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Bignona à l’arrêt : journée ville morte après des heurts entre talibés et gendarmes

La ville de Bignona a connu, ce mardi 13 mai, une paralysie totale des activités économiques, sociales et scolaires. À l’origine de cette tension généralisée, un affrontement survenu dimanche dernier sur la route de Diégoune entre des talibés du marabout Fansou Bodian et des éléments de la gendarmerie nationale.

En guise de protestation, les disciples du guide religieux ont décrété une journée morte dans tout le département. Résultat : écoles fermées, marchés déserts, routes nationales bloquées, et transports totalement à l’arrêt. Même les motos Jakarta, qui assurent habituellement les navettes internes, sont absentes des rues.

Malgré les tentatives de médiation des autorités administratives, notamment le préfet de Bignona qui s’est personnellement rendu chez l’imam Fansou Bodian, et l’appel au calme lancé par ce dernier, les talibés ont maintenu leur mot d’ordre. Ils exigent des explications sur ce qu’ils qualifient d’usage « abusif » de la force par les gendarmes lors de l’incident.

Les axes routiers RN4 et RN5, points stratégiques du trafic régional, sont fortement perturbés. Les véhicules de transport interurbain sont stationnés à la gare routière, empêchant toute liaison entre Bignona et les localités environnantes. Plusieurs commerces ont également baissé leurs rideaux, accentuant l’atmosphère de tension.

Les autorités locales appellent à la retenue et multiplient les concertations pour ramener le calme. Une médiation plus large impliquant les chefs religieux et coutumiers est attendue dans les prochaines heures afin d’éviter une escalade de la crise.


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