Chavirement à Werma : le bilan s’alourdit à cinq morts après la découverte de deux nouveaux corps

Le bilan du naufrage survenu jeudi 29 mai 2025 sur le fleuve Sénégal à Werma, dans la commune de Bokiladji (région de Matam), s’est alourdi ce vendredi avec la découverte de deux nouveaux corps sans vie. Les secours ont ainsi mis fin à leurs opérations de recherche après près de 24 heures d’intenses efforts.

Le drame s’est produit lorsque cinq pêcheurs originaires du même village ont pris la mer en direction de Wompou pour une expédition de pêche. La pirogue à bord de laquelle ils naviguaient a chaviré en cours de route, pour des raisons encore non élucidées. Trois corps avaient été retrouvés dès le jour de l’accident, tandis que les deux derniers ont été repêchés ce vendredi.

Mobilisés depuis le début, les gendarmes, les sapeurs-pompiers de la 54e compagnie d’incendie et de secours, et les habitants du village ont coordonné les recherches, qui ont finalement permis de localiser tous les disparus. Les victimes, toutes originaires de Bokiladji, ont été identifiées par leurs proches.

Le préfet de Matam s’est rendu sur place pour présenter les condoléances de l’État aux familles endeuillées, promettant un accompagnement moral et logistique dans cette épreuve difficile. Une enquête a été ouverte afin d’éclaircir les circonstances exactes du chavirement, en particulier les conditions météorologiques et l’état de l’embarcation.

Matam : trois morts et deux disparus après le chavirement d’une pirogue à Werma

Un nouveau drame fluvial a endeuillé la région de Matam, dans le nord du Sénégal. Trois corps sans vie ont été repêchés dans les eaux du fleuve Sénégal, ce jeudi 22 mai, à hauteur du village de Werma, situé dans la commune de Dembancané, département de Kanel.

Selon les informations fournies par le Lieutenant Ignace François Ndiaye, commandant de la 54ème Compagnie d’incendie et de secours de Matam, les victimes ont été retrouvées avant même l’arrivée des équipes de secours. Ce sont des habitants de la localité qui ont récupéré les corps, suite au chavirement d’une pirogue qui transportait plusieurs personnes.

Le sinistre s’est produit dans un contexte encore flou, alors que les circonstances exactes de l’accident n’ont pas encore été déterminées. Le fleuve Sénégal, qui traverse cette zone frontalière, est souvent utilisé pour le transport local entre les villages. Il est également fréquenté par des pêcheurs et des populations rurales pour leurs activités quotidiennes.

Les opérations de recherche se poursuivent, car deux personnes sont toujours portées disparues. Les sapeurs-pompiers, appuyés par les populations riveraines, poursuivent les fouilles dans les eaux du fleuve afin de tenter de retrouver les corps manquants. La zone, réputée difficile d’accès, complique l’intervention des secours qui s’activent malgré les contraintes logistiques.

Ce nouvel accident met en lumière les risques persistants liés aux traversées fluviales dans les régions rurales, souvent effectuées sans gilets de sauvetage, ni mesures de sécurité adéquates. Les autorités locales appellent une nouvelle fois à la prudence et au respect des consignes de sécurité lors des déplacements sur le fleuve.

Une enquête a été ouverte pour établir les causes du chavirement et déterminer les responsabilités éventuelles. En attendant, la commune de Dembancané est sous le choc, confrontée à une tragédie qui rappelle l’urgence de renforcer la sécurité sur les voies fluviales dans cette partie du pays.

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