Étiquette : Ziguinchor
Confirmation du Conseil des Ministres à 15h : Stabilité institutionnelle au Sénégal malgré les Rumeurs
Contredisant les informations précédentes relayées par la RFM et reprises par Seneweb, le Conseil des Ministres se tiendra bel et bien ce mercredi 7 février au Palais de la République. Des sources concordantes ont confirmé que la réunion hebdomadaire se déroulera à 15 heures au Palais présidentiel.
Cette annonce met fin aux spéculations et aux incertitudes qui ont suivi la diffusion de la nouvelle de l’annulation supposée du Conseil des Ministres. Alors que le pays traverse une période de turbulences politiques en raison du report de l’élection présidentielle, la confirmation de la tenue de cette réunion gouvernementale est un signe de continuité et de stabilité institutionnelle.
Il est à noter que cette confusion autour de l’annulation du Conseil des Ministres souligne l’importance de la communication claire et transparente de la part des autorités, en particulier dans des moments de crise et d’incertitude. Alors que le Sénégal fait face à des défis politiques et sociaux, il est essentiel que les citoyens puissent compter sur des informations précises et fiables de la part de leurs dirigeants.
En attendant, la tenue du Conseil des Ministres offre une opportunité aux membres du gouvernement de discuter des questions urgentes et des défis auxquels le pays est confronté, démontrant ainsi leur engagement envers la gestion efficace des affaires publiques et le maintien de la stabilité dans le pays.
Annulation surprise du Conseil des Ministres : Un signe des temps troublés au Sénégal
En plein tumulte politique suite au report de l’élection présidentielle, une nouvelle surprise frappe le pays : l’annulation soudaine du Conseil des Ministres prévu pour ce mercredi 7 février. L’annonce de cette décision a été faite par la RFM, suscitant des interrogations quant aux raisons sous-jacentes à cette annulation de dernière minute.
Cette annulation intervient seulement deux jours après l’officialisation du report de l’élection présidentielle, un événement qui a déjà semé le doute et l’inquiétude au sein de la population sénégalaise. Alors que le pays est plongé dans une période d’incertitude politique, cette nouvelle interruption des activités gouvernementales soulève des questions sur l’état actuel de la gouvernance et de la stabilité au Sénégal.
Jusqu’à présent, les raisons précises de cette annulation n’ont pas été divulguées, laissant place à des spéculations et à une atmosphère de mystère. Certains observateurs suggèrent que cette décision pourrait être liée à des développements politiques en cours ou à des discussions en coulisses entre les différents acteurs politiques du pays.
Quoi qu’il en soit, cette annulation du Conseil des Ministres vient s’ajouter à une série d’événements inhabituels qui secouent actuellement le Sénégal, renforçant le sentiment d’instabilité et d’incertitude chez les citoyens.
À mesure que la situation politique continue d’évoluer, il est crucial de surveiller de près les développements futurs et de rechercher des réponses claires et transparentes de la part des autorités sur les raisons de cette annulation et sur les mesures prises pour assurer la stabilité et la gouvernance démocratique au Sénégal.
Revue de presse (Wolof) ZIK FM du mercredi 07 février 2024 | Par Mantoulaye Thioub Ndoye
Revue de presse (Wolof) ZIK FM du mercredi 07 février 2024 | Par Mantoulaye Thioub Ndoye
Report de la présidentielle au Sénégal : La CEDEAO demande le rétablissement du calendrier initial
Face à la crise politique qui secoue le Sénégal suite au report de l’élection présidentielle, la Commission de la CEDEAO a pris une position ferme, exprimant sa préoccupation face à la situation actuelle dans ce pays réputé pour sa stabilité politique. Dans un communiqué publié ce mardi 6 février, la Commission a adressé un appel pressant à toutes les parties concernées pour rétablir le calendrier électoral initial, prévu pour le 25 février.
La CEDEAO, tout en rappelant l’importance du respect de la Constitution sénégalaise, a mis en garde contre toute action ou déclaration contraire aux dispositions constitutionnelles du pays. Elle a souligné la responsabilité de la population et de la classe politique dans le maintien de la paix et de la stabilité nationale.
Plus précisément, la Commission a encouragé la classe politique sénégalaise à prendre des mesures immédiates pour rétablir le calendrier électoral initial, soulignant que toute modification du mandat présidentiel est formellement interdite par la Constitution. Par conséquent, le report de l’élection, décidé par le président Sall et entériné par l’Assemblée nationale, va à l’encontre de ces dispositions fondamentales.
Dans un contexte où la tension monte et où la violence menace de s’installer, la CEDEAO a lancé un appel à toutes les parties prenantes pour qu’elles renoncent à la violence et à toute action susceptible de perturber davantage la paix et la stabilité du pays. Elle a également appelé les forces de l’ordre à faire preuve de retenue et à protéger les droits fondamentaux de tous les citoyens.
Cette déclaration de la CEDEAO met en évidence l’importance de préserver la stabilité politique et sociale au Sénégal, ainsi que dans toute la région ouest-africaine, et souligne la nécessité pour toutes les parties de s’engager dans un dialogue constructif pour résoudre la crise actuelle.
Manifestations à Ziguinchor : Des arrestations suite au report des élections
Le report des élections prévues le 25 février 2024 a déclenché des manifestations dans plusieurs quartiers de Ziguinchor, notamment à Lyndiane, Grand Dakar et Néma. Ces manifestations ont été suivies d’arrestations, selon diverses sources concordantes.
Hier soir, entre 19 heures et 20 heures, plusieurs manifestants ont affronté les forces de l’ordre en brûlant des pneus dans les quartiers périphériques. Des affrontements ont éclaté presque toute la nuit, comme le rapportent des témoignages. Ce matin, le calme est revenu, mais les traces des affrontements sont encore visibles dans la ville.
La situation à Bignona, en revanche, est restée relativement calme. Bien que des jeunes aient tenté sporadiquement de bloquer la route nationale, aucune situation de grande tension n’a été signalée.
Des groupes de jeunes ont ciblé les grandes artères de la ville en bloquant la circulation avec des barricades de déchets, de pneus et de bois, perturbant ainsi les activités normales des habitants.
Ces actes de perturbation ont entraîné des perturbations dans les écoles de la région depuis hier. Les activités économiques ont également été affectées, avec la fermeture anticipée du marché central de Bignona et de certaines institutions financières le long de la route nationale. Ce matin, entre 10 heures et 11 heures, les sapeurs-pompiers ont dû intervenir pour éteindre les incendies sur la RN1. En conséquence, les institutions financières ont une fois de plus fermé leurs portes, bien que d’autres commerces continuent leurs activités.
Malgré ces troubles, les représentants des 20 candidats à l’élection présidentielle prévoient de poursuivre leur campagne dans la région, démontrant ainsi leur engagement envers le processus démocratique et leur détermination à faire entendre leur voix malgré les défis rencontrés.
Le Dakarois Quotidien N°100 – du 06/02/24
Ziguinchor : Rejet unanime du Report des Élections par les Coalitions Opposantes
Les états-majors des comités électoraux des coalitions Diomaye Président, Gakou 2024, Khalifa 2024, Déthié 2024, « AMD »-PUR, Avenir Sénégal Bu Niou Bègue, et Gueum Sa Bop ont tenu une conférence de presse ce lundi pour exprimer leur rejet unanime du report de l’élection présidentielle, qualifié de coup d’État inconstitutionnel.
Le porte-parole de cette coalition hétéroclite, Madiw Sané, a souligné l’abrogation du décret 2023-2283 du 29 novembre 2023, portant convocation du corps électoral, comme une prise de pouvoir inconstitutionnelle de la part du président. Il a déclaré : « En abrogeant le décret, le président s’arroge d’un pouvoir que la constitution ne lui a guère donné, provoquant ainsi son peuple et semant les germes d’une instabilité sans précédent. »
La principale critique des comités électoraux réside dans le timing du décret, intervenu à la veille du lancement de la campagne électorale. Selon Madiw Sané, cette manœuvre viole la constitution en ses articles 27, 29 et 103, portant atteinte aux droits électoraux des candidats retenus par le juge constitutionnel.
Les raisons avancées pour le report, notamment les allégations de corruption de magistrats et la commission d’enquête parlementaire, sont catégoriquement rejetées par les coalitions, qui estiment qu’aucune procédure de révision constitutionnelle ne peut légitimer un tel report. Ils insistent sur le caractère illégitime d’une prolongation du mandat présidentiel au-delà du 2 février.
La déclaration commune des comités électoraux proclame la continuité des effets du décret de novembre 2023 convoquant le corps électoral, et la campagne électorale a été officiellement déclarée ouverte depuis le 3 février 2024 à 00 heures. Ils considèrent que le président ne sera plus légitime à diriger le Sénégal après le 2 février.
La situation politique à Ziguinchor s’avère tendue, avec des divergences politiques majeures sur la légitimité des actions présidentielles. Les prochains développements seront suivis de près, alimentant les préoccupations quant à la stabilité politique dans la région.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
Retrait de la Licence de Walfadjri : Les motivations du Ministre Moussa Bocar Thiam
Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Moussa Bocar Thiam, a pris la décision de retirer définitivement la licence de diffusion des programmes du groupe Walfadjri. Cette sanction fait suite à la couverture de la situation de tensions politiques à Dakar, où le groupe Walfadjri aurait diffusé des images de violences mettant en scène des adolescents, accompagnées de propos subversifs et haineux.
Le ministre souligne que ces propos sont préoccupants, car ils incitent à un soulèvement violent de la population. Il accuse certains journalistes et « chroniqueurs » du groupe Walfadjri de manquer de retenue, de pondération et d’équilibre dans leurs propos. Il cite également le Président Directeur Général du groupe, Cheikh Niass, qui aurait appelé le peuple à combattre dans la rue tout en qualifiant le Président de la République de « monstre ».
Moussa Bocar Thiam rappelle que le groupe Walfadjri est en état de récidive, ayant déjà fait l’objet de sanctions avec des suspensions antérieures. Il justifie sa décision en se référant à l’article 142 du Code de la presse, qui stipule que l’autorité compétente peut procéder à la révocation de la licence si le bénéficiaire ne respecte pas les obligations législatives, réglementaires et contractuelles liées à la licence.
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) est chargé de prendre les dispositions nécessaires pour exécuter cette décision, qui sera notifiée au promoteur du groupe Walfadjiri et publiée officiellement.
Aliou Mamadou Dia, PUR : Déterminé à Battre Campagne Malgré les Obstacles
Le candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), Aliou Mamadou Dia, affirme sa détermination à poursuivre sa campagne électorale malgré la récente annonce du président de l’État concernant l’abrogation du dernier décret convoquant le collège électoral. Aux côtés d’autres camarades de l’opposition, Aliou Mamadou Dia a arpenté les rues de Dakar ce dimanche pour exprimer sa ferme volonté de participer activement à la campagne électorale.
De manière catégorique, il déclare : « Nous sommes déterminés à battre campagne. On est là-dessus et tous les jours, nous ferons notre campagne à Dakar et dans l’intérieur du pays. » Aliou Mamadou Dia insiste sur l’impératif pour le président Macky Sall de reconsidérer sa position, affirmant qu’il a le devoir de s’organiser pour garantir la tenue de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024.
Cette déclaration souligne la résilience et la persévérance des candidats de l’opposition face aux défis actuels. La volonté affirmée d’Aliou Mamadou Dia de continuer à mobiliser les électeurs malgré les obstacles politiques en cours démontre l’importance accordée à la participation citoyenne et à la défense des droits démocratiques au Sénégal. Restez informés pour suivre l’évolution de la situation électorale dans le pays.
Suspension de Walf TV au Sénégal : « Incitation à la violence » selon le ministère
Le climat politique tendu au Sénégal a entraîné la suspension temporaire de la chaîne de télévision Walf TV. Les autorités sénégalaises, en collaboration avec le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), ont ordonné la suspension du signal de Walf TV, accusant la chaîne de s’être livrée à « l’incitation à la violence » à travers sa couverture des manifestations contre le report de l’élection présidentielle.
L’annonce de la suspension a été faite par Ousseynou Dieng, directeur de la communication du ministère de la Communication. Il a déclaré que cette décision avait été prise en raison du rôle présumé de Walf TV dans l’incitation à la violence, contribuant ainsi à l’agitation sociale en cours dans le pays.
En réaction, le groupe Walf a publié une déclaration sur les réseaux sociaux annonçant le « retrait définitif de sa licence par l’État ». Cette décision souligne la confrontation croissante entre les médias et le gouvernement dans un contexte politique très tendu au Sénégal.
La suspension de Walf TV soulève des questions sur la liberté de la presse dans le pays et suscite des inquiétudes quant à la manière dont les médias sont traités lors des périodes de crise politique. Les observateurs nationaux et internationaux surveillent de près l’évolution de la situation au Sénégal, qui traverse actuellement une période de contestation et d’incertitude politique.
Crise Politique au Sénégal : Appel à la Démission du Président Macky Sall
Suite à l’annonce du report de l’élection présidentielle par le Président Macky Sall, la situation politique au Sénégal connaît un nouveau rebondissement. Mamoudou Ibra Kane, leader du mouvement « Demain c’est maintenant », a exprimé sa désapprobation face à cette décision dans un message posté sur les réseaux sociaux.
Dans son post sur X (ex Twitter), Mamoudou Ibra Kane condamne fermement la dispersion de la marche prévue sur la Voie de la Démocratie et de l’Espérance (VDN) à Dakar, organisée par les candidats opposés au report de l’élection présidentielle. Il souligne l’importance du respect du calendrier républicain et exprime son opposition aux actions menées par les autorités pour disperser les manifestations.
Dans une déclaration audacieuse, Mamoudou Ibra Kane invite ouvertement le Président Macky Sall à démissionner, affirmant que cette décision est nécessaire pour préserver l’honneur du pays. Il fait référence à une précédente invitation à la démission qu’il avait lancée au Président concernant la question d’un troisième mandat.
Cet appel à la démission reflète l’ampleur des tensions politiques au Sénégal et illustre la polarisation croissante entre les partisans et les opposants du Président Macky Sall. La crise politique qui s’installe dans le pays soulève des questions cruciales quant à l’avenir de la démocratie sénégalaise et à la stabilité politique de la nation ouest-africaine.
Tensions à Dakar : Affrontements lors de la manifestation de l’opposition suite au report de la présidentielle
La capitale sénégalaise est le théâtre de tensions intenses alors que les candidats à l’élection présidentielle du 25 février, des responsables de l’opposition, et des centaines de citoyens expriment leur colère suite à la décision inattendue du président Macky Sall de reporter sine die le scrutin, à seulement quelques heures du lancement officiel de la campagne électorale.
Les rues de Dakar ont été envahies par une manifestation massive, réunissant une multitude de manifestants fervents. Cependant, cette expression de mécontentement s’est rapidement transformée en heurts violents entre les forces de l’ordre et les protestataires.
Les principaux points de tension se situent sur la Voie de la Nation (Vdn), au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices) et dans le quartier de Liberté extension. Des affrontements sporadiques ont éclaté, laissant la ville plongée dans un climat de tension palpable.
Le président Macky Sall, en annonçant le report de l’élection présidentielle, a suscité un mécontentement généralisé au sein de la population. Les raisons exactes de ce report soudain restent encore floues, alimentant davantage la frustration des manifestants.
La communauté internationale observe de près la situation, appelant au calme et à la résolution pacifique des différends. L’impact de ces développements sur le processus électoral et la stabilité du pays reste une préoccupation majeure.
Aly Ngouille Ndiaye Affirme : « J’irai au dialogue et je ne battrai pas campagne »
Le ministre de l’Intérieur et membre du gouvernement sénégalais, Aly Ngouille Ndiaye, fait une déclaration inattendue en annonçant qu’il participera au dialogue national et qu’il ne mènera pas de campagne électorale.
Aliou Mamadou Dia (PUR) appelle à la résistance : « Il faut rester debout et se battre pour faire face à Macky Sall »
Réagissant au contexte politique tendu après le report de l’élection présidentielle, Aliou Mamadou Dia, candidat du PUR, lance un appel à la résistance et exhorte ses partisans à rester debout pour faire face au président Macky Sall.
Anta Babacar Répond à Macky Sall : « Il ne peut pas nous empêcher d’aller aux élections »
Dans une réaction ferme et déterminée au report de l’élection présidentielle annoncé par le président Macky Sall, Anta Babacar, figure éminente de l’opposition, affirme avec conviction que le chef de l’État ne peut pas empêcher le peuple sénégalais d’exprimer sa volonté à travers des élections.
La réaction de Kéba Kanté : Une victoire démocratique pour le PDS et le Sénégal
La déclaration de Kéba Kanté suite au report de l’élection présidentielle au Sénégal est empreinte de satisfaction et de conviction envers la démocratie. Pour lui, la décision démontre que le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) reste un grand parti, profondément attaché aux principes démocratiques.
Kéba Kanté souligne que le PDS a utilisé les voies de la démocratie pour remporter une victoire significative sans recourir à la violence ni causer de préjudice à la population sénégalaise. Cette approche démocratique témoigne de la maturité politique du PDS et de son engagement envers les principes fondamentaux de la démocratie.
Il insiste sur le caractère historique de l’union entre l’opposition et le pouvoir, une première dans l’histoire du Sénégal. Cette collaboration vise à éclaircir des accusations graves portées contre les membres du Conseil constitutionnel. Selon Kéba Kanté, cette unité renforce la crédibilité des institutions et réaffirme l’importance de la transparence dans le processus électoral.
La déclaration exprime une profonde gratitude envers Dieu pour cette victoire démocratique. Kéba Kanté souligne que le combat ne fait que commencer, rappelant aux militants du PDS que leur objectif ultime est d’installer le Président Karim Wade au Palais.
Kéba Kanté conclut en soulignant que cette décision marque un tournant dans l’histoire politique du Sénégal. Il estime que le pays est en marche vers un avenir démocratique fortifié, où la collaboration entre les forces politiques contribuera à renforcer les fondements de la démocratie.
La déclaration de Kéba Kanté transmet un message d’espoir et de renouveau politique au Sénégal. Elle souligne l’importance de la démocratie, de l’unité nationale et de la transparence pour bâtir un avenir meilleur pour tous les Sénégalais. Les prochains développements seront suivis avec attention, alors que le pays continue son parcours vers des élections justes et équitables.
La Présidentielle Sénégalaise 2024 : Report, réactions et enjeux à venir
La décision inattendue du Président Macky Sall de reporter l’élection présidentielle sénégalaise initialement prévue le 25 février 2024 a créé une onde de choc à travers le pays. Cette annonce, faite lors d’une allocution télévisée le samedi 3 février, a ouvert la voie à une série de réactions diverses et à des questions cruciales sur l’avenir politique du Sénégal.
Dans son discours, le chef de l’État a justifié le report en soulignant des préoccupations liées à la double nationalité de certains candidats, en particulier celle de Karim Wade. Le Conseil constitutionnel avait exclu ce dernier du scrutin en raison de cette question, déclenchant une série de contestations et de manifestations.
La classe politique sénégalaise a réagi de manière diverse à cette annonce. Si certains partis d’opposition ont salué la décision comme une opportunité de corriger des dysfonctionnements présumés dans le processus électoral, d’autres l’ont qualifiée de manœuvre politique visant à prolonger le mandat présidentiel de Macky Sall.
Des organisations de la société civile ont exprimé leurs inquiétudes quant à l’impact de ce report sur la stabilité politique du pays. Des appels à la vigilance et à la préservation de l’ordre démocratique ont émergé, et des manifestations citoyennes ont commencé à se former dans certaines régions.
La mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur le Conseil constitutionnel, en réaction à l’éviction de Karim Wade, soulève des questions sur les implications juridiques et institutionnelles. Certains juristes estiment que cela pourrait créer un précédent dans l’histoire politique du Sénégal.
Une des principales inquiétudes réside dans le fait qu’aucune nouvelle date pour l’élection n’a été annoncée. Des voix s’élèvent pour demander une clarification rapide afin de restaurer la confiance dans le processus électoral et d’apaiser les tensions grandissantes.
Les médias ont un rôle crucial à jouer dans la transmission d’informations objectives et équilibrées pendant cette période sensible. Les observateurs internationaux suivent de près les développements et appellent à un processus électoral transparent et inclusif.
L’image du Sénégal en tant que bastion de la stabilité démocratique en Afrique de l’Ouest est mise à l’épreuve. Les répercussions de cette crise politique pourraient s’étendre au-delà des frontières nationales et affecter la perception du pays sur la scène internationale.
La proposition du Président Macky Sall d’engager un dialogue national a suscité des réponses mitigées. Certains y voient une opportunité de résoudre les tensions politiques, tandis que d’autres considèrent cette initiative comme un moyen de consolider le pouvoir en place.
Alors que le Sénégal navigue à travers ces eaux politiques incertaines, l’attente d’un nouveau chapitre dans son histoire démocratique demeure palpable. La manière dont les différents acteurs réagiront dans les jours et les semaines à venir façonnera l’avenir politique du pays.
Affaire de la « Double Nationalité » des candidats à la Présidentielle : Un séisme politique ébranle le Processus Électoral Sénégalais
La scène politique au Sénégal est secouée par une affaire de « double nationalité » qui a jeté une ombre sur le processus électoral en cours. Depuis le rejet de la candidature de Karim Wade, le fils de l’ancien président, en raison de sa nationalité française, la question de la loyauté et de l’attachement à la nation a pris une place centrale dans le débat politique.
La décision du Conseil constitutionnel de mettre en garde à vue Rose Wardini, présidente du mouvement « Sénégal Nouveau » et candidate à la présidentielle, a ajouté une nouvelle dimension à cette affaire. Les accusations d’ « escroquerie au jugement », de « faux en écriture authentique et publique », et d’autres délits liés à la déclaration de sa nationalité française ont créé une onde de choc dans le pays.
L’affirmation de Rose Wardini selon laquelle elle aurait renoncé à sa nationalité française n’a pas empêché les enquêteurs de découvrir des éléments suggérant le contraire. Son nom continuant de figurer dans le fichier électoral français jusqu’au 2 février 2024 et son récent voyage avec un passeport français ont alimenté les suspicions.
Ces développements ont également provoqué des réactions en chaîne parmi les candidats et les acteurs politiques. Certains soutiennent la décision du Conseil constitutionnel, soulignant l’importance de respecter les critères de candidature, tandis que d’autres dénoncent un complot politico-judiciaire visant à influencer le processus électoral.
La mise en vente du groupe de presse Walfadjri par Cheikh Niasse, en colère contre le report de l’élection, a ajouté une dimension économique à cette crise politique. Sa décision de renoncer à sa nationalité sénégalaise et de devenir apatride souligne l’ampleur de la frustration parmi certains acteurs.
Dans un discours télévisé, le Président Macky Sall a annoncé le report de l’élection présidentielle prévue le 25 février, invoquant la nécessité d’un dialogue national. Cette décision a suscité des réactions mitigées, avec des critiques sévères de certains candidats, comme Thierno Bocoum, qui parlent de sabotage et d’ingérence.
Le leader du Forum civil, Birahim Seck, qualifie les arguments avancés par le Président Macky Sall de non solides et non recevables, accusant le Chef de l’État d’avoir pesé lourdement sur la Démocratie et l’État de droit.
Pape Djibril Fall, candidat à la Présidentielle, rejette l’idée d’un dialogue, déclarant qu’il ne voit pas son utilité et appelant les candidats à faire bloc contre cette « injustice ». Il critique également la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire contre le Conseil constitutionnel, soulignant d’autres problèmes urgents qui, selon lui, mériteraient une telle attention.
La réaction de Cheikh Niasse, renonçant à sa nationalité sénégalaise et mettant en vente Walfadjri, souligne l’impact profond de ces développements sur plusieurs niveaux de la société sénégalaise.
La convocation du Bureau de l’Assemblée nationale, à quelques heures du début de la campagne électorale, suite à une proposition de loi pour le report de l’élection, indique la complexité croissante de la situation politique.
Alors que la situation évolue rapidement, la question de la « double nationalité » et ses implications sur le processus électoral demeurent au cœur des préoccupations. Les enquêtes en cours sur d’autres candidats promettent de nouvelles révélations et des rebondissements dans les jours à venir.
Le Sénégal, qui se préparait à une élection présidentielle cruciale, se trouve maintenant confronté à une crise politique majeure, avec des ramifications qui pourraient redéfinir le paysage politique et influencer l’avenir de la démocratie sénégalaise. Restez connectés pour les derniers développements et analyses approfondies sur cette situation en évolution rapide.
Cheikh Niasse en colère : annonce sa décision de renoncer à sa Nationalité Sénégalaise et met Walf en Vente
Frustré par la décision du Président Macky Sall de reporter l’élection présidentielle de février 2024, Cheikh Niasse, fils de Sidy Lamine Niasse et propriétaire du groupe de presse Walfadjri, a annoncé sa décision de renoncer à sa nationalité sénégalaise. En direct sur Walf Tv, Cheikh Niasse a exprimé son mécontentement et son refus de reconnaître le pays suite à cette décision présidentielle.
« J’ai décidé de renoncer à ma nationalité sénégalaise. Dès lundi, le procureur va recevoir ma lettre de renonciation. Chacun doit prendre ses responsabilités et moi je prends les miennes. Je ne reconnais plus ce pays », a-t-il déclaré en brandissant sa carte nationale d’identité.
Cheikh Niasse a également annoncé son intention de mettre Walf en vente, expliquant qu’il ne peut pas être le propriétaire de Walf en n’ayant pas la nationalité sénégalaise. Il a souligné que pour les employés, la responsabilité reviendra à celui qui rachètera Walf.
Cette annonce marque un moment de forte tension et de contestation après le report de l’élection présidentielle, soulignant les frustrations et les réactions intenses au sein de la société sénégalaise. Restez informés pour suivre les développements de cette situation.
Le Président Macky Sall annonce trois Décisions Majeures : Abrogation de la Loi sur la convocation du Corps Électoral, Dialogue National, et maintien de sa décision de Non-Présentation
Dans une allocution télévisée historique ce samedi 3 février, le Président de la République, Macky Sall, a pris trois décisions majeures qui vont certainement redéfinir le paysage politique sénégalais en cette période électorale cruciale.
La première décision annoncée par le Chef de l’État est l’abrogation immédiate de la loi portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle prévue initialement le 25 février. Cette décision intervient après les controverses et les contestations entourant le processus électoral, notamment l’élimination de certains candidats, dont Karim Wade, en raison de la question de la double nationalité.
La deuxième mesure est la convocation d’un dialogue national inclusif. Le Président Macky Sall a souligné la nécessité de créer un espace de concertation pour discuter des réformes nécessaires pour garantir un processus électoral transparent, juste et crédible. Ce dialogue devrait rassembler l’ensemble des acteurs politiques, de la société civile et d’autres parties prenantes afin de parvenir à un consensus sur les changements nécessaires.
Enfin, le Président a confirmé sa décision de ne pas se présenter à l’élection présidentielle. Une annonce qui a pris de court de nombreux observateurs politiques, mais qui semble refléter la volonté du Chef de l’État de contribuer à apaiser les tensions et de favoriser un processus politique plus ouvert et inclusif.
Ces trois décisions marquent un tournant dans le déroulement de l’élection présidentielle au Sénégal et ouvrent la voie à des discussions approfondies sur les réformes électorales et la gouvernance politique dans le pays. L’avenir politique du Sénégal semble être en train de se redéfinir, et les prochains jours seront cruciaux pour observer l’évolution de la situation politique dans le pays. Restez informés pour des mises à jour sur ces développements majeurs.
Scandale politique: Le Premier Ministre Amadou Ba Éclaboussé
Le rapport explosif révélé par le Tambour Quotidien, en date du 3 mars 2021, expose le Premier Ministre dans une tourmente politique inattendue. Cette révélation, provenant de sources au sein des Renseignements Généraux, identifie Amadou Ba comme le principal bailleur de l’ancien parti d’opposition, Pastef. Ces conclusions catégoriques, issues d’une enquête sur les deux dernières années, laissent entrevoir des motifs troubles de vengeance dirigés contre le Président Macky Sall.
Amadou Ba, actuellement en fonction à la Primature, se retrouve au cœur d’une crise politique majeure. Les détails révélés suggèrent que ses liens financiers avec l’ex-Pastef pourraient avoir été motivés par une volonté de nuire à la présidence de Macky Sall.
L’entretien tendu entre Amadou Ba et le Président Macky Sall, rapporté par des sources, prend une toute nouvelle signification à la lumière de ces révélations.
Les informations cruciales qui secouent la scène politique sénégalaise proviennent du Tambour Quotidien. Ce média a apporté une contribution significative en exposant les détails du rapport des Renseignements Généraux, éclairant ainsi le public sur des événements majeurs en cours.
Ces révélations laissent présager des répercussions majeures sur le paysage politique sénégalais. Si la démission d’Amadou Ba se concrétise, cela pourrait déclencher des changements significatifs au sein du gouvernement, affectant potentiellement l’équilibre politique du pays.
Le Sénégal se trouve à un moment critique, avec des révélations explosives qui pourraient redéfinir la trajectoire politique du pays. Les prochaines heures seront cruciales pour déterminer l’ampleur des changements à venir. Restez informés pour les derniers développements dans cette affaire qui ébranle les fondements de la politique sénégalaise.
Le Dakarois Quotidien N°098 – du 03 et 04/02/24
URGENT – Rose Wardini en Garde à Vue : Nouveau Rebondissement dans le Processus Électoral
La candidate à la présidentielle du 25 février 2024, Rose Wardini, présidente du mouvement « Sénégal Nouveau », a été convoquée à la Division des Investigations Criminelles (DIC), ajoutant un nouveau chapitre à l’affaire de sa supposée double nationalité.
La convocation intervient dans un contexte où la question de la nationalité des candidats à la présidentielle est devenue un sujet brûlant, suite au rejet de la candidature de Karim Wade par le Conseil constitutionnel en raison de sa nationalité française.
Selon des informations provenant du site service-Public.fr et relayées par Dakaractu, le numéro national d’électeur de Rose Wardini est inscrit sur la liste consulaire de Dakar. Cette révélation soulève des interrogations sur sa nationalité et alimente les spéculations sur la conformité de sa candidature aux critères énoncés par le Conseil constitutionnel.
Par ailleurs, la garde à vue de Rose Wardini, révélée par ledakarois.sn, ajoute une dimension complexe à cette affaire. Les circonstances exactes de sa mise en garde à vue demeurent encore à préciser, mais cet épisode pourrait potentiellement avoir des répercussions significatives sur la dynamique politique à l’approche des élections présidentielles.
Cette situation souligne une fois de plus l’importance des questions liées à la nationalité dans le processus électoral sénégalais et met en exergue la nécessité de transparence pour maintenir la confiance du public. Les développements ultérieurs autour de la garde à vue de Rose Wardini seront scrutés de près, car ils pourraient avoir des implications importantes sur le paysage politique du Sénégal. Restez informés pour des mises à jour sur cette affaire en évolution.
Le Dakarois Quotidien N°097 – du 02/02/24
Éclairage sur les Décisions du Conseil Constitutionnel : Comprendre les raisons derrière le rejet de Karim Wade et l’approbation de Rose Wardini
La récente décision du Conseil constitutionnel de recalé Karim Wade en raison de sa nationalité française a jeté une lumière crue sur le processus de validation des candidatures présidentielles. Cependant, l’approbation simultanée de la candidature de Rose Wardini, également française, suscite des interrogations légitimes sur la cohérence et la transparence de ce processus.
La question fondamentale qui se pose est de savoir comment Karim Wade, dont la nationalité française a été établie comme cause de rejet, diffère de Rose Wardini, qui partage cette même nationalité. Pour comprendre cette dissonance apparente, il est crucial d’examiner de près les critères spécifiques pris en compte par le Conseil constitutionnel lors de l’évaluation des candidatures.
L’un des éléments clés pourrait être la nature précise des liens que chaque candidat entretient avec la France. Les nuances dans les statuts de double nationalité, les résidences, et les engagements formels envers la France pourraient jouer un rôle déterminant dans la prise de décision. Le Conseil constitutionnel pourrait évaluer la profondeur et la nature de l’attachement de chaque candidat à la France, cherchant à déterminer si cela pourrait influencer leurs actions potentielles en tant que président.
Un autre aspect à considérer est la manière dont chaque candidat a géré publiquement sa nationalité et son rapport avec la France. Les déclarations passées, les engagements envers la France, et la clarté dans la communication pourraient avoir un impact significatif sur la perception du Conseil constitutionnel quant à la loyauté et à l’engagement de chaque candidat envers la nation.
Il est également essentiel de reconnaître que le processus de validation des candidatures présidentielles peut être complexe et dépendre de multiples facteurs. Les critères juridiques, bien que définis, peuvent être interprétés différemment, laissant place à des interprétations subjectives.
La différence de traitement entre Karim Wade et Rose Wardini pourrait également soulever des questions sur la transparence du processus. Les citoyens ont le droit de comprendre pleinement les critères utilisés pour évaluer les candidatures et de s’assurer qu’ils sont appliqués de manière équitable et cohérente.
La dissonance entre le rejet de Karim Wade et l’approbation de Rose Wardini soulève des questions cruciales quant à la manière dont le Conseil constitutionnel évalue les candidatures présidentielles, en particulier en ce qui concerne la nationalité française. Une analyse approfondie des critères, des déclarations passées, et de la transparence du processus est nécessaire pour apporter une compréhension complète de cette situation délicate.
Agression choquante à Ziguinchor : Une bande de jeunes filles attaque sa Camarade au Collège Académie Platon
Dans un acte choquant, une bande d’élèves du Collège Privé Académie Platon à Ziguinchor a agressé violemment une camarade de classe ce samedi, utilisant des lames et des ciseaux qui ont défiguré le visage de la jeune fille. La présumée chef de la bande, A. Ndiaye, et ses complices (Al. Ndiaye, A. Séne, A. Cécile, A. O. Diallo, entre autres) se sont acharnés sur la victime, N. Coly, endommageant gravement son visage.
Le motif avancé par la bande d’agresseurs est que la victime ne les saluait pas. Cet incident tragique met en lumière la violence au sein des établissements scolaires, un problème préoccupant qui nécessite une action immédiate.
La nommée A. Ndiaye, qui serait une récidiviste selon des sources, est actuellement entre les mains de la police, qui mène une enquête approfondie sur l’incident. Cependant, des informations suggèrent que des tractations sont en cours pour sa libération, soulevant des préoccupations quant à l’influence potentielle de la famille d’A. Ndiaye pour étouffer l’affaire.
La famille de la jeune N. Coly tire la sonnette d’alarme sur les tentatives présumées de la famille d’A. Ndiaye d’étouffer l’affaire en coulisses. Cette situation inquiétante met en évidence la nécessité d’une réponse rapide pour garantir la justice et la sécurité des élèves au sein des établissements scolaires.
Affaire à suivre pour obtenir plus de détails sur les développements ultérieurs de cette affaire choquante à Ziguinchor.
Me Ciré Clédor Ly : Liberté provisoire n’est qu’un leurre, ce qu’il faut à Bassirou Diomaye Faye…
L’avocat Me Ciré Clédor Ly a publié une note intitulée « Réflexion: À quel jeu joue le pouvoir? » dans laquelle il éclaire le débat sur la liberté provisoire du candidat Bassirou Diomaye Faye. Sans détour, l’avocat met en lumière la responsabilité des autorités dans les arrestations et détentions arbitraires.
Il souligne que les responsables des arrestations connaissent bien les dispositions du code de procédure pénale permettant la mise en liberté d’office d’un détenu sans demande de sa part ou de ses avocats. Me Ciré Clédor Ly insiste sur le fait que Bassirou Diomaye Faye et tous les détenus arbitrairement arrêtés méritent de recouvrer leur liberté sans condition.
L’avocat affirme que ce qu’il faut à son client et à tous les Sénégalais arbitrairement détenus est un non-lieu, arguant que la liberté provisoire n’est qu’un leurre qui ne suffit pas à satisfaire les exigences de justice, de respect du droit à la sûreté des personnes et de sécurité juridique pour les Sénégalais. Cette déclaration souligne la position ferme de l’avocat quant à la libération sans condition de son client et de tous les détenus dans des circonstances similaires.
Présidentielle 2024 : La Coalition Diomaye Président rejette tout report, appel à la vigilance de la communauté internationale
Dans une conférence de presse tenue ce mercredi, la coalition Diomaye Président a vivement réagi à l’approbation par l’Assemblée nationale de la création d’une commission d’enquête parlementaire, une initiative du groupe parlementaire du Parti démocratique sénégalais (PDS). Cette commission aura pour mission d’enquêter sur des allégations de corruption impliquant des membres du Conseil constitutionnel, suscitant ainsi des inquiétudes quant à une possible remise en question du calendrier électoral.
Dame Mbodj, porte-parole de la coalition, a qualifié cette démarche de subterfuge visant à retarder l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Il a exprimé son scepticisme quant à la nécessité de cette commission, arguant qu’il n’y avait pas de crise électorale majeure justifiant une telle enquête. Il a également souligné que l’Assemblée nationale ne devrait pas avoir le pouvoir d’entendre des juges, surtout dans le contexte d’une affaire potentiellement qualifiée de pénale.
Cette réaction de la coalition intervient à la veille du lancement officiel de la campagne électorale prévue pour le samedi 3 février 2024. La tension politique monte à mesure que des accusations de corruption et des appels à des enquêtes parlementaires font surface, créant un climat d’incertitude quant à la stabilité du processus électoral.
La coalition a également lancé un appel à la communauté internationale, sollicitant sa vigilance et son encadrement du processus électoral en cours. Dame Mbodj a insisté sur le fait que malgré les lacunes observées dans le processus, la coalition est déterminée à respecter le calendrier électoral établi, permettant ainsi aux citoyens sénégalais d’exercer leur droit démocratique et de participer à la vie politique du pays.
Ces développements soulignent les défis croissants auxquels est confronté le Sénégal à l’approche des élections présidentielles. Les enjeux de transparence, de légitimité et de stabilité du processus démocratique sont au cœur des préoccupations, et la réaction de la coalition Diomaye Président met en lumière les tensions persistantes dans le pays. La suite des événements déterminera l’avenir politique du Sénégal et la crédibilité de ses institutions démocratiques.
Rejet de la demande de liberté provisoire de Diomaye : La coalition Diomaye Président exprime son étonnement
La coalition Diomaye Président a récemment annoncé que la demande de liberté provisoire pour leur candidat, Bassirou Diomaye Faye, a été rejetée par le doyen des juges le mardi 30 janvier. Cette décision intervient après la validation définitive de la candidature de Bassirou Diomaye Faye par le Conseil constitutionnel, suscitant des interrogations sur les implications politiques et juridiques entourant cette affaire.
La scène politique sénégalaise est actuellement marquée par une atmosphère tendue à l’approche des élections présidentielles. Le rejet de la demande de liberté provisoire pour Bassirou Diomaye Faye, un candidat influent de la coalition Diomaye Président, soulève des questions sur l’équité et la transparence du processus électoral.
La validation de la candidature de Bassirou Diomaye Faye par le Conseil constitutionnel aurait dû lui permettre de participer pleinement à la campagne présidentielle qui débute le samedi 3 février 2024. Cependant, le rejet de sa demande de liberté provisoire remet en question sa capacité à exercer ses droits politiques et à mener une campagne électorale équitable.
La coalition Diomaye Président a exprimé son étonnement face au rejet de la demande de liberté provisoire. Ils soulignent que lors d’une rencontre avec des candidats recalés, le président Macky Sall aurait déclaré qu’il ne s’opposerait pas à une liberté provisoire pour Bassirou Diomaye Faye. De plus, le ministre de la Justice aurait indiqué que c’était aux avocats de faire la démarche pour convaincre le juge de l’opportunité d’accorder la liberté provisoire.
Ce contraste entre les déclarations du président et du ministre de la Justice d’une part, et le rejet de la demande de liberté provisoire d’autre part, soulève des interrogations sur la cohérence et la transparence du processus judiciaire dans ce contexte politique sensible.
La coalition insiste sur le respect du principe d’égalité entre les candidats. Ils estiment que pour garantir l’équité dans le processus électoral, Bassirou Diomaye Faye devrait être libéré, permettant ainsi à tous les candidats de participer à la campagne de manière équitable.
Cette affaire souligne les tensions politiques préexistantes au sein du pays, exacerbées par les enjeux électoraux. D’un point de vue juridique, elle pose des questions sur l’indépendance du pouvoir judiciaire et la manière dont les décisions judiciaires peuvent influencer le processus démocratique.
L’évolution future de cette affaire et les actions entreprises par la coalition Diomaye Président pour contester ce rejet auront des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais. Dans un contexte où la démocratie et la stabilité politique sont primordiales, la manière dont cette situation sera résolue aura des implications importantes pour l’intégrité du processus électoral.
Karim Wade salue la mise en place d’une commission d’enquête par la Commission des lois de l’Assemblée Nationale
Karim Wade, via son compte Twitter @KarimWade_PR, a partagé une nouvelle mise à jour concernant la situation politique au Sénégal. Il annonce que la Commission des lois de l’Assemblée Nationale a officiellement acté la mise en place d’une commission d’enquête. Pour Karim Wade, c’est une avancée significative vers la révélation de la vérité, une étape importante pour dévoiler ce qui s’est réellement passé au sein du Conseil Constitutionnel.
Il exprime sa satisfaction en saluant ce progrès vers une plus grande transparence dans le processus électoral du pays. La mise en place de cette commission d’enquête semble répondre à la demande formulée précédemment par des députés du Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement, visant à examiner les circonstances de l’exclusion de certains candidats de l’élection présidentielle et à éclaircir ce qu’ils considèrent comme un « coup d’état électoral en cours ».
Cette démarche reflète l’importance des mécanismes parlementaires dans la recherche de la vérité et dans la préservation de l’intégrité du processus démocratique. Les développements futurs de cette enquête pourraient avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais à l’approche des élections présidentielles.
Campagne présidentielle au Sénégal : Les candidats auront 3 minutes d’antenne sur la RTS, sauf pour Bassirou Diomaye Faye
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a fixé la règle du jeu pour la campagne présidentielle au Sénégal. Lors d’une réunion avec les mandataires des 20 candidats en lice, le président du Cnra, Babacar Diagne, a annoncé que chaque candidat bénéficiera de 3 minutes d’antenne quotidienne sur la chaîne nationale RTS pour convaincre les électeurs.
Cependant, une exception a été notée pour le candidat Bassirou Diomaye Faye, actuellement en détention. En raison de sa situation, il ne pourra pas profiter du temps d’antenne réservé aux candidats.
L’annonce de cette règle a suscité des réactions de la part de plusieurs candidats, qui ont exprimé leur mécontentement face à la limitation de temps. Lors d’une réunion à la RTS pour discuter des modalités pratiques de l’enregistrement de l’émission, certains ont jugé les 3 minutes allouées comme insuffisantes pour transmettre leurs messages de campagne de manière adéquate.
Cette décision souligne les défis liés à l’équité des médias pendant la période électorale et les efforts déployés pour garantir un accès égal à tous les candidats malgré les contraintes logistiques et légales. La campagne présidentielle au Sénégal s’annonce ainsi sous le signe de la concision et de l’efficacité médiatique pour les candidats.
L’Assemblée Nationale vote en faveur d’une enquête parlementaire : 120 voix pour, 24 contre
L’Assemblée Nationale du Sénégal a franchi une étape significative en votant favorablement pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire. Lors du vote, 120 députés ont exprimé leur soutien à l’enquête, tandis que 24 ont voté contre. Cette décision fait suite à une proposition du groupe Liberté, démocratie et changement (PDS et Cie), visant à éclaircir des soupçons d’irrégularités dans le processus de vérification des parrainages en vue de la présidentielle du 25 février.
La commission, constituée des membres éminents tels que Abdou Mbow, Ibrahima Baba Sall, Astou Ndiaye, Seydou Diouf, Cheikh Seck, Moussa Diakhate, Mamadou Lamine Thiam, Saliou Dieng, et Sira Ndoye Sall, est chargée d’enquêter sur ces allégations de « corruption » ciblant directement deux membres du Conseil constitutionnel, le président Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye.
La formation rapide du bureau de la commission est attendue, marquant le début imminent de son travail. Toutefois, il est notable que le groupe YEWWI a pris la décision de ne pas siéger au sein de cette commission, soulignant les divisions au sein de l’Assemblée Nationale.
Cette enquête parlementaire promet d’être un moment crucial dans la recherche de la vérité et de la transparence dans le processus électoral, en mettant en lumière les soupçons qui planent sur le processus de vérification des parrainages. Nous suivrons de près les développements à mesure que la commission entame ses travaux dans les jours à venir. Restez informés pour les dernières mises à jour sur cette affaire en évolution.
Tensions à l’Assemblée nationale : Thierno Alassane Sall annonce une plainte contre les députés du Pds
Le député Thierno Alassane Sall a révélé son intention de déposer une plainte contre les membres du Parti démocratique sénégalais (Pds) à la suite d’un incident survenu lors d’un débat crucial à l’Assemblée nationale. Lors des discussions concernant la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur des allégations de corruption visant des membres du Conseil constitutionnel, les députés du Pds ont sciemment bloqué la prise de parole de Sall en se positionnant devant lui.
Cette obstruction a poussé Thierno Alassane Sall à se sentir « violemment » attaqué. Outre la plainte envisagée, le député prévoit de solliciter un rapport auprès du président de l’Assemblée nationale pour éclaircir cet incident troublant. Cette situation met en lumière les tensions politiques existantes et les enjeux liés à la lutte contre la corruption au Sénégal, soulignant les défis persistants auxquels le pays est confronté dans son chemin vers une gouvernance transparente. Restez informés pour les développements futurs sur cette affaire.
Affaire Karim Wade : Suivez en replay la commission parlementaire
Libération de membres de l’Ex-Pastef impliqués dans les actes de vandalisme à l’Ucad : deux nouveaux suspects sous Mandat de Dépôt
La libération de membres de l’ex-Pastef, dont Lamine Niasse, impliqués dans les actes de vandalisme à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, fait la une de l’actualité sénégalaise. Après plusieurs mois de détention préventive, ils ont retrouvé la liberté, mais deux nouveaux suspects, A. Mbodji, étudiant, et C. A. B. Niang, agent administratif du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), ont été placés sous mandat de dépôt, révèle le quotidien Libération.
Selon les informations rapportées par Seneweb, la libération des membres de l’ex-Pastef intervient dans le cadre de l’enquête sur les actes de vandalisme survenus en juin à l’Ucad. Ces incidents avaient eu lieu en marge de la condamnation de Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme dans l’affaire Sweet Beauté, opposant le leader politique à l’ex-masseuse, Adji Sarr.
Malgré la libération de certains membres de l’ex-Pastef, Libération confirme que deux nouveaux suspects sont désormais au centre de l’enquête. A. Mbodji, étudiant en troisième année à la Faculté des Sciences et Technologies (FST), originaire de Kaolack, avait pris la fuite en août dernier après les événements de vandalisme et d’incendie à l’université.
Les éléments de la Sûreté urbaine, en collaboration avec le commissariat d’arrondissement de la Médina, ont réussi à localiser et arrêter Abdoulaye Mbodj le jeudi 18 janvier à l’entrée de l’université, selon des sources de Seneweb.
Mor Tall, étudiant en Master 2 de géographie et considéré comme le cerveau de l’attaque, avait été arrêté en août dernier. Il aurait été identifié grâce au dispositif de vidéosurveillance de l’Ucad, malgré ses dénégations. Les autres suspects impliqués dans les actes de vandalisme avaient réussi à prendre la fuite.
La libération des membres de l’ex-Pastef soulève des questions sur la suite de l’enquête et la responsabilité dans les actes de vandalisme à l’Ucad. Avec l’arrestation de deux nouveaux suspects, l’affaire prend une nouvelle tournure, soulignant la complexité de cette enquête qui continue de captiver l’attention de l’opinion publique au Sénégal.
Controverse autour du Conseil constitutionnel : L’APR réaffirme son engagement envers la séparation des pouvoirs et le respect des institutions
Dans un contexte de controverse suscitée par la demande de députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) pour une commission d’enquête parlementaire sur les conditions de l’inéligibilité de certaines candidatures présidentielles, l’Alliance pour la République (APR), parti au pouvoir, a émis un communiqué réaffirmant son engagement envers la séparation des pouvoirs et le respect des institutions.
Le communiqué de l’APR souligne que le parti présidentiel demeure profondément attaché aux principes de la séparation des pouvoirs et au respect des institutions de la République. Ces principes, selon le parti, sont les fondements du modèle républicain sénégalais et constituent le socle de la stabilité et de la coexistence pacifique dans le pays.
La déclaration de l’APR intervient suite à une demande de commission d’enquête parlementaire émanant de députés du PDS, qui cherchent à élucider les circonstances ayant conduit à l’inéligibilité de certaines candidatures à l’élection présidentielle du 25 février. Cette demande a suscité une réaction du Conseil constitutionnel, appelant à faire toute la lumière sur cette affaire, soulignant son impact potentiel sur les institutions et la paix publique.
L’APR indique qu’elle suit attentivement l’évolution de la situation politique liée à cette initiative parlementaire. La controverse actuelle souligne les tensions croissantes dans le pays à l’approche des élections présidentielles et met en lumière la nécessité de garantir le respect des principes démocratiques fondamentaux pour assurer la stabilité et l’intégrité du processus électoral.
Présidentielle 2024 : Birame Souleye Diop met en garde Macky Sall et appelle à la libération de Bassirou Diomaye Faye
Dans le cadre de la présidentielle sénégalaise de 2024, le maire de la commune de Thiès-Nord, Birame Souleye Diop, a prononcé un avertissement clair au président Macky Sall lors de la cérémonie de signature de la charte constitutive de la coalition Diomaye Président. La principale demande de M. Diop est la libération immédiate de leur candidat, Bassirou Diomaye Faye, détenu jusqu’à présent. Dans une déclaration poignante, Birame Souleye Diop a exprimé l’espoir que le président Macky Sall démontre de l’humanité en permettant à la coalition de mener une campagne électorale complète avec son candidat.
La coalition Diomaye Président a récemment fait l’objet d’une tension accrue avec l’arrestation de Bassirou Diomaye Faye. Le maire de Thiès-Nord a clairement indiqué que la libération de leur candidat est une condition préalable à toute collaboration future. Dans son discours, M. Diop a souligné que le président Sall doit comprendre l’importance de cette demande, insistant sur le fait que la coalition ne ménagera aucun effort pour assurer la libération de leur candidat.
Birame Souleye Diop a averti que si Macky Sall ne répond pas favorablement à leur demande de libération de Bassirou Diomaye Faye, la coalition cherchera activement d’autres partenaires pour former une alliance politique alternative. Cette déclaration suggère que la présidentielle de 2024 pourrait être marquée par des réalignements politiques significatifs, chaque camp cherchant à consolider son soutien et à former des alliances stratégiques.
Aminata Touré, membre éminente de la coalition Diomaye Président, a également pris la parole lors de la cérémonie. Elle a appelé les électeurs à retirer leurs cartes d’électeur et a exhorté les autorités administratives, en particulier les préfectures et les sous-préfectures, à faciliter la distribution des cartes d’électeur aux jeunes. Elle a souligné l’importance de sécuriser le vote pour garantir un processus électoral équitable.
La déclaration de Birame Souleye Diop met en lumière les tensions croissantes à l’approche des élections présidentielles. Les enjeux élevés et les rivalités politiques exacerbées créent un climat politique tendu, avec chaque camp cherchant à consolider son pouvoir et à s’assurer de conditions équitables pour la compétition électorale à venir.
La situation politique au Sénégal évolue rapidement, avec des acteurs clés exprimant ouvertement leurs positions et leurs demandes. La libération de Bassirou Diomaye Faye devient une question centrale qui pourrait influencer les alliances futures et la configuration politique du pays. La présidentielle de 2024 s’annonce comme un moment crucial dans l’histoire politique du Sénégal, où les choix et les actions des différents acteurs auront des répercussions durables sur l’avenir du pays.
Crise Politique: Le Parlement Sénégalais s’engage dans une quête approfondie de vérité face à des allégations de corruption et d’ingérence institutionnelle
Au sein d’une atmosphère politique délicate, le Sénégal se trouve plongé dans une crise institutionnelle majeure suite aux décisions controversées du Conseil Constitutionnel, excluant des candidats notables, dont Karim Wade, de la course présidentielle prévue le 25 février 2024. Dans une tentative de restaurer la confiance du public et de démêler les fils complexes de cette crise, le Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement se manifeste, exprimant son engagement indéfectible à dévoiler la vérité derrière les allégations de corruption, de collusion et de conflits d’intérêts qui entourent ces événements critiques.
Le Groupe Parlementaire fait part de son intention de soumettre une résolution en séance plénière visant à instaurer une commission d’enquête parlementaire. L’objectif est clair : jeter une lumière vive sur les circonstances entourant les décisions du Conseil Constitutionnel et apporter une transparence cruciale à ce qui pourrait s’avérer être une situation aux ramifications profondes pour la démocratie sénégalaise.
Le soutien massif de la conférence des Présidents à cette démarche renforce sa légitimité et sa crédibilité, soulignant la nécessité d’une enquête impartiale menée par les représentants du peuple sénégalais.
La déclaration du Groupe Liberté, Démocratie et Changement pointe du doigt l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) pour son implication présumée dans les affaires de l’Assemblée Nationale. Une critique ferme est émise, soulignant que l’UMS, en tant que syndicat de magistrats, devrait s’abstenir d’interférer dans les affaires législatives et respecter la séparation des pouvoirs.
La déclaration met en relief une distinction cruciale : les membres du Conseil Constitutionnel ne font pas partie du corps judiciaire et ne relèvent pas du statut des magistrats.
Un point essentiel soulevé est que le privilège de juridiction ne s’étend pas à l’audition des membres du Conseil Constitutionnel par l’Assemblée nationale dans le contexte d’une enquête parlementaire.
Le Groupe Liberté, Démocratie et Changement rappelle avec insistance le rôle crucial de l’Assemblée Nationale en tant qu’institution égale au pouvoir judiciaire, soulignant que l’enquête parlementaire vise à assurer la transparence et à préserver l’intégrité démocratique.
La déclaration se conclut par un appel pressant à l’UMS pour reconsidérer son appel aux magistrats à faire bloc autour de leurs collègues. Des avertissements sont émis, mettant en garde contre toute tentative de sédition ou de manipulation des magistrats dans une affaire qui ne relève pas de leur sphère de compétence.
En conclusion, le Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement réitère son engagement envers la vérité et la préservation des valeurs démocratiques. L’accent mis sur la lutte contre la corruption, les conflits d’intérêts, et la défense des principes fondamentaux de la démocratie reste au cœur de cette démarche. Le Sénégal observe attentivement le déroulement de ces événements, reconnaissant l’importance de cette crise dans la configuration de son avenir politique. La quête de la vérité se poursuit, avec l’espoir que cette enquête approfondie contribuera à restaurer la confiance du peuple dans ses institutions démocratiques.
Cheikh
Sénégal : Dialogue communautaire à Ziguinchor pour prévenir la violence électorale
Le réseau WANEP Sénégal, en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a orchestré une session de dialogue communautaire à Ziguinchor, dans le sud du Sénégal, visant à mobiliser les acteurs politiques et les populations pour développer des réponses concertées contre la violence en période électorale.
Cette session, qui s’est déroulée mardi, a réuni des acteurs politiques, des représentants de la société civile, des mouvements de jeunesse, des élus locaux, des leaders religieux et des délégués de quartier. L’objectif était de créer un cadre d’échanges propice à la facilitation du processus électoral, en particulier en prévision de l’élection présidentielle à venir.
La session intervient dans le contexte des événements de juin dernier, marqués par des manifestations et des troubles après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko pour « corruption de la jeunesse », entraînant des dégâts matériels et des pertes humaines.
Ndèye Marie Thiam Diédhiou a souligné la nécessité de créer un espace de dialogue pour empêcher la récurrence de tels incidents. Elle a affirmé la volonté d’assurer une élection présidentielle apaisée et a insisté sur l’importance de la responsabilité collective et de l’adoption d’un comportement pacifique par les communautés.
De nombreux intervenants ont pris l’engagement de sensibiliser les communautés, appelant à davantage de responsabilité et à l’adoption d’attitudes favorables à la paix. Cette initiative de dialogue communautaire cherche ainsi à favoriser un climat apaisé et inclusif en vue du processus électoral à venir au Sénégal.
Ziguinchor : Un projet d’envergure pour le renforcement de la cohésion sociale en Casamance cible 2 040 personnes
Un projet ambitieux intitulé « Jeunes engagés pour le renforcement de la cohésion sociale en Casamance » a été officiellement lancé aujourd’hui à Ziguinchor. Porté par l’ONG Humanité et Inclusion, anciennement Handicap International, ce projet vise à toucher directement 2 040 personnes, dont 1 020 femmes et 1 020 hommes, dans dix localités des départements de Ziguinchor et Goudomp, région de Sédhiou. Au total, environ 5 000 personnes seront impactées directement et indirectement.
Le chef de projet Réduction de la Violence Armée (RVA) au sein de l’ONG, Ousmane Diallo, a présenté les grandes lignes du projet lors de son lancement. « Les jeunes bénéficiaires du projet seront formés et sensibilisés. Nous allons organiser des animations sportives et des jeux pour leur permettre de se retrouver, de vivre ensemble et de recréer cette ambiance d’avant », a-t-il déclaré. Financé par le Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) du ministère des Affaires étrangères de la France, le projet s’étend de novembre 2023 à octobre 2024.
La mise en œuvre du projet sera assurée par la Plateforme des Femmes pour la Paix en Casamance et l’ONG Play International. L’objectif principal est de promouvoir une cohésion sociale durable en renforçant le dialogue intercommunautaire à travers diverses activités telles que le sport, les loisirs, la médiation, la prévention des conflits, la mobilisation sociale et communautaire, en garantissant la participation active des jeunes et des femmes dans la construction de la paix.
Ousmane Diallo a souligné que le projet intervient dans un contexte où de nombreuses populations, vivant souvent dans des conditions de pauvreté, de promiscuité et d’insécurité, sont exposées aux risques d’accidents liés aux mines et aux restes explosifs de guerres. Le projet s’engage à accompagner le retour de ces populations dans leurs localités respectives.
Un Engagement Financier et Humain pour une Casamance Réconciliée
L’ONG Humanité et Inclusion s’investit ainsi financièrement et humainement dans cette initiative qui vise à favoriser le vivre-ensemble et à contribuer à la réconciliation dans une région marquée par des années de conflit. Le projet entend redonner aux jeunes la possibilité de se rassembler, d’échanger et de partager des moments de joie à travers des activités ludiques et sportives.
La mobilisation sociale et communautaire sera au cœur de cette démarche, impliquant activement les jeunes et les femmes dans la construction d’une paix durable. Les organisateurs du projet sont convaincus que le renforcement de la cohésion sociale contribuera non seulement au retour des populations dans leurs localités, mais aussi à la création d’un environnement propice au développement économique et social de la Casamance.
Ce projet d’envergure s’inscrit dans une démarche de reconstruction et de pacification, symbolisant l’espoir d’un avenir plus serein pour une région longtemps marquée par les séquelles des conflits. Les mois à venir seront déterminants pour mesurer l’impact de cette initiative sur la vie quotidienne des populations concernées et sur la dynamique de paix en Casamance.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
Le Dakarois Quotidien N°094 – du 30/01/24
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•93 du Lundi 29/01/24
Le Dakarois Quotidien N°093 – du 29/01/24
CAN 2024 : Aliou Cissé anticipe un match difficile en 8es de finale contre la Côte d’Ivoire
Le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé, s’est exprimé sur les attentes pour le prochain match en huitièmes de finale de la CAN 2024, où les Lions de la Teranga affronteront la Côte d’Ivoire. Cissé a souligné la complexité de l’affrontement à venir lors d’une conférence de presse, mettant en lumière les défis que son équipe pourrait rencontrer.
« Nous nous attendons à un match difficile contre la Côte d’Ivoire. Les phases à élimination directe sont toujours intenses, et chaque équipe va donner le meilleur d’elle-même pour avancer dans la compétition », a déclaré Aliou Cissé. « La Côte d’Ivoire est une équipe solide et expérimentée. Nous devons être prêts à relever le défi et à jouer à notre meilleur niveau. »
Il a souligné que, malgré quelques joueurs blessés, l’équipe se porte bien dans l’ensemble. « Depuis le début de la CAN, nous avons fait un bon parcours, et pour les joueurs blessés, certains font leur retour. L’équipe est en bonne forme, et nous sommes confiants pour le prochain match », a ajouté Cissé.
Le Sénégal, l’une des équipes favorites pour remporter le tournoi, cherchera à poursuivre sa route vers la finale en surmontant la Côte d’Ivoire. Aliou Cissé a également souligné l’importance de rester concentré et de jouer avec détermination pour atteindre les objectifs fixés.
« Chaque match est une nouvelle étape, et nous devons prendre les matchs les uns après les autres. Si nous perdons le match, nous devrons l’accepter, mais notre objectif est de continuer à progresser dans la compétition », a déclaré le coach des Lions.
Les amateurs de football attendent avec impatience ce duel entre deux équipes talentueuses et compétitives. Le match promet d’être intense, avec des enjeux élevés pour les deux côtés. La Côte d’Ivoire et le Sénégal s’affronteront dans un affrontement passionnant pour une place en quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations.
La Mairie de Kafountine équipe les structures sanitaires de la commune
Dans une démarche visant à renforcer les capacités des structures sanitaires locales, la mairie de Kafountine, située dans le département de Bignona à Ziguinchor, a récemment doté neuf postes de santé et six cases de santé de kits sanitaires essentiels.
Le don, qui comprend 55 lits, 55 matelas, 55 tables de chevet et 20 déambulateurs, entre autres équipements médicaux, a été accueilli favorablement par la communauté locale. Gnara Diabang, troisième adjointe au maire de Kafountine, a expliqué que cette initiative a été rendue possible grâce à la collaboration avec des partenaires de la mairie.
« Ce don répond à une expression de besoin des structures sanitaires en lits et autres matériels. Je pense qu’avec ce matériel, cela va relever le niveau de soin. La mairie a mis la santé au cœur du développement, c’est une priorité, elle figure dans le plan stratégique de développement de la commune. D’où la réhabilitation de plusieurs structures sanitaires », a déclaré Gnara Diabang.
La population de Kafountine dépasse désormais les quarante mille habitants, nécessitant une infrastructure sanitaire adéquate. Gnara Diabang a souligné la nécessité d’équiper le centre de santé existant, déclarant : « Il faut impérativement un centre de santé. Le centre de santé est construit depuis plusieurs années. Sur papier, c’est un centre de santé construit et équipé, mais sur place, il n’y a rien en réalité, il n’y a que les bâtiments, il n’est pas équipé. La mairie compte équiper le centre de santé et le rendre fonctionnel au profit des populations de Kafountine. »
Moustapha Sané, infirmier chef de poste de Kafountine, a exprimé sa gratitude, soulignant l’importance de disposer d’équipements médicaux adéquats. « Cela nous permet de prendre en charge correctement les populations et aussi d’avoir des moyens adéquats pour accompagner les patients, car on ne peut pas aliter un patient et être vraiment dans des lits vraiment désastreux, comme c’était souvent le cas. Avec cette dotation, le patient est à l’aise », a-t-il précisé.
Cette initiative témoigne de l’engagement de la mairie envers le bien-être de la population locale, renforçant ainsi les infrastructures de santé pour une meilleure prestation de soins.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
Présidentielle 2024 : Ousmane Sonko vise 75 % au premier tour, Selon Me Ngagne Demba Touré
Dans la perspective de l’élection présidentielle de 2024, Me Ngagne Demba Touré, représentant d’Ousmane Sonko, affirme que l’objectif électoral fixé par le leader politique est de remporter 75 % des voix dès le premier tour. Une ambition audacieuse qui nécessite une mobilisation sans précédent.
Lancement Officiel du Projet Natur’elles à Ziguinchor : Une Initiative Cruciale pour la Lutte contre les Changements Climatiques
Ziguinchor, le 26 janvier 2024 – Le projet Natur’elles, axé sur la lutte contre les changements climatiques dans la région de Ziguinchor, a été officiellement lancé aujourd’hui à travers un comité régional de développement. Dirigé par l’adjoint au gouverneur de Ziguinchor en charge des affaires administratives, Sidi Guissé Diongue, le lancement a rassemblé les parties prenantes et marque le début d’une initiative majeure.
Le projet Natur’elles vise à adresser plusieurs enjeux cruciaux dans la région, en mettant particulièrement l’accent sur les zones à mangroves. Sidi Guissé Diongue souligne l’importance du projet en mettant en avant ses objectifs majeurs : « Le renforcement des activités génératrices de revenus pour les bénéficiaires, la restauration écologique, et l’amélioration de la gouvernance dans les écosystèmes à mangroves. »
Le projet cible directement huit mille personnes, dont six mille femmes, et vise une population indirecte de quatre-vingt-cinq mille personnes réparties dans cent vingt-trois villages. Avec un financement global de neuf milliards de francs CFA sur trois ans, provenant de l’Agence mondiale du Canada, le projet s’engage dans des actions de régénération, de conservation, et de reboisement.
L’organisation SOCDEVI, en partenariat avec la Direction des Aires Marines Communautaires Protégées du ministère de l’Environnement et le gouvernement canadien, sera responsable de l’exécution du projet Natur’elles. Le coordonnateur du projet, Sérigne Mamadou Ciss, détaille les sous-objectifs du projet, notamment la restauration des écosystèmes, l’amélioration de la gouvernance des ressources naturelles, et la valorisation des produits de la mangrove pour renforcer l’autonomie économique des femmes.
Au-delà des enjeux écologiques, Natur’elles aspire à améliorer les conditions de vie des communautés locales. Le projet intervient dans les écosystèmes de mangroves du Delta du Sine Saloum et de la région de la Casamance, représentant une initiative d’une importance capitale dans la lutte contre les changements climatiques et pour le bien-être des populations locales.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
Le Dakarois Quotidien N°091 – du 26/01/24
Stratégie Politique d’Ousmane Sonko : Une Pluralité de Candidatures pour un Projet Commun
Ousmane Sonko, leader de l’ex-parti Pastef et figure majeure de l’opposition sénégalaise, a récemment dévoilé une stratégie politique audacieuse en prévision des élections présidentielles de 2024. Cette stratégie, centrée sur la pluralité de candidatures au service d’un projet politique commun, a suscité un débat animé quant à ses implications sur le paysage politique sénégalais.
Alors que le Sénégal se prépare pour les élections présidentielles, le système de parrainage demeure un élément clé du processus électoral. Chaque candidat doit recueillir un nombre spécifique de parrainages pour valider sa candidature, ajoutant une dimension stratégique à la compétition politique.
Sonko a choisi d’aborder le défi du parrainage de manière novatrice. Dans une vidéo récemment publiée, il a expliqué sa stratégie consistant à encourager une pluralité de candidatures au sein de son mouvement politique. Si des obstacles l’empêchent de se présenter, une équipe de militants et d’alliés serait sélectionnée pour représenter son projet politique.
La sélection des candidats ne serait pas arbitraire, mais basée sur la capacité des individus à défendre les idées et les valeurs du mouvement de Sonko. Cette approche vise à assurer la continuité de son projet politique, même en l’absence de sa propre candidature.
La vidéo expose trois scénarios post-parrainage. Le premier impliquerait un retrait collectif des candidats, laissant un seul candidat en lice. La deuxième option consisterait à ce que tous les candidats participent à l’élection tout en collaborant pour faire gagner celui qui serait désigné pour « porter le projet ». La troisième option serait le maintien de la compétition entre tous les candidats sélectionnés.
Une part importante de la déclaration de Sonko a été consacrée à l’appel à une collaboration étroite avec toutes les franges de l’opposition. Il a souligné la nécessité de surmonter les divergences au sein de l’opposition pour renverser le régime en place.
Bien que la stratégie ait été exposée en détail, Sonko n’a pas encore annoncé le nom du candidat qui « portera le projet ». Il a promis que cette révélation se ferait au « moment opportun ». L’engagement sans faille de tous les militants et alliés est souligné comme étant essentiel à la réussite de cette stratégie.
La stratégie de Sonko a suscité des réactions variées au sein de la classe politique sénégalaise. Certains l’ont saluée comme une approche innovante pour renforcer son influence, tandis que d’autres ont exprimé des réserves quant à la complexité et aux risques associés à une telle pluralité de candidatures.
Alors que les élections approchent, l’évolution de cette stratégie et ses implications sur le résultat final seront suivies de près. Ousmane Sonko émerge comme un acteur central dans le paysage politique sénégalais, apportant une dynamique nouvelle et suscitant un intérêt considérable.
Déthié Fall sollicite le soutien du maire Babacar Diop pour la Présidentielle 2024
Déthié Fall, président du Parti républicain pour le progrès (PRP) et candidat à la Présidentielle de 2024, s’est rendu à Thiès pour rencontrer Babacar Diop, président des Forces démocratiques du Sénégal (FDS) et maire de la ville. Déthié Fall, faisant partie des 20 candidats retenus après le processus de parrainage, a initié une stratégie d’alliance pour rassembler le maximum de soutiens parmi les candidats recalés.
L’objectif de cette rencontre était de solliciter le soutien de Babacar Diop pour bâtir une coalition plus large en vue de la Présidentielle de 2024. Déthié Fall a salué l’engagement du Dr. Diop, malgré son rejet par le parrainage, et a partagé quelques points de son programme présidentiel. Babacar Diop a exprimé son honneur de retrouver un compagnon de lutte au sein de Yewwi Askan Wi, mais a réservé sa réponse, indiquant qu’elle sera communiquée aux militants prochainement.
Bruits de report : Macky dialogue et disloque son camp
En politique le hasard n’existe point ! Les détracteurs de Amadou Ba au sein de l’Apr pourraient avoir ce dernier à l’usure, si les nouveaux pourparlers entre le pouvoir et une partie de l’opposition débouchent sur un report de la présidentielle.
Il faut être né de la dernière pluie en politique pour croire que le chef de l’Etat va recevoir une partie de son opposition en ce moment crucial sans que, pour sauver sa face, la rencontre soit reliée à des d’obscurs calculs politiques.
Cette fois-ci, une fois n’est pas coutume, les apparences pourraient ne pas être trompeuses. Il y a un faisceau d’indices qui devraient amener l’observateur averti à admettre que Macky Sall gagnerait beaucoup à faire reporter la présidentielle, pour se donner le temps d’opter pour un autre format de transition qui écarterait Amadou Ba de la course.
Depuis quelque temps, on ne voit pas le président Sall s’afficher avec son candidat, au moins depuis qu’une image, largement partagée à travers les réseaux sociaux, montre le président de la République semblant snober son Premier ministre qui lui tendait la main pour le saluer avec la déférence due à son rang.
Plusieurs fois, le président Macky Sall a présidé des cérémonies auxquelles le Premier ministre n’a pas été associé.
Autre ombre au tableau : il laisse le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, multiplier les attaques contre le chef du gouvernement, comme si cela rencontrait son adhésion. Mame Mbaye a même poussé l’affront, à travers sa dernière sortie, jusqu’à révéler que des gens à l’Alliance pour la république, conseillent au président de le chasser du gouvernement à cause de ses assauts répétitifs.
En d’autres circonstances, Macky, qui n’est pas du genre à laisser ses ministres remettre en cause ses choix, l’aurait limogé depuis longtemps, comme il l’a fait avec tous ceux qui ramaient à contre-courant, au sujet de la question du « 3e mandat » de Me Moussa Diop à Sorry Kaba, en passant par Moustapha Diakhaté.
Ainsi, avec cette phase 2 du dialogue à laquelle souscrit le Parti démocratique sénégalais, Amadou Ba doit craindre pour son sort.
De plus, même les « spoliés » des parrainages, qui n’ont pas répondu à l’invitation du président Macky Sall hier, mercredi, ne devraient pas cracher sur un dialogue.
Au fond, c’est de l’huile au coude des légitimistes au sein de l’Apr, qui ne vont pas s’en servir avec une maladresse d’ours pour avoir Amadou Ba à l’usure. Aminata Touré, qui s’illustre par un jeu d’ombre, ne devrait pas cracher sur ce dialogue, quand bien même elle fait semblant d’être toujours rancunière envers le chef de l’Etat.
Itou pour Pastef, qui pourrait en profiter pour obtenir des faveurs en faveur de Ousmane Sonko. Ce dernier pourrait revenir dans le jeu, si la présidentielle est reportée.
Finalement dans cette opération, le plus grand perdant risque d’être Amadou Ba.
Le Dakarois Quotidien N°090 – du 25/01/24
Les recalés de la Présidentielle rencontrent Macky Sall : Un plaidoyer pour une élection plus juste
Mercredi 24 janvier, une délégation composée de treize candidats recalés à l’élection présidentielle, ainsi que d’un représentant du Parti démocratique sénégalais (PDS), a été reçue en audience au palais de la République par le président Macky Sall. Au cœur des discussions, les dysfonctionnements du processus électoral, avec un accent particulier sur les problèmes liés au parrainage.
Selon Alioune Sarr, porte-parole de la délégation, l’une des préoccupations majeures concerne les erreurs dans le système de parrainage. Les candidats ont souligné qu’en dehors de l’invalidité de la date de la carte nationale d’identité, qui sert de carte d’électeur, aucune autre raison ne devrait entraîner l’invalidation du parrainage. Ils ont insisté sur la nécessité d’apporter des corrections, affirmant que le Conseil constitutionnel n’est pas au-dessus de la loi.
Un autre point soulevé concerne le problème des candidats dont les parrainages n’ont pas été contrôlés en raison d’un fichier électronique inexploitable. Neuf candidats auraient été affectés par cette situation, entraînant la perte de parrains en raison de régions entières omises par le logiciel défaillant.
Par ailleurs, la délégation a alerté sur le risque que plus d’un million d’électeurs ne puissent pas voter en raison de leur absence sur le fichier électoral. Ils ont qualifié cette situation d’injustice et ont plaidé pour des mesures correctives rapides.
Les candidats recalés ont également évoqué la situation des jeunes compatriotes en prison. Ils ont exprimé le souhait de voir ces détenus libérés, soulignant que cela contribuerait à instaurer un climat électoral plus équilibré.
L’un des cas spécifiques mentionnés a été celui de Bassirou Diomaye Faye, candidat à la présidentielle, dont la libération a été demandée pour lui permettre de mener une campagne équitable avec les autres candidats.
Le porte-parole a également abordé la question de Karim Wade, rappelant qu’il avait été rejeté en 2019 pour des raisons spécifiques, mais que cette situation mérite d’être discutée compte tenu du rôle important joué par son parti, le PDS, sur le plan démocratique.
Concernant la candidature de Ousmane Sonko, la délégation a fait part de son espoir de voir le leader de Pastef revenir dans la course présidentielle si des corrections étaient apportées au processus électoral.
Cependant, le porte-parole a précisé que la question d’un éventuel report de l’élection présidentielle n’a pas été abordée lors de la rencontre avec le président Macky Sall. Les candidats restent optimistes quant à la possibilité de corriger les lacunes du processus sans compromettre la date prévue du scrutin, fixée au 25 février prochain. Une élection présidentielle plus juste et équilibrée demeure leur principal plaidoyer.
Forum à Ziguinchor pour l’éradication des Mutilations Génitales Féminines (MGF)
Un forum dédié à l’éradication des mutilations génitales féminines (MGF) a été inauguré à Ziguinchor, organisé par la direction régionale de la Famille et de la Protection des groupes vulnérables. La directrice régionale, Mariama Diallo Ba, a souligné l’importance de collaborer avec les Badianu gox pour mettre fin à cette pratique, considérée comme une forme de violence envers les femmes.
La directrice régionale a exprimé sa détermination à éradiquer les MGF, soulignant les conséquences multiples sur la santé reproductive des jeunes filles. Elle a mis en avant le risque de complications lors des accouchements, d’infertilité, voire de décès liés à cette pratique. Selon des statistiques de 2018, le taux de prévalence des MGF était de 25,3% à l’échelle nationale parmi les filles et les femmes âgées de 15 à 49 ans.
Le forum s’inscrit dans une série d’actions visant à sensibiliser et à éduquer la population sur les dangers des mutilations génitales féminines. Mariama Diallo Ba a insisté sur la nécessité de mettre fin à ces pratiques ancestrales et de protéger les jeunes filles contre de tels actes.
Des plaidoyers et des actions concrètes de sensibilisation seront déployés dans toute la région pour encourager les exciseuses à abandonner ces pratiques. L’adjoint au gouverneur chargé des Affaires administratives, Sidi Guissé Diongue, a appelé à la collaboration de tous pour protéger les jeunes filles et mettre fin à la souffrance causée par l’excision.
Forum régional sur les mutilations génitales féminines, Ziguinchor est dans les régions qui occupent la quatrième place
Sous l’impulsion de l’adjoint au gouverneur de la région chargé des affaires administratives, Sidi Guissé Diongue, un forum régional sur les mutilations génitales féminines (MGF) s’est tenu ce mercredi 24 janvier 2024. Organisé par le ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant à travers sa représentation régionale, cet événement visait à réunir les acteurs concernés pour échanger sur les solutions à adopter pour éradiquer les MGF.
Mariama Diallo, directrice régionale de la famille de Ziguinchor, a souligné l’importance de cette initiative dans la lutte contre les MGF au niveau national. Elle a rappelé les conséquences néfastes de ces pratiques sur la santé reproductive des femmes et a souligné les efforts déployés pour sensibiliser les femmes et les communautés locales.
Flavien Mandef, juriste et éducateur spécialisé à l’AEMO, a mis en lumière le lien entre les pratiques de MGF et les régions frontalières. Il a souligné que les régions situées à proximité des frontières sont les plus touchées en raison des pratiques plus courantes dans les pays voisins.
Les données présentées par le spécialiste ont révélé que les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda sont particulièrement affectées en raison de la présence d’ethnies pratiquant les MGF. Cette réalité ethnique a conduit à des taux élevés de MGF dans ces régions.
Fatou Cissé, présidente régionale des Badiènes Gox, a appelé à une mobilisation collective pour lutter contre ce phénomène. Elle a souligné le besoin d’une implication de tous les acteurs et a noté que la législation actuelle ne prévoit pas de mécanismes de dénonciation efficaces.
En conclusion, il ressort de ce forum que les MGF sont une pratique répandue dans les régions frontalières, avec des taux élevés dans les zones de Matam à Sédhiou et Kolda. Cependant, des efforts sont déployés pour sensibiliser et éduquer les communautés locales, et des partenariats sont en cours pour lutter contre ce fléau.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
Madiambal Diagne rejette catégoriquement l’idée d’un report des Élections Présidentielles : « Ce serait un Coup d’État »
Le journaliste émérite Madiambal Diagne a exprimé son opposition ferme à toute tentative de report des élections présidentielles au Sénégal, prévues pour le 25 février 2024. Dans une déclaration forte, le Président du groupe Avenir Communication, éditeur du journal Le Quotidien, a qualifié toute action en faveur d’un report d’un « coup d’État pur et simple ».
Madiambal Diagne insiste sur le caractère inclusif de l’élection présidentielle sénégalaise, avec la participation de 20 candidats, soulignant qu’il n’y a aucun motif légal permettant un report. Selon lui, le Sénégal ne mérite pas de telles velléités qui pourraient compromettre le processus démocratique en place.
Il souligne également que le report de l’élection présidentielle serait une violation flagrante de la démocratie et pourrait entraîner des conséquences graves pour la stabilité politique du pays. Sa déclaration reflète une préoccupation partagée par de nombreux observateurs et citoyens alors que le pays se dirige vers un moment crucial de son histoire politique.
Tensions Politiques au Sénégal: Action républicaine rejette l’idée d’un report des élections Présidentielles de 2024″
La scène politique sénégalaise est secouée par des tensions croissantes, alors que des candidats recalés par le parrainage pour les élections présidentielles demandent un report du scrutin en remettant en question l’intégrité du fichier électoral. Cependant, le mouvement Action Républicaine s’oppose fermement à cette demande, affirmant que le processus électoral est transparent et que tout report pourrait avoir des conséquences graves sur la stabilité politique du pays.
El Hadji Almareme Faye, coordonnateur du mouvement Action Républicaine, a exprimé son désaccord avec l’idée d’un report des élections, soulignant la fluidité et la rectitude du fichier électoral. Selon lui, le processus électoral, y compris la vérification des candidatures par le Conseil constitutionnel, a été mené de manière transparente et inclusive.
Le mouvement condamne ce qu’il considère comme un « débat puéril, malsain, voire ridicule » initié par les candidats recalés et une partie de la mouvance présidentielle. Ils estiment que remettre en question le calendrier électoral pourrait entraîner des troubles et retarder la mise en œuvre de politiques publiques nécessaires au bon fonctionnement des institutions.
Almareme Faye a salué la maturité de la démocratie sénégalaise et le travail de la Direction générale des élections (DGE) ainsi que du Conseil constitutionnel dans la vérification des candidatures. Il a également rappelé le choix du président sortant, Macky Sall, de ne pas se représenter pour un troisième mandat, montrant ainsi sa volonté de préserver la stabilité du pays.
Le mouvement Action Républicaine appelle à l’union sacrée de toutes les forces politiques et invite à la victoire éclatante d’Amadou Ba dès le premier tour des élections. Ils considèrent que le profil d’Amadou Ba est nécessaire pour assurer la continuité vers l’émergence du pays, soulignant son expérience et son engagement envers le Plan Sénégal Émergent (PSE).
La situation politique reste tendue au Sénégal, avec des débats animés autour du processus électoral et des appels à la vigilance pour garantir des élections libres et équitables. La communauté internationale surveille de près l’évolution de la situation, soulignant l’importance de maintenir la stabilité politique dans la région.
Le Dakarois Quotidien N°089 – du 24/01/24
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•88 du Mardi 23/01/24
Le Dakarois Quotidien N°088 – du 23/01/24
(Photos) – Expulsion des Étudiants de Ziguinchor : Conflit avec la Municipalité
Hier, les étudiants de Ziguinchor ont été brusquement expulsés de leur lieu d’accueil suite à la résiliation du contrat par la municipalité, qui refuse obstinément de le renouveler. Cette décision abrupte a jeté ces jeunes chercheurs dans une situation précaire, soulevant des inquiétudes quant à leur avenir académique.
L’immeuble, qui servait de résidence aux étudiants, a été le théâtre de tensions croissantes ces derniers jours. La municipalité, invoquant des motifs non spécifiés, a mis fin au contrat de location, plongeant les étudiants dans l’incertitude quant à leur hébergement.
Les étudiants ziguinchorois, affectés par cette décision, demandent des explications claires de la part des autorités municipales. Ils soulignent que cette expulsion soudaine perturbe leurs études et compromet leur stabilité pendant la période académique.
Du côté de la municipalité, aucun commentaire n’a été émis pour justifier cette résiliation de contrat. Les raisons derrière cette décision restent floues, alimentant ainsi la perplexité au sein de la communauté étudiante et de la population locale.
Des organisations étudiantes et des représentants de la société civile se mobilisent déjà pour soutenir les étudiants expulsés et plaident en faveur d’une résolution rapide de ce différend. La situation souligne également la nécessité d’un dialogue ouvert entre les autorités locales et les étudiants afin de trouver une solution équitable et de restaurer la stabilité nécessaire pour poursuivre les études dans des conditions optimales.
En attendant des développements futurs, la précarité des étudiants de Ziguinchor demeure une préoccupation urgente qui requiert l’attention des parties impliquées, ainsi que de la communauté éducative et de la société civile.
Drame à Kédougou : Un camion-citerne malien se renverse et prend feu, toutes les personnes à bord périssent
Un accident tragique s’est produit dans la région de Kédougou, au Sénégal, où un camion-citerne malien a malheureusement raté un virage, se renversant aux abords de la route avant de s’embraser. L’incident a entraîné la perte de plusieurs vies, toutes les personnes à bord du véhicule ayant péri dans les flammes dévastatrices.
Le drame s’est déroulé lorsque le camion-citerne malien a échoué à négocier un virage, provoquant son renversement. La violence de l’impact a entraîné un incendie qui a rapidement consumé le véhicule. Les autorités locales n’ont pas encore pu déterminer avec précision le nombre exact de passagers présents à bord au moment de l’accident, mais aucun survivant n’a pu être sauvé des flammes.
Les équipes de secours ont rapidement réagi pour éteindre l’incendie qui ravageait le camion-citerne. Cependant, une fois le feu maîtrisé, la découverte macabre de deux squelettes humains à l’intérieur du véhicule a confirmé le pire. Les passagers n’ont malheureusement pas eu la chance de s’extraire du camion avant qu’il ne soit complètement calciné.
L’ampleur de la tragédie est d’autant plus dévastatrice étant donné qu’aucun survivant n’a été retrouvé. Les circonstances exactes de l’accident, ainsi que le nombre de passagers à bord, restent à éclaircir. Cet incident souligne les risques associés au transport de matières inflammables et met en lumière la nécessité de renforcer les mesures de sécurité sur les routes.
Ce drame à Kédougou, résultant du renversement et de l’incendie d’un camion-citerne malien, rappelle cruellement la vulnérabilité des usagers de la route. Les autorités locales mènent actuellement des enquêtes pour comprendre les causes exactes de l’accident et pour tenter de fournir des réponses aux familles endeuillées. La tragédie souligne l’importance cruciale des mesures de sécurité routière pour prévenir de tels incidents et protéger la vie des usagers de la route.
Affaire à Sédhiou : Les parents déférés après la mort de leur fille de 15 ans battue
Une affaire tragique secoue la région de Sédhiou au Sénégal, impliquant le décès d’une adolescente de 15 ans, battue à mort par ses propres parents. L’affaire, révélée par Seneweb et approfondie par Libération, a conduit à l’arrestation des parents de la victime, L. Danfa et F. Badji. Le drame s’est déroulé dans la nuit du 18 au 19 janvier à Pontadoss, un village de la commune de Kaour. Les parents seront déférés au parquet ce lundi après avoir été placés en garde à vue à la gendarmerie de Goudomp.
Selon les informations fournies par Libération, les faits se sont déroulés dans la nuit du 18 au 19 janvier à Pontadoss. La victime, A. Danfa, âgée de 15 ans et élève en classe de 5e, aurait succombé à ses blessures lors de son évacuation du poste de santé du camp militaire de Goudomp à celui du village de Fanda, dans la région de Ziguinchor. Le drame a été déclenché par le reproche des parents, qui auraient désapprouvé la participation de leur fille à une soirée dansante sans leur consentement.
Les parents de la victime, L. Danfa et F. Badji, ont été placés en garde à vue à la gendarmerie de Goudomp et seront déférés devant le parquet ce lundi. Cette procédure judiciaire témoigne de la gravité des accusations pesant sur eux dans le cadre de la mort de leur propre fille.
Cette affaire a suscité une vive émotion dans la région de Sédhiou et au-delà. La brutalité de la situation et le lien familial entre les accusés et la victime accentuent le choc ressenti par la communauté. Les détails supplémentaires émergent peu à peu, jetant la lumière sur les circonstances tragiques qui ont conduit à la perte de la jeune A. Danfa.
L’affaire de la fille de 15 ans battue à mort par ses parents à Sédhiou souligne l’importance de l’intervention rapide des autorités judiciaires dans de tels cas. La tragédie a suscité une profonde émotion et soulève des questions sur la nécessité de sensibiliser davantage sur les droits des enfants et la lutte contre la violence familiale.
Les conjurés du report de l’élection présidentielle (Par Madiambal Diagne)
Ils étaient presque trois cents à annoncer leur ambition de devenir président de la République du Sénégal en 2024. Vingt d’entre eux ont finalement été retenus dans la liste rendue publique par le Conseil constitutionnel, comme déclarés qualifiés pour la compétition électorale du 25 février prochain. C’est sans doute beaucoup, car jamais dans l’histoire politique du Sénégal, autant de candidats ne s’étaient alignés pour une élection présidentielle. Mais ce nombre pléthorique n’en est pas moins une bonne chose. On peut considérer que cette élection présidentielle est partie pour être la plus inclusive possible. Pour rappel, en 2019, seuls cinq candidats avaient été en lice, contre quatorze en 2012, quinze en 2007, huit en 2000, encore huit en 1993, quatre en 1988, cinq en 1983, deux en 1978. Un seul candidat, Léopold Sédar Senghor, sous le régime du parti unique, était en lice pour les présidentielles de 1973, 1968 et 1963.
En 2024, en dépit du système de parrainage qui constitue un premier filtre permettant de recaler les candidats les plus farfelus, on aura quatre fois plus de candidats que lors de la dernière élection présidentielle. Plus que jamais, c’est la réponse définitive que le système du parrainage se révèle être absolument nécessaire pour réguler la compétition électorale et préserver le sérieux qui doit l’entourer.
Karim Wade et Ousmane Sonko, candidats sans illusions recalés
Tous les deux savaient parfaitement qu’ils ne sauraient et ne pourraient être candidats à cette élection présidentielle de 2024. Karim Meïssa Wade le sait si bien qu’il n’a pas daigné, depuis plus de sept ans, fouler le sol du pays qu’il prétendait diriger ; encore qu’à moins d’un mois du rendez-vous électoral, il continue à donner des consignes à travers les réseaux sociaux, annonçant son inéluctable retour.
Je n’ai jamais pris de telles annonces au sérieux, considérant que c’était un simple jeu de dupes et que Karim Wade souhaitait, au fond de lui-même, être recalé pour pouvoir dire à ses soutiens qu’il avait voulu venir mais que la permission ne lui a pas été accordée.
Franchement, si Karim Wade voulait être candidat, il se serait délesté depuis longtemps de sa nationalité française qui, fatalement, l’aurait empêché de participer à l’élection présidentielle. Mais attendre qu’un recours en invalidation contre sa candidature soit déposé, pour s’empresser de se faire confectionner un décret en mode «fast track», apparaît plus comme une pièce de théâtre ; d’autant plus qu’un tel décret est postérieur au dépôt des candidatures. On n’a pas besoin d’être un grand juriste pour savoir que si le Conseil constitutionnel avait accepté cette pièce tardive fournie par Karim Wade, que constitue le décret de renonciation à son allégeance à la République française, les sept «Sages» auraient dû alors autoriser tous les autres 40 candidats dont les dossiers avaient déjà été rejetés, à pouvoir les régulariser. La même question de double nationalité ne devrait plus se poser pour lui en 2029, si jamais Karim Wade n’aurait pas d’autres nationalités étrangères, comme espagnole et libanaise.
Ousmane Sonko s’était lui-même disqualifié pour ce qui concerne la fonction de président de la République, élu démocratiquement au suffrage universel, dès l’instant qu’il appelle de manière répétée à l’insurrection contre les institutions républicaines et surtout à faire
un putsch militaire pour renverser le chef de l’Etat démocratiquement élu. Le Conseil constitutionnel aurait pu valablement se suffire simplement de ces déclarations pour rejeter sa candidature. Ousmane Sonko semble d’ailleurs en avoir eu bien conscience pour avoir désigné plusieurs candidats, représentant chacun un pôle particulier ou une obédience de son parti dissous, l’ex-Pastef. On ne le dira jamais assez, ce parti politique était apparu comme un conglomérat de forces et de pôles politiques divers, antagonistes et parfois même réfractaires les uns aux autres. Ousmane Sonko, comme tous les leaders populistes et démagogues, pouvait continuer de servir de figure de proue, pour fédérer tout le monde et promettre à chaque coterie ce qu’elle pouvait espérer ou attendre. La supercherie ne pouvait pas durer davantage.
Mimi Touré et compagnie s’essaient au putsch institutionnel
Le fait est trop grave pour qu’on le ravale à un banal débat de salons dakarois. Un groupe de candidats, qui n’ont pu satisfaire aux exigences du parrainage, se sont mis ensemble pour prôner l’arrêt du processus électoral et le report de l’élection présidentielle. Il va de soi qu’ils n’ont pour cela, aucun argument de droit ou de fait, sinon que leur égoïsme. Mais ils sont si prétentieux qu’ils apparaissent les plus incohérents possibles. Il y a moins d’un mois, quand des voix sorties de nulle part évoquaient l’idée d’un report de l’élection présidentielle, pour permettre un nouveau dialogue autour du processus électoral, Aminata Touré, Abdoul Mbaye, Bougane Guèye Dany étaient les plus en alerte pour s’insurger contre une telle hérésie. «Bëg bëré, bagn bëré» (l’affrontement aura lieu de gré ou de force), disaient-ils en chœur. Ce quarteron soupçonnait le camp du Président Macky Sall de chercher des subterfuges pour rester à la tête du pays. Les mêmes accusations avaient d’ailleurs été portées, pendant de longs mois et de façon insistante contre Macky Sall et son régime, jusqu’à ce que ce dernier s’obligeât à rappeler l’évidence du respect scrupuleux du calendrier électoral. Il apparaît alors curieux que ces personnes, farouchement opposées à toute idée velléitaire de toucher au calendrier électoral, veuillent désormais engager le Sénégal dans une aventure on ne peut plus périlleuse. Quelle légitimité donneraient-ils aux autorités de l’Etat qui resteraient en place, au-delà de la période de renouvellement du mandat du président de la République ? Diantre, pourquoi entonner subitement un discours qui risque de faire un précédent jamais connu au Sénégal, du report d’une élection présidentielle ? Ironie du sort, jamais le contexte de la publication de la liste des candidats qualifiés à l’élection présidentielle n’a été aussi calme et serein, qu’il ne l’est en ce mois de janvier 2024. Qui ne se rappelle pas des échauffourées et des morts enregistrés habituellement à ce stade du processus électoral ? Justement, en 2012, il y avait tellement de violences et de morts que l’ancien Président nigérian Olusegun Obasanjo, dépêché à Dakar, par la Cedeao pour travailler à calmer la situation de tensions politiques au Sénégal, avait réconisé le report de l’élection présidentielle en accordant un rabiot de deux ans au Président Abdoulaye Wade dont la candidature était fortement contestée. Aminata Touré ainsi que tout l’état-major politique du candidat Macky Sall avaient opposé un fin de non-recevoir ferme à une telle idée qu’ils considéraient comme «dangereuse, subversive et anti-démocratique».
Pour la petite histoire, Sidy Lamine Niasse, patron du Groupe de presse Walfadjri, était appelé à monter au créneau pour contrecarrer le funeste projet. Il a ainsi animé une conférence de presse fatale à cette idée, le 21 février 2012. Le texte liminaire, écrit par Abou Abel Thiam, avait été validé préalablement par Macky Sall, alors en tournée électorale, à l’étape de Guinguinéo. Macky Sall avait désigné Alioune Badara Cissé et Samba Diouldé Thiam pour le représenter à cette conférence de presse. Olusegun Obasanjo reprit alors immédiatement son avion pour retourner à Lagos et laisser les Sénégalais avec leurs «sénégalaiseries».
En tout état de cause, on ne dira jamais assez que si la folie gagnait les Sénégalais jusqu’à faire acter un report de l’élection présidentielle, les militaires par exemple seraient eux aussi bien en droit de nous imposer leurs volontés. Que Dieu en préserve le Sénégal ! En 2022, des violences politiques avaient endeuillé le pays et pourtant, l’idée de reporter les élections locales de janvier 2022 et des Législatives de juillet 2022 avait été battue en brèche par les mêmes acteurs qui aujourd’hui tiennent un autre discours. Au demeurant, si d’aventure, un Karim Wade ou quelques officines du camp présidentiel opposées à toute idée de devoir souffrir la candidature de Amadou Ba, ou encore même des candidats déjà qualifiés pour la Présidentielle finissent par être convaincus de joindre leurs voix à celles des théoriciens du report, cela ne devrait pas pour autant autoriser un saut aussi périlleux dans l’illégalité et le forfait démocratique. Encore une fois, cela ouvrirait la boîte de Pandore en ce qu’il ne serait qu’un coup d’Etat.
El Malick Ndiaye dénonce les six Sages du Conseil Constitutionnel et exige la libération de Diomaye Faye
El Malick Ndiaye, secrétaire national à la communication de l’ex-Pastef, exprime une colère persistante face à la décision du Conseil constitutionnel d’écarter le leader Ousmane Sonko. Il critique vivement le choix du Conseil constitutionnel de se baser sur un « dossier de diffamation (imaginaire) » pour éliminer Sonko, dénonçant cette décision comme un rejet de la volonté du peuple sénégalais.
« Choisir un prétexte aussi insignifiant qu’une prétendue diffamation entre deux acteurs politiques pour éliminer le président Ousmane Sonko témoigne de votre ferme volonté de tourner le dos au vaillant peuple sénégalais. L’histoire vous jugera », fulmine El Malick Ndiaye.
Selon lui, l’histoire retiendra qu’en 2024, sept magistrats ont confisqué la volonté populaire en écartant le chef de l’opposition pour un simple lapsus : avoir utilisé « IGE » à la place de « IGF ». Il considère cette raison comme légère, soulignant qu’il s’agit d’une condamnation à six mois avec sursis pour un simple lapsus.
Par ailleurs, El Malick Ndiaye demande la libération immédiate de Diomaye Faye, candidat de l’opposition qu’il qualifie de « véritable et de la rupture ». Il clame : « Maintenant, pour l’égalité des chances entre candidats, le président Bassirou Diomaye Faye doit être immédiatement libéré. Diomaye mooy Sonko ! »
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•87 du Lundi 22/01/24
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•87 du Lundi 22/01/24
Le Dakarois Quotidien N°087 – du 22/01/24
Appel au retour de l’électricité au marché Saint Maur de Ziguinchor
Des responsables du marché Saint Maur de Ziguinchor, également connu sous le nom de marché Boucotte, ont lancé un appel, samedi dernier, en faveur du rétablissement de l’électricité dans ce lieu de commerce touché par un incendie en décembre. Depuis cet incident, le marché se trouve plongé dans l’obscurité, créant des difficultés pour les commerçants qui appellent à une intervention rapide des autorités.
Lors d’un point de presse, le secrétaire général du marché de Boucotte, Lamine Diop, a exprimé la détresse des commerçants, soulignant que vivre sans électricité rend la situation très difficile, voire impossible. Certains produits périssent chaque jour en raison de l’absence d’électricité, impactant négativement les activités commerciales.
Les responsables du marché ont fait savoir qu’ils ont sollicité l’aide de la mairie, mais jusqu’à présent, aucune action n’a été entreprise pour rétablir l’électricité. Ils ont donc réitéré leurs appels auprès de la municipalité, de l’État et de toute personne de bonne volonté pour prendre des mesures urgentes afin de rétablir l’alimentation électrique au marché Boucotte.
Il est à noter qu’un incendie s’est déclaré en décembre dernier au marché Saint Maur de Ziguinchor, détruisant des installations commerciales sur une superficie de 4000 mètres carrés. Depuis lors, les commerçants font face à des difficultés supplémentaires en raison de l’absence d’électricité, et ils espèrent que leur appel sera entendu par les autorités compétentes.
Rejet de la candidature d’Ousmane Sonko par le Conseil Constitutionnel pour des raisons légales
Le Conseil constitutionnel du Sénégal a annoncé le rejet de la requête de l’opposant Ousmane Sonko pour participer à l’élection présidentielle de 2024, citant des motifs juridiques. Cette décision découle de la condamnation de Sonko à une peine d’emprisonnement de 6 mois avec sursis dans une affaire de diffamation l’opposant au ministre Mame Mbaye Kan Niang.
Les sept membres du Conseil constitutionnel ont précisé que, conformément à l’article L.125 du Code électoral, ils effectuent toutes les vérifications nécessaires pour s’assurer de la validité des candidatures. La condamnation d’Ousmane Sonko dans une affaire de diffamation le rend inéligible pendant 5 ans, en vertu de l’article L.30 du Code électoral. Ainsi, la requête d’Ousmane Sonko a été rejetée.
Le Conseil constitutionnel a également abordé l’absence de l’attestation confirmant le versement de la caution, un élément qui a conduit à l’irrecevabilité de la candidature de Sonko. Ils ont déclaré que cette absence était imputable à des défaillances de la Caisse des Dépôts et Consignations (Cdc), qui avait reçu le chèque certifié de Sonko mais avait refusé de lui remettre une attestation.
Le Conseil constitutionnel a souligné que, bien que le contrôle des parrainages soit une condition nécessaire pour la recevabilité des candidatures, il n’est pas suffisant en soi. Ils ont noté que le dossier de Sonko ne contenait pas toutes les pièces exigées par la loi, mais que cette lacune ne pouvait pas lui être reprochée, car elle était indépendante de sa volonté.
Ousmane Sonko avait introduit une requête après avoir été écarté de la course à la présidentielle au stade du parrainage. Cette décision du Conseil constitutionnel intervient dans un contexte politique tendu à l’approche des élections présidentielles prévues le 25 février 2024.
Crise électrique au marché Saint Maurs des fossés de Boucotte à Ziguinchor : Appel à l’aide gace à l’inaction Municipale
Les commerçants du marché Saint Maurs des Fossés de Boucotte, à Ziguinchor, ont tenu une conférence de presse le samedi 20 janvier 2024 pour dénoncer l’absence de mesures prises par la mairie suite à l’incendie dévastateur du 5 décembre 2023. Cette tragédie a plongé la moitié du marché dans l’obscurité, privant les commerçants d’électricité pendant plusieurs jours.
Serigne Kassé, secrétaire général du marché, explique la détérioration des conditions depuis l’incendie : « La moitié du marché est privée d’électricité depuis le 5 décembre dernier, et malgré nos appels à la commune de Ziguinchor, aucune action concrète n’a été entreprise. »
Face à cette inaction, les commerçants ont pris des initiatives personnelles, investissant un montant considérable pour rétablir l’électricité. Cependant, les travaux ont été entravés par des anomalies, laissant le marché dans une situation précaire.
« Nous nous sommes sacrifiés à hauteur d’un million trois cent soixante mille pour refaire l’électricité, qui a beaucoup d’anomalies sur nos travaux », déclare Serigne Kassé.
La situation est critique, avec des interruptions fréquentes dans l’alimentation électrique depuis l’incident. Certains commerçants, tels que ceux vendant des produits périssables comme la viande et le poisson, subissent d’importantes pertes.
« Des vendeurs de poulets, des vendeurs de viande, des vendeurs de poissons qui utilisent l’électricité 24 heures sur 24 voient tous leurs produits pourrir. Nous ne voulons pas que cela se reproduise, et nous appelons la commune à rétablir l’électricité rapidement », martèle Monsieur Kassé.
Malgré les démarches du délégué auprès de la mairie, aucune solution n’a été trouvée. Les commerçants, fatigués de cette situation, envisagent des actions plus drastiques si aucune mesure n’est prise.
« Ils nous avaient promis de faire les travaux le mardi dernier, mais rien. Un marché cinq jours sans électricité, c’est difficile. Si la mairie ne règle pas cette situation, nous passerons à la phase supérieure, c’est-à-dire que nous ne paierons pas les taxes », affirme Serigne Kassé.
Cette crise électrique met en péril les moyens de subsistance des commerçants du marché Saint Maurs des Fossés de Boucotte, les forçant à envisager des mesures de protestation radicales pour attirer l’attention sur leur détresse. La balle est maintenant dans le camp de la mairie de Ziguinchor pour résoudre cette crise et éviter des conséquences économiques dévastatrices pour la communauté locale.
AS- Le Dakarois Ziguinchor
Litige foncier à Djibeuneu : Les populations accusent la municipalité, Madia Diop Sané et Bacary Badji réagissent
Djibeuneu, village au cœur de la commune de Niaguis, fait face à un litige foncier, suscitant des accusations envers la municipalité. Les populations victimes expriment leur mécontentement, et les porte-paroles, Madia Diop Sané du Mouvement Diop Sané et Bacary Badji, réagissent aux allégations. Découvrons leurs points de vue dans cette affaire délicate.
Madia Diop Sané, coordinateur du Mouvement Diop Sané, exprime son inquiétude face au litige foncier à Djibeuneu. Il souligne que les populations victimes pointent du doigt la municipalité pour son rôle présumé dans cette affaire. Selon lui, la transparence et la justice doivent prévaloir dans le règlement de ce litige, et il appelle à une enquête approfondie pour établir les faits. Madia Diop Sané insiste sur la nécessité d’une collaboration entre la municipalité et les citoyens pour résoudre ce différend foncier de manière équitable.
Bacary Badji, également porte-parole dans cette affaire, réagit en wolof pour partager le point de vue des populations de Djibeuneu. Il insiste sur le fait que la municipalité est mise en cause par les citoyens victimes de ce litige foncier. Dans sa réaction, Bacary Badji souligne l’importance d’une gestion transparente et équitable des questions foncières pour prévenir de tels litiges à l’avenir. Il appelle à une médiation rapide et efficace pour apaiser les tensions au sein de la communauté.
Les deux porte-paroles, Madia Diop Sané et Bacary Badji, partagent un appel commun à la résolution pacifique de ce litige foncier. Ils encouragent la coopération entre les parties impliquées, soulignant que la vérité doit être établie de manière impartiale. Les deux intervenants mettent l’accent sur l’importance de restaurer la confiance au sein de la communauté et de trouver des solutions durables pour éviter de futurs litiges fonciers.
Le Dakarois Quotidien N°085 – du 19/01/24
L’OFOR annonce un programme ambitieux de Plus de 18 000 branchements sociaux et 85 forages à travers le Sénégal
En déplacement à Ziguinchor, le Directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Hamade Ndiaye, a dévoilé un plan d’envergure visant à mettre en place plus de dix-huit mille branchements sociaux et à construire 85 nouveaux forages à l’échelle nationale. Ce programme ambitieux, qui sera lancé en février prochain, s’inscrit dans le cadre du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC).
L’annonce a été faite au cours d’une visite de travail qui a conduit le Directeur général à Boutoupa Camaracounda dans le département de Ziguinchor et à Loudia Wolof dans le département d’Oussouye. L’objectif de cette visite était de constater sur le terrain la densification des branchements sociaux réalisés par l’ONG ACRA dans quatorze sites.
Selon Hamade Ndiaye, l’ONG ACRA a accompli un travail extraordinaire en densifiant les branchements réseaux dans ces quatorze sites. Il a salué cet exemple et souligné que l’OFOR considère cela comme la deuxième mission de l’organisation, à savoir accompagner les acteurs du domaine de l’hydraulique.
Le Directeur général a rappelé les grands investissements réalisés par l’OFOR, tels que la construction du château d’eau, tout en notant que des moyens supplémentaires sont nécessaires pour étendre ces infrastructures et mettre en place des branchements sociaux. La visite avait pour but d’évaluer le travail accompli par ACRA sur le terrain.
Hamade Ndiaye a souligné l’impact positif de ces initiatives, mentionnant qu’environ dix mille branchements sociaux ont déjà été installés au Sénégal. Il a conclu en affirmant que cette démarche positive dans le secteur de l’hydraulique rurale influence directement la vie des populations en matière de santé publique et d’éducation.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
Lancement officiel du projet « Feed the Future Sénégal Yiriwaa » à Ziguinchor : Un engagement de Trois Millions de Dollars pour renforcer l’emploi des jeunes
Le projet « Feed the Future Sénégal Yiriwaa » a été officiellement lancé à Ziguinchor, porté par l’organisation Declic et financé par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) à hauteur de trois millions de dollars (1 810 393 600 francs CFA) pour une durée de quatre ans. Lors de la cérémonie de lancement présidée par l’adjoint au gouverneur en charge des affaires administratives, Sidi Guissé Diongue, il a été souligné que ce projet vise à relever les défis liés à l’emploi et à l’insertion des jeunes.
Ce projet ambitieux ciblera initialement vingt-sept communes de la Casamance et impactera 50 collectivités territoriales d’ici 2027, selon les initiateurs. L’objectif principal est de promouvoir le leadership des jeunes, les dotant d’outils pour participer activement au développement de la région de Ziguinchor.
Déjà lancé en 2016 par l’organisation Declic, le projet « Feed the Future Sénégal Yiriwaa » vise à renforcer les capacités des jeunes, leur offrant un coaching pour développer leur confiance et relever les défis auxquels ils sont confrontés dans leurs communautés. La coordinatrice du projet, Aby Diallo, a souligné que l’objectif est de créer des structures où les jeunes peuvent être formés et coachés pour contribuer positivement au développement local.
Matten A Burton du bureau des croissances économiques à l’Usaid a également exprimé le soutien de l’agence américaine à ce projet, soulignant l’importance de créer des opportunités pour les jeunes de la Casamance. Le projet vise ainsi à favoriser l’intronisation des jeunes, la mobilisation et la participation active des jeunes et de la population dans le développement régional.
AS- Le Dakarois Ziguinchor
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•84 du Jeudi 18/01/24
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•84 du Jeudi 18/01/24
Le Dakarois Quotidien N°084 – du 18/01/24
Université Assane Seck de Ziguinchor : grève des enseignants associés pour le paiement des arriérés de salaires
Ziguinchor, le 16 janvier 2024 – Les Enseignants Associés de l’Université Assane Seck de Ziguinchor ont déclenché un mouvement de grève de 72 heures renouvelables pour protester contre le non-paiement des arriérés de salaires correspondant au premier semestre de l’année universitaire 2022-2023.
Le collectif, qui avait déposé un préavis de grève au rectorat le 16 décembre 2023, affirme avoir averti à l’avance de la situation précaire. Ayant observé une période de trente jours après le dépôt du préavis, les enseignants ont pris la décision de déclencher une grève de 72 heures, laquelle est susceptible d’être renouvelée si leurs revendications ne sont pas satisfaites.
Dans une correspondance adressée au recteur le 22 décembre 2023, les Enseignants Associés de l’UASZ ont mentionné avoir déposé les fiches de déclarations des heures de vacations effectuées par l’ensemble des vacataires il y a plus d’un mois. Selon eux, la grève s’accompagnera d’une rétention des notes d’examen, et celles-ci ne seront levées qu’après le paiement total et effectif des vacations.
Cette action vise à attirer l’attention des autorités universitaires sur les difficultés financières rencontrées par les enseignants associés, mettant en lumière la nécessité urgente de résoudre la question des arriérés de salaires pour assurer le bon déroulement des activités académiques au sein de l’université.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
Ousmane Sonko dément toute implication dans la demande au Président Macky Sall Concernant le Parrainage
Dans un document relayé par plusieurs médias, des candidats recalés au parrainage auraient adressé une demande au Président Macky Sall, soulignant des « irrégularités » et sollicitant son intervention pour faciliter la reprise du contrôle du parrainage. Ousmane Sonko, actuellement détenu, aurait été mentionné comme l’un des signataires de cette lettre. Cependant, le parti politique Pastef, auquel Sonko est affilié, a publié un communiqué démentant toute implication de son leader dans cette démarche.
Selon le communiqué de Pastef, « le Président Ousmane Sonko tient à démentir toute implication dans cette initiative, dont il n’a jamais été informé ». Le parti souligne également que, à cette étape du processus, le président Macky Sall ne dispose d’aucune prérogative, car le Conseil constitutionnel est seul responsable du déroulement des opérations liées au parrainage.
Le communiqué conclut en invitant à ne pas associer le nom d’Ousmane Sonko à des initiatives auxquelles il n’a ni été consulté ni consenti. Cette clarification vise à dissiper toute confusion et à réaffirmer la position du leader de Pastef dans le processus électoral en cours.
Accord Bipartite entre les Forces Armées Gambiennes et Sénégalaises pour la sécurisation des frontières du sud
Ziguinchor a été le cadre d’une avancée significative en matière de coopération sécuritaire entre les forces armées gambiennes et sénégalaises, marquée par la signature d’un accord bipartite visant à contrer le grand banditisme le long de leurs frontières communes. Cette initiative découle du conseil présidentiel d’août 2023 et fait suite à la réunion entre les chefs d’état-major général des deux nations. Les discussions ont abouti à la création d’un comité tripartite de défense, officialisant ainsi le cadre de coopération.
Le général de division Fulgence Ndour, sous-chef d’état-major des armées françaises, a expliqué que le consensus dégagé lors des deux jours de partage à Ziguinchor soulignait l’importance de sécuriser conjointement les frontières pour contrôler les menaces, notamment le grand banditisme, le trafic de drogue et le trafic de bois.
Il a détaillé le plan opérationnel résultant de cet accord, comprenant des programmes élaborés conjointement et des opérations conjointes. Ces actions visent à renforcer la sécurité dans les zones militaires spécifiques, avec une attention particulière portée aux zones 3, 5, et 6.
Le général de division a exprimé sa satisfaction quant à la coopération exemplaire entre les deux délégations et a souligné que l’esprit de collaboration est essentiel pour contrer les diverses menaces aux frontières, garantissant ainsi la libre circulation des personnes et des biens, tout en promouvant le bien-être des populations.
L’objectif ultime de cet accord est de lutter contre les fléaux économiques et sociaux tels que le grand banditisme, créant ainsi un environnement propice au développement économique et à la prospérité des deux nations. L’accord prévoit des patrouilles conjointes régulières avec des objectifs opérationnels spécifiques pour assurer la sécurité et la stabilité dans la région.
AS Le Dakarois Ziguinchor
Inauguration du Mémorial Bateau Le Joola par le Premier ministre Amadou Ba : Un hommage aux victimes et un appel à la responsabilité collective
Le Premier ministre Amadou Ba a présidé ce mardi 16 décembre à Ziguinchor l’inauguration du Mémorial Bateau Le Joola. Cet événement solennel, dédié à la mémoire des victimes de l’une des plus grandes catastrophes maritimes de l’histoire du Sénégal, a été marqué par des discours poignants et un appel à la responsabilité collective.
Amadou Ba, portant les salutations du Président Macky Sall, a souligné l’importance de ce mémorial en tant que « veilleur aux aguets » pour garantir que de tels drames ne se reproduisent plus. Il a rappelé l’impact dévastateur du naufrage du Bateau Le Joola le 26 septembre 2002, une tragédie qui a laissé une cicatrice profonde dans l’histoire du Sénégal.
Le Premier ministre a exprimé sa reconnaissance envers les associations des familles des victimes et des rescapés, soulignant leur rôle crucial dans la concrétisation de ce projet mémoriel. Il a également salué la contribution des autorités gambiennes et des acteurs locaux pour la réussite de ce mémorial, érigé avec une pensée inclusive.
Le Mémorial Bateau Le Joola a été décrit comme un lieu de recueillement et d’enseignement, soulignant la nécessité de tirer des leçons de cette tragédie pour promouvoir des comportements responsables. Amadou Ba a souligné que la mémoire ne vit que dans la paix, et ce musée de mémoire devrait contribuer à la paix définitive dans la région de Casamance.
Le discours du Premier ministre a également abordé les enjeux du développement de la Casamance, mettant en avant les vastes potentialités de la région pour devenir un pôle de richesse et de croissance. Il a insisté sur la nécessité d’une prospérité partagée pour garantir une paix durable, soulignant que Ziguinchor est une région stratégique avec des atouts tels que deux aéroports, dont un international, et un port.
En conclusion, Amadou Ba a rendu hommage à toutes les personnes ayant contribué à la réalisation de ce mémorial, affirmant qu’il sera « une école, un livre ouvert et un film d’anticipation, » servant de veilleur pour encourager des comportements toujours plus responsables.
L’inauguration du Mémorial Bateau Le Joola marque ainsi un moment significatif dans l’histoire du Sénégal, rappelant la nécessité de préserver la mémoire tout en promouvant des valeurs de solidarité, de cohésion et de responsabilité collective.
Le Dakarois Quotidien N°083 – du 17/01/24
Le Dakarois Quotidien N°083 – du 17/01/24
🔴Ansoumana Sané, Maire de Sindian: Le nouvel homme fort de Bignona
🔴Journée Nationale de l’Équité: Le Président Macky Sall salue l’engagement d’Équité de Thérèse Faye Diouf
Urgent (Vidéo) : L’émission Balance de Pape Ndiaye Walf arrêtée après une violente dispute sur l’affaire Sonko
No comment ! L’émission Balance de Walf a été interrompue pour sa diffusion de ce mardi suite à des échanges houleux sur le plateau entre le responsable politique de la coalition BBY, Cheikh Gadiaga et les représentants des familles des détenus sur l’affaire Sonko.
Regardez!!
TOURNÉE ÉCONOMIQUE DU PREMIER MINISTRE- Ansoumana Sané, Maire de Sindian: Le nouvel homme fort de Bignona
La venue du Premier Ministre Amadou Ba dans le département de Bignona a été le catalyseur d’une compétition politique effervescente entre les leaders locaux. Cependant, il est indéniable que le jeune maire de Sindian, Ansoumana Sané, a captivé l’attention et remporté la palme de la mobilisation, éclipsant ainsi les autres responsables politiques de la région.
De Baila à Coubanao, en passant par Bignona, Ansoumana Sané a démontré sa capacité à fédérer des milliers de partisans, créant ainsi une ambiance chaleureuse pour accueillir dignement le Premier Ministre et candidat de la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) pour les élections présidentielles à venir en février.
Les cris enthousiastes des jeunes scandant « ANSOU OLOLI, » signifiant « ANSOU, C’EST NOTRE ANSOU, » ont résonné tout au long de l’événement, témoignant de l’engagement et du soutien massif dont bénéficie Ansoumana Sané parmi la jeunesse locale.
La mobilisation exceptionnelle orchestrée par le maire de Sindian a indéniablement placé ce dernier au centre des projecteurs politiques. Sa capacité à rallier une telle adhésion populaire reflète non seulement son charisme personnel, mais également sa connexion profonde avec la population locale.
Dans ce contexte électoral, Ansoumana Sané semble émerger comme un acteur politique influent, capable de mobiliser les citoyens au-delà des clivages traditionnels. Sa popularité croissante pourrait avoir un impact significatif sur le paysage politique local et potentiellement national.
La visite du Premier Ministre Amadou Ba a donc non seulement été l’occasion de discuter des enjeux politiques majeurs, mais elle a également mis en lumière l’émergence d’acteurs locaux dynamiques, à l’instar d’Ansoumana Sané, qui pourraient jouer un rôle déterminant dans les prochaines échéances électorales. La scène politique locale semble ainsi être en pleine effervescence, promettant des développements intéressants à l’approche des élections présidentielles.
Candidats recalés sollicitent l’aide de Macky Sall : Appel à la reprise du contrôle des parrainages
Alors que des recours affluent au greffe du Conseil constitutionnel suite au rejet de nombreuses candidatures, un collectif regroupant les candidats recalés sollicite l’aide du président de la République, Macky Sall. Dans une lettre adressée à ce dernier, le « Collectif des Candidats Invalidés au Parrainage » dénonce des « graves manquements » constatés lors du contrôle, pointant notamment du doigt le logiciel utilisé par la commission.
La lettre, rédigée dans un ton respectueux et solennel, souligne les préoccupations du collectif quant à l’équité du processus de contrôle des parrainages. Parmi les principaux points soulevés, on retrouve :
Non-disposition du fichier général des électeurs consolidé de 2023 : Le collectif déplore l’absence du fichier consolidé, un élément crucial pour un contrôle transparent et équitable des parrainages.
Non-fiabilité du fichier des électeurs : Des anomalies sont signalées, notamment des rejets basés sur des critères contestables tels que le statut de « primo-votants ».
Disparition de parrains lors du contrôle : Certains candidats affirment que des parrains enregistrés ont mystérieusement disparu lors du processus de vérification.
Défaillances techniques du logiciel de contrôle : Les candidats dénoncent des problèmes techniques dans le logiciel utilisé, affectant le déversement et l’intégrité des données.
La lettre conclut en appelant le président Macky Sall à utiliser ses prérogatives pour rétablir les candidats invalidés dans leurs droits. Les signataires estiment que cette démarche contribuera à la transparence et à la régularité du processus électoral, tout en renforçant le respect de l’opposition en tant que composante essentielle du système démocratique.
Cette initiative souligne les enjeux cruciaux entourant le contrôle des parrainages et met en évidence les tensions présentes dans le processus électoral. La réponse du président Macky Sall à cette requête pourrait influencer la perception de l’équité et de la légitimité du scrutin à venir.
LA LETTRE
« Excellence, Monsieur le Président de la République,
Le « Collectif des Candidats Invalidés au Parrainage », par la Commission
de Contrôle et de Validation ad hoc mise en place par le Conseil Constitutionnel dans le cadre de l’élection présidentielle du 25 février 2024, sollicite, auprès de votre haute bienveillance, votre concours pour le rétablissement des candidats invalidés lors dudit contrôle.
En effet, la présente vous est adressée au regard de vos prérogatives es qualité de « Clé de Voûte » des Institutions et de « Président du Conseil Supérieure
de la Magistrature ».
Le contrôle du parrainage nous a permis de relever, suite aux différentes preuves présentées par une quarantaine de candidats arbitrairement invalidés, des manquements graves notamment :
La non-disposition du fichier général des électeurs consolidé de 2023 par la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA).
La non-fiabilité voire la non-mise à jour du fichier général des électeurs, base de contrôle des parrainages des candidats, au regard du nombre excessif de rejets principalement constitués d’électeurs « primo-votants », détenteurs de leurs cartes d’électeurs délivrées en bonne et due forme par le ministère de l’Intérieur.
Des parrains qui disparaissent, lors du contrôle pour certains candidats, alors qu’ils étaient, bel et bien, enregistrés lors de l’inventaire des pièces déposées et mentionnées dans le procès-verbal du Greffe du Conseil Constitutionnel.
Le logiciel de contrôle des parrainages qui présente des défaillances techniques sur le déversement et l’intégrité des données.
Excellence, Monsieur le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, notre Collectif vous saurait gré de bien vouloir user de vos prérogatives afin de rétablir, absolument, les candidats invalidés dans leurs droits.
Le cas échéant, cela participera à la transparence et à la régularité du processus électoral dont l’objectif fondamental est de garantir l’expression du libre choix pour une meilleure acceptation du choix de la majorité.
Par ailleurs, cela consolidera le principe constitutionnel relatif au respect et à la reconnaissance de l’opposition comme un rouage indispensable au bon fonctionnement du mécanisme démocratique de notre cher pays.
Veuillez croire, Excellence, Monsieur le Président de la République, à l’assurance de notre très haute considération.
Les signataires :
Mohamed Ben DIOP – Pass Pass
Mamadou NDIAYE – PRDS
Cheikh Abdou MBACKE – Coalition Nekal.Askan Wi
Sheikh Alassane SENE – MPG Shasty 2024
Alioune SARR – CAP 24
Aminata TOURE – Mimi 2024
Assome Aminata DIATTA – PSC Jappo
Ibrahima GUEYE – MPG JR
Aly Ngouille NDIAYE – Coalition Alyngouille2024
Babacar GUEYE – Initiative Républicaine
Bougane Dany GUEYE – Bougane 2024
Birima MANGARA – Coal. UDP Kiraay
Ibrahima CISSOKHO – Ibrahima Cissokho 2024
Bassirou Diomaye FAYE – Diomaye Président
Ousmane SONKO – Coalition Sonko Président
Amadou Aly KANE – R 3 D
Cheikh M. Abiboulaye Bamba DIEYE – FSD BJ
Elhadji Mamadou DIAO – Coalition DIAO 2024
Mouhamadou Fadel KONE – ACCES / Coalition KONE
Alpha THIAM – FN – Dimbale sa Rew
Sérigne MBOUP – And Nawle
Abdou Khadre SALL – Mouvement Askanou SN
Déthié FALL – Déthie 2024
Babacar DIOP – FDS Leq Guelwwar
Samba NDIAYE – UDD Liggey SN
Aïssatou MBODJI – And Saxal Liggèy
Mansour NDIAYE – UDR Dooley Yaakar
Cheikh DIENG – Coalition Tawfekh 2024
Amsatou Sow SIDIBE – Car Leneen 3ème Voie
Mamadou Decroix DIOP – MDD 2024
Malick GACKOU – Gakou 2024
Thierno Alassane SALL – Coalition RV/Reewum Ngor
Jean Baptiste DIOUF – Coalition JBD 2024
Mbacké SARR – MAW Mvt Askaan wi
Serigne Gueye DIOP – PRECEPT
Habib SY – PEM / Yaakar U Rew Mi
Mary Teuw NIANE – MTN 2024
Cheikh Tidiane DIEYE – AVENIR
Abdourahmane DIOUF
Cheikh Tidiane GADIO – Mvt poli. Citoyen Luy Jot Jotna
Mouhamadou Madana KANE – Coalition DOUND
Lamine GUEYE – Mouvement Xaal Yoon
Ousmane KANE – Mvt CitoyenUsacrée, Sopi Sénégal
Moustapha NDIR – Booloo Ligueeyal Sunu Reew
Le Dakarois Quotidien N°082 – du 16/01/24
Tensions à Ziguinchor : Les jeunes de Benno Bokk Yaakaar dénoncent les rumeurs d’accueil agité
La visite du Premier ministre Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar aux présidentielles de 2024, suscite des tensions au sein de la jeunesse locale. Deux tendances émergent au sein de la coalition, avec des désaccords sur la manière d’accueillir le candidat.
Certains jeunes, affiliés à Cheikh Diop, prévoient d’accueillir Amadou Ba avec des brassards rouges en signe de protestation. En réponse, les jeunes se réclamant légitimes et mandatés par la jeunesse de Benno Bokk Yaakaar dénoncent ces rumeurs et menacent de faire face à toute tentative de sabotage.
Ousmane Ba, porte-parole des jeunes légitimes, a affirmé lors d’une conférence de presse que le candidat Amadou Ba sera accueilli les bras ouverts en grande pompe par la jeunesse de Benno Bokk Yaakaar à Ziguinchor. Il a rejeté les informations sur un accueil agité avec des brassards rouges, qualifiant ces allégations de fausses.
« Nous voulons faire comprendre à l’opinion nationale que le candidat Amadou Ba sera bel et bien accueilli les bras ouverts en grande pompe par la jeunesse de Benno Bokk Yaakaar ici à Ziguinchor », a déclaré Ousmane Ba.
Il a également averti ceux qu’il considère comme des « tierces personnes » cherchant à semer la division au sein de la jeunesse de Benno Bokk Yaakaar, les appelant à l’unité en vue des défis à relever à Ziguinchor.
« Nous lançons un avertissement à ces derniers qui veulent créer des agissements lors de la venue du candidat Amadou Ba. Nous ne les laisserons pas faire, nous ferons face à toute forme de menaces, à toute forme de perturbations », a ajouté Ousmane Ba.
La tension persistante souligne les enjeux importants entourant la campagne électorale dans la région de Ziguinchor et l’importance cruciale de l’unité au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar pour remporter les élections présidentielles de 2024.
AS Le Dakarois Ziguinchor
Dégâts considérables à Kafountine : Le quai de pêche, les infrastructures essentielles, et des sites historiques menacés
Une partie significative du quai de pêche de Kafountine a été ravagée par une forte houle au cours des dernières heures, laissant la communauté locale confrontée à des dommages étendus. Les câbles de raccordement électrique de la Sénelec ainsi que les conduites d’eau potable vers les îles de basse Casamance ont été sévèrement endommagés, exacerbant les difficultés déjà présentes.
Les conséquences ne se limitent pas seulement aux infrastructures de base. Les cimetières de Kafountine et le site de pèlerinage d’El Hadj Oumar Foutiyou Tall sont également sur le point d’être engloutis, représentant une menace grave pour le patrimoine historique et culturel de la région.
Face à cette situation critique, le maire de Kafountine a lancé un appel urgent à l’aide. Les dégâts causés par la houle mettent en péril non seulement les moyens de subsistance des pêcheurs locaux mais également l’accès à l’électricité et à l’eau potable pour toute la communauté. De plus, la menace sur les sites historiques est une préoccupation majeure.
« Nous faisons face à une crise sans précédent. Les dégâts sont étendus et touchent chaque aspect de la vie à Kafountine. Nous lançons un appel à l’aide d’urgence pour soutenir la reconstruction du quai de pêche, des infrastructures essentielles, et pour protéger nos sites historiques menacés », a déclaré le maire lors d’une conférence de presse.
La solidarité et le soutien de la communauté nationale et internationale sont essentiels pour atténuer les conséquences de cette catastrophe. Les autorités locales travaillent activement à évaluer l’ampleur des dégâts et à mettre en place des mesures d’urgence. La situation à Kafountine nécessite une réponse coordonnée pour protéger la vie, les biens, et le patrimoine culturel de la région.
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•81 du Lundi 15/01/24
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•81 du Lundi 15/01/24
Le Dakarois Quotidien N°081 – du 15/01/24
Tournée économique : Le Premier Ministre Amadou Bâ en visite dans le sud du Sénégal du 14 au 17 janvier 2024
Le Premier Ministre, Amadou Bâ, a entamé une tournée économique dans le sud du Sénégal, débutant son séjour par Tambacounda où il a été accueilli avec les honneurs par les autorités administratives. Cette tournée vise à explorer les dynamiques socio-économiques de la région et à rencontrer les acteurs clés.
Arrivé à l’aéroport de Tambacounda vers midi, le Premier Ministre a débuté son séjour économique par une visite à Kolda. Durant sa visite, il a exploré le marché de Diaobé, inspecté le tronçon de Médina Yoro Foula, et pris connaissance des activités de la SODAGRI. Cette première étape a été marquée par des interactions avec les acteurs socio-économiques locaux.
La tournée économique du Premier Ministre a pour objectif de mieux comprendre les réalités économiques du sud du Sénégal. Il s’agit également d’échanger avec les entrepreneurs, agriculteurs et autres acteurs du secteur pour identifier les opportunités, les défis et les besoins spécifiques de la région.
Au cours de son séjour, le Premier Ministre Amadou Bâ prévoit des rencontres avec les acteurs socio-économiques des différentes localités visitées. Ces échanges permettront de recueillir des informations de première main, d’aborder les préoccupations des citoyens, et de discuter des perspectives de développement dans la région.
La tournée économique du Premier Ministre dans le sud du Sénégal témoigne de l’engagement du gouvernement à comprendre et à soutenir le développement économique régional. Ces visites sur le terrain offrent une occasion unique de renforcer la collaboration entre les autorités centrales et les acteurs locaux, contribuant ainsi à une croissance économique plus inclusive et équilibrée à travers le pays.
Ousmane Goudiaby rejoint l’UCS : Un nouveau chapitre dans le paysage politique
Dans un tournant significatif du paysage politique, Ousmane Goudiaby, ancien Directeur de Cabinet du Ministre Aminata Assome Diatta et Responsable politique à Ziguinchor, a annoncé son ralliement à l’Union Centriste Sénégalaise (UCS).
C’est une décision qui ne passe pas inaperçue, marquant un chapitre important dans la trajectoire politique de Goudiaby. Son parcours professionnel et son expérience en tant que proche collaborateur du Ministre Aminata Assome Diatta apportent une valeur ajoutée à l’UCS.
Lors de l’annonce officielle, Goudiaby a souligné les raisons de ce choix, mettant en avant la vision centriste axée sur l’unité, le progrès et le service envers la population. Il a exprimé sa conviction que l’UCS représente le cadre idéal pour mettre en œuvre les idéaux qui lui tiennent à cœur.
Cette adhésion a été saluée au sein de l’UCS comme un enrichissement de leur diversité et un renforcement de leurs rangs. Le Président de l’UCS a accueilli chaleureusement Ousmane Goudiaby, soulignant l’importance des valeurs partagées et de la collaboration pour un Sénégal meilleur.
Les réactions ne se sont pas fait attendre, avec des membres de la communauté politique exprimant leurs félicitations et leur soutien à Goudiaby. Son passage à l’UCS suscite des discussions sur l’évolution du paysage politique local et les alliances qui pourraient émerger dans le futur.
L’arrivée d’Ousmane Goudiaby à l’UCS représente un moment significatif dans la dynamique politique actuelle. Sa décision de rejoindre ce mouvement centriste ouvre de nouvelles perspectives et souligne l’importance de la diversité d’idées pour le développement harmonieux du Sénégal.
[Exclusif – Document] Liste provisoire pour la Présidentielle 2024 : Sonko écarté
Le Conseil constitutionnel sénégalais a récemment dévoilé la liste provisoire des candidats en lice pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, suscitant déjà des réactions. Parmi les 21 candidatures, on note l’absence attendue d’Ousmane Sonko, emprisonné et acteur d’un contentieux avec l’État. Cependant, la présence de Bassirou Diomaye Faye, considéré comme le plan B du parti dissous de Sonko, apporte une dimension surprenante à la compétition.
La liste révélée par le Conseil constitutionnel met en avant un éventail diversifié de candidats, parmi lesquels l’actuel Premier ministre Amadou Ba, les anciens chefs de gouvernement Idrissa Seck et Mahammed Boun Abdallah Dionne, ainsi que les opposants notables Khalifa Sall et Karim Wade. La compétition s’annonce intense, avec des personnalités politiques chevronnées cherchant à remporter l’élection présidentielle.
L’absence d’Ousmane Sonko de la liste n’est guère une surprise, étant donné sa détention et son historique de tensions avec l’État. Sa popularité parmi les jeunes et son statut de favori supposé ne se traduiront pas par sa participation à cette présidentielle. En revanche, la présence de Bassirou Diomaye Faye, le plan B du parti dissous de Sonko, constitue une surprise. Bien que détenu, Faye n’a pas encore été jugé, suscitant des interrogations sur son rôle potentiel dans cette compétition présidentielle.
La publication de cette liste provisoire par le Conseil constitutionnel éclaire la scène politique en vue de la Présidentielle 2024 au Sénégal. Avec des personnalités politiques majeures en lice, l’exclusion d’Ousmane Sonko et la présence de Bassirou Diomaye Faye ajoutent des nuances imprévues à un scrutin déjà crucial. Les semaines à venir promettent des développements captivants, marquant le début d’une campagne présidentielle qui s’annonce pleine de rebondissements.
Affaire de torture à la prison de Ziguinchor : Un surveillant pénitentiaire incarcéré, le détenu présumé de viol témoigne
Un nouveau rebondissement survient dans l’affaire du détenu présumé de viol torturé à la prison centrale de Ziguinchor. Le surveillant pénitentiaire incriminé, M. Diouf, a été envoyé en prison après avoir été placé sous mandat de dépôt. L’agent, désormais prisonnier, est détenu à la maison d’arrêt et de correction (MAC) de Ziguinchor en attendant son comparution devant le juge.
L’affaire a éclaté lorsque le détenu, E. Mané, a porté plainte contre le surveillant pénitentiaire, l’accusant d’actes de torture et de traitements inhumains. Selon le rapport, M. Diouf aurait sorti le détenu de sa cellule le 29 décembre dernier pour des raisons apparemment futiles. Le surveillant aurait ensuite infligé des sévices au détenu, le forçant à s’agenouiller pendant plusieurs heures, menotté et soumis à des coups violents.
Le major de l’infirmerie a été alerté des actes de torture par les cris de détresse de la victime. Bien que le responsable de l’infirmerie ait intervenu et ordonné l’arrêt des sévices, le surveillant aurait persisté. L’enquête a révélé que la victime a été ensuite conduite à l’infirmerie pour recevoir des soins.
Le détenu, E. Mané, a confirmé les faits lors de son audition par les enquêteurs. Le rapport indique que le surveillant incriminé a tenté de nier les accusations lors de son interrogatoire, mais il a finalement été placé sous mandat de dépôt.
Il est important de noter que E. Mané, âgé de 19 ans, était déjà incarcéré pour une affaire présumée de viol avant cette affaire de torture. Son dossier est en cours d’instruction.
Cette affaire souligne l’importance de garantir le respect des droits des détenus et de lutter contre toute forme de violence ou de traitement inhumain dans le système pénitentiaire. Le procès du surveillant pénitentiaire incriminé sera un moment crucial pour la justice et la protection des droits de l’homme.
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•80 du Sam 13 et Dim 14/01/24
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•80 du Sam 13 et Dim 14/01/24
Le Dakarois Quotidien N°080 – du 13 et 14/01/24
Amadou Ba s’apprête à conquérir Ziguinchor lors d’une visite stratégique
La visite du Premier ministre revêt un caractère particulièrement stratégique, puisqu’elle intervient dans un contexte politique tendu, marqué par une compétition féroce entre les différents candidats. En se rendant dans le fief d’Ousmane Sonko, Amadou Ba affiche sa volonté de conquérir des bastions adverses et de renforcer la présence de la coalition au pouvoir dans toutes les régions du pays.
La présence du Premier ministre à Ziguinchor promet également d’être le catalyseur de débats animés entre les partisans de la coalition BBY et ceux de l’opposition. La confrontation des idées et des visions politiques contribuera à animer le débat démocratique dans la région, offrant aux citoyens une opportunité d’évaluer les propositions des différents candidats.
En conclusion, la visite d’Amadou Ba à Ziguinchor s’annonce comme un moment clé de la campagne électorale, symbolisant la détermination de la coalition BBY à élargir son influence. Cette étape constituera également un test important pour la capacité du Premier ministre à rallier les électeurs dans une région historiquement disputée sur le plan politique.
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•79 du Vendre 12/01/24
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•79 du Vendre 12/01/24
Le MFDC Opte pour la Paix en Casamance : Appel à la Négociation et Commémoration de l’Abbé Diamacoune Senghor
À l’approche de l’anniversaire du décès de l’abbé Diamacoune Senghor, le Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC) lance un appel fort en faveur de la paix. Le porte-parole du mouvement, Amidou Djiba, a tenu une conférence de presse soulignant l’urgence d’une solution pacifique au conflit, déclarant que la guerre actuelle ne peut perdurer éternellement.
« Jusque-là, le Sénégal continue ses agressions au nord de Sindian. Il est crucial de mettre en lumière ces événements au niveau national et international. Des atrocités se produisent en Casamance, et il est de notre devoir d’en informer le monde. Cependant, nous croyons fermement que la solution ne se trouve pas au bout du fusil », a déclaré Djiba.
Le MFDC propose une table de négociation et appelle le Sénégal à rejoindre le processus pour trouver une résolution durable. « Si l’on pense que cette solution peut se trouver au bout du fusil, les gens se trompent, car il n’y aura jamais de solution militaire en Casamance », a ajouté Djiba.
L’anniversaire de l’abbé Diamacoune Senghor sera marqué par des activités religieuses, festives et culturelles sur plusieurs jours, offrant également une plateforme pour discuter de la crise casamançaise. Le MFDC insiste sur la nécessité d’une approche pacifique pour mettre fin à des années de conflit dans la région.
AS Le Dakarois Ziguinchor
Le Président Ablaye Mamadou Guisse plaide pour le report des Élections Présidentielles 2024
Le président Ablaye Mamadou Guisse a exprimé sa position en faveur du report des élections présidentielles prévues en février 2024, lors d’une rencontre avec la rédaction du journal Ledakarois TV. Il a souligné les enjeux liés aux récentes découvertes de ressources naturelles, telles que le gaz et le pétrole, estimant qu’il est crucial de garantir une élection présidentielle démocratique, inclusive et transparente.
Ablaye Mamadou Guisse a mis en avant les récentes découvertes de ressources naturelles, notamment le gaz et le pétrole, comme des éléments qui changent la donne pour le pays. Il estime que ces découvertes nécessitent une gestion méticuleuse par un président bien informé.
Le président a plaidé en faveur du report des élections présidentielles jusqu’en 2026. Il soutient que le Sénégal a besoin d’un président compétent, familiarisé avec les enjeux des nouvelles ressources, afin d’assurer une gestion optimale et de garantir la stabilité du pays.
Ablaye Mamadou Guisse a souligné l’importance de la stabilité pour le Sénégal, surtout dans le contexte des découvertes de ressources naturelles. Il a également insisté sur la nécessité d’une élection présidentielle inclusive, démocratique et transparente pour répondre aux aspirations du peuple sénégalais.
La position du président Ablaye Mamadou Guisse en faveur du report des élections présidentielles de février 2024 met en lumière les préoccupations liées aux nouvelles découvertes de ressources naturelles. Le débat sur la pertinence d’une élection dans ce contexte souligne les enjeux cruciaux auxquels le Sénégal est confronté, tant sur le plan économique que politique.