Le Dakarois Quotidien N°079 – du 12/01/24
🔴Crise Casamançaise: MFDC promeut la Paix et appelle à la négociation
Étiquette : Ziguinchor
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•78 du Jeudi 11/01/24
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•78 du Jeudi 11/01/24
Affaire de torture à la prison de Ziguinchor : Un garde pénitentiaire sous enquête
Un surveillant de la prison de Ziguinchor, Mb. M. Diouf, est actuellement sous enquête après avoir été accusé de torture par un détenu du nom de E. Mané. Le récit glaçant des témoins révèle des actes inhumains commis au sein de la prison.
Selon les informations recueillies par Libération, une altercation entre le surveillant et le détenu aurait conduit Mb. M. Diouf à demander à E. Mané de sortir de sa cellule et de le suivre au poste de garde. Ce qui s’est ensuivi est décrit comme un véritable cauchemar. Le détenu aurait été contraint de rester à genoux pendant deux heures, puis aurait été entravé par une barre de fer pour l’empêcher de bouger. Le surveillant aurait ensuite versé de l’eau froide sur le détenu avant de le frapper violemment à l’aide d’un tuyau.
Les autorités pénitentiaires sont intervenues pour mettre fin à la séance de torture, permettant ainsi à E. Mané d’être soigné. Ce dernier a déposé plainte le 1er janvier, déclenchant une enquête policière.
Lors de son audition, le garde pénitentiaire a confirmé les actes de torture, selon les sources de Libération. Cette affaire soulève des préoccupations quant aux pratiques au sein de la prison de Ziguinchor et met en lumière la nécessité d’une enquête approfondie pour garantir la justice et la protection des droits des détenus.
Les autorités judiciaires devront assurer que cette enquête se déroule de manière transparente et impartiale, et que des mesures appropriées soient prises si les allégations de torture sont confirmées. Cet incident souligne également l’importance de la surveillance et de la responsabilité au sein du système pénitentiaire pour prévenir de tels abus à l’avenir.
Polémique Entre Macky Sall et la Presse: Babacar Fall brise-t-il les Tabous ?
La tension entre le président sénégalais, Macky Sall, et la presse du pays atteint des sommets après les récentes critiques émises par le chef de l’État lors des assises de la presse francophone à Diamanadio. Les propos de Macky Sall sur la théâtralisation des revues de presse au Sénégal ont déclenché une vive réaction du journaliste Babacar Fall, directeur de la rédaction de Rfm.
La déclaration de Macky Sall
Macky Sall a exprimé sa désapprobation envers une catégorie de la presse sénégalaise, qualifiant leur revue de presse de « théâtrale ». Il a même suggéré que les enseignants du CESTI, l’école de journalisme du Sénégal, pourraient théoriser cette nouvelle approche. Ces commentaires ont soulevé des interrogations sur la relation tendue entre le pouvoir politique et les médias dans le pays.
La riposte de Babacar Fall
En réponse, Babacar Fall a rappelé le passé du président, soulignant que Macky Sall n’est pas en position de critiquer la qualité de la presse. Il a fait référence au journal « Il Est Midi » et a accusé Macky Sall de faire partie d’un régime qui n’hésitait pas à attaquer violemment l’opposition et les médias critiques.
Tensions croissantes et menaces de mort
La polémique a pris une tournure sombre, Babacar Fall, après avoir pris la défense de ses confrères, a été la cible de menaces de mort, de messages audio et écrits injurieux depuis le mercredi matin. Cette réaction extrême souligne l’ampleur des divergences d’opinions sur la liberté de la presse et la responsabilité des dirigeants envers les médias.
Liberté de la Presse en Question
Cette polémique met en lumière les tensions persistantes entre le pouvoir politique et la presse au Sénégal. Elle soulève des questions cruciales sur la liberté de la presse et le rôle des dirigeants dans la protection de cette liberté. Alors que les journalistes continuent de jouer leur rôle dans la société, la question de l’équilibre entre critique constructive et respect des institutions reste au cœur du débat.
Le Dakarois Quotidien continuera à suivre de près l’évolution de cette polémique et à fournir à ses lecteurs des informations objectives sur ce sujet crucial pour la démocratie sénégalaise.
Cheikh KANE
Second tour de vérification des parrainages: Anciens Premiers ministres recalés
A la une aujourd’hui, le Conseil constitutionnel dévoile les résultats du second tour de vérification des parrainages pour l’élection présidentielle. Sur les 23 candidats initialement admissibles, 12 ont réussi à valider leurs tickets, tandis que 8, dont des anciens Premiers ministres, ont été recalés. Trois candidats n’ont pas complété les formalités nécessaires.
Les candidats ayant validé leurs parrainages :
Rose Wardini
Idrissa Seck
Aliou Mamadou Dia
Malick Gackou
Aly Ngouille Ndiaye
Mamadou Lamine Diallo
Serigne Mboup
Pape Djibril Fall
Bassirou Diomaye Diakhar Faye
Mame Boye Diao
Mouhamed Boun Abdalah Dione
Thierno Allassane Sall
Les candidats recalés :
Maître El Hadj Diouf
Serigne Gueye Diop
Souleymane Ndene Ndiaye
Abdoul Mbaye
Aminata Touré
Abdourahmane Diouf
Amadou Ly
Bougane Gueye Dany
Candidats n’ayant pas complété les formalités :
Pape Momar Ngom
Aliou Camara
Amadou Seck
Ces résultats marquent un tournant crucial dans la course présidentielle, avec des personnalités politiques éminentes se trouvant parmi les recalés.
Analyse des candidats retenus
Parmi les candidats qui ont réussi à valider leurs parrainages, on retrouve des figures bien connues de la scène politique sénégalaise. Rose Wardini, Idrissa Seck, et Aliou Mamadou Dia font partie des favoris, chacun avec son propre soutien et programme politique.
Rappel des candidats déjà admis au premier tour
Rappelons que neuf candidats avaient déjà passé avec succès le premier tour de validation des parrainages. Parmi eux, on retrouve des personnalités telles que Boubacar Camara, Khalifa Ababacar Sall, et Karim Meïssa Wade.
Les neuf pièces indispensables pour une déclaration de candidature
Certificat de nationalité sénégalaise
Carte d’identité nationale Cédéao (35-75 ans)
Extrait de naissance récent (moins de 6 mois)
Casier judiciaire vierge (moins de 3 mois)
Attestation d’investiture (coalition ou candidat indépendant)
Liste de parrainage avec l’option choisie (élue ou parrainage citoyen)
Déclaration sur l’honneur (nationalité sénégalaise, capacité de lire et écrire)
Déclaration sur l’honneur (conformité à la législation fiscale)
Quittance avec attestation signée par le président de la Caisse de dépôt et de consignation (CDC)
Le processus de candidature à une élection présidentielle au Sénégal requiert la présentation de neuf pièces essentielles, garantissant la légitimité et l’éligibilité des candidats. Ces pièces comprennent le certificat de nationalité sénégalaise, la carte d’identité nationale Cédéao, un extrait de naissance récent, un casier judiciaire vierge, une attestation d’investiture, une liste de parrainage, deux déclarations sur l’honneur, et une quittance avec attestation de la Caisse de dépôt et de consignation (CDC).
Restez avec nous pour toutes les mises à jour sur l’évolution de la scène politique sénégalaise en cette période électorale cruciale.
*Cheikh Kane
Le Dakarois Quotidien N°077 – du 10/01/24
Les aéroports de Ziguinchor et Cap – Skirring bientôt opérationnels, annonce le ministre des Transports aériens
Le ministre des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires, Antoine Mbengue, a révélé lors d’une visite de travail ce lundi 8 janvier 2024, que les aéroports de Ziguinchor et Cap-Skirring seront bientôt exposés et pourraient être exploités prochainement.
Au cours de sa visite, M. Mbengue a inspecté les chantiers de l’aéroport international du Cap-Skirring et de l’aéroport international de Ziguinchor. Il a exprimé sa satisfaction quant à l’état d’avancement des travaux à Ziguinchor, soulignant que bien que le gouvernement souhaite voir les projets se concrétiser immédiatement après leur commande, des difficultés exogènes peuvent parfois entraîner des retards.
« Le chantier est en marche », a déclaré M. Mbengue, faisant référence à l’aéroport de Ziguinchor. « La construction des bâtiments est très avancée, la réalisation de la piste sera poursuivie avec l’entreprise qui est en charge des travaux. Nous pourrons exploiter ces aéroports dans le plus grand bénéfice du Sénégal, même si, pour le moment, nous ne pouvons pas nous exprimer sur le degré de réalisation des travaux. »
Le ministre a souligné que les difficultés rencontrées sur les chantiers, comme celles dues aux inondations à Cap-Skirring, sont normales. Il a expliqué que ces obstacles exogènes sont inévitables mais que les autorités travaillent activement pour minimiser les retards.
M. Mbengue a indiqué qu’une note détaillée, faisant office de rapport d’inspection, lui serait transmise dans les meilleurs délais pour fournir davantage d’informations complémentaires sur l’avancement des travaux. La concrétisation prochaine de ces projets promet d’apporter des avantages significatifs au Sénégal, renforçant ainsi le secteur des transports aériens dans la région.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
Élections Présidentielles: Un Processus Sous Haute Tension
À moins de deux mois des élections présidentielles au Sénégal, la clôture de l’examen des dossiers de régularisation des parrainages par le Conseil constitutionnel marque une étape cruciale dans la course présidentielle. Cette période est marquée par des tensions croissantes alors que les candidats cherchent à régulariser leurs parrainages jugés invalides, soulignant les enjeux et les défis auxquels est confronté le processus électoral sénégalais.
La Course aux Parrainages:
Parmi les 93 candidats initiaux, seuls neuf ont réussi à passer le premier tour. La candidate Mimi Touré, porte-étendard de la coalition Mimi2024, dirige les efforts pour la régularisation de parrainages invalides. Cette lutte acharnée pour assurer la présence sur la liste finale des candidats révèle l’importance critique des parrainages dans le processus électoral.
Les neuf candidats retenus, dont Boubacar Camara, Déthie Fall, Cheikh Tidiane Dièye, Amadou Ba, Anta Babacar Ngom, Habib Sy, Karim Wade, Khalifa Sall et Pr Daouda Ndiaye, représentent une diversité d’aspirations politiques. Les 62 candidats recalés alimentent la contestation, suscitant des interrogations sur les critères de sélection et l’équité du processus.
Fiabilité du Fichier Électoral:
Les déclarations divergentes sur la fiabilité du fichier électoral alimentent les inquiétudes. Théodore Chérif Monteuil affirme que le fichier est fiable, citant un audit en 2021. Cependant, les préoccupations d’Aly Ngouille Ndiaye quant aux anomalies détectées soulignent la nécessité d’une correction rapide pour préserver l’intégrité du processus électoral.
L’audit effectué en 2021 doit être évalué à la lumière des développements actuels, et la question de la mise à jour régulière du fichier électoral est cruciale pour garantir des élections transparentes et démocratiques. Les appels à la transparence dans la gestion du fichier électoral se multiplient à mesure que les candidats expriment leurs inquiétudes.
Contestations et Recours:
Les contestations, telles que celle d’Aminata Touré dénonçant le manque de mise à jour du fichier, et le recours d’Alioune Sarr après l’invalidation de sa candidature, ajoutent une complexité supplémentaire. Les candidats recalés cherchent à faire valoir leurs droits, mettant en lumière l’importance cruciale des institutions dans la résolution de ces contentieux.
Les recours au Conseil constitutionnel, tels que celui d’Alioune Sarr, soulèvent des questions sur la cohérence des critères d’acceptation des parrainages. L’expertise en systèmes informatiques de M. Sarr souligne la nécessité d’une évaluation minutieuse des processus de validation des parrainages pour éviter des contestations futures.
Enjeux de Candidatures Rejetées:
La candidature de Ousmane Sonko, rejetée par le Conseil constitutionnel, suscite des tensions majeures. Moustapha Sarré de l’ex-Pastef insiste sur l’éligibilité de Sonko, illustrant les controverses entourant les critères de sélection des candidats et la nécessité de clarifications.
La controverse autour de la candidature de Sonko met en lumière les défis liés à la participation équitable des candidats, en particulier ceux qui sont en détention. Les implications politiques et sociales de telles décisions suscitent des débats animés au sein de la société sénégalaise.
Éclairage sur les Dernières Déclarations:
Moustapha Sarré de l’Ex-Pastef :
La contestation de la candidature de Ousmane Sonko met en lumière les tensions et les contestations entourant le processus électoral, soulignant l’importance de garantir une participation équitable.
Aly Ngouille Ndiaye :
Les inquiétudes d’Aly Ngouille Ndiaye concernant le fichier électoral soulignent les défis actuels et l’importance de résoudre rapidement les anomalies pour maintenir la crédibilité du processus.
Alioune Sarr :
Sa contestation de l’invalidation met en avant les défis liés à la validation des parrainages et souligne la nécessité d’une évaluation minutieuse des critères de sélection.
Aminata Touré :
La dénonciation du manque de mise à jour du fichier électoral met en évidence les inquiétudes persistantes quant à la transparence et la sincérité du scrutin.
Le Sénégal se trouve à un moment critique de son processus électoral, avec des enjeux élevés en termes de légitimité et de confiance démocratique. Les prochaines semaines seront cruciales pour résoudre les défis liés aux parrainages, à la fiabilité du fichier électoral et aux contestations, afin d’assurer des élections justes, transparentes et acceptées par tous. Le monde observe avec attention, conscient de l’impact que ces élections auront sur la stabilité démocratique du pays. La consolidation de la confiance dans le processus électoral demeure un défi central à surmonter pour garantir la légitimité des résultats et la stabilité post-électorale.
Cheikh Kane
Le Dakarois Quotidien N°076 – du 09/01/24
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•75 du Lundi 08 /01/24
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•75 du Lundi 08 /01/24
Le Dakarois Quotidien N°075 – du 08/01/24
les avocats et les proches d’Ousmane Sonko préparent la riposte
Après deux nouveaux revers cette semaine – sa condamnation confirmée à six mois de prison pour diffamation et le refus du Conseil constitutionnel d’examiner son dossier de candidature –, les alliés de l’opposant emprisonné envisagent tous les recours possibles. Pour eux, leur candidat n’est pas encore hors-jeu.
Les avocats d’Ousmane Sonko annoncent déjà une réclamation face au refus du Conseil constitutionnel d’examiner son dossier de candidature à la présidentielle de février prochain, au motif qu’il serait incomplet. Le Conseil n’a pas indiqué quelles pièces n’étaient pas conformes. Il pourrait s’agir de sa fiche de parrainage ou de son attestation de dépôt de caution à la Caisse de dépôts et consignations.
Concernant la décision de la Cour suprême de jeudi qui confirme sa condamnation à six mois de prison avec sursis pour diffamation et qui devrait entraîner son inéligibilité, les avocats de l’opposant ont prévu de déposer un rabat d’arrêt auprès de la Cour, c’est-à-dire une demande d’annulation de la décision pour des questions de forme. Dans les deux cas, les avocats d’Ousmane Sonko attendent d’être notifiés officiellement des décisions pour engager leurs réclamations la semaine prochaine.
Malgré ces deux revers majeurs, l’ex-Pastef, le parti de l’opposant, reste mobilisé derrière son leader. S’il venait à être définitivement écarté de la course à la présidentielle, le plan B serait toujours Birame Souleye Diop, également derrière les barreaux.
Les médias évoquaient ces derniers jours un plan C, en la personne de l’ancien ministre Habib Sy qui a été parrainé par des députés de l’ex-Pastef. Ce n’est pas le cas, réplique El Malick Ndiaye, porte-parole du parti dissous. L’idée est simplement de multiplier les candidatures de membres de la coalition d’opposition Yewwi Askan Wi pour avoir un candidat face à la mouvance présidentielle le 25 février. Ousmane Sonko reste leur candidat « jusqu’au terminus ».
rfi
Renforcement de la sécurité à Ziguinchor : multiplication des Brigades de proximité par la Gendarmerie Nationale
Dans le cadre d’une initiative visant à renforcer la sécurité dans la région de Ziguinchor, la gendarmerie nationale a étendu son réseau de brigades de proximité, comme rapporté en détail par Le Dakarois. Ces nouvelles installations ont été inaugurées par le ministre des forces armées, Oumar Youm, lors d’un marathon de 48 heures englobant la région de Sédhiou et Ziguinchor.
Le ministre des forces armées, Oumar Youm, a déclaré : « Ce marathon nous a permis d’inaugurer plusieurs infrastructures et de constater les équipements de dernière génération qui mettent nos hommes et nos femmes dans d’excellentes conditions de travail et de confort. »
Les nouvelles brigades de proximité s’étendent de Tanaff dans le département de Goudomp, dans la région de Sédhiou, à Ziguinchor. Le ministre a souligné l’importance de ce maillage territorial sécuritaire et a précisé que certaines de ces infrastructures ont été réalisées grâce au concours du programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA).
Il a ajouté : « Tout cela repose sur un plan d’urgence et d’équipement spécial, conçu sur la base d’une vision stratégique sécuritaire du président de la République, chef suprême des armées, et mis en œuvre par le haut commandant de la gendarmerie, le général de corps d’armée Moussa Fall. »
Le ministre a également souligné l’importance de la collaboration entre la gendarmerie et la communauté locale pour renforcer la sécurité. « C’est l’occasion d’inviter les populations, notabilités coutumières et religieuses, à co-construire avec la gendarmerie, leur gendarmerie, la sécurité. »
Oumar Youm a mis en avant le dynamisme économique de la région, soulignant que la paix est un prérequis essentiel à son maintien. Il a conclu en appelant à la responsabilité de tous les acteurs politiques pour préserver la paix et l’harmonie dans cette région diversifiée. « Nous appelons tous les responsables, tous les acteurs politiques à plus de responsabilités pour qu’on évite à ce peuple qui est un peuple sans couture, un peuple qui est uni dans sa diversité. » Restez informés sur Le Dakarois pour les dernières mises à jour sur cette initiative de sécurité cruciale.
AS Le Dakarois Ziguinchor
Affaire Mame Mbaye Niang : Ousmane Sonko prépare un rabat d’arrêt
La bataille judiciaire entre l’opposant Ousmane Sonko et le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, n’est pas encore terminée. Selon des informations rapportées par Les Échos, les avocats de Sonko se préparent à déposer un rabat d’arrêt devant la Cour suprême. La requête devrait être déposée dans les plus brefs délais.
Il convient de rappeler que la Cour suprême a rejeté le pourvoi en cassation d’Ousmane Sonko la semaine dernière, confirmant ainsi sa condamnation à 6 mois de prison avec sursis et à verser 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts à Mame Mbaye Niang. Cette condamnation a été prononcée par la Cour d’appel le 8 mai dernier.
L’opposant cherche donc à explorer toutes les voies légales disponibles pour contester cette décision de justice. Le rabat d’arrêt est une procédure juridique qui permet à une partie de solliciter la réexamination d’une affaire par la même juridiction qui a rendu la décision, invoquant de nouveaux éléments ou des erreurs de procédure.
L’affaire entre Ousmane Sonko et Mame Mbaye Niang a suscité un grand intérêt au Sénégal, et chaque étape du processus judiciaire est suivie de près par la population et les observateurs politiques.
Rejet de la candidature de Sonko : Le message d’El Malick Ndiaye aux sénégalais
Le secrétaire national à la communication de l’ex-pastef, El Malick Ndiaye est monté au créneau dans la soirée de ce vendredi 05 janvier suite à la décision du conseil constitutionnel sur la candidature de Ousmane Sonko.
Face à ce rejet du dossier de candidature au motif que son dossier était incomplet, El Malick en compagnie des leaders alliés pour soutenir Sonko dénonce et appelle à la mobilisation pour »une victoire éclatante de leur leader ».
» Une décision non fondée qui participe au complot national pour écarter le chef de l’opposition sénégalaise, le candidat favori. » a-t-il lancé d’emblée
Le camp de Sonko garde espoir et avertit les »ennemis » parce que selon El Malick »il n’y a plus d’adversité mais de l’animosité. Donc nous appelons les militants à rester mobiliser. Le président Ousmane Sonko, seul a le dernier mot. Donc restez à son écoute et allez retirer vos cartes, c’est le plus important. (…) Restez debout pour barrer la route à ce régime mafieux » a t-il conclu
Pour rappel, Le président du Conseil constitutionnel leur a notifié que « les dossiers, les courriers qui les accompagnaient et les pièces annexées ont été reçus, vérifiés par la commission qui a conclu qu’il manquait une pièce et que le dossier de candidature était incomplet »
Mame Mbaye Niang : « J’ai pu trouver la résilience nécessaire pour affronter les mensonges et les calomnies »
Aprés que la Cour suprême a confirmé, hier, la peine de six mois assortis du sursis infligée à Ousmane Sonko, la partie civile Mame Mbaye Niang, est revenu sur cette procédure. Dans une note, il revient sur ces moments où l’adversité semblait « insurmontable ». « Avec la foi en bandoulière, une force et du réconfort que lui ont accordé sa famille », Mame Mbaye Niang, a transmis « un message de gratitude aux partisans de la vérité ». Seneweb vous livre l’intégralité du texte.
« Je voudrais tout d’abord rendre grâce à Dieu qui, dans les moments où l’adversité semblait insurmontable, m’a accordé la foi, la force et le réconfort. Dans l’épreuve, la confiance en la justice divine et la promesse de victoire garantie aux partisans de la vérité, ont été mes piliers.
C’est grâce à cette conviction profonde que j’ai pu trouver la résilience nécessaire pour affronter les mensonges et les calomnies qui ont terni mon honorabilité ainsi que celle de ma famille.Aujourd’hui, je me tiens devant vous avec un sentiment de profonde gratitude. J’ai été diffamé, insulté, mais grâce à la justesse de ma cause, la vérité a finalement prévalu devant les tribunaux. Cet épisode de ma vie a renforcé ma foi en Dieu et mon ancrage dans les valeurs et principes que prône la République sénégalaise. En outre, je tiens à témoigner ma reconnaissance à ma tendre épouse, ma famille, mes proches, mes sympathisants et mes vaillants avocats pour leur soutien infaillible et leur amour inégalé qu’ils m’ont porté tout au long de cette épreuve. Leur présence constante, leurs mots d’encouragement et leur solidarité ont été pour moi une source de motivation et la clé de ma résilience et de mon triomphe. Puisse le Tout Puissant les
gratifier à la hauteur de leurs actes. Amine.En tant que citoyen, je suis également honoré par le soutien de mes compatriotes qui, fort de leur héritage et des valeurs nobles qui fondent notre société, ont exigé sans parti pris, la manifestation de la vérité en suivant avec intérêt tout le processus judiciaire et refusant de se laisser influencer par les rumeurs et les manipulations. Votre soutien a été un témoignage éloquent de notre unité en tant que nation.Je voudrais aussi, rendre un vibrant hommage à nos brillants magistrats qui ont encore affirmé leur indépendance en dépit des pressions et manœuvres. Je crois fermement que la justice, le respect des droits et de la dignité humaine, l’équité et la fraternité sont les fondements de notre démocratie qui garantissent sa vitalité et l’égalité des citoyens en droits et en devoirs. Ainsi, la justice dans une république démocratique est rendue par les cours et tribunaux.
Donc toute manœuvre tendant à les osciller s’avère périlleuse. Le rappel étant bénéfique au doué de raison, je terminerai avec le verset 8 de la sourate cinq la table qui invite à être du côté de la vérité de quelque bord d’où qu’elle jaillisse fût-il de celui de notre plus farouche adversaire. « Ô les croyants ! Soyez stricts (dans vos devoirs) envers Allah et (soyez) des témoins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injustes. Pratiquez l’équité : cela est plus proche de la piété. Et craignez Allah. Car Allah est certes Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites ». Que la paix soit avec celui qui suit le droit chemin. Je vous remercie infiniment », témoigne Mame Mbaye Niang.
avec Seneweb
Inéligibilité de Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor Ly appelle à la prudence et dénonce un complot d’État
La confirmation par la Cour suprême de la condamnation de Ousmane Sonko pour diffamation et injures, rendue publique le 4 janvier 2024, a des implications directes sur son éligibilité à la présidentielle prévue le 25 février. Me Ciré Clédor Ly, avocat d’Ousmane Sonko, a réagi fermement à cette décision et a conseillé la prudence quant aux conclusions hâtives.
Me Ciré Clédor Ly a exprimé des regrets quant au timing de la décision, soulignant qu’elle intervient à un moment crucial, à quelques semaines seulement de l’élection présidentielle. Il a souligné que si la décision avait été rendue plus tard, Ousmane Sonko aurait pu maintenir sa candidature, mais la rapidité de la décision a modifié la donne.
L’avocat a critiqué le gouvernement, affirmant que la décision de la Cour suprême était politiquement motivée et qu’elle violait les principes de l’État de droit et de la démocratie. Il a accusé l’État de conspirer contre Ousmane Sonko, mais a souligné que malgré les obstacles, Sonko a gagné le soutien de l’opinion publique nationale et internationale.
En ce qui concerne l’éligibilité de Sonko, Me Ciré Clédor Ly a appelé à la prudence, rappelant que la loi électorale rend inéligible toute personne condamnée pour un délit de 3 à 6 mois avec sursis. Cependant, il a souligné que selon l’article 34 du code pénal, la juridiction de jugement a le pouvoir de prononcer ou de dispenser des cas d’incapacité en cas de délit.
La bataille juridique autour de l’éligibilité de Ousmane Sonko s’annonce complexe, et les avocats devront explorer toutes les voies légales disponibles pour contester cette décision et protéger les droits politiques de leur client.
Affaire Sonko-Mame Mbaye Niang: la Cour Suprême maintient toutes les charges sur Sonko et annule la contrainte par Corps
La Cour Suprême du Sénégal a rendu son verdict dans l’affaire opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang, maintenant toutes les charges contre le leader de l’ex Pastef. De manière significative, la Cour a également annulé la contrainte par corps, apportant un nouveau développement à cette journée cruciale.
Journée décisive pour l’avenir politique d’Ousmane Sonko, la Cour Suprême du Sénégal a pris une décision qui maintient toutes les charges contre le leader de l’ex Pastef dans l’affaire l’opposant à Mame Mbaye Niang. Cette annonce, faite devant une audience attentive, a des implications majeures sur le paysage politique sénégalais à l’approche des élections présidentielles.
La Cour Suprême a ainsi confirmé la validité de la condamnation en appel à six mois de prison avec sursis et 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts. Cependant, un élément marquant de cette décision est l’annulation de la contrainte par corps, une mesure coercitive qui aurait pu avoir des conséquences importantes sur la liberté d’Ousmane Sonko.
Cette décision ajoute un nouveau chapitre à l’affaire, suscitant des réactions diverses au sein de la population sénégalaise. Les partisans d’Ousmane Sonko pourraient trouver un certain soulagement dans l’annulation de la contrainte par corps, bien que la confirmation des charges pèse toujours sur son avenir politique.
La tension persiste dans le pays, avec des implications potentielles sur le scrutin présidentiel à venir. La réaction du leader de l’ex Pastef, ainsi que celle de ses partisans et de la classe politique en général, sera scrutée de près dans les prochains jours, tandis que le Sénégal s’apprête à vivre une période politique déterminante. Restez à l’écoute pour des mises à jour en direct et une analyse approfondie de ce développement inattendu.
(Live)Affaire Sonko – Mame Mbaye Niang : Délibération de la cour suprême
Affaire Sonko – Mame Mbaye Niang : Délibération de la cour suprême
Le Dakarois Quotidien N°072 – du 04/01/24
Le Dakarois Quotidien N°071 – du 03/01/24
Le Dakarois Quotidien N°070 – du 02/01/24
Ziguinchor : Plaidoyer des femmes du secteur informel pour une réduction des taxes municipales
Les femmes du secteur informel, dont des commerçantes et des mareyeuses à Ziguinchor, ont récemment lancé un plaidoyer en faveur de la réduction des taxes municipales imposées par la Mairie. Ces femmes, confrontées à des difficultés financières, ont partagé leurs préoccupations avec le Comité Régional Consultatif de la femme, qui a pris l’engagement de porter leur plaidoyer.
Outre les questions fiscales, Ndeye Marie Thiam a abordé la question de l’arrêt des flottes maritimes des bateaux Aline Sitoé, Aguéne et Diambone. Elle a exprimé l’impact négatif de cet arrêt prolongé sur les activités des femmes commerçantes qui dépendent fortement du transport maritime pour l’évacuation de leurs produits.
“Les bateaux doivent revenir, nous en avons besoin. Les populations en ont besoin. Les commerçantes lancent un cri du cœur”, a souligné Ndeye Marie Thiam Diédhiou lors de la rencontre, qui a rassemblé des représentants de la Mairie, du Conseil départemental et d’institutions bancaires, entre autres acteurs concernés.
Cette démarche des femmes du secteur informel met en avant les défis économiques auxquels elles sont confrontées et souligne l’importance de créer un environnement favorable pour leur activité. Le plaidoyer, porté par le Comité Régional Consultatif de la femme, vise à sensibiliser les autorités locales sur les besoins spécifiques de ces femmes entrepreneurs et à trouver des solutions concertées pour alléger leur charge financière. L’implication des différents acteurs dans ce processus est cruciale pour le développement économique et social de la région de Ziguinchor.
Opération de sécurisation en Casamance : L’armée inflige un sérieux revers au trafic de drogue
Dans le cadre de ses efforts continus de sécurisation, l’armée nationale du Sénégal a frappé durement le trafic de drogue opérant dans le Nord Sindian. Les opérations récentes ont conduit au démantèlement de plusieurs bases utilisées par les combattants dissidents du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC) à Katimpeu, dans la commune d’Oulampane.
Hier, vendredi, les forces armées, également appelées diambars, ont effectué des fouilles approfondies, aboutissant à l’arrestation de 13 individus. Parallèlement, une quantité significative de chanvre indien a été saisie, stockée et conditionnée dans diverses maisons de Katimpeu, selon des sources sécuritaires.
Ces actions ne se limitent pas à la répression immédiate, mais visent également à éliminer toutes les réserves servant de bases économiques à la culture du chanvre indien. Les opérations en cours soulignent l’engagement ferme des autorités à lutter contre le trafic de drogue et à assurer la sécurité dans la région.
La collaboration entre les forces armées et les autorités locales est essentielle pour faire face à ces défis persistants, et ces récentes avancées témoignent de la détermination à créer un environnement plus sûr et pacifié dans la région de Casamance.
Conseil constitutionnel : L’examen du dossier de Sonko retardé en raison de l’absence de son représentant
Le dossier du candidat de la coalition Sonko Président 2024 aurait dû être examiné ce samedi matin au Conseil Constitutionnel. Cependant, cela n’a pas été possible en raison de l’absence de son représentant.
À l’heure actuelle, Maître Ciré Clédor Ly ne s’est toujours pas présenté au siège du Conseil Constitutionnel. L’absence du représentant du candidat Sonko est susceptible de retarder le processus de vérification des parrainages, car selon le protocole en place, les dossiers dont le représentant est absent sont examinés après l’épuisement de la liste des candidats présents.
Cette situation souligne l’importance de la présence des mandataires des candidats lors des phases critiques du processus électoral, en particulier lors de la vérification des parrainages. L’issue de cette vérification aura un impact direct sur la participation du candidat à l’élection présidentielle de février 2024.
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•69 du Samedi 30 /12/23 au Lundi 01/01/24
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•69 du Samedi 30 /12/23 au Lundi 01/01/24
Toubacouta, Basse-Casamance : Congrès pour la Paix, le Pardon, et la Réconciliation en Vue de la Cohésion Sociale
Dans le cadre de la consolidation de la paix sociale, Toubacouta, un village au cœur de la Basse-Casamance, se mobilise pour la huitième édition de son congrès. Avec pour thème « Paix, pardon, et réconciliation pour la cohésion sociale, » l’événement vise à renforcer les liens communautaires et à relancer le développement du village.
Toubacouta, situé à neuf kilomètres de Ziguinchor, a été touché par le conflit en Casamance. Pour répondre à cette situation, le congrès se concentre sur des aspects clés tels que la paix, le pardon, et la réconciliation. Abdou Diémé, président de l’association pour le développement de Toubacouta, explique : « Cette année, le congrès est consacré à la paix, au pardon, et à la réconciliation pour la cohésion sociale. La rencontre va permettre également de trouver les voies et moyens pour relancer le développement du village à travers la riziculture et l’horticulture, en consolidant la paix. »
Le village a connu des périodes difficiles, notamment avec la tuerie de Boffa Bayotte, suscitant des inquiétudes et des méfiances au sein de la population. Afin de surmonter ces défis, le congrès s’engage à renforcer la cohésion sociale et à encourager le développement économique par le biais de la riziculture et de l’horticulture.
Ismaila Diédhiou, directeur technique de l’ANRAC et conférencier lors du congrès, souligne l’importance de la paix et de la cohésion sociale comme facteurs clés pour le développement de la riziculture et de l’horticulture. Toubacouta, marqué par son histoire dans le conflit casamançais, a également été le lieu des premiers accords entre le gouvernement du Sénégal et le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) en 1991.
Le retour des populations à Toubacouta a été un processus significatif depuis une quinzaine d’années, et le congrès actuel vise à consolider ces avancées. Les discussions aborderont divers aspects, dont le remembrement des rizières, la valorisation de la vallée de Toubacouta, et l’accès des jeunes et des femmes à la terre.
Le coordinateur de la coordination des organisations de la société civile pour la paix en Casamance (Cospac), Henry Ndecky, souligne l’enthousiasme et l’engagement des populations. Il met l’accent sur l’importance de la communication et de la collaboration entre les habitants pour garantir la sécurité, la paix, et le développement économique et social du village.
Le congrès, prévu sur trois jours du 28 au 31 décembre, bénéficie du soutien de l’Usaid et du CRS à travers la dynamique de paix en Casamance. Cet événement symbolise l’engagement continu de Toubacouta vers la construction d’une communauté solide et prospère.
AS Le Dakarois Ziguinchor
Le Dakarois Quotidien N°069 – du 30/12/23 au 01/01/24
Interdiction du Meeting d’investiture de Sonko : Le Préfet de Dakar évoque trois motifs majeurs
Le meeting d’investiture d’Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle, prévu ce samedi au Terrain Acapes des Parcelles-Assainies, a été interdit par le préfet de Dakar. Cette décision, officialisée par un arrêté, repose sur trois motifs principaux, selon des sources de Ledakarois.
Le document officiel cite les raisons suivantes :
1 Menace de troubles à l’ordre public : Le préfet évoque la possibilité de troubles qui pourraient perturber la paix et la sécurité publiques pendant le meeting d’investiture.
2 Entrave à la libre circulation des personnes et des biens : L’arrêté souligne que la tenue du meeting pourrait entraîner des difficultés en termes de circulation, compromettant ainsi la libre circulation des citoyens et des biens dans la région.
3 Risque d’infiltrations de personnes mal intentionnées : Le préfet exprime également des préoccupations quant à la sécurité de l’événement, en évoquant un risque d’infiltration de personnes aux intentions malveillantes.
Le commissariat central de Dakar a reçu la charge de veiller à une application stricte de cette mesure d’interdiction. Cette décision a des implications importantes dans le contexte électoral actuel, soulignant les tensions et les préoccupations liées à la sécurité et à l’ordre public dans la région de Dakar.
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•68 du Vendredi 29 /12/23
Arrestation de huit suspects suite à l’explosion d’une mine au Sénégal : Un coup de filet dans l’affaire des quatre soldats tués
Des Arrestations Cruciales à Diaboudior-Frontière
Le journal Libération annonce que huit suspects ont été appréhendés à Diaboudior-Frontière dans le cadre de l’enquête en cours. Parmi les personnes interpellées figurent Salif Ba, Bacary Badji, Yankhoba Diémé, Samsidine Diémé, Ibrahima Bodian, Karfa Diémé, Lamine Diémé et Secouba Diémé.
Selon les sources, le chef du village et le présumé poseur de la mine font partie des personnes interpellées lors de cette opération. Ces arrestations ont eu lieu le surlendemain de l’incident dans le village de Diaboudior-Frontière, une localité sénégalaise voisine de la Gambie.
Les mis en cause à la disposition du procureur de la République
Toutes les personnes arrêtées ont été mises à la disposition du procureur de la République. L’enquête suit son cours pour déterminer les circonstances exactes de l’explosion de la mine et identifier les responsables de cet acte tragique.
L’arrestation de ces suspects représente un développement significatif dans cette affaire, et les autorités s’efforcent de faire toute la lumière sur cet incident tragique qui a coûté la vie à des membres des forces armées sénégalaises. L’enquête en cours permettra peut-être de comprendre les motivations derrière cet acte et d’apporter des réponses aux questions entourant cette tragédie.
Réaction du collectif de défense d’Ousmane Sonko : Pourvoi en Cassation de l’État, une manœuvre tardive sous le feu des critiques
Le Collectif de Défense de Monsieur Ousmane Sonko a vivement réagi à la notification du pourvoi en cassation de l’État du Sénégal, dénonçant le timing tardif de cette démarche juridique et exprimant des inquiétudes quant à son impact sur la préservation des principes démocratiques. Dans un communiqué, le collectif a souligné la responsabilité historique du Conseil Constitutionnel et critiqué l’État pour ses tentatives présumées de décrédibiliser l’institution judiciaire.
La libération d’Ousmane Sonko, détenu dans le cadre de poursuites judiciaires, est présentée par le collectif comme une exigence sociale et un impératif démocratique en vue de garantir une élection transparente et paisible. Les membres du collectif estiment que l’État tente de prolonger la détention de Sonko afin d’influencer le processus électoral à venir.
La notification du pourvoi en cassation par l’État du Sénégal a suscité des réactions vives, mettant en lumière les enjeux importants qui entourent cette affaire. Le collectif dénonce le caractère tardif de cette procédure, affirmant que cela soulève des questions quant à la sincérité des intentions de l’État dans ce dossier.
Le communiqué insiste sur la nécessité de respecter les droits fondamentaux, la justice et la démocratie dans le traitement du cas d’Ousmane Sonko. Il appelle également à la vigilance de la société civile et des citoyens face à ce qu’il considère comme des manœuvres visant à compromettre l’intégrité du processus démocratique.
Alors que le pourvoi en cassation s’inscrit comme l’ultime recours dans cette affaire, l’issue de cette bataille judiciaire revêt une importance particulière dans le contexte pré-électoral du Sénégal. Le collectif continue de plaider pour la libération d’Ousmane Sonko et met en garde contre toute tentative d’entrave à la justice et aux principes démocratiques.
Le Dakarois Quotidien N°068 – du 29/12/23
LIVE – Mega Meeting de soutien à Amadou Ba , Abdou Karim Sall mobilise Orkadiéré Abdou Karim SALL
Mega Meeting de soutien à Amadou Ba , Abdou Karim Sall mobilise Orkadiéré Abdou Karim SALL
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•67 du Jeudi 28 /12/23
Le Dakarois Quotidien N°067 – du 28/12/23
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•66 du Mercredi 27 /12/23
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•66 du Mercredi 27 /12/23
Affaire « Ker Yeurmandé » : Révélations glaçantes sur les pratiques de Ndella Madior Diouf
Suite à l’enquête de la Brigade de protection sur la pouponnière « Ker Yeurmandé » et sa propriétaire, Ndella Madior Diouf, des révélations choquantes ont émergé, jetant une lumière crue sur des pratiques horribles au sein de l’établissement.
Les enquêteurs ont visé Ndella Madior Diouf pour plusieurs chefs d’accusation graves, notamment les « homicides involontaires, maltraitance d’enfants, mise en danger de la vie d’autrui, exercice illégal de la profession de médecin, ouverture et exploitation d’une pouponnière sans autorisation administrative, traite de personnes, etc. »
Au cours de son audition, l’assistant de Ndella Madior Diouf, Cheikh Tidiane Ndiaye, a révélé avoir assisté la « docteur » lors de trois accouchements. Des noms de bébés, tels que « Youssou Ndour », « bébé Akon », « bébé Zouleika Ndella Madior Diouf », « bébé Mouhamed Samba Ndiobéne Ka », « bébé Maréma », et « bébé Bijou Ngoné I » sont cités parmi ceux décédés dans des conditions atroces.
Les révélations incluent la dissimulation du corps sans vie de « bébé Akon » dans une bassine remplie de glace, et l’incertitude quant à la localisation des bébés « Madické Niang », « Mbaye Dièye Faye 1 » et « Reine de Saba ».
Enfin, une nounou a révélé l’utilisation d’un biberon avec de l’eau de robinet mélangée à du sel pour nourrir les bébés. Ndella Madior Diouf et ses complices font l’objet de poursuites pour association de malfaiteurs et complicité des autres chefs d’accusation, et une ouverture d’une information judiciaire est prévue
Le Dakarois Quotidien N°066 – du 27/12/23
présidentielle 2024; la candidate de PDG les Goorgorlus se retire de la course
Déclarée candidate à la présidentielle de 2024, Fatou Samaké Thiam et sa coalition PDG, « Les Gorgorlous » se retirent de la course à la présidence. Après avoir récupéré les fiches de parrainages et aller à la rencontre des Sénégalais pour des besoins des parrainages, elle a finalement décidé de renoncer à sa candidature.
Joint au téléphone par nos confrères de leral.net elle rassure avoir le nombre de parrains demandé.
Sur la Question de savoir qu’est ce qui l’a poussé à retirer sa candidature? Fatou Samaké Thiam répond: « Vous savez je suis une citoyenne et j’ai le droit comme tous les autres d’être candidate. J’ai réuni le nombre de parrains puisque. J’ai fait le parrainage citoyen, ensuite la caution n’est pas un soucis. Et, je jouis de tous mes droits civiques. Donc, rien à mon sens ne peut empêcher ma candidature. »
Elle poursuit, « le seul problème pour moi, c’est après, une fois ma candidature validée par le Conseil Constitutionnel, ce que je n’en doute pas, en terme de moyens logistiques, financiers pour la campagne, je ne pense pas pouvoir tout assurer. Donc, j’ai décidé de renoncer le plus tôt à ma candidature ».
Néanmoins, Fatou Samaké Thiam et sa coalition PDG vont investir leur candidat les jours à venir. » Nous sommes en pourparlers avec les candidats et nous allons nous allier. Nous aurons un candidat. Et, nous vous en tiendrons informer le moment venu », promet-elle.
Ainsi, Fatou Samaké Thiam affirme être engagée dès 2024, à travailler pour un Sénégal nouveau.
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•65 du Mardi 26 /12/23
Le Dakarois Quotidien N°065 – du 26/12/23
France : un rassemblement pour la libération de Coline Fay
À Àdeux jours de Noël, la famille de Coline Fay, jeune kiné de 26 ans emprisonnée au Sénégal depuis mi-novembre, a organisé un nouveau rassemblement place Félix Poulat à Grenoble (Isère). Elle espère revoir Coline, originaire de Claix (Isère), pour les fêtes de fin d’année.
C’est une période symbolique dans l’année, un moment pour se retrouver en famille. Sauf que Coline Fay, emprisonnée au Sénégal depuis mi-novembre pour avoir participé à une manifestation de soutien à Ousmane Sonko, principal opposant du président Macky Sall, n’est toujours pas libre. Sa famille multiplie les actions et les rassemblements pour demander la libération de leur fille de 26 ans, originaire de Claix (Isère). Samedi 23 décembre, à deux jours de Noël, elle a organisé une manifestation place Félix Poulat à Grenoble (Isère) à laquelle a pris part une centaine de personne environ. C’est la deuxième après celle de la semaine dernière.
« J’espère qu’elle va arriver ce soir », souffle son père, Jean-Yves. « Dès que le téléphone sonne ou qu’il y a quelqu’un à la porte, j’espère que c’est ma fille. Quand on l’a au téléphone, ça nous remonte le moral. Mais ça ne dure pas et on commence à être très fatigués ». La famille peut téléphoner à Coline deux fois par semaine, mais ce sont des appels sous surveillance et qui ne durent que cinq minutes.
Une banderole réclamant la libération de Coline a été brandie à Grenoble.Une banderole réclamant la libération de Coline a été brandie à Grenoble.
« Sa filleule voudrait un miracle de Noël »
Peu importe pour Sara, la meilleure amie de Coline. Avec sa fille Mila, dont Coline est la marraine, elles rêvent de pouvoir lui parler, peu importe le dispositif. « On va passer les fêtes avec la famille de Coline. Ma fille aimerait son miracle de Noël et entendre sa marraine qu’elle n’a pas eu depuis plus d’un mois au téléphone », raconte Sara. « Et même pour moi, c’est quelque chose de très dur en cette période de fêtes. On aurait vraiment aimé qu’elle soit déjà de retour à la maison avec nous pour le repas du 25 ».
Même chose pour le frère de Coline, Antonin, 24 ans, pour qui, « au-delà de ne pas l’avoir pour les fêtes », c’est plus de « l’imaginer en prison » qui fait mal. « On est très proches tous les deux. Et c’est un peu une petite partie de moi qui se sent emprisonnée avec elle. Et ça, c’est un peu dur », confie-t-il. À la fin du rassemblement, ses parents ont lu une lettre adressée à Emmanuel Macron. Ils espèrent rapidement une réponse politique à l’emprisonnement de leur fille. Une réponse politique qui tarde trop, d’après eux.
seneweb
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•64 du Samedi 23 /12/23
Le Dakarois Quotidien N°064 – du 23 au 24/12/23
Barthélémy Dias perd son mandat de député, mais conserve son poste de Maire malgré sa condamnation
La scène politique sénégalaise est secouée par la récente décision de la Cour Suprême rejetant le pourvoi en cassation de Barthélémy Dias, maire de la ville de Dakar. Condamné dans l’affaire du meurtre de Ndiaga Diouf, Dias se voit désormais confronté à la perte de son mandat de député, conformément à l’article 51 du chapitre 13 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Selon cet article, « le député qui fait l’objet d’une condamnation pénale définitive est radié de la liste des députés de l’Assemblée nationale sur demande du ministre de la Justice ». Cette disposition, déjà appliquée à l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall en 2019, constitue une mesure disciplinaire sévère visant à garantir l’intégrité de l’Assemblée nationale.
L’affaire qui a conduit à la condamnation de Barthélémy Dias remonte au meurtre de Ndiaga Diouf, pour lequel il a écopé de deux ans de prison, dont 6 mois ferme, et à verser des dommages et intérêts de 25 millions de FCFA. Malgré cette condamnation, le maire de Dakar se trouve dans une position délicate, car le chef d’accusation de coup mortel qui pèse sur lui ne figure pas parmi les fautes énumérées par l’article 140 du code des collectivités locales pouvant entraîner une révocation de son poste de maire.
Cette subtilité juridique permet à Barthélémy Dias de conserver son rôle de maire, au grand soulagement de ses partisans et de ses alliés politiques locaux. Cependant, sa perte imminente du mandat de député signifie qu’il sera exclu de la représentation parlementaire, ce qui pourrait avoir des répercussions significatives sur la dynamique politique de la région.
La décision de la Cour Suprême soulève des questions sur la séparation des pouvoirs et suscite un débat sur l’équilibre délicat entre la responsabilité politique et la responsabilité pénale. Les observateurs politiques suivront de près l’évolution de la situation, tandis que les partisans de Barthélémy Dias continueront de le soutenir dans son rôle de maire, malgré les tumultes judiciaires qui ont émaillé son parcours politique.
Ziguinchor, l’Ageroute met en exergue des projets routiers à coup de Milliards.
Différents projets routiers sont mis en œuvre par l’Ageroute à Ziguinchor. Une manière pour cette structure de l’état de désenclaver la région de l’intérieur, facilitant ainsi la mobilité des personnes et des biens, en toute sécurité et dans les meilleures conditions.
Des projets qui sont soit en cours d’exécution ou achevés.
« La boucle de Blouf 43 kilomètres pour un montant total de dix sept milliards neuf cent millions. La boucle des Kalounayes 52 kilomètres estimée dix sept milliards, exécutée à hauteur de 95%
Les ponts de Baila et Diouloulou qui sont achevés respectivement sur un linéaire 120 mètres, ont coûté chacun 5 milliards ce qui fait 10 milliards les deux ouvrages » Explique Moustapha Fall régional de l’Ageroute.
Toutefois, il précise « La section Diacounda Mpack, intitulée PK 80 linéaires de 80 kilomètres pour un montant global de 26 milliards cinq cent millions . Pour les travaux, on est en terme d’avancement physique des travaux de 55%. C’est cette section qui fait l’aménagement du Boulevard 54. C’est un aménagement qui permettra de rendre la traversée de Ziguinchor agréable. L’aménagement a été fait avec le concours d’architectes. Il y aura des contres noeuds, des ronds points giratoires au niveau des nœuds, ce que j’appelle c’est par exemple le croisement au niveau du procureur , c’est un noeud qui est accidentogène, un autre au niveau de la boulangerie Mame Diarra Bousso, juste après du cimetière Belfort et un autre vers le poste de pesage de la charge à l’essieu des véhicules à Kandialang. Nous allons maximum essayer de mettre toutes les normes de sécurité qui soient. Il aura l’éclairage public qui est prévu dans le cadre de ce projet. L’assainissement aussi est prévu, il faut redimensionner les ouvrages d’antan. Ils seront couverts sur certaines sections. »
Des projets sont aussi en vue pour soit pour intensifier le réseau routier ou pour d’espaces de stationnement des véhicules.
« Ziguinchor souffre d’une manque criard d’espaces pour pouvoir assurer une meilleure sécurité par ce qu’il va de la sécurité des gens et ce qui est prévu dans le cadre de ce projet, c’est l’aménagement d’un parking gros porteurs toujours sur l’axe qui va sur Mpack à peu près de cinq hectares. L’entreprise va incessamment démarrer les travaux.
Toujours dans le cadre des projets il y a la voirie de Bignona qui est prévu pour 8 km et c’est des travaux qui sont en cours. » Confirme Moustapha Fall directeur régional de l’Ageroute pour les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda.
« L’état du Sénégal a commencé déjà à faire des travaux sur la route nationale n°5 en faisant les ouvrages de Baila et de Diouloulou. Nous sommes à la recherche de financements pour pouvoir faire la route qui aujourd’hui est en état de dégradation avancée pour un défaut d’entretien. Aujourd’hui, on est en train de discuter de façon très poussée avec la BAD, l’Union européenne et la BEI pour financer cette section de Bignona en passant par Diouloulou, mais au lieu d’aller vers Séléty par ce que cette section est bonne on va sur Kafountine sur une linéaire de 75 km. On avait prévu dans le cadre du programme global des cent dix milliards pour toute la RN4 faire des économies, qui nous permettront faire certains axes qui n’ont pas été identifiés comme faisant partie, bien sûr si les coûts sont dans l’enveloppe qu’on a pu économiser. Mais tout compte fait ces axes font partie des axes qu’on va réaménager, ça, c’est-à-dire des projets en cours et en démarrage assez proche. » A-t-il poursuivi
Pour lui, « La région de Ziguinchor a besoin d’un relifting de façon globale, je dirais la première chose, c’est le second port de Ziguinchor pour lequel les instructions sont en cours entre l’état du Sénégal et certains partenaires. La boucle du Fogny est en train de démarrer, mais timidement, l’entreprise a reçu son ordre de démarrage depuis quand même un certain temps. On est en train de mettre la pression sur elle afin qu’elle puisse démarrer les travaux dans les plus proches délais. Bignona Sindian Djibidione montant quatorze milliards huit cents millions. Un peu d’entretien qu’on va faire sur la route Ziguinchor Cap Skiring »
AS
Le Dakarois Ziguinchor
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•63 du Vendredi 22 /12/23
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•63 du Vendredi 22 /12/23
Le Dakarois Quotidien N°063 – du 22/12/23
Le Dakarois Quotidien N°062 – du 21 /12/23
Audience fixée à la Cour suprême pour l’affaire Sonko – Mame Mbaye Niang le 4 janvier 2024
Un nouveau chapitre judiciaire s’ouvre pour le leader du parti ex-Pastef, Ousmane Sonko, avec une audience prévue au début de l’année concernant l’affaire opposant le ministre du tourisme, Mame Mbaye Niang. La Cour suprême a désigné la date de l’audience pour le 4 janvier 2024 à partir de 10 heures.
Cette affaire, connue sous le nom de « procès en diffamation », fait suite à une condamnation initiale d’Ousmane Sonko à deux mois de prison avec sursis et à une amende de 200 millions de francs CFA en première instance. La Cour d’appel a ensuite rendu son verdict en seconde instance, augmentant la peine infligée au maire de Ziguinchor à 6 mois de prison assortis du sursis.
Cette affaire judiciaire représente un autre défi pour le maire de Ziguinchor, qui pourrait compromettre son éligibilité en vue des élections présidentielles à venir.
L’audience fixée à la Cour suprême le 4 janvier 2024 pourrait avoir des implications majeures pour les protagonistes de cette affaire, notamment pour Ousmane Sonko et Mame Mbaye Niang. Elle sera un moment crucial dans le déroulement de cette affaire et pourrait avoir un impact sur le paysage politique sénégalais.
Ayib Daffé Rencontre le Président de la CENA : Révélation des Échanges Cruciaux sur le Cas Ousmane Sonko
Ayib Daffé, mandataire de Ousmane Sonko, candidat à l’élection présidentielle de 2024, a effectué une visite à la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) ce mercredi 20 décembre. Malgré l’impossibilité d’accéder à certaines entités clés, Daffé affirme avoir rencontré le président de la CENA, Abdoulaye Sylla, pour discuter des développements récents liés à la candidature de Sonko.
Accompagné de Me Ciré Clédor Ly, Ayib Daffé a informé la presse des points clés de sa rencontre avec le président de la CENA. Il a souligné la notification de la décision du tribunal d’instance de Dakar annulant la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales. De plus, Daffé a exprimé le refus des directeurs de la DAF, DGE et CDC de les recevoir.
« Ce que nous voulons, c’est que l’organe chargé de superviser les élections applique les dispositions de l’Article 47 du Code électoral, car nous n’avons plus beaucoup de temps, » a déclaré Daffé devant la presse. Cette affirmation met en avant l’urgence et l’importance accordées à la résolution rapide de la situation, compte tenu de l’approche imminente de l’élection présidentielle.
La rencontre entre Ayib Daffé et le président de la CENA, Abdoulaye Sylla, expose les efforts déployés par l’équipe de campagne de Ousmane Sonko pour résoudre les problèmes entourant sa candidature. Alors que le temps presse, la référence à l’Article 47 du Code électoral souligne l’importance accordée à l’application stricte des règles électorales pour garantir un processus démocratique équitable. La situation reste tendue, et les prochains développements seront scrutés attentivement dans le contexte de l’élection présidentielle à venir.
Lancement des travaux de désenclavement de Rufisque : le Député Souleymane NDOYE adoube Amadou Ba
La ville de Rufisque, au cœur d’un ambitieux programme de désenclavement, a été le théâtre d’un incident inattendu lors du discours du maire Omar Ciss, membre récent de la Coalition Yewwi Askan wi. Alors que le Premier ministre Amadou Ba inaugurait les travaux, la population a exprimé son mécontentement, laissant le Maire Ciss incapable de terminer son allocution. Cet événement révèle un écart apparent entre les attentes citoyennes et les responsables locaux.
Le lancement des travaux de désenclavement à Rufisque, présidé par le Premier ministre Amadou Ba, a été assombri par les manifestations hostiles envers le Maire Omar Ciss. Ce dernier, fraîchement élu au sein de la Coalition Yewwi Askan wi, a été confronté à une opposition ferme de la part de la population, soulignant ainsi les tensions croissantes.
Pendant ce temps, le député Souleymane NDOYE a publiquement soutenu Amadou Ba, apportant son adoubement à l’initiative. Son intervention a mis en évidence la polarisation politique au sein de la région et la complexité des relations entre les différentes figures influentes.
L’incident à Rufisque met en lumière les défis auxquels sont confrontés les responsables locaux, en particulier le Maire Ciss, dans la mise en œuvre de projets majeurs. Alors que le Premier ministre Amadou Ba a reçu le soutien du député Souleymane NDOYE, le fossé entre les attentes de la population et les actions des élus locaux reste manifeste. Cette situation souligne l’importance cruciale d’un dialogue ouvert et d’une compréhension approfondie des préoccupations citoyennes pour garantir le succès des initiatives de développement.
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•61 du Mardi 20 /12/23
Inauguration des Travaux à Rufisque : Réponse Ferme d’Amadou Ba à Omar Ciss le Maire de la ville Hué lors du Discours
Le lancement des travaux dans le cadre du programme de désenclavement de Rufisque a été émaillé d’incidents surprenants, mettant en lumière les divergences entre la population locale et le maire récemment élu, Omar Ciss, de la Coalition Yewwi Askan wi. Alors que le Premier ministre, Amadou Ba, présidait la cérémonie, les manifestations de mécontentement ont empêché le maire de conclure son discours. Une réponse ferme d’Amadou Ba aux allégations du maire souligne les principes de la démocratie et les droits et devoirs des autorités municipales.
La cérémonie d’inauguration des travaux à Rufisque, présidée par le Premier ministre Amadou Ba, a pris un tournant inattendu lorsque le maire récemment élu, Omar Ciss, a été hué et interrompu par des manifestants mécontents, laissant son discours inachevé. Cet incident met en exergue un fossé perceptible entre les attentes de la population et les responsables locaux.
Le mécontentement de la population semble être dirigé vers le maire Ciss, soulignant ainsi une éventuelle insatisfaction envers son mandat et ses actions. Les raisons spécifiques de ce mécontentement restent à élucider, mais la situation met en lumière la nécessité d’un dialogue ouvert entre les autorités municipales et la communauté.
Face à ces manifestations, Amadou Ba, le Premier ministre, a réagi fermement en rappelant les principes de la démocratie. Dans sa réponse, il a souligné que tous les élus démocratiquement ont le droit de voir leurs droits respectés, tout en les exhortant à remplir leurs devoirs envers la population. Cette déclaration rappelle la nécessité d’une coexistence harmonieuse entre les élus et les citoyens dans le cadre d’un État de droit.
Les tensions à Rufisque soulignent l’importance d’une communication efficace entre les autorités locales et la population. Alors que les travaux de désenclavement progressent, il devient essentiel pour les responsables municipaux de comprendre les préoccupations des citoyens et de travailler à une solution pacifique pour assurer le développement harmonieux de la ville.
Me Cledor Ly à Macky Sall : « Il faut qu’il parle à son peuple, à l’opposition
Refus d’exécution par la DGE : Les Avocats d’Ousmane Sonko dénoncent une « Voie de Fait » et Pointent l’État du Sénégal
Le bras de fer entre l’équipe juridique d’Ousmane Sonko et les autorités électorales prend une tournure alarmante. Les avocats du leader de l’Ex-Pastef expriment leur indignation face au refus de la Direction Générale des Élections (DGE) d’appliquer la décision du Tribunal d’Instance hors classe de Dakar en date du 14 décembre dernier. L’huissier de justice mandaté pour signifier cette ordonnance a été éconduit, provoquant une vive réaction du collectif d’avocats.
L’huissier de justice Maître Guillaume SAGNA, agissant au nom d’Ousmane Sonko, s’est rendu à la Direction Générale des Élections et à la Direction de l’automatisation du fichier pour notifier l’ordonnance numéro 001 du 14 décembre 2023. Cette décision du tribunal rétablissait Ousmane Sonko sur les listes électorales en vue de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024.
Cependant, le processus a été entravé, les destinataires prévus, à savoir Tanor Thiendella Fall et Fiacre Bruno Léopold Badiane, n’ayant jamais reçu l’ordonnance. L’huissier de justice et le mandataire ont été confrontés à un couloir de sécurité qui leur a interdit l’accès, tandis que Maître Ciré Clédor LY, un autre avocat présent sur les lieux, aurait été brutalisé. Les avocats dénoncent cette entrave comme une « voie de fait » et une attaque à l’autorité de la justice, démontrant le refus persistant de l’État sénégalais de se conformer aux décisions des tribunaux.
Le collectif de défense rappelle vigoureusement à l’État du Sénégal son devoir de respecter scrupuleusement les décisions des cours et tribunaux, appelant à la grandeur et au respect des principes de l’État de droit. Ils exhortent les autorités administratives à maintenir une stricte neutralité et à coopérer pleinement avec l’exécution des décisions judiciaires, soulignant l’importance de la primauté du droit dans un État démocratique.
Cette confrontation entre l’équipe juridique d’Ousmane Sonko et les autorités électorales souligne les tensions croissantes à l’approche de l’élection présidentielle. La question de l’État de droit et de la soumission aux décisions judiciaires reste au centre du débat, laissant planer l’incertitude quant à l’impact de ces événements sur le processus électoral à venir.
Refus d’accès à la DGE pour Me Ciré Clédor Ly et Ayib Daffé
Cet après-midi, Maître Ciré Clédor Ly, accompagné du mandataire d’Ousmane Sonko, Ayib Daffé, s’est rendu à la Direction Générale des Élections (DGE) sans succès. Ils ont été incapables de rencontrer les responsables de la DGE malgré leur présence sur les lieux.
L’avocat de l’opposant politique n’a pas commenté directement le refus de la DGE de les recevoir. Cependant, il a annoncé la tenue d’une conférence de presse ultérieure dans son bureau pour aborder cette question et d’autres sujets connexes.
Cette tentative infructueuse de rencontrer les responsables de la DGE pourrait être liée à des procédures administratives ou à des règles spécifiques régissant les visites ou les audiences à cet endroit précis.
Les détails exacts de cette tentative avortée ne sont pas disponibles pour le moment, car l’avocat a réservé ses commentaires pour la future conférence de presse.
L’indisponibilité de la DGE à rencontrer Me Ciré Clédor Ly et Ayib Daffé peut susciter des interrogations quant à la nature de cette rencontre et aux raisons du refus de recevoir ces personnalités politiques.
Nous restons attentifs à la conférence de presse annoncée par l’avocat de l’opposant politique, où des éclaircissements supplémentaires pourraient être apportés sur cet incident à la DGE.
Le Dakarois Quotidien N°060 – du 19 /12/23
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•59 du Lundi 18 /12/23
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•59 du Lundi 18 /12/23
Ziguinchor, les femmes réclament leurs parts des financements du ministère de la femme.
Elles ont tenu samedi 16 décembre 2023 un grand rassemblement autour d’Amy Tamba, chargée de mission du président de la république Macky Sall, responsable politique de Benno Bokk Yaakaar, pour une séance d’explication concernant le retard constaté de financements du ministère de la femme et ensuite réclamer leur part de financements de la part du ministère de tutelle.
« Il y a un malentendu concernant les financements du ministre de la femme. Ces financements ne sont pas encore venus et ça créé beaucoup de problèmes. C’est dans ce sens qu’Amy Tamba a préféré se rendre auprès du ministre de la femme pour être édifié, aufin de trouver d’y solution. Dixit Madjiguéne Diallo chargée de mission d’Amy Tamba présidente de la cellule de
communication.
Elle précise tout de même « Sous peu de temps le ministre de la femme sera là par ce que ces financements, les femmes de Ziguinchor doivent en bénéficier. On fait partie de ce ministère. A Ziguinchor toutes les femmes de la commune se sont inscrites pour bénéficier de financements du ministère de la femme. Donc, aujourd’hui, nous attendons ces financements. Pourquoi les autres régions et pourquoi pas Ziguinchor ?
Nous tendons la main à Doudou Ka, ministre de l’économie,un digne fils de la région donc nous voulons qu’il parle avec notre sœur qui est une femme comme nous afin qu’elle vienne à Ziguinchor pour nous donner ces financements.
Nous les femmes de Ziguinchor on a toujours bénéficier des financements d’aminata Tamba. »
L’occasion a été saisie pour un appel à l’union autour d’Amy Tamba pour soutenir le candidat de Benno Bokk Yaakaar aux présidentielles de 2023.
« Nous les femmes de la coalition Benno Bokk Yaakaar de Ziguinchor notamment nous les inconditionnels d’Amy Tamba nous soutenons notre sœur à soutenir le candidat du président de la république, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar en l’occurrence notre frère le président Amadou Ba. Quand je dis les inconditionnels, il y a des femmes qui sont des opératrices économique, il a des jeunes qui ne font pas de la politique, nous lançons un message à toutes nos sœurs de la coalition Benno Bokk Yaakaar de s’unir, de travailler dans une dynamique unitaire, par ce que ces élections ce ne sont pas des élections à n’egliger. Et inchallah nous allons accompagner nos frères pour cette belle victoire le soir du 27 février »
AS Le Dakarois Ziguinchor
Rufisque : La police met la main sur 208 kg de drogue en provenance de la Casamance
Un véritable coup de filet à l’actif des éléments du commissariat central de Rufisque qui ont fait tomber un trafiquant en possession de 208 kg de chanvre indien, selon des informations exclusives de Seneweb. Cette belle prise a été réalisée hier jeudi, à la plage de Thiawlène.
En moins de trois mois, la police de Rufisque a semé la terreur dans le milieu interlope, avec la saisie de près de 500 kg de drogue. En cours du mois d’octobre dernier, les hommes du commissaire Mamadou Lamarana Diallo avaient mis la main sur 270 kg de chanvre indien. Seneweb vient d’apprendre également que les éléments du commissariat central de la ville de Mame Coumba Lamb ont fait tomber un dealer avec 208 kg de cette marchandise illicite. N’eût été la vigilance et la persévérance de ces limiers, cette importante quantité de drogue allait être écoulée dans le milieu interlope.
Comment le coup de filet a fonctionné
Dans le cadre de la lutte contre la délinquance et la criminalité, la police de Rufisque a été informée de l’éventuel débarquement d’une importante quantité de drogue en provenance de la Casamance.
Nanti de ce renseignement provenant d’une source bien introduite dans le milieu interlope, le limier en chef de cette localité a aussitôt actionné ses éléments de la brigade de recherches.
Ainsi la mission d’investigations et de filature a permis aux policiers d’identifier la pirogue contenant la drogue et l’arraisonner à la plage de Thiawlène. Le trafiquant M. Diouf a été arrêté en flagrant délit en possession de 138 kg de chanvre indien répartis dans quatre sacs, selon des sources de Seneweb.
Interrogé sur les faits, le mis en cause, âgé de 44 ans, a avoué que le piroguier a débarqué d’autres sacs. La poursuite des investigations s’est soldée par la découverte de 70 kg de chanvre indien.
Au total, les éléments du commissariat central de Rufisque ont saisi hier jeudi vers 21 h, 208 kg de drogue à la plage de Thiawlène.
M. Diouf est en garde à vue pour détention et trafic de chanvre indien. La police est à pied d’œuvre pour arrêter tous les autres membres de ce vaste réseau qui se ravitaille en drogue depuis la région méridionale.
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•58 du Samedi 16 et Dimanche 17 /12/23
Affaire explosive des Diamants : Me Moussa Diop confronté à six accusations majeures
Le Dakarois Quotidien N°058 – du 16 et 17 /12/23
🔴Affaire explosive des Diamants : Me Moussa Diop confronté à six accusations majeures
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•53 du Lundi 11/12/23
Soldats décédés à Bignona : Le Ministre des forces Armées présente ses condoléances
Après le Chef de l’Etat Macky SALL, le Ministre des forces Armées Me El Hadj Omar YOUM a présenté ses condoléances aux familles des victimes et rendu un vibrant hommage à nos braves « Jaambar » tombés sur le champ d’honneur.
« Hommage à nos soldats tombés sur le champ d’honneur et du devoir. Nos condoléances émues aux familles éplorées à qui nous renouvelons notre affectueuse et bienveillante attention.
Selon un communiqué de la Dirpa, « un véhicule militaire a sauté sur une mine antichar le jeudi 14 décembre 2023 au cours d’une mission sur l’axe Diokadou-Kadialock dans le Nord Bignona, en Zone militaire n°5. »
Réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales : La décision judiciaire publiée
La décision de justice concernant la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales a été officiellement rendue publique aujourd’hui. Cette décision, prise par le président du tribunal d’instance hors classe de Dakar, fait suite à une affaire judiciaire débattue dans les dernières semaines.
Ousmane Sonko, personnalité politique notable au Sénégal, avait été radié des listes électorales pour des motifs précis qui avaient suscité un débat considérable au sein de l’opinion publique. Cette décision de justice ordonnant sa réintégration est le résultat d’un processus judiciaire suivi de près par de nombreux citoyens.
La réintégration de Sonko sur les listes électorales revêt une importance significative, surtout dans un contexte politique où des élections futures sont envisagées. La publication de cette décision souligne l’importance de la transparence et de l’application équitable de la loi dans les affaires judiciaires, en particulier lorsqu’il s’agit de questions politiquement sensibles.
La justice, en rendant cette décision publique, contribue à l’établissement et au maintien de l’état de droit. Cette annonce est susceptible de susciter un grand intérêt parmi les citoyens et les observateurs politiques, ainsi que de façonner le déroulement des futurs développements politiques au Sénégal.
Urgence Ziguinchor : Explosion d’une mine en zone militaire n°5, quatre militaires…
Un véhicule militaire a été violemment touché par l’explosion d’une mine antichar le jeudi 14 décembre 2023 au cours d’une mission sur l’axe Diokadou – Kadialock, dans le Nord Bignona, en Zone militaire n°5, selon une source proche de l’armée. L’incident aurait eu lieu hier aux environs de 10 heures.
Le bilan initial de cet incident tragique fait état de quatre (4) militaires tués et trois (3) blessés, comme l’affirme la première source. Cependant, une autre source précise a Ledakarois.sn que le nombre de morts serait de quatre, mais que le nombre de blessés s’élèverait à sept (07). Les autorités militaires et locales sont actuellement engagées dans des efforts pour clarifier ces informations contradictoires.
Cet événement met en lumière les dangers auxquels sont confrontées les forces armées lors de leurs missions dans cette région particulièrement sensible. L’explosion a eu lieu lors d’une mission sur un axe stratégique, soulignant la nécessité de renforcer la sécurité dans ces zones à haut risque.
Les autorités locales ont exprimé leurs condoléances aux familles des militaires décédés et ont souligné l’importance d’une enquête approfondie pour comprendre les circonstances exactes de cette tragédie. La population locale reste sous le choc, tandis que les forces de sécurité redoublent d’efforts pour maintenir la stabilité dans cette zone militaire n°5.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
Ziguinchor, mise en niveau des magistrats sur le processus électoral en vue des prochaines présidentielles
Un atelier de mise niveau des magistrats de Ziguinchor ce vendredi 15 décembre 2023, à l’actif de la cours d’appel de Ziguinchor. Cet atelier, sert de rappel aux connaissances déjà acquises, et de faire connaître les nouvelles règles du code électoral entre autres.
« Je voudrais attirer l’attention de tous, sur l’importance des échéances électorales prochaines, qui promettent d’être un évènement politique majeur avec de nombreux candidats et des enjeux cruciaux. Notre pays, souvent présenté comme un modèle de démocratie en Afrique, est en un tournant de son histoire politique et l’issue de ces élections façonera son avenir pour de nombreuses années. La stabilité poste électorales dépendra en grande partie de la manière dont les magistrats asumerons leurs responsabilités et tout le pays aura le regard braqué sur nous. C’est déjà fait d’ailleurs, on parle de justice ces derniers temps, de justice et des élections. C’est donc l’occasion pour toute la magistrature sénégalaise de démontrer une fois à la face du monde son indépendance par rapport à tous les pouvoirs. » a tenu à rappeler Mamadou Dème, premier président de la cours d’appel de Ziguinchor
Différents thèmes sont abordés lors de l’atelier pour permettre aux magistrats d’avoir une large vue des règles du jeu électoral.
« Un thème est traité pour les délégués de la cours d’appel, qui sont les magistrats chargés de la supervision des opérations électorales, un thème sur le rôle de la commission départementale de recensement des votes, un thème sur les infractions en matière électorale et un autre sur le rôle des informaticiens dans le processus électoral. » Explique Saliou Mbaye procureur général de la cours d’appel de Ziguinchor
Il précise tout de même » C’est juste une remise à niveau, donc une revue des nouvelles règles puisque souvent les codes changent, donc il y a quelques règles qui changent. Ensuite, il y a un partage d’expérience …Nous insistons pour rappeler les magistrats leurs rôles aussi bien le jour du scrutin avec les délégués et également le recensement, nous avons aussi besoin de la collaboration des autres pour pouvoir faire notre travail correctement et les autres ont également besoin des magistrats de même que les représentants des candidats pour que tout se passe dans ma transparence, l’impartialité et que tout le monde respecte les règles du jeu électoral. »
AS
Le Dakarois Ziguinchor
Affaire Ousmane Sonko : Déclaration importante du SG de la Cour d’appel de Ziguinchor
Le secrétaire général de la Cour d’appel de Ziguinchor, le magistrat Mamady Diané, a souligné que « le magistrat n’a pas à se préoccuper du sort qui sera réservé à sa décision. Il s’assure juste de faire son travail selon les règles qui régissent sa profession ».
Cette déclaration fait suite à la décision du tribunal d’instance de Dakar, qui a statué en faveur de la réintégration du maire de Ziguinchor dans le fichier électoral. Selon le secrétaire général de la Cour d’appel de Ziguinchor, le magistrat se concentre sur l’application rigoureuse des règles professionnelles qui guident son travail, sans prendre en compte les conséquences éventuelles de ses jugements. Son devoir consiste à garantir le respect de la procédure, indépendamment du résultat final ou de son impact.
Les propos de Mamady Diané ont été tenus lors d’un atelier de mise à niveau des magistrats sur le processus électoral. Lors de cet événement, il a souligné l’importance pour les magistrats de se conformer aux normes professionnelles, mettant en avant le caractère indépendant de leur mission.
senenews
Tragédie à Ziguinchor : Explosion d’une mine en zone militaire n°5, quatre militaires perdent la vie
Un véhicule militaire a été violemment touché par l’explosion d’une mine antichar le jeudi 14 décembre 2023 au cours d’une mission sur l’axe Diokadou – Kadialock, dans le Nord Bignona, en Zone militaire n°5, selon une source proche de l’armée. L’incident aurait eu lieu hier aux environs de 10 heures.
Le bilan initial de cet incident tragique fait état de quatre (4) militaires tués et trois (3) blessés, comme l’affirme la première source. Cependant, une autre source précise a Ledakarois.sn que le nombre de morts serait de quatre, mais que le nombre de blessés s’élèverait à sept (07). Les autorités militaires et locales sont actuellement engagées dans des efforts pour clarifier ces informations contradictoires.
Cet événement met en lumière les dangers auxquels sont confrontées les forces armées lors de leurs missions dans cette région particulièrement sensible. L’explosion a eu lieu lors d’une mission sur un axe stratégique, soulignant la nécessité de renforcer la sécurité dans ces zones à haut risque.
Les autorités locales ont exprimé leurs condoléances aux familles des militaires décédés et ont souligné l’importance d’une enquête approfondie pour comprendre les circonstances exactes de cette tragédie. La population locale reste sous le choc, tandis que les forces de sécurité redoublent d’efforts pour maintenir la stabilité dans cette zone militaire n°5.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
Tragédie à Ziguinchor : Quatre militaires sénégalais perdent la vie dans l’explosion d’une mine
Dans la soirée de vendredi, la région de Ziguinchor, située au sud du Sénégal, a été le théâtre d’une tragédie dévastatrice touchant l’armée nationale. Une source sécuritaire a confirmé à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) la perte de quatre vaillants militaires, victimes de l’explosion d’une mine à Diaboudior, un village localisé dans la commune de Djibidione, au nord de Sindian. L’incident s’est produit aux alentours de 19 heures, entraînant également sept blessés parmi les membres des forces armées.
L’explosion a eu lieu alors que les militaires, à bord d’un véhicule, exécutaient une mission de sécurisation dans cette région particulièrement sensible du pays. Cette tragédie souligne de manière poignante les risques constants auxquels sont confrontées les forces de sécurité engagées dans la lutte contre l’insécurité régionale.
La situation demeure tendue dans cette zone, où l’armée sénégalaise s’implique régulièrement dans des opérations visant à maintenir la paix et la sécurité. Cet événement tragique met en lumière la nature périlleuse de ces missions, exposant les militaires à des dangers sérieux alors qu’ils œuvrent pour la stabilité de la région.
Les autorités locales ont exprimé leurs condoléances aux familles des militaires décédés et ont promis une enquête approfondie pour déterminer les circonstances exactes de cette tragédie. Les forces de sécurité continueront, malgré cette douloureuse perte, à œuvrer avec détermination pour assurer la stabilité et la paix dans cette région du Sénégal.
Urgent – Explosion de mine à Ziguinchor : Quatre militaires sénégalais tués
Dans la région de Ziguinchor, au sud du Sénégal, une tragédie a frappé l’armée nationale. Vendredi, une source sécuritaire a confirmé à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) la mort de quatre militaires, suite à l’explosion d’une mine à Diaboudior, un village situé dans la commune de Djibidione, nord de Sindian. L’incident, survenu vers 19 heures, a également fait sept blessés parmi les forces armées.
L’explosion a eu lieu alors que les militaires, à bord d’un véhicule, menaient une opération de sécurisation dans cette partie sensible du pays. Cet événement tragique met en lumière les risques constants auxquels sont exposés les forces de sécurité dans leur lutte contre l’insécurité dans la région.
La situation reste tendue dans cette zone, où l’armée sénégalaise est régulièrement engagée dans des opérations pour maintenir la paix et la sécurité.
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•57 du Vendredi 15/12/23
Victoire Judiciaire pour Ousmane Sonko: Étape Cruciale, mais Incertaine
Victoire Judiciaire pour Ousmane Sonko: Étape Cruciale, mais Incertaine
Communiqué du Collectif des avocats de l’État : Ousmane Sonko restera exclu des listes électorales jusqu’à une décision définitive
Suite à la décision récente du président du tribunal d’instance hors classe de Dakar ordonnant la réintégration d’Ousmane Sonko dans les listes électorales, le collectif des avocats de l’État a publié un communiqué afin de clarifier la position de l’État dans cette affaire. Voici le contenu du communiqué :
COMMUNIQUÉ
Le président du tribunal d’instance hors classe de Dakar a récemment ordonné la réintégration d’Ousmane SONKO dans les listes électorales, malgré l’arrêt de la Cour suprême en date du 17 novembre 2023.
L’État du Sénégal, en se basant sur les dispositions pertinentes des articles L.45 et suivants du Code électoral, à l’intention d’exercer son droit de recours en introduisant un pourvoi en cassation.
En conséquence, la décision du tribunal d’instance de Dakar n’étant ni définitive ni exécutoire, Ousmane SONKO demeure exclu des listes électorales jusqu’à ce que la cause soit définitivement jugée à Dakar.
Collectif des Avocats de l’État.
Annulation de la radiation de Sonko : Me Ciré Clédor envisage un possible Pourvoi en Cassation de l’État
Suite à la décision d’annulation de la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales, Me Ciré Clédor, avocat impliqué dans l’affaire, a exprimé la possibilité d’un éventuel pourvoi en cassation de la part de l’État.
Me Ciré Clédor a déclaré : « Certainement que l’État fera un pourvoi en cassation, mais nous espérons que la décision actuelle prévaudra. » Cette remarque suggère une anticipation de procédures judiciaires futures, bien que l’avocat exprime son espoir que la décision d’annulation en faveur de Sonko soit exécutée malgré d’éventuels recours. La situation pourrait donc encore évoluer dans les instances supérieures de la justice.
Réintégration d’Ousmane Sonko : L’Etat du Sénégal va déposer un recours à la Cour Suprême
Ce mercredi, le juge du Tribunal d’instance de Dakar a ordonné la réintégration d’Ousmane Sonko dans le fichier électoral, confirmant le juge Sabassy Faye de Ziguinchor. Mais la route est encore longue pour la candidature d’Ousmane Sonko à la Présidentielle de 2024. En effet, les avocats de l’Etat du Sénégal vont déposer un recours auprès de la Cour Suprême.
L’annonce vient d’être faite par Me El Hadji Diouf, un des avocats de l’Etat du Sénégal. « Ils ont jubilé à Ziguinchor et aujourd’hui encore, ils jubilent à Dakar. Ils sont des incultes, ils ne savent pas que la Cour Suprême ne peut pas se contredire. Ils ont gagné une bataille, mais n’ont pas gagné la guerre. Ils seront tristes lorsque la Cour Suprême va annuler cette décision du juge de Dakar », a-t-il déclaré, confirmant le recours que l’Etat du Sénégal va déposer.
Ousmane Sonko, actuellement en prison, devrait donc pouvoir démarrer sa campagne de parrainage, en attendant la suite de cette affaire.
Annulation de la radiation de Sonko / Me Bamba Cissé : « Cela ne servira à rien de se pourvoir en cassation! »
Me Bamba Cissé, membre du pool d’avocats de Ousmane Sonko, s’est réjoui de la décision rendue par le juge Racine Thior, du tribunal d’instance hors classe de Dakar qui annule la radiation du leader de l’ex-Pastef dans les listes électorales.
« Dieu merci! Le droit et la vérité étaient avec nous. Ousmane Sonko va être réintégré dans les listes et il va participer à l’élection présidentielle », dira l’avocat qui lance également un appel à ses confrères de l’État du Sénégal : « Il faut préciser que le point de cassation a été réglé, il ne servira à rien de se pourvoir en cassation. C’est pourquoi c’est important d’inviter les avocats de l’État du Sénégal de ne pas tenter cette option… », a déclaré Me Bamba Cissé rappelant l’importance d’accompagner « ce vent de changement, cet idéal de démocratie et de liberté… »
Me Ciré Clédor Ly: « Deuk bi amna attékate yo khamni… »
Me Ciré Clédor Ly: « Deuk bi amna attékate yo khamni… »
Me Abdoulaye Tall confirme l’exécution de la décision d’annulation de la radiation de Sonko
Suite à l’annulation de la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales par le tribunal d’instance de Dakar, Me Abdoulaye Tall, l’avocat de Sonko, a tenu à souligner que cette décision est immédiatement exécutoire.
Me Tall a rappelé que la décision du tribunal, rendue aujourd’hui, est dotée d’une force exécutoire immédiate, impliquant ainsi une application immédiate de la réintégration de Sonko sur les listes électorales. Cette nouvelle étape juridique renforce la position de Sonko dans sa candidature à l’élection présidentielle de février 2024.
La sentence de la Cour suprême attendue aujourd’hui : L’éligibilité de Ousmane Sonko en jeu
Le Dakarois Quotidien N°056 – du 14/12/23
🔴La sentence de la Cour suprême attendue aujourd’hui : L’éligibilité de Ousmane Sonko en jeu
Assainissement renforcé à Ziguinchor : opération nocturne contre les vecteurs de maladies
Le service d’hygiène de la ville de Ziguinchor a lancé une opération d’épandage étendu pour contrer la prolifération des moustiques et autres insectes, en mettant un accent particulier sur les caniveaux et les zones d’eaux stagnantes. Contrairement à l’année précédente, où l’opération avait été limitée à trois nuits en raison d’une pénurie de véhicules, cette année, grâce à la coopération active de la mairie, toutes les dispositions ont été prises pour exécuter l’opération en une seule nuit, mobilisant quatre véhicules de minuit à 4 heures du matin.
L’objectif central de cette initiative de saupoudrage reste l’assainissement global de la ville, tout en ciblant spécifiquement l’éradication du paludisme et des maladies diarrhéiques. La grâce
Vente de blouses et de cahiers d’exercices : Les mises en garde de l’IEF de Ziguinchor
Dans une note adressée aux directrices et directeurs des écoles élémentaires et structures préscolaires du public, l’inspecteur de l’éducation et de la formation, Ibrahima Kalil Sakho, met en garde contre tout acte de vente des blouses et de certains cahiers d’exercices.
Ibrahima Sakho rappelle que « les tenues scolaires mises à la disposition des élèves des structures préscolaires et écoles élémentaires publiques doivent être distribuées gratuitement aux enfants. Il en est de même des cahiers d’exercices du PAAME qui ne doivent pas faire l’objet d’une transaction financière », lit-on sur la note. L’IEF Sakho avertit sur d’éventuelles sanctions en cas de non-respect de cette directive. « Tout directeur ou directrice d’école reconnu auteur d’éventuelle vente de ces tenues scolaires ou cahiers d’exercices s’expose à des sanctions ».
Élections de représentativité des centrales syndicales : À Ziguinchor, des enseignants écartés du vote crient au sabotage
A l’heure où ces lignes sont écrites, les élections de représentativité des centrales syndicales se déroulent dans les 46 départements du Sénégal. Mais selon la Rfm, des difficultés ont été notées dans le déroulement du scrutin, à Ziguinchor précisément au centre Djignabo Bassène. En effet, nos confrères rapportent que près de 200 enseignants du lycée de cet établissement n’ont pas pu effectuer le vote. Pour cause, on leur a notifié que leurs noms ne figurent pas sur les listes électorales. une situation que déplorent les enseignants. Ils crient au sabotage.
« Les élections étaient sabotées à Djignabo. On ne peut pas comprendre que des agents venant d’ailleurs puissent venir ici à Djignabo pour voter et que nous enseignants de Djignabo ne pouvons pas le faire. On ne retrouve pas nos noms sur les listes alors que nous figurons sur le fichier. Quand vous mettez votre matricule sur le fichier électronique, vous cherchez et vous retrouvez automatiquement votre nom. Alors qu’au niveau du bureau de vote, on vous dit que vous n’êtes pas acceptés et vous ne pouvez pas voter. C’est déplorable. Tous les collègues sont rentrés. Le taux de participation risque d’être excessivement faible et ça c’est du sabotage. C’est très clair, ils cherchent à écarter les syndicats d’ enseignants de ces élections. C’est tout ce qu’ils envisagent de faire »,fustige Amadou Guissé, Secrétaire départemental du CUSEMS sur Rfm.
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•54 du Mardi 12/12/23
Sonko, entre Zig et Dakar : « Non pas de 2 justices, il n’y en a qu’une seule », Maimouna Bousso
12 octobre 2023- 12 décembre 2023. Il y a deux mois, Ousmane Sonko réintégrait le fichier électoral après sa radiation. Le 17 novembre, la cour Suprême casse et annule la décision du tribunal de Ziguinchor et renvoie l’affaire au Tribunal Hors classe de Dakar. Qui se prononce aujourd’hui mardi. Occasion pour Maimouna Bousso, face à la presse lundi, de dire que la justice est une et indivis.
Les Leaders Alliés du Candidat Ousmane Sonko (Lacos) se sont prononcés sur la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales qui sera examinée ce mardi au Tribunal Hors classe de Dakar en audience spéciale.
« Ce mardi, nous retournons au tribunal. Il n’y a pas deux justices, celle de Ziguinchor et celle de Dakar, il n’y a qu’une seule justice, la justice est une et indivis. La même justice qui s’est prononcée à Ziguinchor, se prononcera ce mardi à Dakar. C’est une audience publique à la fameuse salle 4, salle coupe-tête, la salle guillotine », a déclaré Maimouna Bousso.
Très active dans le combat pour le respect des droits de l’homme, la Présidente du mouvement des Forces Citoyennes appelle à la mobilisation des grands jours en raison du caractère de l’audience publique.
« Si le droit est dit, avance t-elle, notre candidat va déposer ses fiches, à l’instar de tous les candidats. Si le droit n’est pas dit, le peuple sénégalais décidera. Restons vigilants ».
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•53 du Lundi 11/12/23
Consolidation de la Paix en Casamance : Inauguration d’une Case Culturelle à Bissine
Dans un pas significatif vers la consolidation de la paix en Casamance, le village de Bissine, dans la commune d’Adéane, célèbre l’inauguration de sa première affaire culturelle de citoyenneté et de bon voisinage. Cette initiative, portée par le Secrétariat Exécutif Permanent en charge de la gestion des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées, en collaboration avec le Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR), témoigne de l’engagement continu en faveur du retour des populations déplacées dans leurs terroirs d’origine.
Bissine, un village abandonné en raison des conflits en Casamance, voit aujourd’hui le retour de ses habitants grâce aux opérations de ratissage et de sécurisation menées par l’armée sénégalaise. La construction de cette case communautaire s’inscrit dans le cadre de soutien à la réintégration des populations déplacées, offrant un espace dédié au dialogue, à la citoyenneté et à la coexistence pacifique.
Mamadou Lamine Diop, adjoint au préfet de Ziguinchor, souligne l’importance de cette affaire de citoyenneté et de bon voisinage dans le renforcement des liens entre les communautés. Il la décrit comme une réponse à l’histoire douloureuse qu’ont connue ces populations et un moyen de consolider la paix et la cohésion sociale.
La case servira également de lieu d’intégration entre différentes communautés, y compris celles des pays voisins tels que la Guinée-Bissau. Elle sera un espace propice à la concertation et au dialogue entre les populations des deux côtés de la frontière, contribuant ainsi à la prévention des conflits et à la gestion pacifique des différends.
Le colonel Babacar Touré, secrétaire exécutif permanent en charge de la gestion des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées, souligne les aspects économiques et sociaux de cette initiative. Outre son rôle dans l’instauration d’un climat social apaisé, la case offrira des solutions économiques aux femmes de la localité, avec la prévision d’électrification solaire et l’accompagnement en machines de couture pour des activités génératrices de revenus.
Georgette Bassène Mendy, représentante du Haut-Commissariat pour les Réfugiés, exprime sa satisfaction de contribuer à cet effort d’accompagnement dans le cadre du processus de paix. Elle réaffirme l’engagement du HCR à soutenir le gouvernement dans le renforcement des synergies en faveur de programmes de réintégration innovants et durables.
Cette inauguration marque ainsi une étape cruciale dans la promotion de la paix et de la coexistence harmonieuse dans la région de Casamance, démontrant la puissance du dialogue et de la collaboration pour construire un avenir pacifique.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
Serigne Mboup critique l’arrêt du bateau Dakar-Ziguinchor et appelle à la libération d’Ousmane Sonko
Lors de sa visite à Ziguinchor, Serigne Mboup, candidat à la présidentielle de février 2024, a partagé ses opinions sur deux sujets majeurs. Tout d’abord, il a critiqué l’arrêt du bateau assurant la liaison Dakar-Ziguinchor, qualifiant cette mesure d’inappropriée et préjudiciable à l’économie. Il a exprimé son désaccord avec la justification fournie par l’État pour cette décision.
En ce qui concerne la situation de la paix en Casamance, Serigne Mboup a souligné l’importance de la paix en tant que fondement économique. Il a plaidé en faveur de la conclusion d’accords de paix définitifs, affirmant que stimuler l’économie est impératif pour instaurer une paix durable. Selon lui, une économie robuste joue un rôle essentiel dans la consolidation de la paix.
En conclusion, Serigne Mboup a exprimé son souhait de voir la libération d’Ousmane Sonko, un leader politique sénégalais.
Enseignement Supérieur : Le Ministre Moussa Baldé Approuve la Poursuite des Cours en Ligne à l’UCAD et à Ziguinchor
Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Moussa Baldé, a confirmé aujourd’hui la décision prise par l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) et le Conseil Académique de continuer les enseignements en ligne. La décision intervient en réponse aux préoccupations soulevées par la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep), exprimant des inquiétudes quant à la dégradation du climat scolaire.
Lors d’une conférence de presse convoquée dans un hôtel de la place en présence du recteur de l’université de Bambey, des cadres, et des militants de la mouvance présidentielle, le Ministre a souligné que l’UCAD et le Conseil Académique sont souverains dans leurs décisions. Il a déclaré : « Le Conseil Académique et l’UCAD ont décidé de poursuivre les enseignements en ligne en attendant de réunir les conditions nécessaires pour une réouverture sereine et paisible des enseignements en présentiel. »
Moussa Baldé a également souligné que les cours en ligne ont prouvé leur efficacité et peuvent être pérennisés, constituant une alternative structurelle pour faire face à la croissance de la population estudiantine. Il a évoqué la possibilité de mettre en place un dispositif d’enseignement bimodal, combinant l’enseignement numérique avec l’enseignement présentiel, pour répondre aux besoins variés des étudiants.
Cette annonce intervient après les appels de divers acteurs de l’enseignement pour une reprise des cours en présentiel, mais le ministre souligne que le gouvernement soutient les décisions prises par l’UCAD et le Conseil Académique.
Reprise des activités au marché Tilène de Ziguinchor : L’incendie de Saint-Maur va servir d’accélérateur, affirme Yaye Fatou Diagne
La coordonnatrice du Programme de modernisation et de gestion des marchés, Yaye Fatou Diagne, a exprimé son optimisme quant à la reprise prochaine des activités au marché Tilène de Ziguinchor. Elle a souligné que malgré les retards liés à divers facteurs, la pose des dalles est en phase finale, et une délégation est attendue la semaine prochaine pour une visite. Elle considère que l’incendie survenu au marché Saint-Maur agira comme un accélérateur pour la réouverture du marché Tilène.
Les retards ont été attribués à des facteurs tels que l’exécution budgétaire, les procédures d’exécution, l’impact du Covid-19, et l’hivernage.
La pose des dalles a été retardée en raison de l’hivernage, mais a repris après la saison des pluies.
Yaye Fatou Diagne voit l’incendie au marché Saint-Maur comme un élément qui accélérera la réouverture du marché Tilène.
La ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équité sociale et territoriale, Thérèse Faye Diouf, a visité Ziguinchor pour manifester la solidarité du gouvernement envers les sinistrés du marché Boucotte.
Le président Macky Sall a instruit d’apporter une aide financière de 50 millions de francs CFA aux commerçants touchés par l’incendie, accompagnée de 10 tonnes de riz pour répondre aux besoins urgents.
Le gouvernement travaille sur un chantier essentiel pour la vie économique à Ziguinchor, notamment la construction du marché Tilène, inscrit dans le Programme de modernisation des marchés sous le ministère du Commerce.
Les efforts pour la reprise des activités au marché Tilène se poursuivent malgré les défis passés. L’incendie à Saint-Maur est perçu comme une opportunité d’accélérer le processus de réouverture, tandis que le gouvernement affirme son engagement envers les commerçants sinistrés.
Le Maire Papiss Ansoumana Diemé de Mlomp, Bignona, vise l’autosuffisance en riz avec seulement 2 hectares exploités sur 11 hectares disponibles
Dans le département de Bignona, au sein de la communauté de Mlomp Blouf, le maire, Papiss Ansoumana Diemé, se mobilise activement pour atteindre l’autosuffisance alimentaire en riz. Malgré la disponibilité de 11 hectares de terres cultivables, seulement 2 hectares sont actuellement exploités pour la production de riz.
Engagé dans la récolte du riz, le maire Diemé lance un appel au gouvernement du Sénégal et à ses partenaires pour soutenir le remembrement des terres agricoles. L’objectif est d’optimiser l’utilisation des ressources disponibles afin d’augmenter la superficie cultivée et ainsi contribuer à la sécurité alimentaire de la communauté.
Cette initiative souligne l’importance de maximiser les terres agricoles pour répondre aux besoins alimentaires locaux. La collaboration avec le gouvernement et d’autres partenaires pourrait permettre une expansion significative de la superficie cultivée, renforçant ainsi la résilience alimentaire de la communauté de Mlomp Blouf.
Nous suivrons attentivement les développements de cette initiative et fournirons des mises à jour sur les progrès réalisés.
Prochaines étapes du procès Oumar Sall : Renforts juridiques des plaignants et suspension temporaire du dossier
L’affaire impliquant Oustaz Oumar Sall a été évoquée ce vendredi 8 décembre devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Accusé de diffamation et d’injures par le biais d’un système informatique suite à une plainte déposée par une association de disciples tidjanes, le prévenu s’est présenté vêtu d’un kaftan jaune.
À ce stade, le juge a pris la décision de mettre le dossier de côté, en raison de la constitution de nouveaux avocats du côté des plaignants. Cela témoigne d’un renforcement du pool d’avocats de la partie plaignante, suggérant une stratégie juridique plus robuste pour cette affaire.
En attendant que les nouveaux représentants légaux se familiarisent avec l’affaire, les audiences se poursuivent dans une salle comble, soulignant l’importance de l’affaire aux yeux du public.
Notons que le prêcheur Oustaz Oumar Sall a été arrêté le 15 novembre, marquant le début d’une série d’événements qui mènent à ce procès en cours. Nous resterons attentifs aux développements ultérieurs de cette affaire et vous tiendrons informés des mises à jour.
Incendie du marché Boucotte de Ziguinchor : Macky Sall remet une enveloppe de 50 millions et 10 t de riz aux victimes
L’État du Sénégal, par le biais de la ministre du Développement communautaire, Thérèse Faye Diouf, a répondu rapidement à l’incendie survenu au marché Saint-Maur-des-Fossés de Ziguinchor, également connu sous le nom de « marché Boucotte ». La ministre a remis une enveloppe de 50 millions de francs CFA et 10 tonnes de riz aux victimes de cet incident. Ces fonds sont destinés à aider les sinistrés à faire face aux premières charges urgentes, tandis que le riz vise à soulager leurs besoins alimentaires immédiats.
Thérèse Faye Diouf a souligné que cette assistance immédiate provient de la solidarité du président de la République envers les commerçants touchés. Elle a également rappelé l’importance du chantier en cours à Ziguinchor, la construction du marché de Tilène, qui devrait offrir de meilleures conditions aux commerçants une fois achevé. La construction de ce marché est en cours dans le cadre du Programme de modernisation des marchés sous la tutelle du ministère du Commerce. Selon la ministre, une fois finalisé, ce nouveau marché contribuera à améliorer les conditions économiques et commerciales de Ziguinchor, notamment pour le secteur informel.
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•51 du Vendredi 08/12/23 avec Leral Tv
Ziguinchor, un plan d’action de retour des populations déplacées lié à la crise casamançaise est mise en branle.
Pour un retour définitif des populations déplacées du département de Ziguinchor du fait du conflit en Casamance, les acteurs de mise en œuvre d’une stratégie de facilitation de retour des populations au bercail, se sont réunis autour du préfet du departement de Ziguinchor, ceci à travers un atelier de partage sous l’impulsion du comité national de gestion de la situation des réfugiés et rapatriés et personnes déplacées en Casamance.
« L’objectif c’était de procéder à la restitution d’une expression de besoin qui avait été élaboré et communiqué par les autorités administratives. Il s’agit effectivement d’accompagner le processus de retour des personnes et familles déplacées sur la base de la mise en place d’un certain nombre de services sociaux de base. La collecte a été faite sur la base d’une matrice et de façon très pointue dans le département pour l’ensemble des communes et villages impactés, nous avons donc procédé à cette expression de besoin. » Affirme le préfet de Ziguinchor Ameth Tidiane Thiaw
Il précise tout de même « L’atelier organisé avait pour objet de partager cette expression de besoin pour un peu revisiter le caractère exhaustif complet ou non et dans tous les cas apporter des éléments de consolidation avant la prise en charge de cet état de besoin par les services centraux compétents d’état. »
« Nous avions mois de juillet, mener une première mission d’évaluation de besoins et il s’agit pour cette mission en relation avec les services de monsieur le préfet de consolider ces besoins et ces besoins ont été globalement scindé en plusieurs domaines, besoins en habitat, en santé, en éducation, en sécurité et même des besoins immatériels.
Donc après échange bien sûr un mécanisme de coordination au niveau local sera d’abord mis en place, ensuite l’ensemble des besoins détaillés envoyés au niveau du secrétariat pour une prise en charge par les services de l’état, bien sûr les ministères ne pourront pas exécuter à cent pour cent l’ensemble des besoins, c’est pourquoi nous y avons impliqué nos partenaires stratégiques comme le HCR et d’autres partenaires ainsi que les ONG locales, qui aussi dans leurs domaines vont compléter les actions de l’état pour un retour définitif des populations dans leurs villages. » A fait savoir le Colonel Boubacar Touré secrétaire permanent du comité chargé de la gestion des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées.
Dans ce processus de retour des populations déplacées, il est concerné l’ensemble des populations déplacées interne comme externe.
« Le nombre de déplacées externe qui constituent les réfugiés au niveau de la Gambie et de la Guinée Bissau et les déplacées interne qui sont restées dans la région les chiffres obtenus en juillet passé se portaient sur plus de trente cinq mille réfugiés, c’est pas exhaustif, c’est pourquoi nous sommes venus pour consolider ces éléments.
Nous allons en relation avec les structures sœur des républiques de la Gambie et de la Guinée Bissau essayer d’avoir les statistiques qui nous permettront quand même d’atteindre valablement la cible, c’est à dire les informations précises qui nous permettront non seulement d’accompagner le retour des déplacées interne mais aussi de prendre en compte le retour des réfugiés et de les accompagner pour une intégration réussie dans leurs localités au niveau du département de Ziguinchor , c’est surtout dans l’arrondissement de Niassya et de Niaguis et dans l’arrondissement de Niaguis le sous préfet nous a fait part d’un seul village Boussoloum dont les populations n’ont pas encore rejoint la localité, au niveau de l’arrondissement de Niassya c’est quatre localités. » A-t-il ajouté.
Les données collectées montre que sur 119 villages déplacés pour une population de 33028 personnes, 87 ont été définitivement ou partiellement regagnés par leurs habitants dont un effectif estimé à 17105 habitants, ce qui fait un taux de retour estimé à 51,78% des déplacées.
AS
Le Dakarois Ziguinchor
Ziguinchor, l’état au chevet des commerçants du marché Saint Maurs des Fossés de Boucotte, cinquante millions et dix tonnes de riz en accompagnement d’urgence.
« Nous sommes à Ziguinchor pour apporter le soutien immédiat du chef de l’état pour ces commerçants, qui ont vécu quand-même des moments très difficiles, à la suite de l’incendie du marché de Boucotte. Le président de la République nous a demandé de venir en tout cas manifester toute sa solidarité envers ces commerçants victimes de cet incendie et apporter également une enveloppe de cinquante millions pour effectivement permettre à ces commerçants de pouvoir s’assurer les premières charges urgentes en plus de celà dix tonnes de riz ont été remises toujours pour soulager la souffrance de ces victimes là. En dehors de cela, je voudrais rappeler que le gouvernement a un chantier extrêmement important pour la vie économique au niveau de Ziguinchor, surtout pour le secteur informel et formel, c’est à dire la construction en cours du marché de Tiléne à travers le programme pour la modernisation des marchés sous la tutelle du ministre du commerce.
Je pense, que ce marché en cours de construction est à 95% d’exécution, une fois finaliser, va permettre au marché de Boucotte en tout cas de trouver un essoufflement et ça va permettre également aux commerçants d’être dans d’excellentes conditions. » Affirme le ministre du développement communautaire et de l’équité territoriale.
Toutefois, elle a tenu à préciser » Nous avons bien recueillis et reçu toutes les doléances, mais également les remerciements des commerçants qui ont tous remercié le président de la république pour en tout cas cet acte, dépêcher immédiatement une délégation à Ziguinchor pour être au chevet de victimes là. »
Elle confirme , »L’état sera avec les victimes et aujourd’hui avec monsieur le gouverneur, le préfet, les sapeurs-pompiers, le commandement. Je peux dire aussi le commissaire qui assure la sécurité publique, nous pouvons dire encore une fois merci aux corps qui assurent l’autorité administrative, mais également l’autorité locale à travers la commune qui est représentée ici et avec Promoged. Également, qui ont, dès le premier jour ont pris des dispositions pour stopper le feu qui a démarré à sept heures et finalement s’est éteint à midi.
Je pense que nous allons continuer les discussions et sur la base du rapport définitif qui sera transmis par le gouverneur de région, l’état va continuer à prendre les dispositions pour non seulement regarder comment réfectionner le marché, mais aussi comment finaliser le marché de Tiléne. »
AS
Le Dakarois Ziguinchor
Affaire du Supposé Financement Occulte de Sonko : Le Sénégal en ébullition, des preuves attendues
Le Sénégal se trouve au cœur d’une tourmente politique alors que des allégations de financement occulte visant Ousmane Sonko secouent la scène politique. L’affaire, initiée par les déclarations du député Matar Diop, prend une dimension complexe, soulignant les enjeux politiques cruciaux à l’approche des élections. Cette analyse approfondie tentera de démêler les fils de cette intrigue politique.
Cliquez pour Lire Gratuitement !!! Le Dakarois Quotidien N°050 – du 07/12/23
Sonko et ses présumés « créanciers » : mythe ou réalité ?
– Le gouvernement tenu de donner suite aux révélations de Matar Diop, Yérim Seck et Madiambal Diagne
Madiambal Diagne presse Birahim Seck et Cie de réagir aux révélations du député Matar Diop, concernant Ousmane Sonko. Toutefois, compte tenu de la gravité des allégations, c’est le gouvernement qui est tenu d’éclaircir la lanterne des Sénégalais, sous peine d’être à son tour accusé d’instrumentaliser le terrorisme dans une démarche de diversion.
En mars 2021, l’alors ministre de l’Intérieur, Félix Antoine Diome, indexait, sans les nommer, des « forces occultes », consécutivement aux manifestations violentes et sans précédent liées à l’affaire Adji Sarr-Sonko.
En 2022, la terminologie évolue et l’on parle de « forces spéciales ».
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sur Telegram Le Dakarois Quotidien N°049 – du 06/12/23
🔴Sonko et ses présumés « créanciers » : Mythe ou réalité ? / Le gouvernement tenu de donner suite aux révélations de Matar Diop, Yérim Seck et Madiambal Diagne