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Lancement d’un atelier sous-régional civilo-militaire pour la protection des biens culturels en Afrique de l’Ouest

Ce mardi, un atelier sous-régional civilo-militaire sur la protection des biens culturels a été officiellement lancé en présence de plusieurs personnalités de haut rang, parmi lesquelles le ministre des Forces armées sénégalaises, le général Birame Diop, la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, et Dimitri Sanga, directeur régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest.

Cet événement, soutenu par le Royaume-Uni et organisé en partenariat avec l’UNESCO, réunit des experts civils et militaires venus d’Afrique de l’Ouest et du Centre pour discuter des enjeux liés à la préservation du patrimoine culturel en période de conflit armé.

Lors de la cérémonie d’ouverture, le général Birame Diop a rappelé l’importance de la protection des biens culturels pour la paix et la sécurité internationales. « Les atteintes portées aux biens culturels, à quelque peuple qu’ils appartiennent, constituent des atteintes au patrimoine culturel de l’humanité entière », a-t-il déclaré, en faisant référence à la résolution 2347 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui place la question au cœur des préoccupations mondiales.

L’Afrique de l’Ouest, particulièrement marquée par des conflits armés récurrents, subit des pertes humaines et matérielles considérables. Ces crises incluent également des destructions irréversibles du patrimoine culturel. L’exemple tragique des manuscrits anciens et des mausolées détruits à Tombouctou en 2012 a été cité par le ministre comme un rappel poignant de l’ampleur des pertes.

Le général Birame Diop a souligné que les biens culturels, témoins vivants de l’histoire et des civilisations africaines, sont souvent ciblés lors des conflits, parfois même délibérément. « Ces actes ne sont pas seulement des crimes contre la culture, mais aussi des attaques contre l’identité des peuples », a-t-il affirmé.

De son côté, Dimitri Sanga a salué cette initiative et souligné l’importance d’une collaboration civilo-militaire dans la préservation du patrimoine en temps de guerre. Il a rappelé que l’UNESCO travaille activement à la sensibilisation et à la formation des parties prenantes pour prévenir et combattre le pillage et la destruction des biens culturels.

Cet atelier vise à renforcer les capacités des acteurs régionaux et à encourager la coopération entre les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. À travers des discussions et des formations, les participants exploreront des solutions concrètes pour protéger les sites historiques, les objets d’art et les documents d’archives, souvent ciblés ou négligés en période de troubles.

En unissant leurs forces, les autorités civiles et militaires espèrent réduire les risques qui pèsent sur le patrimoine culturel, tout en sensibilisant davantage les communautés locales à leur rôle dans cette mission essentielle.


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