Le Borussia Dortmund a créé la surprise mardi soir en remportant une victoire spectaculaire au Parc des Princes contre le Paris Saint-Germain (PSG) sur un score de 1-0, décrochant ainsi son billet pour la grande finale de la Ligue des Champions à Wembley. Alors que beaucoup les sous-estimaient, les coéquipiers de Sébastien Haller ont montré qu’ils n’étaient pas là pour faire de la figuration.
Après avoir tranquillement assisté à la deuxième demi-finale entre le Real Madrid et le Bayern Munich, le Borussia Dortmund se prépare maintenant à retrouver les Madrilènes le 1er juin prochain pour une confrontation épique. Bien que le Real Madrid soit une équipe ayant remporté la C1 à 14 reprises et soit logiquement considéré comme favori, le directeur sportif du BVB, Sebastian Kehl, croit fermement en les chances de son équipe.
« Le Real Madrid est une machine à finaliser, c’est pourquoi il aborde la finale en tant que favori. Mais pourquoi ne pourrions-nous pas réaliser le miracle ? Je pense que nous avons suffisamment d’armes », a déclaré Kehl lors d’une interview avec la ZDF, cité par Onze Mondial.
Ce n’est pas la première fois que le Borussia Dortmund se retrouve en finale de la Ligue des Champions. En 2013, le club avait déjà atteint ce stade de la compétition, mais s’était incliné 2-1 contre le Bayern Munich, avec un but en fin de match d’Arjen Robben. Cette fois-ci, le Borussia Dortmund espère renverser la vapeur et décrocher le titre tant convoité.
Alors que les regards du monde entier seront tournés vers Wembley pour cette finale tant attendue, le Borussia Dortmund est prêt à relever le défi et à écrire une nouvelle page de son histoire. Avec une équipe déterminée et talentueuse, rien n’est impossible pour les Jaune et Noir, qui chercheront à créer un nouvel exploit sur la scène européenne.
L’Angleterre, sans inspiration ni tous ses titulaires habituels, a baissé pavillon en fin de rencontre contre le Brésil (1-0), samedi à Londres dans un amical attendu mais finalement sans grande saveur, si ce n’est pour le phénomène Endrick, « super-remplaçant » buteur à 17 ans.
L’attaquant mineur de Palmeiras, entré moins de dix minutes plus tôt, a parfaitement exploité une frappe de son futur partenaire du Real Madrid, Vinicius, repoussée par Jordan Pickford (80e, 0-1).
Il a célébré ce but comme un fou, devant la tribune jaune et verte des supporters brésiliens, la plus animée de toutes.
Si Wembley a affiché complet pour cette affiche à paillettes opposant le vice-champion d’Europe et la Seleçao aux cinq étoiles mondiales, l’ambiance n’était pas celle des grands soirs.
Il manquait certes du beau monde des deux côtés. Et les présents, surtout côté anglais, sont apparus moins puissants et dominateurs qu’à l’accoutumée.
Le Brésil s’est déplacé à Londres sans Ederson, Marquinhos, Gabriel Martinelli ni Neymar, blessé longue durée. L’Angleterre de son côté était privée du capitaine Harry Kane, de cadres comme Trent Alexander-Arnold, Jordan Henderson et Bukayo Saka, ainsi que du jeune attaquant Cole Palmer.
Cela s’est ressenti sur la qualité du spectacle, globalement pas au rendez-vous. Les supporters anglais se sont davantage amusés avec les avions en papier fabriqués et lancés depuis les travées, qu’avec le jeu pratiqué sur la pelouse.
Même le grand baptême international de Kobbie Mainoo, l’espoir de 18 ans de Manchester United, a été gâché par la rentrée, également en seconde période, du prodige Endrick, parfait « super-sub » (super-remplaçant) comme disent les Anglais.
Ces derniers n’avaient plus vu leur équipe perdre à Wembley, du moins dans le temps réglementaire (ce qui exclut la défaite en finale de l’Euro contre l’Italie en 2021 aux tirs au but), depuis octobre 2020 et un revers 1-0 contre le Danemark en Ligue des nations.
Revue d’effectif
La rencontre aura au moins servi de revue d’effectif à Gareth Southgate, trois jours avant d’accueillir un nouvel invité prestigieux, la Belgique, mardi dans le nord de Londres, dans le cadre de la préparation à l’Euro-2024.
Le sélectionneur a offert une première cape d’entrée à Anthony Gordon, et l’ailier gauche de Newcastle, à 23 ans, s’est montré plutôt entreprenant et sans complexe.
Il a aussi vu pour la première fois Ezri Konsa, défenseur d’Aston Villa entré en jeu après vingt minutes seulement pour remplacer le capitaine du soir Kyle Walker, blessé plus tôt à une jambe.
Devant, Ollie Watkins a tenté de faire oublier l’absence de Kane, avec un style moins participatif que le « roi Harry », mais le peu de ballons et le manque d’élan collectif l’ont desservi.
Si l’attaque anglaise n’a pas brillé, la défense a elle montré des signes de fébrilité, notamment dans l’axe avec la paire formée par John Stones et Harry Maguire, souvent prise de vitesse ou de maladresse.
Seul le manque de détermination et de précision, côté brésilien, a permis aux Anglais de ne pas aller chercher le ballon au fond de leurs filets avant la pause.
Vinicius, par exemple, s’est échappé dans le dos de la défense et a pris le meilleur sur Pickford mais son tir, trop mou, a été bloqué par Walker, revenu à temps (12e).
Lucas Paqueta a lui vu sa frappe repoussée par un poteau (35e) avant que Raphinha ne manque le cadre (42e) après une erreur aux allures d’offrande signée Maguire, auteur d’une passe en retrait complètement ratée.
A cause d’Endrick, les « Three Lions » ont finalement mordu la poussière et confirmé leurs difficultés récurrentes face au Brésil. L’Angleterre n’a battu la Seleçao que quatre fois en 27 confrontations, il s’agit de son pire ratio face à une équipe qu’elle a affrontée au moins trois fois.