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Société

1er mai : L’APR fustige la gouvernance actuelle et dénonce la précarisation des travailleurs

À l’occasion de la Fête internationale du Travail, le Secrétariat exécutif national (SEN) de l’Alliance pour la République (APR) a saisi l’opportunité pour adresser un sévère réquisitoire contre le régime du président Bassirou Diomaye Faye. Dans une déclaration publiée ce 1er mai, le parti de l’ancien chef de l’État Macky Sall accuse les nouvelles autorités de « précariser les travailleurs » et de « détruire l’héritage social » construit sous la gouvernance précédente.

Dans son communiqué, l’APR affirme que l’arrivée au pouvoir du nouveau régime a marqué un tournant négatif dans la vie des travailleurs sénégalais. Le parti déplore la suspension de plusieurs acquis sociaux, tels que la Couverture maladie universelle (CMU), les bourses de sécurité sociale et la revalorisation salariale, initiatives qu’il attribue à l’ère Macky Sall.

« Le Président Macky Sall et l’APR ont toujours inscrit leur action dans la conviction que le travail est un levier d’inclusion et de progrès social », rappelle le texte, soulignant les avancées obtenues au cours des douze dernières années, notamment à travers la tenue de conférences sociales et la consolidation du dialogue social.

Le SEN de l’APR accuse le gouvernement actuel de provoquer un « blocage économique » et de favoriser les licenciements abusifs dans plusieurs entités publiques stratégiques, dont la CDC, le Port autonome de Dakar, le FONGIP ou encore la SAPCO.

Le parti met également en garde contre un retour aux « ajustements structurels » qui, selon lui, pourraient découler d’un affaiblissement de la crédibilité économique du pays. La récente polémique autour du rapport de la Cour des comptes est citée comme un facteur aggravant de la méfiance nationale et internationale.

Au-delà des questions économiques et sociales, l’APR dénonce un « climat de terreur » marqué par des « arrestations arbitraires » visant des opposants, des journalistes et des chefs d’entreprise. Le parti avance que plus de 300 organes de presse seraient aujourd’hui « à l’arrêt », sans fournir de précisions chiffrées ou vérifiées.

Cette situation est, selon le communiqué, le reflet d’une « politique de règlement de comptes » qui porterait atteinte à la démocratie, à la liberté d’expression et à la cohésion nationale.

Face à ce qu’il qualifie de « dérives dictatoriales », l’APR appelle à une mobilisation nationale de « tous les démocrates et républicains » pour défendre les acquis sociaux et les libertés fondamentales. Le parti exige également la réintégration des travailleurs « injustement licenciés » et exprime sa solidarité envers tous ceux qui sont en lutte pour leurs droits.


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