Enquête sur les 125 milliards de la Centif : Mansour Faye dénonce une traque politique visant Macky Sall

Alors que le fils de l’ex-président, Amadou Sall, est visé par une enquête du Parquet financier, Mansour Faye monte au créneau et accuse le pouvoir actuel de vouloir atteindre Macky Sall à travers sa famille.

L’affaire fait grand bruit dans le landerneau politico-judiciaire sénégalais. Amadou Sall, fils de l’ancien président Macky Sall, devait se présenter le 7 mai dernier devant le Pool judiciaire financier (PJF), dans le cadre de l’enquête sur des transactions financières jugées douteuses, pour un montant faramineux de 125 milliards de francs CFA. Un rapport accablant de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) aurait pointé son nom, entre autres, dans cette affaire qui secoue actuellement les hautes sphères de l’État.

Mais le principal concerné ne s’est pas présenté à sa convocation. Les raisons de son absence restent floues, voire inconnues à ce jour. En réaction, le Parquet financier a requis un mandat de dépôt contre toutes les personnes impliquées dans ce scandale présumé. Une décision qui suscite indignation dans le camp de l’ancien régime.

Pour Mansour Faye, ancien ministre et maire de Saint-Louis, cette procédure judiciaire n’est qu’un écran de fumée visant à atteindre une cible bien plus symbolique : l’ancien chef de l’État lui-même. « Ce n’est pas Amadou Sall qu’ils veulent, c’est Macky Sall. Cette affaire est une entreprise politique, une chasse à l’homme », a-t-il martelé dans un entretien accordé à L’Observateur, paru ce lundi.

Le beau-frère de Macky Sall ne cache pas son amertume et dénonce une cabale politique mal dissimulée. « Ils vont lamentablement échouer. Ils ne pourront jamais ébranler ni la famille biologique de Macky Sall, ni sa famille politique », tranche-t-il avec assurance.

Mansour Faye défend fermement le bilan de son beau-frère, qu’il érige en modèle de gouvernance. « Macky Sall a fait du Sénégal ce que notre pays est devenu jusqu’à son départ. Aujourd’hui, nous sommes la risée du monde entier avec des dirigeants qui ne savent pas où ils vont. Pendant ce temps, Macky Sall rayonne à l’international. Quel gâchis ! », lance-t-il, amer.

Les États-Unis interceptent des drones iraniens visant Israël

Selon des informations relayées par des médias américains samedi soir, les États-Unis ont abattu plusieurs drones lancés depuis l’Iran et ciblant Israël. Ces drones ont été interceptés par la défense antiaérienne américaine, ont rapporté les chaînes de télévision CNN et ABC, citant des responsables anonymes.

Bien que les détails de l’opération n’aient pas été entièrement divulgués, il a été confirmé que plusieurs drones tirés par l’Iran ont été neutralisés. Les médias n’ont pas précisé le nombre exact de drones abattus ni les zones géographiques où ces interceptions ont eu lieu.

Cette action survient dans un contexte de tensions croissantes entre l’Iran et Israël, marqué par l’attaque de drones lancée par l’Iran contre Israël, baptisée « Promesse honnête ». L’Iran a revendiqué cette attaque, affirmant qu’elle avait été approuvée par le Conseil suprême de sécurité nationale et supervisée par l’état-major général des forces armées.

Face à cette escalade des tensions, de nombreux pays ont exprimé leur préoccupation. La France a notamment condamné avec la plus grande fermeté l’attaque iranienne contre Israël, dénonçant une action de déstabilisation de la part de l’Iran et appelant à une désescalade pour éviter une escalade militaire.

L’interception par les États-Unis des drones lancés par l’Iran en direction d’Israël marque une nouvelle étape dans la montée des tensions régionales. Cette situation souligne l’importance d’un dialogue constructif et d’une coopération internationale pour résoudre les différends et prévenir toute escalade susceptible de déstabiliser davantage la région.

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