Blocage des Comptes du Groupe Walfadjri : Pas d’avance Tabaski pour le personnel

Le Groupe Walfadjri, l’un des piliers médiatiques du Sénégal, se trouve dans une situation difficile cette année. En raison d’une décision des autorités fiscales, la direction a annoncé qu’elle ne pourra pas accorder la traditionnelle avance Tabaski à ses employés pour l’année 2024.

Le blocage des comptes bancaires du groupe résulte d’un Avis à tiers détenteur (ATD) émis par la Direction générale des impôts et domaines. Cet ATD vise à recouvrer des impôts dus pour les années 2016 à 2018, période correspondant à la gestion de feu Sidy Lamine Niass, fondateur du Groupe Walfadjri, décédé en 2018. La direction actuelle souligne qu’il est regrettable que l’État attaque la gestion d’une personne qui n’est plus là pour se défendre.

La décision de bloquer les comptes a un impact direct et immédiat sur les employés, privant ceux qui le souhaitaient de l’avance Tabaski, une aide financière précieuse en cette période de l’année. La direction du groupe a exprimé ses regrets face à cette situation et a assuré le personnel de son soutien, tout en les invitant à contacter le service des ressources humaines pour toute information complémentaire.

Cette mesure a provoqué une onde de choc parmi les employés et suscite des interrogations sur les motivations et le timing de l’action fiscale. Pour de nombreux observateurs, elle semble viser à régler des comptes historiques qui auraient pu être abordés différemment.

La direction de Walfadjri, bien consciente de l’impact de cette situation sur le moral et les finances de son personnel, continue de plaider pour une solution rapide et équitable. Elle espère que les autorités fiscales comprendront la nécessité de soutenir les entreprises locales et leur personnel, particulièrement dans des périodes économiquement difficiles.
Le Groupe Walfadjri traverse une période de turbulence financière majeure en raison d’un litige fiscal datant de la gestion de Sidy Lamine Niass. La décision des autorités fiscales de bloquer les comptes du groupe prive les employés de leur avance Tabaski, créant un climat d’incertitude et de frustration. La direction reste mobilisée pour trouver une solution et soutenir ses employés en ces temps difficiles.

Tensions entre Walfadjri et la RTS : Une guerre de mots sur les réseaux sociaux

Une escalade verbale entre deux géants des médias sénégalais, Walfadjri et la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS), a secoué les réseaux sociaux ces derniers jours. Cette bataille de mots a mis en lumière les rivalités existantes dans le paysage médiatique sénégalais et les enjeux autour de la couverture médiatique dans un contexte politique en évolution.

L’incident a débuté lorsque la RTS a changé sa ligne éditoriale pour inclure une couverture plus large des événements politiques, notamment en ce qui concerne le nouveau président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye. Cette décision a suscité des réactions mitigées, avec des éloges pour l’ouverture à l’opposition mais aussi des critiques accusant la chaîne de s’aligner sur le gouvernement.

Walfadjri, un média bien connu pour son ton critique envers le gouvernement, a réagi avec sarcasme à certains articles de la RTS, suggérant un opportunisme dans ses nouveaux choix éditoriaux. Cette remarque a déclenché une réponse cinglante de la RTS 2, la branche numérique de la chaîne, soulignant les opportunités manquées par Walfadjri pour innover dans le domaine numérique.

Cette confrontation publique entre les deux médias a été largement commentée sur les réseaux sociaux, alimentant les discussions sur la liberté de la presse, la partialité médiatique et l’avenir du paysage médiatique sénégalais. Certains ont salué la RTS pour son ouverture apparente, tandis que d’autres ont critiqué Walfadjri pour ses commentaires cyniques.

Au-delà de cette querelle, cette confrontation soulève des questions importantes sur le rôle des médias dans la société sénégalaise et leur responsabilité envers le public. Alors que les médias continuent d’évoluer dans un environnement numérique en rapide mutation, il est probable que de telles tensions entre les médias traditionnels et les nouveaux acteurs numériques continueront à se manifester.

Cette guerre de mots entre Walfadjri et la RTS met en lumière les défis et les opportunités auxquels sont confrontés les médias sénégalais dans un paysage médiatique de plus en plus complexe et concurrentiel.

Rétablissement du Signal de Walf TV : La CAP Salue une Victoire pour la Liberté de la Presse

La Coordination des associations de presse (CAP) et ses alliés ont exprimé un profond soulagement suite au rétablissement du signal de Walf TV, saluant ce qu’ils appellent un “dénouement heureux” dans le conflit qui opposait le média au gouvernement sénégalais.

Le rétablissement du signal a eu lieu le dimanche 11 février 2024, vers 19 h 30, suite à une rencontre entre les responsables de Walf TV et le président de la République lors d’une audience privée. Cette résolution marque un tournant dans la lutte pour la liberté de la presse au Sénégal.

La CAP a toutefois souligné que ce rétablissement ne suffit pas à garantir la liberté de la presse dans le pays. Elle appelle à la mise en œuvre immédiate des conclusions des assises des médias, notamment la création d’un organe de régulation robuste, indépendant et autonome. Cela serait essentiel pour assurer une gouvernance objective des médias sénégalais et le respect de la législation en vigueur par toutes les parties prenantes de l’écosystème médiatique.

La Coordination des associations de presse exhorte également tous les acteurs concernés à s’engager pleinement dans les réformes nécessaires pour garantir que les médias remplissent leur mission de service public dans le cadre de la préservation de la démocratie. Elle insiste sur l’importance de la mobilisation citoyenne et du soutien de la société civile, des organisations de défense des droits humains et du patronat de la presse sénégalaise dans cette lutte pour la liberté de la presse.

En rendant hommage à ces acteurs pour leur mobilisation contre le retrait illégal de la licence d’exploitation de Walf TV décidé arbitrairement par le ministre de la Communication, la CAP souligne l’importance de la solidarité et de la coopération dans la protection et la promotion des libertés fondamentales dans le pays.

Solidarité des médias de Saint-Louis avec Walfadjri : Appel au rétablissement de la liberté de la presse

Les médias de Saint-Louis ont manifesté leur soutien au groupe de presse Walfadjri, suite au retrait de sa licence de télévision en raison des tensions politiques au Sénégal. Réunis sur la place Baye Ndar, les acteurs des médias ont exprimé leur solidarité avec le groupe fondé par feu Sidy Lamine Niasse.

Dans un mémorandum, les journalistes, cameramen et techniciens des médias ont vivement dénoncé la décision de l’État sénégalais, critiquant le ministre de tutelle, Me Moussa Bocar Thiam, pour ne pas avoir protégé la liberté de la presse. Ils ont accusé le gouvernement d’essayer de réduire au silence les professionnels des médias en suspendant le signal de Walf TV et en retirant sa licence.

Les signataires ont fermement rejeté cette atteinte à la liberté de la presse, qualifiant la situation d’inacceptable mascarade. Ils ont rappelé au président Macky Sall et à son gouvernement que la presse n’est pas l’ennemie de l’État et ont exigé le rétablissement immédiat du signal de Walf TV ainsi que la levée de la suspension de sa licence.

Cet appel souligne l’importance cruciale de la liberté de la presse dans toute société démocratique et met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les médias au Sénégal.

Désaccord exprimé par Souleymane Jules Diop concernant le retrait définitif de la licence de Walfadjiri

Dans un entretien sans détour accordé à Rfm Matin ce jeudi 8 février 2024, Souleymane Jules Diop, délégué permanent du Sénégal à l’Unesco, a vivement critiqué la décision prise par le ministre de la communication, des télécommunications et du numérique, Moussa Bocar Thiam, de retirer définitivement la licence de la télévision Walfadjiri.

Affirmant son désaccord avec cette mesure jugée excessive, Jules Diop a déclaré : « Le président Macky Sall est entouré de gens qui ne l’aident pas du tout. On n’a absolument rien à perdre ou à gagner de cette décision de retrait définitif de la licence de la télévision Walfadjiri. Je ne suis pas d’accord ! Le nouveau Président directeur général du groupe est notre neveu, on l’a vu grandir. J’ai appelé Cheikh Niasse pour lui dire que si son papa avait cette attitude, jamais il (Cheikh Niasse) n’allait trouver Walfadjri encore debout ».

Souleymane Jules Diop a également critiqué ce qu’il perçoit comme un excès de zèle, soulignant que le président Macky Sall devrait s’entourer de personnes dotées de bon sens et de compassion.

Concernant la fermeture définitive de Walfadjiri, Jules Diop a exprimé son pessimisme quant à la possibilité de maintenir cette décision, prédisant que d’autres prendraient le relais si le gouvernement ne rendait pas la licence à Walfadjiri. Il a ainsi conseillé : « Personne ne peut fermer Walfadjri définitivement. Si nous ne leur rendons pas leur licence, d’autres le feront à notre place. Mieux vaut le faire pendant qu’il est temps ».

Cette prise de position franche de Souleymane Jules Diop reflète les tensions et les dissensions au sein du gouvernement sénégalais concernant le retrait de la licence de Walfadjiri et souligne l’importance des débats sur la liberté de la presse dans le pays.

Retrait de la Licence de Walfadjri : La CAP annonce une série d’actions

La Coordination des associations de presse (CAP), réunie mardi, a décidé d’entreprendre plusieurs actions pour exiger la restitution de la licence de diffusion du groupe Walfadjri, suite au retrait annoncé par le ministre de la Communication, Moussa Bocar Thiam.

Dans un communiqué relayé par l’APS, la CAP a dévoilé son plan d’actions, qui comprend notamment une journée sans presse, la convocation d’un Conseil des médias, une saisine du président de la République, la rédaction d’un éditorial commun, une rencontre avec les patrons de presse et les organisations de la société civile, ainsi qu’une veillée nocturne devant les locaux de Walfadjri.

La décision du ministre de retirer la licence de diffusion des programmes de Walfadjri a été motivée par des violations répétées des prescriptions législatives, réglementaires et contractuelles, ainsi que par des actes qualifiés de récidive manifeste, selon l’article 142 du Code de la presse.

Les organisations de la CAP et les acteurs des médias s’engagent à poursuivre leur combat jusqu’à la réinstauration de la normale, et demandent un engagement du gouvernement à ne plus couper l’Internet mobile, ce qui entrave sérieusement l’économie des médias et le droit du public à l’information, garanti par la Constitution.

Les participants à la réunion ont unanimement dénoncé les atteintes graves à la liberté de presse et d’expression engendrées par le retrait de la licence de WalfTV. Ils estiment que le ministre de la Communication a outrepassé ses prérogatives en ignorant la procédure prévue par les lois et règlements en vigueur, et en ne fournissant pas de justification claire quant à cette sanction.

Mobilisation générale des médias sénégalais suite au retrait de la licence de Walfadjri

Le secteur des médias au Sénégal est en émoi après la décision abrupte de retirer définitivement la licence de diffusion des programmes du groupe Walfadjri, notamment de sa chaîne WalfTV. Cette mesure, jugée comme une atteinte grave à la liberté de presse, a suscité une réaction ferme de la part de la Coordination des Associations de Presse (CAP), qui appelle à une mobilisation générale.

Dans un communiqué officiel, la CAP a dénoncé avec vigueur cette décision et a exigé la restitution immédiate de la licence de WalfTV. Selon la CAP, cette action ne vise pas uniquement le groupe Walfadjri, mais représente une oppression envers l’ensemble de la presse sénégalaise.

Face à cette situation, la CAP a convoqué tous les responsables de médias, incluant les directeurs de publication, les coordonnateurs, les directeurs de rédaction et les rédacteurs en chef, à une réunion d’urgence. Cette réunion, qui se tiendra ce mardi à la Maison de la presse, a pour objectif d’élaborer un plan d’action efficace et inclusif afin de faire reculer le ministre responsable de cette décision.

Cette mobilisation souligne l’importance cruciale de la liberté de la presse dans toute société démocratique et met en lumière les défis persistants auxquels les médias peuvent être confrontés dans l’exercice de leur mission d’informer et de rendre compte.

La réaction rapide et unifiée des professionnels des médias témoigne de leur engagement indéfectible envers les principes fondamentaux de la démocratie et de la liberté d’expression.

Retrait de la Licence de Walfadjri : Les motivations du Ministre Moussa Bocar Thiam

Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Moussa Bocar Thiam, a pris la décision de retirer définitivement la licence de diffusion des programmes du groupe Walfadjri. Cette sanction fait suite à la couverture de la situation de tensions politiques à Dakar, où le groupe Walfadjri aurait diffusé des images de violences mettant en scène des adolescents, accompagnées de propos subversifs et haineux.

Le ministre souligne que ces propos sont préoccupants, car ils incitent à un soulèvement violent de la population. Il accuse certains journalistes et “chroniqueurs” du groupe Walfadjri de manquer de retenue, de pondération et d’équilibre dans leurs propos. Il cite également le Président Directeur Général du groupe, Cheikh Niass, qui aurait appelé le peuple à combattre dans la rue tout en qualifiant le Président de la République de “monstre”.

Moussa Bocar Thiam rappelle que le groupe Walfadjri est en état de récidive, ayant déjà fait l’objet de sanctions avec des suspensions antérieures. Il justifie sa décision en se référant à l’article 142 du Code de la presse, qui stipule que l’autorité compétente peut procéder à la révocation de la licence si le bénéficiaire ne respecte pas les obligations législatives, réglementaires et contractuelles liées à la licence.

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) est chargé de prendre les dispositions nécessaires pour exécuter cette décision, qui sera notifiée au promoteur du groupe Walfadjiri et publiée officiellement.

Urgent (Vidéo) : L’émission Balance de Pape Ndiaye Walf arrêtée après une violente dispute sur l’affaire Sonko

No comment ! L’émission Balance de Walf a été interrompue pour sa diffusion de ce mardi suite à des échanges houleux sur le plateau entre le responsable politique de la coalition BBY, Cheikh Gadiaga et les représentants des familles des détenus sur l’affaire Sonko.

Regardez!!

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