Suivez-nous

Politique

Les ambitions chiffrées du duo Diomaye – Sonko : revenu, espérance de vie, dette et inflation au cœur de « Sénégal 2050 »

Le gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko a dévoilé lundi un ambitieux plan de transformation économique et sociale, marqué par des objectifs précis en termes de revenu par habitant, espérance de vie, réduction de la dette et contrôle de l’inflation. Ce programme, intitulé « Sénégal 2050 : agenda national de transformation », vise à rompre avec les fléaux du sous-développement et du surendettement.

Présenté à Diamniadio six mois après l’installation du gouvernement et quelques semaines avant les législatives anticipées du 17 novembre, ce plan prévoit une croissance économique annuelle de 6,5 à 7% entre 2025 et 2029. Souleymane Diallo, directeur général de la planification au ministère de l’Économie, a affirmé que le Sénégal devait jeter les bases d’un nouveau modèle économique durant cette période.

Parmi les objectifs clés, le gouvernement souhaite réduire la dette publique qui atteignait 83,7 % du PIB en 2023, pour la ramener à 70 % d’ici 2029. En parallèle, il ambitionne de ramener le déficit budgétaire à 3 %, après une moyenne de 10,4 % entre 2019 et 2023.

Le gouvernement promet également une hausse de 50 % du revenu par habitant, avec une augmentation du revenu moyen de 1.660 dollars à 2.468 dollars d’ici 2029. Cette progression devrait s’accompagner d’une augmentation de l’espérance de vie de trois ans, la faisant passer à environ 72 ans, contre près de 69 ans en 2023, selon les estimations de l’Agence nationale de la statistique.

Autre engagement majeur, le contrôle de l’inflation pour la maintenir autour de 2 % au cours des cinq prochaines années. En parallèle, le gouvernement s’engage à garantir un accès universel à l’eau et à l’électricité, renforçant ainsi les bases du développement humain.

Concernant les finances publiques, le gouvernement prévoit d’augmenter les recettes fiscales en élargissant l’assiette, sans augmenter les impôts. Il vise également à mieux cibler les subventions à l’énergie, qui représentent 4 % du PIB, tout en garantissant que cela n’impacte pas le tarif de l’électricité pour les citoyens.

Ces réformes devraient permettre au Sénégal de quitter la catégorie des pays à développement humain faible pour rejoindre celle des pays à développement humain moyen d’ici cinq ans, marquant un tournant décisif pour l’avenir du pays.


En savoir plus sur LE DAKAROIS

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

Cliquez pour commenter

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité
Publicité

Facebook

BUZZ

À voir

Plus dans Politique

En savoir plus sur LE DAKAROIS

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading