Le Dakarois Quotidien N°290 – du 07/10/2024
Le Dakarois Sports N°290 – du 07/10/2024
🔴 FINALE COUPE DU SÉNÉGAL DE HANDBALL – DAMES : GOLF HBC REMPORTE LA PALME FACE À DIAMONO
L’école Francisco Carvalho se situe dans le quartier de Santhiaba, dans la commune de Ziguinchor. Elle est localisée dans une zone où la nappe phréatique est affleurante, rendant les lieux envahis par des eaux stagnantes et des herbes, sans compter l’état de délabrement des toilettes. Cela présage une rentrée scolaire certainement difficile.
La journée de Set-Setal a vu la participation du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, la déléguée générale de la DER Aïda Mbodj, des autorités administratives et locales, ainsi que de représentants d’autres secteurs professionnels, entre autres. L’objectif était de trouver une solution pour faciliter la rentrée scolaire des élèves et enseignants de cet établissement.
« Nous sommes ici à Santhiaba, dans une zone où la nappe phréatique est affleurante. Chaque année, c’est la situation que nous vivons à la rentrée des classes. Malheureusement, cette année, l’hivernage n’étant pas encore terminé, et avec la nappe affleurante, les pluies continuent de tomber. Hier encore, il a plu, et selon les prévisions météorologiques, d’autres pluies sont attendues. Malheureusement, nous continuerons peut-être à observer cette situation difficile. Cependant, nous, l’État, la communauté éducative, la mairie et le conseil départemental, allons mobiliser tous les moyens nécessaires pour créer des conditions acceptables afin que, dans les plus brefs délais, les élèves de cet établissement puissent réintégrer les classes et commencer leur année scolaire, comme d’autres élèves dans le pays, et même ici à Ziguinchor », a expliqué le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye.
Il a assuré qu’un suivi adéquat serait mis en place pour faciliter la rentrée scolaire.
« Pour nous, il ne s’agit pas seulement de donner un coup de râteau ou d’autres petites actions. Il s’agit aussi de rester présents à l’école pour continuer à mobiliser des ressources pour désherber, nettoyer, et les sapeurs-pompiers sont ici pour pomper l’eau. Nous ferons tout pour que les conditions soient moins difficiles que ce que nous avons observé. Tout le monde constate l’état d’envahissement par les herbes et les eaux. Nous espérons que d’ici les prochains jours, ou même les prochaines heures, avec l’aide de Dieu, nous allons au moins créer les conditions pour que la rentrée se fasse rapidement. Je ne peux pas m’engager sur une date précise, mais nous ferons tout ce qui est possible pour permettre la reprise des cours. »
Pour le ministre Cheikh Tidiane Dieye, « Il n’y a pas meilleur endroit que la devanture d’une école pour parler du sens et de l’enjeu de cette journée, tel que le président de la République l’a défini. Ce n’est pas seulement un acte symbolique de nettoiement mensuel, mais aussi un acte de gouvernance, aussi important que les grands projets. »
Il a ajouté que « les projets du gouvernement, qu’il s’agisse de construction de routes, d’autoroutes de l’eau ou de grandes infrastructures, de financement de l’économie, tout cela est important. Mais il n’y a rien de plus crucial que de former des citoyens de qualité grâce à l’éducation. Toutes les nations qui se sont développées ont commencé par éduquer leur peuple. »
De son côté, la déléguée générale de la DER, Aïda Mbodj, a souligné l’importance de réfléchir à l’implantation des écoles pour éviter les zones à problèmes. « Après ces journées de nettoiement, il ne s’agit pas simplement de quitter l’école et de la laisser à son sort. Il est nécessaire de mener une réflexion sur l’implantation des écoles, notamment dans les zones comme Ziguinchor, où il pleut beaucoup. Une meilleure collaboration entre les ministères de l’Urbanisme et de l’Éducation nationale est indispensable pour éviter ces situations. »
Elle a également insisté sur l’impact des toilettes délabrées, notamment sur la fréquentation des filles à l’école. « Nous ne pouvons pas tourner le dos à cette situation. Nous allons continuer à suivre ce dossier, et personnellement, je m’engage à contribuer à la réfection de ces toilettes. »
Enfin, pour marquer leur soutien, « la DER a offert 15 brouettes et 20 balais à Monsieur le ministre », a conclu Aïda Mbodj, en réaffirmant que la DER soutiendra les initiatives des pouvoirs publics.
Ce jeudi 3 octobre 2024, un Comité Régional de Développement (CRD) a été convoqué à Ziguinchor, présidé par le gouverneur Mor Talla Tine, pour discuter de l’organisation de l’ordination épiscopale de Jean Baptiste Valter Manga, nouvel Évêque de Ziguinchor, prévue pour le 23 novembre 2024. Cet événement majeur devrait réunir environ 6 000 personnes, avec un budget estimé à 90 millions de francs CFA.
Lors de cette réunion, le gouverneur a souligné l’importance de rassembler tous les services concernés afin de garantir le succès de l’événement. Il a précisé que l’administration, comme à son habitude, est mobilisée pour s’assurer que toutes les dispositions nécessaires soient prises en temps et en heure.
« Nous sommes rassurés que toutes les mesures nécessaires seront mises en place pour cet événement d’une dimension internationale, car des fidèles de différentes régions du pays et d’autres pays d’Afrique et du monde entier sont attendus », a-t-il déclaré. Le gouverneur a également insisté sur l’importance de la sécurité, de la logistique et de la couverture sanitaire pour accueillir dignement tous les invités.
L’abbé Fulgence Coly, administrateur diocésain de Ziguinchor, a exprimé sa satisfaction face aux efforts déployés pour l’organisation de cette cérémonie. Il a rappelé que cet événement marque un moment crucial pour le diocèse, qui a été sans évêque depuis le départ de Mgr Paul Abbel Mamba. Selon lui, l’ordination de Jean Baptiste Valter Manga représente une opportunité pour le diocèse de bénéficier d’un nouveau pasteur chargé de sa gouvernance.
L’abbé Coly a également mis en lumière la nécessité d’une mobilisation collective pour la réussite de cet événement, soulignant que le budget alloué est conséquent et que de nombreux efforts sont nécessaires pour accueillir tous les invités, notamment d’autres évêques qui viendront participer à la consécration.
Pour le diocèse, cet événement n’est pas simplement une formalité religieuse ; c’est un moment de communion et de prière pour toute la population de Ziguinchor et des environs. Le fait d’impliquer l’administration dans les préparatifs témoigne de la prise de conscience collective de l’importance de cet événement.
En conclusion, la préparation de l’ordination épiscopale de Jean Baptiste Valter Manga s’inscrit dans une dynamique de collaboration entre les autorités locales et l’Église, avec un engagement commun pour faire de cet événement une réussite totale. Le gouverneur de Ziguinchor et l’abbé Fulgence Coly ont tous deux exprimé leur confiance quant à l’aboutissement des engagements pris pour accueillir dignement le nouvel évêque et les nombreux invités.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
Ce jeudi, à Ziguinchor, s’est tenue la 22ème commémoration du naufrage du Joola, une tragédie qui demeure l’une des plus douloureuses de l’histoire du Sénégal. L’événement a eu lieu au quai de Ziguinchor, un lieu hautement symbolique, en présence du ministre des Forces armées, le général Birame Diop, qui représentait le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
Dans son allocution, le général Diop a exprimé l’émotion et la tristesse qui accompagnent chaque année la commémoration de cette catastrophe survenue dans la nuit du 26 septembre 2002, au large des côtes gambiennes. « Le naufrage du Joola reste une épreuve nationale douloureuse, avec près de 1 800 victimes, une plaie encore vive dans le cœur des familles et de la nation tout entière », a-t-il déclaré.
La commémoration, au-delà de rendre hommage aux victimes, est un devoir de mémoire pour éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise. Le ministre a tenu à rappeler que l’État du Sénégal, depuis ce drame, a pris des mesures pour renforcer la sécurité maritime et éviter de nouvelles catastrophes. « Nous nous souvenons des victimes, mais nous devons aussi tirer les leçons de cette tragédie pour garantir que cela ne se reproduise plus », a affirmé le général Diop.
Les rescapés, encore marqués par les cicatrices de ce terrible événement, ont également été au centre des pensées lors de cette journée. Le ministre a réitéré le soutien du gouvernement à leur égard, en soulignant les actions entreprises pour les accompagner et les aider à se reconstruire.
Le général Birame Diop a mis en lumière les efforts du gouvernement dans la région de la Casamance, notamment les programmes de développement socioéconomique et les initiatives visant à répondre aux besoins des familles des victimes du naufrage. Il a mentionné des projets tels que le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), le Programme national de développement local (PNDL) et le Programme de valorisation des eaux pour le développement des chaînes de valeur (PROVAL CV). Ces actions visent à améliorer les conditions de vie des populations de la région et à soutenir les familles affectées par la tragédie du Joola.
Le ministre a également évoqué les mesures spécifiques prises en faveur des orphelins du Joola, comme l’octroi de bourses d’études, la prise en charge médicale et des formations professionnelles pour leur permettre d’acquérir des qualifications. Il a annoncé la prise en compte de 371 orphelins supplémentaires, omis par le décret de 2009, ainsi que la construction effective du mémorial musée dédié au Joola.
L’un des moments forts de la commémoration a été l’inauguration officielle du mémorial du Joola à Ziguinchor. Cet édifice, qui se dresse fièrement au quai de la ville, est non seulement un lieu de recueillement mais aussi un espace dédié à la mémoire collective et à la transmission des valeurs aux générations futures.
Le général Diop a souligné l’importance de ce mémorial, en tant que témoin du devoir de mémoire. « Ce lieu est un rappel de l’importance de ne jamais oublier les victimes et d’apprendre des leçons du passé. Il doit servir à renforcer notre unité nationale et à construire un avenir plus sûr pour tous », a-t-il déclaré.
Ce mémorial, qui prend la forme d’un bateau, dispose d’un espace multifonctionnel ainsi qu’un lieu consacré au recueillement. Il raconte l’histoire du Joola, depuis ses péripéties en navigation jusqu’à la tragédie de son naufrage, et sert de point de réflexion sur la sécurité maritime et les responsabilités collectives.
Boubacar Ba, président de l’Association nationale des familles des victimes et rescapés, a pris la parole pour rappeler les doléances des familles. Parmi celles-ci, la demande de déclarer le 26 septembre journée fériée, la récupération des restes des victimes encore au fond de l’océan, la construction d’une stèle à Dakar, et la mise en place d’une fondation dédiée à la mémoire du Joola.
En réponse, le ministre des Forces armées a promis que toutes ces doléances seraient minutieusement étudiées. « L’État est déterminé à prendre en compte toutes vos préoccupations dans le respect des dispositions réglementaires », a assuré le général Diop. Il a également affirmé que la volonté politique derrière le mémorial musée du Joola reflétait l’engagement du gouvernement à maintenir vivace le souvenir des victimes et à faire de cet événement un pilier de l’unité nationale.
Enfin, le général Diop a lancé un appel à l’ensemble de la nation pour que cette tragédie serve de leçon dans la lutte contre les dangers de l’émigration clandestine, les accidents de la route et les risques maritimes. « Ce mémorial doit nous interpeller sur nos responsabilités, tant individuelles que collectives, et nous rappeler que la construction d’une nation unie et fraternelle repose sur la solidarité entre ses membres », a-t-il conclu.
A.S – Ledakarois – Ziguinchor
Le 26 septembre 2002, le Sénégal vivait l’un des plus grands drames maritimes de l’histoire contemporaine : le naufrage du Joola, un ferry reliant Dakar à Ziguinchor. Deux décennies se sont écoulées, mais la douleur et les questionnements demeurent intacts, tant pour les familles des victimes que pour la société sénégalaise. Ce jour fatidique, environ 2000 personnes étaient à bord du navire, alors que sa capacité maximale était fixée à 580 passagers. Parmi les 1863 victimes officiellement recensées par l’État sénégalais, 444 étaient des enfants. Seulement 64 personnes ont survécu à cette tragédie, laissant des familles brisées et une nation en quête de réponses et de justice.
Le Joola, surchargé et mal entretenu, sombra dans les eaux de l’Atlantique au large des côtes gambiennes. En cette veille de rentrée scolaire 2002-2003, la plupart des passagers étaient des vacanciers rentrant de la région de Casamance, dont beaucoup d’enfants et d’enseignants. Ce naufrage, causé par des négligences humaines criantes, reste l’un des plus meurtriers au monde, après celui du Titanic. Deux ans après l’accession d’Abdoulaye Wade à la présidence, le drame a jeté une lumière crue sur les failles structurelles du pays en matière de sécurité et de gestion des infrastructures publiques.
Vingt-deux ans après la catastrophe, le débat autour du renflouement de l’épave du Joola reste ouvert. Pour beaucoup, notamment Boubacar Ba, président de l’Association des familles des victimes, et Nassardine Aidara, président du Comité d’initiative du Mémorial-Musée, le renflouement du bateau représente un impératif pour la justice sociale. Ils estiment que cette action symbolique permettrait de rendre un hommage digne aux victimes et de clôturer le processus de deuil pour leurs proches.
Malgré les nombreuses promesses faites par les autorités sénégalaises depuis le naufrage, le renflouement de l’épave n’a jamais été réalisé. En 2023, à défaut de cette opération attendue, l’hélice du bateau a été déposée au Musée-Mémorial du Joola, nouvellement inauguré, en guise de souvenir. Ce musée, qui a enfin ouvert ses portes cette année, est destiné à honorer la mémoire des disparus et à rappeler les leçons à tirer de cette catastrophe pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise.
L’ouverture du Musée-Mémorial à Ziguinchor marque un pas significatif dans le processus de mémoire nationale, offrant un espace de recueillement et de réflexion. Cependant, pour les familles des victimes, la question du renflouement reste centrale. Elles perçoivent cette démarche non seulement comme une réparation morale, mais aussi comme un acte de justice envers ceux qui ont péri sous les eaux.
Le naufrage du Joola symbolise bien plus qu’une catastrophe maritime : il incarne les dysfonctionnements d’un système où la négligence et l’irresponsabilité ont coûté la vie à près de deux mille innocents. Les familles et les survivants continuent de se battre pour que cette tragédie ne soit jamais oubliée et que les responsables de ce drame soient pleinement identifiés et jugés. En ce sens, la création du musée, bien que saluée, ne saurait suffire à apaiser les douleurs et la soif de justice.
Le naufrage du Joola reste une plaie ouverte dans la conscience collective du Sénégal, un rappel des conséquences tragiques de la négligence humaine. Si le musée inauguré en 2023 est un signe de reconnaissance pour les victimes, la revendication des familles pour le renflouement de l’épave montre que la quête de justice et de réparation est encore loin d’être achevée. Au-delà de la commémoration, il est essentiel que ce drame continue de susciter des réflexions sur la sécurité maritime, la gestion des infrastructures publiques, et la responsabilité des institutions afin qu’un tel drame ne se répète jamais.
Le Ministère de la Femme et des Solidarités continue de marquer son engagement en faveur de l’autonomisation économique des femmes à travers le Sénégal, avec une attention particulière portée à la région de Ziguinchor. Lors d’une cérémonie tenue récemment, des groupements de femmes des départements de Bignona, Oussouye et Ziguinchor ont reçu des attestations de financement, symbolisant une enveloppe globale de 400 millions de francs CFA destinée à soutenir leurs projets entrepreneuriaux.
Ces fonds proviennent des mécanismes de financement du Fonds national de Crédit pour les Femmes et du Fonds national de Promotion de l’entrepreneuriat féminin, sous la coordination du Ministère de la Microfinance, de l’Économie sociale et solidaire. La ministre Maïmouna Dièye, en remettant ces fonds, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à accompagner les initiatives portées par les femmes, en précisant que ce soutien inclut des projets en cours de sélection et tiendra compte des besoins spécifiques des femmes en situation de handicap, des femmes déplacées, ainsi que des artisanes de la région.
Lors de cette cérémonie, la ministre Dièye a insisté sur l’importance du remboursement des financements octroyés. « Les ressources dont nous disposons sont limitées et d’autres femmes attendent pour démarrer leurs activités génératrices de revenus », a-t-elle déclaré. Elle a ainsi rappelé que le remboursement des prêts permet de garantir la durabilité des mécanismes de financement et d’étendre ce soutien à d’autres bénéficiaires.
Ziguinchor représente la première étape d’une série de rencontres prévues avec les organisations féminines à travers tout le pays. Selon la ministre, cette démarche vise à mettre en œuvre les instructions du Chef de l’État, en promouvant un accès équitable aux ressources et aux opportunités pour tous. Cette approche inclusive et participative répond aux objectifs du gouvernement en matière de développement social et économique.
La région de Ziguinchor, riche de son potentiel agricole et de la vitalité de sa jeunesse, de ses femmes et de ses filles, est considérée par la ministre Dièye comme un levier stratégique pour le développement national. Elle a souligné la vocation agricole de cette région et exprimé sa conviction que Ziguinchor pourrait devenir un moteur de croissance pour l’ensemble du pays.
En conclusion, cette initiative du Ministère de la Femme et des Solidarités marque une étape décisive dans la promotion de l’entrepreneuriat féminin, l’inclusion sociale et le développement local. Elle illustre également la volonté du gouvernement de renforcer l’autonomisation des femmes à travers des politiques publiques concrètes et adaptées aux réalités régionales.
Le lundi 18 septembre 2024, un drame a eu lieu à Bounkiling, dans la région de Casamance, au sud du Sénégal. Lors d’une patrouille de sécurisation dans la zone de Kandion Mangana, les militaires ont été confrontés à une situation tragique qui a conduit à la mort d’un individu armé.
L’incident s’est produit vers 11 heures, à environ 2 kilomètres du village de Diam Wel Samba Ba. Les forces armées avaient été alertées par le chef du village, qui signalait une menace imminente de la part d’un individu armé de machette et de couteau. À leur arrivée, les militaires ont tenté de désarmer l’individu, qui a catégoriquement refusé de se conformer aux instructions.
L’individu a alors attaqué un des membres de la patrouille. En réponse à cette agression, le militaire a ouvert le feu pour se défendre, entraînant la mort de l’individu.
La Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA) a annoncé que la Gendarmerie nationale a lancé une enquête pour établir les circonstances précises de l’incident. Cette enquête vise à clarifier les actions des forces de sécurité et à déterminer les mesures appropriées qui ont été prises face à la situation.
La DIRPA a souligné que cet incident s’est produit dans le cadre des efforts continus pour sécuriser les populations locales et soutenir leur retour dans leurs villages, dans une région où les forces armées sont activement engagées pour maintenir la paix et la sécurité.
Cet événement tragique rappelle la complexité des opérations de maintien de l’ordre et l’importance de la transparence dans la gestion des interventions de sécurité. Les autorités travaillent à éclaircir les faits pour garantir que de tels incidents soient traités avec la rigueur nécessaire et que les procédures soient respectées.
Un atelier régional de concertation multi-acteurs sur l’hydraulique et l’assainissement s’est tenu ce mercredi 21 août 2024 à Ziguinchor, sous la direction de Sidi Guissé Diongue, adjoint au gouverneur en charge des affaires administratives. Cette rencontre a rassemblé divers acteurs régionaux afin de discuter des défis et solutions liés à l’accès à l’eau et aux services d’assainissement dans la région.
Dès l’ouverture de l’atelier, la Directrice nationale de l’hydraulique, Ndeye Abibatou Lo, a présenté des statistiques significatives pour la région de Ziguinchor. Selon les données de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) de 2023, 73,4 % de la population de Ziguinchor a accès à une eau améliorée, tandis que 69,90 % bénéficient de services d’assainissement adéquats. Cependant, elle a également souligné que 4,90 % des habitants pratiquent encore la défécation à l’air libre, un chiffre préoccupant dans une région principalement urbaine.
Madame Lo a mis en lumière les inégalités persistantes entre les zones urbaines et rurales de la région. Elle a exprimé son inquiétude quant au fait qu’un nombre important de ménages dans les zones urbaines dépendent encore de sources d’eau non améliorées, une situation qui doit être corrigée pour atteindre l’accès universel à l’eau potable.
Elle a appelé à renforcer les efforts pour améliorer l’accès à l’eau et aux services d’assainissement, en ciblant particulièrement les ménages les plus vulnérables. « Nous devons continuer à travailler ensemble pour améliorer l’accès à l’eau potable et aux services d’assainissement. C’est une condition essentielle pour assurer le bien-être et la santé de tous les habitants de Ziguinchor, » a-t-elle déclaré.
Sidi Guissé Diongue, qui a présidé l’atelier, a remercié les participants pour leur engagement et a souligné l’importance de ces concertations régionales en préparation de la rencontre nationale sur l’hydraulique et l’assainissement. Il a précisé que cet atelier a permis d’identifier les principaux défis auxquels la région de Ziguinchor est confrontée, notamment l’insuffisance de forages dans de nombreuses localités, le manque de coordination entre les acteurs du secteur, et la nécessité d’augmenter les infrastructures liées à l’eau et à l’assainissement.
Il a également rappelé que les questions d’hydraulique, d’assainissement, de lutte contre les inondations, et de gestion des eaux usées et des déchets constituent des préoccupations majeures pour la région de Ziguinchor. Des solutions concrètes ont été proposées pour améliorer l’application des politiques publiques au niveau régional, avec l’objectif de répondre plus efficacement aux besoins de la population.
Cet atelier marque une étape importante dans la quête d’un accès universel à l’eau et à des services d’assainissement de qualité pour tous les habitants de Ziguinchor, un objectif essentiel pour le développement durable de la région.
AS – Le Dakarois
Ziguinchor
Le Musée-Mémorial le Joola, situé sur les berges du fleuve Casamance à Ziguinchor, sera officiellement inauguré en septembre prochain, marquant une étape clé dans la commémoration du naufrage tragique du bateau Le Joola. L’annonce a été faite ce lundi 19 août par Mme Khady Diène Gaye, Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, lors de sa visite dans la région de Ziguinchor.
Au cours de cette visite, Mme le ministre a tenu un conclave avec les membres du comité scientifique en charge du projet, afin de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de collecte des objets et documents historiques liés au drame. Ces échanges ont également permis de discuter du modèle de gouvernance et de gestion du musée. Un ensemble d’objets récupérés du bateau Le Joola a été présenté au ministre et à sa délégation. Ces objets constitueront une partie importante des expositions prévues au musée, situé dans le quartier Escale de Ziguinchor.
« Ce musée offrira aux familles des victimes ainsi qu’à toute la population un lieu de recueillement et de mémoire », a déclaré Mme Khady Diène Gaye. Le lancement officiel des activités du musée coïncidera avec la 22ème commémoration du naufrage, marquant ainsi son entrée en service.
Pour rappel, les travaux de construction du musée ont débuté en décembre 2019 à Ziguinchor, répondant à une demande de longue date des familles des victimes et des rescapés du naufrage du bateau Le Joola. Ce tragique événement, qui a coûté la vie à plus de 1 800 personnes le 26 septembre 2002, reste gravé dans la mémoire collective du Sénégal. L’infrastructure, érigée à quelques mètres du port de Ziguinchor, représente un hommage solennel aux victimes du naufrage. Le coût de la construction du musée s’élève à trois milliards de francs CFA.
Avec l’ouverture prochaine de ce musée, le Sénégal fait un pas important dans la préservation de la mémoire de ce drame national, tout en offrant un espace dédié au recueillement et à l’éducation des générations futures.
À Ziguinchor, sur les rives du fleuve Casamance, un projet majeur touche à sa fin. Il s’agit du musée-mémorial national « Le Joola », une infrastructure dédiée à la mémoire des victimes du tragique naufrage du bateau « Le Joola ». Ce drame, survenu dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002 au large des côtes de la Gambie, a fait 1 863 victimes, avec seulement 63 rescapés. La commémoration annuelle de cet événement revêt une importance capitale pour les familles des victimes et pour toute la nation sénégalaise. Cette année, la 22ème commémoration du naufrage revêtira une signification particulière avec l’inauguration officielle du musée-mémorial, prévue le 26 septembre 2024.
Lancé le 20 décembre 2019, le projet de construction du musée-mémorial national « Le Joola » vise à créer un lieu de recueillement, de mémoire et d’éducation pour les générations futures. Le coût des travaux, estimé à trois milliards de francs CFA, témoigne de l’ampleur et de l’importance accordées à ce projet. L’édifice a été érigé sur un site symbolique, les berges du fleuve Casamance, à proximité du port de Ziguinchor, d’où le bateau avait quitté le Sénégal avant de sombrer dans les eaux gambiennes.
Le musée-mémorial « Le Joola » ne se contentera pas de commémorer les victimes, mais servira également de centre de documentation sur la navigation maritime, la sécurité en mer, et les leçons tirées de ce tragique événement. Il abritera des expositions permanentes et temporaires, incluant des objets récupérés du navire, des témoignages des rescapés et des familles des victimes, ainsi que des documents historiques relatant les circonstances du naufrage et les actions entreprises par le gouvernement sénégalais et les autorités maritimes internationales.
Le 18 et 19 août 2024, Khady Diène Gaye, ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, s’est rendue à Ziguinchor pour une série d’activités, dont une visite du musée-mémorial en construction. Accompagnée de l’adjoint au gouverneur de la région, Sidi Guissé Diongue, et de plusieurs dignitaires, la ministre a pu constater de visu l’avancement des travaux et discuter des derniers détails avant l’inauguration. « Nous comptons, à partir de la 22ème commémoration du naufrage du bateau ‘Le Joola’, procéder à la mise en service du musée mémorial national ‘Le Joola' », a-t-elle déclaré lors de sa visite.
Lors de sa visite, la ministre a également tenu une rencontre avec le comité scientifique du musée, chargé de la collecte des objets et de l’élaboration du discours muséographique. « Il s’agissait de prendre connaissance du travail de collecte d’objets à bord du navire qui a été effectué par le comité scientifique, de s’approprier et de s’enquérir du discours muséographique, et de partager sur le modèle de gouvernance et de gestion de cet ouvrage, » a expliqué Khady Diène Gaye. Le comité a présenté à la ministre un ensemble de matériels récupérés du navire, lesquels seront exposés dans le musée.
La gouvernance du musée-mémorial est un autre aspect crucial abordé lors de cette visite. La ministre a souligné que le modèle de gestion retenu devra être efficace et performant, afin d’assurer la pérennité de cette infrastructure. « Nous allons travailler pour permettre à la communauté nationale et internationale de venir se recueillir au niveau de cet édifice, qui sera un témoin et un symbole de notre histoire nationale, mais aussi de l’histoire de la navigation maritime internationale. Cet ouvrage, nous le conserverons et nous lui accorderons un rang à sa juste valeur par devoir de mémoire, » a-t-elle affirmé.
La ministre de la Culture a également profité de sa visite pour rencontrer l’association des familles des victimes du naufrage du « Joola ». Ces dernières ont exprimé leurs attentes quant à l’ouverture du musée-mémorial, espérant que ce lieu permettra de préserver la mémoire de leurs proches disparus tout en éduquant le public sur les dangers de la mer et les mesures de sécurité à prendre pour éviter de telles tragédies. Khady Diène Gaye a assuré que son ministère ne ménagerait aucun effort pour que cet objectif soit atteint. Elle a également rappelé l’importance du musée en tant que lieu de recueillement, où les familles pourront se retrouver chaque année pour honorer la mémoire de leurs proches.
L’inauguration du musée-mémorial national « Le Joola » le 26 septembre 2024 marquera un moment historique pour le Sénégal. Cet événement sera l’aboutissement de plusieurs années de travail et d’efforts pour conserver et transmettre la mémoire du naufrage, l’un des plus meurtriers de l’histoire maritime mondiale. En plus d’être un lieu de mémoire, le musée se veut un espace de réflexion sur les responsabilités et les leçons à tirer de cette tragédie.
Alors que la 22ème commémoration du naufrage approche, les yeux sont tournés vers Ziguinchor, où l’on s’apprête à inaugurer ce musée-mémorial tant attendu. Pour les familles des victimes, les rescapés, et tous ceux qui ont été touchés par ce drame, l’ouverture de ce musée sera un moment de grande émotion et de recueillement, un hommage permanent à ceux qui ont péri dans les eaux du fleuve Casamance il y a plus de deux décennies.
En conclusion, le musée-mémorial national « Le Joola » représente bien plus qu’un simple édifice. Il est le symbole d’une tragédie qui a marqué à jamais l’histoire du Sénégal, un lieu de mémoire pour les victimes et leurs familles, et un rappel des dangers de la mer et de l’importance de la sécurité maritime. Sa mise en service le 26 septembre 2024 sera une étape clé dans la préservation de cette mémoire collective, et un hommage durable aux victimes du naufrage du « Joola ».
AS – Le Dakarois Ziguinchor
L’Hôpital de la Paix de Ziguinchor se prépare à une grève de 48 heures, décrétée par l’intersyndicale qui regroupe le Syndicat Autonome des Médecins du Sénégal (SAMES), le Syndicat National des Techniciens de la Santé (SYNTRAS) et le Syndicat Unitaire des Travailleurs de la Santé (SUTSAS). Ce mouvement de protestation débute ce mardi et est motivé par le non-respect par la direction des engagements pris dans le protocole d’accord signé le 16 octobre 2023.
Dans un communiqué publié ce lundi, les leaders syndicaux ont exprimé leur mécontentement face à la situation actuelle au sein de l’hôpital. Les trois syndicats déplorent le fait que plusieurs des 17 points de revendication, qui avaient été abordés lors de la signature du protocole, restent non résolus. Ces points incluent des demandes d’améliorations significatives dans les conditions de travail, des revalorisations salariales, ainsi que des mesures de sécurité et de protection pour le personnel.
Selon les syndicats, les promesses faites par la direction en octobre dernier n’ont pas été tenues, ce qui a conduit à un climat de frustration croissante parmi les employés. L’intersyndicale souligne que la situation continue de se détériorer, affectant non seulement les conditions de travail du personnel mais aussi la qualité des soins dispensés aux patients.
REVENDICATIONS
Les syndicats réclament une amélioration des
conditions de travail et des
infrastructures, des augmentations salariales pour le personnel, une meilleure sécurité et protection pour les employés, face à des incidents
de violence et de menace
dans l’hôpital, la mise en place de moyens adéquats pour le
bon fonctionnement des
services, entre autres.
L’intersyndicale accuse la direction de ne pas avoir respecté les engagements pris, malgré plusieurs réunions et tentatives de résolution amiable des problèmes. Cette situation a conduit à une décision ferme de la part des syndicats de décréter une grève pour faire entendre leurs revendications.
Bien que la grève affecte les opérations normales de l’hôpital, l’intersyndicale a assuré que les services d’urgence continueront de fonctionner. Cette décision vise à garantir que les patients ayant des besoins urgents reçoivent les soins nécessaires sans interruption. Les syndicats se sont engagés à assurer la continuité des soins urgents tout en mettant en avant les préoccupations du personnel.
Les syndicats ont lancé un appel pressant aux autorités sanitaires et au gouvernement pour intervenir rapidement et résoudre les problèmes en suspens. Ils demandent une action concrète pour honorer les engagements pris dans le protocole d’accord et améliorer les conditions au sein de l’hôpital.
L’intersyndicale espère que ce mouvement de grève provoquera une prise de conscience au niveau des autorités et des décideurs, afin d’éviter une escalade de la situation. Ils insistent sur le fait que le respect des accords est essentiel pour restaurer la confiance et garantir un environnement de travail propice à la prestation de soins de qualité.
La grève annoncée reflète les tensions croissantes dans le secteur de la santé au Sénégal et souligne les défis persistants auxquels sont confrontés les établissements de soins dans le pays. Les développements futurs dans ce dossier seront suivis de près, notamment pour évaluer l’impact sur les services de santé et les conditions de travail des professionnels concernés.
En sit-in ce dimanche 11 août 2024, les commerçants du marché Tiléne ont réclamé la réouverture du marché. Ils ont dénoncé la lenteur des travaux, qui durent aujourd’hui depuis six ans, et qu’ils qualifient de souffrance. Ils appellent les nouvelles autorités, notamment le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, à diligenter rapidement le dossier.
Selon Ousmane Faye, président du marché Tiléne : « Le marché abritait 615 commerçants, et 350 commerçants sont devenus sinistrés du jour au lendemain, se retrouvant avec une simple clé. Personne n’a même de quoi déjeuner, sans parler de quoi manger. Pendant six ans, nous avons galéré ici. Nous sommes dans les rues, dans les ravins, sous le soleil, la pluie, et les vents. Les femmes sont plus fatiguées, car leur situation est beaucoup plus précaire. Je remercie mes commerçants, car pendant six ans, ils ont été dans les difficultés, et personne ne les a entendus élever la voix. »
Ousmane Faye explique également : « L’ancien régime nous avait promis un marché en sept mois, mais six ans plus tard, nous n’avons toujours pas de marché, malgré de nombreuses promesses. Combien d’autorités sont venues nous voir pour nous promettre l’achèvement des travaux du marché, mais rien n’a été fait. Maintenant, le régime a changé. Il y a le régime de Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko, qui connaît bien la Casamance, ayant été maire de la commune de Ziguinchor. Il connaît bien le marché Tiléne, il était ici avec moi en visite au marché Tiléne de Ziguinchor. Il avait l’espoir de terminer le marché, mais à l’époque, le marché n’était pas sous sa responsabilité. Il m’avait même promis de calculer la superficie de l’autre marché pour le reconstruire. »
Pour Ousmane Faye, président du marché Tiléne :
« Aujourd’hui, Ziguinchor étouffe parce que le marché Tiléne ne fonctionne pas. La majorité des commerçants du marché Tiléne squattent les alentours et les rues du marché de Saint-Maurs de Boucotte. C’est la raison pour laquelle nous nous trouvons dans des situations très précaires. Si le marché Tiléne n’existe pas, le marché de Grand Dakar est en chantier, le marché de Banéto est en mauvais état, et le marché de Boucotte est en ville. Ziguinchor n’a donc plus de marché. »
Les commerçants expriment le souhait de voir les travaux du marché achevés.
« Nous demandons à l’État, en l’occurrence Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier ministre, de faire tout leur possible pour aider la Casamance. Aidez les populations de Ziguinchor, car ce ne sont pas seulement les commerçants qui sont concernés : le marché Tiléne concerne toutes les populations de Ziguinchor. C’était le deuxième marché de Ziguinchor, et depuis six ans, les commerçants sont dans les rues, errant comme des chiens. Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, nous vous demandons, nous vous prions de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour nous aider à terminer le marché dans les plus brefs délais (deux mois). Connaissant votre enthousiasme et votre engagement pour Ziguinchor, Monsieur le Premier ministre, nous vous demandons de donner des directives pour que le marché Tiléne de Ziguinchor soit terminé dans les plus brefs délais. »
Pour rappel, le marché Tiléne de Ziguinchor a pris feu le 11 août 2018.
La Semaine Nationale de l’État Civil a été officiellement lancée ce samedi 10 août 2024 à Ziguinchor, sous l’égide du ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement du Territoire, Bala Moussa Fofana. Cette semaine, qui se déroule du 10 au 16 août, a été marquée par une cérémonie en présence du gouverneur Mor Talla Tine, des élus locaux, des chefs de service, ainsi que de représentants des partenaires de l’État et des citoyens.
Le ministre Bala Moussa Fofana a mis en avant les réalisations majeures dans la gestion des actes d’état civil au Sénégal. Depuis le début du processus de numérisation, près de 20 millions d’actes ont été numérisés, indexés et intégrés dans le registre national de l’état civil. Cette numérisation permet une gestion centralisée et sécurisée des données, facilitant l’accès et la délivrance des documents pour les citoyens.
Actuellement, 235 centres d’état civil à travers le pays sont connectés à l’intranet gouvernemental et utilisent l’application de gestion des faits d’état civil. Pour soutenir cette initiative, 1200 ordinateurs, 1000 imprimantes et divers accessoires ont été remis aux communes, et 1000 agents et officiers d’état civil ont été formés à l’utilisation de cette nouvelle application. Grâce à ces outils, les agents peuvent désormais interroger le registre pour effectuer des recherches, délivrer ou enregistrer des actes en toute sécurité.
Le ministre a également souligné les avantages de l’interconnexion des centres d’état civil, qui permet à un natif de Ziguinchor, par exemple, de se faire délivrer une copie d’état civil partout au Sénégal. Cette interconnexion est un pas important vers la modernisation du système et la simplification des démarches administratives pour les citoyens.
La Semaine Nationale de l’État Civil est cette année adossée à la Journée Africaine de l’État Civil, instituée par l’Union africaine et célébrée chaque 10 août. Le thème choisi pour cette année est « La digitalisation, un important levier pour la modernisation de l’état civil ». Cette thématique reflète les efforts du Sénégal pour moderniser et améliorer les services d’état civil grâce aux technologies numériques.
Bala Moussa Fofana a insisté sur l’importance de l’enregistrement des faits d’état civil, en particulier la naissance, qui est le premier droit pour tout individu. L’enregistrement permet non seulement d’attester des éléments d’individualisation tels que le nom, la date de naissance et les parents, mais aussi de situer l’individu au sein de la famille et de la société, assurant ainsi son identité et l’accès à ses droits.
Le ministre a rappelé que le président de la République a donné des instructions pour accélérer le processus de modernisation et de digitalisation de l’état civil. Un conseil interministériel dédié à l’état civil sera bientôt convoqué pour discuter des prochaines étapes.
La Semaine Nationale de l’État Civil marque le début d’une série d’activités de formation et de sensibilisation sur l’importance de l’enregistrement à l’état civil à travers tout le territoire national. L’objectif est d’encourager les citoyens à déclarer les événements majeurs de leur vie comme un réflexe spontané.
Bala Moussa Fofana a également annoncé que la construction de nouveaux centres d’état civil se poursuivra pour améliorer l’accès, l’offre et la qualité des services. La région de Ziguinchor a été choisie pour abriter la cérémonie officielle en raison de son taux élevé d’enregistrement des naissances par jugement et en autorisation d’inscription, qui est actuellement à 24%.
Le lancement de cette semaine nationale est donc un tournant dans l’amélioration de l’état civil au Sénégal, avec une attention particulière portée à l’intégration des nouvelles technologies et à l’accessibilité des services pour tous les citoyens.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
La composante 2 du Projet de Développement Économique de la Casamance (PDEC) a été officiellement présentée ce vendredi 09 août 2024. L’événement, qui s’est tenu en présence du ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement du Territoire, Bala Moussa Fofana, a réuni des autorités administratives, des élus locaux, et divers partenaires pour discuter des aspects et des contours du projet.
Le PDEC, qui prévoit la construction de 250 kilomètres de pistes dans les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, a été conçu pour répondre à plusieurs besoins essentiels. Le projet, qui couvre soixante communes, représente un investissement global de 15 millions de dollars et sera exécuté par l’Agence d’exécution des travaux d’intérêt public (Agetip).
Bala Moussa Fofana a souligné que l’objectif principal de cette rencontre était de recueillir les avis des maires bénéficiaires afin d’identifier les ajustements nécessaires pour améliorer l’exécution du programme. Le ministre a exprimé sa satisfaction quant aux avancées réalisées jusqu’à présent, bien que le taux d’avancement soit à moins de 40% à Ziguinchor et environ 60% dans les autres communes bénéficiaires.
Dans ses commentaires, le ministre Fofana a mis l’accent sur le rôle crucial des maires dans la mise en œuvre de ces projets. Il a également annoncé des mesures pour renforcer les capacités de gestion des projets au niveau municipal, notamment par le recrutement de profils gestionnaires de projet pour soutenir les maires dans le suivi et la gestion des initiatives.
Le retour des populations déplacées en raison de la crise casamançaise a également été évoqué. Le ministre a souligné la nécessité de soutenir les zones d’accueil en matière d’infrastructures essentielles telles que les points d’eau, les structures de santé et d’éducation, ainsi que les pistes.
Le Projet de Développement Économique de la Casamance vise à promouvoir le développement socio-économique dans la région, lutter contre la pauvreté, et renforcer la paix tout en faisant face aux défis du changement climatique. Il a pour but d’améliorer l’accès aux marchés et aux services de base, et de valoriser les opportunités socio-économiques pour les populations locales.
Dans l’après-midi, le ministre Fofana s’est rendu dans le département de Bignona pour constater l’état dégradé du bâtiment municipal. Il a posé la première pierre de la construction d’un nouveau bureau pour alléger le bâtiment en attendant sa réhabilitation. Le maire de Bignona, Bacary Diatta, a exprimé sa satisfaction quant à l’engagement du ministre.
Le ministre a également visité le chantier de construction du stade municipal de Bignona. Face aux pressions des populations, le maire a exprimé le souhait que le stade soit terminé d’ici la fin du mois de décembre.
Le Projet de Développement Économique de la Casamance est une initiative majeure pour la région, visant à améliorer les infrastructures, soutenir le développement économique, et renforcer la gouvernance locale. Les discussions et les actions entreprises visent à garantir la réussite de ce projet ambitieux, tout en répondant aux besoins urgents des communautés locales.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
Le Casa Sports a procédé à une importante réorganisation de son staff technique en annonçant, vendredi, la nomination de Balla Djiba au poste d’entraîneur principal de son équipe première. Cette décision, adoptée suite aux recommandations de l’atelier de planification qui s’est tenu du 24 au 26 juillet 2024, vise à insuffler une nouvelle dynamique au club de Ligue 1 sénégalaise.
Originaire de Ziguinchor, Balla Djiba a entamé sa carrière de footballeur dans sa ville natale avant de poursuivre son développement à l’académie Génération Foot. Ses aspirations ont été contrariées par des blessures répétitives, ce qui l’a poussé à se reconvertir en entraîneur. Il a dirigé l’académie Génération Foot jusqu’à la fin de la saison 2022-2023, remportant un troisième titre de champion de Ligue 1. Cependant, après une saison difficile, il a été remercié de ses fonctions.
Djiba remplace Cheikh Tidiane Cissé, qui avait été nommé entraîneur par intérim en décembre dernier après le départ d’Ansou Diadhiou. La nouvelle direction technique espère que l’arrivée de Balla Djiba apportera l’expérience et les compétences nécessaires pour redynamiser l’équipe et atteindre de nouveaux sommets.
Avec cette nomination, le Casa Sports s’apprête à entrer dans une nouvelle phase de sa saison, et les attentes sont élevées quant aux résultats que pourra obtenir l’équipe sous la conduite de Balla Djiba. Les supporters du club ainsi que les observateurs du football sénégalais suivent de près cette transition, espérant que le nouvel entraîneur saura conduire le Casa Sports vers des succès significatifs.
Elhadj Ndane Diagne, directeur général de Sonacos S.A, a dénoncé ce jeudi la présence d’opérateurs chinois dans la campagne agricole de Ziguinchor, soulignant leur impact négatif sur l’économie locale. Lors d’une visite de travail dans la région, il a également présenté un plan stratégique pour relancer et optimiser la production de l’usine de Sonacos à Ziguinchor.
El Hadji Ndane Diagne a exprimé ses préoccupations concernant l’implication des opérateurs chinois dans la campagne agricole locale. Selon lui, ces opérateurs ne créent pas d’emplois locaux et exportent la production sans ajouter de valeur. « Il est inadmissible et inacceptable qu’un pays finance et subventionne une production et que cette production se retrouve exportée sans valeur ajoutée ni création d’emplois. Ces Chinois ne créent aucun emploi dans ce pays, » a-t-il déclaré. « Ils transfèrent les subventions de l’État que nous avons déjà mises dans ce secteur. Aujourd’hui, l’État du Sénégal a relevé le niveau de subvention de 100 à 120 milliards de francs CFA, ce qui n’a jamais été fait auparavant, mais où va cette valeur l’État ne devrait pas accepter ça. »
Le directeur général a indiqué qu’il bénéficie du soutien des ministres de l’Industrie, du Commerce et de l’Agriculture. « Le ministre de l’industrie que j’ai rencontré il y a trois jours à Kaolack m’a bien confirmé qu’il me recevra pour parler de ces difficultés et de ces problèmes, » a-t-il affirmé. Ce soutien est crucial pour trouver des solutions aux défis auxquels la Sonacos est confrontée. « Nous avons aussi l’accompagnement total et le soutien absolu du ministre de l’Agriculture. »
El Hadji Ndane Diagne a élaboré un plan stratégique visant à relancer et moderniser la Sonacos. Ce plan, approuvé par le conseil d’administration le 24 juillet dernier, met l’accent sur le retour aux sources de la société, en couvrant toute la chaîne de valeur de la production, de l’agriculture à l’industrie et à la commercialisation. « La Sonacos est la seule société au Sénégal qui est sur toute la chaîne de valeur de production, » a-t-il souligné. « Cela fait de notre société un leader non seulement dans son domaine, mais en termes d’impact dans le pays. Nous avons un impact dans le monde agricole, industriel et commercial. »
Malgré l’âge avancé des machines de l’usine de Ziguinchor, construite en 1932, El Hadji Ndane Diagne reste optimiste quant à leur productivité. Il envisage une modernisation progressive du parc industriel, tout en maintenant une rentabilité accrue des machines. « Si on a des machines qui sont vieilles et qui sont productives, pourquoi pas, » a-t-il déclaré. « Cela ne nous a pas empêché de nous projeter sur un avenir mieux construit autour d’une réfection, mais aussi autour d’un renouvellement du parc industriel. Ce renouvellement du parc industriel se fera de façon progressive en considérant aussi non seulement les capacités que nous avons, mais le plus important pour nous, c’est la modernisation vers de nouvelles technologies et une réduction des coûts. »
El Hadji Ndane Diagne a également mentionné que l’usine a la capacité de triturer jusqu’à 300 000 tonnes de graines coques, ce qui démontre son potentiel opérationnel malgré son ancienneté. « Aujourd’hui, de dehors, ça peut sembler très vieux, mais à l’intérieur, ce sont des machines qui peuvent faire le boulot, » a-t-il ajouté.
L’usine de Ziguinchor emploie environ 7 000 personnes en période normale, ce qui en fait un acteur économique majeur dans la région. La relance de la production et la modernisation de l’usine devraient contribuer à la création d’emplois et à l’amélioration des conditions de vie des habitants de Ziguinchor.
En conclusion, El Hadji Ndane Diagne, directeur général de Sonacos S.A, s’engage à surmonter les défis posés par la présence d’opérateurs chinois et à revitaliser la production de l’usine de Ziguinchor grâce à un plan stratégique bien élaboré et au soutien des autorités gouvernementales. Cette démarche vise à assurer une croissance durable et à renforcer l’impact économique de la Sonacos sur la région de Ziguinchor. Le directeur général a réitéré son engagement envers la modernisation de l’usine et l’amélioration de la rentabilité, tout en insistant sur la nécessité de protéger les intérêts nationaux contre la concurrence déloyale des opérateurs étrangers. Avec une vision claire et un soutien gouvernemental solide, Sonacos S.A est bien positionnée pour jouer un rôle clé dans le développement économique et industriel du Sénégal.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
Face à la presse ce mercredi 31 juillet 2024, le collectif des agents de l’État de Ziguinchor, mécontents de la mutuelle de santé, a dénoncé avec détermination ce qu’ils appellent un « crime financier ». Ils se disent déterminés à mener le combat pour obtenir gain de cause.
Adama Diouf, fonctionnaire de l’État et membre du collectif, a expliqué que le rapport d’audit réalisé entre 2016 et 2020 contient des preuves accablantes de mauvaise gestion. « Le rapport que j’ai ici est un rapport d’audit qui a été fait de 2016 à 2020, et des plaintes ont été déposées sur la table du procureur de la République depuis 2020. Nous avons des personnes très averties dans la mutuelle qui ont de bonnes informations et qui ont tenté d’alerter les autorités, notamment l’ancien ministre Samba Diobène Ka, qui avait promis de régler le problème, mais qui n’a finalement rien fait. »
Le rapport révèle des dépenses non justifiées pour des montants colossaux : 135 362 500 FCFA en 2018, 395 206 913 FCFA en 2019, et 249 682 000 FCFA en 2020, soit un total de 780 261 413 FCFA de dépenses non justifiées sur cette période. Adama Diouf accuse les responsables de la mutuelle de « grands bandits financiers » et exprime son indignation face à l’inaction des autorités.
Le collectif critique également les récentes déclarations des dirigeants de la mutuelle, qui ont admis des difficultés de paiement et une activité limitée à seulement 16 des 45 départements. Selon Diouf, les dirigeants tentent de faire croire à l’opinion publique que les problèmes sont dus à des fraudes locales, alors qu’ils seraient eux-mêmes responsables de la situation. « Le MSAE compte 50 000 adhérents fonctionnaires, avec une cotisation mensuelle de 4 000 FCFA par membre, soit 200 millions par mois et 2,4 milliards par an. Pourtant, les membres ne peuvent pas se soigner ni obtenir des médicaments. »
Diouf cite également des cas d’intelligence, comme l’achat de trois hectares à Djibélor pour 300 millions FCFA sans constatation d’huissier en 2017, et la construction d’un bâtiment à deux étages à Liberté Extension pour près de 500 millions FCFA.
Félicien Ndiaye, un autre membre du collectif, évoque les souffrances quotidiennes des agents de l’État et de leurs familles. « Nous n’allons pas quitter cette mutuelle parce qu’elle est mal gérée. Nous allons nous battre pour obtenir justice. Nous envisageons des marches départementales et régionales, et nous irons jusqu’à Dakar si nécessaire. Nous comptons rencontrer les syndicats et les centrales syndicales pour faire de cette affaire une cause nationale. »
Oulimata Sané, agent de l’État et membre du collectif, déplore la situation qui perdure depuis trop longtemps. « Le président de la mutuelle, Babacar Ngom, est un magistrat, mais il n’applique pas la loi. Il a pris le contrôle de la mutuelle avec son groupe, au détriment des membres. Nous payons nos cotisations, mais nous ne bénéficions plus des prestations. »
Le collectif souligne que des points de presse similaires se tiennent simultanément dans différentes localités du pays, montrant l’ampleur du mécontentement.
AS – Le Dakarois, Ziguinchor
Dans une interview accordée au « Quotidien le Dakarois », M. Omar Diop, spécialiste en intelligence économique et en stratégie, est revenu sur son ouvrage » Sénégal de mes rêves « . Citant le président américain John Fitzgerald Kennedy qui disait : » ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, demande ce que tu peux faire pour ton pays « , il veut mettre la main à la pâte. Pour lui, la consultation citoyenne doit être en amont dans l’élaboration des politiques publiques car l’acceptation de celles-ci repose en grande partie sur l’appréciation de la légitimité de la décision par les citoyens car : » tout ce qui se fait pour nous, sans nous, se fait contre nous » argumente-t-il. Il va plus loin en martelant que : » celui qui voit un problème, et qui ne fait rien pour résoudre ce problème fait partie du problème », pour expliquer l’écriture de son livre qui est une offre programmatique de référence mise à la disposition des décideurs politiques autrement dit sa modique participation à la quête des solutions pour un futur radieux.
» Un diagnostic sans complaisance de la situation socio-économique du Sénégal «
Dans la première partie de l’ouvrage » Sénégal de mes rêves « , l’auteur Omar Diop a fait un constat synoptique de la situation sociale et économique du pays. Secteur par secteur, il n’a occulté aucun domaine. De la santé où il a noté un plateau médical défaillant et un déficit de ressources humaines et financières, au secteur primaire comme la pêche, l’agriculture et l’élevage où l’absence d’une politique agricole répondant aux aspirations d’un pays voulant atteindre l’autosuffisance alimentaire prévaut, l’auteur n’a rien omis.
Pour lui, l’absence de capitaines d’industrie sénégalais dans le domaine de l’agro-alimentaire, l’octroi de terres arables à l’agro-business qui n’a que l’exportation comme modèle économique, les licences de pêches données à des bateaux étrangers, ont créé la raréfaction des ressources halieutiques et muté nos vaillants pêcheurs en convoyeurs de voyageurs par l’immigration clandestine. Pour le spécialiste en intelligence économique et en stratégie, l’échec du secteur primaire est plus flagrant dans le domaine de l’élevage avec l’importation de milliers de moutons du Mali et de la Mauritanie à chaque veille de Tabaski.
L’auteur de » Sénégal de mes rêves » dénonce les 5 mille abris provisoires dénombrés en 2024 dans un pays qui aspire à l’émergence. En plus, les intrants pédagogiques sont devenus obsolètes dans un monde tourné inexorablement vers les technologies de l’information et de la communication. Toujours dans son diagnostic, il a noté un déficit criard d’enseignants qualifiés dans tous les cycles, de la préscolaire en passant par l’élémentaire jusqu’au supérieur. Ce qui peut se comprendre dit-il, avec le traitement salarial dérisoire de nos enseignants, le métier qui n’attire plus les meilleurs mais aussi le manque de motivation des acteurs.
Le secteur industriel, non diversifiée toujours dans la transformation des produits alimentaires, l’habillement et les BTP, non compétitif car tributaire des matières premières importées et des aléas du marché, est passé à la loupe de M. Omar Diop. Pour corroborer son argumentaire, il rappelle l’inflation sans précédent connu sur les marchés avec la covid-19 et la guerre en Ukraine. Avec un taux de chômage qui est passé de 10 à 24% en 2022, une 34e place sur 53 pays d’Afrique dans l’indice de développement humain, un nombre de 30 individus sur 1000 qui n’ont pas mille francs par jour, et une corruption qui gangrène tous les secteurs, l’auteur de » Sénégal de mes rêves » alerte sur la gravité de l’heure.
» Une thérapie de choc avec des réformes inédites »
Pour solutionner tous ces problèmes, M. Omar Diop propose un plan de développement stratégique porté par les 46 départements du Sénégal. D’après lui, un diagnostic méticuleux des forces et faiblesses, des opportunités de chaque département doit être fait. Avec le PESTEL, les politiques publiques, la situation socio-économique, technologique, écologique, les lois et règlements appliqués dans chaque entité départementale, seront étudiés. Le tout va aboutir à une cartographie des besoins qui va s’inspirer de la pyramide de Maslow.
Ne s’arrêtant pas dans ses propositions révolutionnaires, l’auteur du livre » Sénégal de mes rêves » propose une assemblée nationale de 55 députés dont 46 présidents de conseils départementaux et 9 issus des syndicats les plus représentatifs et de la société civile. Ainsi, les préoccupations des départements issues de la cartographie vont être portées directement à l’hémicycle pour une utilisation efficiente du budget de l’Etat. Au lieu d’être des stations de politique politicienne, les conseils départementaux vont être de vraies entités d’orientation des politiques publiques avec des cabinets composés de juristes, d’économistes et d’ingénieurs.
Ainsi, les maires vont continuer d’être élus au suffrage universel direct mais les délégués de quartier vont occuper les postes de conseillers municipaux. Celà va garantir la connaissance des aspirations des populations ainsi qu’un contrôle effectif des actions municipales prévues pour chaque quartier dans le budget communal. En plus, ce modèle de proximité va faciliter le développement du financement communautaire et participatif semblable au modèle » Touba Ca Kanam ». Par le biais d’une plate-forme, les contribuables volontaires vont cotiser mille francs CFA chaque mois pour favoriser les investissements communaux et optimiser les dépenses de l’Etat.
Au delà de la dissolution des institutions budgétivores comme le CESE, le HCCT et le HCDS, M. Diop propose le respect d’un gouvernement de 15 ministres qui va être inscrit dans la Constitution. Mais pour éviter la lourdeur administrative, des agences seront mises sur pied. Un service civique national obligatoire pour tout citoyen est indispensable pour le spécialiste en intelligence économique et en stratégie. Selon lui, durant cette session, les citoyens vont bénéficier d’une initiation au civisme, au patriotisme et à la foi selon leurs croyances car il demeure convaincu qu’un bon croyant fera toujours un bon citoyen.
Dans l’ouvrage » Sénégal de mes rêves », M. Diop prône une économie solidaire dont le financement est basé sur l’entraide citoyen, inspiré du modèle de la Zakat House avec un prélèvement de 25 francs CFA pour chaque 1000 francs CFA épargnés par les citoyens après leur autorisation. Ce mécanisme va permettre le financement de projets et l’incubation des porteurs de ceux-ci. Ainsi, des périmètres de 5 hectares vont être octroyés à des groupements d’intérêt économique ( GIE) de 5 à 10 jeunes au niveau des communes. Une autre manière de ressusciter les domaines agricoles communautaires ( DAC) avec le développement de l’agriculture, de l’élevage et de la pisciculture assurant ainsi l’approvisionnement alimentaire des centres urbains.
Toujours dans la dynamique de booster l’économie sénégalaise, l’auteur a préconisé le démantèlement des monopoles dans l’agro-alimentaire notamment avec l’exemple de la compagnie sucrière sénégalaise ( CSS). Dans le domaine de l’énergie, l’Etat doit favoriser la concurrence avec la société nationale d’électricité ( Senelec) en promouvant des start-up qui vont s’activer dans la fourniture de l’électricité. Avec la multiplication des sociétés, la responsabilité sociétale d’entreprise ( RSE) va connaître un bond et constituer une bouffée d’oxygène pour les finances des collectivités territoriales.
Citant l’exemple du Rwanda, M. Omar Diop propose la création d’une agence de régulation multisectorielle en fusionnant l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), la Commission de Régulation du Secteur de l’Energie ( CRSE), le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), et l’Agence de Régulation des Marchés ( ARM). En plus de la régulation, il a proposé la mise sur pied d’un grand corps de contrôle qui va englober l’inspection Générale d’Etat ( IGE), la Cour des comptes, l’Office National de lutte contre la Fraude ( OFNAC) et la Direction centrale Des Marchés publics ( DCMP) pour plus d’efficacité.
Avec les technologies de l’information et de la communication ( TIC), le spécialiste en intelligence économique et en stratégie prône une refonte du système éducatif où l’enseignant omniscient au centre des apprentissages va devenir un facilitateur qui va mettre l’élève au centre. Un système éducatif où le papier et les tableaux noirs vont faire la place à des contenus digitaux et interactifs. Ainsi, les apprentissages à l’école seront une exercice d’appréhension de connaissances, une interaction collective, un échange d’expériences.
Pour M. Omar Diop, les 3 milliards de barils de pétrole et les 450 milliards de m3 de gaz doivent favoriser une transformation structurelle de l’économie du Sénégal. Prenant l’exemple de la Lybie de Kadhafi, il propose la subvention de l’électricité, de l’eau, de la santé et la diminution des taux d’intérêt bancaire avec les retombées des hydrocarbures. Pour l’accès au logement et l’érection d’un filet social solide, il ajoute à la liste des actions l’octroi d’un terrain de 150 m2 à tout citoyen atteignant 18 ans, l’octroi d’un bon alimentaire de 150 mille francs CFA à chaque famille à la fin de chaque mois et une allocution au chômage.
» Le benchmarking ou la vulgarisation des modèles de réussite économique »
Dans la troisième partie de l’ouvrage » Sénégal de mes rêves » l’auteur M. Omar Diop donne en exemple des pays qui ont su inverser la tendance et construire un développement économique endogène solide. En tête de liste vient la Corée du Sud dont le PIB était de 92 dollars par habitant en 1953 mais qui, aujourd’hui est de 33 mille 719 dollars par habitant. Avec des investissements dans l’électronique, la pétrochimie, l’automobile et la valorisation du capital humain, les coréens ont su mettre sur pied des géants comme Samsung, Hyundai, Kya et LG.
En seconde lieu, il cite les Émirats Arabes Unis qui ont fait de Dubaï un centre névralgique. Avec leur programme dénommé 3T autrement dit travel, tourisme et technologies, ils ont construit une économie solide dont la vitrine est la puissante compagnie aérienne Emirates. Et enfin, vient le Singapour dont le modèle économique est basé sur une forte ouverture au commerce international et aux investissements étrangers, avec un environnement des affaires et une fiscalité attractive. Pour M.Omar Diop, » les sénégalais doivent être des rois et non des esclaves chez eux. »
Le verdict tant attendu du procès en appel concernant l’affaire Boffa-Bayotte sera rendu le 29 août prochain, après deux jours d’audience intense. Cette affaire, qui a secoué le Sénégal, est sur le point de connaître un nouveau tournant avec des développements significatifs dans les accusations portées contre René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian.
Les deux détenus, René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian, ont été acquittés des charges de participation à un mouvement insurrectionnel. De plus, pour René Capain Bassène, l’accusation de sortie irrégulière de correspondances a également été levée. Le procureur a en effet demandé leur acquittement pour ces chefs d’inculpation.
Malgré cet acquittement partiel, René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian restent sous le coup d’accusations graves : association de malfaiteurs et participation à un assassinat. Ces accusations font référence à leur implication présumée dans le meurtre des 14 coupeurs de bois, survenu le 6 janvier 2018.
Il y a deux ans, les deux hommes avaient été condamnés en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité pour leur rôle présumé dans ce massacre. Vingt-six personnes avaient été arrêtées dans le cadre de cette affaire. Les accusations portées contre Bassène et Bodian incluaient association de malfaiteurs, participation à un mouvement insurrectionnel, complicité d’assassinat, complicité de vol en réunion avec usage d’arme, violence et complicité de détention d’arme sans autorisation administrative préalable.
René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian ont toujours clamé leur innocence. Leur condamnation à perpétuité le 13 juin 2022, après quatre années de détention, n’a pas entamé leur détermination à prouver leur non-culpabilité. Le procès en appel représente une nouvelle chance pour eux de renverser le jugement initial.
Le 29 août prochain, René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian seront fixés sur leur sort. Ce verdict est crucial non seulement pour les accusés, mais aussi pour les familles des victimes et pour l’ensemble de la communauté, qui attend de la justice une décision équitable et transparente.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
Les corps sans vie de deux jeunes garçons ont été retrouvés dans des eaux de ruissellement au quartier Goumel de Ziguinchor. Cette triste découverte a été rapportée par nos confrères du Groupe Médias Sud (GMS). Les deux garçons, âgés respectivement de 9 et 3 ans, avaient été portés disparus depuis mardi dernier, le 23 juillet.
Le premier corps, celui du garçon de 9 ans, a été retrouvé hier, selon les informations rapportées par GMS. Le second corps, celui de l’enfant de 3 ans, a été découvert aujourd’hui à 13 heures.
Les deux corps sans vie ont été transportés au Centre hospitalier régional de Ziguinchor (CHRZ) pour les examens nécessaires.
Cette découverte a plongé la communauté locale dans la consternation et le deuil. Les circonstances exactes de cette tragédie restent à élucider, et les autorités locales devraient probablement mener une enquête pour comprendre comment ces enfants ont pu se retrouver dans une telle situation.
Le procès en appel de René Capin Bassene et Omar Ampouye Bodian s’est ouvert le mercredi 24 juillet 2024. Les deux accusés, qui se trouvent face à des charges graves telles que l’association de malfaiteurs, la participation à un mouvement insurrectionnel, et divers actes de complicité, ont fermement rejeté toutes les accusations portées contre eux.
René Capin Bassene et Omar Ampouye Bodian sont accusés d’une série de crimes, y compris la complicité d’assassinat et de tentative d’assassinat, ainsi que de détention illégale d’armes. Le procès a débuté à 11h45 sous la présidence du juge.
L’avocat de la défense, maître Clédor Sire Ly, a commencé sa plaidoirie en dénonçant le non-respect des articles du code pénal concernant les procédures judiciaires. Il a également critiqué la démarche procédurale, affirmant que les éléments du dossier avaient été manipulés pour obtenir des aveux ou des auto-incriminations par des moyens techniques.
Le ministre public a rétorqué que toute la procédure avait été correctement respectée et a contesté les allégations de manipulation.
René Capin Bassene et Omar Ampouye Bodian ont rejeté les accusations de leur implication dans la tuerie de Boffa Bayotte, affirmant ne pas être liés à l’événement. Selon eux, les preuves contre eux sont inexistantes et leur détention prolongée est injustifiée.
Maître Clédor Sire Ly a souligné les incohérences dans le dossier, notamment la libération de douze autres accusés jugés comme ayant eu un rôle direct dans les événements. Il a également mis en avant que les deux accusés avaient déjà purgé des peines importantes malgré l’absence de preuves substantielles les liant aux crimes.
L’avocat a évoqué des témoignages de tortures subies par la femme de René Capin Bassene, ainsi que des erreurs dans l’enquête. Il a critiqué le fait que des témoins clés qui avaient initialement revendiqué leur participation aux crimes aient été disculpés, tout en mettant en avant les difficultés rencontrées par les accusés pour prouver leur innocence après des années de détention.
Maître Clédor Sire Ly a exprimé son indignation quant à la justice dans ce dossier, qualifiant le procès de « farce » et affirmant que les enquêtes avaient cherché des boucs émissaires pour donner une apparence de crédibilité à l’affaire.
L’audience a été suspendue après vingt minutes et le procès a été renvoyé au jeudi 25 juillet 2024. Le tribunal devra examiner les preuves et les arguments de la défense pour déterminer la suite des événements. Le sentiment d’injustice persiste parmi les accusés et leurs avocats, qui espèrent que la cour rendra une décision équitable.
Face à la presse ce lundi 22 juillet 2024, les familles d’Omar Ampouye Bodian et René Capin Bassène, ainsi que d’autres acquittés, ont exprimé leur souhait de voir une justice équitable rendue lors du procès en appel prévu le 24 juillet 2024. Elles ont fermement réitéré l’innocence des deux hommes et exigé leur libération.
Nicolas Silandibite Bassène, au nom des familles concernées, a dénoncé l’arbitraire des arrestations et les injustices subies par les détenus. « Nous nous sommes ici aujourd’hui parce qu’il s’agit d’un mal commun que nous avons vécu durant cinq ans : l’emprisonnement de personnes innocentes qui ont œuvré corps et âme pour la paix en Casamance. Nous voulons dire à la justice de se racheter lors de ce procès en appel. Ce procès du début jusqu’à la fin, de l’enquête à la phase décisionnelle, a été une mascarade », a-t-il déclaré.
Les familles ont critiqué la sélectivité de la justice dans cette affaire. « Comment dans un même procès, dans un même délit, dans une même affaire, il y a une double vitesse. On juge des personnes aujourd’hui, on fait appel, mais le contumax César Atoute Badiate n’est pas retrouvé dans l’appel. Quelle injustice ! », a ajouté Nicolas Silandibite Bassène.
Malgré l’espoir placé dans ce procès en appel, les familles expriment des réserves quant à l’indépendance et l’impartialité de la justice. « Aujourd’hui, par rapport à la formation même de cette équipe qui doit juger Ampouye et René, nous avons des réserves. Nous doutons même car notre justice nous a donné ces idées de douter. Aucune preuve matérielle, technique, n’a été tangible, n’a été présentée lors de leur jugement. Pourtant, ils ont reçu la peine capitale au Sénégal sans qu’une moindre preuve plausible ne les incrimine », a souligné Nicolas Silandibite Bassène.
Madia Diop Sané, coordonnateur de Vision Citoyenne, une organisation de la société civile, a rappelé le parcours des accusés et critiqué la démarche judiciaire. « René Capin Bassène, Omar Ampouye Bodian, Aliou Badara Sané, Abdoulaye Diédhiou et César Atoute Badiate doivent comparaître suite à l’appel introduit par les avocats de René Capin Bassène et Omar Ampouye Bodian. Le parquet de Ziguinchor a également introduit un appel pour Aliou Badara Sané et Abdoulaye Diédhiou, condamnés à six mois de sursis pour détention arbitraire d’arme sans autorisation préalable », a-t-il expliqué.
Madia Diop Sané, coordonnateur de Vision Citoyenne, une organisation de la société civile, a rappelé le parcours des accusés et critiqué la démarche judiciaire. « René Capin Bassène, Omar Ampouye Bodian, Aliou Badara Sané, Abdoulaye Diédhiou et César Atoute Badiate doivent comparaître suite à l’appel introduit par les avocats de René Capin Bassène et Omar Ampouye Bodian. Le parquet de Ziguinchor a également introduit un appel pour Aliou Badara Sané et Abdoulaye Diédhiou, condamnés à six mois de sursis pour détention arbitraire d’arme sans autorisation préalable », a-t-il expliqué.
Les familles et les organisations de la société civile appellent à une justice indépendante et équitable. Elles exhortent les étudiants et les citoyens à se mobiliser pour assister au procès en appel, prévu pour le 24 juillet 2024 à la Cour d’appel de Ziguinchor. « Nous prônons pour que les acquittés soient indemnisés, car sinon les erreurs de justice vont se répéter. Les agneaux ne seront plus sacrifiés car l’heure des sacrifices judiciaires est révolue », a conclu Madia Diop Sané.
L’affaire Boffa Bayotte et le procès en appel de René Capin Bassène et Omar Ampouye Bodian soulèvent des questions importantes sur l’indépendance et l’équité de la justice au Sénégal. Les familles des accusés, soutenues par des organisations de la société civile, demandent une justice impartiale et transparente pour restaurer la confiance dans le système judiciaire et libérer les innocents.
A.S – Ledakarois Ziguinchor
Dans un geste stratégique, l’ancien président Macky Sall a pris l’initiative d’empêcher une proposition de loi controversée de voir le jour. Le quotidien L’AS, dans son édition de ce jeudi, rapporte que Macky Sall a freiné les ardeurs des députés de son camp, Benno Bokk Yakaar (BBY), qui projetaient d’introduire une proposition de loi visant à ôter au président Diomaye Faye le pouvoir de dissoudre l’Assemblée nationale.
L’AS révèle que Macky Sall s’est personnellement investi pour que cette proposition ne puisse jamais arriver sur la table du président de l’Assemblée nationale. En effet, l’ancien chef de l’État aurait contacté directement le président du groupe parlementaire BBY, Abdou Mbow, ainsi que le président de l’Assemblée nationale, pour leur demander de surseoir à cette initiative législative.
Cette proposition de loi a été évoquée en plein conflit entre l’exécutif et les députés de l’opposition, notamment ceux de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW), à propos de la Déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko. Le projet de loi visait à restreindre les pouvoirs du président Diomaye Faye en matière de dissolution de l’Assemblée nationale, une mesure perçue comme une tentative de limiter l’autorité présidentielle dans un contexte de tensions politiques croissantes.
La décision de Macky Sall de stopper cette proposition de loi a été accueillie par des réactions mitigées. Pour certains, il s’agit d’un geste sage visant à préserver la stabilité institutionnelle du pays. Pour d’autres, c’est une démonstration de l’influence persistante de l’ancien président sur la scène politique sénégalaise.
La capacité du président de la République à dissoudre l’Assemblée nationale est un pouvoir constitutionnel essentiel, souvent considéré comme un outil de dernier recours pour résoudre les impasses politiques. Le débat autour de cette proposition de loi reflète les tensions actuelles et les défis auxquels le Sénégal est confronté en matière de gouvernance et de démocratie.
Alors que le Sénégal se prépare pour les prochaines échéances électorales, la question du pouvoir présidentiel et des relations entre les différentes branches du gouvernement demeure un sujet de préoccupation majeur. La capacité de Macky Sall à intervenir de manière décisive sur des questions législatives souligne l’importance de son rôle dans la politique sénégalaise, même après avoir quitté la présidence.
Le blocage de cette proposition de loi par Macky Sall pourrait avoir des répercussions sur les futures initiatives législatives et sur les dynamiques de pouvoir au sein du Parlement. La vigilance et la mobilisation des acteurs politiques et de la société civile seront cruciales pour garantir que les institutions démocratiques du Sénégal continuent de fonctionner de manière transparente et efficace.
En définitive, cette intervention de Macky Sall pour protéger le pouvoir de dissolution du président Diomaye Faye met en lumière les enjeux politiques complexes du Sénégal. Elle illustre également les défis que le pays doit relever pour maintenir un équilibre institutionnel et démocratique dans un contexte de tensions politiques accrues.
Dans une démonstration impressionnante de solidarité, les habitants de l’arrondissement de Tandouck, regroupés sous l’association « Buludji », se mobilisent pour collecter 30 millions de francs CFA. Cette somme est destinée à améliorer le plateau technique du centre de santé de Thionck Essyl, réduisant ainsi la nécessité des évacuations médicales coûteuses et pénibles vers Ziguinchor.
Le Dr Abdel Kader Sarr, médecin chef du district de Thionck Essyl, a mis en lumière les nombreuses difficultés auxquelles le centre de santé est confronté. « On a identifié quelques difficultés, en rapport avec l’absence de radio numérique, l’indisponibilité de l’eau courante et le délabrement du bâtiment du centre de santé. Pendant l’hivernage, l’eau s’infiltre partout, aggravant les conditions déjà précaires, » explique-t-il.
Face à ces défis, le Buludji, en partenariat avec le district sanitaire, a conçu un projet ciblé pour y remédier. Ce projet prévoit de hiérarchiser les besoins et de mobiliser les fonds nécessaires, espérant ainsi résoudre au moins une partie des problèmes avec un budget estimé à 30 millions de francs CFA.
Le 11 juillet 2024, l’association Buludji, en collaboration avec le médecin-chef de district, a officiellement lancé la collecte de fonds. « Nous invitons toute la population à participer financièrement pour l’acquisition du matériel dont le district sanitaire a besoin, notamment un appareil électrocardiogramme, une radiographie numérique et des travaux de réfection pour améliorer l’étanchéité et l’approvisionnement en eau, » a déclaré Bourama Diémé, président du Buludji.
L’importance du centre de santé de Thionck Essyl pour l’arrondissement de Tandouck ne peut être sous-estimée. « Nous faisons cette collecte parce que le centre de santé de Thionck Essyl est le centre de référence du Boulouf. Tous les malades des postes de santé y sont référés, mais sans les équipements nécessaires, ils doivent être envoyés à Ziguinchor, ce qui engendre des coûts et des délais supplémentaires, » ajoute Bourama Diémé.
Le Dr Abdel Kader Sarr a tenu à remercier l’État pour ses efforts en matière de ressources humaines et d’équipement. « Nous avons reçu beaucoup de personnel, mais nous avons encore des lacunes à combler, notamment au niveau des postes de santé de Diégoune 1 et de la DPC d’Élana, » précise-t-il. Le district attend également l’affectation d’un chirurgien pour démarrer les césariennes, bien que l’anesthésiste réanimateur soit déjà en place.
Le village de Thionck Essyl, situé à 71 km au nord-est de Ziguinchor, polarise 20 villages, six communes, et 15 postes de santé, en plus de son centre de santé. L’association « Buludji », créée en 1959, continue de fédérer les associations du Boulouf pour soutenir des initiatives communautaires vitales.
La mobilisation en cours pour le centre de santé de Thionck Essyl représente un exemple éclatant de la force de la communauté dans la résolution des défis locaux, montrant qu’avec une volonté collective, des progrès significatifs peuvent être réalisés.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
« Le cancer, ça va à bas bruit donc au moment où la femme se rend compte qu’elle a quelque chose, elle commence à sentir des douleurs et d’autres anomalies. C’est à ce niveau qu’on se rend compte que c’est un cancer qui est développé, qui est pratiquement au stade de métastase donc reparti au niveau de l’organisme et il n’y aura pas grande chose à faire sinon de constater malheureusement des décès. » explique Moussa Séne directeur du centre hospitalier régional de la Paix de Ziguinchor
L’hôpital de la Paix de Ziguinchor a offert en début de semaine une journée de consultation gratuite au profit des femmes de la région et environ. Par cette activité, ladite structure sanitaire a offert l’opportunité aux femmes de connaître leur statut par le biais d’un dépistage.
« Si on parvient à faire ce dépistage, ça permet de voir les lésions précancéreuses s’il y en a très tôt de pouvoir les prendre en charge et d’avoir des chances de guérir et donc c’est une activité extrêmement importante » a précisé Moussa Séne
Pour lui, « Le cancer du col de l’utérus est une pathologie qui est là dans la population et qui est très latente donc mortel. Et nous avons aujourd’hui l’opportunité avec l’équipe du professeur Dème cancérologue qui est de l’institut Pasteur de faire une consultation et un dépistage. Le dépistage permet de faire ce qu’on appelle la prévention. »
Il ajoute « Si on voit des lésions précancéreuses, on peut les prendre en charge et également et ça permet aux femmes qui n’en ont pas d’être rassuré, c’est une activité de prévention qui est très important et là ce qu’il faut retenir, c’est une activité gratuite alors ce que type d’examen coûte très cher environ quatre cent cinquante mille francs CFA. »
Le professeur Dème et son équipe ont eu l’aval du ministre de la Santé et de l’action sociale, et ses directions technique et le gouverneur de région au niveau local.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
Ce mardi, Ousmane Sonko, Premier ministre, a entrepris une série de visites auprès des Khalifes généraux de Touba et de Tivaouane. Ces audiences revêtent une grande importance, étant donné le rôle important des guides religieux dans la vie spirituelle et sociale du pays. Cependant, un détail a suscité de l’intérêt. Lors de sa rencontre avec le Khalif des Mourides à Touba, Serigne Mountakha Mbacké, Ousmane Sonko a retiré son couvre-chef, un geste qui est profondément enraciné dans la tradition sénégalaise comme un signe de respect envers une figure religieuse de haut rang. Cependant, dans la ville sainte de Tivaouane, Sonko a maintenu son bonnet en présence du Khalif Serigne Babacar Sy Mansour. Cette décision, aux antipodes de nos pratiques culturelles et religieuses, a immédiatement attiré l’attention des plus regardants.
En effet, au Sénégal, il est coutumier de retirer son couvre-chef devant une figure religieuse. Ceci est considéré comme un geste de respect et d’humilité envers les valeurs spirituelles prêchées par cette dernière. Un tel geste est perçu comme un hommage à la dignité et à l’autorité spirituelle du Khalif, illustrant une conformité aux normes sociales et religieuses.
Pour beaucoup de Sénégalais, le port du bonnet devant un guide religieux peut être interprété comme un manque de respect ou de désaccord tacite avec les enseignements religieux.
La société sénégalaise est profondément marquée par ses traditions religieuses. D’où le respect solennel envers les Khalifes et guides religieux et / ou spirituels. Les gestes de courtoisie et de respect envers ces personnalités religieuses sont donc des éléments clés de la vie sociale et culturelle. Ainsi, leur observance est largement attendue, particulièrement de la part des personnalités publiques.
Le protocole entourant les visites officielles du Premier ministre doit à l’avenir être plus prévenant afin d’éviter toute maladresse. Le respect des traditions religieuses et culturelles revêt une grande importance pour le leadership et la représentation publique. Par conséquent, il doit faire l’objet d’une attention particulière pendant les apparitions en public.
La Dakaroise
Le présumé meurtrier d’Awa Cissé, résidant à Kafountine, a été appréhendé mardi par les enquêteurs de la section de recherche de la gendarmerie de Ziguinchor, selon des sources concordantes.
L’homme, de nationalité sénégalaise et habitant de Kafountine, est soupçonné d’avoir commis le meurtre de cette mère de trois enfants. La tragédie a eu lieu dans la nuit du 28 juin dernier, au quartier Nafacounda de Kafountine, où Awa Cissé a été retrouvée sans vie, victime d’un acte violent.
Une reconstitution des faits est prévue, au cours de laquelle le suspect devra répondre de ses actes devant les autorités judiciaires. L’affaire a suscité une vive émotion et une profonde indignation au sein de la communauté locale, où Awa Cissé était bien connue et appréciée.
Les enquêteurs cherchent également à déterminer si cet individu est responsable des onze autres agressions mortelles survenues à Kafountine. Cette série de violences a créé un climat de peur et d’incertitude dans la communauté.
Depuis plusieurs semaines, cette affaire tient en haleine l’opinion publique, poussant les organisations féminines et la société civile à hausser le ton. Elles exigent l’accélération de l’enquête et l’arrestation de l’auteur des agressions sur les femmes de Kafountine.
Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a fermement répondu aux accusations le qualifiant de « populiste » lors de son discours à Saint-Louis, où il participait à la deuxième journée de « Sétal Sunu Réew ». Accueilli chaleureusement par les populations locales, il a saisi cette occasion pour clarifier sa position face aux critiques.
S’exprimant devant une foule enthousiaste, Ousmane Sonko a déclaré : « J’entends des gens avancer que nous sommes dans le populisme. Nous avons décidé d’être proches de la population et pour cela, nous ne devons pas rester dans nos bureaux entre quatre murs pour prétendre résoudre les problèmes des Sénégalais. Si c’est ça le populisme alors nous serons les premiers populistes du monde ».
Le Premier ministre a souligné l’importance d’un engagement direct avec les citoyens pour mieux comprendre et résoudre leurs problèmes. Il a rappelé que le président de la République, Macky Sall, a également choisi cette approche, préférant descendre sur le terrain et tendre l’oreille aux populations pour mieux répondre à leurs besoins.
En insistant sur la nécessité de rester connecté aux réalités quotidiennes des Sénégalais, Ousmane Sonko a renforcé son image de leader proche du peuple. Il a affirmé que cette proximité est essentielle pour un gouvernement qui se veut à l’écoute et réactif aux préoccupations des citoyens.
Cette déclaration du Premier ministre intervient après une visite à Colobane et répond directement aux critiques récentes. Ousmane Sonko a affirmé que rester dans des bureaux éloignés des réalités du terrain n’est pas une solution viable pour résoudre les défis auxquels le pays est confronté.
La prise de position du Premier ministre pourrait également renforcer son soutien populaire, en montrant qu’il est prêt à défier les conventions pour rester au service des Sénégalais. En soulignant l’importance de l’action de terrain et de l’écoute active, Ousmane Sonko se positionne comme un leader déterminé à apporter des solutions concrètes aux problèmes du pays, malgré les critiques qu’il considère comme infondées.
Ce samedi 29 juin 2024, un tragique accident a secoué la tranquillité du village de Teubi, situé le long de l’axe Ziguinchor-Bignona. Vers midi, une collision violente entre une voiture de marque Peugeot 406 et un 4×4 a coûté la vie à Aliou Diedhiou, conducteur de taxi résidant au quartier Tenghory transgambienne 1 de Bignona.
L’accident s’est produit à une intersection critique, provoquant la mort instantanée de M. Diedhiou et laissant deux autres individus grièvement blessés. Les blessés, dont l’état nécessite des soins intensifs, ont été transportés d’urgence à l’hôpital régional de Ziguinchor. Le corps de M. Diedhiou a également été conduit à la morgue de cet établissement hospitalier pour les procédures nécessaires.
Les circonstances exactes de l’accident restent à déterminer, mais cet événement tragique rappelle la nécessité d’une vigilance constante et du respect strict du code de la route sur nos axes routiers. Les autorités locales et les forces de l’ordre sont mobilisées pour enquêter sur cet accident et assurer la sécurité des usagers de la route dans la région.
En cette période de deuil, nos pensées vont aux familles endeuillées et aux blessés, ainsi qu’à la communauté affectée par cette perte tragique.
Ce vendredi, trois soldats seront jugés par le Tribunal militaire, selon des informations du journal Le Témoin. Les accusés sont l’adjudant I. Sagna, le sergent-chef P. Badji, et le soldat de première classe S. Coly.
Ces militaires sont accusés d’avoir « divulgué des informations sensibles et stratégiques aux chefs combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance » (MFDC). Les charges retenues contre eux par le Doyen des juges d’instruction comprennent « complicité d’atteinte à la sûreté de l’État, atteinte à la Défense nationale, mise en danger de la vie d’autrui, et complot contre l’autorité de l’État ».
Les faits reprochés aux soldats se sont déroulés lors d’une opération de sécurisation dans le sud du pays. Les rebelles, avec l’aide présumée des accusés, auraient réussi à « intercepter des conversations et obtenir des numéros téléphoniques donnant la position des militaires » en opération en Casamance.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le sergent-chef P. Badji aurait tenté de piéger sa section composée d’une trentaine d’hommes en les conduisant dans une embuscade. Il aurait indiqué un itinéraire différent de celui menant au village de Djibidione, où des éléments du MFDC étaient prépositionnés.
Les deux autres soldats, l’adjudant I. Sagna et le soldat de première classe S. Coly, sont accusés de faits similaires. Les charges contre eux incluent également la mise en danger de leurs camarades et la compromission de la sécurité de l’État.
Le madd de la Casamance devient la première Indication Géographique du Sénégal par le biais d’un certificat décerné par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI). Ce fruit sauvage, caractérisé par son goût unique et cultivé dans les forêts de Casamance, bénéficie désormais d’un label de qualité qui renforce son identité régionale et stimule le développement économique local.
LeSénégal célèbre un événement historique avec l’enregistrement du madd de la Casamance comme première Indication Géographique (IG) du pays par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI). Ce fruit sauvage, issu de la saba senegalensis et cultivé dans les forêts luxuriantes du sud du Sénégal, est désormais reconnu pour ses qualités distinctives à l’échelle nationale et internationale grâce à cette IG.
L’obtention de cette IG témoigne de l’engagement collectif des acteurs de la chaîne de production du madd de la Casamance, incluant les cueilleurs, les transformateurs et les membres de l’Association pour la Protection et la Promotion de l’Indication Géographique Madd de Casamance (APPIGMAC). Avec plus de 900 membres, cette association joue un rôle crucial dans la préservation des méthodes traditionnelles et dans le maintien des standards de qualité élevés définis par le cahier des charges strict de l’IG.
Au-delà de son impact économique en stimulant le développement local et en créant des opportunités pour les producteurs, l’IG du madd de la Casamance renforce également l’identité culturelle de la région. Elle démontre la richesse du patrimoine naturel sénégalais et la capacité de notre pays à promouvoir des produits de qualité sur les marchés nationaux et internationaux.
Les indications géographiques, telles que celle du madd de la Casamance, jouent un rôle capital dans la préservation de la diversité des produits locaux et exotiques. Elles garantissent aux consommateurs que les produits labellisés respectent des normes spécifiques et proviennent d’une région géographique précise, favorisant ainsi le développement durable et équitable.
Avec plus de 9 200 produits bénéficiant d’une IG à travers le monde, le madd de la Casamance se joint à une communauté mondiale de produits de qualité, protégés par leur origine géographique. Ce succès ouvre la voie à d’autres initiatives similaires au Sénégal, stimulant l’innovation, la durabilité et la fierté nationale dans le secteur agricole et artisanal.
L’enregistrement du madd de la Casamance en tant qu’Indication Géographique représente un pas décisif pour le Sénégal, affirmant son engagement à valoriser et à protéger ses ressources naturelles.
La Dakaroise
Le débat sur la DPG du Premier Ministre fait à la une des quotidiens et reste le thème central des discussions de rue et de bureaux. La sortie du Président du groupe parlementaire Yewwi, vient rajouter de l’huile sur le feu quant à la nature caduque du règlement intérieur de l’Assemblée nationale édition Juillet 2021 donnant ainsi au PM la latitude de choisir quand il voudra à venir décliner la vision et les orientations de son gouvernement.
Toutefois, face à un vide juridique, argument défendu et démonté, un premier ministre démocrate, soucieux d’une alchimie entre l’exécutif et le législatif devrait favoriser toutes les synergies possibles pour rendre transparente l’action du gouvernement et permettre au peuple souverain d’interagir par le biais de ses élu(e)s au niveau de l’Assemblée nationale, car ce qui se fait pour nous sans nous, ce fait de facto contre nous.
Ci-dessous sont quelques points qui peuvent nous permettre de mieux apprécier le fait qu’un premier ministre, sous l’effet de l’éthique, de son intégrité morale et de son patriotisme devrait avoir hâte de venir faire sa Déclaration de Politique Générale à l’Assemblée Nationale:
1- POUR LE RESPECT DU DELAI RAISONNABLE
D’après la réalité sacrosainte de notre République, la déclaration de politique générale ne devrait pas dépasser le délai raisonnable suivant la pratique parlementaire. Et pour la bonne marche de la démocratie, le premier ministre peut souligner l’importance de respecter les valeurs symboliques de nos Institutions et de renforcer la séparation des pouvoirs. En faisant sa déclaration de politique générale devant l’assemblée nationale, il démontre son engagement pour une gouvernance transparente et responsable.
2- POUR LA VITALITÉ DE SA RESPONSABILITÉ POLITIQUE
En mettant en exergue son devoir de rendre compte des actions gouvernementales et sa vision politique à travers le PROJET, aux représentants du peuple Sénégalais, par une présentation de son programme, il prouve sa volonté d’assumer la lourde tâche de gouverner envers le pays et ses citoyens.
3- POUR LE DIALOGUE ET LA CONSULTATION
La tradition républicaine exige pour la concrétisation de la collaboration entre l’exécutif et le législatif, le dialogue et la consultation pour une meilleure prise en compte des aspirations du peuple sénégalais.
En présentant sa politique générale à l’Assemblée Nationale, il offre aux représentants du peuple l’opportunité de débattre librement des enjeux nationaux et de contribuer à la prise de décision.
4- POUR LA REVALORISATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Le premier ministre peut exprimer son souhait de renforcer l’image de l’Assemblée nationale en tant qu’institution sentinelle et vitale de la démocratie.
En y faisant sa Déclaration de Politique Générale, il démontre sa reconnaissance envers le pouvoir législatif donc, le peuple qui a fait qu’il soit et sa volonté de lui reconnaitre son pouvoir.
5- POUR L’INTÉRÊT NATIONAL
Le premier ministre peut souligner que sa Déclaration de Politique Générale vise avant tout à présenter ses engagements en faveur du développement et de l’intérêt national.
En exposant ses priorités et objectifs devant l’Assemblée nationale, il montre sa détermination à œuvrer pour le bien-être du pays.
6- POUR LA CONFIANCE DES PTF
Au-delà de la population locale soucieuse de comprendre la direction du nouveau gouvernement, la DPG s’adresse également au PTF qui s’attendent à être clarifié sur la mise en œuvre du « PROJET ». Depuis l’installation du Président Diomaye Faye la feuille de route du PROJET reste aérienne. Ainsi le premier ministre Ousmane SONKO doit saisir l’opportunité pour apporter des reponses rassurantes afin que les PTF s’engagent à accompagner le PROJET
En effet, le rapport entre la déclaration de politique générale (DPG) du premier ministre et le débat d’orientation budgétaire (DOB) est étroit. En général, le premier ministre devrait d’abord présenter sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale, en exposant ainsi la vision et les grandes lignes de la politique gouvernementale. Il en sera suivi par le débat d’orientation budgétaire, au cours duquel le ministre des finances présente les grandes lignes de la politique budgétaire et financière du gouvernement pour l’année à venir. Cela permet de donner une vision plus globale de la politique gouvernementale avant d’entrer dans les détails financiers. Ce débat d’orientation budgétaire permet aux députés de se familiariser avec les projets de dépenses et de recettes du gouvernement, de poser des questions et de formuler des recommandations.
Il est donc peu probable et inapproprié pour nous les députés de cette 14ème Législature qu’un ministre des Finances puisse être invité à présenter un débat d’orientation budgétaire sans avoir préalablement reçu la déclaration de politique générale du nouveau premier ministre.
Il est connu que la déclaration de politique générale est souvent considérée comme un préalable indispensable pour comprendre les objectifs et les priorités du gouvernement, elle sert de cadre pour les discussions budgétaire subséquentes.
Mais toutefois, d’après la déclaration du groupe parlementaire Yewwi, le règlement intérieur de l’Assemblée nationale edition Juillet 2021, distribué à tous les députés de cette 14ème Législature est caduc, raison pour laquelle le premier ministre n’a pas l’obligation de venir faire sa déclaration dans les 90 jours impartis et a le choix sur la date qui lui conviendra.
Pourtant, c’est ce même règlement intérieur que nous évoquions pour faire venir le PM Monsieur Amadou Ba à 5 jours de la date limite des 90 jours. C’est ce même règlement intérieur reconnu subitement faux à la date du mercredi 26 juin 2024 qui est servi comme prétexte pour un premier ministre apparemment pas prêt à venir affronter ses anciens collègues de la deuxième institution du pays.
Pour l’intérêt de nos populations et le sens de notre rôle de suivi et de contrôle de l’action gouvernementale, nous serons patients à vous accueillir à la date que vous aurez choisie, car cette DPG ne peut être qu’une information sur votre vision politique si elle existe, les enjeux politiques d’opposition responsable et constructive sont ailleurs.
Mme MARIETOU DIENG
DEPUTE NON INSCRITE 14EME LÉGISLATURE
Ce mercredi 26 juin 2024, l’autorité préfectorale de Ziguinchor a autorisé une marche pacifique organisée par l’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales. La manifestation a débuté à la place de Gao, a traversé le Rond-point Bélal Ly Esso, la place publique Korentas, pour finalement atteindre le Rond-point Jean Paul 2.
Les travailleurs, en grève depuis plus de deux ans, ont choisi cette nouvelle forme de protestation dans l’espoir d’attirer l’attention des nouvelles autorités étatiques. Le secrétaire général de l’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales de Ziguinchor, Abib Goundiam, a exprimé leur détermination : « Nous ne pouvons pas accepter que l’État se joue des travailleurs des collectivités territoriales. Nous sommes importants dans le secteur du travail aujourd’hui. »
Abib Goundiam a appelé les autorités étatiques à appliquer la fonction publique locale. Il a rappelé que les nouvelles autorités, y compris le ministre de tutelle, Fofana, et le Premier ministre Ousmane Sonko, connaissent bien le dossier, ce dernier ayant été maire de Ziguinchor. Les manifestants ont insisté sur le fait que l’actuel régime sait exactement quelles mesures prendre pour appliquer cette fonction publique locale et ont demandé que la loi votée à l’Assemblée nationale soit mise en œuvre rapidement et pacifiquement.
Les travailleurs, vêtus en rouge et arborant des brassards de la même couleur, ont averti qu’ils pourraient bloquer la délivrance des actes d’état civil si leurs revendications ne sont pas satisfaites. « Quand les gens veulent un acte d’état civil, c’est déjà compliqué. Si les autorités ne font pas attention, cela pourrait devenir impossible », a averti Abib Goundiam. Il a ajouté que deux ans de grève témoignent de la mauvaise volonté de l’État et de son manque de considération pour ses travailleurs.
La marche a reçu le soutien de plusieurs organisations, dont la SG des travailleurs de la Sonacos, l’Union régionale de la CNTS de Ziguinchor, et des membres de la société civile, notamment le mouvement Vision Citoyenne. De nombreuses populations locales sont également sorties pour apporter leur soutien aux manifestants.
En conclusion, la marche de l’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales de Ziguinchor a été une démonstration de solidarité et de détermination pour faire entendre leurs revendications légitimes et obtenir l’application de la fonction publique locale. Les travailleurs attendent maintenant une réponse des autorités pour mettre fin à leur long combat.
Dans la ville de Ziguinchor, au sud du Sénégal, une mobilisation sans précédent se prépare parmi les travailleurs des collectivités locales. Réunis en assemblée générale ce samedi 22 juin 2024, ces hommes et femmes ont fait le point sur leurs revendications et tracé les contours d’une marche nationale prévue pour le mercredi 26 juin 2024.
Yakhya Mansaly, secrétaire général de la FGTB/B (Fédération Générale des Travailleurs du Sénégal) pour la commune de Ziguinchor, exprime avec détermination l’importance de cet événement. Pour lui, cette marche est bien plus qu’une simple démonstration : c’est un appel vibrant à la justice sociale et à l’égalité salariale. « Nous avons organisé aujourd’hui une assemblée générale de sensibilisation pour préparer la marche du mercredi 26 juin, qui est une marche nationale. C’est une occasion pour tous les travailleurs de sortir et de faire entendre leur voix, de sensibiliser l’opinion nationale et internationale sur les injustices que nous subissons depuis plus de deux ans », déclare-t-il.
Au cœur des revendications : l’application de l’article 29, qui garantit que toute augmentation salariale accordée aux agents de l’État soit également octroyée aux travailleurs des collectivités territoriales. Yakhya Mansaly dénonce une inégalité flagrante : « Je ne peux pas comprendre qu’un agent municipal puisse être payé trois fois moins qu’un autre pour un travail équivalent. C’est cette injustice que nous voulons bannir au Sénégal. »
Les travailleurs sont unis dans leur détermination à obtenir justice. Abib Goundiam, secrétaire général du syndicat national des travailleurs des collectivités locales section Ziguinchor, critique vivement l’attitude du gouvernement : « Nous avons fait tout ce qui était demandé, nous avons fourni les données nécessaires, mais c’est l’État qui tergiverse et retarde le règlement de nos revendications légitimes. Nous sommes fatigués des promesses non tenues. »
La marche du 26 juin est perçue comme une opportunité cruciale pour faire entendre leurs voix de manière pacifique et déterminée. Abib Goundiam souligne que les travailleurs ne cherchent pas le conflit, mais la reconnaissance de leurs droits fondamentaux : « Nous marcherons pacifiquement pour exposer nos difficultés. Nous voulons simplement que nos autorités comprennent que nous souffrons et que nos familles souffrent aussi. »
Les revendications des travailleurs trouvent un écho croissant parmi les populations locales, qui commencent à comprendre l’ampleur de l’injustice salariale qui persiste. « Nous ne sommes pas contre nos concitoyens, mais nous réclamons simplement l’égalité de traitement et le respect de nos droits, comme cela est accordé à d’autres secteurs dans ce même pays », explique Abib Goundiam.
En conclusion, la mobilisation des travailleurs des collectivités locales à Ziguinchor reflète une quête légitime pour l’équité et la dignité au travail. Leur marche du 26 juin 2024 symbolise leur détermination à faire valoir leurs droits, non seulement devant leurs autorités nationales, mais aussi devant la communauté internationale.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
Ce vendredi 21 juin 2024, Cheikh Tidiane Dieye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, s’est rendu à Ziguinchor pour une visite de terrain dans le cadre des opérations pré-hivernage. Accompagné d’une importante délégation, incluant le directeur général de l’ONAS, des équipes de la mairie, du conseil départemental, ainsi que des techniciens de divers ministères et structures impliquées, le ministre a inspecté l’état d’avancement des travaux visant à prévenir les inondations.
La visite a débuté à l’école primaire Jean Kandé, située dans une zone sujette aux inondations. Chaque année, cette école fait face à des problèmes de stagnation des eaux. Sur place, les sapeurs-pompiers avaient déjà installé un dispositif de pompage. « Nous avons décidé de mettre en place un drain pour évacuer rapidement les eaux stagnantes de l’école vers le grand canal à ciel ouvert de Ziguinchor », a expliqué le ministre. Les travaux commenceront dès lundi 24 juin, sous la coordination du gouverneur et du préfet, pour assurer une mise en œuvre rapide et efficace.
La délégation s’est ensuite rendue dans les quartiers de Santhiaba et Belfort, également touchés par les inondations annuelles. Le ministre a souligné l’urgence de renforcer les capacités de pompage et de trouver des solutions temporaires pour les familles vivant dans des conditions insoutenables. « Nous allons les reloger dans des conditions plus acceptables pour passer l’hivernage en attendant des solutions plus pérennes », a-t-il assuré.
À Alwar, un canal naturel creusé par les eaux pose un grave danger, notamment pour les enfants. « Nous allons stabiliser les ouvrages de passage et réaliser des travaux pour réduire la vitesse de circulation des eaux », a déclaré Cheikh Tidiane Dieye. Les travaux d’urgence commenceront également lundi, suivis de projets structurels après l’hivernage pour améliorer durablement la situation.
La visite s’est achevée à Boudody, où une station de traitement des eaux usées est en construction. Ce projet, mené par l’ONAS, vise à répondre aux besoins criants d’assainissement de Ziguinchor. La station, qui occupera une superficie de 17 hectares, aura une capacité initiale de 4300 m³ par jour, pouvant évoluer jusqu’à 7000 m³ par jour. « Ce projet est essentiel pour soulager considérablement la ville », a affirmé le ministre.
À Cap-Skiring, les premières pluies ont déjà causé des inondations dans les magasins et le centre commercial en raison des travaux de sécurisation de la piste. Le ministre a promis des mesures rapides pour gérer la vitesse de ruissellement des eaux. « Nous allons installer des grilles avaloires et d’autres ouvrages pour augmenter la capacité d’évacuation des eaux », a-t-il précisé.
À Tenghory, un canal naturel élargi par les pluies menace la sécurité des habitants. Cheikh Tidiane Dieye a donné des instructions pour mettre en place des solutions d’urgence, incluant des ouvrages de franchissement sécurisés, et de commencer des travaux pour un canal régulier.
La visite du ministre Cheikh Tidiane Dieye à Ziguinchor marque le début d’une série de mesures urgentes et à long terme pour gérer les inondations dans la région. Avec l’engagement des autorités locales et des structures impliquées, ces initiatives visent à améliorer les conditions de vie des habitants et à préparer efficacement la saison des pluies.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
Un tragique accident s’est produit ce dimanche sur la RN4, sur l’axe Sénoba-Carrefour Diaroumé, à hauteur du village de Sarré Alkaly, dans la région de Sédhiou. Un jeune de 16 ans a été mortellement fauché par un véhicule particulier venant de Dakar.
Cet événement a provoqué une vive colère parmi les habitants locaux. En réaction, ils ont incendié le véhicule impliqué dans l’accident. Les populations, manifestant leur indignation et leur douleur, ont bloqué la circulation sur cet axe routier. Ils réclament l’installation urgente de ralentisseurs pour améliorer la sécurité et prévenir de futurs accidents tragiques.
Le chauffeur du véhicule a échappé de justesse à un lynchage grâce à l’intervention rapide des forces de l’ordre. La situation a rapidement dégénéré, nécessitant l’intervention des autorités pour rétablir le calme et débloquer le trafic.
Cet incident tragique met en lumière la nécessité urgente de renforcer les mesures de sécurité routière sur cet axe très fréquenté. Les habitants, profondément affectés par la perte de ce jeune, continuent de réclamer des actions concrètes pour éviter que de tels drames ne se reproduisent.
Nos pensées vont à la famille et aux proches de la victime en ces moments douloureux. Nous espérons que des mesures seront prises rapidement pour répondre aux préoccupations des habitants et améliorer la sécurité sur la RN4.
Ce week-end a été marqué par de tragiques accidents de la circulation à Bignona, causant la mort de trois personnes dans deux incidents distincts impliquant des camions et des motos.
Le premier accident s’est produit sur la RN5, entre Diourou et Koutenghor. Deux personnes ont perdu la vie dans ce violent choc. Les circonstances exactes de l’accident restent à déterminer, mais la collision entre un camion et une moto a été fatale pour les deux victimes.
Peu avant 15 heures, un autre accident mortel s’est produit sur la RN4, à hauteur du marché de Bignona. Un conducteur de moto, communément appelé jakartaman, a tenté une manœuvre dangereuse et s’est retrouvé face à un camion. La violence de l’impact a coûté la vie au conducteur de la moto.
Les autorités locales ont immédiatement réagi en se rendant sur les lieux pour assurer la sécurité et prendre en charge les victimes. Les enquêtes ont été ouvertes pour déterminer les causes exactes de ces accidents et éviter de tels drames à l’avenir.
Ces incidents tragiques rappellent la nécessité de renforcer les mesures de sécurité routière, notamment la sensibilisation des conducteurs de motos et de camions sur les dangers de la route et l’importance du respect des règles de circulation. Les routes de Bignona, comme beaucoup d’autres, restent des axes à risque où la prudence est de mise.
Nos pensées accompagnent les familles des victimes en cette période de deuil. Nous espérons que des mesures seront prises pour prévenir de futurs accidents et améliorer la sécurité routière dans la région.
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Un incendie dévastateur a ravagé le collège d’enseignement moyen (CEM) de Diouloulou, situé dans le sud du Sénégal, dans la nuit de vendredi à samedi. Cet événement tragique a réduit en cendres les locaux administratifs de l’établissement scolaire, rapporte l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) en citant un conseiller municipal de cette commune du département de Bignona.
« Nous sommes impressionnés par les dégâts, et nous nous interrogeons sur les causes de cet incendie en attendant les résultats de l’enquête, » a déclaré Boubacar Keita, président de la commission municipale en charge de l’éducation à Diouloulou, dans une interview avec l’APS.
À quelques semaines des examens, l’incendie a entièrement détruit les locaux de l’administration, y compris le bureau du principal, celui des surveillants, ainsi que la bibliothèque. « Toutes les archives de l’établissement, y compris les extraits de naissance des élèves, les bulletins de notes, les livrets de Bac, ainsi que les matériels de reprographie, ordinateurs, et mobiliers de bureau, ne sont plus que des cendres, » a déploré Boubacar Keita, visiblement choqué par l’ampleur des pertes.
Des éléments suggèrent que l’incendie pourrait être d’origine criminelle. Des habitants de Diouloulou ont signalé que les portes des locaux ravagés par le feu avaient été défoncées et les fenêtres démontées. De plus, des messages insultants à l’encontre du principal de l’établissement ont été laissés sur les lieux, renforçant les soupçons d’un acte prémédité.
La gendarmerie, présente sur les lieux pour constater les dégâts et recueillir des indices, a ouvert une enquête pour faire la lumière sur cet incident. « Les archives, les extraits de naissance des élèves, les bulletins de notes, les livrets de Bac ainsi que les matériels de reprographie, ordinateurs, mobiliers de bureau, tout n’est plus qu’un tas de cendres, » a répété Boubacar Keita, qui s’est déplacé sur les lieux au nom de l’édile de Diouloulou pour constater les dégâts.
Les populations de Diouloulou, à leur réveil ce samedi matin, n’ont pu que constater l’ampleur des dommages causés par cet incendie. La destruction des locaux administratifs à quelques semaines des examens représente un défi majeur pour l’établissement, qui devra trouver des solutions pour permettre aux élèves de continuer leur scolarité et de passer leurs examens dans les meilleures conditions possibles.
La communauté locale et les autorités attendent avec impatience les résultats de l’enquête pour comprendre les circonstances exactes de cet incendie et prendre les mesures nécessaires pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l’avenir.
Vingt journalistes des régions de Ziguinchor et Sédhiou ont participé à une formation intensive de deux jours sur le traitement médiatique des questions migratoires. Cette initiative, menée par la Fédération internationale des journalistes (FIJ), s’inscrit dans le cadre du projet « Information, formations, migration en Afrique de l’Ouest » (Informa).
L’objectif principal de cette formation est de doter les journalistes des compétences nécessaires pour couvrir les questions migratoires de manière approfondie et précise, à la fois pour l’opinion nationale et internationale. Maguette Ndong, journaliste au quotidien national Le Soleil et formateur pour le projet Informa, a souligné l’importance de fournir des informations véridiques et complètes sur les questions migratoires.
« Dans le traitement de l’information sur les questions migratoires, le journaliste doit faire un bon travail destiné à l’opinion nationale et internationale. La finalité de cet atelier, c’est de faire en sorte que le journaliste sénégalais puisse creuser sur les questions migratoires et donner la bonne information. Les journalistes ont une responsabilité de tout faire pour donner la bonne information sur les questions migratoires, » a déclaré Maguette Ndong.
La formation a couvert plusieurs aspects essentiels du journalisme, notamment la recherche de la vérité, l’indépendance, l’impartialité et la responsabilité envers le public. Maguette Ndong a insisté sur l’importance de ces principes, en particulier dans le contexte complexe et multidimensionnel des migrations, qui concernent non seulement les Africains, mais aussi les Européens et les Américains.
« Cette formation vise à doter les professionnels de l’information des outils nécessaires pour mieux informer le public sur les dangers de l’émigration irrégulière, un phénomène complexe aux enjeux multiples, tant nationaux qu’internationaux, » a ajouté Ndong.
Cette initiative de la FIJ est essentielle pour renforcer la capacité des journalistes à couvrir de manière efficace les questions migratoires, qui sont souvent mal comprises et mal rapportées. En améliorant la qualité de l’information, ces journalistes pourront mieux sensibiliser le public aux réalités et aux défis de la migration, contribuant ainsi à une meilleure compréhension et à des politiques plus informées.
La formation s’inscrit dans un effort plus large pour améliorer la couverture médiatique des questions migratoires en Afrique de l’Ouest, en fournissant aux journalistes les compétences et les connaissances nécessaires pour aborder ce sujet de manière professionnelle et éthique.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
L’air était lourd d’attente ces derniers jours par rapport à l’une des promesses électorales du tandem Diomaye-Sonko concernant la diminution de la cherté de la vie dès victoire à la présidentielle de février 2024. Rien de concret n’avait été fait et les spéculations allaient bon train jusqu’au Conseil des ministres d’hier, mercredi, où le chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a annoncé des mesures prochaines. C’est pourquoi il est pertinent de se demander si les récents défis socio-économiques auraient enfin poussé le gouvernement à agir pour soulager la pression financière des ménages, juste avant la Tabaski.
Dans un pays où le coût de la vie pèse lourdement sur les épaules des familles, le président de la République 1 souligné la nécessité d’une réponse concertée et réfléchie. Depuis le 2 avril 2024, le gouvernement, sous la direction du Premier ministre,Ousmane Sonko, s’est attelé à cette tâche, collaborant étroitement avec les acteurs économiques et sociaux concernés.
C’est ainsi que le chef de l’État a reconnu les efforts déployés et a chargé le Premier ministre de présenter rapidement des mesures concrètes pour réduire les prix de certains produits et services essentiels. Il a également insisté sur l’importance cruciale de l’application rigoureuse des prix homologués qui seront annoncés.
À son tour, le chef du gouvernement a exposé les résultats des consultations menées avec les différentes parties prenantes. Ces mesures, axées sur la réduction du coût de la vie, visent à soulager le fardeau financier des ménages les plus vulnérables tout en garantissant la stabilité budgétaire. Elles englobent divers aspects, tels que la baisse des prix des denrées alimentaires de première nécessité, des produits et services de grande consommation, ainsi que des initiatives visant à faciliter l’accès au logement.
Cette annonce, prévue pour le jeudi 13 juin 2024, est attendue avec impatience par les citoyens, qui espèrent qu’elle apportera un soulagement bien nécessaire à leurs finances et à leur quotidien, surtout en cette période de Tabaski où les moutons et autres denrées sont hors de prix.
La Dakaroise