VIOLENCES ÉLECTORALES « Farlu Jotna » condamne fermement

« Farlu Jotna – Forces vives du Sénégal » dénonce avec la dernière énergie, par la voix de son président, le Professeur


Elhadj Malick Kane, les actes de violence perpétrés depuis le début de la campagne législative,
« notamment le lundi 11 novembre dernier à Saint-Louis, par les hommes de main de Barthélémy Dias
contre les militants du Pastef ». « Les intimidations physiques ou verbales sont à proscrire du débat
politique dans un Etat démocratique mûr comme le nôtre. Nous devons montrer au monde que notre
pays fait désormais partie du club privilégié des démocraties responsables », lit-on dans un communiqué rendu public ce jeudi, ajoutant que: « ces attaques ignobles révèlent la vacuité du programme de la clique réunie autour de Dias, une alliance
de bric et de broc, dont les membres ne partagent rien, ni valeur, ni projet ». Pr Malick Kane et ses camarades d’ajouter que: « contrairement à cette
alliance opportuniste mue par le seul désir d’occuper le pouvoir, le PASTEF défend un PROJET de
société porteur d’espoir pour nos jeunes, nos femmes, nos entrepreneurs, nos agriculteurs et nos
compatriotes en général, et qui propose les bases d’un nouveau Sénégal plus dynamique, plus
compétitif et plus juste ».
Dans la même foulée, le Professeur Elhadj Malick Kane, président «Farlu Jotna – Forces vives du Sénégal » »Farlu Jotna « invite le PASTEF ainsi que le Président de le République
Bassirou Diomaye Diahar Faye et le premier ministre Ousmane Sonko à ne pas se laisser détourner
l’attention par des actes malveillants mais, au contraire, à demeurer unis pour être en capacité
d’appliquer leur programme dès le lendemain des élections nationales. Les Sénégalais ont hâte de voir
dérouler le PROJET de transformation systémique du Sénégal », termine le document.         

A.Saleh

Violences à Saint-Louis : La police interpelle plusieurs individus et saisit des armes lors d’une manifestation politique

Le lundi 11 novembre 2024, une manifestation politique organisée à Saint-Louis a dégénéré en violences, causant plusieurs blessés. Selon un communiqué officiel de la Division Communication et Relations Publiques de la Police nationale, les forces de l’ordre ont rapidement réagi pour contenir les débordements et rétablir l’ordre.

La manifestation a été marquée par des actes de violence, entraînant des interventions musclées des forces de sécurité. Quatre individus ont été interpellés pour coups et blessures volontaires. Ils sont actuellement placés en garde à vue au commissariat central de Saint-Louis.

Poursuivant leurs investigations, les autorités ont intercepté, vers 1h30 du matin, une caravane appartenant à une coalition de partis politiques sur la route nationale, au point kilométrique 50. L’opération a été menée par un détachement de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP), appuyé par le Groupement Mobile d’Intervention (GMI). La fouille des véhicules de la caravane a permis de saisir un arsenal inquiétant : bombes asphyxiantes, bâtons télescopiques, douilles, tasers, couteaux, et lance-pierres figuraient parmi les objets saisis.

En plus des armes découvertes, les forces de l’ordre ont interpellé 77 individus, majoritairement des gardes du corps, qui se trouvaient à bord des véhicules de la caravane. Sept véhicules ont été immobilisés, dont certains contenaient des armes blanches. Les enquêtes se poursuivent pour déterminer l’implication de ces personnes dans les actes de violence observés.

Face à ces événements, la Police nationale a rappelé son engagement à assurer la sécurité des personnes et des biens, en particulier dans un contexte de processus électoral sensible. Les autorités ont insisté sur la nécessité de respecter la réglementation en vigueur, surtout en cette période marquée par une intensification des activités politiques.

La situation à Saint-Louis reste sous haute surveillance, les forces de sécurité demeurant mobilisées pour prévenir d’éventuelles escalades de violence à l’approche des élections.

Fait à Dakar, le 12 novembre 2024

Source : Communiqué officiel de la Division Communication et Relations Publiques de la Police nationale

Violences électorales : Le convoi de Barthélémy Dias immobilisé à Thiès, plusieurs gardes du corps interpellés

La campagne électorale sénégalaise continue d’être secouée par des épisodes de violence et de répression. Suite aux accusations d’Ousmane Sonko, leader de Pastef, dénonçant des attaques ciblées contre ses militants dans la région de Saint-Louis, le convoi de Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition Sam Sa Kaddu, a été stoppé à l’entrée de Thiès, précisément dans la zone de « Alou Kagne ».

Selon les informations recueillies, la Brigade d’intervention polyvalente (BIP) a procédé à l’arrestation de plusieurs agents de sécurité accompagnant la caravane de Barthélémy Dias. Ces agents ont été immobilisés et menottés au sol par les éléments de la BIP, tandis que Barthélémy Dias lui-même reste introuvable. La BIP a également effectué une fouille minutieuse des véhicules et des passagers du convoi, en conformité avec les instructions « fermes » du ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine.

L’intervention de la BIP intervient dans un contexte marqué par des tensions politiques intenses et une série d’attaques présumées entre les camps adverses. Les accusations d’Ousmane Sonko ont mis en lumière un climat de méfiance croissante, chaque camp dénonçant des agressions orchestrées par l’opposant.

Les incidents survenus à Thiès soulignent les tensions et risques croissants pour la sécurité autour des rassemblements de campagne. Cette escalade des actions policières contre les caravanes politiques suscite de vives inquiétudes, alors que l’on attend des réponses officielles sur les suites de l’intervention.

Le consortium Saxxal Jamm condamne les violences électorales et interpelle le ministre de l’Intérieur

La société civile, représentée par le consortium Saxxal Jamm, s’est vivement exprimée face à la montée des violences observée dès le début de la campagne électorale pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain. Regroupant plusieurs organisations telles que COSCE, ONG 3D, GRADEC, PACTE, Réseau Siggil Jigeen, LSDH, ONDH, AJED, URAC, AFEX, RADDHO, OSIDEA, CERAG, Handicap Form Educ et Présence chrétienne, le consortium a condamné fermement les affrontements entre partisans de Barthélemy Dias, leader de la coalition Sàmm Sa Kàddu, et ceux d’Abass Fall, candidat de Pastef à Dakar.

Dans une déclaration, le consortium a qualifié ces incidents de regrettables, rappelant que la liberté d’opinion et d’expression est au cœur de la démocratie. « Nous condamnons les violences observées ce week-end entre les militants des différents partis. La société civile rappelle que les élections doivent rester un moment d’expression pacifique des citoyens », a indiqué le consortium, invitant par ailleurs à la libération des acteurs politiques en détention pour favoriser un climat plus serein.

Dans son appel, Saxxal Jamm a exhorté les acteurs politiques à privilégier des débats constructifs axés sur les problématiques d’intérêt national. Le consortium estime que la période électorale devrait être un temps pour exposer des visions et des programmes, permettant aux citoyens d’effectuer un choix éclairé sur la future législature. « Il est essentiel que les formations politiques s’engagent dans un dialogue respectueux et axé sur des idées et des propositions pour le Sénégal », a précisé le consortium.

Saxxal Jamm a également interpellé le ministre de l’Intérieur, l’exhortant à prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir un climat de sécurité et de paix durant cette campagne. L’accent a été mis sur l’importance d’une intervention ferme et équitable pour prévenir toute violence, quelle que soit son origine, et pour s’assurer que le scrutin se déroule dans des conditions sereines. « Nous attendons du ministère de l’Intérieur qu’il prenne des mesures rigoureuses pour protéger la stabilité politique et la paix sociale, éléments indispensables pour une démocratie fonctionnelle », a conclu le consortium.

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