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Thierno Bocoum interroge la police sur son intervention à la mairie de Dakar : « Qu’est-ce qu’elle faisait ce 13 décembre ? »

Le président du mouvement AGIR, Thierno Bocoum, a vivement réagi après la publication d’un communiqué de la police nationale, qui a démenti les accusations concernant une prétendue entrave aux activités du maire de Dakar, Barthélémy Dias, le 13 décembre 2024. Bocoum juge la réponse de la police insuffisante et soulève des questions sérieuses sur le rôle des forces de l’ordre dans les événements qui se sont déroulés à la mairie de Dakar ces derniers jours.

Dans son communiqué, la police a affirmé n’avoir procédé à « aucun blocage » des activités de l’édile dakarois. Cependant, cette version des faits ne satisfait pas Thierno Bocoum. Il s’interroge publiquement sur les raisons qui ont poussé la police à intervenir de manière aussi violente lors du point de presse du maire, le 13 décembre. « Qu’est-ce qu’elle faisait ce 13 décembre dans l’enceinte de la mairie de Dakar et dans la salle de délibération de cette mairie alors que le maire y tenait un point de presse ? », s’est-il exclamé. Selon lui, « défoncer une porte pour empêcher la tenue d’un point de presse entre-t-il dans le cadre normal de l’exécution de sa mission de sécurisation ? »

Bocoum, membre de la coalition Sàm Sa Kàddu, considère cette action comme une grave dérive des autorités, déplorant l’agression dont ont été victimes les participants au point de presse. Il souligne également que la police n’a pas simplement perturbé la rencontre, mais a fait preuve d’une violence démesurée en expulsant les occupants de la salle, en dépit de l’absence de justification apparente.

L’inquiétude de Thierno Bocoum s’est encore renforcée lors des événements du 16 décembre, où un dispositif policier a été mis en place dans l’enceinte de la mairie de Dakar. L’ancien député a affirmé avoir constaté de ses propres yeux la présence d’agents de la police à l’entrée et à l’intérieur de l’édifice. Il a déploré la mise en place d’un système de filtrage à l’entrée, ce qui, selon lui, constitue une atteinte aux libertés publiques.

À travers ses déclarations, Thierno Bocoum n’hésite pas à mettre en garde contre une escalade autoritaire qu’il juge préoccupante. Pour lui, la présence massive de la police dans un cadre institutionnel tel que la mairie de Dakar, et ce pour contrôler les activités publiques, est un signe inquiétant d’un État policier en gestation.

Enfin, il a exprimé sa volonté de voir la situation clarifiée, en appelant la police à répondre de ses actes et à respecter les principes démocratiques qui garantissent la liberté d’expression et d’action des élus et des citoyens.


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