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CAN 2023 : Renforts de taille pour la Côte d’Ivoire avant son affrontement avec le Sénégal

À la veille du match crucial opposant la Côte d’Ivoire au Sénégal lors des huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, les Éléphants enregistrent deux renforts de poids, offrant ainsi une lueur d’optimisme à l’équipe ivoirienne.

L’attaquant vedette Sébastien Haller, qui n’a pas encore joué une minute dans le tournoi en raison d’une blessure, est sur le point de faire son retour. Des sources suggèrent même que l’attaquant du Borussia Dortmund pourrait être titularisé lors du face-à-face avec les Lions de la Teranga.

Une autre bonne nouvelle pour la Côte d’Ivoire est la disponibilité à 100% de l’attaquant de Brighton & Hove Albion, Simon Adingra. Après avoir manqué les deux premiers matchs en raison d’une blessure, Adingra est revenu dans l’équipe lors de la défaite face à la Guinée-Équatoriale et devrait être prêt à jouer un rôle clé contre le Sénégal.

La Côte d’Ivoire, repêchée pour les huitièmes de finale, se prépare ainsi à affronter les Champions d’Afrique en titre, le Sénégal, qui a terminé en tête de son groupe avec 9 points. Ces renforts de qualité ajoutent de la profondeur et du dynamisme à l’équipe ivoirienne, promettant un affrontement intense et passionnant lors de ce match décisif de la CAN 2023.

Urgent- Usa : L’ancien lutteur Dieuf-Dieul porte plainte contre le mari de Amina Poté, Malick pour escroquerie…

Malick Fall, mari de la célèbre animatrice, qui vit actuellement au Sénégal est dans de sales draps.

Dans une vidéo virale sur les réseaux sociaux, l’ancien lutteur, Dieuf Dieul basé aux Usa l’accuse d’escroquerie. D’ailleurs selon lui, il devait être présent au tribunal pour solder ses comptes avec eux par rapport à des plaintes sur une affaire d’argent.

Ecoutez les détails partagés sur la page Tik Tok Lamb Diaspora

Tentative de meurtre sur un enfant à Touba : L’auteur avoue sans motif apparent

A. Dieng, un marchand ambulant de Diourbel, en garde à vue pour avoir tenté d’égorger le petit M. Mbacké, fils d’un chef religieux à Touba.

Le commissariat spécial de Touba détient actuellement A. Dieng, un marchand ambulant de 27 ans domicilié à Diourbel, pour tentative de meurtre sur M. Mbacké, un enfant de 6 ans et fils d’un chef religieux. Selon nos sources, l’auteur a avoué son crime sans pouvoir fournir de motif apparent lors de son interrogatoire.

Les premiers éléments de l’enquête révèlent que A. Dieng fréquentait le domicile familial de la victime. Profitant des préparatifs de la prière du vendredi à 14 h, il a emmené l’enfant dans un bâtiment inachevé du quartier Darou Miname. C’est là qu’il a tenté d’égorger le garçon, tranchant la partie postérieure de son cou. Heureusement, M. Mbacké a réussi à s’échapper, ensanglanté, et a couru dans la rue à la recherche d’aide.

C’est sur son chemin vers la mosquée que C. Fall a croisé le petit M. Mbacké. Se rendant compte de la gravité de la situation, il a poursuivi A. Dieng avec l’aide de quelques voisins, parvenant à l’interpeller. Ligoté, le suspect a été roué de coups avant l’intervention des forces de l’ordre.

La perquisition du bâtiment inachevé a révélé un couteau de cuisine et des traces de sang, corroborant ainsi la version du jeune Mbacké. Actuellement hospitalisé, la victime présente une blessure apparente à la partie postérieure du cou. Selon une source médicale, le pronostic vital de M. Mbacké n’est plus engagé.

L’enquête se poursuit pour comprendre les motivations de l’agresseur et déterminer s’il a agi seul ou en complicité. La communauté locale reste sous le choc face à cette tentative de meurtre sur un enfant au sein de la ville sainte de Touba.

CAN 2023 : Détermination des Lions du Sénégal face à la Côte d’Ivoire pour atteindre leurs objectifs

L’équipe nationale du Sénégal reste focalisée sur ses objectifs de départ à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 et se prépare avec détermination pour affronter la Côte d’Ivoire en huitièmes de finale. Le milieu de terrain des Lions, Pape Matar Sarr, affirme que l’équipe a maintenu son état d’esprit depuis le début de la compétition et qu’elle vise toujours à se qualifier pour le prochain tour.

La rencontre entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire, prévue lundi au stade Charles-Konan-Banny de Yamoussoukro, est considérée comme une « belle affiche » par Pape Matar Sarr. Bien que la Côte d’Ivoire ait rencontré des difficultés lors du premier tour, les joueurs sénégalais restent prudents et reconnaissent que chaque étape de la compétition est différente.

Pape Matar Sarr souligne que le groupe vit bien, avec les pieds sur terre, et qu’ils continueront à travailler pour aller le plus loin possible dans la compétition. En tant qu’ancien joueur de Metz en France, il exprime son engagement à contribuer à la victoire des Lions.

Le défenseur Abdoulaye Niakhaté Ndiaye partage cette détermination, affirmant que l’équipe prépare le match contre la Côte d’Ivoire de la même manière que les autres rencontres. Il souligne l’importance d’être prêt quel que soit l’adversaire et insiste sur la préparation et la concentration du groupe. Niakhaté félicite l’équipe pour ses trois victoires consécutives en phase de groupes, mais rappelle que l’équipe entre dans une nouvelle étape de la compétition et que la concentration et la détermination sont à leur maximum.

Les Lions du Sénégal abordent les huitièmes de finale avec une confiance renouvelée, prêts à défier la Côte d’Ivoire et à poursuivre leur quête pour remporter la CAN 2023.

Lancement de l’incubateur ‘Dal’ug xeltu ak kom’ : Un nouvel élan pour le développement des projets culturels au Sénégal

Le ministère de la Culture et du Patrimoine historique du Sénégal vient d’inaugurer un incubateur nommé « Dal’ug xeltu ak kom » (Maison de formation et d’économie), destiné à devenir un pôle de sélection, de formation et de renforcement des capacités pour les porteurs de projets culturels. La cérémonie officielle, présidée par le ministre Aliou Sow, a eu lieu à la Maison de la culture Douta-Seck, à Dakar.

Cet incubateur, doté d’un budget initial de 1,3 milliard de francs CFA, se positionne comme un acteur clé pour stimuler la croissance et la création d’emplois dans le secteur culturel. Il sera un espace de pré-incubation, d’incubation, de formation, de renforcement des capacités, d’orientation et de coaching pour les entrepreneurs culturels.

Le projet, baptisé du nom du producteur sénégalais Mamadou Konté, fondateur du festival « Africa fête », s’inscrit dans la volonté des pouvoirs publics de répondre aux défis économiques du secteur culturel. Il vise à agir en amont en offrant une préparation adéquate aux jeunes entrepreneurs culturels, contribuant ainsi à éviter des échecs liés à une impréparation dans la gestion de leurs projets.

Le ministre Aliou Sow a souligné que l’incubateur permettra aux porteurs de projets culturels d’être éligibles à tous les fonds mis en place par l’État sénégalais une fois qu’ils auront franchi l’étape de la formation et de la structuration.

El Ousseyni Kane, directeur général du Bureau opérationnel du suivi du Plan Sénégal émergent (BOS/PSE), a salué cette initiative, soulignant l’importance de reconnaître l’économie de la culture. Il a également recommandé la création de liens avec d’autres acteurs de l’écosystème culturel pour renforcer l’effet de levier.

Ce nouvel incubateur représente le premier d’une série de neuf prévus dans le cadre du Programme d’actions prioritaires du Plan Sénégal émergent (PAP2), mettant en lumière l’engagement en faveur du développement des industries culturelles et créatives au Sénégal.

Forum sur l’élection présidentielle sénégalaise : La diaspora sénégalaise en France mobilise son expertise pour le développement du pays

Le Collectif des cadres de la diaspora, composé de ressortissants sénégalais vivant en France, organise un forum à Trappes, en banlieue parisienne, ce samedi. L’objectif de cette rencontre est de discuter de « la mobilisation de l’expertise de la diaspora pour le développement du Sénégal », en vue de l’élection présidentielle prévue le 25 février prochain.

Les organisateurs ont pour ambition de faire entendre la voix des Sénégalais de l’extérieur dans le cadre de la campagne électorale et de servir de plateforme stratégique en contribuant aux programmes des candidats en lice.

À l’approche de l’élection présidentielle au Sénégal, les Sénégalais résidant en France se mobilisent autour de ce « forum diaspora » pour exprimer leurs préoccupations, notamment dans un contexte sécuritaire sous-régional tendu, indique le communiqué.

Ce forum offre ainsi une opportunité aux membres de la diaspora de partager leurs expertises et expériences, tout en contribuant de manière significative au débat sur le développement du Sénégal. La mobilisation de la diaspora sénégalaise à l’étranger joue un rôle de plus en plus crucial dans la vie politique et économique du pays, et ce forum témoigne de son engagement actif dans le processus électoral et le progrès national.

Audience des candidats recalés au palais : Mimi Touré déballe toute la vérité et répond à Bougane (Vidéo)

L’ancienne Première ministre, Mimi Touré n’a pas encore dit son dernier mot. Récemment au coeur de tous les combats du collectif des recalés qui réclamaient justice, jusqu’à interpeller le président de la République, elle a fait face à nos confrères de Sans limites pour édifier la lanterne des sénégalais sur cette question.

Pour rappel, face à leurs protestations, Macky Sall a finalement décidé de les recevoir et de les écouter.

Regardez

Audience des candidats recalés, Mimi révèle toute la vérité & répond à Bougane "meussouniouko lathié

Hapsatou Sy, entrepreneure franco-sénégalaise, vise à créer 5 000 emplois avec son unité de transformation de produits locaux

Hapsatou Sy, entrepreneure franco-sénégalaise et chroniqueuse de télévision, a annoncé son ambition de créer 5 000 emplois au cours des 24 prochains mois grâce à son récent projet d’unité de transformation de produits locaux à Dakar.

Lors de la présentation de son initiative jeudi, Hapsatou Sy a déclaré que « La Maison Hapsatou », en collaboration avec Greentech Afrique et l’Agence nationale de l’aménagement du territoire, inaugure une usine de transformation des ressources territoriales, visant à stimuler l’emploi dans la région. L’usine, ainsi que les ateliers couvrant une superficie de 2 000 mètres carrés, sont déjà opérationnels et emploient près de 100 jeunes, illustrant l’engagement de Hapsatou Sy en faveur de l’emploi des jeunes et du développement local.

Selon l’entrepreneure, l’objectif de cette unité de transformation est de favoriser l’industrialisation de l’économie locale et de créer des opportunités d’emploi pour les jeunes du pays. Elle souligne que cette initiative vise à offrir du travail, de la dignité et à contribuer au développement personnel des jeunes pour qu’ils deviennent des acteurs utiles pour eux-mêmes et pour le pays.

Cette réalisation a été concrétisée grâce à un partenariat avec le Programme d’appui à la valorisation des ressources territoriales (PAVART), qui vise à valoriser les ressources territoriales pour un développement durable.

Présent lors de la présentation de l’unité de transformation des produits locaux, le directeur général de l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT), Mamadou Djigo, a souligné l’importance de la création d’emplois pour les jeunes, qualifiant cette initiative de réponse urgente à la nécessité de lutter contre le désespoir chez cette frange de la population. Il a également salué la cartographie des ressources territoriales établie dans le cadre du Programme national de développement des territoires (PNADT) comme un outil précieux pour développer de telles initiatives.

Lancement Officiel du Projet Natur’elles à Ziguinchor : Une Initiative Cruciale pour la Lutte contre les Changements Climatiques

Ziguinchor, le 26 janvier 2024 – Le projet Natur’elles, axé sur la lutte contre les changements climatiques dans la région de Ziguinchor, a été officiellement lancé aujourd’hui à travers un comité régional de développement. Dirigé par l’adjoint au gouverneur de Ziguinchor en charge des affaires administratives, Sidi Guissé Diongue, le lancement a rassemblé les parties prenantes et marque le début d’une initiative majeure.

Le projet Natur’elles vise à adresser plusieurs enjeux cruciaux dans la région, en mettant particulièrement l’accent sur les zones à mangroves. Sidi Guissé Diongue souligne l’importance du projet en mettant en avant ses objectifs majeurs : « Le renforcement des activités génératrices de revenus pour les bénéficiaires, la restauration écologique, et l’amélioration de la gouvernance dans les écosystèmes à mangroves. »

Le projet cible directement huit mille personnes, dont six mille femmes, et vise une population indirecte de quatre-vingt-cinq mille personnes réparties dans cent vingt-trois villages. Avec un financement global de neuf milliards de francs CFA sur trois ans, provenant de l’Agence mondiale du Canada, le projet s’engage dans des actions de régénération, de conservation, et de reboisement.

L’organisation SOCDEVI, en partenariat avec la Direction des Aires Marines Communautaires Protégées du ministère de l’Environnement et le gouvernement canadien, sera responsable de l’exécution du projet Natur’elles. Le coordonnateur du projet, Sérigne Mamadou Ciss, détaille les sous-objectifs du projet, notamment la restauration des écosystèmes, l’amélioration de la gouvernance des ressources naturelles, et la valorisation des produits de la mangrove pour renforcer l’autonomie économique des femmes.

Au-delà des enjeux écologiques, Natur’elles aspire à améliorer les conditions de vie des communautés locales. Le projet intervient dans les écosystèmes de mangroves du Delta du Sine Saloum et de la région de la Casamance, représentant une initiative d’une importance capitale dans la lutte contre les changements climatiques et pour le bien-être des populations locales.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Controverse à l’Assemblée Nationale du Sénégal : Priorité contestée pour les commissions d’enquête parlementaire

Une vive controverse secoue actuellement l’Assemblée nationale du Sénégal concernant la gestion des propositions de commissions d’enquête parlementaire. Un dénonciateur, exprimant son indignation, accuse ouvertement le président de l’Assemblée nationale et les députés de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) de mettre en place un fonctionnement antidémocratique.

Selon cette voix critique, la commission d’enquête parlementaire proposée par le groupe parlementaire Wallu semble être sur le point d’être traitée prioritairement, reléguant ainsi huit autres propositions de résolutions similaires déposées antérieurement. L’appel est directement adressé au groupe parlementaire Wallu, les interpellant sur la possibilité de cautionner cette hiérarchisation qui pourrait, selon le plaignant, engendrer une injustice en ignorant les préoccupations immédiates d’autres groupes socio-professionnels.

La dénonciation souligne également les enjeux cruciaux qui risquent d’être négligés si cette priorité est maintenue. Des questions vitales telles que la distribution des subventions agricoles, les retards de salaires et primes des agents de sécurité publique (ASP), de la police et du Fonds d’Equipement des Ressources Autonomes (FERA), ainsi que d’autres problématiques socio-économiques, pourraient être reléguées au second plan.

Un appel est ainsi lancé au peuple sénégalais pour sensibiliser à cette situation et demander une équité dans l’examen des propositions. La proposition est faite de considérer toutes les propositions simultanément ou de les examiner dans l’ordre chronologique de leur dépôt.

Cette affaire met en lumière l’importance de la transparence et de l’équité dans les procédures parlementaires, soulignant la nécessité d’une représentation juste des préoccupations de tous les citoyens, indépendamment de leurs affiliations politiques ou de leur statut.

Boubacar Camara : Un hommage vibrant à Pikine, Diamaguène, Guediawaye,  »Dinaniou and Tabax »

Boubacar Camara, figure emblématique et engagée, a récemment exprimé ses sincères remerciements à plusieurs localités au Sénégal, dont Pikine, Diamaguène, Guediawaye, Dinaniou and Tabax. Son message reflète son attachement profond à ces communautés et son optimisme pour l’avenir.

Boubacar Camara a salué ces quartiers et localités, symbolisant ainsi son appréciation pour la diversité culturelle et la richesse sociale du Sénégal. Son message, empreint de gratitude, exprime une connexion profonde avec ces communautés qui jouent un rôle vital dans la tapisserie culturelle du pays.

L’engagement de Boubacar Camara envers le développement et le bien-être de ces régions est évident, et son message souligne l’importance de l’unité et de la solidarité entre les différentes localités du Sénégal. Ces remerciements viennent renforcer les liens entre Boubacar Camara et ces communautés, montrant ainsi sa volonté de contribuer positivement à leur croissance et à leur épanouissement.

Senegal, ëlëg Incha’ALLAH! Ce message vibrant de Boubacar Camara résonne comme un appel à l’unité et à la prospérité, soulignant que l’avenir du Sénégal repose sur la collaboration harmonieuse entre ses différentes régions et communautés.

Bundesliga : Leroy Sané giflé par l’entraîneur de l’Union Berlin

L’entraîneur berlinois Nenad Bjelica en est venu aux mains avec Leroy Sané lors d’une embrouille au bord terrain. Et l’attaquant allemand s’en est sorti avec une gifle.

Mercredi, le Bayern Munich affrontait l’Union Berlin à domicile pour le compte de la treizième journée de la Bundesliga, mais l’événement qui a le plus retenu l’attention des supporters pendant le match a été l’affrontement entre l’international allemand Leroy Sané et l’entraîneur de l’Union Berlin Nenad Bjelica. En effet, le technicien croate a été expulsé à la 74e minute à l’issue d’une prise de bec avec Leroy Sané.

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Au bord de la touche, le coach de 52 ans a refusé de rendre le ballon à l’international allemand. S’en est suivie une échauffourée entre les deux hommes au cours de laquelle le natif d’Osijek a perdu son sang-froid en repoussant l’ailier de 28 ans d’une main au visage. «Il (Leroy Sané) m’a poussé dans ma zone et puis j’ai réagi. Mais ce n’est pas possible, ce que j’ai fait ne peut pas être toléré. Je comprends le carton rouge. J’étais toujours enthousiasmé par l’action du penalty», a-t-il indiqué dans des propos relayés par Sky Allemagne.

Malgré ses excuses, l’entraîneur de l’Union Berlin a été suspendu pour trois matches et condamné à une amende de 25 000 euros. Le coach de 52 ans manquera donc les rencontres contre Darmstadt, le RB Leipzig et Mayence.

La ministre de la santé, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, rend visite au Khalife de la famille Omarienne et présente le dispositif sanitaire pour la ziarra annuelle

À l’occasion de la ziarra annuelle de la famille omarienne, le Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, Ministre de la Santé et de l’Action sociale, a rendu une visite de courtoisie au Khalife de la famille de feu Thierno Seydou Nourou Tall, Thierno Madani Tall. La Ministre a saisi cette opportunité pour présenter le dispositif sanitaire déployé afin d’accompagner la ziarra, assurant ainsi une prise en charge appropriée des pèlerins en cas de besoin.

La ziarra annuelle de la famille omarienne est un événement religieux de portée internationale, et le gouvernement sénégalais, à travers le ministère de la Santé, s’est engagé à assurer la sécurité sanitaire des participants. La Ministre a informé le Khalife des mesures prises pour garantir la santé et le bien-être des pèlerins tout au long de l’événement.

Thierno Madani Tall a exprimé sa gratitude pour le travail exemplaire accompli par les autorités sanitaires et a loué les efforts déployés pour assurer le bon déroulement de la ziarra. Il a formulé des prières pour la Ministre de la Santé, ainsi que pour toute sa délégation, en les remerciant pour leur engagement envers la santé des citoyens.

Seneweb continuera de suivre les développements de la ziarra annuelle de la famille omarienne et les initiatives visant à assurer la sécurité sanitaire de l’événement.

Amadou Ba s’oppose au report de l’élection Présidentielle et appelle au respect du calendrier républicain

Le candidat de la coalition Benno Bokk Yakkar, Amadou Ba, a exprimé son opposition au débat sur le report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 au Sénégal. Dans une déclaration, Amadou Ba a souligné que le Sénégal n’est pas actuellement dans une situation qui justifie un report électoral, affirmant que le respect du calendrier républicain est crucial.

« Je ne pense pas à un report de l’élection ! Nous voyons certes que des acteurs politiques peuvent se prononcer sur une décision de justice donnée. Mais la charte fondamentale du pays doit être respectée dans toute son essence. Un possible report est agité ces derniers jours, mais même le chef de l’État a été catégorique sur le respect du calendrier républicain », a déclaré Amadou Ba.

Le candidat de la majorité a souligné que le président de la République et le gouvernement soutiennent également le respect du calendrier électoral. Cependant, Amadou Ba a suggéré qu’après l’élection, des révisions de certaines dispositions pourraient être envisagées. « On ne peut qu’après l’élection, revoir certaines dispositions. Mais nous devons nous mettre d’accord sur le fait qu’aujourd’hui, il n’y a aucune raison de ne pas aller à l’élection », a-t-il ajouté.

Seneweb continuera de suivre les développements autour de cette question cruciale du calendrier électoral au Sénégal.

Le Mali rompt l’accord d’Alger de 2015 : Une escalade de tensions anticipée

Le gouvernement militaire malien a officiellement annoncé la cessation immédiate de l’Accord d’Alger, signé en 2015 avec deux coalitions de forces armées du Nord du Mali. Cette décision radicale intervient dans un contexte marqué par une intensification des violences et une volonté affirmée d’engager des pourparlers intermaliens sans ingérence extérieure.

Le Colonel Abdoulaye Maïga, porte-parole du gouvernement, a déclaré cette rupture lors d’une allocution à la télévision nationale, motivée par une « nouvelle posture » de certains groupes signataires et des actions hostiles attribuées aux autorités algériennes. La décision de résilier l’accord est justifiée par son inapplicabilité dans le climat actuel, selon les termes du communiqué officiel.

Le mouvement de cessation des hostilités de l’Accord d’Alger était attendu, témoignant des tensions exacerbées entre les forces maliennes et les groupes séparatistes touaregs. Mohamed El Maouloud Ramadane, représentant du Cadre stratégique permanent, a exprimé devant l’AFP l’impossibilité de poursuivre les négociations avec la junte au pouvoir, affirmant qu’ils n’ont « d’autre choix que de mener cette guerre qui nous est imposée ».

Cette rupture de l’Accord d’Alger soulève des inquiétudes quant à une escalade des tensions au Mali et pourrait avoir des répercussions régionales. Seneweb continuera de suivre de près l’évolution de la situation au Mali.

République des dealers : Thierno Alassane Sall dénonce la commission d’enquête parlementaire

Le leader de la République des valeurs, Thierno Alassane Sall, a publié un communiqué intitulé « La République des Dealers » dans lequel il critique vivement la démarche de la majorité présidentielle, qualifiant la situation actuelle de « République des dealers ». Il s’exprime particulièrement sur la création d’une commission d’enquête parlementaire visant à confondre deux magistrats et dénonce ce qu’il considère comme une manœuvre politique pour s’emparer de l’électorat du Parti démocratique sénégalais (PDS).

Thierno Alassane Sall souligne que plutôt que de condamner l’attitude de Karim Wade, qui a déposé une déclaration sur l’honneur inexacte au greffe du Conseil constitutionnel, certains politiciens cherchent à récupérer son électorat. Il accuse également le président Macky Sall, son candidat Amadou Ba et le PDS de vouloir décrédibiliser les institutions en mettant en place cette commission d’enquête parlementaire pour des motifs politiques bassement calculés.

Le député s’interroge sur les priorités du Parlement, soulignant qu’aucune enquête n’a été initiée sur des questions graves telles que les fonds Covid, les rapports de l’Inspection générale d’État (IGE) et de la Cour des comptes, ou le contrat PetroTim. Il critique le détournement de procédure et le ciblage de la commission parlementaire, soulignant qu’il existe des mécanismes plus appropriés.

Thierno Alassane Sall conclut en soulignant l’incapacité de la classe politique actuelle à changer le pays avec de telles pratiques politiques et appelle les citoyens à tirer des enseignements de cet épisode.

Seneweb continuera de suivre l’évolution de cette situation politique et les réponses qu’elle suscite au sein de la classe politique sénégalaise.

Décès de l’écrivain sénégalais Abasse Ndione : Hommage à un pilier de la littérature sénégalaise

L’écrivain sénégalais Abasse Ndione s’est éteint jeudi à Keur Ndiaye Lo, à l’âge de 78 ans, des suites d’une maladie, laissant derrière lui un héritage littéraire apprécié tant au Sénégal qu’à l’échelle internationale.

Abasse Ndione est notamment connu pour son roman emblématique « La vie en spirale », publié en 1984 par les NEAS du Sénégal et en 1998 par les éditions Gallimard en France. En 2000, son œuvre « Ramata » a été adaptée au cinéma par le réalisateur congolais Léandre-Alain Baker, avec Katoucha Niane dans le rôle principal.

L’écrivain a également exploré la thématique de l’émigration irrégulière dans son œuvre « Mbëkë mi. À l’assaut des vagues de l’Atlantique », publiée en 2008 et adaptée au cinéma sous le titre « La Pirogue » par le réalisateur sénégalais Moussa Touré en 2012.

Abasse Ndione, également infirmier d’État, a consacré plusieurs années de sa vie professionnelle à l’hôpital Aristide-Le-Dantec de Dakar.

Les hommages affluent de nombreux secteurs, saluant non seulement son talent littéraire, mais aussi son engagement envers la langue française et sa contribution à la littérature sénégalaise. Sur les réseaux sociaux, l’écrivaine Ndèye Fatou Kane a décrit Abasse Ndione comme « un grand homme, un immense écrivain », recommandant de lire ou relire ses livres.

Moustapha Tambadou, fonctionnaire du ministère de la Culture à la retraite, a exprimé sa gratitude envers l’écrivain en déclarant : « Adieu Abasse Ndione. Merci d’avoir apporté à notre littérature ce souffle nouveau que savent répandre ceux qui osent, indignent et finalement subjuguent. Tes œuvres ont rejoint définitivement l’éternité. Tu nous as certes quittés, mais tu ne mourras jamais. »

Abasse Ndione lui-même avait partagé son point de vue sur la mort dans une interview, qualifiant le mot « mort » de celui de la langue française qu’il aimait le moins, soulignant que c’est « la fin terrestre de toute chose ».

Le Sénégal pleure la perte d’un écrivain majeur dont l’impact perdurera à travers ses écrits, témoignant de son engagement envers la littérature et son influence durable sur la scène culturelle sénégalaise. Seneweb présente ses condoléances à la famille d’Abasse Ndione et à la communauté littéraire sénégalaise dans son ensemble.

Macky Sall salue la capacité d’intervention nationale et régionale des sapeurs-pompiers et réceptionne de nouveaux équipements

Le Président Macky Sall a présidé la cérémonie de réception de nouveaux véhicules et équipements destinés à la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (BNSP). Ces acquisitions s’inscrivent dans le cadre des efforts continus visant à consolider et renforcer les capacités opérationnelles de la BNSP.

Dans son discours, le chef de l’État a souligné la volonté de l’État d’investir dans la sécurité civile, rappelant que depuis 2012, des progrès significatifs ont été réalisés dans le renforcement des moyens de secours et de sauvetage. Il a noté que la BNSP dispose désormais de moyens conséquents lui permettant d’assurer la sécurité civile à l’échelle nationale et de participer à des opérations de solidarité régionale.

Macky Sall a mis en avant les réalisations de l’État dans le domaine, mentionnant l’acquisition de 354 véhicules et engins spéciaux de secours et de lutte contre les incendies, accidents, périls, et catastrophes entre 2013 et 2022. Il a également souligné les efforts pour renforcer les capacités de lutte contre les inondations, avec l’acquisition de motopompes, électropompes, et de milliers de mètres de tuyaux.

Le président a évoqué le volet humain, mettant en avant l’augmentation des effectifs des sapeurs-pompiers, passant de 3100 à 6271, ainsi que le recrutement annuel qui est passé de 150 à 600. Il a également mentionné le développement d’unités spécialisées au sein de la BNSP, permettant d’intervenir dans divers domaines tels que les ambiances radiologiques, biologiques, chimiques, le sauvetage-déblaiement, l’intervention en milieu aquatique et subaquatique, ou les secours médicaux.

En concluant, Macky Sall a souligné que ces efforts visent à faire de la BNSP le principal bouclier des populations contre les catastrophes et un pilier central de la protection civile. L’État reste engagé dans le développement et le renouvellement des équipements pour garantir la sécurité des citoyens. Seneweb continuera de suivre de près les développements dans le domaine de la sécurité civile au Sénégal.

Ligue 1 (13ème j) : Choc des Académiciens entre Génération Foot et Diambars, cet après-midi, Linguère / Jaraaf, ce mardi

La Ligue 1 sénégalaise de Football entame cet après-midi les rencontres de la 13ème et dernière journée de la phase aller. Pour ce vendredi 26 janvier 2024, 6 affiches sont au programme dont le choc Génération Foot contre Diambars. La phase aller sera clôturée mardi 30 janvier avec le duel Linguère / Jaraaf à Saint-Louis.

Lourdement battu lors de la précédente journée (4-0) par Teungueth FC au stade Ngalandou Diouf, Génération Foot (11ème, 12 points) reçoit Diambars (13ème, 9 points) dans quelques heures au Stade Lat Dior. Lors de la 12ème journée, les protégés Bruno Rohart avaient fait match nul (1-1) face à Dakar Sacré-Cœur. Ce sera l’occasion pour les deux académies de chercher à renouer avec le succès.

Le leader Teungueth FC veut finir champion à mi-parcours

Premier du championnat après 12 journées disputées avec 21 points au compteur, le club phare de Rufisque fera face au Stade de Mbour (12ème, 10 points) avec comme objectif gagné et finir champion à mi-parcours. Si TFC a corrigé (4-0) GF lors de sa dernière sortie, Stades a perdu (1-0) devant AS Pikine. Avec seulement une victoire depuis le début de la saison, les malheureux finalistes de la Coupe du Sénégal 2023 vont tenter de surprendre les vainqueurs de la Coupe de la Ligue 2023, à savoir Teungueth FC.

Les autres affiches de ce vendredi 26 janvier 2024 opposent Casa Sports (8ème, 14 pts) à US Ouakam (9ème, 13 pts), Guédiawaye (5ème, points) avec ses 8 matchs nuls contre la SONACOS (10ème, 13 pts). Tenu en échec (1-1, 12ème journée) par Diambars, Dakar SC (4ème, 18 pts) oppose le 6ème au classement avec 17 points, savoir US Gorée. La 6ème rencontre de ce 26 janvier mettra aux prises Jamono Fatick dernier au classement avec 9 points, et AS Pikine (3ème, 20 pts). Les Pikinois vont chercher à enchaîner après leur victoire de la précédente journée (1-0) contre Stade de Mbour.

La dernière rencontre de cette 13ème et dernière journée de la phase aller sera jouée le mardi 30 janvier 2024. Linguère (7ème, 15 pts) recevra Jaraaf (2ème, 20 pts). Tenus en échec (0-0) à domicile par USO le 13 janvier dernier, les protégés de Malick Daf chercheront de finir la phase aller avec une victoire à l’extérieur.

Révélations de Pape Alé Niang : Une commission d’enquête parlementaire pourrait influencer le report des élections en poussant des membres du Conseil Constitutionnel à démissionner

Le journaliste Pape Alé Niang a mis en lumière des informations concernant une commission d’enquête parlementaire qui aurait pour objectif de contraindre des membres du Conseil Constitutionnel à démissionner. Ces révélations alimentent les spéculations sur un possible report des élections.

Selon Pape Alé Niang, l’objectif ultime de cette commission d’enquête serait de forcer des membres du Conseil Constitutionnel à démissionner, ouvrant ainsi la voie à un report des élections. Ces informations soulèvent des questions sur les motivations et les implications d’une telle manœuvre dans le contexte politique actuel.

Le journaliste d’investigation souligne l’importance de rester vigilant face à ces développements et de surveiller de près l’évolution de la situation politique. Seneweb continuera de suivre cette affaire et fournira des mises à jour au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles.

Réaction de Kouthia après le procès : Retour sur les faits et remerciements (video)

Le comédien Kouthia a réagi après le verdict de son procès contre Amina Poté, exprimant sa satisfaction et remerciant son avocat ainsi que tous ceux qui l’ont soutenu. Dans une vidéo, il a partagé sa perspective sur l’affaire, soulignant que Amina Poté n’a jamais comparu devant le tribunal.

Kouthia a tenu à revenir sur les faits entourant le procès, mettant en avant les points clés de l’affaire. Il a exprimé sa gratitude envers son avocat et tous ceux qui ont apporté leur soutien pendant cette période juridique.

Cette réaction intervient après le dénouement du procès, et Kouthia semble vouloir mettre un terme à cette affaire tout en remerciant ceux qui ont été à ses côtés. Seneweb continuera de suivre de près cette affaire pour fournir d’autres mises à jour au besoin.

Affaire des 5 commandos marins : Décès du chef mécanicien de l’équipage du navire suspecté

L’affaire des cinq commandos marins portés disparus depuis le 5 janvier dernier, après l’interception d’un navire suspecté de trafic international de stupéfiants au large de Dakar, connaît un nouveau développement tragique. Le chef mécanicien de l’équipage du bateau en question est décédé ce week-end.

Les membres de l’équipage, dont le navire a été arrêté par le patrouilleur « Walo », ont été inculpés et placés sous mandat de dépôt pour divers chefs d’accusation, dont homicides. Tous, à l’exception du chef mécanicien, ont été écroués. Selon les informations fournies par Les Échos, le décès du chef mécanicien serait lié à des problèmes cardiaques, bien que les détails exacts n’aient pas été précisés.

Cette nouvelle tragique vient s’ajouter à un contexte déjà complexe et délicat autour de cette affaire. Les commandos marins ont été portés disparus après une intervention en haute mer contre le navire suspecté, et plusieurs membres de l’équipage ont été inculpés pour leur implication présumée dans ces événements. La situation nécessite une attention particulière pour élucider les circonstances exactes de la disparition des commandos et des développements ultérieurs dans cette affaire. Seneweb continuera de suivre de près cette affaire pour fournir des mises à jour au fur et à mesure de son évolution.

Disparition des commandos marins en mer : L’équipage du navire voyou écroué pour des charges lourdes

Une récente avancée dans l’affaire des cinq commandos marins disparus en mer, au cours d’une opération contre un navire suspecté de trafic international de stupéfiants au large de Dakar, révèle que les membres de l’équipage du navire voyou font maintenant face à des accusations graves.

L’équipage composé de six Syriens, deux Colombiens, un Vénézuélien et un Équatorien a été écroué après avoir été présenté au Doyen des juges, Oumar Maham Diallo, à la suite de l’ouverture d’une information judiciaire par le Parquet. Les charges retenues contre eux comprennent notamment association de malfaiteurs, homicides avec guet-apens sur des militaires, tentatives d’assassinat, participation à un groupe criminel organisé, trafic international de drogue et navigation irrégulière.

L’enquête menée par la Section de recherches (Sr) a réfuté la version avancée par le capitaine syrien du bateau, qui prétendait à une « défaillance de l’hélice ». Selon les investigations, les trafiquants ont délibérément sabordé le navire pour tenter de couler le bateau avec la drogue à bord lors de l’intervention des commandos de la marine, ce qui a entraîné le chavirement.

La stratégie mise en place par l’équipage impliquait la simulation d’une crise par l’un des membres sur le pont, Dib Alturc, afin de retarder l’action des militaires. Cette manœuvre permettait aux complices dans la cale d’ouvrir les vannes. Ces éléments ont été mis au jour par les enquêteurs.

Par ailleurs, un mandat d’arrêt international a été émis contre K. O. Daha, propriétaire du bateau incriminé, le « Vienna », arborant le pavillon vénézuélien.

Le président sénégalais, Macky Sall, a rendu hommage aux commandos marins disparus en réceptionnant le patrouilleur « Niani » au cours de la semaine. Seneweb continuera de suivre de près les développements de cette affaire complexe.

Démantèlement d’un réseau de trafic international de migrants : Yankhouba Dème, un cerveau clé, arrêté à Sédhiou

Les autorités sénégalaises ont réussi à démanteler un réseau de trafic international de migrants avec l’arrestation de Yankhouba Dème, un individu de 53 ans, décrit comme l’un des cerveaux de ce réseau. L’opération a été menée par la compagnie de gendarmerie de Sédhiou le 26 décembre 2023.

Selon les informations disponibles, Yankhouba Dème serait impliqué dans ce trafic depuis 2006. Les enquêteurs ont été alertés par les services de renseignements, indiquant la présence de Dème à Sédhiou. Après une vérification minutieuse, les autorités ont procédé à son arrestation.

Le mode opératoire de Yankhouba Dème impliquait des départs clandestins par voie maritime, avec pour destination les îles Canaries, situées à 1600 kilomètres des côtes sénégalaises. Malgré les risques et les conditions difficiles en mer, certains individus étaient prêts à entreprendre ce voyage périlleux.

Yankhouba Dème a avoué son implication dans le trafic de migrants, précisant avoir organisé le passage d’une pirogue contenant 90 personnes en 2022. Malheureusement, cette tentative s’est soldée par un échec, la pirogue ayant été retrouvée au Cap Vert avec quatre personnes décédées, attribuant cela à un manque d’essence.

Le trafiquant a également admis avoir organisé un départ clandestin d’une pirogue transportant 150 migrants pendant le Magal de Touba de 2023. Tous les passagers de cette pirogue ont péri en mer.

Yankhouba Dème a révélé que son réseau versait une somme d’un million de francs CFA par pirogue aux gardes-côtes gambiens à chaque départ clandestin pour éviter les poursuites.

Bien que Yankhouba Dème ait prétendu avoir mis fin à ses activités depuis 2006 en faveur de la pêche, les autorités restent vigilantes quant à d’autres éventuels collaborateurs et financiers de ce réseau. Seneweb continuera de suivre l’évolution de cette affaire.

La 8ème édition de la Foire Internationale de Kaolack (FIKA) prolongée jusqu’au 4 février pour le bonheur des exposants

La huitième édition de la Foire Internationale de Kaolack (FIKA) qui s’est déroulée du 5 au 25 janvier a officiellement pris fin ce jeudi 25 janvier. Cependant, une nouvelle a été annoncée pour le bonheur des exposants : la foire sera prolongée jusqu’au 4 février 2024. Cette décision a été prise par le comité de pilotage après une concertation avec l’ensemble des acteurs, offrant ainsi une opportunité aux exposants d’écouler le reste de leurs marchandises.

Organisée par la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Kaolack (CCIAK) en partenariat avec la commune de Kaolack, cette édition a été placée sous le thème : « La valorisation des ressources locales, facteur de développement de nos terroirs ». La cérémonie d’ouverture officielle a été présidée par le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes Entreprises, Abdou Karim Fofana, en présence du Président de la Chambre de Commerce de Kaolack, Serigne Mboup, également maire de la commune.

La FIKA 2024 avait pour pays invité d’honneur la Turquie, attirant plus de 25 pays d’Afrique et d’ailleurs pour exposer leurs produits et services. Cet événement économique majeur était attendu par des milliers de visiteurs, offrant une plateforme unique pour les acteurs économiques nationaux et internationaux, les entrepreneurs, les porteurs de projets, et autres décideurs.

La FIKA représente une opportunité essentielle pour discuter des défis et des opportunités dans des domaines tels que l’agroalimentaire, l’accès aux financements des Petites et Moyennes Entreprises (PME), l’innovation, et le développement de la région de Kaolack. Elle favorise également le réseautage entre les acteurs de l’écosystème entrepreneurial sénégalais et africain.

Les organisateurs soulignent que la FIKA contribue de manière significative au développement économique et social de Kaolack. Chaque année, cet événement devient une vitrine essentielle pour l’économie régionale, attirant des participants de tout le pays et au-delà. La prolongation de la foire offrira une opportunité supplémentaire aux exposants de maximiser leurs échanges commerciaux et de consolider les liens dans le cadre de cet événement économique de premier plan.

Égorgé à la Sogas : Les témoignages poignants des épouses d’Abdou Diaw

Le meurtre d’Abdou Diaw à la Sogas, survenu lundi dernier, a laissé derrière lui trois veuves, dont deux ont accepté de partager leurs témoignages poignants avec L’Observateur. Maïmouna Mbengue et Coumba Thiam, respectivement première et deuxième épouse du défunt, ont partagé leurs souvenirs de l’homme qu’elles décrivent comme un travailleur acharné, victime d’une tragédie inexplicable.

Maïmouna Mbengue, la première épouse, a décrit Abdou Diaw comme un homme sans histoires, un grand travailleur qui se levait tous les jours à 3 heures du matin pour se rendre au travail. Elle affirme que l’homme qui a pris la vie de son mari, Abdou Mb., les a privées du goût de vivre. Elle réfute catégoriquement les allégations selon lesquelles son mari aurait eu une relation inappropriée avec la femme d’Abdou Mb., soulignant que son défunt mari n’était pas impliqué dans de tels comportements.

Coumba Thiam, la deuxième épouse, a partagé des détails poignants sur la dernière nuit passée avec son mari avant le drame. Ayant passé la nuit avec lui à Fass Mbao, elle a raconté leur dernière conversation téléphonique où il s’assurait qu’elle était bien arrivée à destination. Elle a expliqué qu’elle avait appris la nouvelle du décès de son mari lorsqu’un ami l’a contactée, lui cachant d’abord la triste nouvelle. Elle a partagé l’impact dévastateur de cette perte soudaine et inattendue.

Les deux femmes réclament justice pour leur mari et appellent à la vérité sur les circonstances entourant le meurtre d’Abdou Diaw. Leur témoignage met en lumière la douleur et la détresse causées par cette tragédie au sein de leur famille et de la communauté. Le drame à la Sogas soulève des questions sur la sécurité au travail et met en lumière la nécessité de mesures pour prévenir de tels incidents à l’avenir.

Abdoul Mbaye dénonce le système de parrainage au Sénégal : Une atteinte à la démocratie

Le leader de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT), Abdoul Mbaye, exprime fermement son opposition au système de parrainage en vigueur au Sénégal, qu’il qualifie de fléau destructeur de la démocratie.

Abdoul Mbaye rappelle avoir déjà émis des réserves avant la modification de la Constitution qui a instauré le parrainage, le décrivant comme « la signature d’un électeur ». Il avait averti que ce système serait impossible à mettre en œuvre, soulignant l’impossibilité pour le Conseil constitutionnel de contrôler des millions de signatures d’électeurs en quelques jours. Malgré ces réserves, le système a été adopté par l’Assemblée, suscitant des critiques quant à son applicabilité et sa légitimité.

La Cour de Justice de la CEDEAO a par la suite déclaré illégal le système de parrainage institué par le régime de Macky Sall. Toutefois, ce dernier a choisi de maintenir le système, confirmant ainsi, selon Abdoul Mbaye, que le Sénégal avait cessé d’être un État de droit. Il souligne l’incapacité du Conseil constitutionnel à vérifier les signatures des parrains, notant que le processus de vérification s’effectue sur des fichiers Excel avec une application défectueuse et potentiellement trafiquée.

Pour Abdoul Mbaye, le système de parrainage a détruit la démocratie sénégalaise. Il rappelle que l’opposition avait averti de ce désastre avant son adoption et que la Cour de Justice indépendante de la CEDEAO avait exigé sa suppression.

Déthié Fall en quête d’alliances pour la présidentielle 2024 : Rencontre stratégique avec Dr Babacar Diop à Thiès

La scène politique sénégalaise continue de s’animer en prévision de l’élection présidentielle de 2024. Après la visite du leader du parti Rewmi, Idrissa Seck, à Thiès, c’est au tour de Déthié Fall, président du Parti républicain pour le progrès (PRP), de se rendre dans cette ville importante du pays pour rencontrer Dr Babacar Diop.

La stratégie d’alliance de Déthié Fall s’inscrit dans une démarche visant à rassembler un maximum de soutiens parmi les candidats recalés par le Conseil constitutionnel. Ayant pour objectif la formation d’une vaste coalition, le président du PRP sollicite le soutien de Dr Babacar Diop, président des FDS/Les Guelwaars.

Au cours de la rencontre, Déthié Fall a présenté sa vision et ses ambitions pour la prochaine élection présidentielle, mettant en avant l’importance de l’unité et de la collaboration entre les différentes forces politiques du pays. Il a exprimé son souhait de construire une coalition forte, capable de représenter une alternative significative lors du scrutin de 2024.

Dr Babacar Diop, maire de Thiès, a écouté attentivement les propositions de son invité et a réservé sa réponse quant au choix du candidat à soutenir. Il a indiqué qu’il préférait consulter ses partisans avant de prendre une décision finale, démontrant ainsi sa volonté de prendre en compte l’avis de la base militante dans ce processus décisionnel.

Cette démarche de Déthié Fall illustre la complexité du paysage politique sénégalais et l’importance des alliances dans la course à la présidence. La période qui précède l’élection de 2024 semble être marquée par des efforts concertés des différents acteurs politiques pour créer des coalitions solides et élargir leur base électorale. Les prochaines semaines pourraient voir se dessiner des alliances cruciales qui façonneront le paysage politique en vue de la présidentielle à venir.

Drame à Pourdy : Une femme de 55 ans retrouvée morte par pendaison à Linguère

Hier, jeudi 25 janvier, le département de Linguère a été le théâtre d’un drame bouleversant alors qu’une femme de 55 ans a mis fin à sa vie par pendaison. Les faits se sont déroulés au village de Pourdy, dans la commune de Warkhokhe, plongeant la communauté locale dans le deuil et l’incompréhension.

La victime, identifiée comme Coumba Ba, a été découverte sans vie dans des circonstances tragiques. Les détails entourant les raisons de ce geste désespéré demeurent, pour le moment, enveloppés de mystère, laissant la communauté choquée et perplexe face à cette soudaine tragédie.

Les autorités locales et les forces de l’ordre ont été alertées vers 15 heures, marquant le début d’une intervention rapide des sapeurs-pompiers. Le corps de la défunte a été transporté à la morgue de l’hôpital Maguette Lo de Linguère pour les procédures nécessaires.

Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances entourant ce geste fatal et comprendre les éventuelles raisons qui ont conduit Coumba Ba à mettre fin à sa vie de cette manière tragique. Les enquêteurs chercheront à comprendre les facteurs qui ont pu influencer cette décision et à apporter des réponses à la communauté endeuillée.

Ce triste événement rappelle l’importance de la sensibilisation aux problèmes de santé mentale au sein des communautés. Les autorités locales et les organisations de soutien sont susceptibles de renforcer leurs efforts pour fournir un soutien accru aux personnes en détresse émotionnelle et promouvoir la compréhension de ces problématiques au sein de la société. En ces moments difficiles, la communauté de Pourdy fait face à une épreuve douloureuse, cherchant des réponses pour apaiser le chagrin et l’incompréhension qui l’assaillent.

Alioune Tine plaide pour la liberté conditionnelle de Sonko et Diomaye Faye : Une sortie grandiose pour la paix et la concorde nationale

Dans le contexte électoral animé du Sénégal, Alioune Tine, défenseur des droits humains, soulève des questions cruciales sur le rôle de la justice pour garantir la paix, la concorde nationale, et le respect des droits humains. Appelant à une réflexion sur les opportunités à saisir pour une sortie grandiose et royale, Alioune Tine interroge le rôle que la justice sénégalaise devrait jouer dans ce contexte.

Après la Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux, M. Tine estime que la question du rôle de la justice dans le débat sur la justice, les droits humains, et les élections est cruciale. Selon lui, les élections sont une célébration des droits humains, et les juges sénégalais peuvent jouer un rôle positif déterminant en contribuant au respect des droits humains et à l’apaisement national.

Alioune Tine propose une démarche audacieuse : accorder la liberté conditionnelle à tous les détenus militants politiques et de droits humains. Il souligne que cette action serait conforme à la norme de la primauté de la liberté et de l’exception de la détention. Il appelle les juges sénégalais à assumer pleinement leur rôle de protecteur des droits humains et des libertés fondamentales.

Évoquant la présence du président Macky Sall à la célébration du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme à Genève, Alioune Tine estime que le moment est propice pour anticiper et accélérer un processus de consensus pour une sortie dans la concorde nationale, l’apaisement, et la réconciliation. Il propose d’accorder la liberté conditionnelle à Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye, ainsi qu’aux détenus d’opinion, fondée sur le respect des droits humains et des libertés.

Selon Alioune Tine, chaque candidat à la présidence est d’accord sur une chose : libérer Sonko et les détenus dès qu’il arrive au pouvoir. Il considère cela comme un consensus et estime que faire cela maintenant donnerait une véritable allure de fête à la campagne présidentielle qui s’ouvre. Il souligne que cette action constituerait un grand soulagement pour une société sénégalaise fortement traumatisée par une agitation politique toxique.

En conclusion, Alioune Tine appelle à une action courageuse de la part des autorités sénégalaises pour apaiser le climat politique, restaurer la confiance et favoriser la concorde nationale dans cette période cruciale précédant les élections.

Réunion de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar : Macky Sall convoque la conférence des leaders

Aujourd’hui, au palais de la République, se tient la conférence des leaders de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar. Cette réunion a été convoquée par le Président Macky Sall, selon les informations de Bes Bi.

Bien que l’ordre du jour n’ait pas été officiellement dévoilé, il est largement anticipé que la campagne électorale sera au cœur des discussions. La nécessité de « préparer les moyens et la stratégie » pour la période électorale est un aspect clé de cette rencontre, visant à renforcer la dynamique de la coalition en vue des échéances à venir.

La source mentionne également l’objectif de « secouer davantage » les alliés de la coalition. Une « meilleure implication » est attendue de la part de ces partenaires politiques, particulièrement dans la pré-campagne du candidat désigné, Amadou Ba.

Il semble que certains responsables au sein de la coalition soient critiqués pour ne pas avoir encore suffisamment contribué à la préparation de la campagne. La nécessité de « mouiller le maillot » est ainsi évoquée, suggérant un appel à une participation plus active de tous les membres de la coalition pour assurer le succès du candidat choisi.

Bien que les détails spécifiques de la réunion demeurent confidentiels, il est clair que la conférence des leaders de Benno Bokk Yakaar revêt une importance stratégique pour galvaniser les troupes et garantir une coordination efficace en vue des élections à venir. Les enjeux de cette rencontre pourraient influencer significativement le cours de la campagne électorale et renforcer l’unité de la coalition au pouvoir.

Aliou Guèye (Député Diaspora) : « Karim Wade est victime d’un complot de haut niveau orchestré par… »

Karim Wade a été éliminé de la course par le Conseil constitutionnel. Le motif évoqué par les 7 sages résulte du recours déposé par Thierno Alassane Sall sur la double nationalité de Wade-fils. Un coup dur pour ses militants, dont Aliou Guèye. Lors d’un entretien avec Senego, le député de la Diaspora et Président de la fédération Pds d’Italie est revenu sur ce rejet. Il a aussi fait part de la démarche à suivre, maintenant qu’ils n’ont plus de candidat.

Karim Wade hors course…

« Si vous me le permettez, je voudrais d’abord exprimer notre solidarité et notre soutien à notre candidat Karim Meïssa Wade qui, depuis 2012 continue de subir la répression du régime en place« , a-t-il d’emblé soutenu.

Aliou Guèye pense que « ce qui s’est passé au Conseil constitutionnel n’est rien d’autre qu’un complot orchestré au plus haut niveau, pour écarter Karim Maïssa Wade. Comment peut-on comprendre que le Conseil revienne sur sa décision du 12 janvier pour éliminer un candidat sur la base d’un simple document tiré dans un site en ligne sans aucune authentification? Au moment où ce dernier, en l’occurrence Karim Maïssa Wade a produit une attestation de demande de renonciation de sa nationalité et un décret du gouvernement français lui acceptant cette requête« .

Victime d’un complot…

Il poursuit : « Le Conseil évoque un retard, mais la loi n’a pas précisé à quel moment cette preuve doit être apportée par le candidat. Il a simplement stipulé que le candidat doit être exclusivement de nationalité Sénégalaise. J’insiste sur la notion ‘Candidat’, car la loi n’a pas dit candidat à la candidature. Donc, tous les 93, puis les 21 étaient encore des candidats à la candidature jusqu’au 20 janvier 2024, date à laquelle le Conseil a examiné les réclamations et publié la liste définitive; à ce jour le candidat Karim Meissa Wade était exclusivement de nationalité Sénégalaise. D’autre part, il a été éliminé un candidat sur la base d’un arrêté de la Cour suprême transmis le 4 janvier 2024. Dans ce cas précis, le Conseil n’a pas évoqué la date de dépôt, à savoir le 21 décembre 2023 comme il l’a fait avec Karim Maïssa Wade. Vous conviendrez avec moi que sur la base de tous ces éléments, notre Candidat Karim Meissa est victime d’un complot de haut niveau orchestré par un régime agonisant qui tire sur tout ce qui bouge. Avant de conclure sur ce point, je voudrais rappeler que Karim Meissa Wade est un binational et il n’a pas choisi la nationalité française pour bénéficier de quelconque privilège« .

Karim Wade fautif ?

Il est reproché au candidat du Pds de se terrer à l’étranger, menant son combat à distance, au lieu de venir mouiller le maillot sur le terrain. Interpellé sur la question, le Président de la fédération Pds d’Italie soutient que Karim Wade « est loin d’être fautif. Il a fait tout ce qu’il devait faire avec une équipe compétente sous la direction et le contrôle de son mandataire national. Dans un pays avec une démocratie normale, personne ne doit se battre pour jouir de ses droits. Il faudrait tout simplement respecter des procédures telles que Karim Meissa Wade l’a fait. Ce qui est arrivé est loin d’être une chute, c’est plutôt une relance par rapport à notre notre endurance face à un régime qui a relégué notre pays au second plan en matière de respect des droits« .

Le Pds sans candidat ?

Maintenant que Karim Wade n’est plus en lice, notre interlocuteur estime qu’il est « prématuré » de dire qu’ils n’ont plus de candidat. Car, renchérit-il, les membres du Pds et toute la coalition useront de tous les moyens possibles pour rétablir Karim Wade. « En tant que député, notre groupe a demandé une commission d’enquête parlementaire pour élucider des soupçons de corruption quelque part, et de faire la lumière sur les circonstances et le processus qui ont mené à l’invalidation de la candidature de Karim Wade. Conscient aussi de la gravité de la situation, tous les militants de l’intérieur et de la Diaspora sont prêts pour mener le combat et accompagner notre candidat sur le terrain« , conclut-il sur Senego.

Assemblée nationale: Une commission d’enquête parlementaire sur l’élimination de Karim Wade

L’Assemblée nationale est actuellement le théâtre de tensions politiques intenses après l’élimination de Karim Wade, candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS), de la course présidentielle du 25 février prochain. Le groupe parlementaire « Liberté, Démocratie et Changements » a réagi vigoureusement en saisissant le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, pour demander la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire.

Le bureau de l’Assemblée nationale, réuni en mode fast track, a rapidement validé à l’unanimité la demande des libéraux. La commission d’enquête aura pour mission d’examiner les circonstances entourant l’élimination de Karim Wade, mettant en lumière des accusations de corruption et de conflits d’intérêts visant deux membres du Conseil constitutionnel, les juges Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye.

Cependant, la scène politique s’est divisée lors de ces développements. Le groupe parlementaire de la majorité, Benno, s’est illustré par une forte présence de ses députés membres du bureau, tandis que la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) a montré une faible représentation, avec seul le député Bara Gaye présent lors de la rencontre.

Notablement, les députés de l’ex-parti Pastef ont brillé par leur absence, avec seulement Mamadou Lamine Thiam et Moustapha Diop représentant Wallu. La commission des lois devrait suivre demain samedi, anticipant la convocation de la séance plénière pour l’installation des membres de la commission parlementaire en début de semaine prochaine, selon Les Échos.

Cette situation politique tendue souligne les enjeux cruciaux entourant les élections présidentielles au Sénégal et suscite des interrogations quant à la transparence du processus électoral. Les prochains développements seront suivis de près alors que la commission d’enquête parlementaire s’apprête à jeter la lumière sur les événements ayant conduit à l’éviction de Karim Wade de la course présidentielle.

Non à la mise à mort du Conseil constitutionnel et au report des élections

Par le Prof Mary Teuw NIANE

Après les multiples rumeurs, les indiscrétions dans la presse, les phrases énigmatiques de politiciens en mission, les ballons de sonde lancés par des opposants en mission commandée, voici qu’arrivent l’heure de vérité et le coup de poker pour d’un coup ramasser la mise totale: discréditer et humilier le Conseil constitutionnel, le dissoudre et reporter sine die les élections.

En effet le régime est complètement fâché avec la publication par le Conseil constitutionnel de la liste définitive des vingt (20) candidats autorisés à concourir à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

Les tenants du pouvoir savent que cette configuration conduira à la victoire inéluctable du candidat du Président Oumane Sonko (PROS) dès le premier tour.

Ces derniers temps la presse sénégalaise a laissé apparaître le dilemme du régime : arrêter le processus électoral ou bien attendre la victoire du candidat de PROS pour ensuite procéder à un coup d’État constitutionnel afin de l’empêcher d’exercer le pouvoir que le suffrage universel lui a valablement donné.

Sans aucun doute, l’expérience du Front islamique pour le Salut (FIS) algérien a été largement ausculté avec tous les risques que cela comporte.

En effet, en Algérie, après la victoire du Front islamique pour le Salut (FIS), pour l’empêcher de gouverner, il y eut un coup d’État militaire suivi d’une chasse aux sorcières qui a éradiqué ce parti.

Évidemment le pouvoir ne veut pas prendre le risque d’avoir un coup d’État qui ne peut être que dévastateur dans une zone sahélienne où les militaires sont entrain de remettre en cause la main mise politique française au Mali, au Burkina Faso et au Niger.

C’est pourquoi il faut absolument arrêter le processus électoral.

Que faire disait Lénine ?

Le problème du pouvoir est triple.

Premièrement, une partie de la nomenclatura de l’APR, particulièrement celle proche de la Première Dame considère que le Président de la République a fait un mauvais choix de candidat en investissant le Premier Ministre Amadou Ba dont ils doutent de sa loyauté et de sa capacité à gagner les élections.

Certains d’ailleurs insinuent que si jamais il y avait un second tour, il pourrait même ne pas atteindre le score lui permettant d’y accéder.

C’est pourquoi ils sont aujourd’hui nombreux au sein de l’APR à soutenir ouvertement ou à attendre le moment opportun pour soutenir particulièrement le candidat Mouhamed Boun Abdallah Dionne ou même les candidats Aly NGouille Ndiaye et Mame Boye Diao.

Le discours constant du Ministre Mame Mbaye Niang n’est que l’expression de la lutte mortelle en cours au sein du pouvoir entre les pro-Amadou Ba et les anti-Amadou Ba.

La question est devenue vitale.

Comment assurer la survie du pouvoir de Macky Sall?

C’est sans doute la raison pour laquelle la guillotine du Président n’a pas osé, cette fois-ci, couper la tête de Mame Mbaye Niang. À moins que ce qui se sussure ne soit vraie que le Ministre exprimerait les états d’âme du clan de la Première Dame.

En tout état de cause le régime est aujourd’hui totalement divisé, qu’il n’a aucun espoir de garder le pouvoir si le processus électoral en cours aboutit à des élections libres et transparentes le 25 février 2024.

Le clan des anti-Amadou Ba rêve d’un report des élections pour lui permettre de remettre en cause cette candidature qui le dérange complètement.

Deuxièmement, le Conseil constitutionnel a lâché une grosse bombe politique à fragmentation en publiant sa liste définitive des vingt (20) candidats.

Le Conseil constitutionnel a fâché définitivement le pouvoir.

Non seulement il n’a pas éliminé les indésirables mais il a commis un dégât collatéral en invalidant la candidature du Président Karim Wade ce qui aggrave considérablement la posture électorale du candidat du Président Macky Sall et de manière générale rend définitivement impossible une victoire du pouvoir.

Le Conseil constitutionnel a divisé les voix de la majorité en validant les candidatures de Mouhamed Boun Abdallah Dionne, Aly Ngouille Ndiaye et Mame Boye Diao ce qui réduit irrémédiablement les suffrages du candidat Amadou Ba.

Les dernières élections législatives ont montré combien les suffrages de BBY se sont comprimés.

Le Conseil constitutionnel en validant la candidature des indésirables, Diomaye Faye, Cheikh Tidiane Dièye et Habib Sy a donné à PROS la possibilité de désigner le candidat que les innommables proposent et de remporter haut la main la mise électorale le 25 février 2024.

Enfin, troisièmement, le Conseil constitutionnel en invalidant la candidature du Président Karim Wade a mis son électorat contestataire à la disposition de l’opposition radicale renforçant ainsi sa victoire dès le premier tour.

Il faut souligner que certaines franges du pouvoir, déboussolées par le risque de défaite de leur candidat, soupçonnent contre toute logique le Président Karim Wade d’être un possible plan B caché du Président Macky Sall.

En définitive, le Conseil constitutionnel est de fait devenu incontrôlable, insaisissable, totalement fou, alors que jusque là ses prises de décisions agréaient joyeusement le pouvoir.

Le Conseil constitutionnel en publiant sa liste définitive a-t-il seulement dit le droit?

Ou bien a-t-il voulu exprimé, dans un dernier sursaut d’orgueil, sa libération totale et définitive de l’étreinte du pouvoir ?

Dans tous les cas, le Conseil constitutionnel a posé volontairement ou involontairement un acte téméraire de défiance vis-à-vis du pouvoir.

Le pouvoir ne peut laisser passer cette situation.

Il faut trouver une manière subtile d’arrêter le processus électoral ainsi pouvoir reporter les élections.

Le pouvoir pourra alors prendre le temps nécessaire pour inverser la situation électorale comme en Guinée lors du second tour de l’élection présidentielle entre Alpha Condé et Cellou Dalin Diallo pour organiser le vote des citoyens à son profit.

Il ne faut surtout pas que l’idée de report vienne du pouvoir.

D’autres, de la société civile, des leaders se réclamant de l’opposition, des journalistes, des experts étrangers pourraient s’en charger.

Il y a encore plus subtil, saisir au vol les multiples errements du processus électoral brandis par un candidat ou des groupes de candidats lésés pour en faire l’arme fatale pour stopper le processus électoral.

Le pouvoir semble se diriger avec la probable mise en place de la Commission d’enquête parlementaire demandée par le PDS vers le discrédit, l’humiliation revancharde et la mise à mort volontaire ou forcée du Conseil constitutionnel.

Cette liquidation programmée, du fait du ralliement du groupe BBY, stoppera le processus électoral.

En effet, le pouvoir saisit cette requête légitime du PDS de création d’une commission d’enquête parlementaire pour en faire l’outil de mise à mort du Conseil constitutionnel.

Le Sénégal entrera alors définitivement dans l’ère de l’illégalité constitutionnelle, de la prolongation illégale du mandat présidentiel et qui sait, d’une nouvelle troisième candidature ?

Nous devons être vigilants, ce qui se passe, à quelques semaines du 25 février 2024, n’est pas anodin.

C’est une tentative délibérée du pouvoir de voler la victoire au peuple.

Nous devons de toutes nos forces refuser l’arrêt du processus électoral et le report des élections.

Non à la tentative de coup d’État institutionnel !

Je vous souhaite une excellente journée sous la protection divine. Juma Mubaarak.

NB: l’expression « le candidat désigné par PROS » désigne simplement le candidat des innommables.

Dakar, vendredi 26 janvier 2024
Prof Mary Teuw Niane

KARIM MEÏSSA WADE: Pourquoi tant d’injustices ?

Par Hussein BA

L’oubli, tel que nous l’enseigne la sagesse antique, est la ruse du diable, tandis que la négligence serait la complice du destin.
Dans le temps long des épreuves interminables subies par le fils unique d’Abdoulaye Wade, l’oubli, qui saisit les âmes pures, et la négligence, qui visite les esprits justes, se complètent et se conjuguent pour conforter le déroulement implacable d’un agenda hostile sans précédent.

Voici donc l’histoire d’une adversité tenace contre un homme, une soif inextinguible de vengeance, incompréhensible de prime abord, qui se nourrit, au fond, d’un complexe atavique, avide de revanche politique.

Souvenons-nous en ! Dès le lendemain du départ du président Abdoulaye Wade du pouvoir, une mécanique de neutralisation de son fils est mise en place. Sur les centaines de ministres et directeurs généraux qui ont servi le régime libéral, seule une personne est désignée à la vindicte populaire, sous le faux prétexte de reddition des comptes. Evidemment !

Pour faire le boulot, une vieille Cour est ressuscitée : la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI). Était-il poursuivi pour « détournement » ? Pour « vol » ? Pour « blanchiment » ? « Corruption » ou « escroquerie » ? Rien de tout cela ! Il était poursuivi pour « enrichissement illicite », selon un principe de procédure inique et unique à travers le monde, en vertu duquel la Cour vous dit : « Cette maison, qui coûte tant, selon nos propres et souverains calculs, est à vous. Allez ! Donnez-nous la preuve que c’est faux ! Sinon … ». Le fameux principe, juridiquement malsain, du renversement de la charge de la preuve.
Normalement, c’est à l’accusation d’apporter la véracité de ses accusations, le bien-fondé de sa poursuite et les preuves confondantes dont elle dispose. Pire encore : le malheureux condamné n’a pas le droit de faire appel. En revanche, l’Etat peut le faire en cas d’acquittement de l’accusé !
En considérant les procédures vicieuses de cette fameuse CREI, qui ont généré ces manquements grotesques, tous les actes et décisions qui en sont issus sont définitivement frappés du double sceau de l’infamie judiciaire et de la caducité morale. Seuls les injustes, parmi la nation, voudront encore s’en servir pour accabler ses victimes. A la suite d’un simulacre de procès, Karim Wade purgera une longue peine, la plus longue de notre histoire politique contemporaine après celle du président Mamadou Dia.

Après la grâce, l’exil forcé !
Après une grâce présidentielle, ce fut l’exil forcé. Certains « héros » des salons et autres velléitaires du monde digital ont eu le culot de se demander : Pourquoi a-t-il accepté l’exil ? Il devait résister ! Quoi ! Que pouvait faire un prisonnier solitaire face à une volonté martiale d’un pouvoir résolu à le mettre en dehors du pays ? Un pouvoir qui, pour donner un cachet confidentiel à son opération nocturne, ira jusqu’à bloquer l’accès à internet. Même les lampadaires des rues, où devait passer l’infortuné prisonnier, étaient tous éteints pour le priver ne serait-ce que de quelques instants de sympathie des passants.

Seigneur ! J’ai beau scruter, avec une honnête acuité, le panorama de clichés qui submerge ce destin politique provisoirement contrarié, je n’y distingue point que des tâches sombres d’injustices criardes et assumées ! Et pourtant ! Ce qui est extraordinaire dans cette aventure hors du commun, c’est la capacité de pardon de la victime. Par exemple : Dès qu’il a appris le décès du juge Henri Grégoire Diop, président de la CREI, qui l’avait lourdement condamné, il s’en était fortement ému et avait envoyé une délégation auprès de la famille éplorée pour présenter ses condoléances.

Vous imaginez l’émotion et la surprise de la famille du défunt magistrat ! A ceux qui avaient voulu médiatiser cette démarche, il leur avait demandé de s’en abstenir, par décence, car il ne voulait pas que son geste humain fût interprété comme une opération politicienne opportuniste.

Telle est l’une des facettes de ce candidat injustement recalé dans une ambiance de joies contenues de nombreux adversaires et de faux alliés.

Tant que l’exilé Karim Wade était ce taiseux digne, lointain, inoffensif, chaque camp politique au pays utilisait son cas comme argument dans son combat. Certains magnifiaient ainsi sa « posture républicaine » d’avoir répondu à la justice de son pays, pour mieux mettre négativement en relief le comportement de ceux qui défient cette même justice. En face, on n’hésitait pas à mettre en exergue son exemple et son innocence pour mieux étayer la théorie des complots politiques visant l’élimination systématique des opposants.

Karim doit revenir au bercail…
Au fur et à mesure que sa candidature à la présidentielle devenait une menace électorale plus proche, plus tangible, les avis changeaient. Les vieilles antiennes méchantes ressortaient pour le discréditer. Tel est le parcours atypique d’un concitoyen, martyr de la politique, dont beaucoup jugent la carrière et le comportement sans la moindre objectivité.

Il lui reste maintenant la détermination d’un vrai choix, face aux nombreuses options qui s’offrent à lui. S’il opte pour le combat politique, sa présence au pays devient indispensable. Elle doit être plus régulière et ses interactions avec la presse nationale encore plus vivantes. Une presse nationale qui n’est ni passionnément adhésive ni viscéralement hostile à son égard. Elle a fait preuve d’une étonnante factualité, d’une indifférence par défaut.

Dans un pays aussi profond et complexe qu’est le Sénégal, le pouvoir ne s’acquiert pas comme un plat servi, même si l’on est fils de … La conquête du pouvoir, ici comme ailleurs, est une quête passionnante, un combat continu, un exercice d’humilité et de proximité.
Pour toutes ces raisons, Karim Wade doit revenir au bercail ! Ne serait-ce que pour consoler les nombreux partisans encore sous le choc et ensuite peser lourdement sur les élections, d’une manière ou d’une autre. C’est une question de devoir, de cohérence et de conscience.

Par Hussein BA

Un pays irréel !

Par Mame Gor NGOM-Journaliste

Aux premières heures de la deuxième alternance, c’est le Pds et Karim Wade qu’on accusait d’avoir mal acquis des biens. Wade fils a été arrêté, jugé, condamné, absous et exilé.

Aux dernières heures de la deuxième alternance avec Macky, c’est le Pds et Karim qui accusent des juges d’avoir mal acquis des biens pour les écarter de la course à la présidentielle.

Entre-temps, la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) ressuscitée en 2012 pour les délinquants de l’ancien régime, est tuée et enterrée après en avoir fini avec la tête de gondole de la traque et quelques lampions.

Les corps de contrôle chargés de surveiller les gouvernants actuels publient parcimonieusement des rapports accablants qui finissent dans les tiroirs. Les valeurs sont chahutées, les voleurs récompensés.

Si à quelques jours d’une présidentielle tant attendue, notre Assemblée si auguste s’apprête, de façon expéditive, à se pencher sur une histoire de membres du Conseil constitutionnel qui seraient corrompus, c’est la consécration d’une gestion ni sobre ni vertueuse. Un jeu de dupes dangereux qui enfonce davantage notre démocratie mal en point et nous expose à tous les excès.

Nous avons vécu alternativement la tragédie et la comédie tout au long de ces douze ans. L’irréel et le loufoque. Nous ne sommes pas manifestement au bout de nos peines avec cette histoire de « Sages» qui seraient si peu recommandables. Pardonnez l’oxymore.

Cheikh Tidiane Coulibaly connu pour sa respectabilité, -Directeur de Cabinet du ministre d’État Abdoulaye Wade dans le gouvernement d’Abdou Diouf en 1991- et Cheikh Ndiaye seraient corrompus pour que le fils de Wade ne participe pas au scrutin du 25 février 2024. Qui aurait intérêt à les soudoyer ? Pourquoi réellement ?
Karim Wade et son parti ont donné des pistes. Karim quoi !

miimrèew

Autonomisation des femmes à Loul Ndiodione : L’initiative 4R renforce la sécurité alimentaire avec l’épargne crédit

Un groupe dynamique de femmes à Loul Ndiodione, situé dans l’arrondissement de Fimela, a pris l’initiative de s’autofinancer pour renforcer la sécurité alimentaire dans un contexte de changement climatique. Grâce à l’appui du projet Initiative 4R mis en œuvre par le Programme alimentaire mondial (PAM), ces femmes ont pu diversifier leurs activités et assurer une source de revenus durable.

L’Initiative 4R repose sur un modèle innovant qui combine quatre stratégies de gestion des risques : la réduction des risques de catastrophes naturelles, le transfert des risques via l’assurance agricole, la constitution de réserves contre les risques grâce à l’épargne, et enfin, la prise de risque calculée avec le crédit.

Dans le village de Loul Ndiodione, Marthe Yandé Séne a investi dans l’aviculture grâce à l’épargne-crédit de l’Initiative 4R, pilotée dans la zone par Caritas Kaolack. « Nous avons commencé l’épargne en octobre 2022, et au bout de cinq mois, j’ai fait un emprunt dans le groupement pour acheter de la volaille », explique Mme Séne.

Cette initiative a permis à Marthe Yandé Séne de se lancer dans l’aviculture et de contribuer ainsi à la sécurité alimentaire de sa famille. « Tous les 45 jours, parfois plus, je procède à l’abattage des poulets pour les vendre sur le marché. Au bout de 15 jours, je renouvelle le processus », partage-t-elle.

Le groupement féminin de Loul Ndiodione se réunit chaque semaine pour cotiser, faire le décompte et octroyer des crédits à ses membres. Ces femmes, nombreuses dans le village, créent des activités florissantes avec une épargne débutant à partir de 1 000 francs par semaine.

Rosalie Ndour souligne l’importance de renforcer la sécurité alimentaire et la résilience des communautés rurales les plus vulnérables face aux chocs climatiques. L’épargne-crédit de l’Initiative 4R encourage les populations à financer leurs propres entreprises, contribuant ainsi à leur autonomisation.

Dieynaba Ba Ndiaye, la chargée du projet PAM à Caritas Kaolack, souligne que l’objectif principal est l’autonomisation des femmes. « Nous visons l’autonomisation des femmes en les encourageant à épargner sur un cycle d’un an pour développer des activités porteuses de changement, que ce soit le petit commerce, l’agriculture, l’élevage, l’aviculture, entre autres », explique-t-elle.

Caritas accompagne 37 groupes associatifs dans la commune de Loul Sesséne, fournissant un encadrement pour garantir que l’épargne est utilisée de manière efficace. Cette initiative témoigne du potentiel transformateur de l’épargne-crédit, renforçant ainsi la sécurité alimentaire et la résilience des femmes de Loul Ndiodione dans un esprit d’autonomisation communautaire.

Le Patrouilleur « NIANI » inauguré par le Président Macky Sall : Un Hommage à l’Héritage Historique de la Région de Tambacounda

Le ministre de l’Intérieur, Me Sidiki Kaba, originaire de la région de Tambacounda, a participé à la cérémonie d’inauguration du nouveau patrouilleur « NIANI », présidée par le Chef de l’État Macky Sall à l’occasion du 49e anniversaire de la Marine nationale. La cérémonie a marqué un moment significatif pour la région, soulignant l’importance du programme d’équipement dans les forces armées pour le Président Macky Sall.

Le patrouilleur « NIANI » prend place dans le cadre d’un programme d’équipement crucial pour renforcer les capacités de la marine sénégalaise. Le Chef de l’État a souligné que chaque équipement majeur, associé à un terroir ou à un personnage historique du Sénégal, contribue à revitaliser le lien entre l’Armée et la nation.

« Le nom de NIANI que nous avons donné au deuxième OPV 58S nous incite à nous remémorer la glorieuse contribution des peuples des terroirs de Ndoungoussine, Koungheul-Socé, à l’édification de la nation et à la construction de son récit national », a déclaré le Président Macky Sall.

Le choix du nom « NIANI » est un hommage à l’héritage historique du royaume NIANI, symbolisant la bravoure et la contribution significative des populations locales à la construction de la nation sénégalaise. Cette décision vise à ancrer davantage le patrimoine culturel dans la modernité et à rappeler l’importance de la bravoure, comme exprimé par l’expression familière « NIANI Bagn Naa ».

Le Président Macky Sall a rendu hommage aux autorités politiques, coutumières et aux représentants des populations de la région de Tambacounda et du département de Koumpentoum présents à la cérémonie d’inauguration. Il a souligné l’engagement continu du gouvernement envers le renforcement des capacités de la marine et la valorisation des contributions historiques des différentes régions du Sénégal.

Cette inauguration marque un pas important vers la modernisation et la consolidation des forces maritimes sénégalaises, tout en célébrant les racines culturelles et historiques qui ont contribué à façonner le pays. Le patrouilleur « NIANI » devient ainsi un symbole tangible de la fierté nationale et de l’héritage collectif du Sénégal.

Affaire des Commandos Marins Disparus en Mer : Des Accusations Lourdes Pèsent sur l’Équipage du Navire Suspect

Dans une affaire troublante qui a émergé le 5 janvier dernier au large de Dakar, cinq commandos marins ont mystérieusement disparu lors d’une intervention en haute mer contre un navire suspecté de trafic international de stupéfiants. Les récents développements mettent en lumière des charges graves contre l’équipage du navire, entraînant des arrestations et des révélations choquantes.

Six Syriens, deux Colombiens, un Vénézuélien et un Équatorien composent l’équipage actuellement écroué. Ils font face à une série d’accusations, dont l’association de malfaiteurs, les homicides avec guet apens sur des militaires, les tentatives d’assassinat, la participation à un groupe criminel organisé, le trafic international de drogue et la navigation irrégulière.

L’enquête, menée par la Section de recherches (Sr), a mis à jour des détails troublants. La version du capitaine syrien, suggérant une « défaillance de l’hélice », a été démystifiée. Les enquêteurs ont établi que le navire a été délibérément saboté par les trafiquants pour le faire couler, emportant avec lui la cargaison de drogue au moment de l’intervention des commandos de la marine.

La chronologie des événements révèle une tactique machiavélique. Le Syrien Dib Alturc, sur le pont, a simulé une crise pour retarder l’action des militaires, anticipant qu’ils lui porteraient secours. Cela a créé l’opportunité pour d’autres membres de l’équipage dans la cale d’ouvrir les vannes, accélérant ainsi le chavirement du navire.

Par ailleurs, un mandat d’arrêt international a été émis contre K. O. Daha, propriétaire du navire en cause, le « Vienna » battant pavillon vénézuélien. Cette mesure souligne l’ampleur de la responsabilité recherchée dans cette affaire complexe.

Le président sénégalais, Macky Sall, a exprimé sa reconnaissance envers les commandos marins disparus en rendant un vibrant hommage lors de la réception du patrouilleur « Niani » cette semaine. Cette affaire continue de captiver l’attention, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés ceux qui luttent contre les réseaux criminels opérant en haute mer.

Amadou Ba s’engage pour le développement intégré de Touba : Un dialogue direct pour l’avenir prospère de la ville sainte

Le ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, a récemment effectué une visite à Touba, une ville sainte qui se révèle être également un véritable pôle économique. Au cours de cette visite, le ministre a rencontré les acteurs et les autorités locales sur le terrain, établissant un dialogue direct visant à évaluer les infrastructures routières, éducatives et de santé de la ville, tout en explorant de nouvelles opportunités de développement.

« Touba, en plus de son statut de ville sainte, est un moteur économique essentiel pour le Sénégal. Notre objectif est de nous assurer que son potentiel économique est pleinement exploité pour le bénéfice de ses habitants et de la nation dans son ensemble », a déclaré Amadou Ba.

Au cœur de cette visite était la volonté de comprendre de manière approfondie les besoins spécifiques de Touba et d’identifier les domaines où des actions concrètes peuvent être entreprises. Le dialogue direct avec les acteurs locaux a permis d’établir un état des lieux précis des infrastructures existantes et d’explorer des moyens d’amélioration et d’expansion.

« Nous sommes déterminés à mettre en œuvre des actions cohérentes avec les besoins réels de Touba. Cela comprend le renforcement des infrastructures essentielles telles que les routes, les écoles et les centres de santé, mais aussi la recherche de nouvelles opportunités économiques pour stimuler la croissance de la ville », a souligné Amadou Ba.

La prospérité économique de Touba, selon le ministre, repose sur le dynamisme de ses habitants. L’engagement à leurs côtés est clair, et le gouvernement est déterminé à soutenir les initiatives qui contribuent à l’épanouissement de la ville sainte sur les plans spirituel et économique.

« Nous avons confiance que Touba continuera à prospérer grâce à l’énergie et à la détermination de ses habitants. Notre engagement est solide, et nous travaillerons main dans la main pour réaliser un avenir où Touba joue un rôle encore plus central dans le développement économique du Sénégal », a conclu Amadou Ba.

Cette visite souligne l’importance d’une approche intégrée du développement, où le dialogue direct avec les communautés locales permet d’orienter les actions gouvernementales vers des solutions adaptées aux besoins spécifiques de chaque région.

Le Sénégal perd une héroïne de la lutte contre le paludisme : Hommage à Oumoul Khayri Sow

Oumoul Khayri Sow était bien plus qu’une militante contre le paludisme. Elle était une force motrice, une source d’inspiration pour de nombreux Sénégalais, et son engagement infatigable a contribué de manière significative aux progrès réalisés dans la prévention et le traitement du paludisme dans le pays.

Le paludisme reste l’une des principales causes de décès au Sénégal, mais le travail acharné et la détermination de personnes comme Oumoul Khayri Sow ont contribué à inverser la tendance et à sauver d’innombrables vies.

En cette période de deuil, la nation sénégalaise se souvient avec gratitude de la vie et de l’œuvre d’Oumoul Khayri Sow. Son héritage perdurera à travers les générations, continuant d’inspirer ceux qui luttent pour un Sénégal et un monde sans paludisme.

Le Dakarois Quotidien N°091 – du 26/01/24

Le Dakarois Quotidien N°091 – du 26/01/24
🔴 Corruption Présumée au Conseil constitutionnel Sénégalais: Enquête Parle-men-taire autorisée

Suppression énigmatique d’un post par le député Cheikh Oumar Sy: révélations ou anticipations, Que nous cache -t-il?

Le député Cheikh Oumar Sy, acteur politique sénégalais, se trouve au centre de controverses suite à une publication énigmatique sur Facebook, rapidement supprimée après quelques minutes de mise en ligne. La publication, initialement titrée « Après l’acte 1 raté du report par les ‘Recalés’, L’Acte 2 du report à travers un scandale présumé de corruption au niveau du Conseil Constitutionnel », a soulevé des questions sur les intentions et les préoccupations du député.


Le message, bien que fugace, a suscité l’attention de nombreux internautes et a conduit à des spéculations sur les possibles révélations ou anticipations de Cheikh Oumar Sy concernant des événements politiques à venir. Dans la publication, des allégations de manœuvres cousues de fil blanc à l’Assemblée nationale sont évoquées, avec une mise en garde contre des conclusions déjà préparées pour une commission d’enquête parlementaire.


La question centrale qui se pose est la raison pour laquelle le député a choisi de supprimer rapidement cette publication. Les raisons derrière cette action demeurent inconnues, mais cela a conduit à une augmentation des interrogations et des spéculations parmi le public.


Les allégations de manœuvres politiques à l’Assemblée nationale suggèrent une situation tendue au sein du paysage politique sénégalais. Les déclarations selon lesquelles des conclusions de la commission d’enquête parlementaire sont déjà ficelées soulèvent des inquiétudes quant à la transparence et à l’équité du processus en cours.


Il est important de noter que ces informations sont basées sur une publication éphémère sur les réseaux sociaux et nécessitent une vérification auprès de sources officielles et de médias locaux pour obtenir une image plus précise et complète de la situation.


Dans ce climat politique incertain, il est crucial de suivre de près les développements ultérieurs, en gardant à l’esprit la nécessité d’une information fiable et vérifiée pour comprendre pleinement les enjeux et les implications de ces événements

Sénégal-Côte d’ivoire : Niakhaté catégorique,  »Match bi dou niou ko dieul à la légère… »

Le jeune défenseur des Lions s’est prononcé sur le match en huitième de finale face à la Côte d’Ivoire et s’est également confié sur la vie dans le vestiaire sénégalais dans cette CAN.

Les choses sérieuses commencent :

Niakhaté catégorique : ''Match bi dou niou ko dieul à la légère...''

Can 2023/ Pape Matar Sarr sur la côte d’ivoire :  »Essayer de les aborder de la plus belle des façons… »

A quelques jours de leur match comptant pour les 8es de finale de la Can 2023 face à l’équipe organisatrice, la côte d’ivoire, l’international sénégalais Pape Matar Sarr se lâche sur cette rencontre.

Il a fait savoir que : « C’est une belle affiche. On essaiera d’aborder ce match de la meilleure façon… Nous allons rester les pieds sur terre et continuer à travailler… Je suis là pour progresser et faire le maximum pour aider l’équipe » a-t-il déclaré

Can 2023/ Pape Matar Sarr sur la côte d'ivoire : ''Essayer de  les aborder de la plus belle des...''

Global Com Triomphe dans le Litige des Fanzones Face à la RTS et SD Consulting

Le tribunal de commerce hors classe de Dakar a rendu une décision cruciale aujourd’hui à midi, autorisant la société Global Com à organiser des fanzones sur l’ensemble du territoire sénégalais dans le cadre de la Coupe d’Afrique des Nations. Cette décision met fin à un litige juridique entre Global Com, la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) et SD Consulting.

Le conflit juridique a éclaté lorsque la RTS et SD Consulting ont affirmé détenir un droit exclusif pour l’installation de fanzones pendant la Coupe d’Afrique des Nations, suscitant ainsi une confrontation avec Global Com. Les enjeux étaient importants, non seulement pour les parties concernées, mais aussi pour les supporters sénégalais qui attendaient avec impatience la mise en place de ces espaces dédiés pour suivre les matchs de la compétition continentale.

Le juge des référés du tribunal de commerce hors classe de Dakar a tranché en faveur de Global Com, autorisant ainsi la société à organiser des fanzones sur tout le territoire sénégalais. Cette décision a été saluée par Global Com, qui a exprimé sa volonté de fournir une expérience immersive et passionnante aux supporters tout au long du tournoi.

La décision du tribunal met fin à l’opposition de la RTS et de SD Consulting, qui ont soutenu avoir des droits exclusifs sur les fanzones. Cela ouvre la voie à la mise en œuvre des plans de Global Com pour ces espaces de rassemblement dédiés au football.

Bien que cette décision soit un triomphe pour Global Com, des réactions sont attendues de la part de la RTS et de SD Consulting. La manière dont ces entreprises réagiront à la décision du tribunal pourrait influencer l’atmosphère autour de l’organisation des fanzones.

Le litige a soulevé des questions importantes sur la concurrence entre les entreprises privées et les institutions publiques dans le domaine de l’organisation d’événements. Les répercussions de cette décision sur la manière dont de futurs événements seront planifiés et exécutés au Sénégal restent un sujet de discussion.

Avec l’autorisation en main, Global Com se concentrera maintenant sur les préparatifs concrets pour offrir aux supporters sénégalais une expérience inoubliable pendant la Coupe d’Afrique des Nations.

La décision du tribunal de commerce marque un tournant dans cette bataille juridique, permettant à Global Com de concrétiser ses plans pour les fanzones. L’histoire continue d’illustrer les dynamiques complexes entre les acteurs privés et publics dans le paysage événementiel sénégalais. Les prochains développements et réactions des parties concernées seront scrutés de près par le public et les observateurs de l’industrie.

Stratégie Politique d’Ousmane Sonko : Une Pluralité de Candidatures pour un Projet Commun

Ousmane Sonko, leader de l’ex-parti Pastef et figure majeure de l’opposition sénégalaise, a récemment dévoilé une stratégie politique audacieuse en prévision des élections présidentielles de 2024. Cette stratégie, centrée sur la pluralité de candidatures au service d’un projet politique commun, a suscité un débat animé quant à ses implications sur le paysage politique sénégalais.

Alors que le Sénégal se prépare pour les élections présidentielles, le système de parrainage demeure un élément clé du processus électoral. Chaque candidat doit recueillir un nombre spécifique de parrainages pour valider sa candidature, ajoutant une dimension stratégique à la compétition politique.

Sonko a choisi d’aborder le défi du parrainage de manière novatrice. Dans une vidéo récemment publiée, il a expliqué sa stratégie consistant à encourager une pluralité de candidatures au sein de son mouvement politique. Si des obstacles l’empêchent de se présenter, une équipe de militants et d’alliés serait sélectionnée pour représenter son projet politique.

La sélection des candidats ne serait pas arbitraire, mais basée sur la capacité des individus à défendre les idées et les valeurs du mouvement de Sonko. Cette approche vise à assurer la continuité de son projet politique, même en l’absence de sa propre candidature.

La vidéo expose trois scénarios post-parrainage. Le premier impliquerait un retrait collectif des candidats, laissant un seul candidat en lice. La deuxième option consisterait à ce que tous les candidats participent à l’élection tout en collaborant pour faire gagner celui qui serait désigné pour « porter le projet ». La troisième option serait le maintien de la compétition entre tous les candidats sélectionnés.

Une part importante de la déclaration de Sonko a été consacrée à l’appel à une collaboration étroite avec toutes les franges de l’opposition. Il a souligné la nécessité de surmonter les divergences au sein de l’opposition pour renverser le régime en place.

Bien que la stratégie ait été exposée en détail, Sonko n’a pas encore annoncé le nom du candidat qui « portera le projet ». Il a promis que cette révélation se ferait au « moment opportun ». L’engagement sans faille de tous les militants et alliés est souligné comme étant essentiel à la réussite de cette stratégie.

La stratégie de Sonko a suscité des réactions variées au sein de la classe politique sénégalaise. Certains l’ont saluée comme une approche innovante pour renforcer son influence, tandis que d’autres ont exprimé des réserves quant à la complexité et aux risques associés à une telle pluralité de candidatures.

Alors que les élections approchent, l’évolution de cette stratégie et ses implications sur le résultat final seront suivies de près. Ousmane Sonko émerge comme un acteur central dans le paysage politique sénégalais, apportant une dynamique nouvelle et suscitant un intérêt considérable.

Anta Babacar Ngom Diack rend hommage à Soxna Diara Bousso lors du Magal de Porokhane

Le Magal de Porokhane, qui commémore la vie et les enseignements de Soxna Diara Bousso, a rassemblé une foule fervente venue honorer cette figure emblématique de la spiritualité sénégalaise. Anta Babacar Ngom Diack a exprimé son profond respect et son admiration pour la vie dédiée au service de la foi de Soxna Diara Bousso, soulignant son impact positif sur la communauté.

« La visite à Porokhane représente bien plus qu’une simple présence lors d’une célébration religieuse. C’est une immersion dans la spiritualité et la sagesse de Soxna Diara Bousso, une femme dont l’héritage continue d’inspirer et de guider des générations entières », a déclaré Anta Babacar Ngom Diack.

« Les échanges avec nos guides religieux ont été extrêmement enrichissants. Leurs conseils et prières renforcent notre détermination à œuvrer pour un Sénégal harmonieux, basé sur les valeurs de paix et de compréhension mutuelle », a ajouté Ngom Diack.

Le message de Magalu Jamm, prônant la paix et l’unité, résonne dans l’engagement continu d’Anta Babacar Ngom Diack. Sa visite à Porokhane s’inscrit dans une démarche de valorisation des traditions religieuses du Sénégal et de consolidation du tissu social dans un esprit d’harmonie et de respect mutuel. L’héritage de Soxna Diara Bousso perdure grâce à de telles initiatives, appelant à une célébration de la diversité religieuse et à la promotion des valeurs de paix au sein de la nation sénégalaise.

Boubacar Camara : L’utilisation stratégique des ressources naturelles pour la transformation économique du Sénégal

Boubacar Camara, expert en économie et stratège sénégalais, a récemment souligné l’importance cruciale de tirer parti des ressources naturelles du Sénégal pour opérer une transformation structurelle de son économie. Dans une déclaration passionnée, Camara a affirmé que l’avenir du pays réside dans une utilisation stratégique des richesses naturelles, mettant en avant l’indispensable rôle de l’industrialisation orientée vers l’élevage, l’agriculture et la pêche.

Camara a souligné que l’exploitation judicieuse des ressources naturelles devrait être étroitement liée à une vision de développement durable, garantissant la préservation de l’environnement et le bien-être des générations futures.

L’élevage, selon lui, offre un potentiel significatif pour la création d’emplois et le développement économique. Il a insisté sur la nécessité de moderniser les pratiques d’élevage, d’investir dans la recherche et le développement, et de promouvoir des politiques visant à accroître la productivité du secteur.

Boubacar Camara a conclu en insistant sur l’importance de la collaboration entre le gouvernement, le secteur privé et la société civile pour concrétiser cette vision de transformation économique. « En unissant nos forces, nous pouvons exploiter pleinement le potentiel de nos ressources naturelles pour bâtir un avenir prospère pour le Sénégal », a-t-il déclaré.

Cette vision ambitieuse de Boubacar Camara offre un cadre pour une discussion approfondie sur la manière dont le Sénégal peut optimiser ses ressources naturelles au service d’une croissance économique durable et inclusive.

CAN 2024: les tops et les flops du premier tour de la compétition

Le premier tour de cette Coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire est terminé, et c’est donc l’heure d’un premier bilan. De la qualification in extremis des Éléphants à l’épatant parcours de la Guinée équatoriale, en passant par le sérieux sénégalais et le spectacle offensif délivré, retrouvez les tops et les flops du premier tour de la CAN 2024.

LES TOPS

Le Sénégal et le Maroc au rendez-vous

Champion d’Afrique en titre, le Sénégal n’a pas tremblé lors de ce premier tour. Sûr de leurs forces, sereins et concentrés, les Lions de la Teranga ont tenu leur rang, tordant le cou aux destins funestes de précédents champions de ces dernières années. Aliou Cissé et ses hommes ont même réalisé un carton plein – trois matches, trois victoires –, le seul de ce premier tour. Mention aussi pour le Maroc, demi-finaliste du dernier Mondial et logiquement désigné parmi les favoris de cette CAN. Les Lions de l’Atlas ont pris 7 points sur 9 et seront plus que jamais attendus.

Les « petites équipes » créent la surprise

Il y a les favoris d’un côté et de l’autre les « petites équipes » que l’on n’attendait pas. En premier lieu le Cap-Vert qui s’est offert la première place du groupe B. Les Requins Bleus ont battu le Ghana et le Mozambique et tenu la dragée haute à l’Egypte en obtenant un match nul. Premiers qualifiés pour la phase finale de la compétition, les Capverdiens affronteront la Mauritanie en huitième de finale. Des Mourabitounes qui ont aussi fait sensation dans cette compétition en décrochant la première victoire de leur histoire dans une CAN et par la même occasion leur première qualification en huitièmes. Même chose pour la Namibie qui a remporté la première victoire de son histoire face à la Tunisie et qui affrontera l’Angola, qui a brillamment décroché la première place du groupe D, en huitièmes.

Une avalanche de buts et du spectacle

On a vibré durant la première phase de la compétition. Seulement trois rencontres se sont achevées sur un 0-0. Les artificiers ont fait parler la poudre avec 89 buts marqués en 36 matches (2,47 buts/match en moyenne) ; à titre de comparaison, 100 buts furent inscrits sur toute la CAN 2022 au Cameroun. Certaines rencontres de la troisième et dernière journée resteront dans les mémoires, comme la résurrection camerounaise face à la Gambie, le retour du Mozambique face au Ghana, les dernières minutes suffocantes entre le Cap-Vert et l’Égypte, la qualification historique de la Mauritanie contre l’Algérie…

Du public dans les stades

C’est souvent le point noir des Championnats d’Afrique des nations : la faible affluence dans les stades en dehors des matches du pays hôte. Force est de constater que cette édition 2024, a su remédier au problème. Malgré un petit retard à l’allumage et une polémique sur l’affluence et la vente de billets lors des premiers matches de la compétition, le public est au rendez-vous. Les matches ne se jouent pas à guichet fermés mais les stades sont en général au trois quart pleins, du jamais vu ou presque pour une CAN.

L’étonnante Guinée équatoriale et son meilleur buteur Emilio Nsue

C’est sans doute l’une des sensations de cette CAN. La Guinée équatoriale a réussir l’exploit de terminer première du groupe A devant le Nigeria et la Côte d’Ivoire. Le tout avec la manière puisque les Équato-guinéens ont inscrit neuf buts en trois matches portés par leur buteur de 34 ans qui évolue habituellement en troisième division espagnole. Déjà auteur de cinq réalisations, Emilio Nsue est en tête du classement des buteurs. Le Nzalang nacional a par ailleurs réussi la prouesse de battre la Côte d’Ivoire 4 à 0 dans un match incroyable qui a bien failli coûter sa place en huitième aux Éléphants. Prochaine étape pour Nsue et ses coéquipiers : la Guinée contre qui elle jouera sa place en quart de finale le 28 janvier prochain.

LES FLOPS

La Côte d’Ivoire humiliée

Alors qu’elle avait plutôt bien démarré sa CAN en l’emportant 2-0 face à la Guinée-Bissau, la Côte d’Ivoire a complètement loupé ses deux derniers matches. Incapable de revenir au score face au Nigeria, les Éléphants ont connu une humiliation totale face à la Guinée équatoriale en passant à côté d’un match qu’elle a perdu 4 à 0 chez elle face à son public. Une déroute qui a coûté son poste au sélectionneur français Jean-Louis Gasset, remplacé par son adjoint Emerse Faé pour le reste de la compétition. Qualifiés in extremis en tant que meilleurs troisièmes, les Ivoiriens font figure de miraculés mais auront-ils les ressources mentales nécessaires pour le huitième de finale qui les attend face au Sénégal, champion d’Afrique en titre et vainqueur de ses trois matches de poule ?

L’Algérie et Belmadi à côté de la plaque

Il paraît loin, le temps où les Fennecs régnaient sur l’Afrique. C’était en 2019, et depuis, l’Algérie va bien mal. Sortis au premier tour de la CAN 2022, éliminés sur le fil de la course à la Coupe du monde 2022, les Verts prennent à nouveau la porte après trois matches de cette CAN 2024. Djamel Belmadi, le bouillant sélectionneur, n’a plus les mots ni la formule pour faire gagner l’Algérie. Le technicien s’est surtout illustré en se querellant avec la presse. Après la défaite fatale contre la Mauritanie, l’homme qui a dirigé les Fennecs pendant six années a laissé sa place. Son successeur devra rebâtir une équipe fatiguée par ces échecs récents.

La Tunisie inoffensive

Un petit but, c’est tout ce que la Tunisie aura été capable d’offrir au public en l’espace de trois matches. Les Aigles de Carthage se sont montrés complètement incapables d’emballer le moindre match. Défaits 1-0 par la Namibie, les Tunisiens ont arraché le match nul face au mali 1-1 mais ils ont été muselés par l’Afrique du Sud 0-0 dans un match qui leur aurait pourtant permis de se qualifier en cas de victoire. Le sélectionneur Jalel Kadri a remis sa démission après l’élimination de son équipe.

Le Ghana se saborde

Habitué à jouer les premiers rôles, le Ghana rentre dans le rang. Deux ans après la gifle reçue au Cameroun (élimination au premier tour), les Black Stars revivent le même cauchemar en Côte d’Ivoire, avec en prime cette impression d’avoir creusé leur propre tombe. Battus sur le fil par le Cap-Vert, neutralisés par l’Égypte, les Ghanéens ont craqué dans le money time face au modeste Mozambique ; alors qu’ils menaient 2-0, les frères Ayew et leurs coéquipiers ont été rejoints dans le temps additionnel. Deux points au compteur, c’est trop peu pour se hisser parmi les meilleurs troisièmes. Sans surprise, l’entraîneur Chris Hughton a été remercié. Et le Ghana doit à nouveau tout revoir de fond en comble.

La quête du Graal contrariée de Mo Salah

Devenu roi avec Liverpool, Mohamed Salah court toujours après la consécration continentale avec l’Égypte. Deux fois déjà, il a échoué en finale. À 31 ans, l’attaquant ne veut plus passer à côté de la CAN. Mais cette édition ivoirienne commence mal pour lui. Buteur sur penalty lors du premier match, le Pharaon a été touché aux ischio-jambiers lors de la deuxième rencontre. Une blessure qui pourrait le priver du reste de la compétition, selon les dires de son club de Liverpool, qui préfèrerait le faire revenir au Royaume-Uni pour qu’il s’y soigne.

Entraînement des Lions : Un absent de taille noté

La préparation de l’équipe nationale du Sénégal pour le huitième de finale de la CAN-2023 a débuté jeudi en vue du match contre la Côte d’Ivoire prévu lundi à 20 h au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro. Cependant, la séance d’entraînement a été marquée par l’absence du milieu de terrain Pape Guèye.

Titulaire lors des trois matchs du Sénégal, Pape Guèye a été touché au mollet lors du match contre la Guinée, comme l’avait annoncé Aliou Cissé en conférence de presse. Il avait été remplacé par Cheikhou Kouyaté. L’équipe médicale des Lions travaille sans relâche pour remettre le joueur en forme avant le prochain match crucial de la compétition. L’entraîneur Aliou Cissé surveille de près la situation et prendra la meilleure décision pour aligner une équipe compétitive contre la Côte d’Ivoire.

L’Union africaine proclame 2024 « Année de l’éducation

L’Union africaine (UA) a annoncé que l’année 2024 sera consacrée à l’éducation, appelant les dirigeants à accélérer les progrès vers la réalisation de l’Objectif de développement durable 4 (ODD4).

Dans un communiqué conjoint, l’Unicef et l’UNESCO ont souligné que la mission commune avec l’UA vise à concrétiser les engagements de haut niveau pris lors du Sommet sur la transformation de l’éducation en septembre 2022. L’objectif est de doter les apprenants africains des compétences, des valeurs, des attitudes et des connaissances essentielles pour une intégration réussie dans la société et un avenir prometteur.

Les deux agences ont exhorté les gouvernements et les partenaires à redoubler d’efforts pour promouvoir un financement public équitable de l’éducation, en mettant l’accent sur les enfants les plus vulnérables. L’objectif global est de réduire les disparités entre les apprenants et d’atteindre une couverture universelle, soulignant que les pays investissant dans un apprentissage de qualité connaissent moins de conflits et une augmentation de la sécurité.

Cet appel à l’action a été soutenu par diverses organisations et institutions internationales, dont l’ONU, soulignant l’urgence et l’importance d’un effort collaboratif pour transformer l’éducation, la rendre inclusive, axée sur la paix et résiliente face aux défis du 21e siècle.

Double meurtre à Thiaroye-sur-Mer : Un différend de pêche dégénère en drame

La paisible localité de Thiaroye-sur-Mer a été le théâtre d’un double homicide choquant jeudi dernier, sur fond d’un différend entre deux pêcheurs. La dispute entre C. Diop et B. C. Samb a rapidement pris une tournure tragique, laissant une communauté sous le choc.

Tout a commencé par un malentendu entre les deux pêcheurs, C. Diop et B. C. Samb. Leur désaccord, apparemment anodin au départ, a pris une tournure dramatique lorsque Samb, visiblement furieux, a décidé de régler le différend de manière violente. Se retirant brièvement, il est revenu avec un couteau qu’il a utilisé pour poignarder mortellement son collègue, C. Diop.

Le geste meurtrier a suscité l’indignation parmi les témoins et les résidents de Thiaroye-sur-Mer, une communauté déjà ébranlée par des actes de violence récents.

Après avoir commis l’irréparable, B. C. Samb a tenté de se réfugier dans une maison, mais la nouvelle du meurtre s’est rapidement répandue. Une foule en colère s’est formée et, retrouvant Samb, l’a extrait de sa cachette. Ce dernier a été violemment pris à partie par la foule, un acte de justice populaire qui a conduit à la mort de l’agresseur présumé.

Face à l’agitation croissante, les gendarmes de la brigade de Thiaroye, épaulés par leurs collègues de la compagnie de Keur Massar, sont intervenus pour tenter de calmer les esprits dans la région.

Ce double meurtre survient dans un contexte où plusieurs faits de violence ont été enregistrés récemment, soulevant des préoccupations quant à la sécurité et à la stabilité dans la région de Thiaroye-sur-Mer.

Les deux victimes, nées en 2005, laissent derrière elles une communauté en deuil et interrogative sur les raisons de cette escalade tragique d’un différend apparemment mineur entre pêcheurs. Les autorités locales devront désormais faire face à la nécessité de renforcer la sécurité et de promouvoir la résolution pacifique des conflits au sein de la communauté.

La 10e promotion du CHEDS diplômée en « Défense sécurité et paix » à Dakar

Dix-neuf auditeurs ont célébré la remise de leur diplôme en master « Défense sécurité et paix » (MDSP) lors d’une cérémonie tenue jeudi à Dakar. Organisée par le Centre des hautes études de défense et de Sécurité (CHEDS), cette remise de diplômes a été honorée par la présence du directeur de cabinet du ministère des Forces armées, Mady Bathily, du directeur du CHEDS, le général de brigade Jean Diémé, ainsi que du président du Conseil d’administration du CHEDS et de plusieurs officiers de haut rang.

La 10e promotion du CHEDS a suivi une formation approfondie, dirigée par des experts renommés, afin d’améliorer leurs connaissances sur des questions cruciales telles que les relations internationales, la géopolitique et la gestion des crises majeures, a souligné le général de brigade Jean Diémé.

La mission centrale du CHEDS, a-t-il rappelé, est de contribuer de manière significative à la formation de ressources humaines de qualité, capables de répondre efficacement aux défis sécuritaires divers.

Le général Diémé a également annoncé une nouvelle étape pour le CHEDS avec l’introduction d’une formation doctorale à partir de l’année prochaine, en partenariat avec l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Cette initiative vise à mieux relever les défis sécuritaires constamment émergents.

Le directeur de cabinet du ministère des Forces armées, Mady Bathily, a souligné l’importance de transformer en profondeur cet outil performant de défense et de sécurité. Il a plaidé en faveur d’une adaptation aux nouvelles menaces hybrides, en particulier dans la région du Sahel, tout en soulignant la nécessité de privilégier des solutions diplomatiques aux solutions militaires.

Le professeur Mamadou Badji, recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, a présenté la leçon inaugurale sur le thème « Les réponses diplomatiques aux menaces sécuritaires dans le Sahel ». Il a souligné l’importance du recours à la raison, à la retenue et au compromis comme instruments de paix et de résolution des problèmes structurels de la région du Sahel, appelant à une coopération diplomatique internationale pour relever ces défis complexes.

Cette cérémonie de remise de diplômes marque un jalon important pour les nouveaux diplômés du CHEDS, qui sont désormais équipés pour contribuer de manière significative à la sécurité et à la stabilité de la région.

CAN 2023 : Aliou Cissé et Lamine Camara brillent et sont distingués par la CAF

L’équipe nationale du Sénégal, dirigée par Aliou Cissé, fait sensation à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2023, affirmant sa position dominante lors de la phase de groupes. Avec une performance parfaite de trois victoires en trois matchs, huit buts marqués et seulement un encaissé, les Lions du Sénégal se démarquent comme l’une des équipes les plus redoutables du tournoi.

À la suite de ces phases de poule impressionnantes, la Confédération Africaine de Football (CAF) a rendu hommage aux acteurs clés qui ont contribué au succès de l’équipe sénégalaise. Aliou Cissé, le sélectionneur des Lions, a été honoré du titre de meilleur entraîneur des phases de groupe, reconnaissant ainsi sa gestion tactique exceptionnelle et son rôle dans les performances de l’équipe.

Un autre talent sénégalais a été mis en lumière, en la personne de Lamine Camara. Le jeune milieu de terrain s’est vu décerner le titre de meilleur jeune joueur de la compétition, une distinction méritée pour ses deux buts marqués au cours des trois premiers matchs de la CAN 2023.

Cette reconnaissance de la CAF souligne non seulement la puissance collective de l’équipe sénégalaise, mais met également en avant les individus qui se sont distingués par leurs performances exceptionnelles. Alors que la compétition progresse, les Lions du Sénégal restent l’une des équipes à surveiller, portées par la vision et le leadership d’Aliou Cissé et le talent prometteur de joueurs comme Lamine Camara.

La Fédération française ouverte à l’idée de prêter Hervé Renard à la Côte d’Ivoire pour la CAN

La Fédération ivoirienne de football explore une option inédite pour renforcer son équipe nationale de football lors de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) actuelle. Selon des informations de L’Equipe, la Fédération souhaite obtenir un « prêt » d’Hervé Renard, actuellement sous contrat avec l’équipe de France féminine jusqu’à la fin de l’été 2024.

La situation est inhabituelle, car cela impliquerait qu’un entraîneur soit « prêté » par une fédération à une autre pour une compétition internationale en cours. En l’occurrence, la Fédération ivoirienne de football espère que Hervé Renard prendra en charge la sélection ivoirienne pour le reste de la CAN, remplaçant ainsi Jean-Louis Gasset, récemment écarté après une phase de groupes difficile.

La proposition n’est pas de résilier le contrat d’Hervé Renard avec l’équipe de France féminine, mais plutôt d’obtenir une autorisation spéciale pour qu’il assume temporairement les responsabilités d’entraîneur de la Côte d’Ivoire. Actuellement, Hervé Renard est sous contrat avec la Fédération française de football (FFF) jusqu’à la fin de l’été 2024, ce qui rend cette demande d’emprunt assez inhabituelle.

Des discussions sont en cours entre les fédérations ivoirienne et française pour concrétiser cette proposition. Une réunion s’est déroulée au siège de la FFF pour évaluer la faisabilité de cette demande. À ce jour, la Fédération ivoirienne n’a pas reçu de réponse négative de la part de la FFF, ouvrant la possibilité pour Hervé Renard de rejoindre la Côte d’Ivoire pour la suite de la compétition.

La présidence de la République ivoirienne s’est également impliquée d’un point de vue diplomatique pour tenter de convaincre Hervé Renard de rejoindre la sélection ivoirienne. Les discussions se poursuivent, et pour l’instant, Hervé Renard n’a pas fait de commentaires publics sur cette demande surprenante.

L’issue de cette situation reste incertaine, mais l’idée d’un prêt d’entraîneur entre deux fédérations nationales marque une innovation dans le monde du football international. La Côte d’Ivoire, en quête de renforts pour améliorer ses performances dans la CAN en cours, espère que cette démarche atypique se concrétisera.

Macky Sall rappelle aux candidats éliminés l’impossibilité de remettre en cause les décisions du Conseil constitutionnel

Le chef de l’État a invoqué l’impossibilité pour lui de faire réexaminer par le Conseil constitutionnel les dossiers de candidature à l’élection présidentielle déjà rejetés par cette institution, dont les décisions « ne sont susceptibles d’aucune voie de recours », a-t-on appris, jeudi, de la présidence de la République.

« La Constitution […] dispose que les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucune voie de recours », a répondu Macky Sall aux membres d’un collectif de candidats contestant le rejet de leur candidature.

Les décisions du Conseil constitutionnel « s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles », leur a rappelé le chef de l’État, selon un communiqué de Yoro Dia, le ministre, porte-parole et coordonnateur de la communication de la présidence de la République.

« Le chef de l’État a salué la démarche républicaine des […] représentants du collectif » et « a recueilli [leurs] préoccupations », affirme la même source.

Macky Sall a tenu à leur rappeler que « le Conseil constitutionnel […] a déjà proclamé la liste définitive des candidats admis à se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ».

Le chef de l’État a dit toutefois être « ouvert au dialogue sur toutes les questions qui rythment la vie nationale » et a rappelé aux membres du collectif et aux « autres acteurs politiques l’importance du déroulement de la campagne électorale et du scrutin présidentiel du 25 février 2024 dans la paix et la sérénité », ajoute Yoro Dia.

Plusieurs personnalités, dont les anciens ministres Cheikh Bamba Dièye, Cheikh Tidiane Gadio et Alioune Sarr, faisaient partie des personnes reçues en audience par Macky Sall, mercredi, au nom du collectif de candidats contestant le rejet de leur dossier par le Conseil constitutionnel.

Après avoir dénoncé des « manquements graves » notés dans le contrôle des parrainages, ces candidats ont demandé l’« arbitrage » du chef de l’État, afin que le dossier de candidature de chacun d’entre eux soit réexaminé, selon Le Soleil.

« Le parquet ne s’opposera pas à la demande de mise en liberté provisoire de Bassirou Diomaye Faye, si ses avocats en font la demande », rapporte le quotidien Tribune en citant Alioune Sarr, le porte-parole du collectif.

Selon le même journal, M. Sarr a dit tenir cette promesse du président de la République lorsqu’ils ont évoqué avec lui l’emprisonnement depuis neuf mois de M. Faye, dont la candidature à l’élection présidentielle a été déclarée recevable par le Conseil constitutionnel.

« Le report de l’élection n’a pas été évoqué, ni par nous ni par le chef de l’État »

Bassirou Diomaye Faye, fonctionnaire des impôts et des domaines, militant de Pastef, un parti politique dissous par le chef de l’État, est placé en détention préventive pour diffusion de fausse nouvelle, outrage à magistrat et diffamation envers un corps constitué.

Le communiqué du porte-parole de la présidence de la République ne fait pas mention d’une discussion entre les deux parties sur sa libération.

Le Conseil constitutionnel a publié, samedi dernier, une liste de 20 candidats autorisés à briguer les suffrages des Sénégalais.

La plupart des dossiers rejetés l’ont été en raison d’un nombre de parrains insuffisants, selon cette institution. Elle a invalidé la candidature de l’ancien ministre Karim Wade à cause de sa double nationalité.

Quatre-vingt-treize dossiers de candidature avaient été déposés au greffe du Conseil constitutionnel.

Les représentants du collectif de candidats reçus en audience par Macky Sall n’ont pas discuté avec lui d’un report de l’élection présidentielle, selon leur porte-parole.

« Le report de l’élection n’a pas été évoqué, ni par nous ni par le chef de l’État », a écrit le quotidien Libération en citant Alioune Sarr.

Déthié Fall sollicite le soutien du maire Babacar Diop pour la Présidentielle 2024

Déthié Fall, président du Parti républicain pour le progrès (PRP) et candidat à la Présidentielle de 2024, s’est rendu à Thiès pour rencontrer Babacar Diop, président des Forces démocratiques du Sénégal (FDS) et maire de la ville. Déthié Fall, faisant partie des 20 candidats retenus après le processus de parrainage, a initié une stratégie d’alliance pour rassembler le maximum de soutiens parmi les candidats recalés.

L’objectif de cette rencontre était de solliciter le soutien de Babacar Diop pour bâtir une coalition plus large en vue de la Présidentielle de 2024. Déthié Fall a salué l’engagement du Dr. Diop, malgré son rejet par le parrainage, et a partagé quelques points de son programme présidentiel. Babacar Diop a exprimé son honneur de retrouver un compagnon de lutte au sein de Yewwi Askan Wi, mais a réservé sa réponse, indiquant qu’elle sera communiquée aux militants prochainement.

Hausse significative des recouvrements fiscaux en 2023, la DGID vise 2.700 milliards en 2024

La Direction générale des impôts et des domaines (DGID) du Sénégal a enregistré des résultats positifs en 2023, avec des recouvrements de 2.300 milliards de francs CFA, soit 85 % de l’objectif fixé pour l’année fiscale. Cette performance marque une progression de 161 milliards de francs CFA par rapport à l’année précédente, soulignant la dynamique de performance de la DGID au cours des dix dernières années, selon le directeur général, Abdoulaye Diagne.

S’exprimant lors de la rentrée fiscale de la DGID, M. Diagne a indiqué que l’objectif pour 2024 est de collecter 2.700 milliards de francs CFA, en alignement avec les prévisions économiques du pays pour cette année. Pour atteindre cet objectif, la DGID prévoit la mise en place d’un dispositif légal et technique de facturation électronique, permettant un suivi en temps réel des flux financiers.

La démarche de « départementalisation progressive » est également envisagée pour rapprocher la DGID de ses usagers, améliorant ainsi le cadre législatif et la qualité des services fiscaux. Le cadastre, considéré comme le fer de lance de l’élargissement de l’assiette fiscale, sera au centre des préoccupations, avec des initiatives telles que la dématérialisation du livre foncier.

La DGID prévoit également d’améliorer le ciblage du contrôle fiscal en se concentrant sur des acteurs stratégiques tels que les professions libérales, les revenus fonciers et les personnes physiques à haut revenu. Ces mesures visent à renforcer la gestion fiscale et à optimiser les recettes pour soutenir le développement économique du pays.

Bruits de report : Macky dialogue et disloque son camp

En politique le hasard n’existe point ! Les détracteurs de Amadou Ba au sein de l’Apr pourraient avoir ce dernier à l’usure, si les nouveaux pourparlers entre le pouvoir et une partie de l’opposition débouchent sur un report de la présidentielle.

Il faut être né de la dernière pluie en politique pour croire que le chef de l’Etat va recevoir une partie de son opposition en ce moment crucial sans que, pour sauver sa face, la rencontre soit reliée à des d’obscurs calculs politiques.

Cette fois-ci, une fois n’est pas coutume, les apparences pourraient ne pas être trompeuses. Il y a un faisceau d’indices qui devraient amener l’observateur averti à admettre que Macky Sall gagnerait beaucoup à faire reporter la présidentielle, pour se donner le temps d’opter pour un autre format de transition qui écarterait Amadou Ba de la course.

Depuis quelque temps, on ne voit pas le président Sall s’afficher avec son candidat, au moins depuis qu’une image, largement partagée à travers les réseaux sociaux, montre le président de la République semblant snober son Premier ministre qui lui tendait la main pour le saluer avec la déférence due à son rang.

Plusieurs fois, le président Macky Sall a présidé des cérémonies auxquelles le Premier ministre n’a pas été associé.

Autre ombre au tableau : il laisse le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, multiplier les attaques contre le chef du gouvernement, comme si cela rencontrait son adhésion. Mame Mbaye a même poussé l’affront, à travers sa dernière sortie, jusqu’à révéler que des gens à l’Alliance pour la république, conseillent au président de le chasser du gouvernement à cause de ses assauts répétitifs.

En d’autres circonstances, Macky, qui n’est pas du genre à laisser ses ministres remettre en cause ses choix, l’aurait limogé depuis longtemps, comme il l’a fait avec tous ceux qui ramaient à contre-courant, au sujet de la question du « 3e  mandat » de Me Moussa Diop à Sorry Kaba, en passant par Moustapha Diakhaté.

Ainsi, avec cette phase 2 du dialogue à laquelle souscrit le Parti démocratique sénégalais, Amadou Ba doit craindre pour son sort.

De plus, même les « spoliés » des parrainages, qui n’ont pas répondu à l’invitation du président Macky Sall hier, mercredi, ne devraient pas cracher sur un dialogue.

Au fond, c’est de l’huile au coude des légitimistes au sein de l’Apr, qui ne vont pas s’en servir avec une maladresse d’ours pour avoir Amadou Ba à l’usure. Aminata Touré, qui s’illustre par un jeu d’ombre, ne devrait pas cracher sur ce dialogue, quand bien même elle fait semblant d’être toujours rancunière envers le chef de l’Etat.

Itou pour Pastef, qui pourrait en profiter pour obtenir des faveurs en faveur de Ousmane Sonko. Ce dernier pourrait revenir dans le jeu, si la présidentielle est reportée.

Finalement dans cette opération, le plus grand perdant risque d’être Amadou Ba.

Protection des données personnelles : Barou Diop, conseiller délégué, évoque les enjeux à la Cour suprême

Lors de l’audience solennelle de la rentrée des cours et tribunaux à la Cour suprême, qui s’est déroulée ce 25 janvier, Barou Diop, conseiller délégué, a abordé le thème crucial de la protection de la vie privée. Dans son discours devant le président du Conseil suprême de la Magistrature, également Chef de l’État, Barou Diop a mis en lumière l’importance fondamentale d’avoir une vie privée distincte de la vie publique.

Le conseiller délégué a profité de l’occasion pour exposer le dispositif normatif en place garantissant la protection de la vie privée. Il a rappelé plusieurs textes et règles qui témoignent du droit au respect de la vie privée de chaque individu. Au cours de son intervention, Barou Diop a mentionné que plus de 200 affaires liées à la vie privée ont été enregistrées au cours de l’année judiciaire précédente, soulignant ainsi l’ampleur de la problématique.

Barou Diop n’a pas éludé la question de la presse dans son discours. Il a critiqué le rôle de certains médias dans la multiplication des cas de diffamation. Le conseiller délégué a souligné que la diffamation est souvent associée à une atteinte à la vie privée et que la liberté d’information ne peut en aucun cas justifier une telle atteinte. Il a insisté sur l’obligation de la presse de respecter la vie privée, soulignant que le législateur sénégalais rappelle constamment cette obligation dans le code.

La protection des données personnelles est devenue un enjeu majeur à l’ère numérique, où les informations circulent rapidement. La réflexion autour de la vie privée et de la protection des données devient cruciale pour préserver les droits individuels dans un contexte de société de l’information.

Cette intervention de Barou Diop à la Cour suprême met en lumière l’importance de trouver un équilibre entre la liberté d’information et le respect de la vie privée, soulignant le rôle essentiel du système judiciaire dans la préservation de ces droits fondamentaux.

Mamadou Djigo de l’Anat et Hapsatou Sy du Greentech-Sénégal vous présentent le PAVART (Images + vidéos)

Vous suivez en direct une alliance stratégique d’envergure portée par le Directeur général de l’Agence Nationale d’Aménagement du Territoire (Anat), Mamadou Djigo et la présidente de Greentech Afrique de l’Ouest et fondatrice de Africa Mith, Hapsatou Sy pour promouvoir l’industrialisation et créer des opportunités économiques au Sénégal

Cliquez sur le lien

PAVART : (Programme national d’appui à la valorisation des ressources territoriales), un ambitieux projet visant à promouvoir l’industrialisation du Sénégal, la création d’emplois et à mettre en lumière les opportunités d’investissements dans le pays

Protection de la vie privée : Macky Sall préconise une adaptation des lois aux évolutions technologiques

Le président Macky Sall a souligné, jeudi, la nécessité d’adapter le cadre juridique encadrant la protection de la vie privée en tenant compte des avancées technologiques.

‘’Il s’agit d’adapter notre cadre juridique en corrigeant ses imperfections et en anticipant les besoins futurs, au moment où nous entrons de plain-pied dans l’ère de l’intelligence artificielle’’, a déclaré le chef de l’Etat lors de la cérémonie marquant la rentrée solennelle des cours et tribunaux. Le thème de cette nouvelle rentrée porte sur la protection de la vie privée.

 »Des lois et institutions dédiées à cette protection ne manquent pas, mais il y a certainement lieu d’interroger leur adéquation avec les réalités évolutives de notre temps’’, a fait valoir le chef de l’Etat.

Il n’a pas manqué de signaler que dans un monde marqué par l’explosion des technologies de l’information et de la communication et la frénésie des réseaux sociaux, la vie privée, fondement de l’intégrité physique et morale était, plus que jamais, exposée et menacée dans son existence.

 »Nul n’est épargné, à telle enseigne qu’on peut légitimement se demander ce qui reste de la vie privée, surtout lorsque tel ou tel aspect qui en relève est utilisé dans une volonté manifeste de nuire’’, a déploré Macky Sall en indiquant que la problématique de la protection de la vie privée interpellait tout le monde, au plus haut point, pouvoirs publics, secteur privé et citoyens et citoyennes.

Cette problématique met en lumière l’importance d’assurer un équilibre entre le principe de liberté et l’impératif de protéger ce qui relève de la sphère privée, y compris les données personnelles, a expliqué le président de la République en insistant sur le fait que la protection de la vie privée n’incombait pas seulement à l’Etat.

‘’Elle s’impose aussi au milieu socio-professionnel privé pour préserver l’équilibre entre le travail et la vie personnelle, et établir une relation de confiance et de respect mutuels entre l’employeur et l’employé’’, a t-il expliqué.

 »S’approprier nos propres valeurs »

Le président de la République a estimé que ‘’la même exigence s’applique aux procédures judiciaires, de l’enquête jusqu’au jugement’’. Cela permettra, selon lui de ‘’de protéger l’intimité et la dignité des personnes poursuivies et des témoins, s’agissant notamment des informations qui touchent à la vie privée’’.

Il a fait noter que la protection de la vie privée ‘’n’exclut pas la possibilité pour l’Etat d’infléchir certaines règles, à des fins d’intérêt général, notamment pour assurer la sécurité des personnes et des biens, ou réprimer certaines formes de criminalité’’.

Macky Sall a cité à titre d’exemple ‘’la loi 2016-29 du 08 novembre 2016 qui aménage des restrictions à la protection de la vie privée dans des circonstances spécifiques où la sécurité publique est en jeu’’.

Pour lui, ‘’tout manquement à cette mission exclusive lui est naturellement imputé’’. D’où la nécessité, a-t-il fait observer ‘’d’aménager des dispositions légales et réglementaires lui donnant les moyens d’agir pour assurer cette prérogative d’intérêt général’’.

Pour le président Sall, ‘’la vie privée et l’intérêt général sont mieux protégés lorsque chacun a pleinement conscience de ses propres responsabilités vis-à-vis du contrat social’’.

Pour ce faire, il a appelé à ‘’l’appropriation de nos propres valeurs de culture et de civilisation qui nous enseignent les vertus et lois de la vie en société’’. Il s’agit de ‘’jom (fierté), jaanu biir (discrétion), ngor (dignité), kersa ak teggin (discipline)’’.

‘’Ce sont là des valeurs ancestrales connues de toutes les composantes socioculturelles de la nation sénégalaise, et qui constituent autant de barrières morales à ne pas franchir par respect pour la dignité humaine’’, a relevé le chef de l’Etat. Il a ainsi invité chaque citoyen et chaque citoyenne à pratiquer ces valeurs que ‘’nous revitalisons les fondements de notre vivre ensemble’’.

CAN 2023 – La Côte d’Ivoire envoie une demande de « prêt » à la France pour Hervé Renard

Selon les informations de l’Equipe, la Fédération ivoirienne a contacté son homologue française pour obtenir le « prêt » du sélectionneur des Bleues Hervé Renard pour la fin de la CAN. Le pays hôte de la CAN 2023 prépare activement son match de huitièmes de finale face au champion d’Afrique, le Sénégal.

Alors que Jean-Louis Gasset a été écarté du banc de l’équipe de Côte d’Ivoire après un premier tour décevant, notamment par une défaite cuisante face à la Guinée équatoriale (0-4), la Fédération de Côte d’Ivoire espère porter le coup de grâce pour relancer son équipe, qui a validé in extremis son billet pour les huitièmes de finale suite à la défaite de la Zambie devant le Maroc (0-1). En effet, les dirigeants ivoiriens souhaitent placer Hervé Renard à la tête de cette sélection pour la suite du tournoi.

Toutefois, le technicien français double champion d’Afrique est actuellement lié à l’équipe de France féminine, avec laquelle il est sous contrat jusqu’en août 2024. Raison pour laquelle la fédération ivoirienne de football a demandé le prêt à son homologue française pour s’attacher aux services de l’ancien sélectionneur de l’Arabie Saoudite sur une courte période, selon les informations de media français l’Equipe. Une réponse donc de la Fédération française est attendue. Qualifiée parmi les meilleurs troisièmes, la Côte d’Ivoire avec 3 points récoltés en phase de groupes, affrontera le Sénégal, champion en titre, lundi soir en huitièmes de finale.

Affaire Pape Sané de Walf TV : La Cour d’appel de Dakar déboute le parquet, le chroniqueur n’ira pas en prison

Pape Sané était confronté à des accusations sérieuses qui auraient pu le conduire derrière les barreaux, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les journalistes et les commentateurs indépendants au Sénégal. Cependant, la Cour d’appel a décidé de débouter le parquet, affirmant ainsi le droit fondamental à la liberté d’expression.

Cette affaire met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les professionnels des médias au Sénégal et rappelle l’importance cruciale de maintenir un environnement où la diversité d’opinions et la critique constructive peuvent prospérer sans crainte de représailles judiciaires.

Sénégal : Un taux de pénétration de près de 73% pour le système « Woyofal » de la Sénélec

Le système de prépaiement « Woyofal » de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Sénélec) connaît un taux de pénétration de près de 73%, avec un million sept-cents mille abonnés sur un total de deux millions quatre-cents mille clients, selon les informations fournies par le délégué régional centre-ouest de la Sénélec, Lémou Diallo.

Lors de la huitième Foire internationale de Kaolack (FIKA), M. Diallo a souligné que sur l’ensemble du territoire national, jusqu’au 31 décembre 2023, la Sénélec comptabilise deux millions quatre-cents mille clients, dont un million sept-cents mille ont adopté le système « Woyofal ». Cela représente un taux de pénétration impressionnant de près de 73%, démontrant l’acceptation et la popularité croissantes de cette méthode de paiement prépayé.

Lémou Diallo a présenté ces chiffres lors d’une journée consacrée à la Sénélec lors de la FIKA, offrant un cadre d’échanges avec la clientèle et les partenaires de la société. Il a également abordé la question de la tarification de l’électricité, expliquant que la Sénélec applique les directives du gouvernement et soulignant la suppression de la tarification sur la troisième tranche, une décision prise par le ministère du Pétrole et des Énergies.

Par ailleurs, Lémou Diallo a souligné l’importance du rôle de la Sénélec dans la réalisation de l’objectif du Sénégal d’atteindre l’accès universel à l’électricité d’ici 2025. Il a mentionné un vaste programme d’électrification en cours, avec des investissements significatifs pour électrifier l’ensemble du territoire national. Selon lui, de nombreuses localités, en particulier dans la région centre-ouest, ont atteint un taux d’électrification proche de 100%.

Ces données reflètent les progrès réalisés dans le secteur de l’électricité au Sénégal et la transition vers des solutions de paiement plus flexibles et prépayées, telles que le système « Woyofal ».

Collision mortelle à la sortie de Kédougou : Deux victimes dans un accident entre un camion et une moto

Un tragique accident s’est produit jeudi à la sortie de Kédougou, dans la région du sud-est du Sénégal, impliquant un camion et une moto. Deux personnes ont perdu la vie dans cette collision, survenue aux environs de 9 heures du matin sur la route de Saraya.

Selon des témoins oculaires, le camion immatriculé DK-6110-BC et la moto de marque TVS circulaient à une vitesse élevée lorsqu’ils sont entrés en collision. L’impact a été si violent qu’il a causé la perte de vie des occupants de la moto.

Les sapeurs-pompiers ont été dépêchés sur les lieux de l’accident, et les corps des victimes ont été transportés à la morgue de l’hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou.

Cet incident souligne l’importance de respecter les règles de circulation et de sécurité routière pour prévenir de tels accidents tragiques sur les routes sénégalaises. Les autorités locales devraient également envisager des mesures supplémentaires pour renforcer la sécurité routière et sensibiliser les conducteurs à adopter des comportements responsables sur la route.

Détenus (politiques) : Macky éclairé sur le dossier, lueur d’espoir…

Lors de la rencontre entre le collectif des candidats spoliés au parrainage et le président de la République, Macky Sall, une lueur d’espoir s’est manifestée pour les détenus politiques. Les candidats recalés au parrainage ont soulevé la question du sort des détenus politiques dans le contexte de la Présidentielle de 2024.

Bien que le président Macky Sall ait prétendument méconnu cette affaire de détenus politiques, il a demandé au collectif de l’éclairer en fournissant des noms spécifiques. Après avoir été informé sur le cas d’Aliou Sané, coordonnateur du mouvement Y’en a marre, et celui de Bassirou Diomaye Faye, le Président Sall a évoqué la séparation des pouvoirs et a suggéré que les avocats engagent la procédure de demande de liberté provisoire.

Cette déclaration du président laisse entrevoir une possible issue favorable pour les détenus politiques, et elle offre une lueur d’espoir quant à la situation de ces personnes incarcérées dans le contexte politique actuel. La séparation des pouvoirs est soulignée comme un principe clé dans cette démarche.

Présidentielle 2024 : Le Comité Ad hoc de facilitation demande la remise immédiate du fichier électoral

Le Comité Ad hoc de Facilitation, réuni ce mercredi 24 janvier 2024, exprime sa préoccupation face à la situation préélectorale tendue à la veille de l’élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal. Les membres du Comité ont analysé le processus électoral et se montrent attentifs à tout ce qui peut contribuer à la sauvegarde de la paix et de la stabilité politique dans le pays.

  1. Mettre immédiatement à la disposition des candidats et parties prenantes le fichier électoral ainsi que la carte électorale.
  2. Prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer l’égalité d’accès à la presse officielle et à la mobilité pour tous les candidats en lice, conformément à l’article L.30 du code électoral.
  3. Assurer

Le Comité Ad hoc de Facilitation encourage ainsi une concertation entre toutes les parties prenantes pour restaurer la confiance et assurer une élection transparente et apaisée.

Liberté provisoire pour certains détenus : Macky Sall s’engage envers les candidats recalés

Au cours de la rencontre, Mouhamed Ben Diop, l’un des candidats recalés, a indiqué que le président Macky Sall s’est engagé à donner des instructions pour que le ministère public n’oppose pas certaines demandes de liberté provisoire. Cette déclaration suscite l’espoir quant à une possible libération provisoire, en particulier pour Bassirou Diomaye Diakhar Faye, actuellement détenu au Cap Manuel.

La réunion entre le président Macky Sall et les candidats recalés fait partie de la stratégie du Collectif des candidats spoliés, visant à rencontrer les différentes parties prenantes pour défendre leurs droits. Mouhamed Ben Diop souligne que le président Macky Sall a été saisi le 15 janvier, mais qu’il a attendu la publication de la liste définitive pour réagir.

Accident mortel au monument de la Renaissance : un véhicule chute du pont

Un tragique accident de la route s’est produit au monument de la Renaissance à Dakar, entraînant la perte d’une vie. Aux environs de 6 heures du matin, une voiture de type 4×4 de la marque Range Rover a chuté du pont à proximité de ce célèbre édifice situé à Ouakam.

Les secours, principalement les sapeurs-pompiers, sont intervenus rapidement pour évacuer le corps de la victime et dégager les débris du véhicule de la chaussée.

Les circonstances exactes de l’accident et les détails sur l’identité de la victime n’ont pas encore été précisés. Les autorités compétentes sont probablement en train de mener une enquête pour déterminer les causes de cet incident tragique.

Rentrée des cours et tribunaux : Macky Sall à la Cour suprême pour la « protection de la vie privée »

Le Chef de l’État sénégalais, Macky Sall, a présidé l’audience solennelle de rentrée des cours et tribunaux pour l’année judiciaire 2024 à la Cour suprême. En tant que Président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), il a dirigé la cérémonie, axée sur le thème « la protection de la vie privée ».

Le Conseiller délégué à la Cour suprême, Barou Diop, a été chargé de lire le discours d’usage, mettant en lumière les enjeux liés à la protection de la vie privée dans le contexte juridique sénégalais.

Le Président de la République, Macky Sall, le Premier président de la Cour suprême, Ciré Aly Ba, le bâtonnier de l’Ordre des avocats, Me Mamadou Seck, ainsi que le Procureur général près la Cour suprême, Mahamadou Mansour Mbaye, ont tous prononcé des discours lors de cette cérémonie solennelle.

La thématique choisie pour cette rentrée judiciaire reflète l’importance accordée à la préservation de la vie privée dans le cadre du système juridique sénégalais. Les interventions des différents intervenants ont probablement abordé les défis et les enjeux liés à cette question cruciale dans le contexte actuel.

Le Ministère des Transports exprime ses condoléances aux familles des victimes de l’accident de Nébé

Le directeur général de l’Agence nationale de sécurité routière (ANASER), Cheikh Oumar Gaye, a présenté, au nom du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, ses plus sincères condoléances aux familles des victimes de l’accident survenu à Nébé. Cet accident impliquant un bus et un véhicule 4×4 a entraîné la perte tragique de 13 vies, selon les services d’urgence de l’hôpital régional de Diourbel.

Le DG de l’ANASER, accompagné d’une délégation du ministère, s’est rendu à Porokhane pour exprimer le soutien du ministre Mansour Faye et de l’ANASER aux familles endeuillées. La visite a eu lieu dans le cadre du Magal de Porokhane, en l’honneur de Mame Diarra Bousso.

Cheikh Oumar Gaye a saisi cette occasion pour rappeler l’importance du respect des mesures prises par l’État pour prévenir les accidents de la route. Il a souligné en particulier l’interdiction du transport de nuit en raison des risques accrus associés à la visibilité limitée et à la disponibilité réduite des secours.

La délégation a exprimé ses condoléances et son soutien aux familles des victimes, partageant la douleur de cette tragédie. Ces moments difficiles appellent à une réflexion collective sur la sécurité routière et à une vigilance accrue de la part de tous les usagers de la route.

Cette nouvelle tragédie souligne l’importance cruciale de continuer à sensibiliser et à éduquer sur la sécurité routière, dans le but de prévenir de tels accidents et de garantir la sécurité des voyageurs. Le Ministère des Transports reste engagé dans la promotion d’une culture de la sécurité routière pour éviter de telles pertes de vies à l’avenir.

Célébration du Magal de Sokhna Diarra Bousso : Serigne Mboup rend hommage aux guides de Porokhane

Dès son arrivée, Serigne Mboup s’est recueilli au mausolée de Mame Diarra Bousso, lisant le Saint Coran et offrant des prières. Il a ensuite visité les guides religieux de Porokhane, notamment Issakha Mbacké et Serigne Fallou Bou Serigne Bassirou, tous deux frères du Khalife général des Mourides. La visite a également inclus un moment privilégié chez Sokhna Bally Mountakha Mbacké, une marraine des « dahiras » Sokhna Mame Diarra Bousso.

Au cours de sa visite, le Président Serigne Mboup a également rencontré des notables de la cité, dont Serigne Bassirou Porokhane, Serigne Mbacké Bigué Ndiaye et Serigne Sidy Niang. Le Magal de Sokhna Diarra Bousso est célébré en commémoration de sa vie et de son modèle inspirant. Née en 1833 à Golléré, Sokhna Diarra Bousso, fille de Mouhamed Bousso, est une descendante d’une lignée chérifienne remontant à Imam Hassan fils de Ali, une lignée vénérée pour sa spiritualité et son dévouement.

L’USAID lance un appel à candidature pour la mise en place d’un réseau des femmes dans la gestion des finances publiques au Sénégal

Ce projet vise à promouvoir l’influence des femmes dans la prise des décisions budgétaires en offrant des opportunités d’éducation, de réseautage et de mentorat. La structure sélectionnée aura pour mission de concevoir, lancer et mettre en œuvre la phase initiale du Réseau, en coordonnant les parties prenantes, en gérant les communications et en supervisant les activités du programme.

Les organisations locales ou les consultants indépendants ayant une expérience dans la mise en place et le pilotage de réseaux sont invités à soumettre leur candidature. Les intéressés peuvent contacter l’USAID à l’adresse usaid.appuigfp@appuigfp.sn

Aminata Angélique Manga à Victorine Ndéye : “De grâce, cessez de raconter des mensonges”.

Le Ministre Aminata Angélique Manga à Victorine Ndéye: “Quel culot de tenter d’interdire aux militants arborant T-shirts et pancartes à l’effigie de Angélique de mettre les pieds à Niaguis !”

Madame le ministre n’est ni réalité politique ni enjeu électoral!

«Immersion dans sa localité», vous dites ! Immersion : définition simple et facile du dictionnaire : passage, séjour d’une personne dans un autre pays, une autre société, un environnement ou une culture étrangère afin de mieux les comprendre. Merci Thérèse Sammy Boissy.
En voulant défendre l’indéfendable, vous avez fini d’admettre que vous n’êtes pas bien chez nous, à Niaguis, que vous « n’êtes Ziguinchoroise que de nom », tel votre néo politicienne aimait à le rappeler avec beaucoup de mépris envers les Casamançais, avant de se retrouver parachutée à Niaguis, faute d’avoir les reins solides pour la bataille de Ziguinchor. Paradoxalement, celle que vous traitez de « SDF », a son ancrage partout en Casamance. Elle a l’ancrage sociologique, l’ADN socioculturel, le sens élevé de la politique et le vécu qu’il faut pour prétendre parler et agir au nom des populations du Sud du Sénégal, contrairement à votre Apatride qui ne sait pas où mettre les pieds.
Donc subitement, celle qui vient de découvrir la région sans en connaitre nullement les cultures, et comment puisque n’ayant jamais vécu à Ziguinchor, < est devenue une réalité palpable >. Pouff de rires!!! Le cas échéant, elle ne se serait pas fait laminer outrageusement par « une politicienne en perte de vitesse »dont la mobilisation à Niaguis qui semble être votre fief, a bloqué le cortège du Premier ministre à telle enseigne que ce dernier a interpellé Angélique, (nommons la puisque vous êtes assez lâches et peureuses pour ne pas le faire), pour lui demander ce qui se passe. La vidéo dans laquelle le Pm Amadou Ba félicite Angélique pour sa mobilisation exceptionnelle a fini de faire le tour de la toile. Dégustez-la et respirez! Grand bien vous fera. Laminée à Niaguis, malmenée à Fanda, vous avez essayé de prendre votre revanche à Enampor dans son Royaume. Là vous avez reçu la raclée de votre vie, car malgré les millions dépensés pour acheter ses responsables et ses « Calebasses », vous avez appris à vos dépens qu’à Enampor, qu’à Ziguinchor, il n’y a qu’une seule Reine et elle s’appelle Angélique. Et de grâce, cessez de raconter des mensonges! Les « Calebasses de la Solidarité » ont été introduites à Ziguinchor et à Sédhiou depuis 2017 par cette digne fille de la région en partenariat avec la Suisse.
N’oubliez pas comment vous êtes venue à Ziguinchor, comment vous avez gagné Niaguis, comment vous avez été pernicieusement soutenue pour devenir maire! Et malgré tout, vous n’êtes passée que de justesse. Pas besoin de préciser la différence de voix! Vous savez. Nous savons. Et vous savez que nous savons.
Je comprends votre quête de légitimité à tout prix dans le département. Qui n’aurait pas tenté de faire pareil puisque votre électorat ne représente même pas 1% de l’électorat du département.
Mais dites moi Madame, quand vous achetez des militants déjà acquis à la cause du Parti, où est la plus-value que vous nous apportez? Quelle valeur ajoutée? Aucune ! Quand on veut justifier son inutilité, on finit cette fois-ci, oui, par créer la zizanie. Quel culot de tenter d’interdire aux militants arborant T-shirts et pancartes à l’effigie de Angélique de mettre les pieds à Niaguis! Do toko defati dé!
Votre réaction est symptomatique de la peur que vous avez suite à la grande mobilisation de cette dernière à Bignona, Ziguinchor, Enampor, Oussouye et Cap-Skirring.
« Angélique SDF », c’est curieux. Elle dont les parents sont domiciliés à Ziguinchor alors qu’il y en a une qui a été obligée d’acheter un domicile des mains d’un expatrié, juste avant les locales passées, afin de justifier sa résidence dans la commune qu’elle dirige. Thérèse Sammy Boissy, s’il y a SDF, c’est donc bien votre patronne.
Vous étiez où durant les difficiles moments de BBY à Ziguinchor? Vous vous glorifiez d’un bloc maraicher de moins d’un ha? Quel impact sur les centaines de femmes malgré tous les instruments dont vous disposez? Qu’avez-vous fait de concret à Niaguis ? Ce poste de santé inauguré par le Pm n’est-il pas un programme du PUMA bien antérieur à votre sélection à Niaguis? Le magasin de stockage n’est-il pas de la DER? N’êtes-vous pas présentement en train de vous débattre contre dans des problèmes liés au foncier ? Si ces mêmes populations vous adulent comme vous le prétendez, pourquoi importer des parents de Bissau, des personnes de Gambie, de Goudomp, de Bircama, de Simbandy pour vos mobilisations? Qui voulez-vous tromper avec vos folklores et fanfaronnades ? Si vous pensez que le tapis rouge vous sera déroulé à Ziguinchor pour faire votre défilé et déambuler comme bon vous semble, ma chère, c’est faire preuve de naïveté politique innommable ! Quand on pose des actes politiques, faut s’attendre à des réponses politiques.
En attente des prochains et des prochaines. Quand vous voulez, où vous voulez. Comme vous voulez. Cela ne dépend que de vous.
Pour cette fois, nous considérons que vous vous êtes trompée, ça peut arriver, c’est humain. Mais la prochaine fois, vous l’apprendrez à vos dépens. Déjà, retenez cette leçon, ça vous fera de l’expérience.

Mamadou Ba, Enseignant, Membre fondateur APR Ziguinchor,
Chef de Cabinet de Mme le Ministre Angélique MANGA GUEYE.

Les recalés de la Présidentielle rencontrent Macky Sall : Un plaidoyer pour une élection plus juste

Mercredi 24 janvier, une délégation composée de treize candidats recalés à l’élection présidentielle, ainsi que d’un représentant du Parti démocratique sénégalais (PDS), a été reçue en audience au palais de la République par le président Macky Sall. Au cœur des discussions, les dysfonctionnements du processus électoral, avec un accent particulier sur les problèmes liés au parrainage.

Parrainage, Diomaye Faye, Ousmane Sonko, Karim Wade: Ces points évoqués par les recalés devant …

Selon Alioune Sarr, porte-parole de la délégation, l’une des préoccupations majeures concerne les erreurs dans le système de parrainage. Les candidats ont souligné qu’en dehors de l’invalidité de la date de la carte nationale d’identité, qui sert de carte d’électeur, aucune autre raison ne devrait entraîner l’invalidation du parrainage. Ils ont insisté sur la nécessité d’apporter des corrections, affirmant que le Conseil constitutionnel n’est pas au-dessus de la loi.

Un autre point soulevé concerne le problème des candidats dont les parrainages n’ont pas été contrôlés en raison d’un fichier électronique inexploitable. Neuf candidats auraient été affectés par cette situation, entraînant la perte de parrains en raison de régions entières omises par le logiciel défaillant.

Par ailleurs, la délégation a alerté sur le risque que plus d’un million d’électeurs ne puissent pas voter en raison de leur absence sur le fichier électoral. Ils ont qualifié cette situation d’injustice et ont plaidé pour des mesures correctives rapides.

Les candidats recalés ont également évoqué la situation des jeunes compatriotes en prison. Ils ont exprimé le souhait de voir ces détenus libérés, soulignant que cela contribuerait à instaurer un climat électoral plus équilibré.

L’un des cas spécifiques mentionnés a été celui de Bassirou Diomaye Faye, candidat à la présidentielle, dont la libération a été demandée pour lui permettre de mener une campagne équitable avec les autres candidats.

Le porte-parole a également abordé la question de Karim Wade, rappelant qu’il avait été rejeté en 2019 pour des raisons spécifiques, mais que cette situation mérite d’être discutée compte tenu du rôle important joué par son parti, le PDS, sur le plan démocratique.

Concernant la candidature de Ousmane Sonko, la délégation a fait part de son espoir de voir le leader de Pastef revenir dans la course présidentielle si des corrections étaient apportées au processus électoral.

Cependant, le porte-parole a précisé que la question d’un éventuel report de l’élection présidentielle n’a pas été abordée lors de la rencontre avec le président Macky Sall. Les candidats restent optimistes quant à la possibilité de corriger les lacunes du processus sans compromettre la date prévue du scrutin, fixée au 25 février prochain. Une élection présidentielle plus juste et équilibrée demeure leur principal plaidoyer.

Atelier à Diourbel : Les défis de la jeunesse sénégalaise en vue de la présidentielle en débat

L’atelier, intitulé « Conversation citoyenne », vise à renforcer la participation citoyenne, en particulier celle des jeunes, à la vie politique du pays. Papa Assane Tine a appelé les jeunes à retirer leurs cartes d’électeur, soulignant que le COSCE mène une campagne de sensibilisation pour encourager cette démarche.

Par ailleurs, les personnes vivant avec un handicap ont plaidé lors de cet atelier pour la mise en place d’un dispositif facilitant l’accomplissement de leur devoir civique le jour du scrutin. L’atelier a donc constitué une plateforme pour aborder des enjeux cruciaux liés à la participation démocratique des jeunes et des personnes handicapées dans le contexte électoral sénégalais.

Les nominations en conseil des ministres du Mercredi 24 Janvier 2024

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

Madame Fatou Isidora MARA NIANG, Conseiller des Affaires étrangères principal, Ambassadeur, est nommée Secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, en remplacement de Monsieur Mame Baba CISSE, appelé à d’autres fonctions.

Monsieur Maguèye GUEYE, Conseiller des Affaires étrangères, précédemment Adjoint au Directeur du Protocole, des Conférences et de la Traduction au Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, est nommé Directeur du Protocole, des Conférences et de la Traduction au Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, en remplacement de Monsieur Christian Alain Joseph ASSOGBA, appelé à d’autres fonctions.

Monsieur Bocar Malick MBOW, Ingénieur de Conception en Géologie et Géotechnique, est nommé Secrétaire général de l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (AGEROUTE Sénégal).

Madame Ramata DANFAKHA, Administrateur des services de santé, précédemment en service à la Direction générale des Etablissements de Santé, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional Thierno Birahim NDAO de Kaffrine, en remplacement du Monsieur Babakar SENE, appelé à d’autres fonctions.

Monsieur Babakar SENE, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional Thierno Birahim NDAO de Kaffrine, est nommé Directeur du Centre hospitalier national Seydi El Hadji Malick SY de Tivaouane, poste vacant.

Monsieur Alioune FALL, Conseiller en Travail social, précédemment Responsable des ressources humaines à la Direction générale de l’Action sociale, est nommé Directeur régional de l’Action sociale de Thiès, poste vacant.

Monsieur Modou TINE, Conseiller en Travail social, précédemment Chef du Service départemental de l’Action sociale de kaffrine, est nommé Directeur régional de l’Action sociale de Louga, poste vacant.

Monsieur Modou ANE, Conseiller en Travail social, précédemment en service à la Direction générale de l’Action sociale, est nommé Directeur régional de l’Action sociale de Kolda, poste vacant.

Monsieur El hadji Malick SALLA, Conseiller en Travail social, précédemment Chef du Service départemental de l’Action sociale de Gossas, est nommé Directeur régional de l’Action sociale de Tambacounda, poste vacant.

Monsieur Aliou DIA GUEYE, Conseiller en Travail social, précédemment Chef du Service départemental de l’Action sociale de Linguère, est nommé Directeur régional de l’Action sociale de Saint-Louis, poste vacant.

Monsieur Abdoul Hamady BA, Conseiller en Travail social, précédemment Chef du Service départemental de l’Action sociale de Fatick, est nommé Directeur régional de l’Action sociale de Matam, poste vacant.

Monsieur Mamadou DIEYE, Conseiller en Travail social, précédemment Chef du Service départemental de l’Action sociale de Nioro, est nommé Directeur régional de l’Action sociale de Fatick.

Madame Rokhaya TERA, Titulaire d’un Diplôme supérieur de Comptabilité et de Gestion, est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel, poste vacant.

Monsieur Cheikh BA, Titulaire d’un Doctorat d’Etat en Relations internationales, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel, poste vacant.

Communique du conseil des ministres du Mercredi 24 Janvier 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 24 janvier 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a présenté ses condoléances aux familles des victimes de l’accident de la route, survenu hier nuit entre Gossas et Diourbel, et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Poursuivant son adresse, le Président de la République a particulièrement félicité et encouragé les joueurs et l’encadrement de l’équipe nationale de Football du Sénégal, les « Lions de la Téranga », pour leur brillante qualification aux 8èmes de finale de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui se déroule en République de Côte d’Ivoire.

Le Chef de l’Etat est par la suite revenu sur l’inauguration du Bus Rapid Transit (BRT), le 14 janvier 2024, en remerciant les autorités administratives, les maires et populations mobilisées, pour l’accueil chaleureux le long du trajet.

Il a également félicité le Ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement, l’Administration territoriale, les maires des communes traversées, le CETUD, l’AGEROUTE et la société d’Exploitation Dakar Mobility pour le travail remarquable effectué afin d’assurer la mise en service, dans les délais, du BRT : un moyen de transport moderne qui va faciliter les déplacements et améliorer le cadre de vie dans les départements de Guédiawaye et Dakar.

Le Président de la République a ainsi invité le Ministre des Transports terrestres à accélérer la restructuration des réseaux de transport dans la région de Dakar et à intensifier le processus d’actualisation du plan de circulation (des camions, bus, taxis, véhicules de tourisme, cyclomoteurs et autres) dans la capitale.

Abordant le développement et le financement durable de l’entretien routier, le Président de la République a notamment magnifié la réalisation, depuis 2012, de près de 3000 km de routes revêtues, de 7000 km de pistes aménagées, de 23 ponts et de 289 km d’autoroutes réceptionnées (ou en cours), sans compter les 200 km d’autoroutes dont le financement est acquis, concernant l’axe Tivaouane Saint – Louis. A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de renforcer les ressources à l’entretien du réseau routier classé et d’engager une évaluation pragmatique et une réflexion stratégique sur la doctrine financière appliquée au Fonds d’Entretien routier Autonome ( FERA).

Le Chef de l’Etat a, enfin, demandé, au Ministre chargé des Infrastructures, d’accélérer la mise en œuvre du Programme Spécial de Désenclavement.

Revenant sur la séance solennelle 2024 , de l’Académie nationale des Sciences et Techniques du Sénégal sur le thème « L’intelligence artificielle : enjeux éthiques et défis humains », qu’il a présidée, le 15 janvier 2024, le Chef de l’Etat a félicité les membres de l’Académie pour leur contribution majeure au développement éducatif, scientifique et technique du Sénégal.

Il a demandé au Premier Ministre d’asseoir le renforcement de l’institution qui s’érige, de par sa composition et des expertises membres, en véritable Conseil stratégique du Gouvernement sur les questions scientifiques et techniques.

Le Président de la République a, par ailleurs, invité le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique à finaliser, dans les meilleurs délais, le processus de validation inclusive, de la Stratégie nationale d’Intelligence artificielle, afin d’assurer de son financement rapide et son déploiement systématique.

Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :

● le succès et les enseignements de la Journée nationale de l’Equité, tenue le 16 janvier 2024 : en félicitant la Ministre du Développement Communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale et l’ensemble des responsables de programmes impliqués pour les résultats exceptionnels obtenus, en termes de réalisations d’infrastructures et d’interventions sociales, dans toutes les communes et localités du Sénégal, matérialisant ainsi la politique d’inclusion. Le Président de la République a notamment invité le Gouvernement à finaliser le projet de loi d’orientation de la Protection sociale et la mise en place de la Caisse Autonome de Protection sociale Universelle (CAPSU).

● la préservation du Patrimoine historique de Saint- Louis : en demandant aux Ministres en charge de la Culture et du Patrimoine historique, de l’Urbanisme et des Domaines, de prendre toutes les mesures requises, en liaison avec la commune de Saint- Louis, pour protéger les sites et monuments nécessaires à la préservation du classement de l’île de Saint- Louis dans le Patrimoine mondial de l’UNESCO.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

● le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;

● le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur la situation d’exécution budgétaire ;

● le Ministre, auprès du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, chargé de la Bonne gouvernance et de la Promotion des Droits humains a fait une communication sur la préparation du Forum national sur les droits humains et de la bonne Gouvernance.

Projet PROMOVILLES à Oussouye : 13% des travaux réalisés selon la coordonnatrice nationale

La Coordonnatrice nationale du Programme de modernisation des villes (PROMOVILLES), Astou Diokhané Sow, s’est exprimée sur le démarrage des travaux de voiries et d’assainissement dans la commune d’Oussouye, située dans le département de Ziguinchor au sud du Sénégal. Elle a souligné un taux d’exécution de 13 % lors d’une visite sur le terrain.

Le projet PROMOVILLES prévoit la réalisation de 4,5 kilomètres de voiries accompagnées d’aménagements connexes et paysagés dans la commune d’Oussouye. Ces travaux, qui bénéficient d’un financement de l’État du Sénégal et de partenaires financiers, sont estimés à 4 milliards 800 millions de francs CFA. La Coordonnatrice a salué l’utilisation de la main-d’œuvre locale pour la réalisation des travaux.

Le maire d’Oussouye, Ousmane Diallo, a exprimé sa gratitude envers le gouvernement du Sénégal et l’équipe de PROMOVILLES pour ces réalisations qui changent le visage de la commune. Il a noté que ces infrastructures importantes sont une première dans l’histoire d’Oussouye, soulignant que les six quartiers de la commune bénéficieront de ces améliorations.

Les travaux, exécutés en pavé, ont débuté il y a près de deux mois, avec un délai d’exécution fixé à 15 mois. La Coordonnatrice a encouragé l’entreprise en charge du projet à prendre toutes les dispositions nécessaires pour finaliser rapidement les travaux au bénéfice des habitants d’Oussouye.

CAN 2024: Sénégal-Côte d’Ivoire, Nigeria-Cameroun, Mali-Burkina, Le calendrier des huitièmes de finale (Horaires en TU)

Les huitièmes de finale de la CAN 2024 débutent ce samedi 27 janvier avec l’affiche Angola-Namibie et finissent mardi 30 janvier sur un Maroc-Afrique du Sud. Entre-temps, il ne faudra pas rater les chocs Nigeria-Cameroun, Mali-Burkina Faso, et surtout Sénégal-Côte d’Ivoire.

La phase de groupe de la CAN 2024 a pris fin ce mercredi 24 janvier et on connaît désormais les 16 pays qualifiés pour les huitièmes de finale de la CAN 2024. Le miracle ivoirien a eu lieu et les Éléphants se sont qualifiés grâce à la défaite de la Zambie face au Maroc (0-1) Mais la Côte d’Ivoire, qui a limogé son sélectionneur ce mercredi, va devoir faire beaucoup mieux que lors du premier tour pour réussir l’exploit de sortir le Sénégal, champion d’Afrique en titre et intraitable depuis le début de la CAN avec trois victoires en trois matches.
Le choc Nigeria-Cameroun vaudra également le détour entre deux équipes se sont croisées au même stade de la compétition à la CAN 2019 en Égypte. Les Super eagles étaient sortis vainqueurs du duel (3-2).
Épatante au premier tour, la Guinée équatoriale, avec le meilleur buteur de la compétition, Emilio Nsue (5 buts), affrontera la Guinée et voudra rester sur sa lancée du premier tour en ayant terminé première d’une poule où logeaient la Côte d’Ivoire et le Nigeria. En trois participations, le Nzalang Nacional a toujours atteint les quarts de finale.
Miraculée au premier tour, l’Égypte, recordman des titres (7), devra sortir le grand jeu pour se défaire de la RD Congo qui a l’air d’en avoir gardé sous la semelle au premier tour.
La faillite des gros comme l’Algérie, la Tunisie, le Ghana accouché d’affiches surprises comme Angola-Namibie ou Cap-Vert-Mauritanie des petits derbys entre invités surprises.
Le match des outsiders pour le titre sera aussi un beau derby de l’AFrique de l’Ouest entre le Mali et le Burkina Faso.

Samedi 27 janvier

17h : Angola- Namibie, Stade de la Paix (Bouaké)

20h: Nigeria – Cameroun, Stade Felix Houphouet – Boigny (Abidjan)

Dimanche 28 janvier

17h : Guinée Équatoriale – Guinée, Stade Alassane – Ouattara (Ebimpé)

20h : Égypte – RD Congo, Stade Laurent – Pokou (San Pedro)

Lundi 29 janvier

17h : Cap-Vert – Mauritanie, Stade Felix Houphouet – Boigny
(Abidjan)

20h : Sénégal-Côte d’Ivoire, Stade Charles Konan Banny (Yamoussoukro)

Mardi 30 janvier

17h: Mali-Burkina Faso, Stade Amadou Gon-Coulibaly (Korogho)

20h: Maroc-Afrique du Sud, Stade Laurent-Pokou (San Pedro)

Campagne de sensibilisation au Sénégal sur les conséquences des actes de vandalisme des stations-services

Un groupe de distributeurs de produits pétroliers au Sénégal a lancé une campagne de sensibilisation intitulée « Gannaaw Yàq, laa ñàk’’ (Après le saccage, j’ai perdu) » en collaboration avec le ministère du Pétrole et des Energies. L’objectif de cette campagne est d’éveiller la conscience collective sur les conséquences directes et indirectes des actes de vandalisme des stations-services.

La campagne fait suite aux récentes manifestations de contestation au cours desquelles 61 stations-services ont été saccagées, entraînant le chômage technique de près de 945 personnes et impactant directement plus de 4 000 personnes, selon le Secrétaire général des Distributeurs de produits pétroliers au Sénégal.

Pour sensibiliser la population, les distributeurs de produits pétroliers déploieront une campagne de communication comprenant des affichages, des messages radio et des activations de proximité sur le terrain, ainsi que la diffusion de deux films. Le premier mettra en lumière les conséquences potentielles d’un incendie en station, notamment les risques de pertes en vies humaines, les dégâts matériels et environnementaux. Le second film invitera à réfléchir sur les effets directs des actes de vandalisme, soulignant que derrière chaque station saccagée se trouvent des vies brisées.

Forum à Ziguinchor pour l’éradication des Mutilations Génitales Féminines (MGF)

Un forum dédié à l’éradication des mutilations génitales féminines (MGF) a été inauguré à Ziguinchor, organisé par la direction régionale de la Famille et de la Protection des groupes vulnérables. La directrice régionale, Mariama Diallo Ba, a souligné l’importance de collaborer avec les Badianu gox pour mettre fin à cette pratique, considérée comme une forme de violence envers les femmes.

La directrice régionale a exprimé sa détermination à éradiquer les MGF, soulignant les conséquences multiples sur la santé reproductive des jeunes filles. Elle a mis en avant le risque de complications lors des accouchements, d’infertilité, voire de décès liés à cette pratique. Selon des statistiques de 2018, le taux de prévalence des MGF était de 25,3% à l’échelle nationale parmi les filles et les femmes âgées de 15 à 49 ans.

Le forum s’inscrit dans une série d’actions visant à sensibiliser et à éduquer la population sur les dangers des mutilations génitales féminines. Mariama Diallo Ba a insisté sur la nécessité de mettre fin à ces pratiques ancestrales et de protéger les jeunes filles contre de tels actes.

Des plaidoyers et des actions concrètes de sensibilisation seront déployés dans toute la région pour encourager les exciseuses à abandonner ces pratiques. L’adjoint au gouverneur chargé des Affaires administratives, Sidi Guissé Diongue, a appelé à la collaboration de tous pour protéger les jeunes filles et mettre fin à la souffrance causée par l’excision.

Limogeage de Jean-Louis Gasset : Tournant majeur pour les Éléphants de Côte d’Ivoire à la CAN 2024

La Côte d’Ivoire connaît un tournant majeur dans sa campagne à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024, avec le limogeage du sélectionneur français Jean-Louis Gasset. La décision fait suite à l’humiliation subie par l’équipe face à la Guinée équatoriale (4-0) et vise à apporter un nouvel élan à la formation ivoirienne.

La déroute contre la Guinée équatoriale a été le déclencheur de cette décision, accentuant la pression sur Jean-Louis Gasset. Les choix tactiques critiqués et les performances décevantes ont conduit à son limogeage, ainsi que celui de son adjoint Ghislain Printant, en raison de « résultats insuffisants, conformément au contrat d’objectif qui les lie à la FIF » (Fédération Ivoirienne de Football), comme l’a annoncé le communiqué officiel.

Le départ de Gasset intervient à un moment crucial de la compétition, alors que la Côte d’Ivoire reste en lice pour une éventuelle qualification en huitièmes de finale. Cependant, la FIF a pris la décision de mettre fin à la collaboration en raison de la nécessité d’un changement immédiat pour relever le niveau de l’équipe.

Le choix du remplaçant s’est porté sur l’ancien international Emerse Fae, qui compte 44 sélections avec les Éléphants. Il hérite ainsi d’une mission délicate, d’autant plus que la Côte d’Ivoire pourrait se qualifier pour un choc contre le champion en titre, le Sénégal, si elle atteint les huitièmes de finale.

La déception suite à la défaite contre la Guinée équatoriale s’est manifestée également dans la réaction des supporters, avec des échauffourées et des dégradations de bus après le match. La nomination d’Emerse Fae représente un nouveau départ pour les Éléphants, avec l’espoir de renouer avec le succès et de redonner confiance aux supporters ivoiriens.

Forum régional sur les mutilations génitales féminines, Ziguinchor est dans les régions qui occupent la quatrième place

Sous l’impulsion de l’adjoint au gouverneur de la région chargé des affaires administratives, Sidi Guissé Diongue, un forum régional sur les mutilations génitales féminines (MGF) s’est tenu ce mercredi 24 janvier 2024. Organisé par le ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant à travers sa représentation régionale, cet événement visait à réunir les acteurs concernés pour échanger sur les solutions à adopter pour éradiquer les MGF.

Mariama Diallo, directrice régionale de la famille de Ziguinchor, a souligné l’importance de cette initiative dans la lutte contre les MGF au niveau national. Elle a rappelé les conséquences néfastes de ces pratiques sur la santé reproductive des femmes et a souligné les efforts déployés pour sensibiliser les femmes et les communautés locales.

Flavien Mandef, juriste et éducateur spécialisé à l’AEMO, a mis en lumière le lien entre les pratiques de MGF et les régions frontalières. Il a souligné que les régions situées à proximité des frontières sont les plus touchées en raison des pratiques plus courantes dans les pays voisins.

Les données présentées par le spécialiste ont révélé que les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda sont particulièrement affectées en raison de la présence d’ethnies pratiquant les MGF. Cette réalité ethnique a conduit à des taux élevés de MGF dans ces régions.

Fatou Cissé, présidente régionale des Badiènes Gox, a appelé à une mobilisation collective pour lutter contre ce phénomène. Elle a souligné le besoin d’une implication de tous les acteurs et a noté que la législation actuelle ne prévoit pas de mécanismes de dénonciation efficaces.

En conclusion, il ressort de ce forum que les MGF sont une pratique répandue dans les régions frontalières, avec des taux élevés dans les zones de Matam à Sédhiou et Kolda. Cependant, des efforts sont déployés pour sensibiliser et éduquer les communautés locales, et des partenariats sont en cours pour lutter contre ce fléau.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

CAN 2024 : La Tunisie éliminée, la Namibie décroche une qualification historique

La phase de groupes de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024 touche à sa fin, et avec elle, son lot de rebondissements. Dans le groupe E, la Tunisie a été éliminée après un match nul décevant contre l’Afrique du Sud, tandis que la Namibie a décroché une qualification historique en tenant en échec le Mali.

Le duel entre la Tunisie et l’Afrique du Sud a abouti à un triste 0-0, scellant le destin des Aigles de Carthage qui n’ont pu démontrer le niveau de jeu nécessaire pour accéder aux huitièmes de finale. Malgré quelques rares occasions, la Tunisie n’a pas su trouver l’efficacité offensive requise pour survivre dans la compétition. Les Bafana Bafana, de leur côté, se contentent d’une deuxième place dans le groupe avec quatre points.

Dans l’autre match décisif du groupe, la Namibie a écrit une page d’histoire en assurant un autre match nul, cette fois contre le Mali. Le 0-0 a suffi pour permettre aux Brave Warriors d’accéder aux huitièmes de finale, une réalisation exceptionnelle pour cette équipe qui participe pour la quatrième fois à la phase finale de la CAN.

L’attaquant Peter Shalulile, capitaine de la Namibie et joueur des Mamelodi Sundowns en Afrique du Sud, avait déclaré avant le match : « On va faire de notre mieux. La Namibie n’a aucune pression. Ce sera un match fantastique. » Cette affirmation s’est concrétisée sur le terrain, et le 0-0 a assuré à la Namibie une place parmi les meilleurs troisièmes, marquant ainsi un moment historique pour le football namibien.

Malgré la stérilité offensive du match, la Namibie a eu l’occasion la plus nette avec une frappe de Prins Menelik Tjiueza détournée sur le poteau. Les Maliens, de leur côté, ont tenté de répliquer, mais le manque de précision a caractérisé leurs tentatives.

La réaction joyeuse des Namibiens après la qualification historique en huitièmes de finale a été palpable. Deon Hotto, milieu de terrain des Orlando Pirates en Afrique du Sud et élu homme du match, exprimait sa fierté du travail d’équipe. Le coach Collin Benjamin soulignait quant à lui l’importance de cet exploit pour la petite nation namibienne, offrant un message d’espoir à tous les Namibiens.

Ainsi, la phase éliminatoire de la CAN 2024 s’annonce riche en émotions, avec des équipes comme la Namibie qui transcendent les attentes et écrivent leur propre histoire sur la scène continentale. Les huitièmes de finale promettent des rencontres passionnantes alors que la compétition atteint son apogée.

CAN 2024 : Le Sénégal veut maintenir le cap après un parcours sans faute

La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024 se déroule avec son lot de surprises et de performances exceptionnelles. Dans ce contexte compétitif, le Sénégal, en tant que tenant du titre, s’est illustré dès le début de la compétition avec un parcours sans faute. La formation dirigée par le sélectionneur Aliou Cissé a remporté ses trois premiers matchs du groupe, face à la Gambie, au Cameroun et à la Guinée, démontrant ainsi sa force et sa détermination.

La difficulté du groupe dans lequel les Lions de la Teranga étaient engagés était telle que certains observateurs qualifiaient celui-ci de « groupe de la mort ». La pression était forte, avec la traditionnelle malédiction du champion en titre qui semble hanter cette compétition continentale. Cependant, le Sénégal a su rester concentré, affichant une qualité de jeu collective impressionnante.

Le bilan chiffré des réalisations sénégalaises est tout aussi remarquable. Avec huit buts marqués en trois matchs, l’attaque des Lions de la Teranga démontre une efficacité redoutable. Cette performance offensive a contribué à asseoir la confiance de l’équipe et à écarter les doutes qui peuvent surgir dans une compétition d’une telle envergure.

Aliou Cissé, le sélectionneur, attribue le succès de son équipe à une approche axée sur le collectif. « C’est un jeu qui met en valeur nos milieux de terrain, nos attaquants. Avant, on misait plus sur des individualités, aujourd’hui c’est beaucoup plus sur le collectif que cette équipe a été conçue », explique-t-il.

La déclaration d’Aliou Cissé démontre la philosophie de son équipe, qui privilégie la solidarité et la cohésion de groupe. Cette approche semble porter ses fruits, et le Sénégal se profile désormais comme l’un des favoris pour remporter la CAN 2024.

Bien que l’objectif final avoué soit de conserver le titre remporté lors de l’édition précédente, le sélectionneur préfère adopter une approche pragmatique. « Nous avons envie de rester dans le présent. Le présent, ce sont les huitièmes de finale. En arrivant ici, on s’est promis de jouer sept matchs, on en a joué trois, il nous en reste quatre », souligne Aliou Cissé.

Sadio Mané, la star emblématique de l’équipe sénégalaise, partage cet état d’esprit réaliste en affirmant : « On va prendre match après match pour essayer d’aller au bout. » Cette humilité et cette concentration sur l’instant présent illustrent la maturité et la détermination de l’équipe sénégalaise.

Malgré la réussite actuelle, Aliou Cissé met en garde contre tout excès de confiance en soulignant l’importance de « rester humble et continuer à travailler car tout peut arriver. » Le parcours en phase éliminatoire sera sans aucun doute un nouveau défi, et le Sénégal devra maintenir son niveau de performance élevé pour atteindre ses objectifs.

Le Sénégal, avec son parcours sans faute lors de la phase de groupes, s’affirme comme l’un des principaux prétendants au titre de la CAN 2024. Les attentes sont élevées, mais l’équipe dirigée par Aliou Cissé semble prête à relever tous les défis sur la route de la consécration continentale.

CAN 2024 : La Namibie ambitionne d’écrire l’histoire face au Mali

Si elle réussit à éviter la défaite contre le Mali à San Pedro ce mercredi 24 janvier, la Namibie réalisera un exploit historique en accédant aux huitièmes de finale pour la première fois de son histoire en quatre participations en phase finale. Un rêve partagé par tous les Brave Warriors.

Bien que le Mali soit considéré comme favori sur le papier, déjà qualifié pour les huitièmes de finale, le capitaine namibien, Peter Shalulile, souligne que son équipe n’éprouve aucune pression. Il exprime sa confiance dans les compétences de l’équipe et se montre optimiste quant à la possibilité de réaliser un match fantastique.

« Nous allons faire de notre mieux. La Namibie n’a aucune pression. Ce sera un match fantastique », déclare Peter Shalulile. L’attaquant des Mamelodi Sundowns, malgré son absence de buts lors de cette édition, exprime sa fierté de représenter sa petite nation en Côte d’Ivoire. Il met l’accent sur l’esprit d’équipe et la fraternité au sein de l’équipe, soulignant que peu importe le résultat contre le Mali, il restera fier de l’équipe, de ses coéquipiers et du staff.

La Namibie a remporté son premier match contre la Tunisie (1-0) avant de subir une défaite face à l’Afrique du Sud (4-0). Malgré le revers, l’entraîneur Collin Benjamin reste optimiste. « La défaite face à l’Afrique du Sud est digérée. Le foot, c’est de l’émotion, il y a des hauts et des bas. Oui, il y aura de l’énergie dans notre équipe. Ce qui est magnifique dans le foot, c’est que l’on peut rebondir. »

Éric Chelle, le sélectionneur du Mali, reconnaît l’importance du match contre la Namibie et souligne le respect envers cette équipe. « C’est une CAN très intéressante et très ouverte. On est humble et on a envie de bien faire. On respecte la Namibie qui a une identité de jeu avec un bon coach. C’est une équipe très intéressante. Les Namibiens sont capables de mettre beaucoup d’intensité. »

Sikou Niakaté, défenseur malien du Sporting Braga, exprime son anticipation envers le match, soulignant l’ambition de la Namibie et affirmant que chaque nation a son mot à dire dans ce tournoi relevé.

Madiambal Diagne rejette catégoriquement l’idée d’un report des Élections Présidentielles : « Ce serait un Coup d’État »

Le journaliste émérite Madiambal Diagne a exprimé son opposition ferme à toute tentative de report des élections présidentielles au Sénégal, prévues pour le 25 février 2024. Dans une déclaration forte, le Président du groupe Avenir Communication, éditeur du journal Le Quotidien, a qualifié toute action en faveur d’un report d’un « coup d’État pur et simple ».

Madiambal Diagne insiste sur le caractère inclusif de l’élection présidentielle sénégalaise, avec la participation de 20 candidats, soulignant qu’il n’y a aucun motif légal permettant un report. Selon lui, le Sénégal ne mérite pas de telles velléités qui pourraient compromettre le processus démocratique en place.

Il souligne également que le report de l’élection présidentielle serait une violation flagrante de la démocratie et pourrait entraîner des conséquences graves pour la stabilité politique du pays. Sa déclaration reflète une préoccupation partagée par de nombreux observateurs et citoyens alors que le pays se dirige vers un moment crucial de son histoire politique.

Tensions Politiques au Sénégal: Action républicaine rejette l’idée d’un report des élections Présidentielles de 2024″

La scène politique sénégalaise est secouée par des tensions croissantes, alors que des candidats recalés par le parrainage pour les élections présidentielles demandent un report du scrutin en remettant en question l’intégrité du fichier électoral. Cependant, le mouvement Action Républicaine s’oppose fermement à cette demande, affirmant que le processus électoral est transparent et que tout report pourrait avoir des conséquences graves sur la stabilité politique du pays.

El Hadji Almareme Faye, coordonnateur du mouvement Action Républicaine, a exprimé son désaccord avec l’idée d’un report des élections, soulignant la fluidité et la rectitude du fichier électoral. Selon lui, le processus électoral, y compris la vérification des candidatures par le Conseil constitutionnel, a été mené de manière transparente et inclusive.

Le mouvement condamne ce qu’il considère comme un « débat puéril, malsain, voire ridicule » initié par les candidats recalés et une partie de la mouvance présidentielle. Ils estiment que remettre en question le calendrier électoral pourrait entraîner des troubles et retarder la mise en œuvre de politiques publiques nécessaires au bon fonctionnement des institutions.

Almareme Faye a salué la maturité de la démocratie sénégalaise et le travail de la Direction générale des élections (DGE) ainsi que du Conseil constitutionnel dans la vérification des candidatures. Il a également rappelé le choix du président sortant, Macky Sall, de ne pas se représenter pour un troisième mandat, montrant ainsi sa volonté de préserver la stabilité du pays.

Le mouvement Action Républicaine appelle à l’union sacrée de toutes les forces politiques et invite à la victoire éclatante d’Amadou Ba dès le premier tour des élections. Ils considèrent que le profil d’Amadou Ba est nécessaire pour assurer la continuité vers l’émergence du pays, soulignant son expérience et son engagement envers le Plan Sénégal Émergent (PSE).

La situation politique reste tendue au Sénégal, avec des débats animés autour du processus électoral et des appels à la vigilance pour garantir des élections libres et équitables. La communauté internationale surveille de près l’évolution de la situation, soulignant l’importance de maintenir la stabilité politique dans la région.

Présidentielles 2024 : Les Jeunes Libéraux manifestent contre l’exclusion de Karim Wade

Les dernières heures ont été marquées par des manifestations et des tensions au Sénégal, alors que les jeunes libéraux expriment leur mécontentement face à l’exclusion de Karim Wade des élections présidentielles prévues pour 2024. La situation a atteint un point critique avec des barrages routiers sur la Voie de Dégagement Nord (VDN) à Dakar, perturbant la circulation et attirant l’attention nationale sur les enjeux politiques.

L’exclusion de Karim Wade, ancien ministre d’État et fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, a suscité un fort mécontentement parmi les jeunes libéraux, membres de l’Union des Jeunesses Travaillistes et Libérales (UJTL). Ils dénoncent ce qu’ils considèrent comme une manœuvre antidémocratique visant à écarter un candidat sérieux du processus électoral.

La principale raison invoquée pour l’exclusion de Karim Wade est la question de la double nationalité. Cependant, les partisans de Wade affirment qu’il a renoncé à sa nationalité française en 2018, fournissant des preuves telles qu’une déclaration de perte signée par le consul de l’ambassade de France au Qatar et un décret de renonciation publié par le gouvernement français. Malgré ces preuves, le Conseil constitutionnel aurait maintenu l’exclusion de Wade de la liste des candidats.

L’UJTL a émis une déclaration exigeant la réintégration immédiate de Karim Wade parmi les candidats à la présidentielle et appelant à la mobilisation des jeunes dans tout le pays. Ils invitent également la direction du Parti démocratique sénégalais (PDS) et la coalition KARIM2024 à utiliser tous les moyens légaux pour rétablir les droits de Karim Wade.

Face à ces manifestations, les forces de défense et de sécurité, notamment la gendarmerie, ont été déployées pour rétablir l’ordre et dégager les barrages routiers. La situation reste tendue, soulignant les divisions politiques profondes et les enjeux émotionnels entourant le processus électoral au Sénégal.

La communauté internationale observe de près l’évolution de la situation, soulignant l’importance de garantir des élections libres, équitables et transparentes pour assurer la stabilité politique et la démocratie dans le pays. Les prochains jours seront cruciaux pour voir comment les acteurs politiques et les autorités sénégalaises répondront à cette montée de tensions.

Sanctions après des propos racistes : Walid Regragui suspendu de manière significative

Le monde du football est de nouveau confronté à un triste épisode de propos racistes, cette fois-ci dirigés contre le joueur congolais Mbemba. Walid Regragui, acteur présumé de ces comportements inacceptables, se voit infliger une suspension notable en réponse à cette violation grave des principes d’inclusion et de respect.

La sentence, émise après une enquête approfondie, impose à Walid Regragui une suspension de 4 matchs, dont 2 avec sursis. Ces mesures disciplinaires soulignent l’engagement des instances dirigeantes du football à prendre des sanctions sévères pour éradiquer le racisme du sport.

Le fait que de tels incidents surviennent malgré les efforts continus pour promouvoir la diversité et l’égalité dans le football met en évidence la nécessité persistante de sensibilisation et d’éducation. Les joueurs, les dirigeants et les supporters doivent unir leurs forces pour créer un environnement sportif inclusif où le racisme n’a pas sa place.

Il est important de noter que ces événements ont été rapportés par Ledakarois.sn, soulignant ainsi le rôle crucial des médias dans la dénonciation et la sensibilisation autour de ces questions. L’affaire suscite également des discussions sur la manière dont le football peut continuer à évoluer vers un espace respectueux et égalitaire pour tous.

En fin de compte, cette suspension envoie un message clair : le racisme n’a pas sa place dans le football ni dans la société. Les autorités sportives et les acteurs du football ont la responsabilité collective de faire en sorte que ces incidents soient traités avec rigueur et que des mesures préventives soient mises en place pour éliminer le racisme du sport que nous chérissons tous.

Soutien actif de l’USAID Sénégal à la valorisation des PME locales lors de la FIKA

L’événement, qui a débuté le 6 janvier, a été l’occasion pour les équipes de ces projets de partager leurs activités et leur impact dans la valorisation des PME au Sénégal. Le 17 janvier, une journée d’échanges et d’informations a été organisée pour souligner leur contribution essentielle à l’écosystème des PME sénégalaises.

L’accent mis sur la valorisation des produits et services des PME était palpable, avec les équipes visitant les stands des entreprises soutenues par ces projets. Cette initiative visait non seulement à promouvoir ces PME, mais aussi à offrir une opportunité unique de déguster les produits locaux, illustrant ainsi la diversité et la qualité des offres des entreprises locales.

En soutenant la FIKA, l’USAID Senegal démontre son engagement continu envers le renforcement du secteur des PME. En favorisant une croissance économique inclusive, ces projets contribuent à la création d’emplois et à la diversification de l’économie locale. L’USAID Senegal continue ainsi de jouer un rôle clé dans la promotion du développement économique durable au Sénégal.

Le Premier ministre Amadou Ba rend hommage à Mame Diarra BOUSSO et effectue des visites de courtoisie à la veille du Magal de Porokhane

À l’approche du Magal de Porokhane, une célébration religieuse majeure au Sénégal, le Premier ministre Amadou Ba a honoré la mémoire de Mame Diarra BOUSSO et a effectué des visites de courtoisie aux autorités religieuses de la région.

Le Premier ministre a débuté ses visites en exprimant sa sincère gratitude au Khalife Général des Mourides, Serigne Mouhamadou Mountakha Bachir MBACKÉ, ainsi qu’à ses proches, Serigne Fallou BASSIROU et Serigne Issakha MBACKÉ. Ces rencontres ont été marquées par un accueil chaleureux et des échanges sur des sujets d’intérêt commun.

Par la suite, Amadou Ba s’est rendu auprès de Serigne Mahi NIASS à Médina BAYE, en prélude au Gamou de Taiba NIASSÈNE. Le Premier ministre a salué l’érudition en sciences coraniques et la piété des guides religieux, soulignant l’importance de perpétuer ces valeurs au sein de la société sénégalaise.

Ces visites revêtent une signification particulière à la veille du Magal de Porokhane, une manifestation religieuse qui rassemble chaque année des milliers de fidèles. Le Premier ministre a exprimé sa reconnaissance envers les autorités religieuses pour leur accueil et a souligné l’importance des moments de réflexion partagés.

Amadou Ba a conclu en remerciant les guides religieux pour leurs prières formulées en faveur de la paix et de la stabilité au Sénégal. Ces gestes renforcent les liens entre l’État et la communauté religieuse, soulignant l’importance du dialogue et de la collaboration pour le bien-être de la nation.

Le Premier ministre Amadou Ba rend visite au Khalife de Médina Baye en prélude au Gamou de Taiba Niassène

Dans le cadre des préparatifs du Gamou de Taiba Niassène, prévu ce samedi, le Premier ministre sénégalais, Amadou Ba, a effectué une visite de courtoisie mardi soir au Khalife général de Médina Baye, Serigne Mahi Niass.

La rencontre a été marquée par un accueil chaleureux du guide religieux, qui a traditionnellement accordé au Premier ministre une séance de récitation du Coran. Ce moment de prière symbolise le respect et l’honneur réservés aux personnalités visitant le lieu saint.

Au cours de la visite, le Premier ministre a répondu aux doléances exprimées par le Khalife en exprimant l’estime du Président de la République envers les érudits religieux, soulignant que le leader religieux faisait partie de cette catégorie. Amadou Ba a également annoncé sa prochaine visite à Taiba Niassène, une cité religieuse située dans le département de Nioro.

Le Premier ministre a rappelé l’importance des projets majeurs tels que l’assainissement et la voirie pour la localité de Médina Baye. Il a sollicité des prières pour la paix et la stabilité du Sénégal.

Le Khalife de Médina Baye s’est réjoui de la visite du Premier ministre et a formulé des prières pour le bien-être du pays. Cette rencontre témoigne du respect mutuel entre les autorités politiques et religieuses du Sénégal, renforçant les liens entre l’État et la communauté religieuse dans le pays.

Énigme politique : Mimi Touré reçue nuitamment par Macky Sall

Le paysage politique sénégalais s’est récemment trouvé plongé dans une énigme intrigante, alimentée par des rumeurs persistantes d’une rencontre secrète entre Mimi Touré et le président Macky Sall. Cette mystérieuse audience aurait été en réponse à la requête des collectifs des candidats spoliés, qui sollicitaient l’intervention du chef de l’État pour mettre un terme au processus de parrainage.

L’annonce de cette audience a provoqué des réactions divergentes parmi les candidats recalés, en particulier d’Aminata Touré, qui a catégoriquement refusé de rencontrer le Président. Cette décision soulève des interrogations sur les intentions de Mimi Touré dans ce contexte politique délicat.

Selon des sources dignes de confiance de ledakarois.sn, le Président Macky Sall aurait déjà reçu secrètement un leader des candidats recalés. Cette rencontre nocturne se serait déroulée à Mermoz, dans la nuit du dimanche au lundi, vers 1h30 du matin. La même source indique que le leader en question aurait pris l’engagement de se distancier publiquement dès l’annonce de l’audience présidentielle.

La question qui se pose maintenant est de savoir si Mimi Touré serait également reçue par Macky Sall dans des circonstances similaires? La démarche d’Aminata Touré, initiatrice de la lettre adressée au Président, de se démarquer soulève des interrogations quant aux motivations de ces acteurs politiques.

L’ensemble de ces événements semble indiquer que la rencontre secrète entre le leader des candidats recalés et le Président de la République pourrait être l’élément déclencheur de cette audience, créant ainsi un climat politique encore plus complexe et intrigant au Sénégal. Seule l’annonce officielle de ces acteurs politiques pourrait lever le voile sur cette énigme et apporter des éclaircissements sur les dynamiques en jeu.

CAN 2023 : Djamel Belmadi n’est plus le sélectionneur de l’Algérie 

Éliminée de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) après la défaite (1-0) lors de la 3ème journée du groupe D face à la Mauritanie, le mardi 23 janvier dernier, L’Algérie se sépare de son désormais ex entraîneur. Selon Beinsport, Djamel Belmadi aurait démissionné à la tête de l’Équipe Nationale de L’Algérie. Pour rappel, Djamel Belmadi est le vainqueur de la CAN 2019, mais depuis le sacre des Fennecs, l’Algérie n’a plus réussi à franchir les phases de poules en 2 CAN consécutives.

Équipe Nationale Sénégalaise à la CAN 2024 : retour sur les 7 buteurs héroïques en phase de poule

La participation du Sénégal à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024 a été marquée par des performances exceptionnelles, avec plusieurs joueurs se distinguant par leurs talents et leur capacité à trouver le fond des filets adverses. Retour sur les 7 buteurs héroïques qui ont contribué au succès de l’équipe nationale sénégalaise lors de cette compétition mémorable :

1. Pape Gueye : Le premier buteur de la sélection sénégalaise lors de la CAN 2024. Son but a été inscrit lors du match contre la Gambie.

2. Lamine Camara : Auteur de deux buts lors de la rencontre face à la Gambie, Camara a brillé sur le terrain en doublant la mise pour son équipe.

3. Ismaila Sarr : Ismaila Sarr a également laissé sa marque en marquant un but crucial lors du match contre le Cameroun, contribuant à la victoire de l’équipe.

4. Habib Diallo : L’attaquant Habib Diallo a fait trembler les filets lors du même match contre le Cameroun, consolidant davantage la position du Sénégal dans la compétition.

5. Sadio Mané : La star mondiale Sadio Mané a apporté sa contribution avec un but important face au Cameroun, démontrant une fois de plus son talent exceptionnel.

6. Abdoulaye Seck : Abdoulaye Seck a inscrit un but crucial lors du match contre la Guinée, ajoutant à la liste des réalisateurs sénégalais de la CAN 2024.

7. Illimane Ndiaye : Enfin, Illimane Ndiaye a également inscrit son nom parmi les buteurs sénégalais lors du match contre la Guinée, contribuant à la performance impressionnante de l’équipe.

Ces 7 buteurs ont joué un rôle essentiel dans le parcours de l’équipe nationale sénégalaise lors de la CAN 2024, faisant la fierté de tout un pays. Leur talent, leur détermination et leur esprit d’équipe resteront gravés dans la mémoire des supporters sénégalais.

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