Gestion opacité du mémorial musée du Joola : L’Association Nationale des Familles de Victimes dénonce et réclame des comptes

Ziguinchor – L’Association Nationale des Familles de Victimes du Joola a vivement tenu à la gestion de l’opacité entourant le mémorial musée dédié aux victimes de la tragédie du Joola. Lors d’un point de presse tenu ce samedi 13 avril 2024, l’association a exprimé son mécontentement face à l’exclusion volontaire des familles dans le processus de passation de marché concernant le choix de l’entreprise EFFAGE pour la gestion du mémorial musée .

Cyprien Loppy, premier vice-président de l’association, a souligné le manque de transparence dans la gestion des fonds publics alloués au mémorial musée. Il a exigé un bilan de la gestion du budget par le ministère de la Culture et a appelé à une vérification pour mettre fin à cette gestion opaque.

De plus, l’association a appelé le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement à saisir l’opportunité de promouvoir l’insertion socio-professionnelle des orphelins, des familles et des rescapés diplômés et compétents. Elle a également sollicité une audience pour discuter des progrès réalisés dans la gestion du dossier et envisager l’avenir du mémorial musée.

Vision Citoyenne, une organisation de la société civile, a exprimé son soutien à l’association et a déclaré le manque de responsabilité dans l’affaire du naufrage du Joola, une catastrophe maritime qui a coûté la vie à plus de 1900 personnes de diverses nationalités . Madia Diop Sané, coordinateur de Vision Citoyenne, a appelé les autorités à reconnaître le nouveau bureau mis en place par l’association et à ouvrir le dialogue avec les familles pour répondre à leurs préoccupations.

Le naufrage du Joola reste l’une des plus grandes tragédies maritimes de l’histoire mondiale, et les familles des victimes continuent de réclamer justice et transparence dans la gestion du mémorial musée dédié à la mémoire de leurs proches disparus.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Découverte macabre : Un conducteur de Jakarta retrouvé mort en pleine brousse

Une macabre découverte a été faite dans la zone de Mont-Rolland : le corps en état de décomposition avancée d’un conducteur de Jakarta, A. Diallo, a été retrouvé par les autorités. Âgé d’une vingtaine d’années et habitant le quartier Thiès de Thialy, la victime avait été portée disparue depuis plusieurs jours avant que son corps ne soit retrouvé.

Selon son père, qui est également vigile, le jeune A. Diallo exerçait en tant que conducteur de Jakarta dans la même ville. Son décès tragique a profondément bouleversé sa famille et son entourage.

Le mystère persiste quant à la disparition de sa moto Jakarta, qui demeure introuvable malgré les efforts des enquêteurs. Bien que la clé de l’engin ait été retrouvée dans l’une des poches du défunt, son véhicule reste toujours égaré.

Une enquête a été ouverte par les autorités compétentes pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame et retrouver les responsables de ce crime odieux. En attendant, la famille et les proches d’A. Diallo pleurent la perte d’un être cher, tandis que la communauté locale est sous le choc de cette tragédie.

Tension Croissante entre le Syntras et la Direction du Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor

La relation entre les membres du Syndicat national des travailleurs de la Santé (Syntras) et la direction du Centre hospitalier régional de Ziguinchor s’est considérablement détériorée ces derniers temps. Après une grève de 24 heures organisée récemment, le syndicat annonce une nouvelle grève, cette fois-ci de 72 heures, pour la semaine à venir.

Les membres du secrétariat du Syntras reprochent à la direction de l’hôpital de ne pas respecter le protocole d’accord signé en mars dernier. Selon le syndicat, la direction fait la sourde oreille et use de tactiques dilatoires pour éviter de satisfaire les revendications des travailleurs.

Parmi les points contestés figurent la matérialisation des cotisations à verser à l’IPRES, l’avancement des travailleurs, ainsi que la signature de contrats de prestation de service pour 20 stagiaires, conformément aux dispositions du vote du budget 2024 et du protocole d’accord signé en 2023.

Outre ces points, le Syntras réclame également l’audit et la rationalisation du personnel, la liquidation et le paiement des indemnités de départ à la retraite, ainsi que la réorganisation des responsabilités au sein des services en fonction des grades des employés. Le syndicat met aussi en avant la nécessité d’améliorer la qualité et la quantité des repas de garde.

Face au non-respect de ces accords par la direction de l’hôpital, le Secrétariat général du Syntras, section Centre hospitalier régional de Ziguinchor, a donc décidé d’observer une grève totale de 72 heures dès le début de la semaine prochaine.

Cette situation témoigne d’une impasse croissante entre le Syntras et la direction de l’hôpital, mettant en lumière les tensions persistantes autour des conditions de travail et des revendications des travailleurs de la santé. Les deux parties devront rapidement trouver un terrain d’entente pour éviter que cette situation ne s’envenime davantage et n’affecte la qualité des soins dispensés aux patients.

Nous espérons que des négociations constructives pourront être engagées afin de résoudre ces différends et de garantir un environnement de travail serein et respectueux des droits des travailleurs de la santé à Ziguinchor.

Adama Gueye, un prodige de Ziguinchor, crée une imprimante 3D

Adama Gueye, élève en terminale à Ziguinchor, vient de réaliser un exploit remarquable en créant une imprimante 3D entièrement par ses propres moyens. Ce jeune talent prometteur démontre ainsi sa passion pour l’innovation et sa capacité à relever des défis technologiques.

Adama vient de créer une imprimante 3D. Élève en terminale, il est promis à un grand avenir

Adama Gueye a commencé son parcours en construisant une pompe solaire pour un jardin local, puis s’est lancé progressivement dans des projets plus ambitieux. Sa détermination et sa persévérance l’ont conduit à concevoir une machine capable de fabriquer diverses pièces, démontrant ainsi son ingéniosité et sa maîtrise des technologies de pointe.

Ce brillant élève s’est formé seul, en autodidacte, même s’il a pu bénéficier du soutien et de l’accompagnement de responsables locaux à Ziguinchor dans certaines de ses initiatives. Son parcours témoigne de sa volonté de repousser les limites et de contribuer au progrès technologique dans sa communauté et au-delà.

Adama Gueye représente un exemple inspirant de jeunesse africaine dynamique et innovante, prête à relever les défis du XXIe siècle. Sa création d’une imprimante 3D est un témoignage de son talent exceptionnel et de son engagement envers le développement technologique de son pays.

Ce succès devrait encourager d’autres jeunes à suivre ses pas et à explorer leur propre potentiel créatif dans le domaine de la technologie. Adama Gueye incarne l’espoir d’une génération tournée vers l’avenir, prête à transformer les défis en opportunités et à contribuer à bâtir un avenir meilleur pour tous.

Le Dakarois Quotidien N°153 – du 13 ET 14/04/24 : L’ÈRE KHADY DIÈNE GAYE: Un ministériat sacerdotal !

Le Dakarois Quotidien N°153 – du 13 ET 14/04/24 : L’ÈRE KHADY DIÈNE GAYE: Un ministériat sacerdotal !
🔴 Une femme à la tête de trois départements : les Sports, la Jeunesse et la Culture
🔴 Elle a affirmé son engagement à travailler avec dévouement et détermination

🔴 PASSAGE DE TEMOIN AU MINISTERE DE LA FAMILLE : Thérèse Faye un parcours sous-tendu par la loyauté républicaine

Le Dakarois Quotidien N°152 – du 12/04/24

Le Dakarois Quotidien N°152 – du 12/04/24
🔴 RAPPORT ABSOLVANT DE LA CC : Mame Mbaye Niang confirme être en sa possession
🔴 « JUB, JUBAL, JUBANTI »: Bassirou Diomaye Faye recadre les fonctionnaires

Levée du Corps de Boun Abdallah Dionne : Ousmane Sonko rend un hommage émouvant à l’ancien Premier Ministre

Le Sénégal est en deuil après le décès de l’ancien Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, une figure politique respectée et estimée. Lors de la levée du corps à l’hôpital Principal de Dakar, Ousmane Sonko, nouveau ministre et acteur majeur de la scène politique sénégalaise, a pris part à cette cérémonie pour rendre un dernier hommage à son regretté collègue.

Malgré les divergences politiques qui peuvent les séparer, Ousmane Sonko a tenu à souligner les qualités humaines et professionnelles de Boun Abdallah Dionne. Dans un moment poignant, il a partagé des anecdotes personnelles sur sa relation avec l’ancien Premier ministre, notamment le souci qu’il a exprimé pour sa santé lors de rumeurs sur son décès.

La levée du corps a été marquée par la présence de nombreuses personnalités politiques et officielles, témoignant de l’estime et du respect envers Boun Abdallah Dionne. Ousmane Sonko a saisi cette opportunité pour transmettre les condoléances du gouvernement et souligner l’engagement du président Bassirou Diomaye Faye à organiser des funérailles dignes pour l’ancien Premier ministre.

Cette cérémonie a été l’occasion pour Ousmane Sonko de rendre un hommage émouvant à Boun Abdallah Dionne, mettant en lumière son dévouement envers le Sénégal. Bien que son départ laisse un vide dans la politique sénégalaise, son héritage et sa contribution resteront gravés dans les mémoires de ceux qui ont eu le privilège de le connaître et de travailler à ses côtés.

Absence remarquée de Ousmane Sonko à Ziguinchor pour la Prière de l’Aïd El Fitr

La ville de Ziguinchor, capitale du Sud du Sénégal, a vécu une fête de l’Aïd El Fitr marquée par l’absence notable de son maire, Ousmane Sonko. En raison de ses nouvelles fonctions en tant que Premier Ministre du gouvernement dirigé par le Président Bassirou Diomaye Faye, Sonko n’a pu se joindre à ses administrés pour la prière de la Korité.

Cependant, malgré son empêchement, Ousmane Sonko a tenu à adresser un message à la population de Ziguinchor à l’occasion de cette fête religieuse. Son adjoint, le Professeur Alassane Diédhiou, a été chargé de transmettre ce message officiel, assurant que Sonko viendrait rencontrer les habitants dès qu’il aurait un moment de libre pour discuter avec eux.

Les Ziguinchorois, qui ont élu Ousmane Sonko pour diriger leur commune, attendent avec impatience cette rencontre. Le Professeur Diédhiou a souligné que Sonko viendrait exprimer ses souhaits pour le développement de la ville et écouter les préoccupations des citoyens.

La passation de service à la primature suivie du premier Conseil des ministres a occupé Sonko et l’a empêché de se rendre à Ziguinchor pour la prière de l’Aïd El Fitr. Cette situation a été expliquée par son adjoint, qui a assuré que Sonko serait bientôt présent pour rencontrer ses concitoyens et discuter de l’avenir de la commune.

Le Dakarois Quotidien N°151 – du 09/04/24 – PASSATION DE SERVICE À LA PRIMATURE : Ousmane Sonko tresse des lauriers à Sidiki Kaba

Le Dakarois Quotidien N°151 – du 09/04/24 🔴 PASSATION DE SERVICE À LA PRIMATURE : Ousmane Sonko tresse des lauriers à Sidiki Kaba

Le Dakarois Quotidien N°150 – du 08/04/24 – ANNULATION DES DÉCRETS DU DERNIER CSM: L’ancien régime met en garde Diomaye Faye

Le Dakarois Quotidien N°150 – du 08/04/24
🔴 ANNULATION DES DÉCRETS DU DERNIER CSM: L’ancien régime met en garde Diomaye Faye

Passation de service à la Primature : Ousmane Sonko succède à Sidiki Kaba

Dans un tournant politique majeur pour le Sénégal, Ousmane Sonko a été nommé Premier ministre, succédant ainsi à Sidiki Kaba, lors d’une passation de service prévue pour le lundi 8 avril 2024 à 10 heures à la Primature. Cette nomination marque le début d’un nouveau chapitre dans l’histoire politique du pays, avec des implications significatives pour l’avenir de la nation sénégalaise.

À 49 ans, Ousmane Sonko est une figure politique émergente au Sénégal. Originaire de la région de Ziguinchor, il a fait ses études en administration et en finances avant de devenir un expert fiscal reconnu. Sonko a ensuite embrassé une carrière politique, fondant en janvier 2014 les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), un parti politique axé sur la lutte contre la corruption, la promotion de l’éthique dans la gouvernance et la défense des intérêts du peuple sénégalais.

La nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier ministre est survenue le jour même de l’investiture du nouveau président, Bassirou Diomaye Faye. Cette décision a été suivie rapidement par la publication de la composition de son équipe gouvernementale, comprenant 25 ministres et cinq secrétaires d’État, témoignant de la rapidité avec laquelle le nouveau gouvernement a été formé.

Ousmane Sonko a clairement articulé son programme politique autour de la souveraineté, de la justice sociale et de la prospérité pour tous les citoyens sénégalais. Il s’est engagé à lutter contre la corruption, à promouvoir une gouvernance éthique et transparente, et à défendre les intérêts du peuple sénégalais dans toutes ses actions gouvernementales.

La passation de service à la Primature sera un moment de transition technique, mais elle revêt également une grande importance symbolique. Elle marque le début de la nouvelle administration sous la direction d’Ousmane Sonko, avec des attentes élevées quant aux politiques et aux actions à venir. Parmi les défis qui attendent le nouveau gouvernement figurent la gestion de l’économie, la lutte contre la pauvreté et l’inégalité, ainsi que la promotion du développement durable et de la stabilité politique.

La nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier ministre ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire politique du Sénégal. Avec son engagement en faveur de la souveraineté, de la justice sociale et de la prospérité, Sonko promet de guider le pays vers un avenir meilleur. Les attentes sont grandes, mais avec détermination et engagement, le nouveau gouvernement sous la direction de Sonko pourrait apporter des changements significatifs pour le peuple sénégalais.

[ Vidéo ] – Le MFDC persiste : revendications pour l’indépendance de la Casamance

Le Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) a récemment renouvelé ses appels à la communauté nationale et internationale, affirmant son engagement envers la quête de l’indépendance de la région sud du Sénégal. Dans une déclaration poignante adressée aux Sénégalais et au monde entier, le MFDC a exposé les enjeux cruciaux qui persistent dans le conflit casamançais, mettant en lumière les défis rencontrés par les habitants de la Casamance depuis des décennies.

Au cœur de leur message réside une lutte pour la reconnaissance de l’histoire et des droits des Casamancés. Le MFDC a rappelé avec fermeté que la Casamance ne fait pas partie intégrante du territoire sénégalais par choix propre, mais plutôt par des accords coloniaux datant du 19ème siècle. En soulignant ce point, le mouvement a mis en avant le fait que la Casamance n’est pas une simple province sénégalaise, mais une entité avec une histoire, une identité et des aspirations propres.

Le MFDC a également dénoncé les tactiques répressives employées par le gouvernement sénégalais pour étouffer les revendications d’indépendance. Les arrestations arbitraires, les détentions prolongées et les actes de torture infligés à ceux qui osent exprimer leur désir de liberté ont été fermement condamnés par le mouvement, qui a souligné que ces actions ne feront que renforcer la détermination du peuple casamançais.

Dans son discours, le MFDC a appelé à un dialogue authentique et inclusif avec le gouvernement sénégalais, exigeant le respect des droits fondamentaux des Casamancés. Le mouvement a exprimé sa volonté de parvenir à une solution pacifique et durable au conflit, mais a insisté sur le fait que cela ne serait possible que si le Sénégal reconnaît les aspirations légitimes du peuple casamançais et s’engage sérieusement dans des pourparlers de paix.

Enfin, le MFDC a lancé un appel pressant à la communauté internationale pour qu’elle prenne conscience de la situation en Casamance et qu’elle soutienne les efforts visant à résoudre le conflit de manière juste et équitable. Le mouvement a affirmé sa détermination à poursuivre la lutte pour l’indépendance de la Casamance jusqu’à ce que justice soit faite et paix soit obtenue pour les habitants de la région.

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Opération de la Gendarmerie Nationale : 95 Migrants Interpellés entre Mbour et Ziguinchor

Dans le cadre de sa lutte constante contre l’émigration clandestine, la Gendarmerie Nationale du Sénégal a intensifié ses efforts sur tout le territoire national. Une récente opération menée entre les villes de Mbour et Ziguinchor a abouti à l’interpellation de 95 migrants. Ces événements soulignent l’engagement continu des autorités à sécuriser les frontières et à combattre les réseaux de trafic d’êtres humains.

Le 6 avril 2024, la Gendarmerie Nationale a lancé une opération ciblée entre les villes de Mbour et Ziguinchor. Sous la direction du lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Division Communication (Divcom), les forces de sécurité ont réussi à intercepter un groupe de 95 candidats à l’émigration clandestine. Parmi eux, figuraient 13 femmes, ainsi que 3 ressortissants gambiens et 1 bissau-guinéen.

Suite à cette opération, les autorités ont souligné l’importance de cette action dans la lutte contre les réseaux de trafic d’êtres humains et l’émigration illégale. Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye a annoncé que les organisateurs de cette tentative d’émigration clandestine sont activement recherchés. Cette détermination à poursuivre les coupables témoigne de l’engagement ferme des autorités sénégalaises à lutter contre ce fléau.

Cette opération souligne également les dangers encourus par les migrants qui entreprennent des voyages clandestins. Les autorités appellent à la prudence et mettent en garde contre les risques associés à ces voyages, notamment la violence, l’exploitation et les conditions de vie précaires auxquelles les migrants peuvent être confrontés en cours de route.

L’interpellation de 95 migrants entre Mbour et Ziguinchor met en lumière les efforts continus déployés par la Gendarmerie Nationale du Sénégal pour lutter contre l’émigration clandestine. Cette action démontre la détermination des autorités à sécuriser les frontières et à combattre les réseaux de trafic d’êtres humains. Tout en appelant à la prudence, les autorités affirment leur engagement à poursuivre les responsables de ces activités illégales et à protéger les migrants contre les dangers associés à ces voyages clandestins.

ÉCARTÉS PAR MACKY POUR LEURS « ACCOINTANCES » AVEC SONKO: Le général Tine et le procureur Diagne, gratifiés dans le nouveau gouvernement

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et le chef de Gouvernement, Ousmane Sonko, reste dans la dynamique de se débarrasser des spectres laissés par le régime sortant. C’est ainsi que des profils écartés par celui-ci ont été à nouveau enrôlés dans le nouveau Gouvernement.

La nomination par le Premier ministre Ousmane Sonko de personnalités respectées et expérimentées, telles que les généraux Birame Diop et Jean Baptiste Tine, ainsi que le procureur Ousmane Diagne, pour occuper des postes ministériels clés, souligne l’importance accordée à l’expérience et à la réputation dans le nouveau gouvernement. Par ailleurs, il ressort de cette formation du tout premier Gouvernement du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le retour aux affaires d’importantes personnalités étatiques écartées par le chef de l’Etat sortant, Macky Sall.

Certainement, la réintégration de Jean Baptiste Tine et Ousmane Diagne dans le gouvernement Sonko 1, est significative, car ils avaient été démis de leurs fonctions en raison d’implications dans des affaires judiciaires liées à Ousmane Sonko lorsqu’il était dans l’opposition.

Cette décision indique une volonté du 5e président de la République et de chef de Gouvernement de reconnaître leur expérience et leurs rôles joués dans la litte de Pastef.

La réintégration du général de corps d’armée Jean Baptiste Tine dans un rôle clé dans le domaine de la sécurité publique est notable, surtout après avoir été envoyé à la retraite prématurément en raison d’une enquête liée à l’affaire Sweet Beauté. Cette décision suggère une confiance renouvelée en ses compétences et en son expérience dans le domaine de la sécurité. Ceci reflète aussi la volonté du gouvernement de garantir une gestion efficace et sécuritaire des affaires publiques.

La nomination du procureur Ousmane Diagne en tant que ministre de la Justice et Garde des Sceaux dans le nouveau gouvernement met en avant sa réputation de rigueur et d’intégrité. Malgré sa destitution par le président précédent, Macky Sall, et son remplacement par Serigne Bassirou Gueye, cette nomination suggère que le gouvernement actuel reconnaît ses compétences et son engagement envers l’application stricte de la loi. Son expérience en tant que procureur de la République laisse entrevoir une continuation de cette rigueur dans son nouveau rôle ministériel, ce qui pourrait contribuer à renforcer le système judiciaire et à promouvoir l’état de droit au Sénégal.

L’avocat général de la Cour Suprême a en effet refusé de condamner Ousmane Sonko sur la requête en annulation de la décision du juge Sabassy Faye, qui avait été déposée par l’agent judiciaire de l’État. Le procureur général a recommandé le rejet de cette requête en raison de plusieurs irrégularités dans le dossier, le déclarant non fondé. Cette décision met en exergue l’importance du respect des procédures légales et de l’application impartiale de la loi, renforçant ainsi la confiance dans le système judiciaire.

S’agissant du Général Birame Diop, il est important de clarifier les fausses rumeurs le concernant, notamment celles qui circulaient lors des manifestations de 2021. En réalité, le général n’a pas été démis de ses fonctions à cette époque. Il était plutôt parti à la retraite. Avant cela, il a occupé des postes de haute responsabilité en tant que conseiller militaire du département des opérations de paix de l’ONU. Il dispose, entre autres, d’une expérience significative en tant que chef adjoint puis chef des opérations aériennes de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUC) entre 2002 et 2003. En outre, il a été déployé auprès de l’ONG Partners for Democratic Change de 2009 à 2013. Le général Diop est un professionnel aguerri, diplômé de prestigieuses institutions telles que l’École royale de l’air du Maroc, l’Université de l’air des États-Unis et l’École de guerre de la France. Il maîtrise également couramment l’anglais et le français, ce qui souligne son profil international et son expertise dans le domaine militaire.

Ce magistrat de haut rang aura une tâche ardue mais cruciale devant lui. Sa connaissance aiguë du système judiciaire lui confère les compétences nécessaires pour mettre en œuvre les réformes judiciaires proposées dans le projet largement présenté aux Sénégalais. En tant que ministre de la Justice et Garde des Sceaux, il sera chargé de veiller à ce que ces réformes soient mises en place de manière efficace et équitable. Cela nécessitera une gestion rigoureuse et une coordination avec les différentes institutions judiciaires et les parties prenantes concernées. Son expérience et son engagement envers l’intégrité du système judiciaire seront essentiels pour garantir l’accès à la justice et le respect des droits fondamentaux des citoyens.

Ces choix reflètent l’engagement du Gouvernement envers une gouvernance efficace et intègre au Sénégal. De telles nominations démontrent une volonté de renforcer la sécurité et l’intégrité du système judiciaire au Sénégal. En choisissant des personnalités respectées et expérimentées, telles que les généraux Birame Diop et Jean Baptiste Tine ainsi que le procureur Ousmane Diagne, le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko montrent leur engagement envers une gouvernance efficace et transparente. Les nominations de ces figures clés dans les domaines de la sécurité et de la justice reflètent une orientation vers une approche rigoureuse et déterminée pour faire face aux défis actuels et mettre en œuvre des réformes importantes. En consolidant ces secteurs cruciaux, le gouvernement cherche à garantir la stabilité et le développement durable du pays.

Le chef de l’État, par le biais de son chef de Gouvernement, a également insisté sur la nécessité pour ses ministres, à qui, il accorde un mois, pour démissionner de leurs postes électifs afin d’éviter les conflits d’intérêts.

Le Dakarois Quotidien N°149 – du 06 ET 07/04/24 – FORMATION DU 1er GOUVERNEMENT DE SONKO : Les « exclus » du régime de Macky Sall croquent dans le gâteau

Le Dakarois Quotidien N°149 – du 06 ET 07/04/24
🔴 ÉCARTÉS PAR MACKY POUR LEURS « ACCOINTANCES » AVEC SONKO : Le général Tine et le procureur Diagne, gratifiés dans le nouveau gouvernement .

La liste complète des membres du gouvernement

Sur proposition du Premier Ministre, un gouvernement constitué de 25 ministres et de 5 secrétaires d’État a été constitué ce vendredi, comme l’a annoncé le Secrétaire général de la Présidence de la République, Oumar Samba Ba.
 

GOUVERNEMENT DU SENEGAL DU 5 AVRIL 2024

Monsieur Ousmane SONKO : Premier Ministre

MINISTRES :

1. Madame Yacine FALL : Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères ;

2. Général (2S) Birame DIOP : Ministre des Forces armées ;

3. Monsieur Ousmane DIAGNE : Ministre de la Justice, Garde des Sceaux ;

4. Général (2S) Jean Baptiste TINE : Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique ;

5. Monsieur Birame Soulèye DIOP : Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines ;

6. Monsieur Abdourahmane SARR : Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération ;

7. Monsieur Cheikh DIBA : Ministre des Finances et du Budget ;

8. Monsieur Malick NDIAYE : Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens ;

9. Monsieur Daouda NGOM : Ministre de l’Environnement et de la Transition Écologique ;

10. Monsieur Amadou Moustapha Njekk SARRE : Ministre de la Formation professionnelle, Porteparole du Gouvernement.

11. Monsieur Cheikh Tidiane DIEYE : Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement ;

12. Monsieur Alioune SALL : Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique ;

13. Monsieur El Hadj Abdourahmane DIOUF : Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ;

14. Monsieur Serigne Guèye DIOP : Ministre de l’Industrie et du Commerce ;

15. Madame Fatou DIOUF : Ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires ;

16. Madame Maïmouna DIEYE : Ministre de la Famille et des Solidarités ;

17. Monsieur Yankoba DIEME : Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions ;

18. Monsieur Balla Moussa FOFANA : Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires ;

19. Monsieur Moustapha Mamba GUIRASSY : Ministre de l’Éducation nationale ;

20. Monsieur Ibrahim SY : Ministre de la Santé et de l’Action sociale ;

21. Monsieur Olivier BOUCAL : Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public ;

22. Madame Khady Diène GAYE : Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;

23. Monsieur Mabouba DIAGNE : Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage ;

24. Monsieur Alioune DIONE : Ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire ;

25. Monsieur Mountaga DIAO : Ministre du Tourisme et de l’Artisanat.

SECRETAIRES D’ETAT

1. Monsieur Amadou Chérif DIOUF : Secrétaire d’État aux Sénégalais de l’Extérieur ;

2. Monsieur Ibrahima THIAM : Secrétaire d’État au Développement des Petites et moyennes industries ;

3. Monsieur Momath Talla NDAO : Secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement ;

4. Monsieur Alpha BA : Secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan ;

5. Monsieur Bacary SARR : Secrétaire d’État à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine

Conflit social à l’hôpital régional de Ziguinchor : la sous-section SINTRAS dénonce le non-respect des accords

La tension monte à l’hôpital régional de Ziguinchor alors que la sous-section Syndicat des infirmiers et infirmières du Sénégal (SINTRAS) dénonce vigoureusement le non-respect des accords conclus avec la direction de l’établissement. Lors d’un sit-in organisé ce vendredi 05 avril 2024 dans les locaux de l’hôpital, les membres du syndicat ont exprimé leur mécontentement et ont menacé de paralyser le système sanitaire par un plan d’action syndicale si leurs revendications ne sont pas prises en compte.

Selon Siméon Faye, secrétaire général de la sous-section SINTRAS de l’hôpital régional de Ziguinchor, malgré les discussions et les accords précédemment conclus, la direction n’a respecté que 20 % des points convenus. Ces points, qui ne concernent que des questions de management interne, ne répondent pas aux préoccupations majeures des travailleurs de la santé.

Les principales revendications portent sur les traitements salariaux et les charges sociales des travailleurs, notamment en ce qui concerne la reconnaissance de l’avancement pour les contractuels et le paiement des émoluments dus. Selon Siméon Faye, certains employés n’ont toujours pas reçu leurs allocations familiales depuis décembre 2023, et le directeur de l’hôpital n’a pas débloqué les fonds nécessaires pour payer les charges sociales.

Face à cette situation, la sous-section SINTRAS demande simplement le respect de la réglementation en vigueur et le paiement des émoluments dus aux travailleurs. Si aucune action n’est entreprise pour résoudre ces problèmes, le système de santé à Ziguinchor pourrait être gravement perturbé par un mouvement de grève.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Liaison maritime Dakar – Ziguinchor : les rotations reprennent le mardi 9 avril

Voilà une nouvelle qui fera bien des heureux !

Après une suspension de près d’un an, le navire Diambogne avait fait un test, dans la soirée du vendredi 29 mars, pour préparer la reprise. Le Consortium Sénégalais d’Activités Maritimes (COSAMA) a annoncé la reprise des rotations maritime entre Dakar et Ziguinchor pour ce mardi 09 avril. Dans un communiqué rendu public, l’entreprise sénégalaise du secteur du transport maritime a informé à sa clientèle à travers un communiqué rendu public de la disponibilité de la billetterie.  

Le départ à Dakar est prévu à 20h et l’arrivée à Ziguinchor le mercredi à 12h. Pour Ziguinchor, un départ est prévu le vendredi 12 avril à 15h et l’arrivée à Dakar, le samedi 12 avril à 6h. La société d’exploitation de la ligne de transport Dakar – Ziguinchor informe par ailleurs que « pour l’achat des billets, les usagers peuvent se rendre dans les gares maritimes de Dakar et de Ziguinchor à partir de vendredi 05 avril 2024 ».

A noter que les deux autres navires que sont Aguène et Aline Sitoé Diatta devaient également prendre les eaux. Ce qui constituera un ouf de soulagement pour les populations de la Casamance qui subissent fortement cette suspension.

Le Dakarois Quotidien N°148 – du 05/04/24 _ RAISON DU RETARD DE LA PUBLICATION DE LA LISTE DU GOUVERNEMENT : Diomaye Faye dit « niet » au diktat de Pastef ?

Le Dakarois Quotidien N°148 – du 05/04/24
🔴 RAISON DU RETARD DE LA PUBLICATION DE LA LISTE DU GOUVERNEMENT : Diomaye Faye dit « niet » au diktat de Pastef ?

Ziguinchor célèbre le 64e anniversaire de son accession à l’indépendance : Le gouverneur met en lumière les défis de développement de la région

La ville de Ziguinchor a commémoré avec solennité le 64e anniversaire de l’accession à la souveraineté internationale du Sénégal. Sous la direction du gouverneur Mor Talla Tine, la cérémonie de levée des couleurs s’est déroulée en présence des forces de défense et de sécurité, des anciens combattants et des responsables des services régionaux.

Lors de cet événement emblématique, le gouverneur a exhorté la population de Ziguinchor à comprendre et à intégrer le message du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, lors de son discours à la Nation. Ce dernier a appelé les Sénégalais à redoubler d’efforts et à s’investir pleinement dans le développement du pays. Mor Talla Tine a souligné la nécessité pour chacun de contribuer à la réalisation des aspirations de développement du Sénégal.

Abordant les défis spécifiques auxquels fait face la région de Ziguinchor, le gouverneur a mis en lumière plusieurs enjeux cruciaux. En premier lieu, il a souligné l’importance de consolider le processus de paix en Casamance, qui a connu des avancées significatives avec l’accord de Mongone et la destruction des armes. Mor Talla Tine a insisté sur la nécessité d’impliquer toutes les parties prenantes dans ce processus et a assuré que le gouvernement s’engage à cette fin.

Parallèlement, le développement des infrastructures de transport dans le nord de Bignona a été identifié comme une priorité, tout comme la lutte contre le trafic de drogue, la déforestation et la protection de la biodiversité. La préservation du littoral contre l’érosion constitue également un défi majeur pour la région.

Le gouverneur a salué les progrès réalisés dans ces domaines et a mis en avant le travail remarquable des forces de défense et de sécurité dans la région. En conclusion, il a appelé à une action concertée et déterminée de toutes les parties concernées pour surmonter ces défis et poursuivre le développement de Ziguinchor et de toute la Casamance dans cette nouvelle ère.

64ème Anniversaire de l’Indépendance à Ziguinchor : L’Appel du Gouverneur à la Jeunesse pour un Esprit Citoyen

À l’occasion de la célébration du 64ème anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a adressé un appel vibrant à la jeunesse pour cultiver un esprit citoyen et contribuer au développement harmonieux de la région et du pays dans son ensemble.

La cérémonie solennelle de levée des couleurs s’est déroulée au sein de la gouvernance sous le thème « Les forces de défense et de sécurité au cœur de la cohésion nationale ». Le gouverneur Tine a saisi cette occasion pour rappeler l’importance de la cohésion sociale et de la paix dans le processus de développement d’un pays.

Sous le regard sobre de la sobriété qui a marqué cette année, suite à l’investiture de Son Excellence, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le gouverneur a souligné l’engagement du chef de l’État à renforcer la cohésion nationale. Il a salué la vision du président Faye qui place la cohésion sociale au centre des priorités nationales.

Mor Talla Tine a appelé la population de Ziguinchor à s’approprier cette vision et à contribuer activement au processus de développement du pays. Il a souligné la nécessité de relever les défis persistants, notamment dans la consolidation de la paix, le développement des infrastructures et la valorisation du potentiel agricole de la région.

Le gouverneur a annoncé la tenue prochaine d’un comité régional de développement spécial axé sur les infrastructures structurantes. Ce comité permettra de mettre en lumière les réalisations déjà accomplies par l’État et de recueillir les attentes des populations pour les projets futurs.

Parmi les défis mentionnés, Mor Talla Tine a évoqué la valorisation du potentiel agricole de Ziguinchor, la lutte contre toutes les formes de trafic, ainsi que la protection contre l’avancée du trait de côte, qui menace certaines infrastructures économiques vitales de la région.

En conclusion, le gouverneur a réaffirmé son engagement à travailler en étroite collaboration avec les différentes parties prenantes pour relever ces défis et garantir un avenir meilleur pour Ziguinchor et ses habitants.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Thérèse Edmond Mendy : Une figure marquante du journalisme de Ziguinchor s’éteint

La presse régionale de Ziguinchor pleure aujourd’hui la perte d’une de ses figures les plus éminentes, Thérèse Edmond Mendy, journaliste reporter à la radio Zig Fm Ziguinchor. Son décès survenu ce jeudi, à la suite d’une brève maladie, laisse un vide immense dans le paysage médiatique local et plonge toute la communauté journalistique dans le deuil.

Thérèse Edmond Mendy n’était pas seulement une collègue de travail pour ses pairs, mais aussi une amie et une sœur. Sa personnalité joviale, son dévouement sans faille et sa serviabilité ont laissé une empreinte indélébile dans les cœurs de ceux qui ont eu le privilège de la connaître et de travailler à ses côtés.

Pour Léa Suzanne Thiaw, ancienne collègue et désormais chargée de communication à l’université Assane Seck de Ziguinchor, Thérèse était bien plus qu’une journaliste talentueuse ; elle était un rayon de soleil, une présence bienveillante qui illuminait chaque pièce qu’elle traversait. Sa générosité, sa simplicité et son rire contagieux resteront gravés dans les souvenirs de tous ceux qui ont eu la chance de croiser son chemin.

La nouvelle de son décès a suscité une vague d’émotion et de tristesse parmi ses collègues journalistes. Abdourahmane Diallo, correspondant de la Sentv à Ziguinchor, décrit Thérèse comme une sœur pour tous, une présence rassurante et réconfortante dans un milieu souvent exigeant et difficile.

Ignace Ndèye de Sudfm exprime également sa peine face à la disparition de Thérèse, saluant son professionnalisme et son dévouement envers le métier du journalisme. Sa voix chaleureuse et son engagement indéfectible manqueront à toute la communauté médiatique de Ziguinchor.

En cette période de deuil, ledakarois.sn présente ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches de Thérèse Edmond Mendy, ainsi qu’à ses collègues de Zig Fm Ziguinchor. Son héritage journalistique perdurera à travers les nombreuses vies qu’elle a touchées et inspirées, et son souvenir continuera à illuminer les couloirs de la presse régionale de Ziguinchor pour les années à venir.

Levée des couleurs au palais : Un symbole d’unité sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye

La célébration du 64ème anniversaire de l’indépendance du Sénégal a été marquée par une scène remarquable au Palais de la République, où le Premier ministre nouvellement nommé, Ousmane Sonko, s’est joint à la levée des couleurs, accompagné des proches collaborateurs de l’ancien président Macky Sall.

Cette présence significative témoigne de la continuité institutionnelle et de la stabilité de la République, illustrant parfaitement l’adage selon lequel « les hommes passent, mais les institutions demeurent ». Accueilli avec les honneurs, le Premier ministre Sonko, aux côtés du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, et du président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, a souligné l’importance de cette transition pacifique du pouvoir.

Cette cérémonie a également réuni d’autres personnalités de premier plan, dont le ministre de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé, aux côtés du secrétaire général de la présidence, Oumar Samba Ba, et du ministre directeur de cabinet du président de la République, Mary Teuw Niane. Les hauts gradés militaires étaient également présents, tels que le Général de Corps d’Armée Moussa Fall, Haut-Commandant de la Gendarmerie, et le Général de Corps d’Armée Mbaye Ciss, Chef d’Etat-major général des Armées (CEMGA), qui ont réservé un accueil chaleureux au président Bassirou Diomaye Faye.

Sous le thème « Le rôle des Forces Armées dans la cohésion nationale », cette commémoration a souligné l’importance de l’unité et de la solidarité dans la société sénégalaise. La présence collective de ces personnalités, malgré les divergences politiques, témoigne de leur engagement commun envers la nation et ses institutions, symbolisant ainsi un nouveau chapitre dans l’histoire du Sénégal sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye.

Bonne Gouvernance : Les mesures phares annoncées par le Président Diomaye

En un discours solennel à la Nation sénégalaise, à la veille de la 64e célébration de l’indépendance, le président Bassirou Diomaye Faye a dévoilé un ensemble de mesures déterminantes visant à lutter « sans répit » contre la corruption et à promouvoir une gouvernance plus transparente et responsable.

Pour combattre la fraude fiscale et les flux financiers illicites, le président Faye a annoncé une intensification de la répression pénale. Cette mesure vise à dissuader les pratiques corrompues et à garantir que ceux qui enfreignent la loi soient tenus responsables de leurs actes.

Une protection renforcée sera accordée aux lanceurs d’alerte, leur permettant de signaler en toute sécurité les actes répréhensibles sans craindre de représailles. Cette mesure favorisera la dénonciation des cas de corruption et contribuera à une gouvernance plus transparente et responsable.

Le président Faye a annoncé une mesure d’amnistie pour les prête-noms, leur offrant une opportunité de se dénoncer eux-mêmes en échange d’une intéressement, sous certaines conditions. Cette initiative vise à encourager la coopération et à dissuader les pratiques frauduleuses.

Les rapports de l’Inspection Générale d’État (IGE), de la Cour des Comptes et de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) seront désormais publiés, permettant ainsi au public d’avoir un accès transparent aux informations sur les dépenses gouvernementales et les enquêtes sur la corruption.

Dans un effort pour garantir une exploitation transparente des ressources naturelles du pays, le président Faye a annoncé la mise en ligne des contrats miniers, pétroliers et gaziers sur le site de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) Sénégal. De plus, la divulgation de la propriété effective des entreprises extractives sera exigée, conformément aux normes de l’ITIE.

Ces mesures représentent un engagement ferme du président Diomaye envers la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, témoignant ainsi de sa détermination à promouvoir un Sénégal plus juste, transparent et prospère pour tous ses citoyens.

Fausse rumeur de démission : Ousmane Sonko reste en poste à la Mairie de Ziguinchor

Depuis l’annonce de sa nomination en tant que Premier ministre par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, des spéculations ont circulé concernant la démission d’Ousmane Sonko de son poste de maire de Ziguinchor. Cependant, ces informations sont totalement erronées. Le leader du Parti Pastef demeure toujours en fonction en tant que maire de Ziguinchor.

Aly Diédhiou, Chargé de communication de la Mairie de Ziguinchor, a tenu à clarifier la situation : « L’information faisant état de la démission du Maire Ousmane Sonko est archi fausse. Jusqu’au moment où j’écris ce message, cela n’est pas encore à l’ordre du jour ». Il a également ajouté qu’il était présent au bureau toute la matinée et que Ousmane Sonko occupait toujours le poste de premier magistrat de la ville de Ziguinchor.

Cette mise au point vise à rectifier les fausses informations qui ont été diffusées et à confirmer que Ousmane Sonko conserve pleinement son mandat de maire de Ziguinchor, malgré ses nouvelles responsabilités en tant que Premier ministre.

SÉNÉGAL : Fête de l’indépendance à Ziguinchor marquée par une levée des couleurs

Dans un contexte marqué par les défis sanitaires et les mesures de précaution liées à la pandémie, la célébration de la fête de l’indépendance au Sénégal revêt cette année un caractère sobre et empreint de symbolisme. À Ziguinchor, dans le sud du pays, les festivités se résument à une simple cérémonie de levée des couleurs, comme l’a annoncé le gouverneur de la région, Mor Talla Tine.

Cette cérémonie, prévue pour jeudi, se déroulera au sein de la gouvernance à partir de neuf heures 30 minutes, conformément aux informations fournies par le chef de l’exécutif régional lors d’un entretien avec l’Agence de Presse Sénégalaise (APS). C’est ainsi que la 64e année de l’indépendance du Sénégal sera commémorée sobrement, dans le respect des restrictions et des mesures de sécurité en vigueur.

L’accession à la souveraineté internationale du Sénégal est un moment d’une importance capitale dans l’histoire du pays, symbole de la lutte pour la liberté et l’autonomie. Chaque année, cette date est célébrée avec fierté et solennité à travers le pays, rassemblant les citoyens autour des valeurs d’unité et de progrès.

Malgré les circonstances particulières de cette année, marquées par les contraintes liées à la pandémie de COVID-19, la commémoration de l’indépendance demeure un moment de réflexion sur le chemin parcouru et sur les défis à venir pour le développement et la prospérité du Sénégal.

Dans un esprit de solidarité et de résilience, les Sénégalais célèbrent cette journée nationale avec dignité et détermination, témoignant de leur attachement indéfectible à leur patrie et à ses idéaux. Que cette fête de l’indépendance soit l’occasion de renforcer les liens qui unissent les différentes composantes de la société sénégalaise, dans un élan de solidarité et de fraternité pour un avenir meilleur.

Le Dakarois Quotidien N°147 – du 03/04/24 _ Passation de pouvoir : Bassirou Diomaye Faye prend les rênes

Le Dakarois Quotidien N°147 – du 03/04/24
🔴 Passation de pouvoir : Bassirou Diomaye Faye prend les rênes

Ziguinchor : Un trafiquant de drogue plonge dans le fleuve pour échapper aux policiers

Un incident insolite a secoué la ville de Ziguinchor, alors qu’un trafiquant de drogue a tenté une évasion spectaculaire en plongeant dans le fleuve Casamance pour échapper à l’arrestation par la police locale. L’histoire de cette évasion risquée est devenue virale, suscitant l’intérêt des médias et de la population locale.

Le suspect, identifié comme N. Mané, un dealer bien connu âgé de 23 ans, a été repéré par les autorités alors qu’il était sur le point de ravitailler ses clients en chanvre indien. Alerté par un renseignement, le commissaire Malick Dieng a organisé une opération de surveillance au niveau du pont Émile Badiane, un lieu stratégique pour intercepter les trafiquants.

Lorsque les policiers ont tenté de l’appréhender, Mané a décidé de prendre des mesures désespérées en plongeant dans les eaux du fleuve Casamance pour échapper à la capture. Cependant, la détermination des forces de l’ordre ne s’est pas laissée ébranler par cette manœuvre audacieuse. Ils ont poursuivi le fugitif à bord d’une pirogue, le traquant à travers les eaux tumultueuses du fleuve.

Après une course-poursuite intense, les policiers ont finalement réussi à maîtriser Mané et à le ramener à terre. Une fouille minutieuse de son sac à dos a révélé la présence de 6,5 kg de chanvre indien, confirmant les soupçons des autorités.

Le dealer présumé a été déféré devant le procureur de la République près le tribunal de grande instance après l’enquête menée par le commissariat central de Ziguinchor. Cet incident met en lumière les défis auxquels les autorités sont confrontées dans leur lutte contre le trafic de drogue, ainsi que la détermination des forces de l’ordre à faire respecter la loi et à maintenir la sécurité dans la région.

L’évasion spectaculaire de N. Mané et son arrestation ultérieure témoignent de la vigilance et de la persévérance des forces de l’ordre face aux tentatives de trafic de drogue dans la région de Ziguinchor. Ce cas souligne également l’importance de la coopération entre les autorités locales et la population pour combattre efficacement ce fléau qui menace la société.

Le Dakarois Quotidien N°146 – du 02/04/24 – investiture du Président Bassirou Diomaye Faye : Les Grands Défis d’une Nouvelle Ère Nationale

Le Dakarois Quotidien N°146 – du 02/04/24
🔴 investiture du Président Bassirou Diomaye Faye : Les Grands Défis d’une Nouvelle Ère Nationale

Ziguinchor : La Coalition Diomaye Président attribue la victoire au peuple

Le comité électoral communal de la coalition Diomaye Président de Ziguinchor s’est réuni ce week-end pour exprimer sa gratitude envers le peuple sénégalais et spécialement envers les habitants de Ziguinchor qui ont choisi leur candidat, Bassirou Diomaye Faye, lors de l’élection présidentielle du 24 mars 2024.

Selon les membres du comité, la victoire du Président Bassirou Diomaye Faye a été éclatante dans la commune de Ziguinchor, avec un soutien estimé à 77% des suffrages. Ce résultat aurait permis à Bassirou Diomaye Faye d’être élu dès le premier tour, avec plus de 54% des voix.

« Cet excellent résultat obtenu dans la commune de Ziguinchor est le fruit d’un travail acharné et sans relâche sur le terrain », a déclaré Seydou Mandiang, porte-parole du comité communal.

Le comité a également tenu à rendre hommage à Ousmane Sonko, considéré comme leur mentor, pour son rôle dans cette victoire. Selon Seydou Mandiang, c’est grâce à l’engagement et au soutien de Sonko que cette réussite a été possible.

Cette réunion témoigne de la reconnaissance de la coalition envers le peuple de Ziguinchor et de son engagement envers la démocratie et le processus électoral. Elle souligne également l’importance du travail de terrain et de la mobilisation des électeurs dans le cadre d’une campagne électorale.

Le Dakarois Quotidien N°145 – du 30 et 31/03/24 : « Bassirou Diomaye Faye officiellement confirmé comme 5e président du Sénégal »

Le Dakarois Quotidien N°145 – du 30 et 31/03/24
🔴 « Bassirou Diomaye Faye officiellement confirmé comme 5e président du Sénégal »

Le Dakarois Quotidien N°144 – du 29/03/24 : DIOMAYE, SONKO, MACKY, EN TOUTE COMPLICITÉ : Après la guerre, l’amour ?

Le Dakarois Quotidien N°144 – du 29/03/24
🔴 DIOMAYE, SONKO, MACKY, EN TOUTE COMPLICITÉ : Après la guerre, l’amour ?

Sit-in des travailleurs de l’hôpital régional de Ziguinchor : Un cri de désespoir contre la gestion hospitalière

Le climat est tendu à l’hôpital régional de Ziguinchor (sud du Sénégal) où le Syndicat national des travailleurs de la santé (SYNTRAS) a organisé un sit-in jeudi dernier pour exprimer son mécontentement face à ce qu’il qualifie de mauvaise gestion de l’établissement. Revêtus de brassards rouges et de blouses blanches, les membres du SYNTRAS ont abandonné leurs postes pour se rassembler dans l’enceinte de l’hôpital, dénonçant une série de problèmes.

Parmi les griefs portés contre le directeur de l’hôpital régional, Ndiamé Diop, figurent la création de postes jugés inutiles, un déficit de fonctionnement des services, le recours à des marchés de gré à gré, ainsi que le départ à la retraite de travailleurs sans accompagnement adéquat. Boubacar Diémé, représentant du bureau du SYNTRAS de l’hôpital, a exprimé son inquiétude quant à l’impact de ces problèmes sur la qualité des soins prodigués aux populations locales.

Il a notamment pointé du doigt la non-fonctionnalité de certains services essentiels, comme la radiographie, transformant ainsi l’établissement en un centre d’évacuation plutôt qu’en un hôpital de référence. Malgré des tentatives de négociations antérieures avec la direction de l’hôpital, les travailleurs affirment que leurs préoccupations ont été ignorées et que le directeur ne respecte pas les accords précédemment conclus. Ils accusent également le conseil d’administration de l’hôpital de manquer de considération envers le personnel et les patients.

Le directeur de l’hôpital, Ndiamé Diop, a réagi en déclarant que les progrès réalisés en matière d’infrastructures, de matériel et de ressources humaines démontrent son engagement envers l’amélioration de l’établissement. Il a qualifié la grève de « illégale », affirmant que les problèmes soulevés faisaient déjà l’objet d’un suivi via un protocole d’accord signé précédemment.

Cette situation met en lumière les tensions persistantes entre la direction de l’hôpital et son personnel, mettant en péril la qualité des soins médicaux dispensés dans cette région du Sénégal. En attendant, les travailleurs restent déterminés à faire entendre leurs revendications pour un meilleur fonctionnement de l’établissement et une prise en charge adéquate des patients.

[Infographies ] Résultats provisoires des départements

Le Dakarois Quotidien N°143 – du 28/03/24 : Résultats provisoires de la CDRV : Bassirou Diomaye faye confirmé avec 54,28%

Le Dakarois Quotidien N°143 – du 28/03/24
🔴 Résultats provisoires de la CDRV : Bassirou Diomaye faye confirmé avec 54,28%

Bassirou Diomaye Faye remporte l’élection Présidentielle dès le Premier Tour avec 54,28% des voix

Les résultats provisoires de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 ont été annoncés par la Commission nationale de recensement des votes, confirmant la victoire de Bassirou Diomaye Faye dès le premier tour avec une solide majorité.

Selon les chiffres communiqués par la commission, Bassirou Diomaye Faye a remporté un total de 2 434 751 voix, représentant une impressionnante proportion de 54,28% des voix exprimées. Cette performance électorale remarquable consacre la popularité et le soutien dont bénéficie le nouveau président élu parmi les électeurs sénégalais.

Ces résultats viennent consolider la position de Bassirou Diomaye Faye en tant que leader politique émergent, prêt à prendre les rênes du pays pour répondre aux défis et aux aspirations de la population sénégalaise. Sa victoire dès le premier tour témoigne de la confiance accordée par les citoyens en sa capacité à diriger le pays vers un avenir meilleur.

Cette élection marque un moment historique pour le Sénégal, avec l’élection d’un nouveau président qui devra faire face à une multitude de défis, allant de la gestion de l’économie à la promotion de la justice sociale et de la stabilité politique. Les attentes sont élevées, mais Bassirou Diomaye Faye semble avoir reçu un mandat fort et clair de la part du peuple sénégalais.

Alors que le pays se prépare à une nouvelle ère sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye, il est crucial que tous les acteurs politiques et la société civile s’unissent pour soutenir les efforts visant à promouvoir le progrès et le développement dans le respect des valeurs démocratiques et des droits fondamentaux.

En conclusion, la victoire écrasante de Bassirou Diomaye Faye au premier tour de l’élection présidentielle de 2024 témoigne de sa popularité et de sa légitimité en tant que nouveau leader du Sénégal. Les défis à relever sont nombreux, mais avec le soutien du peuple, il est prêt à guider le pays vers un avenir meilleur et plus prometteur.

Le Dakarois Quotidien N°142 – du 27/03/24 : Scène d’horreur politique : Macky Sall critiqué par ses propres alliés

Le Dakarois Quotidien N°142 – du 27/03/24
🔴 Scène d’Horreur Politique : Macky Sall Critiqué Par Ses Propres Alliés

Le Dakarois Quotidien N°141 – du 26/03/24 : Bassirou Diomaye Faye: Une Présidence d’espoir pour le Sénégal

Le Dakarois Quotidien N°141 – du 26/03/24
🔴 Bassirou Diomaye Faye: Une Présidence d’espoir pour le Sénégal

Amadou Bâ va appeler Bassirou Diomaye Faye et le féliciter pour sa victoire au 1er tour

Selon les dernières déclarations de Madiambal Diagne, patron du Groupe Avenir Communication, un dénouement semble se dessiner dans le cadre de l’élection présidentielle sénégalaise. Amadou Bâ, candidat à la présidence et acteur majeur de la politique sénégalaise, serait sur le point d’accepter sa défaite et de féliciter son adversaire, Bassirou Diomaye Faye, pour sa victoire présumée dès le premier tour du scrutin.

Cette révélation, faite à travers un tweet de Madiambal Diagne, a créé une onde de choc dans le paysage politique sénégalais. En effet, si elle se concrétise, elle marquerait un tournant significatif dans le déroulement de l’élection et dans la culture démocratique du Sénégal.

Dans son tweet, Madiambal Diagne affirme que « la messe est dite », sous-entendant ainsi que la victoire de Bassirou Diomaye Faye est incontestable. Il ajoute que Amadou Bâ va personnellement appeler son adversaire pour reconnaître sa défaite et le féliciter pour sa victoire au premier tour du scrutin présidentiel.

Cette démarche, si elle se confirme, serait un geste de fair-play et de respect des valeurs démocratiques de la part d’Amadou Bâ. Reconnaître sa défaite et féliciter son adversaire dès le premier tour témoignerait de sa volonté de préserver l’unité nationale et de respecter la volonté populaire exprimée à travers les urnes.

Cette annonce intervient après une période de suspense et d’attente, pendant laquelle les résultats préliminaires ont commencé à émerger, laissant entrevoir une avance significative de Bassirou Diomaye Faye dans les premières tendances.

Amadou Bâ avait initialement prévu de faire une déclaration ce midi pour exprimer sa position après l’annonce des premiers résultats du scrutin présidentiel du 24 mars 2024. Si cette déclaration devait confirmer les informations avancées par Madiambal Diagne, elle pourrait marquer un moment historique dans la politique sénégalaise contemporaine.

Cette situation soulève également des questions sur les futurs rapports entre les deux camps politiques et sur la manière dont la transition du pouvoir pourrait se dérouler. Les prochaines heures seront donc cruciales pour l’avenir politique du Sénégal et pour la consolidation de ses institutions démocratiques.

Le Dakarois Quotidien N°140 – du 25/03/24 – Présidentielle Sénégal : Premières Tendances et Possibilité d’un Second Tour

Le Dakarois Quotidien N°140 – du 25/03/24
🔴 « Présidentielle Sénégal : Premières Tendances et Possibilité d’un Second Tour »

Résultats provisoires de la diaspora Sénégalaise

NB: Veuillez noter que ces résultats sont provisoires et peuvent être sujets à des modifications ultérieures. Nous mettrons à jour les résultats dès qu’ils seront disponibles pour fournir une image plus précise des votes de la diaspora sénégalaise.

Le Dakarois Quotidien N°139 – du 23 et 24/03/24

Le Dakarois Quotidien N°139 – du 23 et 24/03/24
🔴 Campagne Présidentielle : Dernier Sprint pour les Candidats

Ambiance Électrique à Cap Skiring et Ziguinchor pour la Coalition BBY

Doudou Ka, éminente figure politique, a orchestré une mobilisation sans précédent dans les villes de Cap Skiring et Ziguinchor en faveur de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY). Cette démonstration de force a suscité un enthousiasme palpable parmi les habitants, qui se sont massivement rassemblés pour accueillir le Premier Ministre.

Les rues bondées ont témoigné de l’engagement indéfectible des citoyens envers la candidature d’Amadou Ba, ancien ministre de l’Économie. La mobilisation sans faille dans ces deux villes souligne la popularité croissante du candidat au sein de la population locale.

Dans un discours enflammé, Doudou Ka a exprimé sa gratitude envers les habitants de Ziguinchor pour leur mobilisation sans faille. Il a souligné l’importance de bâtir ensemble avec Amadou Ba, le seul candidat à présenter un projet concret pour la ville. Le Programme Spécial de Développement de Ziguinchor (PSDZ), doté d’un budget colossal de 1000 milliards FCFA, représente une opportunité majeure pour le développement socio-économique de la région.

Cette mobilisation impressionnante témoigne de l’adhésion massive à la vision et aux projets d’Amadou Ba. Les citoyens ont exprimé leur confiance en ce projet ambitieux et ont manifesté leur soutien sans réserve. La présence de Doudou Ka aux côtés du candidat renforce l’unité et la détermination de la population à œuvrer pour un avenir meilleur pour Ziguinchor et ses habitants.

En conclusion, l’engagement sans faille de Doudou Ka et la mobilisation exceptionnelle à Cap Skiring et Ziguinchor soulignent l’importance cruciale de l’unité dans la poursuite des aspirations de développement de la région. Cette démonstration de force renforce l’espoir d’un avenir prospère et prometteur pour la région et témoigne de la détermination collective à faire avancer la cause de Ziguinchor.

Le Dakarois Quotidien N°138 – du 22/03/24

Le Dakarois Quotidien N°138 – du 22/03/24
🔴 RALLIEMENT DE CERTAINS LEADERS DU PDS À DES CANDIDATS À LA PRÉSIDENTIELLE : Kéba Kanté choisit de rester loyal à Karim Wade

Cheikh Tidiane Dièye retire sa candidature et soutient Bassirou Diomaye Faye à la Présidentielle

Cheikh Tidiane Dièye a surpris aujourd’hui en annonçant le retrait de sa candidature à l’élection présidentielle lors d’une conférence de presse. Dans un geste inattendu, M. Dièye a appelé ses partisans à soutenir le candidat Bassirou Diomaye Faye pour l’élection à venir.

Cette décision radicale intervient après une discussion avec Ousmane Sonko, le leader du parti Pastef. Selon M. Dièye, cette décision a été prise dans l’intérêt supérieur du pays et dans le but de renforcer l’unité de l’opposition.

Ce retrait stratégique de la course présidentielle marque un tournant dans le paysage politique sénégalais, alors que les élections approchent à grands pas. La décision de M. Dièye de soutenir M. Faye pourrait avoir un impact significatif sur le résultat final, étant donné l’importance de son électorat et son influence dans certaines régions clés.

La question qui se pose maintenant est de savoir comment cette alliance inattendue pourrait influencer le paysage politique sénégalais dans les jours précédant le scrutin, et si elle pourrait changer la dynamique de la campagne électorale à venir.

ZIGUINCHOR CAPITALE DU SENEGAL : Diomaye SONKO, un désastre Par Mamadou Mouth BANE

Les incongruités qu’ils ont dévoilées lors de leur conférence de presse n’ont pas suffi pour satisfaire l’envie de Diomaye Faye et de son colistier Ousmane SONKO, d’être suffisamment ridicules aux yeux de l’opinion nationale et internationale. Ils ont fièrement remis une couche avant-hier à Ziguinchor, ville qu’ils rêvent d’ériger en capitale du Sénégal.

Je me suis opposé à ceux qui ont tenu des propos injurieux contre ce ticket à la présidentielle. Car, à mon humble avis, Bassirou Diomaye FAYE et Ousmane SONKO ont besoin d’une assistance psychiatrique et d’une formation accélérée en Diplomatie et en Relations Internationales. A chaque sortie, ils exposent leur carence en toute matière, plus particulièrement en géopolitique, disons en géographie tout court. Or, un homme qui aspire à diriger un pays doit maitriser sa Géographie et son Histoire. L’ignorance de Diomaye Sonko dans ces domaines, inquiète les personnes averties.

Le choix d’une capitale d’un pays répond à des critères qui tiennent compte des enjeux socio-politiques, géopolitiques, environnementaux, sécuritaires… Ce n’est pas pour des raisons bassement électoralistes qu’on décide, d’un coup de tête, du transfert de la capitale de Dakar à Ziguinchor. C’est normal, car, il fallait mettre quelque chose sous la dent de ces hordes de gavroches soif de gros mots et de promesses impossibles.

Certes, aucune ville n’a plus de dignité qu’une autre sur un même territoire. Et Ziguinchor est l’une des villes les plus charmantes du Sénégal de par son environnement, son histoire, sa cuisine, la richesse de sa diversité culturelle et la générosité de sa population. Cependant, est-ce suffisant pour en faire une capitale ?

Il y a des paramètres qui entrent en jeu lorsqu’il s’agit d’ériger une localité en capitale. Le facteur démographique n’est pas le plus déterminant même si, il n’est pas à négliger. Le plus important, avant de prendre une telle décision, c’est d’abord, de savoir lire la carte du Sénégal. Il faut également savoir interpréter le plan géographique du pays, en intégrant les facteurs : sécurité, géographie, géostratégie, pays voisins, ouverture maritime, végétation, histoire, climat, environnement, population etc… Il est d’ailleurs recommandé d’effectuer, au moins, une étude sociologique dans la future capitale. Par ailleurs, une telle décision politique ne devrait être annoncée, qu’après une consultation sérieuse des hautes autorités de la hiérarchie sécuritaire du Sénégal, pour ne citer que celles-ci. Puisque Ziguinchor est une zone militaire…

Que nous apprend la carte du Sénégal ?
La carte du Sénégal nous montre que Ziguinchor se situe à l’extrême sud du pays. Pour s’y rendre, il faut traverser un Etat indépendant : la Gambie avec qui nous avions souvent des relations en dents de scie sous le magistère de Yahya Jammeh.
La géographie nous apprend également que :
1-La distance entre Ziguinchor et Banjul c’est 104 Km.
2-La distance entre Ziguinchor et Bissau c’est 109 Km…

Nous ne le souhaitons pas ! Mais, gouverner c’est prévoir pour anticiper. En cas de conflit armé contre un de nos voisins, la capitale sénégalaise (Ziguinchor) serait facilement atteinte en moins de 24heures. On se rappelle les menaces de la Mauritanie lors de la crise avec le Sénégal en 1989. Soutenu par l’ancien président de l’Irak Saddam Hussein et une partie des pays de la Ligue Arabe, Oul Taya alors Chef de l’Etat, aurait eu un projet d’attaquer Saint Louis située à un peu plus de 300 Km de Nouakchott. Des rumeurs annonçaient le positionnement des engins de guerre au niveau de l’autre rive du Fleuve Sénégal. Imaginez si Saint Louis était restée capitale du Sénégal à cette époque.

Ces deux pays (Gambie et Guinée Bissau) voisins de Ziguinchor ont connu des crises politiques qui ont secoué cette ville sénégalaise du sud. La récurrence des conflits politico militaires à Banjul et à Bissau impacterait la ville de Ziguinchor qui serait, sous le magistère de Diomaye Sonko, une capitale souvent en alerte maximum, du fait de sa position géographique dans une zone politiquement très instable. S’y ajoute la zone des trois frontières Sénégal, Guinée Bissau et Guinée Conakry dirigée par un militaire.

L’actuel président de la République Macky SALL l’avait très tôt compris. D’ailleurs, dès son élection en 2012, il avait mis en place une stratégie pour stabiliser les deux pays voisins : la Gambie et la Guinée Bissau. Il s’est investi personnellement pour aider Adama BARROW et le Général Emballo à être élus démocratiquement présidents de la République de leur pays respectif. Le président SALL avait compris que, pour gagner la bataille de la paix en Casamance, il fallait stabiliser la Guinée Bissau et la Gambie, terre de replis des rebelles du MFDC. Mission réussie sans bavure par le président Macky SALL.

Les régimes militaires qui se sont succédé à Banjul et à Bissau avaient permis aux leaders du MFDC de se renforcer militairement et de développer des activités de trafics illicites entre Sao Domingos et Kanilaï en passant par Bignona. D’ailleurs, Yahya Jammeh rêvait d’une alliance politique entre Banjul/Bignona/Bissau, avec une Casamance indépendante. A cette époque, il finançait Salif Sadio chef rebelle, Ansoumana MANE ex CEMGA tué le 20 Novembre 2000, en Guinée Bissau et le chef rebelle soudanais John Garang mort dans un accident d’hélicoptère le 30 Juillet 2005. Rappelons que, le Bissau Guinéen Ansoumana MANE était impliqué dans des trafics d’armes avec le MFDC dans les années 90.

Certes, aujourd’hui, le MFDC est neutralisé par l’Armée sénégalaise. Mais, une rébellion ne meurt jamais. Faire de Ziguinchor la capitale du Sénégal, sans penser à maintenir d’abord, l’équilibre socio politique encore fragile dans ces deux pays voisins et à renforcer la paix sociale, relève d’un amateurisme chronique.

Ziguinchor est aussi traversée par des courants criminels qui entretiennent des circuits de trafic de drogue venus de Bissau, de bois au nord de Bignona, d’armes et de chanvre indien. Cette belle ville a plus besoin d’un plan de développement économique et social que d’être érigée en capitale par la magie d’un simple décret.

Déplacer la capitale à Ziguinchor n’est pas une priorité pour ces jeunes migrants natifs de cette ville. D’ailleurs, cela changerait quoi dans le quotidien de la jeunesse ou dans le panier de la ménagère ?

Il existe déjà des politiques de développement mises en œuvre en Casamance par les Présidents Me Abdoulaye WADE et Macky SALL. Prenons l’exemple du pont sénégambien qui facilite les déplacements des populations entre le Sud et le Nord. Les interminables grèves des transporteurs sénégalais excédés par les humeurs sporadiques du président Jammeh sont oubliées. Combien de fois, les transporteurs sénégalais ont boycotté le bac gambien pour contourner la Gambie en allant à Ziguinchor par Vélingara à cause des décisions de Jammeh d’augmenter les tarifs pour la traversée ? Ces désagréments appartiennent au passé. Les dessertes maritimes Dakar/Ziguinchor ainsi que les aéroports de Ziguinchor et du Cap Skirring viennent soulager les populations. Que Diomaye SONKO proposent mieux avec des projets structurants réalistes et réalisables.

Diomaye et son acolyte devraient plutôt dire aux Sénégalais où est ce qu’ils comptent amener ce pays ? Quelle solution ont-ils pour arrêter le phénomène de l’émigration irrégulière ? Comment vont-ils gérer le pétrole et le gaz ? Vont-ils supprimer les subventions faites par l’Etat sur l’essence, le gasoil et l’électricité ? A quel prix les familles vont-elles acheter le riz, l’huile, le sucre, le lait et la viande ? Quelle vision pour l’Education, la Santé, l’Agriculture, l’Industrie ? Quelle stratégie pour lutter contre la menace terroriste au niveau de nos frontières avec le Mali ? D’eux, les Sénégalais s’attendent à un programme chiffré, ambitieux et crédible. Mais, les déclarations alambiquées et diffamatoires, les électeurs en ont plein le ventre.

Le mutisme des alliés de Diomaye Sonko face à ces constellations d’inepties (transfert capitale, sortie du CFA) devient inquiétant. Mme Aminata Touré, Abourahmane Diouf et consorts engagent leur crédibilité dans les errements graves de leur candidat. Il est difficile de comprendre toute cette solidarité sournoise devant cet extrême populisme orné de contrevérités.

Après l’annonce du transfert de la capitale, ne soyez pas surpris d’entendre Diomaye Sonko avant la fin de la campagne, prendre l’engagement de délocaliser à Ziguinchor ou à Bignona, tout le dispositif sécuritaire national de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police (l’armement des Forces de Défense et de Sécurité, le système de Renseignement etc…) suivi d’un enrôlement de masse de jeunes sélectionnés, dans les rangs de l’Armée, avec un risque élevé d’une infiltration achevée des Corps d’élite de tout le système de sécurité et de défense du pays. Ce serait alors la fin de la lutte armée du MFDC ? L’objectif étant déjà atteint ! Diomaye SONKO, une calamité !

Mamadou Mouth BANE, depuis Rabat

Tension politique à Kolda : Risque de Confrontation entre Deux Camps Opposés en Campagne Electorale

Dans l’atmosphère fébrile de la campagne électorale au Sénégal, la ville de Kolda devient le théâtre d’une convergence politique tendue, mettant en lumière les clivages profonds qui traversent le pays à l’approche des élections.

Ce dimanche s’annonce comme un moment critique, où deux forces politiques diamétralement opposées convergent vers la même région, chacune avec son propre agenda et ses fervents partisans. D’un côté, la coalition DiomayePrésident, portée par le tandem dynamique formé par Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, cherche à rallier les électeurs de Kolda à sa cause. De l’autre, la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar déploie ses efforts pour soutenir son candidat, Amadou Ba.

Les préparatifs sont en cours des deux côtés, avec une mobilisation intense des militants qui cherchent à assurer un accueil triomphant à leurs leaders respectifs. Des réunions stratégiques, des distributions de matériel de campagne et une communication intensive sont autant de tactiques employées pour galvaniser les troupes et gagner le soutien populaire.

Cependant, au milieu de cette effervescence politique, plane un risque palpable de confrontation entre les partisans des deux camps rivaux. Les observateurs craignent que cette situation ne dégénère en affrontements violents, mettant en péril la stabilité et la sécurité de la région.

Dans ce contexte tendu, les appels à la paix et à la retenue se multiplient. Le khalife général de la famille chérifienne de Saré Mamady a récemment émis une déclaration fervente, exhortant toutes les parties à faire preuve de calme et de respect mutuel. Il a souligné l’importance de préserver l’unité nationale et de placer l’intérêt supérieur du Sénégal au-dessus des querelles politiques partisanes.

Alors que les deux coalitions se préparent à enflammer la scène politique de Kolda ce dimanche, il est impératif que toutes les parties concernées agissent avec responsabilité et modération. Les élections doivent être un exercice démocratique pacifique, où la voix du peuple peut s’exprimer sans crainte ni intimidation.

Dans cette quête pour l’avenir de la nation, la voix du dialogue et de la tolérance doit prévaloir sur celle de la division et de la confrontation. Seul un engagement ferme envers la paix et la démocratie peut garantir un avenir stable et prospère pour le Sénégal.

Le Dakarois Quotidien N°134 – du 16 et 17/03/24

Le Dakarois Quotidien N°134 – du 16 et 17/03/24
🔴 MACKY SALL N’EST PLUS LA « PROIE » : Ousmane Sonko jette l’opprobre sur Amadou Ba

Aliou Cissé encourage les jeunes à cultiver le civisme et la citoyenneté à Ziguinchor

Le coach de l’équipe nationale de football du Sénégal, Aliou Cissé, également ambassadeur de l’UNICEF, a récemment effectué une tournée dans les régions du sud du pays avec une équipe de cet organisme mondial. Cette tournée avait pour objectif de sensibiliser les jeunes à l’importance du civisme et de la citoyenneté, ainsi qu’à la préservation des droits des enfants.

Durant cette semaine de rencontres avec les jeunes, Aliou Cissé a appelé à un retour aux valeurs traditionnelles et ancestrales, prônant des manifestations pacifiques qui ne portent pas atteinte aux biens publics ou privés. Il a souligné l’importance de préserver les acquis sociaux et éducatifs, notamment en évitant la violence et la destruction lors des mouvements de protestation.

L’ancien footballeur a mis en avant l’exemple de la Casamance, une région qui a connu des décennies de conflit, mais où les infrastructures éducatives et publiques n’ont jamais été vandalisées. Cette référence vise à sensibiliser les jeunes sur l’importance de préserver les héritages culturels et sociaux, et à promouvoir la cohésion sociale au sein de la communauté.

Aliou Cissé a également insisté sur le rôle des jeunes dans la construction d’un avenir meilleur pour le Sénégal, les encourageant à s’impliquer activement dans la vie citoyenne et à contribuer au développement de leur pays. Cette tournée s’inscrit dans le cadre des actions de sensibilisation et de mobilisation de l’UNICEF en faveur des droits des enfants et de la promotion d’une culture de la paix et du respect mutuel.

Me Ngagne Demba Touré recouvre également la liberté !

Après des jours d’attente anxieuse, la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS) respire enfin : son coordonnateur, Me Ngagne Demba Touré, a été libéré ce jeudi soir. Cette nouvelle intervient comme un soulagement pour ses partisans, qui ont suivi de près son arrestation survenue le 21 février dernier à son domicile, après plus de six mois passés en exil au Mali.

Le retour de Me Ngagne Demba Touré au Sénégal avait été célébré avec enthousiasme dans son fief de Grand-Yoff. Cependant, cette liesse avait été tempérée par son arrestation, qui avait suscité un élan de solidarité et de mobilisation de la part de ses partisans, dénonçant vigoureusement cette mesure.

La libération de Me Ngagne Demba Touré fait suite à l’adoption d’une loi d’amnistie par l’Assemblée Nationale, une décision saluée comme un pas vers la réconciliation nationale et le retour à la paix sociale. Cette loi a permis la libération de plusieurs détenus politiques, dont Me Ngagne Demba Touré, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Dans son fief de Grand-Yoff et au sein de la JPS, la nouvelle de la libération de Me Ngagne Demba Touré a été accueillie avec des manifestations de joie et de soulagement. Ses partisans, qui avaient vigoureusement soutenu leur leader pendant son incarcération, expriment désormais leur gratitude envers ceux qui ont œuvré pour sa libération.

La libération de Me Ngagne Demba Touré est perçue comme une victoire pour la démocratie et les droits de l’homme au Sénégal. Elle témoigne également de l’importance de la mobilisation citoyenne et de la solidarité dans la lutte pour la justice et la liberté.

Cité Keur Gorgui : Une foule enthousiaste attend Sonko chez lui

Après l’annonce de la libération d’Ousmane Sonko, le leader de l’ex-Pastef, des jeunes, militants et sympathisants se sont précipités vers la cité Keur Gorgui, où réside la famille de l’opposant. Dans une ambiance électrique, des cris de joie, des klaxons de voiture et des chants résonnent dans tout le quartier, reflétant l’excitation palpable qui règne dans la région et à Dakar.

La nouvelle de la libération de Sonko a provoqué une vague d’enthousiasme parmi ses partisans, qui attendent avec impatience son retour à domicile. Ils espèrent également accueillir Bassirou Diomaye Faye, candidat à l’élection présidentielle prévue pour le 24 mars prochain.

Dans cette atmosphère de liesse et de solidarité, la cité Keur Gorgui se transforme en un lieu de rassemblement vibrant, où les partisans de Sonko expriment leur soutien indéfectible et leur détermination à poursuivre leur lutte politique.

La présence massive de la foule témoigne de l’attachement profond des citoyens à la cause de Sonko et de leur désir de le voir revenir parmi eux. Cette mobilisation témoigne également de l’importance du leader politique dans le paysage politique sénégalais et de son impact sur la population, qui voit en lui un symbole de résistance et d’espoir pour l’avenir.

Dans l’attente de l’arrivée tant attendue de Sonko et de Faye, la cité Keur Gorgui vibre au rythme de l’anticipation, signe d’une mobilisation populaire sans précédent dans la région.

Reprise de la liaison maritime Dakar-Ziguinchor : Macky Sall réaffirme ses instructions pour le désenclavement de la Casamance

Lors de la réunion du Conseil des ministres mercredi, le président Macky Sall a réitéré ses instructions concernant la reprise des liaisons maritimes entre Dakar et Ziguinchor, prévue pour le mois de mars 2024. Cette décision intervient dans le cadre des efforts visant à renforcer le désenclavement de la région naturelle de Casamance, située dans le sud du Sénégal.

Le chef de l’État a souligné sa détermination à travailler avec toutes les parties prenantes pour assurer une paix durable et un développement socio-économique soutenu des régions administratives de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda. Cette réaffirmation de ses instructions s’inscrit dans le contexte de la consolidation de la paix dans la région, suite aux violentes manifestations survenues en juin 2023 ayant entraîné l’interruption de la liaison maritime entre Dakar et Ziguinchor.

Macky Sall a mis l’accent sur la nécessité d’accélérer le désenclavement de la Casamance, en mettant en avant plusieurs initiatives. Parmi celles-ci, on compte l’accélération de la finalisation de la Route Nationale 4 (RN4) reliant Sénoba à Ziguinchor, la réalisation d’infrastructures socio-économiques de base telles que les routes, les pistes, les écoles et les structures sanitaires dans certaines zones, ainsi que des initiatives visant à faciliter la réinsertion sociale des populations retournant dans leurs localités d’origine.

Le conflit casamançais, marqué par la rébellion du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC), a entraîné le déplacement de nombreuses populations vers des zones plus sécurisées, notamment dans les années 1990-2000. Cependant, grâce aux progrès réalisés en matière de paix et de sécurité ces dernières années, de nombreuses familles commencent à retourner dans leurs localités d’origine, illustrant ainsi une lueur d’espoir pour la région.

La réaffirmation des instructions présidentielles quant à la reprise de la liaison maritime et au désenclavement de la Casamance témoigne de l’engagement continu du gouvernement sénégalais à promouvoir le développement et la stabilité dans cette région stratégique du pays.

Le Dakarois Quotidien N°132 – du 14/03/24

Le Dakarois Quotidien N°132 – du 14/03/24
🔴 Mobilisation électorale de l’APR: Macky Dynamise la Campagne d’Amadou Ba

Recours contre la Censure du Temps d’Antenne : La Coalition DiomayePrésident Poursuit le CNRA

La tension persiste entre la coalition DiomayePrésident et le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), alors que la bataille pour l’accès équitable aux médias continue de faire rage. Le mandataire de Bassirou Diomaye Faye, Amadou Bâ, a annoncé que la coalition déposerait une mise en demeure contre le CNRA pour avoir censuré le temps d’antenne accordé aux représentants du candidat du Pastef, toujours en détention.

Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, Amadou Bâ a fermement critiqué la décision du CNRA, qualifiant son action de censure et soulignant que cela va à l’encontre de l’obligation du CNRA de favoriser l’égalité entre tous les candidats. Il a également dénoncé le fait que le CNRA semble privilégier une coutume au détriment de la loi électorale en matière d’accès aux médias.

La coalition DiomayePrésident n’entend pas rester les bras croisés face à cette situation. En plus de la mise en demeure contre le CNRA, elle prévoit de saisir la Commission Électorale Nationale Autonome (Cena) afin d’annuler la décision du CNRA et, si nécessaire, de prendre en charge elle-même la diffusion des discours des responsables et personnalités désignés par le candidat Bassirou Diomaye Faye.

Cette affaire met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les candidats et leurs partisans dans leur quête d’une couverture médiatique juste et équitable. Alors que les élections approchent, la question de l’accès aux médias devient de plus en plus cruciale, et les tensions entre les différents acteurs ne montrent aucun signe de diminution.

Il reste à voir comment le CNRA et la Cena répondront aux actions entreprises par la coalition DiomayePrésident, et dans quelle mesure cela affectera le paysage médiatique pendant la période électorale à venir.

CRISE ÉLECTORALE : RECOURS EN RÉFÉRÉ DEVANT LA COUR SUPRÊME

La scène politique sénégalaise est actuellement plongée dans une crise électorale sans précédent, caractérisée par des contestations et des violations présumées du code électoral. Les acteurs principaux de cette crise, dont Monsieur Lamine THIAM, Monsieur Karim Meïssa WADE, Monsieur Magatte SY et Monsieur Mayoro FAYE, ont choisi de faire front commun en saisissant la Cour Suprême du Sénégal pour un recours en référé.

Le déclencheur de cette démarche juridique est la série de décrets présidentiels émis les 6 et 7 mars 2024. Ces décrets ont fixé la date de l’élection présidentielle au 24 mars 2024, abrogeant un décret antérieur et convoquant le corps électoral. Ces décisions ont été contestées par les requérants, affirmant qu’elles violent les dispositions du code électoral sénégalais.

Dans un contexte où la campagne électorale est déjà en cours depuis le 9 mars 2024, les requérants ont opté pour une procédure en référé devant la Cour Suprême. Leur recours vise à obtenir la suspension immédiate de l’exécution des décrets contestés, arguant de l’urgence à protéger leurs droits électoraux et à remédier aux violations alléguées du code électoral.

Les requérants fondent leur recours sur plusieurs arguments juridiques. Tout d’abord, ils affirment que la date fixée pour l’élection présidentielle ne respecte pas le délai minimal de quatre-vingts (80) jours avant le scrutin, tel que prévu par l’article L.O. 137 du code électoral. De plus, ils soulignent une réduction injustifiée de la durée de la campagne électorale, en violation de l’article L.O. 129 qui exige une période de 21 jours.

La requête en référé s’appuie sur l’article 83 alinéa 6 de la loi organique de 2022 sur la Cour Suprême, qui autorise une procédure d’urgence lorsque cela est nécessaire. Les requérants soulignent l’urgence de la situation, compte tenu du début de la campagne électorale et de la proximité du scrutin, prévu dans treize (13) jours.

Dans leur requête, les requérants sollicitent l’autorisation de signifier à bref délai la requête en référé-suspension. Ils demandent également au Premier Président de la Cour Suprême de fixer une date d’audience urgente, soulignant la nécessité de statuer rapidement pour préserver l’intégrité du processus électoral.

La saisine de la Cour Suprême par ces acteurs politiques majeurs jette une lumière crue sur les enjeux entourant l’élection présidentielle sénégalaise. La décision de la Cour aura des répercussions significatives sur le déroulement du scrutin et sur la crédibilité du processus électoral. Les regards sont désormais tournés vers la plus haute instance judiciaire du pays, dans l’attente fébrile d’une décision qui façonnera l’avenir politique du Sénégal.

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Contestation des violations du Code Electoral – Lettre à la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA)

La scène politique sénégalaise se trouve actuellement plongée dans une crise électorale d’envergure, soulevant des préoccupations majeures quant au respect du code électoral et à l’équité du processus démocratique. Les principaux protagonistes de cette crise sont les candidats, la Coalition Karim 2024, et les électeurs, qui ont conjointement exprimé leurs inquiétudes et revendications auprès de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA).

Le point de départ de cette controverse est le décret présidentiel n°2024-690 et n°2024-691 du 6 mars 2024, fixant la date de l’élection présidentielle au 24 mars 2024 et convoquant le corps électoral. Cependant, une violation flagrante de l’article L.O. 137 du code électoral sénégalais est observée, lequel stipule que les électeurs doivent être convoqués au moins quatre-vingts (80) jours avant la date du scrutin. Le délai entre le décret et la date du scrutin de seulement 15 jours est nettement inférieur à la période légale.

Un autre point de discorde concerne la durée de la campagne électorale. L’article L.O. 129 du code électoral impose une période minimale de 21 jours pour la campagne électorale. Cependant, le décret présidentiel n°2024-704 du 7 mars 2024, fixant la période de la campagne électorale pour l’élection présidentielle, limite cette période à 15 jours. Cette réduction suscite des interrogations quant à l’équité des conditions de campagne pour l’ensemble des candidats.

Face à ces allégations de violations du code électoral, les candidats de la Coalition Karim 2024 et les électeurs ont pris l’initiative de rédiger une lettre formelle à la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA). Conformément à l’article L16 de la loi 2021-35 du 23 juillet 2021, cette lettre expose en détail les préoccupations des signataires et appelle à des mesures correctives immédiates pour assurer la régularité et l’équité du processus électoral.

La CENA, en tant qu’entité chargée du contrôle et de la supervision des opérations électorales, se trouve désormais au centre de cette crise électorale. Les attentes sont élevées, avec la nécessité pour cette institution de faire respecter la loi électorale afin d’assurer la transparence et l’équité du processus électoral.

La résolution de cette crise électorale revêt une importance capitale pour la démocratie sénégalaise. Les décisions de la CENA auront un impact considérable sur la crédibilité du processus électoral et sur la confiance des citoyens dans l’intégrité du système politique. L’évolution de cette situation est observée attentivement, soulignant l’importance des principes démocratiques et de l’état de droit dans la vie politique du Sénégal, tant au niveau national qu’international.

Pikine : La coalition DiomayePrésident accueillie par une marée humaine

Une marée humaine impressionnante  a accueilli l’entrée de la coalition DiomayePrésident dans le département de Pikine. Cette mobilisation exceptionnelle a été assurée par la jeunesse qui a accompagné la caravane depuis l’entrée dans la ville, en passant par Bountou Pikine, Marché Zinc, Tally Boumack jusqu’à Tally Boubess.


En effet, les leaders Dame Mbodj, l’ex-capitaine Touré, Guy Marius Sagna, entre autres, accompagnés par les militants et sympathisants ont  sillonné plusieurs rues de la banlieue. Dans les différentes artères, la caravane a eu du mal à se frayer un passage avec son cortège pris d’assaut par des jeunes déchaînés. Prenant la parole Guy Marius Sagna a profité de l’occasion pour dévoiler le programme de la coalition DiomayePrésident.
« Le projet politique que la coalition Diomaye porte repose sur une éthique qui implique l’émergence de nos responsabilités, la paix, l’imagination, la refondation, l’innovation technologique, la souveraineté alimentaire et la redéfinition d’un avenir plus rassurant pour les jeunes et pour l’ensemble des citoyens sénégalais. Notre projet politique reposera  également sur la transformation d’une société juste, par le processus d’égalisation des conditions de vie sociale, par le développement de l’égalité politique et juridique, de l’égalité socioéconomique et de l’égalité culturelle. Le candidat Diomaye Faye sera le  serviteur et  compte s’appuyer sur toutes les compétences afin de mettre au service du peuple, le programme économique et social qui fera du Sénégal une nation prospère, solidaire et ancrée dans de valeurs fortes », a fait savoir le député de la coalition Yewwi Askan Wi.


Devant des milliers de personnes mobilisées, les leaders de la coalition DiomayePrésident ont appelé les populations de Pikine à voter massivement pour la coalition DiomayePrésident.
Selon Guy Marius Sagna, Pikine a beaucoup souffert durant les 12 ans de règne de la coalition Benno Bokk Yaakaar. C’est pour cela qu’il a prédit une  défaite du camp du pouvoir au soir du 24 février prochain. « Le pouvoir sortant sait bel et bien que c’est terminé pour eux. Le régime a privilégié les intérêts occidentaux au détriment des Sénégalais. Cette pratique va être un vieux souvenir et la coalition DiomayePrésident sera l’artisane du déclin de l’impérialisme au Sénégal. Partout, le vent de la souveraineté doit souffler ».
De son côté, Dame Mbodj a demandé aux populations de rester vigilantes, de voter et de sécuriser leur vote. Il en a profité pour charger  le président sortant qui, selon lui, est l’acteur principal de la souffrance des Sénégalais.


Ensuite, ces leaders ont fait le tour de la ville pour communier avec leurs partisans et délivrer le message de leur candidat et invité les Pikinois à suivre la voie tracée par le leader de l’ex-Pastef. Car il  y aura forcément un vent de changement qui va souffler au soir du 24 mars, qui va rendre au peuple sénégalais ce qui lui appartient.

Blocage du Temps d’Antenne par le CNRA : Le mandataire de Diomaye Faye dénonce une violation du Code Électoral

Le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) a récemment émis un communiqué annonçant sa décision de ne pas diffuser le temps d’antenne du candidat Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cette action a suscité une réaction forte de la part d’Amadou Ba, le mandataire du candidat, qui considère cette décision comme une violation flagrante du code électoral et une atteinte au principe constitutionnel d’égalité entre les candidats.

Amadou Ba a exprimé son mécontentement sur sa page X, dénonçant publiquement le directeur général du CNRA, Babacar Diagne, pour avoir censuré la déclaration du candidat Bassirou Diomaye Faye, lue par Moustapha Guirassy, son Directeur de campagne. Selon Amadou Ba, cette action va à l’encontre des principes fondamentaux de la démocratie, en particulier le droit à une égale visibilité des candidats pendant la période électorale.

La décision du CNRA de bloquer le temps d’antenne d’un candidat soulève des questions sur la neutralité et l’impartialité des organes de régulation pendant les périodes électorales. Le temps d’antenne est généralement considéré comme un espace équitable et accessible pour tous les candidats, permettant ainsi un débat politique équilibré et transparent.

Amadou Ba souligne que cette décision du CNRA ne fait que nuire à la crédibilité du processus électoral en cours, en créant des inégalités entre les candidats. Il appelle à la rectification de cette situation et à la préservation des principes démocratiques fondamentaux.

Cette affaire souligne l’importance cruciale du rôle des organes de régulation dans la garantie d’élections justes et transparentes. Les réponses ultérieures du CNRA et les éventuelles actions entreprises par les parties concernées seront attentivement suivies pour évaluer l’impact sur l’intégrité du processus électoral.

RTS : Le CNRA bloque le temps d’antenne du candidat Bassirou Diomaye Faye

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) au Sénégal a récemment pris la décision controversée de bloquer le temps d’antenne du candidat Bassirou Diomaye Faye, en lice pour l’élection présidentielle du 24 mars 2024. Cette mesure soulève des préoccupations quant à l’équité et à la démocratie électorale dans le pays.

Bassirou Diomaye Faye, candidat du parti dissous Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, se retrouve dans une situation délicate, car le CNRA a fondé sa décision sur le fait que le candidat est actuellement en détention. Selon les dispositions du Code électoral, le temps d’antenne est réservé exclusivement aux candidats en lice à la Présidence de la République, figurant sur la liste arrêtée et publiée par le Conseil constitutionnel.

La décision du CNRA, annoncée à l’issue de leur séance du 10 mars 2024, soulève des questions fondamentales sur la démocratie et la participation équitable des candidats aux élections. Certains observateurs s’inquiètent de la possibilité que des considérations politiques puissent influencer de telles décisions, remettant en question l’intégrité du processus électoral.

La mesure semble être liée à la dissolution du parti Pastef, une décision qui a eu des implications sur la légitimité du candidat. Le CNRA, dirigé par Babacar Diagne, affirme agir en conformité avec les dispositions légales, mais certains critiques estiment que cette démarche pourrait compromettre le principe fondamental de la participation démocratique.

La question cruciale qui se pose est de savoir dans quelle mesure les actions légales ou judiciaires contre un parti politique doivent affecter la participation électorale de ses membres. Certains soutiennent que la dissolution d’un parti ne devrait pas automatiquement discréditer les candidats qui en sont issus, tandis que d’autres estiment que de telles mesures sont nécessaires pour maintenir l’intégrité du processus démocratique.

Cette situation souligne également le besoin de clarifier et de renforcer les normes électorales pour garantir une participation équitable et transparente de tous les candidats, indépendamment de leur affiliation politique. Les autorités doivent veiller à ce que les décisions telles que celle du CNRA soient prises de manière impartiale et conformément aux principes démocratiques.

Alors que la campagne électorale se poursuit au Sénégal, il est crucial de surveiller de près l’évolution de cette affaire et son impact sur la perception de la démocratie dans le pays. Les citoyens, les observateurs nationaux et internationaux continueront probablement à scruter le processus électoral pour s’assurer qu’il reflète véritablement la volonté du peuple sénégalais.

Bassirou Diomaye Faye : les Nations Unies saisies pour…

Une pétition a été soumise au Groupe de travail des Nations Unies concernant le sort du candidat à la Présidentielle du 24 mars prochain, Bassirou Diomaye Faye.

D’après Les Échos, la demande a été introduite par la Fondation des droits de l’homme (HRF) qui juge sa détention « arbitraire ».

« Les nombreuses irrégularités dans la procédure engagés contre Bassirou Diomaye Faye montrent qu’il est détenu uniquement pour avoir partagé sur Facebook un avis critique à l’égard du Président Macky Sall. L’objectif est de l’empêcher de participer à la campagne, sachant à quel point le parti politique qu’il représente (ex-Pastef) est populaire », déclare Hannah Van Dijcke, responsable juridique et de recherche à HRF, repris par le quotidien d’informations.

« Diomaye va bénéficier de la loi d’amnistie, mais je ne sais pas exactement quand il va sortir, car il y a une procédure», précise son avocat, Me Moussa Sarr, cité par Senego.

Diomaye Faye ambitionne de doter le Sénégal de sa propre monnaie dans son programme présidentiel

Les partisans du mouvement « Diomaye Président » ont répondu massivement à l’appel de leur candidat ce samedi 9 mars, lors de la présentation de son programme de société en vue de la prochaine élection présidentielle. Intitulé « Le projet d’un Sénégal juste et prospère », ce programme ambitieux se déploie autour de cinq axes majeurs, dont l’économie endogène et la souveraineté alimentaire.

Au cœur de ce programme audacieux se trouve une proposition de taille : la mise en place d’une réforme monétaire visant à doter le Sénégal de sa propre monnaie. Lors de la présentation du programme, le professeur Daouda Ngom, porte-parole du mouvement, a souligné cette initiative comme étant l’une des pierres angulaires du projet de société de Diomaye Faye.

Cette réforme monétaire, élaborée en concertation avec l’approbation d’Ousmane Sonko selon Daouda Ngom, prévoit également la mise en œuvre d’une politique fiscale innovante, efficace, équitable et transparente. Le mouvement « Diomaye Président » aspire à créer un secteur privé robuste, en accordant une attention particulière à la formalisation du secteur informel et au renforcement des capacités des entreprises.

Dans cette optique, le mouvement envisage de développer des chaînes de valeur dans les secteurs minier et pétrolier, afin de favoriser la croissance économique et de promouvoir le développement durable du pays. Cette stratégie vise à garantir une souveraineté économique accrue pour le Sénégal, tout en créant un environnement propice à l’investissement et à la création d’emplois.

En plaçant la question de la monnaie nationale au cœur de son programme, Diomaye Faye propose une vision audacieuse pour l’avenir économique du Sénégal, fondée sur la souveraineté et l’autonomie financière. Cette proposition suscite un vif intérêt parmi les citoyens et les observateurs, ouvrant ainsi un débat crucial sur l’avenir de la politique économique du pays.

Appel à la paix lors de l’inauguration de la Mosquée Kénia à Ziguinchor : L’ADS priorise la sérénité pour les élections présidentielles

À l’occasion de l’inauguration de la nouvelle mosquée de Kénia à Ziguinchor, l’Association pour l’éducation et le développement social (ADS) a émis un appel pressant en faveur de la paix à l’approche des élections présidentielles sénégalaises du 24 mars. Lors de cet événement, les membres de l’ADS ont saisi l’opportunité pour adresser un message de sérénité aux acteurs politiques du pays.

Ibrahima Sarr, responsable des projets à l’ADS, a souligné l’importance de la paix dans la société, affirmant que l’islam, religion de paix, ne peut prospérer sans un environnement pacifique. Il a appelé les autorités à travailler activement pour maintenir la paix et à diffuser des messages positifs à cet effet. M. Sarr a exprimé le souhait que le jour du scrutin se déroule dans le respect des règles démocratiques, permettant ainsi à chacun de reprendre ses activités normales.

L’ADS, dont le siège est à Bambey, a profité de l’occasion pour adresser des prières pour la paix non seulement au Sénégal mais aussi dans les pays voisins, en Afrique et dans le monde. La nouvelle mosquée de Kénia a été construite grâce au financement du Fonds koweïtien pour faciliter le recueillement des fidèles dans cette communauté éloignée du centre-ville de Ziguinchor.

Ibrahima Sarr a exprimé l’espoir que des mesures appropriées seront prises pour l’entretien et la préservation de cette nouvelle infrastructure religieuse. La prière inaugurale a été dirigée par l’imam Al Hussein Aboubacar Sambou, marquant ainsi un moment significatif de spiritualité et de rassemblement pour la communauté locale.

Dans cette période cruciale précédant les élections, l’appel de l’ADS à la paix et à la sérénité témoigne de la volonté des organisations sociales et religieuses de jouer un rôle constructif dans le maintien d’un climat pacifique au Sénégal.

Le Dakarois Quotidien N°128 – du 09 et 10/03/24

Le Dakarois Quotidien N°128 – du 09 et 10/03/24
🔴 NOUVEAU GOUVERNEMENT: MACKY SALL CHASSE LES « AFFIDÉS » À AMADOU BA

● Retour des hommes de confiance comme Mame Mbaye Niang
● Mouhamadou Makhtar Cissé promu ministre de l’Intérieur
● Doudou Ka et ses comparses virés

Investir dans les Femmes : Ziguinchor réaffirme son engagement lors de la Journée Internationale de la Femme

En ce vendredi 8 mars 2024, Ziguinchor, ville emblématique du sud du Sénégal, s’est mobilisée pour célébrer la Journée Internationale de la Femme sous le thème évocateur : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ». Cette journée symbolique a été l’occasion pour les femmes de la région de faire le point sur les progrès accomplis, tout en soulignant les défis persistants auxquels elles font face.

La coordination générale du comité consultatif de la femme Ndeye Marie Thiam a ouvert les débats en mettant en lumière les avancées significatives réalisées jusqu’à présent grâce à l’engagement de l’État sénégalais. Cependant, elle a également tenu à dénoncer avec fermeté les violences faites aux femmes, appelant à une prise de conscience collective pour mettre fin à ces pratiques inacceptables.

Un des points majeurs abordés lors de cette journée a été la question de la paix en Casamance, région marquée par un conflit prolongé. Les femmes de Ziguinchor ont exprimé leur volonté de voir une résolution définitive de cette crise, appelant toutes les parties impliquées à s’engager dans un processus de paix inclusif et durable.

Par ailleurs, les femmes ont plaidé pour un soutien financier accru en faveur de leurs initiatives entrepreneuriales. Elles ont souligné leur volonté de participer activement au développement économique de la région en créant des entreprises et des unités de transformation. Dans ce contexte, la révision du code de la famille a été évoquée comme une mesure essentielle pour garantir une plus grande équité et protection des droits des femmes.

En résumé, la Journée Internationale de la Femme à Ziguinchor a été marquée par un appel unanime à l’action en faveur des femmes, tant sur le plan social, économique que politique. Les femmes de la région ont réaffirmé leur détermination à contribuer pleinement à la construction d’une société plus juste et égalitaire, où chacun et chacune pourra réaliser son plein potentiel.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Le Dakarois Quotidien N°127 – du 08/03/24

Le Dakarois Quotidien N°127 – du 08/03/24
🔴 Élection présidentielle 2024 : Les enjeux de la dévalorisation du code électoral

Ziguinchor : Les Femmes Guidées vers l’Autonomie Financière

Le jeudi 7 mars 2024, l’ONG Cause Première en partenariat avec la coopération allemande GTZ a organisé une session d’échanges visant à informer et orienter les femmes de Ziguinchor sur les opportunités de financement disponibles dans la région.

Mamadou Lamine Sané, conseiller technique en communication perspective de l’antenne Casamance, Sénégal Oriental du programme « Réussir au Sénégal » de la coopération Allemande GTZ, a expliqué que cette activité s’inscrit dans le cadre des actions de sensibilisation visant à informer les jeunes et les femmes sur les perspectives et les potentialités existantes au niveau territorial.

Cette journée exclusivement dédiée aux femmes avait pour objectif de sensibiliser sur l’autonomisation des femmes de la Casamance, en mettant particulièrement l’accent sur le secteur avicole, qui offre des opportunités de développement économique significatives.

M. Sané a souligné que l’ONG Cause Première, en collaboration avec d’autres structures d’accompagnement telles que le pôle emploi, la DER (Délégation à l’Entreprenariat Rapide), l’ANPEJ (Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes) et le 3FPT (Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique), avait pour objectif de mettre en relation les femmes de Ziguinchor avec ces structures afin qu’elles puissent bénéficier de leur appui, notamment en matière de formation, d’orientation professionnelle et de financement.

Les axes d’action prioritaires de l’ONG Cause Première comprennent l’autonomisation des femmes et des filles, la préservation de l’environnement et la lutte contre le changement climatique, la promotion de l’agro-écologie, l’accès à l’eau potable, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la formation professionnelle, l’entrepreneuriat et l’accès aux financements.

Cette initiative vise à renforcer les capacités des femmes de Ziguinchor et à les accompagner dans leur parcours vers l’autonomie financière et le développement économique.



   AS – Le Dakarois Ziguinchor

Le Dakarois Quotidien N°126 – du 07/03/24

Le Dakarois Quotidien N°126 – du 07/03/24
🔴 Le Duel des Dates de l’élection présidentielle : Le bras de fer entre Macky et les 7 sages

Développement économique et préservation de l’environnement : Le projet AMP Mangroves à Ziguinchor

Le projet des Aires Marines Protégées (AMP) Mangroves à Ziguinchor, dirigé par le coordonnateur national des AMP, le lieutenant-colonel Momar Sow, a récemment organisé une visite de travail dans la région pour faire le point sur les réalisations de l’année 2023 et présenter le plan de travail budgétisé pour 2024 lors du Comité Régional de Développement (CRD) convoqué par le gouverneur. Cette visite a également été l’occasion de remettre des équipements et des tricycles à des organisations communautaires de base engagées dans le développement local.

Le projet AMP Mangroves a été conçu avec trois objectifs spécifiques : renforcer les capacités du gouvernement en matière de gestion des AMP, assurer une gestion efficace des aires marines protégées dans la région de Casamance et dans la région du Saloum, et favoriser le développement économique, en particulier celui des jeunes et des femmes.

Lors de la visite, plusieurs sites ont été inspectés pour évaluer les réalisations et identifier les besoins supplémentaires. À Diaghour, une plateforme de production d’huile de palmiste et de savon a été examinée, montrant ainsi l’engagement du projet dans le soutien aux initiatives économiques locales. De même, un poulailler en construction à Finthiock a été visité, mettant en lumière l’importance de l’agriculture pour le développement économique de la région.

La journée s’est conclue par la remise de tricycles à plusieurs initiatives locales, notamment un marché de poisson à Koubalang, afin de soutenir leurs activités génératrices de revenus. Cette initiative souligne l’engagement du projet à soutenir le développement économique des communautés locales et à renforcer leur résilience économique.

La visite s’est poursuivie à l’AMP de Kassa Balanta-counda, où des projets maraîchers et des initiatives commerciales locales ont été examinés. Ces projets sont essentiels pour stimuler l’économie locale et offrir des opportunités d’emploi aux habitants de la région.

En conclusion, le projet AMP Mangroves à Ziguinchor joue un rôle essentiel dans la promotion du développement économique et de la préservation de l’environnement dans la région. La remise d’équipements et de tricycles ainsi que la visite des réalisations montrent l’engagement du projet à soutenir les communautés locales et à favoriser leur autonomisation économique tout en veillant à la conservation des ressources naturelles.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Levée du Bracelet Électronique d’El Malick Ndiaye : Une décision judiciaire au Cœur de l’actualité Politique

Dans le paysage politique sénégalais déjà mouvementé, une décision judiciaire récente a attiré l’attention de tous les observateurs : la levée du bracelet électronique d’El Malick Ndiaye, ancien membre du mouvement ex-Pastef. Cette mesure, prise à la veille d’un événement politique majeur, soulève des questions sur les implications juridiques et politiques qui en découlent.

El Malick Ndiaye a été au centre d’une affaire judiciaire complexe, accusé de diffuser des fausses nouvelles et de perturber l’ordre public. Cette affaire, survenue dans un contexte politique tendu, a attiré l’attention des médias et du public, devenant un sujet de débat et de controverse.

Le 20 février 2024, l’avocat d’El Malick Ndiaye, Me Moussa Sarr, a déposé une requête auprès du juge d’instruction du 1er cabinet d’instruction, Oumar Maham Diallo, demandant la mainlevée du bracelet électronique qui surveillait les mouvements de son client. Cette requête a été acceptée par le juge, qui a ordonné la levée de la mesure de placement sous surveillance électronique.

La décision du juge Maham Diallo a des implications importantes à la fois sur le plan juridique et politique. Sur le plan juridique, elle signifie que Ndiaye n’est plus soumis à la surveillance par bracelet électronique, ce qui lui offre une certaine liberté de mouvement. Cependant, il lui est toujours assigné de rester dans la région de Dakar, ce qui limite ses déplacements.

Sur le plan politique, cette décision intervient à un moment critique, alors que le pays se prépare à un événement politique majeur : le vote du projet de loi sur l’amnistie générale des faits liés aux manifestations politiques. La levée du bracelet électronique pourrait potentiellement avoir des répercussions sur l’issue de ce vote et sur l’avenir politique d’El Malick Ndiaye.

La levée du bracelet électronique a suscité des réactions diverses au sein de la classe politique et de la société civile. Certains voient cette décision comme une étape vers la réhabilitation de Ndiaye, tandis que d’autres la critiquent comme un signe de clémence excessive envers un accusé de crimes graves.

Dans ce contexte, il est crucial de surveiller de près les développements ultérieurs de cette affaire et de comprendre les implications plus larges pour la justice et la politique au Sénégal. La décision du juge Maham Diallo pourrait avoir un impact durable sur le paysage politique et juridique du pays, faisant de cette affaire un sujet de discussion et de débat continu.

L’évolution ambiguë de l’ex-Pastef : Vers une politisation traditionnelle ?

Lors de l’examen du projet de loi d’amnistie en commission technique, les députés de l’ex-Pastef ont adopté une attitude surprenante en s’abstenant de voter. Cette posture, loin d’être conforme à leur position habituelle, a soulevé de nombreuses interrogations au sein de l’opinion publique sénégalaise, alimentant ainsi un débat sur la nature et les motivations politiques du mouvement.

Alors que le président Macky Sall cherche à consolider sa position politique avant son départ prévu en avril prochain, l’initiative de proposer une loi d’amnistie pour les événements survenus entre février 2021 et février 2024 a été accueillie avec une certaine méfiance par une partie de l’opposition. Dans ce contexte, le choix de l’ex-Pastef de s’abstenir de voter sur ce projet de loi a été perçu comme un changement radical de stratégie politique.

Cette décision a suscité des réactions diverses au sein de la société civile et des autres partis politiques. Certains ont dénoncé une attitude ambiguë et opportuniste, soulignant que l’ex-Pastef semblait désormais adopter les mêmes pratiques politiques que ceux qu’il critiquait auparavant. Cette volte-face a remis en question la crédibilité et la cohérence du mouvement, mettant en lumière des tensions internes et des luttes de pouvoir.

Cependant, d’autres voix ont appelé à la prudence, soulignant que la politique est souvent marquée par des alliances changeantes et des compromis tactiques. Ils ont souligné la nécessité d’attendre la plénière pour tirer des conclusions définitives sur les intentions réelles de l’ex-Pastef.

Parallèlement, des rumeurs persistantes sur un éventuel dialogue entre Macky Sall et Ousmane Sonko ont alimenté les spéculations et les suspicions. Bien que rien n’ait été confirmé officiellement, ces rumeurs ont ajouté une dimension supplémentaire à l’incertitude politique qui règne actuellement au Sénégal.

Malgré l’abstention de l’ex-Pastef, le projet de loi d’amnistie a été adopté grâce au soutien de la majorité présidentielle. Ce texte vise à amnistier toutes les personnes accusées de crimes commis lors de manifestations ou pour des motifs politiques entre février 2021 et février 2024. Bien que cela puisse bénéficier à certains individus, le manque de transparence et d’inclusivité dans ce processus a soulevé des inquiétudes quant à son impact sur la justice et la réconciliation nationale.

La vérité sur les échanges entre Ousmane Sonko et les émissaires de l’État : Révélations du chef de protocole

Depuis plusieurs jours, les médias et l’opinion publique sénégalaise étaient en émoi suite aux supposés échanges entre Ousmane Sonko, leader du parti politique Pastef Les Patriotes, et des représentants de l’État, notamment Pierre Goudiaby Atepa. Ces allégations ont alimenté les spéculations et suscité de vives réactions au sein de la société sénégalaise, souvent divisée sur cette question brûlante. Cependant, de nouvelles révélations apportent un éclairage inédit sur cette affaire, émanant directement du chef de protocole d’Ousmane Sonko, Djiby Gueye Ndiaye.

Dans une interview accordée à 2A TV, Djiby Gueye Ndiaye a clarifié les circonstances des rencontres entre Sonko et les émissaires de l’État. Selon ses dires, Pierre Goudiaby Atepa aurait rencontré Sonko à deux reprises, mais les échanges lors de la première rencontre ont été très brefs. Atepa aurait manifesté le souhait de ne pas discuter en présence du garde pénitencier, ce à quoi Sonko aurait répondu fermement en indiquant que le garde ne faisait que son travail et qu’il devait assumer ses responsabilités. Atepa aurait alors quitté les lieux sans transmettre son message, avant de revenir ultérieurement pour une seconde rencontre.

Interrogé sur les échanges supposés entre Sonko et le gouvernement, Djiby Gueye Ndiaye a affirmé avoir obtenu des déclarations claires de la part de son chef. Sonko aurait nié avoir envoyé des représentants en son nom et aurait exprimé une position ferme et déterminée face à la situation qui lui est imposée. Il aurait déclaré ne rien demander ni négocier, tout en qualifiant son arrestation et son emprisonnement de « mascarade ». Sonko aurait également souligné que la durée de sa détention n’avait que peu d’importance pour lui, réaffirmant ainsi sa volonté de défendre ses droits et son innocence avec fermeté.

Ces révélations apportent un nouvel éclairage sur une affaire qui a secoué le pays, mettant en lumière la position inébranlable de Sonko dans sa défense et sa volonté de transparence. Elles soulignent également les tensions persistantes entre le gouvernement et l’opposition, ainsi que l’importance de la vigilance citoyenne dans le respect des droits et des principes démocratiques. Alors que le pays traverse une période de turbulence politique, ces révélations sont susceptibles d’avoir un impact significatif sur le débat public et la perception de l’affaire Sonko dans l’opinion sénégalaise.

Le Dakarois Quotidien N°124 – du 05/03/24

Le Dakarois Quotidien N°124 – du 05/03/24
🔴 Macky Sall et le Dialogue National : Vers une Décision Cruciale sur la Date de l’Élection

Loi d’amnistie : les affaires Sonko-Adji Sarr et Sonko-Mame Mbaye Niang exclues

Malgré l’annonce d’une loi d’amnistie couvrant les faits survenus entre 2021 et 2024, les affaires impliquant Ousmane Sonko et Adji Sarr, ainsi que celle opposant Sonko à Mame Mbaye Niang, demeurent pendantes devant les juridictions compétentes, rapporte Les Échos.

Le projet d’amnistie, qui devrait être soumis au vote de l’Assemblée nationale avant sa promulgation par le président Macky Sall, exclut spécifiquement ces affaires. Ismaila Madior Fall, ministre des Affaires étrangères et ancien ministre de la Justice, avait déjà apporté des éclaircissements à ce sujet sur le plateau de la 7TV.

Un juriste interviewé par le journal explique que ces affaires sont considérées comme des litiges privés et ne rentrent pas dans le cadre du projet d’amnistie actuel. Selon lui, l’amnistie annoncée par le président de la République vise uniquement les faits liés aux émeutes ayant entraîné des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants. Ces émeutes ont conduit à l’arrestation d’Ousmane Sonko, de Bassirou Diomaye Faye, et de nombreux militants de Pastef (parti dissous), poursuivis pour divers chefs d’accusation tels que l’appel à l’insurrection et les actes compromettant la sécurité publique.

Ainsi, bien que la loi d’amnistie soit destinée à offrir une forme de clémence pour les événements survenus pendant la période spécifiée, elle ne couvrira pas les affaires relevant du domaine privé ou ne relevant pas directement des troubles publics et des violences urbaines.

Cette exclusion des affaires impliquant Sonko et d’autres personnalités politiques met en lumière les limites et les contours précis de la loi d’amnistie, soulignant la nécessité de clarifications juridiques et de transparence dans l’application de telles mesures.

Le Dakarois Quotidien N°121 – du 01/03/24

Le Dakarois Quotidien N°121 – du 01/03/24
🔴 Sidiki Kaba – Election présidentielle: « Après le 2 Avril sans Macky Sall tout le processus électoral sera repris »

Le Dakarois Quotidien N°120 – du 29/02/24

Le Dakarois Quotidien N°120 – du 29/02/24
🔴 Adoption du projet de loi d’amnistie: Vers la réconciliation nationale ou l’impunité contestée ?

Dialogue National : Macky Sall Opte pour la prudence avant la Présidentielle

Le président Macky Sall du Sénégal semble adopter une approche réfléchie et prudente dans le processus de fixation de la date de l’élection présidentielle, suite aux deux jours de discussions intensives lors du dialogue national. Alors que la pression politique et sociale monte dans le pays, le président a choisi de prendre le temps nécessaire pour évaluer les recommandations et conclusions du dialogue avant de prendre des décisions définitives.

Dans un communiqué émis par le conseil des ministres ce mercredi 28 février, il est annoncé que le président recevra le rapport du dialogue national lors d’une audience prévue pour le lundi 4 mars 2024. Cette démarche témoigne de la volonté du chef de l’État de ne pas précipiter les choses et de garantir un processus décisionnel réfléchi et transparent.

En conformité avec les dispositions de l’article 92 de la Constitution sénégalaise, Macky Sall prévoit également de saisir le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national. Cette étape est cruciale pour assurer la légitimité et la légalité des décisions prises dans le cadre du processus électoral.

Malgré le boycott de la majorité de l’opposition politique et d’une partie de la société civile, le président Sall affirme que le dialogue national a permis de formuler des propositions significatives pour ajuster le calendrier électoral et garantir un processus électoral crédible et inclusif. Il estime que ces propositions, élaborées dans un esprit de consensus et de réalisme, offrent une base solide pour la détermination de la nouvelle date de l’élection présidentielle.

Cette approche prudente et délibérée de la part du président Macky Sall témoigne de sa volonté de prendre en compte les diverses perspectives et opinions exprimées lors du dialogue national. Plutôt que de céder à la pression politique ou sociale, il privilégie une approche basée sur la consultation, le dialogue et la prise de décision éclairée.

Alors que le Sénégal se prépare à une période électorale cruciale, marquée par des enjeux politiques majeurs et des tensions croissantes, la prudence et la responsabilité dans la conduite du processus électoral sont plus que jamais essentielles pour assurer la stabilité et la légitimité du système démocratique du pays.

Dans l’attente des prochains développements, les citoyens sénégalais et la communauté internationale observent avec attention la suite des événements, dans l’espoir que les décisions prises par les autorités sénégalaises favoriseront la démocratie, la paix et la stabilité dans le pays.

Adoption du projet de loi d’amnistie des violences politiques par le Conseil des ministres sénégalais

Le gouvernement sénégalais a franchi une étape décisive dans le processus de réconciliation nationale en adoptant un projet de loi d’amnistie des faits liés aux violences politiques survenues entre 2021 et 2024. Cette décision fait suite à l’engagement pris par le président Macky Sall lors de l’ouverture du dialogue national, où il avait promis de proposer une loi d’amnistie générale pour ces événements.

Ce projet de loi, examiné et adopté lors de la réunion du Conseil des ministres de mercredi, sera prochainement présenté à l’Assemblée nationale pour être débattu et voté. Le gouvernement s’engage à agir dans les meilleurs délais pour que cette initiative puisse être concrétisée.

Cette démarche s’inscrit dans un contexte de recherche de réconciliation nationale, comme l’a souligné le président Macky Sall lors de son discours d’ouverture du dialogue national. Les violences politiques survenues entre 2021 et 2024 ont entraîné des pertes humaines, des blessures et des détentions, nécessitant une réponse politique et juridique pour apaiser les tensions et favoriser le pardon.

À travers cette loi d’amnistie, le gouvernement entend effacer les faits liés aux manifestations politiques de ces années, tant du côté des forces de l’ordre que des manifestants. Cet acte vise à tourner la page sur ces épisodes douloureux de l’histoire récente du pays et à ouvrir la voie à un avenir pacifique et inclusif pour tous les citoyens.

Il convient de noter que cette décision intervient dans un climat où la question de la justice et de la réconciliation occupe une place centrale dans le débat public. La société sénégalaise attend désormais avec intérêt le débat parlementaire autour de ce projet de loi et ses implications pour l’avenir du pays.

Le Conseil des ministres du Sénégal se penche sur les enjeux nationaux et internationaux : Retour sur les décisions clés de la réunion du 28 février 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 28 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié et félicité les participants et toutes les parties prenantes au Dialogue national qui ont répondu à son invitation, à l’occasion de cette concertation, tenue les 26 et 27 février, qui a, encore une fois, démontré la grandeur et le sens des responsabilités du peuple sénégalais, ainsi que la vitalité et le rayonnement de notre démocratie.

Le Chef de l’Etat a salué l’esprit constructif et républicain qui a marqué les travaux avec des propositions qui permettent de déterminer dans la convergence de vues, le réalisme et le consensus, un calendrier électoral ajusté, intégrant la nouvelle date de l’élection présidentielle.

Dans cette dynamique, le Président de la République recevra le rapport du dialogue national, lors d’une audience prévue le lundi 04 mars 2024.

Conformément à l’article 92 de la Constitution, le Président de la République saisira le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national.

Le Président de la République a, par ailleurs, magnifié la volonté d’apaisement, de pacification de l’espace politique, de réconciliation et de dépassement de l’ensemble des acteurs du dialogue national afin de préserver la stabilité du pays et de consolider un Sénégal uni, résilient et prospère dans la solidarité, l’équité et l’épanouissement de ses populations.

A cet effet, le Chef de l’Etat a rappelé au Conseil sa volonté de faire adopter ce jour un projet de loi d’amnistie, qui sera présenté à l’Assemblée nationale dans les meilleurs délais. En outre, le Président de la République a invité le Gouvernement à mettre en œuvre des mesures d’assistance en faveur des familles des personnes décédées lors de manifestations.

Poursuivant sa communication sur les droits des consommateurs, le Président de la République a rappelé ses orientations et les efforts consentis par l’Etat avec l’application de la loi 2021-25 du 12 avril 2021 sur les prix et la protection des consommateurs.

Dans cette perspective, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME de faire le point sur : (i) l’état d’application des mesures économiques et sociales de lutte contre la vie chère adoptées en novembre 2022, (ii) la politique de maitrise des prix des denrées de consommation courante.

En cette période de Carême et très prochainement de Ramadan, le Président de la République a relevé l’impératif de veiller à l’approvisionnement correct des marchés en denrées et produits de première nécessité à des prix accessibles aux populations.

A ce titre, le Chef de l’Etat a souligné l’importance de la mobilisation des services de l’Etat dans le cadre du contrôle économique notamment, pour assurer l’application stricte des prix homologués.

Le Président de la République a invité, dès lors, le Ministre chargé du Commerce à poursuivre des concertations rapides avec les acteurs de l’écosystème du Commerce, en vue d’anticiper et de juguler toute tendance ou risque de spéculation sur les marchés.

Le Chef de l’Etat a enfin indiqué l’urgence d’asseoir une stratégie de renforcement des droits des Consommateurs dans le contexte de l’organisation de la Journée internationale des droits des Consommateurs, le 15 mars 2024.

Saisissant l’occasion de la célébration le vendredi 1er mars 2024, de la Journée internationale de la Protection civile, le Président de la République a rappelé les réalisations notables constatées, pour renforcer la transformation et la montée en puissance de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (BNSP), dont la présence territoriale, les équipements, les ressources humaines et la doctrine d’intervention ont été améliorés de façon significative depuis 2012.

Dans cet élan, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Intérieur et au Ministre, auprès du Ministre de l’Intérieur en charge de la Protection civile et de la Sécurité de proximité de poursuivre l’accélération de la mise en œuvre territoriale de la Stratégie nationale de la Protection civile en liaison avec les collectivités territoriales, les autorités administratives déconcentrées, les acteurs privés et les communautés.

Au demeurant, le Chef de l’Etat a signalé l’importance de veiller à la sécurité civile des établissements recevant du public, des marchés, espaces commerciaux et édifices publics notamment, mais également à l’audit et aux contrôles systématiques des bâtiments menaçant ruine, ainsi que des établissements et infrastructures classés.

Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur le désenclavement de la région naturelle de Casamance et de la liaison maritime Dakar- Ziguinchor, en demandant au Premier Ministre de prendre avec les Ministres concernés toutes les dispositions urgentes et adéquates en vue d’accélérer le développement des systèmes de transport terrestres, maritimes et aériens desservant les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor.

Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

  • le Conseil interministériel consacré au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam ;
  • les concertations avec la Communauté universitaire ;
  • la réception de génisses à haut potentiel laitier ;
  • la situation de la mise en œuvre du Programme Spécial de Désenclavement ;
  • la situation du paiement des bourses de sécurité familiale.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

  • le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
  • le Ministre de l’Education nationale a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale;
  • le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale dans les établissements d’enseignement supérieur, l’orientation des nouveaux bacheliers, le démarrage du super calculateur et le lancement du Nano satellite « Gainde-Sat » ;
  • le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024, la campagne de contre saison froide 2023/2024, les exportations de produits horticoles et le matériel agricole.

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

Le Conseil a examiné et adopté :

  • le projet de loi portant amnistie ;
  • le projet de décret modifiant le décret n° 2020 – 1788 du 23 septembre 2020 portant création d’une allocation spéciale de retraite au profit des enseignants et chercheurs titulaires des universités.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Monsieur Diène NDIAYE, Ingénieur des pêches et de l’Aquaculture, précédemment Directeur de Cabinet du Ministre du Tourisme et des Loisirs, est nommé Secrétaire général du Ministère du Tourisme et des Loisirs, en remplacement de Monsieur Mamadou Bassirou NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Mamadou Lamine Bara GUEYE, titulaire d’un Master of Business Administration (MBA) en Qualité Hygiène Sécurité et Environnement, est nommé Directeur général de l’Office de Gestion des Infrastructures sportives.
  • Monsieur Pape Sambare NDIAYE, Administrateur civil principal, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère du Pétrole et des Energies, en remplacement de Monsieur Ibrahima NDIAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

Fait à Dakar, le 28 février 2024

Le Ministre du Commerce, de la Consommation

et des Petites et moyennes Entreprises,

Porte-parole du Gouvernement

Abdou Karim FOFANA

Ziguinchor : Alertes sur la campagne arachidière

Dans la région de Ziguinchor, les Opérateurs privés stockeurs (OPS) tirent la sonnette d’alarme concernant la campagne de commercialisation de l’arachide, confrontés à des retards de paiement de la part de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (Sonacos).

Selon les OPS, la Sonacos leur doit une somme estimée à 2 milliards de francs CFA, représentant le paiement pour les graines d’arachide qu’ils ont livrées à la société. Mamadou Barry, membre du collectif des OPS, exprime son mécontentement, déclarant que malgré leurs efforts pour acheter et livrer les graines, ils n’ont toujours pas été rémunérés.

« Nous sommes sidérés parce que depuis le début de la campagne, nous, opérateurs, avons été dans les banques pour chercher de l’argent. Nous avons acheté des graines que nous avons amenées à la Sonacos. On nous a facturés mais rien n’est payé jusqu’à présent », déplore Mamadou Barry dans une déclaration au quotidien Le Quotidien.

Face à cette situation, les OPS menacent de bloquer la campagne de commercialisation de l’arachide si leurs paiements ne sont pas effectués rapidement. Alpha Oumar Diallo, un autre membre du collectif, souligne l’urgence de la situation : « Nous sommes fatigués et demandons à ce que la Sonacos nous paie ce que nous devons aux banques pour la campagne arachidière 2023-2024. »

Les OPS affirment que seules 93 tonnes sur les 4500 tonnes d’arachide livrées ont été payées jusqu’à présent, alors que les banques réclament le remboursement des prêts accordés pour financer l’achat des graines. Face à cette impasse financière, ils exigent des paiements immédiats de la part de la Sonacos pour pouvoir poursuivre la campagne.

Cette alerte met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les acteurs de la filière arachidière au Sénégal, soulignant l’importance d’une gestion efficace et transparente des transactions pour assurer la stabilité et la prospérité de ce secteur vital de l’économie nationale.

Mort suspecte à Abéné : Un Français de 75 ans retrouvé sans vie dans sa chambre

Hier après-midi, un événement tragique a secoué la paisible localité d’Abéné, située dans la commune de Kafountine, département de Bignona. Le corps sans vie de Guy Furmier, un ressortissant français âgé de 75 ans, a été découvert dans sa chambre.

Selon une source proche citée par le dakarois.sn, les circonstances de la mort demeurent floues, mais des traces d’étranglement auraient été constatées sur le cadavre, alimentant ainsi les soupçons de crime. La gendarmerie de Ziguinchor a rapidement réagi en ouvrant une enquête afin de faire toute la lumière sur ce drame et d’identifier les responsables de cet acte odieux.

Abéné, réputée pour sa quiétude et sa convivialité, est plongée dans l’émoi et l’incompréhension face à cette tragédie. Les habitants expriment leur choc et leur solidarité envers la famille de la victime, tandis que les autorités locales appellent au calme et à la collaboration avec les forces de l’ordre pour faire avancer l’enquête.

Cette affaire suscite une vive émotion au sein de la communauté locale et au-delà, rappelant l’importance de la sécurité et de la vigilance dans nos sociétés. En attendant les résultats de l’enquête, la justice et la vérité doivent prévaloir pour que la mémoire de Guy Furmier soit honorée et que ses proches puissent trouver le réconfort dans la justice.

AS –  Le Dakarois Ziguinchor

                         

Le Dakarois Quotidien N°119 – du 28/02/24

Le Dakarois Quotidien N°119 – du 28/02/24
🔴 3ème Date Proposée pour l’Élection Présidentielle: Le 2 Juin Retenu par le Dialogue National

Prison de Ziguinchor : Libération de plusieurs « détenus politiques », dont des mineurs

La vague de libérations des détenus politiques se poursuit au Sénégal, cette fois-ci à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Ziguinchor, où neuf personnes ont été libérées ce lundi.

Selon un agent de l’administration pénitentiaire qui a souhaité garder l’anonymat, « neuf personnes, dont des mineurs, ont bénéficié lundi d’une liberté provisoire ». Parmi ces personnes libérées figure le maire de Diacounda, Amadou Sané, une commune du département de Bignona.

Cette décision de libération intervient après celle de Dakar, Mbour et Tambacounda, où plusieurs détenus politiques ont également été remis en liberté ces derniers jours.

Cette libération de détenus politiques est un signe positif dans le contexte politique tendu que traverse le pays, marqué par des tensions et des manifestations. Elle pourrait contribuer à apaiser les tensions et à ouvrir la voie à un dialogue constructif entre les différentes parties prenantes.

Cependant, des voix s’élèvent pour demander la libération de tous les détenus politiques et la garantie de leurs droits fondamentaux, dans le respect de l’État de droit et des normes internationales en matière de droits de l’homme.

Dialogue National : Un pilier de la démocratie et de l’Unité Nationale

Le Sénégal a récemment été le théâtre d’un événement politique majeur avec la tenue du Dialogue National, une plateforme de discussion où une diversité d’acteurs politiques, de représentants de la société civile et de citoyens engagés se sont réunis pour débattre des questions cruciales qui façonnent l’avenir du pays. Cet article se penchera sur l’importance du Dialogue National en tant que pilier de la démocratie et de l’unité nationale au Sénégal.

Le Dialogue National intervient dans un contexte politique marqué par des tensions et des incertitudes, notamment en raison du report de l’élection présidentielle et des controverses entourant les candidatures. Convoqué par le chef de l’État, cet événement visait à réunir les différentes parties prenantes pour discuter de questions essentielles telles que la gouvernance politique et économique, la justice sociale et la cohésion nationale.

Durant plusieurs jours, les participants ont eu l’opportunité de partager leurs préoccupations, leurs idées et leurs visions pour l’avenir du pays. Les discussions ont porté sur une variété de sujets, reflétant la diversité des opinions et des perspectives au sein de la société sénégalaise. Malgré les divergences, certains points de convergence ont émergé, tels que la nécessité de renforcer les institutions démocratiques et de promouvoir la transparence.

Le Dialogue National a permis de mettre en lumière les défis auxquels est confronté le Sénégal, mais aussi les nombreuses opportunités qui s’offrent au pays. La jeunesse dynamique et l’entrepreneuriat en plein essor ont été identifiés comme des atouts majeurs pour le développement économique et social. Cependant, des défis persistants tels que la pauvreté et le chômage nécessitent une attention urgente.

En fin de compte, le Dialogue National représente une étape importante sur le chemin vers un Sénégal plus inclusif, prospère et démocratique. En favorisant le dialogue, la compréhension mutuelle et la recherche de solutions communes, le pays peut surmonter ses divisions et avancer vers un avenir meilleur pour tous ses citoyens. L’unité nationale, la tolérance et le respect de la diversité culturelle sont des valeurs fondamentales qui doivent guider cette démarche.

Le Dialogue National au Sénégal témoigne de la volonté du peuple sénégalais de construire un avenir meilleur pour tous. En unissant leurs forces et en travaillant ensemble, les Sénégalais peuvent surmonter les défis qui se dressent sur leur chemin et bâtir une société plus juste, plus équitable et plus prospère. Le Dialogue National est un rappel de l’importance de la démocratie, du respect des droits de l’homme et de l’engagement envers l’unité nationale.

Thione Niang : « Ce dialogue est le socle de notre démocratie, nous devons aller aux élections avant… »

Lors du récent Dialogue National au Sénégal, Thione Niang, entrepreneur et figure influente de la société civile, a exprimé son point de vue sur l’importance de cette rencontre et sur la nécessité d’aller aux élections dans un futur proche.

Pour Thione Niang, le Dialogue National représente un pilier fondamental de la démocratie sénégalaise. Il a souligné l’importance de cette plateforme comme moyen de favoriser le dialogue, la concertation et la recherche de solutions aux défis auxquels le pays est confronté. Selon lui, cet événement offre une opportunité précieuse de rassembler les différentes parties prenantes de la société pour discuter des questions essentielles et œuvrer ensemble à la construction d’un avenir meilleur pour tous les citoyens.

En ce qui concerne les élections, Thione Niang a plaidé en faveur d’une organisation rapide et transparente du scrutin présidentiel. Il a souligné l’importance de respecter le calendrier électoral et de garantir des élections libres, justes et démocratiques. Pour lui, il est essentiel que le peuple sénégalais puisse exercer son droit de vote dans un climat de confiance et de transparence.

Thione Niang a également insisté sur la nécessité de préserver la stabilité politique et sociale du pays dans cette période pré-électorale. Il a appelé à éviter toute forme de tension ou de confrontation et à privilégier le dialogue et la recherche de consensus entre les différents acteurs politiques et sociaux.

Thione Niang a réaffirmé son engagement envers la démocratie et l’avenir du Sénégal. Il a encouragé tous les citoyens à participer activement au processus démocratique et à œuvrer ensemble pour la construction d’une société plus juste, plus inclusive et plus prospère. Selon lui, le Dialogue National et les élections à venir sont des étapes cruciales dans cette démarche, et il est essentiel que tous les acteurs s’engagent pleinement dans ce processus pour assurer un avenir meilleur pour le Sénégal.

Dialogue National : L’Engagement de l’ONG Ngoné Ndoye

Ngoné Ndoye a pris part au dialogue national en cours au Sénégal, marquant ainsi son engagement envers le processus démocratique et la construction d’un avenir meilleur pour le pays. Pour cette organisation non gouvernementale, il était impératif de participer à cette rencontre historique pour contribuer aux discussions sur les défis et les enjeux nationaux.

En tant qu’ONG, Ngoné Ndoye considère qu’il était de son devoir de venir écouter et contribuer aux débats du dialogue national. Cette participation reflète l’engagement de l’organisation envers la démocratie participative et son désir de jouer un rôle constructif dans la résolution des problèmes qui affectent la société sénégalaise.

Lors du dialogue national, Ngoné Ndoye a saisi l’occasion pour plaider en faveur des causes sociales qui lui sont chères. En mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les groupes les plus vulnérables de la société, tels que les enfants, les femmes et les personnes vivant dans la pauvreté, l’organisation a cherché à sensibiliser les décideurs sur l’importance de prendre des mesures concrètes pour améliorer leur situation.

La participation de Ngoné Ndoye au dialogue national contribue à renforcer la participation citoyenne dans le processus décisionnel du pays. En encourageant les citoyens et les organisations de la société civile à s’impliquer activement dans les débats politiques et sociaux, l’ONG promeut une gouvernance plus transparente, inclusive et démocratique.

La participation de l’ONG Ngoné Ndoye au dialogue national démontre son engagement envers la démocratie, la justice sociale et le développement durable au Sénégal. En travaillant en collaboration avec d’autres acteurs nationaux, l’organisation contribue à forger un avenir plus juste et prospère pour tous les citoyens sénégalais.

Le Dakarois Quotidien N°118 – du 27/02/24

Le Dakarois Quotidien N°118 – du 27/02/24
🔴 Dialogue National: Macky Sall Renvoie la Balle au Conseil Constitutionnel

Vers une grève générale de 48 heures à l’hôpital régional de Ziguinchor : Le SYNTRAS dénonce la gestion du directeur

Après une période de trois ans sans mouvement de grève, le Syndicat national des travailleurs de la santé (SYNTRAS) du centre hospitalier régional de Ziguinchor se prépare à déclencher une grève générale de 48 heures. Le Secrétariat général du syndicat, lors d’un sit-in ce matin, a vivement critiqué la gestion du directeur de l’hôpital et a menacé d’organiser une grève les mardi et mercredi suivants.

Selon Siméon Faye, secrétaire général du SYNTRAS/Section du centre hospitalier régional de Ziguinchor, la situation à l’intérieur de l’établissement de santé est catastrophique. Depuis l’arrivée du directeur Ndiamé Diop en juin 2021, l’hôpital est en proie à de sérieux problèmes de gestion, entraînant une détérioration significative de ses services et de ses infrastructures.

Des problèmes multiples dénoncés par le SYNTRAS :

Gestion du Personnel : Le SYNTRAS accuse le directeur de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour résoudre les problèmes liés à la gestion du personnel, notamment en ce qui concerne les questions de traitement salarial et de cotisations à l’IPRES (Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal). En conséquence, l’hôpital a accumulé une dette de 325 millions de francs CFA envers l’IPRES, ce qui a des répercussions négatives sur les travailleurs partant à la retraite.

Avancement du Personnel Contractuel : Le SYNTRAS dénonce le non-avancement du personnel contractuel depuis trois ans, ce qui constitue une violation flagrante des droits des travailleurs.

Nébuleuse dans la Passation des Marchés : Les membres du SYNTRAS accusent la direction de l’hôpital de surfacturation dans la passation des marchés, citant des exemples tels que l’achat de produits et de matériel à des prix exorbitants, bien au-dessus des prix du marché.

Appel à l’IGE et à l’OFNAC :

Face à ces graves allégations, le SYNTRAS demande une intervention urgente de l’Inspection Générale d’État (IGE) pour enquêter sur la gestion financière du directeur Ndiamé Diop. Le syndicat affirme également avoir saisi l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) pour examiner de près les pratiques administratives de l’hôpital.

La situation à l’hôpital régional de Ziguinchor est alarmante, avec des travailleurs de la santé confrontés à des problèmes de gestion, de traitement salarial et de conditions de travail inacceptables. Le SYNTRAS, en dénonçant ouvertement ces problèmes, espère obtenir des réponses concrètes de la part des autorités et améliorer les conditions de travail pour ses membres. Reste à voir comment les autorités réagiront face à ces graves accusations et si des mesures seront prises pour remédier à la situation.

Dialogue National : Abdou Mbow affirme le soutien du groupe parlementaire BBY à la loi d’amnistie proposée par le président Sall

Lors du récent dialogue national au Sénégal, le président Macky Sall a annoncé son intention de saisir l’Assemblée nationale pour proposer un projet de loi d’amnistie concernant les manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024. Cette annonce a suscité des réactions, notamment celle d’Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY).

Face à cette initiative présidentielle, Abdou Mbow a pris la parole pour exprimer un soutien sans faille au chef de l’État. Dans des termes affirmés, il a déclaré : « Nous allons vous accompagner comme nous l’avons toujours fait ». Cette déclaration souligne l’engagement ferme du groupe parlementaire BBY à soutenir le président Sall dans ses efforts visant à apaiser les tensions politiques et à favoriser la réconciliation nationale.

Cette position de soutien exprimée par Abdou Mbow reflète la solidarité et la cohésion au sein du parti majoritaire. Elle témoigne également de l’importance de l’unité politique pour surmonter les défis et faire avancer le pays dans un climat de stabilité et de confiance.

La proposition de loi d’amnistie vise à permettre une résolution pacifique des différends politiques et à favoriser un environnement propice à la tenue d’élections libres et transparentes. En soutenant cette initiative, le groupe parlementaire BBY marque son engagement envers la démocratie et la paix sociale au Sénégal.

Alors que le pays cherche à consolider ses institutions démocratiques et à promouvoir la stabilité politique, le soutien affiché par Abdou Mbow et le groupe parlementaire BBY à la loi d’amnistie représente un pas important vers la réconciliation nationale et le renforcement de la confiance entre les acteurs politiques et la société civile.

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