Dakar–Tambacounda : le rêve d’un train moderne renaît, mais il faudra du temps

Le ministre des Infrastructures, Yankhoba Diémé, a apporté des éclaircissements attendus sur l’avenir du projet ferroviaire Dakar–Tambacounda. Invité de l’émission « Grand Jury » sur Walfadjri, ce dimanche, il a confirmé la relance du projet, tout en appelant à la patience : sa réalisation complète pourrait s’étaler sur une période de cinq à dix ans.

Le projet, initié en 2017 sous l’ancien régime, visait à désenclaver l’intérieur du pays à travers un vaste programme de modernisation du rail. D’un coût estimé à 1 200 milliards de francs CFA, il prévoyait la mise en circulation de 32 rames, la construction d’un port sec à Tambacounda ou Kidira, la création de plusieurs gares, et la pose de rails à écartement standard. Un projet structurant abandonné au profit du Train Express Régional (TER), selon le ministre, qui n’a pas caché sa perplexité.

« Cela aurait pu être le plus grand projet du régime précédent. Je ne comprends pas comment ils ont pu le remplacer par le TER de 36 kilomètres, pour le même montant… alors qu’en termes de rentabilité économique, financière et sociale, ce n’est pas comparable », a-t-il déclaré avec fermeté.

Avec la relance opérée par le nouveau gouvernement, l’option d’une mise en œuvre par étapes est privilégiée. Yankhoba Diémé évoque une première phase axée sur la réhabilitation des anciennes voies à écartement métrique, en attendant l’installation des nouvelles infrastructures. Il appelle à gérer les attentes des populations : « Cela fait partie des projets catalytiques… mais nous devons dire aux Sénégalais que cela prendra du temps. »

Ce projet ferroviaire, au-delà de ses ambitions techniques, est porteur d’une vision de transformation du territoire. Il devrait permettre de renforcer les échanges économiques entre les régions, faciliter la mobilité des personnes et contribuer à une meilleure intégration nationale. Le ministre a insisté sur la portée stratégique de cette liaison entre Dakar et l’est du pays, souvent perçu comme un espace périphérique oublié des politiques de développement.

La relance du rail à grande échelle s’annonce comme l’un des piliers de la nouvelle dynamique infrastructurelle portée par les autorités actuelles. Si les défis restent immenses, notamment en matière de financement et de coordination, l’espoir renaît dans les zones concernées. Mais comme l’a rappelé Yankhoba Diémé, il faudra s’armer de patience : les rails du progrès, eux aussi, prennent leur temps.

12 morts dans un accident sur l’autoroute Ila Touba : Yankhoba Diémé pointe les causes et promet des actions

Un accident tragique s’est produit sur l’autoroute Ila Touba, ce mardi 28 janvier 2025, causant la mort de 12 personnes et blessant plusieurs autres. L’incident, survenu aux environs de 6 h 50 près du village de Réfane, a choqué le pays et poussé le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Yankhoba Diémé, à s’exprimer sur les circonstances du drame et les mesures envisagées.

Selon les détails fournis, l’accident a eu lieu lorsque le conducteur d’un minibus de transport de type Toyota Hiace a violemment percuté une camionnette en panne stationnée sur la bande d’arrêt d’urgence. La camionnette, utilisée pour le transport de marchandises, était correctement signalée selon les premières constatations. Le minibus, transportant des passagers en direction de Dakar, a dévié de sa trajectoire avant de s’écraser sur le véhicule immobilisé.

Les secours sont rapidement intervenus sur place, mais le bilan humain est lourd. Douze personnes ont perdu la vie sur le coup, tandis que les blessés, dont certains dans un état critique, ont été évacués vers les hôpitaux de la région pour y recevoir des soins appropriés.

Lors de son intervention, Yankhoba Diémé a évoqué deux facteurs susceptibles d’expliquer ce drame : l’excès de vitesse du minibus et la probable somnolence du conducteur, qui auraient contribué à la collision. Il a souligné que cet accident met une fois de plus en lumière l’importance de respecter le Code de la route et d’adopter des comportements responsables au volant.

Le ministre a présenté ses condoléances aux familles endeuillées et souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Il a rappelé que le facteur humain reste la principale cause des accidents de la route au Sénégal et a insisté sur la nécessité pour tous les usagers de respecter les règles élémentaires de conduite.

En réponse à ce drame, Yankhoba Diémé a annoncé un renforcement des contrôles routiers, particulièrement sur les axes majeurs comme l’autoroute Ila Touba. Il a également promis une intensification des campagnes de sensibilisation axées sur les dangers liés à l’excès de vitesse, la fatigue au volant et le non-respect des signalisations. En parallèle, des inspections plus rigoureuses des infrastructures routières seront effectuées pour garantir leur bon usage et leur sécurité.

Ce nouvel accident, qui s’ajoute à une longue liste de drames survenus sur l’autoroute Ila Touba, relance le débat sur la gestion de la sécurité routière au Sénégal. Malgré les efforts déjà entrepris, Yankhoba Diémé a insisté sur la nécessité d’une mobilisation collective pour réduire le nombre de tragédies sur les routes.

En conclusion, le ministre a appelé à un changement de mentalité de la part des usagers de la route, soulignant que la sécurité routière est une responsabilité partagée et que seuls des comportements responsables permettront de réduire durablement le nombre d’accidents.

Le ministre du Travail dépose plainte suite à des accusations diffamatoires

Le ministre du Travail, Yankhoba Diémé, a réagi avec fermeté aux accusations portées contre lui dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. Dans cette vidéo, un homme affirme que le ministre aurait reçu 45 tonnes de ciment comme cadeau lors de sa visite à l’entreprise Ciments du Sahel. Selon cet homme, qui a fourni des détails spécifiques, le ministre aurait profité de sa position pour obtenir cet avantage.

Face à ces graves allégations, le ministre Diémé a rapidement démenti ces accusations lors d’une intervention sur la Radio Futurs Médias (RFM). Il a souligné que ces déclarations étaient « attentatoires à la réputation d’une autorité » et qu’il est de son devoir de rétablir la vérité. Pour ce faire, il a annoncé avoir déposé une plainte auprès du procureur de la République ce mardi 3 septembre, afin que la justice puisse se prononcer sur cette affaire.

Revenant sur les faits, le ministre a expliqué que sa visite aux Ciments du Sahel s’inscrivait dans une mission visant à protéger les droits des travailleurs et à résoudre les problèmes de représentation du personnel au sein de l’entreprise. Selon lui, cette mission a été couronnée de succès, et il regrette que des accusations infondées viennent ternir une initiative aussi positive.

Bien que l’auteur de la vidéo ait présenté ses excuses dans une nouvelle vidéo, le ministre a décidé de maintenir sa plainte, insistant sur l’importance de faire toute la lumière sur ces accusations devant la justice. Cette démarche, selon Diémé, est essentielle pour préserver l’intégrité des institutions et la réputation des responsables publics.

Cette affaire rappelle l’importance de la prudence dans les déclarations publiques, surtout lorsqu’elles concernent des personnalités de premier plan. La justice devra maintenant trancher et établir la véracité des faits dans ce dossier qui a suscité de nombreuses réactions au sein de l’opinion publique.

Le Ministre Yankhoba Diémé Respecte le Décret Présidentiel

Le Président Bassirou Diomaye Faye, réitérant son engagement envers la transparence et la bonne gouvernance, avait pris une mesure forte en bannissant le cumul des fonctions pour les membres de son gouvernement. Dans cette optique, il avait donné un délai d’un mois aux ministres du gouvernement formé le 5 avril dernier pour démissionner de toute autre fonction occupée.

Selon les informations rapportées par le quotidien L’AS, certains élus locaux nommés ministres ont tardé à se conformer à cette exigence. Parmi eux figure le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, Yankhoba Diémé.

Cependant, en signe de respect envers le décret présidentiel et afin de se conformer aux directives du Président Faye, le ministre Yankhoba Diémé a pris la décision de démissionner de la présidence du Conseil départemental de Bignona. Sa démission a été officialisée hier vendredi, 3 mai, juste avant la fin de l’échéance fixée.

Cette démarche témoigne de la volonté du gouvernement de respecter scrupuleusement les décisions prises par le Président de la République, affirmant ainsi son engagement envers les principes de bonne gouvernance et d’éthique dans l’exercice des fonctions publiques.

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