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Présidentielle 2024 : Macky Sall finalement candidat à la place d’Amadou Ba ?

Alors que la décision du Conseil Constitutionnel a été rendue publique, le Président Macky Sall se retrouve au cœur des spéculations concernant sa participation à l’élection présidentielle de 2024. Malgré ses déclarations antérieures sur le respect de la Constitution et son engagement à ne pas briguer un troisième mandat, certains observateurs se demandent s’il ne pourrait pas finalement changer de cap.

Le média Jeune Afrique a soulevé cette question auprès de l’écrivain et philosophe sénégalais, Felwine Sarr. Selon lui, bien que le président Sall ait affirmé ne pas se représenter, ses propos laissent place à l’interprétation. Il a justifié son renoncement en invoquant la parole donnée plutôt que le respect strict de la Constitution, ce qui pourrait laisser penser qu’il se réserve la possibilité de se présenter dans des circonstances exceptionnelles, au nom de la stabilité du pays.

Par ailleurs, même si Macky Sall ne se présente pas, l’écrivain estime qu’il pourrait chercher à remplacer Amadou Ba, dont la candidature semble diviser au sein de son propre camp. Les récentes accusations de corruption du Parti démocratique sénégalais (PDS) à l’encontre de ce dernier ont fragilisé sa position, poussant certains membres de la coalition présidentielle à envisager d’autres options pour maximiser leurs chances de succès électoral.

Dans ce contexte, l’incertitude persiste quant à la composition finale des candidats à l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, tandis que les enjeux politiques et les jeux d’alliances continuent d’évoluer.

Felwine Sarr : « J’espère que Macky Sall nous laissera un pays gouvernable »

Pour Felwine Sarr, le véritable problème réside dans la politisation excessive de la nation sénégalaise, entraînant une fragilisation des institutions et mettant en péril la démocratie. Il exprime le souhait que le processus électoral reprenne son cours normal, avec les candidats retenus par la Cour constitutionnelle participant aux élections, et que Macky Sall quitte le pouvoir conformément à la Constitution, le 2 avril prochain. Il formule ainsi le vœu que le président sortant laisse derrière lui un pays gouvernable.

Néanmoins, l’écrivain reste optimiste quant à la capacité du Sénégal à tirer des leçons de cette crise politique pour avancer vers un avenir meilleur. Il souligne que les crises peuvent également présenter des opportunités de réflexion et de changement. Felwine Sarr est convaincu que tôt ou tard, le régime en place prendra fin, et il espère que son pays sortira de cette période tumultueuse avec le moins de dommages possible. Il insiste sur l’importance de reconstruire les institutions en tirant les leçons des failles du système politique et des pratiques gouvernementales.

Les propos de Felwine Sarr reflètent un appel à la responsabilité collective et à la maturité politique dans un contexte de crise, où la préservation de la stabilité et de la démocratie est primordiale pour l’avenir du Sénégal.

Arrêt du Conseil constitutionnel : Réunion secrète au Palais, la grande décision de Macky Sall

La décision du Conseil constitutionnel du Sénégal, rendue publique jeudi, a suscité une réaction très attendue de la part du Président Macky Sall. Dans un communiqué diffusé ce vendredi 16 février, le Chef de l’État sénégalais a pris acte de l’annulation du décret abrogeant la convocation du corps électoral le 25 février, date initialement fixée pour la présidentielle, et a posé son veto pour la tenue du scrutin le 15 décembre prochain, date retenue par l’Assemblée nationale.

Selon les informations rapportées par Les Échos, cette question cruciale a fait l’objet d’une réunion secrète au Palais. Le Président Macky Sall a rassemblé ses proches, notamment des ministres et des conseillers, pour discuter de la situation.

Les discussions ont duré jusqu’à environ 1 heure du matin, indique la source. C’est à ce moment-là que Macky Sall aurait informé ses collaborateurs de sa décision de se conformer à l’injonction des 7 Sages du Conseil constitutionnel : celle de rendre le pouvoir le 2 avril, date coïncidant avec la fin de son mandat présidentiel.

Par ailleurs, rapporte Les Échos, le Président a également annoncé son intention de mener des consultations, après lesquelles il fixera la date du premier tour du scrutin présidentiel. « Mardi environ, tout le monde connaîtra la date de la Présidentielle », confient des sources proches du journal.

Cette réunion secrète au Palais témoigne de l’importance des enjeux politiques actuels au Sénégal, avec des décisions qui auront un impact majeur sur le processus électoral et sur l’avenir politique du pays.

Abdoul Mbaye réagit à la décision du Conseil constitutionnel et lance une pique à Karim Wade

Le président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT) a exprimé sa déception face à cette exclusion, déclarant : « Nous avons été injustement écartés des candidats à l’élection présidentielle de 2024. Mais nous n’avons pas contesté la décision du Conseil constitutionnel au nom d’un principe qui nous fait limiter notre action face aux juges à des recours possibles. Il n’y en avait pas. » Cette réaction fait suite à des allusions aux accusations de corruption portées par le Parti démocratique sénégalais (PDS) à l’encontre de deux juges constitutionnels.

Cependant, Abdoul Mbaye a également critiqué la décision du Conseil constitutionnel, déclarant : « Le Conseil constitutionnel a pris hier 15 février une autre décision. Elle doit être respectée. Elle a été prise sur la base d’une incompétence à contrôler les parrainages et d’erreurs documentées sur l’appréciation de binationalités. Mais elle est prise sans recours possible. Espérons qu’elle puisse sortir le Sénégal de la crise institutionnelle. »

Cette réaction intervient alors qu’Abdoul Mbaye a été recalé à l’étape du parrainage électoral, mettant ainsi en lumière les tensions politiques qui entourent le processus électoral au Sénégal et les désaccords entre les différents acteurs politiques.

Décision sur le report de la Présidentielle : Bennoo Bokk Yaakaar adoube les juges du Conseil constitutionnel

C’est l’heure des sorties pour la mouvance présidentielle après la décision du Conseil constitutionnel qui a annulé le décret du Chef de l’État portant report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février prochain. « La Coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) salue la décision du Conseil Constitutionnel, régulateur et juge de l’élection présidentielle. Par leurs décisions, les juges du Conseil Constitutionnel nous font la démonstration de la robustesse et du fonctionnement régulier de nos Institutions. Dans le même temps, elles administrent la preuve de l’indépendance de la Justice, notamment celle du Conseil Constitutionnel, longtemps critiqué par une opposition radicale », ont reconnu les membres de ladite coalition.

Ils ont félicité le Président de la République, Macky Sall qui, d’après eux, non seulement a pris acte, avec grandeur, de la décision du Conseil Constitutionnel mais s’est engagé sans équivoque à en respecter les termes, traduisant ainsi sa stature constante d’homme d’État pleinement engagé dans la défense de la République, de l’État de droit et de la Démocratie.
« Macky Sall a géré cette situation de crise en faisant preuve de sérénité et d’ouverture »Dans un autre registre, BBY a apprécié l’évolution de la situation nationale, suite aux évènements qui ont marqué la vie politique de notre pays, survenus ces dernières semaines. « Elle s’est félicitée de la capacité renouvelée de notre Nation à faire face, avec responsabilité, aux différentes épreuves inhérentes aux vicissitudes de la démocratie. Il convient de souligner la hauteur avec laquelle le Chef de l’État, Macky Sall a géré cette situation, en faisant preuve de sérénité et d’ouverture », fait-elle souligner, dans leur communiqué de presse.La Coalition de renseigner qu’elle tient à saluer les interventions opportunes et fructueuses de hautes personnalités du pays, notamment les anciens Présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, les dignitaires religieux et coutumiers ainsi que les représentants des principales organisations du Patronat, des travailleurs et certains membres de la Société civile. «Leurs appels lancés à l’apaisement ont rencontré des échos très favorables à l’intérieur comme à l’extérieur du pays », a-t-elle soutenu.

Décision du Conseil constitutionnel : La réaction de l’APR

Suite à la réponse du Président de la République, Macky Sall, à la décision rendue par le Conseil constitutionnel concernant le non-report de l’élection présidentielle, les membres de son parti, l’Alliance Pour la République (APR), ont également réagi.

Dans un communiqué publié ce vendredi, le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’APR a exprimé son honneur face à la posture républicaine adoptée par le Président Macky Sall, qui a pris acte de la décision du Conseil Constitutionnel et a décidé de la faire pleinement exécuter.

La décision du Conseil constitutionnel, rendue le 15 février 2024, a déclaré la loi n° 4 / 2024, portant dérogation à l’article 31 de la Constitution, contraire à celle-ci, et a jugé que le décret pris sur le fondement de cette loi était dépourvu de base légale. En conséquence, le Conseil a invité les autorités compétentes à tenir l’élection présidentielle dans les meilleurs délais, étant donné l’impossibilité pratique de l’organiser à la date du 25 février, initialement prévue.

Le SEN de l’APR a engagé tous les responsables et militants du Parti à prendre également acte de cette décision, soulignant qu’elle s’appuie sur les mécanismes constitutionnels relatifs au fonctionnement de la démocratie et de l’État de droit.

Dans la continuité, le SEN s’est réjoui de la volonté clairement exprimée par le Président Macky Sall d’entamer les consultations nécessaires pour tenir l’élection présidentielle dans les meilleurs délais, tout en favorisant le dialogue et la concorde nationale.

Les responsables de l’APR ont exhorté tous les Sénégalais à s’engager avec sérénité dans cette dynamique de concorde nationale et de consensus pour des élections régulières, transparentes et sincères.

Enfin, le SEN a appelé tous les militants et sympathisants à poursuivre le travail de redynamisation et d’élargissement des bases du parti, afin d’assurer une victoire éclatante dès le premier tour à leur candidat, le Premier ministre Amadou Ba, à la prochaine élection présidentielle.

Rencontre avec Macky Sall : Thione Niang plaide pour la réconciliation et l’unité nationale

Après avoir été recalé à l’étape du parrainage, Thione Niang, entrepreneur social et leader de la coalition Jeuf ak Thione Niang, a été reçu au Palais présidentiel par le Chef de l’État, ce vendredi. À l’issue de cette rencontre, il a partagé les points clés de leur discussion, mettant en avant l’importance de la réconciliation et de l’unité nationale pour le futur du pays.

Thione Niang a souligné que le Président Macky Sall a accueilli positivement la décision du Conseil Constitutionnel, marquant ainsi un pas vers l’instauration d’un climat de confiance propice à des élections sereines. Il a également exprimé son soutien à l’effort du président pour maintenir une politique d’apaisement, notamment en ce qui concerne la libération d’Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye, appelant à trouver des solutions légales et politiques pour leur libération.

Dans un contexte politique et électoral tendu, Thione Niang a appelé à l’action pragmatique de chacun et à assumer ses responsabilités pour clore positivement le processus en cours. Il a souligné l’importance de la réconciliation et de l’unité nationale, encourageant tout le monde à œuvrer pour détendre l’atmosphère politique et électorale.

Le leader de la coalition Jeuf ak Thione Niang a exprimé sa gratitude envers le président pour l’avoir reçu et écouté, soulignant l’importance de la solidarité et de l’action collective dans cette période critique. Il a appelé à surmonter les défis actuels grâce à l’unité, et à avancer ensemble vers un avenir prospère et harmonieux pour les générations futures.

Anacarde : les producteurs tablent sur 160 000 tonnes cette année

Selon le Secrétaire général de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Ziguinchor, Jean Bertrand Badiane, la filière anacarde connaît une croissance exponentielle cette année. Les prévisions pour la campagne de commercialisation démarrée en octobre dernier indiquent un total de 160 000 tonnes d’anacarde exportées, avec déjà 150 000 tonnes exportées à la date du 5 octobre 2023.

Ces performances sont d’autant plus remarquables, souligne Badiane, que la liaison maritime entre Dakar et Ziguinchor a été suspendue après les violentes manifestations de juin 2023. Malgré cet obstacle logistique, la filière anacarde continue de prospérer.

Les chiffres montrent une tendance à la hausse constante dans la production et l’exportation de l’anacarde. Entre 2018 et 2022, le volume des exportations a presque triplé, passant de 31 871 à 87 118 tonnes.

En termes financiers, le volume d’exportations de l’anacarde en 2023 est estimé à 62 milliards 115 millions de francs CFA, ce qui représente une augmentation de 13,01% par rapport à 2021, où 82 527 tonnes ont été vendues pour un chiffre d’affaires de 54,96 milliards de francs CFA. En 2021, 40 000 tonnes avaient été exportées pour un chiffre d’affaires de plus de 22 milliards de francs CFA.

Ces données témoignent du dynamisme et de la vitalité de la filière anacarde au Sénégal, contribuant ainsi à stimuler l’économie locale et à promouvoir le développement rural dans les régions productrices.

Concert de Sidy Diop à Mbour : le film de l’agression mortelle d’un lutteur

Le 15 mars prochain, M. Diop et M. Faye, respectivement âgés de 19 et 21 ans, seront fixés sur leur sort. Poursuivis pour meurtre et association de malfaiteurs, ils attendent le délibéré de la chambre criminelle de Mbour.

Les faits remontent au 28 mars 2021, lors d’un baptême organisé chez un ami de Sidy Diop. La cérémonie prend une tournure tragique lorsque deux jeunes décident de commettre un vol, armés d’un couteau. Un des malfaiteurs cible le téléphone d’un invité, tandis que l’autre s’attaque au lutteur O. D. Gomis qui filmait le chanteur Sidy Diop avec son téléphone.

Face à la menace, le lutteur riposte violemment, ce qui pousse M. Diop à intervenir. Malheureusement, l’agresseur poignarde mortellement le lutteur au cœur. M. Faye parvient à s’enfuir, mais son complice est arrêté.

Lors du procès, les accusés changent de version et s’accusent mutuellement. Leurs avocats plaident la clémence, arguant qu’il s’agissait d’une « bataille rangée qui a mal tourné ». Le Procureur, quant à lui, requiert la peine de perpétuité.

Cette affaire tragique met en lumière les conséquences désastreuses de la violence lors de rassemblements festifs et souligne l’importance de prévenir de tels incidents pour garantir la sécurité de tous.

Guédiawaye : 25 cas de violences sexuelles sur des enfants signalés

La situation des violences sexuelles sur des enfants à Guédiawaye est alarmante, avec 25 cas recensés au cours du dernier trimestre, selon les révélations de la cheffe de service de l’Action Éducative en Milieu Ouvert (AEMO) de cette localité.

Matou Sougou, citée par Libération, a mis en lumière cette réalité préoccupante lors d’une formation organisée par l’association Unie vers’elle en partenariat avec l’UNICEF et l’Ambassade des Pays-Bas. Cette initiative vise à renforcer le dispositif de protection des enfants victimes d’abus sexuels.

Pour Danielle Hueges, directrice de l’association Unie vers’elle, il est essentiel de mettre en place des outils de coordination et de référencement pour la prise en charge des violences sexuelles subies par les enfants de 0 à 18 ans. Elle souligne également l’importance d’apporter un soutien spécifique aux familles des enfants victimes.

Les défis restent nombreux, notamment en ce qui concerne le signalement des cas, qui demeure une difficulté majeure à surmonter. Selon les professionnels sur le terrain, la protection sociale nécessite une approche communautaire renforcée pour mieux identifier et remonter les cas de violences sexuelles.

Cette prise de conscience et ces actions entreprises par les autorités locales et les organisations de la société civile sont essentielles pour lutter contre ce fléau et assurer la sécurité et le bien-être des enfants dans la région de Guédiawaye.

Syndicat des travailleurs municipaux : La bataille pour la succession de Sidya Ndiaye

Le Syndicat unique et démocratique des travailleurs municipaux (SUDTM) s’apprête à organiser son premier Congrès le 24 février prochain. Cet événement revêt une importance capitale, car il marquera le début d’une bataille pour la succession de feu Sidya Ndiaye, ancien secrétaire général de l’organisation, décédé le 14 juin dernier. Sidya Ndiaye occupait également le poste de secrétaire général de la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (FGTS), ce qui ajoute une dimension stratégique à la lutte pour sa succession au sein de la centrale syndicale.

Selon les informations fournies par Le Quotidien, la bataille pour la succession de Sidya Ndiaye s’annonce rude, avec des prétendants se manifestant déjà. Moussa Cissokho s’est ainsi auto-proclamé secrétaire de la FGTS/B, tandis que plusieurs membres de la centrale syndicale considèrent Mballo Dia Thiam comme le successeur naturel du défunt. Cette situation crée des tensions au sein du syndicat, avec des divergences sur la légitimité des candidatures.

Mbaye Sow, secrétaire général départemental de Rufisque du SUDTM, exprime clairement les préoccupations des travailleurs face à cette situation. Il souligne que certains candidats revendiquent la position de secrétaire général sans avoir contribué au développement de la centrale syndicale. Selon lui, seul le choix des travailleurs permettra de résoudre ce différend et de garantir une direction légitime et représentative des intérêts des travailleurs.

En attendant le Congrès du SUDTM, prévu pour régler la succession de Sidya Ndiaye, Mbaye Sow espère que cet événement permettra de mettre fin aux querelles internes et de se concentrer sur les préoccupations des travailleurs. Il souligne également que la performance de la FGTS/B lors des dernières élections de représentativité des centrales syndicales, où elle s’est classée parmi les cinq premières, a attisé les ambitions et les rivalités au sein du syndicat.

Décision du Conseil constitutionnel : Aar Sunu Élection reste vigilant et appelle à la mobilisation

Le mouvement citoyen Aar Sunu Élection (Protégeons notre élection) a salué la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal. Lors d’une conférence de presse ce vendredi 16 février, ce regroupement de diverses composantes de la société civile s’est dit fier de cette « première victoire » et a réaffirmé son engagement à accompagner cette décision forte du Conseil constitutionnel.

« Nous restons debout pour que rendez-vous soit pris avec le peuple sénégalais pour que cette souveraineté qu’on a tenté de lui usurper lui revienne de droit. Et ceci ne sera effectif que le jour du scrutin », a déclaré avec fermeté Elimane Habi Kane, porte-parole du jour.

« Tant qu’on ne nous aura pas dit que l’élection présidentielle se tiendra le 3 ou le 10 mars, nous n’avons pas encore atteint notre objectif », a ajouté le président de Legs Africa, soulignant la nécessité de rester mobilisé jusqu’à ce que la date du scrutin soit officiellement fixée.

Parlant de la marche prévue pour le samedi 17 février à 11h, de Sipres au rond-point Liberté 6, Aar Sunu Élection a affirmé avoir convenu de l’itinéraire avec les autorités. Malgré l’attente d’une confirmation officielle, le mouvement se dit confiant quant à l’autorisation de cette manifestation pacifique.

« Il ne faut pas qu’on dorme sur nos lauriers en pensant que tout est réglé », a prévenu Moundiaye Cissé, représentant des organisations de la société civile présentes à la conférence de presse, mettant en garde contre tout relâchement prématuré de la vigilance.

Bien que le président Macky Sall ait pris acte de la décision du Conseil constitutionnel selon un communiqué de la présidence de la République, M. Cissé a évoqué un « piège » potentiel dans les concertations annoncées. « Si on s’engage à des concertations non encadrées, on dépasserait la date du 2 avril », a-t-il mis en garde.

Aar Sunu Élection a proposé les dates du 3 ou 10 mars pour permettre aux candidats à la Présidentielle de rattraper les jours de campagne perdus, tout en soulignant que sur le plan technique et matériel, le Sénégal est prêt à organiser l’élection dès le 25 février.

Cette prise de position ferme et engagée de la part d’Aar Sunu Élection reflète la détermination de la société civile sénégalaise à défendre la démocratie et à garantir la transparence et l’intégrité du processus électoral.

Libération de pro-Sonko : Khalifa Sall s’interroge sur la contrepartie

La récente libération de plusieurs partisans de Ousmane Sonko par le président Macky Sall n’est pas passée inaperçue pour Khalifa Ababacar Sall. Lors d’une conférence de presse ce vendredi au siège de la coalition Khalifa Président, le candidat à la présidence de 2024 a exprimé sa satisfaction tout en soulevant des interrogations sur les motifs sous-jacents à cette vague de libérations.

« Je me réjouis de la libération des détenus, parce que je fais partie de ceux qui ont dénoncé l’arrestation de ces otages, de ces prisonniers politiques. C’est la première fois, dans ce pays, qu’on se retrouve avec presque 1 000 détenus politiques », a-t-il déclaré.

Cependant, Khalifa Sall veut comprendre les tenants et aboutissants de cette décision. « Est-ce que c’est pour des raisons politiques qu’ils ont été arrêtés ? Pas tous, parce que ceux qui ont posé des actes criminels, on ne peut pas les défendre. Mais que les acteurs politiques qui ont été arrêtés, incarcérés pour des délits d’opinion ou autres, qu’on les libère n’est que justice. Et nous nous en réjouissons. Ma seule interrogation, c’est la contrepartie. À quoi et de quoi ? C’est ça la question que je pose à tout le monde et qu’on se pose nous tous. Qu’est-ce qui s’est dit, qu’est-ce qui a été fait, qu’est-ce qui s’est passé pour qu’on en arrive-là ? Les citoyens sénégalais veulent savoir », a-t-il ajouté.

Cette réflexion de Khalifa Sall soulève des interrogations légitimes quant aux motivations réelles derrière ces libérations et met en lumière la nécessité de transparence dans les actions politiques.

La libération de ces détenus, considérés par certains comme des prisonniers politiques, intervient dans un contexte tendu marqué par la crise politique au Sénégal. Depuis l’annulation de l’élection présidentielle initialement prévue fin février et son report au 15 décembre 2024, le pays traverse une période de turbulences politiques sans précédent.

Khalifa Sall, en exprimant ses préoccupations quant à d’éventuelles contreparties à ces libérations, met en lumière l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la conduite des affaires publiques. Dans un climat politique déjà marqué par la suspicion et la méfiance, il est essentiel que les décisions des autorités soient clairement motivées et expliquées pour éviter toute confusion et renforcer la confiance des citoyens dans les institutions démocratiques.

En tant que candidat à la présidence, Khalifa Sall incarne une voix critique et vigilante dans le paysage politique sénégalais, appelant à la responsabilité et à la redevabilité des acteurs politiques. Sa démarche témoigne de son engagement en faveur de la démocratie et de la justice sociale, valeurs fondamentales pour l’avenir du Sénégal.

Alors que le pays s’engage dans une période de transition politique cruciale, marquée par l’organisation prochaine de l’élection présidentielle, les interrogations de Khalifa Sall rappellent l’importance de la transparence et de l’intégrité dans la construction d’un avenir politique stable et démocratique.

Invalidation du report de la présidentielle : La France appelle au respect de la décision du Conseil constitutionnel

La France a émis vendredi un appel pressant aux autorités sénégalaises pour qu’elles respectent la décision prise par le Conseil constitutionnel du pays, annulant le report de l’élection présidentielle décidé par le président Macky Sall.

Dans un communiqué, le porte-parole adjoint du Quai d’Orsay a déclaré que la France « prend acte de la décision du Conseil constitutionnel du 15 février » et « appelle les autorités et tous les acteurs sénégalais à la respecter (…) dans son entièreté, et à organiser les élections dans les meilleurs délais ».

La France a également encouragé toutes les parties sénégalaises à travailler à l’apaisement du climat politique, soulignant la longue tradition démocratique du Sénégal.

Cette déclaration intervient après l’appel similaire de l’Union européenne à toutes les parties prenantes au Sénégal pour qu’elles respectent la décision du Conseil constitutionnel.

Le Sénégal, réputé pour sa stabilité dans une région secouée par les coups d’État et les troubles politiques, traverse l’une des crises les plus graves de son histoire post-indépendance, marquée par l’annulation surprise de l’élection présidentielle prévue le 25 février et le report ultérieur de celle-ci au 15 décembre par le Parlement.

Cependant, la Cour constitutionnelle sénégalaise a invalidé ce report et annulé le décret présidentiel modifiant le calendrier électoral, à seulement trois semaines de l’échéance initiale.

Suite à cette décision historique des « Sages », le pays attend désormais la réaction du président Macky Sall et espère obtenir des clarifications sur la nouvelle date et les modalités du scrutin présidentiel.

Khalifa Sall salue la décision du Conseil constitutionnel et exhorte au dialogue pour fixer la date de l’élection présidentielle

La coalition Khalifa Président 2024 a exprimé sa satisfaction à l’égard de la décision prise par le Conseil constitutionnel d’annuler le décret reportant l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 16 février, Khalifa Ababacar Sall, candidat de cette coalition, a salué cette décision qu’il qualifie d’historique, soulignant qu’elle réaffirme la place du Sénégal en tant que modèle démocratique.

Khalifa Sall a déclaré que cette décision replaçait le Sénégal sur la voie de la démocratie et remplissait de fierté tous les citoyens épris de liberté et de justice. Il a félicité le Conseil constitutionnel pour avoir répondu aux attentes du peuple sénégalais, affirmant que malgré les défis rencontrés, le Sénégal avait les moyens et la capacité de se relever.

Concernant la fixation de la nouvelle date de l’élection présidentielle, Khalifa Sall a souligné l’importance du dialogue entre tous les acteurs politiques pour parvenir à un consensus. Il a insisté sur le fait que le processus électoral devrait être poursuivi dans les meilleurs délais, avec la participation active des 20 candidats retenus. Khalifa Sall a appelé à un dépassement de soi et à une responsabilité collective pour garantir que le Sénégal maintienne son statut de vitrine de la démocratie africaine.

Par ailleurs, Khalifa Sall a invité les partenaires politiques, notamment les camarades socialistes et de la gauche, à rejoindre sa coalition pour travailler ensemble à la victoire lors de l’élection présidentielle de 2024. Il a souligné l’importance de l’unité et de la cohésion pour mener à bien les changements nécessaires pour le développement du pays.

En conclusion, Khalifa Sall a réaffirmé l’engagement de sa coalition à œuvrer pour l’organisation d’une élection présidentielle dans le respect des délais constitutionnels, tout en mettant en avant l’importance du dialogue et de l’unité nationale pour garantir le succès de ce processus démocratique.

La décision du Conseil constitutionnel d’annuler le décret de report de l’élection présidentielle a été accueillie favorablement par diverses parties prenantes de la société sénégalaise. Les médias nationaux ont relayé les réactions de plusieurs personnalités politiques, de la société civile et d’autres acteurs clés.

Le ministre de l’Agriculture Aly Ngouille Ndiaye a souligné l’importance du dialogue dans le processus de fixation de la date de l’élection présidentielle. Il a affirmé que cette décision du Conseil constitutionnel devrait inciter tous les acteurs politiques à s’engager dans des discussions constructives pour parvenir à un consensus sur la date du scrutin.

D’autre part, le mouvement « Y en a marre », représenté par Aliou Sané, a salué l’annulation du décret de report de l’élection présidentielle. Sané a exprimé sa satisfaction quant à la libération de plus de 130 détenus politiques, tout en insistant sur la nécessité de garantir la justice pour les actes répréhensibles commis depuis mars 2021.

De son côté, la coalition Action Républicaine a appelé à la paix et au dialogue pour surmonter la crise politique actuelle. Son coordonnateur, El Hadji Almareme Faye, a mis en garde contre les tentatives de déstabilisation du pays et a exhorté toutes les parties à respecter les décisions des institutions constitutionnelles.

L’Union européenne a également réagi à la situation politique au Sénégal, appelant toutes les parties à respecter la décision du Conseil constitutionnel et à œuvrer pour l’organisation des élections présidentielles dans les meilleurs délais. Elle a exprimé sa préoccupation concernant les troubles sociaux et les violences lors des manifestations, appelant à des enquêtes transparentes sur les décès et les violations des droits de l’homme.

Enfin, la société civile sénégalaise continue de jouer un rôle crucial dans la promotion de la démocratie et de la justice. Plusieurs organisations ont appelé à la transparence et à l’intégrité dans le processus électoral, soulignant l’importance de la participation citoyenne et de la responsabilité des autorités dans la gestion de la crise politique.

Tenue de la présidentielle : Propositions de dates par des organisations de la société civile

À la suite de la décision du Conseil constitutionnel rejetant le report de l’élection présidentielle du 25 février 2024, la Synergie des organisations pour la sauvegarde de la paix (SOS PAIX) s’est exprimée lors d’une conférence de presse pour proposer une nouvelle date pour le scrutin présidentiel.

Conformément au respect du calendrier républicain, SOS PAIX préconise que l’élection présidentielle soit fixée soit le 3 mars, soit le 10 mars 2024. Cette proposition vise à demeurer dans le cadre de la limite temporelle de l’expiration du mandat du président de la République, tout en respectant strictement tous les délais de mise en œuvre, selon les déclarations de Djibril Gningue Pacte, porte-parole de l’organisation.

Par ailleurs, SOS PAIX s’est félicitée de la décision prise par le Conseil constitutionnel, la jugeant importante. L’organisation en appelle à tous les acteurs politiques, notamment au président de la République, pour qu’ils se montrent à la hauteur des enjeux actuels. Elle espère également que l’élection présidentielle se tiendra dans les délais impartis par la limite du mandat du président, qui correspond à la date du 2 avril 2024, comme le requiert la Constitution.

Urgent : Azoura Fall et Hannibal Djim libérés

Le 16 février 2024, plusieurs détenus politiques, dont Azoura Fall et Hannibal Djim, ont été libérés sous liberté provisoire.

Ces libérations interviennent dans le cadre d’une série de vagues de libération des détenus politiques détenus à la prison de Reubeuss.

Hannibal Djim, arrêté en février 2023, était en attente de son procès pour avoir organisé des campagnes de financement participatif.

Azoura Fall, membre du parti Pastef les Patriotes, était quant à elle poursuivie pour diffusion de fausses nouvelles sur la santé mentale du Chef de l’État et pour des menaces de mort sans ordre ni condition sur la personne de R. A. Sarr.

Il est à rappeler qu’une vague de libérations d’opposants a été amorcée depuis le jeudi 15 février, dans un contexte d’apaisement politique.

Cheikh Abdou Bara Dolly : Appel à la négociation pour la libération de Sonko et Diomaye

Lors d’une conférence de presse à Dakar, Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly, député et leader de la coalition « Nékal fi Askan Wi », a annoncé que la libération d’Ousmane Sonko était imminente et prévue dans les jours à venir. Il a souligné que cette décision de libération était le fruit de négociations en cours.

« Si Macky Sall a accepté de libérer les détenus après des accusations très graves, cela signifie que Macky Sall a également accepté la proposition des hommes de volonté qui ont commencé à faire la médiation. Il y aura d’autres libérations ce vendredi et demain (samedi) », a déclaré Cheikh Abdou Bara Doly.

Le député s’est montré confiant quant à la libération prochaine du leader du Parti ex-Pastef, ainsi que de Bassirou Diomaye Faye. Selon lui, Ousmane Sonko avait demandé la libération de tous les détenus politiques, avec sa libération en dernier. Il a souligné que la confrontation ne mènerait pas à la libération de Sonko ou Diomaye, mais que seule la négociation pouvait le faire.

Cette déclaration de Cheikh Abdou Bara Dolly met en lumière l’importance du dialogue et de la diplomatie pour résoudre les conflits politiques et garantir la libération des détenus politiques.

Guy Marius Sagna : Appel à exiger le fichier électoral et sécuriser l’élection présidentielle

Guy Marius Sagna, député engagé, ne compte pas baisser les bras malgré la décision du Conseil constitutionnel annulant le report de la présidentielle 2024 décrété par le président Macky Sall. Pour lui, la lutte doit se poursuivre pour garantir la tenue d’une élection présidentielle avant le 2 avril, dernier jour du mandat de Macky Sall.

Dans un post sur sa page Facebook consultée par Senego, Guy Marius Sagna a affirmé : « Nous devons imposer à Macky Sall le respect de la décision du conseil constitutionnel et de la constitution du Sénégal. Nous devrons gagner d’autres batailles. Parmi celles-ci la sécurisation de l’élection présidentielle ».

Il souligne également l’importance d’exiger la publication du fichier électoral, déplorant les disparités dans les chiffres d’inscriptions dans différentes régions du pays. Pour lui, il est crucial que le peuple sénégalais se mobilise pour obtenir une victoire dès le premier tour du candidat de Ousmane SONKO, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Guy Marius Sagna met en garde contre toute tentative de coup d’État ou de hold-up électoral, appelant à une mobilisation générale pour garantir la transparence et la légitimité du processus électoral.

Initiative citoyenne Jog Ngir Senegaal : recommandations à Macky et au conseil constitutionnel

L’Initiative Citoyenne Jog Ngir Senegaal (ICJNS) a publié un communiqué saluant la décision prise par le Conseil constitutionnel du Sénégal le 15 février 2024. Cette décision, selon l’ICJNS, est en parfaite conformité avec une décision antérieure de 2016 qui s’opposait à la volonté du Président Macky Sall de réduire la durée de son premier mandat. Elle est perçue comme une démonstration de la capacité du peuple sénégalais à maintenir la démocratie et les droits de l’homme.

Dans ce communiqué, l’ICJNS adresse un message au Président Macky Sall, l’enjoignant de se conformer à la décision du Conseil constitutionnel. L’ICJNS exhorte le président à agir en homme d’honneur et de patriote.

Des recommandations sont également formulées, notamment au Conseil constitutionnel, pour qu’il modifie sa décision afin de prendre en compte le cas d’un candidat dont la binationalité a été prouvée.

À l’attention du Président de la République, l’ICJNS recommande d’instruire la Commission électorale nationale autonome (CENA) de réunir immédiatement les parties concernées afin de proposer un calendrier consensuel des opérations électorales restantes. Cela inclut notamment l’audit du fichier électoral, dans le but de garantir que la prestation de serment du futur Président intervienne le 2 avril 2024.

Les recommandations de l’ICJNS comprennent également un appel à l’unité nationale, à la réconciliation et à la prise de mesures pour guérir les fractures entre les élites politiques et renforcer la nation.

Il convient de noter que l’initiative « JOG Ngir Sénégal » avait organisé une rencontre citoyenne autour du processus électoral le mercredi 17 janvier à Dakar. Cette rencontre avait rassemblé des candidats recalés à la candidature à l’élection Présidentielle, parmi lesquels figuraient Aminata Touré, Dr Abdourahmane Diouf, Alpha Thiam, Me Amadou Aly KANE, Aïda Mbodji et Cheikh Tidiane Gadio.

Crise Politique au Sénégal : L’histoire donne raison à Boubacar Camara

Depuis des mois, Boubacar Camara, leader du parti Jengu Tabax, alertait sur les risques de crise politique au Sénégal et proposait des solutions pour y remédier. Aujourd’hui, avec la situation actuelle du pays, ses avertissements semblent avoir été prophétiques.

Gouverner, c’est prévoir, dit-on souvent. Cette fois-ci, Boubacar Camara avait anticipé les événements bien avant les dirigeants en place. Il avait mis en garde contre la crise de confiance croissante et avait proposé des solutions pour une élection présidentielle inclusive et transparente.

Malgré les attaques qu’il a essuyées, Boubacar Camara a maintenu ses positions. Aujourd’hui, alors que le pays traverse une crise politique sans précédent, ses avertissements résonnent avec une clarté étonnante.

La décision du Conseil constitutionnel d’annuler le report de l’élection présidentielle décrété par le président de la République a jeté le pays dans une situation de chaos politique. Entre l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel, c’est un véritable bras de fer institutionnel qui menace la stabilité du pays.

Pendant ce temps, la classe politique se déchire, avec une opposition farouchement opposée au président en place et une mouvance présidentielle fragilisée. Cette crise politique a des répercussions néfastes sur la population sénégalaise, qui subit les conséquences de ces luttes de pouvoir.

Boubacar Camara, en proposant un report consensuel de l’élection pour garantir des conditions optimales, avait été mal compris par certains. Mais aujourd’hui, cette proposition semble être la seule issue viable. Le Conseil constitutionnel lui-même a appelé à des discussions entre les acteurs politiques pour trouver une solution à cette crise et permettre la tenue de l’élection présidentielle dans un climat apaisé.

En somme, l’histoire semble donner raison à Boubacar Camara, qui avait anticipé cette crise et proposé des solutions pour y remédier. Il est temps que les acteurs politiques mettent de côté leurs différences et travaillent ensemble pour sortir le pays de cette impasse politique.

Défaite des lions du Sénégal en ouverture de la coupe du monde de beach soccer face à la Biélorussie (4-6)

Les Lions du Sénégal ont connu un début difficile lors de leur premier match de la Coupe du Monde de Beach Soccer 2024, en étant battus par l’équipe de la Biélorussie sur un score de 4 à 6. Cette défaite constitue un revers pour Alseyni Ndiaye et ses coéquipiers, qui avaient pourtant abordé la compétition avec détermination.

Ce match, disputé lors de la première journée de la compétition, a mis en lumière les défis auxquels sont confrontés les Lions du beach soccer dans leur quête pour atteindre les objectifs fixés pour ce tournoi prestigieux.

Malgré cette défaite, le Sénégal reste déterminé à se rattraper lors de ses prochains matchs. Les Lions sont programmés pour affronter la Colombie lors de leur deuxième match, qui se tiendra dimanche à 15h30 GMT. Ce sera une occasion pour l’équipe sénégalaise de rebondir et de montrer sa véritable valeur sur le sable.

Par la suite, le Sénégal fera face au Japon dans le cadre de la phase de poules, avec l’objectif de se qualifier pour les phases finales de la compétition. Cette rencontre est prévue pour mardi, à la même heure.

La défaite en ouverture ne décourage pas les Lions du Sénégal, qui restent concentrés sur leurs objectifs et déterminés à représenter dignement leur pays lors de ce tournoi international. La compétition promet encore de nombreux rebondissements et les supporters sénégalais restent derrière leur équipe, prêts à les soutenir dans chaque match à venir.

Réaction des États-Unis à l’annulation du report de la Présidentielle au Sénégal

Les autorités consulaires des États-Unis ont exprimé leur satisfaction suite à la décision du Conseil Constitutionnel du Sénégal d’annuler le report de l’élection présidentielle, acté précédemment par le président Macky Sall et l’Assemblée nationale. Dans un communiqué publié par l’Ambassade américaine à Dakar, cette décision a été saluée comme un pas positif vers le rétablissement de la tenue de l’élection présidentielle dans les délais constitutionnels.

« Nous nous réjouissons de la décision du Conseil Constitutionnel de remettre le Sénégal sur la voie d’une élection présidentielle dans les délais. Nous espérons que les citoyens sénégalais auront l’occasion de se rendre aux urnes très bientôt », a déclaré l’ambassade américaine à Dakar.

L’Ambassadeur Raynor a également eu une réunion avec le professeur Babacar Gueye du COSCE et M. Moundiaye Cissé de l’ONG3D pour discuter de la situation politique au Sénégal et du chemin vers des élections libres et équitables dans les meilleurs délais. Cette rencontre témoigne de l’engagement continu des États-Unis à soutenir la démocratie sénégalaise en collaborant avec une variété de représentants politiques et de la société civile.

Cette réaction des États-Unis souligne l’importance de respecter les principes démocratiques et constitutionnels dans le processus électoral au Sénégal, tout en encourageant un environnement propice à des élections libres et équitables. La déclaration de l’Ambassade américaine renforce également le soutien international à la stabilité politique et à la démocratie dans le pays.

Anta Babacar se réjouit du « pas significatif vers le renforcement de l’ordre constitutionnel et démocratique »

Suite à la décision du Conseil constitutionnel invalidant la loi numéro 4/2024 et fixant les recommandations pour la tenue des élections présidentielles au Sénégal, Anta Babacar, candidate à la Présidentielle de 2024, a exprimé sa satisfaction et son soutien à cette décision.

Dans ses déclarations, Anta Babacar a souligné l’importance de respecter les dispositions fondamentales de la Constitution sénégalaise. Elle considère que l’invalidation de la loi numéro 4/2024, qui aurait dérogé à ces dispositions, représente un pas significatif vers le renforcement de l’ordre constitutionnel et démocratique du pays.

Anta Babacar a également salué les recommandations du Conseil constitutionnel concernant la tenue des élections présidentielles. Tout en reconnaissant les défis logistiques et temporels liés à l’organisation du scrutin dans les délais impartis, elle a appelé à une action diligente de la part des autorités compétentes pour garantir que le processus électoral se déroule de manière transparente et équitable avant la date butoir du 2 avril 2024.

Cette réaction de Anta Babacar témoigne non seulement de son attachement aux principes démocratiques, mais aussi de sa volonté de voir le Sénégal progresser sur la voie de la stabilité politique et de la bonne gouvernance. Son engagement en faveur de l’ordre constitutionnel et démocratique renforce la confiance dans le processus électoral en cours et illustre son rôle en tant qu’actrice engagée dans la vie politique du pays.

Mbour : La voiture du coordonnateur du comité électoral de « Diomaye président » incendiée (Vidéo)

Dans la nuit d’hier, aux alentours de 2 heures du matin, un incident troublant a secoué la ville de Mbour, avec l’incendie de la voiture appartenant à Ousmane Diop, coordonnateur du comité électoral de « Diomaye président ». Cet événement a suscité l’émoi et l’indignation dans la région.

Le véhicule a été délibérément incendié devant le domicile de Ousmane Diop, marquant ainsi une escalade inquiétante dans le climat politique tendu qui règne à l’approche des élections présidentielles.

Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi, Ousmane Diop est revenu sur cet incident, partageant les détails de cette attaque contre sa personne et son engagement politique. Les circonstances exactes de l’incendie ainsi que les motifs derrière cet acte criminel demeurent encore flous, mais cet événement soulève des questions sur la sécurité des acteurs politiques et des travailleurs de campagne dans la région.

La vidéo de l’incident circulant sur les réseaux sociaux a alimenté les spéculations et a accru les tensions dans la région. Les autorités locales ont été interpellées pour garantir la sécurité des citoyens et pour mener une enquête approfondie afin de traduire les responsables en justice.

Cet incident met en lumière les défis auxquels sont confrontés les acteurs politiques dans l’exercice de leurs fonctions, ainsi que la nécessité de protéger la liberté d’expression et l’engagement démocratique dans le pays.

Le Conseil constitutionnel suscite des réactions divergentes quant à la fixation de la date du scrutin présidentiel

La décision du Conseil constitutionnel d’annuler le décret abrogeant la convocation du corps électoral pour le 25 février, date initialement fixée pour la présidentielle, a suscité diverses réactions parmi les experts en droit constitutionnel au Sénégal.

Le professeur de Droit constitutionnel, Ahmet Ndiaye, a souligné dans une interview accordée au quotidien « L’Observateur » que, selon la Constitution, le Conseil constitutionnel a le pouvoir de reporter un scrutin dans certaines circonstances, telles que le décès, l’empêchement ou le retrait d’un candidat. Il estime ainsi que dans les cas prévus par la loi, c’est au Conseil constitutionnel de réaménager le calendrier électoral. Toutefois, il regrette que le Conseil n’ait pas pris l’initiative de fixer lui-même une nouvelle date pour la présidentielle.

De son côté, le Pr Abdoulaye Dièye considère que le Conseil constitutionnel a opté pour une approche diplomatique en ne fixant pas directement la date du scrutin. Cependant, il souligne que les délais raisonnables pour la tenue de l’élection présidentielle sont implicitement contenus dans la décision du Conseil, ce qui permettrait une passation du pouvoir entre le président sortant et son successeur avant le 2 avril.

Ces déclarations mettent en lumière les différentes interprétations de la décision du Conseil constitutionnel et les attentes quant à la fixation d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle. Alors que certains experts regrettent que le Conseil n’ait pas pris une décision plus proactive, d’autres estiment que la décision actuelle offre un cadre temporel suffisant pour garantir un processus électoral transparent et démocratique.

Anta Babacar Ngom appelle à la tenue des élections avant le 2 avril

Suite à la décision du Conseil Constitutionnel invalidant le report de l’élection présidentielle au Sénégal, Anta Babacar Ngom Diack a réagi sur sa page Facebook. Saluant la décision des sages, elle a également profité de l’occasion pour exiger la tenue des élections avant le 2 avril.

Dans son message, Anta Babacar Ngom Diack a déclaré : « Nous saluons la décision du Conseil Constitutionnel que nous accueillons avec beaucoup de lucidité. Nous réaffirmons notre attachement aux principes démocratiques et continuons à exiger la tenue des élections avant le 2 avril, date marquant la fin du mandat du président sortant ».

Cette déclaration met en évidence la volonté de Anta Babacar Ngom Diack de voir le processus électoral se dérouler dans les délais constitutionnels. En tant que citoyenne engagée, elle insiste sur l’importance du respect des principes démocratiques et du calendrier électoral pour assurer la stabilité politique et institutionnelle du pays.

Cette réaction intervient dans un contexte où la question de la date des élections présidentielles est au cœur des débats politiques au Sénégal, suite à l’invalidation du report de l’élection par le Conseil Constitutionnel. La position de Anta Babacar Ngom Diack reflète ainsi les attentes et les aspirations d’une partie de la population sénégalaise en faveur d’un processus électoral transparent et démocratique.

Aly Ngouille Ndiaye prône le dialogue pour fixer la date de l’élection présidentielle de 2024

Suite à la décision du Conseil constitutionnel concernant la date de l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, Aly Ngouille Ndiaye, ancien ministre de l’Agriculture et candidat à cette élection, a souligné l’importance du dialogue comme moyen de déterminer la date du scrutin.

Dans une récente interview accordée à nos confrères de la Rfm, Aly Ngouille Ndiaye a affirmé que « c’est par le dialogue qu’on peut fixer la date de l’élection ». Cette déclaration intervient dans un contexte marqué par des discussions et des débats intenses autour de la décision du Conseil constitutionnel invalidant le report de l’élection présidentielle au 15 décembre 2024.

Pour Ngouille Ndiaye, le dialogue représente la voie la plus appropriée pour résoudre les divergences et parvenir à un consensus sur la date de l’élection présidentielle. Il insiste sur la nécessité d’une participation active de toutes les parties concernées afin de garantir un processus décisionnel inclusif et transparent.

L’appel au dialogue lancé par Aly Ngouille Ndiaye met en lumière l’importance de rechercher des solutions concertées dans un climat de respect mutuel et de compréhension des différents points de vue. Il s’agit d’une invitation à transcender les tensions politiques et à privilégier le dialogue constructif pour préserver la stabilité et la démocratie au Sénégal.

Alors que le pays traverse une période de turbulences politiques, les propos de Ngouille Ndiaye reflètent une volonté de trouver des solutions pacifiques et consensuelles pour surmonter les défis actuels et garantir la tenue d’élections libres et équitables dans le respect des principes démocratiques fondamentaux.

Dans cette optique, le dialogue devient un instrument essentiel pour restaurer la confiance entre les différentes parties prenantes et renforcer les institutions démocratiques du pays. En encourageant un processus de dialogue ouvert et transparent, Aly Ngouille Ndiaye contribue ainsi à promouvoir la stabilité politique et sociale au Sénégal.

COMMUNIQUÉ OFFICIEL suite à la décision du Conseil Constitutionnel

Par Décision n° 1/C/2024 en date du 15 février 2024, le Conseil constitutionnel a rendu une décision importante concernant la situation politique actuelle. Cette décision a notamment invalidé la loi portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la constitution, ainsi que le décret n° 2024-106 du 03 février 2024, jugé dépourvu de base légale.

De plus, le Conseil constitutionnel a constaté l’impossibilité d’organiser l’élection présidentielle à la date initialement prévue et a invité les autorités compétentes à la tenir dans les meilleurs délais.

SEM le Président de la République a pris acte de cette décision, soulignant qu’elle s’inscrit dans le cadre des mécanismes juridictionnels normaux de la démocratie et de l’État de droit tels que consacrés par la constitution sénégalaise.

Le Président de la République entend donc faire pleinement exécuter la décision du Conseil constitutionnel. À cet effet, il entamera rapidement les consultations nécessaires pour l’organisation de l’élection présidentielle dans les meilleurs délais.

Fait à Dakar, le 16 Février 2024.

L’Union européenne appelle au respect de la décision du Conseil constitutionnel au Sénégal

L’Union européenne a émis un appel pressant, le 16 février dernier, enjoignant toutes les parties prenantes au Sénégal à se conformer à l’arrêt rendu par le Conseil constitutionnel. Cette décision a invalidé la précédente mesure de report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février, la repoussant au 15 décembre 2024.

Dans une déclaration officielle, Nabila Massrali, porte-parole du haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a souligné l’impératif du respect de cette décision par toutes les parties concernées. Elle a également insisté sur la nécessité d’organiser rapidement les élections conformément à la décision du Conseil constitutionnel, afin de garantir le bon déroulement du processus électoral.

Outre cet appel au respect de la décision juridique, l’UE a également exprimé sa préoccupation face à l’usage jugé « inutile et disproportionné » de la force contre les manifestants, ainsi que les restrictions imposées à l’espace civique dans le pays. Cette prise de position souligne l’engagement de l’Union européenne en faveur de la démocratie et de la stabilité au Sénégal, tout en appelant à une résolution pacifique et respectueuse des principes démocratiques.

Cette déclaration de l’UE intervient dans un contexte tendu au Sénégal, marqué par des contestations politiques et des tensions sociales liées à la gestion du processus électoral. Elle témoigne de l’importance de la communauté internationale dans la préservation de la démocratie et de l’ordre public dans le pays, tout en appelant à un dialogue constructif entre toutes les parties pour trouver des solutions pacifiques aux différends politiques en cours.

Une ex-responsable de l’APR grugée dans une affaire d’escroquerie : condamnation à la clé

S. M. K. Diagne, commerçant au marché Ocass de Touba, a été condamné à 2 ans de prison ferme pour escroquerie par le Tribunal correctionnel de Diourbel. Son complice, M. Mbaye, a quant à lui écopé d’une peine avec sursis assortie d’une amende d’un million de francs CFA. Cette décision fait suite à une affaire où Mame Khary Mbacké, ancienne députée Apériste de Touba et coordonnatrice du Regroupement des Acteurs du Secteur Industriel Agro-alimentaire de Touba (Rasiaat), a été grugée dans une commande de 1000 bouteilles d’huile.

La plaignante, estimant un préjudice financier de 23,5 millions de francs CFA, a engagé des poursuites contre S. M. K. Diagne et son acolyte pour non-respect des engagements commerciaux. L’enquête a révélé que Diagne avait passé une commande auprès de la société « Yandé Sarl » dirigée par Mame Khary Mbacké, pour 1000 bidons d’huile de 20 litres à un prix unitaire de 23 000 F CFA.

Cependant, le commerçant a fait défaut dans l’exécution de la transaction en détournant la marchandise après avoir récupéré les factures mentionnant un paiement effectué. Il s’est emparé des 23,5 millions de francs CFA, laissant la plaignante dans une situation préjudiciable.

Appréhendé à Dakar suite à la plainte déposée contre lui, S. M. K. Diagne a été placé sous mandat le 9 décembre 2022. Lors du procès, le Procureur a requis une peine de 5 ans de prison, tandis que la défense a plaidé pour la restitution du montant consigné par M. Mbaye pour obtenir une liberté provisoire, sans que l’issue de cette requête soit précisée dans les sources disponibles.

Cette affaire met en lumière les risques liés aux transactions commerciales et souligne l’importance pour les parties impliquées de respecter les engagements contractuels pour éviter les litiges et les conséquences judiciaires qui en découlent.

La police de Thiès saisit le pistolet de Mouhamadou Lamine Massaly pour violation de l’interdiction de port d’armes

La tension monte à Thiès alors que Mouhamadou Lamine Massaly, président de l’Union pour la nouvelle République (UNR) et président du Conseil d’administration de l’Office national de la formation professionnelle (ONFP), se retrouve au cœur d’une affaire de port d’arme en violation de l’interdiction émise par le ministère de l’Intérieur.

La police de Thiès a saisi le pistolet automatique (PA) de Massaly après qu’une vidéo le montrant en possession d’une arme a fait le tour des réseaux sociaux. Cette saisie intervient suite à l’interdiction générale de port d’armes, de munitions et d’explosifs pendant la période de campagne électorale, décrétée du 25 janvier au 14 avril 2024.

Selon des informations exclusives obtenues par Seneweb, l’arme à feu a été confisquée par les enquêteurs du commissariat central de Thiès et est désormais consignée dans les locaux de la police.

Cette affaire prend une tournure encore plus sérieuse alors que Mouhamadou Lamine Massaly est déjà au centre d’une plainte déposée par le maire de la commune de Thiès-Est, Maitre Ousmane Diagne. Ce dernier l’accuse de plusieurs délits, dont une tentative de meurtre sur des jeunes manifestants, détention illégale d’arme à feu, mise en danger de la vie d’autrui, violence et voie de fait, ainsi que trouble à l’ordre public.

En réaction, Massaly a décidé de porter plainte contre son accusateur. Le parquet a alors confié le dossier à la police pour mener une enquête approfondie sur les allégations portées des deux côtés.

Cette affaire, qui implique un acteur politique majeur, souligne l’importance de faire respecter les lois et règlements pendant les périodes électorales et met en lumière les enjeux de sécurité dans le contexte politique tendu du Sénégal.

Yarga Sy exprime sa gratitude après sa libération mais fustige les circonstances de son arrestation

Après avoir bénéficié d’une liberté provisoire, Yarga Sy, précédemment détenu pour des accusations de tentative d’assassinat et d’aspersion d’un liquide pouvant nuire à l’intégrité physique d’une personne, exprime sa gratitude envers Dieu tout en réaffirmant son innocence. Le jeune patriote, désormais libre, s’est exprimé sur les ondes d’iRadio, soulignant à la fois sa reconnaissance et sa déception quant aux conditions de son arrestation.

« Nous rendons grâce à Dieu d’abord en tant que musulman. C’est le destin. Ce sont des événements préétablis auxquels on ne peut pas échapper. Donc Dieu avait dit qu’à tel moment, à tel jour, Yarga sera arrêté et emprisonné », déclare-t-il.

Cependant, malgré sa libération, Yarga Sy n’a pas manqué de critiquer les circonstances entourant son arrestation. Il exprime son désarroi face à une détention prolongée et à l’ouverture d’une enquête judiciaire pendant 11 mois.

« Nous déplorons les circonstances de mon interpellation parce qu’un honnête citoyen, qui travaille, qui a une famille, qui est régulièrement domicilié, qui a toutes les garanties de représentativité, on l’incarcère en prison pendant 11 mois pour ouvrir une enquête judiciaire », déplore-t-il.

Yarga Sy souligne également le besoin de préserver le travail et l’intégrité des individus lorsqu’ils sont confrontés à des enquêtes judiciaires, en particulier lorsqu’ils présentent des garanties de représentativité.

« Quand vous avez des soupçons sur une personne et que vous voulez mener des enquêtes sur elle tout en sachant qu’elle présente les garanties de représentativité, qu’on lui donne la liberté provisoire en attendant de résoudre l’affaire. Mais qu’on ne lui gâche pas son travail, qu’on ne lui sépare pas de sa famille », insiste-t-il.

Ainsi, même libéré, Yarga Sy reste ferme dans sa défense de son innocence et appelle à un traitement plus juste et respectueux des droits des individus lors des procédures judiciaires.

Accusé de viol sur de jeunes joueurs : un entraîneur de football déféré

C. D. Mancabou est dans de beaux draps. L’entraîneur de football âgé de 45 ans a été déféré hier au Parquet de Dakar. Selon le Soleil, qui donne l’information, il est accusé d’abus sexuels sur ses élèves âgés entre 8 et 15 ans.

Le journal souligne que la mère d’une des victimes présumées a saisi la police d’une plainte le 6 janvier denier. Reprise par la source, la commerçante a confié aux enquêteurs qu’elle a été alertée par sa belle sœur selon laquelle le mis en cause abusait sexuellement de ses joueurs lors des séances d’entraînement.

C’est ainsi, dit-elle, qu’elle a interrogé certains membres de l’équipe de football, qui lui ont fait savoir que ce dernier ciblait son fils M. M. N âgé de 10 ans.

La plaignante a soutenu qu’elle nourrissait déjà des soupçons car révèle-t-elle, son fils « marchait bizarrement » et « son caleçon est souvent taché lorsqu’il revient de l’entraînement ».

Entendu, le jeune joueur a balancé son entraîneur, expliquant avoir intégré l’équipe durant les vacances scolaires 2023. Pis, accuse-t-il, « au cours de la mi-temps, Mancabou s’isolait avec lui dans une maison située aux alentours du terrain de Dieuppeul ou dans les toilettes du terrain de Castor. C’est ainsi qu’il le pénétrait par l’anus. »

L’enfant ajoute : « La dernière fois qu’il m’a pénétré date de moins d’un mois. Il disait qu’il allait me chasser de l’équipe si je le dénonçais. »

Le mis en cause nie en bloc, soulignant que l’élève l’accuse pour se venger après une sanction qu’il lui a infligée à la suite d’une bagarre avec un autre joueur : « Ce jour-là, M. M. N. est rentré en colère de l’entraînement parce qu’il n’a pas joué. Il s’est basé sur mon passé pour ternir mon image. »

L’entraîneur a en effet reconnu qu’il avait fait l’objet d’accusations similaires en 2002. « J’avais embrassé et caressé un jeune du même sexe avant de toucher ses parties intimes. A la suite de la plainte pour viol de sa maman, j’ai été emprisonné pour acte contre nature et viol», rembobine-t-il.

Mouhamad Boun Abdallah Dionne exprime ses réserves quant à la validité des élections présidentielles

Mouhamad Boun Abdallah Dionne, ancien Premier ministre du Sénégal, a exprimé ses préoccupations concernant la validité des élections présidentielles prévues pour le 25 février 2024. Ses commentaires interviennent après la décision controversée du Conseil constitutionnel d’annuler le décret abrogeant le décret convoquant le corps électoral.

Dans une interview accordée à la Tfm le jeudi 15 février, Mouhamad Boun Abdallah Dionne a d’abord salué la décision du Conseil constitutionnel, soulignant qu’il s’agissait d’une « véritable révolution jurisprudentielle et juridique » que le Conseil ait décidé de se déclarer compétent pour annuler une loi constitutionnelle.

Cependant, il a exprimé ses réserves quant à la pertinence de tenir des élections alors que des accusations de corruption pèsent sur le juge électoral. « Peut-on aller en élection si le juge électoral est accusé de corruption ? Dans quel pays sommes-nous ? » a-t-il questionné.

Il a souligné l’importance de tirer les conséquences de ces accusations, que ce soit en confirmant leur véracité ou en les réfutant. Pour Mouhamad Boun Abdallah Dionne, il est essentiel de ne pas ignorer ces préoccupations et de prendre des mesures appropriées.

Il a appelé les 20 candidats en lice à considérer sérieusement la situation et à ne pas participer à des élections tenues dans de telles conditions. « Je demanderai aux 20 candidats de créer une crise dans la crise et de ne pas aller à l’élection sous ces conditions », a-t-il déclaré.

Les commentaires de Mouhamad Boun Abdallah Dionne soulignent les tensions et les incertitudes qui entourent le processus électoral au Sénégal. Ils mettent en lumière la nécessité d’assurer l’intégrité et la transparence des élections pour préserver la démocratie et la confiance du public dans le système électoral

Aliou Sané rejette l’amnistie : « La loi ne sera pas en mon nom »

Après l’annonce de la libération de plus de 130 détenus, dont certains politiques, dans le cadre d’une tentative de détente politique, Aliou Sané, coordonnateur du mouvement « Y en a marre », a vivement réagi. Connu pour son engagement en faveur des droits de l’homme et de la justice sociale, Sané a exprimé son refus catégorique de bénéficier d’une amnistie au nom de l’effacement des crimes et exactions commis au Sénégal depuis mars 2021.

Arrêté en octobre près du domicile de Ousmane Sonko lors d’un épisode de tension politique, Aliou Sané a été incarcéré sous l’accusation d’actes compromettant la sécurité publique et entraînant des troubles politiques graves. Sa détention arbitraire a suscité une vague d’indignation et de soutien tant au niveau national qu’international.

Dans une déclaration relayée par Libération, Sané a souligné qu’il ne consentira jamais à être libéré au prix de l’oubli des injustices et des atteintes aux droits humains perpétrées au Sénégal. Il rejette ainsi toute idée d’amnistie qui pourrait conduire à l’impunité pour les auteurs de ces actes répréhensibles.

Malgré son placement sous contrôle judiciaire à la suite de l’ouverture d’une information judiciaire sur son affaire, le parquet a fait appel pour réclamer son placement sous mandat de dépôt, une demande finalement acceptée par la Chambre d’accusation.

La position ferme d’Aliou Sané réaffirme son engagement envers la justice et la vérité, ainsi que son refus de toute solution politique qui compromettrait la responsabilité des auteurs de violences et d’abus. Son refus d’être associé à une amnistie témoigne de sa détermination à poursuivre le combat pour la démocratie et les droits fondamentaux au Sénégal.

L’UE exhorte au respect de l’invalidation du report de la présidentielle au Sénégal

L’Union européenne a émis un appel ce vendredi à toutes les parties prenantes au Sénégal afin de respecter la décision du Conseil constitutionnel invalidant le report de l’élection présidentielle décidé par le président Macky Sall. Cette déclaration intervient après que le Conseil constitutionnel ait annulé la veille la décision du chef de l’État de repousser l’élection présidentielle prévue à la fin du mois de février.

Nabila Massrali, porte-parole du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, a déclaré que l’UE « appelle toutes les parties à respecter cette décision et à mettre en œuvre tous les moyens pour organiser les élections selon les directives du Conseil, c’est-à-dire dans les meilleurs délais ».

Elle a souligné que l’annonce du report du scrutin au 15 décembre 2024 avait eu un impact significatif sur la stabilité et la cohésion sociale du pays. L’UE a également exprimé ses inquiétudes concernant les manifestations qui ont eu lieu à travers plusieurs villes du Sénégal, entraînant la mort d’au moins trois personnes, ainsi que de nombreux blessés et arrestations.

L’Union européenne, tout comme les Nations unies, a appelé à la mise en place d’enquêtes sur ces événements et a condamné l’utilisation disproportionnée de la force contre les manifestants, ainsi que les restrictions de l’espace civique. Elle a insisté sur la nécessité d’établir la vérité sur les circonstances des décès et a appelé les autorités à garantir les libertés fondamentales, notamment la liberté de manifestation pacifique.

Cette déclaration de l’UE reflète son engagement en faveur de la démocratie, de l’état de droit et du respect des droits de l’homme au Sénégal, et appelle à un retour rapide à un processus électoral transparent et inclusif dans le pays.

Vol de téléphones à Tivaouane Peulh : Quatre jeunes condamnés, deux bénéficient du bénéfice du doute

Quatre jeunes comparaissaient hier devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar pour répondre d’un vol en réunion survenu le 4 février dernier à Tivaouane Peulh. F. Mbow, M. F. Sène, M. Kébé et M. Ndao, tous âgés d’une vingtaine d’années, ont été placés sous mandat de dépôt le 6 février suite à leur arrestation pour ce délit.

Les faits, rapportés par Le Soleil qui a assisté au procès, se déroulent alors que les jeunes, ayant inhalé des substances intoxicantes sur la plage de Tivaouane Peulh, sont approchés par le chauffeur d’un ambassadeur en poste à Dakar, dont le véhicule est enlisé. Profitant de l’inattention des passagers, ils dérobent les téléphones de marque iPhone 15 et 12 appartenant au diplomate et à son accompagnateur.

Par la suite, ils tentent d’écouler leur butin en passant des coups de fil. L’un des prévenus, nommé K. Wilane, avoue avoir acheté l’iPhone 15 à 200 000 F CFA au marché de Keur Massar, pour ensuite le revendre. Un autre, O. D. Ndiaye, a acquis le second téléphone à 130 000 F CFA.

Le Procureur a requis une peine de 2 ans d’emprisonnement, dont 6 mois ferme, contre les six accusés, mais deux d’entre eux ont bénéficié du bénéfice du doute. Leurs avocats ont plaidé que ces derniers ne pouvaient être sûrs de l’origine illicite des téléphones.

Cependant, les quatre autres prévenus n’ont pas eu la même chance. Ils ont été condamnés à une peine de 2 ans d’emprisonnement, dont 3 mois ferme.

Cette affaire met en lumière les dangers liés à la consommation de substances intoxicantes et souligne l’importance de la vigilance contre les actes de délinquance, même dans des situations d’aide apparente.

Décrispation : 134 détenus politiques libérés jeudi, d’autres libérations attendues vendredi

La vague de libérations de détenus politiques se poursuit au Sénégal, avec 134 personnes bénéficiant d’une libération provisoire ce jeudi. Ces libérations interviennent dans un contexte marqué par des appels à la décrispation de la scène politique et sociale dans le pays.

Parmi ces libérations, 100 détenus étaient incarcérés à la prison centrale de Rebeuss, tandis que 6 autres se trouvaient au Cap Manuel. Quatre femmes détenues étaient également concernées, libérées de la prison de Liberté 6, et 24 autres détenus politiques ont été libérés dans des établissements pénitentiaires situés à l’intérieur du pays.

Cette mesure de libération provisoire intervient dans le cadre des efforts visant à apaiser les tensions et à favoriser le dialogue entre les différentes parties prenantes de la scène politique sénégalaise. Elle s’inscrit également dans le prolongement des discussions initiées pour trouver des solutions consensuelles aux défis socio-politiques actuels.

Cette série de libérations n’est pas terminée, puisqu’il est annoncé d’autres libérations pour la journée de vendredi. Ces actions sont accueillies avec soulagement par de nombreux acteurs de la société civile et de la classe politique, qui appellent de leurs vœux une détente et un climat de confiance propices à la résolution pacifique des différends et des tensions politiques.

Cependant, certains observateurs soulignent que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour garantir le respect des droits humains et pour consolider l’État de droit au Sénégal. Ils appellent à ce que ces libérations soient suivies de mesures concrètes visant à promouvoir la justice, la transparence et le respect des libertés individuelles et collectives.

En attendant, la société sénégalaise demeure en attente des prochaines annonces et espère que ces initiatives contribueront à instaurer un climat de confiance et de stabilité propice à la construction d’un avenir meilleur pour tous.

Un comptable condamné pour détournement de fonds en vue de créer sa propre entreprise

Le tribunal des flagrants délits de Dakar a rendu son verdict ce mercredi, condamnant Oumar Sow, un comptable, à six mois de prison avec sursis et à verser 2 millions de francs CFA à titre de dommages et intérêts. Cette décision fait suite à sa culpabilité avérée dans le détournement de fonds de l’entreprise où il travaillait, dans le but de financer sa propre compagnie.

Employé chez Mamadou Lamine Kandji, Oumar Sow avait la responsabilité des finances et bénéficiait de la confiance de son employeur qui lui laissait des chèques signés lors de ses départs en voyage. Cependant, au lieu d’utiliser ces fonds pour les besoins de l’entreprise, Sow a profité de l’accès à l’administration fiscale pour falsifier des déclarations, induisant ainsi son patron en erreur sur les dettes fiscales de la société.

Grâce à cette supercherie, il a effectué des retraits considérables du compte de l’entreprise pour les transférer à sa propre compagnie. Cependant, ses actes frauduleux ont été découverts lors de vérifications internes, révélant un préjudice financier de plus de 8 millions de francs CFA.

Interrogé à la barre, Mamadou Lamine Kandji a déclaré avoir surpris Oumar Sow à deux reprises, en septembre puis en novembre, en train de commettre ces délits. Malgré les tentatives de remboursement partiel de la part de la famille de l’accusé, le tribunal a jugé nécessaire de prononcer une peine de six mois de prison avec sursis.

Le procureur avait requis une peine plus sévère, plaidant pour une condamnation à un an de prison ferme. Cependant, le tribunal a pris en compte les engagements de remboursement du prévenu et a décidé de lui accorder une chance en le condamnant à une peine assortie de sursis.

Cette affaire souligne l’importance de la confiance dans les relations professionnelles et met en lumière les risques associés à la malhonnêteté au sein de l’entreprise.

Amy Dia, Maty Sarr Niang, Boubacar Fofana, …: La vague de libérations se poursuit

Parmi les libérés figure Amy Dia, la coordinatrice adjointe de l’ex-Pastel/Sahm Notaire, accusée d’être membre de la Force spéciale. Son élargissement de prison vient apaiser les craintes et raviver les espoirs de ses partisans.

Les membres de divers mouvements activistes, tels que les pastéfiens, représentés par des individus comme Olivier Boucal de Goudomp Debout, Cheikh Diouf, Anta Laye Fall, Falilou Niang, Madior Loum et Bayna Gueye de Nittu Deug, respirent également désormais l’air de la liberté. Leur arrestation, survenue à la suite de dénonciations, avait suscité de vives réactions au sein de la société civile.

Parmi les libérés, on compte également des jeunes comme Boubacar Fofana, élève en classe de Seconde au lycée Abdoulaye Sadji de Rufisque lors de son arrestation le 2 juin 2023. Sa libération symbolise l’espoir d’un avenir meilleur pour la jeunesse, qui se retrouve parfois prise au piège des événements politiques qui la dépassent.

« Les meilleurs délais », le terme superfétatoire et inopérant du Conseil constitutionnel (Par Thierno Bocoum)

Cependant, Thierno Bocoum soulève une question cruciale : l’expression « dans les meilleurs délais » est-elle en adéquation avec les dispositions constitutionnelles et légales régissant la tenue des élections présidentielles au Sénégal ? Selon lui, cette formulation laisse place à l’interprétation et ne tient pas compte des délais stricts établis par la Constitution et le code électoral.

En effet, l’article 31 alinéa 1 de la Constitution précise que le scrutin pour l’élection présidentielle doit avoir lieu entre 45 jours et 30 jours avant la fin du mandat présidentiel en cours. De même, l’article L63 alinéa 2 du code électoral stipule que le scrutin ne dure qu’un seul jour et doit avoir lieu un dimanche.

Par conséquent, Thierno Bocoum insiste sur le fait que la nouvelle date de l’élection présidentielle doit être fixée en stricte conformité avec ces délais constitutionnels et légaux. Le terme « dans les meilleurs délais » ne peut pas être interprété comme un report indéfini de l’élection, mais plutôt comme une indication de l’urgence de respecter les délais déjà établis.

La CEDEAO appelle à la fixation d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle au Sénégal

La Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a réagi à la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal concernant le report de l’élection présidentielle, appelant à une action rapide pour la fixation d’une nouvelle date pour le scrutin.

Dans un communiqué officiel, la CEDEAO a pris acte de la décision du Conseil constitutionnel sénégalais datée du 15 février 2024. Elle a souligné l’importance du respect de cette décision par toutes les parties prenantes impliquées dans le processus électoral.

La Commission de la CEDEAO a spécifiquement exhorté les autorités compétentes au Sénégal à fixer la nouvelle date pour la tenue de l’élection présidentielle, conformément à la décision rendue par le Conseil constitutionnel. Cette demande reflète l’engagement de la CEDEAO à soutenir le processus démocratique au Sénégal et à garantir le respect des normes et des procédures constitutionnelles.

Cette déclaration de la CEDEAO met en évidence l’importance de la stabilité politique et de la légitimité des processus électoraux dans la région ouest-africaine. Elle souligne également l’impératif de respecter les institutions démocratiques et les décisions judiciaires pour assurer un environnement politique juste et transparent.

Aminata Touré : Pour un retour de la dignité parlementaire

Dans une récente déclaration à la Tfm, Aminata Touré a exprimé son point de vue sur la décision du Conseil constitutionnel concernant l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal. Ancienne candidate recalée lors du processus de parrainage, elle a souligné l’importance de cette décision pour le pays et appelé à des réformes essentielles pour restaurer l’intégrité du système politique sénégalais.

Aminata Touré a salué la décision du Conseil constitutionnel, affirmant qu’elle rétablissait le Sénégal sur la voie qu’il n’aurait jamais dû quitter. Elle a critiqué la manière dont la campagne électorale avait été interrompue juste avant son commencement, ainsi que l’extension du mandat présidentiel, des actions qu’elle considère comme sans précédent et contraires à la Constitution.

Elle a également pointé du doigt l’hyper présidentialisme et le manque de limites aux pouvoirs du président de la République, ainsi que la complicité du Parlement dans ces actions. Aminata Touré a appelé à des réformes visant à restaurer l’indépendance du système judiciaire, à limiter les pouvoirs présidentiels excessifs et à redonner au Parlement sa dignité perdue.

Cette déclaration met en lumière les défis auxquels le prochain Chef de l’État devra faire face et souligne l’importance de réformes structurelles pour renforcer la démocratie et l’État de droit au Sénégal.

Russie: l’opposant Alexeï Navalny est mort en prison

L’annonce du décès de l’opposant russe Alexeï Navalny dans la prison de l’Arctique où il purgait une peine de 19 ans de prison a suscité une onde de choc tant en Russie qu’à l’échelle internationale. Les services pénitentiaires (FSIN) ont confirmé la nouvelle, indiquant que Navalny s’était senti mal après une promenade et que malgré les tentatives de réanimation, il n’a pas survécu. Les causes exactes de sa mort sont actuellement en cours d’établissement.

Cette annonce a été suivie d’une déclaration de la porte-parole de Navalny, Kira Iarmich, affirmant que les soutiens de l’opposant n’avaient pas encore été officiellement informés de sa mort en prison. Un de leurs avocats se rendait sur place pour obtenir des informations précises.

Agé de 47 ans, Navalny purgeait une lourde peine de prison pour « extrémisme » dans des conditions réputées très difficiles. Ses procès ont été largement dénoncés comme politiques, visant à réprimer son opposition au président russe Vladimir Poutine.

Vladimir Poutine a été informé du décès, selon son porte-parole Dmitri Peskov. Navalny avait récemment été le protagoniste de plusieurs procès auxquels il participait par vidéo, apparaissant amaigri et affaibli, suite à une grève de la faim et à un empoisonnement dont il avait miraculeusement survécu en 2020.

Dans ses déclarations lors de son procès pour « extrémisme », Navalny avait critiqué violemment l’assaut russe contre l’Ukraine, qualifiant cette action de « guerre la plus stupide et la plus insensée du XXIe siècle ». Ses messages en ligne dénonçaient également les brimades subies en prison.

La disparition de Navalny intervient dans un contexte où les opposants politiques en Russie, notamment Navalny lui-même, ont été systématiquement réprimés ou forcés à l’exil ces dernières années. La répression s’est encore intensifiée depuis le début de l’assaut de Moscou en Ukraine en 2022.

Cette nouvelle suscite des interrogations et des réactions dans le monde entier, mettant en lumière les enjeux liés aux droits de l’homme et à la liberté d’expression en Russie, ainsi que l’impact potentiel sur la scène politique russe et les relations internationales.

(Avec AFP)


Ndiaga Sylla : Un expert électoral confirme la date de l’élection présidentielle

Dans une décision cruciale rendue ce jeudi, le Conseil constitutionnel a pris position sur le report de l’élection présidentielle, confirmant ainsi la position exprimée par l’expert électoral Ndiaga Sylla.

Ndiaga Sylla a réagi à cette décision en déclarant : « Le Conseil constitutionnel vient de confirmer ma position : l’élection doit se tenir le dimanche 10 mars 2024 pour respecter la durée de campagne électorale ! ». Cette affirmation met en lumière l’importance de respecter le calendrier électoral établi pour garantir des élections justes et équitables.

La décision du Conseil constitutionnel a invalidé la loi qui repoussait la présidentielle au 15 décembre, la jugeant non conforme à la Constitution. De même, le décret émis par le président Macky Sall, annulant la convocation du corps électoral pour le 25 février, a été annulé par le Conseil.

Cette décision est considérée comme une étape importante dans le processus électoral sénégalais, car elle établit clairement la date de l’élection présidentielle et réaffirme l’importance du respect des délais légaux pour la campagne électorale.

Elle permet également aux candidats et aux partis politiques de planifier et de mener leurs campagnes de manière adéquate, tout en assurant une participation éclairée des électeurs.

En conclusion, la confirmation de la date de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel offre une stabilité et une clarté indispensables au processus démocratique au Sénégal.

Réaction de Zahra Iyane Thiam suite à la décision du Conseil Constitutionnel : Attente de la position du Chef de l’État

Zahra Iyane Thiam a pris la parole pour réagir à la décision du Conseil Constitutionnel concernant l’élection présidentielle de 2024. Dans ses déclarations, elle a salué la décision du Conseil Constitutionnel, soulignant que cela démontrait la solidité des institutions sénégalaises. Elle a également appelé à attendre la position du Chef de l’État, Macky Sall, affirmant son respect et son engagement envers lui.

Selon Zahra Iyane Thiam, alors que diverses idées circulent, il est important de se référer aux textes juridiques, en particulier le code électoral, qui encadre les élections. Elle a noté que le Conseil Constitutionnel aurait pu fixer une nouvelle date pour l’élection présidentielle, mais qu’il a plutôt laissé cette décision entre les mains du Chef de l’État.

La Directrice générale de l’ASEPEX a insisté sur l’importance de faire confiance au Chef de l’État pour prendre des décisions éclairées basées sur des éléments factuels. Elle a exprimé la préparation de la coalition BBY (Benno Bokk Yaakaar) à soutenir pleinement le Président Macky Sall et le candidat Amadou BA dans la nouvelle phase de la campagne électorale, affirmant qu’ils étaient prêts à conquérir le peuple sénégalais.

Cette déclaration de Zahra Iyane Thiam met en lumière l’attente de la décision du Chef de l’État et l’engagement de la coalition BBY à le soutenir dans les prochaines étapes de la campagne électorale.

Libération de Djamil Sané : Un renouveau pour les Parcelles-Assainies

Après des mois d’attente et d’incertitude, Djamil Sané, maire emblématique des Parcelles-Assainies, a enfin retrouvé la liberté ce jeudi. Cette libération tant attendue a été accueillie avec un mélange de soulagement et d’espoir par les habitants de cette commune populeuse de la région dakaroise.

L’annonce de la libération de Djamil Sané a été suivie de près par ses partisans et les résidents des Parcelles-Assainies, qui ont exprimé leur joie et leur gratitude envers ceux qui ont contribué à cette issue favorable. Pour beaucoup, la libération de leur maire est perçue comme un signe positif de changement et de renouveau pour leur communauté.

Dans ses premiers mots après sa libération, Djamil Sané a exprimé un profond sentiment de soulagement. Il a déclaré : « J’ai été arrêté en restant fidèle à mes convictions, et je n’ai pas à me justifier. » Ces paroles reflètent la détermination et la résilience du maire face à l’adversité qu’il a affrontée pendant sa période d’emprisonnement.

La libération de Djamil Sané ouvre une nouvelle ère pour les Parcelles-Assainies. Les habitants espèrent que cette étape marquera le début d’un processus de réconciliation et de progrès pour leur communauté. Ils attendent avec impatience les initiatives futures de leur maire pour améliorer les conditions de vie dans la région et promouvoir le développement local.

En résumé, la libération de Djamil Sané est perçue comme une lueur d’espoir pour les Parcelles-Assainies, symbolisant un nouveau départ et une opportunité de bâtir un avenir meilleur sous sa direction éclairée.

Les images de la libération de Djamil SANE...

Le Dakarois Quotidien N°109 – du 16/02/24

Le Dakarois Quotidien N°109 – du 16/02/24
🔴Décision du Conseil constitutionnel : Report annulé, impasse sur le scrutin du 25 février, impératif d’une nouvelle date rapide

BARRAGES LIGUE EUROPA | LE STADE RENNAIS BALAYÉ PAR MILAN (3-0)

L’AC Milan n’a fait qu’une bouchée du Stade Rennais, ce jeudi, lors du barrage aller de la Ligue Europa. Dans leur antre de San Siro, les Rossoneri ont battu les Bretons (3-0) grâce à un doublé de Ruben Loftus-Cheek et un but exceptionnel de Rafael Leao après une belle combinaison avec Théo Hernandez. Pour Julien Stéphan et ses hommes, sur orbite en 2024, le rêve des 8es de finale s’éloigne.

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Le Stade Rennais est revenu sur terre, et la chute est assez brutale. Malgré une prestation globalement encourageante à San Siro, bouillant comme jamais, les hommes de Julien Stéphan rentrent en France avec une lourde mais logique défaite dans la besace (3-0). L’AC Milan a été un adversaire beaucoup trop fort pour eux, et les Rossoneri ont notamment été portés par un doublé de Ruben Loftus-Cheek. Le barrage retour au Roazhon Park ne devrait être qu’une formalité pour les Italiens, qui ont un pied et quatre orteils dans les huitièmes de finale de la Ligue Europa.

Une classe d’écart, voire peut-être un peu plus. Rennes n’a pourtant pas démérité à Milan, mais sa marge de manœuvre était beaucoup trop faible face à une équipe habituée des joutes européennes et qui était encore en lice en Ligue des champions quelques semaines auparavant. Les Bretons auront quand même résisté tant bien que mal à un premier quart d’heure compliqué, marqué par une barre trouvée par Rafael Leao (7e), une tentative au-dessus de Tijjani Reijnders (8e) ou encore une reprise manquée de Yunus Musah (10e). Mais alors que le danger venait majoritairement de la gauche, Milan a ouvert le score en passant par la droite, avec un centre d’Alessandro Florenzi, un peu trop seul, déposé sur la tête de Ruben Loftus-Cheek (1-0, 32e). Deux oublis que Rennes a payés cher.

MILAN, BEAUCOUP TROP AU-DESSUS

Mené seulement 1-0 à la pause, le Stade Rennais ne s’en sortait pas si mal. Mais il a pris un sacré coup sur la tête dès le début de la seconde période. À la réception d’un corner, Steve Mandanda a repoussé une tête de Simon Kjaer sur Loftus-Cheek, alors auteur d’un doublé (2-0, 47e). La confiance, déjà pas bien élevée, s’est effritée. Et le troisième but est trop vite arrivée, sur une action éclair, avec un une-deux entre Théo Hernandez et Rafael Leao, conclu par un plat du pied imparable du Portugais (3-0, 53e). L’addition aurait pu être plus importante encore, sans des arrêts décisifs de Mandanda (57e, 73e) et une intervention devant sa ligne d’Azor Matusiwa (73e).

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Le pire ? Rennes pourra quand même nourrir quelques regrets. Il y avait sans doute la place pour inscrire un petit but qui aurait pu constituer une lueur d’espoir pour le barrage retour à domicile. Les Milanais se sont vite mis en mode gestion et l’entrée particulièrement remarquée d’Amine Gouiri aurait dû permettre d’aller chercher cette réduction du score.

L’international algérien a eu quelques munitions et il a même sollicité Mike Maignan, auteur d’une double parade (73e). Il faudra plus qu’un miracle pour rallier les huitièmes de finale de Ligue Europa à l’issue du retour. Mais cela reste un bon apprentissage pour gagner en maturité et vivre une deuxième moitié de saison plus ambitieuse en Ligue 1.

Eurosport

LIGUE EUROPA (BARRAGES) I LE TFC BATTU DANS LE TEMPS ADDITIONNEL PAR BENFICA (2-1) ET ANGEL DI MARIA

Le TFC repart frustré de Lisbonne. Auteur d’un bon match sur la pelouse de l’Estádio da Luz, le pensionnaire de Ligue 1 a plié dans les derniers instants de la rencontre face au Benfica (2-1), jeudi soir en barrage aller de Ligue Europa. Auteur de deux penalties, Angel Di Maria (68e, 90e+8) a été le bourreau des Toulousains. Mikkel Desler avait égalisé à la 75e. Le match retour au Stadium promet.

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Le TFC n’a pas démérité, mais a fini par céder. Vaincu au buzzer sur la pelouse de Benfica en seizièmes de finale aller de la Ligue Europa (2-1), jeudi soir, les Violets ont montré un beau visage dans cette nouvelle sortie européenne. Hélas, un doublé de l’éternel Angel Di Maria sur penalty est venu doucher les espoirs visiteurs de ramener un résultat positif de Lisbonne. Dans une semaine à Toulouse, les hommes de Carles Martinez Novell auront l’occasion de prendre leur revanche pour continuer leur aventure en C3.

Certains parleront d’une expérience européenne à engranger, d’autres d’un manque de sang froid fatal dans les moments cruciaux d’un match de football. Il est possible de tourner cette défaite de Toulouse de plusieurs façons, mais toujours est-il que le constat reste le même : pour le match retour au Stadium, le vainqueur de la Coupe de France 2022-2023 devra remonter plus d’un but à Benfica pour espérer se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue Europa. À la peine en championnat, les Toulousains avaient à coeur de bien figurer dans le mythique Estadio da Luz. À l’issue de la première période, les deux équipes se sont séparées sur un score nul et vierge.

DI MARIA, ENCORE ET TOUJOURS

Pourtant, les occasions lisboètes n’ont pas manqué à la fin du premier acte. Très remuant, Rafa Silva a fait passer des sueurs froides à Guillaume Restes (35e, 38e), mais la barre a repoussé sa dernière tentative. À son tour, Joao Mario a laissé Restes de marbre sur sa ligne, mais sa frappe a frôlé le cadre (45e). Au retour des vestiaires, les Aguias ont continué de pousser pour obtenir un penalty généreux suite à une main de Logan Costa. De sang froid, Di Maria a frappé plein centre pour ouvrir le score (68e, 1-0).

Mis à mal et au bord de concéder un deuxième but sur une tentative d’Arthur Cabral (72e), le Téfécé n’a pas lâché pour autant. Opportuniste, Mikkel Desler a récompensé les efforts du collectif d’une reprise de volée au deuxième poteau pour battre Anatoliï Troubine (75e, 1-1). En souffrance dans les dernières minutes, Toulouse a craqué dans un temps additionnel interminable, et Christian Mawissa Elebi a concédé un deuxième penalty, transformé avec maîtrise par Di Maria (98e, 2-1). Après un triplé inscrit contre Nantes la saison passée, le champion du monde argentin a remis le couvert contre Toulouse. Même loin de la Ligue 1, il continue à faire mal aux clubs français.

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LIGUE EUROPA I L’OM ACCROCHÉ PAR LE SHAKHTAR DONETSK EN BARRAGE ALLER (2-2), PIERRE-EMERICK AUBAMEYANG BUTEUR

Du déjà-vu pour l’OM. Alors qu’il avait ouvert le score, puis mis le but du 1-2 à la 90e minute, et qu’une victoire se profilait, le club phocéen a concédé le match nul dans le temps additionnel face au Shakhtar Donetsk (2-2), jeudi soir, en barrage aller de Ligue Europa. Pierre-Emerick Aubameyang (64e) et Iliman Ndiaye (90e) ont marqué. L’OM devra être plus solide au retour dans une semaine.

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De gros regrets pour l’OM. Après avoir mené au score à deux reprises face au Shakhtar Donetsk, l’Olympique de Marseille n’a pas réussi à repartir d’Hambourg avec une victoire à l’extérieur et a dû se contenter du match nul (2-2) en barrage aller de Ligue Europa.

Une victoire lui aurait permis à la fois de se relancer et de se retrouver en ballotage favorable avant le retour jeudi prochain au Vélodrome. Tous les buts ont été marqués au cours d’une dernière demi-heure complètement folle. Malgré un grand Pierre-Emerick Aubameyang, buteur (64e) puis passeur décisif pour Iliman Ndiaye (90e), l’OM ressort frustré.

UN RELÂCHEMENT COUPABLE DANS LE TEMPS ADDITIONNEL

Comment les Phocéens se sont-ils débrouillés pour laisser échapper une victoire qui semblait leur tendre les bras après le but du 2-1 inscrit par Ndiaye à la dernière minute du temps réglementaire ? La question risque de hanter un moment Gennaro Gattuso qui avait pourtant immédiatement blindé son système défensif en alignant pour le temps additionnel une défense centrale à trois éléments. Peine perdue car c’est bien dans ce secteur que le Brésilien Eguinaldo a jailli pour arracher l’égalisation en prenant le dessus sur Samuel Gigot dans les airs (90e+3).

Une demi-heure plus tôt, l’OM s’était déjà fait reprendre quatre minutes seulement après l’ouverture du score d’Aubameyang, à point nommé pour reprendre un caviar de Jonathan Clauss (64e). Le latéral droit n’a pas eu le loisir de vraiment savourer sa dixième passe décisive de la saison toutes compétitions confondues, puisque c’est après un dégagement complètement manqué de sa part que Mykola Matviyenko avait immédiatement remis les siens à hauteur (68e).

AUBAMEYANG REJOINT FALCAO

Malheureux au final, l’OM avait toutefois clairement bénéficié d’un coup de pouce arbitral en première période quand l’arbitre, oubliant de laisser l’avantage, avait privé Eguinaldo de l’ouverture du score (27e) après une énorme mésentente entre Clauss et López.

Longtemps fade offensivement, attendant même la 52e minute avant de cadrer son premier tir, Marseille a été plus entreprenant en seconde période et aurait sans doute pu ouvrir le score plus tôt si Luis Henrique n’avait pas été aussi maladroit à bout portant (58e). Ce n’est pas un reproche que l’on peut décemment adresser à Aubameyang, désormais co-meilleur de l’histoire de la Ligue Europa avec 30 buts, à égalité avec le Colombien Radamel Falcao.

L’OM devra donc s’imposer jeudi prochain au Vélodrome afin de se qualifier pour les huitièmes de finale. Il faudra faire sans Leonardo Balerdi, averti jeudi soir et suspendu pour le retour. D’ici là, l’OM ira à Brest dimanche en championnat pour tenter de décrocher ce qui serait seulement une troisième victoire de la saison à l’extérieur. Il faudra être beaucoup plus solide que face aux Ukrainiens.

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Mamadou Lamine Diallo s’engage pour une pêche durable au Sénégal : Signature de la Charte des pêcheurs

Le candidat à l’élection présidentielle de 2024, Mamadou Lamine Diallo, président de la Coalition MLDTEKKI2024, a pris un engagement significatif en signant la Charte pour une pêche durable. Cet événement, qui s’est déroulé ce jeudi 15 février 2024 à la maison des pêcheurs de Ouakam, marque un pas important vers une gestion plus responsable des ressources maritimes du Sénégal.

La Charte, initiée par la Coalition nationale pour une pêche durable, présente 13 points cruciaux pour assurer la pérennité de l’activité de pêche dans le pays. En apposant sa signature, Mamadou Lamine Diallo affirme son engagement à mettre en œuvre des réformes profondes dans le secteur de la pêche, en collaboration avec toutes les parties prenantes.

Dans ses déclarations lors de la cérémonie, Mamadou Lamine Diallo a souligné l’importance de la sécurité des citoyens, notamment des jeunes, en appelant à la mise en place de programmes d’apprentissage de la natation dans les écoles et les daaras. Il a également insisté sur la nécessité de revoir la gouvernance du secteur de la pêche, en encadrant davantage les pouvoirs du président de la République et en favorisant une gestion collective et transparente.

Abdoulaye Ndiaye, porte-parole de la Coalition pour une pêche durable, a expliqué que la Charte vise à instaurer des pratiques durables dans le domaine de la pêche. Parmi les mesures phares, il a mentionné l’arrêt de la délivrance de licences de pêche dans les zones déjà pleinement exploitées, ainsi que la réalisation d’un audit sur l’accord de pêche entre le Sénégal et l’Union européenne, en vigueur depuis 12 ans.

En concluant ses propos, Mamadou Lamine Diallo a annoncé une nouvelle approche de gouvernance dans le secteur de la pêche, basée sur la consultation et la collaboration avec toutes les parties prenantes. Il a également souligné l’importance de mettre fin à la pêche illicite et de garantir que les ressources maritimes profitent à l’ensemble de la population sénégalaise.

La signature de la Charte des pêcheurs par Mamadou Lamine Diallo représente un engagement fort en faveur d’une gestion responsable et durable des ressources marines du Sénégal. Cet acte témoigne de sa volonté de placer les intérêts du pays et de ses citoyens au cœur de son action politique, en vue de préserver l’avenir de la pêche et des communautés qui en dépendent.

Secteur pêche :Mamadou Lamine Diallo signe les 13 points de la charte des pêcheurs pour une pêche...

(URGENT) Le Conseil constitutionnel invalide le report de l’élection présidentielle : Un tournant décisif dans la démocratie sénégalaise (Document)

Le Conseil constitutionnel du Sénégal vient de prendre une décision historique en annulant le report de l’élection présidentielle qui avait été initialement planifié. Cette décision, qui survient après une période de turbulences politiques et d’incertitudes, ouvre une nouvelle phase dans le paysage politique sénégalais et soulève des questions cruciales sur l’avenir démocratique du pays.

Dans son annonce, le Conseil constitutionnel a invoqué l’impossibilité d’organiser le scrutin présidentiel à la date qui avait été fixée à l’origine. Cette impossibilité découle de divers facteurs, notamment des contraintes logistiques, des tensions politiques et des contestations sociales. Face à cette situation, le Conseil constitutionnel a pris une décision courageuse en réaffirmant l’importance de respecter les délais constitutionnels et en réclamant la tenue des élections dans les meilleurs délais.

Cependant, au-delà de cette décision, le Conseil constitutionnel a également souligné la nécessité d’un dialogue politique inclusif pour garantir des élections libres, justes et transparentes. Cette mention est particulièrement significative car elle met en lumière les défis majeurs auxquels le Sénégal est confronté en matière de démocratie et de gouvernance. En effet, sans un dialogue politique constructif et une volonté commune de toutes les parties prenantes de résoudre les différends politiques, il est difficile d’assurer la crédibilité et la légitimité des élections.

Cette décision du Conseil constitutionnel ouvre ainsi la voie à une période de réflexion et de dialogue au sein de la classe politique sénégalaise. Les acteurs politiques sont appelés à mettre de côté leurs divergences partisanes et à travailler ensemble pour trouver des solutions aux défis auxquels le pays est confronté. Cela nécessite un engagement ferme en faveur de la démocratie, de l’état de droit et des principes de bonne gouvernance.

En outre, cette décision souligne également l’importance du respect des institutions démocratiques et de l’indépendance du pouvoir judiciaire. Le Conseil constitutionnel a démontré son rôle crucial dans la protection de la Constitution et dans la garantie des droits et libertés fondamentaux des citoyens. Cette décision renforce la confiance du peuple sénégalais dans le système judiciaire et confirme l’importance des institutions démocratiques dans la préservation de la stabilité et de la démocratie du pays.

Dans un contexte où de nombreux pays africains font face à des défis similaires en matière de démocratie et de gouvernance, la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal est un exemple inspirant de l’importance de la primauté du droit et du respect des institutions démocratiques. Elle envoie un message fort aux citoyens sénégalais et à la communauté internationale sur l’engagement du pays en faveur de la démocratie et de la justice.

En conclusion, l’annulation du report de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel du Sénégal représente un tournant décisif dans l’histoire politique du pays. Cette décision souligne l’importance du respect des délais constitutionnels et du dialogue politique pour garantir des élections crédibles et démocratiques. Elle renforce également la confiance du peuple sénégalais dans le système judiciaire et confirme l’engagement du pays en faveur de la démocratie et de la bonne gouvernance.

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Le Sénégal entame un processus de réconciliation nationale : Libération de détenus politiques

Dans un climat politique tendu marqué par des contestations et des tensions sociales, le président sénégalais Macky Sall a récemment décidé d’entreprendre une démarche de réconciliation nationale en ordonnant la libération de plusieurs individus détenus pour des motifs politiques. Cette annonce intervient après une période de troubles politiques et sociaux, marquée par des manifestations, des affrontements et une polarisation croissante de l’opinion publique.

Cette décision a été accueillie avec un mélange de soulagement et de scepticisme parmi la population sénégalaise. D’un côté, certains saluent cette initiative comme un pas important vers l’apaisement des tensions et la promotion du dialogue politique. De l’autre côté, des voix s’élèvent pour exprimer des préoccupations quant à la sincérité et à l’efficacité de cette démarche, craignant qu’elle ne soit qu’un geste superficiel destiné à calmer les critiques nationales et internationales.

Parmi les personnes libérées, on trouve des personnalités politiques, des militants, des journalistes et des activistes qui avaient été arrêtés dans le contexte de différentes affaires politiques et sociales. Certains avaient été incarcérés pour leur participation à des manifestations ou pour avoir exprimé des opinions critiques à l’égard du gouvernement en place. Leur libération a été saluée par les organisations de défense des droits de l’homme et de la société civile, qui y voient un signe positif de progrès vers un climat politique plus ouvert et inclusif.

Cependant, cette libération ne résout pas tous les problèmes qui ont alimenté les tensions politiques au Sénégal. Des questions fondamentales persistent, telles que les libertés civiques, la transparence électorale, la justice sociale et la gouvernance démocratique. De nombreux observateurs soulignent également la nécessité d’une réforme institutionnelle et d’un dialogue politique inclusif pour aborder les causes profondes des tensions politiques et sociales dans le pays.

Par ailleurs, cette décision de libération intervient dans un contexte régional et international complexe, marqué par des pressions diplomatiques et des enjeux géopolitiques. Le Sénégal se trouve au carrefour de plusieurs intérêts politiques et économiques, ce qui rend sa stabilité politique d’autant plus cruciale pour la région et pour ses partenaires internationaux.

En conclusion, la libération de détenus politiques au Sénégal représente un premier pas vers la réconciliation nationale et l’apaisement des tensions politiques. Cependant, pour que ce processus soit véritablement efficace et durable, il est essentiel de s’attaquer aux causes profondes des tensions politiques et sociales et d’engager un dialogue inclusif et constructif entre toutes les parties prenantes de la société sénégalaise.

Libération de Fadilou Keïta et Cheikh Oumar Bamba Diop : Une étape vers l’apaisement politique

La scène politique sénégalaise connaît un moment de décrispation avec la libération de deux détenus membres de l’Ex-Pastef, Fadilou Keïta et Cheikh Oumar Bamba Diop. Cette nouvelle, annoncée par Senego, marque un pas significatif vers l’apaisement des tensions qui ont marqué la période récente.

Quant à Cheikh Oumar Bamba Diop, membre du Mouvement Des Doomu Daara Patriotes (Moddap), il avait été interpellé le 25 juin 2023 à la cité Keur Gorgui. Son arrestation était survenue alors qu’il dénonçait le fait que le domicile d’Ousmane Sonko, leader de l’opposition, soit barricadé.

La libération de Fadilou Keïta et de Cheikh Oumar Bamba Diop constitue un signe positif dans le processus visant à restaurer la confiance et à promouvoir la réconciliation nationale. Elle offre également un espoir pour une résolution pacifique des différends politiques et une avancée vers une démocratie plus inclusive et respectueuse des droits fondamentaux.

Cette décision de libération est accueillie avec soulagement par les proches et les partisans des détenus, tout en soulignant l’importance de préserver les principes de l’État de droit et de garantir la justice pour tous les citoyens.

Libération de Yarga Sy : Fin d’une longue détention

Après plusieurs mois d’incarcération, Yarga Sy, militant de l’ex-Pastef et proche d’Ousmane Sonko, a finalement été libéré ce jeudi 15 février. Cette nouvelle a été confirmée par Me Moussa Sarr, l’avocat de Yarga Sy, selon les informations obtenues par Seneweb.

Âgé de 36 ans, Yarga Sy avait été arrêté en mars 2023 dans le cadre de l’enquête sur ce qui a été qualifié de « tentative d’assassinat » contre Ousmane Sonko, le leader de Pastef. Son arrestation faisait suite aux événements survenus le 16 mars, jour du procès en diffamation opposant le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang à l’opposant politique Ousmane Sonko.

La libération de Yarga Sy s’inscrit dans le cadre d’une vague de détenus ayant obtenu une liberté provisoire. Cette décision met fin à une période difficile pour lui et sa famille, marquée par l’incertitude et l’angoisse liées à sa détention.

L’annonce de sa libération suscite des réactions mitigées au sein de la société sénégalaise, certains saluant cette décision comme un pas vers la justice, tandis que d’autres expriment des préoccupations concernant la situation des droits de l’homme et l’indépendance de la justice dans le pays.

Pour Yarga Sy, c’est le début d’une nouvelle étape après avoir retrouvé sa liberté. Ses proches et ses soutiens espèrent qu’il pourra maintenant reconstruire sa vie et participer activement à la vie politique de son pays dans le respect de la loi et des droits fondamentaux.

Report de la présidentielle : Réaction de l’ordre des avocats du Sénégal

Suite au report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février 2024, l’Ordre des avocats du Sénégal a exprimé sa réaction face aux tensions politiques qui en découlent. Dans un communiqué publié ce jeudi 15 février 2024, cet organe représentant les praticiens du droit a appelé au respect scrupuleux de la Constitution et rappelé l’exigence du respect du serment, adressant notamment ces recommandations au chef de l’État et aux acteurs de la justice.

L’Ordre des avocats a souligné son suivi attentif de la situation politique et institutionnelle qui prévaut dans le pays, marquée par l’abrogation du décret convoquant le collège électoral et l’adoption par l’Assemblée nationale de la loi fixant une nouvelle date pour l’élection présidentielle, désormais prévue pour le 15 décembre prochain.

Dans son communiqué, l’Ordre des avocats a condamné fermement toute forme de violence dans l’espace social, exprimant sa préoccupation face aux dégâts matériels et aux pertes en vies humaines, et présentant ses condoléances aux familles touchées. Appelant à la retenue et à l’apaisement, notamment auprès de la jeunesse sénégalaise dont les appels doivent être entendus et traités, l’Ordre des avocats a exigé que les responsabilités soient établies afin que les auteurs d’abus ou de forfaits soient sanctionnés et les victimes dédommagées.

Cette réaction de l’Ordre des avocats du Sénégal reflète l’importance de préserver l’ordre constitutionnel et de garantir la paix sociale dans le pays, dans un contexte marqué par des tensions politiques et institutionnelles.

Mercato : Kylian Mbappé annonce son départ aux dirigeants du PSG

Kylian Mbappé, l’une des stars les plus brillantes du football mondial, a officiellement annoncé son départ du Paris Saint-Germain (PSG). Après sept saisons au sein du club parisien, Mbappé a décidé de franchir une nouvelle étape dans sa carrière.

La nouvelle de son départ a été confirmée après que Mbappé a informé le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, de sa décision de quitter le club à la fin de la saison en cours. Cette annonce met fin à des mois de spéculations et de rumeurs concernant l’avenir du jeune prodige français.

Mbappé, âgé de 25 ans, a établi son empreinte au PSG en tant que l’un des meilleurs joueurs de l’équipe et du monde. Il a impressionné avec ses performances exceptionnelles sur le terrain, marquant plus de 200 buts pour le club et contribuant à de nombreux succès en compétitions nationales et internationales.

Bien que les détails de sa prochaine destination ne soient pas encore confirmés, le Real Madrid est largement considéré comme le favori pour accueillir Mbappé. Cependant, d’autres grands clubs européens pourraient également tenter de sécuriser sa signature.

Le départ de Mbappé laisse un grand vide au PSG, mais ouvre également de nouvelles opportunités pour le club de renforcer son effectif et de poursuivre ses ambitions sur la scène nationale et européenne.

Pour les fans de football du monde entier, le départ imminent de Mbappé marque la fin d’une ère au PSG et le début d’un nouveau chapitre excitant dans la carrière de l’un des joueurs les plus talentueux et les plus prometteurs de sa génération.

Vent de décrispation : Une liste de « détenus politiques » libérés !

Un vent de décrispation souffle sur le pays, marqué par la libération de plusieurs personnes considérées comme des « détenus politiques ». Cette annonce intervient dans le contexte d’un appel au dialogue national inclusif lancé par le Chef de l’État Macky Sall.

Selon les informations rapportées par Senego, plusieurs individus détenus pour des raisons politiques ont été libérés et sont en route pour retrouver leurs familles ce jeudi 15 février 2024.

Parmi les personnes libérées figurent Abdoulaye Touré, Toussaint Manga, Abdou Karim Gueye (alias Xrum Xax), Dr Seydou Diallo, Oustaz Assane Seck, Aliou Sané (coordinateur du mouvement Y’en a marre), Djamil Sané (maire des Parcelles Assainies), Cheikh Oumar Diagne (de la coalition Le Peuple), ainsi que le rappeur Nit Dof, entre autres.

Cette libération en masse est perçue comme un geste de bonne volonté et un signe de détente dans le climat politique du pays. Elle s’inscrit dans le cadre des efforts visant à apaiser les tensions et à favoriser un environnement propice au dialogue et à la réconciliation nationale.

Pour les familles de ces individus, c’est un soulagement immense après des mois d’incertitude et d’inquiétude. Cependant, cette libération soulève également des questions sur la nature et les raisons de leur détention, ainsi que sur les perspectives de justice et de réforme dans le pays.

En tout état de cause, cette libération marque un pas en avant vers la résolution des tensions politiques et sociales au Sénégal, et ouvre la voie à des discussions plus constructives et inclusives pour l’avenir du pays.

Libération d’Abdou Karim Gueye et Cheikh Oumar Diagne après des mois de détention

Une lueur d’espoir brille pour Abdou Karim Gueye, plus connu sous le nom de Xrum Xax, et Cheikh Oumar Diagne, qui ont enfin recouvré leur liberté après près de 11 mois de détention dans les prisons sénégalaises.

Cheikh Oumar Diagne avait été appréhendé par la Division des investigations criminelles (DIC) le 19 mars dernier à la suite d’une conférence de presse. Lors de cette conférence, il avait reconnu être l’auteur des propos controversés diffusés dans une vidéo d’une minute. Il avait cependant expliqué qu’il n’appelait pas à l’insurrection, mais qu’en tant que citoyen et acteur politique, il voulait simplement adresser un message fort au Chef de l’État pour prévenir tout abus de pouvoir de sa part.

Quant à Abdou Karim Gueye, également connu sous le nom de Xrum Xax, il avait été placé en détention provisoire depuis le 23 mars dernier pour des accusations liées à l’atteinte à la sûreté de l’État. Son arrestation avait été décidée après la diffusion d’une vidéo dans laquelle il exhortait les jeunes à se mobiliser.

La libération de ces deux individus marque la fin d’une période éprouvante pour eux et leurs proches. Leur détention prolongée avait suscité des inquiétudes et des appels à la justice de la part de diverses organisations de défense des droits de l’homme et de la société civile.

Maintenant libres, Abdou Karim Gueye et Cheikh Oumar Diagne sont susceptibles de reprendre leur vie quotidienne, tout en réfléchissant à leur engagement politique et à leur contribution à la société sénégalaise. Cette libération souligne également l’importance du respect des libertés individuelles et des droits fondamentaux dans toute société démocratique.

Libération de Toussaint Manga : Un soulagement après 10 mois de détention

Après une longue période d’emprisonnement, Toussaint Manga, ancien membre du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et responsable du parti ex-Pastef, a enfin retrouvé la liberté. Cette bonne nouvelle a été annoncée par son avocat, Me Moussa Sarr.

Toussaint Manga avait été arrêté pour avoir partagé sur sa page Facebook des images de manifestations consécutives à l’arrestation d’Ousmane Sonko. Sa libération, survenue ce jeudi 15 février 2024, intervient après 10 mois de détention.

L’ancien responsable de Pastef avait été inculpé par le juge Mamadou Seck pour des accusations graves, notamment « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique. »

La libération de Toussaint Manga est perçue comme un soulagement pour lui-même, sa famille, ainsi que pour ses sympathisants et partisans. Elle met fin à une période difficile marquée par l’incertitude et le confinement, et ouvre un nouveau chapitre dans sa vie.

Cette décision de libération pourrait également refléter un changement dans le paysage politique et judiciaire du Sénégal, soulignant peut-être une volonté de réconciliation et de rétablissement de la confiance entre les autorités et l’opposition.

Il reste à voir comment Toussaint Manga envisage son avenir politique après cette expérience éprouvante, ainsi que les implications plus larges de sa libération sur la scène politique sénégalaise.

« Prolongement du mandat de Macky égale prolongement de la détention des détenus politiques » : Le Collectif des familles réagit

Une proposition d’amnistie des détenus politiques au Sénégal, évoquée au sein de la Présidence de la République, a déclenché une vive polémique au sein de la société sénégalaise. Le Collectif des familles des détenus politiques a rapidement exprimé son opposition à cette suggestion, la qualifiant de prolongement du mandat présidentiel de Macky Sall.

Selon les membres du collectif, toute tentative d’amnistie des détenus politiques serait interprétée comme un prolongement de la période de détention associée au mandat du président en exercice. Ils rejettent fermement l’idée que les détenus soient utilisés comme monnaie d’échange dans le contexte politique actuel. Au lieu de cela, ils insistent sur le droit à un procès équitable pour les détenus politiques, affirmant qu’ils n’ont rien fait pour mériter leur détention prolongée.

Le collectif souligne également la nécessité d’une indemnisation pour les individus qui ont été détenus pendant une période prolongée sans être jugés. Cette demande d’indemnisation reflète la reconnaissance du préjudice subi par les détenus politiques et de leurs familles en raison de leur détention prolongée.

Cette réaction du Collectif des familles des détenus politiques met en lumière les préoccupations et les revendications des personnes touchées par les arrestations politiques au Sénégal. Elle souligne l’importance de garantir les droits fondamentaux de tous les citoyens, y compris le droit à un procès équitable et à une détention légitime.

Tivaouane : 30 migrants clandestins interpellés par la gendarmerie entre Mboro et Kayar

Malgré les efforts déployés par les autorités sénégalaises pour lutter contre l’émigration clandestine, le phénomène persiste le long des côtes du pays. Les récentes opérations de surveillance et de sécurisation menées par la gendarmerie nationale ont permis l’interpellation de 30 émigrants clandestins entre les localités de Mboro, dans le département de Tivaouane, et Kayar, située dans la région de Thiès.

Selon les informations rapportées par Lesoleil, ces arrestations ont eu lieu entre les 13 et 14 février 2024. Parmi les personnes appréhendées, trois étaient de nationalité gambienne et deux guinéenne.

En plus des individus arrêtés, les forces de l’ordre ont également saisi du matériel et de la nourriture. Ces saisies témoignent des préparatifs des migrants pour entreprendre leur périple dangereux vers d’autres côtes, souvent dans l’espoir d’une vie meilleure.

Cette opération s’inscrit dans le cadre des efforts continus des autorités pour lutter contre l’émigration irrégulière. Les brigades de Mboro et de Kayar, ainsi que d’autres unités de la gendarmerie nationale, ont été mobilisées dans cette lutte, démontrant l’engagement du Sénégal à faire face à ce défi complexe.

Malgré les risques et les dangers associés à l’émigration clandestine, de nombreux individus continuent de se tourner vers cette option dans l’espoir de trouver de meilleures conditions de vie ailleurs. Les autorités sénégalaises mettent en œuvre des mesures pour dissuader ces voyages périlleux tout en renforçant la sécurité le long des côtes du pays.

Libération de Pape Abdoulaye Touré après 9 mois de détention

Après neuf mois de détention, Pape Abdoulaye Touré, un jeune activiste, recouvre enfin la liberté ce jeudi. Cette nouvelle a été confirmée par Yoland Camara, coordonnatrice du mouvement Sénégal Notre Priorité (SNP), qui a pris la relève à la tête de ce mouvement pendant son absence.

Pape Abdoulaye Touré avait été arrêté lors des manifestations qui ont eu lieu en juin 2023, au niveau de la VDN, par les forces de l’ordre. Son arrestation a été suivie de sévices et de tortures, qui lui ont causé des fractures au niveau du pied droit, près de la cheville, et de la main gauche, au niveau du poignet.

À la suite de son arrestation, il a été inculpé par le juge d’instruction du deuxième cabinet pour des accusations liées à des actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique, à sa participation à un mouvement insurrectionnel et à d’autres actions diverses. Il a été placé sous mandat de dépôt le 9 juin 2023.

La libération de Pape Abdoulaye Touré est une lueur d’espoir pour lui et pour tous ceux qui l’ont soutenu pendant sa détention. Cependant, il est essentiel de reconnaître les préjudices subis et de veiller à ce que justice soit rendue pour les violations de ses droits tout au long de cette période difficile.

Cette libération intervient dans un contexte où la question des droits de l’homme et de la liberté d’expression est devenue cruciale au Sénégal. Elle soulève également des questions sur le respect des droits fondamentaux et des normes internationales en matière de détention et de traitement des détenus.

En ce jour de libération, la communauté internationale et les organisations de défense des droits de l’homme restent attentives à la situation des droits de l’homme au Sénégal et continuent de plaider pour le respect des libertés fondamentales et la protection des activistes et des citoyens engagés.

Report de l’élection présidentielle : La France réitère sa position sur le Sénégal

Le Sénégal, traversant une période politique délicate, a été le théâtre d’un événement majeur récemment, avec l’annonce par le président Macky Sall du report de l’élection présidentielle prévue.

Cette décision a rapidement attiré l’attention de la communauté internationale, notamment de la part de la France, un partenaire clé du Sénégal sur la scène mondiale.

Stéphane Sejourné, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères français, a récemment réaffirmé la position de la France concernant la situation au Sénégal. Dans ses déclarations, il a souligné l’importance pour le Sénégal de respecter les principes démocratiques et constitutionnels dans le processus électoral.

La France, en tant qu’ami et partenaire du Sénégal, exhorte les autorités sénégalaises à veiller à ce que les élections se déroulent dans le respect de la Constitution et des normes démocratiques. Cette position reflète l’engagement de la France envers la promotion de la démocratie et de l’État de droit dans la région et au-delà.

Le ministre français a également exprimé son souhait que le Sénégal trouve rapidement une solution pacifique et consensuelle à la crise actuelle, afin de garantir la stabilité politique et sociale du pays.

Cette réaffirmation de la position française souligne l’importance de la situation politique au Sénégal sur la scène internationale et met en lumière les attentes de la communauté internationale à l’égard du processus démocratique dans le pays.

Perturbation de l’Année Scolaire : Mise en garde du Ministère de l’Éducation Nationale contre les débrayages non Scolaires

Le Ministère de l’Éducation Nationale (MEN) a pris une position ferme face aux récentes perturbations du système éducatif, attribuées à des débrayages non liés à des raisons scolaires. Dans une note rendue publique, le MEN a dénoncé les actions de certains syndicats d’enseignants affiliés au « Cadre de concertation des syndicats de l’enseignement », les accusant d’appeler à des débrayages pour des motifs non professionnels.

Ces perturbations, selon le MEN, compromettent le déroulement du calendrier scolaire et menacent le droit à l’éducation des élèves. Le ministère a rappelé que bien que le droit de grève soit reconnu par la Constitution, il doit être exercé dans le respect des lois en vigueur. Toute cessation de travail en violation de ces dispositions peut entraîner des sanctions disciplinaires.

Le MEN a souligné que les débrayages motivés par des considérations politiques, plutôt que professionnelles, sont également passibles de sanctions. Le gouvernement, affirme la note, prendra les mesures nécessaires pour assurer le respect de la réglementation et la continuité des enseignements.

Cependant, le ministère a tenu à saluer l’attitude responsable de la majorité des enseignants, qui continuent à travailler pour l’amélioration du système éducatif. Il a réaffirmé son engagement à fournir une éducation de qualité et à garantir le bien-être et la sécurité des élèves dans les écoles.

Cette déclaration du MEN intervient dans un contexte où le système éducatif est déjà fragilisé par la pandémie et d’autres défis. Elle souligne l’importance de préserver la stabilité et la continuité de l’enseignement pour le bien-être des élèves et le développement de la société dans son ensemble.

Suicide à Bambey : Un commerçant choque la communauté en s’immolant

Une onde de choc a secoué le marché « Syndicat » de Bambey alors qu’un commerçant local, A. Diallo, a mis fin à ses jours de manière tragique en s’immolant par le feu. Le désespoir et la perplexité ont envahi la communauté face à cet acte aussi violent que mystérieux.

L’homme, âgé de plus de 45 ans et marié à deux épouses, a choisi le cimetière de Léona comme théâtre de son geste fatal. Son corps sans vie a été découvert, plongeant ses proches dans un abîme de tristesse et de désolation.

Les raisons derrière ce geste extrême restent floues, bien que des allusions à des causes métaphysiques aient été évoquées. Certains suggèrent que Diallo appartenait à une famille tourmentée par des forces surnaturelles, ce qui aurait pu contribuer à sa décision tragique.

L’annonce de cette tragédie a suscité un profond émoi au sein de la communauté, qui peine à comprendre les motivations qui ont conduit à cet acte désespéré. L’affaire reste ouverte et sous investigation, tandis que le corps de Diallo a été transporté à Diourbel pour des procédures administratives ultérieures.

Cette tragique affaire souligne les défis complexes auxquels peuvent être confrontées les communautés, et rappelle l’importance cruciale de soutenir ceux qui sont en détresse émotionnelle et de promouvoir un dialogue ouvert sur les questions de santé mentale. En cette période de deuil, la solidarité et le soutien mutuel seront essentiels pour aider la communauté de Bambey à surmonter cette épreuve difficile.

Funérailles de Landing Camara Diédhiou : Hommage à une vie tragiquement interrompue

Ce jeudi 15 février 2024 restera gravé dans la mémoire des habitants de Ziguinchor, alors qu’ils ont accompagné Landing Camara Diédhiou, un jeune élève du lycée de Djinabo, dans sa dernière demeure au cimetière de Kanténe. Les cloches de la tristesse ont résonné aux alentours de 10 heures, alors que la communauté pleurait la perte d’un être cher, dont la vie a été brutalement interrompue lors des récentes manifestations du 10 février 2024 à Ziguinchor.

La cérémonie funéraire a été empreinte d’une profonde émotion, alors que la famille, les amis et les camarades de Landing Camara Diédhiou ont rendu un dernier hommage à celui qui aurait dû avoir toute une vie devant lui. Les larmes et les prières ont accompagné son cercueil jusqu’à sa tombe, symbolisant la douleur et le chagrin ressentis par ceux qui l’ont aimé et côtoyé.

Le décès tragique de Landing Camara Diédhiou est une cruelle illustration des conséquences souvent dévastatrices des troubles sociaux et politiques sur la vie des individus innocents. Son départ prématuré laisse un vide insurmontable dans le cœur de sa famille, de ses amis et de sa communauté, et rappelle à tous la fragilité de la vie humaine et l’importance de préserver la paix et la sécurité pour tous.

Alors que Ziguinchor pleure la perte de l’un des siens, cette tragédie devrait également servir de rappel poignant pour tous les acteurs politiques et sociaux, les exhortant à œuvrer en faveur d’un dialogue pacifique et constructif pour éviter de tels drames à l’avenir. En honorant la mémoire de Landing Camara Diédhiou, la communauté s’engage à ne pas oublier son sacrifice et à poursuivre son combat pour la justice et la paix dans la région.

Le Dakarois Quotidien N°108 – du 15/02/24

Le Dakarois Quotidien N°108 – du 15/02/24
🔴Défendons la souveraineté sénégalaise : Mettons fin au « lynchage médiatique » international

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Tragédie à Bambey : Un Homme s’immole par le feu au cimetière

La ville de Bambey est plongée dans la douleur et le choc suite à un acte tragique survenu au cimetière local. Un homme a délibérément mis fin à ses jours en s’immolant par le feu, provoquant un profond sentiment de tristesse et de désolation parmi les habitants.

L’individu, identifié comme le commerçant Assane Diallo, a choisi le cimetière de Léona comme le théâtre de son geste fatal. Se versant de l’essence sur le corps, il a ensuite allumé le feu, mettant ainsi fin à sa propre vie de manière violente.

La nouvelle de cet événement tragique a rapidement circulé dans la ville, laissant la communauté locale sous le choc et la peine. Assane Diallo, qui était un commerçant bien connu travaillant au marché Syndicat de Bambey, a choisi un acte aussi extrême pour des raisons encore inconnues.

Le corps sans vie de Assane Diallo a été transporté à la morgue de l’hôpital de Bambey afin de procéder à une autopsie, selon les informations rapportées par rfm.

Cet incident laisse derrière lui des questions sans réponse et une communauté endeuillée, confrontée à la triste réalité de la détresse humaine et de la souffrance mentale

Algérie : Aliou Cissé candidat pour entraîner les Fennecs…

Des médias algériens rapportent la candidature de Aliou Cissé au poste de sélectionneur de l’équipe nationale d’Algérie.

Cette éventuelle candidature soulève des questions quant à l’avenir de Aliou Cissé avec l’équipe nationale du Sénégal, où il est actuellement en poste avec un contrat en cours. Le fait de postuler pour un autre poste pourrait suggérer un possible départ du sélectionneur.

Toutefois, il convient de noter que ces informations n’ont pas été confirmées par Aliou Cissé ou son entourage.

Le futur du sélectionneur avec les Lions de la Teranga dépendra vraisemblablement des développements ultérieurs et des choix qu’il fera quant à sa carrière.

Aliou Cissé a vu son contrat prolongé de deux ans en novembre 2022, accompagné d’une augmentation de salaire.

Nommer en mars 2015, Aliou Cissé est le sélectionneur qui a occupé le poste le plus longtemps en Afrique. Parmi ses réalisations, il a conduit le Sénégal à la victoire lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2021 au Cameroun. Cependant, lors de la récente édition de la CAN en Côte d’Ivoire, le Sénégal a été éliminé dès les huitièmes de finale par le pays hôte, subissant une déception similaire aux Fennecs, sortis de la compétition au premier tour.

Fatick : Le professeur d’arabe accusé d’insultes envers les chefs religieux transféré à la section de recherches de Dakar

Massamba Diop, enseignant en arabe au lycée de Thiaré Ndialgui, se trouve actuellement dans une situation délicate. Arrêté par les gendarmes de la Brigade de Recherches (BR) de Kaolack, il a été placé sous la garde de leurs collègues de la brigade territoriale du Sine.

Selon des sources proches du dossier, M. Diop est accusé d’avoir proféré des propos injurieux à l’égard des chefs religieux ainsi que d’avoir attaqué le président de la République, Macky Sall. De plus, il aurait incité le peuple à l’insurrection et aurait tenu des propos controversés devant ses élèves, abordant la crise politique actuelle en plein cours.

L’enseignant, surnommé « Oustaz Diop » par ses élèves, est également soupçonné d’avoir diffusé des messages incitant à la violence dans des groupes WhatsApp, ce qui soulève des préoccupations quant à ses éventuels liens avec des réseaux dangereux.

Face à la gravité des accusations, les autorités judiciaires ont réagi promptement en transférant Massamba Diop à la Section de Recherches de Colobane, à Dakar, une unité spécialisée dans les affaires sensibles et complexes.

Cette affaire met en lumière l’importance de la responsabilité des enseignants dans leurs discours et leurs actions, ainsi que la nécessité pour les autorités de prendre des mesures fermes pour préserver l’ordre public et la sécurité nationale.

Meurtre à Touba : Un élève tue son camarade de classe pour un écouteur

Une tragédie a secoué la ville de Touba, alors qu’une simple querelle entre deux élèves de 16 ans a conduit à la mort de l’un d’eux. B. L. Gaye, déféré au parquet de Diourbel, est accusé d’avoir poignardé à mort son camarade de classe, K. Diaw, lors d’une altercation pour un écouteur de téléphone portable.

Les faits remontent à lundi dernier, lorsque la dispute entre les deux adolescents a pris une tournure tragique. B. L. Gaye aurait asséné trois coups de couteau à K. Diaw, provoquant des blessures mortelles. Malgré son évacuation au centre hospitalier national Cheikh Ahmadou Khadim de Touba, la victime n’a pas survécu à ses blessures.

Suite à cette tragédie, le père de la victime a signalé l’incident au commissariat spécial de Touba, qui a rapidement lancé une enquête. Les efforts des forces de l’ordre ont permis d’identifier et d’interpeller le suspect, B. L. Gaye, qui a avoué le crime lors de son interrogatoire.

La situation a dégénéré lors d’une confrontation entre les deux élèves après les cours, pendant laquelle K. Diaw aurait blessé B. L. Gaye avec un stylo. Vexé, ce dernier aurait alors pris un couteau de cuisine pour attaquer son camarade, lui infligeant trois coups fatals.

Le certificat médical a confirmé que la mort de K. Diaw était due à un « choc hémorragique par traumatisme ouvert thoracique par arme blanche », révélant ainsi la violence du crime.

Aliou Sané (Y en a marre) : Détermination malgré la détention

Aliou Sané, Coordonnateur du mouvement Y en a marre et vice-coordonnateur de F24, maintient sa position ferme malgré plus de quatre mois de détention arbitraire à la maison d’arrêt de Reubeuss. Son emprisonnement a suscité un vaste soutien, tant au niveau national qu’international, avec des appels réclamant sa libération.

Dans un message sans équivoque, Aliou Sané exprime sa détermination inébranlable face aux récents développements concernant les détenus politiques au Sénégal. Il affirme catégoriquement que sa libération ne se fera jamais au prix de l’oubli des injustices et des exactions commises dans le pays depuis mars 2021.

« Cela fait plus de 4 mois que je suis arbitrairement détenu à la maison d’arrêt de Reubeuss. Ma libération a été réclamée par les sénégalais épris de justice, ainsi que par plus d’une centaine d’organisations nationales et internationales, de journalistes, personnalités dans une déclaration publiée le 9 janvier 2024, » déclare-t-il.

Pourtant, malgré les appels à sa libération, Aliou Sané reste catégorique : « L’amnistie ne se fera pas à mon nom ! Not in my name ! »

Cette déclaration souligne l’engagement indéfectible d’Aliou Sané envers la justice et la vérité, et son refus de compromis qui pourraient permettre une amnistie générale sans que les crimes commis ne soient reconnus et punis.

En tant que membre actif de la société civile sénégalaise et du Réseau Ouest Africain des Droits de l’Homme, Aliou Sané continue de défendre les droits fondamentaux et la démocratie au Sénégal, malgré les obstacles et les représailles auxquels il est confronté.

Sa détermination inspire non seulement ses partisans et sympathisants, mais également tous ceux qui luttent pour la justice et les droits de l’homme à travers le monde.

Crise institutionnelle au Sénégal : Des solutions pour sortir de l’impasse

La décision du Président Macky Sall de reporter sine die l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 a plongé le Sénégal dans une crise institutionnelle sans précédent. Face à cette situation délicate, plusieurs voies sont envisagées pour résoudre cette impasse et restaurer l’ordre constitutionnel dans le pays.

Le premier schéma suggère de maintenir la date initiale de l’élection présidentielle malgré le report décrété par le président. Cependant, cette option présente des risques en termes d’organisation du scrutin et de campagne électorale pour les candidats, compromettant ainsi la transparence du processus électoral.

Le deuxième schéma propose que le Président Macky Sall quitte ses fonctions à la fin de son mandat en cours, le 2 avril, laissant ainsi la place à l’intérim assuré par le Président de l’Assemblée Nationale. Ce dernier aurait alors la responsabilité d’organiser l’élection présidentielle dans un délai de 60 à 90 jours, permettant une passation de pouvoir en juillet ou août 2024.

Le troisième schéma envisage la poursuite du processus électoral avec un délai d’un mois accordé à l’administration pour finaliser l’organisation de l’élection présidentielle, suivi de quinze jours de campagne électorale. Cette option conduirait à la tenue du premier tour de l’élection le 24 mars 2024, avec une passation de pouvoir avant la fin avril 2024.

Dans tous les cas, la question de la passation de pouvoir entre le Président sortant et son successeur élu demeure essentielle. Selon la constitution, le Président de l’Assemblée Nationale assurerait l’intérim, permettant ainsi une transition démocratique vers un nouveau président élu.

Ces solutions, bien que différentes dans leurs approches, visent toutes à sortir le Sénégal de cette période d’incertitude et à restaurer la confiance dans les institutions démocratiques du pays. Il revient désormais au Président Macky Sall et aux autorités compétentes de prendre des décisions éclairées et responsables pour garantir une transition politique pacifique et transparente.

L’Atlético s’entraîne sans Correa, Azpilicueta, Morata et Lemar

L’entraîneur de l’Atletico Madrid, Diego Simeone, a enregistré quatre absences lors de la séance d’entraînement de mercredi. Angel Correa a rejoint la liste des blessés, tout comme Alvaro Morata, Cesar Azpilicueta et Thomas Lemar.

L’Atletico Madrid a repris l’entraînement mercredi après la journée de repos de mardi, avec une séance dans l’après-midi en l’absence d’Angel Correa, qui souffre de problèmes gastriques, d’Alvaro Morata, de Cesar Azpilicueta et de Thomas Lemar, blessés.

L’attaquant argentin sera à la disposition de Diego Simeone pour le match de samedi prochain contre Las Palmas au stade Metropolitano, tandis que les trois autres joueurs sont d’ores et déjà forfaits.

Lemar sera absent pour le 32e match consécutif en raison d’une rupture du tendon d’Achille droit subie le 16 septembre contre Valence, tandis qu’Azpilicueta manquera son huitième match d’affilée à cause d’une déchirure du ménisque subie lors du derby contre le Real Madrid en huitièmes de finale de la Copa del Rey le 18 janvier 2024.

José Maria Gimenez, qui a poursuivi mercredi sa réintégration dans le groupe après avoir été absent lors des quatre derniers matches en raison d’une lésion musculaire, est désormais disponible, tout comme Saul Niguez, qui avait été suspendu contre Séville pour accumulation de cartons jaunes. 

L’Atlético de Madrid est quatrième au classement de la Liga, à 15 points du Real Madrid, leader. 

efe

Rennes devra « faire corps » face à un AC Milan ambitieux

Totalement relancé en championnat, Rennes va devoir encore hausser le ton face à l’AC Milan qui a fait de la Ligue Europa son objectif principal de la fin de saison, en barrage aller, jeudi.

Invaincus sur leurs neuf derniers matches, toutes compétitions confondues, les Bretons retrouvent l’Europe qui avait été leur bouffée d’oxygène lors d’une première moitié de saison ratée, même si la défaite à domicile lors du dernier match de poule contre Villarreal (2-3) les a contraint à ce barrage des plus périlleux.

Troisièmes du « groupe de la mort » en Ligue des champions, derrière Dortmund et le PSG, les Rossoneri n’ont rien à leur envier en terme de dynamique.

Ils viennent de battre Naples (1-0) et restent sur sept victoires et deux nuls en Serie A dont ils occupent la 3e place, avec leur billet pour la prochaine C1 quasiment en poche, même si les huit points de retard sur le rival honni, l’Inter, qui compte un match en moins, semble placer le Scudetto hors de portée.

Egalement sortis de la Coupe d’Italie, l’entraîneur de Lombards, Stefano Pioli, n’a pas caché, mercredi, que son équipe « veut aller le plus loin possible, si possible jusqu’au bout » de cette C3 qu’ils n’ont jamais remportée, alors qu’ils ont sept C1 à leur actif.

L’AC Milan « un calibre bien supérieur »

Malgré l’important soutien des 9.000 à 10.000 supporters rennais attendus dans les travées italiennes, son homologue Julien Stephan sait que Rennes n’a qu’un « rôle d’outsider qui est très clair, très net. Milan est archi-favori de cette double confrontation »

« Il faudra commencer à fond, continuer à fond et terminer à fond. On n’aura pas le choix », a-t-il également martelé, espérant que ses joueurs parviennent à « d’exister (sur la pelouse de San Siro) de manière à ce que le match retour puisse avoir encore un intérêt sportif prononcé »,

La solidité défensive retrouvée depuis quelques matches devra impérativement se confirmer jeudi soir.

« On a préparé ce match de la meilleure des manières en gagnant 1-0 dans la difficulté » au Havre, dimanche, a même estimé le milieu Benjamin Bourigeaud. 

Après avoir déjà plié sans rompre en fin de match à Lyon (3-2) et contre Montpellier (2-1), l’entraîneur Julien Stephan a loué « un esprit de corps, d’un esprit collectif défensif très prononcé » chez ses joueurs. 

Toutefois, même avec la perspective d’un retour dans un Roazhon Park bouillant, son équipe ne pourra pas calculer.

 « On n’est pas en mesure, je pense, de pouvoir calculer quoi que ce soit. Ce qui ne veut pas dire ne pas faire un match intelligent, ça ne veut pas dire ne pas gérer certaines choses et certains tempo de match », a-t-il nuancé.

« Rennes, c’est costaud »

Milan ne prendra d’ailleurs certainement pas de haut le club breton.

« Rennes, c’est costaud, c’est une équipe que je connais bien, ils nous avaient battu 6-0 (avec Bordeaux le 16 janvier 2022, NDLR). Ils ont beaucoup d’excellents joueurs et un entraîneur Julien Stephan qui leur fait jouer un très beau football. Il faudrait jouer comme le Milan sait jouer pour les battre », avait averti le milieu Yacine Adli il y a quelques jours.

« J’ai regardé huit matches du Stade Rennais et mon staff en a vu encore plus, donc on s’est fait une idée de la façon de jouer contre eux », a glissé Pioli.

Alors que les observateurs et une bonne partie des tifosi font la fine bouche face au jeu parfois laborieux déployé, malgré les bons résultats, l’entraîneur, sous contrat jusqu’en juin 2025, joue une bonne partie de son avenir sur le parcours européen.

Avec un effectif au complet ou presque, il devra compter sur ses individualités qui n’ont pas toujours été à la hauteur de leur réputation dernièrement. 

Le gardien Mike Maignan n’est pas aussi décisif que les années précédentes, mais celui qui focalise toute l’attention (et les critiques) est Rafael Leao.

L’international portugais, 24 ans n’a marqué qu’à trois reprises en championnat, la dernière fois le… 23 septembre. Olivier Giroud, 37 ans, a lui fait mouche onze fois en championnat.

Si Rennes parvient à museler ces deux-là, il devrait avoir une belle carte à jouer dans une semaine au Roazhon Park pour écrire une nouvelle page d’histoire, sans doute sa plus prestigieuse sur la scène continentale.

afp

Grève des enseignants au Sénégal : Tensions entre le gouvernement et les syndicats

La grève des enseignants au Sénégal continue de susciter des tensions entre le gouvernement et les syndicats, alors que le ministère de l’Éducation nationale rappelle aux enseignants les règles encadrant l’exercice du droit de grève.

Dans un communiqué daté du 13 février 2024, le ministre de l’Éducation nationale souligne que le droit de grève est protégé par la constitution, mais qu’il doit être exercé dans le respect des lois en vigueur. Il met en garde contre toute violation des dispositions réglementaires et annonce que des sanctions disciplinaires pourraient être appliquées aux enseignants qui cessent le travail de manière non conforme aux règles établies.

Cette déclaration est interprétée comme une menace par le Syndicat Autonome des Enseignants du Moyen Secondaire (SAEMS), qui exprime sa surprise face à la position du ministre. Pour le secrétaire général du SAEMS, Barnabé Diémé, cette menace ne fait que renforcer la détermination du syndicat à défendre ses droits, affirmant que leur action est légitime et ne viole aucune loi.

Le SAEMS souligne que la stabilité du pays est indispensable pour assurer le bon fonctionnement de l’école, mais que la violation de la constitution par le gouvernement crée une instabilité préjudiciable à l’éducation. Il affirme que leur action vise à protéger la constitution et les droits des citoyens, et non à servir des intérêts politiques ou influents.

En revanche, l’Union des Enseignants du Sénégal (UES) déclare qu’elle exécutera les mots d’ordre nationaux, quelles que soient les circonstances. Mamadou Diaite, de l’UES, affirme que les directives nationales doivent être suivies scrupuleusement.

Abdoulaye Diallo du Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal (SELS) souligne que leur organisation est apolitique mais qu’ils ont déposé un préavis de grève centré sur des revendications professionnelles. Il précise que le SELS ne cherche pas à paralyser le système éducatif, mais à défendre les droits des enseignants.

La situation reste tendue alors que les syndicats et le gouvernement continuent de s’affronter sur les questions liées aux conditions de travail et aux droits des enseignants.

Pour l’OM, l’Europe par défaut

Eliminé en Coupe de France et de plus en plus distancé en Ligue 1, l’OM sera jeudi à Hambourg pour une respiration européenne en barrage aller de Ligue Europa face au Shakhtar Donetsk, avec comme objectif principal de retrouver la victoire et un peu de confiance.

Liverpool, AC Milan, Bayer Leverkusen, Atalanta Bergame, Brighton, AS Rome… Avec une telle liste de candidats encore en lice, l’OM actuel, 8e de L1 et qui n’a battu que Thionville (N3) depuis deux mois, peut-il vraiment espérer quelque chose en Ligue Europa ?

Peut-être pas, mais l’essentiel ne sera pas là jeudi pour Gennaro Gattuso et sa bande, un peu plus déprimée encore depuis vendredi et un nouveau match nul contre Metz (1-1) et qui a désespérément besoin d’une victoire.

« L’autre jour, j’ai parlé de mini-crise. Mais je crois que c’est seulement une crise de résultats. Ca n’est pas une crise de jeu, ou de vestiaire. On n’est pas tous morts. On doit juste avoir plus de confiance, plus d’orgueil, plus d’enthousiasme. Donner un peu plus », a expliqué le technicien italien mercredi à Hambourg. « On doit serrer les dents. En ce moment c’est comme ça », a-t-il ajouté.

A Hambourg, loin d’un Vélodrome qui commence à grogner très fort, les Marseillais s’accrocheront donc à un état d’esprit supposément retrouvé la semaine dernière face à Metz et chercheront un peu de réconfort dans une compétition où ils ont vécu les quelques rares bonnes soirées de leur saison.

L’objectif d’un résultat positif ne parait d’ailleurs pas absolument inatteignable, même s’il est difficile de savoir où en est le Shakhtar, moins fort qu’il y a 15 ans (vainqueur de la Coupe de l’UEFA en 2009) mais qui joue désormais aussi pour un pays en guerre.

« Je ne pleure pas »

Le club de Donetsk, qui dispute depuis cette saison ses matchs européens « à domicile » à Hambourg, n’a en effet plus joué en match officiel depuis mi-décembre et la fin de la phase de poules de Ligue des champions. 

Les Ukrainiens avaient fini troisièmes de leur groupe derrière Barcelone et Porto, avec trois victoires (dont une contre le Barça) et neuf points, portés par le dangereux attaquant Danylo Sikane. Leur championnat national étant par ailleurs en pause hivernale, ils ne jouent que des amicaux depuis deux mois.

A l’OM, les problèmes sont plus classiques – blessures, absences… -, mais ils s’accumulent. Alors que Gattuso avait enfin retrouvé ses internationaux africains, il a ainsi dû composer lors des deux derniers matches avec les absences très handicapantes de Geoffrey Kondogbia et Jordan Veretout.

Kondogbia sera bien présent en Allemagne, mais pas Veretout, encore trop juste. Quant au capitaine Valentin Rongier, il va falloir attendre un peu plus que prévu pour le revoir sur un terrain, peut-être jusqu’à début-mars. Samuel Gigot, qui porte le brassard en son absence, sera lui bien là, mais il ne jouera pas dimanche à Brest, où il sera suspendu après un carton rouge évitable reçu contre Metz.

« Je ne pleure pas. Les blessures, ça arrive, la malchance aussi », a assuré Gattuso vendredi. Mais le Calabrais pense tout de même que la mauvaise passe que traverse son équipe est liée à la CAN et aux absences.

« On a payé cher d’avoir seulement 10 ou 11 jours aguerris pendant 40 ou 45 jours. Il y avait des jeunes, avec de la bonne volonté, mais ça n’est pas la même chose. Ca a été la clé de nos difficultés actuelles, ça a été très dur mentalement », a-t-il expliqué. A Hambourg, l’OM a l’occasion de laisser cette sale période derrière lui.

afp

Hugo Lloris est venu trouver « un vent de fraîcheur » à Los Angeles

« C’est un vent de fraîcheur à mes yeux », s’est réjoui mercredi le gardien de but français Hugo Lloris, lors de sa présentation par son nouveau club du Los Angeles FC, ambitieuse équipe du championnat nord-américain de football (MLS).

La veste, le t-shirt, le pantacourt et les sneakers, tout en noir, Hugo Lloris, barbe soignée, a été présenté à la presse mercredi dans un salon de l’hôtel Intercontinental, entouré des gratte-ciels de « Downtonwn LA » (le centre économique de la ville), au milieu de trois nouveaux coéquipiers.

Arrivé fin janvier dans la Cité des Anges, le capitaine des Bleus champions du monde en 2018 a apprécié l’immense panneau avec sa photo et un mot, « bienvenue » (en français), immanquable sur l’autoroute en sortant de l’aéroport international LAX, symbole de « l’accueil chaleureux » qui lui a été réservé.

« J’ai toujours pensé à venir en MLS un jour ou l’autre. J’attendais le bon moment pour moi », a assuré le portier.

A 37 ans, Lloris atterrit en MLS pour ce qui ressemble à un dernier défi, après 19 ans de carrière en Europe, dont les douze dernières années à Tottenham, qu’il a quitté sans trophée, avec une finale de Ligue des champions perdue en 2019 face à Liverpool. Surtout, le recordman de sélection (145) a été l’indéboulonnable capitaine de l’équipe de France, champion du monde en 2018 mais battu en finale de l’édition 2022 au Qatar par l’Argentine.

« Los Angeles est une ville de stars, ça fait partie de notre programme et de notre modèle d’en faire venir », a expliqué le manager du LAFC John Thorrington. « Il est rare de pouvoir signer un capitaine champion du monde, on a sauté sur l’opportunité lorsqu’elle s’est présentée. »

Bien que le niveau de la MLS soit très inférieur à la Premier League, « c’est un vent de fraîcheur à mes yeux », apprécie le joueur passé par Nice et Lyon.

« Je savais que la MLS grandissait vite. Le football, ou +soccer+ (sourire), devient plus important, il y a plus d’attente de la part des fans dans le pays. Le niveau augmente chaque année », a souligné Lloris.

« J’avais vraiment la volonté de découvrir quelque chose de différent. Il y avait plusieurs opportunités au Moyen-Orient, en Asie, et également d’autres clubs en MLS. Lorsque LAFC s’est manifesté ça a été ma priorité, tout s’est enchaîné très rapidement », a détaillé le portier.

Hugo Lloris n’a plus disputé un match depuis le 23 avril l’an passé face à Newcastle, pour une sortie sur blessure à la mi-temps. Pas de quoi inquiéter ses supporters.

« Il va apporter de la sécurité pour notre défense, rendre ses coéquipiers des ligne arrières plus confiants. Ces deux dernières années, nos gardiens n’ont pas été si bons. On est très contents de l’accueillir, avec son expérience et son titre de champion du monde », s’est félicité Jorge Vega, âgé de 42 ans, parmi la quinzaine de fans invités à la présentation qui ont chanté autour des joueurs.

« Je viens pour aider, apporter mon expérience, mais également pour profiter, m’amuser, prendre du plaisir dans la compétition et dans le travail, et de profiter à fond de cette expérience à Los Angeles », a ajouté Lloris, qui attend encore l’arrivée de sa famille.

A Los Angeles, il rejoint une équipe au sommet de la MLS, battue en finale du championnat par le Columbus Crew en novembre, après avoir été titrée en 2022.

Le LAFC jouera son match de reprise le 24 février contre Seattle à domicile, au BMO Stadium, près de la prestigieuse Université de Californie du Sud (USC).

Loin du prestige de la Premier League, Lloris va retrouver d’autres anciennes gloires du foot européen en fin de carrière comme les ex-barcelonais Sergio Busquets, Jordi Alba, Luis Suarez et surtout Lionel Messi, tous réunis à l’Inter Miami.

Des retrouvailles avec la superstar argentine ne pourraient cependant avoir lieu qu’en Coupe ou en finale du championnat puisque le LAFC et l’Inter Miami ne doivent pas s’affronter lors de la saison régulière.

Pour son intégration, Lloris a apprécié avoir pu s’appuyer sur le franco-gabonais Denis Bouanga, meilleur buteur du championnat l’an passé (25 buts en 36 rencontres). 

afp

Report de l’inhumation d’Alpha Yéro Tounkara : Retard dû à l’autopsie et à l’absence de médecin légiste à Saint-Louis

L’inhumation d’Alpha Yéro Tounkara, étudiant de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis tué lors des manifestations contre le report de l’élection présidentielle, a été reportée à ce vendredi, après avoir été initialement prévue pour mercredi.

Cette information a été communiquée par Me Khouraychi Bâ, l’avocat de la famille du défunt, dans un post sur Facebook repris par Les Échos. Selon l’avocat, l’enterrement a été déplacé en raison de l’absence de médecin légiste à Saint-Louis, obligeant le transfert du corps d’Alpha Yéro Tounkara à l’hôpital Principal de Dakar pour une autopsie.

L’absence de médecin légiste à Saint-Louis a entraîné des retards dans le processus, notamment dans la délivrance du certificat aux fins d’inhumation. Bien que les membres de la famille de la victime n’aient pas pu assister à l’autopsie comme souhaité, Me Bâ a indiqué qu’ils recevront le certificat ce jeudi, permettant ainsi la poursuite des préparatifs funéraires.

Ce report de l’inhumation souligne les défis logistiques auxquels sont confrontées les familles des victimes de violence, notamment dans les régions où les services médicaux spécialisés sont limités. Cela met également en lumière les lacunes du système de santé et de justice en matière de traitement des décès dans le contexte de manifestations et de troubles civils.

L’attente de la conclusion de l’autopsie et la délivrance du certificat aux fins d’inhumation prolongent la période de deuil pour la famille d’Alpha Yéro Tounkara et soulignent l’importance de la transparence et de l’efficacité dans le processus d’enquête et de justice pour les victimes de violences politiques.

Ziguinchor : Un homme porté disparu retrouvé mort dans des circonstances mystérieuses

La ville de Ziguinchor est sous le choc après la découverte du corps sans vie d’Hilarion Manga, un homme porté disparu depuis lundi. Retrouvé mercredi dans sa chambre au quartier Kandé de la capitale du Sud, le décès de Manga suscite des questions sur les circonstances exactes de sa mort.

La police de Ziguinchor a ouvert une enquête pour élucider les circonstances entourant ce décès tragique. Selon les informations fournies par Les Échos, Manga était porté disparu depuis lundi, ce qui a entraîné une recherche frénétique de la part de ses proches. Malheureusement, ces derniers ont fait une découverte choquante en retrouvant leur parent mort et dans un état de putréfaction avancé.

Alors que la police tente de démêler les tenants et aboutissants de cette affaire, la question se pose sur la nature du décès de Manga : s’agit-il d’une mort naturelle ou d’un crime ? Les autorités enquêtent activement pour répondre à cette question cruciale et apporter des réponses aux proches de la victime ainsi qu’à la communauté locale.

En attendant les résultats de l’enquête, l’atmosphère à Ziguinchor reste empreinte de tristesse et de perplexité face à cette tragédie soudaine. Les habitants de la ville attendent avec impatience que la lumière soit faite sur cette affaire et que justice soit rendue à Hilarion Manga et à sa famille.

Hansi Flick choisit Zahavi comme nouvel agent

Le journaliste Plettenberg, de Sky Sport, rapporte que Hansi Flick, l’ancien sélectionneur de l’Allemagne fortement pressenti pour prendre les rênes du FC Barcelone, a engagé Pini Zahavi comme nouvel agent.

L’ancien entraîneur du Bayern Munich et de l’équipe d’Allemagne, Hansi Flick, a nommé Pini Zahavi comme nouvel agent.

Zahavi, considéré comme l’un des meilleurs agents du football, entretient des relations étroites avec un grand nombre des plus grands clubs du monde, ce qui place Flick dans une position privilégiée pour rejoindre l’un d’entre eux cet été.

L’homme de 80 ans a joué un rôle déterminant dans le transfert de Robert Lewandowski au FC Barcelone à l’été 2022 pour un montant de 45 millions d’euros, après avoir travaillé en collaboration avec le président du FC Barcelone, Joan Laporta. Il a également aidé à négocier le transfert de Thiago Silva du Paris Saint-Germain à Chelsea en 2020.

Flick est libre depuis qu’il a été démis de ses fonctions de sélectionneur de la Mannschaft en septembre 2023, après l’élimination en phase de groupes de la Coupe du monde 2022 et une série de seulement quatre victoires en 16 matches.

afp

Saisie de cocktails molotov : Avancées significatives dans l’enquête

Les enquêteurs ont réalisé un progrès significatif dans cette affaire en arrêtant quatre suspects présumés. L. Diédhiou, M. Kébé, S. D. Badiane et L. Kébé, également connu sous le nom de Momo, ont été appréhendés par des éléments du Groupe de recherches et d’interpellation (GRI) de la gendarmerie. Ils sont soupçonnés d’avoir fabriqué les explosifs et de les avoir dissimulés dans la forêt de Mbao.

Selon les informations des journaux L’Observateur et Les Échos, L. Diédhiou est considéré comme l’élément central de ce groupe. Il a été arrêté sur son lieu de travail, une usine de sucreries, tandis que les autres suspects ont été neutralisés à Pikine.

Les individus impliqués sont actuellement en garde à vue à la brigade de recherches de Keur Massar, où ils seront interrogés dans le cadre de l’enquête en cours. Cette saisie et ces arrestations démontrent l’efficacité des forces de sécurité dans la prévention des activités criminelles et la protection de la sécurité publique.

Mbappé après la victoire face à la Real Sociedad : « Le travail n’est pas terminé »

Le Paris Saint-Germain a battu la Real Sociedad 2-0 lors du match aller des huitièmes de finale de la Ligue des champions, malgré une première mi-temps difficile. Kylian Mbappé l’a reconnu lors de l’interview d’après-match.

Kylian Mbappé a assuré que le match des huitièmes de finale de la Ligue des champions entre le Paris Saint-Germain et la Real Sociedad est loin d’être terminé malgré la victoire (2-0) de son équipe au Parc des Princes, mercredi. 

« Nous voulions gagner à domicile. Nous sommes heureux mais le travail n’est pas terminé. On sait que c’est difficile de prendre l’avantage en Ligue des champions, mais on l’a fait et il faut continuer pour atteindre les quarts de finale », a déclaré le natif de Bondy au micro de TNT Sports.

« En première mi-temps, nous avons eu du mal à nous défaire de la pression, nous aurions dû faire mieux. Mais cela fait partie de la courbe d’apprentissage de l’équipe », a rajouté l’attaquant français. 

Il faudra pour les Parisiens être à la hauteur le 5 mars à Saint-Sébastien pour valider leur ticket pour les quarts, loin du Parc des Princes et là où ils ont toujours été moins bons cette saison en Ligue des champions (deux défaites, un nul).

afp

Thiès : 30 candidats à l’émigration clandestine interpellés

La lutte contre l’émigration clandestine connaît un nouvel élan dans la région de Thiès au Sénégal, où les autorités ont intensifié les efforts pour contrer ce phénomène alarmant. Les gendarmes de la compagnie de Thiès, sous la direction du capitaine Awa Guèye, ont récemment renforcé leur dispositif de surveillance, ce qui a conduit à l’interception de deux embarcations suspectes en route vers l’Espagne.

Au cours de cette opération de sécurité menée entre le 13 et le 14 février 2024, les éléments des brigades territoriales de Kayar et Mboro ont réussi à appréhender trente individus candidats à la migration clandestine, dont trois ressortissants gambiens et deux guinéens, selon les informations fournies par le chef de la division communication de la gendarmerie, le Lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye.

Outre l’interpellation des candidats à l’émigration, les forces de sécurité ont également saisi du matériel et de la nourriture prévus pour le voyage, dans le cadre de leurs efforts pour démanteler les réseaux de trafic humain opérant dans la région.

Cette action démontre l’engagement résolu des autorités sénégalaises à lutter contre l’émigration irrégulière, qui expose souvent les candidats à des dangers mortels en mer. Elle met également en lumière la nécessité d’une coopération internationale accrue pour aborder les causes profondes de ce phénomène et fournir des solutions durables pour les populations en quête d’un avenir meilleur.

Le Bayern condamne les insultes racistes à l’encontre d’Upamecano

Le Bayern Munich s’est exprimé sur son compte X, anciennement connu sous le nom de Twitter, après la défaite contre la Lazio mercredi. L’équipe bavaroise a pris la défense de son joueur Dayot Upamecano, qui a reçu des insultes racistes sur les réseaux sociaux après avoir écopé d’un carton rouge.

Le Bayern Munich est au bord de la dépression : quatre jours après sa déroute à Leverkusen (3-0), le champion d’Allemagne s’est incliné face à la Lazio (1-0) en 8e de finale aller de la Ligue des champions, mercredi à Rome.

Le géant bavarois a été réduit à dix après l’exclusion de Dayot Upamecano (67e), qui a fauché Ciro Immobile dans sa surface. Ce dernier a alors pris à contrepied Neuer (69e) et inscrit l’unique but de la rencontre. 

Le Français a quant à lui reçu de nombreuses insultes racistes sur les réseaux sociaux après la rencontre. En conséquence, le Bayern Munich a publié un communiqué dans lequel il « condamne les insultes racistes » à l’encontre de son joueur.

« Le FC Bayern condamne fermement les commentaires racistes adressés à Dayot Upamecano sur les réseaux sociaux. Toute personne qui tient des propos haineux comme ceux-là n’est pas un fan de notre club. Nous sommes tous derrière toi, Upa », a écrit le club allemand sur X, anciennement connu sous le nom de Twitter.

À noter que ce n’est pas la première fois que Dayot Upamecano est victime d’insultes racistes sur les réseaux sociaux. 

efe

Pierre Goudiaby Atepa met en garde contre les conséquences d’une instabilité au Sénégal

Dans un entretien avec RFI, Pierre Goudiaby Atepa a souligné l’importance cruciale des décisions prises actuellement au sommet de l’État sénégalais, avertissant des conséquences désastreuses qu’une mauvaise décision pourrait engendrer dans ce contexte critique.

« Le temps est grave », a déclaré Pierre Goudiaby Atepa, mettant en garde contre les individus qui cherchent à tirer profit de l’instabilité actuelle au Sénégal pour leurs propres intérêts malveillants.

Interrogé sur l’identité de ces acteurs occultes, Atepa a choisi de ne pas les nommer directement, soulignant qu’ils se reconnaîtraient d’eux-mêmes. Il a cependant insisté sur le fait que les Sénégalais ne sont pas seuls dans cette période critique et que les décisions prises dans les jours à venir doivent être prises avec une extrême prudence.

« Le monde, il est ce qu’il est », a-t-il ajouté, soulignant ainsi que les enjeux actuels dépassent les frontières nationales et que les répercussions de ces décisions peuvent avoir des implications à l’échelle mondiale.

Les propos de Pierre Goudiaby Atepa mettent en lumière les enjeux cruciaux auxquels est confronté le Sénégal en cette période charnière de son histoire. Ils soulignent également la nécessité d’une approche réfléchie et mesurée dans la gestion de la crise actuelle afin d’éviter toute escalade dangereuse et de préserver la stabilité et l’unité nationale.

Amnistie pour Sonko et Cie : un projet avorté face aux réticences de la majorité

Le projet d’amnistie pour Ousmane Sonko et d’autres personnalités considérées comme des détenus politiques au Sénégal a été abandonné, révèle le journal Le Quotidien. Cette décision fait suite à des tensions au sein de la majorité présidentielle, mettant en lumière les divergences quant à l’approche à adopter pour apaiser le climat politique tendu dans le pays.

Initialement prévu pour être discuté lors du Conseil des ministres, le projet de loi d’amnistie n’a finalement pas été inscrit à l’ordre du jour. Les réticences exprimées, à la fois publiquement et en privé, par les membres de la majorité présidentielle ont pesé sur cette décision. Certains ont considéré que l’amnistie pour Sonko et ses alliés serait une erreur politique, ce qui a conduit à un retrait du projet.

Le journal Le Quotidien rapporte que lors d’une réunion du Secrétariat exécutif national (SEN) de l’APR, des membres influents du parti, dont Yakham Mbaye, Farba Ngom et Mansour Faye, ont exprimé leur opposition à une loi d’amnistie. Ces voix se sont fait entendre haut et fort, soulignant que libérer des individus impliqués dans des affaires criminelles au nom de la réconciliation nationale serait inacceptable.

Bien que d’autres médias comme L’Observateur et Les Échos indiquent que le débat sur l’amnistie reste ouvert au sein de la majorité présidentielle, Le Quotidien souligne que la résistance à cette proposition a été significative et a contraint le Président Macky Sall à abandonner l’idée.

Cette décision soulève des questions sur les prochaines étapes pour résoudre la crise politique au Sénégal. Alors que certains appellent à des mesures de réconciliation et de détente, les divisions au sein de la majorité présidentielle mettent en évidence les défis auxquels est confronté le gouvernement dans sa quête de solutions durables pour restaurer la stabilité et l’unité nationale.

Pierre Goudiaby Atepa : Convergence entre Macky Sall et Ousmane Sonko sur la question des détenus politiques

Dans le cadre de sa mission de facilitateur pour le retour de la paix au Sénégal, Pierre Goudiaby Atepa, mandaté par le Président Macky Sall, a rencontré Ousmane Sonko, leader de l’opposition. Dans une interview accordée à RFI, il révèle une convergence d’opinion entre les deux protagonistes sur un aspect crucial : le sort des détenus politiques.

Selon les déclarations de Pierre Goudiaby Atepa, Ousmane Sonko ne met pas en avant sa propre libération, mais s’engage pour la libération des détenus politiques, considérant cette question comme prioritaire. Sur ce point, il souligne que le Président Macky Sall partage la même perspective que son principal opposant.

« L’intérêt de Sonko pour sa possible libération est-il élevé ? Non, ce n’est pas une préoccupation majeure pour lui. Sa principale inquiétude concerne les individus arrêtés de manière abusive, et je peux confirmer que le président est également en accord sur ce point. Il a pris la décision de libérer un maximum de personnes, et je pense qu’au cours des prochains jours, environ un millier – je le répète, un millier – de prisonniers seront relâchés », a déclaré l’architecte et président du club des investisseurs du Sénégal.

Cette convergence de vues entre Macky Sall et Ousmane Sonko sur la question des détenus politiques constitue un élément notable dans les efforts pour apaiser les tensions politiques au Sénégal. Cela souligne également une volonté commune de résoudre la crise actuelle par le dialogue et la réconciliation nationale.

Atépa : Macky Sall aurait proposé la libération de Sonko et de près d’un millier de prisonniers politiques

Lors d’une interview accordée à RFI, Pierre Goudiaby Atépa a révélé avoir été mandaté par le Président sénégalais Macky Sall pour œuvrer à une résolution de la crise politique qui secoue le pays depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle. L’architecte a affirmé avoir rencontré Ousmane Sonko et lui avoir transmis le message présidentiel, invitant à un dialogue et à la consultation des partisans avant de prendre position.

Selon Atépa, la libération de Sonko serait sur la table, avec également la possibilité de libérer près d’un millier de prisonniers politiques dans les prochains jours, signe de la volonté de Macky Sall de désamorcer les tensions.

Concernant la date de la présidentielle, Atépa semble écarter à la fois le 15 décembre, proposé par l’Assemblée nationale mais rejeté par une grande partie de l’opposition et de la communauté internationale, ainsi que le 25 février, date initialement retenue. Il propose plutôt une date vers le mois de mai, qu’il estime plus raisonnable.

Atépa a appelé à la flexibilité de toutes les parties impliquées et à l’adoption d’une approche apaisée pour sortir de la crise actuelle. Il encourage ainsi à éviter les positions radicales et à œuvrer ensemble vers le compromis.

La Lazio accable le Bayern Munich

Le Bayern Munich est au bord de la dépression: quatre jours après sa déroute à Leverkusen (3-0), le champion d’Allemagne s’est incliné face à la Lazio (1-0) en 8e de finale aller de la Ligue des champions, mercredi à Rome.

Rélégué à cinq points du Bayer Leverkusen en Bundesliga, éliminé de la Coupe d’Allemagne, le Bayern n’a peut-être déjà plus que la Ligue des champions pour sauver sa saison et la tête de son entraîneur, Thomas Tuchel.

Et à mi-parcours de sa confrontation avec la Lazio, le géant bavarois, réduit à dix après l’exclusion de Dayot Upamecano à la 67e minute, n’a pas rassuré ses supporters, loin de là. 

Trois ans après leur seule confrontation à ce même stade de la compétition-reine du football européen, le Bayern ne gardera pas un bon souvenir de son escapade romaine.

En mars 2021, les Bavarois étaient repartis de Rome avec leur billet pour les quarts de finale quasiment en poche grâce à leur démonstration 4-1 au Stade olympique.

Il leur faudra renverser une Lazio, certes limitée mais accrocheuse, devant leur public le 5 mars pour décrocher le précieux sésame et éviter de sombrer dans une de ces crises graves qui émaillent sa longue histoire.

Avec le retour de Thomas Müller parmi les titulaires et l’omniprésent Leroy Sané sur le flanc droit, Tuchel croyait avoir trouvé la solution.

Penalty d’Immobile

© AFP

Mais si son équipe a monopolisé le ballon, elle n’a pas toujours su quoi en faire, à l’image de cette « passe à dix », à la 21e minute, lancée par Upamecano et stoppée sans mal par Luis Alberto.

Il a fallu attendre la 31e minute pour que les Bavarois se créent leur première occasion.

Sur un coup franc à l’entrée de la surface, Harry Kane a fait mine de frapper et Sané a raté de peu le cadre pour le plus grand soulagement d’Ivan Provedel, battu.

A la 40e minute, c’est une combinaison entre Müller et Kane qui a démarqué Jamal Musiala, mais le jeune international allemand a trop enlevé sa frappe.

La Lazio, discrète jusque là à part un tir de loin de Luis Alberto bien au-dessus de la transversale allemande (21e), a débuté la seconde période pied au plancher grâce à Gustav Isaksen.

L’attaquant danois s’est engouffré entre deux défenseurs bavarois et s’est présenté seul devant Manuel Neuer, mais il a tardé à tirer et permis au capitaine bavarois de remporter leur duel.

Les vice-champions d’Italie, plus incisifs, ont commencé à trouver des espaces dans une arrière-garde bavaroise de plus en plus fébrile.

Sur un raid de Felipe Anderson, Ciro Immobile a résisté à quatre défenseurs dans la surface et a trouvé Isaksen, fauché par Upamecano.

Exclusion et penalty, a aussitôt jugé l’arbitre français de la rencontre, François Letexier.

Quatre jours après avoir inscrit son 200e but en Serie A, Immobile a pris à contrepied Neuer (69e) et envoyé les 60.000 spectateurs du Stadio olimpico au paradis.

Ils auraient pu repartir chez eux avec un avantage plus net et croire encore plus à une deuxième participation aux quarts de finale de la C1, après 2000, si Pedro dans le temps additionnel (90+2), démarqué dans la surface, n’avait pas tiré sur Neuer.

afp

Micmac chez les Sud-Coréens autour d’une partie de ping-pong à la Coupe d’Asie

C’est le « ping-pong gate » sud-coréen: en s’opposant à des coéquipiers partis jouer au tennis de table en plein dîner, l’attaquant de la Corée du Sud et de Tottenham Son Heung-min s’est blessé à un doigt avant la demi-finale perdue contre la Jordanie lors de la récente Coupe d’Asie.

C’est une querelle insolite, confirmée par la Fédération coréenne mercredi, qui s’est jouée le 5 février dernier entre deux générations de joueurs à la veille de la défaite (2-0) contre la Jordanie: d’un côté les jeunes mutins – dont le joueur du Paris SG Lee Kang-in – qui se sont levés de table pour une partie de ping-pong, de l’autre les cadres expérimentés voulant les rappeler à l’ordre.

Son Heung-min, l’attaquant star de Tottenham, capitaine de la sélection sud-coréenne, était apparu avec l’index et le majeur de la main droite strappés lors de la défaite surprise des favoris coréens, 23e nation mondiale, contre la Jordanie, 87e. 

« L’incident s’est produit lorsque de jeunes joueurs sont allés jouer au tennis de table et que Son Heung-min et d’autres joueurs plus expérimentés s’en sont plaints », a déclaré un représentant de la fédération cité par l’agence de presse sud-coréenne Yonhap, confirmant une information du journal britannique The Sun. 

Son, 31 ans, et d’autres internationaux plus âgés de la sélection ont considéré que les repas lors des veilles de matches importants étaient un moment de cohésion.

Lee s’excuse

« Des propos irrespectueux ont été tenus à son égard », a indiqué une source non identifiée au Sun.

« En l’espace de quelques secondes, la dispute s’est étendue dans la salle à manger et les joueurs ont été séparés« , a continué la source. « Son s’est blessé au doigt en essayant de calmer tout le monde. »

L’attaquant a notamment empoigné le milieu parisien de 22 ans Lee, qui a alors tenté de frapper son capitaine, selon l’agence Yonhap.

« J’ai causé une énorme déception chez les fans de football qui soutiennent toujours notre équipe nationale« , a reconnu Lee Kang-In mercredi sur Instagram, ajoutant: « Je suis vraiment désolé. » 

« À partir de maintenant, je vais essayer d’aider les joueurs plus âgés et de devenir un meilleur joueur et une meilleure personne », a déclaré le joueur du PSG.

Rentré en Angleterre, Son avait encore son bandage lorsqu’il est entré en jeu avec Tottenham samedi dernier contre Brighton (2-1).

Après la déconvenue contre la Jordanie, le sort du sélectionneur Jürgen Klinsmann doit être décidé lors d’une réunion de la fédération jeudi.

afp

Alexander-Arnold manquera la finale de la Carabao Cup

Trent Alexander-Arnold devrait manquer la finale de la Carabao Cup contre Chelsea le 25 février en raison d’une blessure au genou.

Trent Alexander-Arnold manquera la finale de la Carabao Cup (EFL Cup) qui opposera Liverpool à Chelsea le dimanche 25 février. 

L’international anglais est récemment revenu d’une blessure au genou, mais il a de nouveau rechuté lors de la victoire des Reds contre Burnley, samedi.

Aucune date n’a été fixée pour le retour du joueur de 25 ans car il s’agit d’une rechute. Dans tous les cas, il n’aura pas besoin d’intervention chirurgicale.

Le latéral droit Conor Bradley devrait très probablement remplacer Alexander-Arnold lors des prochaines échéances. 

afp

Quincy Promes condamné à six ans de prison pour trafic de drogue

Le Néerlandais Quincy Promes a été condamné ce mercredi à six ans de prison pour son implication dans le trafic d’environ 1 350 kilos de cocaïne.

Quincy Promes, qui évolue au Spartak Moscou, a été condamné ce mercredi à six ans de prison pour son implication dans le trafic d’environ 1 350 kilos de cocaïne. Le procès s’est déroulé par contumace devant un tribunal néerlandais.

Le parquet néerlandais demandait neuf ans de prison pour le joueur de 32 ans, qui a séjourné en Russie pendant le procès. Par ailleurs, le joueur n’a jamais été entendu par l’enquête – qui disposait d’écoutes téléphoniques le mettant en cause – mais sa défense a toujours nié son implication dans le trafic de stupéfiants. Selon ses avocats, le Néerlandais a « privilégié ses obligations professionnelles » par rapport à l’enquête pénale.

Promes et un autre suspect sont accusés d’avoir « importé, exporté, transporté et détenu 1 362,9 kilos de cocaïne dissimulés dans une cargaison de sel de mer en provenance du Brésil », qu’ils ont amenée au port d’Anvers en Belgique en janvier 2020, après qu’elle ait été divisée en deux conteneurs aux Pays-Bas.

Promes n’en est pas à son premier démêlé avec la justice : en 2020 également, alors qu’il était encore joueur de l’Ajax, il a été condamné à un an et demi de prison pour avoir poignardé un cousin lors d’une fête.

afp

LES NOTES DU PSG FACE À LA REAL SOCIEDAD : LE RENARD MBAPPÉ, L’INATTENDUE SENTINELLE VITINHA

Vainqueur de la Real Sociedad après une prestation collective longtemps soporifique (2-0), le PSG a encore pu compter sur Kylian Mbappé, auteur d’un but qui ne lui ressemble pas tant que cela. Au milieu, le naufrage de Fabian Ruiz a bien été rattrapé par un Vitinha entreprenant en seconde période. Derrière, Lucas Beraldo a connu une soirée animée. Les notes du PSG.

GIANLUIGI DONNARUMMA : 5

Un match paradoxal avec assez peu de travail mais quelques frayeurs (22e). Il est sauvé par sa transversale juste avant la mi-temps sur la frappe de Mikel Merino (45e). Pour le reste, pas de frayeur balle au pied et un match relativement tranquille.

  • En bref : Un grand gardien a forcément de la réussite.

ACHRAF HAKIMI : 4,5

Son match fut longtemps synonyme de déchet technique. Imprécis, jamais dans le bon tempo, le Marocain a beaucoup raté avant de réussir à inverser la tendance à l’heure de jeu, au moment où Paris montait en puissance. C’est lui qui gratte un ballon haut qui permet la frappe de Mbappé sur la transversale (64e). Mais son match est inabouti.

MARQUINHOS : 6

Tancé pour ses prestations délicates dans les matches importants du PSG ces dernières années, Marquinhos avait à cœur de répondre présent. Ses tentatives longues n’ont pas eu le succès mérité (11e, 34e) mais son placement suspect aurait pu coûter plus cher face à André Silva (22e). Reste que l’ouverture du score vient de sa déviation au premier poteau sur le corner de Dembélé (58e). Un match propre dans l’ensemble.

DANILO PEREIRA : 5,5

Titulaire dans l’axe de la défense, le Portugais a tenu son rang avec le sérieux qui le caractérise. Sa présence aérienne fut notamment bienvenue face à André Silva. Auteur d’un superbe sauvetage sur un centre de Kubo (42e).

LUCAS BERALDO : 4

Aligné comme arrière-gauche en lieu et place de Lucas Hernandez, il n’a pas été aidé par son coach. Face à Kubo, il a dansé à de nombreuses reprises sans que les conséquences ne soient réellement fâcheuses pour le PSG. Quelques bonnes interventions qui l’empêchent de couler. Son apport avec le ballon fut minimal. Passé dans l’axe après la sortie de Danilo, il a failli tout gâcher sur une relance plein axe à ne pas montrer dans les écoles de foot (87e).

  • En bref : Un baptême du feu vraiment pas évident…
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WARREN ZAÏRE-EMERY : 5

Le Parisien le plus régulier de la phase de groupes n’a pas été le plus en vue ce mercredi. Discret et bien muselé, il est mal entré dans son match avec un mauvais choix au moment d’initier une transition intéressante (8e). Pour le reste, ce fut passable. Du mieux en seconde période, notamment grâce à sa densité physique.

  • En bref : Un soir en-dedans, c’est suffisamment rare pour être souligné.

FABIAN RUIZ : 4

Aligné comme sentinelle, l’Espagnol devait apporter son calme et son contrôle au milieu de terrain. Les faits ont été têtus au cours d’une première période à la limite de l’encéphalogramme plat. Des choix systématiquement en retrait ou presque, des imprécisions techniques rédhibitoires et une lenteur dommageable. Son passage en relayeur lui a permis de sortir un peu la tête de l’eau.

  • En bref : Difficile d’être plus neutre…
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VITINHA : 6

Son début de match fut enthousiasmant vu des tribunes, avec une grosse activité au pressing et à l’animation. C’est d’ailleurs lui qui récupère un ballon chaud en tout début de match (6e). Mais, face à la léthargie des siens, il n’a rien pu faire. Repositionné sentinelle en seconde période, le Portugais a tout simplifié et tout fluidifié. Son gabarit n’est pas le plus évident à ce poste mais son QI football fait du bien.

  • En bref : Sentinelle inattendue mais séduisante.

OUSMANE DEMBÉLÉ : 6

Pour ceux qui en doutaient encore, le principal animateur de l’attaque parisienne, c’est lui. Pendant de longues minutes, il fut le seul à apporter un léger soupçon de mouvement (6e, 13e, 36e, 49e). Tout n’est pas parfait mais il a le mérite d’être impliqué sur les deux buts parisiens du soir. D’abord par son corner (58e) puis par sa série de dribbles terribles qui amène la transition vers Barcola (72e). Reste ce manque de stats, encore et toujours.

  • En bref : Défendre sur lui doit être infernal.
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Remplacé par Randal Kolo Muani (82e) qui a raté sa seule opportunité du match sur un rush côté gauche.

KYLIAN MBAPPÉ : 6

Il a commencé son match par un duel perdu face à Remiro sur sa première grosse situation (6e). Pour le reste, pas aidé par une animation amorphe, il n’a jamais pesé sur les débats. Reste qu’il est aussi dans le coup au moment où Paris a accéléré (50e, 56e, 68e). Son but, en mode renard des surfaces, ne lui ressemble pas mais fait un grand bien au PSG. Il rate le doublé sur une frappe terrible déviée sur la transversale par le gardien basque (64e).

  • En bref : Un but à la Pippo Inzaghi, un match sur courant alternatif.

BRADLEY BARCOLA : 5,5

Dès la première minute, son ballon casse-croûte vers Marquinhos amène la première situation basque (1re). Imprécis techniquement et rarement dans de bonnes conditions pendant de longues minutes, l’ancien Lyonnais n’a pas su apporter ce soupçon de fougue qu’on attendait de lui. Son début de deuxième période fut plus consistant, malgré une gourmandise malvenue par moments (55e). Son match, compliqué dans l’ensemble, est très bien rattrapé par une action de classe, avec le zest de réussite nécessaire, pour marquer le but du 2-0 (71e).

  • En bref : Il a vraiment quelque chose…

Remplacé, sous des applaudissements nourris, par Marco Asensio (72e) auteur d’une belle frappe captée (85e).

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Eurosport

La FSF dément les sanctions de la CAF contre Krépin Diatta

La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a récemment rejeté catégoriquement les allégations faisant état de sanctions imposées au footballeur international sénégalais, Krépin Diatta, par la Confédération Africaine de Football (CAF). Cette clarification intervient après la publication d’un article dans le quotidien L’Observateur, suggérant que le joueur avait été sanctionné disciplinairement.

Selon le communiqué officiel de la FSF, Krépin Diatta a été soumis à une enquête disciplinaire de la part de la CAF, suite à des propos présumés accusant l’instance continentale de corruption. Ces déclarations auraient été enregistrées à l’insu du joueur et en dehors d’une interview officielle en zone mixte, par des organes de presse français.

Assisté par le Département juridique de la FSF, Krépin Diatta a répondu par écrit à la demande d’explications de la CAF concernant les échanges en question. Par la suite, le joueur a été auditionné par le jury disciplinaire le lundi 5 février 2024, où il aurait nié catégoriquement les allégations de corruption qui pesaient contre lui.

Toutefois, la FSF a précisé qu’elle n’avait reçu aucune notification officielle de la part de la CAF concernant une décision dans cette affaire. De même, aucune publication officielle de la CAF n’a été portée à leur connaissance. La FSF a réaffirmé son engagement à respecter les règles disciplinaires de la CAF et à collaborer étroitement avec le joueur tout au long de cette procédure.

Il est important de noter que Krépin Diatta n’a jamais été sanctionné pour des comportements répréhensibles au cours de sa carrière, selon la FSF. La fédération a assuré qu’elle prendrait les mesures appropriées une fois qu’une décision aura été rendue par les instances compétentes de la CAF.

Cette déclaration de la FSF vise à apporter des éclaircissements sur la situation et à dissiper toute confusion ou désinformation concernant les prétendues sanctions infligées à Krépin Diatta.

Mondial Beach Soccer – Les Lions se sont entraînés dans le stade de la compétition sans Al Seyni Ndiaye sur le banc !

À la veille du coup d’envoi du Mondial de Beach Soccer, les équipes participantes ont pu tâter le sable du stade aménagé pour la compétition : le Dubai Design District Stadium. Le Sénégal a tenu une séance d’entraînement ce mercredi.

Après les équipes des groupes A et B hier, celles des poules C et D se sont entraînées ce mercredi. Le Sénégal a effectué son galop à 14h.

Comme annoncé par wiwsport, le gardien de but Al Seyni Ndiaye n’a pas pris part à la séance de travail. Le capitaine des Lions est resté sur le banc. Il est toujours aux soins suite à une blessure contractée il y a deux jours. Le staff médical s’attelle pour que le joueur puisse rapidement rejoindre ses coéquipiers qui disputeront leur premier match vendredi.

Le Sénégal loge dans groupe C avec la Biélorussie, la Colombie et le Japon.

Plaidoyer pour la généralisation de l’indemnité de logement dans le secteur public au Sénégal

Abdourahmane Cissé, secrétaire administratif du bureau national du Syndicat autonome des travailleurs de l’élevage (SATES), appelle le gouvernement sénégalais à étendre l’indemnité de logement à tous les agents publics, afin de rétablir l’équité sociale.

Dans une interview avec l’APS, M. Cissé souligne l’importance de généraliser cette indemnité pour inclure les 18 000 travailleurs du secteur public actuellement exclus de ce dispositif. Il fait valoir que certains agents de l’État bénéficient déjà d’une indemnité de logement, en plus d’autres types d’indemnités, mais que cette mesure ne concerne pas l’ensemble des employés du secteur public.

Selon lui, cette indemnité est distincte de l’indemnité spéciale complémentaire et d’autres types d’indemnités dont bénéficient certains corps professionnels comme les enseignants, les militaires, les paramilitaires, les agents de la santé et les magistrats. Il insiste sur le fait que l’indemnité de logement n’est pas une augmentation de salaire, mais une réparation de l’inégalité salariale et de l’injustice subie par les travailleurs de la fonction publique non inclus dans ce dispositif.

M. Cissé souligne que cette revendication vise à garantir l’équité sociale et à corriger les disparités salariales existantes. Il appelle ainsi le gouvernement à prendre des mesures pour étendre cette indemnité à tous les agents publics, afin de garantir un traitement équitable pour l’ensemble des travailleurs du secteur public au Sénégal.

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