Polémique à Mbacke : un groupe WhatsApp appelle à la violence contre les Baye Fall suite à une rumeur, Waly Seck reporte son concert

Un climat de tension s’est installé à Touba et ses environs après la diffusion d’une rumeur sur une prétendue interdiction imposée aux habitants de la cité religieuse de se rendre au concert du chanteur Waly Seck. Ce spectacle, initialement prévu le 25 décembre à Mbacké, a finalement été reporté face à la controverse.

Un groupe WhatsApp dénommé « And Khékh Baye Fall yi », comptant plus de 300 membres, a vu le jour dans ce contexte. Les participants, principalement des jeunes de Touba, appelaient à une mobilisation contre les Baye Fall, accusés à tort d’être à l’origine de cette interdiction. Dans des messages vocaux ayant fuité, certains membres allaient jusqu’à suggérer des actions violentes, notamment l’utilisation de cocktails Molotov, pour attaquer les Baye Fall chargés de veiller au respect des interdictions dans la ville.

Cependant, les Baye Fall ont démenti toute implication dans cette rumeur. Selon un responsable des opérations interrogé , aucune mesure n’a été prise pour interdire aux habitants de Touba d’assister au concert à Mbacké. « Cette rumeur n’émane pas de nous. Nous veillons simplement au respect des interdictions au sein de Touba, notamment les activités folkloriques ou les rassemblements qui pourraient troubler la sacralité de la cité », a précisé cette source. Il a rappelé que les efforts des Baye Fall s’inscrivent dans le respect des volontés de Serigne Mountakha Bachir Mbacké, Khalife général des Mourides.

La polémique a pris une telle ampleur que Waly Seck a choisi de reporter son spectacle à une date ultérieure, dans le souci d’apaiser les tensions et de préserver la sérénité de la région. Ce report est également perçu comme un geste de respect envers les valeurs religieuses et les sensibilités locales.

L’APR secouée par une scission au sein du mouvement des femmes : WhatsApp au cœur de l’explosion

Le paysage politique sénégalais est secoué par une fracture au sein du mouvement des femmes de l’Alliance pour la République (APR). Ce schisme est le résultat de discussions houleuses sur WhatsApp qui ont finalement mené à une scission marquée par la création d’un nouveau mouvement dissident.

Désormais, l’APR compte non pas un, mais deux mouvements des femmes distincts. D’un côté, l’entité officielle, dirigée par la ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants, Ndèye Saly Dieng Diop. De l’autre, un groupe dissident mené par Thérèse Faye, ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale, de l’Équité sociale et territoriale, Néné Fatoumata Tall, administratrice du FONGIP, et Aïssatou Ndiaye, maire de Ndiaffate, entre autres.

Selon les informations rapportées par Les Échos, ce nouveau groupe dissident, nommé MNDF (probablement pour Mouvement national des femmes)/Bis, a adopté comme cri de guerre « Macky dans nos veines ». Les membres de ce mouvement ont décidé de quitter le groupe WhatsApp du mouvement officiel des femmes de l’APR pour créer le leur, avec comme image de profil celle du chef de l’État surplombant leurs photos individuelles.

Cette initiative semble marquer l’implosion du mouvement des femmes au sein de l’APR. À la racine du problème, les tensions entre les partisans de Macky Sall et ceux d’Amadou Bâ, exacerbées par l’annonce du report de l’élection présidentielle. Les premières, indignées par la position critique de Zahra Iyane Thiam à l’égard de ce report, ont exprimé leur mécontentement dans le groupe WhatsApp. Les secondes ont riposté avec la même véhémence, déclenchant ainsi des altercations virulentes, y compris à travers des échanges audio, entre les deux camps.

Dans cette tourmente, Ndèye Saly Dieng Diop, administratrice du groupe et affiliée à Amadou Bâ, a tenté de calmer le jeu en rappelant à l’ordre les membres sans prendre parti. Cependant, cette neutralité n’a pas été bien accueillie par les partisans de Macky Sall, qui ont décidé de quitter le groupe officiel pour former leur propre mouvement, marquant ainsi leur désaccord et leur désir de prendre leurs distances.

Pikine Nietty Mbaar : WhatsApp a sauvé A. Cissé d’une tentative de suicide

Une récente tentative de suicide à Pikine Nietty Mbaar a été avortée grâce à l’intervention rapide des voisins, alertés par un statut WhatsApp alarmant. A. Cissé, une femme de 30 ans, a été sauvée de l’irréparable grâce à la vigilance et à la réactivité de son réseau social virtuel.

À leur arrivée, ils ont découvert la jeune femme en possession d’une bouteille d’acide chlorhydrique, prête à commettre l’irréparable. Leur intervention rapide a permis de maîtriser la situation jusqu’à l’arrivée des policiers de Thiaroye, venus constater les faits et organiser l’évacuation d’A. Cissé vers une structure de soins appropriée.

Cette histoire met en lumière le rôle crucial que peut jouer la technologie dans la prévention des tragédies. WhatsApp, souvent critiqué pour diverses raisons, a ici servi de plateforme d’alerte efficace, contribuant à sauver une vie. Cela souligne également l’importance de rester connecté et attentif aux signaux d’alarme émis sur les réseaux sociaux, afin de créer une communauté virtuelle vigilante et solidaire.

La réactivité exemplaire des voisins d’A. Cissé offre une lueur d’espoir et démontre comment la technologie peut jouer le rôle d’un ange gardien moderne, capable de prévenir des situations tragiques. Cette histoire souligne la nécessité d’une sensibilisation continue sur la santé mentale et l’importance d’une communauté bienveillante, même à travers les frontières virtuelles.

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