Violence électorale : la coalition Bunt bi de Dr El Hadji Ibrahima MBOW dénonce et appelle à l’apaisement…

Dans un communiqué paru à notre rédaction, ce jeudi 31 octobre 2024, la liste Bunt bi, dénonce les violence qui font surface sur le terrain politiques. Selon, dr mbow, les actes barbares et les multiples agressions verbales et physiques ainsi que toutes formes de violences d’où qu’ils proviennent n’ont pas de place dans une nation démocratique civilisée.  » La violence mène toujours à l’impasse et le Sénégal qui vit des crises multiples a évidemment bien d’autres priorités et de nombreux défis à relever dans le chemin du développement socio-économique global… » a fait savoir M. Mbow.

 » Je viens de lire dans la presse que tu as été sauvagement agressé dans le cadre de cette présente campagne électorale. Au nom de la liste citoyenne Bunt bi, je te souhaite un prompt rétablissement et une meilleure santé, mon très cher frère et ami Dr Malick Gackou ainsi que toutes les autres victimes et blessés de ces événements, de quelques bords politiques qu’ils soient, nous exprimons notre compassion et notre solidarité… » a déclaré Dr Mbow, mandataire nationale Bunt bi.

Selon lui, cela prouve encore une fois que nous avons des défis énormes à relever dans notre cher Sénégal et c’est ensemble dans une véritable union citoyenne que nous pourrons bâtir un Sénégal Majeur, Entreprenant, Solidaire et Paisible avec une démocratie consolidée.

Dr MBOW a terminé son propos par lancer un appel à tous les compatriotes pour des élections apaisées et une campagne électorale qui privilègie les débats d’idées projet contre projet afin que nos populations puissent effectuer leur choix le 17 novembre 2024 en toute connaissance de cause.

Violence électorale au Sénégal : le siège de Taxawu Sénégal incendié en pleine campagne

La campagne électorale pour les législatives au Sénégal, qui vient à peine de démarrer, est déjà marquée par des actes de violence préoccupants. Ce lundi 28 octobre, le siège de Taxawu Sénégal, dirigé par Khalifa Sall, a été la cible d’une attaque incendiaire. Vers 4 heures du matin, une vingtaine de personnes armées auraient tenté de s’introduire dans les bureaux du siège de la coalition Taxawu Sénégal avant d’y mettre le feu. Bien que les pompiers soient rapidement intervenus pour maîtriser l’incendie, aucun blessé n’a été signalé, mais les dégâts matériels restent à évaluer.

Cet acte survient dans un contexte tendu, marqué par une altercation violente entre les militants d’Abass Fall, tête de liste de Pastef à Dakar, et ceux de Barthélémy Dias, tête de liste nationale de la coalition Sàm Sa Kàddu. Dimanche, Abass Fall avait promis une riposte déterminée face aux attaques présumées du camp de Barthélémy Dias, déclarant que ses partisans seraient prêts à se défendre par tous les moyens nécessaires. Cette montée de tension fait craindre une escalade de la violence tout au long de la campagne.

L’attaque contre le siège de Taxawu Sénégal et les déclarations de certains leaders politiques signalent une phase critique pour le déroulement pacifique de ces élections. Les autorités sénégalaises, notamment le ministre de l’Intérieur, sont interpellées sur la nécessité de renforcer la sécurité pour prévenir de nouveaux actes de violence et garantir un processus électoral sécurisé. Les appels à la responsabilité et à la retenue se multiplient, la population craignant une détérioration de la situation.

Alors que la campagne ne fait que commencer, cet incident révèle un climat de défiance et de rivalités exacerbées entre les partis en lice. La vigilance des forces de l’ordre et une condamnation ferme de ces actes violents sont essentielles pour maintenir la stabilité et éviter que la violence n’entache davantage cette période électorale. La société civile et les observateurs nationaux et internationaux appellent tous les candidats et leurs partisans à faire preuve de responsabilité afin de préserver la paix sociale et de favoriser un climat de compétition saine et respectueuse.

Sénégal : Dialogue communautaire à Ziguinchor pour prévenir la violence électorale

Le réseau WANEP Sénégal, en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a orchestré une session de dialogue communautaire à Ziguinchor, dans le sud du Sénégal, visant à mobiliser les acteurs politiques et les populations pour développer des réponses concertées contre la violence en période électorale.

Cette session, qui s’est déroulée mardi, a réuni des acteurs politiques, des représentants de la société civile, des mouvements de jeunesse, des élus locaux, des leaders religieux et des délégués de quartier. L’objectif était de créer un cadre d’échanges propice à la facilitation du processus électoral, en particulier en prévision de l’élection présidentielle à venir.

La session intervient dans le contexte des événements de juin dernier, marqués par des manifestations et des troubles après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko pour « corruption de la jeunesse », entraînant des dégâts matériels et des pertes humaines.

Ndèye Marie Thiam Diédhiou a souligné la nécessité de créer un espace de dialogue pour empêcher la récurrence de tels incidents. Elle a affirmé la volonté d’assurer une élection présidentielle apaisée et a insisté sur l’importance de la responsabilité collective et de l’adoption d’un comportement pacifique par les communautés.

De nombreux intervenants ont pris l’engagement de sensibiliser les communautés, appelant à davantage de responsabilité et à l’adoption d’attitudes favorables à la paix. Cette initiative de dialogue communautaire cherche ainsi à favoriser un climat apaisé et inclusif en vue du processus électoral à venir au Sénégal.

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