Yarga Sy exprime sa gratitude après sa libération mais fustige les circonstances de son arrestation

Après avoir bénéficié d’une liberté provisoire, Yarga Sy, précédemment détenu pour des accusations de tentative d’assassinat et d’aspersion d’un liquide pouvant nuire à l’intégrité physique d’une personne, exprime sa gratitude envers Dieu tout en réaffirmant son innocence. Le jeune patriote, désormais libre, s’est exprimé sur les ondes d’iRadio, soulignant à la fois sa reconnaissance et sa déception quant aux conditions de son arrestation.

« Nous rendons grâce à Dieu d’abord en tant que musulman. C’est le destin. Ce sont des événements préétablis auxquels on ne peut pas échapper. Donc Dieu avait dit qu’à tel moment, à tel jour, Yarga sera arrêté et emprisonné », déclare-t-il.

Cependant, malgré sa libération, Yarga Sy n’a pas manqué de critiquer les circonstances entourant son arrestation. Il exprime son désarroi face à une détention prolongée et à l’ouverture d’une enquête judiciaire pendant 11 mois.

« Nous déplorons les circonstances de mon interpellation parce qu’un honnête citoyen, qui travaille, qui a une famille, qui est régulièrement domicilié, qui a toutes les garanties de représentativité, on l’incarcère en prison pendant 11 mois pour ouvrir une enquête judiciaire », déplore-t-il.

Yarga Sy souligne également le besoin de préserver le travail et l’intégrité des individus lorsqu’ils sont confrontés à des enquêtes judiciaires, en particulier lorsqu’ils présentent des garanties de représentativité.

« Quand vous avez des soupçons sur une personne et que vous voulez mener des enquêtes sur elle tout en sachant qu’elle présente les garanties de représentativité, qu’on lui donne la liberté provisoire en attendant de résoudre l’affaire. Mais qu’on ne lui gâche pas son travail, qu’on ne lui sépare pas de sa famille », insiste-t-il.

Ainsi, même libéré, Yarga Sy reste ferme dans sa défense de son innocence et appelle à un traitement plus juste et respectueux des droits des individus lors des procédures judiciaires.

Libération de Yarga Sy : Fin d’une longue détention

Après plusieurs mois d’incarcération, Yarga Sy, militant de l’ex-Pastef et proche d’Ousmane Sonko, a finalement été libéré ce jeudi 15 février. Cette nouvelle a été confirmée par Me Moussa Sarr, l’avocat de Yarga Sy, selon les informations obtenues par Seneweb.

Âgé de 36 ans, Yarga Sy avait été arrêté en mars 2023 dans le cadre de l’enquête sur ce qui a été qualifié de « tentative d’assassinat » contre Ousmane Sonko, le leader de Pastef. Son arrestation faisait suite aux événements survenus le 16 mars, jour du procès en diffamation opposant le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang à l’opposant politique Ousmane Sonko.

La libération de Yarga Sy s’inscrit dans le cadre d’une vague de détenus ayant obtenu une liberté provisoire. Cette décision met fin à une période difficile pour lui et sa famille, marquée par l’incertitude et l’angoisse liées à sa détention.

L’annonce de sa libération suscite des réactions mitigées au sein de la société sénégalaise, certains saluant cette décision comme un pas vers la justice, tandis que d’autres expriment des préoccupations concernant la situation des droits de l’homme et l’indépendance de la justice dans le pays.

Pour Yarga Sy, c’est le début d’une nouvelle étape après avoir retrouvé sa liberté. Ses proches et ses soutiens espèrent qu’il pourra maintenant reconstruire sa vie et participer activement à la vie politique de son pays dans le respect de la loi et des droits fondamentaux.

La réaction ferme de Me Abdoulaye Tall après la libération de Yarga Sy et Cie

Après plusieurs mois de détention, des militants de Ousmane Sonko viennent d’être libérés ce mercredi 13 décembre 2023. Il s’agit de Yarga Sy et plusieurs autres membres de l’ex-parti Pastef.

Dix-sept détenus de l’ex-parti Pastef les patriotes ont été libérés ce mercredi, après neuf mois de détention. Une libération qui a fait réagir l’avocat Me Abdoulaye Tall. 

La robe noire déclare : « Je ne suis pas du tout satisfait de cette mesure puisque des centaines de « détenues politiques » sont en prison sans aucun motif valable » .

Yarga SY et plusieurs membres de l’ex-parti Pastef avaient été arrêtés lors des émeutes qui ont eu lieu le 16 mars dernier. Et ce, lors du procès opposant Ousmane Sonko au ministre Mame Mbaye Niang.

Affaire Yarga Sy et Compagnie : Comparution devant le juge prévue ce mercredi

Yarga Sy, Mame Pathé Mbaye et des gardes du corps du président Ousmane SONKO sont appelés à la barre de la Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar ce mercredi 13 décembre pour divers chefs d’inculpation.

Le tribunal correctionnel évoque ce mercredi le dossier des 20 manifestants arrêtés lors des manifestations du mois de mars relatives au procès opposant Ousmane Sonko au ministre du Tourisme Mam Mbaye Niang. Déférés devant le procureur le 22 novembre dernier, le parquet dans son développement avait révélé que ces prévenus ont été alpagués dans des endroits différents de Dakar. Des propos que les mises en cause ont  tous contesté. Contre les 17 autres détenus dont Yarga Sy, le procureur dans son réquisitoire s’en est rapporté à la sagesse du tribunal en ce qui concerne leur sort.

Par contre, pour les trois autres que sont, Ousseynou Ndiaye, membre de la garde rapprochée de Sonko, El hadji Pathé Mbaye et Ibrahima Diallo, ils sont accusés de commettre des actes à manœuvres ou de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves ou enfreindre les lois.

Quant à Yarga Sy, il est poursuivi pour tentative d’assassinat donc, homicide involontaire et jet d’un liquide pouvant nuire à l’intégrité physique d’une personne.

Le jour des faits incriminés, jeudi 16 mars, parti de Saly où il est domicilié, il était dans le cortège de Sonko pour le tribunal et son procès contre Mame Mbaye Niang. À hauteur de Mermoz, au milieu des tiraillements entre Sonko et les forces de l’ordre, qui l’ont extrait de force de sa voiture pour le conduire elles-mêmes au tribunal, Yarga Sy remet une écharpe imbibé de vinaigre au leader des Patriotes. Face aux enquêteurs, il a juré que par ce geste, il cherchait à aider Sonko qui commençait à subir les effets des gaz lacrymogènes.

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