Affaire de Vol à l’Usine Copeole de Kaolack : 4 Tonnes d’Arachides Dérobées et Vendues au Marché Sandica

L’usine Copeole, située à Kaolack et spécialisée dans la collecte d’arachides et la production d’huile, est en proie à une affaire de vol d’envergure qui a secoué l’établissement. Un groupe de malfaiteurs, comprenant un chauffeur et plusieurs complices, a orchestré le vol de 4 tonnes d’arachides, lesquelles ont ensuite été écoulées sur le marché local de Sandica.

Les faits remontent au vendredi dernier, lorsqu’un jeune conducteur de camion, originaire de Louga, et un de ses complices ont été surpris en flagrant délit à la porte de l’usine. Ils tentaient de faire sortir un autre camion rempli d’arachides, probablement pour le vendre également au marché noir. À la suite de cette tentative déjouée, les deux malfaiteurs ont pris la fuite, disparaissant rapidement dans la nature.

Cependant, l’enquête a rapidement progressé et a permis de mettre la main sur le receleur. Ce dernier a été appréhendé alors qu’il s’affairait à vendre la cargaison d’arachides volées au marché Sandica.

Les autorités locales ont ouvert une enquête pour démanteler tout le réseau derrière ce vol. Les recherches se concentrent sur la traque des principaux suspects, tandis que la marchandise a été en partie récupérée. L’usine Copeole, quant à elle, coopère pleinement avec les forces de l’ordre afin de sécuriser ses opérations et prévenir de futures tentatives de vol.

Cette affaire met en lumière la vulnérabilité des chaînes logistiques locales face aux vols, et elle a également soulevé des questions sur la sécurité dans les usines de production d’huile de la région. Les autorités locales se sont engagées à renforcer la surveillance et la sécurisation des sites industriels dans le but de protéger ce secteur vital pour l’économie locale.

Un chauffeur de taxi arrêté pour vol après une agression à Dakar

Les éléments de la Sûreté urbaine de Dakar ont présenté aujourd’hui au procureur de la République le taximan Diégane Dione, accusé de complicité dans une violente agression perpétrée la semaine dernière contre le commerçant Oumar Diaw. Cet incident, survenu aux HLM de Dakar, a suscité une vive émotion après la diffusion des images sur les réseaux sociaux. Dione, témoin de l’agression, aurait profité de la situation pour s’enfuir avec une partie de l’argent tombée du sac de la victime.

L’agression s’est déroulée en plein jour. Oumar Diaw, suivi par des assaillants après un retrait d’argent à la banque, a été attaqué par six hommes à moto. Ils l’ont aspergé de gaz neutralisant avant de le dépouiller de son sac à dos contenant une somme de 6 millions de francs CFA, deux chéquiers et des effets personnels. Les agresseurs, identifiés comme W. Sow, Nd. Sagna, B. B. Ndaw, L. Fall et P. Mouha, sont activement recherchés par les forces de l’ordre. Un sixième individu reste encore à identifier.

Diégane Dione, 43 ans, domicilié à la Patte d’Oie, a affirmé avoir ramassé une liasse de billets de 1.000 000 francs CFA tombée du sac lors de l’agression. Il a d’abord prétendu avoir remis cet argent à une tierce personne en vue de le rendre à la victime. Cependant, confronté aux preuves vidéo issues des caméras de surveillance, il a été forcé d’avouer avoir gardé l’argent pour lui. Une somme de 990 000 francs CFA a été retrouvée dans son véhicule lors de la perquisition et restituée au commerçant.

L’enquête a révélé que les agresseurs, armés de couteaux et de substances toxiques, suivaient la victime depuis sa sortie d’une banque au rond-point EMG. Les caméras de surveillance montrent qu’ils avaient planifié leur acte avec minutie, surveillant de près chaque mouvement de la victime avant de passer à l’attaque.

Diégane Dione a été inculpé pour association de malfaiteurs et vol commis en réunion avec violence. En attendant d’éventuelles poursuites judiciaires, les agresseurs demeurent en cavale, alors que les autorités poursuivent activement leurs recherches pour les appréhender.

Rocambolesque affaire de trafic de drogue : Neuf Policiers en garde à vue pour vol et extorsion

Dans la nuit de samedi à dimanche, un signalement pour trafic de drogue a pris une tournure inattendue au commissariat de Zac Mbao, révélant des allégations de vol et d’extorsion impliquant des policiers. Une information avait été reçue concernant le passage imminent de deux ressortissants maliens, supposés trafiquants de drogue, dans le secteur.

Les deux Maliens ont été interpellés dans la soirée au niveau du rond-point « Sédima ». Cependant, ils n’ont été conduits au commissariat que le matin suivant. Contrairement aux attentes, ce ne sont pas des substances illicites mais deux sacs contenant 650 millions de Fcfa qui ont été trouvés dans leur véhicule.

L’un des suspects a affirmé au commissaire de police que 200 millions de Fcfa auraient été pris par les policiers lors de l’interpellation. Cette révélation a immédiatement conduit le commissaire à informer sa hiérarchie.

L’affaire a été confiée au commissariat de Guédiawaye, et les agents impliqués ont été consignés. Cependant, pour garantir une enquête impartiale, le dossier a été transféré à la Division des investigations criminelles (Dic). Neuf policiers, dont le chef de la brigade de recherches, ont été placés en garde à vue pour vol, séquestration et extorsion de fonds. Leur indicateur a également été arrêté.

Les deux Maliens, quant à eux, sont retenus pour blanchiment de capitaux, prétendant que l’argent proviendrait du commerce de l’or. Un élément crucial de cette affaire réside dans une série de vidéos compromettantes, montrant les policiers en très mauvaise posture, appuyant les déclarations des suspects.

Cette affaire rocambolesque met en lumière des dysfonctionnements au sein des forces de l’ordre et soulève des questions sur la probité des agents impliqués. L’enquête, désormais sous la responsabilité de la Division des investigations criminelles, devra faire toute la lumière sur ces événements pour rétablir la confiance du public envers les institutions policières.

Vol lors d’une tontine à Touba : Une dame et son complice déférés devant le parquet

À Touba, un récent incident a secoué la communauté de Mbacké Barry à Ndindy, où une somme de 1,1 million de francs CFA destinée à une tontine pour le Magal a été dérobée. Les protagonistes principaux de cette affaire sont S. Ndiaye et son complice, accusés d’association de malfaiteurs et de vol en réunion avec usage de moyen de locomotion.

L’histoire remonte au moment où les femmes du quartier avaient organisé une tontine sous la gestion d’A. Ngom, qui conservait le coffre-fort chez elle depuis quatre ans. Profitant de l’absence de cette dernière, S. Ndiaye et ses complices ont exécuté leur plan, arrivant sur les lieux à moto.

Lors de l’incident, la mise en cause a trouvé la belle-mère d’A. Ngom à son domicile. Usant de ruses, elle a permis à ses complices, Abdou K. et un autre individu actuellement en fuite, de s’emparer du coffre-fort contenant la somme volée.

L’intervention rapide des gendarmes de la brigade de proximité de Ndindy a conduit à l’arrestation de S. Ndiaye et d’un de ses complices. Lors de leur interrogatoire, ils ont avoué les faits, bien que l’argent ait déjà été partagé entre eux.

À ce stade, l’enquête se poursuit pour retrouver le troisième complice toujours en cavale. En attendant, S. Ndiaye et son acolyte ont été présentés devant le parquet de Diourbel pour répondre de leurs actes.

Cette affaire rappelle l’importance de la vigilance et de la sécurité dans la gestion des fonds communautaires, surtout en période de célébrations religieuses où les économies collectives sont souvent mises en jeu.

Insécurité croissante à Thiès : Vol à l’arraché fatal et appel à renforcer la sécurité

La ville de Thiès, surnommée la « cité du rail », est confrontée à une escalade alarmante de l’insécurité ces derniers jours, avec une série de vols à l’arraché visant principalement les téléphones portables.

Le dernier incident tragique a coûté la vie à un jeune conducteur de Jakarta nommé Khadim. Après avoir arraché le téléphone d’une dame depuis sa moto, une course poursuite s’est engagée avec un véhicule L200 près de l’hôpital Dalal Xel. Malheureusement, Khadim a perdu le contrôle de sa moto et a violemment chuté sur la route. Malgré une prise en charge rapide à l’hôpital régional, il succomba à ses graves blessures.

Dans un autre incident, un adjudant de police en service à Thiès est devenu victime d’un vol à l’arraché alors qu’il utilisait son téléphone au bord de la route. Deux individus à moto ont rapidement pris la fuite après lui avoir dérobé son appareil. Heureusement, grâce à l’intervention rapide de ses collègues, les voleurs ont été appréhendés avant de pouvoir s’échapper complètement.

Face à cette montée de la délinquance, les habitants de Thiès expriment leur profonde inquiétude et appellent à un renforcement urgent des mesures de sécurité. Ils demandent notamment des rondes policières plus fréquentes pour dissuader les criminels et assurer la sécurité publique.

La municipalité et les autorités locales sont interpellées pour intensifier leurs efforts afin de préserver la tranquillité des citoyens et de restaurer un climat de sécurité dans la cité du rail.

Vol de bagages à bord de bus Sénégal Dem Dikk : Le journaliste Ignace Ndeye porte plainte contre la Direction générale

Ignace Ndeye, journaliste pour Sudfm, a vécu une mésaventure inoubliable lors d’un récent voyage à bord des bus Sénégal Dem Dikk. Alors qu’il se rendait à Ziguinchor, ses bagages ont mystérieusement disparu lors d’une pause à Kaolack. Un passager, ayant pris le bus depuis le point de départ à Liberté 5, s’est avéré être le voleur, emportant non seulement son propre sac mais aussi celui d’un autre passager.

Le sac de voyage d’Ignace Ndeye renfermait des documents cruciaux, ainsi qu’une somme d’argent importante, en plus d’autres effets personnels. Malgré la plainte déposée contre la Direction Générale de Dakar Dem Dikk, peu de progrès ont été réalisés pour identifier le voleur ou même retrouver les biens volés.

Cette affaire soulève des questions sur la sécurité et la responsabilité au sein de l’entreprise de transport. L’incident met en lumière des lacunes dans les procédures de contrôle et de surveillance, suscitant des inquiétudes quant à la protection des passagers et de leurs biens lors de leurs voyages.

Le cas d’Ignace Ndeye n’est malheureusement pas isolé, et il met en évidence la nécessité pour les autorités compétentes de prendre des mesures rigoureuses pour prévenir de tels incidents à l’avenir. En attendant, les voyageurs doivent rester vigilants et prendre des précautions supplémentaires pour protéger leurs biens lors de leurs déplacements en bus.

Un employé de Serigne Mboup et son complice jugés pour vol et recel de téléviseurs

Hier, au tribunal de Dakar, Daouda Diouf, employé de l’entrepôt de CCBM appartenant à Serigne Mboup, a été jugé pour vol de 13 téléviseurs smart de 55 pouces. Il a avoué avoir profité des heures de descente du personnel pour commettre ses méfaits, revendant ensuite les appareils à Abdoulaye Faye, également arrêté pour recel.

Les téléviseurs, estimés à 20 millions de francs CFA, ont été vendus pour un total d’un million, permettant à Abdoulaye Faye de tirer un bénéfice de 13 millions. Daouda Diouf a admis les faits à la barre, reconnaissant avoir vendu les téléviseurs volés entre 150 et 250 mille francs.

Abdoulaye Faye, le receleur, a plaidé son innocence en affirmant qu’il ignorait l’origine illicite des appareils. Malgré les efforts de son avocat pour plaider non coupable, le procureur a requis deux ans de prison, dont six mois ferme, à son encontre pour recel. La partie civile réclame également une compensation de 20 millions pour les préjudices subis par Serigne Mboup.

L’affaire illustre les conséquences graves de la malhonnêteté et de la complicité dans le milieu professionnel, avec des peines sévères requises à l’encontre des prévenus.

Vol au Port de Dakar : Un électricien écroué pour vol de sangles et de pneus

Un électricien de 27 ans, résidant à Keur Massar, a été écroué pour son implication présumée dans un vol de sangles et de pneus au port autonome de Dakar. L’individu, identifié comme A. Gueye, a été appréhendé par les autorités après avoir été surpris en train de démonter un pneu de camion, accompagné de deux autres jeunes, dans la nuit du vendredi 3 au samedi 4 mai.

Les faits ont été découverts par un vigile du port, alerté par le comportement suspect du trio. Les policiers du commissariat d’arrondissement de Bel-Air sont rapidement intervenus et ont trouvé A. Gueye en flagrant délit sur les lieux. Ses deux complices ont réussi à prendre la fuite. Lors de l’interpellation, les forces de l’ordre ont retrouvé des sangles en sa possession, qu’il a admis avoir volées sur des camions.

Au cours de son interrogatoire, A. Gueye a affirmé que c’était la première fois qu’il se livrait à un acte criminel de ce genre, soutenant avoir été entraîné par ses camarades. Il a également révélé que leur intention était de revendre les pneus à un prix dérisoire. Sur la base de ses aveux, il a été placé en garde à vue pour association de malfaiteurs et vol commis la nuit.

Conduit devant le procureur de la république, A. Gueye a été écroué et placé sous mandat de dépôt. L’enquête se poursuit pour appréhender les autres suspects toujours en fuite et pour élucider les circonstances exactes de ce vol au port de Dakar.

Le lutteur W. Sakho arrêté pour vol avec violence : Un coup dur pour sa carrière sportive

La carrière du lutteur W. Sakho, âgé de 30 ans, est actuellement menacée après son arrestation par la police de Wakhinane Nimzatt pour un flagrant délit de vol avec violence. Les autorités rapportent que Sakho aurait semé la terreur sur la Vdn 3, commettant plusieurs agressions entre Malibu et Gadaye, et ce, avec usage d’une arme blanche.

Les faits ont été révélés suite à une dénonciation par un couple de victimes. Le couple, dont le véhicule était tombé en panne sur la Vdn 3, aurait été agressé par Sakho, qui aurait offert ses services avant de les attaquer avec un couteau et une matraque, les dépouillant de leurs téléphones portables. Alertée, la police en patrouille entre Malibu et le rond-point Apix a pu appréhender Sakho après une course-poursuite.

Les enquêteurs ont saisi sur l’agresseur trois téléphones portables, un couteau et une matraque. Cette arrestation a été un soulagement pour les usagers de la Vdn 3 et les riverains de Gadaye et de Malibu, qui se sentaient menacés par les agissements de Sakho. Les victimes ont décrit leur agresseur comme un homme costaud et élancé, fréquentant la plage pour repérer ses cibles.

Suite à une enquête minutieuse menée par les forces de l’ordre, Sakho a été déféré au parquet ce jeudi. Son acolyte est toujours recherché activement par la police.

Cette affaire vient assombrir la réputation sportive de W. Sakho, qui risque des conséquences graves sur sa carrière de lutteur. Les autorités et la communauté sportive observent avec inquiétude les développements de cette affaire, mettant en lumière les défis auxquels peuvent être confrontés les athlètes professionnels en dehors de leur domaine sportif.

Arrestation à Dakar : Un jeune mécanicien en garde à vue pour vol à l’arraché

M. Sarr, un jeune mécanicien de 18 ans résidant à la Médina, se trouve actuellement en détention entre les mains des éléments de la police de Reubeuss. Il est soupçonné d’avoir commis un vol à l’arraché en collaboration avec son acolyte, Ch. T. Mbengue, qui est actuellement en fuite. Les deux individus sont accusés d’avoir arraché un téléphone de marque iPhone 14 Pro Max sur la corniche de l’Anse Bernard. La victime de ce vol n’a pas encore été identifiée.

Selon les informations recueillies par Seneweb, M. Sarr et son complice seraient des habitués des actes criminels. Ils sont fréquemment repérés au plateau, où ils auraient commis plusieurs vols par le passé. Malgré un échec lors d’une première tentative le samedi 13 avril 2024, cela n’a pas découragé les deux individus.

En début de soirée, les deux malfrats, circulant à bord d’une moto, se sont rendus à l’Anse Bernard pour choisir une nouvelle cible. Vers 19 heures, ils ont repéré une personne tenant son portable. Sans perdre de temps, ils ont arraché le téléphone avant de prendre la fuite. Heureusement, un médecin libanais, travaillant à la clinique « Belle Vie », a été témoin de la scène. Sans hésitation, il a poursuivi les voleurs à bord de sa voiture.

Le médecin a réussi à alerter la Brigade de Recherches (Br) du commissariat de Reubeuss, qui se trouvait en patrouille à proximité. Les policiers ont rapidement pris en chasse les voleurs et ont réussi à intercepter M. Sarr près de la mosquée Omarienne. Son complice, Ch. T. Mbengue, a quant à lui réussi à s’échapper.

M. Sarr est actuellement en garde à vue pour vol à l’arraché. Lors de son interrogatoire, il a impliqué son acolyte, Ch. T. Mbengue, qui est activement recherché par les forces de l’ordre.

Affaire de vol de poisson : Condamnation à deux ans de prison

El Hadj Moth Sadji a été jugé pour un audacieux vol de poisson à Mbour. Le tribunal de grande instance a rendu son verdict, condamnant le prévenu à deux ans de prison, dont un mois ferme.

L’affaire a été révélée lorsque la vendeuse de poisson, Maguette Fall, a découvert des caissons de poissons et d’autres fruits de mer manquants après la fermeture de son étal. Soupçonnant un vol, elle a rapidement alerté les autorités.

L’enquête a révélé qu’El Hadj Moth Sadji avait orchestré le vol avec l’aide d’un charretier. Ce dernier, prenant conscience de la gravité des actes, a finalement révélé le plan aux autorités après avoir été confronté aux multiples plaintes de la poissonnière concernant les vols récurrents.

Lors de son procès, El Hadj Moth Sadji a tenté de se défendre en prétendant avoir acheté les produits chez un certain Mbossé Fall. Cependant, il n’a pas été en mesure de fournir de coordonnées pour contacter cette personne, ce qui a mis en doute la véracité de ses dires.

Le procureur a souligné le manque de preuves concernant l’existence de Mbossé Fall, remettant en question la crédibilité des affirmations du prévenu. Malgré ses dénégations, El Hadj Moth Sadji a été reconnu coupable et condamné à deux ans de prison, dont un mois ferme.

Cette condamnation envoie un message fort aux auteurs de vol, soulignant la sévérité de la loi envers ceux qui cherchent à enfreindre les règles et à porter préjudice à autrui.

Tribunal de Grande Instance de Mbour : Condamnation d’un Taximan pour Vol de Gasoil

Alla Sy, un taximan, a été condamné à une peine de deux ans, dont deux mois ferme, par le tribunal de grande instance de Mbour pour vol de gasoil. L’accusé avait l’habitude de siphonner le carburant des camions stationnés la nuit, arguant que le prix du gasoil était trop élevé.

Usant d’un stratagème bien rodé, Sy stationnait durant la nuit au garage des gros porteurs à Sandiara, attendant patiemment jusqu’à environ 5 heures du matin pour voler le carburant des camions dans des bouteilles de 20 litres.

Lors de son procès pour vol commis la nuit avec usage de moyen de transport, l’accusé a reconnu les faits, expliquant qu’il n’avait pas eu le temps de remplir entièrement sa voiture. Il a affirmé qu’il était contraint de voler le carburant des camions faute de moyens financiers pour en acheter.

Le procureur, quant à lui, a souligné que ce genre de vol n’était pas aisé à réaliser, suggérant ainsi que l’accusé pouvait être un récidiviste. Il a également demandé des précisions sur d’éventuelles condamnations antérieures. Alla Sy a admis avoir été emprisonné auparavant pour défaut de permis de conduire.

Finalement, le tribunal a rendu son verdict en condamnant le voleur de gasoil à deux ans de prison, dont deux mois ferme. Cette décision reflète la gravité de l’infraction commise et envoie un message clair sur la tolérance zéro envers ce type de délit, tout en soulignant la nécessité de respecter la loi et les biens d’autrui.

Fraude Fiscale : Les Quatre Entreprises Coupables de Vol de 5 Milliards à l’État Révélées

Lors de l’examen du Budget 2024 à l’Assemblée nationale, le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, a dévoilé une annonce majeure concernant des poursuites pénales à l’encontre de quatre contribuables accusés d’avoir collecté des taxes sans les reverser à l’État.

Initialement gardée confidentielle par souci de discrétion, l’identité des entreprises accusées de fraude fiscale a été partiellement dévoilée par Les Échos dans son édition de ce lundi. Selon le journal, il s’agit de trois entreprises opérant dans le secteur des hydrocarbures et d’une spécialisée dans la conception.

Les entreprises pétrolières font l’objet de poursuites pour un montant d’environ 3,5 milliards de francs CFA, tandis que la dernière entreprise, spécialisée dans la conception, est accusée d’un montant d’environ 2 milliards de francs CFA, selon les informations rapportées par Les Échos. La Direction générale des impôts et domaines (DGID) a décidé d’engager des poursuites pénales à l’encontre de ces entreprises après avoir épuisé toutes les voies de recours.

Cette révélation met en lumière l’engagement du gouvernement à lutter contre la fraude fiscale et à assurer la transparence financière. Les détails sur ces affaires seront sans aucun doute scrutés de près à mesure que les procédures judiciaires progressent, jetant ainsi un éclairage sur les pratiques de fraude fiscale dans le pays.

Vol de voiture : Mbaye Diagne désigne son chauffeur Okan comme le coupable

L’attaquant sénégalais Mbaye Diagne a révélé sur son compte Instagram qu’il a été victime d’un vol de voiture, et il pointe du doigt son chauffeur, dénommé Okan, comme le coupable. Selon Diagne, le chauffeur a dérobé son véhicule avant de partir pour la Turquie. Aucun détail supplémentaire sur le lieu et la date exacte du vol n’a été fourni par le footballeur.

Les Mamelles Jaboot : 12 agents arrêtés après le vol de 104 millions F CFA

Le limier en chef du commissariat de Diamaguène Sicap-Mbao et ses hommes ont démantelé une grosse mafia aux Mamelles Jaboot.Des employés de cette sociétésituée à Sicap-Mbao détournaient des produits qu’ils bazardaient dans le marché. L’affaire s’est ébruitée lorsque le directeur général a été informé que  des produits de la société sont en train d’être détournés frauduleusement par ses employés. Le patron de cette grande sociétéindustrielle du secteur de l’agrobusiness au Sénégal a mené une enquête interne. Et c’est pour constater un trou de 104 millions F CFA. Il dépose alors une plainte sur la table du procureur de la République pour vol, abus de confiance et recel à l’encontre des nommés  P. D., J. B., J. T., B. B. et X. Le chef du parquet de Pikine-Guédiawaye transmet le dossier au chef de service du commissariat de Diamaguène Sicap-Mbao pour enquêter et procéder à l’arrestation de toutes personnes impliquées.

C’est ainsi que les hommes du commissaire Ousmane Diop ont entendu l’auteur de la plainte. Le PDG des Mamelles Jaboot a évalué les pertes à 104 millions F CFA. Pour lui, ses employés incriminés ont coupé 197 bons de transfert de produits finis pour brouiller les pistes.

Les aveux sur procès-verbal

L’enquête policière a permis de mettre la main sur 12 agents.   J. T., B. B., G. M., M. G., E. D., L. I. N., J. C., M. D., M. T., N. S., O. S. et S. N.,  ont fini par avouer les faits. « M. G. reconnait les faits en déclarant qu’il a effectivement déchiré des factures dans ses carnets de facturation, ceci, après avoir commis des erreurs dans les factures concernées. Par contre, les nommés J. T., B. B., J. B. et P. D. sont à l’origine des manquants des produits finis, de connivence avec les commerciaux. Ils ont réussi à faire sortir des produits depuis un bon moment en les vendant dans le circuit normal de la société et se sont partagé les gains issus de ce deal », confient des sources de Seneweb proches du parquet.

Interrogé à nouveau, J. T. a finalement reconnu son implication dans cette soustraction frauduleuse constatée au sein des Mamelles Jaboot, entre janvier et septembre 2023. Il précise qu’il a eu à déchirer plusieurs bons de transfèrement de produits finis au lieu de les transmettre au service commercial, sciemment, pour échapper au contrôle effectué par le service sur les produits.

J. T. appelait les commerciaux sur le terrain pour leur proposer ces produits. Comment ? En les défalquant sur les marchandises vendues et en retour, ils se partageaient les gains obtenus indument avec les autres magasiniers, notamment les nommés J. T., B. B., J. B. et P. D., sans oublier la part du commercial concerné qui est au courant du circuit emprunté par ces produits pour ne pas dire qu’il était impliqué dans cette soustraction frauduleuse.

De plus, J. T. a confié que tous les magasiniers étaient au courant de ce trafic, de même que les commerciaux E.D., I. N., J. C., M. D. M. T., N. S., O. S. et S. N.

Au terme de l’enquête policière, les 12 agents de la société Les Mamelles Jaboot ont été déférés au parquet pour association de malfaiteurs et vol en réunion au préjudice de leur employeur.

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