Le Dakarois Quotidien N°201 – du 14/06/2024
Étiquette : Ziguinchor
Ziguinchor , L’élaboration de la politique nationale de gouvernance des frontières fait l’objet d’un atelier à Cap Skiring
C’est dans la station balnéaire du Cap Skiring dans la commune de Djembéring dans le département d’Oussouye, que les acteurs se sont réunis pour voir comment gérer au mieux nos frontières, celles sénégalaise.
Cet atelier, va ressortir toute la problématique relative à la gouvernance des frontières en vue de prendre en compte tous les enjeux et défis pour une gestion efficace et durable des frontières….cette dynamique marque le début d’une série d’ateliers qui se veulent participative et inclusives.Les transfrontaliers sont caractérisés par leurs grandes étendues et la vulnérabilité des ménages et leur manque de résilience a expliqué le colonel Siaka Tamba, secrétaire exécutif par intérim de la Commission nationale de gestion des frontières (CNGF)
Toutefois il précise que ”La réalisation de la politique nationale de la gouvernance des frontières nécessite dès lors un diagnostic des espaces frontaliers en faisant la situation exhaustive dans les domaines de la délimitation démarcation, la sécurité, la coopération transfrontalière, le développement socio-économique, la santé, la migration, l’exploitation des ressources naturelles transfrontalières et la gouvernance des zones frontalières »
Selon lui, « C’est fort de ce constat que l’État du Sénégal a décidé conformément au décret fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de la Commission nationale de la gestion des frontières d’engager le processus d’élaboration de la politique nationale de gouvernance des frontières qui doit traduire l’importance primordiale accordée par les pouvoirs publics à la sécurisation des espaces frontaliers et à l’amélioration notable des conditions de vie des populations qui y résident. »
Selon lui, “en plus de renforcer le sentiment d’appartenance à la nation, la politique nationale de la gouvernance des frontières ambitionne de renforcer la souveraineté dont la mise en œuvre a durablement conforté l’assise étatique dans ces espaces frontaliers. S’inscrivant dans la stratégie de l’Union africaine sur la gouvernance des frontières et des orientations politiques nationales, elle vise à renforcer l’offre de service public, la valorisation des opportunités économiques et la mise en place d’une sécurité durable”, a-t-il fait savoir.
L’adjoint au gouverneur de Ziguinchor, chargé des affaires administratives, Sidy Guissé Diongue affirme que ”Cet état des lieux se fait dans les domaines de la sécurité, des ressources naturelles, de la délimitation démarcation des frontières et des questions socioéconomiques.
Tous ces domaines seront examinés aujourd’hui dans cet atelier. La finalité c’est de promouvoir un développement économique, social, harmonieux dans les territoires frontaliers”
Il a saisi l’occasion pour féliciter les forces de défense et de sécurité pour le travail remarquable qu’elles font pour la sécurisation de nos frontières, des populations et de leurs biens mais aussi pour la sécurisation des ressources naturelles.
Pour lui la région de Ziguinchor est confrontée au trafic de chanvre indien, à la fraude douanière, à la coupe illicite de bois, aux feux de brousse et à l’exploitation des minerais”. Il y a également des contraintes socioéconomiques liées à l’insuffisance d’infrastructures de base, a-t-il dit.
Visiblement des membres de la société civile, des autorités administratives, locales et des chefs de service…, ont pris part à cet atelier régional de l’élaboration de la politique nationale de gouvernance des frontières (CNGF).
AS
Le Dakarois Ziguinchor



Ziguinchor : La COSYDEP appelle à la fin des abris provisoires et à la réhabilitation des établissements scolaires
En tournée dans la région méridionale, Cheikh Mbow, directeur exécutif de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP), s’est rendu au lycée Peyrissac de Ziguinchor, un établissement sévèrement touché par les récentes crises sociopolitiques au Sénégal.
« Nous ne pouvions pas venir à Ziguinchor sans visiter ce lycée qui a été fortement impacté par la crise sociopolitique que nous avons traversée », a déclaré Cheikh Mbow. Cette visite s’inscrit dans le cadre du programme d’intervention sur l’éducation en situation d’urgence, de crise ou de post-crise, visant à évaluer et à améliorer les conditions de l’enseignement dans des contextes difficiles.
Cheikh Mbow a souligné l’importance d’élargir le réseau scolaire chaque année pour remplacer les abris provisoires par des structures permanentes et réhabiliter les lycées et autres lieux d’apprentissage. « Il est crucial que chaque année, nous puissions élargir notre réseau scolaire. Il faut remplacer les abris provisoires, réhabiliter les lycées et les autres lieux d’apprentissage », a-t-il insisté.
Le proviseur du lycée Peyrissac, Boubacar Foune, a également exprimé ses préoccupations et a sensibilisé les autorités ainsi que la communauté scolaire sur les défis auxquels son établissement est confronté. « Nous souhaitons vivement que le plus rapidement possible, les autorités nous aident à réhabiliter cet établissement, pour permettre de créer les meilleures conditions possibles d’enseignement-apprentissage », a plaidé M. Foune.
Pour améliorer les conditions d’enseignement, le proviseur a souligné la nécessité d’acquérir un laboratoire, une salle de conférence, une infirmerie et d’autres infrastructures essentielles. « L’acquisition de ces infrastructures est vitale pour offrir une éducation de qualité à nos élèves », a-t-il ajouté.
La visite du directeur exécutif de la COSYDEP au lycée Peyrissac met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés de nombreux établissements scolaires au Sénégal, en particulier dans les régions touchées par des crises. L’appel à l’action pour remplacer les abris provisoires par des structures permanentes et réhabiliter les infrastructures existantes est un pas crucial vers l’amélioration de l’éducation publique dans le pays. La COSYDEP, par cette initiative, espère mobiliser les autorités et la communauté pour créer un environnement d’apprentissage sûr et adéquat pour tous les élèves.
VOS QUOTIDIENS DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Mercredi 12 Juin 2024
VOS QUOTIDIENS DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Mercredi 12 Juin 2024


























Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°199 – du 12/06/2024
Ziguinchor : Lancement imminent du programme de Fermes Agricoles Citoyennes
La ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, a annoncé le lancement imminent d’un programme ambitieux visant à instaurer des fermes agricoles citoyennes dans chaque commune du Sénégal. Ce programme s’inscrit dans une démarche de souveraineté agricole et vise à inclure les jeunes à différents niveaux de compétences et de formation.
Khady Diène Gaye a déclaré : « Nous voulons une agriculture de souveraineté », soulignant l’importance de ce programme pour l’autosuffisance alimentaire du pays. Elle a précisé que le programme débutera par une campagne de sensibilisation et mettra la digitalisation au cœur de ses actions, permettant aux jeunes de s’insérer à différentes étapes du processus agricole en fonction de leurs compétences.
Cette annonce a été faite lors de la cérémonie de lancement de la première Consultation nationale sur la Résolution 2250 (2015) concernant la jeunesse, la paix et la sécurité au Sénégal. L’événement, co-organisé avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a réuni le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, des représentants de jeunes des quatorze régions du Sénégal et des élus locaux.
Le programme cible une large tranche de la jeunesse, y compris ceux ayant suivi une formation académique, technique et professionnelle, ainsi que ceux qui n’ont pas eu cette opportunité ou qui ont bénéficié d’une éducation populaire. « Nous avons le devoir de mettre l’accent sur l’inclusion sociale. Nous voulons donner la chance à tous les jeunes du Sénégal où qu’ils puissent se trouver », a-t-elle ajouté.
Khady Diène Gaye a insisté sur le fait que le développement économique du Sénégal passe par une amélioration du secteur agricole. « Pour parler d’essor économique, il faut un processus. Au Sénégal, nous sommes au stade primaire de ce processus. Pour que nous puissions parler d’autres étapes de développement, il nous faut impérativement mettre l’accent sur le développement du secteur agricole », a-t-elle souligné.
Le programme sera mis en œuvre en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et celui des Collectivités territoriales, facilitant ainsi la libération des terrains nécessaires pour les fermes agricoles citoyennes.
La Résolution 2250 du Conseil des Nations Unies, adoptée le 9 décembre 2015, encourage l’inclusion des jeunes dans les processus décisionnels pour prévenir les crises et promouvoir la paix et la sécurité. Le Sénégal vise à adopter, ratifier et intégrer cette résolution dans son cadre juridique national.
Luc Gonlonfoun, représentant du PNUD, a précisé que cette consultation nationale vise à développer un Plan d’action national provisoire pour les cinq prochaines années. Le PNUD soutient également un projet d’autonomisation des jeunes pour qu’ils contribuent pleinement au développement du Sénégal, éloignant ainsi les jeunes des vices et des conflits.
En conclusion, le programme de fermes agricoles citoyennes représente une initiative prometteuse pour l’avenir agricole et économique du Sénégal, en mettant l’accent sur l’inclusion sociale et le développement des jeunes à travers des opportunités économiques durables.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
VOS QUOTIDIENS DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Mardi 11 Juin 2024
VOS QUOTIDIENS DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Mardi 11 Juin 2024



























Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°198 – du 11/06/2024
Ziguinchor : 35 moulins à mil et 02 ambulances offerts aux femmes par le Ministre de la Famille
Ce lundi 10 juin 2024, au Cedeps de Ziguinchor, une cérémonie marquante a eu lieu en présence de nombreuses femmes, du gouverneur de région Mor Talla Tine, et du coordonnateur du Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA), Moussa Sow. Maimouna Dièye, ministre de la Famille et des Solidarités, a officiellement remis 35 moulins à mil et deux ambulances médicalisées aux femmes de la région de Ziguinchor.
« Ces équipements, offerts aux femmes de la région de Ziguinchor, vont sans doute alléger leurs conditions d’existence en favorisant leur autonomisation et l’accès des ménages à des activités génératrices de revenus, » a souligné Maimouna Dièye lors de la cérémonie. Les moulins à mil sont destinés à faciliter les travaux domestiques des femmes, leur permettant ainsi de consacrer plus de temps à des activités économiques et sociales.
Les deux ambulances médicalisées viennent compléter le dispositif de santé existant dans la région. Elles s’ajoutent à un bateau ambulance et à dix autres ambulances déjà livrées à Elinkine par le PUMA. « Ces ambulances faciliteront les évacuations sanitaires en améliorant le plateau médical, » a précisé la ministre.
Selon Maimouna Dièye, cette dotation témoigne de l’importance particulière que les autorités étatiques accordent à la région de Ziguinchor. « Le chef de l’État, dans sa volonté d’améliorer sensiblement les conditions de vie des populations sénégalaises, a mis en place un projet de transformation systémique visant à corriger les disparités et à promouvoir le développement économique et social du Sénégal, » a-t-elle déclaré. Une place importante est réservée à l’épanouissement des femmes dans la famille et au renforcement de la solidarité pour un Sénégal prospère, juste et souverain.
La ministre a rassuré les femmes de Ziguinchor de l’engagement des autorités à développer les infrastructures socioéconomiques de base et de sécurité. « Les nombreux investissements du PUMA dans la région de Ziguinchor portent sur plusieurs secteurs : éducation, santé, électrification, jeunesse, promotion d’activités économiques, désenclavement, sécurité terrestre et appui à l’installation des populations déplacées, » a-t-elle énuméré.
Maimouna Dièye a ajouté que ces investissements seront renforcés conformément aux instructions du chef de l’État et de son Premier ministre, visant à promouvoir le développement économique intégré de la région naturelle de la Casamance. Cette initiative s’inscrit dans un cadre global de soutien et de développement pour les zones frontalières et enclavées, répondant ainsi concrètement aux aspirations des populations locales.
La cérémonie s’est clôturée avec des applaudissements nourris, symbolisant l’espoir et la reconnaissance des bénéficiaires envers les efforts continus du gouvernement pour améliorer leurs conditions de vie et promouvoir leur autonomisation économique.
AS – Le Dakarois Ziguinchor


NIAFRANG / ZIGUINCHOR : Les populations de Fogny Diabancounda disent oui à l’exploitation du Zircon
Le dimanche 9 juin 2024, les habitants de Fogny Diabancounda ont exprimé leur adhésion à l’exploitation du zircon de Niafrang lors d’un grand rassemblement tenu à la place publique d’Abéné. L’événement a réuni notables, hommes, femmes et jeunes venus des villages de Kabadio, de Badjikaky, de Kafountine, de Katak et de Colomba, à travers un point presse.
Omar Diabang, porte-parole du jour, a déclaré : « Nous avons jugé nécessaire de tenir ce point de presse pour informer les nouvelles autorités que nous demeurons favorables à ce projet, malgré les manipulations et la campagne de désinformation menée par un lobby de chasseurs de primes et maîtres chanteurs qui n’habitent pas nos villages. »
Les populations ont dénoncé l’utilisation de la presse par ces lobbies comme moyen de pression sur les promoteurs du projet pour obtenir une part indue. Omar Diabang a précisé : « Notre adhésion à ce projet s’explique par le fait que nous avons visité plusieurs sites en cours d’exploitation et déjà exploités et réhabilités. Lors de ces visites, nous avons constaté que des activités agricoles, pastorales et même de transformation de produits halieutiques se pratiquaient à proximité. Un couvert végétal est visible sur les sites réhabilités. Cela signifie que contrairement aux allégations des manipulateurs, l’exploitation du zircon se fait sans usage de produit chimique. »
Les habitants se défendent d’être taxés de corrompus et rejettent les propos de certains représentants d’ONG ou de la société civile qui vont à l’encontre de leur position. Ils affirment avoir signé un protocole d’accord avec le promoteur, qui a commencé à être exécuté avant même le début de l’exploitation.
L’organisation de la société civile Vision Citoyenne a pris note de la manifestation et promet d’étudier la situation pour décider de la position à adopter. Il est à rappeler que l’exploitation du zircon de Niafrang dans le département de Bignona fait l’objet de divergences, bien que la tendance en faveur de l’exploitation soit en progression.
A. S., Correspondant à Ziguinchor
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°197 – du 10/06/2024
Conférence de la Jeunesse Patriotique : Ousmane Sonko prône l’unité et encense Bassirou Diomaye Faye
Lors d’une conférence politique organisée par la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS) sur l’esplanade du Grand Théâtre ce dimanche 9 juin 2024, le Premier ministre Ousmane Sonko a créé la surprise en louant les qualités du président actuel, Bassirou Diomaye Faye.

Devant des milliers de participants venus de tout le pays ainsi que de pays voisins et d’autres nations, Sonko a déclaré : « Il est préférable que Diomaye Faye soit président plutôt que Sonko ne le soit. » Cette déclaration a non seulement capté l’attention de l’auditoire, mais a aussi suscité de nombreuses réactions.
Sonko a souligné l’importance de l’unité et de la collaboration pour le bien-être du pays. « Nous devons mettre de côté nos ambitions personnelles pour le bénéfice de notre nation. Diomaye Faye a démontré une capacité remarquable à diriger avec intégrité et vision, et c’est ce dont le Sénégal a besoin en ce moment », a-t-il ajouté.
Le Premier ministre a insisté sur le fait que la priorité devait être donnée à l’intérêt collectif plutôt qu’aux ambitions personnelles. « La jeunesse, en particulier, doit comprendre que le leadership est avant tout un service envers les autres. En soutenant Bassirou Diomaye Faye, nous soutenons une vision commune pour un Sénégal prospère et uni », a-t-il affirmé.
Cette prise de position de Sonko, lors de cet événement majeur de la jeunesse de la mouvance présidentielle, montre sa volonté de promouvoir une culture politique basée sur la coopération et le respect mutuel. La conférence, qui avait pour but de discuter de l’implication des jeunes dans le projet de changement systémique, a ainsi pris une dimension plus large avec cet appel à l’unité et à la solidarité.
La déclaration d’Ousmane Sonko en faveur de Bassirou Diomaye Faye a été bien accueillie par le public présent, renforçant l’idée que la politique doit être un moyen de servir le peuple et non un outil de division.
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°196 – du 08 ET 09/06/2024
Ziguinchor : Le ministre de l’enseignement et de recherche promet la résolution de problèmes de l’université Assane Seck de Ziguinchor
Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Abdourahmane Diouf, accompagné d’une délégation, a effectué une visite de travail à l’Université Assane Seck de Ziguinchor. Cette visite avait pour objectif de constater l’état d’avancement des chantiers en cours dans cette institution universitaire et de trouver des solutions aux problèmes rencontrés.
Lors de cette visite, le Ministre a tenu à rassurer la communauté universitaire en annonçant un programme d’urgence pour résoudre les difficultés auxquelles est confrontée l’université. Il a souligné l’importance de terminer rapidement les chantiers en cours afin d’améliorer les conditions de travail des étudiants et du personnel enseignant et administratif.
Parmi les principaux problèmes identifiés, le Ministre a mentionné le manque de pavillons universitaires et de lits pour les étudiants. Pour remédier à cette situation, il a assuré que le chantier des mille lits en construction serait achevé dans les deux prochains mois. Cette mesure permettra de libérer l’espace occupé par les étudiantes dans un bâtiment vétuste en attente de réhabilitation.
Par ailleurs, des solutions provisoires seront mises en place pour pallier certains problèmes immédiats, tels que le manque de place au restaurant universitaire. Le Ministre a promis d’apporter un soutien financier pour la construction de nouveaux abris temporaires et pour l’achèvement des chantiers de salles de classe et de laboratoires.
En conclusion, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche s’est engagé à prendre toutes les mesures nécessaires pour résoudre les problèmes urgents et assurer le bon fonctionnement de l’Université Assane Seck de Ziguinchor. Ces actions visent à garantir un environnement d’étude et de recherche optimal pour les étudiants et à renforcer le développement de l’enseignement supérieur au Sénégal.
AS- Le Dakarois Ziguinchor
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°192 – du 04/06/2024
Ziguinchor : L’Association des Femmes Magistrates engage la lutte contre la déperdition scolaire des jeunes filles
L’Association des Femmes Magistrates du Sénégal (AFMS), présidée par Marie Odile Thiakane Ndiaye, a lancé une initiative ambitieuse pour lutter contre la déperdition scolaire des jeunes filles à Ziguinchor. En partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l’association a tenu une journée de sensibilisation axée sur l’égalité des droits pour le maintien des jeunes filles à l’école et la promotion des professions juridiques auprès de ces dernières.
Marie Odile Thiakane Ndiaye a souligné l’importance de cette initiative en déclarant : « L’un des objectifs de notre association, c’est d’intéresser les filles aux métiers du droit… Et pour nous, il paraît important de sillonner le Sénégal. Nous avons commencé par Ziguinchor pour parler aux jeunes filles, leur montrer des modèles. J’espère qu’au sortir de cette journée, nous aurons beaucoup de femmes magistrates, c’est tout ce que nous souhaitons. »
Le PNUD soutient cette initiative dans le cadre de sa stratégie d’égalité des sexes pour la période 2022-2025, qui vise à réduire les inégalités entre hommes et femmes, notamment en matière de gouvernance. Cette stratégie inclusive a pour ambition d’accroître la participation des femmes aux instances de gouvernance et de décision à tous les niveaux, aussi bien au Sénégal que dans le reste du monde.
Cheikh Faye, inspecteur d’académie de Ziguinchor, a rappelé que la question de l’égalité et de l’équité est une préoccupation partagée au sein du ministère de l’Éducation nationale. « La problématique de l’éducation des filles, et en particulier celle de l’égalité et de l’équité entre garçons et filles, est une préoccupation majeure. Pour le cas spécifique de Ziguinchor, nous avons réalisé des progrès réels et des acquis notables en termes d’accès. Du préscolaire au secondaire, l’indice de parité est en faveur des filles. »
Cependant, il a également souligné une problématique persistante : « Si nous examinons les taux d’achèvement, ceux-ci baissent de l’élémentaire au secondaire, ce qui signifie qu’il y a une forte déperdition scolaire, plus marquée chez les garçons, mais néanmoins préoccupante chez les filles. »
Cheikh Faye a identifié les principales raisons du décrochage scolaire chez les filles, notamment les questions d’équité liées à leur situation de vulnérabilité et les problèmes de droits. « Pour les filles, le décrochage est surtout lié à des questions d’équité en lien avec leur situation de vulnérabilité, mais également des questions de droit. »
L’initiative de l’AFMS à Ziguinchor, soutenue par le PNUD, représente un pas significatif vers la réduction de la déperdition scolaire des jeunes filles et la promotion de l’égalité des genres dans le secteur de l’éducation et des professions juridiques. En sensibilisant les jeunes filles et en leur offrant des modèles inspirants, cette initiative espère encourager davantage de femmes à poursuivre des carrières dans le domaine du droit, contribuant ainsi à un avenir plus équitable et inclusif.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
Visite du Président : Cheikh Bamba Dièye inspecte l’Aéroport de Cap Skirring
Le 31 mai 2024, le Directeur Général de l’AIBD, Cheikh Bamba Dièye, a profité de la visite du Président à Cap Skirring pour inspecter l’aéroport local. Cette inspection a permis à M. Dièye de mesurer les enjeux et le potentiel du développement de cette infrastructure aéroportuaire.
Cheikh Bamba Dièye a souligné l’importance de moderniser et d’améliorer l’aéroport de Cap Skirring pour en faire une vitrine de l’AIBD SA. Il a déclaré que le développement de cette infrastructure est crucial pour stimuler le tourisme et les affaires dans la région, contribuant ainsi à la croissance économique du Sénégal.
L’inspection a permis de faire le point sur les besoins et les opportunités de l’aéroport de Cap Skirring. Cheikh Bamba Dièye a insisté sur la nécessité d’investir dans des infrastructures modernes et efficaces pour répondre aux attentes des usagers et des partenaires économiques.
Cheikh Bamba Dièye a réaffirmé son engagement à transformer l’aéroport de Cap Skirring en une installation de premier plan, intégrée dans le réseau aéroportuaire national géré par l’AIBD SA. Les plans de développement incluent l’amélioration des services, l’augmentation de la capacité d’accueil et la mise en place de technologies avancées pour assurer la sécurité et l’efficacité des opérations.
Cette visite et l’inspection de l’aéroport de Cap Skirring illustrent l’engagement de Cheikh Bamba Dièye et de l’AIBD SA à développer des infrastructures aéroportuaires modernes et performantes, contribuant ainsi à l’essor économique et touristique du Sénégal.



Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°191 – du 03/06/2024
Algérie : Des Sénégalais attaqués au cocktail molotov et au couteau
Ce dimanche 2 juin, Boubacar Seye, président de l’ONG Horizon Sans Frontières, a annoncé une attaque violente contre des ressortissants sénégalais en Algérie. Selon son communiqué, les victimes, tous candidats à l’émigration clandestine, ont été agressées par des hommes armés de cocktails Molotov et de couteaux.
Parmi les victimes figure Mohammed, un jeune originaire de Vélingara, qui a été gravement brûlé. « Son pronostic vital serait engagé », selon les déclarations de M. Thiam, étudiant sénégalais et porte-parole du collectif des migrants sénégalais en détresse dans le désert depuis plusieurs mois.
L’attaque met en lumière les dangers auxquels sont exposés les migrants clandestins en Algérie, aggravant une situation déjà précaire pour ces individus souvent en quête de meilleures opportunités. Horizon Sans Frontières appelle à une attention urgente sur ces incidents pour protéger les migrants et garantir leur sécurité.
Première Journée de Set-setal : Le Président Faye encourage la continuité de l’engagement citoyen
Comme annoncé lors du dernier Conseil des ministres, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a participé ce samedi 1er juin 2024, à la journée nationale d’investissement humain dédiée à l’assainissement. Cette initiative vise à renforcer la participation des populations locales, des communes, des Forces armées et des services de l’État dans les opérations préparatoires à l’hivernage.
Le Président Faye a exprimé sa gratitude envers les Sénégalais pour leur engagement dans la lutte contre l’insalubrité. « Mes cher(e)s compatriotes, c’est avec une grande fierté que je m’adresse à vous au terme de cette première journée consacrée à l’initiative ‘Setal Sunu Réew’. Je tiens à remercier les populations pour leur participation active et enthousiaste. Votre mobilisation massive et votre engagement exemplaire ont fait de cette journée un succès retentissant », a-t-il déclaré.
Le Chef de l’État a ajouté : « Votre dévouement à cette cause commune a démontré, une fois de plus, notre capacité à nous unir pour le bien de notre nation. J’adresse également mes vives félicitations au Premier Ministre, au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, à l’ensemble du Gouvernement, à l’administration territoriale, à l’armée sénégalaise, ainsi qu’à tous les démembrements de l’État qui ont contribué de manière significative à la réussite de cette journée ».
Il a conclu en encourageant à poursuivre cet engagement citoyen : « Continuons à garder intact cet engagement citoyen et faisons de l’initiative ‘Setal Sunu Reew’ une activité ancrée dans nos habitudes, le premier samedi de chaque mois. Ensemble, bâtissons un Sénégal uni, solidaire, propre et prospère. Que Dieu bénisse le Sénégal ».










Le Premier Ministre annonce des « Mesures Strictes » contre les constructions sur les zones d’évacuation d’eaux pluviales
Le Premier ministre Oumane Sonko a pris une position ferme contre les constructions illégales lors de sa récente déclaration à Sangalkam, Rufisque. Lors du lancement de la journée nationale de nettoiement dans cette commune, Sonko a annoncé que les constructions sur des zones d’évacuation d’eaux pluviales ne seront plus tolérées. Il a également affirmé que des mesures seront prises pour identifier les responsables des habitations déjà érigées sur ces zones interdites.
« Nous sommes ici pour deux raisons principales : il y a tout d’abord le problème d’assainissement ordinaire dans les quartiers légalement établis mais mal équipés en termes de canalisation, ce qui crée des difficultés pour les habitants », a déclaré M. Sonko.
Le Premier ministre a souligné qu’il existe également des constructions sur des zones non aedificandi, désignées comme des zones inconstructibles ou des lieux d’évacuation des eaux pluviales. Il a critiqué l’absence de contrôle lors de la délivrance des autorisations de construction dans de telles zones, pointant du doigt la responsabilité de l’État.
« Nous mettrons fin à cette pratique », a déclaré Sonko avec détermination. « Les autorisations de construire ne seront plus délivrées dans de telles circonstances. »
Le Premier ministre a insisté sur le rôle de l’État dans la gestion de ces problèmes, affirmant que les mesures nécessaires seront prises pour y remédier. Il a souligné que l’administration possède les codes de l’urbanisme et des domaines, ainsi que les plans directeurs d’urbanisme, et il a déclaré qu’il est inacceptable que des autorisations de construire soient accordées dans de telles zones.
Le Chef du gouvernement a annoncé des plans concrets pour résoudre ces problèmes, y compris la création d’un bassin de rétention pour recueillir les eaux pluviales et la mise en œuvre de mesures pour réutiliser cette eau à des fins agricoles.
« Ceci est le premier pas vers la résolution de ces problèmes », a-t-il déclaré. « Nous allons non seulement assainir notre environnement, mais aussi mettre fin à certaines pratiques en tenant les responsables pour responsables à tous les niveaux. »
En participant symboliquement au nettoyage de la zone et en plantant un arbre, M. Sonko a affirmé son engagement envers la préservation de l’environnement.
Cette déclaration intervient dans le cadre de la journée nationale de nettoiement initiée par le président de la République Bassirou Diomaye Faye, soulignant ainsi l’importance accordée à la gestion environnementale et à la lutte contre les constructions illégales dans le pays.
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°190 – du 01 ET 02/06/2024
Bignona : Le Président annonce l’élargissement du programme de modernisation des Cités Religieuses
À l’occasion du Gamou de Bignona, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé l’élargissement du Programme de modernisation des cités religieuses pour inclure Bignona. Cette annonce a été faite en présence de l’imam Fansou Bodian, marquant un engagement fort du gouvernement envers les communautés religieuses de la région.
Arrivé à Bignona pour participer à cet événement religieux, le président Faye a salué le travail remarquable accompli par son prédécesseur, Macky Sall, dans le cadre de ce programme. Il a ensuite déclaré son intention de poursuivre et d’étendre ces efforts pour soutenir les initiatives locales visant à promouvoir l’Islam et à améliorer les infrastructures religieuses de Bignona.
« Dans le cadre de ce programme d’appui aux cités, mon prédécesseur a réalisé un travail important que nous envisageons de poursuivre. Cependant, Bignona n’est pas encore concerné par ce programme. Nous allons l’ajouter au Programme de modernisation des cités religieuses, pour vous accompagner dans le travail que vous êtes en train de mener depuis des années pour l’Islam, » a déclaré le président Faye, s’adressant au chef religieux Fansou Bodian.
Il a souligné que ce travail de modernisation ne se limitera pas aux lieux de culte, mais s’étendra à l’ensemble de la commune et du département de Bignona, visant à améliorer les conditions de vie et à soutenir les efforts de développement local.
L’imam ratib de Bignona, représenté par son porte-parole l’imam Lamine Badji, a exprimé sa gratitude pour cette initiative. Il a salué l’assistance et a prié pour que la paix règne au Sénégal. Il a également exhorté les citoyens à travailler en harmonie et à soutenir les autorités, en particulier le président, dans leurs efforts pour maintenir la paix et promouvoir le développement du pays.
« Le marabout a demandé à chaque citoyen d’exercer convenablement son rôle, surtout aux membres du gouvernement, pour porter haut le Sénégal et arriver à le développer, » a ajouté l’imam Lamine Badji.
Cette annonce marque une nouvelle étape dans l’engagement du gouvernement sénégalais envers les cités religieuses, renforçant les liens entre l’État et les communautés locales et assurant un soutien continu aux initiatives de développement et de modernisation dans tout le pays.



Bignona : Le Président Diomaye Faye rend hommage à El Hadji Ousmane Fansou Bodian lors du Gamou
À l’occasion du Gamou de Bignona, le président Bassirou Diomaye Faye a rendu une visite significative au guide religieux El Hadji Ousmane Fansou Bodian, marquant une étape importante dans la reconnaissance et le soutien aux foyers religieux de la Casamance.
Arrivé à Bignona dans l’après-midi, le chef de l’État a participé à la prière du vendredi avec l’imam Fansou Bodian, une première pour un président sénégalais à cet événement religieux annuel initié depuis 1990. Après la prière, les deux hommes se sont entretenus en tête-à-tête au domicile de l’imam, avant de se joindre à une conférence publique en présence de personnalités religieuses, d’autorités locales et de fidèles.
Le président Faye a profité de cette rencontre pour renouveler ses amitiés à El Hadji Ousmane Fansou Bodian et magnifier son engagement dans la promotion de la solidarité et de la paix en Casamance. Il a également exprimé sa volonté d’intégrer Bignona dans le programme d’accompagnement de l’État envers les foyers religieux, soulignant ainsi l’importance de soutenir les initiatives locales qui favorisent la cohésion sociale et le développement spirituel.
Très satisfait de cette visite, le khalif a prié pour un Sénégal de paix et de prospérité, remerciant le président Faye pour son engagement et son soutien continu.
Le Gamou de Bignona attire chaque année des milliers de pèlerins du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée-Bissau et de la sous-région, témoignant de son importance spirituelle et culturelle. La visite du président Faye souligne l’engagement du gouvernement à honorer et à soutenir ces rassemblements religieux, renforçant ainsi les liens entre l’État et les communautés locales.
El Hadji Ousmane Fansou Bodian, né en 1942 à Diégoune, est une figure respectée de la région, jouant un rôle central dans la vie spirituelle de Bignona en tant qu’imam ratib de la grande mosquée. Sa contribution à la promotion de la paix et de la solidarité en Casamance est largement reconnue, et le soutien du président Faye vient renforcer cette mission essentielle.








Visite Présidentielle à Cap-Skiring : SEM Bassirou Diomaye Faye accueilli avec honneurs
Les images de l’arrivée du Chef de l’État, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, à l’aéroport de Cap-Skiring témoignent de l’accueil chaleureux et des honneurs qui lui ont été rendus par les autorités civiles et militaires de la région.
Après son arrivée, le Président se rendra à Bignona pour une visite de courtoisie au guide religieux El Hadji Ousmane Fansou Bodian, qui célèbre aujourd’hui son Gamou annuel. Cette visite s’inscrit dans une tradition de respect et de reconnaissance envers les figures religieuses influentes du pays.




Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°189 – du 31/05/2024
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°188 – du 30/05/2024
Ziguinchor : Le gouvernement invité à consolider l’accalmie en Casamance
L’association régionale des femmes pour la recherche de la paix en Casamance, connue sous le nom de « Kabonketoor » (qui signifie « se pardonner mutuellement » en français), a lancé un appel pressant au gouvernement pour renforcer l’accalmie observée dans la région Sud du pays à travers des initiatives économiques et sociales.
Appel à des Actions Concrètes pour la Paix
Lors d’un point de presse tenu mercredi, la coordonnatrice de « Kabonketoor », Ndèye Marie Sagna, a souligné l’importance de soutenir l’embryon de paix actuel par des actions concrètes. « Aujourd’hui, par rapport à la paix en Casamance, nous avons vu qu’il y a des avancées. Cet embryon de paix que nous vivons aujourd’hui doit être consolidé par des actes économiques, sociaux et de réconciliation, » a-t-elle déclaré.
Elle a également évoqué le retour des populations déplacées dans leurs villages d’origine, une situation qui nécessite une attention particulière. « Ces populations vivent parfois des situations difficiles. Kabonketoor, qui a l’habitude de travailler pour la paix et la sécurité, appelle les nouveaux gouvernants à assister ces populations de retour et améliorer leurs conditions de vie pour qu’ensemble nous puissions arriver à rétablir la paix de façon définitive en Casamance, » a insisté Mme Sagna.
Historique et Objectifs de Kabonketoor
Créée en 1999, « Kabonketoor » a pour mission principale de rechercher la paix et de proposer des solutions à la crise en Casamance. L’association vise également à favoriser le dialogue entre les populations et l’État du Sénégal pour parvenir à des négociations pacifiques. « Notre rôle c’est d’apaiser. Nous devons arriver à ce que nous puissions apaiser le climat social, » a ajouté Mme Sagna.
Initiatives et Perspectives Futures
Le nouveau bureau de l’association prévoit d’intervenir dans plusieurs domaines clés :
- Paix et Sécurité : Continuer à promouvoir la réconciliation et la réinsertion des populations affectées par le conflit.
- Lutte contre les Inégalités de Genre : Combattre les violences faites aux filles et aux femmes et promouvoir l’autonomisation des femmes et des jeunes.
- Leadership Féminin et Développement Durable : Encourager le leadership féminin et une gestion durable des ressources naturelles, tout en facilitant l’accès des femmes au foncier.
Mme Sagna a également souligné l’importance de moderniser l’agriculture et d’améliorer l’accès aux équipements agricoles. « Nous voulons que tout le monde se retrouve dans ce renouveau. Les jeunes se sont battus pour un changement. Il faut qu’ils se retrouvent dans ce changement, » a-t-elle ajouté.
Contexte du Conflit en Casamance
La Casamance a été le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique, initié par des indépendantistes après la répression d’une marche en décembre 1982. Le conflit, qui a causé des milliers de victimes et dévasté l’économie locale, a progressivement perdu en intensité.
Il y a environ deux ans, l’armée sénégalaise a mené des opérations d’envergure pour neutraliser les bases rebelles, renforçant ainsi l’accalmie et facilitant le retour des déplacés. En mai dernier, au moins 250 combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) ont déposé leurs armes lors d’une cérémonie à Mongone, marquant un pas important vers la paix.
L’appel de « Kabonketoor » à renforcer la paix en Casamance à travers des initiatives économiques et sociales est une étape cruciale pour garantir un avenir stable et prospère dans la région. La consolidation de la paix passera par un engagement continu du gouvernement et de la société civile à soutenir les populations locales dans leur quête de stabilité et de développement.
Ziguinchor : Un camion rempli de marchandises se renverse
Ce matin tôt, un accident spectaculaire a eu lieu à Ziguinchor. Un camion chargé de bagages et de divers sachets s’est renversé sur le Boulevard 54, à proximité du cimetière Belfort. Heureusement, cet incident n’a causé ni pertes humaines ni blessés.
Le chauffeur du véhicule, visiblement secoué mais indemne, a attribué l’accident à une défaillance technique. « Le camion a soudainement perdu son équilibre et s’est renversé dans un caniveau, » a-t-il expliqué aux autorités locales et aux témoins présents sur les lieux.
Bien que les vies humaines aient été épargnées, les pertes matérielles sont considérables. Le chauffeur a estimé que la valeur de la marchandise perdue s’élève à plusieurs millions de francs CFA. Les articles transportés, notamment les bagages et les sachets divers, ont été endommagés ou dispersés lors de l’accident, ce qui représente un coup dur pour le conducteur et potentiellement pour les propriétaires des biens transportés.
Les autorités locales se sont rapidement rendues sur les lieux pour sécuriser la zone et commencer l’enquête sur les causes exactes de l’accident. Des efforts sont également en cours pour dégager le camion renversé et rétablir la circulation sur cette voie importante de Ziguinchor.
Cet incident rappelle l’importance de la maintenance régulière des véhicules de transport et de la vigilance constante sur les routes pour éviter de telles situations. Les autorités ont également encouragé les conducteurs à signaler immédiatement toute anomalie technique pour prévenir d’éventuels accidents.
Les commerçants et les résidents locaux, bien que soulagés par l’absence de blessés, espèrent que des mesures seront prises pour améliorer la sécurité routière dans la région, afin de minimiser les risques d’accidents similaires à l’avenir.
Ziguinchor / Adéane : Un atelier pour combattre le vol transfrontalier de bétail entre le Sénégal et la Guinée-Bissau
Ce samedi, dans la commune d’Adéane, région de Ziguinchor, s’est tenu un atelier de sensibilisation des communautés sur le vol transfrontalier de bétail entre le Sénégal et la Guinée-Bissau. Cet événement, organisé par Afrique Enjeu dans le cadre du projet WANEP, a bénéficié du soutien financier de la Coopération Autrichienne pour le Développement. L’atelier a été initié en réponse à l’ampleur inquiétante du phénomène de vol de bétail dans la région frontalière, comme l’a souligné le maire de la commune d’Adéane, Arona Sonko.
Le vol de bétail est devenu un problème majeur, prenant des proportions alarmantes avec des attaques armées souvent mortelles. Les vols de bétail sont fréquemment suivis d’abattages clandestins, affectant gravement l’économie locale. « Il s’agit en effet d’un atelier de sensibilisation des communautés sur le vol transfrontalier de bétail entre le Sénégal et la Guinée-Bissau. Grâce à l’appui de nos partenaires Afrique Enjeu à travers le projet WANEP avec le concours financier de la Coopération Autrichienne pour le Développement, nous espérons qu’ensemble, nous pouvons éradiquer ce fléau pour le bien-être des communautés, » a déclaré Arona Sonko.
Le rapport présenté lors de l’atelier identifie des opportunités de synergie entre le Sénégal et la Guinée-Bissau pour contenir et réduire le vol de bétail. « L’ampleur du vol de bétail aux allures de razzia sur toute la bande frontière avec la Guinée-Bissau est articulée à l’usage d’armes à feu avec souvent mort d’homme, » a ajouté le maire. Cette collaboration transfrontalière est essentielle pour développer des stratégies efficaces et protéger les moyens de subsistance des communautés locales.
Le maire Arona Sonko a souligné l’importance de la coopération entre tous les acteurs concernés, y compris les forces de défense et de sécurité, ainsi que les services techniques. « Nous allons chercher ensemble des solutions de concert avec l’ensemble des acteurs communautaires, les forces de défense et de sécurité qui sont déjà sur le terrain quotidiennement, et les services techniques. Nous allons faire tout pour que les cadres de dialogue entre le Sénégal et la Guinée-Bissau soient redynamisés davantage, » a-t-il conclu.
Cette initiative marque une étape cruciale dans la lutte contre le vol transfrontalier de bétail, un fléau qui menace la stabilité économique et sociale des régions frontalières. Les efforts conjoints des communautés, des autorités locales et des partenaires internationaux sont essentiels pour restaurer la sécurité et la prospérité dans ces zones touchées par les vols de bétail.
Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°185 – du 27/05/2024
Ziguinchor : Une table ronde pour faciliter l’accès des jeunes à la terre
Une table ronde axée sur les défis auxquels sont confrontés les jeunes dans l’acquisition des terres et des facteurs de production agricole s’est tenue vendredi à Ziguinchor, au sud du Sénégal. Cette initiative conjointe du Réseau des champions pour réussir au Sénégal et de l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ) s’inscrit dans le cadre du projet ‘’Tekki Sunu Suff’’.
Objectifs et Participants
L’objectif principal de cette rencontre était d’examiner en profondeur les obstacles rencontrés par les jeunes agriculteurs et éleveurs dans l’accès à des ressources essentielles telles que la terre, le capital, les technologies et autres outils nécessaires à leur succès dans le secteur agrosylvopastoral. Fara Ndiaye, coordonnateur national du Réseau des champions pour réussir au Sénégal, a souligné l’importance de cette initiative pour permettre aux jeunes de mener des activités entrepreneuriales et de devenir des créateurs d’emplois.
L’événement a rassemblé plusieurs personnalités locales, dont Babacar Sall, inspecteur régional de la jeunesse de Ziguinchor, Upahotep Kajor Mendy, représentant du conseil départemental de Ziguinchor, et Mamadou Talibé Diallo, président du conseil régional de la jeunesse.

Contexte et Importance du Projet
Le projet ‘’Tekki Sunu Suff’’, mis en œuvre par le Réseau des champions pour réussir au Sénégal en partenariat avec la GIZ, fait partie du programme ‘’Réussir au Sénégal’’. Ce programme vise à promouvoir les potentialités locales et à encourager les jeunes à rester dans leurs régions d’origine pour y réussir.
Fara Ndiaye a expliqué que ce projet est conçu pour faciliter l’accès des jeunes à la terre et les aider à dérouler des activités entrepreneuriales. Il a ajouté que Ziguinchor, bien que riche en potentialités, reste sous-exploité. Selon lui, la table ronde permettra aux jeunes de mieux identifier les secteurs d’investissement potentiels et de mener des activités génératrices de revenus substantiels.
Défis et Solutions
Les participants ont discuté des divers obstacles à l’accès des jeunes à la terre, notamment les contraintes bureaucratiques, le manque de capital initial, et l’insuffisance de technologies modernes. Ils ont également exploré des solutions potentielles, telles que la simplification des processus administratifs, l’accès facilité aux financements, et la mise en place de programmes de formation technique pour les jeunes agriculteurs et éleveurs.
Perspectives d’Avenir
Cette table ronde marque un pas important vers l’amélioration des conditions de vie des jeunes de Ziguinchor en leur offrant des opportunités concrètes pour développer des activités agricoles et pastorales. Les discussions ont également mis en lumière la nécessité de renforcer les politiques locales pour soutenir l’agriculture et l’élevage, en mettant l’accent sur l’innovation et la durabilité.
L’initiative ‘’Tekki Sunu Suff’’ apparaît comme un vecteur essentiel pour le développement local et l’autonomisation des jeunes dans la région de Ziguinchor. Elle offre une plateforme de dialogue et de réflexion sur les moyens de surmonter les défis actuels et de maximiser les potentialités agricoles de la région. Les résultats de cette table ronde devraient contribuer à des actions concrètes et durables en faveur de la jeunesse rurale sénégalaise.
Le Dakarois Quotidien N°183 – du 24/05/2024
Le Dakarois Quotidien N°182 – du 23/05/2024
Le Dakarois Quotidien N°181 – du 22/05/2024
Tensions autour des déclarations de Jean Luc Mélenchon : Cheikh I Diallo défend Ousmane Sonko
Les récentes déclarations du parlementaire français Jean Luc Mélenchon sur des sujets sensibles comme la légalisation de l’homosexualité et le rejet de la polygamie ont secoué le paysage médiatique sénégalais. Dans ce contexte, le secrétaire général du parti Justice et Développement (PJD), M. Cheikh Ibrahima Diallo, a pris la parole lors d’une conférence de presse ce lundi pour défendre vigoureusement le Président Ousmane Sonko.
Pour Cheikh Ibrahima Diallo, ces déclarations étrangères visent à imposer des normes sociales qui vont à l’encontre des valeurs culturelles et religieuses du Sénégal. Il a souligné l’importance de préserver les principes fondamentaux de la religion musulmane tout en reconnaissant le respect des croyances différentes.
Selon le leader politique et guide religieux, les préoccupations réelles des citoyens musulmans se situent ailleurs, notamment dans la préservation de leur identité culturelle et religieuse face à l’influence occidentale. Il a critiqué l’adoption de la laïcité républicaine et la négligence de la langue arabe par les autorités sénégalaises, soulignant que ces éléments menacent les valeurs traditionnelles du pays.
Cheikh Ibrahima Diallo a qualifié ceux qui critiquent le Premier ministre Ousmane Sonko de « maîtres chanteurs », accusant ces acteurs de poursuivre des agendas cachés et de ne pas être véritablement préoccupés par les questions religieuses.
Cette prise de position intervient dans un contexte où les débats sur les droits des minorités et les libertés individuelles suscitent des tensions croissantes au Sénégal. Elle met en lumière les divergences d’opinion au sein de la société sénégalaise et soulève des questions importantes sur l’équilibre entre les valeurs traditionnelles et les influences extérieures.
Alors que le Sénégal continue de naviguer dans ces eaux tumultueuses, il est clair que le débat sur ces questions sensibles est loin d’être clos et continuera probablement à animer les discussions politiques et sociales dans les semaines à venir.
Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.
Le Dakarois Quotidien N°180 – du 21/05/2024
Gamou 2024 à Kaour : Les doléances de la population de Goudomp à l’État
Le village de Kaour, situé dans le département de Goudomp, région de Sédhiou, a célébré ce jeudi 16 mai l’édition 2024 de son gamou annuel sous le thème « Le Voisinage ». Cet événement religieux a été marqué par des récitals du Coran et des chants en l’honneur du prophète Mohamed (PSL), attirant de nombreux fidèles et dignitaires.
Le gamou s’est tenu sous la direction de plusieurs figures importantes de la communauté, dont Elhadji Badiaby Gassama, imam de la grande mosquée de Kaour, Vieux Saloum Djighaly, chef du village de Kaour, et Sékhou Ndiaye, maire de la commune. Une délégation du ministre de la Fonction publique, Olivier Boucal, natif du village, était également présente, conduite par Doudou Bosco Sadio. Ce dernier a transmis le message du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et celui du ministre.
Dans son discours, Doudou Bosco Sadio a exprimé la satisfaction du ministre de la Fonction publique envers sa communauté et son engagement pour le développement du département de Goudomp. Il a promis de transmettre toutes les doléances des habitants au ministre, soulignant l’importance de ces préoccupations pour le gouvernement.
Le chef du village, Arfang Vieux Saliou Djighaly, a formulé plusieurs demandes au gouvernement pour améliorer les conditions de vie dans la commune de Kaour. Les habitants ont prié pour que le président Bassirou Diomaye Faye ait la sagesse et la faveur de gérer le pays dans la paix et la prospérité. Parmi les doléances, le chef du village a insisté sur le besoin de développement infrastructurel pour permettre à Kaour d’atteindre un niveau de développement comparable à celui des autres communes du pays.
Kaour fait face à un sérieux manque d’infrastructures de base. Le chef du village a plaidé pour des investissements en infrastructures afin d’améliorer les conditions de vie des habitants. « Nous voulons que les autorités étatiques prennent en compte ce qu’il faut pour l’émergence de la commune de Kaour à l’image des autres du pays », a-t-il déclaré.
Un autre problème majeur soulevé est la salinisation des terres, qui affecte gravement les rizières et, par conséquent, l’économie locale. « Nous voulons que les autorités trouvent des solutions idoines concernant la salinisation des rizières du village de Kaour et environs. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui, dans la plupart des zones rurales, le taux de pauvreté s’accentue chaque année », a expliqué Arfang Vieux Saliou Djighaly. Il a appelé à la mise en place d’un programme de lutte contre la salinisation des terres dans le sud du Sénégal.
Les habitants de Kaour ont exprimé leur espoir que ces doléances soient prises en compte par le gouvernement, afin d’améliorer les conditions de vie dans la région et de promouvoir un développement durable. Le soutien du ministre de la Fonction publique et les promesses faites par les représentants de l’État lors de cette célébration religieuse marquent un pas vers la prise en charge des besoins urgents de la population de Kaour.
La commémoration du gamou a ainsi servi de plateforme non seulement pour la célébration religieuse, mais aussi pour la voix des préoccupations locales, soulignant l’importance d’une action gouvernementale concrète pour répondre aux défis de la communauté.
Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.
Le Dakarois Quotidien N°179 – du 18 au 20/05/2024
Ousmane Sonko dénonce l’attitude de la Présidence Macron pendant la répression au Sénégal
Au cœur d’une scène politique marquée par des tensions et des divergences d’opinions, le nouveau Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a récemment soulevé des critiques virulentes à l’égard de l’attitude de la présidence Macron pendant la période de répression politique sous l’ancien président Macky Sall.
Lors d’une intervention devant des étudiants à Dakar, Ousmane Sonko a exprimé son profond regret quant au silence persistant de la France et de l’Union européenne face à la violente répression qui a secoué le Sénégal. Cette répression, caractérisée par des actes de violence inouïs, a entraîné la mort de plus d’une soixantaine de personnes, des milliers de blessés et la détention de plus de 1 000 prisonniers politiques. Pour Ousmane Sonko, ce silence complice équivaut à une caution indirecte des actes répressifs du gouvernement sénégalais.
Dans un discours chargé d’émotion, Ousmane Sonko a pointé du doigt le président Emmanuel Macron, l’accusant d’avoir accueilli et « félicité » son homologue sénégalais au plus fort de la répression. Selon lui, ces gestes ont constitué une incitation tacite à la persécution et à l’exécution de citoyens sénégalais innocents qui ne faisaient que défendre leurs convictions politiques. Cette accusation sans équivoque met en lumière les tensions diplomatiques entre le Sénégal et la France, mettant ainsi en péril les relations bilatérales entre les deux pays.
Pour comprendre le contexte de ces accusations, il est essentiel de revenir sur la période de répression politique sous l’ancien président Macky Sall. Cette période sombre de l’histoire récente du Sénégal a été marquée par une répression brutale à l’encontre de l’opposition politique et des manifestants. Les protestations pacifiques ont été réprimées avec une violence inouïe, tandis que les voix dissidentes étaient réduites au silence par des arrestations massives et des détentions arbitraires.
Dans ce climat de répression généralisée, la communauté internationale, et en particulier la France en tant qu’ancienne puissance coloniale, a été largement critiquée pour son silence complice. Malgré les appels répétés à l’action de la part des défenseurs des droits de l’homme et des organisations internationales, les gouvernements européens ont choisi de garder le silence, craignant peut-être de compromettre leurs intérêts économiques et politiques dans la région.
Cependant, les accusations d’Ousmane Sonko ne se limitent pas seulement à la présidence Macron. Il a également critiqué l’Union européenne pour son inaction face à la répression au Sénégal. Cette critique met en lumière les défis auxquels est confrontée la politique étrangère européenne, souvent critiquée pour son manque de cohérence et d’efficacité dans la défense des droits de l’homme et de la démocratie à l’étranger.
Il est important de souligner que les déclarations d’Ousmane Sonko ont été faites dans le cadre d’une conférence avec l’opposant de gauche française Jean-Luc Mélenchon. Cette alliance entre les opposants politiques sénégalais et français témoigne de la volonté de construire des ponts entre les mouvements progressistes à travers le monde et de défendre les valeurs démocratiques et les droits de l’homme.
En conclusion, les accusations d’Ousmane Sonko contre la présidence Macron mettent en lumière les tensions politiques et les divergences d’opinions entre le Sénégal et la France. Ces accusations soulèvent également des questions importantes sur le rôle de la communauté internationale dans la promotion et la protection des droits de l’homme et de la démocratie dans le monde. Il reste à voir comment ces tensions diplomatiques évolueront dans les mois à venir et quelles seront les implications pour les relations bilatérales entre le Sénégal et la France.
Le Président Sénégalais Bassirou Diomaye Faye en Visite de Travail au Nigeria
Le Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a été chaleureusement accueilli par les autorités nigérianes à son arrivée à l’aéroport international Nnamdi Azikiwe d’Abuja. Sa visite de travail au Nigeria a débuté par un accueil cordial, démontrant ainsi les solides liens d’amitié et de coopération entre les deux nations.
Le chef de l’État sénégalais a eu l’honneur d’avoir un entretien avec son homologue nigérian, lors duquel les deux chefs d’État ont passé en revue la coopération bilatérale entre le Sénégal et le Nigeria. Lors de cette rencontre fructueuse, ils ont également échangé leurs points de vue sur la situation politique et économique dans la sous-région ouest-africaine.
Cette visite revêt une importance particulière dans le cadre du renforcement des relations entre le Sénégal et le Nigeria, deux acteurs majeurs en Afrique de l’Ouest. Elle témoigne de l’engagement des deux pays à travailler ensemble pour promouvoir la paix, la sécurité et le développement dans la région.
Le Président Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa gratitude pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé et a souligné l’importance de cette visite pour renforcer les liens d’amitié et de coopération entre le Sénégal et le Nigeria. Il a également réaffirmé l’engagement de son pays à travailler en étroite collaboration avec le Nigeria et les autres pays de la région pour relever les défis communs et saisir les opportunités de développement.
Cette visite marque une étape importante dans les relations entre le Sénégal et le Nigeria et ouvre la voie à une coopération renforcée dans divers domaines d’intérêt mutuel, notamment le commerce, l’investissement, la sécurité et la stabilité régionale.
Le Président Bassirou Diomaye Faye est accompagné d’une délégation de haut niveau comprenant des représentants du gouvernement et du secteur privé, démontrant ainsi l’engagement des deux pays à explorer de nouvelles opportunités de collaboration et à promouvoir le développement économique et social de la région.
Cette visite de travail au Nigeria témoigne de la volonté du Président Bassirou Diomaye Faye de renforcer les relations bilatérales et de promouvoir la coopération régionale pour le bénéfice mutuel des peuples sénégalais et nigérian.
Ziguinchor : Découverte tragique d’un nouveau-né dans un canal d’eaux usées
Une découverte macabre a bouleversé les habitants du quartier Grand-Yoff de Ziguinchor ce mercredi, vers 15 heures. Flottant dans un canal d’eaux usées, ils ont aperçu le corps sans vie d’un nouveau-né enveloppé dans un pagne.
Selon les informations rapportées par L’Observateur, le bébé est une fille. Le corps présentait des lividités cadavériques sur tout le corps et une partie du cordon ombilical était encore attachée.
La dépouille a été transportée à l’hôpital régional de Ziguinchor pour y subir une autopsie, tandis qu’une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de cette tragédie.
Le Dakarois Quotidien N°177 – du 16/05/2024
LES CONTRE-VERITES PERNICIEUSES VEHICULEES SUR LE RAPPORT DE LA COUR DES COMPTE RELATIF A LA GESTION DE LA COMMUNE DE ZIGUINCHOR (2015 – 2018)
RAPPORT DEFINITIF DE LA COUR DES COMPTES SUR LE CONTROLE DE LA GESTION DE LA COMMUNE DE ZIGUINCHOR 2015 – 2018, ENTRE INTERPRETATIONS ABUSIVES ET TENTATIVES DE DISCREDITATION
LES CONTRE-VERITES PERNICIEUSES VEHICULEES SUR LE RAPPORT DE LA COUR DES COMPTE RELATIF A LA GESTION DE LA COMMUNE DE ZIGUINCHOR (2015 – 2018)
En lisant les unes de certains quotidiens d’information, les titres d’une certaine presse en ligne et certains agissements de politiciens masqués sur les réseaux sociaux, un sentiment de regret m’a envahi en constatant que ce rapport soit exploité pour servir des intérêts partisans au lieu d’une lecture sereine et d’une interprétation rigoureuse et honnête des conclusions.
Faudra-t-il rappeler que le rapport provisoire de la Cour des Comptes, qui avait été transmis à la commune de Ziguinchor, contenait soixante-trois (63) observations et que le rapport définitif ne contient que trois (03) conclusions ?
Dans la première conclusion relative au mode de passation du marché d’achat de matériel d’éclairage public et de celui portant sur la fourniture de denrées alimentaires, la cour ne relève que le fait d’avoir passé ces marchés en DRP restreinte au lieu d’une DRP ouverte, tenant compte du montant des marchés concernés. Il ne s’agit donc ni d’un marché fictif ni d’un détournement des fonds destinés à l’achat du matériel d’éclairage public ou de la fourniture de denrées alimentaires. Mieux, en amont de cette conclusion, la Cour des Comptes a exposé les réponses apportées par la commune sur l’option de DRP ouverte mais, hélas, la recherche du sensationnalisme limite souvent nos capacités intellectuelles qui auraient dû nous conduire à une analyse plus responsable et plus sereine.
Pour la deuxième conclusion, la cour a estimé que les réponses apportées par la commune de Ziguinchor pour justifier la consommation de carburant à hauteur de 367 401 864 F CFA en quatre (04) ans (2015, 2016, 2017 et 2018) n’étaient pas suffisantes. Il faut noter également que, sur ce point, la Cour des Comptes n’a fait que relever ce qu’elle considère comme un gaspillage, et non un détournement des fonds destinés à l’achat de carburant. Mieux, la Cour des Comptes indique avoir tiré ces chiffres du compte administratif de la commune. Il est donc clair que chaque montant dépensé en carburant a fait l’objet d’une autorisation du conseil municipal à travers le vote du budget et, plus tard, d’un contrôle de validation à travers le vote du compte administratif.
Au demeurant, il faut rappeler, comme indiqué à la Cour des Comptes, que les années 2015 à 2018 ont été des années charnières pour la commune de Ziguinchor en termes de défis à relever pour la gestion de l’insalubrité, la lutte contre les inondations, et la lutte contre les occupations anarchiques de la voie publique, entre autres. Lorsque la commune loue des motopompes pour soulager les quartiers inondés, prend en location des camions pour mener des opérations coup de poing dans le but d’éradiquer les dépôts sauvages d’ordures dans les quartiers, ou encore pour mener des opérations de déguerpissement des occupations irrégulières de la voie publique, il faut naturellement mettre du carburant dans ces gros engins utilisés pour ces opérations. De même, pendant des mois, la commune a régulièrement appuyé l’Unité de Gestion des Déchets (UGD), qui venait souvent à arrêter ses opérations de ramassage des ordures pour défaut de carburant. La commune a, à plusieurs reprises, pris en charge le carburant des bulldozers mis à sa disposition pour l’entretien de la décharge de MAMATORO afin d’assurer la poursuite des opérations de ramassage d’ordures, de même que pour l’entretien des équipements marchands de la commune. À ces grosses dépenses en carburant destinées à soulager les populations ou à améliorer leurs conditions de vie, s’ajoutent les appuis ponctuels aux services tels que la police, les sapeurs-pompiers et le service d’hygiène pour diverses opérations dans le périmètre communal. Cela, sans compter les dotations aux différents services à compétences transférées et aux services de la commune, entre autres.
En fin de compte, que représentent 367 millions de consommation de carburant sur quatre ans pour une commune de plus de 300 000 habitants ? Vouloir limiter la consommation de carburant pour une commune à son seul parc automobile relève, à la limite, d’une méconnaissance des compétences spécifiques et générales, et surtout des missions essentielles d’assistance aux populations assignées aux collectivités territoriales.
Vouloir contrôler l’utilisation du carburant dans une commune de plus de 300 000 habitants avec les prismes d’une petite administration, qui en l’espèce ne renseigne pas toujours la réalité, ne peut être perçu que comme une volonté acharnée de trouver des cafards pour ternir l’image d’honnêtes serviteurs de l’État.
Que la cour n’ait pas tenu compte de l’ensemble de ces éléments probants nous a semblé étonnant, surtout quand elle a cherché à se substituer à la commune dans ses prérogatives de juger de l’opportunité de ses dépenses en estimant que cet argent pouvait servir à d’autres investissements. La Cour des Comptes connaît-elle mieux que le maire et son conseil municipal les priorités de la commune ? On estime que non !
C’est d’ailleurs le même constat que nous faisons de la troisième et dernière conclusion de ce rapport, relativement à l’attribution à titre gratuit d’une parcelle à la station-service « ELTON ». La cour soutient dans son rapport que « la commune avait la possibilité d’appliquer le décret n° 2010-439 du 6 avril 2010 fixant le barème du prix des terrains nus et des terrains bâtis, applicable en matière de loyer », dans la mesure où « l’article 195 (7-a) du CGCT identifie le produit de l’exploitation du domaine, notamment la “location (…) de terrains communaux”, comme faisant partie des recettes de fonctionnement ». Une possibilité n’est, à notre sens, pas une obligation, et l’option de ce mode d’attribution était justifiée par l’offre faite à la commune de faire travailler des jeunes de la commune, et ce qui fut fait.
À ces politiciens masqués qui envahissent les réseaux sociaux en quête désespérée d’un agneau du sacrifice, prenez votre mal en patience. Abdoulaye Baldé a consacré près de quarante (40) ans de sa vie à servir l’État du Sénégal, et jamais un rapport ne l’a épinglé. Bien au contraire, le premier rapport de l’Inspection Générale d’État (IGE) avait révélé que la commune de Ziguinchor devait de l’argent à Abdoulaye Baldé pour du matériel dont il a pris en charge le coût d’acheminement à Ziguinchor au profit de la commune ainsi que les frais de missions qu’il n’avait jamais perçus. Ce n’est pas cet homme que vous réussirez à ternir l’image de marque.
En fin, nous rappelons à la cour des comptes, qu’en violant son obligation de notifier son rapport aux personnes concernées qui l’on découvert en même temps les sénégalais sur les réseaux sociaux, elle a flagramment manqué d’élégance républicaine et que cela ne contribue pas soigner son image.
Mamadou Lamine DIA
Ancien Directeur de Cabinet du Maire Abdoulaye BALDE
Le Dakarois Quotidien N°176 – du 15/05/2024
Le Dakarois Quotidien N°175 – du 14/05/2024
Drame à Thiamène Tattaguine : Un jeune homme de 20 Ans tue son petit frère lors d’une altercation familiale
Le village de Thiamène Tattaguine, dans la région de Fatick, est le théâtre d’un tragique événement familial survenu le 10 mai 2024. Selon les informations recueillies, un jeune homme âgé de 20 ans, identifié sous le nom de Ch. Diop, aurait mortellement frappé son petit frère, L. Diop, âgé de 17 ans, lors d’une altercation.
L’incident aurait été déclenché lorsque Ch. Diop aurait empêché son jeune frère de se rendre au verger pour prendre son petit déjeuner. Une dispute aurait alors éclaté entre les deux frères, menant finalement à un geste tragique de la part de Ch. Diop, qui aurait asséné un coup de bâton à la tête de son petit frère.
Malheureusement, les blessures infligées à L. Diop se sont avérées fatales, et malgré son évacuation vers une structure sanitaire, il a succombé à ses blessures. Ses funérailles ont eu lieu le 11 mai au cimetière de Thiamène Tattaguine.
Suite à cet événement tragique, Ch. Diop a été appréhendé par la gendarmerie de Fatick et placé en garde à vue. L’enquête sur cet acte de violence intrafamiliale est en cours, et les autorités locales suivent de près cette affaire.
Ce drame bouleverse profondément la communauté de Thiamène Tattaguine et met en lumière l’importance de la résolution pacifique des conflits au sein des familles. Les autorités locales et les services de sécurité appellent à la vigilance et à la prévention des tensions familiales pour éviter de tels incidents à l’avenir.
Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.
Ziguinchor : Une Randonnée Pédestre pour une Paix Durable en Casamance
Le comité restreint de gestion du projet de désarmement de la faction Diakaye, dirigé par le gouverneur Mor Talla Tine, a organisé une randonnée pédestre à Ziguinchor, dédiée à la paix définitive en Casamance. Cette initiative, réalisée en partenariat avec l’USAID à travers ses projets ALIWILI 2 et le Catholic Relief Services, célèbre l’anniversaire de l’acte symbolique de dépôt des armes par environ 250 combattants de la faction Diakaye le 13 mai 2023 à Mongone, dans le département de Bignona.
Les participants, vêtus de blanc et portant des banderoles, ont parcouru les artères de la ville, marquant ainsi leur engagement en faveur de la paix durable en Casamance. La randonnée, intitulée « Diakhaye, un cas d’école », a été saluée par la population locale, y compris des jeunes, des femmes, des personnes âgées et des ex-combattants de Diakaye.

Le gouverneur Mor Talla Tine a souligné l’importance de cet événement dans la consolidation de la paix régionale. Il a appelé à l’unité et à la solidarité, exhortant les autres factions du MFDC à suivre l’exemple de Diakaye pour le bien-être collectif du Sénégal.
Les participants à la marche ont remis un mémorandum au gouverneur Mor Talla Tine, exprimant leur engagement en faveur de la paix et de la stabilité en Casamance. Ils ont également plaidé en faveur de la poursuite des initiatives de développement économique et social dans la région.
La représentante de la société civile, Élie Sophie Sagna, a appelé les autorités à consolider les acquis du processus de paix en poursuivant la mise en œuvre des accords signés en mai 2023. Elle a souligné l’importance du désenclavement, de la construction d’infrastructures de base, de l’accès à l’eau et à l’électricité, et du soutien aux populations déplacées.

La jeunesse de Ziguinchor a exprimé sa joie et sa satisfaction face à cette marche pour la paix, témoignant de son désir ardent de mettre fin à des décennies de conflit et de construire un avenir meilleur pour la région.
La Casamance, marquée par des années de conflit, aspire désormais à une paix durable et à un développement économique et social. La remise des armes par la faction Diakaye en 2023 a été un pas significatif vers cet objectif, symbolisant l’espoir d’un avenir de paix et de prospérité pour la région.

Sénégal, 2 à 3% de la population est en situation de crise alimentaire
Invité de l’émission objection sur Sud FM, animée par Baye Oumar Guèye ce dimanche 12 mai 2024, le secrétaire exécutif à la sécurité alimentaire Jean-Pierre Senghor, précise que seulement que 2 à 3 % de la population sénégalaise est en situation de crise alimentaire. Ce qui signifie que le Sénégal n’est pas en situation de sécurité alimentaire, par ce que n’a pas atteint le seuil de 20 % de la population. Néanmoins, deux départements sortent du lot, ils ont atteint le seuil de 20 % de ses populations. Il s’agit de Goudiry et de Salémata où il faut agir urgemment.
« Nous avons deux analyses par an, la dernière analyse, nous donne deux zones, c’est Goudiry et Salémata, qui ne sont pas encore en crise, qui risquent de tomber en phase de crise si rien n’est fait. »A-t-il dit ?
Il précise tout de même que, « Le pays a des récurrentes de sécurité alimentaire, on peut considérer que la zone nord revient souvent de façon récurrente, c’est Podor, Ranérou, Matam, etc. Voilà les zones où depuis quelques années sont répertoriées zones rouges. Mais depuis quelque temps, ces départements-là, ne sont pas dans nos analyses »
Toutefois, il y a des poches dans certaines zones du territoire national, c’est le cas à Dakar par exemple même si elles ne sont pas répertoriées zone à risques. Elles n’ont pas atteint le seuil de 20 %.
« Dakar n’est pas en crise, Pikine n’est en crise, Guédiéwaye n’est pas en crise.
Si vous prenez Dakar, vous avez vingt-trois mille personnes qui sont répertoriées crise et pourtant, nous sommes à Dakar. Vous prenez Guédiéwaye, il y a onze mille personnes qui sont répertoriées crise, Rufisque huit mille personnes. Pourtant, le département apparaît en l’air, ça veut dire que les seuils ne sont pas atteints, les seuils de 20 % pour pouvoir déclassifiés. »
L’analyse situationnelle a été faite ce qui permet d’avoir une cartographie de la situation alimentaire du pays, a tenu à expliquer Jean-Pierre Senghor, « nous savons aujourd’hui là où il faut agir, avec qui agir et comment. Sur ce plan, on a élaboré un plan de riposte, dont le document est là. Et ce plan permet d’intervenir rapidement.
Selon Jean-Pierre Senghor secrétaire exécutif à la sécurité alimentaire, même si le Sénégal n’est pas en situation de crise alimentaire, cela ne veut pas dire que tout va bien. Il y a des gens qu’il faut accompagner et il faut travailler pour que la question d’insécurité alimentaire soit derrière nous. Fort heureusement qu’au Sénégal nous avons un fond national de solidarité, il participe au cadre harmonisé. Et là l’issue du cadre harmonisé, il prend aujourd’hui la riposte pour accompagner les populations en crise.
Et c’est pourquoi-là, là, là, à partir de ce mois, le fond national va accompagner les populations qui sont répertoriées en crises au-delà même des deux départements avant juin. Le fond va s’en occuper et le programme alimentaire mondial va accompagner le Sénégal. Ça ne suffit pas, ce qu’il faut maintenant, c’est comment apporter une réponse structurelle à cette question. Il faut qu’on règle une fois pour toutes ces questions d’insécurité alimentaire. C’est pour cela dans le PNASAR, nous avons ce qu’in les nouveaux terroirs résilient, qui résiste au choc alimentaire, économique, exogène et endogène. Et nous avons démarré. »
AS
Le Dakarois Ziguinchor

Le Dakarois Quotidien N°173 – du 11 ET 12/05/2024
VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Vendredi 10 Mai 2024
LA UNE des Quotidiens du Vendredi 10 Mai 2024






















































Aïda Bodian nommée maire intérimaire de Ziguinchor après la démission d’Ousmane Sonko
D’après les informations rapportées par Ledakarois.sn, Aïda Bodian prend les rênes de la commune de Ziguinchor en tant que maire intérimaire. Cette nomination fait suite à la démission de l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko, qui a décidé de suivre les instructions du président de la République concernant le cumul de fonctions.
Conformément à l’article 137 alinéa 2 du Code Général des Collectivités Territoriales, la première adjointe au maire assure temporairement la fonction de maire à partir du lundi 6 mai 2024 jusqu’à l’élection du nouveau maire lors de la prochaine session ordinaire du Conseil. Pendant cette période, Aïda Bodian exercera toutes les responsabilités attachées à la fonction de maire en vertu des dispositions de l’article 138 du même code.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Mercredi 08 et Jeudi 09 Mai 2024
LA UNE des Quotidiens du Mercredi 08 et Jeudi 09 Mai 2024




















































Le Dakarois Quotidien N°171 – du 08 et 09/05/2024
Sénoba : Saisie de billets noirs d’une contrevaleur de trois milliards quatre cent quarante-sept (3 447 000 000) millions CFA
Le renforcement du maillage du territoire douanier entamé en février 2024 par le Directeur général des Douanes est en train de donner les résultats escomptés. En effet, en moins de trois mois d’existence, la toute nouvelle Brigade commerciale des Douanes de Sénoba, Subdivision de Kolda, Région douanière du Sud, vient de réaliser une double saisie de devises en billets noirs d’une contrevaleur de 3 205 000 000 de francs CFA.
La double opération fait suite à l’exploitation de renseignements faisant état d’un projet de transfert et de lavage de billets noirs par des individus opérant dans le Sud du pays. C’est ainsi que dans la nuit du lundi 06 au mardi 07 mai vers 22h, les agents de ladite unité ont filé et intercepté un premier groupe de trois personnes dont un individu qui prétend appartenir aux Forces de Défense et de Sécurité. Les trois faussaires détenaient par devers eux des coupures de 500, 200 et 100 euros en billets noirs d’une contrevaleur de 02 milliards 292 millions de francs CFA et des coupures en dollars d’une contrevaleur de 913 millions de francs CFA soit au total 3 milliards 205 millions de francs CFA.
Toujours dans le cadre de cette double opération, un autre individu est appréhendé ce mardi 07 mai vers 15h 30mn avec des coupures de billets noirs d’une contrevaleur de 242 millions de francs CFA.
Pour rappel, la Subdivision des Douanes de Kolda à laquelle est rattachée la Brigade commerciale des Douanes de Sénoba a réalisé, en quelques mois, des saisies de billets noirs d’une contrevaleur de plus de 9 milliards 300 millions de francs CFA (900 millions en janvier, 05 milliards en avril et 3 447 000 000 pour la dernière en date).
L’Administration des Douanes réaffirme sa détermination à démanteler les courants de trafics criminels notamment les réseaux de faux monnayage et invite les populations à collaborer avec les unités douanières et à les soutenir dans l’exercice de leur mission.
La Division de la Communication et des Relations publiques
Course à la mairie de Ziguinchor : Quatre prétendants après la démission d’Ousmane Sonko
La démission d’Ousmane Sonko de son poste de maire de Ziguinchor a été officiellement acceptée, ouvrant la voie à une lutte serrée pour sa succession. Le gouverneur de la région de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a confirmé avoir reçu la lettre de démission du Premier ministre, qui laisse derrière lui une course politique intense pour le contrôle de cette municipalité stratégique.
Quatre candidats se sont déjà manifestés pour prendre la relève, suscitant un vif intérêt parmi les citoyens et les observateurs politiques. Parmi eux, la première adjointe au maire, Aida Bodian, le troisième adjoint, Djibril Sonko, le quatrième adjoint, Alassane Diédhiou, ainsi que le conseiller municipal Abdou Sané, actuel coordinateur provisoire de la section communale de Pastef.
En attendant l’élection du nouveau maire, qui aura lieu lors de la prochaine session ordinaire du conseil municipal, un des adjoints de Sonko assurera l’intérim. Cette transition marque un moment crucial pour Ziguinchor, une ville qui joue un rôle central dans la politique et l’économie régionale.
Tragique accident à Ziguinchor : Un conducteur de mototaxi et sa passagère tués sur le coup
Une tragédie a frappé mardi matin à Néma, quartier de la commune de Ziguinchor dans le sud du Sénégal, lorsqu’un conducteur de mototaxi et sa passagère ont perdu la vie sur le champ. L’accident est survenu vers huit heures lorsque leur véhicule a été violemment heurté par un véhicule de l’armée.
La victime, une femme âgée de 35 ans originaire du quartier Perizac, se rendait à son travail au moment du drame. Les circonstances précises de la collision restent encore sous enquête, mais cet événement tragique a provoqué une onde de choc dans la communauté locale.
Les autorités compétentes sont actuellement engagées dans l’enquête pour déterminer les causes exactes de l’accident. En attendant, la population de Ziguinchor pleure la perte de ces deux vies et exprime ses condoléances aux familles des victimes.
Cet accident rappelle la nécessité d’une vigilance accrue sur les routes et met en lumière les risques auxquels sont confrontés les usagers de la route au quotidien. Il souligne également l’importance de mesures de sécurité routière strictes pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.
Changement à la mairie de Ziguinchor : Quatre prétendants pour succéder à Ousmane Sonko
Le paysage politique de Ziguinchor connaît un remaniement majeur avec la démission du Premier ministre Ousmane Sonko de son poste de maire. Cette décision a été officiellement entérinée par le gouverneur de la région, Mor Talla Tine, qui a confirmé avoir reçu la lettre de démission du chef du gouvernement.
Cependant, à peine la décision prise, le poste de maire suscite déjà l’intérêt de plusieurs prétendants. Pas moins de quatre candidats ont déjà manifesté leurs ambitions pour succéder à Ousmane Sonko. Parmi eux figurent Aida Bodian, première adjointe au maire, Djibril Sonko, troisième adjoint au maire, Alassane Diédhiou, quatrième adjoint au maire, ainsi que Abdou Sané, conseiller municipal et coordinateur provisoire de la section communale de Pastef, selon les informations rapportées par « Libération ».
En attendant la nomination officielle du successeur d’Ousmane Sonko, l’intérim sera assuré par l’un des adjoints du maire démissionnaire. Les sources du journal indiquent également que la prochaine session ordinaire du conseil municipal officialisera le remplacement de Sonko au sein de l’institution.
Ce changement de leadership à la mairie de Ziguinchor promet d’animer la scène politique locale, avec plusieurs candidats en lice pour prendre les rênes de la municipalité. Les prochaines semaines seront donc cruciales pour observer l’évolution de cette transition et ses implications pour la gouvernance locale dans la région.
VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Mardi 07 Mai 2024
VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Mardi 07 Mai 2024





















































Sonko, les putschistes et Mélenchon : le choix de l’arrière-garde (Par Dr Yoro Dia)
En matière de politique extérieure, le duo Diomaye-Sonko danse la tango, c’est-à-dire un pas en avant deux pas en arrière. Autant le Président Faye a fait un pas en avant en réservant sa première sortie à l’étranger à la Mauritanie, signe d’avant-garde car avec le pétrole et le gaz, le Sénégal peut accélérer sa marche vers l’Emergence. Donc être à l’avant-garde économique après avoir été à l’avant-garde politique ( exception démocratique). Autant Sonko, avec sa tournée pompeusement annoncée dans l’alliance des Etats putschistes (Guinée et l’Alliance des Etats du Sahel à savoir le Mali, le Burkina et le Niger), fait deux pas en arrière en réservant sa première sortie aux pays de l’arrière garde démocratique. Même s’ils sont sensiblement de la même génération, il y a un fossé politique entre le Président Faye et ces Présidents de l’alliance des Etats putschistes. Diomaye a été élu démocratiquement alors les autres ne sont que des putschistes qui cherchent à légitimer leur forfaiture par la manipulation idéologique d’un souverainisme désuet et anachronique.
Heureusement qu’au Sénégal, nous avons un Etat solide et des forces de défense et de sécurité qui ont été à la hauteur pour vaincre l’insurrection avant que nos frères égarés n’en reviennent à l’opposition légale pour prendre le pouvoir par les urnes. Si le General Moussa Fall et ses hommes n’avaient pas été à la hauteur pour mater l’insurrection, aujourd’hui le Sénégal aurait perdu son statut d’exception et serait membre de l’alliance des Etats putschistes où nul ne sait quand est-ce qu’auront lieu les élections.
L’avant-garde est souvent une illusion de l’arrière garde. C’est valable pour Ousmane Sonko s’il croit que l’avant-garde ce sont l’alliance des Etats putschistes et son gourou Mélenchon, un dinosaure idéologiquement fossilisé. Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirais qui tu es. Si Sonko suit son gourou Mélenchon, le Sénégal pétrolier sera un futur Venezuela, la référence de Mélenchon et non pas un futur Dubaï comme nous en rêvons. Le souverainisme est aujourd’hui dans l’économie comme l’ont compris l’Inde et la Malaisie qui se glorifient d’avoir un PNB qui a dépassé celui de l’ancien colonisateur et la Chine qui est passée du péril jaune à empire du milieu sur le plan économique en cherchant à le devenir sur le plan politique. Le souverainisme est dans l’économie et la croissance et non pas dans le fait de passer de supplétif français à supplétif russe comme l’alliance des Etats du Sahel ou être un supplétif idéologique de Monsieur Mélenchon. Quand Branco n’avait plus aucune crédibilité en France, il était venu se recycler en Afrique (au fait où en est-on avec sa fanfaronnade de poursuite à la CPI ? La presse s’honorerait en s’intéressant à la suite donnée à cette farce). Mélenchon aussi vient se recycler chez Sonko son supplétif idéologique car probablement durant toute sa carrière politique ce sera la première fois qu’il est annoncé à l’étranger comme un chef d’Etat et sera reçu probablement comme tel.
Le complexe d’infériorité a encore de beaux jours devant lui. La rupture ce n’est pas simplement de changer de maître blanc. Les Sénégalais ont opéré la rupture et réglé la question du souverainisme depuis 2000 et comme dans leur habitude de façon démocratique en élisant Wade alors que tout le monde savait que Diouf était le choix de la France. L’élection de Diomaye le confirme. Le débat sur le souverainisme est, soit de la manipulation pour légitimer la forfaiture politique des coups d’Etat, soit du Don Quichotisme politique au Sénégal. Le souverainisme est la bataille économique pour l’émergence, le seul combat qui vaille au Sénégal. Tout le reste est perte de temps et le « temps ne chôme pas ». Nous sommes tous des panafricanistes mais nous préférons le panafricanisme démocratique à celui putschiste de nos voisins qui instrumentalisent le panafricanisme comme arme de diversion politique pour masquer leur forfaiture politique. Ce n’est pas un hasard si les élites et les peuples de l’alliance des états putschistes rêvent du modèle démocratique sénégalais alors que notre Premier Ministre prend leurs dirigeants pour modèles. Quelle négation du Sénégal, de ses valeurs et surtout de son rang. Chez Sonko, l’avant-garde est toujours une illusion de l’arrière-garde !
Dr Yoro Dia, politologue
Ousmane Sonko démissionne de son poste de maire de Ziguinchor
Ousmane Sonko, récemment nommé Premier ministre par le président Bassirou Diomaye Faye, a formellement démissionné de son mandat de maire de la commune de Ziguinchor. Cette décision a été confirmée par le gouverneur de la région de Ziguinchor, Mor Talla Tine, qui a déclaré avoir reçu une lettre du ministre des Collectivités Territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, officialisant la démission de M. Sonko de son poste de maire.
Cette démission fait suite à une directive du président de la République, demandant à tous les membres du nouveau gouvernement, installé le 5 avril dernier, qui cumulent des mandats électifs au niveau des collectivités territoriales ou des Assemblées nationales, de se démettre de leurs fonctions dans un délai d’un mois.
Dans le même contexte, le ministre du Travail et des Relations avec les institutions, Yankhoba Diémé, a également démissionné de son poste de président du Conseil départemental de Bignona.
Ces démissions illustrent l’engagement du gouvernement en place à respecter les directives présidentielles et à garantir une séparation claire entre les fonctions gouvernementales et les mandats électifs locaux.
Bacary Cissé offre des équipements sportifs aux clubs de football de Ziguinchor
Le journaliste sportif bien connu et conseiller de Sadio Mané, Bacary Cissé, a récemment manifesté son soutien aux clubs de football de Ziguinchor en distribuant généreusement un lot d’équipements sportifs. Cette initiative louable s’est déroulée lors d’une cérémonie émouvante, où Bacary Cissé a exprimé sa volonté d’aider les clubs locaux face aux défis qu’ils rencontrent au quotidien.
En tant que « fils de la région », Bacary Cissé comprend les enjeux auxquels sont confrontés les clubs de Ziguinchor et a donc décidé d’apporter son soutien de manière tangible. Chaque club a ainsi reçu des maillots, des ballons et un soutien financier, ce qui devrait considérablement renforcer leurs ressources et leurs capacités.
Au-delà de la simple distribution d’équipements, Bacary Cissé a également souligné l’importance de doter la Ligue régionale d’un siège, un élément essentiel pour accroître son efficacité et son impact sur le développement du football local. Cette proposition a été chaleureusement accueillie par le président de la Ligue, Irama Djiba, qui a salué ce geste comme étant non seulement généreux, mais aussi crucial pour l’amélioration des infrastructures des clubs.
Cette initiative de Bacary Cissé témoigne de son engagement envers le développement du football local à Ziguinchor et de son désir de voir les clubs locaux prospérer. Son geste généreux contribue ainsi à renforcer la communauté sportive de la région et à offrir de nouvelles opportunités aux jeunes talents.
Ousmane Sonko renonce au cumul des fonctions : Fin de son mandat de maire de Ziguinchor
Ousmane Sonko, élu maire de la ville de Ziguinchor en janvier 2022, a pris une décision audacieuse en renonçant à sa fonction de maire. Cette action marque la concrétisation de son engagement à mettre fin au cumul des fonctions, un phénomène largement critiqué et dénoncé dans son programme politique.
Cette décision reflète la cohérence de Sonko avec ses principes et sa vision pour une gouvernance plus transparente et efficace. En prenant cette mesure, il suit l’exemple de ses ministres, tels que Birame Souleye, qui ont également démissionné de leurs postes de députés pour se consacrer pleinement à leurs responsabilités ministérielles.
Le renoncement au cumul des fonctions est un signal fort envoyé par Sonko et son équipe, démontrant leur engagement envers une gouvernance responsable et dédiée au service du peuple. Cette décision pourrait également ouvrir la voie à une nouvelle génération de dirigeants politiques prêts à mettre de côté leurs intérêts personnels pour servir l’intérêt général.
Alors que Sonko tourne la page de son mandat de maire, il poursuit sa mission de leadership en mettant en œuvre les réformes et les initiatives promises dans son programme politique. Cette étape marque un nouveau chapitre dans son parcours politique et renforce sa crédibilité en tant que figure de proue du changement au Sénégal.
VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Vendredi 03 Mai 2024
LA UNE des Quotidiens du Vendredi 03 Mai 2024















































Le Dakarois Quotidien N°167 – du 03/05/2024 – Affaire des 29 Milliards du PRODAC : La Cour des Comptes dément Sonko
Fin de la grève au Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor : Un soulagement pour les populations
La direction du Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor et le Syndicat national des travailleurs de la santé (SYNTRAS) ont conclu un accord, mettant ainsi fin à une période de tension marquée par un sit-in organisé pour protester contre la gestion de l’établissement. Cette issue positive a été saluée lors d’une conférence de presse tenue par Pascal Faye, chargé de communication de l’hôpital.
Les négociations, supervisées par le gouverneur de région Mor Talla Tine, ont permis de parvenir à un consensus entre la direction et les syndicalistes. Cette résolution pacifique témoigne de la volonté des deux parties de privilégier le dialogue pour résoudre les différends et garantir le bon fonctionnement de l’établissement de santé.
La levée du mot d’ordre de grève par les partenaires sociaux du SYNTRAS et leur centrale, la CNTS, est saluée comme une décision bénéfique pour les populations, qui dépendent des services essentiels fournis par le Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor. Cette issue démontre également l’importance du dialogue social dans la résolution des conflits au sein des institutions publiques.
L’établissement se tourne désormais vers l’avenir, avec l’engagement de toutes les parties prenantes à œuvrer ensemble pour garantir des soins de qualité et une gestion transparente de l’hôpital. Cette résolution exemplaire illustre la capacité des acteurs locaux à surmonter les divergences et à travailler ensemble dans l’intérêt supérieur de la communauté.
Cette nouvelle encourageante offre une perspective de stabilité et de progrès pour le Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor, renforçant ainsi sa capacité à répondre aux besoins de santé de la population dans la région.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Jeudi 02 Mai 2024
VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Jeudi 02 Mai 2024



















































Le Dakarois Quotidien N°166 – du 02/05/2024 – RAPPORTS COUR DES COMPTES : LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DAKAR DEM DIKK ONT FAIT LEURS CHOUX GRAS
Usoforal, catalyseur de développement et de paix dans la région de Ziguinchor
Dans la région de Ziguinchor, le Comité Régional de Solidarité des Femmes pour la Paix en Casamance (Usoforal) s’impose comme un acteur clé dans la promotion du développement communautaire et de la paix. Depuis sa création en 1999, Usoforal s’est dédié au renforcement du potentiel de paix, à la bonne gouvernance, au leadership féminin, à la souveraineté alimentaire, et au soutien des activités génératrices de revenus dans dix communes de la région.
Lors de la dernière assemblée générale ordinaire, Ousmane Sadin, représentant des communes bénéficiaires, a mis en lumière les efforts significatifs déployés par Usoforal pour faciliter un retour pacifique des communautés à travers diverses initiatives. Parmi celles-ci, la mise en place d’observatoires de paix et de compétences transversales pour le règlement pacifique des litiges fonciers a été cruciale. De plus, l’organisation a soutenu les populations avec des kits d’habitation, des infrastructures hydrauliques, des activités génératrices de revenus, et la construction de blocs maraîchers.
Fatou Guèye, chargée du genre chez Usoforal, a souligné l’importance de la transparence et de la responsabilité vis-à-vis des membres de l’organisation. Elle a expliqué que l’assemblée générale permet de faire le point sur les réalités et les défis rencontrés, et de trouver collectivement des solutions pour surmonter les obstacles.
Usoforal a également joué un rôle déterminant dans l’accompagnement de près de cinq cents maisons pour les populations retournées à Boutoupa Camaracounda, en fournissant non seulement un soutien logistique mais aussi en facilitant l’accès à l’eau potable et en encourageant l’agriculture locale. Un des projets phares a été l’ECAF (Espace de Capacitation et d’Accompagnement des Femmes), un centre de ressources dédié à l’émancipation des femmes.
En plus de ces initiatives, Usoforal a mis en place une unité de production de vinaigre de mangue et des centres de formation en agro-écologie, contribuant ainsi à la revitalisation de cultures traditionnelles et au soutien des femmes dans l’industrie halieutique et agricole.
Les succès d’Usoforal ne se limitent pas au développement économique et social; ils se reflètent également dans le domaine politique. Fatou Guèye a fièrement mentionné que grâce aux formations d’Usoforal, des femmes ont pu accéder à des positions de leadership importantes, illustrant ainsi l’impact significatif de l’organisation sur l’autonomisation des femmes au niveau local.
Usoforal continue de jouer un rôle essentiel dans le développement de la région de Ziguinchor, en encourageant la paix, la stabilité, et le progrès social et économique. Les actions de l’organisation montrent qu’avec un soutien adéquat et une gouvernance engagée, il est possible de transformer les communautés et de bâtir un avenir meilleur pour tous.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Mardi 30 Avril et 01 Mai 2024
LA UNE des Quotidiens du Mardi 30 Avril et 01 Mai 2024


















































VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Samedi 27 et Dimanche 28 Avril 2024
VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Samedi 27 et Dimanche 28 Avril 2024










































VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Jeudi 25 Avril 2024
VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Jeudi 25 Avril 2024


















































Le Dakarois Quotidien N°161 – du 25/04/24 – NOUVELLES NOMINATIONS : Diomaye secoue le cocotier
Le Dakarois Quotidien N°161 – du 25/04/24
NOMINATIONS : Bassirou Diomaye Faye procède au remplacement de plusieurs directeurs généraux
Le président de la République a nommé des directeurs généraux, mercredi, à la tête de plusieurs entreprises et administrations publiques, a-t-on appris du ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.
Le président de la République a pris les décisions suivantes :
- Monsieur Bara DIOUF, Gestionnaire administratif et financier, est nommé Délégué général à la Promotion des Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac Rose, en remplacement de Monsieur Diène Farba SARR ;
- Monsieur Bacary Sega BATHILY, Spécialiste en Management de projets, est nommé Directeur général de l’Agence pour la Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX SA), en remplacement de Monsieur Abdoulaye BALDE ;
- Monsieur Pape Alé NIANG, Journaliste, est nommé Directeur général de la Radiotélévision Sénégalaise (RTS), en remplacement de Monsieur Racine TALLA ;
- Monsieur Waly DIOUF BODIANG, Inspecteur principal des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur général de la Société nationale du Port Autonome de Dakar, en remplacement de Monsieur Mountaga SY ;
- Monsieur Cheikh Mamadou Abiboulaye DIEYE, Ingénieur en Génie et Travaux publics, est nommé Directeur général de l’Aéroport International Blaise DIAGNE (AIBD SA), en remplacement de Monsieur Abdoulaye DIEYE ;
- Monsieur Fadilou KEITA, Manager en Gestion financière, est nommé Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations, en remplacement de Monsieur Cheikh Issa SALL ;
- Monsieur Maguette KANE, Inspecteur des Postes et Services financiers, est nommé Directeur général de la Société nationale La Poste, en remplacement de Monsieur Mohamadou DIAITE ;
- Monsieur Bassirou KEBE, Spécialiste en Management de projets, est nommé Directeur général de la Société nationale des Habitations à Loyer Modéré (SN HLM), en remplacement de Mamadou Diagne SY MBENGUE ;
- Monsieur Mouhamadou Moctar MAGASSOUBA, Spécialiste en finances d’entreprise, est nommé Directeur général de la Société immobilière du Cap Vert (SICAP SA), en remplacement de Monsieur Mamadou KASSE ;
- Monsieur Serigne Mamadou MBOUP, Spécialiste en Management et en Stratégie touristique et hôtelière, est nommé Directeur général de la Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et Zones touristiques du Sénégal (SAPCO SA) en remplacement de Monsieur Souleymane NDIAYE ;
- Madame Marie Rose FAYE, Experte en Gestion et en Management des Ressources humaines, est nommée Directeur général de l’Agence de Développement et d’Encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME), en remplacement de Monsieur Idrissa DIABIRA ;
- Madame Yaye Khadidiatou Djamila DIALLO, Spécialiste en Droit des Affaires, est nommée Directeur général de l’Agence nationale de la Petite enfance et de la Case des Tout-Petits, en remplacement de Madame Maïmouna CISSOKHO ;
- Monsieur Tidiane SIDIBE, Expert en gestion de projets et en Développement territorial, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), en remplacement de Monsieur de Mamadou DJIGO ;
- Monsieur Sékouna DIATTA, Maitre de Conférences en Ecologie, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise de Reforestation et de la Grande Muraille Verte, en remplacement de Monsieur Oumar Abdoulaye BA ;
- Docteur Cheikh DIENG, Expert en Environnement, est nommé Directeur général de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) en remplacement de Monsieur Mamadou Mamour DIALLO ;
- Monsieur Magatte DIAKHATE, Inspecteur des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur de la Législation et de la Coopération internationale, en remplacement de Mouhamadou Lamine SY ;
- Monsieur Abdou GNING, Inspecteur des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur des Domaines, en remplacement de monsieur Mamadou GUEYE. Fait à Dakar, le 24 avril 2024
Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement
Amadou Moustapha Njekk SARRE
VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : Les UNES des Quotidiens du Mercredi 24 Avril 2024




















































Le Dakarois Quotidien N°160 – du 24/04/24 – ANNULATION DES CONTRATS MINIERS : Les conséquences désastreuses pour le Sénégal
Promouvoir l’accès des jeunes aux terres agricoles : Un impératif pour le développement de Ziguinchor
Dans la région de Ziguinchor, au cœur de la Casamance sénégalaise, l’agriculture joue un rôle crucial dans l’économie locale et dans la subsistance des communautés. Cependant, malgré son importance, l’accès des jeunes aux terres agricoles reste un défi majeur. C’est dans ce contexte que le Gouverneur Mor Talla Tine a lancé un appel pressant aux collectivités territoriales pour faciliter cet accès vital.
Lors d’un événement récent, Mor Talla Tine a souligné les difficultés auxquelles sont confrontés les jeunes dans la région. Le foncier, ressource indispensable pour toute activité agricole, se fait rare, ce qui entrave les aspirations des jeunes à s’engager dans ce secteur porteur. Face à cette réalité, le Gouverneur a exhorté les maires et les autorités locales à simplifier les procédures d’attribution de terres agricoles aux jeunes, afin de stimuler le développement économique et social de la région.

Cet appel s’inscrit dans le cadre d’un projet plus large intitulé « Inclusion et participation des jeunes », porté par Initiative Développement en partenariat avec l’Agence Régionale de Développement (ARD) de Ziguinchor et l’association Declic. Ce projet vise à promouvoir l’implication des jeunes dans les processus de décision et de dialogue au niveau local, en reconnaissant leur rôle essentiel dans la dynamique de développement.
Mor Talla Tine a souligné l’importance de cette initiative pour surmonter les obstacles à la participation des jeunes. Dans une région où la jeunesse représente une force vive et dynamique, il est essentiel de créer des opportunités d’engagement et d’initiative. Le Gouverneur a également souligné l’engagement du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, envers le développement économique et social du Sénégal, en mettant particulièrement l’accent sur l’émancipation de la jeunesse.

L’atelier organisé dans le cadre de ce projet constituera une plateforme d’échange et de partage visant à définir une approche commune pour favoriser l’accès des jeunes aux terres agricoles. Il s’agira également de sensibiliser les parties prenantes aux enjeux de la jeunesse et de leur rôle dans le développement durable de la région.
Le responsable du projet, Cheikh Tidiane Sibi, a mis en lumière le faible niveau de représentation des jeunes dans les instances de dialogue et de décision, malgré leur poids démographique. Cette sous-représentation risque de compromettre le dynamisme et la vitalité de la région, en laissant de côté une partie importante de sa population.

L’appel du Gouverneur Mor Talla Tine en faveur de l’accès des jeunes aux terres agricoles résonne comme une nécessité impérieuse pour le développement de Ziguinchor. Il met en lumière l’importance de créer un environnement propice à l’engagement des jeunes, afin de dynamiser l’agriculture locale et de stimuler l’économie régionale.
VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : Les UNES des Quotidiens du Mardi 23 Avril 2024
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Le Dakarois Quotidien N°159 – du 23/04/24 – PARTENARIAT AVEC L’UNION EUROPÉENNE : LE SÉNÉGAL RÉVISE LES TERMES
Le Dakarois Quotidien N°158 – du 22/04/24 -ZIARRA GÉNÉRALE DE TIVAOUANE : Les injonctions de Serigne Mbaye Sy Mansour
Le Dakarois Quotidien N°158 – du 22/04/24
Discours Intégral de SEM Bassirou Diomaye Faye lors de sa visite en Gambie
Le président sénégalais, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a prononcé un discours marquant lors de sa visite officielle en Gambie. Abordant des thèmes clés tels que la coopération bilatérale, la paix et la sécurité régionale, le président Faye a souligné l’importance des relations entre les deux pays voisins. Voici l’intégralité de son allocution.
Urgence sanitaire à Keur Massar: Les habitants dénoncent la présence accablante d’eaux usées
À l’Unité 10 de Keur Massar, un problème de santé publique prend de l’ampleur. Les résidents expriment leur indignation face à l’omniprésence des eaux usées qui envahissent les rues, transformant le quartier en un point de crise sanitaire. Cette situation alarmante soulève des questions sur les infrastructures de gestion des eaux et interpelle les autorités locales à agir. Suivez notre reportage pour découvrir les répercussions de ce problème sur la vie quotidienne des habitants et les solutions envisagées.
PUBLICATION DES RAPPORTS DE L’OFNAC : Quel impact sur le quotidien des Sénégalais ?
Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a commandé la publication des rapports, datant de 2019 à 2023, des corps de contrôle dont l’OFNAC. Lequel a émis une première livraison jeudi dernier. La mise à la disposition du public de ce genre de rapports n’est pourtant pas une première au Sénégal. Des enquêtes des corps de contrôle concernant des cas de corruption et d’enrichissement illicite ont déjà été publiées et cela, sans suite judiciaire ni répercussion économique sur le quotidien des Sénégalais. D’où la nécessité de réfléchir sur cette interrogation : le Gouvernement utilise-t-il cette commande de rapports des organes de contrôle pour dissimuler certaines carences ?
Dans un contexte où de nombreux Sénégalais se plaignent de la hausse constante du coût de la vie et de la pression économique croissante, le Gouvernement du Sénégal fait face à des critiques sévères de certains observateurs quant à sa capacité à répondre aux besoins de la population. Il est même tentant de penser que la publication des rapports sur des affaires financières présumées pourrait être une tentative pour détourner l’attention de probables échecs du Gouvernement dans la réduction du coût de la vie.
Au cours des dernières années, le Sénégal a été le théâtre de plusieurs affaires financières médiatisées impliquant des personnalités politiques, des hommes d’affaires influents et des fonctionnaires gouvernementaux. Ces affaires, souvent caractérisées par des allégations de détournement de fonds publics, de fraude et de corruption, ont suscité l’indignation de nombreux Sénégalais et alimenté les appels à une action plus vigoureuse contre la corruption. Toutefois, il n’y a pas eu de poursuites judiciaires concernant ces dossiers dans lesquels la gestion nébuleuse de certaines personnalités a été mise en exergue par les rapports des corps de contrôle que sont l’OFNAC (l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption, l’IGE (I’Inspection Générale d’État) et la CC ( la Cour des Comptes).
En guise d’exemple, l’OFNAC, depuis sa création en décembre 2012, a joué un rôle crucial dans la surveillance et la prévention des pratiques corruptives au sein des institutions publiques. Cependant, malgré la publication régulière de rapports mettant en lumière des cas de corruption présumée, il est souvent constaté qu’aucune poursuite judiciaire n’est engagée contre les personnes impliquées. Cette situation soulève des interrogations quant à l’efficacité réelle de l’OFNAC dans la lutte contre la corruption.
Au fil des années, l’OFNAC a produit une série de rapports détaillant des cas de corruption présumée dans divers secteurs de l’administration publique y compris dans les domaines de la santé, de l’éducation, des marchés publics et de la gouvernance locale. Ces rapports sont le fruit d’enquêtes approfondies menées par l’OFNAC, souvent en collaboration avec d’autres organes de contrôle et des institutions internationales.
Nonobstant la clarté des preuves présentées dans ces rapports et les recommandations formulées par l’OFNAC, il est fréquent de constater l’absence de poursuites judiciaires à l’encontre des personnes citées dans les actes de corruption présumée.
C’est pourquoi, la sincérité de la démarche du nouveau Gouvernement, demandant la publication des rapports de l’OFNAC, l’IGE et de la CC est mise en doute. Cet acte suggère que cela pourrait être motivé par des considérations politiques plutôt que par un véritable engagement à lutter contre la corruption.
Cette stratégie , en réalité, soulève des questions sur son efficacité réelle dans la lutte contre la corruption et sur son impact sur les conditions de vie des Sénégalais ordinaires. Alors que les poursuites judiciaires peuvent parfois révéler des cas de corruption légitimes et contribuer à promouvoir la transparence et la responsabilité, elles ne suffisent pas à résoudre les problèmes économiques sous-jacents qui affectent la vie quotidienne des citoyens.
En effet, en lançant des enquêtes et des poursuites sur des affaires financières présumées, le Gouvernement chercherait, peut-être, à détourner l’attention du public des préoccupations économiques pressantes. L’une des raisons pour lesquelles les Sénégalais ont évacué le régime précédent, est bien la cherté de la vie, impliquant celles du loyer, de l’électricité et des denrées de première nécessité.
C’est pourquoi, face à la pression croissante de la population pour une action concrète visant à réduire le coût de la vie et à améliorer les conditions économiques, le Gouvernement devrait se concentrer sur des politiques et des initiatives qui répondent directement aux besoins urgents de la population. Cela inclut des mesures visant à stimuler la croissance économique, à créer des emplois, à améliorer l’accès aux services sociaux de base et à promouvoir la transparence et la responsabilité dans la gestion des ressources publiques.
En fin de compte, la lutte contre la corruption et la réduction du coût de la vie sont des objectifs interdépendants qui nécessitent une approche holistique et une volonté politique forte.
Plutôt que de se contenter de poursuites judiciaires spectaculaires, le Gouvernement du Sénégal devrait plutôt s’engager dans des réformes économiques et sociales significatives qui répondent aux besoins réels de la population et renforcent la confiance aux institutions publiques et judiciaires.
D’autre part, le Gouvernement devrait également éclairer l’opinion sur le champ d’application de la dernière loi d’amnistie. Le texte du projet de loi adopté à l’Assemblée nationale, mars dernier, dispose que l’amnistie s’étend à « tous les faits susceptibles de revêtir la qualification d’infraction criminelle ou correctionnelle, commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, tant au Sénégal qu’à l’étranger, se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques, y compris celles faites par tous supports de communication, que leurs auteurs aient été jugés ou non ».
Penda THIAM, journaliste et coordinatrice du GRAND PANEL QUOTIDIEN
Diplomatie fraternelle : Un échange en wolof entre les présidents sénégalais et gambien renforce les liens bilatéraux
Lors de sa visite officielle en Gambie ce samedi, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a choisi un ton décontracté et chaleureux, s’exprimant en wolof, pour renforcer les liens entre le Sénégal et la Gambie. Dans une atmosphère amicale, les discussions avec son homologue gambien, Adama Barrow, ont pris une tournure particulièrement fraternelle, témoignant de la proximité culturelle et linguistique qui unit les deux pays.
Le président Faye a assuré au président Barrow que, malgré les changements physiques, son engagement, sa détermination et sa vision pour les deux nations restaient inchangés. « Vous avez toujours ce frère au Sénégal. Peut-être qu’il a changé physiquement, mais l’engagement, la détermination et la vision qualifient à bien des égards celui qui est avec vous aujourd’hui… », a déclaré le chef de l’État sénégalais.
Avec des mots remplis d’affection et d’assurance, il a poursuivi : « Frère bi nga Amoon Sénégal, nga Am Batay! Jëm Dji guen naa Touti mais Danghar gui gën naa dëgër. » Ces mots en wolof, qui peuvent être traduits par « Ce frère que tu as au Sénégal, est toujours là pour la bataille! Nous sommes peut-être passés par beaucoup, mais la situation est maintenant meilleure », soulignent une promesse de solidarité et de soutien mutuel.
Cette utilisation du wolof, langue largement parlée des deux côtés de la frontière, illustre non seulement une approche informelle et sincère lors de cette rencontre officielle, mais aussi la volonté des deux leaders de parler directement aux cœurs de leurs peuples respectifs, en utilisant un langage qui résonne avec leur quotidien et leurs cultures.
L’échange a non seulement marqué les esprits par son ton amical et direct, mais il a aussi mis en lumière l’importance des relations interpersonnelles dans la diplomatie internationale, surtout entre nations voisines partageant tant d’histoire et de culture commune. Cette rencontre entre Bassirou Diomaye Faye et Adama Barrow devrait ainsi jouer un rôle crucial dans la poursuite d’une coopération renforcée entre le Sénégal et la Gambie, dans les domaines de la défense, de la sécurité, du commerce et bien d’autres secteurs clés pour le développement et la stabilité régionale.
Renforcement des liens Sénégalo-Gambiens : Les Présidents Faye et Barrow engagés dans une Coopération Stratégique
Lors de sa visite officielle en Gambie ce samedi, le président sénégalais Bassirou Diomaye Diakhar Faye, accompagné de son homologue gambien Adama Barrow, a exprimé l’engagement ferme des deux nations à consolider leurs relations bilatérales. Cette visite, la deuxième du président Faye depuis son élection, symbolise la volonté des deux dirigeants de poursuivre et d’intensifier la coopération entre le Sénégal et la Gambie.
Les discussions entre les deux chefs d’État ont porté sur divers domaines stratégiques tels que la sécurité, la défense, la gestion des forêts et des faunes sauvages, le commerce, le transport aérien et le système judiciaire. En outre, ils ont convenu de maintenir le conseil présidentiel, un mécanisme destiné à propulser la coopération stratégique entre les deux pays.
Le président gambien Adama Barrow a félicité le président Faye pour sa récente victoire électorale et a exprimé sa gratitude pour le choix de la Gambie comme destination de cette visite significative. Cette démarche témoigne de l’importance que le Sénégal accorde à ses relations avec son voisin.
Les deux dirigeants ont également abordé des questions d’intérêt commun concernant la situation internationale, soulignant le rôle crucial que jouent le Sénégal et la Gambie dans le maintien de la paix et de la stabilité régionales. Ils ont reconnu la contribution significative des deux pays à travers leur participation active dans les activités de la CEDEAO, de l’Union Africaine, des Nations Unies et d’autres organisations internationales.
Cette rencontre entre les deux présidents renforce non seulement les liens historiques et fraternels entre le Sénégal et la Gambie, mais elle ouvre également la voie à de nouvelles opportunités de coopération, cruciales pour le développement socio-économique des deux nations et de la sous-région dans son ensemble.
Une dissidence émerge: César Atoute Badiate évincé de la faction de Kossolol du MFDC
Une nouvelle dynamique secoue le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) avec l’éviction de César Atoute Badiate de la tête de la faction de Kossolol. Le rebelle aurait été remplacé par Henrique Diédhiou, mettant ainsi fin au règne de Badiane à la tête du commandement.
Selon Le Témoin, cette éviction serait motivée par des soupçons de collaboration de Badiate avec les émissaires de l’État. Des dissensions au sein de ses propres rangs auraient conduit à son renversement, les membres de son groupe le soupçonnant de trahison.
La tension aurait monté depuis la signature des accords de paix entre le gouvernement sortant et certaines factions du MFDC en mai 2022. Depuis lors, Badiate aurait fait face à une opposition croissante au sein de sa propre faction.
Les Sages du MFDC seraient actuellement engagés dans des discussions pour résoudre cette crise interne et trouver un terrain d’entente. En attendant, Badiate et son lieutenant Rambo se seraient retirés dans un isolement relatif, loin du groupe, près de la frontière bissau-guinéenne.
Cette évolution marque un tournant dans la dynamique du MFDC, avec des implications potentiellement importantes pour le processus de paix en Casamance et la stabilité régionale.
RESPECT DES PROMESSES ÉLECTORALES : Bassirou Diomaye Faye donne le ton
« Les promesses [de campagne] n’engagent que ceux qui y croient », cette assertion, jusqu’ici, ne semble pas être une règle pour le président de la République. BDF ne cesse de poser des actes rassurant. Le Conseil des ministres d’hier a servi de prétexte au chef de l’État pour montrer qu’il est un homme de parole à travers 5 décisions phares.
Le Conseil des ministres ayant eu lieu ce 17 avril 2024 au Palais de la République, a constitué une occasion pour le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, d’annoncer les mesures prises qui concrétisent les projets énoncés lors de la campagne électorale par le camp présidentiel.
Le deuxième Conseil des ministres du gouvernement Sonko I, qui s’est tenu ce mercredi, a servi de prétexte au nouveau chef de l’État élu qui a pris plusieurs décisions cruciales, marquant ainsi le déroulement de son programme présenté pendant la campagne électorale.
Bassirou Diomaye Diakhar Faye a établi une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’Enseignement Arabe à la Présidence, renforcé la transparence en ordonnant la publication des rapports des institutions clés, et pris des initiatives pour améliorer la gouvernance de l’eau et du secteur maritime. Sa prochaine visite en Mauritanie met en exergue son engagement envers la coopération régionale, tandis qu’il a également appelé à garantir l’égalité des chances dans l’accès aux emplois publics et à protéger les lanceurs d’alerte, en accord avec ses engagements initiaux.
MISE EN PLACE D’UNE DIRECTION DES AFFAIRES RELIGIEUSES
Lors du Conseil des ministres de ce 17 avril, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé la création d’une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’Enseignement Arabe au sein de la Présidence de la République, comprenant le Bureau des affaires religieuses et le Bureau de l’insertion des diplômés de l’enseignement arabe. Cette décision marque une étape importante dans l’institutionnalisation des autorités religieuses, contredisant ainsi les critiques selon lesquelles le président aurait une aversion pour l’islam confrérique. En effet, depuis la campagne électorale, ses détracteurs prétendaient qu’il négligeait les guides religieux dans ses discours. Cependant, cette initiative reconnaît officiellement l’importance des affaires religieuses et établit une structure administrative pour les superviser, promouvoir la tolérance religieuse et faciliter le dialogue interreligieux. De plus, l’intégration des diplômés de l’enseignement arabe offre divers avantages, notamment en diversifiant les compétences linguistiques et culturelles, en valorisant les savoirs traditionnels et religieux, et en favorisant l’inclusion des arabophones dans la vie professionnelle, renforçant ainsi les liens avec les pays arabophones et favorisant la coopération internationale. Ces actions témoignent de l’engagement du président à concrétiser ses promesses électorales visant à réduire les inégalités sociales et à promouvoir l’égalité des chances.
EXAMEN DES ACCORDS ET PROJETS
Lors du dernier conseil des ministres, le président a dirigé des actions significatives dans le secteur maritime et portuaire. Il a demandé une évaluation approfondie de la concession des chantiers navals de DakarNave avant la fin de la concession prévue en juin 2024, ainsi que la construction du Port multifonction de Ndayane en partenariat avec DPWorld. De plus, il a ordonné une révision complète de tous les projets et contrats dans ce secteur, et a appelé à la tenue d’un conseil interministériel spécial sur les infrastructures maritimes et portuaires pour coordonner ces actions.
Dans le domaine de l’hydraulique et de l’assainissement, le président a demandé un audit du contrat d’affermage entre l’État du Sénégal (SONES) et SEN’EAU, ainsi que du contrat de performances Etat-SONES-SEN’EAU. Cette démarche vise à évaluer les Partenariats Publics Privés (PPP) et tous les contrats de délégation de service public de l’eau potable en milieu urbain et rural, en mettant un accent particulier sur les projets de dessalement des Mamelles et de la Grande Côte développés par la SONES avec la JICA et ACWA POWER.
Pour renforcer la gouvernance de l’eau, le président a annoncé la création d’une Autorité de Régulation du Secteur de l’Eau. Il a souligné l’importance d’assurer l’accès à l’eau potable dans les centres urbains et en milieu rural, et a chargé son Premier ministre d’organiser un conseil interministériel sur le secteur hydraulique pour présenter des propositions urgentes visant à accélérer la mise en œuvre des projets hydrauliques, évaluer les délégations de service public de l’eau potable, examiner le système de tarification de l’eau et adopter un grand programme national consolidé d’accès à l’eau potable.
DIFFUSION DES RAPPORTS DE L’IGE, DE L’OFNAC ET DE LA CC
Le président Bassirou Diomaye Faye a ordonné la divulgation des rapports des institutions clés telles que la Cour des Comptes, l’Inspection Générale d’État (IGE) et l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) pour les cinq dernières années (2019, 2020, 2021, 2022 et 2023). De plus, il a chargé le ministre de la Justice de finaliser un projet de loi sur la protection des lanceurs d’alerte avant le 15 mai 2024.
Le Président a également mis en avant l’importance de la transformation de l’Administration publique conformément aux principes partagés du « Jub, Jubal, Jubanti », dans le but de créer une Administration performante au service des Sénégalais et des intérêts nationaux.
Ces mesures garantissent la transparence en permettant au public d’accéder aux résultats des enquêtes et des audits sur la gestion des ressources publiques, renforçant ainsi la transparence et la responsabilité gouvernementale. En exposant les éventuelles irrégularités ou malversations, cette divulgation favorise la reddition de comptes des responsables gouvernementaux et des institutions publiques.
Cela contribue à la lutte contre la corruption en identifiant les pratiques frauduleuses et en mettant en lumière les cas de mauvaise gestion ou de détournement de fonds.
Les recommandations émises dans ces rapports peuvent servir de base pour élaborer des politiques visant à améliorer la gouvernance et à assurer une utilisation efficace et transparente des ressources publiques. De plus, la divulgation de ces rapports exprime l’engagement envers la transparence et la lutte contre la corruption, renforçant ainsi la confiance du public dans les institutions gouvernementales.
RÉVISION DES CONTRATS SOUS-RÉGIONAUX BILATÉRAUX
La prochaine visite officielle du président de la République en Mauritanie, reportée au 18 avril 2024, revêt une importance symbolique considérable, marquant son premier déplacement à l’étranger depuis son élection le 24 mars 2024. Cette initiative témoigne de son engagement à renforcer les liens historiques entre le Sénégal et ses voisins, caractérisés par une amitié séculaire, la cordialité et la fraternité.
La coopération bilatérale entre les deux pays couvre divers secteurs tels que la sécurité, les hydrocarbures, l’hydraulique, l’environnement, l’énergie, la pêche, l’agriculture, les finances publiques, les questions fiscales et douanières, ainsi que les infrastructures de transport et autres enjeux sociaux majeurs.
Parmi les sujets d’intérêt figurent notamment les cinq cents (500) pirogues de pêche tournantes autorisées dans les eaux mauritaniennes, la gestion du projet gazier Grand Tortue/Ahmeyin (GTA) qui est un modèle, ainsi que la construction du pont de Rosso, entre autres initiatives.
Le président se rendra également en République sœur de Gambie le samedi 17 avril, dans le cadre du renforcement des liens historiques et du brassage socio-culturel entre les deux pays. Cette visite s’inscrit dans la continuité de cette démarche, et le Chef de l’État envisage également de rencontrer d’autres homologues du voisinage immédiat. Il a appelé l’ensemble du gouvernement à maintenir et renforcer les relations cordiales avec les pays voisins.
LANCEMENT DES APPELS À CANDIDATURES POUR LES POSTES DE HAUTE RESPONSABILITÉ
Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a pris des mesures importantes pour assurer l’égalité des chances dans l’accès aux emplois publics en demandant au chef du Gouvernement, Ousmane Sonko, et au ministre de la Fonction publique, Olivier Boucal, d’accélérer l’élaboration rapide d’un projet de loi à cet effet.
Cette initiative vise à ouvrir un appel à candidatures pour des postes de haute responsabilité tant dans le secteur public que parapublic.
D’autre part, le président de la République a appelé le Premier ministre à organiser la Journée du Dialogue national sur la Réforme et la Modernisation de la Justice le 28 mai.
Il a également insisté sur la sécurisation des données publiques et demandé au ministre du Numérique de présenter un projet de loi à ce sujet.
En outre, des réunions interministérielles sont prévues sur divers sujets tels que la préparation de la Tabaski, la préparation de l’hivernage, l’organisation de pèlerinage à la Mecque, l’organisation des examens et concours ainsi que la planification de campagne sur la production agricole.
Enfin, le président a instruit de protéger les lanceurs d’alerte en demandant l’élaboration d’un projet de loi dans ce sillage et en ordonnant des missions de contrôle annuelles dans les institutions constitutionnelles.
VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : La UNE des Quotidiens du Jeudi 18 Avril 2024
VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR Votre UNE des Quotidiens du Jeudi 18 Avril 2024





















Le Dakarois Quotidien N°157 – du 18/04/24 -RESPECT DES PROMESSES DE CAMPAGNE : Diomaye fidèle à son serment
Le Dakarois Quotidien N°157 – du 18/04/24
Le Dakarois Quotidien N°157 – du 18/04/24
Déminage et Réinsertion en Casamance : Vers des solutions durables
Du 17 au 18 avril 2024, sous la supervision du gouverneur régional Mor Talla Tine, un atelier de partage et d’échange a eu lieu pour examiner les problèmes liés au déminage et à la réinsertion des populations déplacées en raison du conflit en Casamance.
Le directeur général de l’Agence Nationale pour la Réinsertion Sociale et Économique de la Casamance (ANRAC), Ansou Sané, a exposé les besoins financiers nécessaires pour ces opérations. Selon lui, le déminage requiert 11 885 991 195 FCFA, tandis que la réinsertion/réintégration nécessite 1 018 045 000 FCFA.
Pour répondre à l’urgence de soulager la souffrance des populations déplacées cette année, l’ANRAC a fixé des priorités, notamment l’accompagnement au retour, la réinsertion économique à travers la réalisation de fermes intégrées, et la mise en place de puits équipés.
Le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a exprimé sa satisfaction quant à la mise en place d’un cadre régional de suivi pour répondre aux préoccupations des acteurs. Il a souligné l’importance de renforcer la mobilisation de tous les acteurs pour assurer une mise en œuvre efficace des actions prévues, telles que le déminage, la construction d’infrastructures socio-communautaires, les activités génératrices de revenus, le dialogue communautaire et l’enregistrement des naissances.
Mor Talla Tine a assuré que l’ANRAC travaillera activement pour garantir le bon fonctionnement de ce cadre et contribuera à la mise en œuvre des recommandations établies dans son plan d’actions.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
Apaisement politique au Sénégal: Macky Sall avait abrogé le décret de dissolution du Pastef
Dans un geste visant à apaiser les tensions politiques, le président sénégalais Macky Sall a pris la décision d’abroger le décret de dissolution du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail et l’éthique (Pastef). Cette mesure intervient seulement trois jours après l’élection du nouveau président Bassirou Diomaye Faye.
Le décret présidentiel, codifié 2024-830, a été signé dans le cadre d’une démarche visant à renforcer la cohésion nationale et à instaurer un climat de calme dans le pays. Selon le rapport de présentation du décret, cette décision s’inscrit dans une volonté de favoriser l’apaisement du climat politique et social.
Il convient de noter que les circonstances ayant conduit à la dissolution du Pastef ont été prises en compte dans la loi d’amnistie adoptée le 13 mars 2024. Cette loi a permis de réexaminer les mesures prises à l’encontre du parti d’Ousmane Sonko, notamment la dissolution prononcée par décret en date du 31 juillet 2023.
À l’époque, le Pastef avait été dissous pour « méconnaissance de ses obligations » en vertu de la Constitution et des lois régissant les partis politiques. Cette décision avait été prise après l’inculpation et la détention du leader du Pastef, suite à des accusations d' »appels à l’insurrection et complot ».
L’abrogation du décret de dissolution du Pastef représente un pas significatif vers la réconciliation politique au Sénégal. Elle reflète également la volonté du gouvernement de favoriser un dialogue constructif entre les différentes forces politiques du pays.
VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR Votre UNE des Quotidiens du Mercredi 17 Avril 2024

















































Le Dakarois Quotidien N°156 – du 17/04/24 – SÉRIE DE RAFLES DE LA DOUANE : Les soldats de l’économie enchaînent les coups de filets
Le Dakarois Quotidien N°156 – du 17/04/24
Grève au Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor : Le SYNTARS dénonce le non-respect des accords
Le Syndicat des Travailleurs de la Santé (SYNTRAS) du Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor a lancé une grève totale de 72 heures, débutant ce lundi 16 avril 2024. Les membres du syndicat expriment leur colère face au non-respect des accords conclus avec la direction de l’établissement, qualifiant cette attitude de dilatoire.
Durant cette période de trois jours, allant du mardi au jeudi de la semaine prochaine, les services hospitaliers seront boycottés par les membres du SYNTRAS, annoncent les syndicalistes.
Alioune Sané, technicien en génie sanitaire et 2e adjoint au secrétaire général du syndicat, a déclaré que la direction aurait pris la décision de transférer 15 millions de francs provenant de l’augmentation budgétaire destinée aux cotisations des travailleurs vers l’IPRES, sans que cela ne se soit encore matérialisé. Il dénonce également le non-respect de l’augmentation des salaires, ainsi que l’inobservation des accords concernant la réorganisation des services selon les hiérarchies et les grades.
Le SYNTRAS exprime également son indignation quant à la non-liquidation des paiements des indemnités de départ à la retraite.
Cette grève témoigne des tensions persistantes entre le personnel hospitalier et la direction de l’établissement. Les travailleurs de la santé réclament le respect de leurs droits et des accords conclus, soulignant l’importance de garantir des conditions de travail justes et équitables pour tous les employés du Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor.
Opération anti-drogue réussie : Une tonne de cocaïne saisie à Kidira, les autorités sur les traces des trafiquants
La douane sénégalaise a récemment réalisé une saisie record de cocaïne à Kidira, marquant ainsi un succès majeur dans la lutte contre le trafic de drogue dans le pays. Dans une opération menée avec succès dans la nuit de dimanche à lundi, les agents douaniers ont intercepté un camion frigorifique en provenance du Mali, découvrant à son bord pas moins de 1 137 kg de drogue, d’une valeur estimée à plus de 90 milliards de francs CFA.
Cette saisie remarquable intervient à peine un mois après une opération similaire réussie à Koumpentoum, où près de 92 kg de stupéfiants avaient été confisqués. Ces succès répétés témoignent de l’efficacité croissante des efforts déployés par les autorités pour combattre le trafic de drogue dans le pays.
L’Office central de répression du trafic de stupéfiants (OCRTIS) a été chargé de mener l’enquête sous la supervision du Parquet de Tamba. Une équipe spéciale, dépêchée depuis Dakar, est venue renforcer les effectifs locaux pour traquer les responsables de ce trafic illégal.
Malgré la fuite du convoyeur, les autorités sont déterminées à poursuivre leurs investigations afin de démanteler les réseaux criminels impliqués dans ce trafic. L’expertise des agents de l’OCRTIS, réputés pour leur compétence dans la lutte contre le trafic de stupéfiants, sera essentielle pour mener à bien cette opération.
Cette saisie record souligne l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre le trafic de drogue, un fléau qui menace la stabilité et la sécurité des nations. Le Sénégal, en tant que plaque tournante du trafic de drogue en Afrique de l’Ouest, reste engagé à renforcer ses mesures de contrôle et de répression pour protéger ses citoyens et préserver l’intégrité de ses frontières.
Revue de presse Mardi 16 avril 2024
Revue de presse Mardi 16 avril 2024
VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR Votre UNE des Quotidiens du Mardi 16 Avril 2024
Votre UNE des Quotidiens du Lundi 15 Avril 2024
Le Dakarois Quotidien N°154 – du 15/04/24 : Dr. Serigne Guèye Diop : Un espoir pour l’industrialisation et la baisse des prix
Le Dakarois Quotidien N°154 – du 15/04/24
Confiscation des Passeports Diplomatiques : Réaction d’Adji Mergane Kanouté
Dans le sillage des récents changements politiques au Sénégal, des mesures controversées ont été prises à l’encontre des anciens ministres du régime de Macky Sall. Ces décisions, relayées par la députée Adji Mergane Kanouté sur sa page Facebook, ont suscité une vive réaction au sein de la classe politique sénégalaise et de l’opinion publique.
Selon les révélations de la députée, les anciens ministres se voient désormais interdire de voyager avec leur passeport diplomatique après avoir procédé à la passation de service. Cette restriction, imposée par les nouvelles autorités sénégalaises, est motivée par le lien du passeport diplomatique avec la fonction ministérielle. Elle constitue ainsi une mesure inédite qui remet en question les privilèges accordés aux anciens membres du gouvernement.
Adji Mergane Kanouté dénonce avec véhémence cette décision, la qualifiant de manque d’élégance et d’ingratitude envers les anciens ministres qui ont servi le pays. Elle estime que cette mesure porte atteinte à la dignité des anciens responsables gouvernementaux et ne contribue pas à l’instauration d’un climat de confiance et de respect mutuel entre les anciennes et les nouvelles autorités.
La députée souligne également les implications pratiques de cette mesure, notant que le passeport diplomatique est un outil essentiel pour faciliter les déplacements des fonctionnaires en mission à l’étranger. En restreignant l’utilisation de ce document aux seuls ministres en exercice, les nouvelles autorités limitent la liberté de mouvement des anciens ministres, ce qui pourrait entraver leurs activités professionnelles et personnelles à l’international.
Adji Mergane Kanouté met en garde contre les conséquences de cette décision sur l’image du Sénégal à l’étranger et sur les relations diplomatiques avec d’autres pays. Elle souligne que le passeport diplomatique est un symbole de souveraineté nationale et de représentation officielle à l’étranger, et que sa confiscation ou sa suspension pourrait nuire à la réputation du pays sur la scène internationale.
La députée appelle les nouvelles autorités à faire preuve de calme, de maturité et de respect envers les anciens ministres et à privilégier le dialogue et la concertation pour résoudre les différends politiques. Elle exhorte également les anciens ministres à rester vigilants et à défendre leurs droits et leur dignité dans le respect des principes démocratiques et des valeurs républicaines du Sénégal.