Guy Marius Sagna alerte sur les violations des droits des Sénégalais en Mauritanie : une mission parlementaire proposée

Le député Guy Marius Sagna a exprimé sa vive inquiétude face aux informations préoccupantes en provenance de la République islamique de Mauritanie, faisant état de violations des droits humains et d’une montée de la xénophobie visant des ressortissants ouest-africains, notamment sénégalais, maliens et ivoiriens.

Selon plusieurs rapports, des migrants africains, dont des Sénégalais, seraient victimes d’arrestations arbitraires et d’expulsions menées dans des conditions jugées inhumaines. Si ces faits venaient à être confirmés, ils constitueraient de graves atteintes aux droits fondamentaux des migrants vivant sur le territoire mauritanien.

Tout en reconnaissant la souveraineté de la Mauritanie, Guy Marius Sagna a tenu à souligner que cette situation ne saurait laisser le Sénégal indifférent. « La Mauritanie est un État souverain qui a le droit de définir ses propres règles, et les Sénégalais qui choisissent de s’y rendre doivent les respecter. Cependant, nous ne pouvons rester indifférents face aux traitements qui leur sont réservés », a-t-il déclaré.

Face à ces allégations préoccupantes, le député propose la mise en place d’une mission d’information parlementaire chargée d’évaluer les conditions de vie des Sénégalais et d’autres migrants ouest-africains en Mauritanie. Cette mission permettrait de recueillir des témoignages directs et des éléments concrets afin d’éclairer les autorités sénégalaises sur la réalité du terrain. « Il est essentiel que nous ayons des informations fiables et précises pour orienter les actions à mener », a-t-il insisté.

Par ailleurs, Guy Marius Sagna a annoncé son intention d’interpeller le gouvernement sénégalais sur cette crise. Il exhorte les autorités à entreprendre des démarches diplomatiques et politiques fortes pour garantir la sécurité et le respect des droits des Sénégalais établis en Mauritanie. « Nous ne pouvons fermer les yeux sur le sort de nos compatriotes », a-t-il martelé, appelant à une réaction rapide et ferme des instances concernées.

Alors que la situation des migrants africains devient de plus en plus préoccupante dans plusieurs pays de la sous-région, l’appel de Guy Marius Sagna vient rappeler l’urgence d’une réponse concertée, fondée sur la protection des droits humains et la solidarité africaine.

Seydina Oumar Touré, ex-capitaine de gendarmerie, dénonce les violations des droits de l’homme sous la présidence de Macky Sall

L’ex-Capitaine de gendarmerie Seydina Oumar Touré, ancien membre des forces de sécurité du Sénégal, a récemment annoncé son alliance avec la coalition Diomaye Président en vue de l’élection présidentielle. Dans une déclaration franche sur 7 TV, le Capitaine Touré a partagé les motivations derrière son engagement politique et sa critique sévère à l’égard du président actuel, Macky Sall.

Seydina Oumar Touré, également à la tête d’un mouvement citoyen, a qualifié Macky Sall de « pire président que le Sénégal n’ait connu depuis l’indépendance ». Il a souligné que, selon lui, Macky Sall détient le triste record d’être le président ayant le plus violé les droits de l’homme dans l’histoire du pays.

L’ex-Capitaine de gendarmerie a décidé de joindre ses forces à la coalition Diomaye Président, motivé par un désir profond de lutter contre l’injustice. Dans son intervention, il a mis en avant le besoin de restaurer les droits fondamentaux des citoyens sénégalais, une cause qu’il estime cruciale dans le contexte politique actuel.

Seydina Oumar Touré, dont le passé dans les forces de sécurité lui confère une perspective unique sur les questions de sécurité et de droits de l’homme, a exprimé son engagement en faveur d’une gouvernance plus équitable et respectueuse des droits fondamentaux.

L’alliance avec la coalition Diomaye Président marque un tournant significatif dans la vie politique de Seydina Oumar Touré, et son choix de s’associer à ce groupe politique suggère un alignement sur des valeurs communes centrées sur la justice et la protection des droits individuels.

L’élection présidentielle à venir prend une teinte particulière avec cette alliance, et la déclaration sans équivoque de l’ex-Capitaine de gendarmerie souligne l’importance de la question des droits de l’homme dans le débat politique au Sénégal. Les prochains mois verront probablement une intensification des discussions autour de ces enjeux cruciaux, alors que Seydina Oumar Touré et la coalition Diomaye Président s’efforcent de mobiliser le soutien en vue du scrutin. Une situation à suivre de près dans le pays où les préoccupations liées aux droits de l’homme prennent une place centrale dans le dialogue politique.

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