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Contribution: le respect de la vie passe par le respect des règles. Ensemble, changeons nos comportements pour un avenir plus sûr sur nos routes ( Ma Diakhaté Niang).

La vue d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux m’a profondément attristé. Elle montre les circonstances tragiques d’un accident impliquant un chauffard à bord d’un pick-up, visiblement très pressé, qui a fini par heurter un bus Tata circulant tranquillement sur l’une des voies. Cet incident illustre de manière frappante les dangers du non-respect des règles de conduite et de l’imprudence sur nos routes. Chaque jour, des vies sont mises en péril par des comportements irresponsables comme celui-ci. Cette vidéo n’est qu’un exemple, parmi tant d’autres, des conséquences dévastatrices que peuvent entraîner la précipitation et le mépris des autres usagers de la route. Elle nous rappelle douloureusement que la prudence et le respect du code de la route ne sont pas des options, mais des impératifs pour préserver la vie humaine.

Il est urgent que nous prenions tous conscience de l’importance de la sécurité routière. Chaque conducteur a la responsabilité de veiller à sa propre sécurité, ainsi qu’à celle des autres. Nous ne pouvons pas continuer à ignorer les dangers de l’imprudence et de l’excès de vitesse. Il en va de la vie de chacun d’entre nous. Que cet accident serve de leçon à tous et nous pousse à agir avec plus de responsabilité et de vigilance sur nos routes. Le respect des règles de conduite automobile est une nécessité absolue pour préserver nos vies et celles de nos proches. Ignorer ces règles, c’est mettre en péril notre sécurité et celle de toute la communauté. Nous devons, chacun à notre niveau, prendre la responsabilité de respecter scrupuleusement le code de la route. Cela ne doit pas être perçu comme une contrainte, mais comme un acte citoyen indispensable.

Le citoyen, qu’il soit conducteur ou passager dans un bus ou une voiture de transport, joue un rôle crucial dans la sécurité routière. En tant que passager, vous êtes le premier témoin des comportements au volant, et vous avez non seulement le droit, mais aussi le devoir de rappeler à l’ordre le chauffeur dès que vous constatez qu’il manque de respecter les règles du code de la route. Ce rappel à l’ordre est le premier point de sécurité. Il s’agit d’une action citoyenne simple mais essentielle qui peut sauver des vies. Ne pas tolérer les excès de vitesse, l’utilisation du téléphone au volant, ou encore le non-respect des feux de signalisation et des autres règles de circulation est un moyen efficace de prévenir les accidents. Le respect des règles de conduite n’est pas seulement la responsabilité du chauffeur, mais également de chaque personne présente dans le véhicule. En agissant ainsi, vous contribuez activement à la sécurité de tous les passagers et à celle des autres usagers de la route. Ensemble, par cette vigilance partagée, nous pouvons réduire les risques et améliorer la sécurité sur nos routes.

J’appelle nos autorités à prendre des mesures sévères et immédiates pour sanctionner les contrevenants. Les sanctions prévues par la loi doivent être appliquées avec toute la rigueur nécessaire pour dissuader ceux qui mettent en danger la vie des autres. La permissivité ne peut plus être tolérée face à l’hécatombe sur nos routes. Il est, en outre, urgent de moderniser notre système de surveillance routière. Nos routes doivent être équipées d’un matériel de surveillance performant, capable de détecter automatiquement les infractions, sans qu’il y ait besoin d’interactions directes entre les agents de la circulation et les chauffeurs. Pour cela, il est impératif de mettre en place un dispositif informatique efficace, soutenu par une base de données exhaustive regroupant les informations sur tous les propriétaires de véhicules. Ce système doit permettre une sanction rapide et sans faille des infractions, garantissant ainsi une sécurité accrue pour tous. En effet, dans le cadre de la régulation du secteur des transports et de la surveillance des conducteurs, il est impératif de mettre en place un système de contrôle et de surveillance robuste et efficace.

Ce système doit inclure l’installation de radars modernes pour contrôler la vitesse et détecter les infractions routières en temps réel. La présence de radars constitue un moyen dissuasif puissant contre les comportements dangereux sur nos routes, tout en permettant une sanction immédiate et juste des contrevenants.
De plus, le respect des contrôles techniques réguliers doit être strictement imposé. Chaque véhicule circulant sur nos routes doit être soumis à une inspection rigoureuse pour s’assurer qu’il est en bon état de fonctionnement, minimisant ainsi les risques d’accidents dus à des défaillances mécaniques. Il est essentiel que les autorités vérifient que ces contrôles techniques sont effectués dans les délais impartis et que les véhicules non conformes soient retirés de la circulation jusqu’à ce qu’ils soient remis en état.

Il est tout aussi impératif que l’État encourage l’implication des garages privés dans les opérations de contrôle technique des véhicules. Cela pourrait avoir plusieurs avantages notables comme l’augmentation du nombre de centres de contrôle, l’amélioration de la couverture territoriale, la stimulation de la concurrence, la contribution à la création d’emplois et l’allègement de la charge sur les centres publics. Cependant, il est important que cette ouverture soit encadrée par des normes strictes pour garantir que les garages privés respectent les mêmes standards de qualité et d’impartialité que les centres de contrôle technique actuels. Un suivi rigoureux serait nécessaire pour éviter toute dérive et garantir que la sécurité des véhicules reste la priorité absolue.

Aussi, l’État doit jouer un rôle clé dans la sécurisation des emplois liés au secteur des transports. En collaboration avec les transporteurs, il est essentiel de mettre en place un système qui assure la stabilité et la protection des travailleurs de ce secteur. Cela passe par la généralisation des contrats de travail formels, garantissant ainsi des conditions d’emploi justes et sécurisées. Il est également impératif que ces travailleurs bénéficient de prises en charge sociales adéquates, incluant l’accès à des services sociaux qui offriraient un soutien constant que ce soit en matière de santé, de bien-être, ou d’assistance en cas de besoin, afin de protéger ceux qui passent une grande partie de leur temps sur nos routes.

Par ailleurs, une rénovation du parc automobile est indispensable pour garantir que les véhicules en circulation répondent aux normes de sécurité modernes. Des véhicules en bon état sont moins susceptibles de tomber en panne ou de causer des accidents, contribuant ainsi à la sécurité générale sur nos routes.
Enfin, il est crucial de rénover et d’entretenir nos infrastructures routières pour que la sécurité soit garantie sur l’ensemble du réseau. Des routes bien conçues, entretenues et équipées de dispositifs de sécurité adaptés réduisent considérablement les risques d’accidents. L’État, en partenariat avec les transporteurs, doit s’engager à créer un environnement sécurisé pour tous les acteurs du secteur des transports, tant en matière d’emploi que d’infrastructures. C’est par une action conjointe et soutenue que nous pourrons améliorer la sécurité routière et assurer un avenir plus sûr pour tous.

Il est déterminant d’assurer que toutes les règles de conduite soient respectées par les conducteurs. Cela inclut le respect des limitations de vitesse, des feux de signalisation, et des zones de stationnement, ainsi que l’obligation de porter la ceinture de sécurité et de ne pas utiliser de téléphone portable au volant. Pour ce faire, des patrouilles de surveillance renforcées et des contrôles aléatoires doivent être mis en place, en complément des radars et des systèmes automatiques. Un système de contrôle et de surveillance bien pensé, combinant technologie et rigueur dans l’application des règles, est indispensable pour garantir la sécurité sur nos routes et pour réguler efficacement le secteur des transports. C’est une responsabilité collective qui appelle à l’action immédiate de toutes les parties prenantes.

J’appelle chacun d’entre nous à faire preuve de la plus grande prudence et à respecter la vie humaine. La vie est précieuse, et il est de notre devoir de la protéger. Il vaut toujours mieux arriver tard ou en retard que de risquer sa vie en cours de route. Nous devons nous rappeler constamment que chaque geste de prudence compte et peut faire la différence entre la vie et la mort.
Il est de notre responsabilité d’aider nos autorités dans cette mission de préservation des vies. De leur côté, elles doivent également mettre en place les mesures nécessaires pour assurer notre sécurité sur les routes. C’est un effort commun qui exige de la vigilance, de la rigueur, et surtout, du respect mutuel.

Contribution: le respect de la vie passe par le respect des règles. Ensemble, changeons nos comportements pour un avenir plus sûr sur nos routes ( Ma Diakhaté Niang).

La vue d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux m’a profondément attristé. Elle montre les circonstances tragiques d’un accident impliquant un chauffard à bord d’un pick-up, visiblement très pressé, qui a fini par heurter un bus Tata circulant tranquillement sur l’une des voies. Cet incident illustre de manière frappante les dangers du non-respect des règles de conduite et de l’imprudence sur nos routes. Chaque jour, des vies sont mises en péril par des comportements irresponsables comme celui-ci. Cette vidéo n’est qu’un exemple, parmi tant d’autres, des conséquences dévastatrices que peuvent entraîner la précipitation et le mépris des autres usagers de la route. Elle nous rappelle douloureusement que la prudence et le respect du code de la route ne sont pas des options, mais des impératifs pour préserver la vie humaine.

Il est urgent que nous prenions tous conscience de l’importance de la sécurité routière. Chaque conducteur a la responsabilité de veiller à sa propre sécurité, ainsi qu’à celle des autres. Nous ne pouvons pas continuer à ignorer les dangers de l’imprudence et de l’excès de vitesse. Il en va de la vie de chacun d’entre nous. Que cet accident serve de leçon à tous et nous pousse à agir avec plus de responsabilité et de vigilance sur nos routes. Le respect des règles de conduite automobile est une nécessité absolue pour préserver nos vies et celles de nos proches. Ignorer ces règles, c’est mettre en péril notre sécurité et celle de toute la communauté. Nous devons, chacun à notre niveau, prendre la responsabilité de respecter scrupuleusement le code de la route. Cela ne doit pas être perçu comme une contrainte, mais comme un acte citoyen indispensable.

Le citoyen, qu’il soit conducteur ou passager dans un bus ou une voiture de transport, joue un rôle crucial dans la sécurité routière. En tant que passager, vous êtes le premier témoin des comportements au volant, et vous avez non seulement le droit, mais aussi le devoir de rappeler à l’ordre le chauffeur dès que vous constatez qu’il manque de respecter les règles du code de la route. Ce rappel à l’ordre est le premier point de sécurité. Il s’agit d’une action citoyenne simple mais essentielle qui peut sauver des vies. Ne pas tolérer les excès de vitesse, l’utilisation du téléphone au volant, ou encore le non-respect des feux de signalisation et des autres règles de circulation est un moyen efficace de prévenir les accidents. Le respect des règles de conduite n’est pas seulement la responsabilité du chauffeur, mais également de chaque personne présente dans le véhicule. En agissant ainsi, vous contribuez activement à la sécurité de tous les passagers et à celle des autres usagers de la route. Ensemble, par cette vigilance partagée, nous pouvons réduire les risques et améliorer la sécurité sur nos routes.

J’appelle nos autorités à prendre des mesures sévères et immédiates pour sanctionner les contrevenants. Les sanctions prévues par la loi doivent être appliquées avec toute la rigueur nécessaire pour dissuader ceux qui mettent en danger la vie des autres. La permissivité ne peut plus être tolérée face à l’hécatombe sur nos routes. Il est, en outre, urgent de moderniser notre système de surveillance routière. Nos routes doivent être équipées d’un matériel de surveillance performant, capable de détecter automatiquement les infractions, sans qu’il y ait besoin d’interactions directes entre les agents de la circulation et les chauffeurs. Pour cela, il est impératif de mettre en place un dispositif informatique efficace, soutenu par une base de données exhaustive regroupant les informations sur tous les propriétaires de véhicules. Ce système doit permettre une sanction rapide et sans faille des infractions, garantissant ainsi une sécurité accrue pour tous. En effet, dans le cadre de la régulation du secteur des transports et de la surveillance des conducteurs, il est impératif de mettre en place un système de contrôle et de surveillance robuste et efficace.

Ce système doit inclure l’installation de radars modernes pour contrôler la vitesse et détecter les infractions routières en temps réel. La présence de radars constitue un moyen dissuasif puissant contre les comportements dangereux sur nos routes, tout en permettant une sanction immédiate et juste des contrevenants.
De plus, le respect des contrôles techniques réguliers doit être strictement imposé. Chaque véhicule circulant sur nos routes doit être soumis à une inspection rigoureuse pour s’assurer qu’il est en bon état de fonctionnement, minimisant ainsi les risques d’accidents dus à des défaillances mécaniques. Il est essentiel que les autorités vérifient que ces contrôles techniques sont effectués dans les délais impartis et que les véhicules non conformes soient retirés de la circulation jusqu’à ce qu’ils soient remis en état.

Il est tout aussi impératif que l’État encourage l’implication des garages privés dans les opérations de contrôle technique des véhicules. Cela pourrait avoir plusieurs avantages notables comme l’augmentation du nombre de centres de contrôle, l’amélioration de la couverture territoriale, la stimulation de la concurrence, la contribution à la création d’emplois et l’allègement de la charge sur les centres publics. Cependant, il est important que cette ouverture soit encadrée par des normes strictes pour garantir que les garages privés respectent les mêmes standards de qualité et d’impartialité que les centres de contrôle technique actuels. Un suivi rigoureux serait nécessaire pour éviter toute dérive et garantir que la sécurité des véhicules reste la priorité absolue.

Aussi, l’État doit jouer un rôle clé dans la sécurisation des emplois liés au secteur des transports. En collaboration avec les transporteurs, il est essentiel de mettre en place un système qui assure la stabilité et la protection des travailleurs de ce secteur. Cela passe par la généralisation des contrats de travail formels, garantissant ainsi des conditions d’emploi justes et sécurisées. Il est également impératif que ces travailleurs bénéficient de prises en charge sociales adéquates, incluant l’accès à des services sociaux qui offriraient un soutien constant que ce soit en matière de santé, de bien-être, ou d’assistance en cas de besoin, afin de protéger ceux qui passent une grande partie de leur temps sur nos routes.

Par ailleurs, une rénovation du parc automobile est indispensable pour garantir que les véhicules en circulation répondent aux normes de sécurité modernes. Des véhicules en bon état sont moins susceptibles de tomber en panne ou de causer des accidents, contribuant ainsi à la sécurité générale sur nos routes.
Enfin, il est crucial de rénover et d’entretenir nos infrastructures routières pour que la sécurité soit garantie sur l’ensemble du réseau. Des routes bien conçues, entretenues et équipées de dispositifs de sécurité adaptés réduisent considérablement les risques d’accidents. L’État, en partenariat avec les transporteurs, doit s’engager à créer un environnement sécurisé pour tous les acteurs du secteur des transports, tant en matière d’emploi que d’infrastructures. C’est par une action conjointe et soutenue que nous pourrons améliorer la sécurité routière et assurer un avenir plus sûr pour tous.

Il est déterminant d’assurer que toutes les règles de conduite soient respectées par les conducteurs. Cela inclut le respect des limitations de vitesse, des feux de signalisation, et des zones de stationnement, ainsi que l’obligation de porter la ceinture de sécurité et de ne pas utiliser de téléphone portable au volant. Pour ce faire, des patrouilles de surveillance renforcées et des contrôles aléatoires doivent être mis en place, en complément des radars et des systèmes automatiques. Un système de contrôle et de surveillance bien pensé, combinant technologie et rigueur dans l’application des règles, est indispensable pour garantir la sécurité sur nos routes et pour réguler efficacement le secteur des transports. C’est une responsabilité collective qui appelle à l’action immédiate de toutes les parties prenantes.

J’appelle chacun d’entre nous à faire preuve de la plus grande prudence et à respecter la vie humaine. La vie est précieuse, et il est de notre devoir de la protéger. Il vaut toujours mieux arriver tard ou en retard que de risquer sa vie en cours de route. Nous devons nous rappeler constamment que chaque geste de prudence compte et peut faire la différence entre la vie et la mort.
Il est de notre responsabilité d’aider nos autorités dans cette mission de préservation des vies. De leur côté, elles doivent également mettre en place les mesures nécessaires pour assurer notre sécurité sur les routes. C’est un effort commun qui exige de la vigilance, de la rigueur, et surtout, du respect mutuel.

Défi politique : Thierno Bocoum met au défi Ousmane Sonko sur la motion de censure

Dans un climat politique de plus en plus tendu, Thierno Bocoum, président du mouvement Agir, a lancé un défi ouvert au Premier ministre Ousmane Sonko. Ce dernier, dans une déclaration ce mardi, a affirmé avec assurance qu’aucune motion de censure ne serait déposée pour faire tomber son gouvernement. Une déclaration qui n’a pas tardé à susciter des réactions au sein de l’opposition.

« On verra bien comment le Premier ministre va empêcher le vote d’une motion de censure prévue à l’article 86 de la Constitution et à l’article 99 du Règlement intérieur. On verra bien s’il compte se placer au-dessus de la loi », a déclaré Thierno Bocoum dans une publication sur ses réseaux sociaux. Cette prise de position met en lumière la détermination de l’opposition à utiliser les moyens légaux à leur disposition pour défier le gouvernement en place.

La motion de censure est un mécanisme prévu par la Constitution et le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour contrôler le gouvernement. Selon l’article 86 de la Constitution et l’article 99 du Règlement intérieur, une motion de censure peut être proposée par les députés afin de sanctionner le gouvernement. Si elle est adoptée par une majorité, elle entraîne la démission du Premier ministre et de son gouvernement.

Ousmane Sonko, visiblement confiant, a affirmé que ce scénario ne se produirait pas : « Je veux rassurer tout le monde, nous avons entendu parler de motion de censure, faire tomber le gouvernement. Il n’y aura pas de motion de censure », a-t-il déclaré.

Les propos du Premier ministre ont été perçus par l’opposition comme une tentative de minimiser les procédures démocratiques en vigueur. Cependant, pour Thierno Bocoum, le défi est lancé et il est désormais question de savoir si le Premier ministre tiendra parole ou s’il sera confronté à une épreuve de force politique.

Ce bras de fer politique s’annonce déterminant pour l’avenir immédiat du gouvernement de Sonko et pour la stabilité du paysage politique national. Les jours à venir permettront de savoir si l’opposition parviendra à concrétiser ses intentions ou si le Premier ministre réussira à maintenir son gouvernement intact.

Défi politique : Thierno Bocoum met au défi Ousmane Sonko sur la motion de censure

Dans un climat politique de plus en plus tendu, Thierno Bocoum, président du mouvement Agir, a lancé un défi ouvert au Premier ministre Ousmane Sonko. Ce dernier, dans une déclaration ce mardi, a affirmé avec assurance qu’aucune motion de censure ne serait déposée pour faire tomber son gouvernement. Une déclaration qui n’a pas tardé à susciter des réactions au sein de l’opposition.

« On verra bien comment le Premier ministre va empêcher le vote d’une motion de censure prévue à l’article 86 de la Constitution et à l’article 99 du Règlement intérieur. On verra bien s’il compte se placer au-dessus de la loi », a déclaré Thierno Bocoum dans une publication sur ses réseaux sociaux. Cette prise de position met en lumière la détermination de l’opposition à utiliser les moyens légaux à leur disposition pour défier le gouvernement en place.

La motion de censure est un mécanisme prévu par la Constitution et le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour contrôler le gouvernement. Selon l’article 86 de la Constitution et l’article 99 du Règlement intérieur, une motion de censure peut être proposée par les députés afin de sanctionner le gouvernement. Si elle est adoptée par une majorité, elle entraîne la démission du Premier ministre et de son gouvernement.

Ousmane Sonko, visiblement confiant, a affirmé que ce scénario ne se produirait pas : « Je veux rassurer tout le monde, nous avons entendu parler de motion de censure, faire tomber le gouvernement. Il n’y aura pas de motion de censure », a-t-il déclaré.

Les propos du Premier ministre ont été perçus par l’opposition comme une tentative de minimiser les procédures démocratiques en vigueur. Cependant, pour Thierno Bocoum, le défi est lancé et il est désormais question de savoir si le Premier ministre tiendra parole ou s’il sera confronté à une épreuve de force politique.

Ce bras de fer politique s’annonce déterminant pour l’avenir immédiat du gouvernement de Sonko et pour la stabilité du paysage politique national. Les jours à venir permettront de savoir si l’opposition parviendra à concrétiser ses intentions ou si le Premier ministre réussira à maintenir son gouvernement intact.

Bombardier tire sa révérence : Une légende de la lutte sénégalaise prend sa retraite

Le monde de la lutte sénégalaise est en émoi après l’annonce de la retraite sportive de Bombardier, de son vrai nom Serigne Ousmane Dia, à l’âge de 47 ans. Cette nouvelle, relayée par Wiwsport, marque la fin d’une époque pour un des plus grands noms de l’arène sénégalaise.

Né à Mbour, Bombardier a débuté sa carrière dans les années 90, gravissant rapidement les échelons grâce à une combinaison redoutable de puissance brute et de technique raffinée. Dès ses débuts, il s’est démarqué par sa stature imposante et son style unique, qui lui ont permis de s’imposer face à de nombreux adversaires redoutés.

Le couronnement de sa carrière a été marqué par l’obtention du titre de Roi des arènes, la distinction suprême dans la lutte sénégalaise, qu’il a détenue à plusieurs reprises. Ce titre, réservé aux plus grands champions, a solidifié la place de Bombardier dans l’histoire de ce sport emblématique du Sénégal. Ses combats mémorables, jalonnés de victoires éclatantes, ont contribué à forger sa légende.

Ces dernières années, malgré le poids des années, Bombardier a continué à se battre avec la même détermination, prouvant qu’il restait un adversaire redoutable. Cependant, après une période de réflexion, il a décidé qu’il était temps pour lui de raccrocher son nguimb, mettant ainsi fin à une carrière exceptionnelle.

Avec cette retraite, Bombardier laisse derrière lui un héritage inégalé. Son parcours est un modèle pour les générations futures de lutteurs sénégalais et son nom restera gravé dans l’histoire de la lutte sénégalaise. Alors que l’arène perd l’une de ses figures les plus emblématiques, les fans se souviendront de Bombardier non seulement comme un champion, mais aussi comme un symbole de persévérance et d’excellence.

Convoquée en urgence : L’Assemblée nationale entre dans une nouvelle phase de turbulences politiques

Ce mercredi, l’Assemblée nationale est à nouveau sous les feux de la rampe, avec une convocation d’urgence du bureau à 17 heures. Selon des sources parlementaires, cette réunion précède une session extraordinaire prévue pour demain, jeudi, suite à un décret émis par le président de la République.

La convocation d’une session extraordinaire semble être une réponse stratégique face à la motion de censure que les députés de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) ont récemment annoncé. Selon une source interne, « le président a sorti un décret qu’il a envoyé au président de l’Assemblée nationale pour la convocation d’une session extraordinaire demain, jeudi. L’idée est de court-circuiter la motion de censure annoncée par les députés de Benno Bokk Yaakaar ». Cette manœuvre vise à priver ces députés de la majorité de l’opportunité d’introduire cette motion.

La situation politique semble se diriger vers une crise majeure, avec des spéculations sur une possible dissolution de l’Assemblée nationale. « Les députés de Benno risquent de ne plus avoir le temps de passer à l’acte », indique notre source, soulignant le caractère inéluctable de cette escalade.

La motion de censure, qui constitue un acte fort dans la vie politique sénégalaise, pourrait donc ne jamais voir le jour si la session extraordinaire est maintenue. Cette manœuvre, perçue comme une tentative de contrecarrer l’initiative des députés de BBY, reflète la tension croissante au sein du paysage politique national.

La dissolution de l’Assemblée nationale, si elle se concrétise, ouvrirait une nouvelle phase d’incertitude, avec des répercussions potentiellement profondes sur l’équilibre des pouvoirs au Sénégal. Les prochaines heures seront cruciales pour le futur de la représentation nationale, alors que le pays retient son souffle dans l’attente de l’issue de cette nouvelle bataille politique.

Vers une Dissolution du CESE et du HCCT : La Révélation de la Première Ministre

La Première ministre a récemment dévoilé une information de taille concernant l’avenir des institutions clés du Sénégal. Lors d’une rencontre tenue ce mercredi avec le personnel de la Primature pour discuter de questions de réorganisation et de fonctionnement, Ousmane Sonko a laissé entendre que le président de la République pourrait prochainement dissoudre le Conseil économique, social et environnemental (CESE) ainsi que le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT).

Selon les propos de la Première ministre, les décrets relatifs à cette dissolution pourraient être pris dans les jours à venir. « Le président de la République va probablement prendre les décrets pour remercier Abdoulaye Daouda Diallo et Aminata Mbengue Ndiaye », a-t-elle affirmé. Abdoulaye Daouda Diallo et Aminata Mbengue Ndiaye, respectivement à la tête du CESE et du HCCT, seraient donc sur le point de quitter leurs fonctions, marquant un tournant significatif dans l’administration sénégalaise.

Outre la dissolution annoncée, la Première ministre a également révélé que le président compte bloquer le fonctionnement de ces institutions. Cette décision viserait à empêcher toute dépense de crédit, en attendant la finalisation de l’étude sur la rationalisation des dépenses publiques, actuellement en cours. « Aucun centime de crédit ne pourra être dépensé », a-t-elle martelé, soulignant l’importance de cette mesure dans le cadre de la réforme engagée par le gouvernement.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la promesse du régime actuel de rationaliser les dépenses publiques en supprimant ou réorganisant certaines institutions jugées peu essentielles. Le gouvernement, dans sa volonté de moderniser l’État, semble déterminé à aller au bout de cette réforme, qui pourrait marquer un profond changement dans la gestion des affaires publiques au Sénégal.

La dissolution du CESE et du HCCT, deux institutions majeures, serait donc une étape clé dans cette stratégie de rationalisation. Si cette mesure est effectivement mise en œuvre, elle pourrait redistribuer les cartes au sein de l’administration sénégalaise, tout en renforçant l’efficacité des dépenses publiques.

Le Sénégal pourrait donc bientôt assister à une réorganisation profonde de ses institutions, avec la dissolution probable du CESE et du HCCT. Cette décision, révélée par la Première ministre, témoigne de la volonté du gouvernement de réduire les dépenses publiques et de renforcer l’efficience de l’État. Les jours à venir seront décisifs pour connaître l’issue de cette réforme.

Le Premier Ministre Ousmane Sonko annonce le lancement imminent de la traque pour la reddition des comptes

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a annoncé ce mercredi le lancement imminent d’une vaste campagne de reddition des comptes. S’adressant au personnel de la primature, Sonko a précisé que cette initiative, qui devrait débuter cette semaine, répond à une demande croissante du peuple sénégalais pour une gestion transparente des deniers publics.

« Les gens ne peuvent pas se permettre, à coups de milliards, sur le foncier, sur les marchés publics, les marchés placés secret défense, sur les concessions et j’en passe… amasser des milliards et en sortir indemnes », a déclaré le Premier ministre. Cette déclaration intervient dans un contexte où des soupçons de détournement de fonds publics pèsent sur plusieurs figures de l’administration et du secteur privé.

Ousmane Sonko a également souligné que des mesures conservatoires ont déjà été prises pour empêcher les personnes concernées de quitter le pays, afin de garantir que les fonds mal acquis soient restitués au peuple sénégalais. « Nous avons pris toutes les dispositions pour que cet argent puisse revenir au peuple », a-t-il affirmé avec détermination.

Cette traque pour la reddition des comptes marque une étape décisive dans la lutte contre la corruption au Sénégal, et le gouvernement semble déterminé à ne laisser aucune place à l’impunité. L’annonce du Premier ministre a été perçue comme un signal fort envoyé à tous ceux qui seraient tentés de s’enrichir illégalement aux dépens de l’État.

Alors que le lancement de cette campagne est attendu avec impatience, les Sénégalais espèrent que les actions annoncées par le gouvernement se traduiront par des résultats concrets, renforçant ainsi la confiance du public dans les institutions de l’État.

Ousmane Sonko se prononce sur la motion de censure : « Il n’y a pas de motion, ces gens auront autre chose à faire que d’être députés »

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a réagi ce mercredi aux rumeurs concernant une motion de censure initiée par le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY) pour faire chuter son gouvernement. Lors d’une rencontre à la Primature, Sonko a balayé d’un revers de main ces spéculations, affirmant que les parlementaires de BBY auront « autre chose à faire que d’être députés » d’ici le 12 septembre.

Le ton tranchant employé par le Premier ministre semble annoncer un événement politique imminent, peut-être la dissolution de l’Assemblée nationale par le président Bassirou Diomaye Faye. Cette déclaration, lourde de sens, laisse entendre que le gouvernement prépare une réponse forte aux manœuvres de l’opposition.

Selon Sonko, la motion de censure, qui est souvent utilisée comme un outil parlementaire pour exprimer un manque de confiance envers le gouvernement en place, n’aura pas l’occasion d’être votée. Il a laissé entendre que l’opposition pourrait bientôt perdre sa plateforme législative, ce qui suggère une possible dissolution de la législature actuelle.

Si cette dissolution se concrétise, elle marquera un tournant significatif dans la crise politique que traverse le pays. Le Sénégal, réputé pour sa stabilité démocratique, pourrait alors entrer dans une nouvelle phase d’incertitude politique, alors que les acteurs politiques se préparent à de possibles élections anticipées. Le Premier ministre semble confiant dans sa capacité à surmonter cette épreuve, mais la question reste ouverte sur l’avenir immédiat de l’Assemblée nationale et sur la manière dont les différents camps politiques réagiront à cette possible dissolution.

Ce nouveau développement politique sera sans doute au centre des débats publics dans les jours à venir, alors que le Sénégal se dirige vers une semaine décisive pour son avenir institutionnel.

Bilan à mi-mandat de la ville de Dakar sous Barthélémy Dias : Réalisations et perspectives pour l’avenir

Du 5 au 7 septembre 2024, la mairie de Dakar, dirigée par Barthélémy Dias, organise un événement marquant à l’hôtel de ville pour présenter le bilan à mi-mandat couvrant la période de février 2022 à juillet 2024. Cet événement se veut une plateforme d’échange et de transparence, mettant en lumière les réalisations majeures de la municipalité dans différents secteurs stratégiques et partageant les perspectives pour la suite du mandat.

Depuis son élection, le maire Barthélémy Dias a placé les citoyens dakarois au cœur de son action. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 14.223 personnes ont bénéficié de bourses et d’allocations, et 50.000 citoyens ont reçu des secours pour les fêtes de Tabaski et de Pâques. Ces aides montrent l’engagement de la municipalité à soutenir les plus vulnérables, notamment dans un contexte économique difficile.

La santé des Dakarois est une priorité pour la mairie. L’un des actes les plus significatifs est l’acquisition de 40 générateurs pour le centre de dialyse de Liberté 6, permettant ainsi de prendre en charge 240 patients par semaine. En parallèle, la prise en charge médicale a été renforcée avec l’enrôlement de 10.500 bénéficiaires pour un montant de 2 milliards de francs CFA. De plus, 26 évacuations médicales à l’étranger ont été financées à hauteur de 88 millions de francs CFA, prouvant ainsi la volonté d’assurer un accès équitable aux soins de santé.

Sous la direction de Barthélémy Dias, la ville de Dakar a investi massivement dans l’amélioration de ses infrastructures routières. Avec un montant de plus de 7 milliards de francs CFA, plus de 157 km de routes ont été réhabilités, dont 11 km de nouvelles routes. Ces travaux incluent également l’installation de 60.000 points lumineux à travers la ville, soit 700 par km2, pour améliorer la sécurité des citoyens. En outre, des projets d’aménagements sportifs ont été menés à bien avec la réception de trois gazons synthétiques à Castors, Grand Yoff et Sicap Liberté, et un quatrième en cours à Cambérène.

Ces réalisations ne sont qu’une partie des efforts déployés par la municipalité de Dakar pour améliorer la qualité de vie de ses citoyens. L’événement de septembre 2024 sera l’occasion pour Barthélémy Dias de partager les perspectives pour la suite de son mandat, notamment dans les domaines de l’éducation, de l’environnement, et de l’innovation urbaine.

Ce bilan à mi-mandat reflète l’engagement constant de la mairie envers le développement de la ville de Dakar, tout en renforçant la confiance des citoyens dans leurs institutions locales. Les Dakarois peuvent s’attendre à d’autres initiatives audacieuses et structurantes dans les mois à venir.

Appel à la Sérénité dans l’Espace Politique : Un Cri d’Alerte de Zahra Iyane Thiam

Dans un contexte politique de plus en plus tendu, Zahra Iyane Thiam, ancienne directrice générale de l’Asepex, lance un appel pressant à la sérénité. Pour elle, il est urgent de « mettre balle à terre » et de restaurer la paix dans l’espace politique. Le climat conflictuel qui règne actuellement, selon elle, est non seulement insoutenable mais également dangereux pour le bien-être collectif.

Zahra Iyane Thiam souligne que ce climat de tension se fait ressentir à tous les niveaux de la vie active. Les familles, déjà confrontées à des défis multiples, peinent à faire face à l’ensemble des difficultés qui s’accumulent. Avec la rentrée des classes imminente, les inquiétudes se multiplient, notamment face à une réduction du coût de la vie qui, malgré les engagements et les mesures prises, tarde à se concrétiser.

Les préoccupations de Zahra Iyane Thiam ne s’arrêtent pas là. Elle met également en lumière la recrudescence des accidents de la route, les tragédies en mer, ainsi que la précarité de l’emploi qui atteint des sommets. L’insécurité grandissante et une diplomatie de plus en plus « rugueuse » et dépourvue de finesse viennent encore alourdir un tableau déjà sombre. « Nos partenaires internationaux s’inquiètent également de cette situation, » affirme-t-elle, appelant à un changement immédiat dans la manière de conduire les affaires publiques.

Face à cette situation critique, Zahra Iyane Thiam adresse un appel spécifique au président Bassirou Diomaye Faye. Elle l’invite à revoir sa position et à entamer des discussions avec la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY). Cette démarche, selon elle, permettrait de différer la dissolution de l’Assemblée nationale jusqu’après le vote du budget, de présenter la Déclaration de Politique Générale (DPG) de Ousmane Sonko, et de retirer la motion de censure introduite par Abdou Mbow.

En adoptant cette approche, elle estime que la sérénité et l’ordre institutionnel pourront être rétablis, au moins pour la période cruciale qui s’annonce pour les finances publiques. « Les hommes passent, mais les institutions demeurent, » rappelle-t-elle, insistant sur l’importance de préserver les fondements de la République. Pour Zahra Iyane Thiam, il est clair que l’heure est venue de mettre de côté les manœuvres politiciennes et de se concentrer sur l’essentiel : l’avenir du Sénégal.

Visite d’État du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye en Chine : Un partenariat stratégique renforcé

Ce mercredi à 10h (heure locale), le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a fait une entrée remarquée au Grand Palais du Peuple à Pékin, en Chine. Accompagné de la Première Dame, Marie Khone Faye, ainsi que d’une délégation comprenant plusieurs membres du gouvernement sénégalais, le Chef de l’État effectue une visite d’État les 3 et 4 septembre, à l’invitation de son homologue chinois, le Président Xi Jinping.

L’objectif de cette visite, selon la cellule de communication de la Présidence sénégalaise, est de consolider les liens d’amitié et de coopération qui unissent le Sénégal et la Chine. Depuis plusieurs années, ces relations se sont renforcées, culminant dans un partenariat stratégique global. Cette rencontre symbolise la volonté des deux nations de poursuivre sur cette voie, en explorant de nouvelles opportunités de collaboration dans divers domaines.

En plus de cette rencontre bilatérale, le Président Faye prendra part, du 4 au 6 septembre, au Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), où il sera co-président. Ce forum, qui se tient également à Pékin, constitue une plateforme clé pour renforcer les liens entre la Chine et les pays africains, à travers des discussions sur des projets communs et des initiatives de développement.

Les premières images de cette visite officielle montrent un accueil chaleureux réservé au Président Faye et à sa délégation, témoignant de l’importance accordée par les autorités chinoises à cette visite. Ces moments marquent le début d’une nouvelle étape dans les relations entre le Sénégal et la Chine, avec des perspectives prometteuses pour l’avenir.

La visite d’État de Bassirou Diomaye Diakhar Faye en Chine réaffirme l’engagement du Sénégal à renforcer sa coopération avec des partenaires internationaux, en mettant l’accent sur le développement durable et le progrès socio-économique. Elle souligne également le rôle croissant du Sénégal sur la scène internationale, en tant qu’acteur clé dans les relations sino-africaines.

Auchan Retail Sénégal sous le feu du Fisc : Un bras de fer judiciaire s’engage à Dakar

La multinationale française Auchan, réputée pour son rôle majeur dans la grande distribution, est actuellement confrontée à une situation complexe au Sénégal. L’administration fiscale sénégalaise a en effet procédé à un redressement fiscal de la filiale locale de l’entreprise, Auchan Retail Sénégal. Ce redressement, dont le montant reste pour l’instant inconnu, est contesté par l’entreprise, qui a décidé de porter l’affaire devant la justice.

Selon les informations rapportées par Libération, Auchan Retail Sénégal est dans le viseur des autorités fiscales sénégalaises. L’administration fiscale a émis un redressement contre la filiale de la multinationale française, ce qui a conduit à une opposition judiciaire de la part d’Auchan. Cette affaire n’est pas sans rappeler d’autres litiges similaires, comme celui de la société Woodside, également en conflit avec le Fisc sénégalais.

Avant même que le tribunal ne se prononce sur le fond du dossier, la 2ème Chambre civile du tribunal de grande instance hors classe de Dakar a pris des mesures préliminaires. Saliou Dièye, expert du cabinet Fiddex Sda, a été désigné pour mener une mission de conciliation entre les parties. Cette décision a été officiellement communiquée par l’administrateur des greffes le 31 juillet dernier, marquant ainsi une étape importante dans le traitement de ce contentieux.

Pour Auchan, l’enjeu est de taille. Le groupe, qui a investi de manière significative au Sénégal, y voyant un marché stratégique, doit maintenant faire face à cette procédure qui pourrait avoir des répercussions financières et opérationnelles considérables. Pour le Sénégal, cette affaire s’inscrit dans une volonté de renforcer la régulation fiscale des entreprises opérant sur son territoire, dans un contexte où la transparence et l’équité fiscale deviennent des priorités pour les autorités.

Ce litige entre Auchan Retail Sénégal et le Fisc sénégalais met en lumière les défis auxquels les multinationales peuvent être confrontées lorsqu’elles opèrent dans des environnements fiscaux complexes. L’issue de ce bras de fer judiciaire sera scrutée de près, tant pour ses implications financières que pour son impact sur les relations économiques entre le Sénégal et les grandes entreprises internationales.

Auchan Retail Sénégal sous le feu du Fisc : Un bras de fer judiciaire s’engage à Dakar

La multinationale française Auchan, réputée pour son rôle majeur dans la grande distribution, est actuellement confrontée à une situation complexe au Sénégal. L’administration fiscale sénégalaise a en effet procédé à un redressement fiscal de la filiale locale de l’entreprise, Auchan Retail Sénégal. Ce redressement, dont le montant reste pour l’instant inconnu, est contesté par l’entreprise, qui a décidé de porter l’affaire devant la justice.

Selon les informations rapportées par Libération, Auchan Retail Sénégal est dans le viseur des autorités fiscales sénégalaises. L’administration fiscale a émis un redressement contre la filiale de la multinationale française, ce qui a conduit à une opposition judiciaire de la part d’Auchan. Cette affaire n’est pas sans rappeler d’autres litiges similaires, comme celui de la société Woodside, également en conflit avec le Fisc sénégalais.

Avant même que le tribunal ne se prononce sur le fond du dossier, la 2ème Chambre civile du tribunal de grande instance hors classe de Dakar a pris des mesures préliminaires. Saliou Dièye, expert du cabinet Fiddex Sda, a été désigné pour mener une mission de conciliation entre les parties. Cette décision a été officiellement communiquée par l’administrateur des greffes le 31 juillet dernier, marquant ainsi une étape importante dans le traitement de ce contentieux.

Pour Auchan, l’enjeu est de taille. Le groupe, qui a investi de manière significative au Sénégal, y voyant un marché stratégique, doit maintenant faire face à cette procédure qui pourrait avoir des répercussions financières et opérationnelles considérables. Pour le Sénégal, cette affaire s’inscrit dans une volonté de renforcer la régulation fiscale des entreprises opérant sur son territoire, dans un contexte où la transparence et l’équité fiscale deviennent des priorités pour les autorités.

Ce litige entre Auchan Retail Sénégal et le Fisc sénégalais met en lumière les défis auxquels les multinationales peuvent être confrontées lorsqu’elles opèrent dans des environnements fiscaux complexes. L’issue de ce bras de fer judiciaire sera scrutée de près, tant pour ses implications financières que pour son impact sur les relations économiques entre le Sénégal et les grandes entreprises internationales.

La Gambie fait une entrée historique au Forum économique oriental : un tournant dans ses relations économiques avec l’Asie-Pacifique

Dans une première historique, la Gambie, petit pays de l’Afrique de l’Ouest, a participé au Forum économique oriental, marquant un tournant significatif dans ses relations économiques avec la région Asie-Pacifique. Ce développement témoigne de la volonté croissante de la Gambie de diversifier ses partenariats économiques et d’étendre son influence sur la scène internationale.

Lors de cette participation inédite, le premier secrétaire de l’ambassade de Gambie en Russie, Bakary Jawo, a pris la parole en ligne pour exprimer la gratitude de son pays. « Tout d’abord, je voudrais vous remercier pour l’invitation à participer à ce forum très important », a déclaré Jawo, soulignant l’importance de cette occasion pour la Gambie. « Je voudrais souligner que le petit pays de la Gambie, de la côte ouest de l’Afrique, est représenté à ce forum », a-t-il ajouté, mettant en avant la portée symbolique de la présence gambienne à cet événement majeur.

Le Forum économique oriental, qui se tient annuellement à Vladivostok, en Russie, est une plateforme clé pour le développement des relations économiques entre les pays de la région Asie-Pacifique et d’autres partenaires internationaux. L’édition de cette année a vu la participation de nombreux dirigeants, entrepreneurs et représentants gouvernementaux venus du monde entier pour discuter des opportunités d’investissement et de coopération.

La participation de la Gambie à ce forum souligne son engagement à élargir ses horizons économiques et à renforcer ses liens avec des régions dynamiques comme l’Asie-Pacifique. Pour un pays dont l’économie repose principalement sur l’agriculture, le tourisme, et les envois de fonds de la diaspora, cette ouverture vers de nouvelles collaborations internationales pourrait représenter une opportunité précieuse pour diversifier ses sources de revenus et stimuler son développement.

De plus, cet engagement démontre l’intérêt croissant des nations africaines pour les grandes plateformes économiques mondiales. De plus en plus de pays africains cherchent à attirer des investissements étrangers et à établir des partenariats stratégiques qui leur permettent de se positionner comme des acteurs incontournables dans l’économie mondiale.

En s’intégrant dans des initiatives telles que le Forum économique oriental, la Gambie espère non seulement attirer des investisseurs, mais aussi explorer des domaines de coopération dans des secteurs clés tels que les infrastructures, l’énergie, l’agriculture et le commerce. Cette participation pourrait également ouvrir la voie à des échanges culturels et technologiques qui, à terme, renforceraient la résilience économique du pays.

En conclusion, la participation de la Gambie au Forum économique oriental marque une étape importante dans sa quête de développement économique et de diversification des partenariats. Alors que le pays continue d’avancer sur la voie du progrès, cet événement pourrait bien être le point de départ de nouvelles opportunités et d’une plus grande intégration dans l’économie mondiale.

Crise Politique au Sénégal : Une motion de censure qui pourrait renverser le gouvernement Sonko

La scène politique sénégalaise est en ébullition, marquée par une montée des tensions qui pourrait plonger le pays dans une crise institutionnelle majeure. Le climat se détériore après l’annonce par Abdou Mbow, président du groupe parlementaire de la majorité Benno Bokk Yakaar (BBY), de l’imminent dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko. Cette initiative s’inscrit dans une escalade continue du conflit qui oppose la coalition majoritaire à l’Assemblée nationale au gouvernement en place, exacerbée par le récent rejet par BBY d’un projet de loi controversé.

Le rejet du projet de loi visant à dissoudre le Conseil économique, social et environnemental (CESE) ainsi que le Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) a cristallisé les tensions entre BBY et le gouvernement Sonko. Ce texte, porté par le Premier ministre, a été perçu comme une tentative de centralisation du pouvoir, au détriment des organes consultatifs existants. Le rejet de cette initiative par la majorité parlementaire a ouvert la voie à une confrontation directe.

Le dépôt d’une motion de censure, bien que légal en vertu de l’article 86 de la Constitution sénégalaise, est une arme politique redoutable. En effet, si cette motion est adoptée, elle entraînera automatiquement la chute du gouvernement Sonko. Le soutien des députés de BBY, alliés à certains élus non-alignés, laisse peu de doute sur l’issue probable de ce vote.

Si la motion de censure est déposée, une session extraordinaire devra être convoquée pour en débattre, avec ou sans la présence d’Ousmane Sonko. Dans un tel scénario, la stabilité du gouvernement est gravement menacée. Le Premier ministre, déjà sous pression depuis sa prise de fonction, pourrait voir son gouvernement renversé, ce qui plongerait le Sénégal dans une période d’incertitude politique.

Les conséquences d’une telle crise pourraient être profondes. La chute du gouvernement Sonko mettrait fin à une administration qui s’est distinguée par des réformes audacieuses mais controversées. Cela pourrait également déclencher une crise de confiance au sein de la population, déjà éprouvée par les récentes manifestations et les tensions sociales grandissantes.

Le choix de BBY de recourir à une motion de censure divise la classe politique et l’opinion publique. D’un côté, les partisans de la coalition majoritaire considèrent cette démarche comme nécessaire pour mettre fin à un gouvernement qu’ils jugent inefficace et dangereux pour la stabilité du pays. De l’autre, les soutiens de Sonko dénoncent une manœuvre politique visant à écarter un leader qui a su capter l’aspiration au changement de nombreux Sénégalais.

La situation actuelle est donc à surveiller de près. Le Sénégal, longtemps perçu comme un modèle de démocratie en Afrique de l’Ouest, fait face à un défi majeur. La manière dont cette crise sera résolue pourrait avoir des répercussions durables sur la scène politique nationale, ainsi que sur la perception internationale du pays.

En attendant, tous les regards sont tournés vers l’Assemblée nationale, où se jouera bientôt un chapitre crucial de l’histoire politique sénégalaise.

Crise diplomatique entre le Maroc et le Sénégal : une tempête politique déclenchée par Cheikh Oumar Diagne

La scène diplomatique sénégalo-marocaine, habituellement caractérisée par une entente exemplaire, a récemment été secouée par une tempête politique sans précédent. En effet, des propos virulents tenus par Cheikh Oumar Diagne à l’encontre de Sa Majesté Mohamed VI et de son défunt père, Hassan II, ont provoqué un véritable tollé au sein du royaume chérifien. Ces déclarations incendiaires, émanant de l’une des figures les plus controversées de la scène politique sénégalaise, ont plongé les deux nations dans une période de tension inattendue.

Cheikh Oumar Diagne, connu pour ses positions tranchées et ses déclarations souvent polémiques, n’en est pas à son premier coup d’éclat. Toutefois, cette fois-ci, les répercussions sont d’une ampleur inédite. Les autorités marocaines n’ont pas tardé à exprimer leur indignation, mettant à l’épreuve une relation diplomatique jusque-là sans faille.

En réponse à ces attaques, Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Geum Sa Bopp, s’est immédiatement dressé contre Cheikh Oumar Diagne. Dans une déclaration cinglante, il a dénoncé ce qu’il qualifie d’« attaques sataniques et démoniaques ». Pour Dany, ces propos ne relèvent pas seulement de l’opinion personnelle, mais constituent une attaque frontale contre un allié stratégique du Sénégal.

Dany n’a pas manqué de pointer du doigt le silence du Président Bassirou Diomaye Faye, qu’il qualifie de « complice ». Ce mutisme, selon lui, alimente les soupçons sur une éventuelle adhésion silencieuse aux propos de Cheikh Oumar Diagne, exacerbant ainsi la gravité de la situation.

Cette crise soulève également des questions au sein de l’opinion publique sénégalaise. Le journal Point Actu s’interroge sur l’avenir de Bassirou Diomaye Faye, actuel Directeur des moyens généraux de la présidence, et sur l’attitude du Président Macky Sall face à cette affaire. Sera-t-il contraint de limoger l’un de ses hauts fonctionnaires pour apaiser la situation ? Cette décision pourrait s’avérer cruciale pour préserver l’harmonie diplomatique entre Dakar et Rabat.

Le Sénégal, acteur clé sur la scène internationale africaine, se retrouve ainsi à un carrefour diplomatique délicat. La gestion de cette crise par le Président Macky Sall et son administration sera scrutée de près, tant par les partenaires régionaux que par l’opinion publique nationale.

La tension entre le Maroc et le Sénégal, bien que suscitée par des propos individuels, met en lumière la fragilité des relations internationales, où chaque mot peut avoir des conséquences disproportionnées. Alors que Rabat attend des actions concrètes de la part de Dakar, les prochains jours seront décisifs pour l’avenir des relations entre les deux nations. Cheikh Oumar Diagne, de par ses déclarations, a non seulement perturbé la scène politique sénégalaise, mais a également ouvert un débat sur les limites de la liberté d’expression lorsqu’elle porte atteinte aux symboles d’autres États.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°263 – du 04/09/2024

🔴 PUBLICATION AU JOURNAL OFFICIEL DE LA LOI PORTANT MODIFICATION DU RÈGLEMENT INTÉRIEUR DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE : LA DPG, INÉLUCTABLE !
🔴 PLUS DE 194 MILLIARDS F CFA INVESTIS DANS L’ÉCONOMIE : LA SOCIÉTÉ CIVILE RÉCLAME SA PLACE DANS L’ÉLABORATION DES POLITIQUES PUBLIQUES

🔴 AZIZ NDIAYE SE PRONONCE SUR LA PRÉSIDENCE DU CNG : « LE POSTE DOIT ÊTRE ÉLECTIF ET NON NOMINATIF « 
🔴 DIOMANSY KAMARA SUR SON « PROTÉGÉ » : « NICOLAS JACKSON DEVIENDRA UN DES PLUS GRANDS BUTEURS AFRICAINS (…) »

Assemblée Nationale : Le nouveau règlement intérieur met Ousmane Sonko sous les projecteurs

La publication officielle du nouveau règlement intérieur de l’Assemblée nationale dans le Journal Officiel marque un tournant décisif dans le processus législatif sénégalais. Le règlement, voté par une écrasante majorité de 163 députés, est désormais entériné sous la loi organique n° 2024-12, modifiant et complétant la loi organique n° 2002-20 du 15 mai 2002, telle que modifiée, portant sur le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Ce texte a récemment été approuvé par le Conseil constitutionnel, confirmant ainsi la régularité de la procédure d’adoption.

Cette approbation ouvre la voie à l’entrée en vigueur des nouvelles dispositions, qui comprennent notamment des modifications touchant aux fonctions et aux prérogatives du Premier ministre. Le texte révisé vise à clarifier les rôles et responsabilités au sein de l’exécutif, en particulier concernant la relation entre le Premier ministre et l’Assemblée nationale.

Le Premier ministre Ousmane Sonko, qui avait précédemment exprimé sa disponibilité pour présenter sa déclaration de politique générale, se retrouve désormais au cœur de l’attention. Avec la publication du règlement intérieur, toutes les conditions semblent réunies pour que Sonko puisse officiellement soumettre sa déclaration devant l’Assemblée. Cette étape est cruciale, car elle permettra non seulement de définir les grandes orientations du gouvernement, mais aussi de renforcer la coopération entre le législatif et l’exécutif.

Cependant, l’importance de cette publication dépasse la simple formalité administrative. Elle symbolise une étape clé dans la mise en place du cadre législatif nécessaire à la stabilité et au bon fonctionnement des institutions sénégalaises. Le nouveau règlement intérieur, en s’adaptant aux réalités actuelles, vise à améliorer la transparence et l’efficacité des travaux parlementaires, tout en assurant une meilleure articulation entre les différentes branches du pouvoir.

En somme, avec cette publication, la balle est désormais dans le camp du Premier ministre. Le pays attend avec intérêt la prochaine déclaration de politique générale, qui marquera un moment charnière dans la vie politique nationale. Le Premier ministre Ousmane Sonko devra donc saisir cette opportunité pour consolider son leadership et tracer une feuille de route claire pour l’avenir du Sénégal.

AN/ Publication du règlement intérieur au JO: La balle est dans le camp de Ousmane Sonko
AN/ Publication du règlement intérieur au JO: La balle est dans le camp de Ousmane Sonko
AN/ Publication du règlement intérieur au JO: La balle est dans le camp de Ousmane Sonko
AN/ Publication du règlement intérieur au JO: La balle est dans le camp de Ousmane Sonko
AN/ Publication du règlement intérieur au JO: La balle est dans le camp de Ousmane Sonko
AN/ Publication du règlement intérieur au JO: La balle est dans le camp de Ousmane Sonko

Aliko Dangote Présente le Premier Échantillon d’Essence Produit par la Raffinerie Dangote à Lagos

Aliko Dangote, président du groupe Dangote, a présenté aux consommateurs nigérians le premier échantillon d’essence produit par la raffinerie Dangote lors d’une cérémonie à Lagos. Cette présentation marque un moment historique pour le Nigeria, mettant en lumière l’importance de ce projet pour l’autosuffisance énergétique du pays et pour l’Afrique subsaharienne.

Située dans la zone d’Ibeju-Lekki, dans l’État de Lagos, la raffinerie Dangote est l’une des plus grandes au monde, avec une capacité de production de 650 000 barils de pétrole par jour. Cette infrastructure colossale a récemment démarré ses premiers tests de production, et se prépare à fournir 25 millions de litres d’essence par jour au marché nigérian dès ce mois de septembre. Selon la Nigerian Midstream and Downstream Petroleum Regulatory Authority (NMDPRA), la production augmentera progressivement pour atteindre 30 millions de litres par jour à partir d’octobre 2024.

Lors de la cérémonie de présentation, Aliko Dangote a exprimé sa gratitude envers le peuple nigérian et le gouvernement du président Bola Tinubu pour leur soutien indéfectible. Il a particulièrement salué l’initiative de l’utilisation du naira pour les transactions pétrolières, une mesure qui, selon lui, contribuera à stabiliser la monnaie nationale. « Lorsque cette raffinerie sera pleinement opérationnelle, elle reflétera la consommation réelle du Nigeria ; nous serons en mesure de suivre chaque camion et chaque navire chargés », a-t-il ajouté, soulignant ainsi l’importance de la transparence et de l’efficacité dans la gestion des ressources.

Le soutien du gouvernement à ce projet est également manifeste. Lors d’une réunion au siège de la NMDPRA à Abuja, la Nigerian National Petroleum Company Limited (NNPCL) a accepté de commencer la vente et la livraison de brut à la raffinerie Dangote en naira. Cette décision stratégique est perçue comme une avancée significative vers l’indépendance énergétique du Nigeria, réduisant la dépendance du pays aux importations de carburant.

La raffinerie Dangote est non seulement destinée à répondre aux besoins énergétiques du Nigeria, mais elle a également pour ambition de desservir l’ensemble de l’Afrique subsaharienne. Avec cette initiative, Aliko Dangote continue de se positionner comme un acteur clé du développement économique de l’Afrique, en renforçant l’industrie énergétique du continent et en contribuant à sa croissance durable.

Faty Dieng quitte la TFM après 12 ans de carrière : une page se tourne

Après 12 années marquées par un engagement sans faille et une présence régulière au sein du Groupe Futurs Médias, Faty Dieng, journaliste et présentatrice du journal en wolof à la TFM, a décidé de tourner la page. C’est elle-même qui a annoncé sa démission, mettant ainsi fin à une carrière qui l’a vue devenir l’une des figures incontournables du paysage médiatique sénégalais.

Faty Dieng, également auteure du roman « Chambe 7 », n’a pas précisé les raisons qui ont motivé son départ. Cette décision surprend de nombreux observateurs et fidèles téléspectateurs qui avaient l’habitude de la voir sur leurs écrans.

Son professionnalisme, sa maîtrise du wolof, et sa manière d’aborder l’actualité avec rigueur et humanité lui ont valu une reconnaissance unanime. Elle a su se démarquer dans un milieu souvent dominé par des défis, en apportant une touche personnelle à l’information et en inspirant de nombreux jeunes journalistes.

L’annonce de son départ laisse un vide certain à la TFM, chaîne phare du Groupe Futurs Médias. Toutefois, Faty Dieng n’a pas encore révélé ses projets futurs, laissant ainsi planer le mystère sur la suite de sa carrière.

Cette démission marque donc la fin d’une époque, tant pour la journaliste que pour ses nombreux admirateurs. En attendant d’en savoir plus sur ses prochaines aventures, le paysage médiatique sénégalais se retrouve orphelin d’une de ses voix les plus emblématiques.

Le ministre du Travail dépose plainte suite à des accusations diffamatoires

Le ministre du Travail, Yankhoba Diémé, a réagi avec fermeté aux accusations portées contre lui dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. Dans cette vidéo, un homme affirme que le ministre aurait reçu 45 tonnes de ciment comme cadeau lors de sa visite à l’entreprise Ciments du Sahel. Selon cet homme, qui a fourni des détails spécifiques, le ministre aurait profité de sa position pour obtenir cet avantage.

Face à ces graves allégations, le ministre Diémé a rapidement démenti ces accusations lors d’une intervention sur la Radio Futurs Médias (RFM). Il a souligné que ces déclarations étaient « attentatoires à la réputation d’une autorité » et qu’il est de son devoir de rétablir la vérité. Pour ce faire, il a annoncé avoir déposé une plainte auprès du procureur de la République ce mardi 3 septembre, afin que la justice puisse se prononcer sur cette affaire.

Revenant sur les faits, le ministre a expliqué que sa visite aux Ciments du Sahel s’inscrivait dans une mission visant à protéger les droits des travailleurs et à résoudre les problèmes de représentation du personnel au sein de l’entreprise. Selon lui, cette mission a été couronnée de succès, et il regrette que des accusations infondées viennent ternir une initiative aussi positive.

Bien que l’auteur de la vidéo ait présenté ses excuses dans une nouvelle vidéo, le ministre a décidé de maintenir sa plainte, insistant sur l’importance de faire toute la lumière sur ces accusations devant la justice. Cette démarche, selon Diémé, est essentielle pour préserver l’intégrité des institutions et la réputation des responsables publics.

Cette affaire rappelle l’importance de la prudence dans les déclarations publiques, surtout lorsqu’elles concernent des personnalités de premier plan. La justice devra maintenant trancher et établir la véracité des faits dans ce dossier qui a suscité de nombreuses réactions au sein de l’opinion publique.

Une République Menacée par le Sabotage et le Mépris des Institutions

Thierno Bocoum dénonce les dérives autocratiques et appelle à la sanction du gouvernement actuel

Un public mobilisé pour intimider les députés et qui crient « Sonko Sonko » au sein de l’hémicycle, un ministre de la justice qui annonce en pleine séance aux députés que le président de la République aurait promulgué la loi portant modification du règlement intérieur de l’assemblée nationale, après avoir ignoré la saisine du président de l’institution pour avis, une convocation dont l’issue était connue d’avance mais qui privilégiait un jeu de politique politicienne …voilà des actes de sabotage et d’enfantillage contre une institution de la république qui ne doivent pas rester sans suite.

Les députés ont été cohérents. Chacun a défendu sa ligne idéologique face au maintien ou non du CESE et du HCCT.

Par contre, le théâtre organisé avec un mépris affiché contre les institutions doit être sanctionné.

Le PM qui joue au dilatoire face à son obligation de faire sa DPG et affichant ostensiblement son manque de respect notoire à l’institution parlementaire et à la constitution doit être sanctionné.

Il est évident que depuis un certain temps, des séries de pièges enfantins ont été tendus aux députés de la majorité pour les pousser à l’erreur et ainsi se doter d’éléments de langage en vue de la prochaine campagne électorale pour les législatives.

Le but est de demander aux Sénégalais de leur permettre d’avoir une majorité face à une opposition qui souhaiterait bloquer leurs initiatives.

C’est trop enfantin.

Ces Sénégalais leur demanderont pourquoi le PM n’a pas fait sa DPG conformément aux dispositions de la constitution alors que tous les prétextes pour ne pas se présenter devant l’assemblée nationale ont été levé.

Ces sénégalais comprennent aisément cette politique politicienne qui a abouti à la convocation de cette session extraordinaire de l’Assemblee nationale. Ils sanctionneront le populisme qui leur porte aujourd’hui un tort considérable à l’heure de l’exercice du pouvoir.

En attendant d’œuvrer pleinement pour une nouvelle majorité capable de faire face aux dérives autocratiques du régime en place, nous soutenons, sans aucune réserve, ce projet de motion de censure contre le gouvernement du PM actuel.

Une motion qui, symboliquement, aura pour effet d’imposer le respect que doit avoir un nommé (PM) face à des élus, le respect que ce PM doit avoir face à ses obligations constitutionnelles.

Il reviendra au Président de la République d’utiliser ses pouvoirs de nomination et de dissolution afin de remettre les choses à l’endroit, s’il considère qu’il a encore un rôle à jouer.

Thierno Bocoum

Président AGIR

Rebondissement dans l’affaire « Aziz Dabala » : un seul tueur présumé, enquête sous critique

L’affaire « Aziz Dabala » connaît un tournant inattendu, selon les dernières révélations du journal L’AS dans son édition de ce mardi 3 septembre. Ce dossier complexe, qui a tenu en haleine l’opinion publique, pourrait voir son dénouement bouleversé par de nouvelles informations surprenantes.

D’après L’AS, citant des sources anonymes, il semblerait qu’il n’y ait qu’un seul tueur dans cette affaire. Ce dernier aurait avoué les faits, expliquant avoir agi sous l’emprise du chanvre indien. Les complices présumés, arrêtés et placés sous mandat de dépôt, semblent désormais hors de cause. Le journal rapporte que ces derniers, après avoir accompagné le tueur au Magal de Touba, auraient alerté les autorités ou se seraient confiés à leurs proches, dissociant ainsi leur implication directe dans les meurtres.

Le meurtre du danseur Aziz Dabala et de son neveu Wally, retrouvés morts dans l’appartement du premier à Pikine Technopole, avait conduit à l’arrestation de sept personnes, dont Nabou Lèye. Cependant, L’AS suggère que la jeune femme aurait été citée à tort dans cette affaire. La question de sa présence dans le dossier reste floue, ce qui soulève des doutes quant à la rigueur de l’enquête menée par la Division des Investigations Criminelles (DIC).

Les critiques fusent quant à la manière dont l’enquête a été conduite. L’article évoque une enquête « bâclée », laissant de nombreuses zones d’ombre non élucidées. Le juge d’instruction, qui dispose de six mois pour faire la lumière sur cette affaire, aura la lourde tâche de démêler le vrai du faux et d’identifier les véritables coupables.

Le tueur présumé aurait fourni un récit troublant des événements. Selon lui, il se serait rendu chez Aziz Dabala pour de l’argent, tout en étant conscient de l’orientation sexuelle de la victime, qui l’aurait tenté de le séduire. Ce qui aurait commencé comme une rencontre apparemment anodine, se serait terminé de manière tragique par un coup de poignard fatal et une bagarre. Le tueur, blessé durant l’altercation, reste néanmoins la seule personne impliquée directement dans l’acte meurtrier, selon les dernières informations disponibles.

Alors que l’enquête se poursuit, cette nouvelle tournure des événements remet en question les premières conclusions de l’affaire « Aziz Dabala ». Le travail des enquêteurs est désormais scruté de près, et il appartient à la justice de faire éclater la vérité dans un dossier qui, pour l’heure, continue de susciter de nombreuses interrogations.

Démantèlement du Réseau de Trafic de Drogue à Niary Tally : Malick Thiandoum et ses Complices Déférés

Le mardi matin, le commissariat de Grand-Dakar, sous la direction du commissaire Adama Wele, a présenté Malick Thiandoum, chef d’un vaste réseau de trafic de drogue, et huit de ses complices devant le procureur de la République. Cette opération survient deux jours après la démantèlement de ce réseau, qui opérait à Niary Tally, un quartier de Dakar.

Malick Thiandoum, âgé de 59 ans, est considéré comme le cerveau de cette organisation criminelle. Ce n’est pas la première fois qu’il fait face à la justice : il a été déféré pour la sixième fois, une récidive qui démontre l’étendue de ses activités criminelles. Expert en dissimulation, Thiandoum a souvent usé de fausses identités pour échapper aux forces de l’ordre. Toutefois, grâce à la perspicacité des agents de police et à l’utilisation des techniques modernes d’identification, il a été démasqué.

Son casier judiciaire, désormais bien connu des services de police, révèle une carrière criminelle marquée par de multiples infractions sous différentes identités :

  • Mame Ass Thiandoum, 27 ans, condamné le 5 mai 2008 pour détention et usage de chanvre indien.
  • Idy Thiandoum, né en 1977 à Dakar, déféré pour agression, détention d’arme blanche, et coups et blessures volontaires le 12 novembre 1998.
  • Idy Thiandoum, né en 1974 à Dakar, alias Mame Ass Thiandoum, signalé pour association de malfaiteurs, vol avec agression, et détention de chanvre indien le 9 décembre 1999.
  • Mame Ass Thiandoum, né en 1974 à Dakar, impliqué dans des affaires de détention et trafic de chanvre indien.
  • Mame Ass Malick Thiandoum, impliqué dans des affaires de coups et blessures volontaires et d’injures publiques.

Malick Thiandoum avait transformé son domicile à Niary Tally en un véritable centre névralgique du trafic de drogue. Son modus operandi consistait à forcer ses clients à consommer sur place pour minimiser les risques de se faire repérer par la police. Une stratégie qui, finalement, n’a pas empêché son arrestation.

Avec cette énième arrestation, les autorités espèrent enfin mettre un terme aux activités criminelles de Malick Thiandoum, qui a causé tant de tort à la communauté de Niary Tally et au-delà. Le dénouement de cette affaire reste attendu avec l’audience à venir, où le sort de ce récidiviste sera décidé.

Diourbel. Installation du nouveau préfet :  » l’impulsion du développement sera ma priorité « 

Abdou khadre Diop, nouveau préfet du département de Diourbel a officielle ment pris fonction après une passation de service service tenue ce week-end à la salle des fêtes de la mairie de la commune. Il succède Ainsi à Maguette Diouk qui n’a fait que 6 mois à Diourbel.
Abdou Khadre Diop qui a quitté le département de Rufisque pour Diourbel n’a pas manqué s’exprimer sa vision pour Diourbel:  » l’impulsion du développement sera ma priorité  » à t- il souligné.

Le préfet a aussi manifesté son ambition de travailler en parfaite collaboration avec tous les acteurs locaux pour faire du département de Diourbel un pôle attractif et affirme  » nous participerons activent au développement du département et de la région et nous veillerons aussi au suivi des projets de l’Etat « .
Le préfet a également évoqué les questions sécuritaires, environementales et sécuritaires sans oublier la problématique de l’assainissement et du cadre de vie qui demeurent selon lui les priorités dans le département de Diourbel.
Abdou khadre Diop a également affirmer son intention d’accompagner les porteurs de projets et la jeunesse et souligne qu’il est l’écoute de la population Diourbelloise et sans distinction.

Le nouveau préfet du département de Diourbel connu pour son engagement et son sens du travail aura la lourde tâche de revaloriser le département de Diourbel qui demeure toujours à la traine sur beaucoup de domaines .

Benno Bokk Yaakaar dépose une motion de censure contre le gouvernement d’Ousmane Sonko

Les tensions politiques au Sénégal ont pris une nouvelle tournure ce lundi, avec l’annonce du dépôt imminent d’une motion de censure contre le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko. Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’Assemblée nationale, a fait cette déclaration lors de la plénière, précisant que la motion serait officiellement déposée ce mardi sur la table du président de l’Assemblée, Amadou Mame Diop.

Cette initiative vise clairement à renverser le gouvernement en place, une action qui s’inscrit dans un contexte politique tendu marqué par de nombreuses confrontations entre les différentes forces politiques du pays. La décision de Benno Bokk Yaakaar, la coalition majoritaire à l’Assemblée nationale, reflète un climat de défiance croissante envers le gouvernement de Sonko, dont la gestion des affaires de l’État est de plus en plus critiquée.

Le dépôt de cette motion de censure pourrait marquer un tournant majeur dans l’arène politique sénégalaise. Si elle est adoptée, elle entraînera la chute du gouvernement, plongeant ainsi le pays dans une nouvelle phase d’incertitude politique. Toutefois, pour qu’une telle motion aboutisse, elle doit recueillir une majorité des voix des députés, un défi qui n’est pas sans obstacles, malgré la force numérique de Benno Bokk Yaakaar à l’Assemblée.

Les prochains jours s’annoncent décisifs pour l’avenir politique du Sénégal, alors que les acteurs politiques et les citoyens suivent de près cette évolution. La motion de censure, si elle est adoptée, pourrait redéfinir les équilibres de pouvoir au sein du gouvernement et au-delà.

Contribution à l’aménagement du territoire et à l’urbanisme dans nos collectivités locales

La loi n° 96-07 du 22 mars 1996 portant transfert de compétences aux régions, communes et communautés rurales a consacré en matière d’aménagement du territoire et d’urbanisme le transfert de certaines compétences qui relevaient de l’État aux collectivités locales. En 2013, ce processus de décentralisation a été renforcé, via une troisième réforme territoriale et administrative d’ampleur : l’Acte III de la décentralisation. Cette réforme, qui marque une refondation majeure de l’action territoriale de l’État, a pour ambition d’organiser le Sénégal en territoires viables, compétitifs et porteurs de développement durable. Depuis le transfert de ces compétences, l’adoption de règlements d’urbanisme locaux au fil des années reste encore très dérisoire. En effet, les collectivités locales accusent un grand retard dans leurs missions   de mise en place d’orientations, de politiques et de règlements d’urbanisme claires et efficaces en matière de planification de leurs territoires. Et s’ils existent, ces orientations, politiques et règlements peinent à être mises en œuvre, faute de ressources humaines, matérielles et financières.

Autrement dit, la pratique de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme au Sénégal fonctionne à l’abris de certains principes habituellement associés au développement urbain durable. À cela s’ajoute, pour la plupart des collectivités locales, une exploitation encore très timide des outils de réglementation qui fixent les règles, les normes et les critères d’évaluation encadrant    les constructions et l’usage des bâtiments et des terrains.
Dans un tel contexte, comment peut-on aspirer à avoir des villes fonctionnelles, durables, écologiques et au diapason des meilleures théories et pratiques en aménagement du territoire et   en urbanisme?

Il est plus que temps de repenser nos façons de bâtir nos territoires et d’interagir adéquatement avec eux pour un cadre de vie sain et futuriste.

Revoir nos façons de bâtir nos territoires
Prenons juste l’exemple du zonage qui permet de diviser un territoire en zones, en vue de contrôler l’usage des terrains et des bâtiments. Au Sénégal, il est clair qu’il y a un manque d’engagement savant dans le contrôle des usages et des constructions (cadre bâti non homogène). Dans les grands centres urbains comme Dakar, Thiès, Saint-Louis, Kaolack et Fatick, il peut être constater aisément le manque de cohérence dans certaines formes urbaines. Par exemple, un immeuble R+15 peut être construit à côté d’un immeuble R+1. Soit, il y a une absence de zonage qui réglemente la hauteur des bâtiments, soit il est mal pensé ou tout simplement non conforme aux règlements applicables. Le cas des constructions dans le domaine public maritime, notamment au niveau de la Corniche est révélateur du manque de sérieux dans le contrôle des constructions et l’application des règlements d’urbanisme en vigueur. Le cas de l’immeuble de Madiambal Diagne parmi tant d’autres immeubles, qui cachent des vues panoramiques très intéressantes sur la mer et le monument de la renaissance, est inadmissible. Une construction illégale restera toujours une construction illégale, peu importe si l’immeuble a obtenu toutes les autorisations nécessaires. En matière d’urbanisme, la délivrance d’une autorisation de construire non conforme à la règlementation en vigueur par les autorités compétentes ne rend pas conforme une construction illégale. En l’espèce, des recours en démolition doivent toujours être utilisés pour préserver le domaine public maritime. En ce sens, nous félicitons les nouvelles autorités qui ont mis en arrêt toutes les constructions en cours sur la Corniche afin de faire la lumière sur la conformité de ces constructions et sur les conditions d’émission des autorisations de construire pour certains immeubles litigieux. 

Le zonage est aussi un moyen efficace pour développer un territoire de façon ordonnée au moyen du contrôle de l’utilisation du sol. N’y a-t-il pas un vide ou une mauvaise application des Plans d’Aménagement de Zone (PAZ) qui réglementent de manière détaillée l’utilisation des sols dans une zone donnée? Par exemple pour construire un terrain au Sénégal, certains règlements d’urbanisme n’exigent pas la présence d’espaces paysagers communément appelés espaces verts. Pourtant, ils jouent un rôle primordial dans l’aménagement et la gestion de l’espace. Au-delà des aspects esthétiques, d’amélioration de la qualité de vie et de la biodiversité et de réduction des îlots de chaleur urbains, les espaces verts contribuent à la purification de l’air en absorbant le dioxyde de carbone et en produisant de l’oxygène. Ils permettent également de limiter l’érosion des sols et de filtrer les eaux de pluie, contribuant ainsi à préserver la qualité de l’eau. 

Par ailleurs, il est important de repenser la manière dont les villes du Sénégal se construisent dans leur évolution en optant pour des matériaux durables et respectueux de l’environnement. Dans les villes, tout est construit au béton (du béton partout). Ce matériau, très prisé pour construire des immeubles à bureaux, des logements, des infrastructures publiques et des équipements de transport, augmente la chaleur urbaine et entraine des problèmes d’inondation en limitant l’absorption naturelle de l’eau dans le sol. L’équilibre écologique est gravement rompu sans aucune alternative de canalisation capable de rétablir les routes et autoroutes de l’eau, du vent. 

Il est essentiel de mettre en place des politiques de planification urbaine efficaces pour réguler l’occupation et garantir un développement durable et équitable pour tous. L’occupation illégale et anarchique de l’espace public observée à Dakar et dans toutes les villes régionales doit faire réfléchir et agir dans le sens de l’amélioration de l’environnement urbain. C’est l’occasion de féliciter les autorités du Sénégal dans leur effort de libérer certains espaces (Colobane, Rond-point Shell de Keur Massar…). Toutefois, il est important que le masla dans ce domaine cesse et que les collectivités locales entreprennent des actions plus structurantes et durables de déguerpissement sans complaisance. La congestion urbaine, la saturation des infrastructures, la dégradation de l’environnement urbain, l’augmentation des risques d’incendies, d’effondrements de bâtiments et d’accidents, la dégradation de l’image et de la réputation de nos villes sont le résultat de l’occupation illégale et anarchique de l’espace public.

Il est primordial de rationnaliser l’utilisation de nos infrastructures, équipements et espaces publics. Ces dernières années, l’État du Sénégal a investi beaucoup de milliards dans les infrastructures de transport (TER, BRT, autoroutes, routes…), mais le constat est unanime : ces grands projets sont souvent mal finis ou mal aménagés, notamment en ce qui a trait à la présence d’espaces verts attrayants et de mobiliers urbains de qualité. Les thiak thiak, les vendeurs à la sauvette, les mécaniciens de fortunes sous les ponts devraient inspirer les décideurs à contextualiser davantage les projets en aménagement et en urbanisme. Bâtir de telles infrastructures sans les accompagner d’infrastructures vertes (bande végétalisée le long des routes et dans les ronds-points, zones tampons naturelles, et bien d’autres encore) et sans répondre aux besoins de survie des premiers occupants est pour nous un travail précipité ou mal pensé. En plus, tous ces accompagnements jouent un rôle indispensable dans la rétention des eaux de ruissèlement, la réduction des gaz à effet de serre, etc.

Repenser l’assainissement au Sénégal pour agir autrement 

L’assainissement et le cadre de vie sont importants dans nos sociétés actuelles, d’autant plus qu’ils peuvent impacter considérablement la sécurité et la santé publiques d’un pays.

Les inondations, qui touchent plusieurs villes du Sénégal depuis plusieurs années, ont notamment poussé les autorités à faire de la gestion des eaux de pluie une priorité à l’approche de chaque hivernage. Mais force est de constater que les hivernages se succèdent et passent, mais les problèmes restent, faute de mettre en place de vraies politiques d’assainissement. Pour enrayer ce fléau, il est important que l’État joue un rôle de premier plan et assume ses fonctions régaliennes en la matière, étant donné le manque de ressources financières et techniques des collectivités locales dans la planification et l’aménagement de leurs territoires. 

Ce qui est surtout préoccupant, c’est la nature des mesures prises (très limitées) pour résoudre un problème structurel majeur. Il est temps que l’État prenne ce problème à bras le cœur et propose des solutions durables. Dans son blog en date du 23 février 2023, intitulé Les inondations au Sénégal, les bassins de rétention représentent-ils une partie de la solution? le Programme de gestion du littoral ouest africain relatait les propos de Pape Goumba Lô, professeur à l’Université de Dakar, géologue et environnementaliste, invité de l’émission radiophonique La Voix du Littoral qui mentionnait ceci : on a aménagé et urbanisé sans connaître les zones inondables et non habitables. À Dakar et sa banlieue surpeuplée, il y a des zones basses en termes de cuvettes comme Liberté VI, Castors, Maristes, Dalifort, Pikine, Diamniadio, et des zones hautes comme le Cap Manuel. Il y a de cela des dizaines de milliers d’années, il existait des voies naturelles de passage d’eau, avant la culture de la sédentarisation, avec la construction des habitations et par conséquence, tout travail d’aménagement à Dakar devait tenir compte de cette réalité. Mais en ne voulant pas se plier à cette exigence, la zone de stockage appelée zone de captage, occupée aujourd’hui anarchiquement ainsi Les Maristes, identifiée comme lieu d’écoulement, sont parmi les causes des inondations du moment car ne jouant plus leurs rôles naturels.

Vous l’aurez compris, des villes et des quartiers ont été aménagés dans des zones inondables, parfois même sans la présence des services (lots non viabilisées). L’heure est venue de voir l’État et les collectivités locales prendre leurs responsabilités en proposant des solutions à ces populations dans un esprit innovant et constructif (relocalisation, restructuration de quartiers avec l’installation, le renouvellement ou le remplacement d’infrastructures urbaines en matière d’évacuation des eaux pluviales). 

Chaque acteur (État, collectivité locale, citoyen) doit prendre ses responsabilités face à son devoir de respect envers l’environnement dans un contexte de changements climatiques. L’absence ou l’insuffisance de politiques publiques en matière de collecte et de recyclage de déchets étant une des sources d’obstruction des réseaux d’évacuation des eaux pluviales existants, il est temps que les Sénégalais changent de mentalité concernant leur relation à l’environnement. Le fait de disposer de déchets de tout genre (sacs plastiques, bouteilles et autres encombrants) en milieu urbain, en milieu rural, dans la nature avec une indifférence totale ne nous aidera pas à éradiquer durablement la problématique des inondations. 
Le Président de la République, son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a initié depuis son accession au pouvoir des journées nationales de Setal sunu Réew, incluant le curage des caniveaux, une initiative à saluer et à perpétuer. Toutefois, si on veut mieux résoudre la problématique des inondations au Sénégal, des investissements importants dans la construction de réseaux souterrains d’évacuation des eaux pluviales (autoroutes de l’eau) et d’ouvrages de retenue et de rétention devront être réalisés. L’État devra être un principal acteur dans le financement de ces infrastructures et ouvrages compte tenu du manque de moyens financiers des collectivités locales. Ces dernières devront aussi être plus proactives dans le ramassage et le recyclage des déchets solides. Délocaliser la décharge de Mbeubeus de Malika dans le département de Keur Massar, en dehors des zones d’habitation serait le plus grand signal lancé des autorités que nous sénégalais devons agir autrement avec notre environnement. Elles devront aussi faire appel à des modes de gouvernance territorial limitant l’accès à des zones vulnérables, telles les zones inondables, et en optimisant les fonctions naturelles du milieu pour prévenir les situations critiques. Enfin, les solutions sont d’ordre sociopolitiques et passent par une sensibilisation des enjeux pour faciliter les changements de comportement et favoriser les innovations.

 Réformer intelligemment nos lois, règlements et plans afin de moderniser la pratique de l’aménagement du territoire
Depuis la mise en application des lois, règlements et plans encadrant l’aménagement du territoire au Sénégal (Code de l’urbanisme, Plans Directeurs d’Urbanisme, Plans de Restructuration et de Régularisation Foncière, Plans d’Aménagement de Zone, etc.) combien de réformes ont été proposées afin de moderniser ces lois, règlements et plans? Y-a-t-il un monitoring ou un plan d’actions mis en place pour évaluer leur respect, leur mise en œuvre et leur efficacité sur le territoire ? 

Je suis convaincu que de nouvelles propositions de lois ou d’amendements de ces lois en matière d’habitat, d’aménagement durable du territoire et  d’urbanisme opérationnel doivent être mises en place sans tarder et qu’on veille surtout à leur application.

Aussi, il est une priorité absolue que les agences publiques en aménagement du territoire obtiennent les moyens de leurs politiques pour accompagner les collectivités  locales dans l’application des orientations et politiques nationales en la matière. Il convient surtout de penser à relire pour actualisation, l’acte 3 de la décentralisation qui est un processus consistant pour l’État à transférer au profit des collectivités locales certaines compétences et les ressources correspondantes. Il est utile de reconnaitre que les collectivités locales sont des gouvernements de proximité. Elles interviennent en premier plan au niveau local et auprès de leurs citoyens. Pour cela, il importe de renforcer leur autonomie et leurs octroyer davantage de moyens financiers et techniques. Elles ne peuvent pas se développer sans des soutiens financiers significatifs de l’État. Parallèlement, elles pourraient aussi réfléchir à diversifier leurs sources de revenus (rationalisation des taxes foncières et taxes de services, investissements dans l’agriculture, le foncier, etc.). Une autonomie financière des collectivités locales, combinée aux transferts financiers de l’État, permettrait de solidifier leurs assises financières afin de mieux répondre aux besoins de leurs citoyens.

Enfin, cette contribution voudrait attirer l’attention de l’État, des collectivités locales et des citoyens que l’aménagement et l’urbanisme constitue un domaine sérieux et seule la science et la rigueur permettront au Sénégal d’aménager convenablement son territoire et d’urbaniser savamment ses villes.
Mbégou Faye
Urbaniste, membre de l’ordre des urbanistes du Québec (Canada)
Diplômé de l’université Gaston Berger de Saint-Louis, de l’Institut d’Urbanisme et d’Aménagement Régional d’Aix-Marseille et de l’université du Québec à Montréal. 

Air Sénégal : Le nouveau DG ferme 06 lignes déficitaires pour réduire les coûts

Air Sénégal se prépare à fermer six de ses vingt et une lignes à partir du 20 septembre, une décision stratégique prise par le nouveau directeur général, Tidiane Ndiaye, pour redresser la compagnie en difficulté. Les lignes concernées par cette fermeture sont New York (États-Unis), Barcelone (Espagne), Marseille (France), Lisbonne (Portugal), Douala (Cameroun) et Libreville (Gabon).

Selon le quotidien L’Observateur, ces six lignes étaient lourdement déficitaires, ce qui a motivé la décision de les fermer. En réduisant ces destinations, Air Sénégal espère réaliser des économies significatives, estimées à 3,4 milliards de francs CFA de charges mensuelles. En détail, New York représentait une charge de 1,45 milliard, Douala 331 millions, Libreville 391 millions, Marseille 377 millions, et Barcelone 311 millions. En prenant en compte les coûts d’assistance au sol et les dépenses liées au personnel navigant dans les pays de destination, ces économies mensuelles pourraient atteindre 3,6 milliards de francs CFA.

Bien que la fermeture de ces lignes entraînera une baisse de 21% du chiffre d’affaires de la compagnie, L’Observateur souligne que cette perte sera compensée par une réduction des charges mensuelles et une augmentation des revenus de 15% grâce au lancement de nouvelles lignes : Dakar-Ouagadougou, Bamako-Ouaga, Bamako-Abidjan et Abidjan-Cotonou.

Avec cette restructuration, Air Sénégal se recentrera sur 15 lignes, dont douze sous-régionales, deux domestiques et une intercontinentale vers Paris. Ce recentrage permettra à la compagnie de mieux se concentrer sur des routes plus rentables et d’optimiser ses opérations, tout en posant les bases d’une croissance future plus durable.

Cette décision fait partie d’un ensemble de mesures que Tidiane Ndiaye semble déterminé à mettre en œuvre pour sortir Air Sénégal de la crise. En réduisant les coûts et en se concentrant sur des lignes plus stratégiques, la compagnie espère retrouver une stabilité financière et mieux répondre aux attentes de ses clients. Le pari est risqué, mais nécessaire pour la survie à long terme de la compagnie nationale sénégalaise.

Gamou de Tivaouane : Le ministre de l’Intérieur assure une organisation sécurisée et efficace

À l’approche du Gamou de Tivaouane, prévu dans la nuit du 15 au 16 septembre, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le Général Jean Baptiste Tine, a réitéré l’engagement du gouvernement à garantir une organisation optimale de cet important rassemblement religieux. Lors d’une rencontre avec les principaux acteurs impliqués, le ministre a détaillé les mesures mises en place pour répondre aux divers défis logistiques et sécuritaires.

Présidée par le Général Tine, cette réunion a rassemblé des figures religieuses influentes, notamment Serigne Mansour Sy Diamil et Serigne Habib Sy, ainsi que le gouverneur de Thiès et des représentants des services nationaux concernés. Les discussions ont porté sur des sujets essentiels tels que l’approvisionnement en eau potable, l’évacuation des eaux pluviales et usées, la sécurité des fidèles, et la gestion du transport.

Le ministre a particulièrement insisté sur les mesures de sécurité renforcées que la Police et la Gendarmerie mettront en œuvre pour assurer un déroulement sans encombre du Gamou. Il a également garanti que des dispositifs seront déployés pour prévenir tout incident sur les routes, assurant ainsi un déplacement sécurisé des fidèles.

L’approvisionnement en eau potable et la gestion des infrastructures, deux aspects cruciaux pour cet événement de grande envergure, ont également été abordés. Le Général Tine a assuré que des engagements fermes avaient été pris pour garantir une logistique fluide et efficace.

Le ministre de l’Intérieur a exprimé sa gratitude à Serigne Mansour Sy Diamil, Serigne Habib Sy, ainsi qu’à l’ensemble de la délégation présente, pour leur coopération et leur engagement dans l’organisation de cet événement majeur du calendrier religieux sénalgalais. Il a réaffirmé la détermination de l’État à soutenir activement la réussite du Gamou de Tivaouane, en assurant la sécurité et le bien-être des fidèles.

Réforme du règlement intérieur de l’Assemblée nationale : Le ministre de la Justice annonce la promulgation officielle

Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a annoncé ce lundi la promulgation officielle de la réforme du règlement intérieur de l’Assemblée nationale par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Cette réforme, attendue de longue date, entre désormais en vigueur et introduit des changements significatifs dans le fonctionnement de l’institution législative sénégalaise.

« Je suis en mesure de vous affirmer que le projet de loi organique a été déposé à 18 heures, que la loi portant modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale a été promulguée après avis favorable du Conseil Constitutionnel et reçue le 29 août », a déclaré Ousmane Diagne lors de son intervention à l’Assemblée nationale. Cette annonce met fin à plusieurs semaines d’attente et de spéculations sur la mise en œuvre de cette réforme capitale pour le paysage législatif sénégalais.

La promulgation de cette réforme s’inscrit dans une dynamique de renouveau institutionnel amorcée par le gouvernement, visant à rationaliser le fonctionnement des organes de l’État et à renforcer l’efficacité et la transparence des processus législatifs. Cette révision du règlement intérieur redéfinit les rôles et responsabilités au sein de l’Assemblée nationale, en tenant compte des réalités actuelles et des défis auxquels le Sénégal est confronté.

Les changements apportés par cette réforme toucheront divers aspects du fonctionnement de l’Assemblée nationale, notamment les procédures législatives, la gestion des débats, et les responsabilités des députés. En introduisant ces modifications, le gouvernement entend améliorer la qualité des débats parlementaires, renforcer le contrôle des actions du gouvernement et garantir une meilleure représentation des citoyens au sein de l’institution.

Cette réforme marque également un tournant dans le paysage politique national, en redéfinissant les équilibres au sein des institutions et en répondant aux attentes des citoyens pour une gouvernance plus transparente et plus efficace. Les réformes institutionnelles comme celle-ci sont essentielles pour accompagner le développement démocratique du pays et assurer que les institutions législatives fonctionnent de manière optimale.

La promulgation de ce nouveau règlement intérieur est perçue comme un signe fort de l’engagement du gouvernement à moderniser les structures étatiques et à renforcer les fondements de la démocratie sénégalaise. Les prochains mois seront décisifs pour observer les effets de cette réforme sur le fonctionnement de l’Assemblée nationale et sur le processus législatif dans son ensemble.

Le rejet du projet de loi constitutionnelle suscite des inquiétudes : Mamoudou Ibra Kane met en garde contre une éventuelle dissolution de l’Assemblée Nationale

Au lendemain du rejet retentissant du projet de loi N°11/2024 portant révision de la Constitution, qui visait la suppression du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), le leader du mouvement « Demain c’est Maintenant », Mamoudou Ibra Kane, tire la sonnette d’alarme. L’ex-journaliste devenu acteur politique met en garde contre une potentielle « vengeance » de la part du président Bassirou Diomaye Faye, qui pourrait aller jusqu’à la dissolution de l’Assemblée Nationale.

Pour Mamoudou Ibra Kane, ce rejet est perçu comme un sérieux revers pour le pouvoir en place, qu’il attribue à des manœuvres en coulisses de l’ancien président Macky Sall. « C’est un camouflet pour le pouvoir, sur fond de manœuvres de l’ancien président Macky Sall », affirme-t-il, en référence au rejet du projet de loi destiné à supprimer le CESE et le HCCT.

Dans cette conjoncture tendue, M. Kane exhorte le président Bassirou Diomaye Faye à ne pas céder à la tentation de la vengeance. « Le président BDF ne doit pas verser dans une logique de vengeance par une dissolution de l’Assemblée nationale », prévient-il.

Ce rejet du projet de loi, combiné au refus du Premier ministre de faire sa déclaration de politique générale (DPG), a exacerbé les tensions entre le pouvoir exécutif et les députés de la coalition Benno. Une situation que Mamoudou Ibra Kane qualifie de « bras de fer » susceptible de générer de graves dangers pour la paix sociale et l’économie du pays.

Proche de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, M. Kane plaide pour le dialogue, qu’il considère comme la voie à suivre pour résoudre les tensions institutionnelles et électorales. « Le Président Bassirou Diomaye Faye doit privilégier le dialogue sur les institutions et le processus électoral », conseille-t-il avec insistance, appelant à une approche apaisée pour éviter une crise politique majeure au Sénégal.

Rejet du projet de révision constitutionnelle : Le Président Faye réaffirme son engagement pour la diversité politique

Le 3 septembre 2024, le projet de dissolution du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) a été rejeté par l’Assemblée nationale. Cette décision a suscité une réaction immédiate du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qui a pris acte de ce vote et réaffirmé son engagement envers la diversité politique.

Selon Ousseynou Ly, ministre conseiller et porte-parole de la Présidence, le Président Faye voit dans ce rejet une illustration du nécessaire équilibre des pouvoirs et un signal d’alarme sur la nécessité de maintenir le lien entre les élus et les volontés populaires. Le Président a souligné que la diversité des opinions politiques est essentielle au bon fonctionnement du système démocratique, même au sein de sa propre majorité.

Lors de l’élection présidentielle du 24 mars 2024, M. Faye avait présenté un Pacte Social de Gouvernance Publique, qui inclut une réorganisation institutionnelle visant à rationaliser les charges de l’État. Ce pacte visait à créer une structure gouvernementale plus efficace et économiquement viable. Toutefois, le rejet récent par les députés de la majorité met en lumière une divergence entre les engagements pris par le Président et les choix parlementaires actuels.

Malgré ce revers, le gouvernement reste déterminé à poursuivre les réformes prévues. La rationalisation des dépenses publiques demeure une priorité, et les directives présidentielles en matière de transformation de la gouvernance publique continueront d’être mises en œuvre dans le cadre du grand projet de réforme institutionnelle et économique.

Ce développement marque une étape importante dans le processus de réforme du pays et souligne la complexité des interactions entre les différents acteurs politiques. Le Président Faye a exprimé sa volonté de continuer à travailler pour une gouvernance plus efficace tout en respectant la diversité des opinions et en répondant aux aspirations du peuple.

La querelle entre Serigne Modou Bousso et Cheikh Omar Diagne : une affaire d’honneur et de religion

Un climat tendu règne actuellement au sein de la communauté religieuse de Touba, suite à une plainte déposée par Cheikh Omar Diagne, directeur des moyens généraux de la Présidence, contre Serigne Modou Bousso. La Division spéciale de lutte contre la cybercriminalité (DSC) a convoqué le marabout pour s’expliquer sur des propos jugés calomnieux à l’encontre de Cheikh Omar Diagne. L’affaire a pris une nouvelle tournure après l’audition de Serigne Modou Bousso, qui a non seulement réitéré ses accusations, mais les a également justifiées.

Serigne Modou Bousso a répondu sans hésitation à la convocation de la police. Selon les informations rapportées par le journal Les Échos, le marabout a confirmé les accusations portées contre lui, tout en précisant que ses paroles étaient une réaction à une attaque initiale de Cheikh Omar Diagne contre Serigne Touba. « Cheikh Omar avait insinué qu’un supposé deal impliquant certains guides religieux de Touba, avec une commission de 10% sur certaines transactions, avait lieu. C’est une offense grave que je ne pouvais pas laisser passer », a-t-il déclaré fermement.

Le jeune marabout, se réclamant de son lignage spirituel, a tenu à marquer sa position : « Je suis Serigne et fils de Serigne. Je ne laisserai jamais passer une telle offense sans réponse. S’il [Cheikh Omar Diagne] répète ce qu’il a dit, je répliquerai avec les mêmes mots. »

L’affaire prend une dimension politique lorsque Serigne Modou Bousso interpelle le président Bassirou Diomaye Faye, qu’il considère comme un fils spirituel de Serigne Mountakha, l’actuel khalife général des Mourides. « Le Président vient à Touba comme un fils de Serigne Mountakha, et comme un talibé respecté parmi nous. Il ne doit pas laisser à ses côtés quelqu’un qui insulte Serigne Touba », a-t-il insisté.

La référence à Ahmed Suzanne Camara, emprisonné pour avoir insulté le président de la République, met en lumière ce que certains considèrent comme une inégalité de traitement. Serigne Modou Bousso conclut en lançant un ultimatum au président Bassirou Diomaye Faye : « J’assume, [Diomaye Faye] doit choisir entre Cheikh Omar Diagne et Touba. »

Cette affaire risque de raviver les tensions entre l’État et la communauté religieuse de Touba, un pilier de la société sénégalaise. L’évolution de cette querelle pourrait avoir des répercussions profondes sur les relations entre le pouvoir politique et les autorités religieuses du pays.

Affaire ONAS : Lueur d’espoir selon le ministre de la Justice, Ousmane Diagne

Une nouvelle lueur d’espoir semble poindre à l’horizon dans l’affaire des marchés de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS). Alors que les débats s’intensifient autour des pratiques de gestion de l’institution, le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Ousmane Diagne, a exprimé lundi devant l’Assemblée nationale des perspectives positives quant à l’issue de ce dossier controversé.

Cette affaire, qui a suscité un intérêt marqué des milieux politiques et syndicaux, concerne notamment l’attribution de marchés de gré à gré. Les accusations initiales, portées par l’ancien directeur général de l’ONAS, ont été fermement réfutées par le nouveau directeur général et son équipe, lesquels bénéficient du soutien affiché du ministre de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye.

Le dossier a connu une évolution dramatique avec le limogeage de l’ancien directeur de l’ONAS, Cheikh Dieng, une décision qui a intensifié les critiques envers le ministre Cheikh Tidiane Dièye, soupçonné de manquements dans la gestion des marchés publics. Face à l’inquiétude croissante et aux questions pressantes des députés, Ousmane Diagne a tenu à rassurer : « Je peux vous assurer qu’une enquête a été ordonnée. Je vous donne ma parole que tous les faits incriminés seront examinés ».

Le ministre a également souligné que l’enquête en cours se poursuit de manière rigoureuse et que des développements significatifs sont attendus sous peu. Cette annonce vise à apaiser les tensions et à répondre aux préoccupations légitimes des parlementaires et de l’opinion publique.

Toutefois, malgré ces assurances, la situation reste tendue, et l’évolution de l’enquête sera suivie de près par tous les acteurs concernés. L’issue de ce dossier pourrait avoir des répercussions importantes non seulement sur la gestion de l’ONAS mais également sur le paysage politique sénégalais dans son ensemble.

En attendant, le ministre de la Justice semble déterminé à faire toute la lumière sur cette affaire, afin de rétablir la confiance dans la gestion des institutions publiques du pays.

Rapatriement de Sénégalais : Le Député Moussa Diakhaté s’exprime sur la situation préoccupante

Le Député Moussa Diakhaté a récemment annoncé une nouvelle qui suscite de vives réactions : le rapatriement imminent de centaines de Sénégalais en provenance de plusieurs pays européens, notamment la France, l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne. Selon les informations fournies par le député, ces ressortissants seront rapatriés par vols charters, dans le cadre d’accords signés entre le gouvernement sénégalais et les pays d’accueil concernés.

Cette opération de rapatriement touche des Sénégalais qui, pour certains, ont résidé dans ces pays européens pendant plus de dix ans. Cette situation est d’autant plus préoccupante que beaucoup d’entre eux ont construit leur vie, parfois même leur famille, en Europe. Le Député Diakhaté dénonce cette mesure, qu’il considère comme un retour en arrière pour ces individus qui ont investi tant d’efforts pour s’intégrer dans leur pays d’accueil.

Pour Diakhaté, ce rapatriement pose de nombreuses questions, tant sur le plan humanitaire que social. Il s’interroge sur l’avenir de ces Sénégalais qui seront renvoyés dans leur pays d’origine après des années d’absence, souvent sans repères et sans ressources pour se réinsérer facilement.

Cette annonce relance le débat sur les conventions bilatérales entre le Sénégal et les pays européens concernant les migrations et les rapatriements. Le député appelle à une révision de ces accords et à une meilleure protection des droits des Sénégalais vivant à l’étranger. Selon lui, il est urgent de trouver des solutions plus humaines et respectueuses des parcours individuels de ces migrants, plutôt que de les forcer à rentrer dans des conditions difficiles.

Le gouvernement sénégalais, pour sa part, n’a pas encore réagi à cette déclaration, laissant planer l’incertitude sur la suite de cette opération de rapatriement. Les associations de défense des droits des migrants et la diaspora sénégalaise en Europe suivent de près l’évolution de la situation, prêtes à intervenir pour soutenir ceux qui seraient concernés par cette mesure.

En attendant, l’inquiétude grandit au sein de la communauté sénégalaise à l’étranger, face à une décision qui pourrait changer radicalement la vie de centaines de familles.

Le ministre de l’Intérieur appelle au respect des engagements pour l’organisation du Gamou de Tivaouane

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, a fermement invité, ce lundi, l’ensemble des services de l’État impliqués dans l’organisation du Gamou de Tivaouane à respecter les engagements pris en amont de cet événement religieux majeur. Lors de la réunion nationale dédiée aux préparatifs du Gamou, le ministre a souligné l’importance de la coordination et du suivi des actions afin d’assurer le bon déroulement de cette commémoration annuelle de la naissance du prophète Mahomet (PSL).

Jean Baptiste Tine a insisté sur le rôle crucial des différents services publics, notamment ceux en charge de la sécurité, de la santé et de l’assainissement, dans la réussite de cet événement. Il a exhorté les représentants de ces structures à veiller scrupuleusement à la mise en œuvre des mesures décidées.

Dans ce cadre, le ministre a instruit le gouverneur de la région de Thiès de superviser le suivi des décisions prises lors de cette réunion nationale. Il a également chargé le directeur général de l’administration territoriale d’assurer un suivi quotidien de l’exécution des mesures, en soulignant la nécessité de remonter régulièrement les informations, en particulier les difficultés rencontrées, jusqu’à la fin du Gamou.

Le Gamou, ou Mawlid, qui marque l’anniversaire de la naissance du Prophète de l’Islam, sera célébré dans la nuit du 15 au 16 septembre. Cet événement revêt une importance particulière pour la communauté musulmane, et son organisation mobilise chaque année de nombreux services publics pour garantir son bon déroulement.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°262 – du 03/09/2024

🔴 BENNO BOKK YAKAAR : FIN DE LA « LOVE STORY » ?
🔴 TENSIONS AU SOMMET DE LA RÉPUBLIQUE : TOME 2 DU « GATSA GATSA »

🔴 PRÉPARATIFS DES ÉLIMINATOIRES DE LA CAN 2025 : 12, SUR LES 26 « LIONS » CONVOQUÉS, PRÉSENTS AU PREMIER GALOP
🔴 MERCATO – APRÈS LA BELGIQUE : YOUSSOUPHA BADJI ÉCRIT UNE NOUVELLE HISTOIRE EN DANEMARK

Dissolution de BBY ? : Macky Sall invite ses militants et alliés à se « projeter dans le temps nouveau de l’action politique »

Va-t-on vers la dissolution ou à une réorganisation-rebaptisation de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY). Dans une lettre adressée aux relents d’un diagnostic sans complaisance, l’ex Président de la République et leader de cette alliance politique Macky Sall semble adhérer à cette nécessité de changer de fusil d’épaule pour « mieux engager les défis du moment ». « Même si tous ne sont pas de cet avis, nous devons penser et accepter que nous devons aller au-delà de BBY et nous projeter maintenant dans le temps nouveau de l’action politique », lance-t-il à ses alliés, répondant aux interpellations sur la « pertinence de garder BBY dans sa formule actuelle ».

Beaucoup doutaient de l’authenticité du document. Après vérification, des responsables de la coalition XXL au pouvoir de 2012 à 2024 confirment. Ledakarois plublie in extenso le document :

Mes chers camarades,

Le 24 Mars 2024, le Sénégal a ouvert un nouveau chapitre politique en réalisant la 3ème Alternance de son histoire.

En consacrant ce changement, les Sénégalais ont porté au Pouvoir un nouveau régime. Or, BBY, notre coalition, vit depuis plus de 12 ans au service du pays.

Jamais, alliance politique n’aura tenu autant au Sénégal !

Jamais, elle n’aura gagné autant de batailles politiques, remporté autant de victoires et ce, à toutes les élections, quelles que puissent être leur nature, leur importance et les circonstances dans lesquelles elles se tenaient.

Avec ce changement, s’ouvre maintenant devant nous une nouvelle page politique.

J’entends çà et là cette requête pressante de certains de nos camarades qui nous demandent de nous réexaminer, de nous réorganiser pour mieux engager les défis du moment.

En effet, beaucoup se demandent s’il est encore pertinent de garder BBY dans sa formule actuelle et continuer comme si de rien n’était.

Même si tous ne sont pas de cet avis, nous devons penser et accepter que nous devons aller au-delà de BBY et nous projeter maintenant dans le temps nouveau de l’action politique.

Il nous faudra donc, tirant les leçons du verdict des urnes, inventer un cadre plus approprié, adapté et ajusté à nos impératifs de l’heure.

Mes chers camarades,

Benno fut une belle aventure qui, au-delà de la politique, a tissé entre nous des liens fraternels et d’amitié très forts.

Incontestablement, elle sera inscrite au fronton des plus grandes œuvres politiques du Sénégal et nous devons en être fiers !

C’est pourquoi et en cela, je tiens à remercier du fond du cœur, tous ceux-là qui nous ont fait l’honneur et l’insigne privilège de ce compagnonnage historique.

Je tiens surtout à exprimer ma sincère gratitude aux leaders, chefs de parti, de coalition et de mouvement pour la confiance, jamais démentie, dont ils m’ont investie pendant ces longues années, avec une mention particulière aux femmes, à nos cadres, aux jeunes, à la vivante Diaspora du Sénégal, aux sages, à nos vaillants militants, aux organisations sociales, ainsi qu’à toutes les forces vives qui ont fait vivre et prospérer Benno.

Au Président Moustapha Niasse, je voudrais redire ma profonde reconnaissance pour avoir dirigé nos instances (Conférence des Leaders et SEPE) pendant que mes obligations m’ont mobilisé autrement et ailleurs.

À vous tous, comme à chacun d’entre vous, je redis mon amitié et ma fierté d’avoir été avec vous au service de notre pays et de son grand peuple.

Dakar, 02 Septembre 2024

Macky Sall

Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, clarifie la chronologie du dépôt du projet de loi de dissolution du HCCT et du CESE

Dans une déclaration publique, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a tenu à dissiper les malentendus entourant la soumission du projet de loi visant la dissolution du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) à l’Assemblée nationale. Ce projet de loi, récemment au centre d’une vive polémique, avait suscité des interrogations sur la transparence et la conformité de la procédure.

Selon Ousmane Diagne, les rumeurs selon lesquelles le président de l’Assemblée nationale aurait reçu le projet de loi en même temps que la presse sont fausses. « Il est regrettable que des informations incorrectes aient été diffusées. Le projet de loi a été officiellement déposé au bureau du président de l’Assemblée nationale à 18 heures, ce qui a été suivi par une décharge de réception à 22 heures », a précisé le ministre, insistant sur le respect des procédures établies.

La clarification apportée par le ministre vise à contrer les accusations selon lesquelles le président de l’Assemblée nationale aurait traité la dissolution des deux institutions de manière inappropriée. « Le communiqué du ministre porte-parole du gouvernement a été déposé à 22 heures, soit après la réception du projet. Il est donc évident qu’il n’y a pas eu de traitement préférentiel ou de divulgation inappropriée de l’information », a-t-il ajouté.

Ousmane Diagne a aussi exhorté les parties prenantes et le public à faire preuve de davantage de respect et de cohérence dans leurs critiques. « Il est essentiel de respecter les procédures et les individus impliqués dans le processus législatif. Les critiques doivent être basées sur des faits et formulées avec une certaine forme de correction », a-t-il affirmé, insistant sur l’importance de maintenir un débat public décence et élégance.

En conclusion, le ministre de la Justice appelle à une approche plus factuelle et respectueuse dans l’analyse des décisions gouvernementales, afin de préserver l’intégrité du processus législatif et de garantir une information correcte au public.

Rejet du Projet de Loi Constitutionnelle : L’Assemblée Nationale Bloque la Suppression du HCCT et du CESE

L’Assemblée nationale du Sénégal a fait un pas en arrière dans la réforme constitutionnelle, lundi dernier, en rejetant le projet de loi proposé par le nouveau régime. Cette loi visait à dissoudre deux institutions majeures de la République sénégalaise : le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE). Ce rejet constitue un revers notable pour le gouvernement, qui avait fait de cette réforme l’une de ses promesses phares.

Avec 83 voix contre 80, les membres du parlement affiliés à la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) ont échoué à obtenir l’approbation nécessaire pour cette révision constitutionnelle. Face à eux, les députés de l’opposition, principalement regroupés sous la bannière de Yewwi Askan Wi, ont résisté fermement, démontrant une opposition solide et unifiée.

Le nouveau régime, qui avait promis de rationaliser les institutions du pays en supprimant ce qu’il considérait comme des structures redondantes et coûteuses, voit son ambition freinée par ce vote. La suppression du HCCT et du CESE visait non seulement à alléger la machine administrative, mais aussi à réduire les dépenses publiques, en canalisant les ressources vers des secteurs jugés prioritaires.

Cependant, cette volonté de réforme s’est heurtée à une réalité politique complexe. Le rejet de ce projet de loi montre les limites du pouvoir exécutif face à un parlement où les équilibres politiques restent précaires. Bien que la coalition au pouvoir ait une majorité relative, celle-ci ne suffit pas toujours à faire passer des réformes aussi structurantes.

Le Haut Conseil des Collectivités Territoriales, créé pour renforcer la décentralisation et favoriser le développement local, ainsi que le Conseil Économique, Social et Environnemental, destiné à fournir des avis sur les politiques publiques, sont des organes consultatifs qui jouent un rôle important dans la gouvernance du Sénégal. Leur suppression aurait entraîné une réorganisation majeure de ces fonctions, suscitant des débats sur l’efficacité et la pertinence de telles institutions dans le contexte actuel.

Les partisans de la réforme arguent que ces institutions n’ont pas produit les résultats escomptés et représentent une charge budgétaire excessive. À l’inverse, leurs détracteurs estiment que leur disparition priverait le pays d’outils essentiels à la démocratie participative et au développement harmonieux des territoires.

Le rejet de ce projet de loi est perçu comme une défaite politique pour le gouvernement, qui devra désormais revoir sa stratégie pour réaliser ses réformes. Cette situation pourrait conduire à une reconfiguration des alliances au sein de l’Assemblée nationale, où chaque voix compte dans les décisions cruciales.

Alors que le nouveau régime tente de consolider son pouvoir, cette impasse pourrait bien marquer le début d’une série de confrontations politiques sur les réformes à venir. Les Sénégalais attendent désormais de voir quelles seront les prochaines étapes de cette bataille législative, qui pourrait redéfinir l’avenir de la gouvernance dans le pays.

Benno Bokk Yakaar annonce le dépôt imminent d’une Motion de censure contre le gouvernement

Lors d’une session plénière tenue ce lundi à l’Assemblée nationale, Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, a pris la parole pour annoncer une initiative politique majeure. Mbow a solennellement déclaré que son groupe parlementaire allait déposer une motion de censure contre le gouvernement dès le lendemain.

« J’annonce solennellement que nous allons déposer dès demain une motion de censure pour faire tomber le gouvernement », a-t-il affirmé devant l’assemblée, soulignant la détermination de sa coalition à provoquer un changement significatif au sommet de l’État.

Cette annonce intervient dans un contexte où l’Assemblée nationale a déjà été convoquée à plusieurs reprises pour des sessions extraordinaires, notamment pour la révision du règlement intérieur et des articles de la Constitution concernant la dissolution du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT). La motion de censure annoncée promet donc d’intensifier les débats au sein de l’hémicycle.

L’article 87, alinéa 3 de la Constitution sénégalaise stipule que l’Assemblée nationale peut provoquer la démission du gouvernement par le vote d’une motion de censure. Pour être recevable, cette motion doit être signée par au moins un dixième des membres de l’Assemblée. Le vote, quant à lui, ne peut avoir lieu que deux jours francs après le dépôt de la motion sur le bureau de l’Assemblée nationale.

Le vote de la motion de censure se déroule au scrutin public et nécessite une majorité absolue des membres de l’Assemblée pour être adopté. En cas d’adoption, le Premier ministre est tenu de remettre immédiatement la démission du gouvernement au Président de la République. Cependant, si la motion échoue, aucune nouvelle motion de censure ne peut être déposée durant la même session.

La déclaration d’Abdou Mbow laisse entrevoir des jours de tensions politiques à venir, avec la possibilité d’une recomposition gouvernementale en cas de succès de la motion de censure. Les regards sont désormais tournés vers l’Assemblée nationale, où se jouera l’avenir du gouvernement.

Ahmed Aïdara plaide pour la suppression du HCCT et du CESE lors d’une session parlementaire

Lors de la session parlementaire du 2 septembre, le député Ahmed Aïdara a exprimé une prise de position marquée contre certaines institutions de la République. Se présentant comme le seul député parmi les 165 à avoir voté contre la loi sur le parrainage, Aïdara a souligné les impacts négatifs que cette loi a engendrés sur le déroulement des élections. Il a réitéré son opposition à cette mesure en évoquant son engagement à soutenir la suppression du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

« Je voterai pour la suppression de ces deux institutions », a-t-il affirmé, ajoutant que l’image de l’Assemblée nationale elle-même a été ternie. Par cette déclaration, Aïdara semble vouloir aligner son action parlementaire avec ses convictions profondes en matière de réforme institutionnelle.

Par ailleurs, le député n’a pas manqué de saluer l’initiative du ministre de la Justice, qu’il a félicité pour ses efforts visant à renforcer l’indépendance de la justice sénégalaise. Cette reconnaissance intervient dans un contexte où l’intégrité des institutions judiciaires est souvent au centre des débats politiques.

En somme, Ahmed Aïdara a réitéré son engagement pour des réformes profondes, tant au niveau électoral qu’institutionnel, en se positionnant comme un acteur politique résolu à poursuivre ses combats pour la transparence et l’efficacité des institutions sénégalaises.

« Livre rouge » de Cheikh Bara Doli : une réponse critique aux 12 ans de présidence de Macky Sall

Alors que l’Assemblée nationale est en pleine effervescence avec des débats autour du projet de loi sur la dissolution du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT), un autre événement retient l’attention. Le député Cheikh Bara Doli a annoncé la publication imminente de son ouvrage intitulé Livre rouge, une rétrospective critique des douze années de Macky Sall à la tête du Sénégal.

Cet ouvrage se présente comme une réponse directe au Livre bilan des douze ans de Macky Sall récemment publié par les membres de l’Alliance pour la République (APR). Là où le livre de l’APR met en avant les réalisations et les politiques mises en place durant les deux mandats de Macky Sall, le Livre rouge de Cheikh Bara Doli promet de souligner les scandales et controverses qui ont marqué cette période.

Le député Cheikh Bara Doli, figure connue pour ses prises de position tranchées, affirme que son livre mettra en lumière les « scandales judiciaires, fonciers, emprisonnements, tortures, manipulations » qui, selon lui, ont marqué la gouvernance de Macky Sall. Pour la publication de cet ouvrage, il envisage de collaborer avec la maison d’édition Harmattan, réputée pour ses publications en sciences sociales et politiques.

Cette démarche s’inscrit dans un contexte de tensions politiques croissantes alors que le Sénégal se rapproche des prochaines échéances électorales. Le Livre rouge de Cheikh Bara Doli pourrait ainsi nourrir le débat public, en offrant une vision alternative de la gestion de Macky Sall, en contraste avec celle des partisans de l’ancien président.

La publication de cet ouvrage suscitera sans doute de nombreuses réactions, tant du côté de l’opposition que de la majorité présidentielle, et pourrait jouer un rôle important dans les débats politiques à venir.

Le député Cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké critique vivement la gestion de Macky Sall et plaide pour la dissolution des institutions

Lors de la séance plénière du 2 septembre consacrée à l’examen du projet de loi visant à la dissolution du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE), le député Cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké s’est illustré par une intervention marquée par une critique acerbe de la gestion du président Macky Sall.

Le parlementaire a présenté un « livre rouge » qui, selon lui, retrace les douze années de gouvernance de Macky Sall sous un prisme beaucoup moins flatteur que celui adopté par les partisans de l’ancien chef de l’État. Cette initiative intervient en réaction à la publication récente d’un « livre blanc » par les alliés de Macky Sall, qui exalte les réussites du président sortant.

Cheikh Abdou Bara Dolly a insisté sur les « pages sombres » de la présidence de Macky Sall, qu’il estime avoir été volontairement omises dans le récit des soutiens de l’ex-président. Pour le député, cette période a été marquée par des erreurs et des dérives qui ne peuvent être passées sous silence.

Sur le plan législatif, le député a vivement exhorté ses collègues à soutenir le projet de loi prévoyant la dissolution du HCCT et du CESE, deux institutions dont l’utilité est régulièrement remise en question par une partie de la classe politique. Dans la même veine, Cheikh Abdou Bara Dolly a suggéré d’aller encore plus loin en dissolvant l’Assemblée nationale elle-même, tout en réclamant la traduction en justice des anciens dignitaires du régime de Macky Sall pour répondre des actes posés sous leur gestion.

Cette intervention, en pleine session parlementaire, reflète la vive tension politique qui règne au Sénégal, alors que le pays se prépare à une nouvelle ère politique post-Macky Sall. Les prises de position comme celle de Cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké montrent la profondeur des divisions au sein de la classe politique et la volonté de certains acteurs de rompre radicalement avec le passé récent.

Saliou Ciss dément les rumeurs sur sa retraite : une confusion médiatique autour de l’avenir du latéral sénégalais

Dans un climat de confusion et d’incertitude, Saliou Ciss, latéral gauche sénégalais bien connu pour ses performances sous le maillot des Lions de la Teranga, s’est retrouvé au centre d’une polémique médiatique ce lundi. Un article publié par le journal « Record » avait en effet annoncé que le joueur mettait fin à sa carrière de footballeur professionnel, une information rapidement démentie par l’intéressé lui-même.

L’article en question a suscité une grande surprise parmi les fans et les observateurs du football sénégalais, qui ont appris avec stupeur que l’ancien joueur de Nancy, aujourd’hui âgé de 34 ans, aurait décidé de raccrocher les crampons. Cependant, quelques heures seulement après la parution de cet article, Saliou Ciss a utilisé ses réseaux sociaux pour réfuter cette information, exprimant à la fois sa surprise et sa déception face à ce qu’il a qualifié de fausse nouvelle.

Dans un post Instagram adressé directement au directeur de publication du quotidien, Ciss a précisé : « C’est avec beaucoup de déception que j’ai lu la Une de votre journal portant: ‘Le football et moi c’est terminé’. Je voulais démentir cette information et préciser que je n’ai jamais tenu de tels propos. » Une déclaration claire qui a cependant été contestée par la suite.

En effet, un extrait audio, qui semble authentique, a fait surface, où l’on entend l’ancien Lion déclarer au cours d’une conversation avec un journaliste de Record : « J’ai arrêté le football, Bayina football ! » (traduction approximative : « J’en ai fini avec le football ! »). Ce témoignage audio laisse planer le doute sur les intentions réelles du joueur.

Face à cette situation, Saliou Ciss a tenu à clarifier une fois de plus sa position, affirmant que ses propos avaient été mal interprétés : « Le journaliste m’a interpellé et j’ai automatiquement répondu : ‘ne me parlez pas de football’. Mais jamais, je n’ai fait une interview pour dire que j’arrête ma carrière de footballeur professionnel. »

Pour Saliou Ciss, il est évident que la confusion est née d’une mauvaise communication, et il souhaite rectifier les faits le plus rapidement possible. Il a ainsi demandé une correction immédiate de l’article, précisant qu’il n’avait pas encore pris la décision de se retirer du football, et qu’il se concentrait pour l’instant sur sa famille. « Le jour où j’arrêterai ma carrière, je l’annoncerai moi-même », a-t-il conclu.

Cette affaire soulève des questions sur la relation entre les médias et les sportifs, et met en lumière les risques de malentendus lorsque les propos sont mal interprétés ou sortis de leur contexte. Pour l’heure, les fans de Saliou Ciss devront attendre une annonce officielle de sa part pour savoir si l’aventure footballistique continue ou non.

CAN 2025 : Les Lions du Sénégal en regroupement pour les qualifications

Les Lions de la Téranga entament ce lundi un regroupement décisif en vue de leurs premières rencontres de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Le Sénégal affrontera le Burkina Faso lors de la première journée, prévue le 6 septembre à domicile, avant de se rendre au Burundi trois jours plus tard pour la deuxième journée.

Selon Record, la première séance d’entraînement est programmée pour 17 heures et se déroulera à l’annexe du stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio. Ce premier entraînement sera ouvert au public, offrant aux supporters l’opportunité de voir leurs héros se préparer pour ces rencontres cruciales.

Toutefois, le groupe de la Tanière ne sera pas immédiatement au complet. Les joueurs évoluant dans le championnat saoudien, à savoir Édouard Mendy, Sadio Mané, Habib Diallo, et Kalidou Koulibaly, seront les premiers à rejoindre l’équipe, ayant été exemptés de compétition ce weekend. La source prévoit que le groupe au complet devrait être réuni dès mardi.

Le Sénégal, tenant du titre de la CAN 2021, aborde ces qualifications avec l’ambition de défendre son statut de champion d’Afrique. Les deux premiers matchs contre le Burkina Faso et le Burundi seront donc déterminants pour asseoir leur position dans ce groupe de qualification. Les supporters sénégalais, qui ont récemment célébré les succès de leur équipe nationale, attendent avec impatience de voir leurs Lions rugir à nouveau sur le terrain.

Controverse autour de la réforme annoncée par décret présidentiel : l’opposition dénonce un manque de concertation

Lundi dernier, les députés de l’opposition ont vivement critiqué la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko, s’indignant du décret pris par le président de la République pour convoquer l’Assemblée nationale. Selon eux, cette décision, tant dans sa forme que dans son contenu, ainsi que les motivations qui l’accompagnent, déroge à l’élégance républicaine et au respect mutuel entre les institutions du pays.

Les parlementaires de l’opposition ont notamment déploré le fait que la réforme en question ait été portée à leur connaissance via les réseaux sociaux, tout comme l’ensemble des citoyens sénégalais. En effet, le communiqué de la présidence de la République daté du lundi 26 août 2024, annonçant cette convocation, a été publié sans consultation préalable des acteurs politiques concernés, y compris le président de l’Assemblée nationale.

Les députés estiment que cette situation est d’autant plus problématique que la présentation de ce texte aurait dû être précédée par la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre. Cette déclaration aurait permis de clarifier les grandes orientations politiques du nouveau gouvernement. Au lieu de cela, la réforme propose la suppression du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), deux institutions jugées cruciales pour la vie socioéconomique du pays.

Dans un rapport remis à la presse, les députés de l’opposition ont souligné que le chef de l’État aurait dû, en amont, engager des discussions avec le président de l’Assemblée nationale, la majorité parlementaire, ainsi que les dirigeants des institutions concernées. Ce manque de dialogue est perçu comme une entorse aux pratiques démocratiques établies au Sénégal, où le consensus est habituellement recherché pour toute réforme d’envergure. Ils rappellent d’ailleurs que la récente réforme du règlement intérieur de l’Assemblée nationale a été le résultat d’un dialogue constructif entre les différentes entités parlementaires.

Ainsi, les députés de l’opposition appellent à un retour au respect des processus de concertation, soulignant l’importance du dialogue entre les institutions pour préserver l’équilibre et la stabilité de la démocratie sénégalaise.

Assemblée Nationale : La députée Fanta Sall tire la sonnette d’alarme sur des promesses non tenues et des enjeux urgents

Lors des discussions à l’Assemblée Nationale sur le projet de loi n°11 visant à dissoudre le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), la députée Fanta Sall, membre de l’Alliance pour la République (APR), a pris la parole pour aborder des sujets brûlants qui, selon elle, méritent une attention immédiate du gouvernement.

Fanta Sall a commencé son intervention en rappelant plusieurs promesses du régime qu’elle estime ignorées. Elle a souligné que des engagements cruciaux, pris par l’actuel gouvernement, sont aujourd’hui relégués au second plan, ce qui, selon elle, nuit à la confiance des citoyens envers leurs dirigeants.

Parmi les sujets qu’elle a abordés, la députée a demandé une discussion franche sur l’homosexualité, un thème qui divise profondément l’opinion publique sénégalaise. Selon Fanta Sall, cette question, bien que délicate, mérite d’être traitée de manière transparente au sein de l’hémicycle, afin de répondre aux préoccupations de la société sur ce sujet controversé.

La députée a également mis en lumière des problèmes sociaux urgents, notamment la réduction du coût de la vie, un fardeau qui pèse lourdement sur la majorité des Sénégalais. Selon elle, les efforts déployés par le gouvernement pour alléger les charges des ménages et combattre l’inflation sont encore insuffisants. Elle a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre des mesures plus efficaces pour soulager les familles qui peinent à joindre les deux bouts.

L’insécurité, autre point clé de son discours, a également été évoquée comme une menace croissante pour la stabilité du pays et le bien-être des citoyens. Fanta Sall a exhorté le gouvernement à redoubler d’efforts pour renforcer la sécurité et garantir la paix dans les régions les plus touchées par ce fléau.

Enfin, la députée a porté une attention particulière à la situation des marchands ambulants, un groupe souvent marginalisé qui fait face à de nombreuses difficultés. Elle a dénoncé les mesures restrictives qui compliquent leur activité et a appelé à des politiques plus inclusives. Selon elle, il est crucial que le gouvernement prenne en compte les réalités vécues par ces travailleurs informels pour leur offrir des conditions de vie et de travail plus dignes.

L’intervention de Fanta Sall à l’Assemblée Nationale a permis de mettre en avant des préoccupations sociales et sécuritaires qui, selon elle, nécessitent une attention urgente. En rappelant les promesses non tenues et en soulevant des sujets sensibles, la députée a incité ses collègues parlementaires et le gouvernement à redoubler d’efforts pour répondre aux attentes des citoyens.

Assemblée nationale : Controverse autour du rapport de victoire de Bassirou Diomaye Faye

Lors de la dernière séance plénière à l’Assemblée nationale, le député Ayib Daffé a soulevé plusieurs irrégularités dans le rapport présenté avant l’ouverture des discussions officielles. Ce rapport, qui concerne la victoire de Bassirou Diomaye Faye, a fait l’objet d’observations critiques de la part de Daffé, qui estime que certaines données y figurant sont incorrectes et biaisées.

Selon Daffé, des chiffres et des détails attribués à un commissaire semblent avoir été insérés de manière inexacte dans le rapport. « Je ne me rappelle pas qu’un commissaire ait donné tous ces chiffres-là et tous ces détails-là », a-t-il déclaré. Il a interprété cela comme une tentative de minimiser la victoire de Bassirou Diomaye Faye, soulignant que cela reflète un manque de fair-play de la part des rédacteurs du rapport.

Le député a insisté sur le fait que ces précisions sur les écarts de voix, qu’il juge non essentielles, auraient pu être évitées. « Il a gagné, il faut le féliciter et passer à autre chose », a-t-il ajouté, en appelant à une reconnaissance plus claire de la victoire sans insister sur des détails qu’il considère superflus.

En conclusion, Ayib Daffé a tout de même félicité le rapporteur pour le travail accompli, tout en déplorant un manque d’équilibre dans la prise en compte des opinions, notamment celles des opposants au projet. Il a laissé entendre que le rapport semblait avoir été écrit sous l’influence du président du groupe parlementaire de BENNO, ce qui, selon lui, compromet la neutralité attendue dans un tel document.

Cette intervention souligne les tensions persistantes au sein de l’Assemblée nationale, où chaque mot et chiffre inclus dans les rapports sont scrutés, révélant les clivages politiques sous-jacents.

Triste Découverte : Le Corps de Ndiouga Sow retrouvé à la morgue de l’hôpital de Touba

Le drame qui a secoué la communauté de Touba et bien au-delà a trouvé une issue tragique. Disparu depuis le 20 août 2024, Ndiouga Sow, un jeune garçon dont la recherche désespérée avait mobilisé la communauté et les réseaux sociaux, a finalement été retrouvé. Malheureusement, ce n’est pas la nouvelle que ses proches espéraient recevoir. Son corps sans vie a été découvert à la morgue de l’hôpital de Touba, où il avait été déposé après un accident de la route.

Les premiers éléments de l’enquête indiquent que Ndiouga aurait été victime d’un accident de la circulation, percuté par un véhicule. Le conducteur, qui aurait dû porter assistance, a choisi de fuir la scène, laissant derrière lui l’enfant grièvement blessé. Ce sont les sapeurs-pompiers qui ont pris en charge le corps, mais sans aucun moyen d’identifier la victime sur place, ils n’ont pas pu prévenir immédiatement la famille.

L’ironie tragique de cette situation réside dans le fait que la mère de Ndiouga travaille au sein de l’hôpital où son fils a été déposé, ignorant que l’enfant qu’elle cherchait désespérément se trouvait là, si proche, mais hors de portée.

La nouvelle de la découverte du corps de Ndiouga a été un choc pour toute la communauté, qui espérait un dénouement heureux après tant de jours d’angoisse. Ce drame soulève de nombreuses questions sur les circonstances de l’accident et la fuite du conducteur responsable. L’enquête se poursuit pour éclaircir les détails de cette tragédie et, espérons-le, pour rendre justice à ce jeune garçon et à sa famille.

En attendant, c’est tout un village qui pleure la perte d’un enfant parti bien trop tôt, dans des conditions aussi cruelles qu’injustes.

Lancement des Lycées Nation-Armée pour la qualité et l’équité (LYNAQE) : Une révolution éducative au Sénégal

Le gouvernement sénégalais, par l’entremise du ministère de l’Éducation nationale et du ministère des Forces armées, a récemment dévoilé une initiative ambitieuse destinée à transformer radicalement le système éducatif du pays. La création des Lycées Nation-Armée pour la Qualité et l’Équité (LYNAQE) marque un tournant dans la refonte de l’éducation au Sénégal, répondant aux défis actuels en matière de civisme, de discipline, et d’excellence académique.

Le projet LYNAQE s’inscrit dans une dynamique de réinvention de l’école sénégalaise, mettant l’accent sur une éducation aux valeurs fondamentales telles que le civisme, la rigueur, et le patriotisme. Ces établissements, fruits d’une collaboration sans précédent entre les ministères de l’Éducation nationale et des Forces armées, visent à former une nouvelle génération de citoyens sénégalais, capables de contribuer activement à la croissance et au développement du pays.

L’initiative LYNAQE se distingue par son approche innovante qui allie les forces disciplinaires des Forces armées à l’expertise pédagogique du ministère de l’Éducation nationale. Ensemble, ces deux entités travailleront à instaurer un cadre éducatif rigoureux, promouvant l’excellence académique et le développement des compétences citoyennes. Cette synergie répond à la volonté de rebâtir une école sénégalaise inclusive, résolument tournée vers l’avenir, notamment à travers l’intégration des technologies numériques, de l’intelligence artificielle, et des principes du développement durable.

Les LYNAQE ne seront pas de simples établissements d’enseignement, mais des modèles d’infrastructures durables et autonomes. Conçus selon une approche bioclimatique, ces lycées seront bâtis avec des matériaux locaux comme la brique de terre crue, et seront équipés de panneaux solaires pour assurer une gestion énergétique optimale. Un château d’eau de 200 m3 garantira un approvisionnement efficace en eau, réduisant ainsi les coûts d’exploitation tout en offrant un cadre propice à l’apprentissage.

Les LYNAQE accueilleront 604 élèves, sélectionnés sur concours, de la 6e à la Terminale. Ce processus de sélection garantira que seuls les meilleurs profils, tant sur le plan académique que comportemental, intégreront ces établissements. Les premiers lycées seront inaugurés à Sédhiou et Kaffrine dès l’année scolaire 2024-2025, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour l’éducation sénégalaise. Le gouvernement prévoit d’étendre ce modèle innovant à travers l’ensemble des 46 départements du pays.

La création des LYNAQE est une étape cruciale dans la modernisation du système éducatif sénégalais. Le gouvernement, à travers les ministères impliqués, appelle l’ensemble des acteurs de l’éducation, ainsi que la société sénégalaise dans son ensemble, à soutenir cette initiative novatrice. Ce projet, porteur de grandes ambitions pour les générations futures, représente un véritable espoir pour l’amélioration de la qualité de l’éducation au Sénégal, en faisant de chaque élève un acteur clé de la croissance et de la cohésion nationale.

Les Lycées Nation-Armée pour la Qualité et l’Équité s’annoncent comme des institutions phares pour l’avenir de l’éducation au Sénégal. En combinant excellence académique, rigueur disciplinaire, et respect des valeurs citoyennes, ces établissements incarnent l’ambition d’un Sénégal résolument tourné vers l’avenir.

Assemblée nationale : Le projet de dissolution du CESE et du HCCT face à une opposition déterminée

Ce lundi 2 septembre, les députés de l’Assemblée nationale se retrouvent en séance plénière pour examiner un projet de loi controversé portant sur la dissolution du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT). Ce projet, défendu par le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, s’inscrit dans le cadre des réformes institutionnelles souhaitées par le gouvernement. Cependant, l’issue de ce vote semble incertaine, selon les dernières analyses.

Pour que le texte soit adopté, le ministre de la Justice doit convaincre au moins 99 députés sur les 165 que compte l’Assemblée nationale. Pourtant, la configuration actuelle de l’hémicycle complique cette tâche. La coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), actuellement dans l’opposition, détient 83 sièges. Cette majorité relative lui permet de bloquer toute initiative législative de l’exécutif, si elle parvient à maintenir une discipline de vote stricte.

Selon le journal Les Échos, la situation est d’autant plus critique pour le gouvernement que Benno n’a pas besoin de rassembler tous ses députés pour faire échec au projet. En effet, avec seulement 67 voix, la coalition peut rejeter le texte, ce qui rend la tâche du ministre de la Justice encore plus ardue.

La commission des lois, qui s’est réunie samedi, a déjà rejeté le projet de dissolution du CESE et du HCCT. Ce revers en commission est un indicateur fort des difficultés auxquelles fait face le gouvernement dans sa tentative de faire passer cette réforme. Le rejet en commission montre non seulement la division au sein des parlementaires, mais aussi l’incapacité de l’exécutif à rassembler une majorité claire pour appuyer ses propositions.

Le projet de dissolution du CESE et du HCCT n’est pas qu’une simple question technique ; il s’agit d’une réforme aux implications politiques profondes. En dissolvant ces deux institutions, le gouvernement espère non seulement réduire les dépenses publiques, mais aussi restructurer le paysage institutionnel du pays. Cependant, face à une opposition majoritaire et déterminée à faire échec à ce projet, l’issue du vote de ce lundi reste incertaine.

La plénière de ce jour s’annonce donc décisive pour l’avenir de cette réforme. Si le gouvernement échoue à obtenir les 99 voix nécessaires, ce serait non seulement un revers pour le ministre de la Justice, mais aussi pour l’ensemble de la stratégie réformatrice de l’exécutif. Le sort du CESE et du HCCT est désormais entre les mains des députés, dans un vote qui s’annonce serré et lourd de conséquences pour l’avenir politique du pays.

Recomposition politique :  » Ensemble C’est Possible  » mise sur les dynamiques proactives.

Dans une correspondance envoyée à la presse ce 01 août 2024, le Président du Mouvement  » Ensemble C’est Possible  » a lancé un appel à l’unité à toutes les segments de la société sénégalaise pour relever les défis socio-économique présents et futurs. A la différence des entités déjà existantes, le Mouvement  » Ensemble C’est Possible  » mise sur la dynamique de la liberté d’opinion et des échanges proactives pour bâtir sa démarche. 

 » Dans un monde en perpétuelle mutation, où les défis se multiplient et les horizons se modifient, il est essentiel de redéfinir notre manière d’agir et de collaborer pour construire un avenir harmonieux. C’est dans cette optique que nous vous invitons à rejoindre le Mouvement Ensemble C’est Possible, une initiative qui s’engage à rassembler des esprits brillants et des cœurs généreux autour d’une vision commune  » a d’emblée expliqué M. Moustapha Junior Thiam. 

Le Président du Mouvement rappelle dans la note qu’  » Ensemble C’est Possible »,  repose sur un principe fondamental, l’unité. Ainsi, ses composantes croient fermement que c’est en unissant nos forces, nos idées et nos talents que nous pourrons relever les défis contemporains avec efficacité et audace. Le mouvement se veut être une plateforme d’échange et de coopération, où chaque voix compte et chaque idée a sa place.

 » Nous nous engageons à promouvoir des valeurs d’égalité, de solidarité et d’innovation. Notre ambition est de favoriser un environnement où chacun peut s’épanouir, où les initiatives locales sont valorisées, et où les solutions durables sont mises en avant. Nous sommes convaincus que chaque individu a un rôle crucial à jouer dans la construction d’une société plus juste et prospère  » a ajouté M. Thiam dans la note. 

 » En adhérant au Mouvement Ensemble C’est Possible, vous vous associez à une communauté dynamique et proactive, prête à transformer les défis en opportunités et à œuvrer pour le bien commun. Vous aurez l’occasion de participer à des projets enrichissants, de rencontrer des personnes partageant vos convictions, et de contribuer activement à des changements positifs  » a promis Moustapha Junior Thiam. 

Pour conclure, il invite les citoyens sénégalais à franchir le pas, en rejoignant cette aventure collective et à faire entendre leur voix au sein du Mouvement Ensemble C’est Possible.  » Ensemble, nous pouvons créer un avenir où l’unité et la coopération sont les piliers de notre réussite commune. Engageons-nous ensemble pour un futur où chaque geste compte et chaque action fait la différence. »

EXACTIONS ISRAÉLIENNES EN PALESTINE : Sonko envoie des missiles à Netanyahou

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a tenu des propos incisifs ce samedi lors d’un rassemblement de soutien à la cause palestinienne, organisé à la Grande Mosquée de Dakar. Cet événement, qui a rassemblé plusieurs centaines de personnes, a été marqué par des déclarations fortes du chef de gouvernement, dénonçant la gestion de la crise dans la bande de Gaza par le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, et appelant la communauté internationale à isoler Israël sur la scène politique mondiale.

Ousmane Sonko n’a pas mâché ses mots en s’attaquant directement à Benyamin Netanyahou, qu’il accuse d’alimenter le conflit pour des raisons purement politiques. Selon lui, « nous avons un Premier ministre israélien dont le pouvoir dépend de cette guerre, dont la survie politique dépend de cette guerre, et qui est prêt à marcher sur des milliers de cadavres pour rester Premier ministre et pour ne pas faire face à la justice de son pays. » Ces propos font écho aux critiques internationales contre Netanyahou, qui est souvent accusé de jouer de la situation de conflit pour renforcer sa position politique intérieure, alors qu’il fait face à plusieurs affaires judiciaires dans son propre pays.
Sonko a également insisté sur le fait que « ce n’est pas un conflit ordinaire, mais une extermination systématique du peuple palestinien », ajoutant que « l’injustice subie par les Palestiniens depuis 1948 est inacceptable et doit être combattue avec détermination par la communauté internationale. » Pour lui, cette guerre n’est pas seulement une question de territoire, mais un acte de barbarie qui menace la paix mondiale et les droits de l’Homme.
Le Premier ministre sénégalais a ensuite proposé une stratégie claire pour répondre à ce qu’il considère comme des crimes de guerre : l’isolement politique d’Israël. « Il faut rassembler tous ceux qui dénoncent cette injustice, travailler à une solution politique qui est une solution d’isolement de l’État d’Israël, une solution d’isolement politique », a-t-il déclaré. Cette position est une critique implicite de la communauté internationale, et plus particulièrement des pays occidentaux, qui, selon lui, valident et soutiennent tacitement les actions militaires israéliennes.
Sonko a également condamné l’inaction de nombreux pays musulmans, qu’il accuse d’être « aphones » face à la crise. Il a souligné que « depuis le début de cette crise, les actions les plus visibles en soutien aux Palestiniens ont été initiées par l’Afrique du Sud, où les musulmans sont très minoritaires, et par certains pays d’Amérique latine », dénonçant ainsi ce qu’il perçoit comme une absence de solidarité entre pays musulmans.
Les déclarations d’Ousmane Sonko s’inscrivent dans un contexte particulier pour le Sénégal, un pays à 95 % musulman et un soutien historique de la cause palestinienne. Depuis les années 1970, le Sénégal préside le Comité onusien pour les droits inaliénables du peuple palestinien, et sa diplomatie a souvent été marquée par une position claire en faveur de la solution à deux États, qui prévoit la création d’un État palestinien aux côtés d’Israël.
Cependant, le Sénégal entretient également des relations diplomatiques avec Israël, l’un des premiers pays à avoir reconnu son indépendance en 1960. Cette relation complexe est souvent critiquée par les partisans les plus fervents de la cause palestinienne, qui estiment que Dakar devrait prendre des mesures plus drastiques pour manifester son soutien.
Ousmane Sonko a également profité de son discours pour critiquer les pays occidentaux, qu’il accuse de soutenir Israël au détriment des droits des Palestiniens. « Tous ceux qui nous chantent la démocratie et les droits de l’Homme sont ceux qui appuient Israël, qui l’arment », a-t-il affirmé, soulignant ainsi ce qu’il considère comme une hypocrisie flagrante dans les relations internationales.
Cette critique est renforcée par son appel à une solidarité panafricaine plus forte, dénonçant les divisions internes qui affaiblissent la voix du continent sur la scène internationale. Pour Sonko, il est crucial que les pays africains et musulmans s’unissent pour défendre les droits des Palestiniens et faire pression sur Israël pour qu’il mette fin à ses opérations militaires.
Fervent défenseur du panafricanisme, Ousmane Sonko a souligné l’importance de l’unité africaine dans la lutte contre l’injustice. Son discours s’inscrit dans une vision plus large de la politique internationale, où il prône une Afrique plus autonome et plus assertive sur la scène mondiale. Son soutien à la cause palestinienne est ainsi présenté non seulement comme un geste de solidarité, mais aussi comme une illustration de la capacité de l’Afrique à s’opposer à l’injustice, quel que soit l’adversaire.
Le discours d’Ousmane Sonko pourrait avoir des répercussions diplomatiques, tant au niveau régional qu’international. Sa prise de position ferme contre Israël pourrait renforcer les liens avec les pays partageant la même vision, tout en créant des tensions avec ceux qui soutiennent la politique israélienne. Sur le plan interne, cette posture pourrait également renforcer sa popularité auprès de ceux qui soutiennent la cause palestinienne, consolidant ainsi sa position politique.
Toutefois, il reste à voir comment cette rhétorique se traduira en actions concrètes, tant au niveau diplomatique que sur le terrain des relations internationales. Le Sénégal, en tant que pays modéré et traditionnellement équilibré dans sa diplomatie, devra naviguer avec prudence pour maintenir ses relations tout en défendant ses principes.

KAOLACK – LE CIMETIÈRE DE KEUR MALOUM DIAW SOUS LES EAUX : Les populations exigent sa délocalisation

À Kaolack, dans le quartier périphérique de Keur Maloum Diaw, la situation du cimetière local est devenue alarmante, voire critique, en raison des inondations récurrentes pendant la saison des pluies. Ce cimetière, qui devrait être un lieu de repos paisible pour les défunts, est devenu un véritable marécage où les eaux stagnantes envahissent les tombes, suscitant l’indignation et l’inquiétude des riverains.

La saison des pluies est toujours redoutée dans cette région du Sénégal, mais cette année, les pluies diluviennes ont exacerbé une situation déjà précaire. Les eaux de pluie, qui ruissellent entre les tombes, ont fini par éroder le sol, provoquant l’effondrement de certaines tombes et laissant des sépultures béantes. Cette situation est devenue insupportable pour les familles qui viennent se recueillir sur les tombes de leurs proches, obligées de patauger dans l’eau pour accéder aux sépultures.
Un tour dans ce cimetière après les pluies torrentielles qui se sont abattues sur Kaolack ce dimanche révèle un spectacle désolant. Les tombes, pour la plupart immergées, témoignent de l’ampleur des dégâts causés par les inondations. Les riverains, résignés, décrivent une situation qui s’aggrave chaque année. « Ici, enterrer nos morts est devenu une tâche extrêmement difficile. L’eau a atteint un niveau sans précédent, et il est presque impossible de creuser une tombe sans que l’eau n’envahisse immédiatement le trou. Nous devons souvent nous battre contre l’eau pour pouvoir inhumer nos défunts. C’est une situation inacceptable », s’indigne un habitant de Keur Maloum Diaw, visiblement affecté par la situation.
Fatoumata Mané, une résidente du quartier dont la maison se situe à quelques mètres du cimetière, partage la même exaspération. « Depuis des années, nous vivons avec ce problème, et pourtant rien n’a été fait pour y remédier. Plusieurs maires se sont succédé à la tête de notre commune, mais le problème demeure. Nous pensons que la solution serait d’installer des canaux d’évacuation efficaces pour drainer ces eaux stagnantes et permettre aux familles d’enterrer leurs proches dans la dignité. Sinon, il faudra envisager sérieusement de délocaliser le cimetière vers un site plus approprié », propose-t-elle.
Face à cette situation critique, les habitants de Keur Maloum Diaw sont unanimes : le cimetière doit être délocalisé vers un site plus sec et mieux adapté. Ils interpellent les autorités locales, ainsi que les responsables de la mairie de Kaolack, pour qu’une solution durable soit trouvée. Selon eux, cette situation qui dure depuis trop longtemps nécessite une intervention urgente et des mesures concrètes.
La délocalisation du cimetière apparaît comme une option viable pour mettre fin à ces inondations récurrentes qui bafouent le respect dû aux défunts et plongent les familles dans une détresse psychologique profonde. Cependant, cela nécessite une volonté politique forte et des moyens financiers adéquats pour identifier un nouveau site, aménager les infrastructures nécessaires et transférer dignement les dépouilles vers ce nouveau lieu de repos.
En attendant une réponse des autorités, les habitants de Keur Maloum Diaw continuent de subir cette situation avec amertume, espérant qu’un jour, leurs appels à l’aide seront enfin entendus. La situation du cimetière de Keur Maloum Diaw n’est pas seulement un problème local, mais aussi un enjeu de santé publique et de respect des droits des citoyens à enterrer leurs morts dans des conditions dignes. Il est temps que des actions concrètes soient entreprises pour résoudre définitivement ce problème.


Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

LANCEMENT DU MOUVEMENT R-LES RÉPUBLICAINS : Un nouveau front ouvert contre le duo Diomaye-Sonko …

Ce dimanche, un nouveau parti politique a été lancé sur la scène politique sénégalaise : le Mouvement R-LES RÉPUBLICAINS. Fondé par Mouhamadou Moustapha Mané, ce parti se positionne clairement dans l’opposition, en réponse à ce qu’il considère comme des échecs du président du parti Pastef, Ousmane Sonko.

Lors de la déclaration officielle, Mané a exprimé sa déception face à la gestion du pays par Sonko, notamment concernant l’émigration clandestine, qui continue de pousser de nombreux jeunes Sénégalais à risquer leur vie. Il accuse Sonko de n’avoir pas tenu ses promesses électorales et d’avoir déçu une grande partie de la jeunesse sénégalaise.
Mané a adressé une lettre ouverte à Ousmane Sonko, qui est également Premier ministre, pour exprimer son désaccord. Il a fermement décliné l’invitation de Sonko à participer à des rassemblements populaires qu’il qualifie de « gatssa gatssa, » en référence aux réunions politiques souvent animées par des discours passionnés. Selon Mané, cette approche n’apporte rien de constructif et ne répond pas aux besoins réels du peuple sénégalais.
Le mouvement R-LES RÉPUBLICAINS critique sévèrement l’attitude de Sonko, qu’il accuse de favoriser un climat de désordre plutôt que de s’attaquer aux véritables défis du pays. Mané rappelle que le Sénégal est une nation de paix, où les valeurs de respect, de dialogue, et de raison doivent prédominer. Il rejette toute forme de violence et refuse de voir la société sénégalaise sombrer dans la médiocrité.
Le mouvement R-LES RÉPUBLICAINS a également soulevé plusieurs questions critiques à l’attention du président Sonko et de son gouvernement. Parmi ces préoccupations figurent le retard dans la présentation de la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier ministre, la gestion de la sécurité nationale, et les réformes économiques en cours.
Le mouvement R-LES RÉPUBLICAINS s’interroge également sur la gestion des finances publiques, notamment les emprunts massifs effectués par l’État malgré un déficit budgétaire déjà préoccupant. Ils demandent des éclaircissements sur les mesures prises pour résoudre les scandales de corruption qui ont marqué la vie politique sénégalaise ces dernières années.
Ce nouveau parti appelle à une gestion plus transparente et à une véritable prise en compte des besoins des citoyens. Ils espèrent obtenir des réponses du gouvernement dans les plus brefs délais, tout en se préparant à jouer le rôle d’une opposition vigilante et constructive.
Le mouvement R-LES RÉPUBLICAINS se veut une force politique distincte, qui propose des solutions pragmatiques et rejette toute forme de radicalisation. Ils se présentent comme une alternative crédible, déterminée à défendre les intérêts du peuple sénégalais avec responsabilité et rigueur.


Fatoumata BA

Lettre ouverte adressée au président de la République et à son Premier ministre

A Messieurs les nouveaux gouvernants

Notamment, MM Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, Premier ministre et président de parti politique

Nous, membres du mouvement politique R-Les Républicains, guidés par le souci de préserver l’unité de la Nation et les piliers de la République tels que les définit la Constitution, nous nous voyons contraints de vous adresser cette lettre ouverte.
Comme l’a si bien dit l’initiateur du Plan Sénégal émergent, PSE, qui a définitivement placé le pays sur les rampes de l’émergence, « nous sommes parce que le Sénégal est ».
Comme l’a si bien suggéré M. Le Premier ministre Ousmane Sonko, sous d’autres cieux, nous nous refusons de réclamer nos droits de citoyens sénégalais à travers l’émotion. Cela se ferait aux dépens de cette raison qui nous pousse à scruter l’horizon avec l’espoir d’entrevoir un début de soupçon de mirage qui nous aurait rassurés.
Le cap que vous faites emprunter au navire Sunugal ne nous rassure pas.
Monsieur le Premier ministre, la contradiction résultant de votre show à l’esplanade du Grand Théâtre exhortant les jeunes à relever le niveau du débat à travers des arguments, suivi de votre appel au « Gatsa Gatsa » devant vos « meilleurs artistes » nous laisse perplexes.
Vous êtes allé jusqu’à traiter les membres de l’opposition de « tapettes » incapables faire face aux grenades lacrymogènes.
Monsieur le président de parti, le Sénégalais authentique est né et a grandi sous les effluves de bonnes senteurs maternelles, gravées dans sa mémoire olfactive.
D’où son allergie aux odeurs acres de vos lacrymos.
Monsieur le président de parti, le Sénégalais authentique est né et a grandi avec les douces caresses et les berceuses de sa maman.
D’où son allergie à la matraque et la bastonnade.
Monsieur le président de parti, nous déclinons poliment votre invitation au « Gatsa Gatsa », qui illustrerait la sentence senghorienne qui voudrait que l’émotion soit nègre tandis que la raison serait hellène.
Le chaos dans lequel vous semblez vous complaire n’est absolument pas notre environnement naturel.
Monsieur le président de parti, nous refusons l’ensauvagement et l’abrutissement de la société sénégalaise, tout comme le culte de la médiocrité.
Le Sénégalais est par essence un être magnifique doté de raison.
Monsieur le Premier ministre, président de parti, les Sénégalais ont besoin de réponses aux questions des représentants du peuple, faute de DPG, comme à celle de la presse qui crie à la tentative de musellement et au port d’œillères.
Raison pour laquelle, nous autres, R-Les Républicains, nous interrogeons à travers le questionnaire ci-joint, adressé au président de la République et au Premier ministre également président du parti politique Pastef.
Veuillez croire, messieurs les nouveaux gouvernants, à nos angoisses républicaines.

Très respectueusement,
Cette liste de questions recueillies auprès de la population est loin d’être exhaustive. Le Mouvement R-Les Républicains espère une réponse diligente à cette présente pour en informer les requérants.
1) Monsieur le Président de la République, lors de votre prestation de serment du 03 avril 2024, vous avez juré de remplir fidèlement les charges inhérentes à votre fonction. Que répondez-vous aux allusions faites sur une « confusion de rôles » au sommet de l’Etat ?
2) Vous avez juré de défendre l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale. Quelle réponse donnez-vous à l’interpellation qui vous a été servie par des indépendantistes qui font flotter leur drapeau sur une partie du territoire national ?
3) Vous avez juré d’observer et de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes vos forces à défendre les institutions constitutionnelles. Pourquoi ne pas faire respecter une disposition précise de la Constitution donnant injonction au Premier Ministre de faire sa Déclaration de Politique Générale après sa nomination ? Pourquoi n’avoir pas donné suite à la lettre du Président de l’Assemblée Nationale allant dans ce sens ?
4) Monsieur le Premier Ministre, quelle est votre position par rapport à la loi d’amnistie au regard des nombreuses victimes et aux dégâts matériels et moraux observés entre 2021 et 2023 ? Envisagez-vous de faire voter une loi abrogation pour que justice soit rendue aux familles éplorées ?
5) Monsieur le Premier Ministre lors de votre sortie à l’esplanade du Grand Théâtre, vous y affirmiez que vous déteniez tous les dossiers sur votre bureau et que vous les soumettriez à la justice une fois cette dernière nettoyée. Quand comptez-vous les rouvrir sans omettre tous les dossiers chauds qui ont secoué le pays entre 2021 et 2023 ?
6) Dans le cadre du Jub Jubanti, quels sont les critères du choix de JP MORGAN, le montant des commissions ainsi que les taux de change ?
7) Comment justifier le prolongement du contrat DakarNav ?
8) Pourquoi un emprunt de plus de mille milliards alors que le déficit budgétaire est de 840 milliards ?
9) Le Président, dans une interview, parle de réallocation de fonds. Qu’en est-il de la loi de finances rectificative ?
10) Quelles mesures avez-vous prises pour édifier les Sénégalais sur le scandale de l’ONAS ?
11) Pourquoi la publication du rapport d’exécution budgétaire du deuxième trimestre 2024 n’est-elle pas effective ?
12) M. le Premier ministre, après correction du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale êtes-vous prêt à faire votre Déclaration de Politique Générale ?
13) Que répondez-vous à l’allusion selon laquelle nous assistons à l’élaboration d’un « état pastéfien » voire un « sonkoland » ?
14) Vous avez conservé la quasi-totalité des agences et directions : sommes-nous en train d’assister à un « grand remplacement » lorsqu’on remarque que c’est uniquement le personnel qui est en train d’être recyclé au profit des défenseurs du « projet » ?
15) 700 pères et mères de famille envoyés au chômage au port autonome de Dakar. Qu’en est-il de vos promesses d’emplois ?
16) Pourquoi avoir suspendu les bourses familiales ?

MOUVEMENT R-LES RÉPUBLICAINS

OPÉRATION DE RATISSAGE : La Police nationale interpelle 424 malfaiteurs

Dans un contexte marqué par une montée inquiétante de la criminalité, la Direction de la Sécurité publique (DSP) de la Police nationale a mené une vaste opération de sécurisation à travers tout le territoire national. Cette initiative, qui a mobilisé les forces de police dans les zones considérées comme criminogènes, visait à renforcer la sécurité et à réduire le sentiment d’insécurité qui gagne les populations.

L’opération, qui s’est déroulée dans la nuit du samedi au dimanche, a permis aux forces de l’ordre de procéder à l’interpellation de 424 individus pour divers délits. Parmi eux, 96 personnes ont été arrêtées pour ivresse publique et manifeste, un comportement qui, en plus d’être illégal, constitue un facteur aggravant d’autres types de délits. Par ailleurs, 17 autres individus ont été interpellés pour nécessités d’enquête, suggérant leur implication potentielle dans des affaires en cours ou dans des activités suspectes.
La lutte contre la drogue a également été au cœur de cette opération, avec l’arrestation de huit personnes pour détention et usage de chanvre indien, tandis que deux autres individus ont été appréhendés pour offre et cession de cette même substance. Deux autres individus ont été arrêtés pour détention de haschich, renforçant ainsi la vigilance des autorités face à la circulation de drogues sur le territoire. En outre, quatre personnes ont été interpellées pour usage de produit cellulosique, un fléau qui commence à prendre de l’ampleur dans certaines régions.
La liste des interpellations ne s’arrête pas là. Un individu a été arrêté pour destruction de biens appartenant à autrui, un autre pour violence à ascendant, et trois personnes pour coups et blessures volontaires, des délits qui témoignent de la violence qui gangrène certains foyers et quartiers. Deux autres personnes ont été interpellées pour conduite en état d’ébriété, un comportement irresponsable qui met en danger la vie des usagers de la route. De plus, deux individus ont été arrêtés pour association de malfaiteurs, une infraction qui révèle l’organisation croissante des réseaux criminels. Un autre individu a été appréhendé pour vol en réunion, un acte qui implique la complicité d’autres personnes, et un dernier pour vol avec violence.
En parallèle à ces arrestations, les forces de l’ordre ont également sévi contre les infractions routières, mettant en fourrière 57 véhicules et 37 motos. Ces mises en fourrière ont été motivées par diverses infractions routières, allant de l’absence de documents réglementaires à des conduites dangereuses, en passant par des véhicules en mauvais état mécanique.
En parallèle à ces arrestations, les forces de l’ordre ont également sévi contre les infractions routières, mettant en fourrière 57 véhicules et 37 motos. Ces mises en fourrière ont été motivées par diverses infractions routières, allant de l’absence de documents réglementaires à des conduites dangereuses, en passant par des véhicules en mauvais état mécanique.
Cette opération de grande envergure témoigne de la détermination des forces de l’ordre à rétablir l’ordre et à garantir la sécurité des citoyens sur l’ensemble du territoire. Cependant, elle met également en lumière l’ampleur du défi que représentent les diverses formes de criminalité et de délinquance qui continuent de proliférer. La mobilisation des forces de police et l’intensification des opérations de sécurisation semblent être les seules réponses possibles face à cette recrudescence de la criminalité, en attendant des solutions plus durables sur le plan social et économique.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°261 – du 02/09/2024

🔴 CONFLIT ISRAÉLO-PALESTINIEN : SONKO OUVRE LE FEU SUR NETANYAHOU
🔴 LANCEMENT DU MOUVEMENT R-LES RÉPUBLICAINS : L’OPPOSITION S’ENGAILLARDIT

🔴 DAMES / CLASSEMENT FIBA AFRIQUE 2024 : LE SÉNÉGAL DERNIER DU PODIUM
🔴 PHASES NATIONALES DE L’ONCAV : LA MAIRIE DE DIOURBEL SUBVENTIONNE LES ÉQUIPES DE SA COMMUNE

Le Président Bassirou Diomaye Faye en Visite d’État en Chine : Une délégation sénégalaise de haut niveau pour le FOCAC

Dans le cadre de sa visite d’État en Chine, le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a pris l’initiative de se déplacer avec une importante délégation, marquant ainsi la forte implication du Sénégal dans les discussions à venir. Cette visite, qui précède le Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC) prévu du 4 au 6 septembre, revêt une importance capitale pour le renforcement des relations bilatérales entre le Sénégal et la Chine.

Le Président Faye, toujours attentif à l’implication des différents acteurs nationaux dans les grandes rencontres internationales, a convié à ce déplacement plusieurs membres éminents du patronat sénégalais. Parmi eux, on retrouve Serigne Mboup, président de la Chambre de Commerce de Kaolack, ainsi que Pierre Goudiaby Atepa, architecte et homme d’affaires réputé. Cette présence traduit la volonté du Sénégal de renforcer les liens économiques avec la Chine et de saisir les opportunités offertes par cette collaboration stratégique.

La délégation, plus large que celle qui a quitté Dakar en compagnie du Président ce matin, comprend également des ministres et des chefs d’entreprises sénégalais qui ont rejoint la capitale chinoise en avance pour préparer les échanges et les négociations qui auront lieu lors du FOCAC.

Fidèle à sa promesse, le Chef de l’État a également invité deux jeunes lauréats du Concours Général 2024, Zeynab Diène Samb et Ahmadou Bachir Touré, à se joindre à ce voyage historique. Cette invitation témoigne de l’engagement du Président Faye envers l’excellence académique et la reconnaissance du mérite au plus haut niveau. En permettant à ces jeunes talents de participer à un événement d’une telle envergure, le Président envoie un message fort quant à l’importance de l’éducation et de l’investissement dans la jeunesse pour l’avenir du pays.

Cette visite d’État s’annonce donc comme un moment crucial pour le Sénégal, qui entend bien tirer parti de cette opportunité pour renforcer ses partenariats économiques et culturels avec la Chine, tout en mettant en avant ses jeunes talents prometteurs sur la scène internationale.

Ousmane SONKO, un leader pour la justice.

L’histoire a été témoin d’un acte de bravoure et de solidarité qui marquera les mémoires. À l’appel de l’Alliance Nationale pour la Cause Palestinienne, une manifestation de soutien au peuple palestinien a réuni des milliers de Sénégalais de toutes origines et croyances, unis par une cause commune : celle de la justice et de la dignité humaine. Au cœur de cette mobilisation, la présence remarquable du Premier ministre du Sénégal, Ousmane SONKO, a été un symbole fort, porteur d’un message de courage, de fidélité et d’engagement envers les valeurs de solidarité internationale.

En participant à cette manifestation, non seulement en son nom propre mais aussi au nom du Président de la République et du peuple sénégalais, le Premier ministre SONKO a réaffirmé avec une force incontestable la position inébranlable du Sénégal aux côtés du peuple palestinien. Il a ainsi démontré que, malgré les pressions internationales et les réalités diplomatiques complexes, le Sénégal reste un bastion de défense des droits des opprimés, fidèle à ses principes de justice et d’équité.

Ce geste courageux et noble mérite d’être salué avec ferveur. En ces temps de troubles et de tensions, où il est si facile de céder à la pression ou de choisir la voie de la neutralité, le Premier ministre SONKO a choisi de se tenir debout, en portant la voix de tout un peuple, celle d’un Sénégal conscient de ses responsabilités historiques et morales sur la scène internationale.

Nous l’encourageons vivement à poursuivre sur cette voie de justice, de vérité et de défense des droits humains. Le peuple sénégalais, dans son ensemble, est fier de savoir que ses dirigeants se tiennent résolument aux côtés de ceux qui luttent pour la liberté et la dignité. Que cet engagement ne faiblisse jamais, et que le Sénégal, sous la direction de leaders tels que le Premier ministre Ousmane SONKO, continue de briller par son intégrité, son courage et son soutien indéfectible aux causes justes à travers le monde.

Puissions-nous, en tant que nation, rester unis et déterminés dans cette voie de solidarité et de fraternité humaine. Et puissions-nous toujours être, comme le dit si bien notre devise nationale, « Un Peuple, Un But, Une Foi », un exemple d’engagement moral et d’humanité pour le reste du monde ».

Mactar FALL, President National du Mouvement des Elèves et Étudiants Franco Arabe du Sénégal(MEEFAS), Membre de l’Alliance National pour la cause Palestinienne.

Visite d’État en Chine : Le Président Bassirou Diomaye Faye renforce les liens entre le Sénégal et la Chine

Le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce dimanche 1er septembre 2024 pour entamer une visite d’État en République populaire de Chine. Cette visite, qui se déroulera les 3 et 4 septembre, s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations d’amitié et de coopération entre les deux nations, lesquelles ont récemment été portées au rang de partenariat stratégique global.

Invité par le Président chinois Xi Jinping, le Chef de l’État sénégalais aura l’occasion d’échanger avec son homologue sur des questions bilatérales d’intérêt commun, en mettant l’accent sur des domaines essentiels tels que les infrastructures, l’agriculture, l’industrie, et les technologies de l’information et de la communication. Cette visite sera également l’opportunité d’explorer de nouvelles voies de collaboration, particulièrement dans les secteurs clés pour le développement des deux pays.

Au-delà des rencontres bilatérales, cette visite revêt une importance particulière dans le contexte des relations sino-africaines. Le Président Bassirou Diomaye Faye participera en tant que co-président au sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), qui se tiendra à Beijing du 4 au 6 septembre 2024. Ce sommet, réunissant les dirigeants africains et chinois, sera l’occasion de discuter des enjeux majeurs pour le continent africain et de renforcer les engagements pris dans le cadre du partenariat sino-africain.

Le FOCAC, créé en 2000, est une plateforme clé pour le dialogue entre la Chine et les pays africains, visant à promouvoir le développement mutuel et à renforcer la coopération dans divers domaines, y compris l’économie, la sécurité, et les échanges culturels. En co-présidant ce sommet, le Président Faye réaffirme le rôle central du Sénégal dans la diplomatie africaine et son engagement à promouvoir une coopération internationale basée sur le respect mutuel et les intérêts partagés.

Cette visite d’État s’annonce donc comme un moment crucial pour le Sénégal, qui pourra consolider ses relations avec la Chine tout en jouant un rôle déterminant dans l’avenir des relations sino-africaines.

Le Parti socialiste réaffirme son soutien à sa secrétaire générale dans Un contexte politique tendue

Le Parti Socialiste du Sénégal, réuni en séminaire du 31 août au 1er septembre 2024, a réitéré son soutien indéfectible à sa Secrétaire générale, qui occupe également la présidence du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT). Lors de ce séminaire, marqué par des discussions stratégiques approfondies, les cinq commissions du Parti (Politique-Stratégie-Ouverture-Alliance; Financement-Ressources et dépenses; Communication et Médias sociaux; Massification-Jeunesse et Femmes; Orientation-Idéologie-Valeur-Programme) ont chacune proposé une motion de soutien et d’encouragement à l’égard de la Secrétaire générale.

Ce séminaire se déroule dans un climat politique particulièrement chargé, alors que les nouvelles autorités ont entrepris la dissolution de certaines institutions républicaines, moins de six mois après l’élection présidentielle de mars 2024. Cette situation place le Parti Socialiste à un carrefour décisif, où il doit démontrer sa capacité à se réinventer et à s’adapter aux dynamiques politiques changeantes pour rester pertinent sur l’échiquier national.

Dans un communiqué transmis à Dakaractu, le Parti a exprimé son soutien total à la Secrétaire générale, louant sa gestion exemplaire qui a non seulement préservé la stabilité interne du Parti, mais aussi renforcé son leadership. Sous sa direction, le Parti Socialiste a joué un rôle central dans l’investiture et l’élection du candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY).

« Le Parti Socialiste exprime son soutien total et sa fidélité à la Secrétaire générale et l’encourage à poursuivre sa mission avec détermination », peut-on lire dans le communiqué. Le Parti se dit également convaincu que sous sa direction, le HCCT continuera de jouer un rôle crucial dans le développement du Sénégal, à l’image du travail accompli par feu Ousmane Tanor Dieng, ancien Secrétaire général du PS et Président du HCCT, à qui un hommage respectueux a été rendu.

Ce séminaire du Bureau Politique souligne l’engagement du Parti Socialiste à rester une force politique de premier plan au Sénégal, tout en honorant l’héritage de ses prédécesseurs et en s’adaptant aux nouvelles réalités politiques.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Conférence de Presse du Mawlid 2024

La Cellule Zawiya Tidiane, en charge de l’organisation du Mawlid 2024, est heureuse d’annoncer la mise en place d’un dispositif technique pour faciliter la couverture médiatique de cet événement majeur.

Afin de permettre à tous les médias, qu’ils soient audiovisuels ou de la presse écrite, de suivre en direct la conférence de presse, un lien neutre sera mis à leur disposition. Ce lien permettra aux médias, où qu’ils se trouvent, de prendre le direct et d’exploiter les contenus à leur convenance.

Lien pour accéder au direct :
https://viewer.millicast.com/?

Nous invitons tous les journalistes et organes de presse à profiter de cette opportunité pour assurer une couverture complète et en temps réel du Mawlid 2024.

Pour toute information complémentaire, merci de contacter :
Cellule Zawiya Tidiane
Email : contact@zawiya.sn
Téléphone : +221 77 874 62 62

La Grande Mosquée de Tivaouane : Réouverture imminente après rénovation

La Grande Mosquée de Tivaouane, un des lieux les plus emblématiques de la ville sainte, est sur le point de connaître une nouvelle vie après des travaux de rénovation majeurs. Le 14 septembre prochain, les clefs de la mosquée seront officiellement remises à Serigne Babacar Sy Mansour, khalife général de la famille de Seydi El Hadj Malick Sy. Cette information a été annoncée lors d’une conférence de presse tenue ce dimanche par la Cellule Zawiyah Tidiane à Tivaouane.

La rénovation de ce lieu de culte, un symbole de l’islam soufi au Sénégal, a été assurée par l’association « Jama’atu Nuur As’souniyu ». Sous la coordination de l’ancien ministre Mouhamadou Makhtar Cissé, les travaux ont visé à restaurer l’éclat et la grandeur de la mosquée tout en préservant son caractère historique et spirituel.

Malgré l’achèvement des travaux, les conférenciers de la famille Sy ont précisé que la mosquée n’est pas encore ouverte au public. La réouverture officielle reste à être annoncée, alors que la communauté attend avec impatience de pouvoir à nouveau prier dans ce lieu chargé d’histoire et de spiritualité.

La Grande Mosquée de Tivaouane, connue pour son importance dans la communauté tidiane, accueillera bientôt à nouveau les fidèles, réaffirmant ainsi son rôle central dans la vie religieuse et culturelle de la ville.

Réforme territoriale au Sénégal : le ministre Moussa Balla Fofana annonce la création de huit pôles territoriaux

Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Moussa Balla Fofana, a annoncé ce dimanche une refonte majeure de l’organisation territoriale au Sénégal. Lors de son intervention sur le plateau du Jury du Dimanche, il a détaillé les plans du gouvernement visant à remplacer le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) par huit pôles territoriaux. Ces nouveaux pôles seront dotés d’instances collégiales de discussion regroupant l’ensemble des acteurs locaux, des élus aux experts économiques.

« L’État mettra en place des dispositifs d’accompagnement technique, et la déconcentration continuera de jouer son rôle », a affirmé le ministre. Selon lui, ces pôles territoriaux seront non seulement plus réalistes, mais également plus fonctionnels que les structures actuelles.

Ces pôles territoriaux auront pour mission de planifier le développement du territoire, de traiter des questions économiques, et d’aménager les différentes zones. « Nous allons intégrer l’ensemble des acteurs du territoire dans chaque pôle, qui discuteront de manière collégiale sur ces questions cruciales », a ajouté Moussa Balla Fofana.

Le ministre a également révélé qu’à ce jour, seulement 10 % du territoire national bénéficie d’une planification. Cette nouvelle approche, une fois mise en œuvre, permettra une collaboration accrue entre les acteurs locaux et le gouvernement central. « Rien ne les empêchera de se réunir ensemble pour des moments de dialogue avec le président de la République. Ce sera un dialogue entre l’Exécutif central et l’Exécutif décentralisé », a-t-il précisé.

Cette réforme vise à renforcer la gouvernance territoriale au Sénégal, en permettant une meilleure coordination entre les différents acteurs du développement local et en facilitant une gestion plus efficace des ressources et des initiatives de développement.

Visite du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement à Sambangalou : Un Barrage Hydro-électrique Crucial pour l’Avenir Énergétique de l’OMVG

Dr Cheikh Tidiane Dièye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement du Sénégal, a effectué une visite à Sambangalou, un village situé à 25 km de Kédougou, pour évaluer l’avancement des travaux de construction d’un barrage hydro-électrique majeur. Ce projet, l’un des plus importants de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Gambie (OMVG), revêt une importance capitale pour l’approvisionnement en énergie propre et renouvelable des pays membres de l’organisation.

Accompagné par son homologue bissau-guinéen, le ministre Malam Sambu, qui préside actuellement le Conseil des Ministres de l’OMVG, Dr Dièye a pu constater les avancées du chantier, mais également les difficultés ayant contribué au ralentissement des travaux.

Le barrage de Sambangalou, une fois achevé, sera une structure imposante de 108,3 mètres de haut et 540 mètres de long, avec une capacité de production de 128 MW. Cette énergie sera répartie entre les quatre pays membres de l’OMVG, avec une répartition de 48% pour le Sénégal, 20% pour la République de Guinée, 18% pour la Gambie et 14% pour la Guinée-Bissau.

Outre la production d’énergie, le barrage sera doté d’un réservoir capable de stocker 3,7 milliards de m³ d’eau. Dans son volet hydro-agricole, ce réservoir permettra l’irrigation de 90 000 hectares de terres agricoles, dont 50 000 hectares en Gambie et 40 000 hectares au Sénégal, en plus d’assurer l’approvisionnement en eau potable des localités environnantes.

Lors de sa visite, Dr Dièye a souligné l’importance de cet ouvrage pour le développement économique et social des pays de l’OMVG. Cependant, il a également mis en lumière les défis auxquels le projet est confronté, notamment les retards dans les travaux.

« Ma visite a permis de mieux cerner ces problèmes », a déclaré le ministre. Il a assuré que les autorités évaluent actuellement les travaux réalisés ainsi que tous les aspects du projet pour situer les responsabilités. « C’est après cette évaluation que le projet pourra être relancé sur de nouvelles bases », a-t-il ajouté.

Dr Dièye a réaffirmé l’engagement du Sénégal et des autres pays membres de l’OMVG à terminer ce projet dans les meilleurs délais, tout en veillant à préserver les intérêts de toutes les parties prenantes. Ce barrage, une fois achevé, ne sera pas seulement une source d’énergie, mais aussi un pilier pour l’agriculture et l’accès à l’eau potable dans la région.

En somme, la visite du ministre à Sambangalou marque une étape cruciale dans la poursuite de ce projet ambitieux, essentiel pour l’avenir énergétique et agricole des pays riverains du fleuve Gambie.

Sol Bamba : Un Guerrier Qui S’Éteint à 39 Ans

Le monde du football pleure la disparition tragique de Souleymane Bamba, plus connu sous le nom de Sol Bamba, ancien international ivoirien (46 sélections), qui nous a quittés à l’âge de 39 ans. Ce décès brutal survient après un malaise survenu vendredi soir, juste avant le déplacement de son équipe, l’Adanaspor, pour affronter Manisa dans le cadre de la quatrième journée de la deuxième division turque. Malgré les efforts des médecins à l’hôpital universitaire Manisa Celal Bayar, où il avait été transporté d’urgence, Sol Bamba n’a malheureusement pas survécu.

Né le 13 janvier 1985 à Ivry-sur-Seine, en France, Sol Bamba a été formé au Paris Saint-Germain, où il a fait ses premiers pas dans le monde professionnel. Bien qu’il n’ait fait qu’une seule apparition en Ligue 1, il s’est rapidement imposé comme un défenseur central fiable et combatif, prêt à relever de nouveaux défis. Après son départ du PSG, Bamba a d’abord fait ses preuves en Écosse, à Dunfermline FC et Hibernian FC, avant de s’illustrer dans le Championship anglais avec Leicester City.

Son aventure européenne l’a également conduit en Italie, où il a porté les couleurs de Palerme, puis en Turquie avec Trabzonspor. Cependant, c’est en Angleterre, à Leeds United, Cardiff City et Middlesbrough, que Bamba a laissé une empreinte indélébile, tant par ses performances sur le terrain que par sa personnalité attachante.

En mai 2021, alors qu’il évoluait à Cardiff City, Sol Bamba a marqué les esprits en remportant une bataille bien plus personnelle : celle contre un cancer du système lymphatique. Cette victoire contre la maladie avait ému le monde du football, et son retour sur les terrains, après des mois de lutte, avait été salué comme un exemple de courage et de détermination. Cet épisode n’a fait que renforcer son statut de guerrier, un joueur et un homme qui ne lâchait jamais rien.

Cet été, Sol Bamba avait pris une nouvelle direction en rejoignant l’Adanaspor en tant qu’entraîneur. Cette transition vers une carrière d’entraîneur semblait naturelle pour un homme qui avait tant appris au fil de ses années de compétition. Malheureusement, le destin en a décidé autrement, et c’est à Manisa que s’est achevée la route d’un homme qui avait encore tant à offrir au football.

Finaliste malheureux de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2012 avec les Éléphants de Côte d’Ivoire, Sol Bamba restera dans les mémoires comme un joueur emblématique de son époque, reconnu pour son engagement sans faille sur le terrain et son leadership naturel.

Aujourd’hui, au-delà des frontières et des clubs qu’il a représentés, c’est toute la communauté du football qui s’incline devant la mémoire de Sol Bamba. Son histoire est celle d’un homme qui n’a jamais reculé devant l’adversité, que ce soit face à ses adversaires sur le terrain ou dans sa vie personnelle.

Adieu Sol Bamba, tu resteras à jamais dans nos cœurs comme un exemple de courage et de résilience.

Diourbel : accident de Ndoulo du 15 Août. Le bilan passe à 12 morts

L’émoi et la consternation sont les sentiments les plus partagés au quartier Keur cheikh Ibrahima Fall de Diourbel d’où sont originaire beaucoup de victimes de l’accident de Ndoulo du 15 Août dernier suite au décès de la dame Adama thiam qui était hospitalisée depuis le drame . Après Aida teugu THIAM décédée le jour du Magal et Seynabou Ndiaye qui a rendu l’âme lundi dernier, adama Thiam est finalement décédée ce samedi à l’hôpital où elle était internée depuis le jour du choc. La vielle dame avait déjà perdu sa belle fille( épousé de son fils) décédée sur le coup le jour de l’accident.
Un décès qui replonge le quartier keur cheikh dans la tristesse car ayant déjà perdu plusieurs personnes issues d’une même famille lors de ce tragique accident

Ousmane Sonko: « Unissons-nous pour soutenir la cause palestinienne »

Le Premier ministre Ousmane Sonko a marqué sa présence lors d’un rassemblement pacifique en soutien au peuple palestinien, tenu samedi. Ce rassemblement, organisé pour exprimer la solidarité avec les Palestiniens en proie à des violences continues, a été l’occasion pour Sonko de dénoncer avec vigueur ce qu’il perçoit comme l’hypocrisie de la communauté internationale.

« Nous vivons dans un monde particulièrement hypocrite », a-t-il déclaré, critiquant le décalage entre les principes proclamés par certaines nations et leur mise en pratique sur la scène internationale. « Un monde où les principes qu’on nous vend n’engagent que ceux qui y croient », a-t-il ajouté, pointant du doigt l’injustice à laquelle le peuple palestinien est confronté depuis des décennies.

Appelant les Sénégalais à transcender leurs divergences politiques internes, Ousmane Sonko a exhorté la population à se concentrer sur des enjeux globaux plus larges, tels que la cause palestinienne. Il a également exprimé, au nom du président de la République, la profonde douleur ressentie par le Sénégal face aux souffrances infligées aux Palestiniens.

Dans un discours poignant, il a invité la communauté musulmane, ainsi que toutes les nations éprises de justice, à adopter une approche plus résolue et politique pour mettre fin aux violences en Palestine. Il a souligné l’importance de l’unité et de l’action collective, en citant l’exemple de l’Afrique du Sud, qui, selon lui, a su montrer la voie en obtenant la condamnation du Premier ministre israélien par la Cour pénale internationale (CPI).

« Il nous faut nous unir pour arrêter cette barbarie humaine », a-t-il conclu avec force, appelant à une mobilisation accrue pour défendre les droits du peuple palestinien. Ce rassemblement a ainsi témoigné de l’engagement du Sénégal, sous l’impulsion d’Ousmane Sonko, à soutenir activement la lutte pour la justice et la paix en Palestine.

La Commission des Lois de l’Assemblée rejette le projet de dissolution du CESE et du HCCT : Un premier revers pour le pouvoir en Place

Le 31 août 2024, la commission des lois de l’Assemblée nationale a opposé un refus catégorique au projet de loi visant à dissoudre le Conseil économique, social et environnemental (CESE) ainsi que le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT). Les députés de Benno Bokk Yakaar (BBY), majoritaires au sein de la commission, ont voté contre cette dissolution, avec 16 voix contre et 14 pour.

Ce rejet constitue un premier revers significatif pour le pouvoir en place qui cherche à réduire les coûts budgétaires associés à ces institutions. La décision finale sur cette question sera prise lors de la plénière prévue pour lundi prochain.

Le président de la République, qui pourrait dissoudre l’Assemblée nationale à partir du 12 septembre selon le feu vert du Conseil constitutionnel, détient une épée de Damoclès qui pourrait potentiellement influencer les débats et les votes futurs. Cette situation complexe laisse entrevoir un bras de fer politique intense dans les semaines à venir.

Le Premier Ministre Ousmane Sonko Défend la Cause Palestinienne lors d’une Manifestation à Dakar

Sur instruction du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko a pris part à une manifestation organisée par l’Alliance pour la Défense des droits du peuple palestinien. Devant une foule acquise à la cause palestinienne, le chef du gouvernement a réaffirmé la position du Sénégal face au conflit israélo-palestinien.

Dans son discours, Ousmane Sonko a commencé par rappeler l’engagement constant du Sénégal en faveur de la Palestine, soulignant la continuité des actions entreprises par les régimes successifs. « Beaucoup d’initiatives ont été prises par les régimes qui se sont succédé sur cette question. Mais ce régime continue cette tradition. Nous avons décidé d’aller au-delà des déclarations et d’être aux côtés de nos frères palestiniens », a-t-il déclaré.

Le Premier ministre a ensuite évoqué la dimension religieuse de la solidarité avec la Palestine, tout en insistant sur le caractère global du problème. « Cet aspect religieux, sur cette question qui a duré des décennies, n’est pas à occulter. Le problème, selon le chef du gouvernement, n’est pas seulement religieux. Mais également humain. Il faut, dans cette stratégie, poser des actions concrètes », a-t-il précisé.

Ousmane Sonko a également critiqué l’hypocrisie de la communauté internationale face à la souffrance du peuple palestinien. « La dimension politique est extrêmement importante. Des milliers de personnes ont manifesté contre l’extermination du peuple palestinien. Cela interpelle notre conscience. Nous sommes dans un monde particulièrement hypocrite. Un monde où les principes qu’on nous vend n’engagent que ceux qui y croient. Personne ne mènera ce combat à notre place », a-t-il affirmé, exhortant à l’unité et à la transcendance des différences pour mieux exister sur la scène internationale.

En clôture de son discours, le chef du gouvernement a exprimé, au nom du président de la République, sa profonde tristesse face à la situation tragique que vivent les Palestiniens. « Il faut avoir une approche très politique au-delà du volet religieux. Si la CPI a pu condamner le Premier ministre israélien, c’est parce que l’Afrique du Sud a fait ce que nous, en tant que musulmans, devons faire. Il nous faut nous unir pour arrêter cette barbarie humaine », a-t-il conclu.

Cette manifestation marque un nouvel engagement du Sénégal dans le soutien au peuple palestinien, réaffirmant ainsi la position du pays sur la scène internationale en faveur de la paix et de la justice.

Situation des écoles coraniques à Médina Baye: l’appel de l’ANVESH aux autorités du pays.

L’Association Nouvelle Vision de l’Education, de la Santé et de l’Action Humanitaire (ANVESH), assistée par un bienfaiteur gambien établi en Allemagne, El Hadji Aboubacar Sadikh Bop, a réceptionné une école coranique ce 31 août à Médina Baye. Profitant de la tribune, le président Thierno Amadou Diallo a appelé autorités et bonnes volontés à se mobiliser davantage pour l’éducation surtout celle islamique. 

 » Donner ses moyens pour les écoles coraniques ou rechercher des partenaires qui assistent ces instituts, est un des meilleurs moyens de fructifier ses bienfaits mondains et dans l’au-delà. L’association ANVESH n’en est pas à sa première, depuis des années, elle a investi dans beaucoup d’écoles coraniques de Médina Baye et ses alentours  » a magnifié Serigne Bassirou Thiam. 

Très satisfait des réalisations de l’ANVESH et ses partenaires, le maître d’école coranique a rappelé que la cité sainte de Médina Baye est par essence une zone où l’apprentissage de l’Islam et des sciences religieuses demeure très important.  » Cet élan solide de quête du savoir, nous le devons largement au fondateur de la cité en l’occurrence Baye Niass  » a-t-il complété. 

Dans le même sillage, le président de l’Association Nouvelle Vision de l’Education, de la Santé et de l’Action Humanitaire ( ANVESH) est revenu sur les différentes actions réalisées par sa structure depuis des années.  » Nous avons eu à faire des dons de fauteuils roulants au centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass, nous avons aussi bâti ou réfectionné des dizaines d’écoles coraniques  » a listé Thierno Amadou Diallo. 

 » Nous appelons les bonnes volontés en l’occurrence les organisations non gouvernementales et les mécènes ainsi que les institutions étatiques notamment les directions, les ministères à s’investir plus dans l’éducation des tout-petits. Les écoles coraniques sont dans le besoin car elles accueillent des milliers d’enfants de la République sans pour autant bénéficier de l’appui institutionnel  » a conclu le président de l’ANVESH.

Rationalisation des espaces de travail dans l’administration publique : Le Premier ministre annonce des mesures audacieuses

Dans une note circulaire adressée aux différents services de l’administration publique, le Premier ministre Bassirou Diomaye Diakhar Faye, suivant les directives du président de la République, a exhorté les responsables de l’État à adopter des mesures strictes pour rationaliser et optimiser l’utilisation des espaces de travail mis à leur disposition. Cette initiative s’inscrit dans une volonté de renforcer l’efficience de l’administration sénégalaise en la conformant aux standards internationaux les plus élevés.

Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de changer de comportement au sein de l’administration, en cultivant une éthique de gestion rigoureuse et un sens accru de la responsabilité. « Il est impératif d’allier le confort des agents dans l’exercice quotidien de leurs missions avec les exigences de rationalisation et d’économie, afin de faire en sorte que notre Administration s’aligne aux meilleurs standards », a déclaré le chef du gouvernement.

Parmi les mesures annoncées, l’accent a été mis sur l’aménagement d’espaces dédiés à l’installation d’imprimantes en réseau, remplaçant ainsi les imprimantes individuelles dans chaque bureau. Cette initiative vise principalement les pools de secrétariat, où la mutualisation des ressources permettra de réduire les coûts tout en optimisant l’utilisation des équipements.

De plus, le Premier ministre a préconisé l’aménagement de parties communes pouvant héberger des commodités telles que des réfrigérateurs, des machines à café et des micro-ondes, à la place des dotations individuelles. Cette mesure est conditionnée par le respect des normes de sécurité et de préservation des réseaux électriques.

Une autre directive notable concerne l’interdiction des appareils de télévision dans les bureaux, à l’exception des espaces communs comme les salles de réunion ou de restauration, ainsi que des bureaux des Directeurs généraux et des directeurs. La dotation d’appareils de télévision et d’abonnements à des chaînes payantes sera désormais soumise à des restrictions strictes.

Le Premier ministre a également souligné l’importance de l’harmonisation et du respect des normes d’ameublement des bureaux, en fonction du niveau de responsabilité des agents. L’accent sera mis sur l’utilisation du mobilier national, une mesure qui s’inscrit dans une logique de promotion des productions locales et de rationalisation des coûts.

Enfin, le rappel des dispositions du décret n°2018-842 du 09 mai 2018 relatif à la comptabilité des matières a été réitéré, ainsi que l’encouragement à organiser autant que possible des réunions à distance (visioconférence), particulièrement pour les dossiers ne revêtant pas un caractère sensible. Cette pratique vise à réduire les déplacements inutiles et à renforcer l’efficacité de la gestion administrative.

Ces mesures, si elles sont rigoureusement appliquées, devraient permettre à l’administration publique sénégalaise de faire un pas décisif vers une gestion plus rationnelle et optimisée des ressources, tout en améliorant les conditions de travail des agents.

L’Assemblée nationale examine la dissolution du CESE et du HCCT

L’examen du projet de loi visant à dissoudre le Conseil économique, social et environnemental (CESE) et le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) est lancé. Selon l’édition de ce samedi du journal Les Échos, les membres de la commission des lois de l’Assemblée nationale se pencheront sur ce texte gouvernemental ce samedi. À l’issue de leurs travaux, le projet sera soumis à la plénière prévue pour lundi prochain. Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, sera en charge de défendre ce projet de loi.

Audit du TER : l’Inspection Générale d’État enquête sur un surcoût de 55 % du budget initial

L’Inspection Générale d’État (IGE) se prépare à auditer le chantier du Train Express Régional (TER) suite à une augmentation significative du coût initial de l’infrastructure. Bakary Séga Bathily, Directeur Général de l’Agence Nationale chargée de la Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX), a annoncé cette démarche lors d’une visite des travaux ferroviaires entre Diass et Diamniadio.

Selon M. Bathily, le budget initial du TER, fixé à 568 milliards de francs CFA, a subi un surcoût de 55 %, atteignant ainsi 883 milliards de francs CFA. Ce surcoût inclut les réclamations des entreprises chargées de la construction, ce qui soulève des interrogations sur la gestion financière du projet. Initialement, M. Bathily avait mentionné un montant de 788 milliards de francs CFA avant de rectifier l’erreur, précisant que ce chiffre représentait 39 % du surcoût sans les réclamations.

Le TER, inauguré en décembre 2021, relie quotidiennement Dakar à Diamniadio, facilitant le transport de milliers de passagers. Toutefois, le projet n’a pas été exempt de controverses, notamment en raison de son coût jugé excessif par certains opposants politiques. Le contrat, signé en 2016 avec la société française Alstom, spécialisée dans les chemins de fer, a fait l’objet de vives critiques.

La deuxième phase du projet, qui étend la ligne ferroviaire de Diamniadio à l’aéroport international de Diass, est actuellement en cours et devrait coûter 253 milliards de francs CFA. M. Bathily a rassuré que les travaux avancent dans de bonnes conditions, permettant une livraison dans les délais impartis. La mise en service commerciale de cette nouvelle section est prévue pour juillet 2025.

L’audit de l’IGE devrait apporter des éclaircissements sur les raisons du surcoût et permettre une meilleure transparence sur la gestion des fonds publics engagés dans ce projet d’envergure nationale.

Double Drame au Parc Lambaye : Deux jeunes percutés par des bus Tata en course folle

Un tragique incident s’est produit au Parc Lambaye, impliquant deux bus Tata engagés dans une course effrénée. D’après les informations recueillies par Source A, l’un des véhicules a violemment percuté deux jeunes hommes, Matar Thiane et Ousmane Seck, alors qu’ils circulaient à moto. Les victimes, toutes deux employées à la Société de gestion des abattoirs du Sénégal (Sogas, ex-Seras), revenaient de leur lieu de travail au moment du drame.

Le comportement des chauffeurs des bus impliqués a exacerbé la gravité de l’accident. Plutôt que de porter secours aux jeunes hommes blessés, les deux conducteurs ont pris la fuite, laissant les victimes sans assistance.

L’un des chauffeurs a même abandonné son véhicule sur les lieux. Ce bus a depuis été immobilisé et se trouve actuellement à la LGI de Mbao, selon la même source. Cette fuite inhumaine suscite l’indignation, alors que les autorités s’efforcent d’identifier et de retrouver les chauffeurs en fuite.

L’incident soulève une fois de plus la question de la sécurité routière et du comportement irresponsable de certains conducteurs de transport en commun, mettant en danger la vie des usagers de la route et des piétons.

FERMETURE DES PONTS DE DIAMEL ET DE NDOULOUMADJI : Le Daande Maayo Nord enclavé

Le pont de Diamel, crucial pour relier Daande Maayo Nord à Matam, a été fermé en raison d’un risque imminent d’affaissement, laissant la région coupée du reste du pays. Cette fermeture s’ajoute à celle du pont de Ndouloumadji, entraînant une dépendance accrue aux moyens de déplacement de fortune : les pirogues.

Le dimanche 25 août dernier, le pont de Diamel, reliant le Daande Maayo Nord à Matam, a été fermé en raison d’un risque imminent d’effondrement. Cette décision a eu pour effet d’isoler complètement cette partie de la région du reste du pays, aggravant la situation pour les milliers de foyers qui y résident. Cette fermeture est d’autant plus problématique que le pont de Ndouloumadji, situé à proximité, est également hors service depuis la fin de la saison des pluies.L’isolement de cette région a des répercussions économiques et sociales sévères. L’absence de ponts fonctionnels a contraint les habitants à utiliser des pirogues pour toutes les activités essentielles, y compris les évacuations sanitaires et le transport de marchandises. Cette situation a conduit à un tragique accident le lundi précédent à Thioubalel Nabadji, un village de la commune de Nabadji Civol. Une pirogue, transportant plusieurs personnes, a percuté un pylône non balisé au milieu du fleuve, entraînant la mort de cinq personnes.

Dans ce contexte, Thierno Alassane Sall, leader du parti République des Valeurs, a dénoncé la gestion des fonds publics. « L’argent mal acquis des régimes passés aurait dû être investi à sortir les Sénégalais de ces situations nombreuses du Nord au Sud du pays », peste le leader de la République des Valeurs.

Il ajoute : « Tant qu’il restera un Sénégalais abandonné dans la souffrance, la soif ou l’obscurité, je continuerai à dénoncer ceux qui, aujourd’hui comme hier, se nourrissent des larmes et de la sueur des plus pauvres ».

EXPERTISE DU POLYTECHNICIEN MAMADOU DIAGNE

À première vue, d’après l’ingénieur polytechnicien Mamadou Diagne qui s’est rendu sur place mardi dernier, c’est le bout de l’ouvrage, à la sortie vers le village de Diamel, qui a été endommagé par la crue du fleuve.

En fait, c’est le fleuve qui est sorti de ses lits mineurs et moyens pour dépasser les limites du pont en béton. La pression de l’eau a donc emporté une partie du bout de l’ouvrage en endiguement latéritique. Pour le moment, le tablier en béton du pont n’est pas endommagé.

Le natif de Matam trouve ainsi que le pont est fermé à juste raison à la circulation, sauf pour les piétons et les engins à deux roues.

Toutefois, avec la fermeture de ce pont de Diamel après celui de Ndouloumadji, constate-t-il, il y a quelques mois, c’est tout le Daande Maayo Nord de la région de Matam, une presqu’île de plus de 70 km de long qui est redevenu enclavé.

APPUI DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE

Ce vendredi, les autorités administratives ont pris des mesures drastiques pour renforcer la sécurité des usagers du bras du fleuve Diamel, suite au tragique chavirement de la pirogue énoncé plus haut. Lors de cette visite sur le site de l’accident, le sous-préfet de l’arrondissement de Ogo, Birahim Fall, a annoncé la mise en place de mesures concrètes pour éviter de nouveaux drames. La direction régionale des infrastructures a ainsi fourni 20 gilets de sauvetage pour garantir la sécurité des personnes traversant le fleuve. Un bac, récemment installé sur place, facilite désormais la traversée en toute sécurité, avec un personnel qualifié pour gérer les opérations.

Le sous-préfet a insisté sur l’obligation du port du gilet de sauvetage pour tous les usagers du fleuve. Une équipe de surveillance sera déployée sur les lieux pour s’assurer du respect strict de cette mesure.

La Dakaroise

TRIBUNE DU WEEK-END Par Abdoul Aziz DIOP : Les dissolvants anti-institutionnels du nouveau régime

Au nombre de sept, les institutions de la République du Sénégal sont :

  1. Le Président de la République
  2. Le Gouvernement
  3. L’Assemblée nationale
  4. Conseil constitutionnel, Cour Suprême, Cour des Comptes, Cours et Tribunaux
  5. Le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE)
  6. Haut Conseil du Dialogue Social
  7. Haut Conseil des Collectivités Territoriales

Tout se passe, dans cette configuration, comme si le législateur sénégalais, parmi les meilleurs au monde, forçait – c’est d’ailleurs le cas – l’équilibre dans sa conception et sa décision informées en trouvant, à chacune des trois premières institutions, l’organe consultatif qui lui correspond vraiment pour consacrer l’équilibre intra-institutionnel (interne aux institutions) et inter-institutionnel (entre les institutions). La cinquième institution consultative pour la première, la sixième pour la deuxième et la septième pour la troisième. Sans préjudice évidemment pour le pouvoir judiciaire dont l’intervention permet de rétablir un équilibre rompu.
Pour autant, l’équilibre n’en est pas un tant qu’il n’est pas stable. Reste donc à savoir ce qui, dans la distribution des rôles à trois conseils consultatifs, fait que le législateur sénégalais, de renommée mondiale, ne s’est pas trompé dans la recherche de la stabilité dont les institutions de la République, dans les dénominations et les attributions qui leur correspondent, sont le ferment durable pour le développement économique et social du Sénégal.

La stabilité par les textes

Que vous soyez hommes ou femmes politiques, que vous soyez de l’opposition ou de la majorité, que vous soyez polis ou impolis, que vous vous preniez pour ce que vous êtes ou pour ce que vous n’êtes pas, que vous ayez pour argument la violence ou la négociation, que vous soyez idéologues ou pragmatiques, etc., vous ne comprendrez rien à la stabilité par les textes grâce auxquels les institutions de la République assurent la stabilité de leur propre équilibre tant vous n’y êtes pas formés par un spécialiste de niveau doctoral qui en a fait un sacerdoce à force de se mêler de ce qui le regarde ou ne le regarde pas.

La manière dont les textes que les institutions de la République se partagent pour assurer la stabilité de leur équilibre est empruntée à l’analyse de contenu du discours politique qui n’est ni plus ni moins qu’un texte politique. Pour l’exemple, prenons les discours officiels du Président de la République portant sur une thématique dont les variables et les invariants sont pour l’essentiel connus. Pour la crédibilité du Président dans l’opinion plutôt critique, les préposés à la conception et à la rédaction des discours présidentiels concernés doivent se convaincre de leur stabilité intratextuelle. Cela veut dire que le chef de l’État ne change pas d’avis sur la même thématique à chaque discours indépendamment de la fréquence de la prise de parole présidentielle sur la thématique. L’instabilité intratextuelle signifie un changement de vocabulaire sans changement de thématique à telle enseigne qu’à la longue tout le monde se demande à quel saint se vouer dans divers domaines (éducation, santé, agriculture, industrie, etc.). Une telle instabilité n’est permise que lorsque les rédacteurs tiennent compte des humeurs d’une ou de plusieurs institutions partenaires.
Quid de la stabilité intertextuelle ? Elle veut simplement dire qu’en dépit de la diversité des thématiques centrales abordées par le même locuteur lors de ses interventions, tout ce qui, à titre d’exemple, se rapporte à l’éducation reste inchangée jusqu’à ce qu’un organe délibératif ou consultatif en décide autrement et en informe le locuteur par l’intermédiaire de ses collaborateurs. Autrement, l’instabilité intertextuelle constatée déteint sur l’image du locuteur déconnecté de la vie des institutions et du pays.

Avis du CESE

Invité, dès mai 2017, à «mener une réflexion anticipative sur les modalités d’une gestion durable de nos ressources naturelles, en particulier le gaz et le pétrole», le Conseil économique, social et environnemental (CESE) adressa au chef de l’État l’Avis n° 2017-06 qu’il adopta lors de la séance du 20 novembre 2017.
Les «échanges larges et ouverts avec les populations et les acteurs professionnels sur toutes les problématiques liées à la découverte du pétrole et du gaz dans notre pays», la rigueur dans le travail de documentation de la Commission Ad Hoc du CESE chargée de la préparation du projet d’avis et l’Avis lui-même font écho à la stratégie du Sénégal basée sur une approche prudente. En même temps, ledit avis eut surtout l’avantage de montrer à celles et ceux qui prendront le temps de s’en imprégner qu’une approche simpliste ou rentière d’un dossier complexe comme celui des gisements de pétrole et de gaz préfigure «la malédiction du pétrole». Au lieu de cela, la Présidente du Conseil économique, social et environnemental proposa «un dispositif rigoureux de transparence et de bonne gouvernance» qui, au plan international, s’inspire des orientations de «la gouvernance du secteur des hydrocarbures» et de «l’utilisation des revenus tirés du pétrole et du gaz» par des pays producteurs reconnus pour leur réussite dans ce domaine. Au plan national, le dispositif tient compte de l’environnement (perfectible) des hydrocarbures en jetant un coup de projecteur sur la législation en vigueur, l’organisation du secteur, les contrats signés par l’Etat du Sénégal, les risques environnementaux et la formation aux métiers du pétrole et du gaz. En s’appuyant sur les simulations du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, le dispositif du Conseil insiste enfin sur les opportunités de financement des politiques publiques en cas d’utilisation efficiente des Ressources financières générées par le pétrole et le gaz (RPG). Pour la période 2022-2035, lesdites simulations donnent des indications importantes sur la croissance économique (voir tableau ci-dessous) qui dépasse le taux de 7,5 % prévu par le PSE.

Sur la même période, la pression fiscale moyenne passerait de 23,4 % à 28,6 % et 211 000 emplois seraient créés chaque année.
Le tour de la question a permis au Conseil de faire des recommandations idoines sur :

  • l’élaboration d’une loi d’orientation du secteur des hydrocarbures ;
  • l’utilisation et la répartition des RPG ;
  • l’appropriation populaire de la gestion par le truchement d’un système d’information accessible à tous ;
  • la bonne gouvernance du secteur ;
  • la garantie de retombées significatives pour les populations ;
  • la formation aux métiers du pétrole et du gaz ;
  • la sauvegarde de l’environnement au niveau et autour des sites d’exploitation ;
  • la sureté et la sécurité à tous les niveaux (sites d’exploitation, transport, stockage, etc.)

Les recommandations importantes, consignées dans l’Avis n° 2017-06 du CESE, constituèrent, avant l’heure, un encouragement de sa présidente, Madame Aminata Tall, au dialogue auquel participèrent, le 12 juin 2018, les professionnels du secteur des hydrocarbures, les élus, les partenaires sociaux, les organisations de la société civile, des responsables politiques, un grand nombre de personnalités indépendantes et de citoyens mus par l’intérêt général.

C’était le prix à payer pour une approche on ne peut plus prudente du maniement des deux accélérateurs nouveaux (le pétrole et le gaz). L’accélération ne saurait donc être une fuite en avant de rentiers d’un autre âge. C’est une rationalité socio-économique qui fait écho à notre loi fondamentale. C’est que nous avons tous l’obligation – le Président de la République le premier – de nous conformer à la Constitution qui, en son article 25-1, dispose que «(…)l’exploitation et la gestion des ressources naturelles doivent se faire dans la transparence et de façon à générer une croissance économique, à promouvoir le bien-être de la population en général et à être écologiquement durables».

Il ressort de tout ce qui précède que le législateur sénégalais a fait et très bien fait le boulot institutionnel sur lequel il avait été attendu et les équilibres auxquels il est parvenu dans sa mission d’intérêt général font que la commission spéciale, installée le 19 août 2024 par Ousmane Sonko et chargée, entre autres, de l’examen et de la renégociation des contrats pétroliers et gaziers est en retard de sept ans déjà sur l’Avis n°2017-06 du CESE. Ladite commission, tel un dissolvant puissant, préfigura, elle, la dissolution de l’organe consultatif annoncée par le chef de l’État. Qui disait encore que le PR travaille sous la dictée du PM ?

A.A.DIOP

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°260 – du 31/08 ET 01/09/2024

🔴 MATAM – FERMETURE DES PONTS DE DIAMEL ET DE NDOULOUMADJI : LE DAANDE MAAYO NORD COUPÉ DU MONDE

🔴 PUBLICATION DE LA LISTE DES JOUEURS – LA PRESSE PROVOQUE L’IRE D’ALIOU CISSÉ : « VOUS ÊTES TOUJOURS EN TRAIN DE CHERCHER LA MERDE »

Le Premier ministre Ousmane Sonko veut réduire la facture d’électricité de l’État sénégalais

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, s’est insurgé contre les chiffres exorbitants de la facture d’électricité de l’État, qui s’élève à 71 milliards de francs CFA. Lors d’un conseil interministériel tenu ce vendredi, Sonko a exprimé sa profonde préoccupation face à cette dépense colossale, soulignant l’importance de prendre des mesures pour la réduire.

« 71 milliards de facture d’électricité pour l’État, c’est énorme. Imaginez qu’on puisse faire, ne serait-ce que 25 % de réduction de cette consommation. Cela représenterait une économie d’environ vingt milliards de francs CFA pour l’État », a-t-il déclaré.

Le Premier ministre a également critiqué les habitudes des agents de l’État dans l’utilisation des ressources énergétiques au sein des édifices publics. Il a fait remarquer que les comportements au bureau diffèrent souvent de ceux adoptés à domicile, un manque de rigueur qui, selon lui, contribue à la flambée des coûts. « Pour ce qui est des édifices publics, les gens n’ont pas le même comportement que lorsqu’ils sont chez eux. Il faut beaucoup de fermeté sur ce point », a-t-il martelé.

Pour amorcer ce changement, Ousmane Sonko a annoncé la publication d’une circulaire visant à réglementer l’usage de certains équipements dans les bureaux. « Chaque bureau veut avoir son frigo bar, sa machine à café, son téléviseur ; ce n’est pas possible », a-t-il insisté.

Cette initiative marque le début d’une série de mesures destinées à rationaliser la consommation d’énergie au sein de l’administration publique, dans le but de réaliser des économies substantielles pour l’État sénégalais.

Rencontre entre le Président Bassirou Diomaye Faye et Tony Elumelu : Un Partenariat pour la Transformation Économique

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a accueilli ce vendredi M. Tony Elumelu, PDG du Groupe United Bank for Africa (UBA) et président de la Fondation Tony Elumelu, au Palais de la Présidence. Cette rencontre symbolise un tournant majeur dans les relations entre le gouvernement et les acteurs du secteur privé, avec un accent particulier sur le développement économique et social du pays.

Lors de cette entrevue, M. Elumelu a félicité le Chef de l’État pour sa récente élection, qu’il a qualifiée de « brillante ». Reconnu pour son engagement en faveur de l’entrepreneuriat africain, M. Elumelu a exprimé son enthousiasme à l’idée de collaborer étroitement avec l’administration du Président Faye pour catalyser la transformation économique du pays.

Le PDG de UBA a particulièrement souligné l’importance des secteurs stratégiques, notamment l’énergie et l’autonomisation des jeunes. « Ces secteurs sont cruciaux pour le développement durable de notre continent, » a-t-il déclaré, avant d’ajouter que la Fondation Tony Elumelu est prête à apporter son expertise et ses ressources pour soutenir ces initiatives.

De son côté, le Président Bassirou Diomaye Faye a salué l’engagement de M. Elumelu en faveur de l’Afrique et a réaffirmé sa volonté de travailler main dans la main avec le secteur privé pour accélérer la croissance économique et améliorer les conditions de vie de la population.

Cette rencontre promet d’ouvrir de nouvelles perspectives pour la coopération entre le gouvernement et le secteur privé, avec pour objectif ultime de propulser le pays vers un avenir prospère et inclusif.

La Sécurité Publique Renforcée : La police nationale en première ligne face à la recrudescence de la criminalité

Face à l’augmentation préoccupante des actes criminels, la sécurité publique est devenue une priorité nationale. Dans cette optique, la police nationale a intensifié ses efforts pour assurer la protection des citoyens et de leurs biens. Une vaste opération de sécurisation, menée dans la nuit du jeudi au vendredi 30 août 2024, a permis l’arrestation de 402 individus à travers l’ensemble du territoire national.

Cette opération d’envergure, coordonnée par la Direction de la sécurité de la police, a conduit à des arrestations pour diverses infractions. Parmi les interpellations, 81 personnes ont été arrêtées pour ivresse publique et manifeste, 10 pour détention et usage de drogues, sept pour coups et blessures volontaires, et huit pour vagabondage. Cette mission a également abouti à la mise en fourrière de 39 véhicules et à l’immobilisation de 91 motos pour infractions routières, illustrant la détermination des autorités à restaurer l’ordre sur les routes.

En plus de ces mesures, une quantité significative de stupéfiants a été saisie, notamment du chanvre indien et huit képas de haschisch. Cette saisie confirme l’ampleur des efforts déployés pour lutter contre le trafic de drogue, une menace croissante pour la sécurité publique. L’opération s’inscrit dans une stratégie globale visant à réduire la délinquance et à répondre aux attentes des citoyens en matière de sécurité.

La réaction des citoyens face à cette mobilisation policière a été globalement positive, avec de nombreux témoignages saluant les efforts des forces de l’ordre pour renforcer la sécurité. Cependant, certains ont exprimé leur frustration, notamment en ce qui concerne l’immobilisation des motos, une mesure jugée par certains comme trop rigoureuse.

Les réseaux sociaux ont été le lieu d’expression de ces divers sentiments, allant de l’approbation aux critiques concernant l’application des lois. Néanmoins, il semble y avoir un consensus général sur la nécessité de telles opérations pour garantir un environnement plus sûr.

La police nationale prévoit de prolonger ces actions dans les semaines à venir, avec pour objectif de créer un climat de sécurité durable. Cette stratégie continue de s’inscrire dans une démarche proactive de lutte contre la délinquance, répondant ainsi aux exigences croissantes des citoyens pour une sécurité renforcée.

En conclusion, l’intensification des opérations de sécurité par la police nationale montre une volonté claire de répondre aux défis sécuritaires actuels. Les prochaines semaines seront cruciales pour évaluer l’impact de ces actions sur le terrain et la perception des citoyens vis-à-vis de ces mesures.

Révision Constitutionnelle au Sénégal : Vers une Réorganisation Institutionnelle Profonde

Le lundi 2 septembre 2024, l’Assemblée nationale du Sénégal se réunit en plénière pour un débat crucial : l’examen d’un projet de loi portant révision de la Constitution. Ce projet de loi, promesse phare du nouveau régime, vise à dissoudre deux institutions clés du pays, le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Cette initiative s’inscrit dans une série de réformes structurelles que le gouvernement a entamées après l’ouverture de la deuxième session extraordinaire de l’année, le 28 août. Le Président de la République, Diomaye Faye, a convoqué cette session exceptionnelle, malgré la trêve parlementaire, afin d’accélérer le processus. Dès le 26 août, le décret n° 2024-1795 a été publié pour convoquer les parlementaires.

Le lundi 2 septembre marque donc une étape décisive dans la procédure de révision constitutionnelle. La Conférence des présidents, réunie dès l’ouverture de la session par Amadou Mame Diop, président de l’Assemblée nationale, a fixé le calendrier des travaux. La commission des lois, dirigée par Moussa Diakhaté, s’est réunie le samedi 31 août pour une première analyse du projet de loi n°11/2024, en préparation de la séance plénière.

La suppression du HCCT et du CESE représente un bouleversement majeur dans l’architecture institutionnelle sénégalaise. Ces deux organes consultatifs, bien qu’importants sur le papier, ont vu leur utilité remise en question par le nouveau gouvernement. Le HCCT, qui avait pour mission de faciliter la coopération entre les collectivités territoriales et le pouvoir central, et le CESE, chargé de conseiller sur les questions économiques et sociales, sont désormais considérés comme redondants et coûteux.

Cette réforme s’inscrit dans une volonté de rationalisation des dépenses publiques et de simplification des structures institutionnelles. Le président de la Commission des Lois, Moussa Diakhaté, a ainsi convoqué tous les membres de sa commission pour débattre de l’avenir de ces deux organes lors d’une réunion cruciale.

Le débat sur cette révision constitutionnelle s’annonce intense, avec des enjeux qui pourraient redéfinir la structuration institutionnelle du Sénégal pour les années à venir. Yankhoba Diémé, ministre du Travail, ainsi que le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, sont attendus pour apporter leur expertise et défendre le projet de loi au sein de la plénière.

La suppression du HCCT et du CESE, si elle est actée, marquera un tournant dans la gestion des affaires publiques et la répartition des pouvoirs au Sénégal. La session parlementaire du 2 septembre est donc à suivre de près, alors que le pays s’apprête à tourner une nouvelle page de son histoire institutionnelle.

ANALYSE CONJONCTURELLE DU MOIS DE JUIN : Dégradation du climat des affaires au Sénégal

La Direction de la Prévision et des Études  Économiques (DPEE) a publié son analyse pour le mois de juin 2024, montrant une dégradation du climat des affaires de 0,9 point par rapport à mai 2024.

La Direction de la Prévision et des Etudes Economiques (DPEE) fait à la fin de chaque mois une analyse basée sur un diagnostic conjoncturel des principaux indicateurs de l’activité économique. Au mois de juin, il a été noté une dégradation du climat des affaires.

A fin juin 2024, l’emploi salarié du secteur moderne s’est replié de 3,9%, en variation mensuelle, sous l’effet de la baisse des effectifs dans le secondaire (-6,2%) et le tertiaire (-1,0%). En détail, l’emploi a diminué dans les industries (-6,7%), les BTP (-3,1%), les services (-1,0%) et le commerce (-0,9%). 

Sur une base annuelle, les effectifs du secteur moderne ont légèrement augmenté de 0,7%, au mois de juin 2024, en raison des gains nets d’emplois dans le secondaire (+0,5%) et le tertiaire (+1,0%), particulièrement dans les industries (+1,4%) et le commerce (+7,8%). Par contre, l’emploi a baissé dans les BTP (-4,3%) et les services (-0,7%).

AVIS DU PATRONAT DES SECTEURS SECONDAIRE ET TERTIAIRE

L’indicateur synthétique, calculé sur la base des soldes d’opinion des chefs d’entreprise, a fléchi de 0,9 point par rapport à mai 2024.

Dans le sous-secteur de l’industrie, les contraintes liées à l’activité soulevées par les interrogés sont la concurrence jugée déloyale (42%), le recouvrement difficile des créances (36%), la demande (36%), l’approvisionnement difficile en matières premières (28%) et la fiscalité (14%). En variation mensuelle, le climat des affaires du sous-secteur s’est légèrement amélioré de 0,5 point en liaison avec l’orientation positive des opinions des industriels sur les stocks de produits finis et les perspectives des carnets de commandes.

S’agissant du sous-secteur des bâtiments et travaux publics, les difficultés relevées sont le recouvrement des créances (86%), la fiscalité (71%), la concurrence supposée déloyale (43%), l’insuffisance de la demande (43%), l’accès difficile au foncier (29%), la « corruption et fraude » (29%) et le coût des intrants (29%). Par ailleurs, l’indicateur du climat des affaires a gagné 1,1 point, en relation avec l’optimisme des entrepreneurs par rapport aux commandes attendues.

Au titre des services, les prestataires ont majoritairement cité la concurrence (50%), le recouvrement des créances (40%), la demande (40%), la fiscalité (30%), la corruption et fraude (10%) et l’accès au crédit (10%) comme principales entraves à l’activité. En rythme mensuel, l’indicateur de ce sous-secteur s’est détérioré de 2,3 points, suite au pessimisme des prestataires relativement aux tarifs appliqués, aux commandes et au chiffre d’affaires.

Concernant le commerce, les contraintes observées par les interviewés sont la demande (71%), la concurrence jugée déloyale (57%), le recouvrement des créances (57%), les difficultés d’approvisionnement de marchandises (43%), la fiscalité (29%) et l’accès aux crédit (29%). En variation mensuelle, le climat des affaires du sous-secteur s’est renforcé de 0,7 point, reflétant l’opinion favorable des commerçants sur le chiffre d’affaires (réalisé et prévu) et les commandes.

La Dakaroise

Aliou Cissé clarifie le départ de Régis Bogaert : « Un choix personnel, pas de conflit »

Lors de la conférence de presse tenue ce vendredi, Aliou Cissé, le sélectionneur national de l’équipe de football du Sénégal, a abordé un sujet qui a suscité de nombreuses spéculations : le départ de son adjoint de longue date, le technicien français Régis Bogaert. Ce dernier a été un pilier essentiel aux côtés de Cissé durant de nombreuses années, participant activement aux succès des Lions.

Aliou Cissé a tenu à dissiper toute ambiguïté entourant ce départ. Selon lui, il s’agit d’une décision personnelle de Bogaert, une décision qu’il respecte pleinement. « Ce poste d’adjoint en équipe nationale a toujours été pour des Sénégalais. C’est à mon arrivée que j’ai emmené Régis. Son départ est un choix personnel. C’est sa propre décision et nous ne pouvons que la respecter », a expliqué le sélectionneur.

Cissé a également rappelé l’importance de Bogaert dans sa vie professionnelle et personnelle, soulignant une relation qui remonte à ses 13 ans. « Régis et moi, c’est depuis mes 13 ans. Il a contribué là où je suis grâce à son expérience, son vécu et sa connaissance du football. Il fait partie de ma vie depuis l’âge de 13 ans. Donc, il n’y a rien qui puisse passer entre lui et moi, absolument rien. »

Face aux rumeurs de désaccord entre les deux hommes, Cissé a été catégorique : « Il n’y a personne qui puisse interférer entre nous. Nous le remercions. Il a décidé de partir et on ne peut pas le retenir. Ma relation avec lui date depuis des années. Après, il peut y avoir des visions différentes sur des choix, mais le haut niveau, c’est ça aussi. Cependant, dire qu’on s’est engueulé, c’est tout à fait faux, ce n’est pas vrai. »

Ainsi, le sélectionneur des Lions a mis fin aux spéculations, insistant sur le respect mutuel qui existe entre lui et Bogaert, tout en soulignant que ce départ n’est motivé que par des raisons personnelles, et non par un quelconque différend professionnel.

Tentative de Vol à Main Armée : Amadou Oury Diallo, recouvreur de fonds, échappe de justesse à la mort

Amadou Oury Diallo, un recouvreur-convoyeur de fonds, a vécu une scène digne d’un film d’action ce jeudi matin à Grand-Yoff, Dakar. Vers 08h, un individu non identifié a fait irruption chez lui, armé et déterminé à s’emparer de la sacoche remplie d’argent que Diallo conservait.

Selon les informations rapportées par Les Échos, l’assaillant, arrivé à bord d’une moto, a pénétré dans la chambre où se trouvaient Diallo et son épouse. Sous la menace d’un pistolet, l’homme exige que le couple lui remette la sacoche. Pris de panique, la femme de Diallo bondit du lit et implore la clémence du malfaiteur, espérant éviter le pire.

Cependant, la situation a dégénéré rapidement. Frustré par la tournure des événements, l’assaillant tire sur Diallo, le blessant grièvement au thorax. Un second tir ricoche sur le flanc du ressortissant guinéen. Le bruit des coups de feu alerte les voisins, qui tentent d’intervenir, mais l’assaillant tire un coup de sommation avant de prendre la fuite.

Diallo a été immédiatement évacué à l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand-Yoff, où les médecins ont réussi à extraire la balle. Heureusement, son pronostic vital n’est pas engagé.

Les premières investigations de la police laissent entendre que l’agresseur pourrait être un collègue ou un ami de la victime, une hypothèse renforcée par la précision avec laquelle l’individu a localisé la chambre du couple. Une caméra de surveillance a capturé des images de l’agresseur, qui portait un casque, une précaution inhabituelle qui intrigue les enquêteurs.

L’enquête se poursuit pour identifier et appréhender le malfaiteur, tandis que la communauté locale est secouée par cet acte de violence.

Sénégal : Aliou Cissé Dévoile une Liste Classique avec Quelques Nouveautés pour les Éliminatoires de la CAN 2025

Le sélectionneur national, Aliou Cissé, a rendu publique la liste des joueurs sélectionnés pour les deux premières journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Fidèle à son approche, Cissé a opté pour un groupe en grande partie composé de joueurs déjà bien installés dans l’ossature de l’équipe sénégalaise, tout en apportant quelques touches de nouveauté.

Parmi les nouvelles têtes, la convocation d’El Hadj Malick Diouf, jeune latéral gauche évoluant au Slavia Prague, a particulièrement retenu l’attention. Auteur d’un début de saison prometteur, Diouf se voit offrir une première chance en équipe nationale A. Sa sélection marque une volonté de renforcement du secteur défensif sénégalais, surtout avec son profil offensif qui pourrait offrir une dimension technique supplémentaire à l’équipe.

Diouf devra néanmoins faire face à la concurrence d’Ismaël Jakobs, titulaire indiscutable au poste de latéral gauche depuis la Coupe du Monde 2022. Cette nouvelle concurrence pourrait apporter une saine émulation au sein de l’effectif.

Toutefois, la liste comporte également des absences notables. Krépin Diatta, encore blessé, ne pourra pas participer à ces rencontres. Alfred Gomis, qui avait récemment rejoint Palerme avant de se blesser gravement, manque également à l’appel après avoir subi une opération. D’autres absents incluent Cheikhou Kouyaté et Bouna Sarr, tous deux actuellement sans club, ainsi que Boulaye Dia, qui est en phase de récupération après une période difficile marquée par un transfert à la Lazio. Noah Fadiga, piston droit de La Gantoise, et Dion Lopy ne figurent pas non plus dans cette liste.

Le Sénégal se prépare à affronter le Burkina Faso le 6 septembre au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, suivi d’un déplacement au Burundi pour un match le 9 septembre à Bujumbura. Ces deux rencontres seront cruciales pour bien démarrer la campagne de qualification pour la CAN 2025.

La Liste Complète des Joueurs Sélectionnés

Gardiens :

  • Édouard Mendy (Al-Ahli)
  • Sény Dieng (Middlesbrough)
  • Mory Diaw (Clermont)

Défenseurs :

  • Kalidou Koulibaly (Al-Hilal)
  • Abdou Diallo (Al-Arabi)
  • Moussa Niakhaté (Lyon)
  • Abdoulaye Seck (Maccabi Haifa)
  • Arouna Sangante (Havre AC)
  • Formose Mendy (FC Lorient)
  • Abdoulaye Niakhaté Ndiaye (Brest)
  • Seydou Sano (Al-Gharafa)
  • El Hadji Malick Diouf (Slavia Prague)
  • Mikayil Faye (Rennes)

Milieux de terrain :

  • Nampalys Mendy (RC Lens)
  • Pathé Ciss (Rayo Vallecano)
  • Lamine Camara (Monaco)
  • Pape Matar Sarr (Tottenham)
  • Pape Guèye (Villarreal)
  • Habib Diarra (Strasbourg)
  • Idrissa Gana Guèye (Everton)

Attaquants :

  • Sadio Mané (Al-Nassr)
  • Ismaïla Sarr (Crystal Palace)
  • Habib Diallo (Damac FC)
  • Iliman Ndiaye (Everton)
  • Nicolas Jackson (Chelsea)
  • Chérif Ndiaye (Étoile rouge)
  • Abdoulaye Sima (Brest)

La campagne de qualification pour la CAN 2025 est sur le point de débuter, et Aliou Cissé semble avoir réuni un groupe capable de relever le défi, avec un savant mélange de talents confirmés et de jeunes promesses.

Une Nouvelle vie derrière les barreaux pour Nabou Lèye : La danseuse de la série « Emprise » incarcérée au Camp Pénal de Liberté 6

Placée sous mandat de dépôt il y a deux jours par le Doyen des juges du tribunal de Pikine-Guédiawaye, Nabou Lèye, la célèbre danseuse et actrice de la série « Emprise », a rejoint la maison d’arrêt du Camp Pénal de Liberté 6. Accusée de complicité d’assassinat et d’association de malfaiteurs dans l’affaire du double meurtre de « Aziz Dabala » et Waly, Nabou se retrouve désormais dans un environnement radicalement différent de la scène et des caméras.

Dès son arrivée, Nabou Lèye a été accueillie par les autres détenues de la chambre 5, une cellule qu’elle partage avec moins de dix femmes. Selon des sources proches, l’accueil a été marqué par une certaine curiosité de la part des autres détenues, qui voulaient découvrir de près celle qui fait tant parler d’elle au Sénégal. Toutefois, au-delà de la curiosité, les codétenues ont tenté de lui offrir un soutien moral, bien conscientes des difficultés psychologiques que représente un premier séjour en prison. Elles l’ont entourée et rassurée, l’aidant à comprendre que cette épreuve faisait désormais partie de sa vie, et qu’elle ne pouvait échapper à ce destin.

Mais malgré cet accueil relativement chaleureux, Nabou Lèye a vécu ses premières heures de détention dans un état de confusion et de profonde tristesse. Toute la nuit, elle est restée éveillée, perdue dans ses pensées, incapable de trouver le sommeil. Son arrivée en prison a marqué le début d’une nouvelle réalité à laquelle elle doit maintenant s’adapter, une réalité faite de privations et de règlements stricts.

Hier matin, lors de l’appel à 9h, Nabou a été conduite au service de l’assistance sociale où elle a été informée du règlement intérieur de la prison. On lui a également expliqué les nouvelles règles vestimentaires qu’elle devra respecter en tant que détenue. Ce fut un moment difficile pour l’actrice, visiblement désemparée. Une étape clé de cette nouvelle vie carcérale a été la séance au cours de laquelle les gardes pénitentiaires ont défait ses tresses, une procédure nécessaire pour des raisons de sécurité, afin de vérifier l’absence de tout objet dangereux dissimulé.

Vers 11h, Nabou Lèye a eu l’opportunité de passer un coup de fil à sa famille et à quelques connaissances, un moment empreint d’émotion. La voix tremblante, elle a informé ses proches de sa situation, leur précisant le numéro de sa chambre.

Désormais, une nouvelle vie commence pour Nabou Lèye, loin des projecteurs et de la scène, dans l’ombre des murs de la prison de Liberté 6. Une existence marquée par les épreuves, où elle devra trouver la force de faire face à ce nouveau chapitre de son histoire.

Contribution : qui pour arrêter Charlie hebdo ! ( Omar Diop)

Vous essayez de démontrer quoi en caricaturant la vierge Marie ?
Serait il trop vous demander de respecter la croyance des gens, la liberté d’expression ne vous donne pas le droit d’enfreindre la foi d’autrui : votre liberté s’arrête là où commence celle des autres !

Votre entreprise sera vaine, celle que vous essayez de salir à été décrite dans le saint Coran comme la meilleure des femmes. Elle est symbole de pureté, de bonté et de sagesse, Marie est un modèle de patience et de foi !

Sainte Marie, ton dévouement et ta patience ont traversé les âges, nous montrant la puissance de la volonté divine et la beauté de la foi sincère. En toi, la miséricorde d’Allah s’est manifestée, illuminant le chemin de la foi pour les générations futures.

Que ton exemple nous inspire à embrasser la piété avec autant de ferveur et de résilience. Ton nom sera à jamais honoré et respecté, comme un pilier de foi et de pureté dans la tradition islamique.
Sainte Marie, nous rendons hommage à ta vertu et à ton dévouement, célébrant ainsi ta place exaltée dans le cœur des croyants et devant Allah.

Dans les pages sacrées du Coran, Marie, lumière parmi les femmes, brille comme un symbole de pureté et de foi inébranlable. En elle, la grâce divine s’est incarnée, faisant d’elle une figure exaltée dans le grand dessein d’Allah.

Sergine Touba Cheikh Ahmadou Bamba disait à son propos : « Félicité à toi Marie, surabondance de bonnes œuvres, sainte patronne des femmes chastes et charitables,
Tu es au dessus de toutes les élues du SEIGNEUR SUBLIME et INSONDABLE.
Car, il est évident pour tout croyant que tu es la favorite des humbles obéissants [à DIEU],
Toi la mère du meilleur des généreux [Jésus], tu es affranchie de tout culte autre que celui adressé au SEIGNEUR.
Tu es l’héritière de la noble descendance prophétique et n’es point pécheresse.
Tu es le symbole de la circonspection et de la rectitude morale, sans exagération de ma part ».

Charlie ….votre entreprise est vaine, vous ne pouvez pas salir cette grande Dame !

Gros rebondissement dans l’affaire de fraude fiscale de Premier Bet : Joris Dutel sous bracelet électronique après un accord avec le fisc sénégalais

Le Directeur Général de Premier Bet Sénégal, Joris Dutel, au cœur d’une affaire retentissante de fraude fiscale et de détournement de deniers publics portant sur la somme colossale de 12 milliards de francs CFA, a récemment échappé à la détention provisoire grâce à une médiation pénale. Ce développement surprenant intervient alors que Dutel, initialement arrêté alors qu’il tentait de quitter le pays avec sa famille, a reconnu les faits et a trouvé un arrangement avec l’administration fiscale sénégalaise.

L’affaire a débuté en 2021, lorsque des contrôles fiscaux de routine ont révélé plusieurs irrégularités graves dans les comptes de Premier Bet, une société contrôlée par le groupe Editec. Lors d’un premier contrôle, il a été découvert que Premier Bet n’avait pas mentionné la déclaration bénéficiaire effectif, ce qui a entraîné une amende initiale de 10 millions de FCFA, rapidement payée par la société. Cependant, l’enquête ne s’est pas arrêtée là.

Les autorités fiscales ont ensuite découvert que Premier Bet n’avait pas effectué sa déclaration de TVA pour le mois d’octobre 2021, une omission estimée à 120 millions de FCFA. Une procédure de recouvrement a été engagée, et malgré un paiement partiel de 21 millions de FCFA, la société devait encore 99 millions de FCFA au fisc. En 2024, de nouvelles vérifications ont mis au jour des déclarations incomplètes, débouchant sur un redressement fiscal total de 12 milliards de FCFA.

Face à l’ampleur de la fraude, Joris Dutel a été arrêté à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass alors qu’il tentait de fuir le pays. Il a justifié cette tentative en affirmant que son épouse avait paniqué après son interrogatoire par les enquêteurs de la Division des Investigations Criminelles (DIC), et qu’il avait décidé de l’accompagner, ainsi que leurs enfants, à Lyon pour les rassurer.

Toutefois, après avoir reconnu les faits, Dutel a proposé un moratoire de paiement dont les détails restent confidentiels, menant à un accord avec les autorités sénégalaises. À la suite de cet arrangement, il a été discrètement placé sous bracelet électronique, une mesure qui lui permet d’éviter la détention provisoire tout en étant soumis à un contrôle strict.

Malgré cet accord, l’affaire est loin d’être close. Le dossier a été confié au troisième cabinet d’instruction, et il reste à voir comment cette situation évoluera. Cet épisode met en lumière les efforts accrus des autorités sénégalaises pour lutter contre la fraude fiscale et protéger les deniers publics, tout en offrant des alternatives de règlement des différends pour les entreprises prises en faute.

Alors que Joris Dutel échappe pour le moment à la détention, l’avenir de Premier Bet Sénégal et les conséquences de cette affaire restent incertains. L’évolution du dossier sera suivie de près par les observateurs, car elle pourrait bien marquer un tournant dans la gestion des affaires fiscales au Sénégal.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°259 – du 30/08/2024

🔴 INVESTISSEMENTS AU SÉNÉGAL : LE CLIMAT DES AFFAIRES EN CHUTE LIBRE
🔴 PROCÈS EN APPEL DE L’AFFAIRE BOFFA BAYOTTE : RENÉ CAPAIN BASSÈNE CONDAMNÉ À PERPÈTE

🔴 ODCAV RUFISQUE ZONE 1 B : JALOORE ET GUELEWARS RATENT LEUR ENTRÉE EN LICE
🔴 MERCATO : ISMAIL JAKOBS QUITTE MONACO POUR GALATASARAY

Feu vert pour la dissolution de l’Assemblée nationale : Diomaye Faye prêt à passer à l’action

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a désormais les mains libres pour dissoudre l’Assemblée nationale à partir du 12 septembre, après avoir obtenu l’approbation tant attendue du Conseil constitutionnel. Cette décision marque un tournant décisif dans l’agenda politique du chef de l’État, qui a dû faire face à une législature dominée par une majorité parlementaire hostile, héritée de l’ère de son prédécesseur, Macky Sall.

Depuis son élection à la magistrature suprême, Bassirou Diomaye Faye n’a eu de cesse de se heurter à une Assemblée nationale composée majoritairement de députés de la coalition Benno Bokk Yaakaar. Cette situation a rendu la gouvernance complexe, limitant considérablement la marge de manœuvre du Président pour impulser les réformes nécessaires à son programme politique.

En effet, la relation tendue entre l’exécutif et le législatif a paralysé l’adoption de certaines réformes majeures, freinant ainsi l’application des promesses électorales de Diomaye Faye. Parmi ces réformes figure la révision du code électoral, un sujet épineux qui divise profondément la classe politique sénégalaise. De plus, des initiatives en matière de politique sociale et économique, censées renforcer la justice sociale et dynamiser l’économie nationale, se sont heurtées à l’opposition farouche de cette majorité parlementaire.

La décision du Conseil constitutionnel de permettre au Président de dissoudre l’Assemblée nationale est donc perçue comme une bouffée d’air frais par ses partisans. Elle ouvre la voie à l’organisation de nouvelles élections législatives, qui pourraient potentiellement remodeler le paysage politique et permettre à Diomaye Faye de gouverner avec une assemblée plus favorable à ses orientations.

Toutefois, cette dissolution, si elle se concrétise, ne manquera pas de susciter des réactions vives au sein de l’opposition. Les députés de Benno Bokk Yaakaar, fidèles à l’ancien Président Macky Sall, pourraient voir cette décision comme une tentative de mainmise sur le pouvoir législatif, et non comme une volonté de créer un espace de collaboration plus harmonieux entre les deux branches du gouvernement.

En attendant, les regards sont tournés vers le 12 septembre, date à partir de laquelle le Président Bassirou Diomaye Faye pourra, s’il le souhaite, dissoudre l’Assemblée nationale. Cette étape cruciale pourrait bien redessiner les contours du pouvoir au Sénégal et offrir à Diomaye Faye la possibilité de mener à bien les réformes qu’il juge indispensables pour l’avenir du pays.

Les semaines à venir s’annoncent donc décisives pour le Sénégal, alors que le pays s’apprête peut-être à vivre une nouvelle séquence politique majeure. Le sort de l’Assemblée nationale est suspendu aux décisions du Président, qui devra peser le pour et le contre avant de prendre une décision qui pourrait marquer un tournant historique dans sa présidence.

Visa Schengen pour les Sénégalais : un parcours semé d’obstacles et de corruption

L’obtention d’un visa pour se rendre dans l’espace Schengen est devenue un véritable défi pour de nombreux Sénégalais. Cette procédure, censée être une formalité administrative, est aujourd’hui gangrenée par des pratiques de corruption qui découragent les candidats au voyage. Les plaintes s’accumulent contre VFS Global, l’entreprise responsable de la gestion des demandes de visa, accusée de vendre illégalement des rendez-vous à des prix exorbitants.

Les témoignages abondent sur les difficultés rencontrées pour obtenir un rendez-vous via le site de VFS Global. De nombreux candidats se heurtent à un manque de disponibilité des créneaux. Cette pénurie apparente de rendez-vous a créé un marché parallèle, où des intermédiaires, souvent en collaboration avec des employés corrompus, proposent des rendez-vous à des tarifs pouvant aller de 100 000 à 500 000 F CFA. Cette situation a poussé le député sénégalais Guy Marius Sagna à monter au créneau.

Face à cette situation alarmante, Guy Marius Sagna, député et activiste connu pour son engagement en faveur des droits des citoyens, a dénoncé ce qu’il considère comme une « corruption flagrante ». Dans une note adressée à la presse, il souligne l’injustice que subissent les citoyens sénégalais, tout en rappelant que les députés, dotés de passeports diplomatiques, sont épargnés de ces démarches ardues. Il estime que leur rôle est de défendre les intérêts du peuple sénégalais, qui souffre aujourd’hui de cette corruption endémique.

« Les demandes de rendez-vous sont achetées jusqu’à près d’un million de francs CFA », a déclaré Sagna. Il décrit un système bien rodé où ceux qui cherchent un visa se retrouvent à payer pour obtenir un rendez-vous, souvent immédiatement après le paiement. Cette situation laisse penser que certains employés de VFS Global pourraient être complices de ce commerce illégal.

Pour mettre fin à ces pratiques, Guy Marius Sagna a interpellé le gouvernement par le biais d’une question écrite, exigeant des explications sur cette corruption qui gangrène le processus d’obtention de visas. Il demande des mesures pour assurer la transparence et l’intégrité dans la gestion des demandes de visa.

Par ailleurs, le député a profité de l’occasion pour soulever d’autres questions importantes concernant les conditions de travail des employés dans divers secteurs, notamment les centres d’appels et Sécuriport Sénégal, ainsi que les problèmes rencontrés par les étudiants en médecine de l’université Gaston Berger de Saint-Louis, sans bourse depuis plusieurs mois, et les titulaires de Master en attente de recrutement.

L’intervention de Guy Marius Sagna met en lumière une réalité préoccupante : l’accès aux visas Schengen pour les Sénégalais est devenu une source de stress et d’injustice, exacerbée par la corruption. En attendant une réponse du gouvernement, de nombreux Sénégalais espèrent voir des changements significatifs dans la gestion des demandes de visa, afin de rétablir un processus équitable et transparent.

La Coalition Benno Bokk Yaakaar Défend les 12 Ans de Gouvernance de Macky Sall avec un Livre Blanc

Ce jeudi, la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) a présenté un livre blanc retraçant les réalisations des 12 années de gouvernance de l’ancien président de la République du Sénégal, Macky Sall. Cette publication se veut une réponse aux critiques et aux jugements portés sur la période de son mandat, marquée par d’importantes réformes et investissements, selon les membres de la coalition.

Lors de la conférence de presse, Me Sidiki Kaba, ancien ministre de la Justice et membre éminent de la coalition, a lu la déclaration liminaire en insistant sur l’ampleur du travail accompli par BBY sous la présidence de Macky Sall. « Il s’agit du travail colossal couvrant 12 ans que la grande coalition Benno Bokk Yakkar, sous la Présidence de son Excellence Monsieur le Président Macky Sall, un homme d’Etat aux qualités exceptionnelles, a réalisé sous les yeux de tous les Sénégalais et observateurs extérieurs », a-t-il déclaré.

Le livre blanc met en avant les avancées dans divers secteurs vitaux pour la nation, avec une attention particulière aux zones rurales. Ces régions, souvent marginalisées, ont été au cœur des priorités de la coalition, un engagement que Me Sidiki Kaba considère comme l’une des principales réussites du mandat de Macky Sall.

Face aux critiques souvent adressées à la gouvernance de l’ancien président, Me Kaba a affirmé que ce document constitue une réponse « limpide, lumineuse et pertinente » aux accusations qu’il juge infondées. Contrairement à une approche polémique, la coalition a choisi de baser son argumentaire sur des « chiffres et des données irréfutables » pour fournir une image claire de la situation du pays à la fin du mandat de Macky Sall, en avril 2024.

Cette initiative de BBY survient dans un contexte où le bilan de Macky Sall est de plus en plus scruté, tant par ses partisans que par ses détracteurs, alors que le Sénégal se prépare pour une nouvelle phase politique. Le livre blanc se veut donc un outil pour défendre l’héritage de Sall et pour éclairer le débat public sur les réalisations de son administration.

Avec cette publication, la coalition entend également rappeler aux Sénégalais les progrès accomplis sous le leadership de Macky Sall, espérant ainsi peser dans les discussions politiques en cours et renforcer l’image de l’ancien président à l’aube de nouveaux défis pour le pays.

Le commissaire Cheikhouna Keïta persiste et signe : « Je n’ai fait que commenter des faits largement relayés sur les réseaux sociaux »

Ce matin, le commissaire Cheikhouna Keïta a une nouvelle fois été convoqué par la Division des Investigations Criminelles (DIC) après avoir été libéré la veille. À sa sortie, il a accordé quelques mots à Dakaractu, affirmant sans équivoque être l’auteur de la vidéo pour laquelle il a été interrogé.

L’ancien commissaire de police, connu pour son franc-parler, a précisé aux enquêteurs qu’il n’a fait que commenter des informations déjà largement diffusées sur les réseaux sociaux concernant les relations entre le président de la République et le Premier ministre. « Le commentaire est libre, il n’y a rien qui puisse m’être reproché », a-t-il martelé.

Cheikhouna Keïta, ex-membre de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis), n’a pas manqué de réitérer son engagement envers le peuple sénégalais, déclarant qu’il restera debout pour défendre ses convictions, quelles que soient les conséquences.

Cette affaire, qui a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, illustre les tensions croissantes entre certaines figures publiques et les autorités, dans un contexte politique déjà particulièrement tendu.

L’avenir dira si cette déclaration de l’ancien commissaire aura des répercussions plus larges, tant sur le plan juridique que politique.

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