Étiquette : Ziguinchor
L’évolution ambiguë de l’ex-Pastef : Vers une politisation traditionnelle ?
Lors de l’examen du projet de loi d’amnistie en commission technique, les députés de l’ex-Pastef ont adopté une attitude surprenante en s’abstenant de voter. Cette posture, loin d’être conforme à leur position habituelle, a soulevé de nombreuses interrogations au sein de l’opinion publique sénégalaise, alimentant ainsi un débat sur la nature et les motivations politiques du mouvement.
Alors que le président Macky Sall cherche à consolider sa position politique avant son départ prévu en avril prochain, l’initiative de proposer une loi d’amnistie pour les événements survenus entre février 2021 et février 2024 a été accueillie avec une certaine méfiance par une partie de l’opposition. Dans ce contexte, le choix de l’ex-Pastef de s’abstenir de voter sur ce projet de loi a été perçu comme un changement radical de stratégie politique.
Cette décision a suscité des réactions diverses au sein de la société civile et des autres partis politiques. Certains ont dénoncé une attitude ambiguë et opportuniste, soulignant que l’ex-Pastef semblait désormais adopter les mêmes pratiques politiques que ceux qu’il critiquait auparavant. Cette volte-face a remis en question la crédibilité et la cohérence du mouvement, mettant en lumière des tensions internes et des luttes de pouvoir.
Cependant, d’autres voix ont appelé à la prudence, soulignant que la politique est souvent marquée par des alliances changeantes et des compromis tactiques. Ils ont souligné la nécessité d’attendre la plénière pour tirer des conclusions définitives sur les intentions réelles de l’ex-Pastef.
Parallèlement, des rumeurs persistantes sur un éventuel dialogue entre Macky Sall et Ousmane Sonko ont alimenté les spéculations et les suspicions. Bien que rien n’ait été confirmé officiellement, ces rumeurs ont ajouté une dimension supplémentaire à l’incertitude politique qui règne actuellement au Sénégal.
Malgré l’abstention de l’ex-Pastef, le projet de loi d’amnistie a été adopté grâce au soutien de la majorité présidentielle. Ce texte vise à amnistier toutes les personnes accusées de crimes commis lors de manifestations ou pour des motifs politiques entre février 2021 et février 2024. Bien que cela puisse bénéficier à certains individus, le manque de transparence et d’inclusivité dans ce processus a soulevé des inquiétudes quant à son impact sur la justice et la réconciliation nationale.
La vérité sur les échanges entre Ousmane Sonko et les émissaires de l’État : Révélations du chef de protocole
Depuis plusieurs jours, les médias et l’opinion publique sénégalaise étaient en émoi suite aux supposés échanges entre Ousmane Sonko, leader du parti politique Pastef Les Patriotes, et des représentants de l’État, notamment Pierre Goudiaby Atepa. Ces allégations ont alimenté les spéculations et suscité de vives réactions au sein de la société sénégalaise, souvent divisée sur cette question brûlante. Cependant, de nouvelles révélations apportent un éclairage inédit sur cette affaire, émanant directement du chef de protocole d’Ousmane Sonko, Djiby Gueye Ndiaye.
Dans une interview accordée à 2A TV, Djiby Gueye Ndiaye a clarifié les circonstances des rencontres entre Sonko et les émissaires de l’État. Selon ses dires, Pierre Goudiaby Atepa aurait rencontré Sonko à deux reprises, mais les échanges lors de la première rencontre ont été très brefs. Atepa aurait manifesté le souhait de ne pas discuter en présence du garde pénitencier, ce à quoi Sonko aurait répondu fermement en indiquant que le garde ne faisait que son travail et qu’il devait assumer ses responsabilités. Atepa aurait alors quitté les lieux sans transmettre son message, avant de revenir ultérieurement pour une seconde rencontre.
Interrogé sur les échanges supposés entre Sonko et le gouvernement, Djiby Gueye Ndiaye a affirmé avoir obtenu des déclarations claires de la part de son chef. Sonko aurait nié avoir envoyé des représentants en son nom et aurait exprimé une position ferme et déterminée face à la situation qui lui est imposée. Il aurait déclaré ne rien demander ni négocier, tout en qualifiant son arrestation et son emprisonnement de « mascarade ». Sonko aurait également souligné que la durée de sa détention n’avait que peu d’importance pour lui, réaffirmant ainsi sa volonté de défendre ses droits et son innocence avec fermeté.
Ces révélations apportent un nouvel éclairage sur une affaire qui a secoué le pays, mettant en lumière la position inébranlable de Sonko dans sa défense et sa volonté de transparence. Elles soulignent également les tensions persistantes entre le gouvernement et l’opposition, ainsi que l’importance de la vigilance citoyenne dans le respect des droits et des principes démocratiques. Alors que le pays traverse une période de turbulence politique, ces révélations sont susceptibles d’avoir un impact significatif sur le débat public et la perception de l’affaire Sonko dans l’opinion sénégalaise.
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•124 du Mardi 05/03/24
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•124 du Mardi 05/03/24
Le Dakarois Quotidien N°124 – du 05/03/24
Loi d’amnistie : les affaires Sonko-Adji Sarr et Sonko-Mame Mbaye Niang exclues
Malgré l’annonce d’une loi d’amnistie couvrant les faits survenus entre 2021 et 2024, les affaires impliquant Ousmane Sonko et Adji Sarr, ainsi que celle opposant Sonko à Mame Mbaye Niang, demeurent pendantes devant les juridictions compétentes, rapporte Les Échos.
Le projet d’amnistie, qui devrait être soumis au vote de l’Assemblée nationale avant sa promulgation par le président Macky Sall, exclut spécifiquement ces affaires. Ismaila Madior Fall, ministre des Affaires étrangères et ancien ministre de la Justice, avait déjà apporté des éclaircissements à ce sujet sur le plateau de la 7TV.
Un juriste interviewé par le journal explique que ces affaires sont considérées comme des litiges privés et ne rentrent pas dans le cadre du projet d’amnistie actuel. Selon lui, l’amnistie annoncée par le président de la République vise uniquement les faits liés aux émeutes ayant entraîné des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants. Ces émeutes ont conduit à l’arrestation d’Ousmane Sonko, de Bassirou Diomaye Faye, et de nombreux militants de Pastef (parti dissous), poursuivis pour divers chefs d’accusation tels que l’appel à l’insurrection et les actes compromettant la sécurité publique.
Ainsi, bien que la loi d’amnistie soit destinée à offrir une forme de clémence pour les événements survenus pendant la période spécifiée, elle ne couvrira pas les affaires relevant du domaine privé ou ne relevant pas directement des troubles publics et des violences urbaines.
Cette exclusion des affaires impliquant Sonko et d’autres personnalités politiques met en lumière les limites et les contours précis de la loi d’amnistie, soulignant la nécessité de clarifications juridiques et de transparence dans l’application de telles mesures.
Le Dakarois Quotidien N°121 – du 01/03/24
Le Dakarois Quotidien N°120 – du 29/02/24
Dialogue National : Macky Sall Opte pour la prudence avant la Présidentielle
Le président Macky Sall du Sénégal semble adopter une approche réfléchie et prudente dans le processus de fixation de la date de l’élection présidentielle, suite aux deux jours de discussions intensives lors du dialogue national. Alors que la pression politique et sociale monte dans le pays, le président a choisi de prendre le temps nécessaire pour évaluer les recommandations et conclusions du dialogue avant de prendre des décisions définitives.
Dans un communiqué émis par le conseil des ministres ce mercredi 28 février, il est annoncé que le président recevra le rapport du dialogue national lors d’une audience prévue pour le lundi 4 mars 2024. Cette démarche témoigne de la volonté du chef de l’État de ne pas précipiter les choses et de garantir un processus décisionnel réfléchi et transparent.
En conformité avec les dispositions de l’article 92 de la Constitution sénégalaise, Macky Sall prévoit également de saisir le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national. Cette étape est cruciale pour assurer la légitimité et la légalité des décisions prises dans le cadre du processus électoral.
Malgré le boycott de la majorité de l’opposition politique et d’une partie de la société civile, le président Sall affirme que le dialogue national a permis de formuler des propositions significatives pour ajuster le calendrier électoral et garantir un processus électoral crédible et inclusif. Il estime que ces propositions, élaborées dans un esprit de consensus et de réalisme, offrent une base solide pour la détermination de la nouvelle date de l’élection présidentielle.
Cette approche prudente et délibérée de la part du président Macky Sall témoigne de sa volonté de prendre en compte les diverses perspectives et opinions exprimées lors du dialogue national. Plutôt que de céder à la pression politique ou sociale, il privilégie une approche basée sur la consultation, le dialogue et la prise de décision éclairée.
Alors que le Sénégal se prépare à une période électorale cruciale, marquée par des enjeux politiques majeurs et des tensions croissantes, la prudence et la responsabilité dans la conduite du processus électoral sont plus que jamais essentielles pour assurer la stabilité et la légitimité du système démocratique du pays.
Dans l’attente des prochains développements, les citoyens sénégalais et la communauté internationale observent avec attention la suite des événements, dans l’espoir que les décisions prises par les autorités sénégalaises favoriseront la démocratie, la paix et la stabilité dans le pays.
Adoption du projet de loi d’amnistie des violences politiques par le Conseil des ministres sénégalais
Le gouvernement sénégalais a franchi une étape décisive dans le processus de réconciliation nationale en adoptant un projet de loi d’amnistie des faits liés aux violences politiques survenues entre 2021 et 2024. Cette décision fait suite à l’engagement pris par le président Macky Sall lors de l’ouverture du dialogue national, où il avait promis de proposer une loi d’amnistie générale pour ces événements.
Ce projet de loi, examiné et adopté lors de la réunion du Conseil des ministres de mercredi, sera prochainement présenté à l’Assemblée nationale pour être débattu et voté. Le gouvernement s’engage à agir dans les meilleurs délais pour que cette initiative puisse être concrétisée.
Cette démarche s’inscrit dans un contexte de recherche de réconciliation nationale, comme l’a souligné le président Macky Sall lors de son discours d’ouverture du dialogue national. Les violences politiques survenues entre 2021 et 2024 ont entraîné des pertes humaines, des blessures et des détentions, nécessitant une réponse politique et juridique pour apaiser les tensions et favoriser le pardon.
À travers cette loi d’amnistie, le gouvernement entend effacer les faits liés aux manifestations politiques de ces années, tant du côté des forces de l’ordre que des manifestants. Cet acte vise à tourner la page sur ces épisodes douloureux de l’histoire récente du pays et à ouvrir la voie à un avenir pacifique et inclusif pour tous les citoyens.
Il convient de noter que cette décision intervient dans un climat où la question de la justice et de la réconciliation occupe une place centrale dans le débat public. La société sénégalaise attend désormais avec intérêt le débat parlementaire autour de ce projet de loi et ses implications pour l’avenir du pays.
Le Conseil des ministres du Sénégal se penche sur les enjeux nationaux et internationaux : Retour sur les décisions clés de la réunion du 28 février 2024
Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 28 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié et félicité les participants et toutes les parties prenantes au Dialogue national qui ont répondu à son invitation, à l’occasion de cette concertation, tenue les 26 et 27 février, qui a, encore une fois, démontré la grandeur et le sens des responsabilités du peuple sénégalais, ainsi que la vitalité et le rayonnement de notre démocratie.
Le Chef de l’Etat a salué l’esprit constructif et républicain qui a marqué les travaux avec des propositions qui permettent de déterminer dans la convergence de vues, le réalisme et le consensus, un calendrier électoral ajusté, intégrant la nouvelle date de l’élection présidentielle.
Dans cette dynamique, le Président de la République recevra le rapport du dialogue national, lors d’une audience prévue le lundi 04 mars 2024.
Conformément à l’article 92 de la Constitution, le Président de la République saisira le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national.
Le Président de la République a, par ailleurs, magnifié la volonté d’apaisement, de pacification de l’espace politique, de réconciliation et de dépassement de l’ensemble des acteurs du dialogue national afin de préserver la stabilité du pays et de consolider un Sénégal uni, résilient et prospère dans la solidarité, l’équité et l’épanouissement de ses populations.
A cet effet, le Chef de l’Etat a rappelé au Conseil sa volonté de faire adopter ce jour un projet de loi d’amnistie, qui sera présenté à l’Assemblée nationale dans les meilleurs délais. En outre, le Président de la République a invité le Gouvernement à mettre en œuvre des mesures d’assistance en faveur des familles des personnes décédées lors de manifestations.
Poursuivant sa communication sur les droits des consommateurs, le Président de la République a rappelé ses orientations et les efforts consentis par l’Etat avec l’application de la loi 2021-25 du 12 avril 2021 sur les prix et la protection des consommateurs.
Dans cette perspective, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME de faire le point sur : (i) l’état d’application des mesures économiques et sociales de lutte contre la vie chère adoptées en novembre 2022, (ii) la politique de maitrise des prix des denrées de consommation courante.
En cette période de Carême et très prochainement de Ramadan, le Président de la République a relevé l’impératif de veiller à l’approvisionnement correct des marchés en denrées et produits de première nécessité à des prix accessibles aux populations.
A ce titre, le Chef de l’Etat a souligné l’importance de la mobilisation des services de l’Etat dans le cadre du contrôle économique notamment, pour assurer l’application stricte des prix homologués.
Le Président de la République a invité, dès lors, le Ministre chargé du Commerce à poursuivre des concertations rapides avec les acteurs de l’écosystème du Commerce, en vue d’anticiper et de juguler toute tendance ou risque de spéculation sur les marchés.
Le Chef de l’Etat a enfin indiqué l’urgence d’asseoir une stratégie de renforcement des droits des Consommateurs dans le contexte de l’organisation de la Journée internationale des droits des Consommateurs, le 15 mars 2024.
Saisissant l’occasion de la célébration le vendredi 1er mars 2024, de la Journée internationale de la Protection civile, le Président de la République a rappelé les réalisations notables constatées, pour renforcer la transformation et la montée en puissance de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (BNSP), dont la présence territoriale, les équipements, les ressources humaines et la doctrine d’intervention ont été améliorés de façon significative depuis 2012.
Dans cet élan, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Intérieur et au Ministre, auprès du Ministre de l’Intérieur en charge de la Protection civile et de la Sécurité de proximité de poursuivre l’accélération de la mise en œuvre territoriale de la Stratégie nationale de la Protection civile en liaison avec les collectivités territoriales, les autorités administratives déconcentrées, les acteurs privés et les communautés.
Au demeurant, le Chef de l’Etat a signalé l’importance de veiller à la sécurité civile des établissements recevant du public, des marchés, espaces commerciaux et édifices publics notamment, mais également à l’audit et aux contrôles systématiques des bâtiments menaçant ruine, ainsi que des établissements et infrastructures classés.
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur le désenclavement de la région naturelle de Casamance et de la liaison maritime Dakar- Ziguinchor, en demandant au Premier Ministre de prendre avec les Ministres concernés toutes les dispositions urgentes et adéquates en vue d’accélérer le développement des systèmes de transport terrestres, maritimes et aériens desservant les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor.
Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :
- le Conseil interministériel consacré au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam ;
- les concertations avec la Communauté universitaire ;
- la réception de génisses à haut potentiel laitier ;
- la situation de la mise en œuvre du Programme Spécial de Désenclavement ;
- la situation du paiement des bourses de sécurité familiale.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES
- le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
- le Ministre de l’Education nationale a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale;
- le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale dans les établissements d’enseignement supérieur, l’orientation des nouveaux bacheliers, le démarrage du super calculateur et le lancement du Nano satellite « Gainde-Sat » ;
- le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024, la campagne de contre saison froide 2023/2024, les exportations de produits horticoles et le matériel agricole.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil a examiné et adopté :
- le projet de loi portant amnistie ;
- le projet de décret modifiant le décret n° 2020 – 1788 du 23 septembre 2020 portant création d’une allocation spéciale de retraite au profit des enseignants et chercheurs titulaires des universités.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
- Monsieur Diène NDIAYE, Ingénieur des pêches et de l’Aquaculture, précédemment Directeur de Cabinet du Ministre du Tourisme et des Loisirs, est nommé Secrétaire général du Ministère du Tourisme et des Loisirs, en remplacement de Monsieur Mamadou Bassirou NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.
- Monsieur Mamadou Lamine Bara GUEYE, titulaire d’un Master of Business Administration (MBA) en Qualité Hygiène Sécurité et Environnement, est nommé Directeur général de l’Office de Gestion des Infrastructures sportives.
- Monsieur Pape Sambare NDIAYE, Administrateur civil principal, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère du Pétrole et des Energies, en remplacement de Monsieur Ibrahima NDIAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Fait à Dakar, le 28 février 2024
Le Ministre du Commerce, de la Consommation
et des Petites et moyennes Entreprises,
Porte-parole du Gouvernement
Abdou Karim FOFANA
Ziguinchor : Alertes sur la campagne arachidière
Dans la région de Ziguinchor, les Opérateurs privés stockeurs (OPS) tirent la sonnette d’alarme concernant la campagne de commercialisation de l’arachide, confrontés à des retards de paiement de la part de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (Sonacos).
Selon les OPS, la Sonacos leur doit une somme estimée à 2 milliards de francs CFA, représentant le paiement pour les graines d’arachide qu’ils ont livrées à la société. Mamadou Barry, membre du collectif des OPS, exprime son mécontentement, déclarant que malgré leurs efforts pour acheter et livrer les graines, ils n’ont toujours pas été rémunérés.
« Nous sommes sidérés parce que depuis le début de la campagne, nous, opérateurs, avons été dans les banques pour chercher de l’argent. Nous avons acheté des graines que nous avons amenées à la Sonacos. On nous a facturés mais rien n’est payé jusqu’à présent », déplore Mamadou Barry dans une déclaration au quotidien Le Quotidien.
Face à cette situation, les OPS menacent de bloquer la campagne de commercialisation de l’arachide si leurs paiements ne sont pas effectués rapidement. Alpha Oumar Diallo, un autre membre du collectif, souligne l’urgence de la situation : « Nous sommes fatigués et demandons à ce que la Sonacos nous paie ce que nous devons aux banques pour la campagne arachidière 2023-2024. »
Les OPS affirment que seules 93 tonnes sur les 4500 tonnes d’arachide livrées ont été payées jusqu’à présent, alors que les banques réclament le remboursement des prêts accordés pour financer l’achat des graines. Face à cette impasse financière, ils exigent des paiements immédiats de la part de la Sonacos pour pouvoir poursuivre la campagne.
Cette alerte met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les acteurs de la filière arachidière au Sénégal, soulignant l’importance d’une gestion efficace et transparente des transactions pour assurer la stabilité et la prospérité de ce secteur vital de l’économie nationale.
Mort suspecte à Abéné : Un Français de 75 ans retrouvé sans vie dans sa chambre
Hier après-midi, un événement tragique a secoué la paisible localité d’Abéné, située dans la commune de Kafountine, département de Bignona. Le corps sans vie de Guy Furmier, un ressortissant français âgé de 75 ans, a été découvert dans sa chambre.
Selon une source proche citée par le dakarois.sn, les circonstances de la mort demeurent floues, mais des traces d’étranglement auraient été constatées sur le cadavre, alimentant ainsi les soupçons de crime. La gendarmerie de Ziguinchor a rapidement réagi en ouvrant une enquête afin de faire toute la lumière sur ce drame et d’identifier les responsables de cet acte odieux.
Abéné, réputée pour sa quiétude et sa convivialité, est plongée dans l’émoi et l’incompréhension face à cette tragédie. Les habitants expriment leur choc et leur solidarité envers la famille de la victime, tandis que les autorités locales appellent au calme et à la collaboration avec les forces de l’ordre pour faire avancer l’enquête.
Cette affaire suscite une vive émotion au sein de la communauté locale et au-delà, rappelant l’importance de la sécurité et de la vigilance dans nos sociétés. En attendant les résultats de l’enquête, la justice et la vérité doivent prévaloir pour que la mémoire de Guy Furmier soit honorée et que ses proches puissent trouver le réconfort dans la justice.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
Le Dakarois Quotidien N°119 – du 28/02/24
Prison de Ziguinchor : Libération de plusieurs « détenus politiques », dont des mineurs
La vague de libérations des détenus politiques se poursuit au Sénégal, cette fois-ci à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Ziguinchor, où neuf personnes ont été libérées ce lundi.
Selon un agent de l’administration pénitentiaire qui a souhaité garder l’anonymat, « neuf personnes, dont des mineurs, ont bénéficié lundi d’une liberté provisoire ». Parmi ces personnes libérées figure le maire de Diacounda, Amadou Sané, une commune du département de Bignona.
Cette décision de libération intervient après celle de Dakar, Mbour et Tambacounda, où plusieurs détenus politiques ont également été remis en liberté ces derniers jours.
Cette libération de détenus politiques est un signe positif dans le contexte politique tendu que traverse le pays, marqué par des tensions et des manifestations. Elle pourrait contribuer à apaiser les tensions et à ouvrir la voie à un dialogue constructif entre les différentes parties prenantes.
Cependant, des voix s’élèvent pour demander la libération de tous les détenus politiques et la garantie de leurs droits fondamentaux, dans le respect de l’État de droit et des normes internationales en matière de droits de l’homme.
Dialogue National : Un pilier de la démocratie et de l’Unité Nationale
Le Sénégal a récemment été le théâtre d’un événement politique majeur avec la tenue du Dialogue National, une plateforme de discussion où une diversité d’acteurs politiques, de représentants de la société civile et de citoyens engagés se sont réunis pour débattre des questions cruciales qui façonnent l’avenir du pays. Cet article se penchera sur l’importance du Dialogue National en tant que pilier de la démocratie et de l’unité nationale au Sénégal.
Le Dialogue National intervient dans un contexte politique marqué par des tensions et des incertitudes, notamment en raison du report de l’élection présidentielle et des controverses entourant les candidatures. Convoqué par le chef de l’État, cet événement visait à réunir les différentes parties prenantes pour discuter de questions essentielles telles que la gouvernance politique et économique, la justice sociale et la cohésion nationale.
Durant plusieurs jours, les participants ont eu l’opportunité de partager leurs préoccupations, leurs idées et leurs visions pour l’avenir du pays. Les discussions ont porté sur une variété de sujets, reflétant la diversité des opinions et des perspectives au sein de la société sénégalaise. Malgré les divergences, certains points de convergence ont émergé, tels que la nécessité de renforcer les institutions démocratiques et de promouvoir la transparence.
Le Dialogue National a permis de mettre en lumière les défis auxquels est confronté le Sénégal, mais aussi les nombreuses opportunités qui s’offrent au pays. La jeunesse dynamique et l’entrepreneuriat en plein essor ont été identifiés comme des atouts majeurs pour le développement économique et social. Cependant, des défis persistants tels que la pauvreté et le chômage nécessitent une attention urgente.
En fin de compte, le Dialogue National représente une étape importante sur le chemin vers un Sénégal plus inclusif, prospère et démocratique. En favorisant le dialogue, la compréhension mutuelle et la recherche de solutions communes, le pays peut surmonter ses divisions et avancer vers un avenir meilleur pour tous ses citoyens. L’unité nationale, la tolérance et le respect de la diversité culturelle sont des valeurs fondamentales qui doivent guider cette démarche.
Le Dialogue National au Sénégal témoigne de la volonté du peuple sénégalais de construire un avenir meilleur pour tous. En unissant leurs forces et en travaillant ensemble, les Sénégalais peuvent surmonter les défis qui se dressent sur leur chemin et bâtir une société plus juste, plus équitable et plus prospère. Le Dialogue National est un rappel de l’importance de la démocratie, du respect des droits de l’homme et de l’engagement envers l’unité nationale.
Thione Niang : « Ce dialogue est le socle de notre démocratie, nous devons aller aux élections avant… »
Lors du récent Dialogue National au Sénégal, Thione Niang, entrepreneur et figure influente de la société civile, a exprimé son point de vue sur l’importance de cette rencontre et sur la nécessité d’aller aux élections dans un futur proche.
Pour Thione Niang, le Dialogue National représente un pilier fondamental de la démocratie sénégalaise. Il a souligné l’importance de cette plateforme comme moyen de favoriser le dialogue, la concertation et la recherche de solutions aux défis auxquels le pays est confronté. Selon lui, cet événement offre une opportunité précieuse de rassembler les différentes parties prenantes de la société pour discuter des questions essentielles et œuvrer ensemble à la construction d’un avenir meilleur pour tous les citoyens.
En ce qui concerne les élections, Thione Niang a plaidé en faveur d’une organisation rapide et transparente du scrutin présidentiel. Il a souligné l’importance de respecter le calendrier électoral et de garantir des élections libres, justes et démocratiques. Pour lui, il est essentiel que le peuple sénégalais puisse exercer son droit de vote dans un climat de confiance et de transparence.
Thione Niang a également insisté sur la nécessité de préserver la stabilité politique et sociale du pays dans cette période pré-électorale. Il a appelé à éviter toute forme de tension ou de confrontation et à privilégier le dialogue et la recherche de consensus entre les différents acteurs politiques et sociaux.
Thione Niang a réaffirmé son engagement envers la démocratie et l’avenir du Sénégal. Il a encouragé tous les citoyens à participer activement au processus démocratique et à œuvrer ensemble pour la construction d’une société plus juste, plus inclusive et plus prospère. Selon lui, le Dialogue National et les élections à venir sont des étapes cruciales dans cette démarche, et il est essentiel que tous les acteurs s’engagent pleinement dans ce processus pour assurer un avenir meilleur pour le Sénégal.
Dialogue National : L’Engagement de l’ONG Ngoné Ndoye
Ngoné Ndoye a pris part au dialogue national en cours au Sénégal, marquant ainsi son engagement envers le processus démocratique et la construction d’un avenir meilleur pour le pays. Pour cette organisation non gouvernementale, il était impératif de participer à cette rencontre historique pour contribuer aux discussions sur les défis et les enjeux nationaux.
En tant qu’ONG, Ngoné Ndoye considère qu’il était de son devoir de venir écouter et contribuer aux débats du dialogue national. Cette participation reflète l’engagement de l’organisation envers la démocratie participative et son désir de jouer un rôle constructif dans la résolution des problèmes qui affectent la société sénégalaise.
Lors du dialogue national, Ngoné Ndoye a saisi l’occasion pour plaider en faveur des causes sociales qui lui sont chères. En mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les groupes les plus vulnérables de la société, tels que les enfants, les femmes et les personnes vivant dans la pauvreté, l’organisation a cherché à sensibiliser les décideurs sur l’importance de prendre des mesures concrètes pour améliorer leur situation.
La participation de Ngoné Ndoye au dialogue national contribue à renforcer la participation citoyenne dans le processus décisionnel du pays. En encourageant les citoyens et les organisations de la société civile à s’impliquer activement dans les débats politiques et sociaux, l’ONG promeut une gouvernance plus transparente, inclusive et démocratique.
La participation de l’ONG Ngoné Ndoye au dialogue national démontre son engagement envers la démocratie, la justice sociale et le développement durable au Sénégal. En travaillant en collaboration avec d’autres acteurs nationaux, l’organisation contribue à forger un avenir plus juste et prospère pour tous les citoyens sénégalais.
Le Dakarois Quotidien N°118 – du 27/02/24
Vers une grève générale de 48 heures à l’hôpital régional de Ziguinchor : Le SYNTRAS dénonce la gestion du directeur
Après une période de trois ans sans mouvement de grève, le Syndicat national des travailleurs de la santé (SYNTRAS) du centre hospitalier régional de Ziguinchor se prépare à déclencher une grève générale de 48 heures. Le Secrétariat général du syndicat, lors d’un sit-in ce matin, a vivement critiqué la gestion du directeur de l’hôpital et a menacé d’organiser une grève les mardi et mercredi suivants.
Selon Siméon Faye, secrétaire général du SYNTRAS/Section du centre hospitalier régional de Ziguinchor, la situation à l’intérieur de l’établissement de santé est catastrophique. Depuis l’arrivée du directeur Ndiamé Diop en juin 2021, l’hôpital est en proie à de sérieux problèmes de gestion, entraînant une détérioration significative de ses services et de ses infrastructures.
Des problèmes multiples dénoncés par le SYNTRAS :
Gestion du Personnel : Le SYNTRAS accuse le directeur de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour résoudre les problèmes liés à la gestion du personnel, notamment en ce qui concerne les questions de traitement salarial et de cotisations à l’IPRES (Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal). En conséquence, l’hôpital a accumulé une dette de 325 millions de francs CFA envers l’IPRES, ce qui a des répercussions négatives sur les travailleurs partant à la retraite.
Avancement du Personnel Contractuel : Le SYNTRAS dénonce le non-avancement du personnel contractuel depuis trois ans, ce qui constitue une violation flagrante des droits des travailleurs.
Nébuleuse dans la Passation des Marchés : Les membres du SYNTRAS accusent la direction de l’hôpital de surfacturation dans la passation des marchés, citant des exemples tels que l’achat de produits et de matériel à des prix exorbitants, bien au-dessus des prix du marché.
Appel à l’IGE et à l’OFNAC :
Face à ces graves allégations, le SYNTRAS demande une intervention urgente de l’Inspection Générale d’État (IGE) pour enquêter sur la gestion financière du directeur Ndiamé Diop. Le syndicat affirme également avoir saisi l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) pour examiner de près les pratiques administratives de l’hôpital.
La situation à l’hôpital régional de Ziguinchor est alarmante, avec des travailleurs de la santé confrontés à des problèmes de gestion, de traitement salarial et de conditions de travail inacceptables. Le SYNTRAS, en dénonçant ouvertement ces problèmes, espère obtenir des réponses concrètes de la part des autorités et améliorer les conditions de travail pour ses membres. Reste à voir comment les autorités réagiront face à ces graves accusations et si des mesures seront prises pour remédier à la situation.
Dialogue National : Abdou Mbow affirme le soutien du groupe parlementaire BBY à la loi d’amnistie proposée par le président Sall
Lors du récent dialogue national au Sénégal, le président Macky Sall a annoncé son intention de saisir l’Assemblée nationale pour proposer un projet de loi d’amnistie concernant les manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024. Cette annonce a suscité des réactions, notamment celle d’Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY).
Face à cette initiative présidentielle, Abdou Mbow a pris la parole pour exprimer un soutien sans faille au chef de l’État. Dans des termes affirmés, il a déclaré : « Nous allons vous accompagner comme nous l’avons toujours fait ». Cette déclaration souligne l’engagement ferme du groupe parlementaire BBY à soutenir le président Sall dans ses efforts visant à apaiser les tensions politiques et à favoriser la réconciliation nationale.
Cette position de soutien exprimée par Abdou Mbow reflète la solidarité et la cohésion au sein du parti majoritaire. Elle témoigne également de l’importance de l’unité politique pour surmonter les défis et faire avancer le pays dans un climat de stabilité et de confiance.
La proposition de loi d’amnistie vise à permettre une résolution pacifique des différends politiques et à favoriser un environnement propice à la tenue d’élections libres et transparentes. En soutenant cette initiative, le groupe parlementaire BBY marque son engagement envers la démocratie et la paix sociale au Sénégal.
Alors que le pays cherche à consolider ses institutions démocratiques et à promouvoir la stabilité politique, le soutien affiché par Abdou Mbow et le groupe parlementaire BBY à la loi d’amnistie représente un pas important vers la réconciliation nationale et le renforcement de la confiance entre les acteurs politiques et la société civile.
La voix tranchante de Me El Hadj Diouf au Dialogue National : Entre critiques et appels à l’Action
Lors du récent Dialogue National au Sénégal, l’avocat et candidat recalé à la Présidentielle, Me El Hadj Diouf, s’est distingué par ses prises de position franches et ses critiques acerbes envers plusieurs acteurs politiques et institutions. Dans un discours empreint de fermeté et de détermination, Me Diouf a abordé plusieurs sujets brûlants, exprimant son point de vue sans équivoque.
D’entrée de jeu, Me Diouf n’a pas ménagé ses mots envers les candidats à l’élection présidentielle et autres politiques qui ont choisi de boycotter le dialogue initié par le président Macky Sall. Pour lui, cette absence de participation est un abandon de leurs responsabilités envers la nation et une manifestation de désintérêt pour la résolution pacifique des conflits politiques.
L’avocat a également rejeté catégoriquement l’idée d’une loi d’amnistie pour les actes de violence commis lors des récentes manifestations politiques. Selon lui, ceux qui ont recouru à la violence doivent être tenus responsables de leurs actions et doivent être sanctionnés en conséquence, témoignant ainsi d’une vision rigoureuse de l’application de la loi et de la justice.
Par ailleurs, Me Diouf a plaidé en faveur de la reprise du processus électoral afin de permettre la participation de candidats recalés, notamment Karim Wade et Rose Wardini. Pour lui, le président Macky Sall ne devrait pas quitter ses fonctions avant l’élection d’un nouveau Président, insistant sur l’importance de respecter les principes démocratiques et constitutionnels.
Enfin, Me Diouf n’a pas hésité à critiquer la presse internationale et le Conseil constitutionnel, les accusant implicitement de partialité et de manque d’objectivité dans leur traitement des questions politiques au Sénégal. Cette critique reflète le scepticisme généralisé envers les institutions et les acteurs politiques dans un contexte marqué par une polarisation croissante et des tensions sociales.
En conclusion, le discours de Me El Hadj Diouf lors du Dialogue National a été marqué par une tonalité tranchante et des prises de position sans ambiguïté. Alors que le pays cherche des solutions pour sortir de la crise politique actuelle, la voix déterminée de Me Diouf rappelle l’urgence d’une action concertée et du respect des principes démocratiques pour restaurer la confiance et promouvoir la stabilité politique au Sénégal.
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•117 du Lundi 26/02/24
Tenue de la Présidentielle : Aar Sunu Élection veut paralyser tous les secteurs demain mardi
En conférence de presse ce lundi 26 février 2024, la plateforme citoyenne Aar Sunu Élection a fustigé les propos tenus par Macky Sall lors de l’entretien qu’il a accordé à des médias sénégalais, le 23 février 2024. Au lieu de fixer une date pour l’élection présidentielle avant le 2 avril marquant la fin de son mandat, « le président a opté de faire du dilatoire en décidant de convoquer un dialogue national pour fixer la date de l’élection présidentielle. Cette décision du président de la République, qui est aux antipodes de la décision du Conseil constitutionnel, révèle le caractère inopportun du dialogue », dénonce-t-elle.
C’est pourquoi le collectif des forces vives de la nation salue la posture républicaine de tous les acteurs qui ont décidé de ne pas participer à un dialogue qui vise, selon El hadj Omar Youm, « à semer les graines de la discorde, car ayant comme seule et unique finalité la prorogation du mandat du président de la République et la reprise du processus électoral ».
Ainsi, pour manifester leur désapprobation contre cette démarche jugée anticonstitutionnelle, les organisations membres de la plateforme Aar Sunu Élection décident de poursuivre le combat citoyen pour exiger le respect du calendrier électoral.
« Les organisations professionnelles membres de la plateforme décrètent le mardi 27 février 2024 journée villes mortes sur toute l’étendue de territoire national, en guise de protestation contre la confiscation de la volonté populaire. Les syndicats membres de la plateforme appellent également à une journée de grève générale et invitent tous les citoyens au strict respect du mot d’ordre », déclare-t-il.
Paralysie dans toutes les sections
Comme annoncé dans la journée du mardi 27 février 2024, tout sera mis en pause, l’éducation, le commerce, le transport et l’industriel. « Cependant, dans le secteur de la santé, c’est le service minimum. Seules les urgences seront prises en charge dans les hôpitaux », renseigne Cheikh Seck, membre d’Aar Sunu Élection.
Les réseaux télécoms aussi
La Sonatel, Orange, Free et Expresso ont rejoint le combat. Principaux perdants surtout avec la coupure récurrente de l’Internet, ces opérateurs mobiles portent le flambeau. «Nous désapprouvons toutes idées de l’État du Sénégal de couper ou de restreindre l’Internet et exhortons les entreprises des télécommunications de dénoncer cette situation qui cause d’énormes désastres socioéconomiques », indique Néné Koita, représentante des syndicats opérateurs télécoms.
Toujours droit dans ses bottes, Aar Sunu Élection exige du président de la République de prendre toutes les dispositions « utiles » pour fixer la date et organiser l’élection présidentielle de 2024 avant le 2 avril, date marquant la fin de son mandat.
Au cas contraire, la plateforme invite le Conseil constitutionnel à assumer pleinement ses responsabilités en fixant la date pour éviter que le Sénégal ne bascule dans un chaos aux conséquences incommensurables.
Macky Sall annonce une loi d’amnistie : Vers la réconciliation nationale
Dans une démarche visant à apaiser les tensions politiques et à favoriser la réconciliation nationale, le président sénégalais, Macky Sall, a annoncé lors du prochain Conseil des ministres, prévu pour mercredi prochain, son intention de saisir l’Assemblée nationale avec un projet de loi d’amnistie. Cette loi vise à couvrir les événements survenus lors des manifestations politiques entre 2021 et 2024.
Cette décision intervient dans un contexte de crispations politiques et de contestations liées à la gestion du processus électoral. En effet, le président a récemment rencontré les candidats à l’élection présidentielle, mais seuls deux d’entre eux ont répondu à son invitation. Cette initiative de dialogue et d’amnistie s’inscrit dans une volonté de promouvoir la paix sociale et de garantir le respect de l’État de droit.
Macky Sall souligne l’importance du dialogue et du pardon dans la construction d’une démocratie solide et pacifiée. Il affirme que le pays traverse actuellement une période délicate, marquée par des menaces sur la paix, la sécurité et le bien-être des citoyens. Ainsi, il appelle à dépasser les clivages politiques pour privilégier l’intérêt supérieur de la nation.
Le président insiste sur le caractère temporaire de sa fonction et affirme qu’il quittera ses fonctions à la fin de son mandat le 2 avril. Il exprime son souhait de voir des élections transparentes et inclusives organisées après cette date, et compte saisir le Conseil constitutionnel pour fixer une date précise pour ces élections.
Parallèlement à cette démarche, Macky Sall invite la classe politique et les forces vives de la nation à participer à une cérémonie d’ouverture du dialogue national. Cette initiative vise à favoriser un échange constructif et ouvert sur les défis actuels du pays, dans le but de parvenir à un consensus sur les solutions à mettre en œuvre pour garantir la stabilité et le développement du Sénégal.
En conclusion, l’annonce d’une loi d’amnistie et la volonté de dialogue exprimée par le président Macky Sall illustrent sa vision d’une démocratie apaisée et inclusive, où le respect des droits et des libertés de chacun est primordial. Ces initiatives marquent un pas important vers la réconciliation nationale et le renforcement des institutions démocratiques au Sénégal.
Le Chef du Protocole de Sonko dément un éventuel dialogue avec Macky Sall
Dans une récente déclaration relayée par Libération, Djiby Guèye, chef du protocole d’Ousmane Sonko, a catégoriquement nié toute possibilité de dialogue entre son patron et le Président Macky Sall. Cette affirmation intervient en réponse à des rumeurs persistantes faisant état d’un rapprochement entre les deux hommes politiques, rumeurs jugées infondées par Guèye.
Guèye a souligné qu’en tant que chef de protocole, il se devait habituellement de garder le silence sur les affaires internes. Cependant, il a jugé nécessaire de rectifier les fausses informations circulant dans les médias. Il a notamment mis en cause les déclarations de Serigne Bara Dolly, affirmant qu’il n’avait rencontré Sonko qu’une seule fois, en présence d’un avocat, et que toute allégation de rapprochement avec le Président Macky Sall était fausse et sans fondement.
Guèye a également assuré qu’aucun projet de dialogue n’était envisagé entre Ousmane Sonko et Macky Sall. Cette clarification vise à dissiper les spéculations persistantes concernant une possible entente entre les deux hommes politiques, alors que Sonko est actuellement détenu à la prison du Cap Manuel.
Malgré son incarcération, Guèye a tenu à rassurer sur l’état de Sonko, affirmant qu’il se portait bien. Il a précisé que Sonko passait son temps à lire, à écrire et à faire du sport en prison, signe de sa détermination et de sa résilience face à cette période difficile.
Les déclarations de Djiby Guèye viennent dissiper les rumeurs concernant un possible dialogue entre Ousmane Sonko et Macky Sall. Alors que la situation politique reste tendue au Sénégal, il est essentiel d’avoir des informations précises et vérifiées pour éviter toute confusion ou malentendu.
Le Dakarois Quotidien N°117 – du 26/02/24
Ousseynou Ly : “Président Ousmane Sonko, acceptez de sortir svp !”
Dans un texte que nous publions en intégralité, Ousseynou Ly, membre du cabinet de Ousmane Sonko, estime que “si Macky Sall décide de libérer Ousmane Sonko, son candidat et ses militants, ce sera non pas une compromission ou un reniement des principes du combat mais une réparation d’une situation qui ne devait pas avoir lieu”. “Ce ne sera pas une grâce qu’il leur offre mais des droits spoliés qu’il leur retourne. Ce que visiblement certains de l’opposition et/ou de la société civile ne veulent pas. Président SONKO, acceptez de sortir svp. Venez parler aux militants et aux Sénégalais”, lance–t-il. Voici le texte.
Attention, ne nous trompons pas de combat !
Attention, ne nous trompons pas de combat ! Certains ont dû certainement noter un mutisme de ma part sur la situation politique du Sénégal. Nombreuses ont été les sollicitations médiatiques auxquelles je n’ai pas répondues favorablement car préférant observer la situation actuelle et ses évolutions. A cela s’ajoute, avant toute communication de ma part, une prise d’informations ou une appréciation sur la sincérité des uns et des autres dans ce combat dit « Combat de principe » et d’autres informations que je jugeais capitales. C’est en ce jour, 25 février 2024, qui devait être le moment de l’expression populaire à travers les urnes, que je décide de vous adresser ma modeste lecture, à la lumière des événements, de la situation tirée de mes convictions et de mon engagement à servir une cause noble sans compromission des principes et de l’objectivité qui encadrent toutes nos actions. En m’engageant en politique, je m’étais juré d’être sincère quels que soient les enjeux et la gravité du Momentum politique et d’assumer mes positions et postures quelles que soient les conséquences qui en découlent.
Pourquoi avons-nous créé et promu le parti politique PASTEF ?
Tout naturellement quand on crée un parti c’est pour conquérir et exercer le pouvoir par les voies démocratiques. Je rappelle que la posture de combat de PASTEF durant ces trois dernières années n’était dû qu’aux différents assauts venant du régime et auxquels nous avons résistés pour que le projet demeure et parvient à la consécration en 2024. Jamais le pouvoir de Macky n’a de cesse essayé d’anéantir ce projet en passant par des complots les uns plus mesquins que les autres. Nous sommes passés par quatre feux pour en arriver là : participer à l’élection présidentielle de 2024. N’est-ce pas là déjà une victoire ?
Le président Ousmane SONKO a été un véritable stratège pour qu’on en arrive là. Pour se faire il s’est départi de toute émotion et de tout autre sentiment de haine envers ses persécuteurs afin que ceci n’altère pas sa vision des choses sinon aujourd’hui toute cette stratégie échouerait. Voilà une voie à suivre si nous voulons atteindre notre objectif à savoir accéder au pouvoir et changer les choses pour le grand bonheur de nos compatriotes. Que cela soit clair ! Je n’appelle à aucune impunité envers tout persécuteur. Mais la lucidité et la sérénité doivent nous guider désormais à sortir indemne de cette situation. Après cette première victoire à savoir avoir un candidat à l’élection et d’être en bonne posture pour la victoire finale, il nous faut faire preuve d’une grande délicatesse pour déjouer les autres schémas politiques officieux en cours, venant d’une partie du régime mais appuyée par une certaine opposition et d’une certaine société civile qui préférerait avoir encore Macky Sall au pouvoir que de voir Ousmane Sonko ou Bassirou Diomaye Faye lui succéder.
Oui je suis formel, certains qui se réclament de l’opposition ou de la société civile préféreraient le statu quo d’une situation profitable à un coup de force militaire que de voir PASTEF prendre le pouvoir en 2024. Pour eux, déjà au crépuscule de leur carrière politique ou de leur « militantisme citoyen », comme ils le réclament, ce sera la fin des privilèges, passe-droits et autres libéralités qu’ils tiennent du régime même quand ils font semblant de s’y opposer. Si le président Macky Sall est en train de dérouler son agenda actuel c’est parce qu’il a bien des soutiens de principe officieux venant de certains acteurs. Alors pourquoi devrait-on, encore une nouvelle fois, être l’agneau du sacrifice ? Certains qui se disent aujourd’hui à cheval sur les principes de démocratie et d’État de droit sont ceux qui gardaient le silence quand le PROS et PASTEF étaient persécutés et dépouillés de tous leurs droits en violation de la constitution et des lois.
Les principes, la démocratie et l’Etat de droit n’ont pas commencé le 3 février 2024. C’était bien avant.
Comment comprendre depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle qu’il n’y a toujours pas cette mobilisation populaire politique autour des questions essentielles ? Ou bien c’est PASTEF seulement qui est un parti politique dans ce pays ? Comment dix-neuf candidats qui se disent tous majoritaires pour remporter l’élection présidentielle n’arrivent toujours pas à imposer le rapport de force sur le terrain à Macky Sall ?
Si nous n’y parvenons toujours pas, à part quelques manifestations, c’est parce qu’il n’y a pas une sincérité de l’engagement dans ce combat. Mieux, je vous révèle ici que certains, entre quatre murs, ont même donné leur accord pour une place dans un futur gouvernement de transition de courte durée. Le reste n’est que de la comédie. Donc pour une fois, PATRIOTES, refusons de servir de dindon de la farce politique qui se joue loin des caméras des conférences de presse et autres déclarations symboliques. Cela commence par nous faire croire que si Ousmane SONKO sort de prison dans ces moments c’est qu’il aura compromis son combat.
C’est faux ! Aujourd’hui plus qu’hier, nous avons besoin du pdt SONKO dehors pour mener les troupes et battre campagne aux côtés de notre candidat. En plus de sa libération, celle de tous les détenus politiques fera également beaucoup de bien à leurs familles et proches qui souffrent de leur absence.
Si Macky Sall décide de libérer Ousmane Sonko, son candidat et ses militants, ce sera non pas une compromission ou un reniement des principes du combat mais une réparation d’une situation qui ne devait pas avoir lieu.
Ce ne sera pas une grâce qu’il leur offre mais des droits spoliés qu’il leur retourne. Ce que visiblement certains de l’opposition et/ou de la société civile ne veulent pas. Président SONKO, acceptez de sortir svp. Venez parler aux militants et aux Sénégalais, vous avez toute la légitimité pour le faire. Vous avez le leadership pour indiquer la voie de sortie de crise pour l’intérêt général et vous saurez parler aux Sénégalais en assumant, comme toujours, votre posture faite de patriotisme, de désintéressement et de vérité.
Que Macky Sall décide d’organiser les élections avant le 02 avril ou bien au-delà, nous devons refuser d’être les perdants pour une énième fois car loin de nous se dessinent encore des reconfigurations politiques auxquelles on veut nous éloigner en nous demandant de rester sur les « principes ».
PATRIOTES, pour une fois, ne suivons pas notre haine envers le régime. Contrairement à certains, nous ne voulons pas de poste dans un gouvernement ou de prébendes mais nous voulons que ce projet arrive au pouvoir en 2024 et disposer des leviers politiques pour servir nos compatriotes. Ne tombons pas dans les panneaux des « principes présents » qu’on dresse devant nous pour nous mettre aux arrêts politiques.
Faisons appel à notre lucidité et intelligence politique pour sortir indemne des schémas politiques qu’on veut encore nous imposer sous forme de combat de principe. Refusons cela ! Je précise que mon propos n’engage que moi et n’est imputable ni à PASTEF et ni à la coalition Diomaye Président.
Rassemblement Pacifique : Le F24 mobilise et exige un scrutin avant le 2 Avril
Ce samedi 24 février, des centaines de Sénégalais se sont rassemblés en réponse à l’appel du F24 pour exprimer leur opposition au dialogue proposé par le président sortant, Macky Sall, et exiger la tenue rapide du scrutin présidentiel. Arborant fièrement les couleurs nationales, la foule a scandé des slogans tels que « Nous exigeons la tenue d’une élection présidentielle avant le 2 avril » et « Macky Sall dictateur », exprimant ainsi son mécontentement et son désir de voir la démocratie respectée dans le pays.
Initialement prévue pour le dimanche 25 février, l’élection présidentielle a été reportée par décret présidentiel à la suite du message à la nation de Macky Sall du 3 février. Cependant, le 15 février dernier, la décision a été annulée par les 7 sages de la Cour constitutionnelle, demandant aux autorités compétentes de fixer une nouvelle date « dans les meilleurs délais ».
Le coordinateur du F24, Mamadou Mbodji, a vivement critiqué Macky Sall lors du rassemblement, l’accusant d’avoir trahi son serment et d’avoir peur du suffrage universel. Il a souligné que le dialogue proposé par le président ne devrait concerner que les 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel et personne d’autre.
Le refus des candidats de participer à ce dialogue a été réitéré par Amadou Bâ, mandataire de Bassirou Diomaye Faye, et Cheikh Tidiane Dièye, un des candidats retenus à l’élection présidentielle. Ils ont catégoriquement rejeté l’idée de dialoguer avec ce qu’ils ont qualifié de « putschiste ».
Un autre point de discorde concerne la proposition d’amnistie générale évoquée par Macky Sall. Les acteurs politiques rassemblés autour du F24 ont exprimé leur opposition à ce projet, le qualifiant de tentative visant à masquer les prétendus crimes du président sortant. Aïda Mbodji, Thierno Alassane Sall, et Aminata Touré ont tous vigoureusement condamné cette initiative, insistant sur le fait que la vérité devrait primer avant tout pardon.
Poursuivant leur mobilisation, le F24 a appelé les Sénégalais à participer à un vote symbolique au siège de l’organisation le dimanche suivant, continuant ainsi leur action pour la défense de la démocratie et des principes fondamentaux de transparence et d’équité dans le processus électoral.
UCAD: La reprise des enseignements en présentiel à compter du 26 février 2024
Les cours en présentiel vont redémarrer à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar à compter de lundi prochain. Cette décision a été prise hier vendredi lors de la rencontre du conseil académique. Seneweb vous livre intégralement le communiqué.
« COMMUNIQUÉ
Le Conseil académique de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar s’est réuni ce vendredi 23 février 2024 sous la présidence du Recteur, Professeur Ahmadou Aly Mbaye.
Après avoir examiné le deuxième point de l’ordre du jour concernant la situation universitaire et pris connaissance des conclusions du Comité de sécurité élargi, le Conseil académique décide de la levée de la mesure de suspension des enseignements en présentiel à compter du 26 février 2024″ fait ce samedi.
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•116 du Samedi 24 et Dimanche 25/02/24
Le Dakarois Quotidien N°116 – du 24 et 25/02/24
Ousmane Sonko libéré sous contrôle judiciaire
Dans un revirement inattendu, Ousmane Sonko, le leader charismatique du parti d’opposition Pastef, a été libéré dans la nuit de jeudi à vendredi et placé sous contrôle judiciaire. Cette décision marque un tournant majeur dans la crise politique qui a secoué le Sénégal ces dernières semaines.
Sonko avait été détenu depuis plusieurs mois pour des accusations graves, ce qui avait déclenché des manifestations et des affrontements dans tout le pays. Cependant, sa libération soudaine et sa mise en liberté sous contrôle judiciaire sont susceptibles d’avoir un impact significatif sur la situation politique en cours.
Les détails entourant les conditions de son contrôle judiciaire ne sont pas encore clairs, mais cette décision pourrait potentiellement ouvrir la voie à un dialogue politique plus constructif entre le gouvernement et l’opposition. Cependant, certains observateurs restent prudents quant à l’avenir de la stabilité politique du pays, craignant que cette libération ne soit qu’une mesure temporaire pour calmer les tensions.
La libération de Sonko est susceptible de susciter une série de réactions parmi les partisans de l’opposition, qui ont exigé sa libération lors de manifestations massives à travers le pays. Pour certains, cela pourrait être perçu comme une victoire, tandis que d’autres pourraient rester méfiants quant aux motivations du gouvernement.
Quoi qu’il en soit, la libération de Sonko soulève de nombreuses questions sur l’avenir du Sénégal et la direction que prendra la politique du pays dans les mois à venir. Restez à l’écoute pour les derniers développements sur cette affaire en évolution rapide.
Fin de la grève de la faim à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ziguinchor
Après plusieurs jours de grève de la faim entamée le 19 février 2024, les détenus de la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Ziguinchor ont décidé de mettre fin à leur mouvement. Cette décision intervient suite à l’intervention et à la médiation du directeur de la MAC, qui a réussi à ramener les détenus à une attitude plus constructive.
Cette médiation a été particulièrement cruciale alors que trois détenus ayant participé à la grève de la faim ont dû être évacués vers l’hôpital pour recevoir des soins appropriés.
L’intervention du directeur de la MAC a été largement saluée par les membres de la société civile, qui ont également exprimé leur satisfaction quant à la résolution pacifique de la crise.
Cependant, malgré la fin de la grève de la faim, les acteurs de la société civile maintiennent leur demande de libération des détenus politiques à Ziguinchor afin de soulager la surpopulation carcérale. Ils insistent également sur la nécessité d’accélérer le traitement des dossiers judiciaires pour éviter les détentions prolongées. En effet, la lenteur dans le traitement des dossiers et les longues détentions préventives ont été identifiées comme les principales causes de la grève de la faim.
Cette résolution pacifique de la crise à la MAC de Ziguinchor souligne l’importance du dialogue et de la médiation dans la résolution des conflits carcéraux, tout en mettant en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés le système pénitentiaire et le système judiciaire au Sénégal.
Le Dakarois Quotidien N°115 – du 23/02/24
Arona Ndoffène Diouf : « Le Sénégal ne sera pas confié à des aventuriers » – La coalition de Boubacar Camara dévoile un programme ambitieux pour l’avenir du pays
Dans un discours passionné et révélateur, Arona Ndoffène Diouf, directeur de campagne de Boubacar Camara, a souligné la nécessité impérieuse de ne pas confier l’avenir du Sénégal à des « aventuriers » politiques. Lors d’une conférence de presse marquante, il a mis en lumière les défis auxquels le pays est confronté et a présenté les solutions proposées par la coalition dirigée par Boubacar Camara pour relever ces défis et bâtir un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.
« Aujourd’hui, le chef de l’État ne sait plus quoi faire du Sénégal. Si Macky Sall va jusqu’à dire que si les politiques ne s’entendent pas, il peut donner le pays à l’armée, cela devient grave », a déclaré Arona Ndoffène Diouf, pointant du doigt les incertitudes politiques qui planent sur le pays.
Dans un contexte où le Sénégal émerge comme un pays pétrolier en devenir, Arona Ndoffène Diouf a souligné l’importance capitale de choisir des dirigeants compétents et expérimentés pour gérer ces ressources et orienter le pays vers un développement durable et inclusif.
« Le Sénégal est un pays complexe et compliqué. On ne le donnera pas à des aventuriers », a-t-il martelé, mettant en garde contre les conséquences désastreuses d’une mauvaise gestion politique.
Pour répondre à ces défis, la coalition dirigée par Boubacar Camara a élaboré un programme ambitieux composé de 700 mesures, couvrant une gamme diversifiée de domaines allant de la gouvernance transparente à l’utilisation judicieuse des ressources naturelles, en passant par la promotion de la culture et l’ouverture du Sénégal à l’Afrique et au monde.
Aboubacar Cissokho, chargé de programme de la coalition, a présenté en détail ce programme, détaillant les six axes principaux et les 14 mesures phares du plan « Diagaal » qui incarne les aspirations et les engagements de la coalition pour l’avenir du pays.
Parmi les points forts du programme figurent la lutte contre l’immigration clandestine, la création d’emplois, la libération des détenus politiques, la réforme du système de parrainage électoral, le rétablissement du pouvoir d’achat, la lutte contre la corruption, la réforme constitutionnelle et la dépolitisation de la fonction publique.
Ces propositions ambitieuses visent à transformer le Sénégal et à répondre aux besoins pressants de sa population, tout en posant les jalons d’une gouvernance éthique, transparente et inclusive. La coalition dirigée par Boubacar Camara s’engage à travailler avec détermination pour réaliser cette vision et à ouvrir la voie à un avenir prospère et harmonieux pour tous les Sénégalais.
Dialogue politique: Macky Sall affirme l’ouverture de tous les candidats
Dans un climat politique marqué par des tensions croissantes et des divergences d’opinions, le président sénégalais Macky Sall a récemment fait une déclaration devant les médias, affirmant que tous les candidats à la présidentielle sont ouverts au dialogue politique. Malgré les appels au boycott de certaines factions de l’opposition, Sall a souligné la volonté de tous les acteurs politiques de participer à des discussions constructives pour résoudre les défis nationaux.
La déclaration de Sall intervient à un moment crucial où le Sénégal se prépare pour les prochaines élections présidentielles. Les tensions politiques ont augmenté ces derniers temps, avec des manifestations, des appels au boycott et des critiques virulentes à l’encontre du gouvernement actuel. Dans ce contexte, l’appel au dialogue de Sall vise à apaiser les tensions et à promouvoir l’unité nationale.
« Je suis convaincu que le dialogue est essentiel pour surmonter les différences et avancer en tant que nation unie. Tous les candidats ont exprimé leur volonté de participer à ce processus de dialogue », a déclaré Macky Sall lors de son allocution devant les médias.
Cette affirmation du président Sall est essentielle dans le contexte actuel, où une partie de l’opposition a appelé au boycott du dialogue proposé par le gouvernement. Les partisans de ce boycott estiment que le dialogue ne peut être productif tant que certaines conditions préalables ne sont pas remplies, notamment la libération des personnes détenues lors des récentes manifestations et des garanties pour des élections libres et équitables.
Cependant, malgré ces divergences, Sall insiste sur l’importance du dialogue comme moyen de résoudre les différends politiques de manière pacifique et constructive. Il affirme que tous les candidats à la présidentielle, sans exception, sont disposés à s’engager dans des discussions ouvertes et sincères.
En réaction à cette déclaration, certains observateurs politiques ont salué l’initiative de Sall en tant que pas positif vers la résolution des tensions politiques au Sénégal. Cependant, d’autres restent sceptiques quant à la véritable volonté des différents acteurs politiques de parvenir à un consensus à travers le dialogue.
Il est clair que la situation politique au Sénégal reste complexe et sujette à des développements rapides. Alors que les élections présidentielles approchent à grands pas, il sera crucial de voir comment les différents acteurs politiques réagiront et si le dialogue proposé par le président Sall parviendra à apaiser les tensions et à favoriser un processus électoral transparent et démocratique.
LIVE – ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC MAMADOU LAMINE DIALLO : CANDIDAT À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2024
ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC MAMADOU LAMINE DIALLO : CANDIDAT À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2024
Le Dakarois Quotidien N°114 – du 22/02/24
Cabrousse en deuil : La communauté pleure la perte de l’étudiant Prosper Clédor Senghor
Une vague de tristesse et de douleur a submergé la localité de Cabrousse, dans le sud du Sénégal, suite au décès de l’étudiant Prosper Clédor Senghor de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis. La communauté, composée de parents, amis, voisins et de nombreux anonymes, s’est rassemblée pour exprimer sa solidarité envers la famille Diatta, durement éprouvée par cette tragédie.
Prosper Clédor Senghor est décédé des suites de blessures subies lors de heurts entre forces de l’ordre et étudiants opposés au report de l’élection présidentielle du 25 février. Sa disparition bouleversante survient peu de temps après celle d’Alpha Yéro Tounkara, un autre étudiant de l’UGB, victime des mêmes circonstances tragiques. selon l’APS
Dans le village de Cabrousse, où Prosper Clédor Senghor a grandi, l’annonce de sa mort a plongé la communauté dans une profonde tristesse. Les témoignages poignants des proches du défunt témoignent de l’impact dévastateur de cette perte. Angélique Diatta, sa mère adoptive, est restée inconsolable, décrivant Prosper Clédor Senghor comme un fils aimé et un espoir pour l’avenir.
La question lancinante « Pourquoi notre fils a-t-il été tué ? » résonne dans les mots de Babacar Diatta, le frère du défunt, exprimant l’indignation et la douleur de toute la famille. Le représentant du chef de village a également souligné la nature discrète et pacifique de Prosper Clédor Senghor, déplorant la perte d’un jeune plein de potentiel pour la communauté.
Cette tragédie bouleversante met en lumière les dangers inhérents aux tensions politiques et sociales et souligne le besoin urgent de dialogue et de paix dans la société sénégalaise. La communauté de Cabrousse pleure aujourd’hui la perte d’un fils, d’un ami et d’un espoir pour l’avenir, rappelant à tous l’importance de la vie et de la solidarité dans ces moments difficiles.
Mairie de Diourbel : Les agents sans salaire depuis le début de l’année
Une situation alarmante secoue la mairie de Diourbel : les agents municipaux n’ont toujours pas perçu leur salaire depuis le début de l’année en cours. Cette situation met un grand nombre de familles dans une extrême précarité, privant les employés des moyens nécessaires pour subvenir à leurs besoins élémentaires.
Sous le couvert de l’anonymat, l’un des agents concernés témoigne de leur désarroi : « Nous n’avons pas touché nos salaires depuis le mois de décembre, et jusqu’à présent, nous n’avons reçu aucune explication de la part de la mairie. Cette situation est extrêmement difficile car nos salaires sont indispensables pour couvrir nos dépenses quotidiennes, nos factures et la scolarité de nos enfants. »
Outre l’absence de rémunération, les employés municipaux déplorent également le silence du maire face à cette crise financière qui les expose à une vulnérabilité croissante. Certains critiquent une gestion opaque des affaires municipales, tandis que d’autres soulignent un manque flagrant de considération envers le personnel.
Les frustrations s’accumulent au sein de la mairie de Diourbel, et certains agents évoquent même la possibilité d’un mouvement d’humeur si la situation ne se résout pas rapidement.
Malgré nos tentatives pour contacter le maire Malick Fall, en poste pour son deuxième mandat à la tête de la commune de Diourbel, ainsi que son secrétaire général pour obtenir leur version des faits, nos requêtes sont restées sans réponse. Cette absence de communication de la part des autorités locales laisse planer un sentiment d’incertitude et d’inquiétude parmi les employés municipaux, qui attendent avec impatience des réponses à leurs préoccupations légitimes.
Le Dakarois Quotidien N°113 – du 21/02/24
Libération de 344 détenus à Dakar : Un geste vers la pacification politique et sociale
Depuis près d’une semaine, une série de libérations de détenus a été observée à Dakar, la capitale du Sénégal. Selon la ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, pas moins de 344 détenus ont été libérés récemment. Cependant, il convient de préciser que ces libérations sont accordées sous forme de « liberté provisoire ».
La ministre a expliqué que chaque dossier a été examiné individuellement par le procureur dans le cadre d’une démarche visant à apaiser le climat politique et social, comme annoncé par le président Macky Sall lors du Conseil des ministres du 7 février dernier. Elle a souligné que la décision de libération provisoire est prise par le juge, après étude des dossiers.
Bien que la plupart des personnes libérées aient été arrêtées lors de manifestations, Aïssata Tall Sall a nié toute implication politique dans ces arrestations. Elle a affirmé que les raisons derrière ces détentions n’étaient pas politiques, mais plutôt liées à des infractions spécifiques telles que des troubles à l’ordre public, des actes de vandalisme ou d’autres délits connexes.
La ministre a également souligné que l’objectif de ces libérations est de désengorger les prisons et de lutter contre la détention prolongée, tout en réaffirmant qu’au Sénégal, il n’y a pas de détenu politique. Elle a insisté sur le fait que chaque individu a été traité selon les principes de justice et que leur libération ne constitue en aucun cas une concession politique.
Ces libérations interviennent dans un contexte de tensions politiques et sociales croissantes, et semblent être une tentative des autorités de restaurer la confiance et de calmer les esprits dans un pays où les manifestations et les troubles ont été fréquents ces derniers mois.
Il est à noter que cette vague de libérations n’est pas une mesure isolée. Elle s’inscrit dans une série d’actions entreprises par le gouvernement sénégalais pour répondre aux préoccupations sociales et politiques du pays. Ces actions comprennent également des consultations avec divers acteurs de la société civile, des partis politiques et des leaders religieux dans le but de promouvoir le dialogue et de trouver des solutions pacifiques aux défis auxquels le pays est confronté.
Cependant, malgré ces efforts, certains critiques restent sceptiques quant à l’efficacité réelle de ces mesures et mettent en doute leur impact à long terme sur la stabilité politique et sociale du Sénégal. Ils soulignent la nécessité d’aborder les causes profondes des tensions et des frustrations qui alimentent les troubles sociaux, notamment les questions relatives à la gouvernance, à la transparence et à l’égalité des chances.
Dans l’ensemble, la libération de 344 détenus à Dakar représente un pas vers la pacification politique et sociale au Sénégal. Cependant, pour assurer une paix durable et une stabilité politique, il est crucial que le gouvernement continue à dialoguer avec tous les acteurs concernés et à prendre des mesures concrètes pour répondre aux préoccupations légitimes de la population.
Thierno Alassane Sall accuse : Les dessous d’un prétendu « dialogue inclusif »
Dans le contexte tendu des préparatifs électoraux au Sénégal, les récentes déclarations du candidat à la présidentielle Thierno Alassane Sall ont jeté une lumière crue sur les manœuvres politiques en coulisses. Le représentant de la République des Valeurs (RV) a vivement critiqué ce qu’il qualifie de « mascarade » orchestrée par le président Macky Sall sous le prétexte d’un dialogue inclusif avec les candidats recalés.
Dans une déclaration publique, Thierno Alassane Sall a vertement dénoncé les prétendues négociations souterraines qui, selon lui, visaient en réalité à saper le processus électoral en cours. Il affirme que ces discussions étaient une façade pour justifier ce qu’il considère comme un « coup d’État constitutionnel » perpétré par Macky Sall. Le candidat TAS accuse certains acteurs d’avoir proposé des compromis « coupables », notamment l’échange d’amnisties contre une élection plus inclusive.
Pour Thierno Alassane Sall, ces manœuvres dissimulées ne sont rien de plus qu’une tentative délibérée de déstabiliser le pays et de saper la démocratie sénégalaise. Il met en garde contre les conséquences potentiellement désastreuses de ces compromis politiques, soulignant que la paix durable ne peut être fondée sur le mépris des lois et des institutions démocratiques.
Dans un contexte où les tensions politiques sont déjà à leur comble, ces révélations mettent en lumière les enjeux cruciaux des prochaines élections présidentielles. Alors que le Sénégal s’apprête à prendre des décisions historiques pour son avenir politique, il est essentiel que le processus électoral reste transparent, juste et démocratique. Les déclarations de Thierno Alassane Sall soulignent l’urgence d’un engagement sincère en faveur d’un dialogue ouvert et honnête pour garantir l’intégrité du processus démocratique au Sénégal.
Retrait de la candidature de Rose Wardini : Le Conseil Constitutionnel ajuste la liste des candidats
Suite au retrait de la candidature de Rose Wardini, présidente du mouvement « Sénégal Nouveau », le Conseil Constitutionnel s’est prononcé en prenant acte de cette décision et en ajustant sa liste initiale de 20 candidats à présent 19.
Cette décision intervient alors que la date de l’élection présidentielle reste à être fixée, mais elle marque un tournant dans le processus électoral en cours.
Les 19 candidats qui demeurent en lice pour la présidentielle sont les suivants :
- Boubacar CAMARA
- Cheikh Tidiane DIEYE
- Déthié FALL
- Daouda NDIAYE
- Habib SY
- Khalifa Ababacar SALL
- Anta Babacar NGOM
- Amadou BA
- Idrissa SECK
- Aliou Mamadou DIA
- Serigne MBOUP
- Papa Djibril FALL
- Mamadou Lamine DIALLO
- Mahammed Boun Abdallah DIONNE
- El Hadji Malick GAKOU
- Aly Ngouille NDIAYE
- El Hadji Mamadou DIAO
- Bassirou Diomaye Diakhar FAYE
- Thierno Alassane SALL
Ces 19 candidats représentent une diversité d’opinions et de visions pour l’avenir du Sénégal, et leur présence sur la liste électorale souligne l’importance du processus démocratique dans le pays.
La suite des événements reste à être déterminée, mais cette décision du Conseil Constitutionnel marque une étape significative dans la préparation de l’élection présidentielle et dans le déroulement de la campagne électorale à venir.
Le ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, clarifie les récentes libérations de détenus
Le ministre de la Justice du Sénégal, Me Aïssata Tall Sall, a pris la parole lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui à l’hôtel King Fahd Palace pour aborder les récentes opérations de libération de détenus. Cette rencontre avec les médias intervient dans un contexte marqué par des critiques et des interrogations sur la procédure de libération et son impact sur l’espace politique du pays.
La vague de libérations de détenus, annoncée comme une mesure visant à pacifier l’environnement politique, a suscité des préoccupations quant à son processus et à ses implications. Selon des sources, certains actes d’instruction des dossiers des détenus n’avaient pas été finalisés au moment de leur libération, soulevant ainsi des questions sur la légitimité et l’équité de ces décisions.
Des voix au sein de l’appareil judiciaire ont également exprimé leur inquiétude quant à une possible influence de l’exécutif sur ces libérations, mettant en lumière des cas où des détenus ont été libérés alors que leur dossier était encore en cours d’examen. De plus, certains détenus libérés devront toujours comparaître devant la justice, tandis que les avocats de certains d’entre eux ont été exclus du processus, selon des rapports.
Lors de la conférence de presse, le ministre de la Justice a abordé ces préoccupations, s’efforçant de fournir des éclaircissements sur le processus de libération et les critères pris en compte. Aïssata Tall Sall a souligné l’importance de respecter les principes de justice et d’équité dans toutes les décisions prises par son ministère, tout en assurant que les libérations étaient conformes à la loi et aux normes internationales.
Elle a également affirmé que son ministère continuerait à travailler de manière transparente et responsable pour garantir le bon fonctionnement du système judiciaire et le respect des droits de l’homme pour tous les citoyens.
La conférence de presse de Me Aïssata Tall Sall a été suivie avec attention par les médias et le public, qui attendent des réponses claires sur les questions soulevées par les récentes libérations de détenus. Alors que le pays continue de naviguer dans un contexte politique délicat, la transparence et la responsabilité dans les actions gouvernementales restent essentielles pour maintenir la confiance du public et assurer l’intégrité du système judiciaire.
Le Dakarois Quotidien N°112 – du 20/02/24
Rose Wardini renonce à sa Candidature Présidentielle : Un acte de responsabilité pour la Paix Nationale
Dans un geste sans précédent de sacrifice et de dévouement envers la nation, Rose Wardini a pris la décision courageuse de retirer sa candidature à l’élection présidentielle, lançant ainsi un appel fort à l’unité et à la stabilité du Sénégal.
Cette décision, fruit d’une profonde réflexion et de consultations approfondies avec ses proches et ses collaborateurs au sein du mouvement Sénégal Nouveau, incarne un engagement sincère envers la préservation de la paix sociale et de l’unité nationale. Consciente des enjeux cruciaux qui traversent le pays en cette période électorale, Wardini a placé l’intérêt général au-dessus de toute considération personnelle, démontrant ainsi sa loyauté envers les valeurs fondamentales de la République.
Dans une déclaration émouvante, la candidate a souligné son profond attachement aux principes républicains et à la cohésion nationale, affirmant que la paix et la stabilité constituent les piliers essentiels de la démocratie sénégalaise. Son acte de retrait de la course présidentielle témoigne d’un sens aigu de la responsabilité et de l’altruisme, mettant en lumière sa conviction que l’unité et la solidarité sont indispensables pour assurer un avenir prospère à tous les citoyens.
Face aux défis juridiques auxquels elle était confrontée en raison de sa double nationalité, Wardini a fait preuve d’un leadership exemplaire en acceptant de se retirer de la compétition électorale. Son choix délibéré de respecter les lois et les règlements en vigueur illustre son engagement indéfectible envers l’état de droit et la bonne gouvernance.
En renonçant à sa candidature présidentielle, Rose Wardini envoie un message puissant de réconciliation et d’harmonie à travers le pays, exhortant ses concitoyens à transcender les clivages politiques et à œuvrer ensemble pour le bien-être commun. Son geste courageux incarne l’esprit de sacrifice et de détermination qui anime les véritables leaders, et il restera gravé dans l’histoire de la démocratie sénégalaise comme un symbole de grandeur et de noblesse d’âme.
Le retrait de Rose Wardini de la course présidentielle marque un tournant décisif dans la vie politique du Sénégal, offrant une lueur d’espoir pour un avenir de paix, de prospérité et d’unité nationale. Son exemple inspirant rappelle à chacun la valeur du compromis et de la coopération dans la construction d’une société plus juste et plus solidaire pour tous.
Une grève de la faim éclate à la Maison d’Arrêt de Ziguinchor : L’appel urgent pour la justice
Une situation alarmante a secoué la maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor, alors que 118 détenus ont entamé une grève de la faim pour dénoncer les longues détentions préventives et le déni de leurs droits fondamentaux. Cette action désespérée souligne les conditions difficiles et les frustrations croissantes au sein du système carcéral sénégalais.
Face à cette crise humanitaire, l’organisation de la société civile Vision Citoyenne a pris la parole lors d’une conférence de presse émouvante pour exprimer sa profonde inquiétude et appeler à une action urgente de la part des autorités judiciaires.
Madia Diop Sané, porte-parole de Vision Citoyenne, a souligné la gravité de la situation, mettant en lumière le sort cruel de détenus qui attendent depuis mai 2023 d’être jugés, faute de disponibilité de chambres correctionnelles. Ces hommes, confrontés à une incertitude prolongée et à des délais judiciaires inacceptables, ont décidé de recourir à la grève de la faim pour attirer l’attention sur leur détresse et exiger que justice leur soit rendue.
L’indignation de Vision Citoyenne s’est manifestée avec force, dénonçant le non-respect des droits des détenus et l’inaction des autorités face à cette crise humanitaire. Madia Diop Sané a souligné l’engagement non tenu du ministère de tutelle à résoudre les problèmes de longues détentions préventives, dénonçant le manque de volonté politique pour concrétiser ces promesses.
Il a également insisté sur le fait que les détenus, en dépit de leur situation, demeurent des êtres humains dignes de respect et de traitement équitable. La grève de la faim, a-t-il souligné, est le dernier recours pour des hommes désespérés qui n’ont d’autre moyen d’exprimer leur détresse.
Vision Citoyenne a lancé un appel pressant aux autorités judiciaires, les exhortant à intervenir de toute urgence pour mettre fin à cette crise. L’organisation a appelé à des actions immédiates pour garantir les droits des détenus et assurer des procédures judiciaires rapides et équitables.
Enfin, Vision Citoyenne a souligné sa détermination à poursuivre la lutte pour la justice et la dignité des détenus. L’organisation a appelé à la solidarité de tous les citoyens et à la mobilisation collective pour mettre fin à l’injustice et à la souffrance dans les centres pénitentiaires du Sénégal.
AS- Le Dakarois Ziguinchor
Tristesse à Ziguinchor : Un jeune bachelier perd la vie dans le fleuve Casamance
Une onde de choc a frappé le quartier de Goumel à Ziguinchor, plongeant la communauté dans la tristesse et la consternation. Un jeune homme nommé Tony a tragiquement perdu la vie ce dimanche dans les eaux du fleuve Casamance.
Selon les informations recueillies, le jeune bachelier se trouvait au bord du fleuve en compagnie de ses amis pour une partie de football. Malheureusement, un drame s’est produit, plongeant la journée en une tragédie inattendue.
Le corps sans vie de Tony a été découvert ce lundi par les sapeurs-pompiers, mettant fin à l’espoir de le retrouver sain et sauf. Cette nouvelle a plongé la communauté dans un profond chagrin, alors que la perte d’un jeune si plein de vie et d’avenir est ressentie comme une grande tragédie.
La disparition de Tony rappelle de manière poignante les dangers qui peuvent accompagner les activités récréatives près des cours d’eau, et souligne l’importance de la vigilance et de la prudence lors de telles occasions.
En ces moments difficiles, la communauté de Goumel se rassemble pour soutenir la famille et les proches de Tony, partageant leur douleur et leur peine face à cette perte incommensurable.
Nous exprimons nos plus sincères condoléances à la famille et aux amis de Tony, et nous espérons que cette tragédie servira de rappel poignant de la fragilité de la vie et de l’importance de la sécurité dans nos activités quotidiennes.
Grève de la faim à la mac de Ziguinchor : Plus de 100 détenus protestent contre leurs conditions de détention
Près de 118 détenus, dont une dizaine de femmes ainsi que des prisonniers mineurs et politiques, ont lancé une grève de la faim illimitée à la Mac de Ziguinchor, à compter de ce lundi 19 février 2024. Cette action vise à dénoncer les conditions de vie précaires en détention ainsi que les longues périodes de détention préventive.
Les détenus, par le biais de cette manifestation, expriment leur mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme des injustices et des violations de leurs droits fondamentaux. Parmi les participants à cette grève se trouve le maire de Diacounda, dans le département de Bounkiling, affilié à l’ancien parti Pastef.
La surpopulation carcérale, les conditions sanitaires déplorables, ainsi que les détentions préventives prolongées sont au cœur des revendications des prisonniers. Ces derniers exigent une amélioration immédiate de leurs conditions de vie en détention ainsi qu’une réduction significative des délais de détention préventive.
Cette action témoigne de la frustration et du désespoir croissants au sein de la population carcérale, confrontée à des conditions de détention inhumaines et à des délais de procédure souvent excessifs.
Il est essentiel que les autorités prennent rapidement des mesures pour répondre aux préoccupations légitimes des détenus et garantir le respect de leurs droits humains fondamentaux. Cette situation requiert une attention urgente et une intervention rapide pour éviter toute escalade des tensions et préserver la dignité des personnes incarcérées.
L’affaire demeure à suivre attentivement pour observer l’évolution de la situation et les éventuelles réponses des autorités compétentes face à cette mobilisation des détenus.
Accident mortel à Ziguinchor : Un enseignant à la retraite tué par un chauffeur ivre
Une nuit paisible s’est transformée en tragédie dimanche soir à Néma, lorsque la vie d’un enseignant à la retraite a été brutalement interrompue dans un accident de la route. Les circonstances de l’accident, impliquant un chauffeur en état d’ivresse, ont secoué la communauté locale et soulevé des questions sur la sécurité routière dans la région.
La victime, un enseignant âgé de 72 ans et respecté de tous dans la région pour sa contribution à l’éducation, a été fauchée par un camion conduit par J.P. Diémé. Selon les témoins, le chauffeur semblait être sous l’influence de l’alcool au moment de l’accident, perdant le contrôle de son véhicule avant de percuter violemment l’enseignant.
La perte de cet enseignant bien-aimé a laissé un vide dans la communauté éducative locale et a suscité une réflexion profonde sur les mesures à prendre pour éviter de telles tragédies à l’avenir. Alors que la famille de la victime pleure sa disparition, la question de la responsabilité et de la prévention des accidents de la route reste au cœur des préoccupations de tous ceux touchés par cette terrible perte.
Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)
COMMUNIQUÉ N° CP003-0224
« LIBERATION DES DETENUS »
Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) constate depuis le jeudi 15 février 2024, une vague de libération de centaines de détenus par les autorités.
ADHA se réjouit de ces libérations qu’elle a toujours réclamées et invite par ailleurs à ce que cette action salutaire soit également étendue à toutes les autres régions ayant enregistré des arrestations similaires.
Néanmoins, elle reste sceptique quant à la nature même de ces libérations.
Ainsi, ADHA exige un éclaircissement et une transparence concernant ces libérations.
Ces personnes sont-elles libérées au bénéfice d’une liberté provisoire, d’un contrôle judiciaire, d’une relaxe, d’un acquittement ou d’une libération d’office ?
Autant de questions qui interpellent les autorités et dont les réponses sont fortement attendues.
Pour rappel, la plupart de ces personnes libérées étaient détenues et poursuivies pour des faits graves, notamment de terrorisme, d’actes et manœuvres de nature à compromettre la sureté de l’Etat, de participation à une manifestation non autorisée ainsi que des actes de vandalisme.
C’est ainsi que pour éclairer l’opinion et pour encore plus marquer la séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif, il faille mettre la bonne forme, respecter le fonctionnement normal de la justice et laisser les hommes de Droit clôturer chaque dossier dans le respect des règles et de la séparation des pouvoirs.
Ainsi, Action pour les Droits Humains et l’Amitié réitère son appel à la transparence, mais également à la libération de tous les détenus politiques et d’opinions sans exception, dans un cadre strictement légal.
ADHA demande également que la lumière soit faite sur tous les manifestants qui ont perdu la vie lors d’affrontements avec les forces de défense et de sécurités et composés principalement de jeunes.
Pour finir, Action pour les Droits Humains et l’Amitié recommande au Président de la République du Sénégal, pour le temps qu’il lui reste à la magistrature suprême, de veiller à la consolidation de l’Etat de Droit à travers le respect de la séparation des pouvoirs et la liberté des citoyens.
Dakar le 18 février 2024
Le Bureau Exécutif de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)
Le Dakarois Quotidien N°111 – du 19/02/24
Tragédie à Colobane : Deux morts dans un accident routier, le chauffeur du camion arrêté
Une journée qui aurait dû être ordinaire s’est transformée en cauchemar pour la communauté de Colobane, alors qu’un terrible accident de la route a coûté la vie à deux personnes et en a blessé deux autres, provoquant une onde de choc à travers la région. Les détails poignants de cette tragédie ont émergé, révélant une série d’événements qui ont conduit à une perte irréparable.
L’incident, survenu aux environs de 10 heures du matin, a impliqué une semi-remorque de marque Renault en provenance de l’autoroute Seydina Limamoulaye. Selon des sources locales, le conducteur du camion aurait soudainement perdu le contrôle du véhicule, victime présumée d’une défaillance mécanique, déclenchant une série d’événements tragiques.
Le camion, hors de contrôle, a heurté violemment un véhicule particulier qui circulait dans le même sens, avant de terminer sa course mortelle sur des vendeurs ambulants de friperie, présents dans la zone. L’impact dévastateur a été immédiat, laissant deux marchands ambulants, identifiés comme M. Ndiaye et M. Kane, sans vie sur les lieux, tandis que deux autres personnes, M. Diouf et C. Ndiaye, ont été grièvement blessées, avec ce dernier plongé dans un état critique.
La communauté de Colobane a été plongée dans un deuil profond alors que les familles des victimes et les témoins ont été confrontés à la dure réalité de la perte et de la souffrance. L’accident a également laissé des traces matérielles, avec des dégâts importants sur le véhicule impliqué dans la collision.
Les autorités ont rapidement réagi à la tragédie, dépêchant des agents de la police sur les lieux pour mener une enquête approfondie. Dans le cadre de cette enquête, le chauffeur du camion, M. Guèye, a été appréhendé et placé en garde à vue pour homicide involontaire par accident de la circulation routière, signe d’un effort pour établir les responsabilités et rendre justice aux victimes.
Alors que la communauté pleure ses morts et soutient les blessés, des questions demeurent sur les circonstances exactes de l’accident et sur les mesures qui pourraient être prises pour prévenir de telles tragédies à l’avenir. Cette catastrophe routière rappelle l’importance cruciale de la sécurité routière et souligne la nécessité d’une vigilance constante sur nos routes.
En ces moments sombres, la solidarité et le soutien mutuel de la communauté sont essentiels pour traverser l’adversité. La route vers la guérison sera longue, mais avec un engagement collectif envers la sécurité et la responsabilité, la communauté de Colobane pourra surmonter cette épreuve et envisager un avenir meilleur.
Ce n’est pas pour 44 jours ou 10 mois, «qu’un dictateur» s’accrochera au pouvoir, Hérésie !!!, Par Samuel A.SARR
Vous faites malhonnêtement un mauvais procès au Président Macky SALL. Tous les hommes animés de bonne foi reconnaissent que le report s’est imposé au président de la République pour des motifs bien évidents.
Le bon sens n’autorise pas qu’on impute à Macky Sall ce report de la présidentielle. Sans trahir un secret de Polichinelle le président Macky SALL n’attendait que le 02 Avril 2024 pour partir, après avoir installé son successeur. Il avait organisé sa vie à partir du 02 avril, des vacances ensuite des voyages. Il n’est pas encore parti, qu’on l’appelle déjà es qualité un Grand Homme d’Etat qui a marqué l’Histoire du Sénégal. Dans le même esprit, pour ne pas gêner son successeur, il envisageait de s’installer provisoirement au Maroc.
Aucun doute ne résiste face aux responsabilités évidentes des membres du Conseil constitutionnel qui ont failli dans leur mission. Après deux alternances démocratiques, le Sénégal ne pouvait pas se payer le luxe d’élections décriées impliquant la responsabilité des juges constitutionnels.
Au-delà de l’aspect électoral, le Sénégal allait connaître une crise dans son système judiciaire à cause de la validation de la candidature d’un détenu poursuivi pour des faits graves contre la sûreté de l’Etat. C’est une offense aux Institutions que de valider la candidature d’un prisonnier. Ensuite, la mise à l’écart de Karim Wade relève d’un acte d’ostracisme que rien ne peut justifier. Je n’ose pas accuser les auteurs de racisme, comme l’ont déclaré certains observateurs téméraires.
Dans son discours, le président de la République a fourni des arguments solides et suffisants pour justifier sa décision de reporter la présidentielle dans le but de sauvegarder la stabilité et la paix. Cet homme mérite des ovations nourries, pour avoir mis son image et sa crédibilité en jeu, en annonçant le report. Un tel sacrifice ne peut trouver sa justification que dans l’Amour qu’il porte pour le Sénégal.
Ne peuvent pas être entachées par la presse occidentale, ces belles œuvres du Chef de l’Etat, à la tête du Sénégal. Cette presse occidentale, cachant son agenda, financée par des lobbies pour désinformer et amplifier.
Cette lucidité et cette sagesse légendaires dont il s’est armées, lui ont inspiré cette décision d’arrêter ce processus électoral entaché d’irrégularités qui n’honorent guère la démocratie Sénégalaise.
Que les partenaires du Sénégal sachent que le président Macky Sall qui s’est investi pendant plusieurs années au service de l’Afrique, de la démocratie et des Libertés, ne va pas s’inventer une carrière de dictateur pour 44 jours ou 10 mois. Il a une pleine conscience de la situation et œuvre pour l’unité des sénégalais dans un dialogue sincère.
Le Sénégal est un Etat de droit qui a connu de grandes avancées démocratiques sous le magistère de Macky Sall. Il revient alors aux acteurs politiques de tout bord, de saisir la main tendue par le chef de l’Etat, pour épargner notre pays d’une crise qui, à la longue, risque de compromettre tous nos efforts de développement économique et social.
C’est le lieu de saluer l’initiative heureuse prise par les anciens présidents Me Abdoulaye Wade et Abdou Diouf, qui, malgré leur opposition politique jadis, ont su se retrouver pour lancer un message de paix à leurs compatriotes.
Une belle leçon est ainsi administrée à ce collectif de politiques perdants qui viennent de signer une contribution revancharde. L’un des signataires Abdoulaye BATHILY vient d’échouer lamentablement en Libye en tant qu’envoyé spécial des Nations Unies. La crise dont il est chargé de résoudre en Libye, s’est empirée depuis sa nomination tant décriée par les parties prenantes au pays de Khadafi. Kader BOYE, Dior Fall SOW et leurs comparses complètent la liste des pastefiens encagoulés qui voient leur espoir s’effilocher et s’éloigner depuis l’emprisonnement de leur messie.
C’est lieu de saluer la grandeur du Chef de l’Etat, Président de la République et Gardien de la Constitution Macky SALL qui est attaché aux valeurs républicaines et à l’Etat droit. Des valeurs qu’il a réaffirmées en s’engageant sans réserve à poursuivre le processus électoral, dans le sens indiqué par le Conseil Constitutionnel.
Alors, allons dialoguer pour nous concerter au nom de l’intérêt supérieur de la nation, au nom.de la sécurité et de la stabilité de NOTRE Sénégal
Vive l’unité nationale
Samuel SARR
Président du PLSS
Ancien ministre d’Etat
Wadiste Eternel et Mackyiste Éclairé
Le Dakarois Quotidien N°110 – du 17 et 18/02/24
COMMUNIQUÉ OFFICIEL suite à la décision du Conseil Constitutionnel
Par Décision n° 1/C/2024 en date du 15 février 2024, le Conseil constitutionnel a rendu une décision importante concernant la situation politique actuelle. Cette décision a notamment invalidé la loi portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la constitution, ainsi que le décret n° 2024-106 du 03 février 2024, jugé dépourvu de base légale.
De plus, le Conseil constitutionnel a constaté l’impossibilité d’organiser l’élection présidentielle à la date initialement prévue et a invité les autorités compétentes à la tenir dans les meilleurs délais.
SEM le Président de la République a pris acte de cette décision, soulignant qu’elle s’inscrit dans le cadre des mécanismes juridictionnels normaux de la démocratie et de l’État de droit tels que consacrés par la constitution sénégalaise.
Le Président de la République entend donc faire pleinement exécuter la décision du Conseil constitutionnel. À cet effet, il entamera rapidement les consultations nécessaires pour l’organisation de l’élection présidentielle dans les meilleurs délais.
Fait à Dakar, le 16 Février 2024.
Le Dakarois Quotidien N°109 – du 16/02/24
(URGENT) Le Conseil constitutionnel invalide le report de l’élection présidentielle : Un tournant décisif dans la démocratie sénégalaise (Document)
Le Conseil constitutionnel du Sénégal vient de prendre une décision historique en annulant le report de l’élection présidentielle qui avait été initialement planifié. Cette décision, qui survient après une période de turbulences politiques et d’incertitudes, ouvre une nouvelle phase dans le paysage politique sénégalais et soulève des questions cruciales sur l’avenir démocratique du pays.
Dans son annonce, le Conseil constitutionnel a invoqué l’impossibilité d’organiser le scrutin présidentiel à la date qui avait été fixée à l’origine. Cette impossibilité découle de divers facteurs, notamment des contraintes logistiques, des tensions politiques et des contestations sociales. Face à cette situation, le Conseil constitutionnel a pris une décision courageuse en réaffirmant l’importance de respecter les délais constitutionnels et en réclamant la tenue des élections dans les meilleurs délais.
Cependant, au-delà de cette décision, le Conseil constitutionnel a également souligné la nécessité d’un dialogue politique inclusif pour garantir des élections libres, justes et transparentes. Cette mention est particulièrement significative car elle met en lumière les défis majeurs auxquels le Sénégal est confronté en matière de démocratie et de gouvernance. En effet, sans un dialogue politique constructif et une volonté commune de toutes les parties prenantes de résoudre les différends politiques, il est difficile d’assurer la crédibilité et la légitimité des élections.
Cette décision du Conseil constitutionnel ouvre ainsi la voie à une période de réflexion et de dialogue au sein de la classe politique sénégalaise. Les acteurs politiques sont appelés à mettre de côté leurs divergences partisanes et à travailler ensemble pour trouver des solutions aux défis auxquels le pays est confronté. Cela nécessite un engagement ferme en faveur de la démocratie, de l’état de droit et des principes de bonne gouvernance.
En outre, cette décision souligne également l’importance du respect des institutions démocratiques et de l’indépendance du pouvoir judiciaire. Le Conseil constitutionnel a démontré son rôle crucial dans la protection de la Constitution et dans la garantie des droits et libertés fondamentaux des citoyens. Cette décision renforce la confiance du peuple sénégalais dans le système judiciaire et confirme l’importance des institutions démocratiques dans la préservation de la stabilité et de la démocratie du pays.
Dans un contexte où de nombreux pays africains font face à des défis similaires en matière de démocratie et de gouvernance, la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal est un exemple inspirant de l’importance de la primauté du droit et du respect des institutions démocratiques. Elle envoie un message fort aux citoyens sénégalais et à la communauté internationale sur l’engagement du pays en faveur de la démocratie et de la justice.
En conclusion, l’annulation du report de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel du Sénégal représente un tournant décisif dans l’histoire politique du pays. Cette décision souligne l’importance du respect des délais constitutionnels et du dialogue politique pour garantir des élections crédibles et démocratiques. Elle renforce également la confiance du peuple sénégalais dans le système judiciaire et confirme l’engagement du pays en faveur de la démocratie et de la bonne gouvernance.
Le Sénégal entame un processus de réconciliation nationale : Libération de détenus politiques
Dans un climat politique tendu marqué par des contestations et des tensions sociales, le président sénégalais Macky Sall a récemment décidé d’entreprendre une démarche de réconciliation nationale en ordonnant la libération de plusieurs individus détenus pour des motifs politiques. Cette annonce intervient après une période de troubles politiques et sociaux, marquée par des manifestations, des affrontements et une polarisation croissante de l’opinion publique.
Cette décision a été accueillie avec un mélange de soulagement et de scepticisme parmi la population sénégalaise. D’un côté, certains saluent cette initiative comme un pas important vers l’apaisement des tensions et la promotion du dialogue politique. De l’autre côté, des voix s’élèvent pour exprimer des préoccupations quant à la sincérité et à l’efficacité de cette démarche, craignant qu’elle ne soit qu’un geste superficiel destiné à calmer les critiques nationales et internationales.
Parmi les personnes libérées, on trouve des personnalités politiques, des militants, des journalistes et des activistes qui avaient été arrêtés dans le contexte de différentes affaires politiques et sociales. Certains avaient été incarcérés pour leur participation à des manifestations ou pour avoir exprimé des opinions critiques à l’égard du gouvernement en place. Leur libération a été saluée par les organisations de défense des droits de l’homme et de la société civile, qui y voient un signe positif de progrès vers un climat politique plus ouvert et inclusif.
Cependant, cette libération ne résout pas tous les problèmes qui ont alimenté les tensions politiques au Sénégal. Des questions fondamentales persistent, telles que les libertés civiques, la transparence électorale, la justice sociale et la gouvernance démocratique. De nombreux observateurs soulignent également la nécessité d’une réforme institutionnelle et d’un dialogue politique inclusif pour aborder les causes profondes des tensions politiques et sociales dans le pays.
Par ailleurs, cette décision de libération intervient dans un contexte régional et international complexe, marqué par des pressions diplomatiques et des enjeux géopolitiques. Le Sénégal se trouve au carrefour de plusieurs intérêts politiques et économiques, ce qui rend sa stabilité politique d’autant plus cruciale pour la région et pour ses partenaires internationaux.
En conclusion, la libération de détenus politiques au Sénégal représente un premier pas vers la réconciliation nationale et l’apaisement des tensions politiques. Cependant, pour que ce processus soit véritablement efficace et durable, il est essentiel de s’attaquer aux causes profondes des tensions politiques et sociales et d’engager un dialogue inclusif et constructif entre toutes les parties prenantes de la société sénégalaise.
Funérailles de Landing Camara Diédhiou : Hommage à une vie tragiquement interrompue
Ce jeudi 15 février 2024 restera gravé dans la mémoire des habitants de Ziguinchor, alors qu’ils ont accompagné Landing Camara Diédhiou, un jeune élève du lycée de Djinabo, dans sa dernière demeure au cimetière de Kanténe. Les cloches de la tristesse ont résonné aux alentours de 10 heures, alors que la communauté pleurait la perte d’un être cher, dont la vie a été brutalement interrompue lors des récentes manifestations du 10 février 2024 à Ziguinchor.
La cérémonie funéraire a été empreinte d’une profonde émotion, alors que la famille, les amis et les camarades de Landing Camara Diédhiou ont rendu un dernier hommage à celui qui aurait dû avoir toute une vie devant lui. Les larmes et les prières ont accompagné son cercueil jusqu’à sa tombe, symbolisant la douleur et le chagrin ressentis par ceux qui l’ont aimé et côtoyé.
Le décès tragique de Landing Camara Diédhiou est une cruelle illustration des conséquences souvent dévastatrices des troubles sociaux et politiques sur la vie des individus innocents. Son départ prématuré laisse un vide insurmontable dans le cœur de sa famille, de ses amis et de sa communauté, et rappelle à tous la fragilité de la vie humaine et l’importance de préserver la paix et la sécurité pour tous.
Alors que Ziguinchor pleure la perte de l’un des siens, cette tragédie devrait également servir de rappel poignant pour tous les acteurs politiques et sociaux, les exhortant à œuvrer en faveur d’un dialogue pacifique et constructif pour éviter de tels drames à l’avenir. En honorant la mémoire de Landing Camara Diédhiou, la communauté s’engage à ne pas oublier son sacrifice et à poursuivre son combat pour la justice et la paix dans la région.
Le Dakarois Quotidien N°108 – du 15/02/24
Ziguinchor : Un homme porté disparu retrouvé mort dans des circonstances mystérieuses
La ville de Ziguinchor est sous le choc après la découverte du corps sans vie d’Hilarion Manga, un homme porté disparu depuis lundi. Retrouvé mercredi dans sa chambre au quartier Kandé de la capitale du Sud, le décès de Manga suscite des questions sur les circonstances exactes de sa mort.
La police de Ziguinchor a ouvert une enquête pour élucider les circonstances entourant ce décès tragique. Selon les informations fournies par Les Échos, Manga était porté disparu depuis lundi, ce qui a entraîné une recherche frénétique de la part de ses proches. Malheureusement, ces derniers ont fait une découverte choquante en retrouvant leur parent mort et dans un état de putréfaction avancé.
Alors que la police tente de démêler les tenants et aboutissants de cette affaire, la question se pose sur la nature du décès de Manga : s’agit-il d’une mort naturelle ou d’un crime ? Les autorités enquêtent activement pour répondre à cette question cruciale et apporter des réponses aux proches de la victime ainsi qu’à la communauté locale.
En attendant les résultats de l’enquête, l’atmosphère à Ziguinchor reste empreinte de tristesse et de perplexité face à cette tragédie soudaine. Les habitants de la ville attendent avec impatience que la lumière soit faite sur cette affaire et que justice soit rendue à Hilarion Manga et à sa famille.
Le projet de loi d’amnistie au Sénégal : Entre attentes et déceptions
L’annonce, en début de semaine, d’un possible projet de loi d’amnistie en faveur d’Ousmane Sonko et des détenus politiques au Sénégal a soulevé de vives attentes au sein de la population. Cependant, lors de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres, cette question n’était curieusement pas à l’ordre du jour, jetant ainsi un voile d’incertitude sur cette initiative largement discutée.
Le projet de loi d’amnistie était perçu comme une opportunité de réconciliation nationale et de promotion du dialogue politique dans un contexte marqué par des tensions persistantes. En libérant des détenus politiques et en offrant une chance de participer au dialogue national, cette mesure aurait pu apaiser les divisions et favoriser une transition pacifique vers les prochaines échéances électorales, initialement prévues pour le 15 décembre.
Toutefois, l’absence de ce projet à l’ordre du jour a suscité des déceptions et des interrogations au sein de la société sénégalaise. Des rumeurs et des spéculations ont circulé quant aux motivations derrière cette annonce avortée, jetant un doute sur la transparence et la cohérence des actions gouvernementales.
Cette situation met en lumière les défis auxquels est confronté le Sénégal en matière de droits de l’homme et de liberté d’expression, ainsi que la nécessité de trouver des solutions inclusives et durables pour surmonter les divisions politiques. Alors que le pays se prépare pour des élections futures, il est impératif que toutes les parties prenantes s’engagent dans un dialogue constructif et respectueux afin de garantir la stabilité et la démocratie à long terme.
En attendant d’éventuels développements ultérieurs, la population sénégalaise demeure dans l’attente de signes concrets de progrès vers une solution durable et équitable pour tous.
Le Dakarois Quotidien N°107 – du 14/02/24
Pourquoi l’amnistie de Ousmane Sonko ne devrait pas être accordée
Le débat sur l’amnistie de Ousmane Sonko, leader politique sénégalais et figure de proue de l’opposition, soulève des questions cruciales concernant la justice, la responsabilité et l’intégrité de l’État de droit. Bien que certains puissent soutenir qu’une amnistie pour Sonko serait un geste de réconciliation et de pacification dans un climat politique tendu, il est impératif de reconnaître les raisons pour lesquelles une telle mesure serait problématique et contre-productive.
Tout d’abord, accorder une amnistie à Ousmane Sonko enverrait un message troublant sur l’importance de la responsabilité et de la reddition de comptes dans une société démocratique. Sonko est confronté à des accusations sérieuses et graves, notamment de viol présumé, qui doivent être traitées avec la plus grande rigueur juridique. Accepter une amnistie en de telles circonstances pourrait saper la confiance du public dans le système judiciaire et donner l’impression que les personnes puissantes peuvent échapper à la justice.
De plus, accorder une amnistie à Sonko pourrait compromettre la lutte contre la violence sexuelle et les agressions contre les femmes au Sénégal. En tant que personnalité publique, Sonko est censé être un exemple de respect des droits des femmes et de la dignité humaine. L’amnistier enverrait un message dévastateur aux survivantes de viol et à leurs défenseurs, en minimisant l’importance de leur quête de justice et en sapant les efforts visant à éliminer la culture du silence et de l’impunité.
En outre, accorder une amnistie à Sonko pourrait aggraver les divisions politiques et sociales déjà présentes au Sénégal. Dans un contexte où les tensions politiques sont vives et où le pays est confronté à des défis économiques et sociaux, une amnistie pourrait exacerber les sentiments d’injustice et de méfiance entre les différents segments de la société. Plutôt que de favoriser la réconciliation, cela risquerait d’alimenter le ressentiment et la polarisation.
Accorder une amnistie à Ousmane Sonko serait une erreur morale et politique. Cela enverrait un message dangereux sur l’importance de la responsabilité et de la justice, compromettrait les progrès réalisés dans la lutte contre la violence sexuelle et aggraverait les divisions sociales et politiques au Sénégal. Au lieu de cela, il est impératif que Sonko soit traité équitablement par le système judiciaire et que toute décision concernant son sort soit prise dans le respect de l’État de droit et des droits de l’homme.
PATEFENE
Abdou Diouf : Un appel à la préservation de la Démocratie Sénégalaise
Depuis son départ du pouvoir le 1er avril 2000, Abdou Diouf, l’ancien président du Sénégal, a maintenu une réserve prudente vis-à-vis de la vie politique de son pays, se conformant ainsi à la tradition républicaine initiée par son prédécesseur, le président Léopold Sédar Senghor. Toutefois, face à la crise institutionnelle actuelle qui secoue le Sénégal, Abdou Diouf a jugé nécessaire de sortir de sa réserve.
Dans une déclaration récente, Abdou Diouf exprime son profond regret de devoir rompre son serment de rester en retrait de la politique sénégalaise. Il affirme que la lettre commune publiée avec l’ancien président Abdoulaye Wade a été mal interprétée, précisant que le Conseil constitutionnel, dont il a lui-même contribué à la création en 1992, demeure le gardien incontournable de la démocratie et des institutions du pays.
Il enjoint ainsi le peuple sénégalais, la classe politique et les dirigeants à faire preuve de retenue et d’intégrité en respectant scrupuleusement les dispositions de la Constitution, tout en préservant les libertés publiques chèrement acquises dans la construction de la démocratie sénégalaise.
Abdou Diouf renouvelle également son affection et sa reconnaissance envers le peuple sénégalais, soulignant l’importance de la confiance placée en lui pendant ses longues années de service à la nation.
Cette prise de parole de l’ancien président intervient dans un contexte de crise politique et institutionnelle au Sénégal, marquée par des tensions croissantes liées au calendrier électoral et à la durée du mandat présidentiel. Son intervention vise à apaiser les esprits et à rappeler l’importance cruciale du respect des institutions démocratiques pour la stabilité et le progrès du pays.
Alors que le Sénégal traverse une période de turbulences politiques, les paroles d’Abdou Diouf résonnent comme un appel à l’unité et à la responsabilité collective. En appelant au respect des institutions et à la retenue de tous les acteurs politiques, l’ancien président rappelle que la démocratie est un héritage précieux qui doit être protégé à tout prix.
Il reste à voir dans quelle mesure cette intervention influencera le cours des événements au Sénégal. Mais une chose est certaine : Abdou Diouf a une fois de plus démontré qu’il demeure un acteur incontournable de la scène politique sénégalaise, même après avoir quitté le pouvoir il y a plus de deux décennies.
Madiambal Diagne clarifie les audios circulant sur les réseaux sociaux: « Tant pis si certains idiots… »
Ces derniers jours, des enregistrements audio circulent sur les réseaux sociaux, attribués à Madiambal Diagne. Cependant, l’intéressé a tenu à mettre les choses au clair ce mardi, en démentant formellement être l’auteur de ces enregistrements.
Dans une déclaration publique, Madiambal Diagne a déclaré : « Des audios circulent depuis quelques jours à travers les réseaux sociaux. Les personnes qui me connaissent savent bien que ce n’est pas ma voix. Aussi, on peut quand-même mesurer que j’ai un meilleur niveau intellectuel que la personne qui y parle. Tant pis si certains idiots voudraient croire que c’est la voix de Madiambal Diagne. Ils doivent au moins admettre que j’ai le courage de mes idées. »
Cette réaction vient dissiper toute confusion quant à l’implication de Madiambal Diagne dans ces enregistrements et met en lumière son engagement envers l’intégrité intellectuelle et la clarté dans ses positions. Il souligne également son refus de se laisser entraîner dans des manipulations médiatiques.
Il est essentiel de rester vigilant face à la diffusion d’informations non vérifiées sur les réseaux sociaux et de toujours chercher des sources fiables pour confirmer la véracité des informations.
Réconciliation entre Pierre Goudiaby Atépa et Macky Sall : Une médiation réussie
Selon des informations rapportées par L’Obs, l’architecte renommé Pierre Goudiaby Atépa aurait entamé un processus de réconciliation avec le Président Macky Sall, marquant ainsi un tournant dans leurs relations tumultueuses. Cette démarche aurait été initiée au cours du mois de janvier, avec l’intervention de l’avocat Robert Bourgi en tant que médiateur.
Atépa aurait choisi Robert Bourgi pour transmettre un message de réconciliation au Président, malgré les tensions antérieures qui les ont opposés, notamment lorsque Macky Sall l’a qualifié d’escroc lors d’un Conseil présidentiel en novembre 2023.
Grâce à cette médiation réussie, Atépa aurait même surnommé Bourgi « Kissinger », en référence à Henry Kissinger, célèbre diplomate et lauréat du Prix Nobel de la paix en 1973. Il est rapporté que ce surnom aurait également été utilisé par Macky Sall pour évoquer son « ami » Robert.
Les efforts de médiation entre Atépa et Macky Sall ont permis d’ouvrir la voie à des discussions entre le Président et l’opposant Ousmane Sonko, dans le cadre de la crise politique actuelle qui secoue le pays.
Cependant, malgré le succès de la médiation, des tensions semblent subsister entre Atépa et Bourgi. En effet, selon la même source, Bourgi aurait été mécontent du fait qu’Atépa ait partagé les détails de son audience avec Macky Sall sans reconnaître pleinement son rôle dans le processus de réconciliation.
Cette tentative de réconciliation entre Pierre Goudiaby Atépa et Macky Sall marque un pas important vers l’apaisement des tensions politiques au Sénégal. Cependant, elle soulève également des questions sur les dynamiques complexes et parfois contradictoires qui sous-tendent les relations entre les acteurs politiques et leurs médiateurs dans le pays.
OUI AU DIALOGUE, POUR UN SÉNÉGAL DE TOUS, UN SÉNÉGAL POUR TOUS.
Le vote de la loi constitutionelle modifiant l’article 31 de la Constitution à suscité de vives réactions de tout bord.
Une partie de l’opposition, demanderesse de ce report à travers plusieurs sorties, communiqués et initiatives à curieusement pris l’option de la traîtrise pour réfuter l’idée d’un report afin de corriger les dysfonctionnements inacceptables dans le processus électoral.
Le Président de la République, clé de voûte des institutions a, comme la Constitution l’y autorise rapporté le décret N°2023-2283 portant convocation du collège électoral pour l’élection présidentielle du 25 FEVRIER 2024.
Les raisons évoquées sont connues de tous les acteurs politiques et il est manifestement clair qu’une élection sincère, transparente et inclusive ne saurait se tenir dans ces conditions.
Qu’il faille jeter le Président Macky SALL à la vindicte populaire avec la complicité d’une presse étrangère est une œuvre que l’on peut qualifier de maléfique.
Je félicite le président de la République pour cette sage décision et son appel au dialogue.
Le DIALOGUE, oui le dialogue, pour le Sénégal et par les Sénégalais.
C’est pour ces raisons que le Président Macky SALL d’ailleurs reconnaît avec humilité que le dialogue est l’unique voie permettant de transcender cette crise et de restaurer la confiance dans le processus démocratique, garant de la stabilité nationale.
Son appel à la concertation et à la recherche de solutions consensuelles traduit une compréhension profonde des enjeux sociopolitiques auxquels fait face le pays et témoigne de sa détermination à trouver des solutions pacifiques pour sortir de l’impasse actuelle.
Le dialogue national, éminemment fondamental, a façonné le paysage institutionnel et politique de notre pays à travers plusieurs réformes substantielles. À titre d’exemple, le Code Consensuel de 1992, fruit de discussions approfondies entre les différentes forces politiques, qui a jeté les bases d’un système électoral plus transparent et consolidé les assises démocratiques du pays.
Parallèlement, l’assouplissement du dispositif de parrainage électoral, également forgé par le dialogue national, a permis d’élargir la participation politique en réduisant les obstacles à l’accès des candidats aux élections.
Un autre exemple probant de l’impact bénéfique du dialogue est la réhabilitation des droits civiques de personnalités politiques telles que Karim Wade et Khalifa Sall, initialement privées de leurs droits en raison de condamnations judiciaires.
Ces exemples mettent clairement en évidence l’importance du dialogue, qui devrait être considéré comme un pont plutôt qu’un mur entre les acteurs politiques.
Dans cet instant décisif, où les enjeux sont aussi pressants que complexes, le dialogue devient la boussole qui doit guider nos actions pour transcender les divisions et bâtir le Sénégal de tous, le Sénégal pour tous.
Vive le Sénégal
Vive la démocratie
Oui au dialogue
Ansoumana Sané
Maire de Sindian
Directeur Général ARM
Responsable politique APR
Report de la Marche Contre le Report de l’Élection Présidentielle : Tensions et défis pour la démocratie au Sénégal
La décision des organisateurs de la société civile sénégalaise de reporter la marche prévue en réponse au report de l’élection présidentielle, suite à son interdiction par les autorités, soulève des questions cruciales sur l’état de la démocratie et de la liberté d’expression dans le pays. Prévue pour mardi, cette marche devait être un moyen pour de nombreux citoyens de faire entendre leur mécontentement face à la situation politique actuelle et de demander des comptes aux autorités.
La décision de reporter la marche, prise dans le souci de respecter la légalité et d’éviter toute confrontation avec les autorités, témoigne de la volonté des organisateurs de maintenir un cadre pacifique et ordonné pour l’expression de leurs revendications. Cependant, elle met également en lumière les défis auxquels est confrontée la liberté de manifestation au Sénégal, en particulier lorsque les autorités restreignent le droit des citoyens à exprimer leur opinion de manière pacifique.
L’interdiction de la marche par les autorités souligne les tensions croissantes entre les manifestants et le gouvernement, ainsi que les craintes quant à la répression potentielle des protestations. Alors que le Sénégal traverse une période de crise politique sans précédent, marquée par le report de l’élection présidentielle et les manifestations de mécontentement, la réaction des autorités à la demande légitime d’expression du peuple soulève des inquiétudes quant à l’état de la démocratie dans le pays.
Dans ce contexte, il est impératif que les autorités sénégalaises garantissent le respect des droits fondamentaux, y compris le droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique, tout en assurant la sécurité et l’ordre public. Il est également essentiel que les acteurs politiques et la société civile s’engagent dans un dialogue ouvert et constructif pour trouver des solutions aux défis politiques et socio-économiques auxquels est confronté le pays.
En fin de compte, le report de la marche contre le report de l’élection présidentielle souligne l’importance d’un engagement continu en faveur de la démocratie, de la transparence et de la participation citoyenne au Sénégal. Il revient aux autorités et à la société civile de travailler ensemble pour surmonter les divisions et promouvoir un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais.
Le Dakarois Quotidien N°106 – du 13/02/24
Communique : Dénonciation des dérives et manquements divers à l’origine de la crise politique au Sénégal
Nous, le collectif « Les Républicains engagés », prenons l’initiative d’informer l’opinion publique nationale et internationale sur la situation politique actuelle du Sénégal. Nous comptons également lancer une pétition afin d’impliquer les citoyens de tous bords sur la nécessité de trouver des solutions à la crise politique.
Ayant comme uniques objectifs de préserver la République et de consolider les acquis démocratiques de notre cher pays le Sénégal, Les Républicains Engagés, condamnent avec la plus grande fermeté, l’attitude irresponsable d’acteurs multiples dont les actes et propos ne visent qu’à remettre en cause les fondements de notre République et ternir la belle réputation du Sénégal en matière de démocratie et d’Etat de droit.
Nous dénonçons certains de ces faits tels que :
- Une presse partisane : On note un flux ininterrompu de manipulations et de désinformation tant par la presse dite traditionnelle que par les sites internet et autres vidéos d’« influenceurs » ;
- Les organisations et centrales syndicales : l’appel tous azimuts à une grève générale de certains syndicats afin de paralyser l’école, l’accès aux soins sanitaires, le transport entre autres pour plomber l’activité économique nationale n’est ni responsable, ni patriotique encore moins républicain ;
- Une société civile aux airs de politiciens : Cette organisation qui est censée être régulatrice devrait être à équidistance des différents acteurs de la scène politique. Hélas, elle a lamentablement échoué dans ce rôle au vu des différentes positions qu’elle a prise depuis le début de cette crise. Africa Jom Center par exemple, représenté par Monsieur Alioune TINE, ne représente pas la société civile. Nous réclamons sa dissolution ainsi que celle de tous ces pseudos organisations illégitimes.
- Une proposition de loi : tout comme l’Article 80 de la Constitution protège les pouvoirs du Président de la République, nous proposons l’adoption d’une loi –par voie référendaire ou autre- pour la protection de nos guides religieux, régulateurs et socle de notre stabilité sociale tant admirée.
- Une certaine organisation religieuse illégitime: Nous assistons de plus en plus à l’apparition d’individus qui se réclament d’appartenance religieuse et confrérique qui véhiculent des messages et appels pour désacraliser nos chefs religieux traditionnels ;
- Une diaspora et des acteurs politiques irresponsables : les appels et discours va-t-en-guerre adressés à la population en générale et à la jeunesse en particulier émanent d’une partie de la diaspora mais aussi de certains acteurs politiques dictés soit par des intérêts inavoués, soit par une inconscience hilarante. Nous condamnons ce populisme qui n’honore en rien ces différents acteurs ;
- Financement terroriste : Comme tous les pays producteurs de gaz, de pétrole et autres ressources naturelles riches, le Sénégal n’échappe pas à la convoitise d’individus et d’organisations terroristes dont le but est de se servir royalement de nos richesses, au détriment de notre pays. Nous notons également une implication massive de la presse étrangère, notamment française, dont le traitement de l’information semble tendancieux ;
- Situer les responsabilités : Les dossiers d’ Ousmane SONKO, de Bassirou Diomaye FAYE et d’autres mis en cause doivent être évacués. Aucune négociation ne saurait être tolérée au vu de la gravité des charges. Cette république doit rester debout. Le traitement de ce dossier doit servir d’exemple afin qu’aucune situation similaire ne se représente.
Nous renouvelons notre entière confiance au Président de la république et lui témoignons notre engagement à ses côtés.
Sénégalais d’ici et d’ailleurs, mobilisons-nous, mettons de côté nos intérêts et autres considérations partisanes pour sauver ce pays que nous avons en commun, notre cher SUNUGAL.
Le Collectif « Les Républicains Engagés »
Le Dakarois Quotidien N°105 – du 12/02/24
Nous vous en supplions, cher Président Macky : Revenez à la raison
Monsieur le Président,
C’est avec un profond respect pour la fonction que vous occupez et un sentiment de préoccupation grandissante pour notre cher Sénégal que nous prenons la plume aujourd’hui. En tant que citoyens qui jadis faisaient partie de ceux qui magnifiaient une grande partie de votre bilan, nous nous trouvons aujourd’hui préoccupés par la tournure actuelle des événements dans notre pays.
La question du report des élections a éveillé une inquiétude majeure non seulement parmi ceux qui, à un moment donné, ont pu douter de votre direction, mais également parmi ceux qui ont longtemps soutenu vos initiatives, et qui craignent aujourd’hui que les fondements de notre démocratie ne soient compromis. Il est essentiel de se rappeler que la solidité de notre nation repose sur son engagement indéfectible envers des principes démocratiques qui doivent se placer bien au-dessus des ambitions de chacun, y compris les nôtres en tant que dirigeants.
Il est indéniable que l’écrasante majorité des Sénégalais s’oppose à ce report, une opposition qui reflète une volonté collective de voir notre gouvernance caractérisée par la transparence, la responsabilité, et par-dessus tout, le respect des processus démocratiques que nous nous sommes donnés.
Nous vous écrivons, Monsieur le Président, pour vous implorer d’écouter cette voix du peuple. Nous sommes à un moment critique où nous devons affirmer notre engagement envers des principes qui transcendent les désirs individuels. Les acteurs politiques jouent certes un rôle crucial dans notre société, mais ils ne représentent qu’une partie de la richesse et de la diversité de notre nation. En fin de compte, c’est la volonté collective du peuple sénégalais qui doit orienter notre avenir.
La décision que vous avez prise par le passé de renoncer à un troisième mandat a été largement saluée comme un acte de respect envers les principes démocratiques de notre pays. De la même manière, ce report des élections est aujourd’hui contesté par tous, car il semble aller à l’encontre de cet engagement envers la démocratie.
Nous sommes à une jonction décisive de notre histoire. Les décisions prises aujourd’hui détermineront l’avenir de notre nation. Avec le plus grand respect, nous vous demandons de prioriser l’intérêt supérieur de la nation et le bien-être de ses citoyens au-dessus de toute autre considération.
Avec espoir et respect,
Aboubakr Khalifa Kebe
Forum Citoyen pour l’Émergence
khalifamakhtar@gmail.com
Politique – Grand Yoff : les responsables politiques de l’APR sortent du silence et approuvent le report de la Présidentielle
La Coordination de l’APR (Alliance Pour la République) de Grand Yoff a tenu un point de presse pour évoquer la situation politique du pays. Face aux journalistes les responsables (Cheikh Bakhoum, Mamadou Sidibé, Sokhna Nata Samb Mbacké, Moussa Sané, Nourou Niang, Ibou Koné et autres) ont d’abord renouvelé leur confiance au chef de l’Etat, Son Excellence Macky Sall suite à sa décision de reporter la Présidentielle prévue initialement le 25 février 2024.
« Le report est l’initiative de l’opposition et non du Président de la République. En effet, le groupe parlementaire Wallu, composé principalement du PDS (Parti Démocratique Sénégalais) a fait une proposition de loi à l’Assemblée pour demander le report de l’élection présidentielle car ils considèrent qu’ils ont été lésés au niveau du Conseil Constitutionnel », a précisé d’emblée le responsable de la coalition Benno Bokk Yaakar à Grand Yoff et non moins Directeur général de Sénégal Numérique, Cheikh Bakhoum.
Selon lui, le report de cette présidentielle ne peut être imputé au Président de la République mais plutôt à une certaine opposition qui en a fait la demande.
En sus de cette précision, les responsables ont rappelé qu’en mai dernier le chef de l’Etat a appelé à un dialogue politique pour aller à une élection de manière consensuelle avec moins de contestations possibles. Cependant tel n’a pas été le cas avec presque une cinquantaine de candidats considérant être spoliés et qui ont saisi le gardien de la constitution. A cela, s’ajoute cette supposée affaire de corruption au Conseil Constitutionnel…, voilà autant d’éléments qui expliquent le report, soutiennent-ils. « Aujourd’hui le Président a demandé à ce que tous les acteurs de notre vie politique et de la société civile puissent venir autour d’une table pour échanger afin d’aboutir à un consensus » ont-t-ils ajouté.
Cheikh Bakhoum et ses camarades ont enfin appelé à l’apaisement. « Nous appelons les acteurs politiques à faire preuve de responsabilité vis-à-vis de la situation et qu’ensemble nous puissions préserver l’intérêt commun, c’est-à-dire la stabilité du pays.
Enfin, ils Ils ont réitéré leur soutien et leur engagement aux côtés de son Excellence le Président de la République Macky Sall pour, disent-ils, « le renforcement du processus électoral et démocratique ».
Report des élections: » Macky a cherché à entrer en contact avec Sonko » (Guy Marius Sagna)
Ousmane Sonko est en discussion avec le président Macky Sall, selon certaines indiscrétions. Devant le « « Jury du Dimanche », Guy Marius Sagna a précisé que « le président Macky Sall cherche depuis des semaines la bénédiction du président Ousmane Sonko, actuellement arbitrairement, injustement incarcéré, pour reporter l’élection présidentielle. Je l’ai dit, je l’ai écrit ».
Macky Sall a cherché à entrer en contact avec Ousmane Sonko depuis des semaines, selon lui. « Il cherche à avoir la bénédiction de Ousmane Sonko pour reporter l’élection présidentielle. La vérité, c’est cela et ce ne sont pas les coulisses qui le disent, c’est moi-même qui le répète », insiste-t-il.
Dans ces conditions, le Pastef peut-il être attendu au dialogue proposé par le président Sall ? Guy Marius Sagna est catégorique : « On ne peut s’attendre qu’à une seule chose, une défense intransigeante de notre Constitution. Rien ni personne ne nous fera détourner de notre vision que le président Macky Sall est devenu un putschiste constitutionnel et qu’on ne laissera pas un seul jour de plus après le 2 avril, 2024 ».
Sur les heurts qui ont fait trois morts, Guy Marius souligne que Macky Sall a délivré un permis de tuer aux forces de l’ordre.
« Quand des gens sont assassinés il y a deux ans, au mois de juin passé, il y a trois ans, il y a quatre ans, il y a cinq ans, et qu’il n’y a eu aucune enquête, ou s’il y a enquête, il n’y a aucune sanction, il n’y a aucune procédure judiciaire, ça signifie tout simplement qu’à chaque fois que c’est arrivé, c’est un permis de tuer à ses agents », dit-il. Il poursuit dans sa dénonciation et affirme que depuis 2011, lumière n’a pas été faite sur tous les cas de décès, et que c’est fait à dessein.
« L’objectif c’est que le président Macky Sall, ayant besoin des forces de défense et de sécurité contre son peuple, parce qu’il était conscient de ce qu’il allait faire, ne pouvait pas démobiliser ou démotiver ses agents des forces de défense et de sécurité en les amenant dans les procédures judiciaires et en les sanctionnant », dit-il.
Il s’agit selon lui, de leur dire vous pouvez tout faire, vous avez la licence de casser du journaliste, d’assassiner des manifestants. Il ne faut surtout pas sanctionner des policiers, des gendarmes qui ont assassiné des manifestants ».
seneweb
CAN 2024: la Côte d’Ivoire renverse le Nigeria et décroche sa troisième étoile
Dans une finale électrique, la Côte d’Ivoire, soutenue par son public, a trouvé la force de revenir au score et de battre le Nigeria (2-1). Les Éléphants, revenus de très loin, sont champions d’Afrique pour la troisième fois après 1992 et 2015.
Cela ne pouvait que finir comme ça ! Dans la folie, l’hystérie collective, le quasi irrationnel. Après nous avoir habitué à des scénarios de dingue, la Côte d’Ivoire a décroché sa troisième étoile dans un style qui fait sa marque de fabrique dans cette CAN. Revenir de nulle part pour tout casser ! Avec l’appui de 60 000 voix qui n’ont jamais cessé de pousser, même quand le Nigeria s’est retrouvé en tête après la première période. Les Éléphants ont renversé les Super Eagles et c’était loin d’être évident, enfin, il y a longtemps que rien n’est plus évident ni logique avec cette Côte d’Ivoire dans cette CAN.
Car rarement, pour ne pas dire jamais, la Côte d’Ivoire n’avait parue aussi sûre d’elle dans cette CAN. Elle a affiché une maîtrise et une sérénité dans ce début de match qui démontraient qu’elle avait beaucoup progressé et appris depuis son match de poule perdu (0-1) face aux Super Eagles.
Le coup du marteau d’Ekong
La Côte d’Ivoire a ainsi dominé la première période sans être dangereuse, sauf sur cette première grosse occasion de la part d’Adingra bien lancé dans la profondeur. Le jeune attaquant voit sa frappe du gauche, trouver les gants de Nwabali (34e). Les corners se multiplient pour les Oranges, mais pas les situations dangereuses, au moment où les Super Eagles sont en retard sur presque toutes les actions. La Côte d’Ivoire est bien entrée dans sa finale. Le Nigeria est étouffé, Osimhen a du mal à être trouvé et affiche sa nervosité en s’accrochant avec le défenseur Evan Ndicka qu’il a déjà croisé sur les pelouses de la Serie A en Italie. Même le sélectionneur nigérian, José Peseiro, habituellement serein prend un carton jaune pour contestation.
Le Nigeria est contenu, mais c’est à ce moment qu’il frappe sous la forme d’un coup de tête de William Paul Troost-Ekong qui ouvrait le score sur corner (38e). Un « coup du marteau » que personne n’avait vu venir. Le hold up parfait pour des Nigérians qui se sont longtemps contentés de bien rester en place et de ne pas laisser des espaces à leurs adversaires.
Haller ce héros…
Mais il était dit que cette Côte d’Ivoire n’allait rien lâcher, surtout pas cette Coupe qu’elle a bien accueilli chez elle. Et après de multiples occasions par Gradel (50e), Seri (59e), Franck Kessié trouve l’ouverture sur une reprise de la tête sur corner (63e). La Côte d’Ivoire, qui n’avait jamais marqué lors de ses quatre finales de CAN, effaçait une « anomalie » avec cette équipe pas comme les autres.
Les hommes d’Emerse Faé vont accentuer la pression pour marquer le second but et c’est logiquement Haller qui fait de nouveau craquer la défense nigériane après un très bon travail d’Adingra (81e). Dans une ambiance indescriptible, portée par la fureur populaire, le match bascule.
La Côte d’Ivoire est devant. Définitivement, car elle ne lâchera pas l’affaire, portée par 60 000 voix et 27 millions de supporters à travers le pays. Les hommes de José Peseiro tenteront bien de revenir, mais il était dit que la Coupe allait rester à la maison.
La « plus belle CAN de l’histoire » a accouché d’un beau vainqueur et d’un sélectionneur faiseur de miracle, en la personne d’Emerse Faé. Il aura récupéré une équipe en ruines pour la porter au plus haut sommet du football africain. Grâce à lui, les Ivoiriens, s’ils s’endorment, se réveilleront ce lundi avec trois étoiles dans les yeux.
Ziguinchor : Le CEM de Boucotte Sud victime d’un nouvel incendie lors de manifestations
Dans la nuit du samedi 10 février, le Collège d’Enseignement Moyen (CEM) de Boucotte Sud à Ziguinchor a été la cible d’un nouvel acte de vandalisme. Les manifestations en cours ont conduit à l’incendie de l’établissement, bien que l’ampleur des dégâts reste encore indéterminée à l’heure actuelle.
Malheureusement, ce n’est pas la première fois que ce collège est la cible de tels actes lors de manifestations. En effet, des actes de saccage ont déjà été commis sur les lieux lors des manifestations survenues en juin 2023.
Ces derniers événements s’inscrivent dans un contexte de manifestations violentes qui ont secoué la ville de Ziguinchor. Hier, un individu du nom de Landing Diédhiou a trouvé la mort au cours de ces troubles, témoignant de la gravité de la situation.
Ces incidents soulèvent des inquiétudes quant à la sécurité des établissements scolaires et à la situation générale dans la région de Ziguinchor. Les autorités locales et nationales sont appelées à prendre des mesures urgentes pour prévenir de tels actes de violence et protéger la population ainsi que les infrastructures publiques.
Appel au dialogue et à la sérénité pour l’avenir du Sénégal : Entretien exclusif avec Mamadou Djigo, Directeur Général de l’ANAT
Dans un contexte politique marqué par des tensions et des incertitudes, Mamadou Djigo, Directeur Général de l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), s’est exprimé lors d’un entretien exclusif accordé à la 7tv ce vendredi 09 Février. Avec un discours empreint de sagesse et de responsabilité, Djigo a lancé un appel pressant à la sérénité et au dialogue pour assurer l’avenir du Sénégal.
Au cœur de son intervention, Djigo a plaidé en faveur du respect envers le président Macky Sall, soulignant les réalisations et les efforts entrepris sous son mandat. Il a invité les citoyens sénégalais à reconnaître le travail accompli par le président et à lui accorder le respect qu’il mérite.
Pourtant, l’appel de Djigo va au-delà de la simple reconnaissance personnelle. Il met en lumière l’importance cruciale d’un dialogue constructif et inclusif pour apaiser les tensions politiques et sociales qui secouent actuellement le pays. Djigo insiste sur la nécessité pour toutes les parties prenantes de s’asseoir autour de la table et de trouver des solutions concertées pour l’avenir du Sénégal.
Dans un monde où les enjeux géopolitiques sont de plus en plus complexes, Djigo souligne les défis auxquels le Sénégal est confronté, notamment en raison de ses ressources en pétrole et en gaz. Il met en garde contre les intérêts extérieurs qui pourraient chercher à déstabiliser le pays pour servir leurs propres agendas. Face à cette réalité, Djigo appelle à l’unité nationale et à la solidarité pour protéger les intérêts du Sénégal.
Le Directeur Général de l’ANAT rappelle également les succès obtenus par le président Macky Sall dans la résolution de la crise casamançaise et dans l’élimination des bases rebelles en Gambie et en Guinée Bissau. Ces réalisations, selon Djigo, sont le fruit d’une vision politique claire et d’une action déterminée pour garantir la sécurité et la stabilité du pays.
Quant à la décision de reporter les élections présidentielles, Djigo la qualifie de décalage nécessaire pour permettre un processus électoral transparent et équitable. Il souligne l’importance de prendre le temps nécessaire pour parvenir à un consensus politique durable qui reflète les aspirations de tous les citoyens sénégalais.
Mamadou Djigo lance un appel poignant au calme et à la sérénité, exhortant chacun à placer l’intérêt supérieur du Sénégal au-dessus de toute considération partisane. Il rappelle que dans un monde en proie à l’instabilité et à l’incertitude, la solidarité nationale et le dialogue sont les clés pour assurer un avenir pacifique et prospère pour le Sénégal.
Cheikh Kane
Ziguinchor : Landing Diedhiou, blessé à la tête lors des manifestations, est décédé
Une nouvelle déchirante vient de frapper Ziguinchor : Landing Diedhiou, le jeune homme touché à la tête par une balle lors des récentes manifestations, a succombé à ses blessures. Les informations tragiques ont été confirmées par des sources médicales, approchées par le reporter du site ledakarois.sn.
Landing Diedhiou était élève au Lycée Djinabo, et sa perte est profondément ressentie par la communauté locale et au-delà. Sa disparition souligne tragiquement les conséquences humaines des troubles civils et la nécessité de solutions pacifiques aux conflits.
En cette période de deuil, nos pensées vont à la famille et aux proches de Landing Diedhiou. Puissent-ils trouver du réconfort et du soutien dans cette période difficile.
Tensions à Ziguinchor : 8 blessés par balles, dont 2 dans un état critique
Des manifestations agitées ont secoué la ville de Ziguinchor, aboutissant à une série de blessures par balles, selon des rapports provenant de sources locales, y compris ledakarois.sn . Au total, huit personnes ont été touchées par des balles lors des affrontements, avec deux cas signalés comme étant très graves.
Parmi les blessés figure Landing Camara, un jeune homme touché à la tête par une balle. Actuellement, il est en soins intensifs en réanimation, luttant pour sa vie.
La gravité de la situation met en lumière l’urgence d’une intervention médicale rapide et efficace pour tous les blessés. Les autorités sanitaires locales ont mobilisé leurs ressources pour fournir des soins spécialisés à ceux qui en ont besoin.
Cependant, ces événements soulignent également la nécessité d’une action immédiate pour apaiser les tensions et prévenir de nouveaux actes de violence. La sécurité des citoyens doit rester une priorité absolue pour les autorités locales, qui doivent redoubler d’efforts pour ramener le calme dans la région.
Nous continuons de surveiller de près la situation à Ziguinchor et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.
Manifestations à Ziguinchor : Blessés par balles, aucun décès confirmé pour le moment
Ce samedi, Ziguinchor a été le théâtre de manifestations agitées, mais jusqu’à présent, aucun décès n’a été confirmé malgré plusieurs blessés par balles. Parmi les blessés, on compte le jeune Landing Diédhiou, dont la photo circule, montrant une blessure à la tête.
Les manifestations ont été marquées par des tensions et des affrontements, mais les autorités n’ont pas encore confirmé de pertes de vie. Cependant, plusieurs personnes ont été admises aux urgences pour recevoir des soins médicaux après avoir été touchées par des balles.
La situation reste tendue à Ziguinchor, et il est crucial que les autorités prennent des mesures pour prévenir toute escalade de la violence. Il est également impératif de fournir une assistance médicale adéquate à tous les blessés et de garantir la sécurité de tous les citoyens.
Nous suivrons de près l’évolution de la situation et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.
La Coalition Diomaye2024 condamne la mort de manifestants et les violences contre les journalistes
Dans un communiqué la coalition Diomaye2024 dénonce la répression des manifestations qui se sont tenues vendredi 9 février, avec deux morts à la clé. Elle condamne également “la brutalité des forces de sécurité qui ont exercé des violences inouïes contre des femmes, des hommes; entravé l’exercice du métier de certains journalistes”. Voici l’intégralité du communiqué.
Nous exprimons notre reconnaissance envers le Peuple sénégalais qui s’est levé hier à travers tout le pays pour faire face à la tentative de COUP D’ÉTAT CONSTITUTIONNEL du Président Macky Sall, qui est maintenant isolé de la communauté internationale. Cette lutte sera maintenue jusqu’à la tenue de l’élection présidentielle à la date du 25 février 2024, conformément à la Constitution du Sénégal et aux lois et règlements en vigueur.
Par ailleurs, nous nous inclinons devant la mémoire de Alpha Yero TOUNKARA âgé de 22 ans, étudiant en 2ème année de licence à l’UGB et de Modou Gueye, âgé de 23 ans résidant à Guinaw Rail sud, martyrs, tombés sur le champ d’honneur ce 09 février 2024 en défendant leur patrie.
Nous dénonçons la brutalité des forces de sécurité qui ont exercé des violences inouïes contre des femmes, des hommes; entravé l’exercice du métier de certains journalistes etc. Nous exigeons la libération de toutes les personnes arrêtées dans le cadre de cette manifestation pacifique.
Nous tenons comme principal responsable de cette situation catastrophique Macky Sall qui compte se maintenir coûte que coûte au pouvoir alors que son mandat se termine le 2 avril 2024, date à laquelle il ne sera plus Président du Sénégal.
Nous saluons les eorts de toutes les forces vives et démocratiques de la Nation(société civile, acteurs politiques) afin de faire barrage au coup d’Etat constitutionnel orchestré par le Président Macky Sall et appelons toutes les forces vives de la nation à se joindre à cette dynamique patriotique.
Nous réitérons notre appel au Peuple Sénégalais à rester mobilisé pour le respect du calendrier électoral notamment la tenue de l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Vive le Sénégal. Vive la démocratie
Fait à Dakar, le 10 février 2024
La conférence des leaders de la coalition Diomaye
Macky Sall aux acteurs politiques : « Faites attention, nous ne sommes pas seuls sur la scène… »
Le président sénégalais, Macky Sall, a adressé un avertissement sans équivoque aux acteurs politiques du pays lors d’une récente allocution publique. Sa déclaration, chargée de gravité, a souligné les dangers potentiels de l’instabilité politique pour le Sénégal, mettant en garde contre les conséquences de l’agitation politique sur la réputation et la stabilité du pays.
AU NOM DE L’HONNEUR DE LA DÉMOCRATIE SÉNÉGALAISE (PAR DOUDOU KA)
« Les procès bruissent et les condamnations fusent.
C’est un déferlement accusatoire sans précédent qui s’abat sur le Sénégal depuis le vote par l’Assemblée nationale du report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février2024. L’image du pays est atteinte.
Le Chef de l’État est lourdement soupçonné, à tort, de vouloir faire passer de manière détournée, inconstitutionnelle et inconditionnelle, une prolongation de son mandat.
Alors faut-il se taire face à cette vague d’outrances sans nuance qui s’abat sur notre Nation ? Faut-il se dérober face à la foule et aux tyrannies intellectuelles et médiatiques ?
Non et non.
Notre responsabilité individuelle est de défendre le Sénégal et ses institutions en tête desquelles le Président de la République. Cela revient aujourd’hui immanquablement à s’exposer aux attaques de ses opposants politiques et médiatiques. Mais heureusement que les Sénégalais ont encorela chance de vivre dans une terre de liberté où aucun citoyen n’a besoin de se cacher pour dire ses opinions.
Et c’est justement au nom de l’honneur de cette démocratie, de cette République et de cet État de droit, que le Président Macky Sall a pris la parole, pour dire aux Sénégalais, toutes les conséquences qu’il tire d’une crise institutionnelle inéditeet qui constitue une menace pour l’intégrité de l’élection présidentielle, pierre angulaire de notre système démocratique.
Déjà que certains dysfonctionnements liés au parrainage avaient fragilisé le processus électoral poussant même une partie de l’opposition à réclamer le report du scrutin, les accusations de corruption présumée du juge suprême des élections, la validation du dossier d’un candidat qui ne jouit pas de ses droits civils et politiques puisque régulièrement mis sous mandat de dépôt (en violation flagrante de l’esprit des articles 28 et 8 alinéa 2 de la Constitution), et sur qui pèsent, parmi tant d’autres charges, celles d’atteinte à la sûreté de l’État et de complot contre l’autorité de l’État, auront fini depulvériser les fondements de l’intégrité et de la sincérité du processus électoral, deux bornes infranchissables pour tout État de droit.
Pour ravager encore un peu plus le processus électoral en obscurcissant son tableau déjà bien sombre, s’y ajoutent lavalidation de la candidature d’une binationale en violation de l’article 28 de la Constitution et le rejet de celle d’un autre candidat et qui avait déjà renoncé à sa seconde nationalité.
Parce que le Sénégal n’est pas condamné à élire un candidat suspecté de corruption ou à élire un candidat régulièrement mis sous mandat de dépôt pour atteinte à la sûreté de l’État ou à élire un candidat binational, le report des élections était devenu un impératif démocratique catégorique.
Le Président de la République pouvait choisir de ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire, ne rien faire.
Face à cette situation de crise et de devoir de vérité, le Président Macky Sall a décidé de les résoudre pour éviter à son successeur un malaise institutionnel permanent et pour rester dans l’exigence démocratique qui est constitutive de l’exception sénégalaise avec un président élu à la régulière et qui est l’incarnation des ambitions collectives et constructives de tout un peuple.
L’honneur de la démocratie sénégalaise est de rechercher la VÉRITÉ sur cette affaire de corruption présumée et de consolider le système de sélection et de contrôle des candidatures à l’élection présidentielle. C’est un immense défi lancé à notre jeune système démocratique qui a été percuté de plein fouet. Le droit de vote et le droit de candidature sont au cœur du fonctionnement de tout système démocratique. Il n’était dans l’intérêt de personne d’aller à cette élection cruciale avec des règles manifestement biaisées.
Le Président Macky Sall est le garant de la Constitution. Il est l’ultime paratonnerre républicain contre les forces tectoniques de déstabilisation de nos institutions.
Sans présumer des conclusions de l’enquête parlementaire etpour prévenir toute crise institutionnelle, le Président de la République dans sa volonté de renouer le dialogue avec toutes les forces vives de la Nation a lancé un appel pour ensembletrouver les voies et moyens pour sortir de cette crise politique et institutionnelle.
Pour sauver l’Honneur de notre démocratie, c’est le moment de trouver les convergences nécessaires pour éviter le face à face entre forces politiques et nous prémunir des conflitsinstitutionnels et de la défiance des Sénégalais vis-à-vis de l’État.
Le Président de la République, garant de la cohésion nationale, est le trait d’union pour amorcer la construction d’un socle républicain commun solide, pour faire émerger un sursaut national. Notre cohésion nationale, loin d’être l’union politique, est un des symboles forts de notre identité nationale.Alors, majorité et opposition doivent se retrouver pour défendre l’essentiel qui est la sauvegarde du modèledémocratique de notre République.
Il est urgent de dessiner dès aujourd’hui les contours de l’après-crise. Nous ne sortirons de cette tourmente institutionnelle qu’avec un esprit de dépassement en faveur de la signature de grands accords.
Il sera dès lors impératif d’inclure dans le dialogue national un consensus sur la durée effective de la transition, sur l’autorité politique qui doit la présider et sur les améliorations à apporter au processus électoral, notamment la sélection et le contrôle des candidatures.
L’heure est à la réconciliation et à l’unité nationale. L’histoire de notre démocratie ne doit pas s’écrire dans la passion et la manipulation.
Dans les épreuves décisives, chacun a le devoir de s’élever à la hauteur que requièrent les circonstances exceptionnelles que notre pays traverse. Le Président de la République Macky Salldoit continuer à porter son costume d’assureur de la bonne marche de la démocratie.
Mais au-delà du Chef de l’État, ce qui est en jeu, c’est le prix de la responsabilité individuelle de chaque acteur dans la thérapie républicaine dont le Sénégal a tant besoin.
Je prendrai les miennes le moment venu.
Au nom de l’honneur de la République.
Au nom de l’honneur de la Démocratie. »
Doudou Ka
Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération
Président de la Convergence des démocrates pour la Sauvegarde de la République (S24)
Étudiant tué à Saint-Louis : L’Association des anciens de l’UGB exprime son indignation
L’Association des anciens étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB) a vivement réagi au décès tragique de l’étudiant Alpha Yero Tounkara lors des récentes manifestations sur le campus. Dans un communiqué officiel, l’association a exprimé ses plus sincères condoléances à la famille du défunt, ainsi qu’à l’ensemble de la communauté estudiantine et au peuple sénégalais.
Dans leur déclaration, les anciens étudiants de l’UGB ont fermement condamné la violence policière qui a entraîné la mort d’Alpha Yero Tounkara. Ils ont exigé que des mesures appropriées et des sanctions sévères soient prises à l’encontre des responsables de cet acte qualifié d’« odieux ». Pour eux, l’université doit demeurer un lieu de savoir et d’éducation, non un théâtre de violence et de répression.
Dans un contexte de tension politique et sociale, l’association a appelé à la solidarité nationale et a exhorté les autorités à respecter les droits fondamentaux des citoyens, y compris le droit à la liberté d’expression. Ils ont également souligné l’importance du respect strict du calendrier électoral, conforme aux dispositions de la Constitution du Sénégal.
Cette prise de position de l’Association des anciens de l’UGB reflète l’indignation et la préoccupation croissante face à la situation actuelle au sein de l’université et dans le pays. Elle appelle à une réponse urgente et appropriée pour garantir la justice et la sécurité de tous les étudiants et citoyens sénégalais.
Nouvelle tragique lors des manifestations à Dakar : Modou Guèye tué par balle
Les manifestations contre le report de l’élection présidentielle au Sénégal ont pris une tournure tragique avec la mort de Modou Guèye, un jeune résidant de Pikine Guinaw rails sud, touché par balle lors des heurts à Colobane.
Modou Guèye a été atteint par une balle réelle lors des affrontements et a été rapidement évacué à l’hôpital Principal de Dakar. Malheureusement, malgré les efforts déployés par les équipes médicales, il a succombé à ses blessures.
Cette nouvelle victime vient s’ajouter à la liste des personnes décédées lors des manifestations contre le report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Les violences ont éclaté vendredi à Dakar et dans plusieurs autres villes du pays, causant plusieurs pertes en vies humaines.
Cette tragédie souligne l’urgence de trouver une solution pacifique et concertée pour résoudre la crise politique qui secoue le pays et éviter de nouvelles pertes humaines. Nous suivrons de près l’évolution de la situation et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.
Le Dakarois Quotidien N°104 – du 10 et 11/02/24
Ziguinchor : La société civile s’oppose au report des présidentielles de 2024 et appelle à des manifestations pacifiques
Face à la presse ce vendredi 09 février, le coordonnateur de Vision Citoyenne, Madia Diop Sané, a exprimé la profonde préoccupation de la société civile de Ziguinchor face au report des élections présidentielles prévues pour 2024. Qualifiant cette décision de « surprise désagréable pour la nation sénégalaise », il a dénoncé le fait que le président Macky Sall ait « écorné l’image de la démocratie sénégalaise ».
Madia Diop Sané a souligné que cette volte-face du président Sall est contraire à ses déclarations antérieures, où il avait affirmé qu’il était possible de reporter d’autres élections mais pas la présidentielle. Il a ajouté que cette décision avait surpris tout le monde et avait nui à l’image de la démocratie sénégalaise, qui était considérée comme un modèle pour le reste de l’Afrique.
La société civile de Ziguinchor a également exprimé son indignation face à la division croissante au sein de la société sénégalaise, appelant à restaurer l’unité et la cohésion sociale. Elle a exhorté la justice sénégalaise à libérer les détenus politiques, y compris le chef de l’opposition Ousmane Sonko et Maître Moussa Diop, afin de permettre un retour à la paix et au dialogue.
Enfin, Madia Diop Sané a appelé à des manifestations pacifiques pour dénoncer le report des élections présidentielles et réaffirmer l’importance du respect de la Constitution et de la tenue des élections à la date prévue.
La société civile de Ziguinchor a également exprimé son soutien à la presse sénégalaise, en particulier au groupe Walfadri, soulignant l’importance de la liberté de la presse dans une démocratie.
Cette déclaration de la société civile de Ziguinchor témoigne de la forte opposition populaire au report des élections présidentielles et de la volonté de la population de défendre les principes démocratiques et constitutionnels du pays.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
Manifestation annoncée à la place de la Nation : Tensions et incertitudes à Dakar
Une manifestation prévue ce vendredi à 15 heures à la place de la Nation à Dakar suscite des tensions et des incertitudes quant à sa tenue. L’appel à manifester vise à exprimer le mécontentement contre le report de l’élection présidentielle au Sénégal.
Cependant, la situation devient complexe alors que le préfet de Dakar a affirmé ne pas avoir reçu de notification officielle concernant cet événement. Cette absence de validation administrative remet en question la légalité de la manifestation et soulève des interrogations sur la possibilité de son déroulement.
Parallèlement, des informations rapportent que les forces de l’ordre ont déjà pris position et encerclé les lieux du rassemblement. Cette présence policière renforce les incertitudes quant à la réaction des autorités face à l’éventuelle tenue de la manifestation.
Dans ce contexte tendu, la population attend avec appréhension l’évolution de la situation et se prépare à des scénarios variés, allant de l’annulation de la manifestation à d’éventuels affrontements entre manifestants et forces de l’ordre.
Il s’agit là d’un nouvel épisode dans le climat politique agité qui règne actuellement au Sénégal, marqué par des contestations et des tensions croissantes autour du processus électoral et des décisions prises par les autorités.
Report des élections présidentielles au Sénégal : Réaction des jeunes proche ministre Benoît Sambou, regroupés autour d’une nouvelle dynamique
Dans un communiqué publié ce jeudi 08 février 2024, les jeunes du département de Ziguinchor regroupés sur une nouvelle dynamique autour du ministre Benoît Sambou, ont exprimé leur soutien à la décision du président de la République, Macky Sall, de reporter les élections présidentielles. Cette décision intervient suite aux contestations émanant des recalés du parrainage et aux accusations de corruption visant certains membres du Conseil constitutionnel.
Les jeunes, rassemblés autour du ministre Benoît Sambou, ont souligné la gravité des allégations de corruption, de conflit d’intérêts et d’utilisation injuste des fichiers de parrainage. Ils ont également mis en lumière la résolution votée par l’Assemblée nationale pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire afin d’éclaircir ces soupçons.
Dans leur communiqué, ils ont affirmé que la tenue des élections dans ce contexte aurait inévitablement conduit à un contentieux électoral majeur, voire à une crise comparable à celle de 1993. Par conséquent, ils ont salué la décision du président Sall comme étant démocratique et responsable.
En outre, les jeunes ont exprimé leur satisfaction quant à l’engagement renouvelé du président de ne pas briguer un nouveau mandat. Ils ont également appelé toutes les forces politiques à participer au dialogue national proposé par le chef de l’État, dans le but de consolider les acquis démocratiques et de formuler des recommandations pour des élections présidentielles fiables, apaisées et inclusives.
Cette réaction des jeunes proches de Benoît Sambou de Ziguinchor met en évidence leur engagement en faveur de la stabilité politique et de la démocratie au Sénégal, tout en reconnaissant l’importance d’un processus électoral transparent et équitable.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
Le Dakarois Quotidien N°103 – du 09/02/24
Double assassinat à Boucotte – Diembéring : Tout sur l’enquête de la SR de Ziguinchor
Du nouveau dans l’affaire du double assassinat survenu dans la baie de Boucotte-Diembéreng, non loin du village du Cap Skirring. La Section de recherches (SR) de Ziguinchor a déféré ce jeudi matin le présumé auteur pour assassinat, incendie volontaire, vol et tentative d’assassinat. Seneweb revient sur les secrets du dossier.
La station balnéaire du Cap Skirring est encore sous le choc du double assassinat commis dans la résidence d’un ressortissant français sise au village de Boucotte-Diembéring voisin. Il s’agit d’un crime crapuleux. Retour sur les faits.
Le ressortissant français Jean Luc vivait à Boucotte-Diembéring avec sa concubine de nationalité sénégalaise répondant au nom d’Awa. Le gardien N. Diatta et le charpentier I. Diatta occupaient chacun une chambre dans la paisible résidence du Français.
Jean Luc avait fait connaissance de Cheikh Oumar Dramé, domicilié à Mlomp, dans le département d’Oussouye. Une relation de confiance mutuelle a fini par lier les deux hommes. Au fil du temps, Dramé est devenu le mécanicien particulier de Jean Luc.
Le mobile du crime connu
Cheikh Oumar Dramé en a profité pour abuser de la confiance de son « ami ou collaborateur » . Après avoir peaufiné son plan, Dramé a simulé la vente d’un terrain situé à Mlomp, pour lui soutirer la somme de 2 millions de francs CFA, selon des sources de Seneweb. « Cheikh Oumar Dramé a faisait croire à Luc qu’un de ses parents est gravement malade et que sa famille a besoin d’argent pour payer les frais d’une opération. Il lui a proposé d’acheter leur terrain à 9 millions. Ainsi le ressortissant français a versé une avance de 2 000 000 F CFA, après marchandage », renseigne une source de Seneweb.
Plus tard, Dramé a contacté Luc pour lui réclamer le reliquat. Mais l’acquéreur a fait savoir à son interlocuteur que l’argent est dans sa résidence. Il a réclamé les papiers du terrain avant de s’exécuter. Mais le deal a éclaté lorsque la famille s’est opposée à la vente du terrain. Sachant qu’il ne peut plus rembourser les 2 millions à Luc, le mécanicien incriminé a décidé de le tuer.
Pour mettre à exécution son plan, Cheikh Oumar Dramé s’est encagoulé avant d’effectuer une descente nocturne dans la résidence de Luc. Sur place, il a abattu dans un premier temps le gardien N. Diatta préposé à la sécurité des lieux. Ayant constaté que Jean Luc et sa compagne Awa étaient absents, Dramé décide de les attendre dans la concession. C’est quand le couple est rentré que l’homme encagoulé a brandi son arme à feu pour neutraliser le ressortissant français et sa concubine.
Awa violée sous le regard impuissant de Jean Luc
Cheikh Oumar Dramé a ligoté Jean Luc avant de violer Awa sous ses yeux. Ensuite, il a pris des billets de banque en euros et en francs CFA estimés à 1,5 million de francs CFA. Il a aussi récupéré les cartes bancaires de Luc, selon des sources de Seneweb proches du dossier.
Le mis en cause tente maquiller ses crimes
Pour maquiller ses crimes, Dramé a mis le feu dans la résidence pour brûler vif le ressortissant français et sa compagne Awa. Puis, il est rentré tranquillement chez lui.
Mais le couple a réussi à se détacher et à s’échapper des flammes. La résidence, elle, a été complètement incendiée.
Le baptême du feu de la nouvelle SR de Ziguinchor
Informée des faits, la brigade de gendarmerie du Cap Skirring a ouvert une enquête, avant que la nouvelle Section de recherches (SR) de Ziguinchor prenne le relais. Cette unité d’élite de la Légion de la gendarmerie de Ziguinchor a été inaugurée récemment par le ministre des Forces armées, en présence du général Moussa Fall.
Que s’est-il passé
Pendant ce temps, l’auteur présumé du double assassinat a rejoint tranquillement son domicile à Mlomp où il a continué à mener ses activités comme si de rien n’était. En effet, Jean Luc et Awa ne pouvaient pas identifier leur bourreau qui était encagoulé.
Venus pour prêter main-forte à leurs collègues de la brigade de gendarmerie du Cap Skirring, les investigations menées par éléments de la SR de Ziguinchor ont permis d’identifier le présumé meurtrier. Cheikh Oumar Dramé a été interpellé et conduit dans les locaux de la SR à Ziguinchor.
Mis devant le fait accompli, Dramé a refait le film de l’horreur dans les moindres détails.
Retour de parquet pour Cheikh Oumar Dramé
Au terme de la procédure diligentée par la SR de Ziguinchor, Cheikh Oumar Dramé a été présenté au procureur ce jeudi matin pour assassinat, incendie volontaire, vol et tentative d’assassinat, selon des sources de Seneweb. Il fait l’objet d’un retour de parquet en attendant l’ouverture d’une information judiciaire suivie de la désignation d’un juge instruction.
Le Dakarois Quotidien N°102 – du 08/02/24
Révélation de Souleymane Jules Diop : Macky Sall opposé au report de l’élection présidentielle, mais influencé par des opposants
L’annonce du report de l’élection présidentielle au Sénégal a secoué le pays et suscité des interrogations quant aux motifs qui ont conduit à cette décision. Mais des révélations récentes de la part de l’ambassadeur du Sénégal à l’Unesco, Souleymane Jules Diop, ont jeté une lumière crue sur les dessous politiques de cette affaire.
Selon les dires de l’ambassadeur, relayés par la radio Rfm, le président Macky Sall aurait initialement rejeté l’idée de reporter l’élection présidentielle. Cependant, il aurait été influencé par des opposants politiques qui l’auraient contacté en coulisse pour le persuader de changer d’avis. Ces opposants auraient assuré au président que les manifestations qui suivraient seraient de courte durée et que la situation reviendrait rapidement à la normale.
Ces révélations mettent en lumière les pressions politiques auxquelles les dirigeants peuvent être confrontés dans l’exercice de leurs fonctions. Elles soulèvent également des questions sur l’indépendance et la transparence du processus décisionnel au sein du gouvernement sénégalais.
De plus, Souleymane Jules Diop a également mentionné que certains opposants politiques ne souhaitent pas la libération d’Ousmane Sonko, actuellement détenu. Leur raisonnement serait que sa libération pourrait leur être politiquement préjudiciable, préférant donc qu’il reste en prison.
Ces révélations suscitent des préoccupations quant à l’intégrité du processus démocratique et soulèvent des questions sur la véritable volonté politique derrière le report de l’élection présidentielle. Il est impératif que toute la lumière soit faite sur cette affaire et que des mesures soient prises pour garantir la confiance du public dans le gouvernement et le processus électoral.
Report de la Présidentielle : Macky Sall va poursuivre le dialogue pour «renforcer » la démocratie au Sénégal
Suite au report de la présidentielle au Sénégal, le Conseil des ministres s’est tenu comme prévu ce mercredi 7 février au Palais de la République. Lors de cette réunion, le Président de la République, Macky Sall, a réaffirmé sa décision de ne pas participer à l’élection présidentielle fixée au 15 décembre 2024, tout en exprimant sa confiance au Premier ministre Amadou Ba et à l’ensemble du gouvernement.
Dans un communiqué, il a souligné sa détermination à poursuivre le dialogue avec tous les acteurs politiques et les forces vives de la Nation dans le but de renforcer la démocratie à travers un processus électoral transparent et inclusif, ainsi que la crédibilité des institutions.
Dans cette optique, le Président a chargé le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de prendre les mesures nécessaires pour apaiser l’espace public et faciliter le dialogue national en vue de l’organisation de la prochaine élection présidentielle. Il a également insisté sur la nécessité de consolider la solidarité gouvernementale, de garantir le bon fonctionnement des administrations et de poursuivre la mise en œuvre des politiques publiques.
Cette décision de poursuivre le dialogue et de renforcer la démocratie intervient dans un contexte où le report de l’élection présidentielle a suscité des interrogations et des préoccupations au sein de la population. Le Président Sall semble ainsi vouloir apaiser les tensions et consolider la stabilité politique du pays dans un souci d’unité nationale et de respect des principes républicains.
Le gouvernement s’engage donc à poursuivre ses efforts pour assurer une transition démocratique pacifique et transparente, tout en veillant à ce que les élections à venir se déroulent dans les meilleures conditions possibles, garantissant ainsi la légitimité et la crédibilité des institutions démocratiques du Sénégal.
Érosion de la démocratie sénégalaise : Cheikh Yérim Seck pointe du doigt Pastef d’Ousmane Sonko
Dans une récente interview accordée à La Voix du Nord, le célèbre journaliste Cheikh Yérim Seck a livré son analyse sur les récents troubles démocratiques qui agitent le Sénégal. Pour lui, le principal acteur de cette dégradation n’est autre que le parti dissous Pastef, dirigé par Ousmane Sonko.
Selon Cheikh Yérim Seck, l’émergence de Pastef sur la scène politique sénégalaise a introduit des pratiques inédites et souvent violentes. Les manifestations massives, les discours véhéments et les actes de vandalisme ont marqué une rupture avec le caractère traditionnellement pacifique de la démocratie sénégalaise.
Le journaliste rappelle également les événements de mars 2021, où le Sénégal a frôlé le basculement. Les tensions ont atteint un niveau critique suite à l’arrestation du leader de Pastef, Ousmane Sonko, et à l’interdiction de son parti. Ces mesures drastiques prises par l’État ont exacerbé la psychose et alimenté un climat politique déjà tendu.
Cette ambiance électrique et les troubles incessants ont profondément perturbé le fonctionnement démocratique du pays, remettant en question sa réputation de stabilité politique en Afrique de l’Ouest.
En conclusion, Cheikh Yérim Seck met en garde contre les conséquences néfastes de ces pratiques politiques nouvelles et appelle à un retour au calme et au respect des valeurs démocratiques qui ont longtemps caractérisé le Sénégal.
Mame Boye Diao dénonce la situation actuelle : une « Insulte pour toute la population »
Dans une déclaration poignante, Mame Boye Diao, candidat à l’élection présidentielle au Sénégal, exprime son indignation face à la crise politique actuelle qui secoue le pays. Pour lui, cette situation constitue « une insulte pour toute la population » sénégalaise, alors que le pays est plongé dans des moments troublés et est devenu, selon ses mots, la risée du monde.
Malgré le report inattendu de l’élection présidentielle, Mame Boye Diao refuse de baisser les bras et estime que le combat n’est pas encore perdu. Il rappelle qu’une première requête a été déposée au Conseil constitutionnel, demandant aux sages de jouer leur rôle d’arbitre conformément aux dispositions constitutionnelles.
Lors d’un point de presse tenu par le collectif des candidats, Mame Boye Diao a expliqué la démarche entreprise, notamment l’utilisation du principe de la connaissance acquise à partir du discours du président de la République Macky Sall. Il a également souligné l’importance cruciale de l’alinéa 7 de l’article 103 de la Constitution, garantissant la forme républicaine du Sénégal.
Pour Mame Boye Diao, la première requête déposée devrait suffire à permettre un retour à la normale et une reprise de la campagne électorale. Cependant, il encourage également les députés de l’opposition à contester la loi récemment votée à l’Assemblée nationale, qui déroge à l’article 31 de la Constitution.
Dans cette période de crise, Mame Boye Diao demeure résolu à défendre les principes démocratiques et constitutionnels du Sénégal. Il appelle toutes les parties concernées à agir dans l’intérêt supérieur du peuple sénégalais et à œuvrer pour restaurer la stabilité politique et sociale dans le pays.