Kaolack : Octobre Rose – Les animateurs relais volontaires du service civique s’engagent dans la lutte

Comme chaque année, le mois d’octobre est une occasion pour le monde d’organiser des campagnes de sensibilisation, de prévention et de dépistage des cancers, sous le nom d’« Octobre rose ». Les animateurs relais volontaires du service civique s’engagent activement dans ce grand rendez-vous mondial de lutte contre les cancers du sein et du col de l’utérus.

« C’est notre première participation à cette activité qu’est « Octobre rose ». Une activité de grande importance, initiée par les animateurs relais volontaires du service civique, qui sont des collaborateurs du CDPS de Kaolack. Ils ont compris que le cancer fait des ravages à travers le monde. Au niveau de la région de Kaolack, ils ont jugé nécessaire d’organiser cette activité de sensibilisation et d’orientation, afin de toucher un maximum de jeunes, leur cible principale », a expliqué Aliou Badara Sarr, chef du service départemental de la jeunesse et directeur du CDPS de Kaolack.

Selon Aliou Badara Sarr, ces animateurs relais volontaires du service civique vont continuer à multiplier les causeries dans les établissements scolaires, afin de sensibiliser les jeunes sur les dangers du cancer du sein et du col de l’utérus, a-t-il ajouté ce mercredi lors de la journée dédiée à la célébration d’Octobre rose.

« Une autre mission de ces animateurs relais volontaires du service civique est de former une jeunesse unie, soudée, ambitieuse, responsable, engagée et solidaire, fière de défendre et de construire son pays. J’apprécie les initiatives de ces jeunes qui se réveillent, qui veulent prendre leur destin en main, et qui tentent d’apporter un changement positif. Nous savons tous que les jeunes peuvent également avoir leur mot à dire sur cette maladie qu’est le cancer du sein et du col de l’utérus, et, ensemble avec leurs partenaires, trouver des solutions urgentes », a conclu M. Sarr.

Deux hommes jugés pour acte contre-nature et transmission volontaire du VIH Sida

Le tribunal des flagrants délits de Dakar a été le théâtre d’un procès inhabituel ce mardi 23 avril, mettant en cause un tailleur nommé C. A. Ndiaye et un technicien de surface du nom de K. Guèye. Les deux hommes étaient accusés d’acte contre-nature, avec une circonstance aggravante pour C. A. Ndiaye, qui était également accusé d’infection volontaire du VIH Sida à l’encontre d’une autre personne.

Les événements présumés se sont déroulés le 16 avril aux abords des grottes près de la porte du Millénaire. Selon les informations rapportées par L’AS, les deux accusés ont été surpris en flagrant délit d’ébats sexuels par des agents du commissariat de Rebeuss en patrouille. Conduits au poste de police, leurs déclarations ont été divergentes.

C. A. Ndiaye a admis les faits et a informé les policiers de sa séropositivité. Il a également mentionné avoir eu des relations sexuelles avec d’autres hommes, citant un individu résidant à la Médina comme son dernier partenaire avant K. Guèye.

K. Guèye, quant à lui, a affirmé qu’ils n’étaient pas en train de commettre l’acte au moment de l’intervention de la patrouille, affirmant qu’ils étaient simplement en train de discuter et qu’il s’est enfui en croyant les policiers être des agresseurs.

Lors du procès, K. Guèye a maintenu sa déclaration initiale, tandis que C. A. Ndiaye a changé sa version en affirmant avoir avoué sous la contrainte lors de l’enquête policière. Il a nié avoir eu des rapports sexuels avec son co-accusé.

Le procureur, estimant les faits établis, a requis une peine de deux ans de prison ferme à l’encontre des deux accusés, qui sont en détention préventive depuis le 19 avril. Le tribunal rendra son verdict le 30 avril, mettant ainsi fin à cette affaire qui a suscité l’attention et la controverse.

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