Le Dakarois Quotidien N°383 – 29/01/2025
Étiquette : Ziguinchor
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°382 – 28/01/2025
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°381 – 27/01/2025
La Journée internationale de la Douane 2025 célébrée à Ziguinchor
Ce dimanche 26 janvier 2025, la ville de Ziguinchor a accueilli les célébrations de la Journée internationale de la Douane (JID). Cet événement, marquant pour la région de la Casamance, a réuni les autorités administratives et locales, ainsi que de nombreuses personnalités et forces vives de la région.
La cérémonie officielle s’est déroulée sous la présidence de Monsieur Mor Talla Tine, Gouverneur de la Région de Ziguinchor, accompagné du Coordonnateur de la Direction générale des Douanes représentant le Directeur général. Une délégation de haut niveau en provenance de Dakar a également pris part à cette célébration, aux côtés des agents et responsables locaux sous la direction de Malang Diédhiou, Directeur régional des Douanes du Sud.
L’événement a été marqué par une mobilisation exceptionnelle, rassemblant les opérateurs économiques, les forces de défense et de sécurité (FDS), les membres du Comité régional de développement (CRD) et des associations locales.
Les festivités ont été enrichies par une série d’activités, notamment des discours officiels, des projections de films, ainsi qu’une présentation suivie de débats autour du thème de l’année. Ce fut également l’occasion pour les autorités présentes de dresser le bilan de l’année écoulée, tout en mettant en lumière les objectifs et perspectives pour l’exercice 2025.
Ziguinchor : Drogue, billets noirs et médicaments incinérés par les forces de défense
Les forces de défense et de sécurité (FDS) de la région de Ziguinchor ont procédé, ce 25 janvier 2024, à une opération majeure d’incinération de produits prohibés. Sous la supervision de la subdivision des douanes de Ziguinchor, plus de trois tonnes de marchandises illicites ont été détruites. Parmi elles figurent de la drogue, des médicaments de contrebande et des billets noirs, pour une valeur totale estimée à 445 millions de francs CFA.
Selon le colonel Malang Diédhiou, chef de la subdivision des douanes dans la zone Sud, l’opération illustre l’ampleur du trafic dans cette région. « Nous avons détruit 22 kg de graines de chanvre indien ainsi que d’autres produits prohibés. Ces résultats montrent l’importance de la lutte contre ce fléau, et seule une synergie dans nos actions permettra d’en venir à bout », a-t-il souligné.
La cérémonie d’incinération a été présidée par le gouverneur de la région, Mor Talla Tine, qui a salué l’engagement des FDS. Il a exprimé sa reconnaissance pour les efforts déployés : « Ce qui est incinéré aujourd’hui dépasse l’entendement, mais avec une unité opérationnelle aussi déterminée, nous sommes confiants quant à l’atteinte des objectifs. »
Cette opération intervient dans la continuité des actions menées par les forces de défense dans le nord de la région, notamment à Bignona, où cinq hectares de champs de chanvre indien ont récemment été détruits par les éléments du commandement de la zone militaire 05.
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°380 – du 25 ET 26/01/2025
Ziguinchor : Plus de 300 enfants privés d’actes de naissance, un blocage administratif criant
À Ziguinchor, la situation des actes de naissance en attente de signature par le président du tribunal de grande instance provoque une vive frustration au sein des familles. Selon le mouvement FRAPP, section Ziguinchor, ce sont plus de 300 déclarations de naissance qui restent bloquées, privant ainsi de nombreux enfants d’un droit fondamental.
« L’acte de naissance est une pièce essentielle qui ouvre l’accès à des droits aussi fondamentaux que l’éducation, les soins de santé et la reconnaissance légale. Ce blocage met en péril l’avenir de ces enfants », a déclaré Cheikh Sy, coordonnateur du mouvement FRAPP. Ce dernier dénonce un retard dans la signature des registres de naissance, à l’origine de ce problème.
Le mouvement FRAPP interpelle directement le président du tribunal de grande instance de Ziguinchor. « Nous demandons au tribunal d’agir rapidement pour régulariser la situation. Il est impératif que les autorités municipales et judiciaires collaborent efficacement afin que les parents puissent enfin obtenir les extraits de naissance de leurs enfants », poursuit Cheikh Sy.
Ce retard administratif ne fait qu’aggraver le désarroi des familles, déjà confrontées à de multiples difficultés. Le sentiment de désolation qui règne au sein de la commune reflète l’ampleur du problème.
Lors d’une récente conférence de presse, le maire de Ziguinchor a tenu à préciser que la municipalité avait rempli ses obligations et que le blocage provenait du tribunal chargé de valider les déclarations de naissance. Cette déclaration a laissé la population dans une incompréhension totale, sans solution concrète à l’horizon.
Le retard dans la délivrance des actes de naissance constitue une entrave directe aux droits des enfants. « Le gouvernement s’est engagé à garantir un enregistrement universel des naissances, mais cette situation montre à quel point nous sommes encore loin de cet objectif », rappelle Cheikh Sy.
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°378 – du 23/01/2025
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°377 – du 22/01/2025
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°376 – du 21/01/2025
Ziguinchor : Vision Citoyenne dénonce le favoritisme à la Sonacos et les manquements du maire Djibril Sonko
Lors d’une conférence de presse tenue ce lundi 20 janvier 2025, l’organisation de la société civile Vision Citoyenne, représentée par son coordonnateur Madia Diop Sané, a vivement critiqué les pratiques de recrutement à l’usine Sonacos de Ziguinchor ainsi que la gestion municipale du maire Djibril Sonko.
L’usine Sonacos, principal employeur industriel de la région, est accusée de favoriser des recrutements basés sur des critères familiaux et relationnels, au détriment des compétences et de l’équité. Selon Madia Diop Sané, de nombreux citoyens se plaignent de cette situation. Il a affirmé que des habitants ont dénoncé ces pratiques, certains parlant même de favoritisme familial, ce qui porte atteinte à la transparence et à l’équité. Vision Citoyenne a appelé les autorités à mener des investigations et à veiller à ce que l’emploi des jeunes locaux soit priorisé, afin de lutter contre la précarité qui pousse de nombreux jeunes à exercer des métiers peu qualifiés, comme le transport en moto-taxi Jakarta.
L’organisation a également mis en lumière les mauvaises conditions de travail au sein de l’usine. Plusieurs machines sont en panne, et des équipements récemment acquis s’avèrent inutilisables. De plus, les travailleurs opèrent dans des conditions dangereuses, sans masques, chaussures de sécurité ou tenues adaptées. Vision Citoyenne a demandé à la direction de moderniser les équipements et de respecter les normes de sécurité. Elle a également plaidé pour l’installation d’une unité de raffinerie à Ziguinchor, ce qui pourrait stimuler l’économie locale et créer davantage d’emplois.
Concernant la gestion municipale, Madia Diop Sané a critiqué sévèrement le maire Djibril Sonko, affirmant que les Ziguinchorois se sentent abandonnés. Il a déploré que les projets annoncés par son prédécesseur, Ousmane Sonko, soient au point mort ou inexistants, laissant la ville dans un état d’abandon. La commune est souvent plongée dans l’obscurité, et les infrastructures promises ne voient toujours pas le jour.
Madia Diop Sané a également dénoncé un manque de communication de la part du maire et des choix qui vont à l’encontre des attentes de la population, notamment en matière de recrutement. Il a pointé du doigt la décision de privilégier des retraités au lieu de donner une chance aux jeunes chômeurs.
Face à cette situation, Vision Citoyenne envisage de lancer une pétition pour exprimer l’indignation des habitants si aucune mesure concrète n’est prise. L’organisation appelle à des actions immédiates pour moderniser la Sonacos, renforcer l’emploi local et améliorer la gestion municipale afin de répondre aux besoins des Ziguinchorois.
Alexis SAGNA
Ziguinchor : Le MFDC réclame la libération des prisonniers pour apaiser la crise casamançaise
Lors de la commémoration de la 18ᵉ édition de la disparition de l’abbé Diamacoune Senghor, ce 20 janvier 2025, à Mangocro, dans la commune de Ziguinchor, Amidou Djiba, porte-parole du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), a tenu un discours poignant appelant à des mesures concrètes pour apaiser les tensions persistantes dans la région. Parmi ces demandes figurent la libération des prisonniers accusés d’appartenance au MFDC et le retrait des forces militaires.
Amidou Djiba a réitéré la disposition du MFDC à engager des négociations avec l’État sénégalais, mais il a insisté sur le fait que certaines mesures préalables doivent être prises pour instaurer un climat de confiance. « Nous avons toujours tendu la main, car cette guerre est inutile et n’a fait que causer des souffrances inutiles. Nous n’avons jamais voulu de ce conflit, mais il nous a été imposé », a-t-il affirmé.
Selon lui, la militarisation de certaines zones de la Casamance, notamment dans le Fogny, contribue à entretenir un climat de méfiance. « Les troupes doivent partir. Nous n’avons pas besoin d’elles ici. Cette présence est une provocation permanente pour les populations locales », a-t-il martelé.
La principale revendication exprimée par Amidou Djiba concerne la libération des prisonniers qu’il qualifie de « détenus politiques ». Il a dénoncé leur maintien en détention comme un frein à la décrispation de la situation. « Ces hommes et femmes, arrêtés uniquement parce qu’ils sont associés à la lutte pour la Casamance, doivent être libérés. C’est une étape indispensable pour avancer vers la paix », a-t-il insisté.
Parmi les prisonniers mentionnés, René Capin Bassène, journaliste et figure notable de la région, a fait l’objet d’un plaidoyer particulier. Selon Djiba, Bassène serait victime d’un « complot » et subit des conditions de détention inhumaines. « Lors de ma dernière visite, j’ai constaté qu’il a été anesthésié sans intervention chirurgicale, puis laissé à l’abandon. Il souffre et bave constamment. C’est inacceptable », a-t-il déclaré, appelant à sa libération immédiate.
Le porte-parole a également dénoncé les restrictions imposées aux habitants de certaines zones de la Casamance, en particulier dans le Fogny, où les contrôles fréquents compliquent la mobilité. « Dans ces zones, les gens sont traités comme des étrangers. Sans papiers, on est arrêté ou harcelé. C’est une atteinte à la liberté de circulation dans un pays qui prétend garantir ce droit à tous », a-t-il dénoncé.
Amidou Djiba a par ailleurs rejeté les rumeurs de scission au sein du MFDC. « Il n’existe qu’un seul MFDC, celui de 1947, réaffirmé en 1982. Ceux qui prétendent qu’il y a plusieurs branches ou factions doivent revoir leur position », a-t-il déclaré.
Il a également évoqué une « dette morale » que la France et le Sénégal auraient envers la Casamance, en raison, selon lui, de décisions historiques ayant marginalisé la région.
Le MFDC affirme qu’il est prêt à œuvrer pour une paix durable, mais demande des gestes forts de la part des autorités sénégalaises. « Il est temps d’entamer une véritable réconciliation, mais cela passe par des actions concrètes. Libérez les prisonniers, respectez les droits des populations et cessez de militariser nos villages », a conclu Djiba.
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°375 – du 20/01/2025
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°374 – du 18 ET 19/01/2025
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°373 – du 17/01/2025
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°372 – du 16/01/2025
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°371 – du 15/01/2025
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°370 – du 14/01/2025
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°369 – du 13/01/2025
Accident mortel à Teubi : L’ex-HCCT Fanta Sagna succombe à ses blessures
Le bilan de l’accident survenu ce samedi matin à Teubi, sur l’axe Ziguinchor-Bignona, s’alourdit. Parmi les blessés graves, l’ex-Haut Conseillère des Collectivités Territoriales (HCCT) Fanta Sagna a succombé à ses blessures au centre hospitalier régional de Ziguinchor.
L’accident impliquait une voiture de type sept places et un camion de transport d’ordures. Trois personnes avaient été déclarées mortes sur le coup, mais ce nouveau décès porte le nombre total de victimes à cinq. Parmi les premières victimes identifiées se trouvait le chef du village de Goungoulou, une localité située dans la commune de Sindian.
Selon les autorités médicales, deux autres blessés graves sont toujours en soins intensifs au centre hospitalier de Ziguinchor. L’accident, qui a eu lieu aux environs de 11 heures, a suscité une vive émotion dans la région de Bignona.
Les habitants de Teubi, une zone souvent théâtre d’accidents de circulation, réclament avec insistance l’installation de dos d’âne pour réduire la fréquence de ces tragédies. Selon eux, les excès de vitesse et le manque de dispositifs de sécurité routière sur cet axe sont à l’origine de nombreux drames.
Les autorités locales sont appelées à prendre des mesures urgentes pour sécuriser cette route, très fréquentée par les automobilistes et les transporteurs. En attendant, les familles des victimes endeuillées appellent à plus de prudence sur les routes.
Accident de circulation à Teubi (Ziguinchor) : trois morts et quatre blessés
Un violent accident de circulation s’est produit ce samedi 11 janvier à Teubi, un village situé sur l’axe Ziguinchor-Bignona, dans la commune de Niamone. Le bilan provisoire fait état de trois morts sur le coup et de quatre blessés graves.
Selon les premiers témoignages recueillis, l’accident est survenu vers 11 h, lorsqu’une voiture de type sept places est entrée en collision frontale avec un camion de transport d’ordures. Les victimes décédées étaient toutes à bord du véhicule sept places, qui a été gravement endommagé sous la violence du choc.
Les blessés ont été rapidement pris en charge et dirigés vers les structures de santé les plus proches pour recevoir les premiers soins. Toutefois, leur état inquiète les secours sur place, qui redoutent une aggravation du bilan humain.
La localité de Teubi est connue pour être un point noir sur cet axe routier très fréquenté. Les accidents y sont récurrents, principalement à cause de l’étroitesse de la route, du manque de signalisation et de la vitesse excessive des véhicules. Ce nouvel accident vient relancer le débat sur la sécurisation de cet axe, notamment par l’installation de dos d’âne pour réduire la vitesse des automobilistes.
Les habitants de Teubi, choqués par cette nouvelle tragédie, ont exprimé leur ras-le-bol face à la fréquence des accidents dans leur localité. Ils demandent aux autorités locales et nationales de prendre des mesures urgentes pour renforcer la sécurité routière sur cet axe.
« Il y a trop d’accidents ici. Nous avons besoin de dos d’âne pour ralentir les véhicules qui passent à toute vitesse. Nous interpellons les autorités pour qu’elles agissent rapidement afin d’éviter d’autres drames », a déclaré un habitant de Teubi.
Pour l’heure, une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour déterminer les circonstances exactes de cet accident mortel. Les autorités locales sont également attendues sur place pour évaluer la situation et prendre les dispositions nécessaires afin de renforcer la sécurité sur cet axe très emprunté.
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°368 – du 11 ET 12/01/2025
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°367 – du 10/01/2025
Ziguinchor : La douane régionale sud mobilise plus de 6 milliards de recettes budgétaires en 2024
La direction régionale sud des douanes, couvrant les régions administratives de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, continue d’afficher une progression notable dans la mobilisation des recettes budgétaires. Le directeur régional, Malang Diédhiou, a annoncé que les recettes collectées pour l’année 2024 se chiffrent à 6 milliards 93 millions de francs CFA, marquant ainsi une hausse significative par rapport à l’exercice précédent.
« Par rapport aux recettes cumulées de l’année 2023, qui s’élevaient à 5 milliards 119 millions de francs CFA, nous avons enregistré une augmentation d’un peu plus de 993 millions de francs CFA », a souligné Malang Diédhiou lors d’un point de presse.
Le directeur régional a détaillé les performances réalisées dans les différents types de recettes. Concernant les recettes ordinaires, la douane régionale sud a enregistré une hausse de 495 millions de francs CFA, avec un montant total collecté de 4 milliards 822 millions de francs CFA en 2024.
Sur le volet des recettes contentieuses, les résultats sont tout aussi remarquables. En 2024, 1858 affaires contentieuses ont été enregistrées, générant un montant total de 1 milliard 271 millions 574 mille 612 francs CFA provenant des amendes et des ventes. Ce montant dépasse largement l’objectif initial fixé à 900 millions de francs CFA, soit une hausse de plus de 370 millions de francs CFA.
« En comparant ces résultats avec ceux de 2023, où les recettes contentieuses s’élevaient à 783 millions de francs CFA, nous constatons une progression significative de plus de 487 millions de francs CFA », a précisé Malang Diédhiou.
Outre les performances budgétaires, la direction régionale sud des douanes a également réalisé d’importantes saisies dans la lutte contre le trafic illicite. Parmi les saisies les plus marquantes de l’année 2024 figurent :
- 108,7 kilogrammes de cocaïne saisis, contre seulement 2 kilogrammes en 2023, soit une hausse spectaculaire ;
- 2 tonnes 126 kilogrammes de chanvre indien, contre 484,8 kilogrammes en 2023, marquant une augmentation de 1 tonne 636,2 kilogrammes.
Le directeur régional a également annoncé la saisie de billets noirs d’une valeur de 10 milliards 540 millions de francs CFA. À cela s’ajoute la saisie d’un lot de faux médicaments contrefaisants, estimé à une contre-valeur de 83 millions 643 mille francs CFA.
Face à ces performances, Malang Diédhiou s’est réjoui des progrès réalisés par la direction régionale sud des douanes, affirmant que ces résultats sont satisfaisants et témoignent des efforts fournis par ses équipes. « Au vu de tous ces éléments, nous pouvons convenir que les résultats enregistrés au niveau de la direction sud sont satisfaisants comparés aux années précédentes », a-t-il conclu.
Il convient de rappeler que ces données portent sur l’exercice budgétaire 2024. Les efforts de la douane régionale sud contribuent à renforcer les recettes de l’État tout en luttant efficacement contre le trafic illicite et la contrebande dans le sud du pays.
Par Alexis Sagna
Ziguinchor : Installation des comités contre la migration irrégulière
Face à l’ampleur inquiétante de la migration irrégulière, le ministre de l’Intérieur, le général de corps d’armée Jean-Baptiste Tine, a procédé à l’installation des comités régional et départemental de lutte contre ce fléau à Ziguinchor. Ces structures viennent renforcer les dispositifs existants pour freiner le phénomène et en atténuer les conséquences dramatiques.
Lors de la cérémonie, le ministre a rappelé que la migration irrégulière constitue désormais une “préoccupation nationale et internationale”. “Elle prend des dimensions de plus en plus inquiétantes, avec son lot de malheurs et de pertes en vies humaines”, a-t-il souligné. Pour répondre à cette crise, le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière a été mis en place, avec pour mission d’endiguer le phénomène par des actions de prévention, de sensibilisation et d’encadrement.
Entre janvier et octobre 2024, les autorités sénégalaises ont recensé 502 embarcations clandestines, dont 64 sont parties des côtes sénégalaises en direction des îles Canaries. Ces pirogues ont transporté 34 162 migrants, un chiffre qui témoigne de l’ampleur de la crise. “Ces statistiques traduisent une réalité alarmante et imposent une mobilisation de tous les acteurs concernés”, a indiqué le ministre de l’Intérieur.
Le phénomène migratoire est particulièrement préoccupant dans la région de Ziguinchor, un point de départ privilégié pour les candidats à l’exil. Ce contexte justifie l’installation des comités régional et départemental, qui auront pour rôle de veiller à l’application des directives du Comité interministériel.
Les comités régionaux et départementaux joueront un rôle clé dans la lutte contre la migration irrégulière. Ils seront chargés de :
• Sensibiliser les populations locales sur les dangers et les conséquences de la migration irrégulière, notamment les pertes en vies humaines.
• Participer à la prévention par l’identification des causes profondes, comme la précarité économique et le manque d’opportunités pour les jeunes.
• Travailler en étroite collaboration avec les autorités locales, les partenaires internationaux et les acteurs de la société civile pour proposer des alternatives durables.
Le ministre a insisté sur la nécessité d’un engagement collectif pour contrer ce fléau. “C’est ensemble, en unissant nos efforts, que nous pourrons freiner cette hémorragie humaine”, a-t-il déclaré.
La lutte contre la migration irrégulière ne se limite pas à la répression. Les autorités ont rappelé l’importance de mettre en œuvre des politiques inclusives pour offrir des opportunités économiques aux jeunes, souvent tentés par l’exil en raison du chômage et de la pauvreté.
Par ailleurs, des actions de partenariat sont en cours avec des organisations internationales, notamment pour renforcer les capacités des forces de sécurité et améliorer la surveillance des côtes.
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°365 – du 08/01/2025
Ziguinchor : Les Jakartamen étalent leur colère
Les conducteurs de motos Jakarta, communément appelés « Jakartamen », ont manifesté leur ras-le-bol dans les rues de Ziguinchor, au sud du Sénégal. Cette colère est dirigée contre les lourdeurs administratives liées à la régularisation de leur activité. Ils dénoncent notamment les exigences d’immatriculation, le port obligatoire du casque, ainsi que la détention d’une assurance, des mesures jugées trop coûteuses et inadaptées à leur réalité socio-économique.
Les Jakartamen ont sillonné les principales artères de la ville de Ziguinchor pour exprimer leur mécontentement. La manifestation a pris d’assaut des lieux stratégiques tels que le service des mines, la perception municipale, la place Bambaya et le rond-point Aline Sitoé Diatta. Le cortège, bruyant et déterminé, a attiré l’attention des riverains et des autorités locales.
Ansoumana Badji, président de l’Association des conducteurs de motos Jakarta, a pris la parole devant les manifestants. Entouré de ses camarades, il a dénoncé les « multiples démarches » exigées pour la formalisation de leur activité. Selon lui, ces procédures sont non seulement fastidieuses, mais aussi financièrement inaccessibles pour la plupart des conducteurs de motos.
Parmi les griefs exprimés par les Jakartamen figure le coût global de la régularisation. Selon les manifestants, les frais d’immatriculation, d’assurance et d’acquisition des casques imposent une charge financière bien trop lourde pour leur pouvoir d’achat.
« Nous ne sommes pas contre la régularisation, mais les autorités doivent prendre en compte nos conditions de vie. La plupart des conducteurs de Jakarta n’ont pas les moyens de supporter ces coûts. Cela risque de mettre beaucoup de personnes au chômage », a déclaré Ansoumana Badji.
Les motos Jakarta jouent un rôle crucial dans le transport urbain et périurbain à Ziguinchor. Elles sont le moyen de transport privilégié des populations locales, en raison de leur rapidité et de leur accessibilité.
Cependant, les autorités locales souhaitent formaliser ce secteur pour améliorer la sécurité routière et garantir une meilleure protection des usagers de la route. Cette formalisation passe par des mesures que les Jakartamen jugent aujourd’hui trop contraignantes.
Face à cette situation, les Jakartamen appellent à l’ouverture d’un dialogue avec les autorités locales. Ils espèrent que les responsables municipaux, le gouverneur et les services des mines pourront prendre en compte leurs doléances afin d’adapter les mesures de formalisation à leur réalité.
« Nous demandons une rencontre avec le maire et le gouverneur pour trouver une solution consensuelle. Nous sommes ouverts au dialogue, mais il faut que cela se fasse dans le respect de nos conditions de vie », a conclu Ansoumana Badji.
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°364 – du 07/01/2025
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°363 – du 06/01/2025
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°362 – du 04 ET 05/01/2025
Ziguinchor : La CE-UASZ suspend son mot d’ordre de grève et appelle à la reprise des cours
La Coordination des Étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (CE-UASZ) a annoncé, par un communiqué daté du 2 janvier 2025, la suspension de son mot d’ordre de grève. Cette décision fait suite à des avancées notables dans la satisfaction de certaines revendications des étudiants, bien que des points cruciaux demeurent en suspens.
Dans son communiqué, la CE-UASZ a reconnu les progrès réalisés, affirmant qu’ils répondent à 50 % des attentes des étudiants. Elle a particulièrement salué les efforts conjoints des différents acteurs, notamment le réseau des anciens étudiants (alumni), dont le généreux don de matériel a été qualifié de geste significatif pour améliorer les conditions d’apprentissage à l’université.
Cependant, la coordination reste ferme sur certaines exigences. Elle rejette catégoriquement l’imposition des sessions uniques, une mesure qu’elle estime pénalisante pour la réussite académique des étudiants. La CE-UASZ exige le retour à deux sessions normales avec deux périodes de rattrapage, qu’elle considère essentielles pour garantir une évaluation juste et adaptée au parcours des apprenants.
Pour parvenir à une résolution durable, une équipe de médiateurs a été mobilisée afin de proposer des solutions concrètes. Ces démarches nourrissent l’espoir d’une issue favorable, selon le communiqué.
En attendant, la CE-UASZ appelle les étudiants à retourner dans les amphithéâtres dès le lundi 6 janvier 2025. « Dans un esprit de responsabilité, nous annonçons la suspension du mot d’ordre de grève, tout en restant vigilants et prêts à poursuivre le combat si nécessaire », conclut le texte.
Cette décision marque un tournant important dans le dialogue entre les étudiants et les autorités universitaires. Si l’appel à la reprise des cours est une avancée significative, la vigilance des étudiants souligne qu’un terrain d’entente durable reste encore à trouver.
OUSMANE SONKO : Le phénomène politique des 100 dernières années
En une décennie, Ousmane Sonko est passé du statut d’opposant prometteur à celui de maître incontesté des arènes politiques sénégalaises. Faiseur de rois, politicien hors pair et figure de proue de la résistance, le « Dakarois Quotidien » l’a nommé « phénomène politique des 100 dernières années » au Sénégal.
Dans les méandres de l’histoire politique sénégalaise, rares sont ceux qui, à la fois admirés et controversés, ont redéfini les contours du pouvoir. Ousmane Sonko est sans conteste l’une de ces figures. Leader charismatique, stratège redoutable et personnage atypique, Sonko est aujourd’hui reconnu comme le phénomène politique des 100 dernières années, capable de briser les carcans du système et de bouleverser les paradigmes établis.
Son ascension fulgurante a été jalonnée d’embûches et de controverses. Propulsé sur la scène politique nationale dans un contexte de crise en 2021, Sonko a su transformer une affaire judiciaire en levier pour consolider sa popularité. Alors que certains prédisaient sa chute, il a déjoué tous les pronostics, multipliant les victoires dans une arène politique qu’il qualifie lui-même de « jungle composée de caïmans et de hyènes ». En 2024, il atteint l’apogée de son influence, devenant le pivot incontournable de la politique sénégalaise.
Le fait le plus marquant de son parcours reste l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence de la République. Depuis sa cellule, où il était incarcéré avec Diomaye, Sonko orchestre une campagne sans précédent. À travers des vidéos diffusées depuis la prison et des slogans percutants comme « Sonko Moy Diomaye », il mobilise ses partisans, galvanise les foules et impose son candidat. Cette stratégie audacieuse atteint son paroxysme lorsque Sonko et Diomaye, libérés une semaine avant le scrutin grâce à une amnistie signée par Macky Sall, achèvent leur campagne en triomphe. Avec 54 % des suffrages, Bassirou Diomaye Faye devient le cinquième président de la République du Sénégal, marquant une rupture historique avec les dynamiques politiques traditionnelles.
Mais Sonko ne s’arrête pas là. Nommé Premier ministre par le président Diomaye, il forme un gouvernement restreint et efficace, posant les bases d’une gouvernance nouvelle. Fidèle à son style direct, il s’attaque rapidement à des problèmes épineux tels que la colère des marchands ambulants victimes de déguerpissements. Par son approche pragmatique et ses promesses de concertation, il parvient à désamorcer une crise sociale majeure, renforçant ainsi son image de leader proche du peuple.
En novembre 2024, il mène « Pastef-Les Patriotes » à une victoire écrasante lors des législatives anticipées, décrochant 130 sièges sur 165. Cette majorité confortable lui permet de placer El Malick Ndiaye à la tête de l’Assemblée nationale, consolidant davantage son emprise sur le système politique. Ce double succès – l’élection d’un président et celle d’un président de l’Assemblée nationale – fait de Sonko un véritable faiseur de rois.
Son passage devant une Assemblée nationale majoritairement acquise à sa cause pour présenter sa déclaration de politique générale (DOG) en décembre 2024 symbolise l’aboutissement de sa stratégie. En moins d’un an, il a réussi à renverser une opposition qui lui avait déclaré une guerre ouverte, tout en esquivant les tentatives de motion de censure portées par l’ancienne majorité parlementaire.
Ousmane Sonko, par sa résilience, son audace et sa capacité à fédérer ses militants, laissera une empreinte indélébile dans l’histoire politique sénégalaise.
Faiseur de roi, bâtisseur de majorités et fin stratège, il a s’imposer dans une nation en quête de renouveau. En inscrivant son nom en lettres d’or dans les annales de l’histoire, il incarne une figure politique exceptionnelle, indéniablement unique dans le paysage sénégalais.
Le Dakarois
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°361 – du 03/01/2025
Ziguinchor : Les étudiants de l’Université Assane Seck rejettent les sessions uniques
La Coordination des étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) a vivement réagi à l’imposition des sessions uniques, qu’elle considère comme un obstacle à la réussite académique. Dans un communiqué publié ce jeudi 2 janvier 2025, les représentants estudiantins ont clairement rejeté cette réforme, appelant à un retour au système initial comportant deux sessions normales et deux périodes de rattrapage. Selon eux, cette organisation permettrait une évaluation plus juste et adaptée aux réalités des étudiants.
Malgré leur opposition aux sessions uniques, les étudiants ont annoncé la suspension de leur mot d’ordre de grève. Ils invitent leurs camarades à reprendre les cours à partir du lundi 6 janvier 2025, marquant ainsi une ouverture au dialogue avec les autorités universitaires. Cette décision reflète une volonté de concilier revendications et continuité des activités académiques.
La Coordination a par ailleurs noté des avancées significatives sur plusieurs de leurs revendications. Les travaux dans la zone de production du restaurant de Diabir, longtemps en attente, ont été accélérés, tandis que les chantiers suspendus sur le campus ont repris. De plus, le pavillon E, jugé dangereux en raison de son état de délabrement, a été fermé pour garantir la sécurité des étudiants. Par ailleurs, des efforts ont été faits pour augmenter le nombre de lits superposés dans les pavillons, afin d’atténuer la crise de logement qui touche une grande partie des résidents.
Malgré ces progrès, la Coordination reste vigilante et mobilisée pour s’assurer que tous les engagements pris par les autorités soient respectés. Les étudiants considèrent que les avancées obtenues sont le fruit de leur mobilisation collective et de leur détermination à améliorer leurs conditions de vie et d’étude.
Ce désaccord sur les sessions uniques met en lumière des tensions persistantes entre les étudiants et les autorités universitaires. Il souligne également l’importance d’un dialogue constant et constructif pour parvenir à des solutions qui répondent aux besoins de toutes les parties.
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°360 – du 02/01/2025
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°359 – du 31/12/2024 ET 01/01/2025
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°358 – du 30/12/2024
Le Dakarois Quotidien N°357 – du 28 ET 29/12/2024
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°356 – du 27/12/2024
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°355 – du 26/12/2024
“Gestion de Djibril Sonko à Ziguinchor : Le FRAPP dénonce un bilan désastreux”
Il y a quelques mois, Djibril Sonko, adjoint, remplaçait Ousmane Sonko à la tête de la Mairie de Ziguinchor. Cependant, sa gestion a été dénoncée par le collectif Frapp de Ziguinchor.
Dans un communiqué reçu à Seneweb, Frapp reproche à l’édile de la ville d’avoir trahi la population de Ziguinchor. Les activistes ont même énuméré 8 points qui, selon eux, traduisent l’échec du maire Djibril Sonko. Voici l’intégralité de leur communiqué.
« Le Maire de Ziguinchor, un échec pour les attentes des populations !
La population de Ziguinchor, qui a porté haut le parti PASTEF Les Patriotes, se sent trahie par l’inaction et le manque de résultats visibles de la gestion de Monsieur Djibril Sonko à la tête de la mairie. Après avoir dressé un état des lieux, il est évident que rien n’a changé depuis son arrivée, et il est grand temps de tirer la sonnette d’alarme.
Nous rappelons au Maire Djibril Sonko que les attentes des populations sont immenses, et que leur patience a atteint ses limites. Si vous n’avez pas les compétences requises pour gérer efficacement cette mairie, il serait judicieux d’en tirer les conclusions et de remettre cette institution à des mains plus compétentes.
Un maire se doit de travailler en équipe pour le bien-être de ses administrés. Or, votre méfiance envers vos adjoints a rendu leur présence inutile, et vous semblez ignorer qu’une commune ne se gère pas de manière unilatérale.
Voici quelques points qui traduisent l’échec criant de votre gestion :
1. Le marché Saint-Maure en inondation chronique, affectant les commerçants et les riverains,
2. Le mur de clôture du cimetière de Santhiaba délabré, un mépris pour la mémoire des défunts,
3. La question des lotissements suspendus, pénalisant les habitants en quête de logement,
4. Le manque d’éclairage public dans plusieurs quartiers, compromettant la sécurité des citoyens,
5. L’absence de grands travaux structurants, qui auraient dû être amorcés pour le développement de la ville,
6. Les délégations de signature non attribuées, paralysant le fonctionnement administratif,
7. Le mur de clôture de l’école Boulotte Est délabré, mettant en danger les élèves,
8. Les inondations persistantes à Belfort, un problème non résolu malgré les nombreuses alertes.
La population de Ziguinchor est en droit de se demander : où passe le budget de la commune ?
En conclusion, il apparaît clairement que Monsieur Djibril Sonko n’a ni la compétence ni la volonté de répondre aux aspirations des Ziguinchorois. Nous exigeons une gestion transparente, efficace et au service des habitants. Il est temps que cela change !
Le FRAPP Ziguinchor reste mobilisé pour défendre les intérêts des populations.
Cheikh SY Almakhtoum Coordonnateur FRAPP Ziguinchor »
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°354 – du 24 ET 25/12/2024
Ziguinchor : Le SAEMS prépare un préavis de grève pour le respect des accords avec l’État
Lors de sa tournée nationale, le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire (SAEMS) a marqué une étape importante à Ziguinchor, où son secrétaire général national, El Hadji Malick Youm, a annoncé la décision de déposer un préavis de grève. Ce dépôt, prévu à leur retour à Dakar, vise à faire pression sur le gouvernement pour le respect des accords signés avec les enseignants.
Cette déclaration a été faite en marge de la finale du tournoi de football de la fraternité « SAEMSIENNE », organisée par la sous-section du SAEMS de Ziguinchor. La compétition a vu la victoire du lycée Djignabo Bassène sur le CEM Tété Diédhiou par un score d’un but à zéro.
Selon El Hadji Malick Youm, cette tournée nationale a pour objectif de mobiliser les enseignants et de les informer sur la situation actuelle. Il a déploré le manque d’avancées significatives dans les discussions avec le gouvernement, malgré plusieurs rencontres. « Nous constatons un statu quo sur des points essentiels tels que les lenteurs administratives, la revalorisation salariale, la surimposition et la formation des enseignants », a-t-il déclaré.
Le syndicaliste a également rappelé l’implication des enseignants dans l’avènement de la troisième alternance politique au Sénégal. Toutefois, il a souligné que cette contribution n’a pas été suivie par des réponses concrètes de la part des autorités. « La préoccupation des travailleurs, et notamment des enseignants, devrait être une priorité pour tout nouveau régime. Malheureusement, ce n’est pas encore le cas », a-t-il regretté.
Dans ses explications, El Hadji Malick Youm a précisé que le dépôt du préavis de grève n’est pas une décision prise à la légère, mais une réponse à l’inaction de l’État. « Ce préavis vise à exiger le respect des points de l’accord déjà signé, mais qui n’ont pas encore été mis en œuvre », a-t-il affirmé.
La tournée a également permis de mobiliser les enseignants à la base et de recueillir leurs préoccupations. Pour le SG du SAEMS, cette démarche est essentielle pour maintenir l’unité et la détermination du corps enseignant face aux défis auxquels il est confronté.
En conclusion, El Hadji Malick Youm a réitéré la volonté du SAEMS de poursuivre le combat pour l’amélioration des conditions de travail des enseignants et le respect de leurs droits. Ce préavis de grève, selon lui, est une étape clé pour obtenir des avancées concrètes.
Alexis SAGNA
Ziguinchor
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Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°353 – du 21 ET 22/12/2024
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°352 – du 20/12/2024
Ziguinchor : L’ONG Direct Aid au chevet des populations de Gonoum avec un projet de développement communautaire de 35 millions de francs CFA
Gonoum, un village situé dans la commune d’Adéane, arrondissement de Niaguis, département de Ziguinchor, a longtemps souffert des effets de la crise casamançaise. Après avoir été déserté par ses habitants dans les années 1990, le village a progressivement retrouvé sa population à partir de 1995. Aujourd’hui, grâce à l’ONG Direct Aid Society, un projet de développement communautaire ambitieux d’une valeur de 35 millions de francs CFA a été lancé pour améliorer les conditions de vie des populations locales, notamment les femmes et les jeunes.
Le programme structurant de l’ONG vise à rendre les femmes autonomes et à fixer les jeunes dans leur terroir, afin de lutter contre l’émigration irrégulière et encourager le développement local. Ce projet a été conçu autour de trois composantes majeures : le maraîchage, l’élevage et le transport. Il comprend la mise à disposition de 5 tricycles, 75 bovins, 15 caprins, et l’aménagement d’un périmètre maraîcher avec toutes les infrastructures nécessaires.
Almamy Badji, responsable de projet à Direct Aid, a expliqué que le programme a pour objectif d’aider les populations démunies, en particulier les femmes. « Ce programme revêt un caractère purement social », a-t-il précisé. Le périmètre maraîcher de Gonoum s’étend sur un hectare et dispose désormais d’un forage, d’un château d’eau et de bassins pour permettre aux femmes d’arroser les cultures. En plus du maraîchage, les tricycles permettront aux femmes de transporter et de vendre leurs produits dans les marchés locaux.
La composante élevage, avec les 75 caprins et 15 bovins, est un autre pilier essentiel du projet. Les caprins sont composés de 7 géniteurs et de femelles, tandis que les bovins incluent 2 géniteurs et des femelles. Ce programme vise à renforcer la reproduction du cheptel et à offrir aux femmes une source de revenus supplémentaires.
Le conseiller municipal de la commune d’Adéane, Sadio Seydi, a salué cette initiative, soulignant qu’elle constitue une grande aide pour le développement de la commune. « Un sentiment de satisfaction et de soulagement se dégage de la population et de la commune. Nous sommes très reconnaissants envers Direct Aid pour ce projet », a-t-il déclaré. Il a également noté que ce type de partenariat est essentiel pour le développement de la commune et a exprimé le souhait de renforcer les liens avec l’ONG.
Seydou Sadio, conseiller municipal, a quant à lui rappelé que ce projet s’inscrit parfaitement dans le cadre du programme national « Togg Fi Tekki Fi », visant à encourager l’agriculture et à fixer les jeunes dans leurs villages. Il a également encouragé les aînés de Gonoum à mettre à disposition des terres pour permettre aux jeunes de s’investir dans l’agriculture et ainsi participer au développement du village et du pays.
Pour Mamadou Lamine Diamé, président de la jeunesse de Gonoum, ce projet est une véritable opportunité pour la stabilité des jeunes. « Ce projet permettra aux jeunes de rester dans leur village et de subvenir aux besoins de leurs familles sans avoir à migrer », a-t-il déclaré, saluant l’impact positif de cette initiative pour les femmes, qui seront les premières bénéficiaires.
En conclusion, l’ONG Direct Aid Society, à travers ce programme de développement communautaire, apporte une réponse concrète aux défis de Gonoum, en contribuant à l’autonomisation des femmes et à la stabilisation des jeunes dans leur village. Avec un soutien comme celui-ci, les perspectives de développement pour Gonoum semblent désormais plus prometteuses.
Alexis SAGNA
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°351 – du 19/12/2024
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°350 – du 18/12/2024
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°349 – du 17/12/2024
Menace d’expulsion : les étudiants de Ziguinchor à Dakar dans une situation critique
Les étudiants ressortissants de Ziguinchor résidant à Dakar sont confrontés à une menace imminente d’expulsion de leur immeuble situé à Grand Mbao. Un passif de 20 millions de francs CFA en arriérés de loyer pèse sur eux, mettant en péril leur logement et leur avenir académique.
Simon Sambou, président de l’Amicale des étudiants ressortissants de Ziguinchor, a exprimé sur les ondes de la RFM l’urgence de leur situation. « Nous avons alerté l’opinion nationale et internationale de cette crise. Ces étudiants n’ont pas de familles à Dakar et, en cas d’expulsion, ils seront contraints de rentrer chez eux, abandonnant ainsi leurs études, » a-t-il déclaré avec inquiétude.
Malgré l’alerte, les étudiants n’ont reçu aucune aide concrète de la municipalité de Ziguinchor, dirigée par le maire Djibril Sonko. « Le silence de la mairie est déplorable. On nous demande simplement de trouver un autre logement, ce qui est impossible dans les conditions actuelles. Pendant deux ans, ce bailleur nous a permis de vivre sans pression, et nous n’avons pas les moyens de lui tourner le dos aujourd’hui, » a souligné Simon Sambou.
Les étudiants, désespérés, ont déjà préparé leurs bagages dans l’attente d’une issue qui semble incertaine. Ils appellent les autorités locales et nationales à agir rapidement pour éviter une expulsion qui mettrait en péril leur avenir.
Cette situation met en lumière les difficultés financières que rencontrent de nombreux étudiants sénégalais, en particulier ceux originaires de régions éloignées, lorsqu’ils cherchent à poursuivre leurs études dans la capitale.
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°348 – du 16/12/2024
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°347 – du 14 ET 15/12/2024
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°344 – du 13/12/2024
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°345 – du 12/12/2024
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°344 – du 11/12/2024
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°343 – du 10/12/2024
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°342 – du 09/12/2024
Fatick/Sécurité : Cérémonie de clôture de la manœuvre nationale « Saloum 2024 » dans les zones de Kaolack et Fatick
Le ministre des Forces armées, le général Biram Diop, a présidé ce samedi à Toubacouta (région de Fatick) la cérémonie de clôture de la manœuvre nationale appelée Saloum 2024. Cet exercice s’est déroulé dans les zones de Fatick et Kaolack.
« Après Saloum 2018, Falémé 2020, Ferlo 2022, l’État-Major Général des Armées, en collaboration avec les autres forces de défense et de sécurité, a tenu à organiser Saloum 2024. L’objectif de cette manœuvre, comme pour les précédentes, est de tester les capacités de nos forces de défense et de sécurité, notamment en termes d’équipements, afin de les évaluer par la suite. Il s’agit également de mettre en œuvre et d’évaluer les concepts d’emploi, les doctrines d’emploi ainsi que les règles d’engagement. Ces exercices permettent surtout de se familiariser avec le terrain, un aspect essentiel de l’entraînement, car cela prépare nos forces à réagir efficacement en cas de crise, en maîtrisant le terrain », a expliqué le général Biram Diop, ministre des Forces armées.
Il a ajouté que cette manœuvre offre également une opportunité aux forces de défense et de sécurité de mener des activités au profit des populations, dans le cadre des actions civilo-militaires.
« Cette année, nous avons installé à Sokone un hôpital militaire de campagne, qui fonctionne depuis plusieurs jours. Cet hôpital a permis de consulter et de soigner gratuitement plus de 1 307 personnes. En plus de cette action humanitaire, nous avons également réhabilité une école dans la zone », a précisé le général Biram Diop lors de la cérémonie de clôture.
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°341 – du 07/12/2024
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°340 – du 06/12/2024
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°339 – du 05/12/2024
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°338 – du 04/12/2024
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°337 – du 03/12/2024
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°335 – du 29/11/2024
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°334 – du 28/11/2024
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°333 – du 27/11/2024
Affrontements à l’Université Assane Seck de Ziguinchor : plusieurs étudiants arrêtés, des conséquences collatérales signalées
Ce mardi matin, des affrontements violents ont éclaté entre les étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor et les forces de l’ordre. Ces incidents ont provoqué des interpellations et des troubles dans les environs, mais le calme semble être revenu sur le campus après ces échauffourées.
Selon des sources locales, les forces de l’ordre sont intervenues directement sur le campus universitaire, allant jusqu’à pénétrer dans les chambres des résidences étudiantes pour procéder à des arrestations. Cette méthode d’intervention a suscité une vive indignation parmi les étudiants, qui dénoncent ce qu’ils considèrent comme une violation de leur espace de vie. D’après nos informations, au moins trois étudiants auraient été arrêtés au cours de ces opérations.
Les affrontements ne se sont pas limités à l’université, car des conséquences collatérales ont également été signalées dans les environs. À proximité, dans le quartier de Kénia, des élèves du lycée local ont été affectées par l’usage de gaz lacrymogènes. Certaines jeunes filles, incapables de supporter les émanations, ont perdu connaissance. Les sapeurs-pompiers sont intervenus rapidement pour leur porter secours, mais cet incident a soulevé des inquiétudes quant à l’impact des violences sur des populations non impliquées.
La situation sur le campus demeure tendue, bien que le calme ait été partiellement rétabli. Les étudiants, en colère, réclament des explications et une meilleure gestion de ces interventions sécuritaires, qu’ils jugent disproportionnées.
Ces affrontements interviennent dans un climat déjà tendu marqué par des revendications étudiantes sur des problèmes d’hébergement, de restauration et de conditions d’apprentissage. Les étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, en grève illimitée depuis plusieurs jours, reprochent à l’administration et aux autorités de ne pas répondre à leurs préoccupations, ce qui a exacerbé la situation.
Tensions et violences à l’Université Assane Seck de Ziguinchor : une crise persistante
Depuis plusieurs jours, l’Université Assane Seck de Ziguinchor est le théâtre de violents affrontements entre les étudiants et les forces de l’ordre, dans un climat de tensions croissantes. À l’origine de ces heurts, une grève illimitée initiée vendredi dernier par les étudiants pour dénoncer leurs conditions de vie et d’étude jugées inacceptables, ainsi que les manquements sociaux persistants.
Les protestations des étudiants, qui réclament de meilleures infrastructures, une régularité dans le versement des bourses et un accès optimal aux services sociaux, ont rapidement pris une tournure violente. Les affrontements ont éclaté lorsque les forces de l’ordre sont intervenues pour disperser les manifestants, provoquant un échange de jets de pierres et de tirs de grenades lacrymogènes.
Ces violences ont contraint les autorités à fermer les écoles avoisinantes pour éviter tout risque de débordement. Les cours à l’université ont également été suspendus, plongeant l’établissement dans une paralysie totale. Parallèlement, les riverains, pris en otage par les troubles, dénoncent l’insécurité ambiante et appellent à une résolution rapide du conflit.
Pour l’heure, aucune avancée significative n’a été enregistrée dans les négociations entre les étudiants et les autorités universitaires. Ces dernières assurent pourtant être prêtes à dialoguer, mais les étudiants restent fermes sur leurs revendications, estimant que leurs doléances sont ignorées depuis trop longtemps.
La situation reste donc explosive, alors que les forces de l’ordre poursuivent leur mission de maintien de l’ordre sur le campus. Les étudiants, de leur côté, semblent déterminés à poursuivre leur mouvement jusqu’à l’obtention de résultats concrets.
Face à l’escalade des tensions, des voix s’élèvent pour prôner une solution pacifique. Associations, responsables locaux et figures de la société civile appellent à l’ouverture d’un dialogue constructif pour mettre fin à cette crise qui affecte non seulement les étudiants, mais aussi l’ensemble de la communauté universitaire et les habitants de Ziguinchor.
La question reste donc posée : combien de temps cette impasse durera-t-elle, et à quel prix ? Les prochains jours seront décisifs pour déterminer si un terrain d’entente peut être trouvé ou si le conflit est voué à perdurer.
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°332 – du 26/11/2024
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°331 – du 25/11/2024
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°330 – du 23 ET 24/11/2024
Affrontements entre forces de l’ordre et étudiants à l’Université Assane Seck de Ziguinchor
Ziguinchor, la capitale méridionale du Sénégal, a été le théâtre de tensions ce mercredi alors que les forces de l’ordre ont affronté des étudiants en grève illimitée de l’Université Assane Seck (UASZ). Ces derniers protestaient contre leurs conditions de vie et d’études jugées insuffisantes, réclamant également le respect des engagements pris par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
Depuis plusieurs jours, les étudiants de l’UASZ dénoncent des conditions de vie précaires sur le campus, notamment des problèmes liés à l’insuffisance des logements, des équipements pédagogiques inadaptés et un accès limité aux bourses. Les grévistes réclament également une meilleure prise en charge sociale, citant l’absence de soutien psychologique, sanitaire et financier pour de nombreux étudiants en difficulté.
À cela s’ajoute une demande pressante pour que les engagements annoncés par le ministère soient respectés, notamment en ce qui concerne les infrastructures promises et les réformes du système de bourses.
La journée de protestation a dégénéré lorsque les forces de l’ordre ont été appelées pour disperser les manifestants. Des affrontements ont éclaté, entraînant des échanges de jets de pierres et de gaz lacrymogènes aux abords du campus universitaire. Selon plusieurs témoins, certains étudiants auraient été blessés lors des échauffourées.
« Nous sommes fatigués de promettre des négociations sans jamais rien obtenir. Nous exigeons des actes concrets, pas seulement des discours », a déclaré un représentant du collectif des étudiants grévistes.
La situation à l’UASZ reflète une crise plus large qui touche l’enseignement supérieur au Sénégal. De nombreuses universités du pays font face à des défis similaires, notamment des infrastructures insuffisantes pour accueillir le nombre croissant d’étudiants, des retards dans le paiement des bourses et des conditions d’études souvent inadaptées.
Les autorités n’ont pour l’instant pas répondu publiquement aux revendications des étudiants de Ziguinchor. Cependant, cette montée des tensions met en lumière une fois de plus les défis structurels auxquels le système éducatif sénégalais est confronté.
Alors que les étudiants poursuivent leur mouvement de grève, la situation reste tendue à Ziguinchor. Une intervention des autorités semble urgente pour désamorcer la crise et éviter que la violence ne s’intensifie. Dans un contexte où l’éducation est un moteur clé du développement, ces revendications pourraient bien redéfinir les priorités du gouvernement dans le secteur de l’enseignement supérieur.
Nous continuerons à suivre cette affaire.
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°329 – du 22/11/2024
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°328 – du 21/11/2024
Affaire Boffa-Bayotte : René Capin Bassène interné à l’hôpital de Ziguinchor
René Capin Bassène, condamné à perpétuité pour son rôle présumé dans le massacre de Boffa-Bayotte, a été admis mardi aux urgences de l’hôpital de la Paix de Ziguinchor. Selon des sources médicales et familiales, l’état de santé du journaliste est préoccupant, en partie à cause des séquelles de son enquête préliminaire.
Libération rapporte que Bassène souffre d’une tympanographie à l’oreille droite, où un tympan artificiel avait été installé pour remplacer un tympan gravement endommagé. Une intervention chirurgicale pourrait être nécessaire, selon sa famille.
Depuis sa condamnation en appel à la réclusion criminelle à perpétuité pour le massacre survenu en janvier 2018 à Boffa-Bayotte, René Capin Bassène continue de plaider son innocence. Il aurait souvent refusé de s’alimenter ou de recevoir des soins, aggravant sa condition physique.
En août 2024, l’organisation « Vision Citoyenne » et d’autres acteurs de la société civile de Ziguinchor avaient tiré la sonnette d’alarme sur la détérioration de sa santé. À cette période, Bassène menait une grève de la faim sévère, qualifiée de « diète noire », pour protester contre sa condamnation.
Le massacre de Boffa-Bayotte, où 14 personnes avaient été tuées dans une attaque brutale, reste l’un des drames les plus marquants de la Casamance. Bien que la justice sénégalaise ait condamné Bassène et d’autres individus, de nombreuses voix, notamment au sein de la société civile et des organisations de défense des droits de l’homme, continuent de s’interroger sur la solidité des preuves et les conditions dans lesquelles les enquêtes ont été menées.
Le cas de René Capin Bassène met en lumière les défis liés aux droits des détenus et aux conditions de détention au Sénégal. L’évolution de son état de santé et des éventuelles interventions médicales à venir pourrait relancer les débats sur son procès et les circonstances entourant sa condamnation.
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°327 – du 20/11/2024
Le Dakarois Quotidien N°327 – du 20/11/2024
🔴 NOTE D’ANALYSE TRIMESTRIELLE DE L’ANSD : AUGMENTATION DES PRIX À LA CONSOMMATION DE 1%
🔴 COP29 EN AZERBAÏDJAN – FONDS SPÉCIAL SUR LES PERTES ET PRÉJUDICES : LE SÉNÉGAL MILITE POUR LE RENFORCEMENT DE LA DOTATION
Le Dakarois Sports N°327 – du 20/11/2024
🔴 QUALIFS CAN 2025 – VICTOIRE DU SÉNÉGAL SUR LE BURUNDI : PAPE THIAW CLÔT L’INTÉRIM EN APOTHÉOSE !
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°326 – du 19/11/2024
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°325 – du 18/11/2024
Législatives 2024 à Ziguinchor : une large victoire pour Pastef dans plusieurs bureaux de vote
Les premières tendances des élections législatives de 2024 à Ziguinchor confirment l’assise populaire de la coalition Pastef dans cette région. Les résultats provisoires provenant de plusieurs bureaux de vote de la ville montrent une nette avance pour les Patriotes, dirigés par Ousmane Sonko, natif de Ziguinchor et figure emblématique de cette formation politique.
Dans le bureau de vote Boucotte Sud Nema, sur 183 votants, la coalition Pastef a recueilli 165 voix, confirmant sa domination dans ce secteur. Le reste des suffrages s’est réparti de la manière suivante : Takku Wallu Sénégal a obtenu 6 voix, et Jamm ak Njeringg s’est vu attribuer 4 voix.
La tendance se confirme également dans le bureau de vote Boucotte Ouest, où Pastef a enregistré une performance similaire. Sur 196 votants, la coalition a récolté 146 voix, loin devant ses adversaires. Jamm Ak Njering s’est contenté de 13 voix, tandis que Takku Wallu Sénégal a comptabilisé 12 voix. La coalition Samm Sa Kaddu a, quant à elle, obtenu 7 voix.
Ces résultats confirment Ziguinchor comme un bastion solide pour Ousmane Sonko, chef de file de la coalition Pastef. En effet, la mobilisation importante en faveur des Patriotes témoigne de la popularité persistante de Sonko, malgré le contexte politique tendu et les récents événements qui ont marqué la scène politique nationale.
La participation dans les bureaux de vote mentionnés démontre un engagement citoyen notable. Dans une ville qui a souvent été le théâtre de tensions politiques, cette mobilisation pacifique est un signe encourageant pour le processus démocratique.
Les résultats finaux des élections législatives sont attendus dans les prochains jours, mais il est clair que Pastef réalise déjà une percée significative à Ziguinchor. Si ces tendances se confirment à l’échelle nationale, la coalition pourrait jouer un rôle déterminant dans la nouvelle configuration de l’Assemblée nationale.
À suivre : Les résultats complets de la ville de Ziguinchor et des autres localités du pays, ainsi que les réactions des différentes coalitions face à ces premières tendances.
Élections législatives résultats Ziguinchor Bloc Scolaire Boucotte (Sénégal) : bureau numéro 12
Législatives 2024 : Le gouverneur de Ziguinchor Mor Talla Tine rassure sur le bon déroulement du scrutin
Le vendredi 15 novembre 2024, à deux jours des élections législatives anticipées, le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a effectué une tournée de supervision du dispositif électoral dans la région. Cette tournée, qui a débuté à la sous-préfecture de Niassya, a permis au gouverneur de faire un point sur l’état de préparation des élections, en s’assurant que toutes les mesures sont prises pour garantir un scrutin transparent, sécurisé et bien organisé.
Lors de son intervention, Mor Talla Tine a exprimé sa satisfaction quant à l’application des directives du ministre de l’Intérieur. Selon lui, les préfets et sous-préfets ont suivi scrupuleusement les instructions pour garantir des élections dans de bonnes conditions. Il a particulièrement salué le travail effectué sur le terrain par les autorités administratives locales.
« Ce que j’ai constaté sur le terrain me rassure et me donne entière satisfaction. Les autorités locales ont appliqué les instructions de manière rigoureuse, et nous veillons à ce que le processus se déroule correctement dans la région de Ziguinchor », a déclaré le gouverneur.
Un des principaux défis de cette élection résidait dans la gestion du matériel électoral, surtout avec la présence de 41 listes en compétition. Toutefois, Mor Talla Tine a confirmé que tout le matériel nécessaire est déjà arrivé dans les préfectures et sous-préfectures. Il a également salué l’implication de la direction générale des élections pour la livraison à temps de ce matériel, soulignant qu’aucune difficulté logistique n’est à prévoir.
« Le matériel électoral est déjà disponible dans les bureaux de vote, et nous avons pris des mesures minutieuses pour que chaque bulletin de vote soit correctement distribué. Le 17 novembre, les électeurs pourront voter en toute tranquillité », a-t-il ajouté.
En matière de sécurité, le gouverneur a précisé que des dispositifs de sécurité sont déjà en place, avec la mobilisation des forces de l’ordre, notamment la gendarmerie, la police et l’armée, pour assurer le bon déroulement du scrutin. Une réunion de sécurité tenue début novembre a permis de mettre en place un dispositif renforcé, garantissant une protection optimale des électeurs et des urnes pendant toute la durée du processus électoral.
Mor Talla Tine a également félicité les acteurs politiques de la région pour leur responsabilité pendant la campagne électorale. Selon lui, les tensions ont été limitées grâce à la collaboration entre les responsables politiques qui ont su éviter tout incident majeur.
« Les caravanes ont été bien gérées, et là où des risques de collision se sont posés, nous avons appelé les acteurs concernés à se concerter et à s’entendre sur les itinéraires. Nous sommes confiants que ces élections se dérouleront sans heurts », a-t-il conclu.
La région de Ziguinchor compte au total 697 bureaux de vote répartis entre ses trois départements :
Département de Ziguinchor : 278 bureaux pour 134.658 électeurs.
Département de Bignona : 340 bureaux pour 140.315 électeurs.
Département d’Oussouye : 79 bureaux pour 33.287 électeurs.
Au total, la région abrite 308.260 électeurs qui se rendront dans les bureaux de vote pour exprimer leur choix le 17 novembre.
Mor Talla Tine a assuré que l’administration régionale ne ménage aucun effort pour que le processus électoral se déroule dans un climat de paix et de sérénité. Il a également encouragé les électeurs à se rendre massivement dans les bureaux de vote pour accomplir leur devoir civique.
Alex SAGNA
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°324 – du 16 ET 17/11/2024
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°323 – du 15/11/2024
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Ziguinchor : Aissatou Ndiaye, coordonnatrice nationale des agropoles, satisfaite de l’état d’avancement des travaux d’infrastructures
En tournée à Ziguinchor pour évaluer l’état d’avancement de l’Agropole-Sud dans le cadre du suivi de la mise en œuvre des Agropoles du Sénégal, Aissatou Ndiaye, la nouvelle coordonnatrice nationale du Programme National de Développement des Agropoles du Sénégal (PNDAS), a exprimé sa satisfaction quant aux progrès réalisés dans les travaux d’infrastructures. Cette évaluation s’est déroulée lors de sa visite dans la zone sud, couvrant les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda.
« À Adéane, nous avons atteint un taux d’exécution de 65 %. Toutes les infrastructures sont en phase de finalisation, y compris le château d’eau, le hangar de stockage, le centre de santé, le centre d’excellence, les parkings et les chambres froides. La voirie intérieure est bien avancée, avec une bonne prise en charge de l’assainissement. À Kolda, où les travaux ont débuté en avril, le rythme est satisfaisant. Nous sommes à 40 % de taux d’exécution physique. Le hangar de stockage, l’atelier mécanique, le bâtiment administratif et l’infirmerie de la plateforme agro-industrielle sont en cours de finalisation », a-t-elle déclaré.
Ces propos ont été tenus au terme d’une tournée dans les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda pour évaluer l’état d’avancement des chantiers et des programmes du projet Agropole-Sud, en compagnie du coordonnateur de l’Agropole-Sud, Ousseynou Konaté.
Aissatou Ndiaye a expliqué que le PNDAS a œuvré pour remobiliser les entreprises après la pause liée aux pluies, dans le but de finaliser rapidement toutes les infrastructures. Elle a précisé que « les agropoles constituent une priorité pour l’État du Sénégal, comme en témoigne la place qu’elles occupent dans les pôles de développement économique ».
Elle a également souligné que le projet Agropole-Sud contribue considérablement à l’amélioration des rendements des producteurs grâce à la distribution d’environ 87 tonnes de semences certifiées, 1 340 tonnes d’engrais et plus de 504 000 plants fruitiers.
Lors de sa visite à Ziguinchor, la coordonnatrice a visité des entreprises spécialisées dans la transformation des produits agricoles et des parcelles de production de mangues et d’anacardes, ainsi que des parcelles de production situées à Goudomp, dans la région de Sédhiou. À Kolda, elle s’est rendue dans les villages de Kankiling et de Manoto Sakho pour inspecter des parcelles de manguiers et de maïs.
« Cette visite a été l’occasion de rencontrer et d’échanger avec les parties prenantes du projet et, surtout, de recueillir leurs préoccupations et attentes », a-t-elle ajouté.
Elimane Dramé, directeur général d’une unité de transformation de noix de cajou, a exprimé sa gratitude envers les responsables de l’Agropole-Sud pour le soutien apporté aux producteurs de noix de cajou. Il a indiqué que son unité dispose d’une capacité de production de 2 400 tonnes de noix de cajou, mais que depuis quatre à cinq ans, elle n’a jamais dépassé 800 tonnes, soulignant ainsi les difficultés rencontrées pour approvisionner l’usine en matière première.