Affaire des 125 milliards F CFA : Amadou Sall et Racine Sy dans le viseur de la justice

L’affaire des 125 milliards de francs CFA, révélée par un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), prend une nouvelle tournure. Selon L’Observateur, qui a ébruité le scandale lundi 24 février 2025, le procureur financier a pris un réquisitoire visant plusieurs personnalités, dont Amadou Sall, fils de l’ancien président de la République, et Racine Sy, influent homme d’affaires.

D’après les informations du quotidien, les mis en cause sont poursuivis pour association de malfaiteurs, complicité d’escroquerie sur les deniers publics et complicité de blanchiment de capitaux. Le rapport de la Centif aurait mis en lumière des flux financiers suspects et des transactions jugées irrégulières, justifiant l’ouverture d’une enquête judiciaire approfondie.

Le journal L’Observateur précise aussi qu’une proche d’Amadou Sall figure parmi les personnes visées par le réquisitoire du procureur financier. Toutefois, son identité et son rôle exact dans cette affaire restent à éclaircir.

Cette affaire intervient dans un contexte politique délicat, où plusieurs figures de l’ancien régime font l’objet de poursuites judiciaires. La présence d’Amadou Sall, fils de l’ex-président, parmi les accusés suscite déjà des remous dans la sphère politique. Quant à Racine Sy, son implication pourrait avoir des répercussions dans le secteur économique, où il joue un rôle majeur.

L’instruction suit son cours, et il reviendra à la justice de faire la lumière sur cette affaire qui s’annonce comme l’un des plus grands scandales financiers de ces dernières années.

Affaire des 125 milliards F CFA : Mamadou Racine Sy et Amadou Sall dans le viseur du Pool judiciaire financier

L’affaire des 125 milliards F CFA connaît un nouveau rebondissement avec l’implication directe de l’homme d’affaires Mamadou Racine Sy et d’Amadou Sall, fils de l’ancien Président de la République. Selon les informations rapportées par L’Observateur, les deux personnalités sont désormais sous le coup d’une enquête du Pool judiciaire financier (PJF) pour des faits présumés d’association de malfaiteurs, de complicité d’escroquerie sur les deniers publics et de complicité de blanchiment de capitaux.

Cette affaire trouve son origine dans un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), qui a mis en lumière des mouvements financiers suspects. Le procureur a ainsi engagé des poursuites contre plusieurs personnalités, dont Seydou alias Tahirou Sarr, désigné comme principal mis en cause. Ce dernier est convoqué devant le Collège des juges d’instruction du PJF le 28 février prochain.

De son côté, Mamadou Racine Sy devrait être entendu à une date ultérieure, après les auditions de Farba Ngone et Tahirou Sarr. Quant à Amadou Sall, bien qu’il n’ait pas encore été convoqué, son nom figure parmi les cibles potentielles des magistrats. La ratification prochaine des accords d’entraide judiciaire entre le Sénégal et le Maroc, prévue pour le 10 mars, pourrait jouer un rôle clé dans le déroulement de l’enquête, notamment si les autorités sénégalaises cherchent à obtenir des informations ou à solliciter une extradition.

L’annonce de ces poursuites a secoué la sphère politique et judiciaire. La question de l’implication de proches de l’ancien chef de l’État alimente les débats, certains y voyant une manœuvre politique destinée à fragiliser des figures influentes de l’ancien régime. Toutefois, le gouvernement actuel insiste sur la nécessité de faire toute la lumière sur cette affaire qui met en jeu des sommes colossales.

Par ailleurs, le député-maire d’Agnam, également impliqué, a déjà comparu le 13 février dernier. À l’issue de cette audience, un mandat de dépôt a été requis contre lui et deux de ses frères pour complicité d’escroquerie sur les deniers publics et complicité de blanchiment de capitaux. Une nouvelle audience est prévue pour le 27 février afin de statuer sur son sort.

Le Collège des juges d’instruction poursuit actuellement les auditions des différentes parties prenantes. En fonction des éléments recueillis, de nouvelles convocations devraient être adressées à d’autres personnalités citées dans le dossier, notamment Amadou Macky Sall et X, encore non identifiés publiquement.

Avec des ramifications aussi vastes, cette affaire pourrait bouleverser durablement le paysage politique et économique du pays. L’opinion publique suit avec attention les développements de l’enquête, tandis que les observateurs s’interrogent sur les conséquences judiciaires et institutionnelles de ces révélations.

Sénégal : Farba Ngom dans le viseur de la justice pour blanchiment de capitaux

Le député-maire des Agnam, Farba Ngom, pourrait être convoqué très prochainement par la justice, selon le journal L’Observateur. L’affaire a pris un tournant décisif avec l’arrivée au Parquet judiciaire financier de l’acte de levée de son immunité parlementaire, marquant ainsi l’ultime étape du processus avant une éventuelle audition.

Les soupçons qui pèsent sur Farba Ngom sont particulièrement graves. Un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) a mis en évidence des activités suspectes de blanchiment de capitaux, avec un montant provisoirement estimé à plus de 125 milliards de francs CFA. Cette somme colossale alimente les interrogations sur l’origine des fonds et leur destination.

Selon des sources proches du dossier, d’autres personnalités seraient également concernées par cette enquête. Un homme d’affaires bien connu ainsi que deux gérants de sociétés immobilières figurent parmi les cibles des investigations menées par les autorités judiciaires et financières.

La levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom avait déjà été évoquée ces derniers mois, mais la transmission de l’acte au Parquet judiciaire financier laisse désormais présager une convocation imminente. Si elle se concrétise, cette audition marquera une étape cruciale dans le traitement de cette affaire qui pourrait avoir des répercussions politiques majeures.

Farba Ngom, proche de l’ancien président Macky Sall, s’est jusqu’ici peu exprimé sur ces accusations. Son entourage dénonce une affaire à connotation politique, tandis que les enquêteurs poursuivent leurs vérifications pour établir les responsabilités dans ce vaste dossier de blanchiment de capitaux.

Cette affaire intervient dans un contexte politique particulier au Sénégal, marqué par une transition post-Macky Sall et des débats sur la gouvernance financière du pays. La justice sénégalaise semble vouloir marquer un tournant dans la lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent, avec des enquêtes visant des figures influentes du pays.

Scandale financier : Le député Farba Ngom dans le viseur du parquet financier

Un document non daté ni signé, supposément émanant du parquet financier, a récemment fait le tour des réseaux sociaux, suscitant une vive polémique. Ce document évoque une demande adressée au ministre de la Justice pour engager la procédure de levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom, député et maire des Agnam, en raison de transactions financières suspectes portant sur un montant colossal de 125 milliards de francs CFA.

Selon le journal Libération dans son édition du lundi 13 janvier, il s’agirait d’un projet de document ayant fuité, provoquant un tollé dans l’opinion publique. Cependant, Farba Ngom, joint par le quotidien Source A, a nié avoir été informé ou convoqué par le parquet financier :

« Je n’ai jamais été convoqué ou auditionné par cette juridiction. À l’heure où je vous parle, je n’ai encore reçu aucune convocation et je n’ai pas été informé d’une telle procédure », a-t-il déclaré.

Face à la polémique, le procureur financier El Hadji Alioune Abdoulaye Sylla a publié un communiqué officiel. Celui-ci confirme que plusieurs rapports émanant de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) révèlent des mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux. Ces rapports mettent en lumière l’utilisation de sociétés écrans pour des transactions suspectes totalisant 125 milliards de francs CFA.

Le parquet financier indique que ces faits justifieraient l’ouverture d’une information judiciaire pour des charges lourdes, notamment :

• Association de malfaiteurs,

• Blanchiment de capitaux,

• Escroquerie portant sur les deniers publics,

• Corruption,

• Trafic d’influence,

• Abus de biens sociaux.

Selon Libération, le parquet financier a formellement saisi le ministre de la Justice pour demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom, afin de permettre la poursuite des investigations. Outre le député, un homme d’affaires non identifié serait également impliqué dans ce dossier.

Cette affaire, si elle est confirmée, pourrait avoir de lourdes conséquences sur la scène politique sénégalaise. Elle relance également le débat sur la transparence financière et la lutte contre la corruption au Sénégal, deux sujets de préoccupation croissante pour les citoyens et la communauté internationale.

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