Coup de frisson à la mairie de Dakar ! L’édile de la capitale sénégalaise, Barthélemy Dias, sera fixé, le 22 décembre prochain, au sujet de son pourvoi en cassation devant la Cour suprême, dans le cadre de l’affaire Ndiaga Diouf. Condamné – en première instance comme en appel – à deux ans de prison, dont six mois ferme pour coup mortel, Barth’ pourrait perdre son mandat de maire de Dakar si la Cour suprême confirme la condamnation.
L’audience se tiendra le 22 décembre 2023, soit douze ans (jour pour jour) après l’attaque de la mairie de Mermoz – Sacré-Cœur, le jeudi 22 décembre 2011. Ndiaga Diouf, un nervi du PDS en mission d’intimidation avec son groupe devant la mairie, a été tué lors d’échanges de tirs par armes à feu. Dias fils, alors maire de la commune, a été arrêté et inculpé pour le délit de coups mortels. Malgré une enquête balistique qui le disculpe (les balles extraites de la victime ne provenaient pas de son arme), Barthélemy Dias est condamné.
Actualités
Pape Mahawa Diouf (BBY): « On accepte la décision du juge, mais la DGE pourrait refuser les fiches de parrainages à Sonko »
Le juge du Tribunal de Dakar a décidé d’ordonner la réintégration d’Ousmane Sonko dans le fichier électoral. Désormais, Ousmane Sonko peut être candidat, en attendant la décision de l’Etat de se pourvoir en cassation. Pape Mahawa Diouf, porte parole de la coalition Benno Bokk Yakaar interrogé par la RFM, pense que la DGE (Direction générale des élections) pourrait avoir le droit de refuser les fiches de parrainages à Sonko si ce recours est suspensif.
« Nous nous soumettons à cette décision de justice, comme à l’accoutumée. Maintenant, l’État a la possibilité de pourvoi en cassation. Mais nous ne savons pas exactement quelle va être la latitude de la Direction générale des Élections. En tout état de cause, ce que nous saluons avec forte conviction, c’est le fait que nous sommes dans un pays où le droit régit les relations entre politiques, civils et citoyens (…) Si l’État décide d’un pourvoi en cassation, peut-être le pourvoi ne serait pas suspensif, mais son effet, c’est que la décision du tribunal ne serait pas décisive. À ce titre, la DGE pourrait donc avoir le droit de maintenir la même position en refusant de délivrer les fiches de parrainage à Ousmane Sonko », a-t-il déclaré.
Du côté des avocats de Sonko, le discours est unanime : le pourvoi en cassation dans cette affaire ne sera pas suspensif. Ce qui veut dire que malgré un recours des avocats de l’Etat, Ousmane Sonko devrait recevoir ses fiches de parrainages.
Seydou Gueye souligne « l’obligation de respecter les décisions de justice » suite à la réintégration de Sonko
Le porte-parole de la coalition Benn Bokk Yakaar (BBY), Seydou Gueye, s’est exprimé ce jeudi sur la décision du Tribunal d’instance de Dakar d’annuler la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales.
M. Gueye a d’abord commencé par qualifier la décision de justice rendue aujourd’hui: « Une décision ordinaire d’une justice qui fonctionne normalement a été rendue aujourd’hui », a déclaré M. Gueye. « Malheureusement, certains parmi nous, qui entretiennent des rapports difficiles avec les institutions et la justice, considèrent cette justice comme étant aux ordres. Ils s’empressent de critiquer lorsque la décision ne correspond pas à leurs attentes, mais n’hésitent pas à louer son indépendance lorsque cela leur convient. C’est ce que nous avons entendu ce matin« , a fait savoir Seydou Gueye. Il a tenu ces propos ce jeudi en marge du dépôt de caution de leur candidat Amadou Ba.
M. Gueye a également salué la confirmation de l’État de droit par cette décision. « Il est désormais établi, par cette décision, que nous sommes bien dans un État de droit », a-t-il déclaré. « Il est clair que nous avons une justice indépendante et qu’il n’y a pas, au Sénégal, de justice aux ordres. Ce constat est le mérite de nos magistrats, qui sont de grands serviteurs de la République, formés dans de bonnes écoles et éduqués dans le respect des valeurs familiales. »
Le porte-parole de BBY a également tenu à préciser sa position personnelle sur cette affaire. « Personnellement, je ne m’engage pas dans les procédures judiciaires, car cela relève de l’expertise des spécialistes », a-t-il déclaré. « Ce que nous pouvons constater, sans risque de nous tromper, est que la justice a aujourd’hui démontré son indépendance. Il y a des hommes, principalement vêtus de robes noires, qui sont des avocats et qui connaissent mieux que nous les arcanes de la justice. »
M. Gueye a appelé à poursuivre dans cette voie. « Je pense qu’il est important de poursuivre dans cette voie. Que ce soit dans le cadre d’élections ou d’autres procédures, le respect des normes définies par la loi est essentiel. Et dans un État de droit, nous avons tous l’obligation de respecter les décisions de justice« , a-t-il dit.
Brigade de Recherches : Ce célèbre journaliste tombe pour escroquerie
La Brigade de Recherches de la compagnie de Gendarmerie de Keur Massar a appréhendé et placé en garde à vue un journaliste résidant à Rufisque.
Le suspect, F.B.C, est impliqué dans une affaire d’escroquerie d’un montant de 3 300 000 FCFA. Un étudiant établi à la Sicap-Foire avait exprimé le désir de poursuivre ses études à l’étranger. Afin de concrétiser son projet, P.D a sollicité les services de F.B.C. Celui-ci aurait perçu la somme de 3 300 000 FCFA versée par l’étudiant, puis lui aurait remis de faux documents.
Ayant réalisé qu’il était victime d’une fraude, P.D a déposé une plainte contre le présumé escroc. À la suite de l’enquête initiée par la BR de Keur Massar, le suspect a été appréhendé mardi dernier. F.B.C a affirmé dans un procès-verbal qu’il exerce la profession de journaliste. À l’issue de l’enquête, il a été présenté au procureur de la République ce jeudi matin.
Une attaque jihadiste fait des dizaines de morts dans le centre du Mali
Une attaque attribuée aux jihadistes a engendré de nombreuses victimes cette semaine dans le centre du Mali, des informateurs locaux évoquant jeudi des dizaines de soldats maliens et de civils tués.
Jeudi, l’armée s’est limitée à signaler une attaque « terroriste » qu’elle aurait repoussée mardi contre le camp de Farabougou, sans fournir de bilan humain. Le centre du Mali demeure l’un des foyers de la violence qui sévit au Sahel. La collecte et la vérification de l’information y sont compliquées en raison de l’accès difficile aux sites éloignés et aux sources indépendantes, dans un contexte globalement dégradé, comme ailleurs dans le pays.
Les autorités, largement dominées par les colonels qui ont pris le pouvoir par la force en 2020, hésitent à divulguer des informations sur les pertes subies et affirment avoir le dessus sur les groupes armés. Un élu local, s’exprimant anonymement par mesure de sécurité, a informé l’AFP que « l’attaque jihadiste contre Farabougou avait causé une soixantaine de morts parmi les militaires et les civils ». Il a également signalé des personnes disparues. Le camp de l’armée est tombé entre les mains des jihadistes, qui, selon leur mode opératoire habituel, ont rapidement quitté les lieux.
« En comptant les morts parmi les militaires et les civils, ainsi que les personnes dont on n’a pas de nouvelles, le nombre s’élève à au moins 62 », a déclaré un résident qui préfère rester anonyme. Lui-même ne sait pas ce qu’il est advenu de deux de ses frères. « Je ne sais pas s’ils ont été tués, s’ils sont en fuite ou cachés », a-t-il souligné. Deux fonctionnaires ont également rapporté de nombreuses pertes. L’un d’eux a parlé de « dizaines et de dizaines de victimes » et a indiqué que Farabougou, une localité de quelques milliers d’habitants, s’était vidée.
L’armée a admis jeudi qu’une attaque avait eu lieu. Elle a mené « une riposte vigoureuse qui a permis de repousser une attaque terroriste visant le camp de Farabougou », selon un bref communiqué diffusé sur les réseaux sociaux. Depuis 2012, le Mali est confronté aux activités de groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique, aux violences des groupes d’autodéfense déclarés et au banditisme. La crise sécuritaire s’ajoute à une crise humanitaire et politique profonde.
Farabougou se situe dans le cercle administratif de Niono, fortement touché depuis des années par les violences du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda, ainsi que par des groupes d’autodéfense reposant sur les chasseurs traditionnels dozos. La localité était devenue emblématique en 2020 lorsqu’elle s’était retrouvée assiégée par les jihadistes. Le nouveau dirigeant du Mali, le colonel Assimi Goïta, arrivé au pouvoir suite à un coup d’État quelques semaines auparavant, s’était rendu dans cette zone, constituant un test de la capacité des autorités à rétablir la sécurité.
L’armée était retournée à Farabougou. Cependant, ce qui avait suscité l’attention par la suite, c’était l’accord de cessez-le-feu de facto conclu en 2021 entre le GSIM et les chasseurs. Cet accord reflétait des arrangements locaux selon lesquels les jihadistes acceptaient une paix relative en échange du respect par les populations de certaines conditions, ou moyennant le paiement d’un tribut. Cet accord a finalement échoué, entraînant la reprise des violences.
Recours de l’Etat, délai, parrainages…: Et maintenant, qu’en est-il des chances de Sonko d’être candidat ?
La justice sénégalaise a décidé, ce jeudi, de la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales, ouvrant ainsi la voie à sa candidature pour la présidentielle de février. Malgré l’étroitesse des délais, le recours de l’Etat et le problème d’interprétation des effets immédiats de cette requête devant la Cour suprême, du point de vue juridique, les chances de ce candidat, emprisonné depuis juillet, semblent rester intactes.
Suite et peut-être pas fin du long feuilleton judiciaire concernant la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales qui l’oppose à l’Etat du Sénégal. En effet, aussitôt après le prononcé du verdict du Tribunal d’instance hors classe de Dakar, ce jeudi 14 décembre, annulant la radiation de M.Sonko des listes électorales, les avocats de l’Etat du Sénégal ont annoncé, via Me El Hadj Diouf, un pourvoi en cassation. Ce, à moins de 15 jours avant la clôture des dépôts des dossiers de candidature en perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Les prétendants à ce scrutin ont jusqu’au 26 décembre pour déposer leur dossier devant la Cour constitutionnelle, chargée ensuite de vérifier et valider les candidatures.
« Le recours n’est pas suspensif», précise Me Ciré Clédor Ly, avocat de M. Sonko, à sa sortie de la salle d’audience.
Il précise : “Le code électoral est très clair. : « Lorsque le juge rend sa décision, cette décision doit être immédiatement exécutée»”. Une manière de couper court aux arguments de ceux qui avancent l’hypothèse selon laquelle le maire de Ziguinchor ne peut être réintégrée qu’à la prochaine révision des listes électorales.
« Ceux qui jubilent aujourd’hui n’ont rien compris. La victoire éphémère de Ziguinchor va se reproduire. Parce qu’ils ont oublié que la Cour Suprême ne peut se contredire. Nous avons assisté à la décision d’un juge inférieur qui défie un juge supérieur », a, de son côté, annoncé Me Diouf, membre du pool d’avocats commis par l’Agent judiciaire de l’Etat (AJE).
Là aussi, un juriste contacté par Seneweb contredit l’avocat « Il ne s’agit pas ici d’une décision de défiance, mais d’un jugement des faits. Les juges des juridictions de première instance se penchent sur les faits et ceux de la Cour suprême jugent le droit, autrement dit, ils regardent si le droit a été bien dit », a tenu à préciser notre interlocuteur. D’après lui, «c’est pour cette raison que la Cour a, le 17 novembre dernier, cassé et annulé la décision du tribunal de Ziguinchor du 12 octobre avant de renvoyer l’affaire au tribunal hors classe de Dakar pour qu’elle soit rejugée, parce qu’elle considérait que M. Sonko devait être jugé à Dakar et non à Ziguinchor ».
Contourner la DGE et la CDC
Mais, l’autre obstacle qui risque de se dresser devant le maire de Ziguinchor, c’est l’interprétation des textes de la part de l’administration électorale. En effet, même si la loi organique n°2017-09 portant Cour suprême a, dans ses articles 36 et 74-2, énuméré clairement les recours qui sont suspensifs, n’ayant pas fait mention de la matière électorale, sur cette même affaire, la Direction générale des élections (DGE) avait brandi le « caractère suspensif » du recours devant la juridiction suprême contre la décision en première instance suite au jugement de Sébassy Faye de Ziguinchor favorable à Ousmane Sonko. Cela pour ne pas remettre les fiches de parrainages à ce dernier, malgré les injonctions de la Commission électorale nationale autonome (Cena) qui lui avait demandé de passer à l’acte. La suite, on la connaît. Tous les membres de cet organe, arbitre du jeu électoral, ont finalement été remplacés par le président Macky Sall.
Et en cas d’officialisation du recours annoncé par Me Diouf, il serait presque impossible qu’une audience puisse avoir lieu avant la date limite des dépôts de dossiers candidature.
C’est sans doute pour cette raison qu’Ousseynou Ly, membre du cabinet d’Ousmane Sonko, a accusé le Direction générale des élections (DGE) d’« aider l’Etat-APR dans sa stratégie de dilatoire qui consiste à vouloir gagner du temps afin que le président Sonko n’obtienne pas ses fiches de parrainage et soit forclos ».
Toutefois, pour cet obstacle, l’expert électoral Ndiaga Sylla a dévoilé une voie de contournement. « Si la DGE (Direction générale des élections) et la CDC (Caisse des dépôts et des Consignations) persistent dans leur refus illégal, il faudra déposer la candidature en présentant une liste de parrainage sur la base du modèle de fiche officiel (sans numéro) et la quittance délivrée par la CDC ». M. Sylla a également évoqué l’article 47 qui rend la décision du juge exécutoire. « Le délai de pourvoi en cassation ne sera pas épuisé d’ici la fin du dépôt des candidatures et l’article L.47 rend la décision du juge du tribunal de Dakar exécutoire », est-il convaincu, non sans rappeler qu’«il reviendra au Conseil constitutionnel d’apprécier dans le sens de la protection du fondamental de vote et la liberté de candidature».
L’expert électoral soutient, enfin, que «la jurisprudence découlant de l’Avis du Conseil constitutionnel sur les erreurs de l’administration à propos de l’indisponibilité des cartes d’électeurs à la veille des élections législatives de 2017 et qui sont non imputables aux citoyens tout comme celle validant la liste de Yewwi Askan Wi de Dakar lors des dernières élections législatives de 2022 constituent des décisions pertinentes».
«Jusqu’au 26 décembre, le candidat a la possibilité de collecter des parrainages »
Sur le parrainage bouclé le 26 novembre dernier, l’expert électoral Mamadou Seck pense qu’Ousmane Sonko, réintégré, peut se rattraper. A l’en croire, le leader de l’ex-parti Pastef pourra bel et bien collecter des parrainages, en cas de réintégration sur les listes électorales. D’emblée, il précise que « la période de collecte de parrainages a démarré le 27 septembre pour deux mois. Donc, techniquement, jusqu’au 26 novembre, on a la possibilité de recueillir et de collecter des parrainages sur le terrain. Juste qu’on a séquencé à partir du 11 décembre jusqu’au 26 décembre la phase de réception des dossiers de candidature ». De son avis, cela veut dire qu’un candidat peut même, entre le 11 et le 26, aller collecter des parrainages et revenir constituer son dossier de candidature et le déposer.
« Maintenant, selon l’ordre de passage, c’est à partir de ce moment-là qu’on va faire le contrôle, mais jusqu’au 26, vous pouvez venir déposer votre dossier de candidature avec la clé et tout pour permettre à la commission de contrôle logée au niveau du Conseil constitutionnel de faire le contrôle ».
Par conséquent, expliquait Mamadou Seck sur Seneweb, « s’il arrivait une décision de la justice en faveur d’Ousmane Sonko, il peut se mettre au pas de charge, aller collecter ses parrains et constituer son dossier à déposer du 11 au 26 ». Ce qui est le cas aujourd’hui. Et le l’opposant politique peut bien bénéficier du parrainage des élus.
Réintégration Sonko : « Le pays bouge dans le bon sens », Alioune Tine
Le Sénégal comme le roseau, plie mais ne rompt pas. La décision de justice du tribunal hors classe de Dakar en confirmant la décision du juge de Ziguinchor autorisant la réinscription de Ousmane Sonko sur les listes électorales vient d’ouvrir une sacrée fenêtre d’opportunité par rapport à la crise préélectorale portant sur la question de l’éligibilité.
Des magistrats qui résistent face aux doutes et aux interrogations sur la solidité de l’Etat de droit, des droits fondamentaux de la personne face à la toute puissance de l’Etat et qui méritent notre respect. Il faut élargir autant que faire se peut la fenêtre d’opportunité pour que ce pays- roseau traversé par le génie exceptionnel de son peuple les défis et menaces en tous genres qui se dressent face à lui.
L’administration doit suivre, les politiques responsables de l’Etat et l’opposition doivent suivre. La construction de la démocratie, de l’Etat de droit et des droits humains est une responsabilité qui nous incombent à tous. C’est la responsabilité première de l’Etat qui est lié par ses obligations internationales. C’est aussi la responsabilité des citoyens. Les débats difficiles, et durs montrent l’existence d’une remontée collective.
La baisse des violences et tensions lors des procès de Sonko, montrent aussi que le pays bouge dans le bon sens dans la formation d’un citoyen libre et responsable qui a le souci de l’Etat de droit. Tout ça se consolide par les assemblées de paroles ou l’on construit du consensus sur le lien national et le lien social.
Enfin le dialogue de la dernière chance, réconcilier les Sénégalais après les affrontements qui ont fait couler du sang, qui ont fait souffrir et continue à faire souffrir des citoyens sénégalais détenus pour leurs opinions. Libérer et faire dans la concorde et l’unité contre les défis et les menaces multiformes, internes, externes et technologiques.
La Présidentielle de 2024 est et doit être une opportunité pour engager avec rigueur le grand débat sur les réformes indispensables à la consolidation de l’Etat, de la Nation, de la co-existence entre citoyens, préalables à la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit. Consolider la gouvernance transparente et participative, lutter collectivement pour éradiquer la corruption et la pauvreté.
Décision du tribunal de Dakar : La réaction d’Ousmane Sonko
« Gloire à Dieu, l’Unique ! Honneurs à mes dévoués, brillants, désintéressés et loyaux avocats ! ». Tels sont les premiers mots d’Ousmane Sonko, candidat à la candidature à l’élection présidentielle de 2024.
Dans un post sur X, le maire de Ziguinchor a exprimé toute sa gratitude à l’endroit de ses militants, sympathisants et alliés pour leurs soutiens inconditionnels dans la bataille qu’il mène contre l’Etat du Sénégal.
« Reconnaissance infinie à ce formidable peuple sénégalais ! Remerciements à tous nos soutiens africains et étrangers ! Que la paix et la bénédiction divine inondent notre pays », a déclaré Ousmane Sonko après sa réintégration sur les listes électorales, ce jeudi 14 décembre, par le tribunal de grande instance de Dakar.
Boye Niang avertit Modou Lô : « Bougnou diakhasso thi beuré… »
Le combat entre Modou Lo et Boye Niang2, organisé par Gaston Production, est prévu le 1er janvier prochain à l’arène nationale.
Dans un entretien avec Gaston Production, Boye Niang2 n’a pas manqué d’avertir son adversaire et tombeur d’Ama Baldé : « Je lutte mieux que Modou Lo, c’est quelque chose que j’ai étudié. Il doit savoir qu’il a affaire à un adversaire coriace…
L’Alliance des Etats du Sahel, pari sécuritaire et acte de défiance diplomatique
Les militaires au pouvoir au Mali, au Burkina Faso et au Niger ont fait alliance pour combattre ensemble le jihadisme et opposer un front politique commun aux adversaires de leur entreprise proclamée de restauration de souveraineté, avec des perspectives incertaines.
Si leur faculté à gagner par eux-mêmes la guerre qui ensanglante le Sahel reste à démontrer, l’issue d’un récent sommet ouest africain semble montrer que le bloc Bamako-Ouagadougou-Niamey tient le coup sous la pression diplomatique.
Ces trois pays ont vu accéder par la force à leur tête des officiers jurant de reprendre en main un destin national abandonné selon eux aux étrangers, au premier rang desquels les Français, et leurs « valets » locaux. Ils ont chassé les soldats et les ambassadeurs français, se sont tournés vers de nouveaux partenaires, dont les Russes, et remis en cause un ordre défendu par la Communauté des Etats ouest-africains (Cedeao).
Inquiète d’une contagion devant la succession des putschs, la Cedeao leur a imposé des sanctions pour obtenir le retour des civils aux commandes, et menacé de recourir à la force après le dernier en date, au Niger.
Les militaires ont serré les rangs et scellé leur solidarité le 16 septembre en créant l’Alliance des Etats du Sahel, dont la charte engage les trois pays à combattre « le terrorisme » et les lie par un « devoir d’assistance et de secours » face à toute agression.
L’Alliance fait d’abord la promesse d’une coopération accrue entre les forces de ces trois pays, qui totalisent près de 100.000 hommes. Peut-elle vaincre là où d’autres partenariats ont échoué?
« On a souvent dit par le passé qu’il fallait que la volonté politique (de combattre le jihadisme) vienne des Etats les plus affectés. Avec l’AES, c’est indéniablement le cas aujourd’hui », dit Jean-Hervé Jézéquel, directeur du Projet Sahel de l’organisation de résolution des conflits Crisis Group.
La question est cependant posée de la capacité d’Etats parmi les plus pauvres du monde à supporter le coût de la guerre.
– Un immense espace –
« On ne peut pas s’offrir le luxe d’une guerre de longue durée au Sahel », estime le politicien malien Babarou Bocoum.
« Aucun de ces trois pays ne dispose de ports, de capacité de création de richesse suffisante », s’inquiète-t-il.
Le Niger a annoncé en octobre une réduction de 40% du budget national, après la suspension des soutiens budgétaires européens et américains dans un contexte de tensions diplomatiques.
La Russie est proche de s’imposer comme l’alliée privilégiée des pays de l’Alliance, mais les analystes s’interrogent sur l’étendue du soutien qu’elle peut fournir.
L’Alliance est d’abord sécuritaire et escamote toute approche politique de l’insécurité. Le numéro un burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, décrivait dimanche le « terrorisme » comme une « manifestation violente de l’impérialisme ».
Elle a vocation à être étendue au développement économique et les officiels envisagent de faire « de nos espaces un seul espace (où) aller et venir, commercer, défendre », disait le capitaine Traoré.
Certains voient d’un mauvais oeil l’apparition de cette entité, avec des dirigeants installés par le fait accompli, mais bénéficiant d’un soutien populaire large parmi les quelques 70 millions d’habitants de cet immense espace.
– Rhétorique et pragmatisme –
Omar Alieu Touray, haut responsable de la Cedeao, relevait avec irritation dimanche que ces régimes « usent de rhétorique anti-coloniale et de propagande et présentent leurs agissements comme un mouvement de libération » pour « obtenir le soutien à leur projet d’aventuriers ».
Pour l’instant, leur cohésion paie. L’embargo infligé par la Cedeao se fait durement sentir au Niger. Mais le régime n’a quasiment rien cédé. « Le peuple nigérien, bénéficiant du soutien des pays frères et amis (…) est resté debout », a assuré le numéro un nigérien, le général Abdourahamane Tiani.
Amadou Bounty Diallo, analyste et ancien militaire nigérien, nuance le bellicisme sahélien: « Cette démarche (l’Alliance) n’est pas un renoncement à l’appartenance à la communauté internationale, elle a pour but d’affirmer la souveraineté ».
« Ces trois pays sont partis du constat que tant qu’ils ne prennent pas en main la gestion de leurs ressources, il est quasiment impossible de sortir de la pauvreté », estime-t-il.
M. Jézéquel soulève les limites de l’exercice. Les économies de ces Etats sont « peu complémentaires, avec des atouts et des faiblesses semblables. Elles sont surtout complémentaires des économies des pays côtiers avec lesquelles les liens sont forts mais menacés par les brouilles ».
La rhétorique souverainiste mobilise la population autour d’un projet, dit-il. Mais elle ne « répond pas aux besoins en services de base. Ces Etats-là vont se heurter à cette réalité à un moment ou l’autre ».
L’isolement est difficilement tenable sur la durée, dit le sociologue malien Bréma Ely Dicko. « Il y a les discours destinés aux foules et le pragmatisme », dit-il. Ces pays devraient finir par tenir des élections et alors, « certains partenaires vont revenir ».
Élections en RDC: un potentiel minier sous-exploité
On dit souvent que la République démocratique du Congo est un véritable scandale géologique, tant ses ressources minières sont importantes et diverses. Or, diamant, cuivre, coltan, cobalt… Le sous-sol congolais est l’un des plus riches de la planète. Et pourtant, ces réserves sont très largement sous-exploitées.
Au total, une cinquantaine de minéraux est présente dans le sous-sol du pays. Mais seule une douzaine de ces minéraux est exploitée, soit en raison de leur faible valeur commerciale, ou parce que leur exploitation est difficile et coûteuse, ou même en raison de l’insécurité.
La plupart de ces minerais se trouvent dans le sud et l’est du pays. De l’or dans l’Ituri, le Nord et Sud-Kivu. Du diamant dans le Kasaï, le Sankuru. Du cuivre et du cobalt dans le Haut-Katanga et le Lualaba. Du coltan dans le Nord et Sud-Kivu, le Maniema, le Tanganyika. Le pays possède également du plomb (Haut-Katanga), de l’uranium (Haut-Katanga), de l’étain, du zinc, du manganèse, du charbon, du pétrole, du lithium.
Minéraux numériques
Parmi ces ressources les plus convoitées : les minéraux qu’on appelle numériques, c’est-à-dire utilisés dans l’électronique. Avec, en tête, le cobalt, un minéral rare, stratégique pour la transition écologique, puisqu’il est utilisé dans la fabrication de batteries pour véhicules électriques. La RDC possède la plus importante réserve de cobalt au monde, située principalement dans les provinces du Haut-Katanga et du Lualaba.
Autre minerai stratégique pour la RDC : le coltan, également utilisé dans l’électronique. Le pays détiendrait plus de 50% des réserves mondiales. La quantité exacte n’est pas connue, en raison du manque de données géologiques. Selon le ministère congolais des Mines, l’année dernière, le pays a produit plus de 2 000 tonnes de coltan. Quand on parle de coltan, on parle également de cassitérite, également utilisée dans l’électronique. L’année dernière, le pays a produit un total de plus de 28 000 tonnes de cassitérite.
Mais la principale ressource minière de la RDC, c’est le cuivre, utilisé dans la fabrication de câbles et fils électriques, de puces électroniques et de circuits électroniques. Le pays est le deuxième producteur mondial de cuivre derrière le Chili, avec près de 2,4 millions de tonnes de cuivre produits l’année dernière. Un record !
Énergie verte
Avec la transition vers l’énergie verte, la demande pour certains minerais devraient continuer à croître ces prochaines années. Par exemple, le cobalt. Aujourd’hui, 80% du cobalt est utilisé pour fabriquer des batteries de téléphone, d’ordinateur, mais de plus en plus des batteries de véhicules électriques, vélos ou voitures. Une batterie de téléphone portable contient entre 5 et 10 grammes de cobalt. Celle d’une voiture électrique : de 5 à 10 kilogrammes.
Alors, que rapportent toutes ces ressources minières à l’État congolais ?
L’année dernière, l’ensemble de la production minière a généré environ 24 milliards de dollars de chiffre d’affaires, dont un tiers doit atterrir dans les caisses de l’État, selon le Code minier. L’exploitation minière à grande échelle contribue à hauteur de 20% du produit intérieur brut, alors que le secteur artisanal emploie, lui, près d’un million de personnes. La RDC est donc assise sur un potentiel énorme, estime le géologue congolais Léon Mu-pépélé pour qui le sous-sol congolais est encore loin d’avoir révélé tous ses secrets.
Akon City : Le DG de la SAPCO fixe un ultimatum de 2 mois à Akon
Akon devrait commencer à se presser pour son projet de ville futuriste à Mbodjéne qui peine à décoller. En effet, le directeur général de la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal (SAPCO), Souleymane Ndiaye, lui a fixé un ultimatum de 2 mois.
Akon City verra-t-elle le jour ? Lors d’un entretien avec TV5 Monde, le DG de la SAPCO, Souleymane Ndiaye, a été clair. « Si dans deux mois, Akon n’est pas venu avec du concret, la Sapco sera dans l’obligation de faire ce que la loi confère. Du concret, c’est-à-dire commencer la réalisation de ses projets d’infrastructures, des réceptifs », a déclaré le dirigeant de la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal.
Le projet Akon City, qui devait mobiliser environ 4000 milliards Fcfa et s’étendre sur 55 hectares à Mbodjéne, devait être livré en ce mois de décembre 2023. Mais depuis la pose de la première pierre, en septembre 2020, rien n’a été entrepris.
Annulation de la radiation de Sonko : Me Ciré Clédor envisage un possible Pourvoi en Cassation de l’État
Suite à la décision d’annulation de la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales, Me Ciré Clédor, avocat impliqué dans l’affaire, a exprimé la possibilité d’un éventuel pourvoi en cassation de la part de l’État.
Me Ciré Clédor a déclaré : « Certainement que l’État fera un pourvoi en cassation, mais nous espérons que la décision actuelle prévaudra. » Cette remarque suggère une anticipation de procédures judiciaires futures, bien que l’avocat exprime son espoir que la décision d’annulation en faveur de Sonko soit exécutée malgré d’éventuels recours. La situation pourrait donc encore évoluer dans les instances supérieures de la justice.
Réintégration d’Ousmane Sonko : L’Etat du Sénégal va déposer un recours à la Cour Suprême
Ce mercredi, le juge du Tribunal d’instance de Dakar a ordonné la réintégration d’Ousmane Sonko dans le fichier électoral, confirmant le juge Sabassy Faye de Ziguinchor. Mais la route est encore longue pour la candidature d’Ousmane Sonko à la Présidentielle de 2024. En effet, les avocats de l’Etat du Sénégal vont déposer un recours auprès de la Cour Suprême.
L’annonce vient d’être faite par Me El Hadji Diouf, un des avocats de l’Etat du Sénégal. « Ils ont jubilé à Ziguinchor et aujourd’hui encore, ils jubilent à Dakar. Ils sont des incultes, ils ne savent pas que la Cour Suprême ne peut pas se contredire. Ils ont gagné une bataille, mais n’ont pas gagné la guerre. Ils seront tristes lorsque la Cour Suprême va annuler cette décision du juge de Dakar », a-t-il déclaré, confirmant le recours que l’Etat du Sénégal va déposer.
Ousmane Sonko, actuellement en prison, devrait donc pouvoir démarrer sa campagne de parrainage, en attendant la suite de cette affaire.
Annulation de la radiation de Sonko / Me Bamba Cissé : « Cela ne servira à rien de se pourvoir en cassation! »
Me Bamba Cissé, membre du pool d’avocats de Ousmane Sonko, s’est réjoui de la décision rendue par le juge Racine Thior, du tribunal d’instance hors classe de Dakar qui annule la radiation du leader de l’ex-Pastef dans les listes électorales.
« Dieu merci! Le droit et la vérité étaient avec nous. Ousmane Sonko va être réintégré dans les listes et il va participer à l’élection présidentielle », dira l’avocat qui lance également un appel à ses confrères de l’État du Sénégal : « Il faut préciser que le point de cassation a été réglé, il ne servira à rien de se pourvoir en cassation. C’est pourquoi c’est important d’inviter les avocats de l’État du Sénégal de ne pas tenter cette option… », a déclaré Me Bamba Cissé rappelant l’importance d’accompagner « ce vent de changement, cet idéal de démocratie et de liberté… »
Me Ciré Clédor Ly: « Deuk bi amna attékate yo khamni… »
Me Ciré Clédor Ly: « Deuk bi amna attékate yo khamni… »
Me Abdoulaye Tall confirme l’exécution de la décision d’annulation de la radiation de Sonko
Suite à l’annulation de la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales par le tribunal d’instance de Dakar, Me Abdoulaye Tall, l’avocat de Sonko, a tenu à souligner que cette décision est immédiatement exécutoire.
Me Tall a rappelé que la décision du tribunal, rendue aujourd’hui, est dotée d’une force exécutoire immédiate, impliquant ainsi une application immédiate de la réintégration de Sonko sur les listes électorales. Cette nouvelle étape juridique renforce la position de Sonko dans sa candidature à l’élection présidentielle de février 2024.
Ugb : Des blessés dans des affrontements entre étudiants et gendarmes
Des blessés ont été notés, ce mercredi 12 décembre 2023, lors des affrontements entre les forces de l’ordre et les étudiants de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.
Sortis pour barrer la route nationale numéro 2, les pensionnaires du temple du savoir de Saint-Louis se sont dressés à un refus catégorique des gendarmes. L’intervention de ces derniers s’est soldée par des blessés côté étudiants, dont deux graves, évacués à l’hopital régional, selon nos confrères de Senego.
Ils réclament le paiement de leur bourse, des mois d’octobre et de novembre. Ils ont ainsi décrété une journée de cessation de toute activité pédagogique, et deux jours sans tickets.
Ousmane Sonko ‘reporte’ le déferrement de Me Moussa Diop
Me Moussa Diop ne sera pas déféré. En cause : le délibéré du tribunal de Dakar ce 12 décembre sur la réintégration d’Ousmane Sonko dans les listes électorales.
Me Moussa Diop devrait être déferré devant le procureur. L’ancien directeur de la société nationale de transport Dakar Dém Dikk qui a fait des révélations explosives impliquant le président Macky Sall et son ancien ministre des mines Aly Ngouille Ndiaye au sujet d’un deal autour d’une exploitation de diamant au nord du Sénégal, n’a pas varié dans ses déclarations devant les enquêteurs de la sûreté urbaine.
L’enquête qui s’est terminée vers 2 heures du matin, a été bouclée. ‘’SourceA’’ qui donne l’information, a donné les raisons pour lesquelles le leader de ‘’AG Jotna’’ n’a pas pu faire face au Parquet ce mardi, alors qu’il devait y être déféré.
Selon le journal, les autorités judiciaires n’ont pas voulu déférer l’avocat au moment où le procès d’Ousmane Sonko se tient devant le tribunal d’instance hors classe de Dakar. Car, ajoute la même source, la situation serait difficile à gérer si les partisans des deux opposants qui ne s’apprécient pas du tout, se retrouvent le même jour au Temple de Thémis.
Maître Moussa Diop est poursuivi pour actes de nature à jeter le discrédit sur les institutions et diffusion de fausses nouvelles. Il refuse pour le moment de révéler les sources qui lui ont filé les documents brandis devant la presse.
Mort du gérant de la station Eldasy à Touba : Deux arrestations
L’enquête sur la mort du gérant de la station de service de Eldasy retrouvé mort dans son bureau connait un rebondissement.
Le gérant de la station-service Eldasy située à Darou Marnane à Touba a été tué. C’est ce que confirme l’autopsie effectuée sur le corps du défunt. L’autopsie parcourue par Libération confirme un meurtre notamment une mort consécutive à une polytraumatisme crânien encéphalique suivi d’hémorragie grave.
Déjà deux pompistes travaillant dans la station ont été arrêtés et placés en garde à vue hier pour nécessité d’enquête. Des sources confirment que les policiers ont révélé beaucoup de bizarreries dans leurs dépositions. Le défunt gérant de la station de service se nomme Bara Cissé et était âgé de 69 ans
Victoire pour Ousmane Sonko : La justice annule sa radiation des listes électorales
Ce jeudi 14 décembre, le juge du tribunal d’instance de Dakar a rendu une décision favorable à Ousmane Sonko en annulant sa radiation des listes électorales. Cette victoire juridique revêt une importance cruciale pour la candidature de Sonko à l’élection présidentielle de février 2024.
Le débat sur la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales avait été porté devant le tribunal de Dakar lors d’une audience tenue mardi dernier. La Cour suprême, le 17 novembre, avait déjà cassé un jugement rendu en octobre, qui avait rétabli M. Sonko dans la course présidentielle en annulant sa radiation des listes électorales. Cette radiation avait été prononcée après une condamnation à deux ans de prison en juin, dans une affaire de mœurs.
La décision du tribunal d’instance de Dakar représente une étape significative pour Ousmane Sonko, affirmant sa légitimité à participer à la présidentielle de 2024 après des épisodes judiciaires antérieurs.
Conseil constitutionnel : voici la liste des 21 personnalités qui vont contrôler les parrainages
Le Conseil constitutionnel a publié ce mercredi 13 décembre la liste des 21 membres de la commission chargée d’étudier les parrainages pour la présidentielle de février 2024 (voir la liste ci-dessous). Les Échos, qui donne l’information, a détaillé sa composition et les attributions de chacun.
Les sept Sages forment l’organe délibérant. «Ce sont eux qui procèdent à l’interprétation des textes et prennent les décisions après consultations», complète le journal.
«Les représentants de la (CENA), les personnalités indépendantes et le représentant de l’administration ont qualité d’observateurs ; ils ont une voix consultative. Leurs observations éventuelles seront consignées dans le rapport final», fixe l’article 6 de la décision du Conseil constitutionnel instituant ladite commission.
Les 21 personnalités chargées de contrôler les parrainages travaillent sous la direction du président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara.
La phase de contrôle de la régularité des parrainages se déroulera du 27 décembre au 12 janvier prochain. Après le dépôt des signatures par les candidats à la candidature, entre le 11 et 26 décembre, le Conseil constitutionnel procédera au tirage au sort (27-28 décembre) déterminant l’ordre de traitement des dossiers.
LES 21 MEMBRES DE LADITE COMMISSION
Les 7 juges du Conseil constitutionnel
1. Mamadou Badio Camara
2. Aminata Ly Ndiaye
3. Mouhamadou Diawara
4. Youssoupha Diaw Mbodj
5. Awa Dièye
6. Cheikh Ndiaye
7. Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly
Greffiers
8. Ousmane Bâ
9. Fatma Ndiaye
Personnel administratif et technique (magistrats)
10. Madiena Bakhoum Diallo
11. Cheikh Mbacké Ndiaye
12. Elisabeth Ndew Diouf Niang
13. Laïty Sarr
14. Mamadou Touré
Représentants de la CENA
15. Ndèye Rokhaya Mbodj (journaliste)
16. Mamadou Bocar Niane (enseignant en retraite)
Personnalités indépendantes
17. Bacre Waly Ndiaye (avocat)
18. Coumba Sèye Ndiaye (avocat)
19. Aïda Diagne Diawara (notaire)
20. Alassane Seck (Ligue sénégalaise des droits humains)
Représentant de l’Administration
21. Biram Sène (DGE)
Guinée-Bissau: la police bloque l’accès au Parlement
En Guinée-Bissau, un groupe de militants dont des députés de la coalition PAI-Terra Ranka ont été dispersés à coups de grenades lacrymogènes par les forces de l’ordre devant le Parlement, ce mercredi 13 décembre. Les députés ont répondu à l’appel du président de l’Assemblée, Domingos Simões Pereira, également leader de la coalition, qui a décidé de poursuivre les sessions malgré la dissolution de l’Assemblée décidée par décret présidentiel.
L’accès au Parlement était bloqué depuis les premières heures de la matinée par des forces de l’ordre, armés de matraques et de grenades lacrymogènes. Toutes les rues adjacentes étaient également interdites d’attroupement.
Malgré ce dispositif impressionnant, la dizaine de députés de l’opposition accompagnés par des militants visiblement déterminés à franchir les portes de l’hémicycle ont tenté de braver l’interdiction.
La police est alors entrée en action, lançant des grenades lacrymogènes. Débandade dans les rangs des militants et des députés dont certains ont alors rejoint le siège du PAIGC, à quelques centaines de mètres de l’Assemblée.
Le président du Parlement Domingos Simões Pereira n’est pas sorti de sa résidence placée sous haute surveillance.
Domingos Simões Pereira considère la décision du président Embalo concernant la dissolution de l’Assemblée nulle et sans effet. Il a appelé les députés de son parti à ne pas se laisser intimider et à poursuivre la résistance.
« Nous disons et continuons à dire que le décret du président qui a dissout le Parlement n’a pas respecté les principes constitutionnels », a déclaré à la presse Armando Mango, porte-parole de la coalition Pai-Terra Ranka.
Selon lui, l’article 94 stipule clairement que le Parlement ne peut en aucun cas être dissout dans les 12 mois suivant les législatives. « Nous allons poursuivre les sessions », a-t-il affirmé devant le siège de la coalition, juste après avoir subi les tirs de lacrymogène.
Candidature à Présidentielle 2024 : Ousmane Sonko à l’heure du verdict
La justice dira ce jeudi si Ousmane Sonko est réintégré sur les listes électorales et pourra se présenter à la présidentielle de février 2024.
Cette décision marquera une nouvelle étape du feuilleton judiciaire entre l’opposant et l’Etat, engagés depuis plus de deux ans dans un bras de fer marqué par des troubles meurtriers.
Mardi, les avocats des deux parties ont débattu, mardi, sur la décision de radier M. Sonko des listes électorales et de le priver ainsi de la présidentielle où il serait l’un des favoris.
La Cour suprême avait cassé le 17 novembre un jugement rendu en octobre à Ziguinchor, qui avait remis le chef de file de PASTEF dans la course en annulant sa radiation des listes électorales prononcée à la suite d’une condamnation à deux ans de prison en juin dans l’affaire Adji Sarr.
La Cour avait décidé que l’affaire devait être rejugée en première instance.
M. Sonko dénonce cette affaire et d’autres dont il fait l’objet comme des machinations visant à l’écarter de la présidentielle. Le pouvoir se défend de son côté de toute instrumentalisation de la justice.
« Il y a un individu qui s’appelle Macky Sall qui veut coûte que coûte l’empêcher (Ousmane Sonko) de participer aux élections présidentielles », avait déclaré lors de l’audience spéciale l’un des avocats de M. Sonko, Me Ousseynou Fall.
« On veut l’empêcher d’être candidat parce que si Ousmane Sonko se présente, il gagnerait au premier tour », avait renchéri Me Bamba Cissé, un autre de ses conseils.
Plus tard dans cette journée, les avocats de l’Etat ont demandé de rejeter la demande de M. Sonko.
La demande de l’opposant est irrecevable parce qu’elle est hors délai, a ainsi estimé Me Adama Fall. « Ousmane Sonko a déposé sa requête hors du délai de cinq jours prévu par la loi » alors qu’il était informé de la décision de radiation, a-t-il affirmé.
Ousmane Sonko a été écroué fin juillet sous d’autres chefs d’inculpation, dont appel à l’insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l’Etat. Il conteste également ces mises en cause.
Direct Tribunal : Jour de vérité pour Ousmane Sonko
Mali: attaque sanglante du Jnim dans le village symbole de Farabougou
Les jihadistes du Jnim, le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans, lié à al-Qaïda, ont mené une attaque d’envergure, mardi après-midi 12 décembre, à Farabougou, région de Ségou, dans le centre du Mali. Au moins une quarantaine de soldats maliens et de chasseurs traditionnels dozos auraient été tués dans ce village devenu symbole à la fois des souffrances de la population malienne et des efforts des autorités de transition pour tenter de restaurer la sécurité.
Ils sont arrivés en nombre entre 14 et 15 heures locales, et ont quitté les lieux vers 17 heures.
Entre-temps, les jihadistes de la Katiba Macina du Jnim ont décimé le détachement de l’armée positionné dans le village.
Les jihadistes ont principalement ciblé les soldats maliens et les villageois accusés de collaborer avec eux, notamment les chasseurs traditionnels dozos, qui servent dans la zone de supplétifs aux militaires. Plusieurs sources sécuritaires et civiles locales avancent un bilan de près de cinquante soldats et chasseurs tués (plus d’une vingtaine de soldats, plus d’une vingtaine de chasseurs) et une quinzaine de blessés, mais tous s’accordent à dire qu’il est encore trop tôt : plusieurs dizaines de soldats et de villageois sont toujours portés disparus. On ignore combien ont été tués ou pris en otage, et combien se cachent toujours en brousse.
Camp militaire saccagé et dépouillé
La plupart des habitants ont pu fuir et hier soir, les renforts de l’armée venus de Sokolo ont pénétré dans un village désert. Les jihadistes avaient saccagé le camp militaire, emporté quantité de matériel et détruit ce qu’ils ne pouvaient pas prendre avec eux.
Une source sécuritaire malienne parle de « carnage », pointe l’impossibilité dans ce secteur d’utiliser les vecteurs aériens -en raison vraisemblablement de la topographie de la zone ou encore de la proximité physique immédiate des différents acteurs- et dénonce la présence dans le village d’éléments infiltrés du Jnim.
L’armée n’a pas communiqué sur cette attaque et, sollicitée par RFI, n’a pas donné suite.
Assimi Goïta s’était rendu personnellement à Farabougou
Le coup est rude, humainement, mais aussi symboliquement.
En octobre 2020, Farabougou est l’un des premiers villages du Mali à avoir été soumis à un intense blocus par les jihadistes du Jnim : assassinats, enlèvements, interdiction de mouvements : le village était alors devenu le symbole des souffrances des populations maliennes. Le colonel Assimi Goïta, qui était à l’époque vice-président de transition, s’était personnellement rendu à Farabougou, en hélicoptère, pour témoigner du soutien des autorités de transition (le colonel Assimi Goïta n’est officiellement devenu président de transition qu’en juin 2021, après un second coup d’État).
Un an plus tard, en mars 2021, un accord de paix local inédit avait été conclu directement avec le Jnim, ce qui avait permis aux habitants de retourner cultiver leurs champs et d’approvisionner le village.
Présence permanente de l’armée
Mais l’accord n’avait tenu que quelques mois et en février 2022, l’armée s’était finalement déployée à Farabougou où elle maintenait depuis une présence permanente pour sécuriser les habitants. Dans un contexte difficile, « intenable » même selon une source sécuritaire malienne : les jihadistes du Jnim sont très présents et actifs dans le cercle de Niono où se trouve Farabougou, et mènent régulièrement des attaques meurtrières -avec la pose de mines artisanales notamment- contre l’armée et ses supplétifs de Wagner.
Lesquels répondent tout aussi régulièrement, avec des opérations au cours desquelles de nombreuses victimes civiles ont été rapportées et plusieurs charniers découverts. Le dernier exemple remonte à fin novembre, il y a trois semaines : au moins une quarantaine de villageois avaient été exécutés dans des campements et hameaux de la commune de Nampala. Face à la dégradation du contexte sécuritaire et aux risques pour les populations civiles, l’ONG Médecins sans frontières a récemment décidé de retirer ses équipes.
Le calvaire des habitants de Farabougou, et plus globalement de tous les habitants de la zone, vient donc de connaître un nouvel épisode. Les habitants savent que ce ne sera pas le dernier.
Meurtre d’un gérant de station-service à Touba : Deux suspects arrêtés
Des têtes commencent à tomber dans le cadre de l’enquête sur l’affaire du gérant de la station-service Keur Khadim qui a été tué dans son bureau au quartier Darou Marnane !
Le commissariat spécial de Touba a procédé à l’arrestation deux suspects pour nécessité d’enquête. Il s’agit de deux pompistes en service dans ladite station.
Pour le moment, selon des sources de Seneweb, les premiers éléments de l’enquête s’orientent vers le duo qui est en position de garde à vue.
Pour rappel, le certificat de genre de mort, parvenu aux enquêteurs du commissariat spécial de Touba, confirme la thèse du crime. Le dossier médical fait état de mort consécutive à un polytraumatisme crânien encéphalique suivi d’hémorragie grave.
Bara Cissé, âgé de 69 ans, a été inhumé lundi à Touba.
La sentence de la Cour suprême attendue aujourd’hui : L’éligibilité de Ousmane Sonko en jeu
Le Dakarois Quotidien N°056 – du 14/12/23
🔴La sentence de la Cour suprême attendue aujourd’hui : L’éligibilité de Ousmane Sonko en jeu
Guinée-Bissau: la police bloque l’accès au Parlement
En Guinée-Bissau, un groupe de militants dont des députés de la coalition PAI-Terra Ranka ont été dispersés à coups de grenades lacrymogènes par les forces de l’ordre devant le Parlement, ce mercredi 13 décembre. Les députés ont répondu à l’appel du président de l’Assemblée, Domingos Simões Pereira, également leader de la coalition, qui a décidé de poursuivre les sessions malgré la dissolution de l’Assemblée décidée par décret présidentiel.
L’accès au Parlement était bloqué depuis les premières heures de la matinée par des forces de l’ordre, armés de matraques et de grenades lacrymogènes. Toutes les rues adjacentes étaient également interdites d’attroupement.
Malgré ce dispositif impressionnant, la dizaine de députés de l’opposition accompagnés par des militants visiblement déterminés à franchir les portes de l’hémicycle ont tenté de braver l’interdiction.
La police est alors entrée en action, lançant des grenades lacrymogènes. Débandade dans les rangs des militants et des députés dont certains ont alors rejoint le siège du PAIGC, à quelques centaines de mètres de l’Assemblée.
Le président du Parlement Domingos Simões Pereira n’est pas sorti de sa résidence placée sous haute surveillance.
Domingos Simões Pereira considère la décision du président Embalo concernant la dissolution de l’Assemblée nulle et sans effet. Il a appelé les députés de son parti à ne pas se laisser intimider et à poursuivre la résistance.
« Nous disons et continuons à dire que le décret du président qui a dissout le Parlement n’a pas respecté les principes constitutionnels », a déclaré à la presse Armando Mango, porte-parole de la coalition Pai-Terra Ranka.
Selon lui, l’article 94 stipule clairement que le Parlement ne peut en aucun cas être dissout dans les 12 mois suivant les législatives. « Nous allons poursuivre les sessions », a-t-il affirmé devant le siège de la coalition, juste après avoir subi les tirs de lacrymogène.
Mali: attaque sanglante du Jnim dans le village symbole de Farabougou
Les jihadistes du Jnim, le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans, lié à al-Qaïda, ont mené une attaque d’envergure, mardi après-midi 12 décembre, à Farabougou, région de Ségou, dans le centre du Mali. Au moins une quarantaine de soldats maliens et de chasseurs traditionnels dozos auraient été tués dans ce village devenu symbole à la fois des souffrances de la population malienne et des efforts des autorités de transition pour tenter de restaurer la sécurité.
Ils sont arrivés en nombre entre 14 et 15 heures locales, et ont quitté les lieux vers 17 heures.
Entre-temps, les jihadistes de la Katiba Macina du Jnim ont décimé le détachement de l’armée positionné dans le village.
Les jihadistes ont principalement ciblé les soldats maliens et les villageois accusés de collaborer avec eux, notamment les chasseurs traditionnels dozos, qui servent dans la zone de supplétifs aux militaires. Plusieurs sources sécuritaires et civiles locales avancent un bilan de près de cinquante soldats et chasseurs tués (plus d’une vingtaine de soldats, plus d’une vingtaine de chasseurs) et une quinzaine de blessés, mais tous s’accordent à dire qu’il est encore trop tôt : plusieurs dizaines de soldats et de villageois sont toujours portés disparus. On ignore combien ont été tués ou pris en otage, et combien se cachent toujours en brousse.
Camp militaire saccagé et dépouillé
La plupart des habitants ont pu fuir et hier soir, les renforts de l’armée venus de Sokolo ont pénétré dans un village désert. Les jihadistes avaient saccagé le camp militaire, emporté quantité de matériel et détruit ce qu’ils ne pouvaient pas prendre avec eux.
Une source sécuritaire malienne parle de « carnage », pointe l’impossibilité dans ce secteur d’utiliser les vecteurs aériens -en raison vraisemblablement de la topographie de la zone ou encore de la proximité physique immédiate des différents acteurs- et dénonce la présence dans le village d’éléments infiltrés du Jnim.
L’armée n’a pas communiqué sur cette attaque et, sollicitée par RFI, n’a pas donné suite.
Assimi Goïta s’était rendu personnellement à Farabougou
Le coup est rude, humainement, mais aussi symboliquement.
En octobre 2020, Farabougou est l’un des premiers villages du Mali à avoir été soumis à un intense blocus par les jihadistes du Jnim : assassinats, enlèvements, interdiction de mouvements : le village était alors devenu le symbole des souffrances des populations maliennes. Le colonel Assimi Goïta, qui était à l’époque vice-président de transition, s’était personnellement rendu à Farabougou, en hélicoptère, pour témoigner du soutien des autorités de transition (le colonel Assimi Goïta n’est officiellement devenu président de transition qu’en juin 2021, après un second coup d’État).
Un an plus tard, en mars 2021, un accord de paix local inédit avait été conclu directement avec le Jnim, ce qui avait permis aux habitants de retourner cultiver leurs champs et d’approvisionner le village.
Présence permanente de l’armée
Mais l’accord n’avait tenu que quelques mois et en février 2022, l’armée s’était finalement déployée à Farabougou où elle maintenait depuis une présence permanente pour sécuriser les habitants. Dans un contexte difficile, « intenable » même selon une source sécuritaire malienne : les jihadistes du Jnim sont très présents et actifs dans le cercle de Niono où se trouve Farabougou, et mènent régulièrement des attaques meurtrières -avec la pose de mines artisanales notamment- contre l’armée et ses supplétifs de Wagner.
Lesquels répondent tout aussi régulièrement, avec des opérations au cours desquelles de nombreuses victimes civiles ont été rapportées et plusieurs charniers découverts. Le dernier exemple remonte à fin novembre, il y a trois semaines : au moins une quarantaine de villageois avaient été exécutés dans des campements et hameaux de la commune de Nampala. Face à la dégradation du contexte sécuritaire et aux risques pour les populations civiles, l’ONG Médecins sans frontières a récemment décidé de retirer ses équipes.
Le calvaire des habitants de Farabougou, et plus globalement de tous les habitants de la zone, vient donc de connaître un nouvel épisode. Les habitants savent que ce ne sera pas le dernier.
RFI
Lutte : Albourakh Events dévoile la date du choc Sa Thiès vs Eumeu Sène …
Le promoteur de lutte et directeur de Al Bourakh Events, Baye Ndiaye, a fixé la date du combat de lutte avec frappe entre Sa Thiès et Eumeu Sène. Et, c’est le 5 mai 2024 qui a été finalement retenu, à l’arène nationale de Pikine.
Après l’annonce officielle du choc tant attendu entre l’ancien roi des arènes, Eumeu Sène (écurie Tay Shinger) et le frère de Balla Gaye 2, Sa Thiès (écurie Double Less), le promoteur Baye Ndiaye a confirmé la date de l’affiche.
Ce sera l’occasion pour Sa Thiès de défier et tenter de battre le bourreau de son grand frère BG2. Battu par Tapha Tine le 12 novembre dernier, Eumeu Sène aura également fort à faire face à l’un des meilleurs lutteurs de l’arène sénégalaise.
avec Dakaractu
Sanctions : La Ligue Pro annule les défaites par forfait de Génération Foot et Diambars
La Commission de discipline, précisément celle en charge des recours, a décidé d’annuler les défaites par forfait des clubs de football de Ligue 1, à savoir Génération Foot et Diambars, suite à leur refus de jouer au stade Lat Dior de Thiès. Après examen, la commission de recours a annulé les défaites par forfait infligées à Génération Foot et Diambars.

Les Procès-verbaux 4 et 5 de la Commission de discipline avaient initialement imposé à Génération Foot et Diambars une défaite par forfait de 3-0, ainsi qu’une amende de 400 000 francs FCFA, pour leurs rencontres de la 2ème journée contre l’US Gorée et la SONACOS, respectivement. Cependant, la Commission de recours a révoqué ces décisions publiées le lundi 23 novembre 2023.
Par conséquent, la Commission de recours a ordonné la reprogrammation des rencontres Génération Foot vs US Gorée et Diambars vs SONACOS prévues pour la 2ème journée de la Ligue 1. Par ailleurs, ladite commission de recours confirme toutes les dispositions de la décision mentionnée dans le PV n°6 du 17 novembre 2023. Pour rappel, ce PV n°6 avait infligé à Génération Foot une défaite par forfait de 3-0 contre Jamono Fatick et une amende de 400.000 FCFA.
Avec Dakaractu
Côte d’Ivoire 2023 : Un forfait de taille chez les Marocains
À moins d’un mois du début de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) en Côte d’Ivoire , des forfaits se multiplient au sein de certaines équipes africaines. Après les absences de Cheick Doucouré et Ibrahima Koné (Mali), et celle de Taiwo Awoniyi du Nigeria, c’est désormais au tour de l’équipe du Maroc de faire face à un forfait de taille avec la blessure de Noussair Mazraoui.
Le latéral polyvalent du Bayern Munich s’est blessé au mollet mardi soir lors du match contre Manchester United, lors de la sixième et dernière journée de la phase de groupes de la Ligue des champions (0-1). Son club a annoncé qu’il serait absent pendant 6 semaines. C’est un coup dur pour Mazraoui et les Lions de l’Atlas, demi-finalistes de la Coupe du Monde 2022 et grands favoris de la Can en Côte d’Ivoire.
Ligue des champions: Toutes les équipes qualifiées pour les huitième de finale
Quatorze( 14) équipes étaient déjà qualifiées pour le tour suivant, mais certaines ignoraient encore leur place définitive dans leur poule. Cette fois, on connaît l’identité des protagonistes. Après les rencontres de mercredi soir, l’Atlético, le BVB et le Barça rejoignent le Bayern, Arsenal, le Real Madrid, la Real Sociedad et Manchester City pour le statut de tête de série en huitième de finale. Ils affronteront un 2e de groupe à choisir entre Copenhague, le PSV, Naples, l’Inter, le RB Leipzig ou le PSG…
Les 16 qualifiés pour les 8es de finale déjà connus
1ers : Bayern, Arsenal, Real Madrid, Real Sociedad, Manchester City, Atlético de Madrid, FC Barcelone, Borussia Dortmund
2es : Copenhague, PSV, Naples, Inter, RB Leipzig, Lazio, Porto, PSG
DORTMUND – PSG (1-1) – PARIS, GAGNE-PETIT : LE MAUVAIS CALCUL DU PSG
En arrêtant de jouer à dix minutes du terme face à Dortmund (1-1), le PSG a énervé Kylian Mbappé et n’a sans doute pas choisi la bonne solution. Mais ce choix témoigne aussi de l’image que renvoie l’équipe à l’issue d’une phase de poules très poussive. Avant, ce n’était qu’un échauffement, cette année, ce fut une bataille. Paris s’en est sorti mais a effrité son statut.
Il a grogné, râlé. Tenté de rameuter les siens avec de grands gestes, de secouer des coéquipiers trop prudents à son goût. Et quand Paris, soulagé, a fêté sa qualification, Kylian Mbappé, désespéré, a levé les bras au ciel de dépit. La star parisienne n’a pas supporté le manque d’ambition de son équipe en fin de match. Comme la victoire de Milan à Newcastle (1-2) lui assurait un printemps en C1, le PSG a appuyé sur le frein pour ne pas concéder le but, qui aurait tout fichu en l’air dans les dix dernières minutes.
Puis, après la douche, il s’est installé tout seul dans le bus du club. La déception n’était pas digérée. C’est peut-être à cela qu’on observe le changement de statut d’un PSG longtemps équipé pour gagner et qui, aujourd’hui, se contente de ne pas perdre et d’attendre qu’un autre, l’AC Milan en l’occurrence, fasse le boulot à sa place. On est loin du Dream Bigger. Pourtant, si les conséquences sont évidemment moins dramatiques qu’un arrêt dès la phase de groupe, la deuxième place dont s’est contentée Paris l’expose à un huitième de finale en forme de terminus.
MBAPPÉ ET LES MAUVAIS SOUVENIRS
Soyons clair, hormis la Real Sociedad et le FC Barcelone, le PSG ne partira pas favori. Arsenal lui offrira peut-être quelques perspectives mais l’écart qui sépare aujourd’hui le champion de France à Manchester City, au Real Madrid, au Bayern Munich et même à l’Atlético Madrid est tel que se les coltiner en février ressemble à une mission impossible. Mbappé s’est souvenu qu’en 2022 et 2023, la deuxième place de groupe avait mis son club au pied du mur face au Real Madrid et au Bayern Munich.
C’est pour ça aussi qu’il a exhorté les siens à sortir de leur coquille quand Achraf Hakimi demandait à tout le monde de calmer les débats. Entre l’ambition et le gagne-petit, pas certain que Luis Enrique et ses hommes aient fait mercredi le bon choix. Mais ce calcul témoigne aussi d’une réalité : à la fin de la phase de poules, Paris ne se sent pas aussi fort qu’il devrait l’être. Avec un point pris sur neuf à l’extérieur, des attaquants qui vendangent, des défenseurs qui paniquent, son statut s’est effrité au fil d’une campagne de qualification que le PSG n’a pas maîtrisée.
PLUS FAIBLE TOTAL DE POINTS SOUS QSI
Avec 8 points, le PSG totalise son plus faible nombre de points à l’issue des poules de Ligue des champions sous QSI et, parmi tous les qualifiés, seul Copenhague possède un décompte aussi mince (8 points également). Pourtant, le groupe parisien ne comprenait aucun prétendant sérieux à la victoire finale, ni même au dernier carré. A force de reconstruire avec des hommes qui n’ont pas encore le cuir assez épais (Barcola, Kolo Muani, Lee Kang-In), la marge s’est considérablement réduite sur les équipes moyennes de C1 et le fossé semble se creuser avec les meilleurs. Peut-être n’a-t-il d’ailleurs jamais été aussi grand depuis dix ans.
Luis Enrique jure que son équipe sera meilleure dans deux mois, qu’elle est sur la bonne voie. Mais il devra surtout espérer un miracle si le tirage au sort lui réserve un poids lourd.
eurosport
Diourbel : la CNTS/FC remporte les Élections de Représentativité Syndicale
Les élections de représentativité syndicale dans le département de Diourbel ont récemment pris fin, avec la Coordination Nationale des Travailleurs du Sénégal/Force du Changement (CNTS/FC) portant la majorité des suffrages, selon les résultats officiels divulgués par l’autorité départementale. Sur un total de 4045 électeurs éligibles, seulement 1426 ont pris part au scrutin, générant 6 bulletins nuls et un total de 1420 suffrages valablement exprimés.
La CNTS/FC s’est démarquée en remportant la majorité avec 373 voix, se positionnant ainsi en tête dans le département de Diourbel. Ces élections se déroulent sans incident signalé, démontrant un processus démocratique transparent et pacifique.
En conséquence de cette victoire, la CNTS/FC aura la responsabilité de représenter les travailleurs et de les défendre dans diverses instances. Ces élections de représentativité syndicale revêtent une importance cruciale pour le dialogue social et la consolidation des relations entre les travailleurs et les employeurs dans la région de Diourbel.
Assainissement renforcé à Ziguinchor : opération nocturne contre les vecteurs de maladies
Le service d’hygiène de la ville de Ziguinchor a lancé une opération d’épandage étendu pour contrer la prolifération des moustiques et autres insectes, en mettant un accent particulier sur les caniveaux et les zones d’eaux stagnantes. Contrairement à l’année précédente, où l’opération avait été limitée à trois nuits en raison d’une pénurie de véhicules, cette année, grâce à la coopération active de la mairie, toutes les dispositions ont été prises pour exécuter l’opération en une seule nuit, mobilisant quatre véhicules de minuit à 4 heures du matin.
L’objectif central de cette initiative de saupoudrage reste l’assainissement global de la ville, tout en ciblant spécifiquement l’éradication du paludisme et des maladies diarrhéiques. La grâce
Verdict attendu dans l’affaire Ousmane Sonko contre l’État du Sénégal : Un tournant crucial pour le leader de l’Ex-Pastef
Le tribunal de Dakar est sur le point de rendre son verdict ce jeudi 14 décembre 2023 concernant la requête liée à la réintégration de l’opposant Ousmane Sonko dans les listes électorales. Cette décision pourrait jouer un rôle déterminant dans l’avenir politique du maire de Ziguinchor, qui est en détention depuis le mois de juillet.
Le 17 novembre dernier, la Cour suprême a annulé le jugement d’octobre du juge Sabassy Faye, rétablissant ainsi Sonko dans la course à la présidentielle en annulant sa radiation des listes électorales. Cependant, cette victoire a été de courte durée, car la Cour suprême a renvoyé l’affaire devant le Tribunal hors classe de Dakar pour un réexamen.
Rappelons que le leader de l’ex-Pastef fait face à des chefs d’accusation graves, notamment l’atteinte à la sûreté de l’État, l’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et l’appel à l’ insurrection. Ces accusations ont conduit à sa détention depuis juillet. Le verdict attendu représente la dernière carte pour Ousmane Sonko dans cette bataille juridique cruciale. Les résultats pourraient avoir des implications significatives sur son statut électoral et son avenir politique.
avec Dakaractu
Sa sextape lui a rapporté des millions de FCFA : Sheyni fait des révélations (Vidéo)
Une jeune femme, connue sous le nom de Sheyni, a récemment fait une révélation surprenante. La jeune femme la manne financière inattendue qui a suivi la fuite de sa vidéo sextape intime. Invitée à l’émission de Sam Zirah, elle a révélé en toute franchise la somme astronomique qu’elle a engrangée.
Selon la jeune femme, la vidéo intime est devenue une source inattendue de prospérité. Ses gains ont atteint un total de près de 60 000 euros, soit l’équivalent de 39 millions de Fcfa, depuis que la vidéo a été diffusée. À travers ses révélations, la jeune femme fait voir un autre aspect lucratif de ce phénomène qui détruit parfois la vie de certaines victimes.
Sheyni dévoile les secrets sur sa sextape dans l’émission de Sam ZirahLors de son entretien avec Sam Zirah, la jeune dame a précisé qu’elle ne considérait pas cet épisode comme une tragédie. Au contraire, elle a révélé qu’elle avait beaucoup apprécié l’expérience, empochant plusieurs milliers d’euros d’un seul coup. Aujourd’hui encore, elle ne regrette pas d’avoir partagé ses moments intimes en ligne.
Le sujet, abordé avec le sourire devant l’animateur surpris, a mis en lumière la remarquable réussite financière qu’elle a trouvée d’une manière peu conventionnelle. Son attitude insouciante et sa fortune inattendue ont suscité une vague de réactions de la part des internautes, dont les commentaires amusants ont inondé la publication.
Au fur et à mesure que l’histoire de Sheyni se déroule, elle remet en question les récits traditionnels sur la fuite des sextapes. Par contre, elle met en lumière l’évolution des perspectives concernant les choix personnels et leurs implications financières à l’ère des médias sociaux.
L’acteur Bathie Massamba dit « oui » : une nouvelle union éclatante en ce mois de décembre (Images)
Bathie Massamba, l’acteur célèbre pour son rôle dans la série Karma produite par Marodi, a récemment célébré son mariage avec Biba Diallo. Ce moment heureux s’inscrit dans une tendance marquée de mariages chez les personnalités en ce début de mois de décembre, rejoignant ainsi d’autres célébrités telles qu’Ashs the Best et Samba Peuzzi, ainsi que l’acteur Ousmane Ba.
L’événement joyeux a eu lieu hier, en présence de membres de la famille, d’amis et de proches qui ont partagé ce moment spécial avec le couple. Les vidéos capturant les moments précieux de cette union circulent abondamment sur les réseaux sociaux, témoignant de la joie partagée par les nouveaux mariés et leur entourage.
Bathie Massamba, également connu sous ce nom en raison de son personnage emblématique dans la série Karma, a ainsi franchi une nouvelle étape de sa vie personnelle, scellant son amour avec Biba Diallo. Félicitations aux jeunes mariés pour ce chapitre prometteur de leur histoire d’amour.





Affaire Ndiaga Diouf : Barthélemy Dias devant la Cour suprême, le…
Coup de frisson à la mairie de Dakar ! L’édile de la capitale sénégalaise, Barthélemy Dias, sera fixé, le 22 décembre prochain, au sujet de son pourvoi en cassation devant la Cour suprême, dans le cadre de l’affaire Ndiaga Diouf. Condamné – en première instance comme en appel – à deux ans de prison, dont six mois ferme pour coup mortel, Barth’ pourrait perdre son mandat de maire de Dakar si la Cour suprême confirme la condamnation.
L’audience se tiendra le 22 décembre 2023, soit douze ans (jour pour jour) après l’attaque de la mairie de Mermoz – Sacré-Cœur, le jeudi 22 décembre 2011. Ndiaga Diouf, un nervi du PDS en mission d’intimidation avec son groupe devant la mairie, a été tué lors d’échanges de tirs par armes à feu. Dias fils, alors maire de la commune, a été arrêté et inculpé pour le délit de coups mortels. Malgré une enquête balistique qui le disculpe (les balles extraites de la victime ne provenaient pas de son arme), Barthélemy Dias est condamné.
La réaction ferme de Me Abdoulaye Tall après la libération de Yarga Sy et Cie
Après plusieurs mois de détention, des militants de Ousmane Sonko viennent d’être libérés ce mercredi 13 décembre 2023. Il s’agit de Yarga Sy et plusieurs autres membres de l’ex-parti Pastef.
Dix-sept détenus de l’ex-parti Pastef les patriotes ont été libérés ce mercredi, après neuf mois de détention. Une libération qui a fait réagir l’avocat Me Abdoulaye Tall.
La robe noire déclare : « Je ne suis pas du tout satisfait de cette mesure puisque des centaines de « détenues politiques » sont en prison sans aucun motif valable » .
Yarga SY et plusieurs membres de l’ex-parti Pastef avaient été arrêtés lors des émeutes qui ont eu lieu le 16 mars dernier. Et ce, lors du procès opposant Ousmane Sonko au ministre Mame Mbaye Niang.
Sûreté urbaine : Ce que Me Moussa Diop a dit aux enquêteurs
Candidat déclaré à la Présidentielle de 2024 sous la bannière de la coalition «AG Jotna», Me Moussa Diop était hier entre les mains de la Sureté urbaine (Su) où il a été placé en garde à vue, la veille, pour « actes de nature à jeter le discrédit sur les institutions de la République et diffusion de fausses nouvelles ». Cette garde à vue qui expire d’ailleurs, ce mercredi, sera prolongée, informe le quotidien Libération, « au moins jusqu’à jeudi pour, permettre aux enquêteurs de poser tous les actes de la procédure ».
L’avocat inscrit au barreau de Paris a été interrogé sur l’authenticité des présumés courriers remis aux enquêteurs. Libération apprend qu’il s’agit de présumées lettres du Président à Diagna Ndiaye et de Aly Ngouille Ndiaye, ministre des Mines d’alors, à Jean-Claude Mimran. Interrogé par les enquêteurs, qui lui indiquent que les documents étaient des «faux», en mentionnant, par exemple, l’absence de numéro de transmission sur la lettre prêtée à Aly Ngouille Ndiaye, Me Moussa Diop qui insiste en estimant « avoir reçu les documents de «sources fiables», tout en se gardant encore de les dévoiler » informe le confrère. Il a aussi ajouté que ce n’est pas à lui d’authentifier les documents et qu’il n’avait reçu aucune information pouvant croire qu’ils seraient faux.
Dans cette affaire où Me Moussa Diop faisait part à travers un point de presse d’une « supposée délivrance de permis d’exploration de mines » , le parquet s’était auto-saisi. De même, Aly Ngouille Ndiaye avait aussi déposé une plainte contre l’avocat
[Focus] Diamant au Sénégal : Zones d’ombre autour de l’existence de cette pierre précieuse
Il a fallu que Me Moussa Diop expose le contenu de ses « documents confidentiels » accusant de hautes personnalités du pays sur un supposé contrat minier, pour que le débat fasse rage autour de l’existence ou non de diamant au Sénégal. Mais qu’en est-il réellement ?
Alors que, selon la presse de ce mercredi, la période de garde à vue de Me Moussa Diop, qui prend fin ce jour, sera prolongée, avec une possible comparution devant le procureur prévue demain, pour « actes susceptibles de discréditer les institutions de la République et de diffuser de fausses informations », les révélations de l’opposant politique continuent d’alimenter les débats. En effet, face à la presse, en fin de semaine dernière, le leader de AG/Jotna et candidat à la prochaine présidentielle a accusé Macky Sall, le président de la République, et son ancien ministre des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, d’être mêlés à une affaire dénommée « diamants québécois ». Dans une déclaration faite à la presse, le week-end dernier, l’avocat au Barreau de Paris a même exhibé devant les journalistes des correspondances « confidentielles entre Macky, Aly Ngouille Ndiaye et Mimran». La première lettre dévoilée aurait été écrite par Aly Ngouille Ndiaye, devenu aujourd’hui candidat déclaré à la Présidentielle, à l’homme d’affaires Jean-Claude Mimram pour lui assurer la « délivrance d’une autorisation d’exploration d’une mine dans le Nord du pays ».
« Le Sénégal dispose de diamant »
En dépit des communiqués de démenti et des plaintes brandis par des personnalités citées à l’encontre de l’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk, le débat reste entier sur la place publique.
Seneweb, qui décide d’en voir plus clair, se pose la question de savoir si le Sénégal dispose, aujourd’hui, d’une mine de diamants ?
A cette question, le directeur général de la Société des mines du Sénégal (Somisen) a répondu par la négative. Selon le Dr. Ousmane Cissé, toutes les missions de recherche de diamant effectuées dans notre pays sont restées infructueuses. « De 1900 [aux] années 60 et 70, beaucoup de missions ont été effectuées mais elles ont toutes conclu à l’inexistence du diamant au Sénégal (…) Les quelques petites pierres retrouvées dans le lit du fleuve Falémé sont du diamant alluvionnaire, qui provient de la Guinée et est emporté par les eaux », a précisé l’ingénieur géologue, fonctionnaire de l’administration minière du Sénégal et ancien directeur général des mines. A l’en croire, « il n’y a pas eu de nouvelles découvertes » de diamant parce que, explique-t-il, « du point de vue géologique, le Sénégal n’a pas de roches qui renferment » cette précieuse pierre.
Pourtant, Arona Coumba Ndoffène Diouf, ancien ministre-conseiller du président de la République, Macky Sall, dans les domaines des Énergies renouvelables, des Mines et de l’Environnement, avait avancé le contraire.
Parlant des « nombreuses potentialités » que la nature a offertes à notre pays, il avait indiqué, dans un entretien avec « Dakaractu » diffusé, il y a 4 années, que « le Sénégal dispose de diamant ».
« J’ai assisté à une conférence aux Etats-Unis où j’ai rencontré l’expert que le gouvernement américain avait envoyé en 1958. Et il m’a confié que le filon de diamant qui part de l’Afrique du sud, passant par Abidjan, Accra, est arrivé jusqu’au Sénégal/ Sos les monts du Fouta Djalon», a-t-il ajouté, faisant savoir que notre pays dispose également de l’uranium, du zircon, entre autres. « Les roches les plus anciennes et riches en ressources sont présentes dans notre pays », a insisté Arona Coumba Ndoffène Diouf. Ce dernier connaît très bien ce secteur parce qu’étant, depuis 2005, le directeur des programmes des Sciences de la Terre et de l’Environnement au département des Ressources naturelles de l’Université d’Etat « Agriculture and Technical State University, Greensboro, Caroline du Nord (A&TSU) » des Etats-Unis.
« Quelques petites pierres de 0,10 carat sur la Falémé et le fleuve Gambie »
De son côté, le président de l’Association des géologues du Sénégal est moins catégorique. D’emblée, il précise : «au Sénégal, il n’y a pas de diamant ». Selon Ibra Seck, « on ne peut trouver du diamant que dans la zone de Kédougou, c’est-à-dire à Kédougou ou à Tamba. Et dans sa déclaration, Me Moussa Diop dit que c’est au nord du Sénégal. En tant que géologue, on sait très bien qu’au nord du pays, on a le bassin sédimentaire. Donc, il est impossible de trouver du diamant dans la zone Nord ».
En tant qu’opérateur et acteur du secteur minier, Babacar Louis Camara dit être témoin de l’histoire de l’or et du diamant au Sénégal. Selon lui, les premiers travaux de prospection de cette pierre précieuse ont débuté entre 1911 et 1948 avec la Compagnie des Mines de la Falémé, sans résultats probants.
L’ensemble des travaux de prospection, jusqu’en 1965 n’ont jamais été concluants pour donner une appréciation sérieuse au potentiel diamantifère du Sénégal oriental mais, « à partir de 1965, le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières, ndlr) découvre des concentrations diamantifères dans la région malienne de Kéniéba avec de rares pierres de moins de 0,25 carat. Par la suite des travaux du PNUD en 1969 sur les terrasses alluvionnaires de la Falémé et du fleuve Gambie (frontière avec la Guinée vers Mako) ont permis de trouver quelques petites pierres de 0,10 carat ».
Le Président de la Convention des Dakarois est convaincu qu’« il y a quelques points d’ancrage possibles qui pourraient motiver la reprise des prospections avec les méthodes et outils du temps présent », non sans préciser qu’ «à ce jour, il ne peut exister au Sénégal une exploitation de mine de diamant, même s’il est avéré que des indices sérieux existent, d’autant plus que notre socle birrimien (Saraya – Mako) est le prolongement du socle Ouest africain (Côte d’Ivoire – Sierra Léone – Libéria – Guinée – Mali) où l’on trouve de l’or et du diamant en abondance ».
«Exiger plus de transparence»…, affaire Panama Papers.
Quoi qu’il en soit, Abdou Aziz Diop, coordonnateur adjoint du Forum civil, section sénégalaise de Transparency international, est d’avis qu’il faut faire de ces révélations une « lecture purement citoyenne, loin des contingences politiques », surtout dans ce contexte pré-électoral.
« Dans l’ancien Code minier de 2003, il y avait des clauses de confidentialité relatives aux différents contrats, mais celles-ci ont été levées entre l’Etat et la chambre des mines et c’est ce qui est apparu dans le nouveau code minier, comme pétrolier : les contrats sont rendus publics », a-t-il d’emblée observé, rappelant que ce « changement » est intervenu suite à une polémique, en 2026, entre deux anciens Premiers ministres autour de la publication des contrats miniers.
«Cette affaire dite Me Moussa Diop soulève un conflit d’intérêt, parce qu’il cite nommément l’ancien ministre des Mines et le Chef de l’Etat », a notamment analysé M. Diop, ne confirmant, ni n’infirmant les dires de l’ex-allié de Macky Sall.
Toutefois, dit-il, « je pense que si c’était dans le but d’asseoir plus de transparences, on aurait bien compris. Mais je sais que c’est dans le but d’avoir une rente politique que ce soit du pouvoir ou de l’opposition, alors que les citoyens sénégalais à qui la Constitution a confié l’appartenance des ressources n’attendent que la rente minière, pétrolière, gazière qui peut impacter sur leur vécu».
L’ancien membre du Comité national Itie-Sénégal admet, tout de même, que cette affaire peut pousser Sénégalais à « exiger plus de transparence, de redevabilité ».
Sur les réponses techniques des experts du ministère des Mines et de la Géologie, Abdou Aziz Diop confirme que le Sénégal dispose d’un cadastre minier qui est un élément de preuve pour vérifier de même que le site de l’Itie. « Il y a des pas qui ont été faits, mais il faut aller plus loin », a appelé ce membre du Forum civil, citant, par ailleurs, l’affaire des Panama papers, portant sur des milliards de dollars de flux financiers illicites dans le secteur extractif. « Après cette affaire, l’exigence 2.5 a été introduite : c’est la divulgation des propriétaires réels ou des bénéficiaires », a-t-il enfin souligné.
Présidentielle 2024 : Les conseils de Khalifa Sall à Ousmane Sonko
Demain, jeudi 14 décembre, le président du Tribunal de Dakar donnera son verdict sur la réintégration ou non d’Ousmane Sonko sur le fichier électoral. Un verdict décisif pour la participation d’Ousmane Sonko à la Présidentielle, que Khalifa Sall espère qu’il sera positif pour le leader de lex-Pastef.
Interrogé par la Rfm, le leader de Takhawu Dakar a invité Ousmane Sonko à continuer à faire face à l’Etat du Sénégal pour pouvoir recouvrer ses droits et participer à l’élection présidentielle de 2024.
« Il (Ousmane Sonko) mène un combat légitime. Il subit une situation et il l’a vu et il se bat », a déclaré Khalifa Sall sur la Rfm avant d’ajouter : « Donc, c’est un combat qu’il faut mener. Il le mène et je crois qu’il a bien fait de le mener ».
Khalifa Sall n’a pas manqué de souligner qu’il a fait 28 mois de prison pour enfin être là où il est aujourd’hui, briguant la magistrature suprême en février 2024.
L’AMS a un nouveau patron
Daniel Gomes a été réélu à la tête de l’AMS.
Le musicien et chanteur sénégalais Daniel Gomes a été réélu président de l’association des métiers de la musique du Sénégal (AMS) pour un nouveau mandat de quatre ans, à l’issue d’une assemblée générale ordinaire organisée, lundi, à la maison de la culture Douta Seck.
Élu pour la première fois en 2016, le président de l’AMS rempile pour un deuxième mandat qui va courir jusqu’en 2027 avec un nouveau bureau de six membres et un comité directeur de 21 membres, rapporte l’APS. L’assemblée générale a réuni 33 des 323 membres à jour de leur cotisation et les 3 500 adhérents de l’association depuis sa création il y a 23 ans.
Il indique qu’il existe un réel problème des organisations qui ont un nombre pléthorique de membres, 3 500 membres pour l’AMS, parmi lesquels 323 sont à jour de cotisations. Daniel Gomes estime que les textes ont été respectés avec la présence des deux tiers des membres.
Sur la grande masse d’adhérents, cela fait beaucoup d’absents, mais beaucoup ne sont pas à jour de leur cotisation, dit-il. C’est pourquoi il demande aux membres d’être à jour de leurs cotisations pour décider de l’avenir de leur association, parce qu’une association vit des cotisations de ses membres.
3 hommes se relaient sur deux jeunes filles fugueuses durant 2 jours
Deux jeunes filles mineures, âgées respectivement de 16 et 17 ans, se sont livrées à un récit terrifiant et renversant de leur mésaventure entre les mains de trois hommes qui ont satisfait leurs désirs sexuels sur ces gamines.
Selon les informations de L’Observateur, ces dernières avaient déserté leur domicile familial pendant trois semaines, sous prétexte qu’elles sont régulièrement battues par leurs parents. Au début du mois de novembre, les deux jeunes filles vivant avec leurs parents au quartier Thiossé de Mbour, prennent alors la fuite pour se retrouver à Saly Portudal. Aux environs de 23H, elles rencontrent le chauffeur I. Guèye alias Mbacké. Ce père de famille de 45 ans va se rendre dans un restaurant de Saly Portudal avec les deux filles. Ce pour, dit-il, leur acheter de quoi manger.
Plus tard dans la soirée, alors qu’il s’est, par la suite, rendu à la plage avec les deux gamines qui lui auraient fait croire qu’elles viennent de Dakar, Ibrahima Guèye se charge de les héberger chez lui. Seulement, au lieu de les amener dans sa maison familiale, le chauffeur a plutôt choisi une maison en construction, sise au quartier Golf dont la gestion est confiée à son ami M. Diallo.
Dès le premier jour, le chauffeur va entretenir des rapports sexuels avec A. Faye. M. Diallo et M.Diémé étaient absents des lieux. Le deuxième jour, tous les trois hommes qui assurent la nourriture à leurs «invitées», décident de se retrouver dans la fameuse maison en construction, pour y passer la nuit avec les mineures.
Ainsi, le vigile M. Diallo (38 ans) va entretenir des rapports sexuels avec la jeune Nd.M. Diop (17 ans) dans une des pièces de la maison en construction. Tandis que M. Diémé (23 ans) satisfait sa libido sur A. Faye (16 ans) dans une autre chambre. Une fois leur jeu sexuel terminé, souligne le journal, Ibrahima Guèye et ses copains décident de se débarrasser des filles. Mais, c’est sans compter avec l’entêtement de ces dernières qui refusent de vider les lieux.
Très audacieuses, elles demandent encore une prolongation de leur séjour aux trois hommes. Ce que ces derniers acceptent sans aucune difficulté. Pendant ce temps, leurs parents qui sont restés trois semaines sans aucune nouvelle, vont finalement décider de les chercher. N. Diop, père des deux filles, va contacter l’ex-copain de sa fille depuis Touba. Avant de concocter avec ce dernier un piège pouvant lui permettre de les localiser.
Jointe au téléphone par son ex-copain qui lui fait croire qu’il est présentement à Saly Portudal pour la rencontrer, Nd.M. Diop quitte la fameuse maison en construction pour aller à la rencontre de son ex-amant. Mais, en réalité, c’est son papa, Ndiaga Diop, qui se cachait au lieu indiqué. Une fois sur place, elle est neutralisée par son père qui la livre aux éléments du commissariat central de Mbour. Soumise au feu roulant des questions des forces de l’ordre, Nd.M. Diop finit par lâcher le morceau.
Elle balance le nom des trois hommes ainsi que l’endroit où elle est logée avec sa cousine A. Faye. Le chauffeur Ibrahima Guèye alias Mbacké, le vigile Malick Diallo ainsi que le footballeur Mohamed Diémé sont alors arrêtés et placés sous mandat de dépôt.
Des déclarations complètement balayées d’un revers de main par les deux fugueuses. Elles avouent « avoir entretenu des parties de jambes en l’air avec ces trois adultes pendant deux jours ». D’ailleurs, de l’avis de A.Faye, c’est le chauffeur M. Guèye qui lui aurait conseillé de dire aux enquêteurs qu’elles viennent de Thiaroye. Alors qu’elles sont du quartier Thiossé de Mbour.
Le délibéré est fixé au 19 décembre 2023.
Triste nouvelle à Touba : Décès de Serigne Abdou Khadim Mbacké (photo)
C’est une triste nouvelle qui vient de nous parvenir. Serigne Abdou Khadim Mbacké nous a quittés dans la nuit du mardi 12 au mercredi 13 décembre !
Ce fils de Serigne Bassirou Khoudia Mbacké, descendant de Serigne Mouhamadou Lamine Bara Mbacké Khadim Rassoul, a rendu son dernier souffle hier soir vers 23 heures à Mbacké Kadior selon les informations de Seneweb.
Ses obsèques auront lieu ce mercredi à Touba, et la cérémonie religieuse est prévue pour vendredi prochain dans la ville sainte. Le regretté Serigne Abdou Khadim Mbacké était le grand frère de Serigne Cheikh Thioro Mbacké, qui est le porte-parole de la famille de Gouy-Mbind.
MONDE-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Catastrophes humanitaires liées au climat : 407 millions de personnes impactées en Afrique entre 2020 et 2022
Au total, 407 millions de personnes ont été touchées par des catastrophes humanitaires liées au dérèglement climatique en Afrique entre 2020 et 2022, affirme la Commission économique pour l’Afrique (CEA) dans une nouvelle étude devant être publiée le 18 décembre prochain à Abuja, au Nigéria.
« Les événements catastrophiques induits par le climat ont entraîné de graves crises humanitaires en Afrique. Entre 2000 et 2022, un total de 407,5 millions de personnes en Afrique ont été touchées par des catastrophes naturelles », indique cette étude.
« Au cours de cette période, détaille le document, 4,2 millions de personnes se sont retrouvées sans abri, 53 610 personnes sont mortes et 52 205 ont été blessées ».
Ces données sont contenues dans ce rapport de la CEA intitulé « Renforcer la résilience de l’Afrique aux chocs économiques mondiaux », une étude mettant en exergue la corrélation entre chocs climatiques et le PIB.
« Une augmentation de la température au-delà d’un seuil de 0,7 degré centigrade entraîne une réduction de la croissance du PIB réel. Avec un changement de température de 1,8 degré centigrade, ce qui devrait être le cas d’ici 2030, si les tendances actuelles persistent, nous pourrions nous attendre à une baisse de 2 points de pourcentage de la croissance du PIB réel », alerte le rapport.
Les résultats préliminaires dudit rapport montrent par ailleurs que la fréquence des catastrophes naturelles induit directement une augmentation des niveaux de la dette publique, de sorte qu’ »une augmentation d’une unité des catastrophes naturelles pourrait conduire à une augmentation de 0,25 point de pourcentage du ratio de la dette publique nette par rapport au PIB ».
Le rapport de la CEA propose par ailleurs des indications sur la manière dont les pays africains doivent intégrer le changement climatique dans la conception et la mise en œuvre de leurs stratégies de croissance à long terme.
Il préconise notamment « l’adoption d’une politique industrielle verte » dans la conception et la mise en œuvre des stratégies nationales de développement, de même qu’il recommande « l’émission d’obligations vertes et bleues qui peuvent exclusivement orienter le financement vers des projets ayant des résultats climatiques et environnementaux alignés sur les objectifs de développement durable (ODD) ».
Affaire Yarga Sy et Compagnie : Comparution devant le juge prévue ce mercredi
Yarga Sy, Mame Pathé Mbaye et des gardes du corps du président Ousmane SONKO sont appelés à la barre de la Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar ce mercredi 13 décembre pour divers chefs d’inculpation.
Le tribunal correctionnel évoque ce mercredi le dossier des 20 manifestants arrêtés lors des manifestations du mois de mars relatives au procès opposant Ousmane Sonko au ministre du Tourisme Mam Mbaye Niang. Déférés devant le procureur le 22 novembre dernier, le parquet dans son développement avait révélé que ces prévenus ont été alpagués dans des endroits différents de Dakar. Des propos que les mises en cause ont tous contesté. Contre les 17 autres détenus dont Yarga Sy, le procureur dans son réquisitoire s’en est rapporté à la sagesse du tribunal en ce qui concerne leur sort.
Par contre, pour les trois autres que sont, Ousseynou Ndiaye, membre de la garde rapprochée de Sonko, El hadji Pathé Mbaye et Ibrahima Diallo, ils sont accusés de commettre des actes à manœuvres ou de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves ou enfreindre les lois.
Quant à Yarga Sy, il est poursuivi pour tentative d’assassinat donc, homicide involontaire et jet d’un liquide pouvant nuire à l’intégrité physique d’une personne.
Le jour des faits incriminés, jeudi 16 mars, parti de Saly où il est domicilié, il était dans le cortège de Sonko pour le tribunal et son procès contre Mame Mbaye Niang. À hauteur de Mermoz, au milieu des tiraillements entre Sonko et les forces de l’ordre, qui l’ont extrait de force de sa voiture pour le conduire elles-mêmes au tribunal, Yarga Sy remet une écharpe imbibé de vinaigre au leader des Patriotes. Face aux enquêteurs, il a juré que par ce geste, il cherchait à aider Sonko qui commençait à subir les effets des gaz lacrymogènes.
Accident de la route entre Touba et Mbacké : Un véhicule transportant des commerçants se renverse à Sadio, faisant 18 blessés
Dans le département de Mbacké, la route continue de causer des accidents. Avant-hier soir, un véhicule transportant des commerçants s’est renversé à l’entrée de la localité de Sadio, alors qu’il revenait du marché hebdomadaire de Gassane pour rallier la ville de Touba.
Plus de peur que de mal entre Touba et Mbacké. En effet, un véhicule qui transportait des commerçants s’est renversé à Sadio.
Selon des sources de Rewmi, l’accident a fait 18 blessés, dont quatre avec des fractures. Heureusement, aucune perte en vie humaine n’est à déplorer. Les blessés ont d’abord été conduits au centre de santé de la commune de Sadio, avant d’être transférés à l’hôpital Ndamatou de Touba par les sapeurs-pompiers. L’accident du véhicule serait dû à l’état cahoteux de la route. Après les constatations habituelles, la brigade de gendarmerie locale a ouvert une enquête.
Un an après le sommet Afrique/États-Unis, la Maison Blanche se réjouit d’accords commerciaux «records»
Il y a un an, le 13 décembre 2022, les États-Unis lançaient à Washington un grand sommet avec les chefs d’État africains de plus en plus attirés par la Chine. Pendant trois jours, de nombreux sujets avaient été abordés et des engagements avaient été pris. À l’occasion de cet anniversaire, l’administration américaine fait un premier bilan.
Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, l’avait dit en conclusion du sommet : le plus dur ne faisait que commencer et il faudrait voir comment les engagements américains seraient tenus sur la durée. Un an plus tard, le Haut directeur pour les Affaires africaines du Conseil de sécurité nationale américain, Judd Devermont, voit beaucoup de positif, rapporte notre correspondant à Washington, Guillaume Naudin.
L’administration Biden s’était notamment engagée à promouvoir des investissements massifs en Afrique : 55 milliards de dollars en trois ans. Au bout d’une année, en ce mois de décembre 2023, 40% sont déjà effectifs et atteindre les 70% est l’objectif pour l’an prochain.
Des accords « records » avec le continent africain
La Maison Blanche s’est donc félicitée ce mercredi 13 décembre d’avoir conclu cette année des accords commerciaux « records » avec l’Afrique, d’un montant total de 14,2 milliards de dollars. Près de 550 nouveaux accords commerciaux et d’investissement ont été signés, représentant une augmentation de 67% par rapport à 2022 en termes de nombre et de valeur, a déclaré British Robinson, coordinateur de l’initiative commerciale « Prosper Africa » lancée par les États-Unis.
« Nous avons connu une année record pour les relations américano-africaines », a lui aussi souligné Judd Devermont, lors d’une conférence de presse de la Maison Blanche en ligne organisée un an après un sommet avec des dirigeants africains au cours duquel le président américain Joe Biden s’est engagé à « mettre le paquet » sur le continent.
Donner davantage de place aux voix africaines
Autre objectif : aider les voix africaines à se faire entendre. L’Union africaine a désormais sa place à la table du G20. Les États-Unis s’efforcent aussi de s’appuyer sur les organisations régionales, par exemple sur la Cédéao au Niger. Cela n’a pas empêché ce que Washington a mis très longtemps à appeler un coup d’État. Et le président Mohammed Bazoum, largement mis en avant pendant le sommet comme un partenaire exemplaire, reste au secret.
Enfin, Judd Devermont a applaudi les 17 visites de hauts responsables américains en Afrique durant l’année écoulée. Mais il y en a une qui n’a pas eu lieu : celle que Joe Biden avait annoncée sur le continent cette année. Néanmoins, cette promesse non-tenue ne doit pas faire douter de l’engagement américain pour l’Afrique, assure son conseiller.
CAN 2024 : le Sénégal tremble pour Nampalys Mendy
Une préoccupation grandit au Sénégal à l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations. Nampalys Mendy, le milieu de terrain de 31 ans et pilier de la sélection nationale, est au cœur des inquiétudes après avoir été contraint de quitter le terrain mardi lors du match de Ligue des Champions opposant son club du RC Lens au FC Séville (2-1).
Sorti prématurément à la 23ème minute de jeu après avoir été touché à l’ischio-jambier gauche, Mendy a donc été contraint de laisser ses partenaires en milieu de première mi-temps. Forcément un coup dur pour le champion d’Afrique en titre. Les premières indications suggèrent que cette blessure, qui serait de nature musculaire, devrait le tenir éloigné des terrains au moins jusqu’à la fin de l’année 2023, rapporte L’Equipe en précisant que “Mendy ne se montrait pas très optimiste“. La durée exacte de son absence reste indéterminée. L’ancien joueur de Leicester va devoir passer des examens plus approfondis dans les prochaines heures. Les résultats sont forcément attendus avec une certaine anxiété aussi bien du côté du RC Lens que de la sélection sénégalaise.
Affaire Me Moussa Diop : l’ancien directeur des Mines n’a pas porté plainte
Dans un article publié ce mercredi et repris par Seneweb, L’Observateur annonce que Aly Ngouille Ndiaye et l’ancien directeur des Mines et de la Géologie Dr Ousmane Cissé, cités par Me Moussa Diop dans l’octroi présumé d’un permis d’exploitation d’une mine de diamants dans le Nord du Sénégal, ont porté plainte contre ce dernier. Le journal ajoute que dans le cadre de l’enquête sur cette affaire, les deux plaignants sont convoqués ce mercredi pour audition à la Sûreté urbaine (SU), chargée du dossier.
Dr Ousmane Cissé a joint Seneweb pour indiquer qu’il n’a pas porté plainte et qu’il ne compte pas le faire. Pour toute réplique à propos de cette affaire, l’ancien directeur des Mines et de la Géologie renvoie à la tribune qu’il avait publiée quelques heures après la conférence de presse de l’ancien patron de Dakar Dem Dikk.
Celle-ci est intitulée «Les contrevérités de Maître Moussa Diop». Dr Cissé y démonte les insinuations de l’avocat tant sur la forme («depuis 2013, l’appellation ‘ministère de l’Énergie et des Mines’ ne figurait plus dans la composition du gouvernement») que sur le fond («Le Président Macky Sall n’a pas signé la ‘lettre’ du 8 février 2018 adressée à son ‘cher collaborateur’»).
SENEGAL-POLITIQUE / À Thiès, le candidat Mame Boye Diao présente la version en arabe de son livre-programme
Le candidat à l’élection présidentielle du 25 février prochain Mame Boye Diao a présenté la version en arabe de son livre-programme intitulé ‘’Le Sénégal qui vient’’ (Éditions L’Harmattan Sénégal, 2023), a constaté l’APS, lundi, à Thiès (ouest).
La cérémonie de dédicace et de présentation de l’ouvrage s’est déroulée dans un restaurant thiéssois en présence de plusieurs arabisants. Le GREM, un groupe d’étudiants sénégalais vivant au Maroc, a traduit le livre en arabe.
Pour Mame Boye Diao, cette traduction va permettre à ‘’4, voire 5 millions’’ de Sénégalais de s’approprier le livre et le programme qu’il propose au peuple.
Les domaines économiques, dont l’agriculture et l’artisanat, la santé, l’emploi et d’autres préoccupations sont abordées dans ce livre de 80 pages.
L’auteur a procédé à l’évaluation de nombreux secteurs d’activité et a proposé des solutions aux problèmes auxquels les Sénégalais sont confrontés.
Il évoque l’enseignement arabo-islamique, par exemple
M. Diao envisage, s’il est élu, de dérouler un programme de formation professionnelle facilitant aux jeunes apprenants en langue arabe l’accès à l’emploi.
Le candidat de la coalition Diao2024 évoque la nécessité de créer un ‘’cadre qui puisse formaliser tous les rapports entre l’État et les foyers religieux’’, auxquels recourent les pouvoirs publics pour résoudre certaines crises.
Souleymane Abdourahmane Bâ, le président du GREM, a salué l’initiative prise par Mame Boye Diao de faire traduire en arabe son programme.
Il dit souhaiter que les autres candidats fassent de même. Interpellé sur la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas, Mame Boye Diao estime que les Israéliens doivent aller ‘’au-delà d’un cessez-le-feu et militer pour la solution à deux États’’.
Les deux États doivent être bâtis sur la base des frontières fixées par le processus de paix entamé après 1967.
Le président de la République a limogé El Hadji Mamadou Diao, dit Mame Boye Diao, de son poste de directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le 12 septembre dernier.
Maire de Kolda (sud) et membre de l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir, M. Diao avait fait une déclaration de candidature à l’élection présidentielle, le même jour, après avoir tenté sans succès de se faire investir par Macky Sall.
Avant de diriger la CDC, il a été directeur général des domaines.


L’international sénégalais Papa Alioune Ndiaye révèle : « Il m’a dit qu’il me trouverait et me tuerait si… »
Dans un entretien accordé à son nouveau club Adana Demirspor, l’international sénégalais Papa Alioune Ndiaye est revenu sur les dessous de sa venue au sein dudit club turc.
C’est clair ! Si le milieu de terrain Sénégalais s’est engagé avec Adana Demirspor, c’est, en grande partie, grâce au marocain. Selon Papa Alioune Ndiaye, Younès Belhanda l’a mis beaucoup de pression pour qu’il signe audit club.
« Il (Younès Belhanda) m’a mis beaucoup de pression, et a même commencé à se mettre en colère. Il a dit que si je signais ailleurs, il me trouverait et me tuerait J’espère que nous pourrons connaître le succès que nous avons eu dans notre équipe précédente » , a fait savoir Pape Alioune Ndiaye.
Ce dernier poursuit : « Je pense que mon transfert à Adana Demirspor a été très rapide et facile. J’ai d’abord rencontré la direction et le directeur sportif. Ils me voulaient, je voulais les rejoindre, donc c’était très facile. Quand j’ai entendu l’intérêt d’Adana Demirspor, j’étais très heureux. Forcément, vous êtes toujours heureux quand vous entendez l’intérêt des grandes équipes. C’est un bon sentiment, surtout quand vous aimez une belle ville comme Adana. C’est pourquoi j’étais très heureux de l’intérêt »
Malicounda: Maguet Sene lance les travaux de deux axes routiers de la commune
La Commune de Malicounda démarre un programme de construction de routes sur une durée de 3 ans. Ce programme triennal débute ce mercredi 13 décembre 2022 à 15H lors d’une petite cérémonie prévue devant l’école de Takhoum 1 où doivent débuter les travaux. Deux axes sont prévus pour le compte des années 2023 et 2024, il s’agit de relier: Takhoum à Keur Meissa et Mbouleme à la Ville de Mbour. Ce programme financé sur le budget municipal concernera en plus des 2 villages cités Malicounda Ngogom, Fandane, Roff, Sinthiou Mbadane et Gagnabougou. A Malicounda, l’émergence se construit secteur par secteur !

Cameroun: déjà les grandes manœuvres politiques avant les élections de 2025
Le calendrier électoral n’est pas encore clair au Cameroun, à propos des élections municipales, législatives et présidentielle. En théorie, elles sont prévues pour 2025. Mais les états-majors de certains partis politiques sont déjà fortement mobilisés.
« Le parti a décidé de prendre le taureau par les cornes et de se préparer convenablement et sérieusement aux défis qui pointent à l’horizon. » S’exprimant le 21 octobre 2023, à Ebolowa dans le sud du pays, Jean Nkuete, secrétaire général du comité central, ne pouvait être plus clair sur les enjeux des « tournées régionales » qu’il a conduites à travers le pays, à la tête d’une forte délégation de hiérarques du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir).
Tout au long de ce périple politique, M. Nkuete a attiré l’attention de ses camarades sur le fait qu’« un important chapitre de l’histoire de notre démocratie va s’écrire en 2025 lors du triple scrutin municipal, législatif et présidentiel ». D’où l’exhortation adressée aux responsables, appelés à s’ « assurer de l’inscription sur les listes électorales de toutes les électrices et tous les électeurs, militantes, militants, sympathisants, amis et soutiens du RDPC et du président de la République, son excellence Paul Biya ».
Même si la scène politique camerounaise n’est pas coutumière de pareille effervescence hors des périodes électorales proprement dites, cette démarche du RDPC n’est pas surprenante aux yeux des spécialistes. « L’une des forces du RDPC est d’être attentif au positionnement de ses membres et sympathisants et de s’assurer leur fidélité. Il s’agit de lancer et de roder la machine », explique le professeur Mathias Eric Owona Nguini, socio-politologue à l’Université de Yaoundé II-Soa.
À en croire le professeur Michel Oyane, politologue au sein de la même institution universitaire, « le RDPC, qui est un parti d’État, et non un parti-État, définit ainsi, à travers l’action du secrétaire général du comité central, des technologies démocratiques de mobilisation et de remobilisation afin de demeurer à la tête de l’État du Cameroun. »
Fait notable : ces « tournées » de M. Nkuete se sont déroulées dans un contexte marqué par l’intensification des « appels » des militants du RDPC, en direction de Paul Biya, 92 ans en 2025, afin qu’il se présente à la prochaine élection présidentielle. Une vieille pratique. « Les appels relèvent de la routine. On assiste à une hiérarchisation des divers scrutins, le principal étant l’élection présidentielle. Ce qui ne veut dire pas que les autres scrutins, les législatives et les municipales, ne sont pas importants, au contraire », analyse Owona Nguini, qui ajoute : « À partir du moment où le parti dominant se met en branle, les autres formations politiques considèrent qu’il s’agit d’un signal, et se mettent aussi en branle. »
Reconfigurations dans l’opposition
On est loin du calme plat aussi dans les rangs des forces d’opposition. Depuis l’élection, au mois d’octobre, de Joshua Osih, ex-candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2018, au poste de président du Social Democratic Front (SDF, longtemps principal parti d’opposition), cette formation politique fait face à des défections. Signe parmi d’autres : la démission, annoncée le 7 décembre, de Godden Zama, candidat recalé à l’élection au poste de président national, et qui avait sévèrement critiqué le processus électoral. Avant lui, des militants, en nombre, issus de diverses structures de base établies dans plusieurs régions du pays, et des conseillers municipaux, ont rendu leur tablier.
Fait significatif : ils annoncent, en général, leur adhésion au Front pour le changement du Cameroun (FCC), de Jean-Michel Nintcheu, député et ancien vice-président du SDF, qui affiche son soutien à Maurice Kamto, président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). « Dans les jours qui suivent, je vais aller à la rencontre des femmes et hommes politiques, des personnalités de la société civile pro démocratie, des universitaires, des intellectuels, des femmes et des hommes de culture des dix régions du pays, et de la diaspora pour leur expliquer que c’est un devoir citoyen, un impératif politique et démocratique de soutenir la candidature du président national du MRC, lors de la prochaine présidentielle », annonçait M. Ninctcheu, dans un « appel à la mutualisation des forces du peuple du changement lors des prochaines élections », rendu public le 8 décembre, veille du début du Congrès du MRC.
Déjà, des observateurs s’interrogent sur les incidences politiques, et singulièrement électorales, de ce nomadisme militant sur le SDF. « Dans certaines régions, on peut prévoir des effets. Il reste à savoir si dans le fief principal du SDF, tout le monde va suivre la logique qui consiste à tourner le dos à ce parti », explique Owona Nguini. Une certitude : en 2025, ou avant, les manœuvres déjà en cours gagneront en intensité.
Visite à Sonko : Mimi Touré écrit au Doyen des juges
Mimi Touré était ce mardi 12 décembre au tribunal de Dakar. L’ancienne Première ministre ne s’était pas déplacée au Palais de justice pour un procès. Plutôt, elle sollicitait auprès du Doyen des juges, Oumar Maham Diallo, une autorisation à pouvoir rendre visite à Ousmane Sonko, détenu à la prison du Cap Manuel. Mais la candidate à la prochaine présidentielle est rentrée bredouille. Le magistrat n’a pas donné suite à sa demande et n’a pas justifié son refus.
Mimi Touré n’a pas goûté et elle l’a fait savoir. «Monsieur le juge Makham Diallo, je me suis déplacée pour venir dans vos bureaux solliciter personnellement un permis de visite à Ousmane Sonko. Je suis au regret de constater qu’en tant qu’ancienne Garde des Sceaux, vous ne m’ayez pas fait la courtoisie de me recevoir pour me motiver votre refus de me délivrer ledit permis», a protesté l’ancienne patronne du gouvernement, reprise par Le Témoin.
Le journal rapporte que Mimi Touré a ensuite invité Oumar Maham Diallo à «cultiver l’élégance républicaine, marque des grands magistrats qu’a connus le Sénégal» avant de lui demander, «conformément à la loi», «de (lui) délivrer un permis de visite à Ousmane Sonko».
Mimi Touré semble donc déterminée à rendre visite au président de Pastef. Le 29 novembre dernier, elle s’était rendue à la prison du Cap Manuel, munie de son permis de visite. Alors qu’elle était dans la salle d’attente, en compagnie Déthié Fall et Ayib Daffé, un agent de l’Administration pénitentiaire est venu lui signifier qu’elle ne pourra pas accéder au leader des Patriotes. Raison invoquée : le cachet sur l’autorisation qu’elle détient n’était pas net, d’après son interlocuteur.
Affaire Me Moussa Diop : Aly Ngouille Ndiaye convoqué
L’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye est convoqué ce mercredi à la Sûreté urbaine (SU). Il sera auditionné dans le cadre de l’enquête sur les graves accusations de Me Moussa Diop au sujet d’un présumé trafic de diamants au Sénégal dans lequel le maire de Linguère serait impliqué.
Ce dernier a porté plainte contre l’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk pour diffamation. L’Observateur, qui annonce la convocation de Aly Ngouille Ndiaye, rappelle que Me Moussa Diop lui attribue la paternité des documents liés au trafic en question qu’il avait exhibés en conférence pour étayer ses révélations explosives.
Le journal informe que l’ancien ministre de l’Agriculture n’est pas le seul plaignant convoqué à la SU. Aussi, l’ancien directeur des Mines et de la Géologie Dr Ousmane Cissé, qui a également porté plainte contre Me Moussa Diop, qui l’a cité dans l’affaire, sera auditionné par les enquêteurs de la SU.
Me Moussa Diop est depuis 48 heures en garde à vue à la SU. Celle-ci a été prolongée sur ordre du procureur de la République, renseigne L’Observateur.
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•55 du Mercredi 13/12/23 avec #leraltv
Un chemin politique éclatant : M. Amadou Ba, du jeune leader aux portes de la Présidence, aux côtés de M. Abdoul Diouf
En 1987, une photographie saisissante immortalisait la jeunesse prometteuse de Mr Amadou Ba, actuel Premier ministre du Sénégal, aux côtés du président de l’époque, Mr Abdoul Diouf. Le visage empreint d’ambition de Mr Ba et la présence rassurante de Mr Diouf formaient une image emblématique capturant l’élan d’une époque où le Sénégal tricotait les premiers fils de sa démocratie.
Des décennies plus tard, une seconde photo offre un témoignage puissant de l’évolution de la carrière politique de Mr Amadou Ba. Cette fois-ci, il apparaît en tant que Premier ministre en exercice et candidat aux élections présidentielles de 2024, aux côtés de l’ancien président Mr Abdoul Diouf. L’image symbolise une transition significative, évoquant la trajectoire d’un jeune leader vers les plus hautes sphères du pouvoir politique.
La première photo révèle le fondement de la relation entre les deux hommes, scellée dans les pages de l’histoire politique du Sénégal. La seconde image, elle, incarne l’évolution de cette relation, portée par l’expérience de Mr Amadou Ba et la sagesse de Mr Abdoul Diouf. Ensemble, ils projettent une aura de continuité, mettant en lumière la transmission des idéaux démocratiques à travers les générations.
À l’approche des élections présidentielles de 2024, la présence de Mr Amadou Ba et Mr Abdoul Diouf sur la même photo évoque non seulement la solidité des liens politiques, mais aussi l’unité autour d’une vision commune pour l’avenir du Sénégal. Cette dualité photographique devient ainsi le reflet d’un parcours politique éclatant, mêlant passé, présent et futur, au service de l’épanouissement de la nation sénégalaise.
Cheikh Kane
CEO Groupe LeDakarois
Alioune Tine contredit Macky Sall après son discours devant le Haut commissariat aux droits de l’homme
A Genève, le président Macky Sall a tenu un discours devant le haut commissariat des droits de l’homme de l’Onu. Mais, pour Alioune Tine, les droits de l’homme ne sont pas respectés au Sénégal.
En effet, le fondateur d’Afrikajom Center dénote une contradiction entre le discours du chef de l’État et la réalité au Sénégal. Il cite comme exemple le fait que le siège du parti PRP est barricadé.
« Le 10 Décembre 75e anniversaire de la DUDH, le PR @Macky_Sall produit un discours historique au Haut Commissariat des Nations Unies sur les Droits de l’homme, le 12 décembre les FDS assiège arbitrairement le siège du parti de Déthié Fall, candidat à la présidentielle », a dénoncé Alioune Tine.
COALITION DIAO 2024: COMMUNIQUE DE PRESSE
Des informations parues dans une certaine presse ce jour font état d’une éventuelle implication du candidat de la coalition DIAO2024 dans une affaire présumée de détention du fichier électoral à des fins et manœuvres frauduleuses pour des opérations de collecte de parrainage. En effet, il résulte de la lecture des articles en question qu’un individu, mandataire d’un candidat à la candidature a prétendu avoir voulu soudoyer un agent ayant accès au fichier électoral moyennant une contrepartie financière.
Après versement supposé d’un acompte le mis en cause n’a pas respecté ses engagements d’où l’objet de la plainte. Aussi, il est fait état du même procédé avec le candidat de la coalition DIAO 2024. Il convient de marquer notre étonnement qu’un citoyen puisse, devant des agents assermentés de l’état, avouer des faits de corruptions et en ressortir libre.
Cette manœuvre fait suite à une première tentative de diabolisation et de manipulation à l’encontre de Monsieur El Hadji Mamadou DIAO.
En effet, un groupuscule de personnages aux intentions abjectes, foulant aux pieds toutes les valeurs nobles qui doivent guider les acteurs politiques dans la période actuelle, pour justifier leur ralliement aux odeurs fétides, n’ont pas hésité dans un passé récent à déclarer détenir par voie illégale et par devers eux les fiches de parrainages et la clé USB de Monsieur El Hadji Mamadou DIAO.
Ces aveux publics de détournement de la clé d’un candidat ainsi que de ses fiches de parrainage n’ont pas fait l’objet d’une quelconque action publique de l’organe en charge des élections ni des autorités judiciaires.
Cette dernière manœuvre concernant « la vente présumée de codes d’accès au fichier électoral » s’ajoute donc à la première sus évoquée et prouve à suffisance le complot orchestré contre la candidature de Monsieur El Hadji Mamadou DIAO, président de notre coalition.
Nous tenons à informer nos militants, adhérents et sympathisants ainsi que les citoyens sénégalais qu’il n’en est rien. La tournure de ces allégations finira par des aveux comme nous l’avons tous constatés avec ce bidon vol de fiches de parrainages et de clé USB dénué de sens. Nous avons foi en ces milliers de sénégalais qui nous ont parrainé spontanément et qui ont accepté que nous en fassions une publication dans nos médias sociaux.
En tout état de cause, tout ceci n’a qu’un seul but : vaille que vaille disqualifier le candidat et préparer l’opinion à cet effet. C’est peine perdue et aucune forfaiture ne passera.
Malgré le nombre impressionnant de candidats, le constat général qui en découle montre à suffisance que El Hadji Mamadou DIAO dérange de par son envergure politique. Les membres de la coalition sont déterminés et feront face à toutes tentatives de calomnies, d’injures, de chantages et d’intimidations.
Le mandataire national de la coalition DIAO 2024 tient à préciser qu’il se réserve le droit d’ester en justice contre de pareilles accusations et interpelle le procureur sur ces faits qui sont de nature à porter atteinte à l’intégrité de notre candidat. Notre candidat ne connait ni de près ni de loin les personnes incriminées dans cette affaire. Comment un corrupteur pour disposer de codes d’accès au fichier électoral, ainsi qu’un voleur
de fiches de parrainages et de clés USB peuvent-ils être en liberté dans un Etat de droit ?
Le seul combat à mener, réside dans notre ferme volonté à répondre aux aspirations des Sénégalaises et Sénégalais au soir de notre accession au pouvoir : le Sénégal qui vient, un Sénégal meilleur.
En vérité, paraphrasant Marc-Alain Descamps: « Le droit décide, la morale commande, l’éthique recommande »
Fait à Dakar le 12 décembre 2023
Le Mandataire National
Massène Gueye
Vente de blouses et de cahiers d’exercices : Les mises en garde de l’IEF de Ziguinchor
Dans une note adressée aux directrices et directeurs des écoles élémentaires et structures préscolaires du public, l’inspecteur de l’éducation et de la formation, Ibrahima Kalil Sakho, met en garde contre tout acte de vente des blouses et de certains cahiers d’exercices.
Ibrahima Sakho rappelle que « les tenues scolaires mises à la disposition des élèves des structures préscolaires et écoles élémentaires publiques doivent être distribuées gratuitement aux enfants. Il en est de même des cahiers d’exercices du PAAME qui ne doivent pas faire l’objet d’une transaction financière », lit-on sur la note. L’IEF Sakho avertit sur d’éventuelles sanctions en cas de non-respect de cette directive. « Tout directeur ou directrice d’école reconnu auteur d’éventuelle vente de ces tenues scolaires ou cahiers d’exercices s’expose à des sanctions ».

Un Chemin Politique Éclatant : Mr Amadou Ba, du Jeune Leader aux Portes de la Présidence, aux Côtés de Mr Abdoul Diouf
En 1987, une photographie saisissante immortalisait la jeunesse prometteuse de Mr Amadou Ba, actuel Premier ministre du Sénégal, aux côtés du président de l’époque, Mr Abdoul Diouf. Le visage empreint d’ambition de Mr Ba et la présence rassurante de Mr Diouf formaient une image emblématique capturant l’élan d’une époque où le Sénégal tricotait les premiers fils de sa démocratie.
Des décennies plus tard, une seconde photo offre un témoignage puissant de l’évolution de la carrière politique de Mr Amadou Ba. Cette fois-ci, il apparaît en tant que Premier ministre en exercice et candidat aux élections présidentielles de 2024, aux côtés de l’ancien président Mr Abdoul Diouf. L’image symbolise une transition significative, évoquant la trajectoire d’un jeune leader vers les plus hautes sphères du pouvoir politique.
La première photo révèle le fondement de la relation entre les deux hommes, scellée dans les pages de l’histoire politique du Sénégal. La seconde image, elle, incarne l’évolution de cette relation, portée par l’expérience de Mr Amadou Ba et la sagesse de Mr Abdoul Diouf. Ensemble, ils projettent une aura de continuité, mettant en lumière la transmission des idéaux démocratiques à travers les générations.
À l’approche des élections présidentielles de 2024, la présence de Mr Amadou Ba et Mr Abdoul Diouf sur la même photo évoque non seulement la solidité des liens politiques, mais aussi l’unité autour d’une vision commune pour l’avenir du Sénégal. Cette dualité photographique devient ainsi le reflet d’un parcours politique éclatant, mêlant passé, présent et futur, au service de l’épanouissement de la nation sénégalaise.
Cheikh Kane
CEO Groupe LeDakarois
Macky devant le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme: « Le 2 avril, je passerai le pouvoir à mon successeur »
A Genève, lors de la cérémonie inaugurale marquant le 75e anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, le chef de l’État s’est exprimé lors d’un panel axé sur l’avenir des droits de l’homme, de la paix et de la sécurité.
Évoquant le fait que le Sénégal se prépare à une élection présidentielle en début d’année, Macky Sall a assuré de la bonne organisation de cet événement.
Il a affirmé que, tout comme les scrutins précédents, cette élection se déroulera de manière démocratique, libre et transparente.
« Le 2 avril, je passerai le pouvoir à mon successeur, confiant que notre pays continuera sa trajectoire, porté par les valeurs de démocratie, de liberté et de respect des droits humains », a déclaré le chef de l’Etat, rapporte Le Soleil.
Sokhna Bator annonce la date de son mariage, voici son futur époux
La célèbre actrice sénégalaise Sokhna Bator a annoncé la date de son mariage. L’actrice de la maison de Production « Pikini Production » compte célébrer son mariage le 30 décembre prochain.
Elle va se marier avec le personnel principal de la série « Famille Sénégalaise » Mar Lo. « Je vais me marier le 30 décembre avec Mar Lo. Daf maay taak. »
Une information confirmée par ses amis présents pour célébrer son anniversaire avec elle, rapporte Senego.
L’Apix à la 28ème Conférence sur le climat (COP28)
Une délégation d’APIX-S.A conduite par le Directeur Général Dr Abdoulaye Baldé a été présente du 04 au 09 décembre 2023 à la 28ième Conférence sur les changements climatiques COP28 tenue à Dubaï (Émirats arabes unis).
En effet, le Sénégal s’est fixé un objectif total de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre de 29% à l’horizon 2030 par rapport à l’année 2010. Le Sénégal poursuit, en même temps, ses efforts de lutte contre le réchauffement climatique par :
? une politique de mix énergétique avec 31% d’énergies renouvelables ;
? la réalisation de projets sobres en carbone et résilients au changement climatique dont une ligne de Train Express Régional et un système urbain de Bus Rapide Transit, tous deux électriques.
? le reboisement dans le cadre de la mise en œuvre de la Grande Muraille verte; C’est dans ce esprit innovant que APIX-SA a présenté ses projets résilients aux changements climatiques aux différents Pavillons tout au long de cet événement international, notamment la réhabilitation des forêts de Mbao et de Sebikotane.
Ce fut un lieu de rencontres et d’échanges sous forme de sessions thématiques, de présentation de projets et d’échanges B2B…


Genève : Le président Macky Sall a rencontré les directeurs d’agences de l’ONU
Le président de la République Macky Sall a rencontré les directeurs d’agences de l’ONU dirigées par des Africains. Notamment le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Ngozi Okonjo-Iweala, DG de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et Gilbert Houngbo, patron de l’Organisation internationale du travail (OIT). C’était au cours d’un dîner de travail à Genève
Drame de l’émigration irrégulière : Les familles religieuses de Kabadio sensibilisent
Un récital de Coran a été organisé ce mardi, dans le village de Kabadio situé dans la commune rurale de Kataba 1 du département de Bignona. Cérémonie en mémoire de trois jeunes de la localité morts récemment en mer, alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Espagne à bord d’une pirogue. Et pour le repos de l’âme de cet autre jeune homme disparu, il y a un an, alors qu’il cherchait aussi à rallier l’Espagne via le Maroc.
Avec la collaboration des deux familles religieuses Souané et Daffé, l’imam et le chef du village de Kabadio ont mobilisé les populations autour de cette question de l’émigration irrégulière pour prier pour leurs enfants disparus et aussi sensibiliser sur ce fléau.
Dans sa prise de parole, l’imam Mamadou Doudou Diabang a salué l’ambition des jeunes, surtout ceux-là qui prennent la mer afin de soutenir leurs parents. Mais il leur a demandé de ne pas brûler les étapes et d’éviter de prendre les pirogues. L’imam Diabang a fait comprendre aux jeunes qu’il est possible de réussir chez eux, dans le domaine de l’agriculture, et de soutenir leurs parents sans braver la mer à leurs risques et périls. Aux autorités, le religieux les invite à davantage appuyer les jeunes dans leur quête d’emploi. Selon lui, les infrastructures de développement et d’emplois des jeunes sont quasiment inexistantes dans cette localité, ce qui pousse les jeunes à tenter l’aventure.
Pour rappel, la semaine dernière, Kabadio a enregistré la mort de trois jeunes qui ont péri en mer. Leurs familles étaient sans nouvelle d’eux depuis le 14 octobre dernier. Ces jeunes avaient embarqué au large de Kartong, en Gambie voisine.
Intégration sur les listes électorales. Sonko fixé sur son sort le 14 Décembre
Le Juge du tribunal d’instance hors classe de Dakar vient de renvoyer l’audience spéciale concernant la radiation ou non de Ousmane Sonko des listes électorales. Le magistrat va donner son verdict le 14 décembre prochain
Pour rapoel, le juge Sabassy Faye avait demandé la réintégration du maire de la ville de Ziguinchor dans les listes électorales. Ce qui avait poussé à l’agent judiciaire de l’Etat d’introduire un recours à la Cour suprême. Ladite Cour avait cassé et annulé la décision du juge Faye.
L’affaire a été statuée ce mardi au Tribunal de Dakar en audience spéciale. Après plusieurs tours d’horloge de plaidoirie des avocats des deux camps, le Juge a décidé de suspendre l’audience jusqu’à jeudi prochain.
Ndiaga Sylla (Expert électoral) est fier de cette avocate de Sonko : « Elle a touché le fond du contentieux… »
L’affaire concernant la radiation ou non du maire de la ville de Ziguinchor des listes électorales est en train d’être statuée, ce mardi 12 décembre 2023, au tribunal de Dakar en présence du collectif des avocats de Ousmane Sonko et celui de l’État du Sénégal.
Et s’il y a une plaidoirie qui a marqué l’expert électoral Ndiaga Sylla c’est bien celle de l’avocate Me Ndoumbé Wone. « Je suis fier de Maître Ndoumbé Wone. Elle a touché le fond du contentieux : le défaut de notification à personne. Or L.41 du code électoral, qui protège le droit fondamental de vote, énonce que l’électeur REÇOIT la notification. C’est là que réside la clé de l’affaire nonobstant le caractère précaire de l’état de contumace ! » , s’est réjoui Ndiaga Sylla.
Faut-il rappeler que l’Agent judiciaire de l’État avait déposé un recours à la Cour suprême. Ce, après que le juge Sabassy Faye a demandé la réintégration de Ousmane Sonko dans les listes électorales. La Cour suprême, avait, quant à elle, cassé et annulé cette décision du juge Faye. L’affaire est en train d’être statuée présentement au tribunal de Dakar.
Procès de réintégration de Sonko : Une « émission de Ismaila Madior Fall à la TV » refait surface au tribunal
Le Tribunal de Grande Instance de Dakar se penche aujourd’hui sur la réintégration de l’opposant Ousmane Sonko dans les listes électorales, un enjeu majeur pour sa candidature à l’élection présidentielle de 2024. Me Ndoumé Wone, avocate de Sonko, a soulevé des questions sur la légitimité de l’agent judiciaire de l’État dans cette affaire, remettant en cause la procédure de notification de la radiation de son client.
Les avocats de Ousmane Sonko ont plaidé en faveur de la réintégration de leur client, arguant que la radiation de ce dernier était illégale. Ils ont notamment mis en avant le fait que la notification de la condamnation de Sonko n’avait pas été effectuée conformément à la loi.
« Il n’y a jamais eu d’acte de notification mais plutôt une signification », a déclaré Me Ndoumé Wone, l’une des avocates de Sonko. « Il est illégale que l’Etat du Sénégal occulte la loi et agit autrement. »
Les avocats de Sonko ont également soutenu que la théorie de la connaissance acquise, qui stipule que Sonko serait réputé avoir eu connaissance de sa radiation en suivant une émission de télévision, ne pouvait être retenue.
« L’Etat n’a pas présenté de preuves pour dire que Ousmane Sonko a appris sa radiation en suivant l’émission de Ismaila Madior Fall », a déclaré Me Ndoumé Wone, selon nos confères de Dakaractu
Affaire des Diamants : Les Sénégalais exhortent la justice à prendre toutes ses dispositions
Maître Moussa Diop est entre les mains des enquêteurs de la Sûreté urbaine depuis hier, celui qui a accusé le Président Macky Sall, l’ancien ministre des Mines, Aly Ngouille Ndiaye et Jean-Claude Mimran, est en train d’être entendu sur une affaire de contrat et d’exploitation de diamants dans le nord du Sénégal. Une affaire qui ne laisse pas indifférents les citoyens sénégalais. Ils attendent que la justice éclaire leurs lanternes dans les plus brefs délais.
« J’étais très surpris quand j’ai entendu l’information. Je n’y attendais vraiment pas. Vous savez, il y a des informations qui ne sont pas censées être destinées au grand public. Néanmoins, si l’avocat en parle, c’est peut-être parce qu’il a des preuves tangibles », déclare Omar Ba.
Cependant, selon un diplomate ceci n’est qu’une stratégie de communication pour exister sur la scène politique.
« La manière de faire de la politique actuellement est très différente de celle d’avant. On peut faire de la politique sans pour autant verser dans des débats de divulgation. Ceci n’est même pas notre identité », se désole-t-il sur Iradio.
N’ayant jamais eu connaissance de l’existence des diamants au Sénégal, Assane Gning lui exige que lumière soit faite.
« C’est la première fois que j’ai entendu dire que le Sénégal a le diamant. Et si c’est vraiment le cas, je trouve que c’est une bonne nouvelle, car ce sont nos ressources. Donc, il faut que la justice éclaire cette situation au plus vite », plaide-t-il.
A noter que Maître Moussa Diop a été convoqué hier par la Sûreté urbaine. Il est actuellement placé en garde-à-vue.
Élections de représentativité des centrales syndicales : À Ziguinchor, des enseignants écartés du vote crient au sabotage
A l’heure où ces lignes sont écrites, les élections de représentativité des centrales syndicales se déroulent dans les 46 départements du Sénégal. Mais selon la Rfm, des difficultés ont été notées dans le déroulement du scrutin, à Ziguinchor précisément au centre Djignabo Bassène. En effet, nos confrères rapportent que près de 200 enseignants du lycée de cet établissement n’ont pas pu effectuer le vote. Pour cause, on leur a notifié que leurs noms ne figurent pas sur les listes électorales. une situation que déplorent les enseignants. Ils crient au sabotage.
« Les élections étaient sabotées à Djignabo. On ne peut pas comprendre que des agents venant d’ailleurs puissent venir ici à Djignabo pour voter et que nous enseignants de Djignabo ne pouvons pas le faire. On ne retrouve pas nos noms sur les listes alors que nous figurons sur le fichier. Quand vous mettez votre matricule sur le fichier électronique, vous cherchez et vous retrouvez automatiquement votre nom. Alors qu’au niveau du bureau de vote, on vous dit que vous n’êtes pas acceptés et vous ne pouvez pas voter. C’est déplorable. Tous les collègues sont rentrés. Le taux de participation risque d’être excessivement faible et ça c’est du sabotage. C’est très clair, ils cherchent à écarter les syndicats d’ enseignants de ces élections. C’est tout ce qu’ils envisagent de faire »,fustige Amadou Guissé, Secrétaire départemental du CUSEMS sur Rfm.
Incident au procès de Sonko : Un individu arrêté en pleine séance par des gendarmes dans la salle
L’audience du tribunal de grande instance de Dakar qui examinait ce mardi la réintégration de l’opposant Ousmane Sonko sur les listes électorales a été suspendue pour 30 minutes, après l’arrestation d’un individu qui filmait les débats avec son téléphone portable.
Le tribunal de grande instance de Dakar, en pleine session ce mardi, a suspendu l’audience pour 30 minutes suite à un incident inattendu.
Un individu, surpris en train de filmer les débats avec son téléphone portable, a été arrêté puis emmené par les gendarmes.
Cet événement survient alors que les avocats de l’opposant Ousmane Sonko viennent de conclure leurs plaidoiries, selon les informations rapportées par Pressafrik.
Me Massokhna Kane devant le juge : « L’administration a peur de Ousmane Sonko »
Me Massokhna Kane, avocat d’Ousmane Sonko, a fait face au juge en marge de l’affaire entre Ousmane Sonko et l’Etat du Sénégal. Pour la robe noire, l’Etat du Sénégal s’st engagé dans toute cette bataille pour écarter le leader politique de la Présidentielle de 2024.
« Nous demandons que vous déclarez nulle la radiation de Sonko. L’administration pour éliminer fait tous ces acharnements, ces combines, ces magouilles ils ont peur de lui. Je suis sûr qu’ils font des cauchemars la nuit rien qu’en pensant que Sonko sera candidat à l’élection présidentielle. Il y a de faux Pv qui ont été produits et fabriqués par la police mais ils ont été démentis le 30 septembre par l’huissier qui est parti et qui est revenu dire qu’il n y’a pas eu d’affichage. C’est tellement grossier. Il n y a absolument aucune décision de radiation et il n’y a pas eu d’acte de notification de radiation. Ce qu’on peut dire c’est qu’il y a eu un acte abusif et irrégulier de la part de la Dge envers Sonko. Qu’il pleuve ou qu’il neige, Ousmane Sonko sera candidat », a-t-il déclaré.
[Le récap] Affaire Sonko : Ce qu’il faut retenir des débats d’audience
La justice a commencé mardi à réexaminer la réintégration ou non sur les listes électorales de Ousmane Sonko, dont dépend sa candidature à la présidentielle de février 2024.
La Cour suprême a cassé le 17 novembre un jugement rendu en octobre, qui avait remis M. Sonko dans la course en annulant sa radiation des listes électorales prononcée à la suite d’une condamnation à deux ans de prison en juin dans une affaire de mœurs.
La Cour a décidé que l’affaire devait être rejugée en première instance.
L’audience s’est ouverte mardi au palais de justice de Dakar, a constaté.
La matinée a été marquée par les interventions des avocats de M. Sonko, qui ont défendu le droit de l’opposant à participer à l’élection.
« Il y a un individu qui s’appelle Macky Sall qui veut coûte que coûte l’empêcher (Ousmane Sonko) de participer aux élections présidentielles », a déclaré à l’ouverture de la séance l’un des avocats de M. Sonko, Me Ousseynou Fall.
« On veut l’empêcher d’être candidat parce que si Ousmane Sonko se présente, il gagnerait au premier tour », a renchéri Me Bamba Cissé, un autre de ses conseils.
Plus tard dans la journée, les avocats de l’Etat ont contesté cette version et demandé de rejeter la demande de M. Sonko de réintégrer les listes électorales.
La demande de l’opposant est irrecevable parce qu’elle est hors délai, a ainsi estimé Me Adama Fall. « Ousmane Sonko a déposé sa requête hors du délai de cinq jours prévu par la loi » alors qu’il était informé de la décision de radiation, a-t-il affirmé.
La radiation de M. Sonko le rend inéligible pour la présidentielle de 2024 si elle est confirmée. Elle donne lieu à une bagarre judiciaire entre ses avocats et l’Etat, engagé depuis plus de deux ans dans un bras de fer avec l’opposant, marqué par plusieurs épisodes de troubles meurtriers.
M. Sonko dénonce cette affaire et d’autres dont il fait l’objet comme des machinations visant à l’écarter de la présidentielle. Le pouvoir se défend de son côté de toute instrumentalisation de la justice.
M. Sonko a été écroué fin juillet sous d’autres chefs d’inculpation, dont appel à l’insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l’Etat. Il conteste également ces mises en cause.
Avec Seneweb
Fawzeyni : une solution innovante pour Touba, intégrant la visualisation interactive de Google Earth, l’IA et la Blockchaini
Touba, la ville sainte du Sénégal, est confrontée à de nombreux défis, notamment en matière de gestion des terres, de l’eau et des inondations. Fawzeyni, une solution innovante développée par l’informaticien sénégalais Abdoulaye Lahad Diouf, intègre la visualisation interactive de Google Earth, l’intelligence artificielle (IA) et la technologie blockchain pour apporter des réponses concrètes à ces défis.
Une cartographie précise et interactive
Fawzeyni s’appuie sur la cartographie de Google Earth, qui offre une représentation visuelle et interactive du territoire de Touba. Cette visualisation permet de :
• Localiser facilement les parcelles et leurs propriétaires.
• Visualiser les réseaux d’eau potable et d’assainissement.
• Identifier les zones à risque d’inondation.
• Suivre l’évolution de la ville au fil du temps.
• Analyser les données et prendre des décisions éclairées en matière d’aménagement urbain et de gestion des ressources.
L’intelligence artificielle au service de la gestion des terres
Fawzeyni utilise également l’intelligence artificielle pour :
• Analyser les images satellites et identifier les changements d’occupation des sols.
• Détecter les constructions illégales et les zones de déforestation.
• Prédire les risques d’inondation et de glissement de terrain.
• Optimiser la gestion des ressources en eau et en énergie.
• Améliorer la transparence et la gouvernance de la gestion foncière.
La blockchain pour garantir la sécurité et la transparence
La technologie blockchain est intégrée à Fawzyeni pour :
• Garantir l’authenticité et l’intégrité des titres fonciers.
• Sécuriser les transactions foncières.
• Faciliter l’accès au crédit et aux investissements.
• Améliorer la transparence de la gestion foncière.
• Créer un registre foncier numérique accessible à tous.
Une solution complète pour Touba
Fawzeyni est une solution complète et innovante qui peut contribuer à résoudre de nombreux défis auxquels Touba est confrontée. Elle permet de :
• Améliorer la gestion des terres et des ressources naturelles.
• Prévenir les conflits fonciers.
• Favoriser le développement économique et social de la ville.
• Garantir un accès équitable aux services de base pour tous les habitants.
• Préserver l’environnement et lutter contre le changement climatique.
Un projet ambitieux et prometteur
un projet ambitieux et prometteur qui a le potentiel de transformer la ville de Touba. Il est important que les autorités de la ville et les acteurs locaux s’impliquent dans son développement et sa mise en œuvre. Fawzeyni peut être un outil puissant pour améliorer la vie des habitants de Touba et garantir un avenir durable à la ville.
En conclusion, c est une solution innovante et prometteuse qui a le potentiel de contribuer à résoudre de nombreux défis auxquels Touba est confrontée. La combinaison de la visualisation interactive de Google Earth, de l’intelligence artificielle et de la technologie blockchain offre une solution unique et complète pour une gestion efficace des terres, de l’eau et des inondations. Il est important que les autorités de la ville et les acteurs locaux s’impliquent dans le développement et la mise en œuvre de cette solution. Fawzyeni peut être un outil puissant pour améliorer la vie des habitants de Touba et garantir un avenir durable à la ville.
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•54 du Mardi 12/12/23
Ligue des champions des Sénégalais : Nampalys joue son avenir européen, ce mardi
Arrivé cette saison au Racing Club de Lens, en provenance de Leicester, Nampalys Mendy a eu la chance de disputer la Ligue des champions avec le club nordiste. Éliminés pour les 8èmes de finale, Nampalys et les Lensois visent l’Europa League ce mardi contre le FC Séville.
Si les débuts de la compétition européenne de clubs la plus prestigieuse ont plutôt bien commencé, notamment avec une victoire sur Arsenal (2-1), les «Sang et Or» ont ensuite sombré en enchaînant deux défaites consécutives, synonymes d’élimination pour le tour suivant.
Pour la 6ème journée de la phase de groupes ce mardi, Nampalys Mendy et les Lensois vont tenter de décrocher une qualification en Europa League face au FC Séville.
Battus par le PSV Eindhoven (1-0) lors de la 4ème journée et atomisés par Arsenal (6-0) lors de la 5ème journée, Lens et son international sénégalais Nampalys Mendy ont dit adieu à une qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions.
Toutefois, le club Sang et Or (3ème, 5 points) peut encore décrocher une qualification pour les seizièmes de finale de l’Europa League. Pour cela, Nampalys et ses coéquipiers doivent battre ce mardi le FC Séville (4ème, 2 points) de Sergio Ramos ou obtenir au moins un match nul.
Le milieu de terrain international sénégalais, qui a jusqu’ici disputé les cinq matchs du club lensois en Ligue des champions, pourrait être titularisé ce mardi par Franck Haise, qui compte beaucoup sur l’ancien joueur de Leicester pour faire face au club andalou.
En effet, dans ce genre de match de qualification, l’expérience du champion d’Afrique de 31 ans peut s’avérer très précieuse. Malgré un temps de jeu assez limité lors des deux dernières journées du championnat face à Lyon (3-2) et Montpellier (0-0), où il est entré respectivement à la 87ème et à la 72ème minute, Nampalys Mendy a de fortes chances de démarrer cette rencontre importante contre Séville.
Invaincus en championnat depuis la 5ème journée contre Metz de Lamine Camara, Lens et Nampalys, qui restent sur six (6) victoires et quatre (4) matchs nuls en Ligue 1, veulent à tout prix obtenir un résultat positif au stade Felix Bollaert pour faire plaisir à leur fidèle public et poursuivre l’aventure en Europa League.
Ligue 1 : limogeage au poste de coach de Guédiawaye FC : Mbaye Badji attend une notification pour se prononcer
Après la défaite des Crabes en déplacement face au promu, l’US Ouakam (0-2), des rumeurs circulent, faisant allusion du limogeage d’El Hadji Mbaye Badji de son poste d’entraîneur principal de Guédiawaye FC.
El Hadji Mbaye Badji a été remercié par le président de Guédiawaye FC, Lat Diop, et que c’est l’ex-coach du Casa Sports Pape Ansou Diadhiou qui est pressenti pour lui succéder sur le banc des Crabes. Ce sont les rumeurs qui circulent depuis dimanche dernier (10 décembre 2023), après la défaite des Crabes en déplacement face au promu, l’US Ouakam (2-0). Toutefois, la direction du club, par la voix de son secrétaire général, n’a pas confirmé le départ de l’ancien entraîneur de Diambars et de Teungueth FC (Ligue 1). «Rien n’est encore officiel. Jusqu’à présent il (El Hadji Mbaye Badji) est l’entraîneur du club. C’est lui qui sera sur le banc lors de la réception de Linguère dans le cadre de la 8ème journée. Il y a aucun document administratif qui prouve ça», dément Mamadou Samb, précisant que ce sont juste des rumeurs.
Mbaye Badji : «J’attends la notification»
Joint par téléphone, le concerné n’a pas voulu trop aborder le sujet, préférant attendre la notification du club. «Je ne peux rien dire pour l’instant, tant que je n’ai pas encore reçu la notification du club. Ce sont des paroles que j’ai entendues comme ça, mais aucun dirigeant du club ne me l’a encore dit», précise El Hadji Mbaye Badji. Avant d’ajouter : «Je vais me rendre au stade demain (ce mardi), pour diriger la séance d’entraînement du club. On ne m’a pas encore notifié mon limogeage. J’ai juste entendu les rumeurs comme ça», déclare l’ancien milieu de terrain des Lions, qui se considère toujours comme entraineur des Crabes. En tout cas les prochains jours nous édifieront.
Après 7 journées, El Hadji Mbaye Badji, qui a paraphé un contrat de deux ans avec les Crabes, totalise un bilan d’1 victoire, 5 nuls et 1 défaite. Le Guédiawaye FC (8 points) occupe la 9ème place du classement de Ligue 1 avec deux longueurs d’avances sur la première équipe relégable, Diambars (13ème, 6 pts).
Météo, poussière : Les prévisions de l’Anacim pour les prochaines 24 heures
L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) a annoncé les prévisions météo de ce mardi 12 décembre 2023.
« Au cours des prochaines 24h le temps sera ensoleillé sur l’ensemble du pays. La sensation de chaleur diurne se maintiendra sur la majeure partie du territoire avec des températures maximales qui seront comprises entre 34 et 40°C. La fraicheur matinale sera ressentie sur l’ensemble du territoire avec des températures minimales qui varieront entre 15 et 22°C », annonce l’anacim.
« Les visibilités seront généralement bonnes et pourraient être légèrement dégradées par de la poussière sur les régions nord et centre-ouest du pays. Les vents dominants seront de secteur Est à Nord-est et d’intensités faibles à modérées », ajoute l’Anacim.
Présidentielle 2024 : Les principales dates dévoilées
Le coup d’envoi pour le dépôt des parrainages en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024 a été donné hier.
Quelques changements ont été opérés par le Conseil constitutionnel sur le déroulement des opérations électorales, à côté des dates importantes qui ont été retenues. En effet, la période de dépôt (du 11 au 26 décembre) des parrainages ne varie pas. Aussi, précise le Conseil constitutionnel, l’ordre de dépôt importe peu, puisqu’il sera procédé à un tirage au sort, les 27 et 28 décembre, pour définir l’ordre de traitement des parrainages. Les dossiers incomplets (absence d’une pièce ou nombre de parrains minimum non atteint) ne feront pas partie du tirage au sort.
Le contrôle de la régularité par le Conseil constitutionnel débutera le 27 décembre jusqu’au 11-12 janvier 2024. Il se fait suivant l’ordre de passage établi par le tirage au sort. C’est durant cette période qu’on saura qui est passé, qui est éliminé, qui doit remplacer ses doublons externes, rapporte Enquête.
Une évolution du parrainage qui a été modifiée à l’issue du Dialogue politique de mai dernier, fait que les parrains des candidats éliminés par le parrainage, de même que les surplus de parrains ne seront pas comptabilisés comme doublons. Ceci pour éviter ce qui avait fait éliminer le candidat Malick Gakou en 2019.
Passé l’étape du parrainage, à partir du 12 janvier, le Conseil constitutionnel contrôle l’exactitude matérielle des neuf pièces nécessaires à la candidature pour les candidats qui ont validé le parrainage. Ces pièces sont cumulatives. De là, c’est-à-dire 45 jours avant le premier tour de la Présidentielle, la distribution des cartes de la dernière révision doit commencer.
D’ailleurs, les opérations de retrait des cartes d’électeur ont commencé dans les structures administratives compétentes.
Le nombre de candidats officiels et leurs identités seront connus le 20 janvier 2024, date de l’affichage de ceux qui ont été retenus pour tenter de remplacer le président Macky Sall. L’ouverture de la campagne électorale interviendra le 3 février avant le premier tour du scrutin du 25 février 2024. En cas de second tour, c’est « probablement » le dimanche 24 mars 2024. Le président élu prendra fonction officiellement le 2 avril 2024, après la passation de service avec le président sortant.
PRESUME SCANDALE : Le Crédit Mutuel du Sénégal rétablit la vérité !
Ces derniers jours, la presse a fait état d’un supposé scandale à l’agence Malick Sy du Crédit Mutuel du Sénégal, avec une présentation des faits tendant à discréditer l’Institution. Voici la vérité des faits.
Dans le cadre de l’accompagnement de sa clientèle féminine, le Crédit Mutuel du Sénégal avait lancé depuis plus de 15 ans, une offre dénommée crédit «Gage Bijoux» afin de permettre à ses clientes de bénéficier de financements, en mettant en garantie leurs bijoux. Une offre qui a permis à beaucoup de femmes de lancer ou de développer des activités génératrices de revenus.
C’est ainsi que par ce type de financement, des clientes ont individuellement bénéficié de crédits, en produisant tous les documents requis pour l’Instruction de leurs dossiers, tout en remettant en gage des bijoux expertisés par un bijoutier agréé qui collabore sans difficulté avec le Crédit Mutuel du Sénégal depuis 2009.
Une centaine de dossiers, qui ne présentaient en apparence aucun lien, ont ainsi été financés et se remboursaient sans difficulté au début. Ce, jusqu’au mois de Mai 2023 où les premières échéances de remboursement impayées ont été notées. Lors des opérations de recouvrement en effet, il est apparu un lien avec l’une des clientes du nom d’Astou Kounta.
Une situation qui a éveillé les soupçons de la Direction Générale qui a lancé une mission d’audit interne afin de faire la lumière sur les constatations. Les investigations ont permis de confirmer les soupçons de fraude contre l’Institution.
C’est ainsi que le 11 septembre 2023, le Crédit Mutuel du Sénégal a porté plainte auprès du Procureur de la République contre Astou Kounta, l’expert El Hadji Amadou Kassé Guissé et contre X pour identifier les éventuels auteurs, coauteurs et complices.
La Section de recherches de la gendarmerie, à qui l’enquête a été confiée, a permis, grâce à son professionnalisme, d’identifier tous les complices internes et externes.
C’est sur cette base que le gérant et l’agent de crédit de l’agence Malick Sy ont été appréhendés et une information judiciaire ouverte.
Ce qui apparaît clairement dans cette affaire, c’est que le Crédit Mutuel du Sénégal a agi avec responsabilité et a eu une posture tout à fait transparente. En effet, dès l’apparition de cette affaire, une mission d’inspection a été dépêchée. Et les décisions suivantes ont été prises :
– Licencier les collaborateurs incriminés
– Porter plainte auprès du Procureur de la République
– Initier une procédure de recouvrement
– Étendre le périmètre d’investigation sur l’ensemble des crédits «gage bijoux»
– Élargir la plainte à toutes les personnes impliquées ou ayant facilité la fraude
– Corriger les faiblesses de l’offre de crédit «Gage Bijoux»
– Mettre en place une nouvelle procédure de gestion des crédits «Gage Bijoux»
Le Crédit Mutuel du Sénégal, avec son réseau de 218 agences à travers 44 des 46 départements du pays, est le leader incontesté de la microfinance depuis plusieurs années, aussi bien au Sénégal que dans la sous-région, quel que soit le critère retenu.
Visite d’Amadou Ba à Paris : Polémique sur l’influence persistante de la France au Sénégal
la visite du Premier ministre et candidat de Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, en France du 6 au 10 décembre. Cette visite a suscité des réactions de personnalités politiques telles que Mimi Touré, Cheikh Tidiane Dièye, et Alioune Tine, qui ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme une immixtion de la France dans les affaires intérieures du Sénégal.
L’auteur souligne que si la visite avait eu lieu dans une autre capitale européenne, comme Londres, Madrid ou Rome, elle n’aurait peut-être pas soulevé de débat. Cependant, le choix de Paris a été particulièrement critiqué en raison de la perception persistante de l’influence française au Sénégal.
L’article met en avant le réflexe de la classe politique et de la société civile sénégalaise de tout ramener vers la France, attribuant à ce pays un rôle prépondérant. Il souligne que cette perception renforce l’influence de la France en Afrique et appelle à un travail de décolonisation mentale pour que les Africains puissent envisager des partenariats équilibrés avec divers pays, sans complexes ni haine envers d’anciens colonisateurs.
En résumé, la réaction controversée à la visite d’Amadou Ba à Paris, mettant en lumière la préoccupation persistante au Sénégal concernant l’influence de la France dans les affaires nationales.
Linguère : Khalifa Sall déplore l’obsolescence du matériel agricole et le déficit en points d’eau
Le leader de la coalition « Khalifa président 2024 » a dénoncé la vétusté du matériel agricole, la désertification et le manque de points d’eau qui secouent la zone sylvo-pastorale .
Selon Khalifa Sall, le département de Linguère fait face à de nombreux défis qui plombent le secteur de l’agriculture et de l’élevage.
Pour améliorer cette situation, l’ancien maire de Dakar prône le renforcement de la résilience des communautés face aux difficultés rencontrées dans les secteurs de l’agriculture et de l’élevage, la modernisation du matériel agricole, le développement d’infrastructures hydrauliques, la facilitation de l’accès au crédit pour les agriculteurs et les éleveurs.
Le leader de la coalition khalifa président 2024 s’exprimait en marge de sa tournée politique « Motali yéné ».
Durant trois jours, le candidat déclaré de ladite coalition pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 s’est rendu dans les localités de Barkedji ,Gassane, Gouloum, Déaly, Dahra et Linguère pour rendre des visites à des militants, responsables, chefs religieux et les familles des anciens dignitaires du Parti socialiste .
Présidentielle 2024 : les 9 dates à retenir
Le journal Enquête a livré dans son édition de ce mardi 12 décembre la suite du calendrier électoral pour la course à la succession de Macky Sall.
11-26 décembre : dépôt des parrainages au Conseil constitutionnel
27-28 décembre : tirage au sort pour définir l’ordre de traitement des dossiers de parrainages par les sept Sages
27 décembre-12 janvier : contrôle de la régularité des parrainages
À partir du 12 janvier : contrôle de la disponibilité des neuf pièces des dossiers de candidature et distribution des cartes d’électeur
20 janvier : publication de la liste officielle des candidats
3 février : démarrage de la campagne électorale
25 février : premier tour de la présidentielle
24 mars : second tour (le cas échéant)
2 avril : investiture du successeur de Macky Sall
Tribunal de Dakar : La tension monte entre les avocats de Sonko et le juge dès l’ouverture du procès
L’audience très attendue opposant Ousmane Sonko à l’État du Sénégal a débuté ce mardi au Tribunal de première instance de Dakar, avec pour enjeu la radiation ou la réintégration de l’opposant sénégalais sur les listes électorales.
Dès le début, des malentendus ont marqué le début de l’audience, principalement dus à une confusion sur le lieu de l’audience. Les avocats de Sonko, conduits par Me Bamba Cissé, se sont initialement rendus à la Salle 4, entraînant un retard dans le démarrage des débats.
Le juge, en charge de l’audience, a accordé quatre heures de temps de parole à chaque partie. Les avocats de l’opposant, au nombre de plus de trente, ont réclamé cinq heures, sans succès, donnant lieu à des échanges tendus. Me Ousseynou Fall, avocat de Sonko, a accusé le juge de partialité, provoquant une réplique ferme de ce dernier, qui a exigé le retrait des propos.
On note la présence de figures politiques, notamment des alliés de Sonko comme Déthié Fall. Alors que les débats se poursuivent, notre équipe suit l’évolution de l’audience minute par minute, s’engageant à fournir des mises à jour en temps réel sur les développements de cette affaire cruciale pour Ousmane Sonko.
Réintégration sur les listes électorales : Mardi crucial pour Ousmane Sonko!
Il y a deux mois, Ousmane Sonko réintégrait le fichier électoral après sa radiation par le juge du Tribunal de Ziguinchor, Sabassy Faye. Le 17 novembre, la cour Suprême casse et annule la décision ce dernier et renvoie l’affaire au Tribunal Hors classe de Dakar. Ce mardi 12 décembre 2023, le Tribunal de Dakar va se pencher sur le recours déposé par les avocats de l’opposant, par ailleurs leader du Pari ex-Pastef pour contester sa radiation des listes électorales.
La machine judiciaire
Ousmane Sonko enchaîne les procédures judiciaires devant les tribunaux Sénégalais depuis qu’il a été placé en détention le 30 juillet dernier. Ce, pour jouir de ses droits civiques et politiques qu’une condamnation par contumace est venue saper. Tout est possible ce mardi au Tribunal de Grande Instance de Dakar. C’est un mardi important et déterminant sur la carrière politique du maire de Ziguinchor qui espère toujours participer à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
L’enjeu est simple
Ousmane Sonko veut Obtenir sa réintégration sur les listes électorales pour pouvoir déposer son dossier de candidature en bonne et due forme d’ici le 26 décembre au greffe du Conseil constitutionnel. Mais, pour ce faire, il faut attendre de voir la suite des évènements de ce mardi 12 décembre 2023.
A quand la fin!
Cette affaire est loin de terminer. Quelle que soit la décision du juge, ce mardi, l’une des parties (Sonko et État du Sénégal) aura la possibilité de se pourvoir encore en cassation devant la Cour suprême. Laquelle Cour doit, par ailleurs, se pencher également sur le Rabat d’arrêt introduit par les conseils du maire de Ziguinchor pour casser la décision rendue en sa défaveur le 17 novembre dernier.
Parrainages : le fichier et le code d’accès vendus à 500 000 FCFA
C’est une grave accusation portée contre deux candidats à la candidatures à la Présidentielle.
Mame Boye Diao et Aminata Touré sont accusés d’avoir acheté le fichier électoral et les codes d’accès à 500 000 FCFA pour la collecte de parrainages. Le présumé suspect nommé Amadou Diallo, un agent de l’administration aurait vendu le fichier et les codes d’accès aux deux personnalités politiques précitées. D’après les informations de L’OBS, le présumé suspect serait en fuite.
Mais les mis en cause à savoir Mame Boye Diao et Aminata Touré réfute les accusations. Le maire de Kolda rit de ses accusafions et jure ne pas connaitre Amadou Diallo. « Je n’ai aucun lien avec lui, ni directement ni indirectement ». Mame Boye Diao met cette affaire dans le lot des manigances créées piur le distraire ou pour l’éliminer ».
Quant à Aminata Touré, elle est formelle: « je ne connais cette personne dont on parle ni d’Adam ni d’Eve. Je n’ai jamais entendu parler de lui », balance-t-elle avec un brin de mépris à l’accusation.
Cette affaire est partie d’une dénonciation du nommé Amadou Sow (mandataire du candidat du Mouvement Sunu Gaal ca kanaam Mame Ousmane Ndoye) au commissariat de Yeumbeul Comico. Dans son rapport, il déclare que le nommé Diallo s’adonnait à la vente du fichier électoral.
Il soutient avoir remis à Diallo pour le compte du candidat Mame Ousmane Ndoye, la somme de 80 000 FCFA pour disposer du fichier électoral. Mais l’agent Diallo n’a pas respecté le marché. N’ayant pas eu satisfaction, il a fait éclater le deal.
Rebondissement dans l’affaire des 3 tonnes de cocaïne saisies
Il y a du neuf dans l’affaire des 3 tonnes de cocaïne saisies sur un navire arraisonné au large du Sénégal avec un équipage de dix personnes dont un Sénégalais,
Près de 3 tonnes de cocaïne ont été interceptées par la Marine sénégalaise dans la nuit du 26 au 27 novembre 2023 sur le navire surnommé « Ville d’Abidjan ». Dix personnes dont un Sénégalais, cinq Nigérians, deux Bissau-guinéens, u Cap-verdien, un Anglais-colombien et un Irlandais du Nord se trouvaient dans le navire au moment de son interception. Tout ce beau monde a été envoyé en prison, rapporte L’OBS.
Pour déterminer les ramifications du réseau de trafic international de drogue, les policiers de l’Ocrtis, ont procédé à des perquisitions chez le Sénégalais Mamadou Bathia à la Cité Asecna de Yeumbeul. Un des mis en cause a révélé que la drogue devait être livrée en Gambie et que le nommé Jack Holland devait récupérer les 10% de la cargaison.
Le nommé Rogello Valencia Vergara a cité les véritables propriétaires dont un fils d’un chef d’Etat ouest africain et un Hollandais qu’il n’a pas identifié. Il confie qu’il devait recevoir d’un Colombien (son recruteur) 32 millions FCFA.
Selon les informations, le navire « Ville d’Abidjan, qui a chargé la drogue en Amérique du Sud, était en provenance de Sao Tomé. Il a été intercepté à hauteur de Kafountine et se dirigeait vers la Gambie. La drogue en question était planquée dans plusieurs sacs de 30 kg.
Arrestation de Boy Djinné : le parquet de Thiès refile « la patate » au proc’ de Diourbel
Boy Djinné a été redirigé vers le parquet de Diourbel.
Baye Modou Fall dit «Boy Djinné» a été arrêté dans la nuit du mardi par les gendarmes de la Compagnie de Thiès, sur l’autoroute Ila Touba. Il a été interpellé par la Gendarmerie nationale, dans la nuit du 5 au 6 décembre 2023, sur l’autoroute à péage Ila Touba, aux environs de 4h 30 mn. Lui et ses présumés complices avaient planifié le cambriolage d’une maison à Touba.
Ils ont été tous déférés au parquet de Thiès vendredi dernier. Mais le procureur Cheikh Dieng a demandé leur conduite vers le parquet de Diourbel, compétent territorialement, indique Libération.. En effet, Boy Djinné et Cie ont été interpellés à hauteur de Bambey et ils prévoyaient de commettre un coup à Touba. Deux faits établis qui rendent le parquet de Diourbel compétent pour décider de leur sort.
Espagne : Un Sénégalais recherché par Interpol pour avoir reçu frauduleusement 55.000 euros d’aide sociale
Un Sénégalais est activement recherché par Interpol. Il aurait reçu plus de 55.000 euros d’aide sociale de l’Espagne alors qu’il était au Sénégal.
La Police nationale espagnole a détecté un immigré d’origine sénégalaise qui a obtenu la nationalité espagnole et qui a reçu une aide sociale de l’Espagne d’une valeur de plus de 55.000 euros, alors qu’il se trouvait dans son pays d’origine le Sénégal. Selon les informations données par la presse espagnole et reprises par Les Echos, le Sénégalo-Espagnol a utilisé un compatriote Sénégalais avec lequel il présentait une certaine ressemblance pour simuler sa présence en Espagne.
Mais c’était sans compter avec la vigilance des contrôleurs espagnols. En effet, quand ils ont suspecté une fraude concernant notre compatriote dont le nom n’est pas révélé, les agents de l’Unité centrale des réseaux d’immigration et des falsifications documentaires (Ucrif) de la Police nationale de Bilbao ont décidé d’ouvrir une enquête pour faire la lumière sur ce qui ressemblait beaucoup à de la fraude.
Les agents, rapporte la presse locale, ont commencé l’enquête lorsqu’ils ont détecté un immigré d’origine sénégalaise, qui travaillait pour une entreprise de la ville de Basauri (une commune de Biscaye dans la communauté autonome du Pays basque en Espagne) et qui n’était pas le titulaire du contrat de travail qui était censé être le sien.
Ainsi, après les premières investigations, les agents ont pu vérifier que l’ouvrier « se faisait passer pour un compatriote qui était celui embauché, profitant d’une certaine ressemblance physique ». La personne qui venait travailler bénéficiait d’un emploi sans disposer des documents nécessaires, tandis que la personne effectivement embauchée bénéficiait de nombreuses aides qu’elle avait demandées lorsqu’elle était en Espagne et qu’elle reçoit désormais depuis le Sénégal.
Concrètement, le bénéficiaire de ces aides sociales a quitté l’Espagne en novembre 2021 et a réussi à se faire passer pour lui par un compatriote, lui offrant la possibilité de travailler pour une entreprise espagnole dans laquelle il a été embauché. En échange, il a reçu un total de 55.837 euros entre les aides liées au Revenu minimum vivant (9658 euros) et le Revenu garantie de revenu du Pays Basque (46.179 euros). Soit un total de 55.837 euros (36,6 millions de F Cfa).
Avec toutes les informations recueillies par les chercheurs de l’Ucrif et avec la collaboration de l’Inspection provinciale du travail et de la sécurité sociale de Biscaye, une inspection de l’entreprise a été réalisée au mois d’octobre.
Une intervention dans l’entreprise au cours de laquelle les enquêteurs ont été amenés à constater que le citoyen d’origine sénégalaise qui travaillait à Basauri n’était pas le véritable propriétaire du contrat.
Une fois qu’il a été établi que le Sénégalais qui travaillait dans l’entreprise n’était pas celui pour qui a un contrat de travail dans l’entreprise, les policiers ont procédé au placement en détention de l’employé.
Les autorités espagnoles ont ainsi pu prendre une décision judiciaire et activer les mécanismes nécessaires de coordination et de coopération internationale avec les voyages d’Interpol pour localiser au Sénégal la personne bénéficiaire de plus de 55.000 euros de l’aide publique espagnole alors qu’elle se trouve hors du pays.
Serigne Moustapha Sy menace Macron et les Français résidant au Sénégal
Serigne Moustapha Sy menace d’exterminer (mystiquement) tous les Français qui sont au Sénégal si Macron s’ingère dans l’élection présidentielle sénégalaise.
Comme à chacune de ses sorties, Serigne Moustapha Sy émet une phrase qui attire l’attention. Le guide moral des Moustarchidines wal moustarchidaty, qui est aussi le président du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) qui a un candidat à la présidentielle, en la personne de Alioune Mamadou Dia, lors de sa sortie à Dieumb, avant-hier, a lancé un avertissement sans frais au Président français. Serigne Moustapha Sy dit à haute et intelligible voix à Emmanuel Macron que si la France s’ingère dans l’élection présidentielle sénégalaise, il va exterminer tous les Français qui sont au Sénégal. Serigne Moustapha Sy d’indiquer que c’est par le mystique qu’il va le faire.
Traite des personnes à Kédougou : Des journalistes sensibilisés sur ce phénomène inquiétant
Des professionnels de médias de Kedougou, Tambacounda, Velingara et Goudiry ont pris part à une session de renforcement de capacités sur la traite des personnes ayant cours dans les sites d’orpaillages des régions de Tambacounda et de Kédougou, organisée pendant deux jours à Kédougou, par l’ONG Free thé Slave.
Selon Sokhna Fatou Cissokho, l’objectif visé était de former les journalistes sur les réalités de la traite sexuelle et les mobiliser en tant qu’acteurs clés pour sensibiliser et communiquer efficacement sur ce fléau devenu inquiétant. « Nous sommes actuellement dans la deuxième année de mise en œuvre d’un projet visant à lutter contre l’exploitation sexuelle des femmes et des filles à Kédougou. Ce projet ambitieux repose sur trois piliers fondamentaux : la prévention, la protection et la prise en charge des victimes de traite sexuelle», souligne la chargée de programme de Free the Slave .
L’ONG Free the Slave qui travaille en étroite collaboration avec divers acteurs, tels que les instances judiciaires, les professionnels de la santé et les défenseurs des droits de l’enfant, comme l’Aide à l’Enfance, afin de prévenir ces abus, souhaite que les journalistes puissent disposer des outils nécessaires afin de réussir la sensibilisation et la communication sur le phénomène. Cette session de formation a vu la participation d’acteurs tels que l’ONG La Lumière dont le travail sur le terrain a été hautement salué par les participants.
Candidature de Ousmane Sonko : Audience décisive au tribunal de Dakar
Un tribunal de Dakar examine ce mardi 12 décembre la réintégration ou non de l’opposant Ousmane Sonko sur les listes électorales, dont dépend sa candidature à la présidentielle de 2024.
La Cour suprême au Sénégal a cassé le 17 novembre un jugement rendu en octobre, qui avait remis M. Sonko dans la course à la présidentielle en annulant sa radiation des listes électorales prononcée à la suite d’une condamnation dans l’affaire Adji Sarr.
La Cour a décidé que l’affaire devait être rejugée en première instance par le tribunal de Dakar.
Ousmane Sonko a été radié des listes électorales à la suite de sa condamnation en juin à deux ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse.
Le maire de Ziguinchor dénonce cette affaire et d’autres dont il fait l’objet comme des machinations visant à l’écarter de la présidentielle. Le pouvoir se défend de toute instrumentalisation de la justice.
La radiation de M. Sonko le rend inéligible pour la présidentielle de 2024 si elle est confirmée. Elle donne lieu à une bagarre judiciaire menée par ses avocats contre l’Etat, engagé depuis plus de deux ans dans un bras de fer avec l’opposant qui a déclenché plusieurs épisodes de troubles meurtriers.
M. Sonko a été écroué fin juillet sous d’autres chefs d’inculpation, dont appel à l’insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l’Etat.
Après le camouflet d’Abuja, l’estocade de Genève pour les rentiers de la tension (Par Dr Yoro Dia)
Le Président Sall, invité du Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme de l’ONU pour le 75e anniversaire de la déclaration universelle des Droits de l’homme
Après le camouflet d’Abuja, l’estocade de Genève pour les rentiers de la tension
L’invitation du Président Macky Sall à Genève à la commémoration du 75e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme de l’ONU par le Haut-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU est un autre camouflet pour l’opposition et les activistes rentiers de la tension qui présentent le Sénégal comme le désert en matière de respect des Droits de l’homme. Pour eux, le Senegal est devenu un goulag pour les droits de l’homme comme le Kampuchéa démocratique des Khmers rouges. Après Abuja avec la cour de la justice de la CEDEAO, Genève avec le Haut-Commissariat aux Droits de l’homme leur rappelle l’insignifiance de leurs excès. Le camouflet de Genève intervient quelques jours après celui d’Abuja quand la cour de justice de la CEDEAO a estimé qu’aucun des Droits de Sonko n’avait été violé par l’Etat du Sénégal. Nul ne pouvant se prévaloir de ses propres turpitudes, l’opposition et leurs alliées, rentiers de la tension d’une certaine société civile ne pouvaient que faire profil bas tant ils avaient porté au pinacle la cour de justice de la CEDEAO. Ce qui n’était qu’une forme de manipulation et pression psychologique sur les juges. L’invitation faite au Président Sall par le Haut-Commissaire aux Droit de l’homme à l’occasion du 75e anniversaire de la Déclaration universelle risque de porter l’estocade à une certaine opposition et aux rentiers de la tension parce qu’on voit mal le Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme de l’ONU inviter un chef d’Etat qui a un passif en la matière au 75eme anniversaire de la déclaration universelle pour aborder le thème « l’Avenir des Droits humains, de la paix et de la sécurité ». Cette invitation est la preuve si besoin en encore était de l’exemplarité de notre pays sur la question. Nos rentiers de la tension qui vivent du dénigrement du Sénégal à l’étranger vivent une grande souffrance parce que la communauté internationale aussi bien à Abuja, qu’à Genève rejette à juste titre la présentation qu’ils font du Sénégal présenté comme un goulag en matière de Droits de l’Homme. Une autre bataille perdue parce qu’on ne peut vivre durablement de l’industrie fake et de la manipulation comme faire croire qu’on va trainer le Sénégal à la CPI. Ou en est d’ailleurs cette procédure ou c’était simplement une « fanfaronnade » comme disait le Ministre Sidiki Kaba. La thèse de la « fanfaronnade » est confirmée et toutes les personnes de bonne foi ou de simple bon sens le savaient. Ce serait quand même un grand paradoxe que le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme de l’ONU invite en grande pompe un chef d’Etat passible de poursuite de crimes relevant de la CPI.
En invitant le Président Sall à la Commémoration du 75e anniversaire de la déclaration universelle des Droits de l’homme, le Haut-Commissaire confirme le leadership du Sénégal qui a su maintenir le cap malgré l’intermède de l’opposition insurrectionnelle alors que notre pays a toujours été habitué à une opposition légale et républicaine. Même cet intermède fait de vulgarité et de brutalité a été géré dans le cadre de l’Etat de Droit comme l’a affirmé la cour de justice de la CEDEAO et comme le confirme aujourd’hui cette invitation faite par le Haut-Commissaire au Président Sall à la commémoration du 75e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme qui deviennent de plus en plus le moteur de l’histoire pour les démocraties en lieu et place de la raison d’Etat. L’opposition et les rentiers de la tension ne pouvaient que perdre cette bataille à l’International parce que l’Etat du Sénégal défend les droits l’homme parce qu’ils sont consubstantiels à ses valeurs républicaines et traditions démocratiques plutôt que par simple esthétisme politique international.
Sonko, entre Zig et Dakar : « Non pas de 2 justices, il n’y en a qu’une seule », Maimouna Bousso
12 octobre 2023- 12 décembre 2023. Il y a deux mois, Ousmane Sonko réintégrait le fichier électoral après sa radiation. Le 17 novembre, la cour Suprême casse et annule la décision du tribunal de Ziguinchor et renvoie l’affaire au Tribunal Hors classe de Dakar. Qui se prononce aujourd’hui mardi. Occasion pour Maimouna Bousso, face à la presse lundi, de dire que la justice est une et indivis.
Les Leaders Alliés du Candidat Ousmane Sonko (Lacos) se sont prononcés sur la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales qui sera examinée ce mardi au Tribunal Hors classe de Dakar en audience spéciale.
« Ce mardi, nous retournons au tribunal. Il n’y a pas deux justices, celle de Ziguinchor et celle de Dakar, il n’y a qu’une seule justice, la justice est une et indivis. La même justice qui s’est prononcée à Ziguinchor, se prononcera ce mardi à Dakar. C’est une audience publique à la fameuse salle 4, salle coupe-tête, la salle guillotine », a déclaré Maimouna Bousso.
Très active dans le combat pour le respect des droits de l’homme, la Présidente du mouvement des Forces Citoyennes appelle à la mobilisation des grands jours en raison du caractère de l’audience publique.
« Si le droit est dit, avance t-elle, notre candidat va déposer ses fiches, à l’instar de tous les candidats. Si le droit n’est pas dit, le peuple sénégalais décidera. Restons vigilants ».