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Le gouvernement dévoile le plan stratégique Sénégal 2050 : Un tournant pour l’économie nationale

Le Premier ministre, dans un communiqué officiel, a annoncé la finalisation du diagnostic approfondi de la situation économique du Sénégal, mené parallèlement à l’élaboration du nouveau cadre de référence économique, Sénégal 2050 – Agenda national de transformation. Ce processus minutieux, désormais achevé, a permis de dresser un état des lieux exhaustif de l’économie sénégalaise, d’analyser ses défis et ses conséquences, ainsi que de définir les mesures correctivesindispensables pour redresser et stabiliser durablement la situation du pays.

Selon les déclarations d’Ousmane Sonko, ce diagnostic constitue une base solide pour le développement des politiques économiques futures, avec pour objectif de réorienter le Sénégal sur la voie de la croissance durable et inclusive. Le gouvernement s’apprête ainsi à partager les résultats de cette analyse avec l’ensemble de la nation à travers un point de presse, prévu pour ce jeudi.

Ce point de presse servira de prélude à un évènement d’envergure nationale, à savoir le lancement officiel, le 7 octobre 2024, du référentiel Sénégal 2050 – Agenda national de transformation. Ce plan stratégique incarne la vision du président Bassirou Diomaye FAYE pour un Sénégal souverain, juste et prospère. Ce programme ambitionne de transformer en profondeur l’économie sénégalaise, en misant sur l’industrialisation, la modernisation des infrastructures, ainsi que sur une répartition équitable des richesses au sein du pays.

Le Premier ministre a souligné l’importance cruciale de cette initiative pour l’opérationnalisation des réformes économiques nécessaires, visant à renforcer la résilience du Sénégal face aux crises mondiales, tout en favorisant une croissance endogène.

Le référentiel Sénégal 2050 se veut être une feuille de route ambitieuse, articulée autour de plusieurs axes prioritaires : la souveraineté alimentaire, la transition énergétique, la modernisation du système éducatif et de santé, ainsi que le développement durable. Ces réformes visent non seulement à renforcer la compétitivité du Sénégal sur la scène internationale, mais aussi à garantir un bien-être social accru pour l’ensemble de la population.

Avec cette nouvelle stratégie, le gouvernement s’engage à mobiliser l’ensemble des acteurs de la société – du secteur privé à la société civile – afin d’assurer une transformation inclusive et durable de l’économie sénégalaise.

Le lancement de l’Agenda national de transformation sera l’occasion pour le gouvernement de réaffirmer son engagement à construire un Sénégal prospère, tourné vers l’avenir et capable de répondre aux aspirations légitimes de ses citoyens.

Sénégal : Conférence internationale sur l’expansion de la protection sociale dans l’économie informelle

Le Sénégal accueille cette semaine une conférence internationale dédiée à l’expansion de la protection sociale dans l’économie informelle, en partenariat avec le Bureau international du Travail (BIT). Cet événement réunit des représentants de sept pays africains ainsi que deux organisations internationales, dont la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES). L’objectif : discuter des moyens concrets pour améliorer la couverture sociale des travailleurs de l’économie informelle, un enjeu crucial pour le développement économique et social des pays africains.

Dans son discours d’ouverture, le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, M. Yankhoba Dieme, a insisté sur l’importance de cette rencontre pour l’avenir du Sénégal. Ce dernier s’inscrit dans les priorités fixées par le président de la République, qui ambitionne de bâtir un Sénégal « juste, souverain et prospère ». Cette ambition ne peut être réalisée, selon M. Dieme, qu’en s’assurant que la justice sociale accompagne les efforts de justice judiciaire.

Le défi est de taille. Au Sénégal, comme dans de nombreux autres pays du continent, plus de 97 % de la population active évolue dans l’économie informelle, un secteur où la protection sociale reste largement insuffisante. Cette conférence représente donc une occasion cruciale pour discuter des avancées récentes et des initiatives en cours. Parmi elles, la création de la mutuelle sociale nationale des artisans, lancée cette année, qui compte déjà plus de 10 000 membres.

Les représentants des pays participants, dont la Côte d’Ivoire, le Rwanda et le Maroc, vont travailler main dans la main avec des experts internationaux pour échanger des expériences et élaborer des outils d’aide à la décision. Cette collaboration vise à établir une feuille de route ambitieuse pour garantir une prise en charge équitable et durable des travailleurs de l’économie informelle.

La rencontre s’inscrit dans un contexte où la protection sociale des travailleurs informels devient un enjeu central pour de nombreux gouvernements africains, déterminés à assurer un avenir plus stable et plus juste à leurs citoyens. La conférence offre ainsi une plateforme essentielle pour explorer des solutions innovantes, adaptées aux réalités locales, en vue de renforcer les systèmes de sécurité sociale à travers le continent.

Le Ministère de la Femme et des Solidarités en action pour l’autonomisation des femmes à Ziguinchor

Le Ministère de la Femme et des Solidarités continue de marquer son engagement en faveur de l’autonomisation économique des femmes à travers le Sénégal, avec une attention particulière portée à la région de Ziguinchor. Lors d’une cérémonie tenue récemment, des groupements de femmes des départements de Bignona, Oussouye et Ziguinchor ont reçu des attestations de financement, symbolisant une enveloppe globale de 400 millions de francs CFA destinée à soutenir leurs projets entrepreneuriaux.

Ces fonds proviennent des mécanismes de financement du Fonds national de Crédit pour les Femmes et du Fonds national de Promotion de l’entrepreneuriat féminin, sous la coordination du Ministère de la Microfinance, de l’Économie sociale et solidaire. La ministre Maïmouna Dièye, en remettant ces fonds, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à accompagner les initiatives portées par les femmes, en précisant que ce soutien inclut des projets en cours de sélection et tiendra compte des besoins spécifiques des femmes en situation de handicap, des femmes déplacées, ainsi que des artisanes de la région.

Lors de cette cérémonie, la ministre Dièye a insisté sur l’importance du remboursement des financements octroyés. « Les ressources dont nous disposons sont limitées et d’autres femmes attendent pour démarrer leurs activités génératrices de revenus », a-t-elle déclaré. Elle a ainsi rappelé que le remboursement des prêts permet de garantir la durabilité des mécanismes de financement et d’étendre ce soutien à d’autres bénéficiaires.

Ziguinchor représente la première étape d’une série de rencontres prévues avec les organisations féminines à travers tout le pays. Selon la ministre, cette démarche vise à mettre en œuvre les instructions du Chef de l’État, en promouvant un accès équitable aux ressources et aux opportunités pour tous. Cette approche inclusive et participative répond aux objectifs du gouvernement en matière de développement social et économique.

La région de Ziguinchor, riche de son potentiel agricole et de la vitalité de sa jeunesse, de ses femmes et de ses filles, est considérée par la ministre Dièye comme un levier stratégique pour le développement national. Elle a souligné la vocation agricole de cette région et exprimé sa conviction que Ziguinchor pourrait devenir un moteur de croissance pour l’ensemble du pays.

En conclusion, cette initiative du Ministère de la Femme et des Solidarités marque une étape décisive dans la promotion de l’entrepreneuriat féminin, l’inclusion sociale et le développement local. Elle illustre également la volonté du gouvernement de renforcer l’autonomisation des femmes à travers des politiques publiques concrètes et adaptées aux réalités régionales.

Élections législatives anticipées : la décision ferme de la Caolition Diomaye Président de Kaolack révélée

Quatorze (14) partis politiques et mouvements alliés de la Coalition Diomaye Président de la région de Kaolack, signataires de la charte de la coalition, annoncent leur mobilisation unanime en vue des élections législatives du 17 novembre 2024. Sous la coordination régionale de M. Aly Tounkara, Président du Mouvement Convergence Citoyenne Tabax sa Réw, ingénieur polytechnicien et expert en mobilisation des ressources en eau et en gestion du foncier, la coalition s’est engagée à déployer tous les moyens nécessaires pour assurer une large victoire lors de ce scrutin crucial.

Cette dynamique unitaire, fondée sur la cohésion et la solidarité entre les différentes entités de la coalition, vise à porter les aspirations des populations de la région de Kaolack et à consolider les avancées démocratiques et économiques du pays sous la bannière de la Coalition Diomaye Président. Ils appellent ainsi tous les citoyens à se mobiliser et à soutenir massivement cette démarche, gage d’un avenir meilleur pour notre nation.
La Coalition Diomaye Président de la région de Kaolack:

  1. Mr. Aly TOUNKARA, Président du Mouvement Convergence Citoyenne Tabax sa Réw; 2 .Mme Fatou SENE Maire de kahone et Coordinatrice de andu Nawlé Ligeeyal Sénégal
    1. Mr. Mamadou Diallo
      coordinateur national
      des cablodistributeurs
      patriotes du Sénégal
  2. Mr Ibrahima DIOUF
    Président du
    Mouvement Agir et
    pour une commune
    Active et Solidaire
    Solidaire (MACAS)
  3. Mr.Ibrahima LOPEZ Président du Mouvement Barké bi M2B 6.Mr Diamé Diouf Président du Front pour la Paix et la Justice ( FPJ)
    1. Mme Amy Mara
      DIEYE Vice
      Présidente du
      Mouvement Barké
      Bi
      M2B
    2. El hadji malick Diouf
      Avocat à la cour
      Président du
      Mouvement du
      MALKNAM
      9.Pr. El hadji Malick
      Kane
      Président du
      Mouvement FARLU
      DEFAR
      10.Mr. Samba Ndiaye
      Président du Parti
      MDIS/LIGGEEY
      SÉNÉGAL CI JAMM
  4. Mme Mame Adama
    Gueye
    Présidente du
    Mouvement MRASE
    12.Pape Babacar Gueye
    M E P Gem sa Bop
    jarin sa Gox
    13.Barham Thiam
    Président du Parti Conservateur du Sénégal.
  • la coordination est ainsi structurée:
    Coordinateur de coalition à Kaolack : Aly TOUNKARA
    Coordinatrice adjointe : Fatou SENE
    Secrétaire général : Ibrahima DIOUF
    Commission des Finances : Amy MARA
    Chargé des élections : Ibrahima LOPEZ & Me Malick DIOUF
    Commission d’organisation : Diamé DIOUF
    Commission communication : Mamadou DIALLO & Pr Malick KANE.

Décès du patriarche Amadou Mahtar Mbow : Une pluie d’hommages pour un monument de la culture africaine

Le Sénégal et l’Afrique entière pleurent la perte d’une figure emblématique, le Professeur Amadou Mahtar Mbow, décédé le 24 septembre 2024. Patriarche incontesté, homme de culture et de savoir, ancien Directeur général de l’UNESCO, Mbow a marqué de son empreinte l’histoire contemporaine africaine. Depuis l’annonce de sa disparition, les hommages affluent de toutes parts, témoignant de l’influence incommensurable de cet homme engagé pour une justice éducative et culturelle mondiale.

Bassirou Diomaye Faye, président du Sénégal, salue un « grand défenseur du multilatéralisme »

En déplacement à New York pour assister à l’Assemblée générale des Nations Unies, le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa vive émotion après avoir appris la disparition de Mbow. Dans un message empreint de respect et d’admiration, Faye a souligné l’importance du combat mené par le défunt pour l’Afrique et le monde.

« C’est un des patriarches de la Nation sénégalaise qui s’est éteint, en laissant un héritage inestimable, marqué par son combat pour une justice éducative et culturelle mondiale. Que sa sagesse et son engagement continuent d’inspirer l’Afrique et le monde. Paix à son âme », a déclaré le Président, rappelant la place de Mbow dans le multilatéralisme et la promotion des valeurs universelles à travers son mandat à la tête de l’UNESCO.

Ousmane Sonko, Premier ministre : « Un homme de vision qui a consacré sa vie à la nation »

Le Premier ministre Ousmane Sonko a également partagé son émotion et ses souvenirs du défunt. Dans un message diffusé sur sa page X (anciennement Twitter), Sonko a exprimé sa tristesse et a salué l’engagement du Professeur Mbow, qu’il a brièvement côtoyé lors des Assises nationales.

« Son parcours exceptionnel, de ses débuts à Dakar à son rôle à la tête de l’UNESCO, témoigne de son dévouement et de sa vision. Nous perdons un grand homme, que j’ai eu l’honneur de côtoyer brièvement lors des Assises nationales. Son héritage continuera d’inspirer les générations futures », a écrit Sonko, adressant ses sincères condoléances à la famille du défunt.

Amadou Mahtar Mbow, né à Dakar en 1921, est rapidement devenu une figure centrale dans la promotion de l’éducation et de la culture en Afrique et dans le monde. Son mandat à la tête de l’UNESCO, de 1974 à 1987, a été marqué par son engagement en faveur d’un nouvel ordre mondial de l’information et de la communication, visant à réduire les inégalités entre les pays du Nord et du Sud. Défenseur acharné de la diversité culturelle, Mbow a toujours prôné une approche inclusive des droits culturels et éducatifs.

Sa disparition laisse un vide immense, mais son œuvre continuera de nourrir la réflexion et l’action des générations à venir. Les témoignages qui affluent depuis son décès montrent à quel point il a marqué ceux qui ont eu l’opportunité de le côtoyer, mais aussi tous ceux qui se sont inspirés de ses idées et de son engagement.

Un hommage national est en cours de préparation pour honorer ce grand homme qui a tant donné à son pays et à l’humanité. Le Sénégal se souviendra toujours de ce patriarche, ce visionnaire, qui a su mettre l’éducation et la culture au cœur des débats internationaux pour un monde plus juste et équitable. Que son âme repose en paix.

Aminata « Mimi » Touré annonce son soutien à Pastef pour les législatives du 17 novembre

Le paysage politique sénégalais continue de se transformer à l’approche des élections législatives prévues pour le 17 novembre prochain. Aminata « Mimi » Touré, leader du Mouvement pour l’Intégrité, le Mérite et l’Indépendance (MIMI 2024), a surpris la scène politique en annonçant qu’elle ne se présentera pas aux législatives, mais qu’elle apporte son soutien au Pastef.

Dans un communiqué diffusé ce jour, Mimi Touré a appelé ses militants, sympathisants et l’ensemble des Sénégalais à voter massivement pour la liste Pastef lors de ces élections cruciales. « Parachevons la victoire du 24 mars par une large majorité à l’Assemblée nationale », a-t-elle déclaré. Elle a insisté sur la nécessité de donner au régime actuel « les moyens de travailler activement pour l’avènement d’un Sénégal souverain, juste et prospère ».

Cette décision stratégique intervient après l’élection présidentielle du 24 mars dernier, qui a vu la victoire de Bassirou Diomaye Faye, porté par la coalition Diomaye Président dont le Mouvement MIMI 2024 est un membre-fondateur. Récemment nommée Haut Représentant du président Faye, Mimi Touré semble donc suivre une ligne politique en cohérence avec sa vision d’un Sénégal résolument indépendant et orienté vers la justice sociale.

Le ralliement de Mimi Touré au Pastef s’inscrit dans une dynamique similaire à celle de Malick Gakou, autre figure politique de premier plan, qui avait également annoncé son soutien au parti pour ces législatives. Ensemble, ces alliances pourraient bien transformer le paysage législatif et donner au parti de l’opposition une majorité à l’Assemblée nationale, un levier essentiel pour l’application des réformes promises par le nouveau président.

Le Mouvement pour l’Intégrité, le Mérite et l’Indépendance (MIMI 2024), qui se distingue par sa vision d’une gouvernance éthique, appelle ainsi à une forte mobilisation populaire le 17 novembre prochain sous le slogan « Motali Yéné », une invitation à s’engager pour un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Il reste à voir si ce soutien marquera un tournant décisif dans le rapport de forces politiques au Sénégal. Cependant, avec cette alliance grandissante autour de Pastef, les législatives de novembre s’annoncent déjà comme un moment clé pour la réorientation du pays vers un nouveau cap politique.

Kaolack / Politique : Élections législatives anticipées en 2024, le plaidoyer des jeunes militants de la Nouvelle Responsabilité « NR »

« Nous sommes réunis aujourd’hui pour nous prononcer sur les élections législatives anticipées de novembre 2024. Nous, militants et sympathisants de la Nouvelle Responsabilité ‘NR’ du département de Kaolack, plaidons pour qu’El Hadji Modou Penda Ba soit désigné comme candidat du parti dans le département de Kaolack », a expliqué Mouhamed Gueye, porte-parole des jeunes de la Nouvelle Responsabilité, dans la capitale du Saloum.

Pour M. Gueye et ses compagnons, El Hadji Modou Penda Ba est le candidat qui pourrait apporter une victoire écrasante au parti dans le département de Kaolack. Mouhamed Gueye a également affiché leur soutien à la candidature d’Amadou Ba, tout en soutenant El Hadji Modou Penda Ba, qu’ils considèrent comme le candidat de la jeunesse et de l’espoir. Il a ajouté que cet homme pourrait défendre l’intérêt général et être l’avocat de tout un peuple au sein de l’hémicycle.

« El Hadji Modou Penda Ba incarne les valeurs que nous prônons : la transparence et l’engagement pour le développement durable du département de Kaolack. Son engagement aux côtés des populations de sa zone et son leadership sont des atouts pour obtenir une victoire incontestable. Monsieur le Président du parti Nouvelle Responsabilité ‘NR’, nous vous invitons à accorder une attention particulière à cet homme et à sa candidature afin de porter haut nos couleurs dans le département », a-t-il conclu.

Tragédie au large de Dakar : 38 corps retrouvés dans une pirogue à la dérive

Le dimanche 22 septembre, une scène macabre s’est déroulée au large des côtes de Dakar, où une pirogue à la dérive a été repérée, contenant 38 corps sans vie. Après une opération délicate menée par la Marine nationale sénégalaise et plusieurs forces spécialisées, les dépouilles ont été récupérées et acheminées sur la terre ferme le lendemain.

L’opération de récupération a mobilisé des spécialistes de la santé, des techniciens de la police scientifique, ainsi que des agents de la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants (Dnlt) et du commissariat spécial du Port. C’est à bord du patrouilleur « Le Cayor » que cette équipe a rejoint le lieu du drame, situé à plusieurs dizaines de kilomètres au large de Dakar.

Les autorités ont pris la décision de ne pas ramener la pirogue sur la terre ferme, préférant la traiter en mer en raison de l’état de décomposition avancée des corps, rendant leur manipulation extrêmement délicate. Selon les informations rapportées par L’Observateur, l’opération a commencé tôt le matin et s’est poursuivie jusque tard dans la nuit, aux alentours de 23 heures. Les agents ont découvert d’abord 34 corps, suivis de quatre autres dépouilles, pour un total de 38 victimes remontées à bord.

Le quotidien révèle que la plupart des corps étaient dans un état de décomposition avancée, certains étant même démembrés ou désintégrés. L’identification des victimes s’annonce donc quasi impossible. Cependant, il a été confirmé que deux des corps sont ceux de femmes.

Plusieurs questions subsistent encore concernant cette tragédie. D’où venait cette pirogue ? Combien de passagers étaient initialement à bord ? Pour quelle destination se dirigeaient-ils ? Et surtout, quelles ont été les causes de cette catastrophe ? L’hypothèse selon laquelle il s’agirait d’une embarcation de migrants semble privilégiée, d’autant plus que l’inscription « Serigne Saliou Mbacké 024 » a été repérée sur le flanc du bateau, donnant un premier indice aux enquêteurs. La pirogue pourrait également être celle qui a quitté Mbour le 13 août dernier avec à son bord 150 migrants, dont on est sans nouvelles depuis.

Les autorités sénégalaises ont ouvert une enquête, confiée au commissariat spécial du Port et à la Dnlt, en collaboration avec la police scientifique, pour faire la lumière sur cette tragédie. Elle devra tenter de répondre à ces nombreuses interrogations et peut-être retrouver des rescapés si ces derniers existent.

La situation tragique des migrants en quête d’un avenir meilleur continue de se révéler dans toute son horreur, rappelant l’urgence de mettre en place des mesures de protection pour ces vies humaines en danger.

Confrontation imminente entre Lat Diop et Mouhamed Dieng : Une nouvelle étape dans l’affaire 1xbet Sénégal

L’affaire Lat Diop, ancien Directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase) et ex-ministre des Sports, continue de faire la une des journaux au Sénégal. Le journal L’Observateur annonce une nouvelle étape décisive dans cette affaire, avec une confrontation imminente entre Lat Diop et son accusateur, Mouhamed Dieng, patron de 1xbet Sénégal. Ce dernier a été reconvoqué par la Division des investigations criminelles (DIC), alors qu’il se trouvait hors du pays.

Les enquêteurs ont contacté Mouhamed Dieng pour lui signifier qu’il devait impérativement se représenter devant leurs services dans les 48 heures à venir, selon le quotidien d’information. Cette convocation intervient dans un contexte tendu où l’ancien directeur de la Lonase est placé en garde à vue depuis plusieurs jours. Hier encore, la mesure de garde à vue a été prolongée, suggérant que de nouveaux éléments pourraient avoir été ajoutés à l’enquête.

L’affaire s’inscrit dans le cadre de la campagne de reddition des comptes lancée par le nouveau régime sénégalais. Lat Diop, figure politique influente, est accusé de mauvaise gestion durant son passage à la tête de la Lonase, ce qui a déclenché une série d’enquêtes sur sa gestion financière. Selon certaines sources, les accusations portées contre lui incluraient des malversations financières en lien avec des entreprises comme 1xbet Sénégal, ce qui justifierait l’implication directe de Mouhamed Dieng dans cette affaire.

L’opinion publique suit de près cette affaire, qui pourrait marquer un tournant dans la lutte contre la corruption au Sénégal. L’attente autour du retour de Mouhamed Dieng et de sa confrontation avec Lat Diop suscite de nombreuses spéculations sur l’issue de cette enquête. La lumière devrait bientôt être faite sur les faits reprochés à l’ancien ministre des Sports, dans ce qui pourrait être l’une des affaires les plus médiatisées du moment.

Les prochains jours s’annoncent décisifs pour Lat Diop, qui devra désormais répondre aux accusations portées contre lui, et pour Mouhamed Dieng, dont la version des faits pourrait grandement influencer le cours de l’enquête.

APRÈS LAT DIOP, DOURA BALDÉ, MAME BOYE DIAO ET FARBA NGOM DANS LE VISEUR : Vers une répression politique ?

La situation politique au Sénégal prend un tournant préoccupant alors que la machine judiciaire se mobilise contre des figures clés de l’ancien régime de Macky Sall. Après l’arrestation de Lat Diop et de plusieurs hauts fonctionnaires du ministère des Finances et du Budget, l’attention se concentre désormais sur Doura Baldé, Mame Boye Diao et Farba Ngom. Selon une source du Dakarois Quotidien, le régime actuel chercherait à les emprisonner en s’appuyant sur des accusations liées à leur patrimoine foncier, n’ayant pas réussi à établir des éléments incriminants sur le plan financier, insiste notre informateur.

Cette stratégie semble être une manœuvre délibérée pour affaiblir des adversaires politiques qui pourraient représenter une menace lors des prochaines élections législatives. En effet, Doura Baldé, Mame Boye Diao, Lat Diop et Farba Ngom sont des personnalités influentes dans leurs fiefs respectifs et leur popularité pourrait leur permettre de contester le pouvoir en place avec succès.

Actuellement, les auditions à la Division des investigations criminelles (Dic) se multiplient.
Un climat de peur s’installe avec l’interdiction de sortie du territoire pour les proches de Macky Sall. Ce, sans aucune décision judiciaire préalable. Cette situation a suscité des inquiétudes au sein de la société civile, qui craint une dérive autoritaire. Des figures comme Birahim Seck ont ouvertement dénoncé ces pratiques, mettant en lumière une possible instrumentalisation de la justice à des fins politiques.
Pour rappel, Waly Diouf Bodian, responsable de Pastef et directeur général du Port Autonome de Dakar, déclarait publiquement en mai 2024: « on ne peut pas gérer ce pays avec des dizaines d’opposants milliardaires qu’on laisse circuler librement ».
C’est pourquoi il est important de se poser la question suivante : est-ce une reddition des comptes ou un règlement de comptes ?


La Dakaroise

Affaire Lat Diop : L’ancien directeur de la Lonase interrogé sur son patrimoine dans une affaire de blanchiment de capitaux

Les interrogatoires se poursuivent pour Lat Diop, ancien directeur de la Loterie Nationale Sénégalaise (Lonase), actuellement en garde à vue. Les enquêteurs de la Division des Investigations Criminelles (DIC) se sont récemment penchés sur la question de son patrimoine, dans le cadre des accusations de blanchiment de capitaux qui pèsent sur lui. Ce développement fait suite aux déclarations de Mouhamed Dieng, patron de 1Xbet, qui a affirmé avoir remis plus de 5 milliards de FCFA à Lat Diop.

Lors de son audition, Mouhamed Dieng a détaillé les versements effectués à l’ancien directeur de la Lonase, expliquant avoir remis 700 millions de FCFA en 2021, puis un peu plus d’un milliard en 2023, et enfin 4 milliards supplémentaires, portant ainsi le total à plus de 5 milliards de FCFA. Ces sommes auraient été versées en plusieurs tranches, ce qui a éveillé les soupçons des enquêteurs.

Face à ces accusations, Lat Diop a catégoriquement nié avoir reçu ces fonds. Lors de son audition, il a indiqué que ses relations tendues avec Mouhamed Dieng découlaient du partenariat entre la Lonase et 1Xbet, ainsi que d’autres collaborations héritées lors de sa prise de fonction, qu’il considérait défavorables. Il a qualifié les déclarations de Mouhamed Dieng de pure calomnie.

Afin de vérifier les accusations de blanchiment de capitaux, les enquêteurs de la DIC ont cherché à évaluer le patrimoine de Lat Diop, notamment ses biens mobiliers, immobiliers et ses avoirs bancaires. D’après des sources proches de l’enquête, Lat Diop aurait présenté ses biens, qu’il aurait décrit comme modestes.

Pour l’instant, les enquêteurs semblent avoir bouclé cette partie de l’investigation, mais d’autres volets de l’affaire restent à explorer. Le dossier de Lat Diop, qui a déjà été ministre des Sports et président du Guédiawaye Football Club, demeure au cœur des préoccupations judiciaires.

Le Sénégal en deuil : Amadou Makhtar Mbow s’éteint à l’âge de 103 ans

Le Sénégal pleure l’une de ses figures les plus emblématiques, le professeur Amadou Makhtar Mbow, décédé dans la nuit du lundi au mardi 24 septembre 2024 à Dakar, à l’âge de 103 ans. Né le 20 mars 1921, ce centenaire au parcours exceptionnel a marqué l’histoire du pays et du monde entier par son engagement inébranlable en faveur de l’éducation, de la culture, et du développement des nations.

Ancien ministre de l’Éducation et de la Culture dans les années 1960-1970, Amadou Makhtar Mbow est surtout connu pour son mandat à la tête de l’UNESCO de 1974 à 1987. Pendant ces treize années, il a œuvré pour un nouvel ordre mondial de l’information et de la communication, se battant pour une meilleure représentativité des pays du Sud dans les instances internationales. Ce combat pour l’égalité et la justice lui a valu une reconnaissance mondiale.

Amadou Makhtar Mbow, un érudit respecté, avait également présidé les Assises Nationales de 2008, un moment historique où il a contribué à tracer des perspectives nouvelles pour le Sénégal. Son influence sur le plan national et international reste gravée dans les mémoires.

En reconnaissance de ses contributions inestimables à l’éducation et à la culture, l’Université de Diamniadio, inaugurée le 1er décembre 2022, porte désormais son nom. Un hommage vibrant à cet homme dont le savoir et la sagesse ont inspiré des générations de Sénégalais et au-delà.

La cérémonie de son enterrement est prévue pour demain, mercredi 25 septembre 2024, selon une source proche de la famille. Dakaractu présente ses condoléances les plus sincères à sa famille et au peuple sénégalais qui perd un géant de l’histoire contemporaine.

Un héritage incommensurable
Amadou Makhtar Mbow laisse derrière lui un héritage immense. Son engagement pour l’éducation, la culture et l’émancipation des peuples, son combat pour la souveraineté intellectuelle des pays du Sud, resteront gravés dans l’histoire. Le Sénégal et le monde entier se souviendront de lui comme d’un visionnaire, un homme de principes et de conviction.

Qu’il repose en paix.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°279 – du 24/09/2024

🔴 REDDITION DES COMPTES OU RÈGLEMENT DE COMPTES ? : LES PROCHAINS DANS LE VISEUR : DOURA BALDÉ, MAME BOYE DIAO ET FARBA NGOM
🔴 CHERTÉ DE L’ÉLECTRICITÉ DUE AU « RECRUTEMENT SAUVAGE » : LE SUTELEC S’INSURGE CONTRE MOUSTAPHA SARRÉ

🔴 « SI MA SITUATION NE SE DÉCANTE PAS, J’ARRÊTE MA CARRIÈRE » : FAUTE DE CONTRAT, ALIOUNE SÈYE 2 MENACE D’ALLER EN RETRAITE
🔴 AUGUSTIN SENGHOR EN ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DE LA FSF : « C’EST L’UNITÉ QUI NOUS A PERMIS DE FORGER NOS SUCCÈS »

Lat Diop en garde à vue à la DIC : Interrogé sur son patrimoine toute l’après-midi

L’ancien Directeur Général de la Lonase et ancien ministre des Sports, Lat Diop, est toujours en garde à vue à la Division des Investigations Criminelles (DIC). Selon des informations obtenues, il a été longuement interrogé cet après-midi par les enquêteurs au sujet de son patrimoine et de ses biens.

Lat Diop a dû répondre à une série de questions liées à la gestion de son patrimoine, dans le cadre d’une enquête qui suscite un grand intérêt public. Les interrogatoires, qui ont duré plusieurs heures, ont pris fin récemment, selon des sources proches du dossier. Cependant, son séjour en détention se poursuit, et il passera une nouvelle nuit au commissariat du Port avant d’être reconduit à la DIC demain matin pour la suite des investigations.

Cette garde à vue intervient dans un contexte où plusieurs figures publiques sont scrutées de près par les autorités judiciaires, en lien avec la gestion de fonds publics et de leur patrimoine. Les détails exacts des accusations ou soupçons qui pèsent sur Lat Diop ne sont pas encore officiellement communiqués. Toutefois, cette affaire est suivie de près par les observateurs politiques, qui attendent avec impatience les conclusions des enquêtes.

Lat Diop, connu pour son rôle à la tête de la Lonase et son passage au ministère des Sports, traverse actuellement une période difficile sur le plan judiciaire, alors que les autorités continuent de faire la lumière sur ses activités passées.

Nouvelle coalition politique au Sénégal : « Samm Sa Kaddu / Sauver le Sénégal » voit le jour

Dans un contexte politique marqué par une volonté de renouveau et de rééquilibrage des pouvoirs, une nouvelle alliance se forme au Sénégal. Il s’agit de la coalition « Samm Sa Kaddu / Sauver le Sénégal », une force politique inédite qui regroupe des personnalités de divers horizons, unies par une même ambition : offrir aux Sénégalais une gouvernance plus équilibrée et des représentants parlementaires crédibles.

La coalition Yewwi Askan Wi, déjà bien ancrée dans l’opposition, subit ici une transformation notable tout en gardant ses piliers majeurs tels que le Parti de l’unité et du rassemblement (PUR)Taxawu Sénégal de Khalifa Sall et Barthélémy Dias, et le Parti républicain pour le progrès (PRP) dirigé par Déthié Fall. Mais ce qui fait la force de cette nouvelle alliance, ce sont les nouveaux entrants : des figures émergentes de la scène politique sénégalaise telles que Papa Djibril Fall, président du mouvement Les ServiteursBougane Gueye Dany de Guem Sa Bop / Les DiambarsAnta Babacar Ngom, présidente de l’Alliance pour la République et la Citoyenneté (ARC), et Thierno Bocoum, leader du mouvement AGIR.

Cette coalition a pour ambition de créer une majorité parlementaire capable d’instaurer une cohabitation au sein de l’exécutif, condition essentielle, selon ses membres, pour garantir un véritable équilibre des pouvoirs et assurer une meilleure gouvernance au Sénégal. Leur vision repose sur un engagement à offrir aux citoyens des représentants dévoués à la défense des intérêts du peuple et non à des intérêts partisans ou personnels.

La coalition Samm Sa Kaddu / Sauver le Sénégal aspire ainsi à réformer l’Assemblée nationale et à promouvoir une législation plus en phase avec les aspirations des populations. Elle entend se positionner comme un contrepoids face au parti présidentiel, en vue de rétablir une démocratie parlementaire forte.

Le pari est ambitieux mais reflète une demande croissante des Sénégalais pour une plus grande transparence, une gestion plus participative des affaires publiques et une redistribution plus équitable des ressources nationales.

Atelier de réflexion sur la refondation de la politique de recherche agricole au Sénégal : un pas vers la souveraineté alimentaire

Un atelier de réflexion portant sur la refondation de la politique de recherche et de vulgarisation agricole a débuté ce lundi dans les locaux de l’Institut Sénégalais de Recherche Agricole (ISRA) à Dakar. Cet événement d’envergure rassemble divers acteurs du secteur agricole, parmi lesquels des experts, chercheurs, universitaires, producteurs et partenaires au développement, qui, durant trois jours, se pencheront sur l’avenir de l’agriculture au Sénégal.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par Djibril Diop, Directeur de Cabinet du Secrétaire d’État aux Coopératives et à l’encadrement paysan. Dans son allocution, M. Diop a souligné les nombreux défis auxquels fait face le secteur agricole sénégalais, en particulier en matière de recherche agrosylvopastorale et halieutique. « Ces défis interpellent directement la recherche, qui doit orienter les choix politiques vers une performance durable des systèmes de production », a-t-il déclaré.

Le secteur agricole occupe une place stratégique dans le développement socio-économique du pays. Contribuant de manière significative à la création d’emplois, à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la pauvreté, il représente également une opportunité majeure pour la réalisation de la souveraineté alimentaire, l’un des objectifs prioritaires du gouvernement.

M. Diop a rappelé que le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, accorde une attention particulière à ce secteur, perçu comme un levier fondamental pour impulser le développement économique et social du Sénégal. À travers une agriculture innovante et performante, le pays aspire à réduire sa dépendance vis-à-vis des importations alimentaires et à renforcer sa sécurité nutritionnelle.

La nécessité de refonder la politique de recherche agricole s’inscrit dans une vision de modernisation et d’adaptation aux nouvelles réalités climatiques et économiques. Dr Moustapha Guèye, Directeur général de l’ISRA, a quant à lui salué les avancées réalisées par l’institut au cours des cinq dernières années, grâce à l’engagement des chercheurs et du personnel de soutien. « Nous avons accompli de grandes choses, mais beaucoup reste à faire pour atteindre l’objectif ultime de souveraineté alimentaire », a-t-il affirmé.

Il a également exprimé sa gratitude envers les partenaires techniques et financiers, qui, par leur soutien constant, ont permis à l’ISRA de maintenir son rôle de pionnier en matière de recherche agricole au Sénégal. « L’avenir de l’agriculture sénégalaise repose sur notre capacité à innover, à adapter nos méthodes de recherche aux besoins des producteurs et à proposer des solutions concrètes aux défis agricoles », a ajouté Dr Guèye.

Cet atelier représente une étape importante dans la réflexion sur l’avenir du secteur agricole. Il marque le début d’une transformation profonde de la politique de recherche et de vulgarisation agricole, avec pour objectif de rendre cette recherche plus accessible et utile aux producteurs locaux. L’un des axes principaux abordés lors des discussions concerne l’intégration de technologies modernes, notamment l’intelligence artificielle, pour améliorer les rendements agricoles, optimiser l’utilisation des ressources naturelles et anticiper les fluctuations climatiques.

De plus, une attention particulière est accordée aux systèmes de production durables, résilients et respectueux de l’environnement. Ces enjeux sont cruciaux pour le Sénégal, confronté à des défis écologiques importants, tels que la désertification, la dégradation des sols et les variations climatiques extrêmes.

Les producteurs, qui jouent un rôle central dans la transformation du secteur agricole, sont au cœur de cette nouvelle politique. L’objectif est de mieux adapter la recherche à leurs besoins, tout en encourageant la vulgarisation des innovations issues des laboratoires de l’ISRA et d’autres institutions partenaires.

À ce titre, le gouvernement sénégalais, en collaboration avec les acteurs du secteur, entend renforcer les capacités des agriculteurs en matière d’innovation technologique et de gestion durable des terres agricoles. Cette démarche vise à garantir non seulement la sécurité alimentaire à long terme, mais aussi à améliorer les conditions de vie des populations rurales, souvent les premières victimes de l’insécurité alimentaire et de la pauvreté.

La refondation de la politique de recherche agricole représente une ambition claire du Sénégal de devenir un acteur majeur dans la production alimentaire en Afrique de l’Ouest. En misant sur l’innovation, la durabilité et la coopération internationale, le pays aspire à atteindre une souveraineté alimentaire durable et à contribuer de manière significative à la lutte contre l’insécurité alimentaire dans la région.

Cet atelier constitue ainsi une première étape vers la réalisation de cet objectif, avec la promesse de résultats concrets et d’actions à long terme qui bénéficieront à l’ensemble du secteur agricole et à la population sénégalaise.

En conclusion, l’ouverture de cet atelier témoigne de la volonté du Sénégal de moderniser son agriculture, de renforcer ses capacités de production et d’assurer une meilleure sécurité alimentaire pour ses citoyens. Il ne fait aucun doute que les conclusions de ces discussions seront déterminantes pour tracer la voie vers une agriculture plus résiliente et durable, capable de répondre aux aspirations du Sénégal pour les décennies à venir.

Le CUDIS salue la nomination de Dr Djim Ousmane Dramé à la Direction des affaires religieuses et souligne l’engagement du Président Faye pour le vivre ensemble au Sénégal

Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) a exprimé sa satisfaction et ses félicitations suite à la nomination de Dr Djim Ousmane Dramé à la tête de la nouvelle « Direction des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe ». Cette décision, prise par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a été accueillie avec enthousiasme au sein des milieux religieux, qui y voient une démarche importante pour renforcer les liens entre l’État et les communautés religieuses, mais aussi pour mieux répondre aux défis liés à la gestion des affaires religieuses au Sénégal.

La création de cette direction, qui vise à encadrer et dynamiser les relations entre l’État et les différentes communautés religieuses, est perçue comme une avancée majeure. Le Dr Djim Ousmane Dramé, une figure respectée et influente au sein du CUDIS, a été choisi pour diriger cette institution, et le CUDIS a réaffirmé son soutien total à son action future. Il sera chargé de plusieurs missions essentielles, telles que la gestion des interactions entre l’État et les confréries religieuses, la rationalisation des politiques religieuses, et l’insertion des diplômés en langue arabe, un enjeu crucial pour l’avenir du pays.

Pour le CUDIS, cette nomination reflète l’engagement constant du Président Faye à promouvoir la paix, la tolérance et le vivre ensemble au Sénégal. Dans un contexte mondial où les tensions religieuses et les extrémismes gagnent du terrain, le modèle sénégalais de tolérance et de cohabitation pacifique reste une référence. Ce modèle, ancré dans des siècles d’histoire commune et de respect mutuel, a toujours mis en avant les valeurs de dialogue, de solidarité et de partage, des piliers essentiels qui unissent les différentes composantes religieuses et ethniques du pays.

Le Président Faye, en créant cette nouvelle direction, envoie un message fort : celui de la valorisation du rôle des acteurs religieux dans la stabilité du Sénégal. Le CUDIS, qui regroupe une multitude de confréries et d’associations islamiques comme la Mouridiya, la Tijaniya, et la Khadriya, ainsi que des entités comme la Jamâtou Ibâdou Rahman et le Rassemblement Islamique du Sénégal (RIS), entend jouer pleinement son rôle aux côtés des autorités pour préserver cet équilibre.

Les membres du CUDIS voient également dans cette nomination une opportunité de relever les nombreux défis auxquels le Sénégal est confronté en matière de gouvernance religieuse. Le renforcement des relations entre les pouvoirs publics et les leaders religieux permettra de mieux encadrer les pratiques religieuses, de lutter contre les dérives sectaires, et d’anticiper les menaces liées à l’extrémisme. Cette collaboration, que le CUDIS espère fructueuse, doit également permettre de maintenir la cohésion sociale et d’ancrer encore plus solidement le vivre ensemble, qui fait la particularité et la force du Sénégal.

En outre, le CUDIS met en avant l’importance des initiatives du gouvernement pour intégrer pleinement les jeunes diplômés en langue arabe dans la société sénégalaise. Cette question est souvent au centre des débats, car ces jeunes se retrouvent souvent marginalisés, faute de débouchés professionnels. La nouvelle direction, sous la conduite de Dr Djim Ousmane Dramé, aura également pour mission de créer des passerelles vers l’emploi pour cette frange de la population, afin de contribuer à la stabilité sociale et économique du pays.

Le CUDIS a également insisté sur l’importance de continuer à promouvoir le dialogue interreligieux au Sénégal. L’organisation, qui collabore régulièrement avec des représentants des autres confessions religieuses, en particulier la communauté chrétienne, entend poursuivre cette coopération dans un esprit de respect mutuel et de tolérance. Le Sénégal a toujours su éviter les conflits religieux grâce à une approche inclusive et respectueuse des différences, et le CUDIS se dit déterminé à travailler dans ce sens.

En conclusion, la nomination de Dr Djim Ousmane Dramé à la tête de la Direction des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe est une étape importante dans la gouvernance religieuse au Sénégal. Le CUDIS salue cette initiative et réaffirme son engagement à travailler aux côtés des autorités pour renforcer la paix et la cohésion sociale. Le modèle sénégalais de vivre ensemble, fruit d’une longue tradition de tolérance et de respect, reste un exemple à suivre, et la nouvelle direction est appelée à jouer un rôle clé dans la préservation de cet héritage.

Rencontre entre le Président Faye et Bill Gates : Vers une coopération renforcée sur l’agriculture, l’assainissement et le numérique

Dans la continuité de sa mission diplomatique à New York, le Président Bassirou Diomaye Faye a tenu une réunion stratégique avec Bill Gates, le philanthrope et co-fondateur de la Fondation Gates. Cette rencontre intervient après une audience avec le Premier ministre du Luxembourg et marque une étape importante pour le développement du Sénégal dans des secteurs clés.

Les discussions ont porté sur plusieurs domaines prioritaires pour le Sénégal, notamment l’agriculture, où l’intelligence artificielle pourrait jouer un rôle crucial dans l’amélioration des rendements. L’assainissement et l’usage du numérique pour renforcer le système de santé ont également été au cœur des échanges. Bill Gates a réaffirmé l’engagement de sa fondation à soutenir ces initiatives innovantes, en vue de faire du Sénégal un hub digital en Afrique.

Cette coopération renforcée s’inscrit dans la nouvelle stratégie technologique du Sénégal, visant à placer le pays au centre de l’innovation numérique et de la durabilité.

Tragédie au large de Dakar : Trente corps découverts dans une pirogue à la dérive

Le dimanche 22 septembre 2024, un drame terrible s’est déroulé au large de Dakar. La Marine nationale sénégalaise a découvert une pirogue en perdition, à environ 70 kilomètres des côtes, contenant trente corps sans vie. Selon un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA), cette découverte macabre fait suite à une alerte reçue en début de soirée.

Le patrouilleur CAYOR, rapidement déployé, a pu retrouver l’embarcation abandonnée. Après l’avoir sécurisée, il l’a remorquée vers la rade extérieure du port de Dakar. L’embarcation est arrivée lundi matin à 6h00, et des équipes médicales, les sapeurs-pompiers ainsi que les services d’hygiène ont immédiatement été dépêchés sur place pour tenter de récupérer et identifier les corps.

Cependant, les conditions difficiles posées par l’état de décomposition avancée des victimes rendent les opérations extrêmement complexes. À ce jour, l’origine de l’embarcation demeure inconnue, et les autorités mènent des investigations pour déterminer les circonstances exactes de cette tragédie.

Ce nouvel incident met une fois de plus en lumière les dangers tragiques de l’émigration clandestine par voie maritime, un phénomène qui continue de causer d’innombrables pertes humaines malgré les efforts des autorités pour le combattre.

Législatives de 2024 : Yewwi Askan Wi se réinvente avec de nouveaux alliés

À l’approche des élections législatives du 17 novembre 2024, la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) adopte une nouvelle dynamique en accueillant plusieurs nouvelles forces politiques et figures influentes du paysage sénégalais. Ce « New Look » voit YAW se renforcer avec de nouvelles alliances stratégiques tout en gardant ses partenaires historiques, tels que le Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), dirigé par Serigne Moustapha Sy, et Taxawu Sénégal, sous la houlette de Khalifa Sall et Barthélémy Dias.

Parmi les nouveaux entrants figurent des personnalités bien connues de la scène politique sénégalaise :

  • Déthié Fall, président du Parti républicain pour le progrès (PRP),
  • Papa Djibril Fall, leader du mouvement « Les serviteurs »,
  • Bougane Gueye Dany, président de Gueum Sa Bop / Les Diambars,
  • Anta Babacar Ngom, présidente de l’Alliance pour une République constructive (ARC),
  • Thierno Bocoum, président du mouvement AGIR.

Ces nouveaux alliés viennent compléter un ensemble de forces politiques prêtes à affronter le parti présidentiel lors des législatives à venir. Cette coalition remaniée a pour objectif de constituer une majorité au sein de l’Assemblée nationale afin d’assurer une gouvernance équilibrée et de qualité.

Les leaders de Yewwi Askan Wi ont souligné que cette alliance est destinée à proposer une alternative crédible, avec une vision ambitieuse pour le Sénégal. Ils entendent mobiliser les électeurs en s’appuyant sur des idéaux de justice sociale, de bonne gouvernance et de développement inclusif.

Alors que les législatives approchent à grands pas, cette nouvelle configuration de Yewwi Askan Wi promet des débats politiques intenses et une campagne électorale riche en propositions pour l’avenir du Sénégal.

Trafic de migrants : 4 capitaines et un convoyeur arrêtés avec 5,5 millions F CFA par la DNLT

La lutte contre l’émigration clandestine continue de prendre de l’ampleur au Sénégal. Cette fois, la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées (DNLT) a porté un coup majeur à une filière active dans le nord du pays. Les éléments de cette unité spécialisée, sous la Direction de la police de l’air et des frontières (DPAF), ont arrêté quatre capitaines de pirogue et un organisateur, en possession de 5,5 millions de F CFA, au cours d’une opération menée entre Mboro et Saint-Louis.

Grâce à un renseignement précis, les policiers ont réussi à intercepter ce réseau, qui s’apprêtait à organiser un voyage clandestin par pirogue à destination des îles Canaries, l’une des principales routes migratoires pour les jeunes cherchant à atteindre l’Europe. Selon les autorités, un des moteurs destinés à ce voyage a également été saisi, et la pirogue identifiée à Mboro, prête à prendre la mer.

Le commissaire Mouhamed Guèye, chef de la Division communication des relations publiques de la police nationale, a précisé que les individus arrêtés sont actuellement en garde à vue, dans l’attente de poursuites judiciaires. « Ils s’apprêtaient à organiser un voyage clandestin. La somme de 5 500 000 F CFA a été saisie, ainsi que le moteur qui devait être utilisé pour la traversée. »

Cette arrestation survient dans un contexte où les tentatives d’émigration clandestine se multiplient, malgré les nombreux naufrages tragiques. Elle met en lumière l’importance de la lutte contre les réseaux de passeurs qui profitent de la vulnérabilité des candidats à l’exil, en quête d’un avenir meilleur au péril de leur vie.

L’opération de la DNLT souligne les efforts des autorités pour démanteler les réseaux de trafic de migrants, souvent organisés autour de groupes bien structurés. Alors que les départs clandestins se poursuivent malgré les risques, les autorités multiplient les initiatives pour sensibiliser les jeunes et éradiquer ces filières dangereuses.

Tentative d’assassinat : Dame Mbodji porte plainte contre Jérôme Bandiaky, alias « Sniper »

Dame Mbodji, directeur général de la Société de gestion des infrastructures publiques dans les pôles urbains de Diamniadio et du lac Rose (SOGIP SA), vient de franchir une nouvelle étape dans l’affaire de tentative d’assassinat dont il a été victime en 2023. Il a déposé une plainte contre Jérôme Bankaly, surnommé « Sniper », qu’il accuse formellement d’avoir tenté de l’assassiner.

Selon les informations, Jérôme Bandiaky, un militant de l’Alliance pour la République (APR), est actuellement entre les mains du procureur de la République après son arrestation. C’est à la suite de cette arrestation que Dame Mbodji a pu l’identifier comme l’individu qui l’avait poursuivi avec une arme sur la corniche, après avoir participé à une émission à la TFM l’année dernière.

Dame Mbodji a déposé une plainte auprès de la Division des investigations criminelles (DIC) pour « tentative d’assassinat et destruction de biens appartenant à autrui ». Selon des sources autorisées, il a également remis des photos aux enquêteurs dirigés par le commissaire Baïty Sène, pour appuyer ses accusations.

L’affaire suit son cours, et M. Mbodji sera entendu dans les prochaines heures pour compléter l’enquête en cours. Cette affaire, qui avait jusque-là soulevé de nombreuses interrogations, pourrait connaître un tournant décisif avec cette identification formelle du suspect.

Ministère de la Santé : L’ancien Daf de l’ARP déféré devant le procureur pour escroquerie et faux

Mamadou Fawzi Dione, ancien directeur administratif et financier (Daf) de l’Agence de la réglementation pharmaceutique (ARP), a été conduit devant le procureur de la République de Dakar. Arrêté par les éléments de la Sûreté urbaine (SU) de Dakar, il fait face à de graves accusations portant sur des faits d’escroquerie sur les deniers publics, ainsi que de faux et usage de faux.

Cette procédure judiciaire intervient suite à une plainte déposée par Bernabé Gningue, l’ex-directeur de la Santé, qui a dénoncé la gestion de Dione à l’ARP. Ce dernier est accusé d’avoir commis des irrégularités financières significatives dans le cadre de ses fonctions, détournant ainsi des fonds publics destinés à des projets essentiels de réglementation pharmaceutique.

Les autorités judiciaires ont pris la situation au sérieux, et l’affaire pourrait avoir de lourdes conséquences pour Dione, dont les actions ont suscité l’indignation au sein du ministère de la Santé et auprès du public. L’enquête en cours devra déterminer l’étendue des faits qui lui sont reprochés, ainsi que les responsabilités éventuelles d’autres personnes impliquées dans ce scandale financier.

Ce dossier relance le débat sur la gestion des finances publiques au sein des institutions étatiques, notamment celles impliquées dans des secteurs sensibles tels que la santé.

Émigration clandestine : 70 morts en deux semaines, une tragédie nationale et des familles brisées

Le Sénégal est une nouvelle fois frappé par une série de tragédies liées à l’émigration clandestine, qui a coûté la vie à 70 personnes en l’espace de deux semaines. Le dimanche 8 septembre 2024 restera gravé dans les mémoires comme un jour noir. Ce jour-là, la marine nationale a rapporté le naufrage d’une pirogue au large de Mbour, entraînant la mort de 40 personnes. Cet événement tragique n’est que la première d’une série de pertes humaines qui ont secoué la nation et attiré l’attention sur l’ampleur de ce phénomène.

La pirogue, surchargée de jeunes hommes désespérés en quête d’un avenir meilleur, a sombré au large de Mbour, une ville portuaire souvent utilisée comme point de départ pour les routes migratoires illégales vers l’Europe. Ces hommes, fuyant le chômage, la pauvreté et le manque de perspectives, avaient placé leurs espoirs dans une traversée périlleuse, avec l’objectif de rejoindre l’Europe par des chemins maritimes hautement risqués.

Les secours n’ont pu que constater les dégâts : 40 corps repêchés, des familles plongées dans le deuil et une communauté entière sous le choc. Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est immédiatement rendu sur les lieux pour s’informer et réconforter les familles touchées. Lors d’une déclaration solennelle, il a annoncé une intensification de la lutte contre les réseaux de trafiquants d’êtres humains. « Je voudrais dire que la traque sans répit contre ces vendeurs d’illusion, ces vendeurs de la mort va s’intensifier dès à présent », a-t-il déclaré, avant de rappeler que les forces de sécurité sont déjà à pied d’œuvre avec l’opération « Djokko », qui a permis de déjouer un projet migratoire impliquant 690 jeunes il y a quelques jours.

Le président Faye a également appelé à une mobilisation nationale pour dénoncer les filières clandestines, ajoutant que « la population doit être active dans cette lutte en informant les autorités de toute activité suspecte liée à l’émigration clandestine ». Cette déclaration vise à sensibiliser les Sénégalais sur l’importance d’une action collective pour endiguer ce fléau qui décime la jeunesse.

À peine le pays commençait-il à absorber le choc du naufrage de Mbour qu’une nouvelle tragédie a frappé. Ce lundi 23 septembre, la marine nationale a découvert une pirogue à la dérive, avec à son bord 30 corps en état de décomposition avancée. Le communiqué du ministère des Forces armées précise que l’état des corps rend les opérations de récupération, d’identification et de transfert extrêmement délicates. Ces 30 personnes avaient sans doute tenté de traverser la mer en direction de l’Espagne, mais la mer a eu raison de leurs espoirs.

Le Sénégal est confronté à une répétition de ces drames, et chaque nouvelle découverte plonge le pays dans un deuil renouvelé. Les tragédies de l’émigration clandestine sont devenues trop fréquentes. Malgré les efforts du gouvernement pour sensibiliser et endiguer le phénomène, des milliers de jeunes continuent de risquer leur vie chaque année, persuadés que l’Europe leur offrira les opportunités qu’ils ne trouvent pas chez eux.

Derrière chaque naufrage se cachent des histoires humaines poignantes : des jeunes hommes, parfois très jeunes, prêts à tout sacrifier pour offrir un avenir à leurs familles. Ils empruntent des routes maritimes périlleuses, souvent à bord de pirogues non équipées pour de longues traversées. Ces pirogues sont organisées par des réseaux de passeurs sans scrupules, qui exploitent le désespoir des populations vulnérables.

Pour beaucoup de ces jeunes, l’émigration clandestine apparaît comme une solution ultime face à la précarité et aux conditions de vie difficiles dans leur pays. Le chômage endémique, le manque d’opportunités professionnelles, et le mirage d’une vie meilleure en Europe alimentent cette dynamique mortelle. Pourtant, peu d’entre eux réalisent les dangers auxquels ils s’exposent avant d’embarquer. Ceux qui survivent aux naufrages sont souvent confrontés à des conditions déplorables dans les camps de détention en Libye, ou sont interceptés par les garde-côtes européens, et renvoyés dans des centres de rétention avant d’être rapatriés.

Face à ces tragédies, l’État sénégalais s’efforce d’intensifier ses efforts pour contrer l’émigration clandestine. L’opération « Djokko », menée conjointement par la gendarmerie, la police et l’armée, en est un exemple récent. Selon les autorités, cette opération, qui s’est déroulée sur plus d’un mois, a permis d’arrêter des trafiquants et d’empêcher plusieurs tentatives de départs clandestins. Mais malgré ces succès ponctuels, la situation reste critique.

Le président Bassirou Diomaye Faye a promis de renforcer les mesures de répression contre les passeurs et d’intensifier les patrouilles maritimes pour empêcher les départs des pirogues. Cependant, il a également souligné l’importance d’agir en amont, en offrant des alternatives économiques aux jeunes qui se tournent vers l’émigration clandestine. « Nous devons nous attaquer aux racines du problème, et cela passe par la création d’opportunités pour notre jeunesse, ici même au Sénégal », a-t-il déclaré. Des projets de développement local, des initiatives pour encourager l’entrepreneuriat chez les jeunes, et des programmes de formation professionnelle sont en cours, mais leur impact reste limité pour le moment.

Le défi de l’émigration clandestine ne peut être relevé par le Sénégal seul. C’est une problématique régionale qui concerne plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, ainsi que l’Europe, destination finale de nombreux migrants. Les partenaires internationaux du Sénégal, notamment l’Union européenne, jouent un rôle crucial en soutenant les efforts pour lutter contre les trafics et offrir des alternatives aux candidats à l’émigration.

Cependant, les experts en migration rappellent que la solution passe aussi par une meilleure régulation des flux migratoires légaux. Pour beaucoup de jeunes Africains, la fermeture des voies d’immigration régulières pousse à tenter le tout pour le tout, même au prix de leur vie. Le renforcement des échanges et des collaborations entre les pays d’origine et de destination est essentiel pour trouver une issue à ce problème complexe.

Alors que le Sénégal pleure ses enfants perdus en mer, l’heure est à la réflexion sur les moyens d’empêcher que ces tragédies ne se reproduisent. La solution ne réside pas uniquement dans la répression des passeurs ou dans les campagnes de sensibilisation, mais aussi dans un changement profond des perspectives offertes à la jeunesse. Il est nécessaire de créer un environnement où chaque jeune peut espérer trouver un avenir sans avoir à risquer sa vie pour traverser les océans.

Ces morts successives doivent servir d’électrochoc pour que toute la société sénégalaise prenne conscience de l’ampleur de la situation. Des initiatives concrètes, à l’échelle nationale comme internationale, sont indispensables pour freiner cette hémorragie humaine. En attendant, les familles des victimes continuent de pleurer leurs proches, tandis que la mer, silencieuse et implacable, garde les secrets de ceux qui n’ont pas survécu.

Affaire Jérôme Bandiaky : En route vers l’instruction

Ce matin, Jérôme Bandiaky a été déféré au Parquet de Dakar, marquant une étape clé dans ce qui semble être une affaire aux multiples ramifications. Selon des informations rapportées par DakarActu, cette affaire, surnommée « l’affaire du Sniper », pourrait bientôt passer en instruction, avec de lourdes accusations pesant sur l’accusé. Bandiaky fait face à plusieurs chefs d’inculpation, dont escroquerie, détention illégale d’armes et munitions, ainsi qu’usurpation de fonction.

Les accusations d’escroquerie porteraient sur le logement de fonction qu’il occupe depuis plusieurs années sans autorisation valable. Une autre charge lourde concerne la détention illégale d’armes et de munitions. Lors d’une perquisition à son domicile à Mbour, les autorités ont découvert une arme automatique de calibre 22 sans autorisation administrative. Une autre arme, trouvée à Dakar, était détenue sous un permis expiré.

L’usurpation de fonction constitue la troisième accusation. Jérôme Bandiaky aurait détenu un passeport diplomatique où il est mentionné comme « agent administratif », un statut dont il ne serait pas officiellement titulaire. Cette utilisation frauduleuse de documents officiels aggrave encore son dossier.

Présenté ce matin devant le tribunal, Bandiaky a bénéficié d’un retour de Parquet, une mesure souvent utilisée pour prolonger la garde à vue en attendant la désignation d’un juge d’instruction. Son placement sous mandat de dépôt semble désormais inévitable. Ce dernier devrait intervenir dès demain, après sa comparution prévue devant le juge désigné.

L’affaire Bandiaky, de par sa complexité et la gravité des charges retenues, pourrait s’étendre sur plusieurs mois et tenir en haleine l’opinion publique. Les prochaines étapes de la procédure judiciaire seront cruciales pour déterminer l’issue de ce dossier, où l’accusé risque de lourdes peines s’il est reconnu coupable.

Incendie maîtrisé au tribunal régional de Saint-Louis : un nouvel avertissement sur l’état des infrastructures

Un début d’incendie s’est déclaré ce lundi matin au tribunal régional de Saint-Louis, précisément au niveau du Parquet. L’origine du sinistre reste encore inconnue, mais grâce à l’intervention rapide des agents présents sur place, le feu a pu être rapidement maîtrisé avec les moyens disponibles. Fort heureusement, aucune victime n’a été déplorée, et aucun dégât matériel important n’a été enregistré.

Cet incident vient cependant rappeler les défis majeurs auxquels fait face le tribunal de Saint-Louis. Installé temporairement dans une villa du quartier Khor en raison de l’état de délabrement avancé du bâtiment actuel, le tribunal souffre de conditions peu adaptées à ses missions. La lenteur des travaux du nouveau Palais de justice, en construction depuis plusieurs années, suscite de vives inquiétudes parmi les usagers de la justice.

En effet, la livraison de ce nouveau bâtiment est devenue une urgence pour garantir de meilleures conditions de travail aux magistrats, avocats, et autres professionnels du droit, ainsi qu’un accueil digne pour les citoyens. Cet incendie mineur, bien que rapidement circonscrit, rappelle cruellement l’inadaptation des locaux actuels à des activités aussi sensibles que celles d’un tribunal.

Les autorités sont donc vivement interpellées afin d’accélérer la livraison du nouveau Palais de justice et de garantir aux habitants de la ville tricentenaire des services judiciaires dans des conditions optimales.

Nabou Lèye Renforce Sa Défense avec l’Arrivée de l’Ancien Premier Ministre Souleymane Ndéné Ndiaye

Le dossier judiciaire de Nabou Lèye, danseuse célèbre, prend une tournure décisive avec l’élargissement de son équipe d’avocats. Selon le quotidien Les Échos, Me Souleymane Ndéné Ndiaye, ancien Premier ministre sous la présidence d’Abdoulaye Wade, a rejoint le pool d’avocats chargé de sa défense. Ce dernier, réputé pour son expérience dans le domaine juridique et politique, s’est officiellement constitué dans ce dossier jugé délicat.

Me Ndiaye vient apporter son expertise afin de tirer Nabou Lèye d’une situation judiciaire complexe. Ses confrères ne comptent pas attendre l’audition au fond par le juge d’instruction. Ils prévoient d’introduire prochainement une demande de liberté provisoire, espérant ainsi obtenir la remise en liberté de leur cliente dans les plus brefs délais.

Cette nouvelle stratégie juridique marque un tournant dans l’affaire, alors que les partisans de Nabou Lèye espèrent que cette intervention de poids contribuera à éclaircir sa situation.

Affaire de différend privé : L’ancien parlementaire et maire de Tivaouane entendu par la DIC

Ce matin, l’ancien parlementaire et maire de la commune de Tivaouane a été convoqué et entendu par les enquêteurs de la Division des investigations criminelles (DIC). L’interrogatoire, qui n’a duré qu’une trentaine de minutes, portait sur un différend d’ordre privé datant de 2019, impliquant une affaire de camions.

Le maire, joint par téléphone par Dakaractu, a tenu à clarifier la nature de cette convocation, affirmant qu’elle n’a aucun lien avec les récentes affaires de reddition des comptes qui font l’actualité judiciaire. « Cette histoire n’a rien à voir avec les affaires en cours, c’est un différend ancien », a-t-il précisé.

Après avoir répondu aux questions des enquêteurs, l’ancien parlementaire a pu retourner chez lui, mettant ainsi fin à cette convocation. Cette affaire, bien que récente dans les médias, semble être une formalité en raison de son ancienneté et de son caractère privé.

Le maire n’a pas donné plus de détails sur l’évolution de cette affaire, mais sa réaction montre qu’il ne s’agit pas d’un dossier de grande envergure.

Macky Sall mobilise ses troupes en vue des législatives de 2024 : dénonciations et ambitions affichées

Lors d’une réunion stratégique au siège de l’Alliance pour la République (APR), l’ancien président sénégalais Macky Sall a pris la parole, s’adressant à ses militants à travers un appel téléphonique avec l’ex-député Abdou Mbow. À quelques semaines des élections législatives du 17 novembre 2024, l’ex-chef de l’État a vivement critiqué le nouveau régime, dénonçant la persécution de ses partisans et le blocage de ses privilèges en tant qu’ancien président.

« Mes militants et mes responsables sont persécutés par le nouveau gouvernement. En tant qu’ancien président de la République, je n’ai reçu aucun privilège d’ancien chef d’État. Tous mes privilèges sont bloqués », a-t-il déclaré, affirmant qu’il n’a jamais pactisé avec le pouvoir actuel.

Macky Sall a également réaffirmé son engagement envers son parti et la scène politique sénégalaise, rejetant les rumeurs qui circulent sur son retrait du pays. « Ceux qui disent que je ne reviendrai plus au Sénégal, c’est archi faux. Aujourd’hui, je suis plus que déterminé à diriger l’APR. Nous allons former une grande coalition pour les législatives et présenter un programme ambitieux que nous mettrons en œuvre une fois élus », a-t-il martelé.

Revenant sur son bilan, l’ancien président a souligné qu’il avait laissé un « pays émergent » en quittant le pouvoir. Selon lui, le régime actuel tente de ternir son image et de saboter les projets de l’APR. « Ils salissent mon image, mais nos réalisations sur 12 ans de pouvoir parlent d’elles-mêmes », s’est-il félicité, visiblement confiant dans ses chances de retour en force sur la scène politique.

Avec les législatives en ligne de mire, Macky Sall montre clairement qu’il n’a pas l’intention de céder à la pression. Au contraire, il semble prêt à mobiliser ses troupes pour une campagne qui s’annonce déterminante pour l’avenir de son parti et de la coalition qu’il entend former.

Abdou Karim Sall lance une nouvelle coalition politique et se présente aux législatives de 2024

Abdou Karim Sall, maire de Mbao et ancien directeur général de l’ARTP, a annoncé la formation d’une nouvelle coalition politique, « And si Koluté nguir Sénégal » (AKS), qui soutiendra sa candidature pour les élections législatives du 17 novembre 2024. Cette décision, prise après consultation avec ses soutiens, traduit sa volonté de redéfinir sa stratégie politique. Bien qu’il quitte l’Alliance pour la République (APR), Abdou Karim Sall a exprimé sa reconnaissance à l’égard de l’ex-Président Macky Sall et a lancé un appel à toutes les « forces vives » du pays pour engager un dialogue « constructif » en vue d’élections transparentes et pacifiques.

L’intégralité de sa déclaration :

Mbao le 22 sept 2024

Mesdames et Messieurs, chers concitoyens d’ici et de la diaspora ;

Mesdames et Messieurs les journalistes de la presse nationale et internationale,

Je voudrais tout d’abord rendre grâce et gloire à ALLAH SWT le très haut pour tous les bienfaits qui m’ont été accordés et qui m’a accompagné durant toutes ses années de combat politique. Je prie sur son vénéré prophète Seydina Mohamed SWS.

En ce moment précis, mes pensées vont vers mes deux chers parents à l’endroit desquels, je n’ai de cesse de témoigner, même à titre posthume, ma profonde gratitude et mon allégeance, pour l’amour et la protection, de même que l’éducation et l’instruction inculquées.

Permettez-moi également de remercier ma tendre épouse Madame Marieme Dieng SALL, pour la compréhension et le soutien constant et sans faille. Merci du fond du cœur à l’ensemble de ma famille, de mes amis et mention spéciale à mes compagnons politiques qui m’ont toujours soutenu.

Chers concitoyens,

Je voudrais vous rappeler que c’est la lumière du Très Haut qui illumine notre conscience et oriente notre destinée. 

N’est-ce pas Le tout puissant Allah avait dit au Prophète PSL Consulte tes compagnons à propos des affaires, puis une fois que tu t’es décidé confie-toi donc à Allah, Allah aime, en vérité ceux qui lui font confiance.

Au regard du contexte politique, économique et social du pays et après avoir consulté les militants, les parents, les amis, les sympathisants, les guides religieux et beaucoup de républicains démocrates, l’heure est venue de prendre mes responsabilités en ouvrant une nouvelle page politique car mon engagement pour l’avenir du Sénégal reste et restera toujours intact.

Cette décision que je viens de prendre ne résulte pas forcement d’une mésentente   mais d’un besoin profond de réorienter ma stratégie politique et de proposer une alternative aux électeurs sénégalais.

Pour moi l’heure est venue de prendre un nouveau cap, plus en adéquation avec mes convictions personnelles et les priorités pour le progrès du pays.

Vous devinez donc aisément que ce n’est pas un exercice facile car en toile de fond, il y a toujours l’empreinte d’une émotion puisqu’on ne peut pas quitter de gaieté de cœur ce qu’on a aimé et chéri pendant plusieurs années.

C’est pourquoi au moment de reprendre ma liberté quant à mon compagnonnage avec l’APR, il me revient le devoir de remercier à plus d’un titre le Président Macky Sall pour tout ce qu’il a fait pour moi durant toutes ses années de compagnonnage. Je lui serais éternellement reconnaissant.

Si Allah vous donne son secours, nul ne peut vous vaincre. S’il vous abandonne, qui donc après Lui vous donnera son secours ? C’est Allah que les croyants doivent faire confiance.

C’est pourquoi nous avons pris la décision de mettre sur pieds une large coalition dénommée And si Koluté nguir Sénégal (AKS) et cette coalition portera notre candidature pour les élections législatives du 17 Novembre 2024.

Je lance un appel au pouvoir, à l’opposition ainsi qu’à toutes les force vives de notre nation pour un dialogue constructif afin de permettre à notre pays d’aller aux élections dans les conditions qui garantissent la transparence et la paix sociale.

Je vous remercie

Découverte macabre au large de Dakar : une pirogue remplie de corps en décomposition avancée

Dimanche, une scène tragique s’est jouée au large de Dakar. Des pêcheurs ont fait une découverte macabre en repérant une pirogue contenant des corps en état de décomposition avancée. Plusieurs médias rapportent l’information, citant l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

La Marine nationale, alertée immédiatement, a dépêché des unités sur place pour sécuriser la zone et entamer les premières investigations. À ce stade, l’identité des victimes reste inconnue. Il n’a pas encore été déterminé si ces corps sont ceux de pêcheurs ou de candidats à l’émigration clandestine, un phénomène dramatique qui prend de l’ampleur dans la région.

Ces dernières années, les départs en mer, souvent sur des embarcations précaires, se sont intensifiés, alimentés par le désespoir et l’envie de rejoindre l’Europe. La route migratoire de l’Atlantique, particulièrement périlleuse, a fait de nombreuses victimes. Ces tragédies mettent en lumière l’ampleur du drame humain que représente l’émigration irrégulière.

Les autorités sénégalaises, en coopération avec des organisations internationales, tentent de freiner ces départs dangereux en sensibilisant les populations locales et en renforçant les contrôles maritimes. Cependant, les risques demeurent élevés pour ceux qui choisissent de braver l’océan.

Les enquêtes en cours devraient permettre de mieux comprendre les circonstances de ce drame et d’identifier les victimes, qui pourraient, hélas, n’être qu’une nouvelle illustration des conséquences tragiques de l’émigration irrégulière.

L’ampleur de la découverte choque, et rappelle une fois de plus la nécessité d’actions renforcées pour empêcher ces départs souvent synonymes de mort.

Nabou Lèye : vers une demande de liberté provisoire après un mois de détention

La danseuse Nabou Lèye, en détention depuis le 30 août dernier pour son implication présumée dans le double meurtre d’Aziz Dabala et de son neveu Wally, pourrait bientôt bénéficier d’une demande de liberté provisoire. Inculpée et placée sous mandat de dépôt, Nabou Lèye n’a toujours pas été entendue au fond par le juge d’instruction, mais ses avocats envisagent de formuler cette demande dans les jours à venir, selon le journal Les Échos.

Convaincus de l’innocence de leur cliente, ses conseils ne comptent pas attendre l’audition au fond pour plaider en faveur de sa remise en liberté, estimant qu’elle n’a aucun lien direct avec le double homicide. Toutefois, ils se heurtent à des obstacles, notamment le déménagement du tribunal de Pikine-Guédiawaye vers ses nouveaux locaux ainsi que la période des vacances judiciaires, qui risquent de prolonger la détention préventive de la danseuse.

Cette affaire, très médiatisée, pourrait connaître de nouveaux rebondissements dans les jours à venir avec l’éventuelle décision de justice concernant la demande de liberté provisoire. Le sort de Nabou Lèye, ainsi que celui de ses coaccusés, reste pour l’heure entre les mains du juge d’instruction en charge du dossier.

Thierno Alassane Sall appelle au dialogue pour apaiser la polémique sur le port vestimentaire dans les écoles

Dans un contexte de tensions croissantes autour du port vestimentaire dans les établissements scolaires, Thierno Alassane Sall, président du parti La République des Valeurs, a réagi à la polémique. Dans une déclaration récente, il a exprimé son inquiétude face à la montée des désaccords et a appelé les autorités à faire preuve de sagesse et de responsabilité pour préserver l’unité nationale.

S’exprimant sur la situation, Sall a d’abord précisé qu’il avait choisi de ne pas se prononcer immédiatement, espérant que le Premier ministre utiliserait les vacances scolaires pour engager un dialogue avec les responsables d’établissements. L’objectif aurait été de résoudre ce qu’il considère comme un malentendu évitable. Cependant, les récentes déclarations du Premier ministre ainsi que la réaction du Conseil National du Laïcat l’ont conduit à prendre la parole. « Les discussions sur les réseaux sociaux, ces accélérateurs modernes de la haine, montrent bien que notre pays n’a pas besoin de cette crise latente qui attise les démons de la division », a-t-il affirmé.

Pour Thierno Alassane Sall, l’État se doit de protéger « l’unité et la concorde nationales », qualifiées de « notre patrimoine le plus précieux et le plus fragile ». Il exhorte donc les autorités à prendre les mesures nécessaires pour éviter que la situation ne dégénère. Selon lui, c’est par le dialogue que les malentendus peuvent être dissipés : « La défiance n’a jamais rien résolu, surtout pour un État », a-t-il martelé, soulignant le risque de voir ces petites mésententes se transformer en crises plus profondes.

Cette prise de position s’inscrit dans une volonté d’éviter toute escalade de la situation, alors que la polémique autour du port vestimentaire continue d’alimenter les débats au Sénégal. Pour Sall, seul le dialogue permettrait d’apporter des solutions constructives aux préoccupations de toutes les parties concernées, préservant ainsi la paix sociale et l’unité nationale.

En somme, Thierno Alassane Sall appelle à la concertation et au calme pour éviter une crise plus grave qui pourrait diviser encore davantage la société sénégalaise.

Le Mouvement « Nekal Fi Askan Wi » Rejoint la Coalition d’Amadou Ba pour les Législatives du 17 Novembre

Le mouvement « Nekal Fi Askan Wi », dirigé par Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly, a officiellement décidé de rejoindre la coalition menée par Amadou Ba à l’occasion des élections législatives prévues pour le 17 novembre prochain. Cette annonce marque une étape importante dans la campagne électorale, renforçant la dynamique autour de la figure d’Amadou Ba, ancien ministre et candidat en lice pour la direction de cette coalition.

Lors d’une déclaration à Seneweb, Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly a expliqué que cette décision est le résultat d’une rencontre récente avec Amadou Ba. « Amadou Ba nous a rendu visite pour solliciter notre soutien. Ainsi, le mouvement Nekal Fi Askan Wi a décidé de rejoindre sa coalition lors des élections législatives du 17 novembre prochain », a-t-il précisé.

Ce ralliement témoigne de l’importance des alliances dans la stratégie politique en vue des élections. Avec l’adhésion de ce mouvement influent, Amadou Ba gagne en poids politique et renforce sa position face aux autres candidats en course. Le soutien de Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly et de ses partisans pourrait jouer un rôle déterminant dans la conquête de l’électorat.

Les jours à venir s’annoncent cruciaux, alors que les alliances continuent de se former et que les forces politiques se préparent à la bataille électorale qui s’annonce intense. Amadou Ba, figure politique majeure, semble désormais en meilleure position pour rallier un large soutien populaire, avec l’addition du mouvement « Nekal Fi Askan Wi » à sa coalition.

L’enjeu de ces élections législatives est de taille, et la composition des forces en présence sera déterminante pour l’issue du scrutin.

Justice et Solidarité pour notre compatriote Alioune NDIAYE, D.G. d’Africa7 (Par Momar Dieng DIOP).

Dans un contexte de remous médiatiques injustifiés et de tentatives évidentes de déstabilisation, il est judicieux  d’exprimer notre soutien sans faille à notre compatriote  Alioune NDIAYE, Directeur Général d’Africa7 dont le signal de la télévision est irrégulièrement confisqué depuis plusieurs mois suite à une injustice vidée par le tribunal de commerce hors classe de Dakar dans son jugement rendu le 17 novembre 2023 statuant en matière de procédures collectives

Ce pionnier de l’audiovisuel sénégalais, par son parcours exemplaire et son engagement indéfectible, mérite respect et considération à la hauteur de ses accomplissements. Alors que certains cherchent à ternir son nom, il est de notre responsabilité de rétablir la vérité sur une personnalité dont la contribution à l’essor médiatique du Sénégal et de sa diaspora est inestimable.

Fort de son expérience à la tête de Diaspora 24, puis d’Africa7 entre autres structures au service de la diaspora, NDIAYE a su, avec une vision claire et une rigueur exemplaire, établir des relations solides entre le Sénégal et sa diaspora. Souvent perçue comme éloignée, cette dernière a trouvé, à travers ses actions, des espaces d’expression et de communication inédits. Grâce à son engagement passionné, il a rapproché les Sénégalais de l’extérieur de leur terre natale en créant des plateformes médiatiques novatrices avec ses propres moyens. Ces initiatives ont permis de valoriser la richesse culturelle du Sénégal, de promouvoir la diversité des identités sénégalaises et de renforcer le dialogue interculturel : une première au sein de la diaspora.

Alioune continue de faire preuve d’une détermination sans faille pour élever le niveau de l’audiovisuel sénégalais, que ce soit sur la scène nationale ou à l’international. Il n’est donc pas seulement un chef d’entreprise, mais un véritable visionnaire qui a toujours placé l’intérêt commun au-dessus de tout. Et pourtant, aujourd’hui, cet homme se retrouve injustement au cœur d’une campagne médiatique calomnieuse. Les accusations portées contre lui, vides de tout fondement, visent à ternir une carrière exemplaire. Ces attaques sont indignes d’un homme qui a tant donné à son pays, et il est d’un impératif catégorique que la justice et l’équité soient rétablies.

NDIAYE ne cherche rien d’autre que l’amélioration du paysage médiatique sénégalais tout en renforçant les liens entre les Sénégalais de l’intérieur et ceux de l’extérieur. Son action, guidée par une intégrité profonde et un dévouement, mérite d’être saluée plutôt que remise en question par des détracteurs issus d’un parti politique en déclin, qui, malgré l’usure du temps, refusent d’accepter que leur époque est révolue. De plus, grâce à la puissance de l’argent, ils ont réussi à rallier à leur cause une certaine presse afin de censurer notre compatriote, injustement accusé. Devant cette situation, il est important, en ce moment décisif, que les autorités compétentes interviennent avec responsabilité et impartialité dans cette affaire opposant notre compatriote Alioune NDIAYE à TDS et CNRA.

En effet, malgré une décision de justice qui a tranché l’affaire commerciale, le CNRA persiste à ne pas rendre justice à Africa7. Pendant ce temps, la TDS permet à cette injustice de se poursuivre en confisquant le signal d’Africa7, exploité par des tiers non autorisés. Le CNRA comme la TDS ont tous reçu depuis plus de 6 mois une décision de justice leur ordonnant de restituer Africa7 dans ses droits. Ils peinent à l’exécuter et laissent l’injustice prendre de l’ampleur dans un contexte où les nouvelles autorités entament une phase de redressement et de régularisation du secteur de l’audiovisuel, dans le respect des normes et des règles. Nous appelons à un arbitrage éclairé de la part des autorités sénégalaises pour rétablir la justice et garantir un traitement équitable. Le Sénégal a atteint un degré de maturité où le dialogue et la concertation doivent guider nos actions. L’ère du Jub, Jubal, Jubanti, ce concept qui prône aujourd’hui la justice, l’équité et la transparence, doit être le socle des décisions prises.

Le combat que mène NDIAYE aujourd’hui dépasse sa propre personne. Il s’inscrit dans une lutte plus large pour la reconnaissance des efforts de la diaspora sénégalaise, dont le rôle dans le développement du pays est fondamental. Cette diaspora, souvent oubliée ou sous-estimée, participe activement à la vitalité économique, sociale et culturelle du Sénégal. Il est donc grand temps que la solidarité se manifeste pleinement. Nous devons soutenir ceux qui, comme Alioune NDIAYE, mettent leur énergie, leur créativité et leur expertise au service de la nation, que ce soit à l’intérieur du pays ou à l’étranger.

C’est dans cet esprit de défense des droits de nos concitoyens que nous annonçons la création imminente du Collectif pour la Défense des Intérêts des Sénégalais de la diaspora  (CDISD). Ce collectif aura pour mission de veiller à ce que les droits et les intérêts de tous les Sénégalais de la diaspora sans exception, soient respectés. Le cas d’Alioune NDIAYE ne doit pas être une exception isolée. Nous nous engageons à utiliser tous les moyens légaux à notre disposition pour garantir que la vérité triomphe et que justice soit rendue, non seulement dans cette affaire, mais dans toutes celles où les droits de nos compatriotes sont menacés.

Nous refusons catégoriquement d’être instrumentalisés par des campagnes de manipulation. Toutefois, il est de notre devoir de rappeler que la solidarité entre les Sénégalais, qu’ils soient résidents ou issus de la diaspora, doit être un principe sacré, un véritable sacerdoce. Il n’existe pas de Sénégalais  à part entière  et de Sénégalais entièrement à part. Nous sommes un seul et même peuple, uni par des valeurs communes de justice, d’équité et de fraternité. Tout autre discours visant à diviser notre société est non seulement irresponsable, mais contraire à nos valeurs.

Soutenir notre compatriote Alioune NDIAYE aujourd’hui, c’est faire résonner la voix de la diaspora pour défendre la justice, la transparence et l’équité au Sénégal : il ne doit pas être SEUL dans cette affaire. Face à l’adversité, il est de notre devoir de former un bouclier protecteur autour de lui, afin que la vérité triomphe et que le droit soit respecté. Que l’esprit du Jub, Jubal, Jubanti nous inspire et nous guide vers une solidarité indéfectible, où chaque Sénégalais, où qu’il soit, se lève pour préserver l’honneur et la dignité de notre communauté. Ensemble, nous sommes plus forts, et ensemble, nous veillerons à ce que la justice ne soit jamais étouffée.

Momar Dieng DIOP/ ESPAGNE

Élections législatives du 17 novembre : La coalition Diomaye Président annonce sa participation sous la bannière du PASTEF

La coalition Diomaye Président a officiellement déclaré sa participation aux élections législatives du 17 novembre 2024, selon un communiqué adressé à l’opinion nationale et internationale. Cette coalition s’alignera sous la bannière du PASTEF, parti allié et pivot de la mouvance présidentielle.

Dr Aissatou Mbodj, présidente de la conférence des leaders de la coalition, a expliqué que cette décision est motivée par une démarche « responsable, logique et stratégique ». Elle s’inscrit dans la continuité de l’engagement indéfectible de la coalition à promouvoir un Sénégal souverain, juste et prospère, en accord avec la doctrine Jub-Jubal-Jubanti.

La coalition Diomaye Président a également lancé un appel au peuple sénégalais, l’invitant à une mobilisation patriotique et citoyenne pour obtenir une majorité décisive à l’Assemblée nationale lors des élections législatives.

New York : Bassirou Diomaye Faye renforce les liens diplomatiques au Sommet de l’Avenir

Le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, a entamé une série de rencontres diplomatiques de haut niveau à New York, en marge du prestigieux Sommet de l’Avenir. Lors de cette première journée de travail, le chef de l’État sénégalais a échangé avec plusieurs leaders mondiaux, réaffirmant le rôle clé du Sénégal dans la diplomatie internationale et le développement durable.

Parmi les personnalités rencontrées figuraient S.E.M. Prithvirajsingh Roopun, Président de la République de Maurice, H.E.M. Alexander Stubb, Président de la Finlande, S.E.M. Olaf Scholz, Chancelier de l’Allemagne, ainsi que Madame Anna Bjerde, Directrice Générale de la Banque Mondiale. Les discussions ont porté sur des sujets stratégiques tels que la coopération bilatérale, la stabilité régionale et les partenariats économiques, mais aussi sur les enjeux liés au développement durable et à la justice sociale.

Le Président Faye a réaffirmé l’engagement du Sénégal à soutenir des initiatives internationales pour un développement équitable. Il a aussi tenu une audience avec Madame Mirjana Spoljaric, Présidente du Comité international de la Croix-Rouge, où les deux parties ont exploré des pistes de coopération sur les questions humanitaires et de solidarité internationale.

En parallèle, Bassirou Diomaye Faye a participé à l’ouverture officielle du Sommet de l’Avenir, une rencontre qui se déroule en marge de la 79e Assemblée générale des Nations Unies. Ce sommet réunit des leaders du monde entier pour réfléchir aux solutions face aux défis globaux actuels, notamment dans les domaines du changement climatique, de la sécurité alimentaire et de la paix mondiale.

En arrivant à New York samedi après-midi, le Président sénégalais a clairement montré sa volonté de faire entendre la voix du Sénégal et de renforcer les collaborations à l’échelle internationale, confirmant le rôle crucial de son pays dans la diplomatie contemporaine.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°278 – du 23/09/2024

🔴 AGITATIONS AUTOUR DES LÉGISLATIVES : GUERRE FROIDE SALL-BA, ACTE II
🔴 AFFAIRE LAT DIOP : MOHAMED DIENG EN VOIE D’ÊTRE CONVOQUÉ POUR CONFRONTATION

🔴 COUPE CAF – APRÈS SA LARGE VICTOIRE SUR LE RC D’ABIDJAN (3-0) : JARAAF REJOINT LA PHASE DE GROUPES
🔴 TOURNOI UFOA-A U20 / DEMI-FINALE : LE SÉNÉGAL SE MESURE À LA GUINÉE

APR en discussions avancées avec Taxawu : vers une nouvelle alliance avec Khalifa Sall ?

Selon des informations exclusives recueillies par Dakar Actu, l’Alliance pour la République (APR) serait en pleine négociation avec la coalition Taxawu Sénégal, dirigée par Khalifa Sall. Des sources bien informées révèlent que des responsables de l’APR ont rencontré ce vendredi l’ancien maire de Dakar pour explorer les possibilités d’un rapprochement politique.

Si aucun accord formel n’a encore été conclu, les pourparlers semblent bien engagés et pourraient aboutir dans les heures à venir. Cette éventuelle alliance pourrait redessiner le paysage politique à l’approche des échéances électorales.

Le contexte actuel est marqué par une intensification des tractations entre les différentes formations politiques. Après avoir exploré des pistes de collaboration avec le Parti Démocratique Sénégalais (PDS), l’APR semble désormais tourner son regard vers Khalifa Sall, une figure majeure de l’opposition.

Une alliance entre l’APR et Taxawu constituerait un tournant majeur, tant pour le parti présidentiel que pour l’opposition, dont Khalifa Sall est un acteur clé. Cela pourrait également bouleverser les équilibres en place, notamment en ce qui concerne la stratégie de l’APR pour consolider son influence sur la scène politique.

Les prochaines heures seront décisives pour savoir si cet accord historique entre l’APR et Khalifa Sall se concrétisera, ou si d’autres scénarios émergeront dans ce jeu politique en constante évolution.

Le Président du Sénégal participe au Sommet de l’Avenir à New York

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, séjourne actuellement aux États-Unis, où il prend part à la 79e Assemblée générale des Nations Unies. En marge de cet important évènement international, le chef de l’État a participé ce dimanche à la cérémonie d’ouverture du « Sommet de l’Avenir » à New York.

Selon un communiqué de la cellule de communication de la Présidence du Sénégal, ce sommet a rassemblé des chefs d’État et de gouvernement, des dirigeants d’organisations internationales, ainsi que des représentants de la société civile et du secteur privé. Ensemble, ces acteurs ont discuté des défis mondiaux urgents auxquels la communauté internationale est confrontée, tout en explorant des solutions pour construire un avenir plus durable, inclusif et résilient.

La présence du Président Faye à ce sommet témoigne de l’engagement continu du Sénégal dans la coopération internationale. Le communiqué souligne que sa participation « s’inscrit dans le cadre des efforts du Sénégal pour renforcer la coopération internationale et préparer un avenir plus juste, durable et prospère pour tous les citoyens du monde ».

En tant que pays en développement à la position géostratégique importante, le Sénégal se place ainsi comme un acteur clé dans les discussions internationales concernant les enjeux globaux. Le Sommet de l’Avenir se veut un cadre essentiel pour aborder des questions liées à la sécurité, au développement durable et à la résilience des économies face aux défis climatiques, sanitaires et sociaux.

Le Président Faye, à travers sa présence à ce sommet, réaffirme l’ambition du Sénégal de jouer un rôle de premier plan sur la scène internationale, notamment en matière de diplomatie et de développement global.

Le PDS et l’APR forment une coalition politique majeure en vue des législatives anticipées de novembre 2024

Après plusieurs jours de spéculations, c’est désormais officiel : le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et l’Alliance Pour la République (APR) ont décidé de s’unir pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Cette annonce a été faite à la suite d’une réunion de haut niveau tenue ce dimanche à la Permanence Nationale Oumar Lamine Badji.

Les deux formations politiques ont exprimé leur volonté de créer une grande coalition, ouverte non seulement à leurs alliés habituels, mais également à toutes les autres forces politiques intéressées par ce projet. L’objectif affiché est clair : remporter une victoire décisive lors du prochain scrutin législatif.

Cette alliance a pour but de répondre aux défis sociaux et économiques auxquels fait face le Sénégal. En ce sens, les deux partis ont souligné l’importance de rassembler les forces politiques et citoyennes autour de leur projet, notamment pour mieux répondre aux attentes des Sénégalais.

Autre point marquant de cette rencontre : le PDS a officialisé son adhésion à l’Alliance pour la Transparence Électorale (ATEL), une initiative portée par l’APR. Ce geste symbolique souligne l’engagement des deux partis en faveur d’une gestion transparente et équitable du processus électoral, un point sur lequel le PDS a toujours été très vocal.

Pour mettre en œuvre cette coalition politique, un comité technique paritaire a été mis en place. Il sera chargé d’élaborer les modalités pratiques de l’élargissement de l’alliance et de coordonner les actions en vue des élections.

Avec cette nouvelle dynamique, le paysage politique sénégalais se prépare à une campagne électorale intense, où cette coalition pourrait bien peser lourd dans la balance des prochaines législatives.

Affaire de corruption : Lat Diop en garde à vue, Mohamed Dieng de 1XBET pourrait être convoqué pour confrontation

L’affaire de corruption présumée impliquant Lat Diop, ancien directeur de la LONASE, prend une tournure intrigante et complexe. Placé en garde à vue à la Division des Investigations Criminelles (DIC), Lat Diop est accusé d’avoir reçu la somme de 5 milliards de francs CFA de la part de Mouhamed Dieng, le patron de 1XBET Sénégal. Cette accusation soulève de nombreuses questions sur les circonstances entourant cette affaire et les motivations qui l’animent.

Selon des informations diffusées par DakarActu, l’avocat de Lat Diop a évoqué la possibilité d’une confrontation entre son client et Mouhamed Dieng. Cependant, la situation se complique car ce dernier se trouve actuellement hors du territoire national, ce qui rend la mise en place de cette confrontation délicate.

L’avocat a souligné l’importance cruciale de cette confrontation pour établir la vérité dans cette affaire. « Cela ressemble plus à de la délation qu’à autre chose, et il est impératif que les enquêteurs organisent cette confrontation dans les meilleurs délais pour permettre aux deux parties de s’expliquer », a-t-il déclaré.

Les implications de cette affaire sont considérables. Lat Diop, qui a occupé des postes clés dans le gouvernement, pourrait voir sa réputation ternie par ces accusations. De son côté, Mouhamed Dieng, qui a été le premier à faire ces déclarations, risque également d’être soumis à un examen minutieux, notamment en ce qui concerne ses motivations et ses actions.

La DIC, face à ces enjeux, se retrouve dans une situation délicate. Elle doit non seulement examiner les preuves présentées par les deux parties, mais aussi garantir que le processus reste équitable et transparent. La nécessité d’une confrontation pourrait également soulever des questions sur la coopération internationale, étant donné que Dieng se trouve à l’étranger.

Les avocats de Lat Diop espèrent que cette confrontation pourra se faire rapidement afin de clarifier les accusations et de déterminer si elles reposent sur des bases solides ou s’il s’agit d’une tentative de règlement de comptes. La suite des événements dans cette affaire pourrait avoir des répercussions importantes sur le paysage politique et économique du Sénégal, alors que la lutte contre la corruption est un enjeu crucial pour le pays.

Dans un contexte où la reddition des comptes est de plus en plus mise en avant, cette affaire illustre les tensions existantes au sein de l’appareil d’État et les difficultés à naviguer entre justice et politique. Les jours à venir s’annoncent décisifs pour les protagonistes de cette affaire, ainsi que pour la perception du public vis-à-vis de la lutte contre la corruption au Sénégal.

New York : Le Président Bassirou Diomaye Faye participe au Sommet de l’avenir lors de la 79e Assemblée Générale de l’ONU

Le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a assisté ce dimanche à New York à la cérémonie d’ouverture du Sommet de l’Avenir, un événement de haut niveau organisé en marge de la 79e Assemblée générale des Nations Unies.

Ce sommet a rassemblé des chefs d’État et de gouvernement, des dirigeants d’organisations internationales, ainsi que des représentants de la société civile et du secteur privé. Ensemble, ils ont débattu des défis mondiaux pressants et des stratégies à adopter pour bâtir un monde plus durable, inclusif et résilient.

La présence du Président Faye souligne l’engagement du Sénégal à renforcer la coopération internationale et à œuvrer pour un avenir plus juste, durable et prospère pour tous. Cette initiative s’inscrit dans une démarche globale visant à répondre aux enjeux contemporains et à favoriser des solutions collectives aux problèmes qui touchent l’humanité.

Kédougou : Un camion heurte une moto, tue un gendarme et en blesse un autre

Un tragique accident s’est produit ce samedi soir aux environs de 22h, sur le corridor Dakar-Bamako, dans le village aurifère de Karakhéna, commune de Bembou, où un camion gros porteur a heurté une moto, tuant un gendarme et en blessant grièvement un autre, rapporte l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), citant une source sécuritaire.

Les deux victimes, des gendarmes en service au poste du Groupe d’action rapide – Surveillance et intervention au Sahel (GARSI) de Gamba Gamba, revenaient du village de Karakhéna après des achats, selon la même source.

Le chauffeur du camion en direction de Kédougou a pris la fuite immédiatement après l’accident et reste introuvable. Les victimes ont été transportées d’urgence au centre de santé de Saraya, où le gendarme blessé se trouve dans un état critique.

La brigade territoriale de la gendarmerie de Saraya a ouvert une enquête pour retrouver le conducteur responsable de cet accident mortel.

Accident tragique sur la RN2 près de Dagana : Trois morts et cinq blessés dont un grièvement

Un grave accident de la circulation s’est produit ce samedi soir à 22h40 sur la RN2, près du village de Colona, dans la commune de Ronkh. Le bilan est lourd, avec trois morts et cinq blessés, dont un grièvement. L’information a été confirmée par le lieutenant Amadou Sarr, commandant du centre de secours et d’incendie de Richard-Toll.

Selon les premières indications recueillies sur les lieux, un bus en provenance de Dakar a violemment percuté un véhicule de type « 7 places » qui se dirigeait vers Saint-Louis, à environ 18 km de Richard-Toll.

Les corps des victimes ainsi que les blessés ont été rapidement pris en charge par les sapeurs-pompiers et transportés à l’hôpital de Richard-Toll. Les circonstances exactes de cet accident restent à déterminer, mais cet événement vient rappeler l’importance de la prudence sur les routes.

Farba Ngom sans peur face à la reddition des comptes : « Je suis imperturbable »

Le député-maire des Agnam, Farba Ngom, a pris la parole ce dimanche pour clarifier sa position face à l’actualité marquée par la reddition des comptes. Après l’annonce d’une perquisition dans l’une de ses propriétés à Bentégné, Farba Ngom a tenu à affirmer qu’il n’avait rien à craindre.

« Je suis favorable à la reddition des comptes, mais s’il s’agit de régler des comptes, les membres de l’actuel régime doivent se souvenir de ce qu’ils ont toujours combattu », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

Farba Ngom, qui a longtemps été une figure influente de l’Alliance pour la République (Apr), s’est montré inflexible. « Je n’ai pas peur. Ceux qui me connaissent, ainsi que mes origines, savent que je suis imperturbable », a-t-il ajouté.

En réponse aux rumeurs le liant aux enquêtes en cours, l’ancien parlementaire a précisé qu’il n’a jamais eu de responsabilités dans la gestion de l’État sénégalais. « Pourquoi associer mon nom à cette reddition des comptes alors que je n’ai jamais été en charge de l’État ? » a-t-il conclu, affirmant qu’il reste « droit dans ses bottes ».

Dans un climat tendu où plusieurs personnalités politiques sont visées par des enquêtes, Farba Ngom a réaffirmé sa sérénité face aux accusations.

Législatives anticipées : Pastef trace sa voie et invite les alliés à intégrer sa liste

Le Parti Pastef, lors d’une réunion tenue avec les membres de la coalition Diomaye Président, a officiellement annoncé sa décision de présenter sa propre liste pour les législatives anticipées. Cette décision stratégique intervient après plusieurs réflexions internes au sein du parti, qui a voulu renforcer son unité et éviter les dissensions potentielles observées lors de précédentes collaborations parlementaires avec Taxawu et Wallu.

Pastef estime que cette initiative vise à éviter tout risque de divergence au sein de ses futurs députés, qui pourraient être tentés de rejoindre l’opposition ou de défendre des positions contraires aux principes du parti. Dans cette optique, tout élu sous la bannière Pastef sera tenu de respecter les directives du parti, au risque de subir une procédure de destitution en cas de manquement.

Afin de maximiser ses chances, Pastef a lancé un appel à ses alliés au sein de la coalition Diomaye Président pour intégrer son dispositif. Certains partis ont immédiatement accepté de rejoindre Pastef dans cette démarche, tandis que d’autres ont demandé à consulter leurs bases avant de donner une réponse définitive. Bien que la coalition Diomaye Président reste en place, chaque formation politique devra faire un choix entre suivre Pastef ou poursuivre son propre chemin pour ces élections cruciales.

L’enjeu pour Pastef est clair : affirmer son leadership et assurer la fidélité de ses élus dans un contexte politique particulièrement mouvant en vue des législatives anticipées.

Législatives anticipées : une coalition en préparation entre l’APR et le PDS

Les tractations politiques s’accélèrent à l’approche des législatives anticipées. Selon des informations obtenues par Ledakarois.sn, l’Alliance pour la République (APR) et le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) sont en pourparlers pour la formation d’une coalition.

Les deux partis, traditionnellement opposés, seraient en train de travailler sur un schéma commun pour affronter les élections prévues en novembre. Une réunion cruciale est prévue cet après-midi au siège du PDS, où les représentants des deux formations politiques devraient tenter de finaliser cet accord stratégique.

Si cette coalition venait à se concrétiser, elle marquerait un tournant majeur dans le paysage politique sénégalais, regroupant deux des plus grandes forces du pays. D’ici quelques heures, les deux partis devraient officialiser ou non ces discussions, donnant ainsi une indication claire de la direction qu’ils souhaitent emprunter pour ces élections décisives.

Farba Ngom dénonce la violation de la loi et réaffirme son soutien à Macky Sall

Suite à la perquisition effectuée à son domicile, le député Farba Ngom, également maire d’Agnam, s’est exprimé fermement lors d’une déclaration de presse, dénonçant ce qu’il considère comme une violation de ses droits. Malgré la dissolution de l’Assemblée nationale, Ngom a tenu à rappeler que les députés conservent leur statut jusqu’à l’élection et l’installation de la nouvelle législature. « Qu’ils nous payent nos salaires. Jusqu’à ce que la nouvelle Assemblée soit élue et installée, nous gardons nos statuts de députés. Nos mandats sont encore valides et c’est la loi qui en décide ainsi », a-t-il affirmé avec insistance.

Face aux rumeurs selon lesquelles il ferait l’objet d’une interdiction de sortie du territoire, Farba Ngom a formellement démenti avoir reçu un quelconque document officiel confirmant cette mesure. « Je n’ai reçu aucun document attestant de cette interdiction. Le cas échéant, je demanderai les raisons », a-t-il ajouté, mettant en lumière un climat d’incertitude juridique qui entoure cette affaire.

Dans un discours empreint de loyauté politique, Ngom a réaffirmé son soutien indéfectible à Macky Sall, déclarant sans ambages : « Je n’ai qu’un leader politique : Macky Sall. » Cette déclaration met en lumière la fidélité de Farba Ngom envers l’ancien président sénégalais, malgré les bouleversements politiques actuels et les spéculations autour de ses ambitions.

Cette sortie médiatique intervient dans un contexte où plusieurs figures politiques font l’objet d’enquêtes et de restrictions, alimentant les débats sur la gestion de la transition politique au Sénégal. Farba Ngom, fidèle parmi les fidèles de Macky Sall, entend visiblement défendre son mandat et ses droits jusqu’au bout, tout en se positionnant comme un acteur clé de l’échiquier politique sénégalais.

Farba Ngom face à la presse : Une réponse sans concession sur la reddition des comptes

Ce mardi après-midi, le député-maire des Agnam, Farba Ngom, a pris la parole lors d’une conférence de presse pour se positionner sur le sujet brûlant de la reddition des comptes, dans un contexte marqué par l’annonce d’une perquisition dans un domicile de Bentégné qui lui serait attribué. Une situation qui fait écho aux interrogations croissantes sur la transparence et la gestion des biens publics.

D’entrée de jeu, l’élu de la 14e législature a tenu à clarifier sa position sur ce processus de reddition des comptes, qu’il dit soutenir. Cependant, il avertit que cela ne doit pas devenir un prétexte pour des règlements de comptes politiques. « Je suis certes pour cette reddition des comptes. Mais pas s’il s’agit de règlement de comptes. Dans ce cas, les acteurs de l’actuel régime doivent se rappeler de ce qu’ils ont toujours combattu », a déclaré Farba Ngom, visiblement déterminé à ne pas se laisser intimider.

Le parlementaire, connu pour sa proximité avec le pouvoir, n’a pas mâché ses mots, rappelant qu’il est, selon lui, à l’abri de toute crainte. « Personnellement, je n’ai pas peur et ceux qui me connaissent et qui connaissent mes origines, le savent ! Je suis imperturbable », a-t-il lancé, affirmant ainsi sa sérénité face aux suspicions dont il fait l’objet.

Farba Ngom, également chargé de la mobilisation au sein de l’Alliance pour la République (APR), a poursuivi en précisant que ce processus de reddition des comptes devrait se concentrer sur ceux qui ont effectivement des responsabilités dans l’État. « Ana Farba Ngom ak reddition des comptes » (Pourquoi dire que Farba Ngom est concerné par la reddition des comptes alors qu’il n’a jamais eu de responsabilités dans l’État du Sénégal ?), s’est-il interrogé, rejetant toute accusation contre lui.

L’ancien parlementaire semble ainsi vouloir se démarquer de cette affaire, se décrivant comme « droit dans ses bottes ». Sa sortie médiatique pourrait donc être interprétée comme une manière de réaffirmer sa loyauté envers ses partisans tout en adressant un message clair aux détracteurs : la transparence oui, mais pas au prix d’une instrumentalisation politique.

Alors que le débat sur la reddition des comptes continue de secouer la scène politique sénégalaise, la position de Farba Ngom résonne comme un appel à la vigilance pour éviter toute dérive dans ce processus censé renforcer la bonne gouvernance.

Affaire Lat Diop : Vers une confrontation avec Mouhamed Dieng de 1XBET ?

L’affaire opposant Lat Diop, ancien directeur de la Lonase, à Mouhamed Dieng, patron de 1XBET Sénégal, pourrait connaître un tournant décisif dans les prochaines heures. Accusé de corruption présumée portant sur une somme de 5 milliards de francs CFA, Lat Diop se trouve au cœur d’une enquête qui suscite de nombreuses interrogations. Mouhamed Dieng, présenté comme le principal accusateur, se trouve actuellement hors du territoire sénégalais, compliquant ainsi la procédure judiciaire.

Selon des sources proches du dossier, rapportées par DakarActu, une confrontation entre Lat Diop et Mouhamed Dieng serait en cours de préparation par la Division des investigations criminelles (DIC). Un des avocats de l’ancien ministre des Sports souligne l’importance cruciale de cette étape pour faire la lumière sur les allégations de corruption. « La confrontation est obligatoire dans ce genre de dossier », insiste-t-il, estimant que seule cette procédure permettra aux enquêteurs d’obtenir une vision plus claire de la situation.

Cependant, la présence de Mouhamed Dieng hors du pays soulève la question de la faisabilité de cette confrontation tant attendue. Les avocats de Lat Diop, tout comme l’opinion publique, attendent avec impatience que les enquêteurs organisent cette rencontre, essentielle pour faire avancer l’affaire.

L’affaire, qui prend des allures de délation selon certains observateurs, devra être éclaircie pour garantir l’équité et la transparence du processus judiciaire. En attendant le retour de Mouhamed Dieng au Sénégal, l’issue de cette confrontation reste incertaine.

Les prochains jours seront donc déterminants pour la suite de l’enquête, qui pourrait livrer de nouveaux éléments après cette confrontation, si elle venait à se tenir.

Naufrage à Mbour : Aasiya Gaye Diop, la DG du Développement Communautaire et de la Promotion de l’Équité rencontre la population de « Téfess » 

À la suite de la visite de Maimouna Dièye, le Ministre de la Famille et des Solidarités, Aasiya Gaye Diop, Directrice générale du Développement Communautaire et de la Promotion de l’Équité, s’est rendue ce samedi à Mbour « Téfess » afin de présenter ses condoléances et d’apporter son soutien moral aux familles des victimes du naufrage d’une pirogue transportant des candidats à l’émigration irrégulière. Accompagnée d’une délégation, la directrice générale a été chaleureusement accueillie par son oncle Thierno Diakhité, l’honorable Mme Fatou Guissé Diakhaté, Papa Dame Nging « Ndey dji Rew », Imam Abdoulaye Nging, Mbaye Ndoye, président de l’association « Kourel », ainsi que les responsables du quai de pêche de « Tefess», avec lesquels elle a eu un échange constructif.

Après avoir exprimé sa profonde compassion envers les familles endeuillées, Aasiya Gaye Diop a soutenu : « lorsqu’une situation tragique se présente, il est essentiel d’interagir avec la population afin de saisir pleinement le contexte au niveau communautaire et d’engager un dialogue pour déterminer comment renforcer leur rôle en tant qu’acteurs essentiels du développement communautaire tout en les encourageant également à discuter avec les jeunes ».

Selon Aasiya Gaye Diop, les défis de l’émigration clandestine sont significatifs, mais les solutions doivent être multiples et provenir de toutes les sphères. « Il est impératif  de bien appréhender la situation et de proposer des solutions concrètes face à ce problème que nous espérons ne plus avoir à évoquer dans cinq (05) ans. Bien que cette problématique perdure depuis 2006, cela ne doit pas nous dissuader dans notre quête de réponses appropriées », a-t-elle souligné.

La DG du Développement Communautaire et de la Promotion de l’Équité a, toutefois, magnifié l’engagement responsable de la communauté « Lefess», en particulier,celui de l’association « Kourel », à la suite de ce naufrage, ainsi que les actions qu’ils entreprenent aux abords de la plage.

À l’issue de cet entretien, les responsables du quai de pêche de « Tefess » lui ont remis un cahier de doléances.

Bougane Guèye Dani Soutient les Sinistrés de Touba avec un Don de 5 Millions

Ce samedi, Bougane Guèye Dani, leader de Gém Sa Bopp et des Jambars, s’est rendu à Touba pour apporter son soutien aux populations frappées par les inondations. Ces intempéries ont causé des pertes en vies humaines, détruit des habitations et isolé plusieurs zones à travers des routes coupées.

Refusant toute politisation de son acte, Bougane Guèye Dani a choisi de se rapprocher de Touba Ca Kanam (TCK), une association locale reconnue pour son engagement de longue date en faveur du développement de la ville sainte. L’entrepreneur et homme politique a remis une somme de 5 millions de francs CFA au président de la commission sociale de TCK, un geste symbolique pour venir en aide aux sinistrés.

Dans un souci de discrétion, Guèye Dani a choisi de ne pas prendre la parole, laissant son action parler d’elle-même. Son initiative a été grandement saluée par les autorités religieuses de Touba, notamment Serigne Abdou Fatah Guèye, vice-président de TCK, qui a exprimé la reconnaissance de la communauté au nom de Serigne Habibou Mbacké.

Le don a été versé dans les caisses de Diounatoun Liman Nazamaho, une structure nouvellement créée par Serigne Mountakha, Khalife général des Mourides, et spécialement dédiée à l’organisation des secours en période de crise.

Cet acte généreux témoigne de la volonté de Bougane Guèye Dani de soutenir les efforts de reconstruction et de solidarité à Touba, tout en mettant en avant la nécessité d’unir les forces pour venir en aide aux plus démunis en temps de catastrophe.

Accident tragique sur la RN2 : trois morts et cinq blessés à Ronkh

Un grave accident de la circulation a coûté la vie à trois personnes et fait cinq blessés, dont un dans un état critique, ce samedi soir sur la Route Nationale 2, près du village de Colona dans la commune de Ronkh. L’accident s’est produit à 22h40, selon les informations confirmées par le lieutenant Amadou Sarr, commandant du centre de secours et d’incendie de Richard-Toll.

D’après les premières investigations, un bus en provenance de Dakar, se dirigeant vers le nord, a violemment percuté un véhicule « 7 places » qui roulait en direction de Saint-Louis, à environ 18 km de Richard-Toll. L’impact a été d’une telle violence que plusieurs victimes n’ont pas survécu.

Les sapeurs-pompiers, rapidement arrivés sur les lieux, ont pris en charge l’évacuation des victimes. Les corps des personnes décédées ainsi que les blessés ont été transportés d’urgence à l’hôpital de Richard-Toll.

Les circonstances précises de l’accident restent encore à élucider, mais les autorités locales appellent à la prudence sur les routes, notamment en cette période où la circulation est souvent dense. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de cet accident tragique.

Cet événement relance une fois de plus le débat sur la sécurité routière, particulièrement sur les axes très fréquentés comme la RN2, où de nombreux accidents graves ont déjà été recensés.

Tensions autour du port du voile dans les écoles privées catholiques : le débat relancé par Ousmane Sonko

Lors du Conseil interministériel consacré à la rentrée scolaire du 19 septembre dernier, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a ravivé une question sensible : celle du port du voile dans les établissements scolaires privés, notamment les écoles catholiques. Son appel à l’élimination de toute discrimination liée aux tenues vestimentaires a suscité une réaction immédiate du Conseil national du Laïcat (CNL), responsable de la gestion des établissements privés catholiques.

Dans son discours, Ousmane Sonko a critiqué la gestion passée de l’État, qualifiant de faiblesse le fait de permettre aux établissements de définir leurs propres règles vestimentaires. « Dans d’autres pays, lorsqu’il est décrété qu’un certain type de tenue vestimentaire n’est pas autorisé, tout le monde s’y conforme. C’est ainsi que fonctionne une République », a-t-il déclaré. Il a ensuite ordonné à ses ministres de préparer un arrêté qui viserait à uniformiser les pratiques vestimentaires dans l’ensemble des établissements, y compris ceux à gestion étrangère.

Cette annonce a immédiatement relancé le débat concernant le port du voile dans les écoles privées catholiques, une question délicate dans un pays où la laïcité et la tolérance religieuse coexistent de manière équilibrée.

Face à cette déclaration, le Conseil national du Laïcat a rapidement répondu par un communiqué dans lequel il exprime son mécontentement. Le CNL, tout en affirmant son attachement aux principes républicains, a tenu à rappeler que l’enseignement privé catholique repose sur des valeurs évangéliques et que toute imposition extérieure concernant les pratiques vestimentaires serait perçue comme une ingérence.

« Le CNL invite le Chef du Gouvernement à faire preuve de davantage de respect et de considération envers l’enseignement privé catholique, qui repose sur des valeurs évangéliques. Les menaces ne sont pas efficaces. L’Église ne connaît pas la peur. Elle marche dans la Vérité, la Justice et la Paix », peut-on lire dans le communiqué. Le Conseil précise également que ses établissements se conforment à la Constitution et qu’ils n’accepteront pas un arrêté qui remettrait en cause leur liberté de gestion.

Cette confrontation entre le gouvernement et les établissements privés catholiques met en lumière une tension latente dans la société sénégalaise, entre le respect des valeurs laïques de l’État et les particularités religieuses des institutions scolaires. L’intervention de Sonko, qui vise à mettre fin aux discriminations vestimentaires, pourrait néanmoins être perçue comme une tentative de limiter l’autonomie des établissements privés, notamment ceux qui se fondent sur des principes religieux.

En attendant l’adoption éventuelle de l’arrêté promis par le Premier ministre, le débat autour de la liberté des tenues vestimentaires à l’école et du respect des principes républicains reste ouvert. Cette affaire pourrait bien redéfinir les contours de la laïcité dans le système éducatif sénégalais.

Pour la stabilité économique, majorité à DIOMAYE-SONKO

L’examen des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 au Sénégal, dans le contexte actuel, révèle une situation où le soutien à une majorité parlementaire en faveur du régime DIOMAYE-SONKO est non seulement souhaitable, mais nécessaire pour l’avenir politique et économique du pays. En raison des récents blocages institutionnels, notamment les rejets systématiques des projets de lois proposés par l’exécutif et le refus du parlement de tenir des sessions cruciales pour adopter la loi d’orientation budgétaire, le Sénégal se trouve dans une impasse qui pourrait gravement entraver la gouvernance. Ces obstacles, orchestrés par la précédente majorité désormais défaite, témoignent de la nécessité de renouveler la législature pour permettre au nouveau régime de mettre en œuvre son programme réformateur.

Le président Bassirou Diomaye Faye a été contraint de dissoudre l’Assemblée nationale le 12 septembre 2024, après des mois de tensions avec un parlement manipulé par les alliés de l’ancien président Macky Sall. Ces derniers ont tenté de bloquer systématiquement l’action gouvernementale, allant jusqu’à menacer le Premier ministre Ousmane Sonko de motions de censure. Ce climat de confrontation permanente a non seulement paralysé l’adoption des réformes économiques indispensables, mais a également fragilisé la stabilité politique du pays. Dans ce contexte, il est clair qu’un parlement renouvelé, soutenant le régime DIOMAYE-SONKO, est crucial pour débloquer la situation et permettre au gouvernement d’agir efficacement.

L’échec de la 14e législature, qui a été un exemple frappant de dysfonctionnement institutionnel, ne doit pas se répéter. Cette législature, marquée par des scandales, des luttes intestines, des défiances du Conseil constitutionnel, et des tentatives de prolonger le mandat présidentiel par des moyens détournés, a exacerbé la défiance envers les institutions. La dissolution du parlement doit être perçue comme une opportunité de rompre avec cette page sombre et d’offrir au Sénégal un parlement capable de collaborer avec le pouvoir exécutif pour répondre aux aspirations de la population. Une majorité parlementaire en faveur de DIOMAYE-SONKO permettrait de tourner définitivement cette page et de restaurer la confiance dans les institutions démocratiques.

En matière économique, le Sénégal traverse une période délicate. La révision à la baisse par le FMI de la prévision de croissance économique 2024 de 7,1% à 6 %, combinée à un déficit budgétaire qui dépasse 7,5 % du PIB, souligne l’urgence d’adopter des réformes structurelles pour stabiliser l’économie. Ces réformes nécessitent une majorité parlementaire capable de soutenir les projets de loi du gouvernement, sans quoi les blocages institutionnels persisteront et gêneront la relance économique du pays.

L’importance de ces élections législatives réside également dans leur capacité à rétablir l’équilibre institutionnel. Le Sénégal, confronté à une crise institutionnelle majeure, a besoin d’un parlement qui œuvre pour l’intérêt général et non pour des ambitions partisanes ou personnelles. Le soutien d’une majorité parlementaire permettrait non seulement de faciliter l’adoption des réformes économiques, mais aussi de stabiliser la scène politique en évitant les tensions inutiles entre l’exécutif et le législatif. Un parlement favorable à DIOMAYE-SONKO garantirait que les priorités économiques et sociales du gouvernement soient mises en œuvre efficacement.

Le renouvellement du parlement offre également une opportunité unique de renforcer la démocratie sénégalaise. Après les échecs de la 14e législature, marquée par la manipulation politique et les querelles internes, le Sénégal aspire à un retour à des pratiques politiques plus transparentes et responsables. Le peuple, lassé par les scandales et les blocages, exprime un désir de voir émerger un parlement qui reflète les aspirations démocratiques du pays. Une majorité parlementaire pour DIOMAYE-SONKO permettrait de répondre à ce besoin en instaurant une législature engagée à travailler en harmonie avec l’exécutif, dans l’intérêt de la nation.

Enfin, ces élections ne doivent pas être perçues uniquement sous l’angle de la stabilité politique. Elles représentent également une chance pour le Sénégal de relancer son développement économique de manière durable et inclusive. Les réformes fiscales, budgétaires et sociales proposées par le régime DIOMAYE-SONKO ne pourront se concrétiser que si le parlement accorde son soutien à ces mesures ambitieuses. Un échec à obtenir cette majorité risquerait de prolonger la crise institutionnelle et de compromettre les progrès réalisés jusqu’ici en matière de développement.

Ainsi, pour le Sénégal, les élections législatives du 17 novembre 2024 doivent être un tournant décisif. En soutenant une majorité parlementaire en faveur du régime DIOMAYE-SONKO, le peuple sénégalais offrirait au pays la possibilité de surmonter les blocages actuels et d’adopter des réformes indispensables à la relance économique et à la stabilité politique. Il s’agit d’une opportunité unique de restaurer la confiance dans les institutions démocratiques et de garantir que le Sénégal puisse répondre aux défis de son développement dans les années à venir.

En tant que Président du Mouvement BATIR (Bâtir l’Avenir pour un Téranga Inclusif et Résilient), je soutiens pleinement la liste DIOMAYE-SONKO pour les élections législatives du 17 novembre 2024, car elle s’aligne avec notre vision d’un Sénégal inclusif, durable et résilient. Nous partageons l’ambition de bâtir un avenir où chaque citoyen aura l’opportunité de contribuer à une société équitable, où les ressources du pays sont gérées de manière responsable pour assurer le bien-être de tous. Ce soutien est essentiel pour garantir que les réformes proposées, en matière de transparence et d’innovation, puissent répondre aux défis contemporains, tout en renforçant la solidarité sociale et la résilience du pays face aux crises futures.

Dr. Abdourahmane Ba
Ingénieur Statisticien, Docteur en Management
Président du mouvement Bâtir l’Avenir pour un Téranga Inclusif et Résilient (BATIR)

Affaire de corruption présumée : Lat Diop, ancien DG de la LONASE, mis en cause pour 5 milliards de FCFA

Une affaire retentissante de corruption secoue actuellement le Sénégal, mettant en cause Lat Diop, ancien directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE). Au cœur de cette affaire, une somme colossale de 5 milliards de francs CFA et une accusation grave portée par Mouhamed Dieng, patron de 1Xbet Sénégal.

L’affaire a éclaté suite à une dénonciation par Mouhamed Dieng. Ce dernier, auditionné en premier, a déclaré avoir remis à Lat Diop, en plusieurs tranches, la somme de 5 milliards de francs CFA. Selon ses dires, cet argent aurait servi à financer l’acquisition de nombreux biens, dont une maison à Grenoble, en France. Cette déclaration a été suivie de l’audition de Lat Diop, qui a catégoriquement nié ces accusations qu’il qualifie de fausses et malveillantes. Selon lui, il s’agirait d’une tentative de diffamation.

L’un des avocats de Lat Diop a vivement contesté les accusations, soulevant une incohérence dans le traitement de l’affaire. « Comment se fait-il que Mouhamed Dieng, qui affirme avoir corrompu Lat Diop, soit libre tandis que mon client, accusé, est placé en garde à vue ? », s’interroge-t-il. Pour la défense, cette situation laisse place à un doute sérieux sur la légitimité des allégations de Dieng.

Malgré les dénégations de Lat Diop, ce dernier a été placé en garde à vue à l’issue de son audition samedi dernier. Il est accusé de détournement de deniers publics et de blanchiment de capitaux. L’enquête se poursuit afin de faire la lumière sur cette affaire qui suscite déjà un vif intérêt médiatique et judiciaire.

L’affaire ne touche pas uniquement Lat Diop mais soulève également des questions plus larges sur la gestion des fonds publics et la transparence au sein des institutions sénégalaises. La LONASE, en tant que structure publique, est sous le feu des critiques, et cette affaire pourrait bien provoquer des remous jusque dans les hautes sphères du pouvoir. Les prochaines étapes de l’enquête seront cruciales pour déterminer la véracité des accusations portées et établir les responsabilités dans cette affaire de corruption présumée.

En attendant, le nom de Lat Diop reste associé à cette affaire complexe, où corruption, détournement de fonds et blanchiment d’argent se mêlent, ternissant l’image des institutions concernées.

Lancement de l’opération Nawetan dans la zone de la Falémé : Sécurisation et protection des populations

Depuis le 13 septembre 2024, les forces armées sénégalaises, en collaboration avec la Gendarmerie nationale et les parcs nationaux, ont initié l’opération Nawetan dans la région de la Falémé. Planifiée par la Zone militaire N°4, cette opération s’inscrit dans les efforts continus des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour assurer la sécurité des populations locales.

La Direction des Relations Publiques des Armées (DIRPA) a souligné que l’objectif principal de cette opération est de prévenir les infiltrations de bandes armées provenant de l’extérieur, de soutenir les populations des villages les plus isolés et d’appliquer le décret relatif à la protection de la Falémé. Cette initiative répond à des préoccupations croissantes concernant la sécurité, exacerbées par les récents épisodes de fortes pluies qui ont fait grimper le niveau des cours d’eau, rendant certaines zones difficilement accessibles. Ces conditions créent un terreau propice à des activités illégales et au banditisme.

Pour contrer ces menaces, les Armées ont mobilisé des moyens aériens, fluviaux et terrestres, en coopération avec le Groupe d’Action Rapide de Surveillance et d’Intervention (GARSI) et les parcs nationaux. L’accent est mis sur la sécurisation de la zone, le contrôle des activités minières et la protection des populations vulnérables.

L’opération Nawetan intervient moins d’un mois après l’opération conjointe Niokolo, renforçant ainsi l’interopérabilité des FDS dans cette région sensible. Ce nouvel engagement témoigne de la volonté des autorités de garantir la sécurité et le développement durable dans la zone de la Falémé, tout en renforçant la confiance entre les forces de sécurité et les communautés locales.

Blocage des privilèges : Macky Sall dénonce la persécution de ses proches par le Gouvernement Sonko-Diomaye

Macky Sall, ancien président de la République, a récemment exprimé son mécontentement face à ce qu’il considère comme des actions de persécution à son encontre et celle de ses collaborateurs. Lors d’un entretien téléphonique avec l’ex-député Abdou Mbow, Macky Sall a confié que ses privilèges, en tant qu’ancien chef d’État, ont été bloqués par le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Selon le leader de l’Alliance pour la République (APR), il n’a reçu aucun des avantages normalement accordés à un ancien président, une situation qu’il qualifie d’injuste et de politiquement motivée. « Mes militants et mes responsables sont persécutés par le nouveau gouvernement. En tant qu’ancien président de la République, je n’ai reçu aucun privilège. Ce qui prouve que je n’ai jamais comploté avec les nouveaux tenants du pouvoir », a-t-il déclaré.

Ces accusations interviennent dans un contexte de reddition des comptes, un processus mis en place par le gouvernement Sonko-Diomaye, visant plusieurs personnalités de l’ancien régime. Cette initiative, qui a déjà vu plusieurs proches de Macky Sall interrogés par les autorités, est perçue par ce dernier comme une manœuvre politique visant à affaiblir son parti.

Les tensions entre l’ancien président et le gouvernement en place ne cessent de s’intensifier, alors que Macky Sall continue de dénoncer ce qu’il appelle une persécution orchestrée contre lui et ses anciens collaborateurs. Ce blocage des privilèges s’ajoute à une longue liste de contentieux entre les deux camps, renforçant un climat politique déjà très polarisé.

Budget et finances : résilient malgré tout …

Sommes nous vraiment capables de faire une analyse plus lucide qui va au-delà des rations et agrégats budgétaires conjoncturels.. Malheureusement c’est trop demander à une frange de nos économistes si tentés d’être à la remorque de Bretton Woods pour assurer le service – après vente  des  conclusions et recommandations issues de leur revue sur les programmes conjoints avec le Sénégal.

En vérité le Sénégal retourne à l’orthodoxie dans les grandes orientations de la gestion budgétaire, une volonté politique des nouvelles autorités de sortir du cercle vicieux – depuis 2012 – de prévisions irréalistes basées sur des niveaux  taux de croissance  presque fantaisistes. Systématiquement toutes les prévisions de croissances ont été revues à la baisse – souvent de plus de 200 points de base – et par le FMI et souvent en dernier ressort par les techniciens de Peytavin. Le Sénégal veut rompre avec des lois de finance rectificative qui succède systématiquement aux lois des finances initiales avec l’option de sincérité, de fiabilité et de rigueur dans la programmation budgétaire. C’est un nouveau marqueur qui appelle  un cadrage macroéconomique plus fiable et plus réaliste des budgets surtout dans le contexte de chocs de toute sorte. Nous savions tous que l’ex  régime avait opté pour l’inflation budgétaire qui à fini par ôter toute crédibilité à nos politiques économiques et financières. Déjà pour cette année nous en étions à 7 000 milliards de budget, à l’orée du troisième trimestre 2024,  les taux de recouvrement de recettes internes – fiscales et non fiscales – dépasse à peine 65% soit un montant de résistance de 4 390 milliards environ… Les efforts publics d’ajustement budgétaire sont  salutaires, c’est la voix que semblent emprunter les nouvelles autorités, malheureusement une lecture partielle des revues du FMI ne reflète pas cette volonté   auprès de nos concitoyens. Il est vrai aussi que des efforts doivent être faits rapidement sur la dette intérieure, mais il faut noter pour la campagne agricole et les bourses des étudiants, des efforts importants ont été faits sur la globalité de l’ardoise. Le BTP local à besoin d’être soutenu avec ces remboursements d’autant plus qu’il absorbe beaucoup de main – d’œuvre .

Et pourtant, l’économie du Sénégal se redresse avec un niveau d’inflation plus stable qui permet de préserver le niveau des pouvoirs d’achat. C’est une conclusion majeure de la revue du Fmi , notre résilience économique financière permet de stabiliser les prix, même ceux des produits pétroliers.

Nos perspectives économiques restent donc  rassurantes avec le démarrage de l’exploitation du pétrole offshore de Sangomar  pour générer les devises fraîches issues des recettes d’hydrocarbure pour rembourser la dette et rééquilibrer notre balance extérieure, en plus d’un climat des affaires amélioré avec notre sortie des la liste grise du GAFI. Une performance majeure des nouvelles autorités tant la présence de cette liste pèse dans les grandes décisions d’investissement.

Déjà en termes d’IDE le Sénégal  fait mieux que tous les pays de l’UEMOA avec presque 2,64 milliards de dollars US d’investissement direct étrangers  en 2023 et notre classement reste   auprès de Moody’s, Standard Poors  inchangé.

l’atonie est cependant réelle,  un contexte du  aux attentes sur la feuille de route – le PROJET –  des nouvelles autorités, en attendant l’économie sénégalaise reste résiliente et c’est l’essentiel.   

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Moustapha DIAKHATE
Ex Cons Special PM
Expert et Consultant Infrast et Energie

Affaire Lat Diop et 1Xbet : 5 Milliards de Corruption Supposée, l’Ex-DG de la LONASE en Garde à Vue

La reddition des comptes se poursuit à grande vitesse, et la Division des Investigations Criminelles (DIC) est au centre de nouvelles révélations. Ce samedi 21 septembre 2024, l’ancien ministre des Sports et ex-directeur général de la LONASE, Lat Diop, a été entendu par les enquêteurs pendant plus de 10 heures. Au cœur de cette affaire, une accusation de corruption portée contre lui par Mouhamed Dieng, patron de 1Xbet Sénégal.

Selon des informations exclusives, Mouhamed Dieng aurait dénoncé Lat Diop, affirmant lui avoir remis la somme colossale de 5 milliards de francs CFA, échelonnée en plusieurs versements. Ces fonds auraient servi à Lat Diop pour acquérir divers biens immobiliers, notamment une maison à Grenoble, en France. Ces graves accusations ont conduit à l’interpellation de l’ancien directeur de la LONASE, qui se retrouve en garde à vue à la DIC, poursuivi pour détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux.

Lat Diop, de son côté, nie en bloc les accusations et parle de « pure délation ». Son avocat, indigné, a également exprimé son scepticisme face à la procédure : « Comment se fait-il que celui qui déclare avoir corrompu soit libre, tandis que celui qu’il accuse est placé en garde à vue ? »

L’affaire continue de secouer le paysage politique et économique, alors que le pool judiciaire financier, fraîchement mis en place, poursuit sa croisade contre la corruption. L’enquête est en cours, et les autorités promettent de faire la lumière sur cette affaire de grande envergure.

Les prochains jours seront déterminants, avec des révélations attendues sur les détails de cette affaire qui pourrait bien marquer un tournant dans la gestion de la reddition des comptes au Sénégal.

Le Conseil National du Laïcat au Premier Ministre : « L’Église ne cèdera pas aux menaces »

Le Conseil National du Laïcat (CNL) a répondu avec fermeté à la réunion interministérielle du 19 septembre 2024, présidée par le Premier ministre Ousmane Sonko, sur la préparation de la rentrée scolaire 2024-2025. Dans un communiqué signé par le Dr Philippe Abraham Birane Tine, le CNL a vivement critiqué les menaces perçues à l’encontre de l’enseignement privé catholique, affirmant que « l’Église ne connaît pas la peur ».

Le CNL appelle le chef du gouvernement à plus de respect et de considération envers l’Église, rappelant que son engagement dans l’éducation est fondé sur les valeurs évangéliques et la Constitution sénégalaise. « Les menaces sont inopérantes », a souligné le Conseil, indiquant que l’Église poursuivra sa mission éducative malgré les pressions.

L’Église catholique, par le biais du CNL, a réaffirmé sa fidélité à la Vérité, la Justice et la Paix, et a précisé qu’elle n’abandonnerait pas ses principes fondamentaux, même face aux tensions croissantes entre l’État et l’enseignement privé. Le communiqué insiste sur l’importance de l’enseignement catholique dans le paysage éducatif sénégalais, et sur sa volonté de continuer à jouer un rôle républicain, tout en défendant ses valeurs propres.

Cette déclaration forte du CNL intervient dans un contexte tendu, où les relations entre l’État et les institutions religieuses sont marquées par des divergences sur l’organisation de l’éducation. L’Église catholique, à travers cette intervention, montre sa détermination à ne pas céder aux menaces et à maintenir son rôle dans la formation des jeunes au Sénégal.

Législatives 2024 : Le ministre de la Justice annonce une bonne nouvelle aux candidats potentiels

Dans le cadre des préparatifs pour les élections législatives anticipées prévues le 17 novembre 2024, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a annoncé une mesure importante pour les candidats. Dans un communiqué publié par la cellule de communication du ministère, il a informé que des dispositions spéciales ont été prises pour faciliter l’obtention du bulletin n°3 du casier judiciaire, nécessaire pour déposer les dossiers de candidature.

« Le Président de la République a convoqué les électeurs sénégalais pour l’élection des députés le dimanche 17 novembre 2024. Afin de permettre aux candidats de disposer du bulletin n°3, le ministre de la Justice a demandé aux juridictions compétentes de mettre en place des permanences à partir du samedi 21 septembre 2024, jusqu’à la clôture du dépôt des dossiers », précise le communiqué.

Le Garde des Sceaux a également assuré que toutes les dispositions seront prises pour garantir une délivrance rapide et fluide de ces documents indispensables pour les candidats. Cette mesure vise à éviter tout retard ou obstacle dans les démarches administratives des futurs prétendants aux législatives.

Lat Diop : L’ancien Ministre des Sports en garde à vue, son avocat dénonce des accusations infondées

L’ancien Ministre des Sports et Directeur Général de la Loterie Nationale Sénégalaise (Lonase), Lat Diop, a été convoqué et entendu par les enquêteurs de la Division des Investigations Criminelles (DIC). Cependant, malgré la prolongation de l’interrogatoire, son avocat, Me El Hadji Diouf, a affirmé que son client passerait la nuit chez lui, aucun chef d’accusation formel n’ayant été retenu contre lui.

« Aucune charge n’est encore retenue contre lui. Lat Diop a répondu à toutes les questions et a démontré qu’il a généré de nombreux bénéfices pour la Lonase », a déclaré Me Diouf lors d’une intervention sur BuurNews. L’avocat de l’ancien ministre a tenu à souligner que ces accusations relèveraient de « dénonciations calomnieuses et de diffusions de fausses nouvelles » visant à nuire à la réputation de son client.

Ce développement intervient alors que Lat Diop, une figure influente de la scène politique sénégalaise, est au centre d’une enquête dont les motivations réelles sont encore floues. Me Diouf insiste sur l’intégrité de son client et espère un dénouement rapide de l’affaire.

Lat Diop, qui a occupé plusieurs postes importants au sein de l’administration sénégalaise, reste un acteur incontournable de la politique nationale, et cette affaire est suivie de près par l’opinion publique.

Alliance politique au Sénégal : Le Parti socialiste formalise son soutien à Amadou Bâ pour les élections législatives de 2024

À l’issue de plusieurs semaines de consultations et de discussions, le Parti socialiste du Sénégal (PS) a officiellement scellé une alliance stratégique avec le mouvement de la Nouvelle Responsabilité, en vue des élections législatives anticipées prévues pour le 17 novembre 2024. Cette décision, prise en accord avec les instances dirigeantes du parti, vise à unir les forces progressistes pour une victoire commune.

Dans un communiqué signé par la Secrétaire générale nationale du PS, Aminata Mbengue Ndiaye, le parti exprime sa volonté de placer les intérêts du Sénégal au-dessus des considérations partisanes : « Convaincus que le Sénégal vaut tous les sacrifices, nous avons pris cette initiative, à la suite de plusieurs contacts informels, privilégiant ainsi les intérêts majeurs de notre pays, sur ceux de notre parti. »

Ce choix stratégique s’inscrit dans une démarche d’ouverture en direction d’autres forces progressistes, sous la houlette d’Amadou Bâ, candidat officiel du Parti socialiste depuis décembre 2023. Les socialistes souhaitent renforcer l’unité nationale et la cohésion sociale à travers cette alliance. Ils espèrent ainsi contribuer à la stabilité politique du pays, tout en poursuivant les idéaux portés par Léopold Sédar Senghor.

Lors de la réunion ayant officialisé cette alliance, Aminata Mbengue Ndiaye a exprimé son optimisme quant à l’avenir de ce partenariat : « J’ai bon espoir que notre rencontre de cet après-midi portera les fruits attendus par nos mandants, pour qu’au soir du 17 novembre 2024, les bonnes choses soient bien à l’endroit et que notre pays se remette sur les bons rails qu’il n’aurait jamais dû quitter. »

Cette alliance marque une nouvelle étape dans la campagne en vue des législatives de 2024, avec un objectif commun : garantir une gouvernance stable et inclusive pour le Sénégal. Le Parti socialiste et ses alliés entendent mobiliser largement pour offrir une alternative politique solide et crédible.

Législatives anticipées du 17 novembre 2024 : Le dépôt des candidatures démarre le 24 septembre

Le processus électoral des législatives anticipées au Sénégal entre dans une phase cruciale. Le Directeur général des élections a annoncé, à travers un communiqué officiel, que le dépôt des candidatures pour les élections du 17 novembre 2024 débutera le mardi 24 septembre 2024. Ce rappel s’adresse aux mandataires des partis politiques, des coalitions de partis et des entités indépendantes qui souhaitent participer à ce scrutin décisif.

Lieu et horaires du dépôt des candidatures

La Commission de Réception des Dossiers de Déclarations de Candidature siégera à la Direction générale des élections (DGE), située à la Cité Police, avenue El Hadj Malick SY, à Dakar. Cette commission sera ouverte au public tous les jours de 8 heures à 18 heures, avec une pause prévue entre 13h30 et 14h30. Dans les cas où les délais seront plus serrés, notamment à la date limite pour le dépôt des candidatures, une permanence jusqu’à minuit sera assurée pour permettre aux mandataires de finaliser leurs démarches dans les temps.

Tirage au sort pour l’ordre des dépôts

Le 26 septembre 2024, un tirage au sort sera organisé pour déterminer l’ordre de dépôt des dossiers de candidature. Cette procédure vise à garantir l’équité entre les différentes listes de candidats. Le dépôt matériel des candidatures se fera ensuite selon cet ordre, les 28 et 29 septembre, permettant ainsi à chaque entité de présenter ses dossiers dans le respect des règles établies.

Un calendrier serré pour un scrutin décisif

Le Sénégal se prépare ainsi pour des élections législatives anticipées qui marqueront un tournant politique majeur, avec des partis politiques et des coalitions en lice pour renouveler l’Assemblée nationale. Ce processus de dépôt des candidatures marque une étape clé dans la préparation de ce scrutin prévu pour le 17 novembre 2024.

Tous les yeux seront tournés vers la Direction générale des élections dans les jours à venir, alors que les principaux acteurs politiques s’apprêtent à entrer officiellement dans la course électorale.

Touba : L’État déploie six commissions pour une gestion rapide des inondations

Face aux récentes inondations à Touba, l’État sénégalais a réagi promptement en mettant en place six commissions chargées de coordonner la gestion de la crise et d’apporter un soutien aux populations touchées. Cette décision a été prise lors d’une réunion du Comité de gestion des inondations à la sous-préfecture de Ndame, présidée par Abdoulaye Kharma, sous-préfet de la localité. La rencontre a vu la participation du maire Abdou Lahat Ka, du directeur de la Prévention et de la Gestion des inondations, Madické Cissé, ainsi que d’autres responsables locaux.

Les six commissions de gestion de crise

Les six commissions déployées se concentrent sur différents aspects cruciaux pour gérer efficacement la situation :

  1. Recensement des sinistrés
  2. Santé et Action sociale
  3. Sécurité
  4. Finances
  5. Hydraulique
  6. Logistique

Ces groupes de travail ont pour mission de coordonner les efforts visant à évacuer les eaux stagnantes des habitations et à limiter les conséquences des inondations sur les populations locales. Les premiers recensements des sinistrés sont déjà en cours, avec la participation active de l’armée, de la gendarmerie et des volontaires sur le terrain.

Madické Cissé, directeur de la Prévention et de la Gestion des inondations, a indiqué que la situation s’est améliorée, bien que certaines zones restent encore fortement inondées. Des forces de sécurité, telles que l’armée, la gendarmerie et la police, sont mobilisées pour assurer l’acheminement du matériel nécessaire, y compris des pompes à haute capacité et des électropompes fournies par des associations bénévoles. En outre, un total de 320 motopompes sera déployé pour accélérer l’évacuation de l’eau, en commençant par les environs de la Grande Mosquée, un lieu particulièrement sensible.

Selon les autorités, les pluies tombées à Touba ont atteint 149 mm cette année, un niveau inédit depuis 30 ans. Madické Cissé a souligné que les infrastructures de drainage actuelles ne sont pas conçues pour gérer des précipitations aussi importantes, dépassant les capacités maximales de 100 mm pour lesquelles elles sont prévues. Cette situation exceptionnelle a conduit à une mobilisation sans précédent des ressources nationales.

Bien avant ces inondations, le gouvernement avait anticipé de tels risques en créant un fonds de réponse pour faire face aux catastrophes naturelles. Toutefois, la phase de déploiement de ces ressources nécessite d’abord une évaluation précise du nombre de ménages affectés par les inondations.

L’État sénégalais, en collaboration avec les autorités locales et les volontaires, s’efforce de mettre en place des solutions rapides et durables pour soulager les populations impactées. Le maire Abdou Lahat Ka et les autres acteurs locaux ont réaffirmé leur engagement à continuer de soutenir les efforts pour une gestion efficace de la crise.

Touba, ville religieuse de premier plan, doit faire face à cette crise avec une réponse collective, dans l’espoir de minimiser les impacts et de prévenir de nouvelles inondations dans le futur.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en route pour la 79ème session de l’Assemblée générale de l’ONU à New York

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce samedi 21 septembre 2024 en direction de New York, où il participera à la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Cette rencontre internationale, qui se tiendra du 24 au 30 septembre 2024, portera sur le thème « L’unité dans la diversité, pour l’avancement de la paix, du développement durable et de la dignité humaine partout et pour tous ».

La participation du Chef de l’État à cette session revêt une importance particulière, car elle offre une plateforme pour faire entendre la voix du Sénégal sur des questions globales majeures, notamment la paix, la coopération internationale et la promotion des valeurs de justice. Le Président Faye profitera de cette tribune pour réaffirmer l’engagement du Sénégal envers le multilatéralisme et le développement durable.

En marge de cette session, le Président Faye participera également au Sommet du Futur, une initiative phare du secrétaire général des Nations Unies, António Guterres. Ce sommet vise à réunir les dirigeants du monde entier autour des défis de demain, notamment ceux liés aux technologies émergentes, au changement climatique, et à la construction d’un monde plus équitable et résilient.

Le voyage du Président Faye témoigne de l’importance que le Sénégal accorde à la coopération internationale et à la défense des principes universels de paix et de dignité humaine.

L’humoriste Diaw Ketchup arrêté pour défaut de permis de conduire

Après le chanteur Sidy Diop, c’est au tour de l’humoriste et YouTubeur Diaw Ketchup de se retrouver face à la justice pour une infraction liée à la conduite automobile. Selon des informations rapportées par SeneNews, Diaw Ketchup a été arrêté ce samedi pour défaut de permis de conduire, une infraction qui expose à de lourdes sanctions.

La législation sénégalaise est très stricte sur cette question : « Toute personne qui aura conduit un véhicule à moteur avec ou sans remorque sans être titulaire du permis de conduire valable pour la catégorie du véhicule utilisé sera punie d’un emprisonnement de six mois à deux ans et d’une amende de 20.000 F à 500.000 F.»

Cette arrestation rappelle un incident similaire survenu il y a tout juste un mois. Le chanteur Sidy Diop avait été arrêté pour la même infraction, avant d’être placé sous mandat de dépôt. Il avait finalement bénéficié d’une libération mais fut condamné à une amende de 150 000 FCFA pour défaut de permis de conduire et d’assurance.

Cette série d’arrestations de personnalités publiques souligne l’importance de respecter les règles de conduite et de circulation, sous peine de sanctions sévères. Il reste à voir quelle sera l’issue pour Diaw Ketchup, alors que son cas pourrait suivre une procédure similaire à celle de Sidy Diop.

Kaolack : le SYNAPES-SS invite le Directeur du CROUSS- SS à faire l’état des lieux.

Jean Birane Nging, le nouveau directeur du Centre régional des œuvres universitaires et sociales du Sine-Saloum (CROUSS-SS), doit faire la lumière sur la gestion antérieure à sa nomination, ont exhorté les responsables du Syndicat national des personnels de l’enseignement supérieur du Sénégal (SYNAPES, section CROUSS-SS). Selon l’Agence de Presse sénégalaise ( APS),

‘’(…) nous l’exhortons à revenir sur la gestion antérieure du CROUSS’’, a notamment déclaré leur secrétaire général, Tidiane Cissokho dit ”Cisko”. Jean Birane Nging a été installé dans ses fonctions de nouveau directeur du CROUSS-SS le 22 juillet dernier en remplacement du Professeur Ousseynou Diop. Plus de deux mois après qu’il a pris les rênes de cette structure, le Syndicat national des personnels de l’enseignement supérieur du Sénégal dit vouloir que lumière soit faite sur la gestion antérieure à son arrivée.

‘’Nous avons besoin d’avoir des éléments d’information par rapport à cette gestion antérieure à sa nomination et de savoir sa feuille de route, afin que nous puissions nous engager, en tant qu’organisation syndicale, à militer dans ce sens pour l’émergence du CROUSS et de ses agents’’, a lancé Tidiane Cissokho. Il s’exprimait, vendredi, lors d’une rencontre avec la presse. Cette rencontre était destinée à faire le point sur la situation prévalant à l’université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN), en particulier au CROUSS.

‘’Nous signalons au directeur du CROUSS que nous l’avons à l’œil, parce que toutes les pratiques qui existaient ici, avec l’avènement du SYNAPES-CROUSS, doivent être de mauvais souvenirs’’, a averti M. Cissokho.  » Notre syndicat, comme toute organisation syndicale digne de ce nom, a pour mission d’évoluer sur deux piliers : le maintien, la préservation des emplois, parce que c’est très sacré, et la défense des intérêts moraux et matériels des personnels’’, a-t-il rappelé.

Durant son face-à-face avec les journalistes, M. Cissokho est revenu sur la genèse de cette organisation syndicale portée sur les fonts baptismaux le 26 avril 2024. Les responsables du SYNAPES promettent de se ‘’battre corps et âme’’, pour que les agents du CROUSS puissent ‘’regagner leur dignité et retrouver de la considération’’ vis-à-vis de leur direction afin que cessent les difficultés dans lesquelles étaient les agents.

‘’Les agents du CROUSS ont longtemps eu des difficultés liées notamment à leurs allocations familiales qui n’ont pas été versées pour certains travailleurs, entre autres problèmes auxquelles [ils] ont toujours été confrontés’’, a déploré le syndicaliste. Il s’engage à ‘’défendre dignement et fidèlement’’ les agents du CROUSS-SS. En plus des allocations familiales, il cite également les indemnités et autres primes dont ne bénéficient pas tous les agents.

Lat Diop, ancien ministre des Sports, entendu par la DIC sur plusieurs dossiers

L’ancien ministre des Sports et ex-directeur de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), Lat Diop, a été convoqué ce matin par la Division des investigations criminelles (DIC). Selon les informations rapportées par la Radio Futurs Médias (RFM), il est actuellement entendu dans le cadre de plusieurs affaires, dont sa gestion à la tête de la Lonase et son mandat en tant que ministre des Sports.

Lat Diop a été aperçu dans les locaux de la DIC peu avant 10 heures, l’heure à laquelle il était convoqué. En plus des questions concernant ses anciennes fonctions, des sources indiquent qu’il pourrait également être interrogé dans le cadre de l’affaire Jérôme Bandiaky, connu sous le surnom de « Sniper ». Cette affaire est encore entourée de mystère, mais elle retient déjà l’attention des médias.

La suite des événements déterminera l’issue de ces auditions et les éventuelles suites judiciaires à venir pour Lat Diop. Pour l’heure, aucune déclaration officielle n’a été faite par les autorités concernant la nature exacte des accusations ou les éléments sur lesquels porte l’enquête.

Processus électoral : L’ATEL quitte les discussions et exige l’annulation des décrets

Un incident majeur a marqué la rencontre organisée par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, avec les partis politiques sénégalais, ce vendredi. Alors que l’objectif de la réunion était de discuter du processus électoral en vue des élections législatives anticipées, l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL), par la voix de son porte-parole Oumar Sarr, a quitté la table des négociations.

L’ATEL a exprimé son désaccord dès le début de la rencontre, reprochant au gouvernement d’avoir pris des décrets pour organiser les élections sans concertation avec les acteurs politiques. « Vous avez pris des décrets pour organiser les élections sans concertation », a lancé Oumar Sarr, ajoutant qu’il s’agit d’une première dans le processus électoral sénégalais. Selon lui, les discussions ont toujours précédé la prise de décisions majeures dans l’organisation des élections, et non l’inverse.

Sarr a ainsi exigé l’annulation des décrets avant toute discussion approfondie, soulignant que certaines « questions préjudicielles » devaient être abordées au préalable. « Nous voulons savoir si la discussion que nous comptons mener avec vous nous amènera à reporter les décrets déjà pris pour élargir les échanges et trouver ensemble des consensus », a-t-il insisté.

Face à cette demande, le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, a réaffirmé l’importance du dialogue. « M. Sarr, ce qui nous amène ici, c’est la discussion que nous voulons mener avec les acteurs sur tout le processus », a-t-il expliqué, tout en promettant que les préoccupations de l’ATEL seraient prises en compte.

Cependant, cette réponse n’a pas satisfait les membres de l’ATEL, qui ont décidé de quitter la salle, abandonnant ainsi le processus de discussion. Selon l’ATEL, la tenue de cette rencontre sans annulation des décrets aurait entaché la légitimité du dialogue et du processus électoral à venir.

Malgré ce départ, la réunion s’est poursuivie avec les autres partis et coalitions politiques. Jean-Baptiste Tine a assuré que les échanges se poursuivraient afin de parvenir à des conclusions qui seront transmises au président de la République. Toutefois, l’absence de l’ATEL, une coalition importante dans le processus, pourrait compliquer les efforts pour un dialogue inclusif et un consensus autour des modalités des prochaines élections.

Cet incident survient dans un climat politique tendu, marqué par des divergences profondes entre les principaux acteurs sur la manière de conduire les élections législatives anticipées. Les décrets évoqués par l’ATEL, pris sans consultation préalable, semblent avoir ravivé les craintes de certains partis politiques quant à la transparence et l’équité du processus électoral.

L’exigence de l’ATEL pour l’annulation des décrets pose ainsi la question de l’ouverture réelle du dialogue et de la capacité du gouvernement à créer un climat de confiance avec l’ensemble des parties prenantes avant ces élections cruciales.

Le départ de l’ATEL pourrait être un obstacle majeur à la réussite des discussions, d’autant plus que cette coalition représente une voix importante dans le paysage politique sénégalais. La question reste maintenant de savoir si le gouvernement acceptera de revenir sur les décrets déjà pris, ou si le processus électoral continuera malgré l’absence d’un consensus avec certains acteurs clés.

La situation reste donc incertaine, et l’issue des prochaines étapes de dialogue dépendra largement de la volonté des parties de renouer les discussions dans un cadre transparent et inclusif. Le risque de blocage n’est pas à exclure, à moins qu’un compromis ne soit trouvé dans les jours à venir.

Guinée : La junte favorable à une candidature de Mamadi Doumbouya à la présidentielle

Les représentants de la junte militaire en Guinée, qui a pris le pouvoir par un coup d’État en septembre 2021, ont récemment exprimé leur soutien à une éventuelle candidature de leur chef, le colonel Mamadi Doumbouya, à la prochaine élection présidentielle. Le général Amara Camara, porte-parole de la présidence, a affirmé lors d’un déjeuner de presse vendredi que Doumbouya avait le droit et la légitimité de briguer la magistrature suprême. « Il en a la qualité pleinement, et il n’y a aucune restriction en termes de Constitution pour qu’il aille demain à une élection en Guinée », a-t-il déclaré.

Cependant, la « charte de la transition », établie peu après le coup d’État, interdit aux membres de la junte de se présenter aux élections nationales ou locales. Néanmoins, le général Camara a laissé entendre qu’une nouvelle Constitution pourrait être adoptée pour lever cette restriction, ouvrant ainsi la voie à une candidature de Mamadi Doumbouya.

En juillet dernier, un avant-projet de Constitution a été présenté par les autorités guinéennes, avec l’objectif de le soumettre à un référendum avant la fin de l’année 2024. Toutefois, aucune date n’a encore été fixée, et le texte fait face à une forte opposition des principaux partis politiques et organisations de la société civile.

Depuis son arrivée au pouvoir, le colonel Doumbouya avait affirmé à plusieurs reprises qu’il ne se présenterait pas à la présidentielle et que la junte céderait le pouvoir à des civils élus d’ici fin 2024. Pourtant, les autorités militaires ont récemment annoncé que ce calendrier serait reporté, repoussant les élections à 2025.

Le ministre des Affaires étrangères guinéen, Morissanda Kouyaté, a déclaré jeudi à Paris que toutes les élections visant à restaurer l’ordre constitutionnel se tiendraient en 2025. Il a également suggéré que la présidentielle pourrait être la première élection organisée, comme preuve de l’engagement des autorités à respecter les normes démocratiques.

Malgré ces déclarations, la situation politique en Guinée reste tendue. La junte a réprimé toute forme de contestation, interdisant les manifestations et censurant les médias critiques. De nombreux dirigeants de l’opposition ont été arrêtés, exilés ou poursuivis en justice. En juillet, deux responsables d’un mouvement citoyen réclamant le retour des civils au pouvoir ont disparu, alimentant davantage les inquiétudes sur la situation des droits de l’homme dans le pays.

Le débat sur une éventuelle candidature de Mamadi Doumbouya à la présidentielle ne fait que s’intensifier, alors que la population guinéenne attend avec impatience une clarification sur l’avenir politique du pays.

Sénégal : Enquête en cours sur l’affaire des 2700 kilos d’or impliquant Abdoulaye Sylla

Le Sénégal est secoué par une affaire aux répercussions internationales. La Division des investigations criminelles (DIC), sur instruction du Pool judiciaire financier (PJF), enquête sur une affaire d’or de grande ampleur. En effet, 2700 kilos d’or auraient quitté le Sénégal à bord d’un jet privé le 17 février 2021, pour une destination finale à Dubaï, après une escale à Paris. Cette affaire soulève des interrogations profondes sur les réseaux et les implications possibles des hautes sphères politiques et économiques du pays.

Au cœur de l’enquête se trouve l’homme d’affaires Abdoulaye Sylla, patron d’Ecotra, qui a été longuement interrogé ce vendredi par la Brigade des affaires générales (BAG). Selon les informations rapportées par Libération, ce dernier a passé près de dix heures sous le feu des questions des enquêteurs, confronté à des documents clés : un manifeste et un ordre de mission portant son nom, relatifs au fameux vol privé transportant l’or.

Les enquêteurs soutiennent que ce vol est parti de Dakar, avec pour première destination Paris, avant de rejoindre Dubaï. Toutefois, Abdoulaye Sylla nie toute implication dans cette affaire, affirmant avec insistance qu’il n’était même pas au Sénégal à la date en question. Selon ses dires, il se trouvait alors en exil à Dubaï, en raison de tensions avec l’ex-président Macky Sall. Il précise également ne pas avoir mis les pieds à Paris, la ville de transit de l’or, depuis plusieurs années.

Libéré après cette audition, Abdoulaye Sylla reste néanmoins à la disposition de la justice sénégalaise pour d’éventuels développements. Les enquêteurs poursuivent leurs investigations, et des auditions supplémentaires sont déjà prévues. Toujours selon Libération, des informations auraient été obtenues laissant entendre que le bénéficiaire final de ce trafic pourrait être l’ex-président Macky Sall lui-même. Cette révélation, si elle se confirme, pourrait faire de cette affaire une véritable bombe politico-judiciaire.

L’affaire des 2700 kilos d’or est loin d’être close et suscite une grande attention au Sénégal et au-delà, notamment dans les milieux économiques et politiques. Elle met en lumière la complexité des réseaux de contrebande et des liens possibles avec des personnalités influentes du pays.

Nouveau drame évité en haute mer : une centaine de candidats à l’émigration clandestine frôlent la mort au large de Mbour

Un nouveau naufrage a été évité de justesse au large des côtes de Mbour, plongeant une centaine de candidats à l’émigration clandestine dans une situation critique. Alors que la mémoire collective porte encore les stigmates du drame survenu le 8 septembre dernier, où la pirogue du capitaine Cheikh Sall avait chaviré, entraînant la mort de 39 personnes et de nombreuses disparitions, la mer a failli encore être le théâtre d’une nouvelle tragédie.

Le scénario commence par l’embarquement de près de 100 candidats à destination de l’Espagne, à bord d’une pirogue dirigée par Abdou Karim Sarr, accompagné de son frère Abdou Sarr. Après avoir collecté des sommes variant entre 300 000 et 500 000 FCFA par passager, les deux frères ont pris la mer en pleine nuit. Mais très vite, la situation se dégrade.

Selon des témoins, après avoir parcouru quelques kilomètres en mer, des passagers découvrent que certains clandestins n’ont pas payé leur place. Une altercation éclate alors, transformant l’embarcation en un véritable champ de bataille. Les mouvements brusques de la pirogue surchargée entraînent une dangereuse inclinaison de celle-ci, menaçant de la faire chavirer.

L’eau commence à s’infiltrer à bord, semant la panique parmi les passagers. Malgré la gravité de la situation, Abdou Karim Sarr insiste pour poursuivre la traversée, tandis que sa pirogue cède progressivement face aux vagues. C’est alors que Moustapha Ba, un ami du capitaine qui avait été invité à bord sans payer, prend les commandes dans un geste héroïque. Contre toute attente, il réussit à ramener l’embarcation jusqu’au Quai de pêche de Mbour, sauvant ainsi de nombreuses vies.

Cependant, une fois sur la terre ferme, la tension ne retombe pas. Les passagers exigent le remboursement de leurs frais de transport, ce que le frère aîné du capitaine, Abdou Sarr, refuse catégoriquement. Les forces de l’ordre, alertées par la situation, interviennent et procèdent à l’arrestation des deux frères ainsi que de Moustapha Ba.

Déférés devant le Tribunal de grande instance de Mbour, Abdou Sarr a tenté de rejeter toute responsabilité, pointant son frère Abdou Karim comme l’unique instigateur de cette dangereuse traversée. Le procureur de la République, lui, a demandé l’application stricte de la loi. Le verdict est attendu pour le mardi 24 septembre 2024.

Ce nouveau drame évité de peu relance le débat sur la gestion des migrations clandestines et la vulnérabilité des jeunes désespérés face aux dangers de la mer.

Naissance de « Diounatoun Liman Azamaho » : une nouvelle structure pour soutenir les sinistrés des inondations à Touba

Sous la directive du Khalife Général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, une nouvelle structure a vu le jour afin de venir en aide aux sinistrés des inondations dans la ville sainte de Touba. Baptisée « Diounatoun Liman Azamaho », cette organisation regroupe trois entités majeures de la communauté mouride : l’association Touba Ca Kanam, le mouvement Hizbut-Tarqiyyah et la mairie de Touba.

Le rôle de « Diounatoun Liman Azamaho » est clair : assurer la gestion et la distribution des fonds collectés exclusivement pour soutenir les victimes des récentes inondations. Dès son lancement, l’initiative a été marquée par une première contribution importante de 260 millions de francs CFA injectés dès le premier jour. Des contributions supplémentaires continuent d’affluer, témoignant de la solidarité et de l’engagement de la communauté mouride face à cette situation d’urgence.

Lors d’une déclaration officielle, Serigne Youssou Diop, chargé de la coordination des actions de la nouvelle structure, a précisé que des comptes bancaires ont été ouverts pour permettre aux bienfaiteurs de déposer leurs dons, appelés communément « barkelu ». Ces comptes offrent une transparence totale quant à la gestion des fonds, assurant ainsi une distribution équitable et efficace des aides.

La création de « Diounatoun Liman Azamaho » illustre une nouvelle fois l’importance du Khalife Général des Mourides dans la gestion des crises au sein de la communauté, ainsi que la mobilisation rapide et efficace des forces vives de Touba pour répondre aux besoins de la population. Par cette initiative, Serigne Mountakha Mbacké souhaite non seulement apporter un soutien matériel aux sinistrés, mais également réaffirmer les valeurs de solidarité et d’entraide qui sont au cœur de la doctrine mouride.

Dans les jours à venir, les efforts se poursuivront pour collecter davantage de fonds et coordonner les actions de secours, tandis que la population de Touba et la communauté mouride dans son ensemble continuent de répondre massivement à cet appel à la solidarité.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°277 – du 21 ET 22/09/2024

🔴 CHERTÉ DU COÛT TOTAL DES EMPRUNTS : HAUSSE DE 0,08% DU PRIX DU CRÉDIT BANCAIRE AU SÉNÉGAL
🔴 INONDATIONS À TOUBA – CRÉATION DE LA CELLULE D’ASSISTANCE « JUNATUN LIMAN NAZAMAHU » : SERIGNE MOUNTAKHA DILIGENTE LUI-MÊME LES SECOURS

🔴 PROLONGATION DU CONTRAT D’ALIOU CISSÉ : LE MINISTÈRE DES SPORTS IGNORE LA REQUÊTE D’AUGUSTIN SENGHOR ET CIE

Abdoulaye Sylla d’Ecotra auditionné par la Division des Investigations Criminelles

Les événements semblent s’accélérer depuis l’installation, le 17 septembre dernier, des magistrats du pool judiciaire financier. La Division des Investigations Criminelles (DIC) est désormais un lieu de passage obligé pour plusieurs figures de l’ancien régime, impliquant à divers niveaux l’élite politico-économique. Abdoulaye Sylla, homme d’affaires influent et discret, est l’un des derniers à être convoqué par les enquêteurs.

Bien que n’ayant jamais occupé de fonction politique de premier plan, Abdoulaye Sylla, à travers son entreprise Ecotra, a marqué de son empreinte l’économie nationale au cours des douze dernières années. Son influence discrète, mais incontestable, fait de lui une figure incontournable dans le paysage des affaires.

Le 20 septembre 2024, Sylla a passé une grande partie de la journée dans les locaux de la DIC. Selon nos informations, il aurait été interrogé par les enquêteurs et n’a recouvré la liberté qu’aux alentours de 20 h 30. Cependant, les raisons exactes de sa convocation restent à ce jour inconnues. Nos tentatives d’en savoir davantage se sont soldées par un silence radio du côté des autorités compétentes.

Ce n’est pas la première fois que des membres influents de l’ancien régime se retrouvent convoqués ou placés sous enquête dans le cadre de ce que beaucoup considèrent comme une vaste opération de nettoyage et de reddition de comptes. La convocation de Sylla s’inscrit dans cette dynamique, mais les détails concernant les faits qui lui sont reprochés demeurent flous pour le moment.

Il est clair que cette affaire n’est que l’une parmi tant d’autres qui verront probablement le jour dans les semaines à venir, au fur et à mesure que les magistrats du pool financier poursuivent leurs investigations. Nous suivrons de près ces évolutions et ne manquerons pas de vous tenir informés dès que de nouvelles informations seront disponibles.

Après l’incident a la réunion de L’ATEL hier Ibrahima Gueye décide de rejoindre la coalition Diomay.

Lors de la réunion de L’ATEL hier un incident s’est produit et constitue la tâche noir de la rencontre.
le concerné Ibrahima Gueye nous explique  » lors de cette réunion il s’est trouvé que le modérateur en l’occurrence Khalifa Sall a manquer d’élégance et de tolérance.En refusant touts opinions contraire au sien ».
C’est par refus a cette dictature de la part de khalifa Sall que Ibrahima Gueye agent de l’État de la hiérarchie A habitant à bargny a décidé tout bonnement de rejoindre la coalition présidentielle au près de Bassirou Diomaye Diakhar FAYE

Après l'incident a la réunion de L'ATEL hier Ibrahima Gueye décide de rejoindre la coalition Diomay.

Reddition des comptes : Lat Diop convoqué demain à la DIC

Lat Diop, l’ancien ministre de l’Économie et des Finances, est convoqué à la Délégation de l’Inspection générale d’État (DIC). Bien que nous n’ayons pas d’informations précises sur les motifs de cette convocation, elle soulève des doutes concernant la reddition des comptes de ses activités.

La reddition des comptes est un principe fondamental de la bonne gouvernance, surtout dans un contexte où les citoyens attendent des élus et des responsables publics une transparence totale dans la gestion des deniers publics. Les interrogations autour de la convocation de Lat Diop alimentent des préoccupations quant à l’intégrité des processus financiers dans notre pays.

En attendant d’en savoir plus sur les raisons de cette convocation, la situation met en lumière l’importance d’une reddition de comptes claire et accessible, afin de rassurer la population sur la gestion de ses ressources. Le suivi de cette affaire sera crucial pour comprendre comment les autorités comptables traiteront ce dossier et quelles implications cela pourrait avoir sur l’ensemble des acteurs politiques concernés.

Ledakarois Quotidien continuera à suivre cette affaire de près et à fournir des mises à jour dès que de nouvelles informations seront disponibles.

Thiès – Politique : Pape Abdou Mané quitte le Parti Rewmi après plus de deux décennies de service

Pape Abdou Mané, figure bien connue du Parti Réew Mi, a annoncé sa démission dans un message adressé aux membres du parti. Après plus de vingt ans d’engagement au sein de la formation politique dirigée par Idrissa Seck, il quitte ses fonctions de Secrétaire National chargé des relations avec la presse, une position qu’il occupait depuis de nombreuses années.

Dans sa lettre, Pape A. Mané a exprimé sa profonde gratitude envers Idrissa Seck pour la confiance qu’il lui a témoignée tout au long de cette longue collaboration. Il a également souligné que cette décision, bien qu’elle n’ait pas été facile, a été prise dans le respect des valeurs du parti et avec reconnaissance pour les opportunités et les expériences acquises au cours de son parcours politique.

Mané a joué des rôles clés dans la communication et la gestion médiatique du parti, servant en tant que conseiller technique chargé de la communication du président Idrissa Seck au Conseil départemental de Thiès en 2014, et en tant que mandataire du candidat Idrissa Seck lors des élections présidentielles de 2007 à 2024. En outre, il a également été à la tête du Rassemblement des Élèves et Étudiants pour Idy (REEPI) dès 2004, marquant son engagement auprès de la jeunesse militante.

En plus de ses responsabilités au sein du Réew Mi, Pape A. Mané a occupé plusieurs postes importants, notamment en tant que chef de division chargé des relations avec la presse au Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) de 2020 à 2023, et chargé des relations avec la presse de Oumar Guèye, alors ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement en 2012.

Son départ marque la fin d’une époque au sein du Réew Mi, mais il laisse la porte ouverte à de nouvelles opportunités, tout en souhaitant au parti un avenir prospère.

Cette démission pourrait provoquer des discussions sur l’avenir de la direction du parti et son organisation interne, surtout à l’approche des échéances électorales futures.

Opérations de Déguerpissement à Dakar : Mesures du Gouvernement face à la Prolifération des Occupations Illégales

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, a annoncé dans un communiqué officiel la mise en place d’opérations de déguerpissement à Dakar. Cette décision intervient alors que la capitale sénégalaise se prépare à accueillir le premier événement olympique sur le continent africain, soulignant l’urgence de réaménager certains quartiers envahis par des habitations précaires et irrégulières.

Selon le ministre, la prolifération d’occupations illégales dans plusieurs zones de Dakar présente un réel danger pour la sécurité publique et la salubrité. « Ces occupations sauvages représentent une source d’insécurité et d’insalubrité publique, dégradent le cadre de vie et compromettent la mise en œuvre des projets d’aménagement urbain », a-t-il affirmé dans son communiqué. La multiplication de ces installations informelles menace également les infrastructures nécessaires pour préparer la ville à accueillir des événements d’envergure mondiale.

Jean-Baptiste Tine a exhorté les autorités administratives, en particulier les préfets, à prendre des mesures immédiates pour mener ces opérations de déguerpissement. Il leur demande de s’assurer que les zones libérées ne soient pas réoccupées après l’intervention. Cela marque un tournant décisif dans la lutte contre la prolifération des bidonvilles et autres installations anarchiques dans la capitale.

Le ministre a souligné la nécessité d’une approche humaine dans la mise en œuvre de ces mesures. Il a ainsi invité les autorités à identifier les mineurs et les personnes en situation d’extrême vulnérabilité afin de les orienter vers des organismes compétents pour un accompagnement social. « Il est impératif de protéger ces populations, souvent livrées à elles-mêmes, en leur offrant un soutien adéquat, plutôt que de les abandonner à leur sort », a précisé Tine.

Enfin, le ministre de l’Intérieur a rappelé que les occupants irréguliers risquent des sanctions pénales, notamment pour vagabondage et mendicité, des infractions passibles de poursuites. Il a souligné que les juridictions compétentes appliqueront ces sanctions en cas de récidive ou d’occupation illégale persistante.

Ce communiqué s’inscrit dans un cadre plus large de réaménagement urbain, à un moment crucial pour la capitale sénégalaise. En organisant ces opérations, les autorités espèrent non seulement améliorer le cadre de vie des Dakarois, mais aussi redorer l’image de la ville avant la tenue des Jeux olympiques, un événement historique pour le continent africain.

Ces opérations de déguerpissement s’inscrivent dans une dynamique de développement urbain et de sécurité publique. En parallèle, le gouvernement entend prendre en charge les personnes vulnérables touchées par ces mesures, tout en réaffirmant l’application stricte des lois. Dakar, à l’aube d’un tournant historique avec les Jeux olympiques, doit se préparer à répondre aux exigences d’une ville moderne et sécurisée.

Aly Ngouille Ndiaye lance son propre parti politique : le Parti pour la Souveraineté et le Développement (PSD Njariñe)

Aly Ngouille Ndiaye, ancien ministre de l’Intérieur et figure influente de la scène politique sénégalaise, a franchi une nouvelle étape en fondant son propre parti : le Parti pour la Souveraineté et le Développement (PSD Njariñe). Fort du soutien massif de ses militants et de sa coalition, il ambitionne de jouer un rôle clé dans l’avenir politique du Sénégal.

Dans un communiqué officiel, Aly Ngouille Ndiaye a annoncé la création du PSD Njariñe en réponse à une demande largement exprimée par ses militants et alliés. « Après avoir recueilli vos avis et discuté avec plusieurs responsables de notre coalition à propos de l’orientation et de la suite de nos activités politiques, une tendance s’est clairement dégagée », a-t-il déclaré. Cette initiative marque un tournant dans la carrière politique de l’ex-ministre, qui se positionne désormais en tant que leader de sa propre formation politique.

Le PSD Njariñe se distingue par son objectif de renforcer la démocratie sénégalaise tout en mettant en avant un modèle de développement endogène, une vision qui met l’accent sur l’autosuffisance et l’exploitation des ressources internes du pays. Aly Ngouille Ndiaye et ses partisans entendent jouer un rôle décisif dans les prochaines échéances électorales, avec un programme qui vise à concilier souveraineté nationale et développement durable.

Avec la création du PSD Njariñe, Aly Ngouille Ndiaye espère non seulement renforcer sa position dans le paysage politique, mais aussi offrir une alternative crédible aux partis déjà établis. Ce nouveau parti aura pour mission de fédérer les énergies en faveur d’une meilleure gouvernance et d’un développement inclusif, tout en répondant aux aspirations des Sénégalais pour plus de souveraineté et de justice sociale.

L’officialisation de ce parti ouvre une nouvelle page dans la carrière de cet homme politique, qui s’est toujours distingué par son pragmatisme et sa capacité à fédérer autour de projets novateurs pour le Sénégal. Le PSD Njariñe pourrait bien être un acteur incontournable dans les élections à venir, avec une vision résolument tournée vers l’avenir.

Introduction de l’anglais au primaire : un tournant décisif pour l’éducation au Sénégal

À partir de la rentrée scolaire 2024-2025, l’introduction de l’enseignement de l’anglais dès le niveau élémentaire, spécifiquement au CM1 et au CM2, sera mise en œuvre dans le cadre d’une phase expérimentale. Cette annonce, faite par le Secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Al Aminou Lo, marque une étape importante dans les réformes éducatives du Sénégal. Cette mesure s’inscrit dans une vision plus large de modernisation du système éducatif, portée par le Premier ministre Ousmane Sonko, avec l’objectif de préparer les jeunes apprenants aux exigences du monde professionnel.

Le gouvernement entend mener cette réforme avec précaution et pragmatisme. Le Premier ministre a ainsi demandé au ministre de l’Éducation nationale d’élaborer une feuille de route claire et réaliste, garantissant un accès équitable à cet enseignement pour tous les apprenants. Cette démarche s’accompagnera d’une refonte en profondeur des curricula de l’Éducation et de la Formation, afin de les aligner sur la vision du gouvernement : renforcer la souveraineté nationale, promouvoir les valeurs citoyennes, l’histoire authentique, les langues nationales, ainsi que les sciences et le numérique.

La refonte des programmes ne s’arrêtera pas à l’introduction de l’anglais. Le Conseil interministériel a également recommandé de réviser le système d’évaluation des certificats, notamment le CFEE, le BFEM et le BAC. Ce projet ambitieux s’inscrit dans une volonté de moderniser en profondeur le système éducatif sénégalais, en le rendant plus adapté aux réalités du marché du travail et aux évolutions technologiques.

Dans le cadre de la Stratégie numérique pour l’Éducation, des filières spécifiques seront créées dès la prochaine rentrée, avec une expérimentation qui commencera dans les Lycées Nation-Armée pour la Qualité et l’Équité (LYNAQE) et certains lycées d’excellence. Cette orientation vers le numérique témoigne de la volonté du gouvernement de doter les jeunes Sénégalais des compétences nécessaires pour évoluer dans un monde de plus en plus connecté.

Outre l’introduction de l’anglais et la modernisation du système éducatif, le gouvernement souhaite évaluer les initiatives en cours concernant les langues nationales et les soumettre à un bilan approfondi. Le ministre de l’Éducation est également invité à mettre en œuvre la Nouvelle Initiative pour la Transformation Humaniste de l’Éducation (NITHÉ), dans le but de promouvoir une éducation inclusive, axée sur les valeurs humaines et la diversité culturelle.

Ainsi, l’introduction de l’anglais au primaire s’inscrit dans un projet global de transformation de l’éducation au Sénégal. Ce tournant marque la volonté du pays de s’adapter aux exigences contemporaines, tout en ancrant son système éducatif dans des valeurs fortes de souveraineté et de citoyenneté.

Aliou Cissé en attente de sa prolongation : Entre incertitude et tensions au sein de la FSF

La prolongation du contrat d’Aliou Cissé, sélectionneur de l’équipe nationale sénégalaise depuis 2015, soulève des vagues au sein de la Fédération sénégalaise de football (FSF). Alors que le président de la FSF, Augustin Senghor, a annoncé sa volonté de prolonger le contrat du technicien, celui-ci est arrivé à terme le 31 août dernier, et les autorités restent silencieuses.

La FSF a pourtant saisi le ministère des Sports pour valider une reconduction d’au moins un an. Toutefois, le ministère, sous la direction de Khady Diène Gaye, semble adopter une attitude d’attentisme. Plusieurs questions concernant le sélectionneur et son avenir ont été soulevées, laissant la Fédération dans l’incertitude. Malgré une reconduction tacite, l’absence de réponse formelle de la tutelle met en lumière un malaise plus profond entre l’équipe nationale et une partie du public sénégalais, qui semble en désaccord avec le maintien de Cissé à la tête des Lions.

Cette tension a été exacerbée après le nul contre le Burkina Faso lors des éliminatoires de la CAN 2025, incitant une partie des membres du Comité exécutif de la FSF à réclamer le départ de Cissé. Malgré les critiques, le directeur technique national, Mayacine Mar, a pris la défense de l’entraîneur, soulignant les bons résultats de l’équipe en 2024 : 8 victoires, 3 nuls, et 18 buts marqués contre seulement 4 encaissés. Cependant, pour certains membres du Comex, ces arguments sont insuffisants et Cissé semble être arrivé en fin de cycle.

Les discussions autour du contrat de Cissé, signé en novembre 2022, révèlent des objectifs ambitieux pour le sélectionneur, dont certains n’ont pas été atteints, notamment la conservation du titre de champion d’Afrique. Le ministère des Sports, en tant que payeur, pourrait peser dans la décision finale, bien que le directeur de la Haute compétition, Cheikh Fall, ait affirmé que son département n’a pas encore été impliqué dans ce dossier.

Face à cette situation, la FSF se retrouve dans une impasse, partagée entre la volonté de maintenir une stabilité au sein de l’équipe et les pressions de la tutelle ainsi que d’une partie du public, qui demande un renouveau à la tête des Lions. L’Assemblée générale ordinaire de la FSF, prévue le 21 septembre à Guéréo, pourrait offrir un éclairage sur l’avenir du sélectionneur et sur la direction que prendra la Fédération.

Claude Pivi extradé et détenu dans une prison de haute sécurité à Coyah

L’ancien colonel guinéen Claude Pivi, en cavale depuis près d’un an, a été arrêté mardi 17 septembre au Liberia, puis transféré en Guinée. Des informations contradictoires ont circulé sur son lieu de détention tout au long de la journée. Toutefois, Jeune Afrique et RFI ont finalement confirmé que Claude Pivi se trouvait à la prison de Coyah, un établissement moderne et hautement sécurisé situé à environ 50 kilomètres de Conakry. Cette prison a été récemment reconstruite pour offrir des conditions de détention optimales.

Le ministre guinéen de la Justice, Yaya Kairaba Kaba, a révélé que Claude Pivi, souffrant d’un diabète aigu nécessitant un suivi médical régulier, a été placé dans cet établissement pour des raisons de santé. C’est d’ailleurs en suivant cette piste médicale que les autorités libériennes ont réussi à le localiser et à orchestrer son arrestation. Contrairement à une procédure d’extradition classique, Pivi a été transféré en Guinée par une opération de collaboration entre les polices des deux pays.

Des rumeurs avaient initialement indiqué que l’ancien colonel avait été conduit à la prison centrale de Conakry, d’où il s’était évadé en novembre 2023. Cependant, aucune confirmation n’avait pu être obtenue dans la capitale. Finalement, il a été révélé que les autorités judiciaires avaient intentionnellement gardé secret le lieu de détention de Claude Pivi, avant de confirmer sa présence à Coyah le jeudi 19 septembre. Son avocat a également confirmé cette information, ajoutant que son client, bien que malade, était en meilleure condition physique et qu’une visite serait possible dès le lendemain.

Le fils de Claude Pivi, Verny Pivi, reste quant à lui en fuite. Cependant, un complice de l’ex-colonel, qui l’aurait hébergé et fourni des soins durant sa cavale, a été arrêté en même temps que lui et est également détenu à Coyah. Une enquête est en cours pour déterminer son rôle exact dans la fuite de Claude Pivi.

Ce dernier fait face à une longue liste de charges, et son arrestation marque un tournant majeur dans les efforts des autorités guinéennes pour rendre justice après plusieurs mois de recherche infructueuse.

Réunion stratégique pour « la nouvelle responsabilité » : un pas vers les législatives de 2024

Le mardi 24 septembre 2024, une réunion cruciale s’est tenue à l’initiative du fondateur du mouvement « la nouvelle responsabilité », qui a réuni des acteurs clés de la politique locale et nationale. Maires, présidents de conseils départementaux, Hauts Conseillers des collectivités territoriales ainsi que des conseillers économiques, sociaux et environnementaux étaient présents pour échanger sur les modalités de participation aux prochaines élections législatives. Ce rassemblement marque une étape importante dans la nouvelle aventure politique de l’initiateur, arrivé deuxième à l’élection présidentielle de 2024.

L’objectif principal de cette rencontre était de définir les stratégies à adopter en vue des élections législatives, prévues dans quelques mois. Le candidat, fort de son score à la présidentielle, souhaite s’appuyer sur l’engouement suscité lors de cette dernière campagne pour mobiliser un large front populaire. Il entend élargir son mouvement à toutes les forces vives de la nation qui partagent son ambition : construire un Sénégal meilleur.

Durant la réunion, les participants ont discuté des questions liées à la transparence et à la participation active des citoyens dans le processus électoral. Le leader a insisté sur la nécessité d’une mobilisation massive et inclusive, affirmant que son projet politique repose sur un renouvellement de la classe politique, une redéfinition des responsabilités et une gestion participative du pouvoir.

Cette tribune s’inscrit dans une série de consultations que le candidat a initiée depuis la fin de la présidentielle, cherchant à fédérer les différents acteurs politiques, économiques et sociaux autour d’une vision commune. « La nouvelle responsabilité » semble donc se positionner comme une force montante sur la scène politique sénégalaise, prête à jouer un rôle de premier plan lors des prochaines échéances électorales.

Avec une telle dynamique, les législatives de 2024 s’annoncent déterminantes pour l’avenir politique du pays. Le candidat, qui s’est distingué par son discours de rassemblement et de renouveau, promet de continuer à incarner ce souffle nouveau pour bâtir une société plus juste et inclusive.

Libération sous contrôle judiciaire pour le lutteur Ada Fass : l’instruction ouverte

Le lutteur Ada Fass peut enfin pousser un ouf de soulagement. Ce vendredi, il a été libéré par le juge du 6e cabinet près du tribunal de Dakar, après avoir été inculpé pour plusieurs charges. Contrairement aux réquisitions du parquet qui avait demandé son placement sous mandat de dépôt, le magistrat a opté pour une mesure plus clémente en le plaçant sous le régime du contrôle judiciaire.

Ada Fass reste cependant sous le coup d’une instruction judiciaire. Il est poursuivi pour des faits graves : coups et blessures volontaires, violences, voie de fait, et destruction de biens appartenant à autrui. Ces charges découlent d’une altercation survenue dans un bar du quartier de la Médina, lundi dernier. Le lutteur y aurait été impliqué dans une bagarre qui a dégénéré, causant des dégâts matériels et des blessures.

Son ami et collègue lutteur, Pokola, également mêlé à cette affaire, est toujours en fuite. Les autorités poursuivent leurs investigations pour le retrouver.

Pour Ada Fass, cette libération sous contrôle judiciaire lui permet de retrouver ses proches, mais le processus judiciaire est loin d’être terminé. Il devra se conformer aux obligations strictes du contrôle judiciaire en attendant l’avancée de l’enquête et d’éventuelles nouvelles audiences.

Reddition des comptes : cinq dossiers transmis à la DIC, les premières auditions démarrent

Le Pool judiciaire financier (PJF), installé le mardi dernier, a déjà pris des mesures concrètes en transmettant cinq dossiers à la Division des investigations criminelles (DIC). Selon des informations rapportées par L’Observateur, ces dossiers concernent des hommes d’affaires et d’anciens responsables de l’ancien régime. Les auditions ont débuté ce vendredi 20 septembre.

Le premier à être entendu est un homme d’affaires sénégalais, convoqué dès 9 heures dans les locaux de la Brigade des affaires financières de la DIC, située au Tribunal de grande instance de Dakar. Ce dernier devra répondre aux questions des enquêteurs sur des lingots d’or extraits des mines de Sabadola et d’autres sites miniers du Sud-Est du Sénégal. Des documents découverts au ministère des Mines indiquent des transactions avec des sociétés impliquées dans l’exportation d’or raffiné en Suisse, renforçant les suspicions de malversations.

Ces auditions marquent le début d’une série d’enquêtes liées à la gestion des affaires publiques et des ressources naturelles sous l’ancien régime, dans le cadre de la reddition des comptes.

Perquisition à Saly : Jérôme Bandiaky alias « Sniper » interpellé avec une arme sans autorisation

Ce jeudi matin, une opération de la Division des Investigations Criminelles (DIC) a mené à une perquisition dans l’une des maisons de Jérôme Bandiaky, connu sous le pseudonyme « Sniper », à Saly dans le département de Mbour. Au cours de l’intervention, les enquêteurs ont mis la main sur une arme automatique de calibre 22, que l’intéressé détenait sans autorisation légale. En plus de cette arme, un pistolet d’alarme a également été saisi.

Simultanément, une fouille a été effectuée à son domicile à Dakar, où un sac contenant un million de FCFA a été découvert. Interrogé sur la provenance de cet argent, Bandiaky a affirmé qu’il s’agit de revenus générés par sa société, gagnés « à la sueur de son front ».

Durant l’audition, les enquêteurs ont également cherché à connaître ses affiliations politiques. Jérôme Bandiaky a confirmé qu’il est militant de l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir, mais n’appartient à aucun syndicat.

Les autorités ont profité de cette opportunité pour questionner Bandiaky sur l’affaire des deux gendarmes disparus, Fulbert Sambou et Didier Badji. Sur ce point, l’accusé a déclaré qu’il n’était au courant de l’affaire que via les réseaux sociaux, comme la plupart des citoyens.

Malgré l’audition, Jérôme Bandiaky reste en garde à vue et passera encore la nuit au commissariat du Plateau, où il est détenu pour la poursuite de l’enquête.

Nouvelles Alliances en Vue des Législatives de Novembre 2024 : Le Parti Alternatives Citoyennes Rejoint la Coalition MIMI 2024

À l’approche des élections législatives prévues pour le 17 novembre 2024, la scène politique sénégalaise continue de se transformer. Le paysage des alliances se redessine avec l’entrée en lice du parti Alternatives Citoyennes, dirigé par Babacar Sané Ba, qui a récemment annoncé son ralliement à la coalition MIMI 2024, menée par l’ancienne Premier ministre Aminata Touré. Cette coalition, déjà bien ancrée dans l’arène politique, gagne ainsi un nouvel allié de poids.

Dans un communiqué officiel, Babacar Sané Ba a souligné l’importance des discussions constructives ayant précédé cette décision stratégique. Il a exprimé sa reconnaissance à Aminata Touré, affirmant que cette alliance repose sur des valeurs communes et un engagement partagé pour le développement du Sénégal.

Le parti Alternatives Citoyennes, connu pour son positionnement centré sur l’intégrité et la souveraineté nationale, voit dans cette union un moyen de servir au mieux les intérêts du pays. « Cette alliance marque le début d’un compagnonnage politique voué à la défense des aspirations du peuple sénégalais », a déclaré Babacar Sané Ba.

La coalition MIMI 2024, qui ambitionne de renforcer la majorité présidentielle, continue ainsi de se consolider à quelques semaines des élections. L’adhésion d’Alternatives Citoyennes est perçue comme un pas significatif vers la réalisation des objectifs de cette alliance, à savoir la construction d’un Sénégal souverain, juste et prospère.

Babacar Sané Ba a appelé les citoyens à rejoindre cette dynamique porteuse d’espoir, insistant sur la nécessité d’une mobilisation large pour concrétiser la vision d’un avenir meilleur pour le Sénégal.

Alors que les élections législatives s’annoncent décisives pour l’avenir politique du pays, cette nouvelle alliance pourrait bien jouer un rôle crucial dans la constitution des forces politiques à venir. La coalition MIMI 2024, forte de cette nouvelle adhésion, semble plus que jamais prête à porter haut les aspirations du peuple sénégalais sur la scène politique nationale.

Avec ce rapprochement, la compétition électorale s’intensifie et annonce des semaines animées pour la classe politique sénégalaise.

Une nouvelle alliance politique pour la transparence des élections législatives au Sénégal

Jeudi dernier, plusieurs figures politiques de premier plan se sont réunies pour annoncer la formation d’une alliance dédiée à la transparence des élections législatives au Sénégal. Parmi ces leaders figurent Khalifa Ababacar Sall, Pape Djibril Fall, Anta Babacar Ngom, Abdou Mbow, Abdoulaye Seydou Sow, et d’autres acteurs influents de la scène politique sénégalaise. Leur objectif est clair : garantir la crédibilité du processus électoral et assurer des élections législatives transparentes.

Dans une déclaration commune, Khalifa Sall, au nom de ses camarades de l’opposition, a insisté sur la nécessité d’une concertation inclusive impliquant l’ensemble des parties prenantes du processus électoral. Ils ont exprimé leurs inquiétudes face à l’absence de dialogue depuis les dernières élections présidentielles, pointant du doigt un manque de concertation qui pourrait affecter l’intégrité des futures échéances électorales.

Les membres de l’alliance ont également souligné que l’organisation des élections ne saurait être l’apanage du seul pouvoir en place. Ils ont insisté sur l’importance d’un processus collectif, associant à la fois les partis politiques, la société civile et l’ensemble des acteurs concernés par le bon déroulement du scrutin.

L’alliance a ainsi lancé un appel au président de la République, l’invitant à convoquer une réunion d’urgence avec toutes les parties prenantes afin de discuter des défis à relever avant les élections législatives. Ce dialogue, selon eux, est essentiel pour garantir un processus électoral équitable et transparent.

Dans un élan de mobilisation citoyenne, les leaders politiques ont encouragé le peuple sénégalais à s’engager activement et à défendre leurs droits démocratiques. Ils ont réitéré leur engagement en faveur d’élections justes et transparentes, affirmant leur détermination à œuvrer pour la protection des acquis démocratiques du Sénégal.

Cette initiative marque une nouvelle étape dans le débat politique autour des élections législatives, avec une volonté affichée de l’opposition de jouer un rôle actif dans la préservation des standards démocratiques du pays.

Jérôme Bandiaky : De l’armée à l’entrepreneuriat sécuritaire

Jérôme Bandiaky, ancien militaire sénégalais, a marqué son parcours par son engagement inébranlable, d’abord dans les forces armées, puis aux côtés du parti politique l’Alliance pour la République (APR) de Macky Sall. Après avoir été libéré de l’armée en 2009, Bandiaky entame une collaboration étroite avec Macky Sall, alors figure de l’opposition face au régime d’Abdoulaye Wade. Cette alliance, scellée à un moment clé de l’histoire politique du Sénégal, durera plusieurs années.

C’est en 2009, suite à sa libération de l’armée, que Jérôme Bandiaky commence à travailler aux côtés de Macky Sall. À l’époque, Macky Sall préparait sa campagne présidentielle pour les élections de 2012. Bandiaky, par son expertise en sécurité, s’est rapidement fait une place au sein du dispositif de l’APR. Cette collaboration prend une tournure importante lorsque Macky Sall devient président en 2012, et que Jérôme est assigné à la sécurité privée du Premier ministre, Aminata Touré.

Un proche du régime de l’époque retrace cette période : « Jérôme a collaboré étroitement avec Aminata Touré, d’abord lorsqu’elle était directrice de cabinet du président, puis lorsqu’elle était ministre de la Justice et Premier ministre. Elle avait tissé des liens solides avec lui, l’emmenant ainsi dans son équipe restreinte de sécurité. »

Bandiaky n’a pas seulement été un agent de sécurité auprès des figures politiques. Lors des grandes mobilisations, campagnes électorales ou manifestations, son expertise et ses compétences étaient souvent sollicitées par le pouvoir en place. « À chaque fois que Macky Sall et ses alliés avaient besoin de renforts, Jérôme était en première ligne. C’est lui qui dirigeait les ‘marrons du feu’, une équipe de sécurité proactive », confie une source proche du régime.

Après son passage au service d’Aminata Touré et ses diverses missions auprès du pouvoir, Jérôme Bandiaky décide de créer sa propre société de gardiennage, baptisée « Sniper Security ». Cette entreprise, dont il obtient l’agrément en 2022, reflète son ambition d’élargir son champ d’action tout en formant une nouvelle génération de jeunes cadres. Fort de son expérience, il a notamment encadré plusieurs militaires, renforçant ainsi ses liens avec les forces armées.

Jérôme Bandiaky, issu d’une lignée militaire avec un père et un frère dans l’armée, a toujours suscité respect et admiration auprès de ses pairs. Des témoins de son parcours dans l’armée le décrivent comme un homme courageux et discipliné, ayant une grande influence sur ses collègues et les jeunes recrues. Il a également laissé une empreinte indélébile dans la formation de nombreux militaires au camp de Bango.

Bien que des rumeurs aient circulé concernant une implication directe de Bandiaky dans la sécurité rapprochée de l’ancien président Macky Sall, une source de la cellule de communication de la présidence précise : « Jérôme Bandiaky n’a jamais travaillé au Palais de la République. Il a toujours exercé en tant que sécurité privée, et uniquement sur commande des forces de gendarmerie. »

Sa passion pour l’armée n’a jamais faibli, même après avoir quitté les rangs. Fasciné par l’univers militaire dès son jeune âge, il a tenté de rejoindre la Légion étrangère en France, mais sans succès. Ce revers n’a cependant pas altéré son engagement ni sa détermination. Toujours en uniforme, il est resté fidèle à sa vocation, témoignant d’un amour profond pour les valeurs militaires.

Aujourd’hui, Jérôme Bandiaky incarne la figure de l’homme ayant su allier passion pour l’armée et esprit entrepreneurial, tout en restant fidèle à ses idéaux et ses compagnons de route.

Le Gouvernement du Sénégal Prend des Mesures Décisives pour une Rentrée Scolaire 2024-2025 Réussie

Ce jeudi, le Premier ministre Ousmane Sonko a présidé une réunion interministérielle cruciale pour préparer la rentrée scolaire et académique 2024-2025. À l’issue de cette rencontre, le gouvernement sénégalais a annoncé trente mesures pour assurer une rentrée harmonieuse et améliorer les conditions d’apprentissage dans tout le pays.

L’une des priorités du gouvernement est de répondre aux conséquences des pluies abondantes qui ont gravement endommagé plusieurs établissements scolaires. Le ministre de l’Éducation nationale, en collaboration avec plusieurs autres ministères, a lancé un programme de réhabilitation urgente des infrastructures touchées. Ahmadou Al Aminou Lo, secrétaire général du gouvernement, a assuré que « tous les établissements impactés par les intempéries seront remis en état dans les meilleurs délais », garantissant ainsi un environnement sûr et fonctionnel pour la rentrée.

Parmi les nouvelles initiatives, l’instauration d’une journée mensuelle de mobilisation citoyenne dédiée à la propreté des établissements scolaires a été annoncée. Cette mesure vise à impliquer les communautés locales, les parents et les élèves dans l’entretien et la préservation des écoles, créant ainsi un cadre propice à l’apprentissage. Le ministre de l’Assainissement a souligné que cette mobilisation renforcera « l’hygiène et un environnement favorable à l’éducation ».

L’un des grands défis mis en lumière durant la réunion est l’accès à l’eau potable et à l’électricité, particulièrement dans les zones rurales. Le gouvernement, en partenariat avec la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) et la Société nationale d’électricité (SENELEC), a prévu des mesures pour garantir des infrastructures adéquates dans toutes les écoles. Ahmadou Al Aminou Lo a réaffirmé cet engagement en déclarant : « Aucun élève ne doit être privé de son droit à une éducation de qualité à cause d’un manque d’eau ou d’électricité ».

Pour renforcer la sécurité autour des établissements scolaires, des mesures supplémentaires ont été annoncées, avec l’appui des forces de sécurité. En parallèle, un programme de vaccination pour les élèves et le personnel éducatif sera mis en place pour garantir la santé et la sécurité de tous.

Face à la pénurie d’enseignants dans certaines régions, le gouvernement a décidé de recruter 5 000 enseignants supplémentaires. Ce recrutement vise à améliorer le ratio enseignant-élèves et à assurer une couverture équitable du système éducatif.

Le gouvernement a également annoncé la distribution de kits scolaires aux élèves issus de familles vulnérables, facilitant ainsi leur accès à l’éducation. De plus, un plan de réhabilitation des internats, avec une attention particulière à l’hygiène et à la sécurité des résidents, a été lancé.

En parallèle, le Sénégal se tourne vers une modernisation progressive des salles de classe à travers la digitalisation des programmes scolaires, avec l’introduction d’outils technologiques pour enrichir l’apprentissage.

Avec ces trente mesures, le gouvernement sénégalais s’engage fermement à relever les défis du secteur éducatif, tout en construisant les bases d’une éducation plus inclusive et moderne. L’objectif est non seulement de répondre aux besoins actuels, mais aussi de préparer l’avenir du système éducatif sénégalais, en intégrant les nouvelles technologies et en réduisant les inégalités.

La rentrée 2024-2025 s’annonce donc sous le signe du renouveau, avec une volonté claire d’améliorer les conditions d’apprentissage et d’offrir à tous les élèves sénégalais les mêmes chances de réussite.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°276 – du 20/09/2024

🔴 APPEL À DES LÉGISLATIVES TRANSPARENTES : L’ATEL AUX AGUETS
🔴 22 ANS APRÈS LE DRAME : LE COMITÉ D’INITIATIVE POUR L’ÉRECTION DU MÉMORIAL-MUSÉE « LE JOOLA » RÉCLAME LE RENFLOUEMENT DE L’ÉPAVE

🔴 RAPPORT FINANCIER 2023 DE LA FSF : BAISSE DE 5,4 MILLIARDS F CFA DU CHIFFRE D’AFFAIRES
🔴 ARRESTATION D’ADA FASS : « ON A TOUT FAIT POUR LE RESPONSABILISER MAIS IL CONTINUE DE FILER UN MAUVAIS COTON », REGRETTE SON COACH

Série de saisies spectaculaires par les Douanes sénégalaises : Médicaments illicites et devises en jeu

Les Douanes sénégalaises continuent de renforcer leur lutte contre le trafic illicite de médicaments et le blanchiment d’argent, comme en témoignent une série d’importantes saisies réalisées ces derniers jours. Selon un communiqué de la Division de la Communication et des Relations publiques des Douanes, des opérations menées dans différentes localités ont permis d’intercepter des médicaments contrefaits et une importante somme d’argent dissimulée sous des vêtements.

Saisie record de médicaments en haute mer : 455 millions de francs CFA interceptés

La première saisie, effectuée le mardi 17 septembre 2024, est l’œuvre de la Brigade maritime des Douanes de Mbour, relevant de la subdivision du Littoral Sud. Vers 19h, une pirogue transportant une cargaison de médicaments illicites, d’une valeur de 455 millions de francs CFA, a été interceptée en haute mer. Il s’agissait de divers types de médicaments, notamment des antibiotiques, anti-inflammatoires, antipyrétiques et aphrodisiaques, soigneusement conditionnés dans plusieurs cartons. Quatre personnes ont été arrêtées lors de cette opération réussie.

226 kg de faux médicaments saisis à Birkelane : 80 millions de francs CFA en jeu

Le lendemain, le mercredi 18 septembre 2024, vers 6h30 du matin, une nouvelle saisie a été opérée par la Brigade mobile des Douanes de Kaffrine, suite à l’exploitation d’un renseignement précis. Une berline de type Peugeot 504, remplie de faux médicaments, a été interceptée entre Mbéné Mamour et Loumène, dans le département de Birkelane. La cargaison, composée de cartons de DYCLOSA 50, pesait au total 226 kg, avec une valeur estimée à près de 80 millions de francs CFA.

Médicaments et produits vétérinaires saisis à Kidira : une valeur de 21 millions de francs CFA

Une troisième saisie importante a eu lieu à Kidira, où la Brigade commerciale des Douanes a découvert des médicaments illicites, dont des produits vétérinaires. Cette opération, menée le mercredi 4 septembre 2024 vers 19h, a permis de localiser une cachette de fortune près de Sinthiou Diohé, à quelques kilomètres de Kidira. La marchandise frauduleuse saisie est estimée à 21 millions de francs CFA.

64 millions de francs CFA dissimulés sous les vêtements d’un passager à Koumpentoum

Enfin, une saisie de devises d’une valeur totale de 64 612 368 francs CFA a été réalisée par les agents de la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum, le dimanche 15 septembre 2024. Lors d’un contrôle de routine des véhicules de transport en commun, un passager au comportement suspect a attiré l’attention des douaniers. Après une fouille corporelle, ils ont découvert d’importants montants en euros et en francs CFA dissimulés sous ses vêtements. L’homme, accompagné d’un autre passager, tous deux de nationalité étrangère, ont été interpellés et mis en détention.

Ces saisies successives témoignent de la vigilance et de l’efficacité des services douaniers sénégalais dans la lutte contre les trafics illégaux, contribuant ainsi à la protection de la santé publique et à la sécurité économique du pays.

Dépenses de la Primature : Polémique autour des chiffres annoncés

Le débat fait rage autour des dépenses de la Primature, avec des informations contradictoires relayées sur les réseaux sociaux et dans la presse. Le journaliste Madiambal Diagne, citant la note d’exécution budgétaire du deuxième trimestre 2024, a affirmé que la Primature a dépensé 12,1 milliards de FCFA en trois mois. Une déclaration qui, selon lui, reflète une augmentation des dépenses confirmée par le Fonds monétaire international (FMI).

Ces chiffres ont aussitôt été contestés par le député pro-Pastef, Guy Marius Sagna. Dans une note adressée à la rédaction de Seneweb, le parlementaire a rectifié les propos du journaliste, affirmant que la Primature, sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko, n’a pas dépensé 12,1 milliards de FCFA entre avril et juin 2024, mais plutôt 3,3 milliards de FCFA.

Pour Guy Marius Sagna, cette gestion des finances publiques témoigne d’un réel changement dans la gestion de l’État. « Le premier ministre Ousmane Sonko montre qu’il est bien dans la rupture et le Jub, Jubal, Jubbanti promis au Sénégal. Bravo à lui ! », a-t-il souligné.

Comparant Ousmane Sonko à son prédécesseur, Amadou Ba, le député a mis en lumière la différence de gestion des fonds publics. Il indique qu’Amadou Ba, dernier Premier ministre sous la présidence de Macky Sall, a dépensé 8,79 milliards de FCFA entre janvier et mars 2024, alors que son successeur Ousmane Sonko a géré un budget plus modeste, avec 3,33 milliards de FCFA dépensés sur la même durée.

Cette polémique intervient dans un contexte politique tendu au Sénégal, où les partisans d’Ousmane Sonko mettent en avant la transparence et la rupture avec les pratiques de l’ancien régime. Les dépenses publiques, sujet hautement sensible, deviennent ainsi un terrain d’affrontement entre les différents camps politiques.

Madiambal Diagne, quant à lui, maintient ses propos, citant les chiffres officiels issus du ministère des Finances et du Budget. Le journaliste fait également écho aux avertissements du FMI sur l’augmentation des dépenses publiques, ce qui alimente les inquiétudes quant à la gestion budgétaire du gouvernement actuel.

La vérité sur les dépenses de la Primature semble donc dépendre des sources consultées, et cette bataille de chiffres ne fait que renforcer les divisions entre partisans du régime actuel et ceux de l’ancien gouvernement.

Au-delà des polémiques, cette affaire soulève des questions essentielles sur la gestion des finances publiques au Sénégal. Les citoyens attendent des explications claires sur l’utilisation des fonds publics, et une plus grande transparence de la part des institutions.

Avec les élections qui se profilent à l’horizon, les questions de bonne gouvernance et de gestion budgétaire risquent de devenir des enjeux centraux du débat public.

Rappel du CNRA aux médias : Dispositions du code électoral pour la précampagne et la campagne électorale de 2024

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a publié un communiqué, relayé par Dakaractu, visant à rappeler aux médias sénégalais les règles strictes à respecter durant les périodes de précampagne, de campagne électorale et la veille du scrutin, conformément aux dispositions du code électoral.

La précampagne débutera le vendredi 27 septembre 2024 à 00 heure et prendra fin le samedi 26 octobre 2024 à minuit. Durant cette période, le CNRA interdit toute diffusion par les médias – presse écrite, en ligne, radio et télévision – de manifestations ou déclarations publiques de soutien à un candidat, parti politique, ou coalition, qu’elles soient directes ou indirectes.

Cette interdiction s’étend à toutes les formes de communication, qu’elles soient émises par des individus, des associations ou tout autre groupe de personnes, quel que soit leur statut. De plus, les visites et tournées des autorités de l’État à caractère économique, social ou autre sur le territoire national ne doivent pas être utilisées pour véhiculer des messages politiques ou assimilables.

La campagne électorale officielle s’ouvrira le dimanche 27 octobre 2024 à 00 heure et se terminera le vendredi 15 novembre 2024 à minuit. Durant cette période, tous les médias sont soumis à des règles précises pour garantir une couverture équitable et équilibrée des différentes listes de candidats.

La RTS, à savoir la Radio Télévision Sénégalaise, est tenue de respecter le principe d’égalité dans le temps d’antenne accordé aux différentes listes de candidats. Cette obligation vise à assurer une représentation juste et non biaisée des divers acteurs politiques en compétition.

Quant aux autres médias, qu’ils soient privés ou en ligne, ils doivent également respecter les règles d’équité et d’équilibre dans la couverture des activités des candidats. Le CNRA rappelle l’importance de ces dispositions pour garantir un traitement impartial des informations, évitant ainsi toute forme de favoritisme ou de déséquilibre dans la couverture médiatique de la campagne.

La veille du scrutin, à partir du 16 novembre 2024 à 00 heure, et jusqu’à la fermeture des bureaux de vote, il est formellement interdit aux médias de diffuser ou rediffuser des activités pouvant être considérées comme des campagnes électorales. Cette interdiction vise à préserver la neutralité des dernières heures avant le vote et à éviter toute influence sur les électeurs.

Le CNRA appelle ainsi à la responsabilité de tous les acteurs concernés, les invitant à un strict respect de ces règles pour garantir la transparence et l’équité du processus électoral.

En conclusion, le CNRA réitère son engagement à assurer une régulation stricte de la couverture médiatique pendant cette période électorale cruciale pour le pays, tout en préservant les principes de pluralisme et d’équité.

Saisies importantes par les Douanes : Des médicaments d’une valeur de 455 millions CFA saisis en haute mer

Le mardi 17 septembre 2024, la Brigade maritime des Douanes de Mbour a mené une opération décisive en haute mer, interceptant une pirogue chargée de médicaments d’une contrevaleur de 455 millions de francs CFA. Les médicaments saisis incluent des antibiotiques, des anti-inflammatoires, des antipyrétiques et des aphrodisiaques, tous conditionnés dans plusieurs cartons. L’opération a permis l’arrestation de quatre individus impliqués dans le transport de cette cargaison.

226 kg de faux médicaments saisis à Birkelane

Le mercredi 18 septembre 2024, la Brigade mobile des Douanes de Kaffrine a immobilisé une berline Peugeot 504 entre Mbéné Mamour et Loumène, dans le département de Birkilane. Cette opération a révélé une cargaison de faux médicaments, principalement des cartons de DYCLOSA 50, pesant au total 226 kg. La valeur estimée de cette saisie est d’environ 80 millions de francs CFA.

Saisie de médicaments d’une valeur de 21 millions CFA à Kidira

Le mercredi 4 septembre 2024, la Brigade commerciale des Douanes de Kidira a découvert une quantité importante de médicaments et de produits vétérinaires dans une cabane de fortune près de Sinthiou Diohé, non loin de Kidira. La contrevaleur totale des médicaments saisis est estimée à 21 millions de francs CFA. Cette action s’inscrit dans une surveillance renforcée visant à lutter contre le trafic de faux médicaments.

64 millions de francs CFA trouvés sous les vêtements d’un passager

Le dimanche 15 septembre 2024, lors d’un contrôle de véhicules à Koumpentoum, les agents de la Brigade mobile des Douanes ont découvert une importante somme d’argent dissimulée sous les vêtements d’un passager. Cette somme, totalisant 64 612 368 francs CFA, se compose de 86 305 euros et de 8 millions de francs CFA. L’individu, ainsi qu’un accompagnant, tous deux étrangers, ont été arrêtés. L’enquête est en cours.

L’Administration des Douanes réaffirme son engagement à combattre le trafic illicite sous toutes ses formes.

La Division de la Communication et des Relations publiques

Chancellerie : La ministre Yacine Fall place discrètement ses hommes dans les représentations diplomatiques

Jeune Afrique a révélé ce jeudi 19 septembre que la ministre des Affaires étrangères, Yacine Fall, a récemment procédé à une vague d’affectations discrètes au sein des représentations diplomatiques du Sénégal à travers le monde. Selon le journal, près de cinquante postes ont été pourvus fin août dans une trentaine d’ambassades et missions diplomatiques en Afrique, Asie, et Europe.

Ces nominations visent à remplacer des responsables nommés sous l’administration précédente de Macky Sall, en majorité des personnalités politiques. La ministre Fall a principalement nommé des cadres issus de son propre ministère, notamment des conseillers des Affaires étrangères, pour occuper des postes stratégiques comme celui de premier conseiller, un rang qui ouvre la voie à un poste d’ambassadeur.

Parmi les affectés, El Hadji Mame Youssou Sylla et Ndongo Niang Ba ont été envoyés à la Mission permanente du Sénégal auprès de l’ONU à Genève. Ndeye Aminata Gueye et El Hadji Amadou Lamine Diagne ont été promus premiers conseillers à Londres et Bruxelles, respectivement. De plus, Amadou Ndaw occupera le poste de premier conseiller auprès de la Délégation permanente du Sénégal à l’Unesco, à Paris.

Jeune Afrique mentionne également l’arrivée imminente de quatre agents consulaires au Consulat général du Sénégal à Paris.

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