Le Conseil constitutionnel du Sénégal s’apprête à effectuer le tirage au sort crucial pour déterminer l’ordre de vérification des parrainages des candidats à la présidentielle. Initialement prévu pour le 28 décembre, le tirage a été reporté en raison d’une affluence record de dossiers de candidatures. Aujourd’hui, le 29 décembre à 10h, ce processus décisif pourrait avoir des implications majeures sur le déroulement de l’élection, notamment en ce qui concerne la candidature d’Ousmane Sonko, leader de l’opposition.
Un processus technique, mais politiquement sensible
Bien que le tirage au sort soit techniquement nécessaire pour organiser la vérification des parrainages, il soulève des questions quant à son équité et son efficacité. L’ordre de tirage peut influencer directement la probabilité de doublons dans les parrainages, une préoccupation majeure compte tenu de la méthode de collecte utilisée par de nombreux candidats.
Les règles entourant ce tirage sont sous examen minutieux, car elles doivent garantir la conformité aux principes démocratiques. Les acteurs politiques et le public surveillent de près ce processus, conscient de son impact sur l’intégrité de l’élection.
L’examen du dossier d’Ousmane Sonko : un enjeu majeur
Mode d’emploi du tirage au sort
Les candidats sont convoqués pour assister au tirage
Le tirage au sort a lieu en public pour déterminer l’ordre de vérification des dossiers.
Les dossiers sont vérifiés dans l’ordre établi par le tirage.
Chaque parrainage est contrôlé pour sa validité, y compris la détection de doublons.
Les candidats sont notifiés en cas d’irrégularités.
Un délai de 48 heures est généralement accordé pour corriger les anomalie
Une fois les dossiers vérifiés et les irrégularités adressées, le Conseil peut entamer la vérification d’autres aspects du dossier.
Un processus décisif pour la démocratie sénégalaise
Alors que la date du 20 janvier se rapproche, le tirage au sort et la vérification des parrainages au Conseil constitutionnel revêtent une importance cruciale pour le processus électoral. L’examen du dossier d’Ousmane Sonko ajoute une dimension politique à cette étape, soulignant l’importance de l’équité et de la transparence dans la préservation de la démocratie au Sénégal. La manière dont ces processus seront gérés influencera non seulement le sort des candidats, mais aussi la perception globale de l’intégrité du processus électoral dans le pays
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