Bassirou Diomaye Faye : Après son vote, une visite pleine d’émotion chez son père

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a marqué ce jour d’élections législatives par un geste symbolique et familial. Après avoir voté dans son village natal de Ndiaganiao, où il avait passé la nuit précédente, le chef de l’État s’est rendu chez son père, Samba Faye, pour une visite empreinte d’émotion.

Souriant et détendu, Bassirou Diomaye Faye a témoigné une fois de plus de son amour profond et de son respect indéfectible envers son père. Ce dernier, visiblement fier de son fils devenu le cinquième président du Sénégal, a accueilli ce moment avec une grande chaleur.

Ce geste du président traduit non seulement son attachement à ses racines, mais aussi son engagement à préserver les valeurs familiales et la proximité avec le peuple sénégalais.

En choisissant de voter à Ndiaganiao et de rendre visite à son père dans un cadre aussi symbolique, Bassirou Diomaye Faye montre qu’il demeure proche de ses origines. Cette attitude renforce l’image d’un président accessible et respectueux des traditions, même dans les moments de haute responsabilité.

Alors que les élections législatives se déroulent dans tout le pays, ce moment familial du chef de l’État offre une note humaine et chaleureuse dans un climat électoral où l’apaisement et la sérénité sont au cœur des attentes des Sénégalais.

Élections législatives au Sénégal : Ousmane Sonko vote tôt et appelle à une participation massive et pacifique

Ousmane Sonko, Premier ministre et président du parti Pastef, a créé la surprise ce matin en se rendant dès l’ouverture des bureaux de vote pour accomplir son devoir citoyen lors des élections législatives au Sénégal. Ce geste symbolique, inhabituel pour un leader politique sénégalais, témoigne de son engagement à mobiliser les électeurs et à encourager une participation massive à ce scrutin souvent perçu comme moins important que l’élection présidentielle.

Entouré de partisans et face aux médias, Sonko a exhorté les Sénégalais à se rendre aux urnes en grand nombre, insistant sur l’importance cruciale de ce vote pour l’avenir du pays. « D’habitude, le taux de participation est beaucoup plus faible pour les élections législatives que pour la présidentielle. Mais aujourd’hui, plus que jamais, il est crucial que chaque citoyen prenne part à ce processus », a-t-il déclaré. Pour Sonko, ces élections constituent une opportunité clé pour les citoyens de faire entendre leur voix et d’influencer la composition du futur parlement, élément essentiel de la vie politique et institutionnelle du Sénégal.

En choisissant de voter dès l’ouverture des bureaux, Sonko entend marquer l’importance de ce scrutin. « Ces élections sont tout aussi importantes que le scrutin présidentiel du 24 mars. Nous devons tous comprendre que notre avenir se joue ici, et c’est pour cela que j’ai voulu être parmi les premiers à venir voter », a-t-il expliqué.

Dans un contexte de tensions politiques exacerbées, notamment entre les partis de l’opposition et ceux du pouvoir, Ousmane Sonko a lancé un appel à la sérénité et à la paix. « Nous serions les seuls perdants si le vote ne se déroulait pas dans le calme », a-t-il averti, soulignant que la démocratie ne peut s’épanouir que dans un climat de stabilité et de respect mutuel. « Dans une démocratie, il n’y a pas de place pour la violence. La démocratie s’exprime dans la paix et la stabilité », a-t-il insisté.

Sonko a rappelé que le vote est l’occasion pour chaque citoyen de choisir librement son représentant, sans pression ni intimidation. « Chacun présente son programme durant la campagne, et c’est le peuple, le jour du scrutin, qui doit choisir librement. C’est ça la démocratie, et il n’y a pas de place pour la violence. »

Ces élections législatives revêtent une importance particulière dans le contexte politique actuel du Sénégal, car elles détermineront la composition de l’Assemblée nationale, laquelle jouera un rôle clé dans l’orientation politique du pays, notamment à l’approche de l’élection présidentielle prévue pour mars 2024. Sonko a insisté sur la nécessité de garantir l’intégrité du processus électoral. « Le rôle des observateurs et des autorités compétentes est crucial pour assurer que tout se passe dans la transparence et la sérénité », a-t-il affirmé.

Le leader du Pastef a conclu en réitérant son appel à une participation massive et à un scrutin pacifique, insistant sur l’importance du respect du choix des citoyens. « Chacun doit pouvoir voter librement et sereinement, sans pression, ni intimidation. Le choix des citoyens doit être respecté », a-t-il martelé.

Alors que la journée électorale se poursuit, les Sénégalais attendent avec attention les premiers résultats et espèrent que ce scrutin, marqué par des enjeux élevés et un climat de tensions, se déroulera dans le calme et la transparence, renforçant ainsi la démocratie sénégalaise.

ENTRE INONDATIONS DANS LE NORD-EST, DIFFICULTÉS ÉCONOMIQUES ET FAIBLE RETRAIT DES CARTES D’ÉLECTEURS : Les Sénégalais auront-ils la tête au vote ?

Alors que les législatives anticipées se tiennent ce dimanche 17 novembre 2024, plusieurs facteurs risquent de compromettre une forte participation. Des inondations au nord et à l’est, un faible retrait des cartes d’électeurs, et une situation économique difficile pourrait constituer autant de freins pour de nombreux citoyens.

Sur les 278 736 cartes d’électeurs disponibles, seules 16 660 ont été retirées au 8 novembre, soit un maigre taux de 5,98 %. Cela signifie que 94,02 % des cartes restent encore en attente de distribution, soit 262 076 électeurs potentiels non équipés pour voter.

Dans certaines régions, les taux de retrait sont particulièrement inquiétants. Kaffrine enregistre le pourcentage le plus élevé avec 9,33 %, suivi de Dakar à 8,89 %, tandis que Kolda affiche un taux alarmant de 0,04 %. À Médina Yoro Foula, aucune carte n’a encore été récupérée. Même dans la capitale, où le taux de retrait atteint 31,37 % pour le département de Dakar, les efforts de sensibilisation des autorités semblent insuffisants pour inverser la tendance.

L’IMPACT DES INONDATIONS

Les inondations qui ont frappé les régions du Nord et de l’Est pourraient également favoriser l’abstentions aux législatives. À Saint-Louis, Podor, Dagana ou Bakel, des milliers de familles vivent toujours dans des conditions extrêmement précaires. Selon les estimations, la région de Saint-Louis compte plus de 8 000 sinistrés, dont beaucoup n’ont toujours pas d’abri stable.

Dans des zones comme Séroum, Ouro Hamady Bagga et les villages alentours, des familles dorment à la belle étoile, sans protection contre les moustiques ou les intempéries. Ces conditions difficiles, combinées à l’absence de solutions d’hébergement, laissent penser que ces populations sinistrées auront d’autres préoccupations que le vote ce dimanche.

UNE ÉCONOMIE EN CRISE, UN CHÔMAGE EN HAUSSE

À ces difficultés s’ajoute la crise économique qui affecte lourdement les ménages. Selon l’Enquête nationale sur l’emploi au Sénégal (ENES), le taux de chômage (élargi) a grimpé à 21,6 % au deuxième trimestre 2024, contre 18,6 % un an plus tôt. La hausse du coût de la vie, couplée à cette montée du chômage, dissuade de nombreux électeurs, notamment ceux vivant loin des centres de vote, qui n’ont pas les moyens de se déplacer.

Malgré ces défis, le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, a assuré que les écoles utilisées comme refuges pour les sinistrés ont été libérées et rendues disponibles pour servir de lieux de vote dans le Nord. Il reste à savoir si ces mesures suffiront à atténuer les effets des multiples crises qui pèsent sur les populations.

Lors de la dernière élection présidentielle, le taux de participation était estimé à 61,30 %. Cette année, le contexte économique et social laisse craindre une baisse significative. Le Sénégal devra peut-être composer avec une abstention élevée, reflet d’une population partagée entre les contraintes du quotidien et l’exercice de son devoir citoyen.

La Dakaroise

Présidentielle: “Le scrutin s’est globalement bien déroulé” (CENA)

La Commission électorale nationale autonome (CENA) estime que le scrutin présidentiel ”s’est globalement bien déroulé dans une atmosphère calme, pacifique et sereine” non sans rappeler à ”toutes les parties prenantes que la proclamation des résultats est du ressort exclusif des organes habilités”.

”L’élection présidentielle du 24 mars 2024 s’est globalement bien déroulée sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger, dans une atmosphère calme, pacifique et sereine”, indique la CENA dans un communiqué dont l’APS a eu connaissance.
Elle note que ”de l’ouverture des bureaux, à 8 h, à leur fermeture, aux alentours de 18 h, les citoyens se sont acquittés de leur droit de vote, confirmant une nouvelle fois l’attachement du Sénégal et des Sénégalais aux principes de la démocratie”.
L’organe de supervision ”salue le comportement exemplaire des citoyens qui ont mis en avant leur esprit civique et rend un hommage appuyé aux forces de défense et de sécurité, dont la présence était visible dans tous les lieux de vote”.
Il dit confondre dans ces hommages ”les différents candidats au scrutin, leurs partisans et leurs mandataires pour le civisme et l’esprit démocratique dont ils ont fait montre, permettant un dépouillement calme et transparent du vote”.
La CENA salue enfin les missions d’observation électorale qui ”ont déployé sur le terrain des agents engagés et vigilants qui ont, chaque fois que de besoin, attiré l’attention des organes de gestion des élections sur des dysfonctionnements constatés”.

Élection Présidentielle : Victoire Écrasante de Bassirou Diomaye Faye dans le Bureau de Vote d’Aminata Touré à Kaolack

Les premiers résultats de l’élection présidentielle à Kaolack révèlent une victoire éclatante pour Mimi Touré, alliée de la coalition Diomaye 2024, dans son propre bureau de vote, le bureau numéro 8 situé au centre El Hadj Seck Faye. Les données rapportées indiquent les résultats suivants :

  • Bassirou Diomaye Faye : 195 voix
  • Amadou Ba : 91 voix
  • Serigne Mboup : 5 voix

Cette performance impressionnante de Bassirou Diomaye Faye dans le bureau de vote d’Aminata Touré témoigne de la force de leur alliance politique et de la confiance accordée à leur candidature dans cette région clé de Kaolack. Les électeurs ont manifestement exprimé leur soutien à la vision et aux projets de la coalition Diomaye 2024 en accordant une majorité écrasante de voix à leur candidat.

Cette victoire significative renforce la position de Bassirou Diomaye Faye en tant que prétendant sérieux à la présidence et confirme l’influence politique d’Aminata Touré dans la région de Kaolack. Alors que le dépouillement des voix se poursuit et que les résultats finaux de l’élection présidentielle sont attendus, cette victoire dans le bureau de vote d’Aminata Touré marque un moment crucial dans la campagne électorale de la coalition Diomaye 2024.

Préfet de Mbacké : Distribution de kits ndogou pour les membres des bureaux de vote

Alors que les Sénégalais se préparent à exercer leur droit de vote lors de l’élection présidentielle ce dimanche 24 mars, une attention particulière est portée à la période du ramadan qui coïncide avec le scrutin. Dans cette optique, le Préfet du département de Mbacké, Khadim Hann, a annoncé que des mesures spéciales seront prises pour assurer la restauration des membres des bureaux de vote pendant la rupture du jeûne.

« Nous avons pris en compte le ramadan. Certainement, le moment de la rupture du jeûne va coïncider avec les dépouillements des bulletins. Nous avons prévu des kits ndogou pour permettre aux membres des bureaux de vote de rompre leur jeûne sans se déplacer. C’est un moment crucial du processus électoral et extrêmement sensible », a déclaré le Préfet Hann.

Cette initiative vise à garantir que les membres des bureaux de vote puissent rompre leur jeûne de manière appropriée et sans interruption pendant le déroulement des opérations électorales. En fournissant des kits ndogou, comprenant des aliments traditionnels pour la rupture du jeûne, les autorités locales veulent s’assurer que les travailleurs électoraux puissent rester concentrés et énergisés tout au long de la soirée électorale.

La distribution de ces kits ndogou reflète l’importance accordée à la prise en compte des traditions culturelles et religieuses dans le processus électoral au Sénégal. En garantissant que les membres des bureaux de vote puissent observer leur rituel de rupture du jeûne de manière pratique et respectueuse, les autorités locales contribuent à créer un environnement propice à des élections pacifiques et transparentes.

Des Sénégalais expriment leur désir de voter malgré le report de l’élection présidentielle

Si le dimanche 25 février 2024 devait être une journée d’élection présidentielle au Sénégal, elle a plutôt été marquée par des gestes symboliques de citoyens désireux d’exprimer leur attachement à la démocratie et leur volonté de voter. Malgré le report de l’élection, des Sénégalais comme Amy Ndao Fall et Awa Mbow Kane ont tenu à glisser symboliquement un bulletin dans une urne factice, rappelant ainsi l’importance de respecter les échéances électorales.

Amy Ndao Fall et Awa Mbow Kane, toutes deux médecins, ont rejoint un bureau de vote simulé à Dakar, organisé par le collectif citoyen Aar Sunu Election. À travers ce geste, ils ont exprimé leur déception face au report de l’élection, soulignant que le respect des dates électorales est essentiel pour maintenir la démocratie et l’intégrité du processus électoral.

Pour de nombreux Sénégalais, comme Amy Ndao Fall, voter est ancré dans leur culture depuis des années. Le report de l’élection a été perçu comme une rupture de cette tradition démocratique, suscitant ainsi des réactions de désapprobation et de protestation.

Amy Ndao Fall et Awa Mbow Kane taisent leur âge. Mais Amy Ndao Fall dit qu’elle « vote depuis (qu’elle) a l’âge de voter ». Voter, et voter à la date convenue, « cela a toujours été dans notre culture ».

Le collectif Aar Sunu Election a mis en place un bureau de vote symbolique, équipé d’une urne, d’un isoloir et de bulletins de vote, permettant ainsi aux citoyens de manifester leur engagement envers la démocratie. Malgré l’absence d’une élection officielle, plusieurs personnes ont participé à cette initiative, exprimant ainsi leur désir de voir le processus démocratique se poursuivre.

Au dehors, la capitale est livrée à la chaude apathie dominicale.

Un jour de vote, les Sénégalais se seraient alignés devant les bureaux avec une certaine solennité. En fin d’après-midi se serait posée la question de savoir s’il fallait prolonger les opérations pour permettre à tout le monde de voter. Les premiers résultats avant un éventuel second tour auraient pu être connus dans la soirée.

Ce grand moment aurait occupé les radios et les télévisions en continu. Au lieu de cela ont circulé abondamment sur les réseaux sociaux les messages « journée de deuil électoral ».

Le report de l’élection a suscité des critiques et des appels à la tenue du scrutin dans les meilleurs délais. De nombreux Sénégalais estiment qu’il est impératif de respecter la date initiale de l’élection présidentielle et de permettre aux citoyens d’exercer leur droit de vote avant la fin du mandat présidentiel.

Malgré l’appel au dialogue lancé par le président Macky Sall, de nombreux acteurs politiques et citoyens refusent de participer aux discussions, affirmant leur volonté de voir l’élection se tenir avant la date butoir du 2 avril. Cette contestation reflète l’importance accordée à la démocratie et à la participation citoyenne dans la vie politique du pays.

Pour de nombreux Sénégalais, le report de l’élection présidentielle représente un obstacle à la stabilité politique et sociale du pays. Ils appellent à un retour à la normale et à la reprise du processus démocratique dès que possible, afin de tourner la page sur cette période de transition et de se concentrer sur les défis à venir.

En fin de compte, malgré les défis et les obstacles rencontrés, les Sénégalais restent déterminés à défendre leur démocratie et à exercer leur droit de vote dans le respect des principes démocratiques et des valeurs fondamentales du pays. Leur engagement et leur volonté de participer activement au processus électoral témoignent de leur attachement indéfectible à la démocratie et à la justice sociale.

Décret fixant la date de l’élection présidentielle : Le 25 février 2024, les Sénégalais choisiront leur 5e président

Par décret n°2023-339 du 16 février 2023, le président de la République a fixé à la date du 25 février 2024 pour la tenue de l’élection présidentielle.

« La fixation de cette date a permis la tenue d’une révision exceptionnelle des listes électorales instituée par le décret n°2023-464 du 7 mars 2023, tant sur l’étendue du territoire national qu’à l’étranger pour le vote des Sénégalais de l’extérieur. A présent que toutes les opérations de la révision des listes électorales ainsi que les actes réglementaires nécessaires à l’organisation du scrutin sont en train d’être exécutés, il convient de convoquer le corps électoral à la date ci-dessus indiquée comme le prévoit l’article L0.137 du Code électoral », lit-on dans le communiqué du projet de décret portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, signé par le ministre Sidiki Kaba.

Cette convocation concerne les électeurs sénégalais vivant sur le territoire national et ceux établis à l’étranger.

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