Kaolack/Politique : Oubliés des listes de la coalition « Takku Wallu Sénégal », le secrétaire général de la fédération urbaine du PDS, Badou Ndour, et ses compagnons contestent les investitures

Les choix de la liste « Takku Wallu Sénégal », dirigée par l’ancien Président Macky Sall, sont vivement contestés par certains responsables de la Fédération urbaine du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) à Kaolack. Oubliés des listes, Badou Ndour et d’autres responsables locaux du PDS ont exprimé leur désapprobation face à ces décisions.

Badou Ndour et ses compagnons déplorent « la manière dont les investitures ont été organisées. » Selon eux, ceux qui se sont battus dès les premières heures pour renforcer le PDS depuis 2012 ont été écartés au profit de responsables de l’APR (Alliance pour la République). « Cette façon de faire nous a profondément touchés. Si ces méthodes persistent, nous suspendrons simplement nos activités en vue des élections législatives de 2024 », a averti le secrétaire général de la Fédération urbaine du PDS de Kaolack lors d’une conférence de presse tenue ce mardi.

Ils rejettent fermement la liste de la coalition « Takku Wallu Sénégal » et déplorent ces choix. « Nous voulons dire aux responsables de la coalition que s’ils ne corrigent pas cette injustice, Takku Wallu Sénégal sera le grand perdant à Kaolack. Nous rejetons catégoriquement cette liste et affirmons avec conviction que nous ne soutiendrons en aucun cas ces investis », a insisté M. Ndour. Pour lui, la priorité reste le bien-être des populations et non des intérêts personnels.

Législatives anticipées : Pastef trace sa voie et invite les alliés à intégrer sa liste

Le Parti Pastef, lors d’une réunion tenue avec les membres de la coalition Diomaye Président, a officiellement annoncé sa décision de présenter sa propre liste pour les législatives anticipées. Cette décision stratégique intervient après plusieurs réflexions internes au sein du parti, qui a voulu renforcer son unité et éviter les dissensions potentielles observées lors de précédentes collaborations parlementaires avec Taxawu et Wallu.

Pastef estime que cette initiative vise à éviter tout risque de divergence au sein de ses futurs députés, qui pourraient être tentés de rejoindre l’opposition ou de défendre des positions contraires aux principes du parti. Dans cette optique, tout élu sous la bannière Pastef sera tenu de respecter les directives du parti, au risque de subir une procédure de destitution en cas de manquement.

Afin de maximiser ses chances, Pastef a lancé un appel à ses alliés au sein de la coalition Diomaye Président pour intégrer son dispositif. Certains partis ont immédiatement accepté de rejoindre Pastef dans cette démarche, tandis que d’autres ont demandé à consulter leurs bases avant de donner une réponse définitive. Bien que la coalition Diomaye Président reste en place, chaque formation politique devra faire un choix entre suivre Pastef ou poursuivre son propre chemin pour ces élections cruciales.

L’enjeu pour Pastef est clair : affirmer son leadership et assurer la fidélité de ses élus dans un contexte politique particulièrement mouvant en vue des législatives anticipées.

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