MISE EN AVANT DE STATISTIQUES SECTORIELLES POUR FLOUTER LES CHIFFRES ANNUELS DÉSASTREUX : Waly Diouf Bodiang tente de noyer la réalité

Alors que le Port autonome de Dakar traverse une crise sans précédent, son directeur général, Waly Diouf Bodiang, dans le déni, s’accroche à l’épave des statistiques sectorielles favorables. Pourtant, les chiffres de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) dressent un tout autre tableau : une chute globale de 14,7 % du trafic maritime en 2024.

À la suite des articles du « Dakarois Quotidien » et du quotidien « Les Échos », publiés le 7 mars 2025, évoquant la chute de 14,7 % de l’activité maritime en 2024, le Port autonome de Dakar (PAD) a rapidement réagi par une note. Celle-ci s’accroche désespérément aux chiffres sectoriels favorables, occultant ainsi la dégradation globale du trafic maritime.

D’après le communiqué officiel, malgré une baisse de 17,1 % en décembre 2024, le trafic global des marchandises aurait progressé de 6 % sur l’année. La Cellule de communication stratégique du PAD explique que ce recul de fin d’année s’explique par :

                •             Un ralentissement temporaire du commerce maritime international, dû aux tensions géopolitiques et aux perturbations logistiques.

                •             Des variations saisonnières, affectant le secteur portuaire, notamment en fin d’année.

                •             Une restructuration des flux commerciaux, suivant les tendances du marché mondial.

Le PAD insiste sur la croissance de plusieurs indicateurs :

                •             Les exportations en forte hausse (+68 %) : 5 millions de tonnes en 2024 contre 3 millions en 2023.

                •             L’augmentation de 4 % du trafic de conteneurs, atteignant 881.289 unités contre 848.276 l’année précédente.

                •             Une hausse de 6 % du nombre d’escales de navires, passant de 2.900 en 2023 à 3.000 en 2024.

À travers cette lecture ciblée, les services de Waly Diouf Bodiang, directeur général du PAD, tente de présenter un bilan positif de l’exercice 2024. Cependant, ces chiffres occultent la dégradation globale du port, mise en évidence par les données officielles de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).

Les chiffres de l’ANSD : un déclin indéniable du trafic maritime

Contrairement aux affirmations du PAD, les données de l’ANSD révèlent une baisse globale de 14,7 % du volume du trafic maritime en 2024 par rapport à 2023.

Le mois de décembre 2024 a été particulièrement critique, enregistrant un recul de 17,1 % de l’activité portuaire par rapport à novembre. Une baisse due à la contraction des débarquements et embarquements :

                •             Les débarquements ont chuté de 16,4 % sur l’année, avec des baisses marquées dans plusieurs catégories de marchandises :

                •             Marchandises diverses : -33,8 %

                •             Pétrole brut : -10,8 %

                •             Les embarquements ont reculé de 11,6 %, avec des baisses notables dans les principales filières d’exportation :

                •             Marchandises diverses : -9,6 %

                •             Phosphates : -28,5 %

                •             Produits de la mer : -13,9 %

Seuls deux segments ont connu une croissance significative :

                •             Les hydrocarbures raffinés (+22,6 %) dans la catégorie des débarquements.

                •             Les produits de la mer (+91,1 %) également dans la catégorie des débarquements.

Ces chiffres dressent un tableau bien plus sombre que celui présenté par le PAD. En mettant en avant des performances sectorielles isolées, Waly Diouf Bodiang minimise la gravité de la crise portuaire.

Cette posture est d’autant plus paradoxale que le Premier ministre, son mentor, Ousmane Sonko, s’était récemment appuyé sur les chiffres de l’ANSD pour trancher une polémique avec le député Tahirou Sarr sur le nombre d’étrangers présents au Sénégal.

Par ailleurs, en tentant de discréditer la presse, l’accusant d’avoir eu par le passé des « conventions de complaisance », le directeur du PAD détourne l’attention des véritables enjeux. Ce qui est acté est que le « Groupe Le Dakarois » n’a jamais signé de convention avec le PAD.

  • Bodiang gagnerait mieux à concentrer ses efforts sur la relance du port, plutôt que de chercher à masquer une réalité économique préoccupante.

Penda THIAM

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°415 – 08 ET 09/03/2025

🔴 MISE EN AVANT DE STATISTIQUES SECTORIELLES FAVORABLES POUR FLOUTER LES CHIFFRES GLOBAUX DÉSASTREUX : WALY DIOUF BODIANG NOIE LA RÉALITÉ
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Waly Diouf Bodiang dans le déni : au lieu d’expliquer la chute du trafic au port de Dakar, il s’en prend à la presse

Le Port Autonome de Dakar (PAD) traverse une période difficile marquée par une chute significative du trafic en 2024. Selon les chiffres publiés par l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), le port a perdu environ un tiers de son volume global de marchandises. Mais au lieu de fournir des explications détaillées ou d’annoncer des mesures pour redresser la situation, le Directeur Général du PAD, Waly Diouf Bodiang, a préféré s’attaquer à la presse, l’accusant de relayer des informations erronées.

D’après les statistiques officielles de l’ANSD, le trafic total du Port Autonome de Dakar a chuté de 14,7 % en 2024, passant de 22,4 millions de tonnes en 2023 à 19,1 millions de tonnes en 2024. Cette baisse est particulièrement marquée au niveau du débarquement, qui a connu un recul de 16,4 %. Le volume de marchandises diverses, essentielles pour les échanges commerciaux du Sénégal, a chuté de 33,8 %. De son côté, l’embarquement a aussi connu une diminution de 11,6 %, avec une baisse préoccupante de 28,5 % pour le phosphate, l’un des principaux produits exportés par le pays.

La situation devient encore plus alarmante lorsque l’on compare les chiffres de décembre 2024 à ceux de décembre 2023 : une chute de 28,4 % du trafic total a été enregistrée, ce qui montre une accélération de la crise.

Plutôt que de rassurer l’opinion publique et les acteurs économiques sur les mesures envisagées pour relancer le port, Waly Diouf Bodiang a choisi la confrontation. Dans un message publié sur sa page Facebook, il a affirmé que le port se porte bien et que les chiffres relayés par la presse ne sont pas représentatifs de la réalité. Il est même allé jusqu’à accuser certains médias d’avoir des « conventions de complaisance résiliées » et de chercher à ternir l’image du PAD.

Ce choix de s’attaquer aux journalistes plutôt que d’expliquer objectivement la situation soulève de nombreuses interrogations. Pourquoi le Directeur Général du PAD nie-t-il des chiffres émanant d’une agence nationale reconnue pour son sérieux ? Pourquoi n’a-t-il pas présenté des données alternatives pour contredire l’ANSD ? En l’absence de communication transparente et de chiffres officiels émanant du PAD, les accusations contre la presse apparaissent comme une tentative de diversion.

Le Port Autonome de Dakar est un maillon stratégique de l’économie sénégalaise. Une baisse de son activité impacte directement plusieurs secteurs, notamment le commerce, l’industrie et le transport maritime. Les entreprises qui dépendent du port pour leurs importations et exportations doivent aujourd’hui faire face à des coûts plus élevés et à des délais rallongés.

Au lieu de répondre aux inquiétudes des investisseurs et des professionnels du secteur, la direction du PAD semble vouloir minimiser la gravité de la situation. Pourtant, les données de l’ANSD sont crédibles et leurs agents sont assermentés, ce qui signifie qu’ils ont prêté serment pour garantir l’exactitude des informations publiées.

Face à une telle crise, il est urgent que des mesures concrètes soient prises pour inverser la tendance. Plusieurs pistes sont envisageables :

  • Modernisation des infrastructures : une amélioration des équipements et une meilleure gestion des quais pourraient permettre de fluidifier le trafic.
  • Renforcement de la compétitivité : le port de Dakar doit faire face à une concurrence régionale accrue, notamment avec le développement des ports en Mauritanie, en Côte d’Ivoire et au Ghana. Une stratégie plus agressive pour attirer les compagnies maritimes serait nécessaire.
  • Révision des politiques tarifaires : les coûts de manutention et de stockage au PAD sont souvent jugés trop élevés, ce qui pourrait expliquer en partie la baisse du trafic. Une révision de ces tarifs pourrait rendre le port plus attractif.

Plutôt que de perdre du temps dans une bataille inutile avec la presse, Waly Diouf Bodiang devrait concentrer ses efforts sur ces enjeux cruciaux pour assurer l’avenir du port.

Ce n’est pas la première fois que le Directeur Général du PAD est au centre d’une controverse. Sa gestion a déjà été critiquée à plusieurs reprises pour son manque de transparence et d’efficacité. Aujourd’hui, face à une crise majeure, son refus de reconnaître les difficultés du port et son agressivité envers les médias ne font qu’alimenter les doutes sur sa capacité à redresser la situation.

Les Sénégalais méritent une communication honnête et des actions concrètes pour relancer l’activité du port. Si Waly Diouf Bodiang n’est pas en mesure d’assumer ses responsabilités et de proposer des solutions, il serait peut-être temps qu’il cède sa place à une direction plus compétente et plus transparente.

Renforcement de la transformation digitale du port de Dakar : signature d’un partenariat stratégique avec Huawei Technologies Sénégal

Le Port autonome de Dakar (PAD) franchit une étape majeure dans sa transformation numérique avec la signature d’un Memorandum d’Entente (MoU) avec Huawei Technologies Sénégal. Ce partenariat, officialisé le 8 octobre en Chine, vise à accélérer l’automatisation et la digitalisation du port, en s’appuyant sur les solutions innovantes proposées par Huawei en matière de ports intelligents (smart ports).

Lors de sa visite de travail en Chine, le Directeur Général du Port autonome de Dakar, M. Waly Diouf Bodiang, accompagné de ses collaborateurs, a exploré les technologies avancées de Huawei à Shenzhen. Cette coopération s’inscrit dans le cadre d’une stratégie de modernisation des infrastructures portuaires, évoquée par le président de la République, S.E. Bassirou Diomaye Faye, lors du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) en septembre 2024.

Le partenariat avec Huawei permettra au Port de Dakar de se positionner en tant que hub logistique sous-régional, grâce à l’amélioration de sa connectivité et à la gestion automatisée des flux de camions et de conteneurs. Les innovations technologiques intégrées dans ce projet visent à optimiser les opérations portuaires, réduire les temps d’attente et améliorer l’efficacité des services offerts aux usagers.

M. Diouf Bodiang a également souligné que ce projet contribuera à renforcer l’attractivité du port sur le marché international, tout en favorisant le développement économique du Sénégal. En poursuivant sa mission, le Directeur Général du PAD visitera également les ports de Tianjin et de Qingdao pour renforcer la coopération entre le Sénégal et la Chine, et découvrir d’autres technologies portuaires de pointe.

Ce partenariat avec Huawei représente une opportunité significative pour le Sénégal de moderniser ses infrastructures et d’intégrer des technologies de pointe dans ses opérations portuaires, favorisant ainsi un environnement commercial plus dynamique et compétitif.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°229 – du 22/07/2024

🔴 CONTRATS NON RECONDUITS PAR WALY DIOUF BODIANG : AU MOINS 700 FAMILLES DANS LE DÉSARROI
🔴 AFFAIRE DES BRACELETS ÉLECTRONIQUES : Me AÏSSATA TALL SALL ET ADAMA GAYE JOUENT LES PROLONGATIONS

🔴 BALLA GAYE 2 IMPITOYABLE FACE À TAPHA TINE : LE LION CHARCUTE LE BOUCHER DE L’ARÈNE

Madiambal Diagne Dévoile les détails de son redressement fiscal

Invité sur le plateau d' »Infos Matin » de la TFM, le journaliste sénégalais Madiambal Diagne a fourni des éclaircissements sur le redressement fiscal touchant son groupe de presse, Avenir Communication. Lors de son intervention, Diagne a souligné les lacunes dans le processus de contrôle effectué par les inspecteurs des impôts, mettant en lumière des pratiques qu’il juge inappropriées et politiquement motivées.

Diagne a révélé que l’État avait émis un Avis à Tiers Détenteur (ATT) à l’encontre de son groupe, ordonnant à sa banque de remettre 91 millions F CFA au fisc. « Les inspecteurs des impôts et domaines n’ont pas mis les pieds au groupe Avenir Communication pour vérifier les taxes depuis 2009. Ils viennent du jour au lendemain pour réclamer une somme sans faire de contrôle », a-t-il affirmé, dénonçant une procédure qu’il estime bâclée et injuste. Ce n’est pas la première fois que les comptes de son groupe sont gelés, selon Diagne.

Pour résoudre ce conflit fiscal, Madiambal Diagne a fait appel à Wally Diouf Bodian, le directeur du Port autonome de Dakar. Diagne a raconté comment, en novembre dernier, une saisie de 13 millions F CFA sur le compte bancaire de son groupe avait été effectuée sans avertissement. « Je ne l’avais pas dit, parce que je ne voulais pas qu’on dise que l’ancien régime me protège. Pour régler le problème, j’ai appelé Wally Diouf Bodian », a-t-il expliqué. Bodian a joué un rôle crucial en trouvant une solution rapide à cette saisie.

Diagne n’a pas mâché ses mots en accusant les autorités fiscales d’être influencées politiquement, particulièrement par le parti Pastef. « Chaque fois qu’on écrit un article défavorable au parti Pastef, ils envoient les inspecteurs des impôts et domaines », a-t-il dénoncé. Cette affirmation souligne une politisation préoccupante de l’administration fiscale, selon le journaliste, qui préfère gérer directement ses affaires fiscales plutôt que de solliciter une intervention politique.

En conclusion, Madiambal Diagne a lancé un appel à une plus grande transparence et à une dépolitisation de l’administration fiscale au Sénégal. Il souhaite que les contrôles fiscaux soient menés de manière équitable et régulière, sans interférence politique. Le journaliste continue de plaider pour une presse libre et indépendante, capable de critiquer sans crainte de représailles fiscales.

Nouvelle nomination : Waly Diouf Bodiang nommé Directeur général du Port Autonome de Dakar

Dans le cadre des récentes décisions présidentielles, Monsieur Waly Diouf Bodiang, Inspecteur principal des Impôts et des Domaines, a été nommé Directeur général de la Société nationale du Port Autonome de Dakar (PAD). Il succède ainsi à Monsieur Mountaga Sy dans cette fonction stratégique.

Doté d’une solide expérience dans le domaine fiscal et de la gestion des domaines, Monsieur Waly Diouf Bodiang apporte une expertise précieuse à la direction du Port Autonome de Dakar. Sa nomination intervient à un moment crucial pour le port, qui joue un rôle vital dans l’économie du Sénégal en tant que principal hub maritime de la région.

En tant que nouveau Directeur général, Monsieur Waly Diouf Bodiang s’engage à poursuivre et renforcer les efforts entrepris pour moderniser et développer les infrastructures portuaires, ainsi que pour promouvoir l’efficacité opérationnelle et la compétitivité du Port Autonome de Dakar sur la scène internationale.

Sa nomination reflète la volonté du gouvernement de nommer des professionnels compétents et engagés à des postes clés pour dynamiser les secteurs stratégiques de l’économie nationale. Le nouveau Directeur général aura pour mission de poursuivre la mise en œuvre des réformes nécessaires pour faire du Port Autonome de Dakar un acteur incontournable du commerce maritime en Afrique de l’Ouest.

Le gouvernement exprime sa confiance en Monsieur Waly Diouf Bodiang pour mener à bien sa mission à la tête du Port Autonome de Dakar et contribuer ainsi au développement économique et à la prospérité du Sénégal.

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