Actualités

« Entretien entre le Président Bassirou Diomaye Faye et Vladimir Poutine : renforcement du partenariat et engagement pour la paix »

J’ai eu, ce matin, un entretien très riche et très cordial avec le Président Vladimir POUTINE de la Fédération de Russie.

Nous avons fait un tour d’horizon de la longue et traditionnelle coopération d’amitié entre nos deux pays.

Nous sommes convenus d’œuvrer ensemble pour le renforcement du partenariat bilatéral, de la paix et de la stabilité au Sahel, y compris la préservation de l’espace CEDEAO, et de joindre nos efforts à ceux de la communauté internationale pour faire face aux défis mondiaux.

President Bassirou Diomaye Faye

Élections législatives/Koungheul: Babou Khady DIENG adresse des remerciements à ses militants.

Tête de liste départemental de la coalition « la marche des territoires, Andu Nawlé », Babou Khady DIENG lors d’une rencontre politique a remercier tout ses militants et sympathisants dont leur engagement n’ont nullement failli pour l’accompagner dans ces joutes électorales.

« Mes remerciements vont a l’endroit de tout les chefs religieux et coutumiers de Koungheul, a l’honorable Mouhamed DIENG, a ma famille, les comités électorales en particulier Mamadou CAMARA et Mbossé DIEYE et Amina sociale SOW , a M. le maire El Hadji Oumar NDAO.

« je ne pourrai ne pas citer le Mouvement pour l’émergence du département de Koungheul (MEDK) qui ne cesse de m’accompagner dans toutes mes activités. »

« je peux vous garantir que l’espoir que vous avez a m’a personne je le mesure a sa juste valeur et ce combat que nous menons pour l’émergence de Koungheul sera toujours notre sacerdoce. »

 » Je félicite aussi les têtes de liste de la coalition PASTEF de Koungheul qui ont remporté ces élections. »

« Pour finir je remercie mes frères qui ont initié le mouvement dolel Babou Khady DIENG qui nous ont rejoints pour redorer le blason au département de Koungheul. »

Macky Sall cède sa place à Abdou Mbow à l’Assemblée nationale

L’ancien président sénégalais Macky Sall, qui a dirigé le pays de 2012 à 2024, pourrait bien ne pas siéger à l’Assemblée nationale malgré sa récente élection en tant que député. Lors des élections législatives du 17 novembre dernier, il avait mené la liste de la coalition Takku Wallu Sénégal, laquelle a réussi à obtenir 16 sièges au sein de l’hémicycle, se plaçant ainsi en deuxième position.

Cependant, des sources proches de l’ancien chef d’État indiquent qu’il pourrait renoncer à son siège, laissant la place à Abdou Mbow, numéro deux sur la liste. Ce dernier, ancien vice-président de l’Assemblée nationale et fidèle compagnon politique de Macky Sall, serait donc appelé à représenter la coalition dans les débats parlementaires.

Ces élections marquent également un tournant majeur dans l’histoire politique sénégalaise. Avec 130 sièges, le parti Pastef a écrasé ses adversaires, s’octroyant une large majorité à l’Assemblée nationale. Cette victoire conforte la position dominante de la formation politique qui avait déjà remporté la présidentielle plus tôt cette année.

Pour Takku Wallu Sénégal, ces résultats sont un revers, bien qu’ils aient réussi à se maintenir comme la principale force d’opposition. Cette situation illustre la reconfiguration du paysage politique sénégalais, avec une montée en puissance de Pastef, qui semble désormais imprimer sa marque sur les institutions du pays.

La possible absence de Macky Sall à l’Assemblée nationale soulève des interrogations sur son rôle futur dans la vie politique sénégalaise. Après avoir dirigé le pays pendant 12 ans, son retrait progressif semble se confirmer, même si certains observateurs estiment qu’il pourrait jouer un rôle en coulisses pour appuyer sa coalition.

Quant à Abdou Mbow, il devra s’imposer comme une voix forte dans une Assemblée largement dominée par Pastef. Les débats promettent d’être intenses, dans un contexte où le Sénégal traverse des mutations politiques profondes.

Ces législatives ouvrent ainsi une nouvelle ère politique, où le rapport de force entre la majorité écrasante de Pastef et l’opposition menée par Takku Wallu Sénégal déterminera l’avenir du pays.

Adama Gaye entendu à la DIC : un nouvel épisode dans un climat politique tendu

Le journaliste sénégalais Adama Gaye a été convoqué ce mercredi 22 novembre 2024 par la Division des Investigations Criminelles (DIC). Accompagné de son avocat, Me Seydou Diagne, il s’est présenté dans les locaux de la police judiciaire, affirmant être en bonne santé et n’avoir enfreint aucune loi.

Quelques heures avant sa convocation, Adama Gaye a pris la parole sur sa page Facebook pour dénoncer ce qu’il qualifie de dérive autocratique du régime sénégalais. Il a exprimé son indignation face à la situation politique et économique actuelle du pays. « Je pardonne aux forces, souvent juvéniles, mais aussi à d’autres, adultes, qui tentent de manipuler une opinion publique heureusement avertie », a-t-il écrit, accusant certains acteurs d’instrumentaliser la justice pour servir des intérêts politiques.

Cette convocation intervient dans un climat politique et social particulièrement tendu au Sénégal. La gouvernance du pays fait l’objet de nombreuses critiques, tant sur le plan économique que politique. Adama Gaye, connu pour ses prises de position tranchées et ses critiques envers le pouvoir en place, n’a pas hésité à qualifier cette procédure de tentative d’intimidation visant à museler les voix dissidentes.

Il a également dénoncé l’implication de figures politiques et sécuritaires qu’il accuse de détourner l’attention des véritables enjeux nationaux, tels que la crise économique et sociale qui frappe le pays.

Adama Gaye n’en est pas à sa première confrontation avec les autorités sénégalaises. Il avait déjà été arrêté et détenu par le passé, dans des circonstances similaires, pour des propos jugés dérangeants par le pouvoir. Cette nouvelle convocation soulève des interrogations sur l’état des libertés publiques dans le pays et sur l’utilisation des institutions judiciaires pour étouffer les critiques.

En dépit de cette convocation, le journaliste a réaffirmé son engagement à défendre ses convictions. Il a également appelé à une prise de conscience collective face à ce qu’il considère comme une dérive autoritaire.

La suite de cette affaire sera suivie de près, tant par les observateurs locaux qu’internationaux, alors que le Sénégal, autrefois salué pour sa stabilité démocratique, semble s’enfoncer dans des tensions politiques croissantes.

Affrontements entre forces de l’ordre et étudiants à l’Université Assane Seck de Ziguinchor

Ziguinchor, la capitale méridionale du Sénégal, a été le théâtre de tensions ce mercredi alors que les forces de l’ordre ont affronté des étudiants en grève illimitée de l’Université Assane Seck (UASZ). Ces derniers protestaient contre leurs conditions de vie et d’études jugées insuffisantes, réclamant également le respect des engagements pris par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

Depuis plusieurs jours, les étudiants de l’UASZ dénoncent des conditions de vie précaires sur le campus, notamment des problèmes liés à l’insuffisance des logements, des équipements pédagogiques inadaptés et un accès limité aux bourses. Les grévistes réclament également une meilleure prise en charge sociale, citant l’absence de soutien psychologique, sanitaire et financier pour de nombreux étudiants en difficulté.

À cela s’ajoute une demande pressante pour que les engagements annoncés par le ministère soient respectés, notamment en ce qui concerne les infrastructures promises et les réformes du système de bourses.

La journée de protestation a dégénéré lorsque les forces de l’ordre ont été appelées pour disperser les manifestants. Des affrontements ont éclaté, entraînant des échanges de jets de pierres et de gaz lacrymogènes aux abords du campus universitaire. Selon plusieurs témoins, certains étudiants auraient été blessés lors des échauffourées.

« Nous sommes fatigués de promettre des négociations sans jamais rien obtenir. Nous exigeons des actes concrets, pas seulement des discours », a déclaré un représentant du collectif des étudiants grévistes.

La situation à l’UASZ reflète une crise plus large qui touche l’enseignement supérieur au Sénégal. De nombreuses universités du pays font face à des défis similaires, notamment des infrastructures insuffisantes pour accueillir le nombre croissant d’étudiants, des retards dans le paiement des bourses et des conditions d’études souvent inadaptées.

Les autorités n’ont pour l’instant pas répondu publiquement aux revendications des étudiants de Ziguinchor. Cependant, cette montée des tensions met en lumière une fois de plus les défis structurels auxquels le système éducatif sénégalais est confronté.

Alors que les étudiants poursuivent leur mouvement de grève, la situation reste tendue à Ziguinchor. Une intervention des autorités semble urgente pour désamorcer la crise et éviter que la violence ne s’intensifie. Dans un contexte où l’éducation est un moteur clé du développement, ces revendications pourraient bien redéfinir les priorités du gouvernement dans le secteur de l’enseignement supérieur.

Nous continuerons à suivre cette affaire.

Trafic de drogue à Dakar : les caïds adoptent les «livraisons thiak-thiak»

À Dakar, le trafic de drogue prend une tournure de plus en plus sophistiquée. Un réseau opérant à Ngor, Ouakam et Yoff utilisait un stratagème innovant : des livraisons de drogue par moto, imitant les livreurs de proximité communément appelés “thiak-thiak”. Cette méthode leur permettait d’échapper aux radars des forces de l’ordre.

L’enquête, menée par l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis), a commencé grâce à un renseignement signalant un vaste trafic de crack dans le quartier de Ngor. Après avoir infiltré le réseau, les agents ont mis la main sur deux figures principales :

• M. Diallo, livreur attitré, arrêté le 2 novembre en possession de la drogue et d’une moto utilisée pour les livraisons.

• M. Dia alias Wizy, le cerveau, interpellé deux jours plus tard dans un appartement luxueux à Ouakam, qui servait de laboratoire pour produire du crack.

Lors de la perquisition, un équipement complet pour fabriquer la drogue a été saisi. Wizy a également révélé le rôle d’une certaine Rokhaya, toujours recherchée, et d’un complice nigérian nommé Roland, actuellement en cavale.

Des opérations similaires dans d’autres quartiers

Les investigations ont permis de démanteler un autre réseau dirigé par O. Diallo alias Paonal, actif à Yoff et Cambérène. Ce dernier a dépêché trois lieutenants pour une livraison, mais tous ont été arrêtés avec la drogue et une moto KTM saisie.

De même, un autre capo opérant jusqu’à Banjul, en Gambie, a été arrêté le 17 novembre par les éléments de la Division des investigations criminelles (Dic).

Les trafiquants utilisent des motos comme les livreurs classiques, un modus operandi qui leur confère plusieurs avantages :

• Échapper aux embouteillages, garantissant des livraisons rapides.

• Se fondre dans la circulation, rendant difficile leur identification par la police.

• Éviter les interpellations en se mêlant à la foule des livreurs professionnels présents sur les routes.

Déblocage des comptes des entreprises de presse : entre soulagement et scepticisme

Le secteur de la presse sénégalaise, en proie à de nombreuses difficultés économiques, a accueilli avec soulagement l’annonce du Directeur général des Impôts et Domaines (DGID), Abdoulaye Diagne, concernant le déblocage des comptes bancaires des entreprises de presse. Toutefois, cette décision, saluée comme salutaire par le président du Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS), Mamadou Ibra Kane, suscite également des interrogations.

Dans un communiqué officiel, Mamadou Ibra Kane a confirmé que le DGID a instruit ses services pour débloquer les comptes bancaires des entreprises concernées, une mesure qui pourrait apporter un répit à ces acteurs essentiels de l’information. « Les comptes des entreprises de presse ont été débloqués selon les instructions qu’il a données à ses services », a déclaré le président du CDEPS.

Cette décision intervient dans un contexte où les difficultés financières des médias se sont accrues, mettant en péril la survie de nombreuses rédactions. Ces blocages, en raison d’arriérés fiscaux, avaient aggravé la précarité du secteur, déjà fragilisé par une baisse des recettes publicitaires et des ventes.

Cependant, sur les ondes de la Radio Futurs Médias (RFM), Mamadou Ibra Kane a émis des réserves quant à l’effectivité de cette décision. Il a insisté sur le fait que, bien que l’annonce ait été faite, la mesure n’est pas encore opérationnelle. Cette situation laisse planer un doute sur les délais de mise en œuvre, alors que les entreprises de presse espèrent un déblocage rapide pour reprendre leurs activités normalement.

Mamadou Ibra Kane ne manque pas d’exprimer son scepticisme quant à la démarche des autorités fiscales. Selon lui, il pourrait y avoir une intention sous-jacente visant à « étouffer les entreprises de presse ». Cette déclaration traduit une méfiance persistante entre les acteurs de la presse et certaines institutions étatiques, dans un contexte où la liberté de la presse est perçue comme étant sous pression.

Face à cette situation, le président du CDEPS appelle les autorités à adopter une approche plus constructive pour soutenir un secteur vital à la démocratie. Il exhorte également les entreprises de presse à renforcer leur gestion interne et à respecter leurs obligations fiscales pour éviter de telles situations à l’avenir.

Cette annonce, bien qu’encourageante, met en lumière les tensions persistantes entre les médias et les autorités fiscales au Sénégal. Si elle est mise en œuvre, la mesure pourrait représenter un premier pas vers une relation apaisée, mais il reste à voir si les engagements seront tenus dans les jours à venir.

Lancement des travaux de rénovation de la Grande Mosquée de Touba : un appel à l’unité et à la solidarité des Mourides

Serigne Mountakha Mbacké, Khalife général des Mourides, a officiellement annoncé le lancement prochain des travaux de rénovation et d’embellissement de la Grande Mosquée de Touba. Lors d’une déclaration solennelle, le guide spirituel de la confrérie a invité les disciples mourides à se mobiliser pleinement pour soutenir ce projet historique, un hommage vibrant à l’héritage spirituel de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, fondateur du mouridisme.

La Grande Mosquée de Touba, véritable emblème du mouridisme, est au cœur de la vie spirituelle et sociale de la communauté. Construit sous l’impulsion des premiers disciples de Cheikh Ahmadou Bamba, cet édifice incarne à la fois la foi, l’histoire et les valeurs de persévérance de la confrérie. Conscient de l’importance de cet héritage, Serigne Mountakha Mbacké a souligné que les travaux visent non seulement à entretenir le lieu, mais également à le magnifier pour les générations futures.

« La Grande Mosquée est le symbole de notre unité et de notre engagement spirituel. Elle doit refléter l’excellence que prônait Cheikh Ahmadou Bamba », a déclaré le Khalife.

Le guide spirituel de Darou Miname a exhorté les Mourides à s’unir pour contribuer financièrement et matériellement à cette entreprise ambitieuse. « Chaque contribution, aussi modeste soit-elle, sera une pierre ajoutée à l’édifice. Ce projet est le nôtre, et il reflète notre amour pour le fondateur de notre confrérie », a-t-il insisté.

Des comités locaux et internationaux seront mobilisés pour coordonner les efforts et recueillir les fonds nécessaires. Cet appel s’adresse également à la diaspora mouride, qui joue un rôle clé dans le financement des projets d’envergure pour la confrérie.

Au-delà de la rénovation, l’ambition du Khalife est d’inscrire la Grande Mosquée dans une vision moderne tout en respectant son essence spirituelle. Les travaux incluront l’amélioration des infrastructures, des systèmes d’éclairage et de sonorisation, ainsi que l’embellissement des espaces intérieurs et extérieurs.

Ce projet s’inscrit dans une tradition de grandes réalisations initiées par les précédents Khalifes, renforçant le rôle central de Touba dans la vie religieuse et culturelle du Sénégal.

Le Khalife a conclu son discours en rappelant que ce projet est avant tout une opportunité pour les Mourides de témoigner de leur foi et de leur solidarité. « En nous unissant autour de cet objectif commun, nous prouvons que l’héritage de Cheikh Ahmadou Bamba demeure vivant et vibrant à travers nos actes. »

La communauté mouride répondra-t-elle à cet appel avec la ferveur et l’engagement qui la caractérisent ? Les jours à venir promettent de témoigner d’une mobilisation exemplaire autour de cette initiative majeure.

PLAINTE CONTRE L’ARCOP PORTANT SUSPENSION DU MARCHÉ D’ÉLECTRIFICATION DE 1 740 VILLAGES : La Cour suprême « électrocute » l’Aser

La Cour suprême a rejeté, ce jeudi, la requête de l’ASER (l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale) visant à suspendre une décision de l’ARCOP (Autorité de Régulation de la Commande Publique) qui bloque un projet d’électrification de 1 740 villages dans plusieurs régions du Sénégal. Au-delà des enjeux juridiques, cette affaire soulève des interrogations sur une disparition présumée de plusieurs milliards de francs CFA du compte destiné à l’exécution de ce projet.

À l’issue d’une audience ce jeudi, la Cour suprême a débouté l’ASER dans le scandale présumé dénommé « ASER-GATE », selon des informations exclusives du Dakarois Quotidien.
La requête de l’ASER visait à annuler une décision de l’ARCOP suspendant le projet d’électrification de mille sept cent quarante (1 740) villages dans les régions de Kaffrine, Saint-Louis, Kédougou, Louga et Tambacounda. Ce projet, vital à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales, reste donc bloqué, laissant planer de lourdes incertitudes.
La Cour suprême, statuant en audience des Référés, a, en la forme, jugé irrecevable l’exception soulevée par l’ASER et recevable l’intervention volontaire de la société AEE Power Sénégal, acteur clé dans la mise en œuvre du projet. Au fond, elle a rejeté la requête de l’ASER tendant à suspendre l’exécution de la décision N°107/2024ARCOP/CRP/DEF de l’ARCOP du 02 octobre 2024. Ce qui maintient la suspension du projet.

PLAIDOIRIES

L’Agent Judiciaire de l’État, Bouna Diakhaté, magistrat de profession, qui représentait l’ASER lors du procès, a avancé que le contrat liant AEE POWER SÉNÉGAL et AEE POWER EPC est de la sous-traitance. Par conséquent, il a affirmé que la société sénégalaise n’a aucun intérêt à se constituer.
Mais, le Premier Avocat Général a relevé qu’il s’agit d’un contrat tripartite entre ces acteurs : l’ASER, AEE Power Sénégal et AEE Power EPC. Ainsi, a-t-il été exhorté à l’ASER à donner suite aux interpellations de l’ARCOP plutôt que d’initier des procédures.
D’autre part, le Parquet a admis, au même titre que le Juge des Référés, la compétence de l’ARCOP et le caractère inadéquat, voire inopérant, des dispositions légales invoquées par l’ASER.
Quant au juge, il a pris acte de la décision de la banque SANTANDER qui, en tout état de cause, a choisi de suspendre le financement objet du marché.
En ce qui concerne les avocats d’AEE POWER SÉNEGAL, ils ont soulevé que le partenariat en l’espèce confère 60 % des parts à l’entreprise sénégalaise, contre 40 % à son homologue espagnole. Ce qui, selon eux, a conduit à un contrat de co-traitance et non de sous-traitance tel souligné par l’Agent judiciaire de l’État. En effet, d’après les conseils de Saidou Kane, administrateur d’AEE POWER SÉNÉGAL, la législation sénégalaise ne parle plus de sous-traitance lorsque la partie initiatrice du projet dispose de plus de 40% des parts mais de co-traitance.

Penda Thiam

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°329 – du 22/11/2024

🔴 PLAINTE CONTRE L’ARCOP PORTANT SUSPENSION DU MARCHÉ D’ÉLECTRIFICATION DE 1 740 VILLAGES : LA COUR SUPRÊME « ÉLECTROCUTE » L’ASER
🔴 PROCLAMATION OFFICIELLE DES RÉSULTATS PROVISOIRES / AVEC SES 130 SIÈGES : « PASTEF » ASSOMME UNE OPPOSITION FRACTURÉE

🔴 CINQUIÈME ÉDITION DE LA BAL : LE SÉNÉGAL PARMI LES HÔTES
🔴 LIGUE 1 / VICTOIRE SUR OSLO FA : JARAAF PREND LES RÊNES

Émigration clandestine : 75 candidats secourus à l’île aux Serpents

Ce jeudi, une opération conjointe menée par la marine nationale sénégalaise et le parc national des îles de la Madeleine a permis de secourir 75 candidats à l’émigration clandestine, regroupés sur l’île aux Serpents, la principale île de l’archipel des îles de la Madeleine, située au large de Dakar.

Les voyageurs, dont les intentions étaient de partir illégalement vers des destinations étrangères, ont été secourus à bord de la vedette sénégalaise « Taouay », qui a été mobilisée pour cette mission de sauvetage.

L’opération a permis de mettre fin à ce projet d’émigration périlleux et de protéger ces individus des dangers liés à la traversée clandestine. Ces candidats, souvent désespérés et en quête d’un avenir meilleur, risquent leur vie en prenant des routes maritimes non sécurisées dans l’espoir d’atteindre l’Europe ou d’autres continents.

Les autorités sénégalaises, notamment la marine nationale et les services du parc national des îles de la Madeleine, redoublent d’efforts pour lutter contre l’émigration clandestine et protéger les vies humaines. Cette opération rappelle la nécessité de renforcer les actions préventives et informatives sur les risques de l’émigration illégale.

La situation de ces candidats à l’émigration demeure un défi pour les autorités sénégalaises, qui continuent de mener des opérations pour intercepter les tentatives d’émigration clandestine.

Abdou Karim Sall : « Cette victoire est la vôtre »

L’ancien ministre Abdou Karim Sall, récemment élu député de la 15e législature, a exprimé sa profonde gratitude envers ses militants et sympathisants. Après sa victoire électorale, il a adressé un message de remerciement, soulignant l’importance de l’engagement collectif dans sa réussite.

Sur sa page Facebook, l’élu a écrit : « Je tiens à vous remercier tous, de près ou de loin, pour votre soutien qui a rendu possible mon élection comme député de la 15e législature. Cette victoire est la vôtre, le fruit d’un engagement collectif et de votre mobilisation. »

Abdou Karim Sall a également tenu à rassurer ses militants de son engagement à leur servir de porte-voix. « Je reste à votre écoute, déterminé à porter vos aspirations et à travailler pour un Sénégal plus juste et prospère », a-t-il ajouté.

L’ancien ministre a conclu son message par une prière : « Merci pour votre confiance. Que le Tout-Puissant Allah vous garde et veille sur notre Sénégal. »

Cette déclaration reflète l’humilité et la reconnaissance d’Abdou Karim Sall envers ceux qui l’ont soutenu tout au long de son parcours électoral. À présent député, il s’engage à œuvrer pour l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais, tout en honorant la confiance de ceux qui ont placé leur espoir en lui.

Avec son élection, Abdou Karim Sall se positionne comme un acteur clé de la politique sénégalaise de cette nouvelle législature. Reste à voir comment il mettra en œuvre ses engagements pour un Sénégal plus équitable.

Journée mondiale de la pêche : « La sardinelle fait partie des espèces migratrices, partagées au niveau de l’Afrique de l’Ouest », selon Sidya Diouf

À l’instar de la communauté internationale, le Sénégal célèbre, ce 21 novembre, la Journée internationale de la pêche. À l’Institut Universitaire de Pêche et d’Aquaculture (IUPA) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, la commémoration s’est tenue en présence du doyen de la faculté des Sciences et Techniques, représentant le Professeur Aminata Niang Diène, Rectrice de l’UCAD, ainsi que de professionnels, d’experts du secteur et de M. Sidya Diouf, représentant le ministre des Pêches.

Lors de cette journée, les participants ont insisté sur l’importance d’une gestion concertée, au niveau régional, des stocks de sardinelle. Cet événement a également été l’occasion pour le représentant du ministre de souligner la rareté croissante de cette espèce.

Selon Alassane Sarr, directeur de l’IUPA, la gestion de la sardinelle est complexe car cette espèce migratrice est partagée par plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, notamment le Sénégal, la Mauritanie, le Maroc, la Gambie et la Guinée-Bissau. Chaque pays, en fonction de ses objectifs et priorités, met en place des stratégies pour maximiser ses captures, ce qui complique une gestion concertée.

Sidya Diouf, chef de la division pêche artisanale à la direction des pêches maritimes, a ajouté :
« On ne peut pas parler de stocks de sardinelle pour le Sénégal uniquement, car il s’agit d’un stock sous-régional. Il y a quelques années, cette espèce était la plus accessible en termes de prix et la plus commercialisée sur le marché national. »

Cependant, la situation actuelle est marquée par une raréfaction de la sardinelle, qui devient de plus en plus chère, rendant son accès difficile pour de nombreuses familles. « Avec le niveau de vie des Sénégalais, on ne mange plus de poisson, et même si on en mange, ce n’est peut-être pas du bon poisson », a-t-il regretté.

La chaîne de distribution de la sardinelle emploie un grand nombre de personnes, parmi lesquelles des pêcheurs artisanaux, des mareyeurs et des femmes transformatrices. Sidya Diouf a insisté sur l’importance de cette ressource pour les populations locales :
« Parler de cette espèce revêt une importance capitale, car elle était autrefois consommée jusqu’au fin fond du Sénégal. »

La sardinelle est une espèce très sensible aux variations climatiques, notamment à la température et à l’acidification des océans, ce qui accentue sa migration. Selon M. Diouf, outre la nécessité d’une gestion concertée, il est impératif de réhabiliter les écosystèmes dégradés pour préserver cette ressource.

Alassane Sarr a pour sa part insisté sur la surexploitation des ressources halieutiques, un problème majeur pour le secteur de la pêche au Sénégal. Il a souligné que des mesures isolées prises par un seul pays ne suffisent pas : « Cela nécessite d’avoir des organes de gestion et des discussions entre les différents partenaires, car les intérêts des pays ne sont pas toujours alignés. »

La Journée mondiale de la pêche a permis de rappeler l’importance cruciale de cette ressource pour les économies et les populations locales, tout en pointant les défis à relever pour une gestion durable et équitable. Il est désormais impératif que les pays de la sous-région collaborent étroitement pour préserver la sardinelle, une espèce essentielle pour la sécurité alimentaire et le développement socio-économique de l’Afrique de l’Ouest.

Résultats provisoires des élections législatives : Pastef en tête avec 130 députés, suivi de TAKKU WALLU SENEGAL et DIAM AK NJARIN

Le parti au pouvoir au Sénégal a remporté plus des trois quarts des sièges de députés lors des législatives du dimanche 17 novembre 2024, selon Abdoulaye Ba, président de la Commission nationale de recensement des votes.

Lors d’une conférence de presse nationale et internationale tenue ce jeudi 21 novembre 2024, les membres de la commission, dirigés par Abdoulaye Ba, également président de la Cour d’appel de Dakar, ont annoncé les résultats provisoires. La déclaration a été faite dans la salle 4 du tribunal de Dakar, en présence de trois autres magistrats.

Le Pastef, parti au pouvoir depuis l’élection présidentielle du 24 mars dernier, a obtenu 130 des 165 sièges à pourvoir, s’assurant ainsi une majorité écrasante. Cette victoire lui permet de mettre en œuvre son programme de rupture et de justice sociale, selon les résultats provisoires annoncés par la commission.

Résultats provisoires par coalition :

  • PASTEF : 130 députés
  • TAKKU WALLU SENEGAL (TWS) : 16 députés
  • COALITION DIAM AK NJARIN : 7 députés
  • COALITION SAMM SA KAADU : 3 députés
  • LA MARCHE DES TERRITOIRES ANDU-NAWLE : 2 députés
  • SÉNÉGAAL KESE : 1 député
  • LES NATIONALISTES JËL LIÑU MÓOM : 1 député
  • COALITION AND BEESAL SENEGAL (ABS) : 1 député
  • COALITION SOPI SÉNÉGAL : 1 député
  • COALITION FARLU : 1 député
  • AND CI KOOLUTE NGUIR SÉNÉGAL (AKS) : 1 député
  • COALITION PÔLE ALTERNATIF KIRAAY AK NATANGUE – 3e VOIE : 1 député

Prochaines étapes

Ces résultats deviendront définitifs une fois validés par le Conseil constitutionnel. Celui-ci dispose de cinq jours pour les proclamer, sous réserve d’éventuelles contestations.

Contexte

Avec cette majorité confortable, le Pastef consolide son contrôle sur l’Assemblée nationale, ce qui devrait lui permettre de mettre en œuvre son programme politique sans difficulté majeure.

VIH/Sida : Plus de 150 enfants pris en charge à l’hôpital régional de Kolda, des défis persistants et des solutions à envisager

L’hôpital régional de Kolda, au cœur de la lutte contre le VIH/Sida dans la région sud du Sénégal, abrite plus de 150 enfants vivant avec le VIH. Le Dr Djiby Seck, pédiatre de l’hôpital, a détaillé les efforts de prise en charge en cours et a évoqué les défis persistants dans la lutte contre l’infection, notamment la transmission mère-enfant et les conditions sociales et culturelles qui compliquent l’adhésion aux traitements.

Le Dr Djiby Seck a précisé que l’hôpital de Kolda suit actuellement entre 150 et 160 enfants pour le VIH. Ces jeunes patients sont suivis régulièrement selon un calendrier adapté à leurs besoins médicaux, avec des consultations mensuelles ou tous les trois mois, selon l’état de leur santé.

La prise en charge se fait en collaboration avec le service social de l’hôpital, pour garantir un soutien global aux enfants, non seulement sur le plan médical, mais aussi psychologique et social. En effet, les familles des enfants séropositifs font face à des défis importants, dont la stigmatisation sociale qui peut entraîner un isolement et des discriminations.

L’un des principaux modes de transmission du VIH chez les enfants dans la région de Kolda est la transmission mère-enfant. Selon le Dr Seck, ce phénomène est particulièrement préoccupant en raison de l’insuffisance de la prise en charge prénatale et de la non-adéquation des traitements antirétroviraux chez certaines femmes enceintes.

« Beaucoup de femmes ne révèlent pas leur statut sérologique par peur de la stigmatisation. Cette réticence entraîne souvent un manque d’adhésion au traitement antirétroviral, et par conséquent, un risque élevé de transmission à leurs enfants », explique-t-il.

Le mode de transmission mère-enfant est aussi lié à des facteurs socio-culturels. Dans certains cas, les femmes enceintes ne respectent pas les prescriptions médicales, notamment les ARV, ou refusent de mettre leur enfant sous traitement dès sa naissance. Ce manque d’information ou de sensibilisation sur l’importance du traitement préventif à la naissance est un obstacle majeur dans la lutte contre la propagation du VIH chez les nourrissons.

Un autre défi majeur, comme l’indique le pédiatre, concerne les accouchements à domicile, encore fréquents dans la région. « Même si certaines mères vivent avec le VIH et sont sous traitement, elles n’ont pas toujours été informées sur les bonnes pratiques à adopter après l’accouchement, en particulier concernant le traitement antirétroviral à administrer à leur bébé dès la naissance. Cela entraîne une exposition accrue du nourrisson, notamment au virus du VIH via l’allaitement, ce qui augmente les risques d’infection », ajoute-t-il.

L’absence d’un suivi médical approprié lors des accouchements à domicile, combinée à un manque de sensibilisation, reste l’un des obstacles majeurs à la prévention de la transmission du VIH dans cette zone.

Le Dr Seck mentionne également des cas plus rares mais tragiques, où des enfants ont contracté le VIH à la suite de violences sexuelles. Bien que ces cas soient moins fréquents, ils constituent un problème préoccupant et nécessitent des interventions immédiates, tant sur le plan médical que social. Ces situations illustrent la vulnérabilité des enfants, non seulement face à la maladie, mais aussi à des violences physiques et psychologiques, souvent non dénoncées.

Pour contrer ces défis, une approche plus globale est nécessaire, impliquant la sensibilisation des populations locales, l’amélioration de l’adhésion au traitement des femmes enceintes et un meilleur suivi médical après l’accouchement. Le Dr Seck insiste sur le fait que les mères vivant avec le VIH doivent être accompagnées dans leur parcours de soin, notamment par des actions de soutien psychologique, afin de les aider à surmonter les tabous et la peur de la stigmatisation.

La caravane de presse organisée par le Conseil national de lutte contre le sida (CNLS), en partenariat avec l’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD), vise également à sensibiliser les communautés à ces problématiques, et à encourager la mise en place de politiques de santé publique adaptées.

L’hôpital de Kolda travaille en étroite collaboration avec les autorités sanitaires locales, les organisations non gouvernementales (ONG) et les acteurs communautaires pour renforcer l’éducation et la prévention. Le Dr Seck et son équipe sont convaincus qu’une approche collaborative est essentielle pour réduire les taux de transmission du VIH et améliorer la prise en charge des enfants séropositifs dans cette région.

En conclusion, bien que des progrès aient été réalisés, le Dr Djiby Seck souligne que la lutte contre le VIH/Sida, en particulier pour les enfants, reste semée d’obstacles, mais qu’elle est rendue possible par une approche coordonnée, une meilleure sensibilisation et un accompagnement constant des familles et des communautés.

Pêche : vers une gestion concertée des stocks de sardinelle en Afrique de l’Ouest

La raréfaction de la sardinelle, espèce clé pour les populations ouest-africaines, a été au cœur des discussions lors de la Journée mondiale de la pêche célébrée ce 21 novembre. Organisée par l’Institut universitaire de pêche et d’aquaculture (IUPA) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, cette rencontre a réuni des experts, professionnels, et acteurs du secteur pour réfléchir à des solutions face aux défis actuels.

La sardinelle, autrefois abondante et accessible, est aujourd’hui une ressource menacée. Selon Sidiya Diouf, chef de la division pêche artisanale à la direction des pêches maritimes, cette espèce migratrice est partagée entre plusieurs pays de la sous-région, notamment la Mauritanie, le Maroc, la Gambie, et la Guinée-Bissau. Chaque État, en fonction de ses priorités, exploite cette ressource de manière autonome, ce qui complique toute tentative de gestion durable.

« On ne peut pas parler de stocks nationaux, car la sardinelle est une ressource régionale. Cette gestion fragmentée a conduit à sa raréfaction, avec pour conséquences une flambée des prix et une accessibilité réduite pour les populations vulnérables », a-t-il expliqué.

Outre la surpêche, d’autres facteurs comme le changement climatique aggravent la situation. « La sardinelle est très sensible aux variations de température et à l’acidification des océans, ce qui la pousse à migrer vers d’autres zones », a indiqué M. Diouf.

La raréfaction de cette espèce a des répercussions directes sur l’économie locale, notamment pour les pêcheurs artisanaux, les mareyeurs, et les femmes transformatrices, qui dépendent de cette ressource pour leur subsistance.

Alassane Sarr, directeur de l’IUPA, a souligné que la surexploitation des ressources halieutiques est l’un des principaux facteurs de cette crise. « La pêche joue un rôle vital pour le Sénégal, mais les stocks s’amenuisent. Pour inverser la tendance, il est impératif d’adopter une gestion concertée et de réhabiliter les écosystèmes dégradés », a-t-il plaidé.

Les experts s’accordent sur la nécessité de mesures concertées au niveau régional. Une approche collective permettrait de surmonter les intérêts divergents entre les pays riverains.

« Un seul pays ne peut résoudre le problème. Il faut des discussions et des organes de gestion impliquant tous les partenaires », a ajouté M. Sarr.

Au Sénégal, la sardinelle a longtemps été l’une des espèces les plus consommées en raison de son faible coût et de sa disponibilité. Elle représentait une source essentielle de protéines pour les populations, y compris dans les zones les plus reculées. Aujourd’hui, son accès limité accentue les défis alimentaires dans un contexte économique déjà difficile.

La Journée mondiale de la pêche a offert une occasion précieuse de sensibiliser les acteurs du secteur aux enjeux cruciaux de la gestion durable des ressources halieutiques. Toutefois, la concrétisation des solutions proposées nécessitera une volonté politique forte et une coopération accrue entre les États concernés.

Alors que les écosystèmes marins continuent de subir les impacts du changement climatique et de la pression humaine, l’avenir de la sardinelle dépendra de la capacité des pays à travailler ensemble pour préserver cette ressource vitale.

Crise dans la presse sénégalaise : Mamadou Ibra Kane dément tout dégel et alerte sur une situation catastrophique

La crise que traverse la presse sénégalaise continue de s’aggraver, en dépit de certaines informations laissant croire à un dégel entre les médias et les autorités. Mamadou Ibra Kane, président du Conseil des éditeurs et diffuseurs de presse du Sénégal (CDEPS), a vigoureusement démenti ces allégations, mettant en lumière une réalité bien plus sombre : la presse sénégalaise est aujourd’hui asphyxiée sur les plans fiscal et économique.

Dans une déclaration transmise à Dakaractu, le président du CDEPS a dénoncé les informations prétendant que les comptes bancaires des entreprises de presse ont été débloqués, affirmant que ces affirmations ne reflètent aucunement la réalité. Il a précisé qu’à la suite d’une conversation téléphonique avec le Directeur général des Impôts et Domaines (DGID), Abdoulaye Diagne, des instructions ont été données pour engager le processus de déblocage des comptes. Cependant, pour que ce déblocage soit effectif, les entreprises doivent obtenir une « mainlevée » auprès de leurs centres fiscaux respectifs. Or, selon Mamadou Ibra Kane, beaucoup d’entre elles n’ont pas encore réussi à se procurer ce document indispensable, ce qui rend le prétendu « dégel » inopérant.

Le président du CDEPS a dressé un tableau alarmant des difficultés qui minent la presse sénégalaise. Cette crise comporte deux dimensions principales :

Un volet fiscal :

  • Refus par l’État de reconnaître l’effacement fiscal promis en compensation du manque d’accompagnement pendant la pandémie de Covid-19.
  • Absence de moratoires pour alléger le poids de la dette fiscale des entreprises de presse.
  • Multiplication des poursuites fiscales, avec des saisies d’équipements et de mobiliers, et le blocage des comptes bancaires.

Un volet économique :

  • Non-paiement des créances dues par l’État et ses démembrements aux entreprises de presse.
  • Résiliation unilatérale des contrats publicitaires passés entre l’État, ses agences, et les médias privés.
  • Suspension de l’aide annuelle à la presse pour l’année 2024.

    Ces entraves ont entraîné une catastrophe sociale pour les travailleurs des médias, qui subissent des licenciements, des arriérés de salaire, du chômage technique, ainsi que des interruptions de leur couverture maladie. Cette précarité généralisée met le secteur au bord de la faillite, compromettant gravement son rôle essentiel dans la consolidation de la démocratie sénégalaise.

    Malgré ces défis colossaux, Mamadou Ibra Kane a salué le professionnalisme et le sens du devoir des entreprises de presse sénégalaises. Lors des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, la presse a joué un rôle déterminant en assurant une couverture complète et objective du scrutin. Cette contribution a permis de maintenir le calme et de prévenir tout trouble post-électoral, renforçant ainsi la stabilité du pays.

    Le président du CDEPS a conclu son intervention en appelant le gouvernement à tenir ses engagements, notamment ceux formulés lors de l’appel au dialogue rénové lancé par le président de la République le 14 août dernier. Ce dialogue, espère-t-il, pourrait être une opportunité pour trouver des solutions durables à la crise qui frappe de plein fouet le secteur des médias.

    « La presse sénégalaise est un pilier de notre démocratie, un vecteur de transparence et un garant de la libre expression. Si rien n’est fait pour la sauver, c’est la démocratie elle-même qui en pâtira », a-t-il averti.

    Cette alerte de Mamadou Ibra Kane résonne comme un cri du cœur dans un contexte où le rôle des médias est plus crucial que jamais pour préserver l’État de droit et la stabilité du Sénégal.

    Tarification des offres : l’Artp met en demeure plusieurs opérateurs pour non-conformité

    L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp), dirigée par Dahirou Thiam, a récemment épinglé plusieurs opérateurs de téléphonie, dont Sonatel, Expresso, Sirius Telecom et Sahl. Selon le quotidien Libération, ces entreprises sont accusées de non-conformité des tarifs affichés pour leurs services, incluant la voix, les SMS, la data et les offres groupées (bundles et forfaits Internet).

    En septembre dernier, l’Artp a lancé une vaste campagne de vérification des pratiques tarifaires des opérateurs de téléphonie. Cette opération visait à s’assurer du respect des dispositions du Code des communications électroniques et des engagements contenus dans les cahiers des charges des opérateurs.

    Les résultats ont révélé plusieurs irrégularités dans les tarifs affichés par ces entreprises. Selon Dahirou Thiam, directeur général de l’Artp, ces anomalies constituent une violation des articles 29 et 30 du Code des communications électroniques, ainsi que du point 12 des cahiers des charges.

    « Ces faits constituent un manquement à l’obligation d’assurer une tarification juste des services utilisés », a-t-il précisé dans une lettre adressée aux opérateurs concernés.

    L’Artp a adressé une mise en demeure aux opérateurs incriminés, leur donnant un délai de 30 jours pour se conformer aux dispositions en vigueur. Passé ce délai, des sanctions pourraient être envisagées à l’encontre des contrevenants.

    Cette situation soulève des préoccupations sur la transparence des pratiques commerciales des opérateurs téléphoniques. Les écarts entre les tarifs affichés et les tarifs réels peuvent induire les consommateurs en erreur, portant préjudice à leur pouvoir d’achat et à leur confiance envers les prestataires de services.

    Ce nouvel épisode reflète l’engagement de l’Artp à protéger les droits des consommateurs et à garantir une concurrence saine dans le secteur des télécommunications. L’autorité de régulation semble déterminée à veiller au respect strict des normes tarifaires, ce qui pourrait encourager davantage de transparence et de compétitivité sur le marché.

    Guy Marius Sagna interpelle l’ANSD et la DGPSN sur des arriérés de salaires

    L’activiste Guy Marius Sagna a dénoncé, ce jeudi, une situation préoccupante au sein de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) et de la Délégation générale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale (DGPSN). Selon lui, ces deux institutions doivent près de deux mois d’arriérés de salaires à certains agents mobilisés pour une enquête essentielle.

    Depuis le 1er octobre 2024, ces agents travaillent à l’extension et à la mise à jour du Registre national unique (RNU), un outil stratégique pour l’identification des bénéficiaires des programmes sociaux de l’État. Pourtant, malgré l’importance de leur mission, ces travailleurs n’ont pas reçu de salaire depuis le début de leur engagement, selon les propos de l’activiste.

    Guy Marius Sagna a alerté sur les conséquences de cette situation :

    « Ces agents font face à des difficultés majeures. Il est impensable que des personnes, qui accomplissent une tâche aussi cruciale, soient laissées dans une telle précarité. »

    Le leader du mouvement Frapp appelle l’ANSD et la DGPSN à prendre des mesures immédiates pour régulariser ces arriérés de salaires. Il exige que les autorités concernées honorent leurs engagements envers les agents impliqués.

    « Ces travailleurs méritent une rémunération juste et à temps. Ce n’est pas seulement une question de droit, mais aussi de respect pour leur contribution au développement social », a-t-il martelé.

    La déclaration de Guy Marius Sagna pourrait relancer le débat sur les conditions de travail des agents du secteur public, notamment ceux affectés à des missions sur le terrain. Il appelle également les syndicats et la société civile à se mobiliser pour défendre ces agents et veiller à ce que de telles situations ne se reproduisent pas.

    Le Registre national unique est un levier clé dans la mise en œuvre des politiques sociales, permettant de cibler efficacement les bénéficiaires des aides publiques. Toutefois, l’efficacité de cette démarche dépend en grande partie de la motivation et des conditions de travail des agents chargés de son actualisation.

    Législatives 2024 : Jean-Baptiste Tine se félicite du bon déroulement du scrutin

    Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le général Jean-Baptiste Tine, s’est exprimé ce matin à la sortie de son bureau de vote, où il a accompli son devoir de citoyen. Il a affirmé que les élections législatives anticipées se déroulent dans des conditions optimales, conformément à la planification établie.

    Le général Tine a salué le calme et l’ordre qui prévalent dans les centres de vote à travers le pays. Selon lui, les efforts déployés en amont pour garantir un scrutin transparent et organisé portent leurs fruits.

    « Partout, pour l’instant, règnent le calme, la sérénité et la discipline », a-t-il déclaré, ajoutant que l’ensemble des dispositifs de sécurité et d’organisation fonctionne efficacement.

    Le ministre de l’Intérieur a également invité les citoyens sénégalais à participer massivement à ces élections cruciales, qui marquent une nouvelle étape dans la vie politique nationale. Il a exprimé son espoir de voir ce scrutin renforcer la démocratie sénégalaise :

    « J’espère que la participation sera massive et qu’à l’issue de ce vote, le Sénégal va gagner quelques points dans le perfectionnement de son système démocratique. »

    Ces élections législatives anticipées, organisées après une dissolution de l’Assemblée nationale, représentent un test significatif pour la stabilité politique et le fonctionnement démocratique du Sénégal. Les autorités espèrent que leur déroulement exemplaire contribuera à consolider la confiance des citoyens dans les institutions et à renforcer l’image du Sénégal comme modèle de démocratie en Afrique.

    EXCLUSIVITÉ / SCANDALE PRÉSUMÉ « ASER-GATE » : La Cour suprême déboute l’ASER

    Une information exclusive du Groupe Le Dakarois ! La Cour suprême a rejeté, ce jeudi, la plainte de l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (ASER) visant à annuler la décision de l’ARCOP qui avait suspendu le projet d’électrification de 1 640 villages. Cette décision maintient la suspension d’un chantier pourtant crucial pour les zones rurales.
    AEE Power Sénégal, impliquée dans le projet, s’était constituée volontairement dans cette affaire. Ce revers pour l’ASER pourrait avoir des conséquences majeures sur la poursuite de ce projet dont la mésentente entre les parties pourrait se terminer en négociations, a appris Le Groupe Le Dakarois.
    Le Groupe Le Dakarois reviendra avec plus de détails sur ce dossier brûlant.

    Législatives 2024 : Résultats provisoires, Pastef domine largement avec 130 sièges

    Les résultats provisoires des élections législatives du 17 novembre 2024 ont été proclamés ce jeudi par la Commission nationale de recensement des votes, dirigée par le magistrat Abdoulaye Ba, président de la cour d’appel de Dakar. Ces résultats confirment une victoire écrasante du Pastef, qui décroche 130 sièges à l’Assemblée nationale, soit 78,79 % des voix.

    Répartition des sièges par coalition

    1. Pastef : 130 sièges (78,79 % des voix)

    2. Takku Wallu Sénégal : 16 sièges

    3. Jam Ak Jariñ : 7 sièges

    4. Sàm Sa Kàddu : 3 sièges (notamment Barthélémy Dias, Anta Babacar Ngom et Cheikh Tidiane Youm)

    5. And Nawlé : 1 siège à Gossas

    6. Sénégal Kessé : 1 siège (proportionnelle)

    7. Les Nationalistes “Jël linu moom” : 1 siège

    8. And Bessal Sénégal : 1 siège

    Autres coalitions ayant obtenu un siège

    • Coalition Farlu : 1 député (0,78 %)

    • Coalition Sopi Sénégal : 1 député (0,63 %)

    • And Ci Koolute Ngir Sénégal (AKS) : 1 député (0,59 %)

    La victoire du Pastef, avec une majorité absolue, confirme son poids dominant dans l’échiquier politique sénégalais et laisse présager une forte influence au sein de l’Assemblée nationale. La coalition Takku Wallu Sénégal, en deuxième position, reste loin derrière avec seulement 16 sièges, tandis que les autres coalitions se partagent les sièges restants dans un paysage politique fragmenté.

    La proclamation des résultats définitifs est attendue dans les prochains jours, après d’éventuels recours auprès du Conseil constitutionnel. En attendant, le Pastef semble prêt à imposer son programme avec une majorité écrasante, marquant un tournant dans l’histoire politique du Sénégal.

    Justice : Moustapha Diakhaté convoqué à la Division spéciale de cybersécurité

    L’ancien député et figure politique sénégalaise, Moustapha Diakhaté, est convoqué ce vendredi à 10 heures à la Division spéciale de cybersécurité (DSC).

    Pour l’heure, les autorités n’ont pas révélé les raisons exactes de cette convocation, laissant place à de nombreuses interrogations. Connue pour traiter des affaires liées à la cybercriminalité et aux activités numériques, la DSC intervient régulièrement dans des dossiers impliquant des personnalités publiques.

    Moustapha Diakhaté, souvent critique envers certains acteurs politiques, n’a pas encore commenté cette convocation, tout comme son entourage. Une affaire à suivre de près dans les prochaines heures.

    Les opérateurs téléphoniques sommés de se conformer à la tarification réglementaire par l’ARTP

    L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) a adressé une mise en demeure formelle aux opérateurs téléphoniques opérant au Sénégal, notamment Sonatel, Expresso, Sirius Telecom et Sahl. Selon le journal Libération, ces entreprises sont accusées de ne pas respecter les règles de tarification fixées par le régulateur, en violation des articles 29 et 30 du Code des communications électroniques.

    En septembre dernier, l’ARTP, dirigée par Dahirou Thiam, a lancé une vaste campagne de contrôle visant à vérifier la conformité des tarifs appliqués aux services voix, SMS, Data, ainsi qu’aux forfaits Internet et offres groupées. À l’issue de cette initiative, plusieurs irrégularités ont été relevées. Dans une lettre de mise en demeure envoyée aux opérateurs concernés, le directeur général de l’ARTP a souligné :
    « À l’issue de cette campagne, nous avons constaté plusieurs cas de non-conformité. (…) Ces faits constituent un manquement à l’obligation d’assurer une tarification juste des services utilisés. »

    L’ARTP exige des opérateurs incriminés qu’ils se conforment dans un délai de 30 jours aux dispositions réglementaires. Le régulateur rappelle également l’obligation qui leur incombe d’assurer une transparence totale vis-à-vis des consommateurs. Cette démarche vise à garantir que les utilisateurs bénéficient de services facturés à des tarifs équitables et conformes aux normes en vigueur.

    Les opérateurs de téléphonie n’ont pas encore réagi officiellement à cette mise en demeure. Cependant, cette décision intervient dans un contexte où de nombreuses voix s’élèvent contre les coûts jugés élevés des services de télécommunication au Sénégal. Cette intervention de l’ARTP pourrait donc être perçue comme un signal fort en faveur des droits des consommateurs.

    Reste à voir si cette mise en demeure suffira à rétablir une conformité totale dans les pratiques tarifaires des opérateurs concernés. Dans le cas contraire, des sanctions pourraient être envisagées, conformément au cadre juridique en vigueur.

    Adama Gaye convoqué à la DIC : un mystère autour des raisons de la convocation

    Le journaliste et analyste Adama Gaye a annoncé ce jeudi qu’il a été convoqué à 16h par la Division des investigations criminelles (DIC), sans qu’aucune raison ne lui soit précisée. Dans une déclaration publique, il a interpellé l’opinion nationale et internationale, incluant la communauté diplomatique, religieuse et les médias, sur cette convocation qu’il qualifie de suspecte.

    Des propos controversés à l’origine ?
    Bien que les motifs exacts de la convocation restent inconnus, certains observateurs estiment qu’elle pourrait être liée aux déclarations faites par Adama Gaye la veille sur la chaîne Sen TV. Lors de cette intervention, il avait évoqué le décès de l’ancien ministre Mamadou Moustapha Ba, affirmant que ce dernier aurait été « éliminé parce qu’il allait probablement révéler des choses ».

    Ces propos, considérés comme graves, pourraient avoir suscité des remous, notamment dans les cercles politiques et sécuritaires. Adama Gaye, connu pour ses positions critiques envers le pouvoir, n’en est pas à sa première altercation avec les autorités.

    Un appel à la vigilance et à la transparence
    Dans son message, le journaliste a exhorté les Sénégalais et la communauté internationale à rester attentifs face à cette situation, suggérant que sa convocation pourrait s’inscrire dans un contexte de restriction de la liberté d’expression.

    Pour l’heure, la DIC n’a pas communiqué sur le sujet, laissant planer un flou autour des motivations réelles de cet appel. Ce développement intervient dans un climat politique tendu, marqué par des interrogations sur la gestion des libertés publiques et les tensions entre opposants et autorités.

    Adama Gaye sera-t-il interrogé uniquement à propos de ses déclarations ou d’autres dossiers viendront-ils s’ajouter à cette convocation ? L’affaire suscite déjà une vive curiosité dans l’opinion, et le journaliste promet de s’exprimer davantage après son passage à la DIC.

    Législatives : Amadou Bâ annonce la victoire écrasante de Pastef avec 130 députés

    Dans un message publié sur Facebook, Amadou Bâ, cadre influent du parti Pastef, a dévoilé que la formation politique dirigée par Ousmane Sonko a obtenu une majorité écrasante de 130 sièges lors des élections législatives du 17 novembre dernier.

    Cette victoire, considérée comme historique, marque un tournant décisif dans l’histoire parlementaire du Sénégal, confirmant la montée en puissance de Pastef sur la scène politique nationale.

    Amadou Bâ a exprimé sa gratitude envers les militants et sympathisants du parti, ainsi qu’à toutes les structures qui ont participé à cette réussite :

    « Avec le Dr Sané, nous tenons à féliciter le Senop et le SN IT de Pastef, les mandataires, plénipotentiaires et représentants dans les bureaux de vote, qui ont abattu un travail titanesque, souvent dans l’ombre. Pastef finit avec 130 députés. Un record historique. Fier du peuple sénégalais, fier des militants et sympathisants de Pastef. »

    La Commission nationale de recensement des votes, chargée de valider et d’annoncer les résultats provisoires, tiendra une conférence ce jeudi à 16 heures. Cette déclaration officielle permettra de confirmer les chiffres avancés par le cadre de Pastef.

    Ce succès s’inscrit dans une série de victoires électorales pour Pastef, consolidant ainsi sa position dominante dans l’arène politique sénégalaise. Avec une majorité absolue au sein de l’Assemblée nationale, le parti aura les coudées franches pour impulser son programme et concrétiser sa vision politique.

    Aminata Touré exhorte les jeunes Sénégalais à entreprendre lors de la Semaine internationale de l’entrepreneuriat

    À l’occasion de la Semaine internationale de l’entrepreneuriat, célébrée au Sénégal et dans plus de 200 pays à travers le monde, Aminata Touré, haute représentante du président de la République, a adressé un message d’encouragement aux jeunes Sénégalais, et plus particulièrement aux jeunes filles, les incitant à se tourner vers l’entrepreneuriat.

    Dans une déclaration marquante, elle a souligné l’importance d’exploiter les talents et la résilience des jeunes pour stimuler la croissance économique du pays. « J’encourage les jeunes, en particulier les filles, à entreprendre en exploitant leurs talents et leur résilience pour contribuer à la croissance économique de notre pays », a-t-elle affirmé, mettant en avant l’impact crucial de l’entrepreneuriat dans le développement économique et social.

    Aminata Touré a également rappelé le rôle central des petites et micro-entreprises dans l’essor des nations aujourd’hui développées. « Les petites et micro-entreprises ont impulsé significativement la croissance économique et le bien-être social de nombreux pays aujourd’hui développés », a-t-elle ajouté, insistant sur le potentiel transformateur de ces initiatives dans la lutte contre le chômage et la réduction des inégalités.

    La Semaine internationale de l’entrepreneuriat est un événement annuel qui mobilise plus de 200 nations pour promouvoir l’entrepreneuriat comme moteur de développement économique et social. Au Sénégal, cet événement constitue une plateforme d’échange et de sensibilisation destinée à encourager les jeunes à prendre leur destin en main, en se tournant vers l’innovation et l’autonomisation économique.

    L’entrepreneuriat féminin : une priorité nationale

    Le message d’Aminata Touré résonne particulièrement dans un contexte où le Sénégal multiplie les initiatives pour promouvoir l’entrepreneuriat féminin. Des programmes tels que le Fonds d’Appui à l’Investissement des Sénégalais de l’Extérieur (FAISE) ou encore les plateformes de micro-finance visent à soutenir les femmes entrepreneures dans la création et le développement de leurs projets.

    En adressant un appel spécifique aux filles, Aminata Touré met en lumière l’urgence d’impliquer davantage les femmes dans le tissu économique national. Ces dernières représentent une force vive souvent sous-exploitée mais indispensable pour une croissance inclusive et durable.

    Un appel à l’action

    Le message de la haute représentante du président invite à une prise de conscience collective : les jeunes, et particulièrement les jeunes filles, disposent des atouts nécessaires pour relever les défis économiques et sociaux du pays. Dans un monde où l’innovation et l’audace sont des facteurs clés de réussite, l’entrepreneuriat apparaît comme une solution porteuse d’espoir et de transformation.

    Avec ce discours, Aminata Touré confirme son engagement pour une jeunesse sénégalaise dynamique et entreprenante, prête à construire un avenir meilleur pour elle-même et pour le Sénégal tout entier.

    Le président de Stam Global Business, « Amir Abo », placé sous mandat de dépôt pour escroquerie présumée

    Le président de Stam Global Business, connu sous le nom d’Amir Abo, est au cœur d’une affaire judiciaire retentissante. L’homme d’affaires a été placé sous mandat de dépôt par un juge du Pool judiciaire financier (Pjf), à la suite de plusieurs plaintes pour escroquerie.

    Selon des informations rapportées par le journal Libération, trois plaintes ont été déposées contre lui, impliquant des montants significatifs et des personnalités de renom.

    Une première plainte de 100 millions FCFA

    La première plainte émane d’une dame nommée Tall, qui accuse Amir Abo de lui devoir 100 millions de francs CFA. Lors de son audition par la Division des investigations criminelles (Dic), l’homme d’affaires aurait nié les faits tout en acceptant de rembourser cette somme. Malgré cette tentative d’arrangement, le litige ne s’est pas apaisé.

    Pierre Goudiaby « Atépa » et Gélongal dans la mêlée

    Peu après, l’architecte Pierre Goudiaby Atépa a déposé plainte contre Amir Abo, l’accusant d’une « escroquerie au service » portant sur 400 millions de francs CFA. Le célèbre groupe musical Gélongal, quant à lui, reproche à l’homme d’affaires de les avoir engagés pour des productions audiovisuelles qui n’ont jamais été réalisées.

    Une défense affirmée

    Amir Abo rejette les accusations portées par Tall et Atépa, affirmant qu’elles sont infondées. Concernant les griefs de Gélongal, aucune précision n’a été donnée par le journal Libération sur sa position. Toutefois, le mis en cause prévoit de riposter en déposant des plaintes contre ses accusateurs. Il affirme disposer d’enregistrements audio qui, selon lui, pourraient démontrer son innocence.

    Cette affaire, impliquant des montants cumulés de plusieurs centaines de millions de francs CFA, suscite un grand intérêt et soulève de nombreuses interrogations sur la gestion des relations contractuelles dans le milieu des affaires. L’évolution judiciaire de ce dossier sera scrutée de près.

    Kaolack/ Concertations nationale sur l’assainissement et de l’eau pour une politique inclusive et durable ( Cheikh Baye Mbaye Niasse Alkaolackhi)

    Le rendez-vous est pris ! Les 21, 22 et 23 novembre 2024, Kaolack accueillera les Concertations Nationales sur l’Eau et l’Assainissement (#CNEA). Cette initiative, portée par le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement (#MHA), reflète la vision d’un Sénégal durable et prospère, plaçant l’eau et l’assainissement au cœur des priorités nationales.

    En tant que petit-fils de Cheikh Ibrahim Niass, éminent panafricaniste et père fondateur de Médina Baye, je tiens à rappeler son héritage inestimable, qui inspire les générations présentes à œuvrer pour le développement humain et spirituel de notre nation, en particulier dans la région de Kaolack.

    De plus, je suis Coordinateur du Mouvement National des Domou Daara Patriotes (MODDAP) pour le département de Kaolack, ainsi que chargé de communication de PASTEF Médina Baye. À travers ces responsabilités, je m’engage activement dans les campagnes de sensibilisation et de mobilisation autour des enjeux prioritaires de notre nation, en soutenant pleinement la vision de Son Excellence, le Président de la République.

    Cet événement est aussi une occasion de réfléchir aux solutions pour résoudre les problèmes d’accès à l’eau qui affectent gravement notre région. Par exemple, lors du Mouloud international de Médina Baye, nous avons constaté avec regret un manque d’eau criant, impactant les nombreux pèlerins et habitants présents. Cela montre l’urgence d’investir dans des infrastructures durables pour prévenir de telles situations.

    Par ailleurs, il est essentiel de mieux gérer les eaux pluviales, souvent gaspillées, en les récupérant pour créer des bassins de rétention. Ces bassins permettraient de développer des cultures maraîchères et céréalières hors saison, contribuant à la souveraineté alimentaire et à la relance de la production agricole dans le bassin arachidier. Ces efforts sont particulièrement importants face aux défis posés par la salinisation des nappes phréatiques et les faibles rendements agricoles actuels.

    Nous félicitons Son Excellence le Président de la République du Sénégal pour cette initiative visionnaire et pour avoir choisi Kaolack comme lieu de lancement de ce programme ambitieux dans le cadre de la division 2050. Ce choix stratégique confirme le rôle central de Kaolack dans le développement durable de notre nation et son potentiel à devenir un modèle de résilience et d’innovation agricole.

    Kaolack, région stratégique et berceau de spiritualité, est honorée de recevoir le Président pour cette étape clé du développement durable, en harmonie avec l’héritage africain et les ambitions modernes de notre nation.

    Signé : Cheikh Baye Mbaye Niass al Kaolackhi
    Coordinateur du MODDAP – Département de Kaolack
    Chargé de communication de PASTEF Médina Baye

    Zahra Iyane Thiam critique les félicitations présidentielles adressées à Ousmane Sonko : un précédent controversé

    Dans une déclaration publiée sur la plateforme X, Zahra Iyane Thiam, proche de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, a vivement critiqué l’attitude du président Bassirou Diomaye Faye suite à ses félicitations adressées au leader de Pastef, Ousmane Sonko. Ces félicitations, exprimées lors du Conseil des ministres, marquent selon elle une rupture avec la tradition républicaine du Sénégal.

    Lors des dernières élections législatives, bien que le camp présidentiel soit sorti largement victorieux, le chef de l’État a tenu à saluer la performance d’Ousmane Sonko. Cette initiative a été perçue par Zahra Iyane Thiam comme une preuve d’inélégance et de parti pris. « Jamais, dans notre histoire politique, un parti politique n’a été félicité en Conseil des ministres après une élection », a-t-elle dénoncé dans son message.

    Selon elle, si le président avait à cœur de commenter les résultats, il aurait été plus juste de féliciter l’ensemble des listes participantes, surtout dans un contexte où la majorité des candidats avaient eux-mêmes reconnu la victoire du pouvoir en place par courtoisie républicaine.

    Cette prise de position relance le débat sur le rôle et l’impartialité du président de la République dans le paysage politique sénégalais. Zahra Iyane Thiam souligne que les institutions devraient se garder de favoriser une partie au détriment des autres, notamment dans un contexte de polarisation politique croissante.

    En félicitant un adversaire politique comme Ousmane Sonko, le président Bassirou Diomaye Faye semble vouloir envoyer un message d’ouverture. Cependant, cette démarche est interprétée par certains, comme Zahra Iyane Thiam, comme une manière de brouiller les lignes entre le rôle présidentiel et l’engagement partisan.

    Alors que les réactions continuent de fuser, cette controverse met en lumière les tensions persistantes entre les différents camps politiques et souligne l’importance de maintenir une stricte neutralité institutionnelle pour préserver la confiance des citoyens dans le processus démocratique.

    La DGID lève le blocage des comptes des entreprises de presse au Sénégal

    La Direction générale des impôts et domaines (DGID) a annoncé la levée du blocage des comptes des entreprises de presse qui faisaient face à cette mesure en raison de dettes fiscales non réglées. Cette décision marque une avancée significative dans les relations entre l’administration fiscale et les acteurs du secteur des médias.

    La bonne nouvelle a été communiquée par Mamadou Ibra Kane, président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS), dans une déclaration relayée par Les Échos. Selon lui, Abdoulaye Diagne, directeur général de la DGID, a confirmé que des instructions avaient été données pour débloquer les comptes des entreprises concernées.

    Mamadou Ibra Kane a invité les responsables des entreprises de presse à se rapprocher de leurs centres fiscaux respectifs pour obtenir la mainlevée officielle de leurs comptes. « En principe, cela devrait être effectif pour tout le monde », a-t-il déclaré, tout en demandant aux chefs d’entreprises de signaler les éventuels cas non résolus afin que des mesures soient prises.

    Il a également souligné la disponibilité d’Abdoulaye Diagne à résoudre les situations encore en suspens : « M. Diagne reste à mon écoute pour régulariser la situation », a-t-il ajouté, insistant sur l’importance de ce dialogue pour le bon fonctionnement du secteur.

    La mesure de blocage des comptes avait suscité des inquiétudes dans le monde des médias, déjà confronté à des défis économiques importants. Cette levée de sanctions représente un soulagement pour les entreprises de presse, qui pourront désormais retrouver leur pleine capacité opérationnelle.

    Cette décision met en lumière la nécessité d’un équilibre entre l’obligation fiscale et la survie économique d’un secteur stratégique pour la démocratie sénégalaise. Elle reflète également l’importance du dialogue entre les autorités et les organisations professionnelles pour trouver des solutions aux défis communs.

    Vers une reprise des activités normales
    Cette initiative de la DGID devrait permettre aux entreprises concernées de reprendre leurs activités dans des conditions normales, tout en continuant à travailler sur la régularisation de leur situation fiscale. Le secteur des médias, pilier de l’information et de la démocratie, espère désormais un climat plus propice à son développement.

    Kaolack / Législatives 2024 : Baye Mbaye Niasse, coordonnateur du « MODDAP », salue la maturité du peuple sénégalais et félicite le parti PASTEF pour ses brillants résultats

    Cheikh Baye Mbaye Niasse, responsable politique du parti PASTEF à Médina Baye et coordonnateur du Mouvement National des Domou Daaras Patriotes (MODDAP), s’est exprimé sur la victoire du PASTEF lors des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Dans une déclaration à la presse, il a salué la souveraine volonté du peuple sénégalais et félicité le PASTEF pour sa large victoire.

    « Un choix souverain du peuple sénégalais »

    M. Niasse a déclaré :

    Il a également souligné le rôle fédérateur qu’il a joué au sein du PASTEF dans la ville de Kaolack, notamment grâce aux stratégies mises en place et au soutien des partenaires locaux, tels que la directrice de la Case des Tout-Petits, Diamila Ibrahima Diallo, et le secrétaire général de la Sones, Aliou Badara Sy. Ces derniers ont mis à disposition des moyens logistiques, facilitant ainsi les rencontres avec les différents acteurs locaux.

    Une Assemblée nationale de rupture

    Cheikh Baye Mbaye Niasse a insisté sur la nécessité pour cette nouvelle Assemblée nationale de se concentrer sur la construction nationale :

    Il a exhorté l’ensemble des Sénégalais à œuvrer ensemble pour bâtir un Sénégal stable, dynamique et profondément ancré dans les valeurs nationales.

    Gratitude et engagement pour l’avenir

    M. Niasse a exprimé sa gratitude envers les militants et sympathisants du PASTEF, en particulier ceux de Médina Baye, pour leur engagement durant la campagne électorale :

    Kaolack au cœur des Concertations Nationales sur l’eau et l’assainissement

    Abordant les enjeux stratégiques de Kaolack, Baye Mbaye Niasse a salué le choix de la ville comme lieu des Concertations Nationales sur le secteur de l’eau et de l’assainissement, prévues du 21 au 23 novembre 2024. Ces rencontres s’inscrivent dans la vision du président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko, visant à garantir l’accès universel à une eau de qualité et à des services d’assainissement pour tous.

    Il a conclu en soulignant l’importance d’une gouvernance participative pour une gestion durable et équitable des ressources en eau.

    Par ces propos, Cheikh Baye Mbaye Niasse a réaffirmé son engagement à œuvrer pour le développement de Kaolack et du Sénégal dans son ensemble.

    Culture / Gestion de la SODAV : Le SYNAPROCS exige une AG extraordinaire pour la révision des textes de la SODAV

    Très en colère ce mercredi soir dans les locaux de la Confédération des Syndicats Autonomes (CSA), le Syndicat National des Artistes et Professionnels de la Culture du Sénégal (SYNAPROCS) a vivement dénoncé la gestion non transparente de la SODAV (Société de Gestion Collective du Droit d’Auteur et des Droits Voisins). Selon le secrétaire général du SYNAPROCS, TiTi, une révision des textes de cette structure est devenue inévitable. Le syndicat réclame la convocation d’une assemblée générale extraordinaire pour réviser les statuts jugés antidémocratiques de la SODAV, qui, selon eux, portent atteinte aux intérêts des artistes et acteurs culturels.

    TiTi, secrétaire général du SYNAPROCS, a déclaré :

    Il a rappelé que la propriété intellectuelle ne se limite pas à un concept juridique, mais représente le fruit du travail acharné des artistes. Pourtant, ces derniers se retrouvent souvent dépossédés des fruits de leur labeur.

    Selon TiTi, il est impératif de reconnaître la culture comme un pilier essentiel de la société sénégalaise.

    Il a également appelé à la mise en place de mécanismes transparents et équitables pour la collecte et la distribution des redevances issues de la copie privée.

    Le porte-parole du SYNAPROCS, Bigue Diakhou, a salué la signature du décret portant rémunération pour copie privée par le Chef de l’État, tout en dénonçant l’inefficacité de la Commission Copie Privée de la SODAV. Le SYNAPROCS exige la mise en place d’une nouvelle commission, juste et rigoureuse, pour mieux servir les intérêts des artistes et ayants droit.

    Le syndicat réclame la dissolution de la SODAV, considérant qu’elle ne remplit pas son mandat de gestion efficace et transparente des droits d’auteur.

    Ibrahima Guèye, secrétaire général adjoint de la CSA, a apporté son soutien aux revendications du SYNAPROCS.

    Le SYNAPROCS, avec le soutien de la CSA, appelle tous les travailleurs affiliés et les professionnels de la culture à se mobiliser pour garantir une gestion équitable des droits d’auteur au Sénégal.

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°328 – du 21/11/2024

    🔴 POST-LÉGISLATIVES / LOI DE FINANCES 2025, CAMPAGNE DE COMMERCIALISATION AGRICOLE, ETC : DIOMAYE « FOCUS » SUR L’ESSENTIEL
    🔴 HUIT MILLIARDS F CFA PROMIS PAR L’ÉTAT POUR LES SINISTRÉS DES CRUES : MATAM NE VOIT PAS L’OSEILLE !

    🔴 OPEN PRESS / MODOU LÔ MET EN GARDE SITEU : « SI TU T’AVENTURES À COMBATTRE, TU RISQUES DE FUIR »
    🔴 PENSIONNAIRE DE L’AJ AUXERRE : IBRAHIMA KANOUTÉ RÊVE DE PORTER LES COULEURS NATIONALES

    Finalisation du projet de loi de finances 2025, campagne agricole et vision 2050 : le Président fixe les priorités

    Au lendemain des élections législatives marquées par une victoire écrasante de la coalition Pastef dirigée par le Premier ministre Ousmane Sonko, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présidé ce mercredi un Conseil des ministres axé sur les urgences nationales. Cette réunion a permis de dresser une feuille de route claire pour le gouvernement, avec un accent particulier sur la finalisation du projet de loi de finances 2025, la relance de la campagne agricole et la mise en œuvre progressive de la vision Sénégal 2050.

    Le Président a ouvert le Conseil en félicitant les autorités administratives, politiques et techniques pour leur gestion réussie des élections législatives. Il a adressé ses félicitations à Ousmane Sonko, saluant son leadership et son rôle déterminant dans l’obtention de la majorité absolue à l’Assemblée nationale. Cette victoire, a-t-il affirmé, doit être le point de départ d’une action gouvernementale renforcée et efficace, répondant aux attentes des citoyens sénégalais.

    Cependant, le Chef de l’État a rapidement recentré les débats sur les défis urgents qui attendent le gouvernement. Il a rappelé son attachement à une transformation systémique et cohérente du Sénégal, à travers la mise en œuvre de la vision Sénégal 2050. Cette ambition repose sur plusieurs piliers, notamment le développement économique, la justice sociale et l’amélioration des conditions de vie des populations.

    Le Président a insisté sur la nécessité de finaliser rapidement le projet de loi de finances pour l’année 2025. Ce document, essentiel pour le fonctionnement de l’État et la mise en œuvre des politiques publiques, doit refléter les priorités du gouvernement et répondre aux besoins des populations. Il a demandé au Premier ministre, ainsi qu’aux ministres de l’Économie, du Plan et des Finances, d’accélérer les travaux afin que le projet puisse être présenté en Conseil des ministres dans les délais les plus brefs.

    Ce budget devra non seulement répondre aux urgences sociales et économiques du pays, mais également anticiper les défis à venir, notamment dans les secteurs stratégiques tels que l’agriculture, l’éducation, la santé et les infrastructures.

    Le secteur agricole, pilier de l’économie sénégalaise, a également occupé une place centrale dans les discussions. Le Chef de l’État a exhorté le gouvernement à prendre des mesures concrètes pour garantir la protection des producteurs agricoles. Il a notamment insisté sur la fixation d’un prix juste pour le kilogramme d’arachide, principal produit agricole du pays.

    Au-delà de la simple commercialisation, le Président a mis en avant l’importance de moderniser l’industrie nationale de transformation. Il a demandé aux ministres de l’Agriculture et de l’Industrie, en collaboration avec les opérateurs économiques et les industriels, de définir une stratégie commune pour sécuriser les revenus des producteurs et renforcer les capacités de transformation locale.

    Pour structurer ces initiatives, un Conseil interministériel dédié à la campagne de commercialisation agricole sera organisé dans les prochains jours. Ce cadre permettra de coordonner les actions entre les différents acteurs du secteur et de garantir une gestion optimale de la campagne.

    La vision Sénégal 2050, projet phare du Président Bassirou Diomaye Faye, reste au cœur des priorités. Le Chef de l’État a insisté sur la nécessité d’une transformation systémique qui passe par plusieurs axes :

    • Lutte contre la cherté de la vie : Il s’agit d’assurer une baisse significative des coûts des produits de première nécessité, tout en augmentant le pouvoir d’achat des ménages.
    • Emploi et jeunesse : La création d’opportunités pour les jeunes, à travers des programmes d’employabilité et de développement des compétences, est un impératif.
    • Territorialisation du développement : Les régions doivent devenir des pôles d’innovation et de dynamisme économique, avec un accent particulier sur les secteurs porteurs comme l’agriculture, le tourisme, les mines et les hydrocarbures.
    • New Deal technologique : Le Président a appelé à un investissement accru dans les nouvelles technologies, afin de faire du Sénégal un leader dans la transformation numérique en Afrique.

    Le Chef de l’État a conclu en saluant les efforts du gouvernement, malgré une année marquée par de nombreux défis, dont deux scrutins nationaux majeurs. Il a appelé à une mobilisation renforcée de tous les acteurs, pour traduire en actions concrètes les aspirations du peuple sénégalais.

    Ce Conseil des ministres marque un tournant, avec une feuille de route ambitieuse, mais réaliste. Entre la finalisation du budget, la relance de l’agriculture et la mise en œuvre de la vision 2050, le gouvernement est désormais face à ses responsabilités, avec un seul objectif : faire du Sénégal un modèle de résilience et de prospérité en Afrique.

    Ibrahima Kanouté : Le jeune latéral de l’AJ Auxerre qui rêve de briller avec le Sénégal

    À seulement 15 ans, Ibrahima Kanouté, latéral droit de l’AJ Auxerre, est l’un des jeunes talents les plus prometteurs du football français. Né en France de parents originaires de Guinguinéo, une localité située dans la région de Kaolack au Sénégal, Ibrahima nourrit un profond respect et une forte connexion avec ses racines sénégalaises. Son parcours, marqué par plusieurs distinctions dans les championnats jeunes, le place parmi les futurs espoirs du football européen. Mais son plus grand rêve reste de porter un jour le maillot de la sélection sénégalaise.

    Un parcours prometteur en France : De Paray FC à l’AJ Auxerre

    Ibrahima Kanouté a grandi dans le milieu du football en Île-de-France, où il a fait ses premiers pas au Paray FC, un club de banlieue. Dès son plus jeune âge, son talent était évident. En 2019, à 11 ans, il a marqué les esprits en atteignant les demi-finales de la Madewis Cup U11 à Val d’Europe. Cette compétition a servi de tremplin pour sa carrière, et deux ans plus tard, avec l’US Villejuif, il a remporté la Madewis Cup U12 en 2021, battant Brest en finale au Groupama Stadium à Lyon, un stade prestigieux.

    En 2022, il devient champion de France U13, une consécration pour un joueur si jeune. Ses performances lui permettent de se faire remarquer par des clubs de plus grande envergure. L’AJ Auxerre, un club de Ligue 2, l’invite à effectuer des tests et lui propose une place dans leur centre de formation. « Un jour, à la fin de notre entraînement, mon coach m’a donné une lettre. Il m’a dit que c’était Auxerre qui m’avait invité pour faire des tests. Le recruteur de l’AJA me suivait depuis longtemps », explique-t-il. D’autres clubs comme Le Havre, Laval, et Paris FC avaient également exprimé leur intérêt, mais Ibrahima a décidé de rejoindre le club bourguignon, où il a signé un contrat de trois ans.

    Une double culture qui forge son identité

    Si sa carrière se fait en France, Ibrahima n’oublie pas ses racines sénégalaises. En effet, ses parents, originaires de la région de Kaolack, l’ont toujours encouragé à se souvenir de ses origines et à aimer le Sénégal. Ibrahima a passé plusieurs vacances à Guinguinéo, un lieu qui occupe une place particulière dans son cœur. « Je remercie beaucoup mes parents. Ils m’ont éduqué à connaître mes origines, à aimer le Sénégal. On est parti plusieurs fois en famille à Guinguinéo », confie-t-il avec émotion. Le jeune défenseur suit de près les performances des équipes nationales sénégalaises, particulièrement celles des catégories U17 et U20, qui ont récemment connu des succès retentissants.

    « Je suis très heureux pour le Sénégal, qui a remporté toutes les Coupes dans toutes les catégories, des moins de 17 ans jusqu’aux seniors. C’est une grande fierté pour nous. Ce n’est pas donné à n’importe quel pays », ajoute-t-il. Loin d’être indifférent à la dynamique actuelle du football sénégalais, il rêve de jouer un jour en équipe nationale. « Je rêve de jouer en équipe nationale du Sénégal, que ce soit pour les moins de 17 ans ou pour l’équipe senior. Ce serait une très belle chose pour moi », révèle-t-il, conscient de la concurrence et de l’excellence qui règnent dans le football sénégalais.

    Ambitions et objectifs au sein de l’AJ Auxerre

    En attendant de pouvoir réaliser son rêve international, Ibrahima se concentre sur ses performances au sein de l’AJ Auxerre. Après avoir intégré le centre de formation du club en 2023, il se fixe des objectifs ambitieux. « Cette année, mes objectifs avec l’AJA sont de gagner le championnat U17 national et U16, puis d’aller en play-off U17 national avec une bonne mentalité », déclare-t-il. Il a à cœur de se développer tout en continuant à progresser en tant que joueur et à prouver qu’il mérite sa place dans les rangs professionnels.

    Ses ambitions à court terme ne s’arrêtent pas à la seule réussite sur le terrain. « Je souhaite aussi signer un contrat professionnel d’ici ma deuxième ou troisième année de formation. Et bien sûr, avoir mon bac, car le niveau scolaire est très important », précise-t-il. Cet équilibre entre ses aspirations sportives et académiques montre la maturité et le sérieux de ce jeune talent.

    Un avenir prometteur avec l’AJ Auxerre et au-delà

    Ibrahima Kanouté ne se contente pas de ses performances passées. Il entend devenir un joueur d’élite, et l’AJ Auxerre semble être l’environnement idéal pour cela. Avec le soutien de ses parents et de ses entraîneurs, il espère franchir rapidement les étapes pour signer son premier contrat professionnel. En attendant, il n’oublie pas de rendre hommage aux clubs amateurs où il a fait ses premières armes. « Le Paray FC et l’US Villejuif m’ont beaucoup aidé à progresser. C’est grâce à eux que je suis arrivé ici », reconnaît-il.

    CAF Awards 2024 : Mbayang Thiam nommée pour le trophée de meilleur entraîneur de l’année

    La technicienne sénégalaise Mbayang Thiam a été nommée pour le prestigieux trophée de meilleur entraîneur de l’année dans la catégorie des équipes féminines lors des CAF Awards 2024. Cette nomination vient récompenser son parcours exceptionnel, tant au niveau des clubs qu’en sélection nationale, et place la jeune entraîneuse sénégalaise parmi les ténors du football africain féminin.

    Mbayang Thiam, qui entraîne l’AS Bambey et occupe également le poste de sélectionneuse de l’équipe nationale féminine U20 du Sénégal, a marqué les esprits avec ses performances remarquables. Bien qu’elle n’ait pas réussi à qualifier les U20 pour la Coupe du Monde, elle a impressionné par son travail de formation et de gestion de l’équipe, confirmant son statut de leader dans le football féminin sénégalais.

    Elle a récemment ajouté une nouvelle ligne à son palmarès en guidant les Aigles de la Médina, double championnes en titre du Sénégal, à leur première qualification pour la Ligue des Champions féminine. Ce succès historique a permis à Mbayang Thiam de se faire une place parmi les 10 entraîneurs nominés pour le prestigieux trophée, et de rivaliser avec des figures comme Mohamed Amine Alioua et Chris Danjuma, des entraîneurs reconnus dans le milieu du football africain.

    Le parcours de Mbayang Thiam est un exemple de détermination et de travail acharné. Son ascension rapide dans le monde du football féminin africain témoigne de son professionnalisme, de sa vision stratégique et de son engagement envers le développement du football féminin au Sénégal.

    L’entraîneuse sénégalaise se distingue également par son approche innovante du coaching et sa capacité à amener ses équipes à donner le meilleur d’elles-mêmes. Son travail avec les Aigles de la Médina est une preuve supplémentaire de sa compétence et de son impact dans le sport, notamment en guidant les doubles championnes nationales vers un sommet continental.

    Les autres candidats à ce trophée incluent des entraîneurs de renom comme Hassan Balla Abdousalami (Cameroun U-20), Mohamed Amine Alioua (AS FAR), et Chris Danjuma (Nigeria U-20), qui sont également des figures incontournables du football féminin en Afrique. Cependant, la nomination de Mbayang Thiam met en lumière la forte présence du Sénégal dans le développement du football féminin et les progrès réalisés sous la direction de cette entraîneuse talentueuse.

    Les résultats des CAF Awards 2024 seront attendus avec impatience par tous les acteurs du football africain, et la nomination de Mbayang Thiam souligne la montée en puissance du Sénégal dans ce domaine, notamment en matière d’entraînement et de gestion d’équipes féminines de haut niveau.

    Cette reconnaissance constitue un pas de plus pour Mbayang Thiam, qui continue d’inspirer les jeunes générations de footballeuses et d’entraîneuses au Sénégal et au-delà.

    Agriculture : Le Président appelle à la régulation du prix de l’arachide

    Lors du Conseil des ministres de ce mercredi, le Président de la République a insisté sur l’importance de protéger les intérêts des producteurs agricoles, en particulier ceux des producteurs d’arachide, dans le cadre des politiques agricoles du pays. Il a exprimé la nécessité d’assurer une juste rémunération pour leurs productions, tout en renforçant l’industrie nationale et en consolidant la souveraineté économique du Sénégal.

    Le Chef de l’État a demandé au gouvernement de prendre des mesures appropriées pour fixer de manière équitable le prix du kilogramme d’arachide au producteur, garantissant ainsi que les cultivateurs reçoivent une rémunération juste pour leurs efforts. Cette décision s’inscrit dans la volonté de soutenir l’agriculture, secteur clé de l’économie sénégalaise, tout en veillant à ce que les producteurs ne soient pas lésés par des prix trop bas.

    Dans cette optique, le Président a également demandé au Premier ministre, ainsi qu’aux ministres en charge de l’Agriculture et de l’Industrie, de travailler en concertation avec les opérateurs et industriels du secteur arachidier. L’objectif est de définir une méthode commune d’intervention sur les marchés de l’arachide, permettant de sécuriser les revenus des producteurs tout en modernisant l’outil industriel local de transformation de cette production stratégique pour le pays.

    Cette approche vise à stimuler le développement de l’industrie locale de transformation de l’arachide, afin de créer davantage de valeur ajoutée sur le marché intérieur et à l’international, tout en préservant l’intérêt des producteurs qui sont au cœur de cette filière.

    Le communiqué du gouvernement précise que cette démarche de régulation du marché de l’arachide vise à éviter les fluctuations excessives des prix et à offrir une stabilité aux producteurs. Pour assurer la mise en œuvre effective de ces objectifs, le Président de la République a demandé la convocation, dans les meilleurs délais, d’un Conseil interministériel dédié à la campagne de commercialisation agricole, afin de discuter des mesures à prendre pour améliorer la gestion de cette campagne et de la filière arachidière dans son ensemble.

    667 kg de « yamba » saisis : Un homme et une femme arrêtés par la gendarmerie à Keur Massar

    Dans le cadre de sa lutte continue contre le trafic de stupéfiants, la compagnie de gendarmerie de Keur Massar a réalisé une importante saisie de chanvre indien (yamba), avec la découverte de 667 kg de drogue. L’opération, menée par la brigade de la Zone franche industrielle, a abouti à l’arrestation de deux suspects, dont une femme, et s’inscrit dans les efforts accrus des forces de sécurité pour éradiquer ce fléau au Sénégal.

    Selon le communiqué du lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Direction de la Communication et des Relations Publiques (DCRP) de la gendarmerie, cette saisie a été réalisée dans la nuit du 18 au 19 novembre 2024. Après avoir exploité un renseignement, la brigade de la Zone franche industrielle a intercepté un véhicule suspect transportant huit sacs contenant chacun 100 kg de chanvre indien. Le conducteur du véhicule a pris la fuite à l’approche des forces de l’ordre, abandonnant ainsi la marchandise illicite sur place.

    Les investigations se sont poursuivies le lendemain, le 19 novembre, dans la zone de Diamniadio, réputée pour être un lieu de cachette pour les trafiquants. Les enquêteurs ont découvert un domicile où des produits stupéfiants étaient stockés. Cela a permis de saisir quatre autres sacs de 100 kg et 12 paquets de 2 kg de chanvre indien, portant le total à 667 kg.

    Suite à cette découverte, deux personnes, un homme et une femme, ont été interpellées. Elles ont été placées en garde à vue pour être interrogées par les autorités. Cette opération marque un nouveau succès dans la lutte contre le trafic de stupéfiants, qui demeure une priorité pour la gendarmerie nationale.

    La gendarmerie a lancé un appel à la population pour qu’elle continue de coopérer en fournissant des informations sur les activités illégales, notamment en matière de trafic de drogue. Les citoyens peuvent signaler tout renseignement utile en contactant gratuitement les numéros dédiés : 800 00 20 20 ou 123.

    Législatives : Bassirou Diomaye Faye adresse des félicitations au Pastef et aux organisateurs du scrutin

    Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a félicité Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, suite à la large victoire de ce dernier lors des élections législatives anticipées de dimanche dernier. Dans un communiqué publié ce mercredi 20 novembre, le chef de l’État a exprimé son admiration pour l’engagement personnel de Sonko et son leadership, qui ont permis à son parti d’obtenir la majorité absolue à l’Assemblée nationale.

    Le communiqué du Conseil des ministres a souligné la reconnaissance du président envers Ousmane Sonko pour la performance remarquable de son mouvement, qui a dominé les élections. « Le chef de l’État a adressé ses chaleureuses félicitations à monsieur Ousmane Sonko, Premier ministre et président de Pastef, pour son engagement personnel et son leadership, qui ont permis au parti qu’il dirige d’avoir la majorité absolue à l’Assemblée nationale », a indiqué le communiqué.

    Outre Pastef, Bassirou Diomaye Faye a également salué les efforts des institutions et des autorités responsables de l’organisation des élections. Le président a exprimé sa gratitude envers les ministres, les autorités administratives, ainsi que les forces de défense et de sécurité qui ont assuré le bon déroulement du scrutin.

    Il a particulièrement mis en avant le rôle crucial de la Direction générale des élections, la Commission électorale nationale autonome (CENA), ainsi que les missions diplomatiques et consulaires du Sénégal pour leur rôle dans l’organisation professionnelle et transparente des élections, tant au niveau national qu’à l’étranger. Le président a aussi salué la mobilisation et la maturité démocratique du peuple sénégalais, qui a voté dans le calme et la sérénité.

    « Le président de la République a félicité le peuple sénégalais pour sa mobilisation et sa maturité démocratique, lors de l’élection des députés de la 15e législature, qui s’est tenue dans le calme et la sérénité », a précisé le communiqué.

    Avec la victoire de Pastef, qui détient désormais une majorité absolue, le parti de Sonko se trouve en position de force au sein de la nouvelle législature. Le communiqué indique que les résultats provisoires, publiés par les commissions départementales de recensement des votes, confirment cette domination. Pastef disposera désormais d’une forte influence pour faire avancer ses réformes et adopter les lois nécessaires à la gestion du pays.

    Quelque 7,3 millions de Sénégalais étaient appelés à voter pour élire 165 députés, dont 15 représentant les citoyens vivant à l’étranger. Quarante et une listes de partis ou coalitions de partis ont participé au scrutin.

    Les résultats définitifs devraient être publiés d’ici vendredi 22 novembre par la Commission nationale de recensement des votes.

    Grâce à cette majorité, Pastef aura une capacité accrue pour orienter les politiques nationales, faire passer des lois et proposer des réformes. Le parti de Sonko a donc désormais les cartes en main pour renforcer sa vision du développement du pays, tout en consolidant son pouvoir au sein de l’Assemblée nationale.

    Mali : La junte renvoie le Premier ministre et son gouvernement

    La situation politique au Mali connaît un tournant majeur ce mercredi avec l’annonce du limogeage du Premier ministre civil Choguel Kokalla Maïga et des membres de son gouvernement par la junte au pouvoir. Cette décision survient après que le Premier ministre ait formulé des critiques contre le pouvoir militaire, ce qui a visiblement exacerbé les tensions au sein du gouvernement.

    Le décret portant cette décision a été lu à la télévision d’État malienne, confirmant la fin de mandat du Premier ministre et des membres de son cabinet. Selon le texte du décret, signé par le chef de la junte, le général Assimi Goïta, les fonctions de Choguel Kokalla Maïga et de ses ministres ont été officiellement suspendues

    Choguel Kokalla Maïga, qui avait été nommé Premier ministre après le coup d’État militaire en mai 2021, est une figure clé de la transition politique du Mali, un pays qui traverse une période de turbulence depuis le renversement du président Ibrahim Boubacar Keïta. Cependant, Maïga, qui a toujours défendu la nécessité de mener une transition inclusive, s’est récemment montré critique à l’égard des dirigeants militaires, ce qui a créé des frictions au sein de l’administration.

    Le Premier ministre avait notamment dénoncé certains aspects de la gouvernance militaire et les relations avec les partenaires internationaux du pays. Ces déclarations ont été perçues comme une remise en cause des actions de la junte, ce qui a entraîné la décision de cette dernière de le renvoyer ainsi que son gouvernement.

    Depuis le coup d’État de 2021, le Mali est dirigé par une junte militaire dirigée par le général Goïta. Le pays est officiellement sous une transition, mais les tensions internes et la pression internationale concernant la durée de cette transition ont mis en lumière la complexité de l’équilibre entre les acteurs politiques du pays. Les critiques internes et externes se multiplient concernant le manque de progrès sur le retour à un régime démocratique, et l’incapacité de la junte à résoudre efficacement la crise sécuritaire qui frappe le pays.

    Le limogeage du Premier ministre et de son gouvernement pourrait bien marquer une nouvelle phase dans l’évolution de la transition malienne, avec des incertitudes sur les prochaines étapes et les futures orientations politiques du pays.

    Le renvoi de Choguel Kokalla Maïga soulève des questions sur l’avenir immédiat de la transition politique au Mali. Tandis que certains observateurs voient cette décision comme un moyen pour la junte de consolider son pouvoir, d’autres y voient un signe de divisions internes au sein même des rangs de la junte. La gestion de la crise politique et la mise en œuvre des réformes nécessaires pour une sortie de crise durable seront désormais au cœur des priorités, avec des implications non seulement pour le gouvernement malien mais aussi pour ses relations avec les partenaires internationaux.

    Le limogeage du Premier ministre intervient également dans un contexte où la population malienne est confrontée à des défis de taille, notamment l’insécurité croissante dans le pays, le manque de services publics et une économie fragile. La junte semble vouloir affirmer son autorité, mais l’opinion publique pourrait bien se tourner contre une classe dirigeante perçue comme inefficace à répondre aux aspirations des Maliens.

    La nomination en conseil des ministres du Mercredi 20 Novembre 2024

    Le Président de la République a pris la décision suivante :

    Au titre du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères : 
     
    •       Monsieur Christian Alain Joseph ASSOGBA, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde n°611.446/Z, est nommé Ambassadeur, Directeur du Protocole, des Conférences internationales et de la Traduction, en remplacement de Monsieur Magaye GUEYE, appelé à d’autres fonctions.

    Communique du conseil des ministres du Mercredi 20 Novembre 2024

    Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 20 novembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a félicité le peuple sénégalais pour sa mobilisation et sa maturité démocratique lors du scrutin pour l’élection des députés de la quinzième législature, tenu dans le calme et la sérénité. Il a félicité le Gouvernement, notamment le Premier Ministre, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le Ministre des Finances et du Budget, les autorités administratives déconcentrées (Gouverneurs, Préfets et Sous- préfets), la Direction générale des Elections, les missions diplomatiques et consulaires du Sénégal, la Commission électorale nationale Autonome (CENA), le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) et l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité pour l’organisation professionnelle et transparente des élections législatives anticipées sur le territoire national et à l’étranger.
     
               Le Chef de l’Etat a adressé ses chaleureuses félicitations à Monsieur Ousmane SONKO, Premier Ministre et Président de PASTEF pour son engagement personnel et son leadership qui ont permis au parti qu’il dirige d’avoir la majorité absolue à l’Assemblée nationale.
     
             Le Président de la République a rappelé au Gouvernement son attachement particulier à la mise en œuvre optimale, selon les séquences temporelles et les priorités sectorielles définies, de la vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère à l’horizon 2050. Il a indiqué la nécessité d’une transformation systémique cohérente et pragmatique du Sénégal. Ce défi collectif passe par la prise en charge notable des urgences économiques et sociales, la lutte contre la cherté du coût de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages, l’accès aux services sociaux de base, le développement de l’employabilité et de l’emploi des jeunes, l’amorçage du « new deal technologique », la promotion des territoires pour en faire des bassins d’innovations, de relance et de dynamisation de l’économie nationale, notamment dans les secteurs moteurs de l’agriculture, de l’élevage, du tourisme, des mines et des hydrocarbures.
     
             Le Président de la République est revenu sur le rôle de l’Assemblée nationale et ses prérogatives qui intègrent le vote de la loi, le contrôle de l’action du Gouvernement et l’évaluation des politiques publiques conduites et coordonnées par le Gouvernement. Il a, dès lors, demandé au Gouvernement notamment au Premier Ministre, au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et au Ministre des Finances et du Budget de finaliser la présentation en Conseil des Ministres du projet de loi de finances pour l’année 2025 qui va être examiné dans des délais exceptionnels.
     
              Le Chef de l’Etat a, dans le même élan, magnifié la qualité du travail gouvernemental durant les huit mois précédents de cette année exceptionnelle où le Sénégal a organisé deux élections nationales majeures. Il a salué, à sa juste valeur, dans cette phase de rectification, d’ajustement et de reddition des comptes, la mobilisation exemplaire de chaque membre du Gouvernement. 
     
               Evoquant la campagne de commercialisation de la production agricole, le Président de la République a demandé au Gouvernement de veiller à la préservation des intérêts des producteurs, à la juste rémunération de leurs productions et au développement de l’industrie nationale dans une perspective de consolidation de la souveraineté économique. Il a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions idoines en vue de la fixation adéquate du prix du kilogramme d’arachide au producteur.
     
              Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, invité le Premier Ministre et les Ministres chargés de l’Agriculture et de l’Industrie à définir, dans le consensus avec les opérateurs et les industriels du secteur, une méthode d’intervention sur les marchés de l’arachide. Ce qui permettra d’assurer la sécurisation des revenus des producteurs et la modernisation de l’outil industriel de transformation locale de la production arachidière nationale. Pour clore ce chapitre, il a demandé au Premier Ministre de tenir, dans les meilleurs délais, un Conseil interministériel sur la campagne de commercialisation agricole.
     
              Parlant de la Biennale de l’Art africain contemporain, le Président de la République a félicité le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, le Secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, le Président du Comité d’Orientation de la Biennale et toute la communauté culturelle qui s’est mobilisée pour assurer le succès de cet évènement majeur pour le Sénégal et l’Afrique. Il a, d’ailleurs, invité le Gouvernement à soutenir davantage l’organisation de la Biennale, dont la prochaine édition, en 2026, coïncidera avec les Jeux Olympiques de la Jeunesse. 
              Il a aussi indiqué au Premier Ministre et au Ministre des Finances et du Budget, l’importance de promouvoir l’acquisition d’œuvres d’art par l’Etat et la décoration des bâtiments publics par les peintures, tapisseries et autres produits de nos artistes. A cet effet, il a demandé au Ministre de la Culture d’intensifier la modernisation et les productions des Manufactures des Arts décoratifs, installées à Thiès, et d’engager une réflexion sur le mécénat pour davantage promouvoir l’Art sénégalais. 
               Il a souligné la nécessité de développer une économie dynamique autour des Arts et de la Culture et de revitaliser la création artistique par l’exécution d’un Plan concerté de transformation de l’Ecole nationale des Arts et Métiers de la Culture. 
               Le Sénégal va commémorer, le 1er décembre 2024, le 80ème anniversaire des évènements relatifs au « massacre de Thiaroye ». A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre des Forces armées de finaliser les activités préparatoires de cette grande manifestation internationale, à la mémoire des Tirailleurs sénégalais et de nos anciens Combattants. Ces derniers, dont les parcours héroïques doivent être enseignés aux jeunes générations, ont fortement contribué à la défense de la liberté, à la dignité et à l’indépendance des pays africains.
     
                Enfin, le Président de la République a vivement félicité le Champion du monde MMA du « ONE Championship », notre compatriote Oumar KANE alias REUG-REUG, dont la victoire historique honore l’Afrique.
              A l’entame de sa communication, le Premier Ministre s’est félicité du plébiscite renouvelé du Peuple sénégalais au projet de transformation systémique du pays porté par Monsieur le Président de la République à l’occasion des élections législatives anticipées. Ce qui traduit l’appréciation positive portée sur les réalisations enregistrées au cours de ces sept premiers mois de pouvoir, gage de la tenue des ruptures promises. Il a souligné l’obligation d’œuvrer, sans relâche, en vue d’assurer la réalisation des fortes attentes du Peuple dans tous les domaines. 
              Dans ce cadre, le Premier Ministre a relevé la nécessité de finaliser, au cours des deux prochaines semaines, les dossiers relatifs à la feuille de route pour l’année 2025 des programmes et projets du Référentiel Sénégal 2050 et au projet de budget 2025 à présenter à l’Assemblée nationale. Par ailleurs, il s’est félicité de la bonne prise en charge des travaux préparatoires de la commémoration, le 1er décembre 2024, du 80ème anniversaire du Massacre des Tirailleurs sénégalais à Thiaroye.
            Enfin, le Premier Ministre a mis en exergue le taux de réalisation satisfaisant du plan d’actions prioritaires gouvernemental sur la période avril-septembre 2024, en exhortant les Ministres à veiller à la finalisation des actions résiduelles avant la fin de l’année 2024, dans la mesure des capacités budgétaires.
     
    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : 
    •       Le Ministre Secrétaire général du Gouvernement a fait une communication au Conseil sur l’évaluation du Plan d’actions prioritaires des départements ministériels sur la période avril-septembre 2024 ;
     
    •       Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur le Nouveau Référentiel Sénégal 2050 et sur le Plan d’action quinquennal 2025-2029 ;
     
    •       Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait le point sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations.
     
    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES :
    Le Conseil des Ministres a examiné et adopté,
     
    •       Le Projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Agence sénégalaise d’Electrification rurale (ASER)

    « Al Khaïry » : Bijou Ngoné a dit oui à…

    La présentatrice vedette de la 2STV, Bijou Ngoné, de son vrai nom Bijou Diagana, a célébré son cinquième mariage en se liant à son amoureux, Thierno. L’animatrice de l’émission « Confrontation » a dit « oui » lors d’une cérémonie intime, entourée de proches. Selon des sources, elle occupe une place spéciale dans le cœur de son époux, et il la considère comme étant « awo » (l’élue). Les internautes ont vivement félicité Bijou Ngoné, lui adressant leurs vœux de bonheur pour cette nouvelle union.

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    Rufisque : Le préfet annonce des opérations de déguerpissement à partir du 5 décembre

    Le préfet de Rufisque, Magatte Diouck, a annoncé le lancement d’une vaste opération de déguerpissement à partir du 5 décembre 2024, dans le but d’améliorer le cadre de vie et d’assurer la sécurité et la salubrité dans la ville. Cette initiative vise à libérer les espaces publics occupés de manière anarchique par des constructions illégales, des garages clandestins, des parkings non autorisés, ainsi que par des vendeurs informels.

    Le préfet a précisé que les interventions concerneront principalement le boulevard Maurice Gueye et les abords du marché central, des zones où l’occupation illégale des espaces publics est particulièrement problématique. Les occupants de ces lieux ont été invités à libérer les espaces avant le début des opérations, qui se dérouleront en coordination avec les autorités locales et les forces de l’ordre.

    Cette opération s’inscrit dans un effort plus large pour améliorer l’aménagement urbain et garantir des conditions de vie et de sécurité optimales pour les habitants de Rufisque.

    Ayib Daffé promet une rupture à l’Assemblée nationale et défend la prérogative de Pastef pour la présidence

    Ayib Daffé, secrétaire général du parti Pastef, a exprimé sa satisfaction suite aux résultats des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 et a promis une véritable rupture dans le fonctionnement de l’Assemblée nationale. Invité à l’émission Salam Sénégal sur Radio Sénégal International (RSI), Daffé a détaillé les ambitions de son parti pour cette nouvelle législature et a abordé des questions stratégiques concernant l’avenir de l’Assemblée.

    Ayib Daffé a annoncé que le parti Pastef ambitionne de transformer le rôle de l’Assemblée nationale, en le rendant plus indépendant et actif dans la gestion des affaires publiques. « L’Assemblée ne doit pas devenir une annexe du parti au pouvoir, mais plutôt le gardien du projet national », a-t-il insisté, soulignant que la rupture avec les pratiques politiques anciennes est une priorité.

    Le secrétaire général a évoqué plusieurs défis clés pour son groupe parlementaire, notamment l’adoption du budget et la création d’une Haute Cour de justice, une mesure rendue nécessaire par la loi. Il a aussi fait l’éloge de la législature dirigée par Ousmane Sonko entre 2017 et 2022, qualifiant celle-ci de modèle en matière de défense des intérêts du peuple et de contrôle de l’action gouvernementale. Pour Daffé, cette dynamique doit être poursuivie avec une approche plus ouverte et transparente, où les journalistes seraient invités à participer aux débats parlementaires afin de renforcer le dialogue entre les députés et le gouvernement.

    En ce qui concerne la présidence de l’Assemblée nationale, une question centrale pour l’avenir politique du pays, Daffé a réaffirmé que cette décision revenait exclusivement à son parti. Il a souligné que les discussions sur cette question devaient se faire en interne au sein de Pastef et que les propos externes à ce sujet ne devraient pas influencer le processus.

    Le secrétaire général a également évoqué les propositions de certains observateurs qui envisagent Ousmane Sonko à la tête de l’Assemblée, pour éviter une dualité entre le pouvoir exécutif et législatif. Cependant, Daffé a insisté sur le fait que cette question doit être abordée dans le cadre du parti, et non par des spéculations externes.

    Ayib Daffé a critiqué l’inter-coalition de l’opposition, la qualifiant d’alliance « peu réaliste » et « opportuniste », qui n’avait pas été préparée adéquatement. Il a souligné que la coalition souffrait du manque de légitimité de certains de ses candidats, ce qui a entraîné des résultats décevants dans plusieurs départements. Néanmoins, il a affirmé que l’opposition avait une place légitime à l’Assemblée nationale et que celle-ci devait développer une stratégie plus cohérente pour s’imposer dans le débat politique.

    Enfin, Daffé a appelé l’opposition à faire preuve de stratégie et de cohésion pour mieux se positionner au sein de l’Assemblée nationale, soulignant que les groupes parlementaires auront un rôle clé dans la répartition des postes et l’organisation des débats.

    Dans un contexte politique tendu, Ayib Daffé a mis en avant les ambitions de Pastef pour instaurer une rupture véritable au sein de l’Assemblée nationale et souligner le rôle central de son parti dans les décisions à venir. En revendiquant la présidence de l’Assemblée et en appelant à une gestion plus transparente et indépendante de la législature, il pose les jalons d’une nouvelle ère politique au Sénégal.

    Affaire Boffa-Bayotte : René Capin Bassène interné à l’hôpital de Ziguinchor

    René Capin Bassène, condamné à perpétuité pour son rôle présumé dans le massacre de Boffa-Bayotte, a été admis mardi aux urgences de l’hôpital de la Paix de Ziguinchor. Selon des sources médicales et familiales, l’état de santé du journaliste est préoccupant, en partie à cause des séquelles de son enquête préliminaire.

    Libération rapporte que Bassène souffre d’une tympanographie à l’oreille droite, où un tympan artificiel avait été installé pour remplacer un tympan gravement endommagé. Une intervention chirurgicale pourrait être nécessaire, selon sa famille.

    Depuis sa condamnation en appel à la réclusion criminelle à perpétuité pour le massacre survenu en janvier 2018 à Boffa-Bayotte, René Capin Bassène continue de plaider son innocence. Il aurait souvent refusé de s’alimenter ou de recevoir des soins, aggravant sa condition physique.

    En août 2024, l’organisation « Vision Citoyenne » et d’autres acteurs de la société civile de Ziguinchor avaient tiré la sonnette d’alarme sur la détérioration de sa santé. À cette période, Bassène menait une grève de la faim sévère, qualifiée de « diète noire », pour protester contre sa condamnation.

    Le massacre de Boffa-Bayotte, où 14 personnes avaient été tuées dans une attaque brutale, reste l’un des drames les plus marquants de la Casamance. Bien que la justice sénégalaise ait condamné Bassène et d’autres individus, de nombreuses voix, notamment au sein de la société civile et des organisations de défense des droits de l’homme, continuent de s’interroger sur la solidité des preuves et les conditions dans lesquelles les enquêtes ont été menées.

    Le cas de René Capin Bassène met en lumière les défis liés aux droits des détenus et aux conditions de détention au Sénégal. L’évolution de son état de santé et des éventuelles interventions médicales à venir pourrait relancer les débats sur son procès et les circonstances entourant sa condamnation.

    Kolda : un taux de prévalence du VIH de 1,7 %, supérieur à la moyenne nationale

    La région de Kolda, dans le sud du Sénégal, enregistre une prévalence du VIH nettement au-dessus de la moyenne nationale. Selon le docteur Yaya Baldé, directeur régional de la Santé, le taux de prévalence est estimé à 1,7 %, contre une moyenne nationale de 0,3 %. Cette information a été dévoilée lors d’une caravane de presse organisée par l’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD), en partenariat avec le Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS).

    Dr. Baldé a expliqué que ce taux élevé est en grande partie lié à la position frontalière de Kolda, qui partage des limites avec la Guinée, la Guinée-Bissau et la Gambie.

    « La mobilité des populations, les échanges commerciaux transfrontaliers et les interactions sociales favorisent une exposition accrue au VIH dans cette région », a-t-il déclaré.

    Cette proximité géographique expose Kolda à des défis uniques en matière de lutte contre le VIH/Sida, notamment en termes de sensibilisation, de prévention et de prise en charge.

    Pour réduire la transmission du virus, Dr. Baldé a souligné l’importance d’intensifier les efforts, notamment en matière de prévention de la transmission mère-enfant (PTME).

    « La PTME doit être solidement intégrée dans notre système de santé pour réduire efficacement le VIH », a-t-il ajouté.

    En parallèle, les efforts de dépistage, de sensibilisation et d’accès aux traitements doivent être renforcés pour contenir la propagation du virus.

    La caravane de presse a mis en lumière les initiatives menées dans les régions de Kolda et Kaolack pour sensibiliser les populations et améliorer l’accès aux services de santé. Les campagnes de prévention et les stratégies de lutte transfrontalière sont essentielles pour faire face aux défis spécifiques de la région.


    La situation à Kolda appelle à une mobilisation accrue des autorités sanitaires et des partenaires, avec un accent particulier sur les actions ciblées, adaptées au contexte transfrontalier de la région. La réduction de ce taux passe par une synergie entre prévention, sensibilisation et prise en charge efficace.

    Mbour et Joal-Fadiouth : suspension des « Navétanes » pour préserver l’ordre public

    Le préfet des départements de Mbour et Joal-Fadiouth a ordonné la suspension de toutes les activités liées au Mouvement « Navétane », organisé par l’ODCAV (Organisation départementale de coordination des activités de vacances). L’arrêté, en vigueur depuis le 18 novembre 2024, vise à prévenir d’éventuels troubles à l’ordre public dans ces deux localités de la Petite-Côte.

    Dans son communiqué, le préfet justifie cette décision par la nécessité de préserver la paix sociale et d’éviter tout incident pouvant découler des rencontres sportives ou des festivités associées aux « Navétanes ».

    Le document stipule que le Commandant de la Compagnie de Gendarmerie et le Commissaire central de Mbour sont chargés de l’application stricte de cet arrêté. Ces forces de l’ordre devront veiller à ce que les rassemblements liés aux activités du mouvement soient suspendus jusqu’à nouvel ordre.

    Les « Navétanes », qui représentent bien plus qu’un simple championnat de vacances, sont un événement culturel et sportif de premier plan pour les jeunes de ces communes. Ce mouvement, ancré dans les traditions locales, rassemble chaque année des milliers de participants et de spectateurs dans un esprit de compétition et de convivialité.

    Cette suspension pourrait affecter le dynamisme des associations sportives et culturelles, tout en privant les populations d’une source de divertissement très attendue. Cependant, les autorités locales semblent privilégier la sécurité et la prévention face aux risques de débordements qui ont, par le passé, entaché certains événements similaires.

    Alors que cette décision pourrait susciter des mécontentements, les acteurs impliqués sont invités à la retenue et au respect des consignes préfectorales. Le préfet n’a pas encore communiqué sur une éventuelle reprise des activités, laissant les organisateurs dans l’incertitude.

    Les prochaines semaines seront décisives pour évaluer l’évolution de la situation et envisager, le cas échéant, un allègement de ces restrictions dans un cadre sécurisé.

    Le fisc débloque les comptes bancaires des entreprises de presse : un soulagement pour le secteur

    Les entreprises de presse sénégalaises respirent enfin après des semaines de tension financière. Abdoulaye Diagne, Directeur général des Impôts et Domaines (DGID), a ordonné le déblocage de leurs comptes bancaires, une mesure saluée comme une bouffée d’oxygène pour le secteur.

    Mamadou Ibra Kane, président du Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS), a annoncé cette décision dans un communiqué. Selon lui, le DGID a donné des instructions claires à ses services pour lever les blocages qui affectaient ces entreprises.

    « Les comptes des entreprises de presse ont été débloqués selon les instructions qu’il a données à ses services », a déclaré Mamadou Ibra Kane. Il a invité les entreprises concernées à se rapprocher de leurs centres fiscaux pour obtenir les documents de mainlevée nécessaires à la régularisation.

    Pour garantir un suivi rigoureux, le président du CDEPS a demandé aux entreprises de lui signaler tout cas non résolu. Il a également assuré que le DGID reste disponible pour finaliser les éventuelles situations pendantes.

    Cette mesure intervient dans un contexte où plusieurs entreprises de presse peinent à honorer leurs engagements fiscaux, aggravant ainsi leur situation économique déjà fragilisée par une baisse des revenus publicitaires et les effets de la crise économique globale.

    Le déblocage des comptes pourrait permettre aux entreprises concernées de reprendre leurs activités normales, notamment le paiement des salaires, la production de contenu, et l’investissement dans leurs opérations.

    Cette initiative pourrait marquer un tournant dans les relations entre l’administration fiscale et le secteur de la presse. Le CDEPS espère que ce geste sera le début d’un dialogue plus approfondi pour trouver des solutions durables aux problèmes fiscaux et financiers des entreprises médiatiques, un pilier essentiel pour la liberté d’expression et la démocratie au Sénégal.

    Matam : élèves et professeurs outillés contre les violences basées sur le genre et les grossesses précoces

    Un atelier de formation réunissant 30 participants, élèves et enseignants issus des collèges et lycées des communes de Matam, Ogo et Ourossogui, s’est ouvert mercredi. Cette initiative vise à sensibiliser sur les violences basées sur le genre (VBG), la prévention des grossesses précoces et la promotion de l’estime de soi.

    Abdoulaye Bâ, coordonnateur du Groupe d’études sur la population (GEP), a expliqué que cet atelier ambitionne de renforcer les compétences des participants en matière de plaidoyer et de prévention des VBG. Il cherche également à améliorer le pouvoir de négociation des jeunes filles pour leur maintien à l’école, tout en promouvant leur estime de soi.

    Parmi les participants figurent des élèves animateurs désignés comme leaders (LEA) et des professeurs relais techniques (PRT), sélectionnés en raison de leur engagement dans les clubs d’éducation à la vie familiale (EVF) de leurs établissements.

    Selon Mame Makhourédia Ndiaye, représentant de l’Inspection d’académie (IA) de Matam, cette formation permettra aux élèves de sensibiliser leurs camarades, favorisant ainsi une prise de conscience collective. « Ces bénéficiaires joueront un rôle clé en partageant leurs connaissances pour encourager la scolarisation et prévenir les abandons liés aux grossesses précoces », a-t-elle déclaré.

    L’atelier, soutenu par l’Inspection d’académie et des acteurs locaux, rassemble des établissements comme le lycée de Ourossogui et les collèges d’enseignement moyen de Matam, Ourossogui 2, Danthiady et Thiambé.

    Médina Baye : Cheikh Moustapha Niass, petit-fils de Baye Niass, est décédé

    La communauté musulmane de Médina Baye, à Kaolack, est en deuil. Cheikh Moustapha Niass, petit-fils de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass, communément appelé Baye Niass (1900-1975), est décédé ce mercredi à l’âge de 55 ans.

    Selon des sources familiales, Cheikh Moustapha Niass, fils d’El Hadji Abdoulaye Ibrahima Niass, le deuxième Khalife de Baye Niass, était hospitalisé depuis environ deux semaines au Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack, où il a rendu l’âme.

    Cheikh Moustapha Niass était une figure respectée au sein de la confrérie Niassène et un membre actif de la communauté de Médina Baye. Il s’est distingué par son engagement spirituel et sa proximité avec les fidèles. Sa disparition est une grande perte pour la famille Niassène et pour l’ensemble des disciples de Baye Niass, dont l’influence rayonne bien au-delà des frontières du Sénégal.

    Selon son frère aîné, Cheikh Ibrahima Niass, actuel imam ratib de Taïba Niassène et Khalife d’El Hadji Abdoulaye Ibrahima Niass, la prière mortuaire et l’inhumation auront lieu ce jeudi à 17 heures.

    L’annonce de son décès a suscité une grande émotion parmi les fidèles et les habitants de Kaolack, qui se préparent à lui rendre un dernier hommage en grand nombre.

    Que son âme repose en paix, et que son héritage spirituel continue d’inspirer les générations à venir.

    OFNAC : le nombre de dossiers ouverts presque doublé entre 2023 et 2024

    L’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) a enregistré une augmentation marquante du nombre de dossiers ouverts, passant de 42 affaires en 2023 à 88 en 2024, a révélé le commandant Omar Sène, chef du Bureau des investigations, lors d’un panel organisé à Dakar. Cette tendance pourrait se confirmer avec une projection atteignant les 100 dossiers avant la fin de l’année.

    Selon le commandant Sène, cette progression reflète le dynamisme de l’OFNAC dans son rôle de lutte contre la corruption. En 2024, le nombre de convocations a également bondi, passant de 102 en 2023 à 252 cette année. Quant aux demandes de concours, elles sont passées de 127 à 181 sur la même période.

    Ces chiffres traduisent une intensification des activités de l’office, malgré les contraintes imposées par la pandémie de COVID-19 qui avait ralenti les procédures en 2020 et 2021.

    Malgré ces progrès, certains défis demeurent. Le commandant Sène a souligné que l’impact de la pandémie avait affecté la capacité de l’assemblée des membres à se réunir, entraînant parfois des classements sans suite. Toutefois, l’OFNAC a maintenu une dynamique de croissance, avec des projets en cours ayant progressé de 76 en 2020 à 98 en 2023.

    En 2023, l’office a finalisé 12 accords, chiffre stable par rapport aux années précédentes, mais une augmentation est attendue d’ici fin 2024.

    L’OFNAC, en collaboration avec la société civile et des partenaires comme Amnesty International Sénégal, continue de renforcer ses actions. Ces partenariats permettent d’organiser des formations et des campagnes de sensibilisation, tout en renforçant les capacités d’investigation de l’institution.

    Le commandant Sène s’est montré optimiste sur l’évolution des résultats pour 2024, affirmant que les efforts en cours visent à consolider la transparence et l’intégrité au sein des institutions publiques et privées au Sénégal.

    Thiès : Incendie dévastateur au marché central, une trentaine de cantines ravagées

    Un incendie d’une violence inouïe a éclaté ce matin aux environs de 5 heures au marché central de Thiès, plus précisément dans le secteur connu sous le nom de Petersen Roukkou Disquette. Le sinistre a réduit en cendres une trentaine de cantines, causant des pertes matérielles estimées à plus d’une centaine de millions de francs CFA selon les premières estimations des commerçants touchés.

    Les propriétaires des cantines détruites ont été pris de court par cet incendie, qui s’est rapidement propagé en raison de la promiscuité des installations et des branchements électriques anarchiques. « Nous avons tout perdu, nos marchandises, nos investissements, et nous sommes maintenant livrés à nous-mêmes », a confié l’un des commerçants désemparés.

    Certains d’entre eux s’interrogent sur leur avenir, tandis que d’autres appellent les autorités locales à intervenir rapidement pour apporter un soutien financier et logistique.

    Les sapeurs-pompiers de Thiès sont arrivés sur les lieux dès les premières alertes. Malgré leur diligence, l’opération de maîtrise des flammes a été compliquée par l’enchevêtrement des cantines et les obstacles créés par les installations électriques non conformes. Ces conditions ont retardé les opérations, permettant aux flammes de causer des dégâts considérables avant d’être totalement éteintes.

    Selon les premières constatations, un court-circuit électrique serait à l’origine de cet incendie. Une enquête a été ouverte pour confirmer cette hypothèse et déterminer les éventuelles responsabilités.

    Ce nouvel incident relance le débat sur la sécurité des marchés au Sénégal, où les incendies, souvent causés par des branchements électriques défectueux ou anarchiques, sont devenus un fléau récurrent. Les commerçants réclament des mesures concrètes pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.

    « Nous demandons une réorganisation complète du marché, avec des installations électriques conformes et des voies d’accès dégagées pour permettre aux secours d’intervenir rapidement en cas de sinistre », a plaidé un leader des commerçants du marché central.

    Alors que les victimes comptent leurs pertes et tentent de se relever, cet incendie rappelle l’urgence d’un renforcement des normes de sécurité dans les marchés sénégalais. Les autorités locales et nationales sont désormais attendues pour apporter des solutions durables et un soutien aux sinistrés de ce drame.

    Matam : Les sinistrés des crues attendent toujours les 8 milliards promis par le gouvernement

    À Matam, les sinistrés des récentes crues vivent encore dans une grande précarité, attendant désespérément les 8 milliards de francs CFA promis par le gouvernement pour leur venir en aide. Alors que les eaux du fleuve Sénégal ont retrouvé leur niveau habituel, des milliers de familles continuent de subir les conséquences dévastatrices de cette catastrophe naturelle, sans moyens suffisants pour reconstruire leur vie.

    Yaya Ndiaye, président de l’association Dande Mayo Émergent, a exprimé son indignation face à cette situation lors d’une intervention sur la RFM. « En dehors de quelques sacs de riz et bouteilles d’huile distribués en urgence, les 8 milliards annoncés par les autorités pour soutenir les sinistrés restent introuvables. C’est une promesse qui n’a été que du vent », a-t-il dénoncé.

    Les crues ont détruit des périmètres rizicoles, endommagé des habitations et coupé des routes, laissant de nombreuses familles sans abri. « Ces populations dorment toujours à la belle étoile, sans aide concrète pour reconstruire leurs vies. C’est désolant de voir que rien n’a été fait pour soulager leur souffrance », a ajouté Yaya Ndiaye.

    En plus des pertes agricoles massives, les infrastructures locales ont été gravement touchées, compliquant davantage la reprise des activités. Les sinistrés espéraient que les fonds promis permettraient de financer des mesures comme la reconstruction des habitations, la réhabilitation des périmètres agricoles et la réparation des infrastructures endommagées.

    Cependant, des mois après l’annonce des 8 milliards, aucune trace de ce financement n’a été constatée sur le terrain. La population se sent abandonnée et demande des actions concrètes pour répondre à leurs besoins urgents.

    Les sinistrés et les organisations locales appellent le gouvernement à honorer ses engagements et à accélérer la mise en œuvre des mesures promises. « Nous avons besoin d’actes, pas de discours », martèle un habitant de la zone sinistrée.

    Reug Reug frappe fort et vise Francis Ngannou : un combat à 15 millions de dollars en préparation

    Le monde des sports de combat est en effervescence depuis la récente victoire de Reug Reug au One Championship. En dominant Anatoliy Malykhin, champion du monde des poids lourds, le lutteur sénégalais a franchi une étape majeure dans sa carrière et s’affirme désormais comme une étoile montante des arts martiaux mixtes (MMA). Mais l’ambition de Reug Reug ne s’arrête pas là : il vise désormais Francis Ngannou, l’une des plus grandes figures de l’histoire du MMA, actuellement engagé avec la Professional Fighters League (PFL).

    Dans une interview accordée à Eric Fave TV, Reug Reug a révélé être en discussions avancées avec des promoteurs espagnols pour organiser un combat hors du commun contre Ngannou. Selon ses déclarations, une offre phénoménale de 15 millions de dollars (environ 9,3 milliards de FCFA) aurait été mise sur la table. Dans cette proposition, Francis Ngannou toucherait 10 millions de dollars (6 milliards de FCFA), tandis que Reug Reug empocherait 5 millions de dollars (3 milliards de FCFA).

    Cette somme dépasse de loin l’offre formulée précédemment par Aziz Ndiaye, célèbre promoteur sénégalais, qui avait proposé un budget de 1,5 milliard de FCFA pour organiser un combat similaire. Avec cette nouvelle proposition, les promoteurs européens cherchent à positionner cet affrontement comme un événement mondial.

    Reug Reug : un champion au sommet de sa forme

    Depuis son passage à la lutte sénégalaise traditionnelle, Reug Reug a su se réinventer dans le MMA, enchaînant les victoires spectaculaires. Sa récente domination face à Anatoliy Malykhin a marqué les esprits et consolidé sa réputation sur la scène internationale. Confiant et porté par une dynamique positive, le lutteur semble prêt à relever des défis encore plus audacieux.

    Francis Ngannou : une légende en ligne de mire

    Francis Ngannou, ancien champion des poids lourds de l’UFC et figure emblématique du MMA mondial, représente un adversaire de taille pour Reug Reug. Avec sa puissance de frappe légendaire et son expérience des grandes scènes, Ngannou serait sans aucun doute le test ultime pour le lutteur sénégalais.

    Un affrontement qui fait rêver

    Si ce combat venait à se concrétiser, il pourrait marquer l’histoire du MMA africain et mondial. Ce duel mettrait en lumière deux styles, deux parcours et deux personnalités emblématiques des sports de combat.

    Pour l’instant, les négociations se poursuivent, mais l’excitation monte déjà chez les fans. Ce potentiel affrontement entre Reug Reug et Francis Ngannou s’annonce comme un événement qui transcenderait le cadre sportif pour devenir un véritable phénomène culturel et médiatique.

    Le Pastef remporte une large victoire aux législatives sénégalaises : Jean-Luc Mélenchon félicite le peuple sénégalais

    Le Sénégal a connu un tournant politique majeur avec la victoire écrasante du Pastef (Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité) lors des élections législatives. Selon les dernières estimations, le parti d’Ousmane Sonko, leader de l’opposition, pourrait obtenir entre 119 et 129 sièges à l’Assemblée nationale, sur les 163 disponibles. Une performance qui offre au Pastef une majorité confortable pour mettre en œuvre son programme politique.

    Cette victoire n’a pas laissé indifférent Jean-Luc Mélenchon, leader du mouvement français La France Insoumise. Proche d’Ousmane Sonko, qu’il avait rencontré lors d’une visite au Sénégal, Mélenchon a salué cette réussite sur sa page X (anciennement Twitter).

    « Très large victoire du Pastef pour les législatives au Sénégal. Chaleureuses félicitations au peuple sénégalais, qui n’a écouté que lui-même et a donné une leçon de liberté au monde entier. En avant pour la nouvelle étape de la révolution citoyenne au Sénégal !« , a-t-il écrit, exprimant son soutien au mouvement citoyen qui a propulsé Sonko et son parti au sommet.

    La campagne législative, marquée par des débats passionnés et des enjeux cruciaux, a confirmé le désir de renouveau exprimé par une grande partie de la population sénégalaise. Depuis des mois, le Pastef incarnait une alternative face au régime en place, s’appuyant sur un discours de rupture, de justice sociale et de lutte contre la corruption.

    Ce résultat est également le fruit d’un contexte politique tendu, où Ousmane Sonko a affronté de multiples controverses et obstacles, notamment des accusations judiciaires qui avaient mené à son exclusion des dernières élections présidentielles. Malgré ces défis, son parti a su mobiliser largement, notamment parmi les jeunes et les milieux populaires.

    Jean-Luc Mélenchon n’est pas le seul à avoir réagi à cette victoire. De nombreuses figures politiques et organisations panafricaines ont salué l’expression démocratique des Sénégalais. Mélenchon, qui partage avec Sonko une vision critique du néolibéralisme et une volonté de justice sociale, avait déjà affirmé son admiration pour le leader du Pastef.

    Cette victoire pourrait également redéfinir les relations politiques entre le Sénégal et certains pays occidentaux, notamment la France, souvent perçue comme un acteur influent dans la région.

    Avec une majorité parlementaire, le Pastef a désormais les coudées franches pour concrétiser ses promesses de campagne. Parmi les priorités annoncées figurent la réforme des institutions, une meilleure redistribution des ressources, et la lutte contre les inégalités économiques.

    Cependant, la tâche ne sera pas simple. Le climat socio-politique reste fragile, et la communauté internationale observera avec attention la mise en œuvre des réformes promises.

    Cette victoire est avant tout celle d’un peuple en quête de changement, marquant une étape décisive dans l’histoire politique du Sénégal. Quant à Ousmane Sonko et le Pastef, ils portent désormais les espoirs d’une grande majorité de Sénégalais sur leurs épaules.

    Kaolack : Baba Ndiaye se félicite de la victoire écrasante du Pastef aux élections législatives du 17 novembre 2024

    Le Pastef a réalisé un triomphe historique lors des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, en remportant la majorité des votes dans l’ensemble des centres électoraux du Sénégal, à l’image de la région de Kaolack. Ce résultat exceptionnel est attribué à la mobilisation sans précédent de ses responsables et de ses alliés, qui ont joué un rôle décisif pour assurer cette victoire éclatante.

    Parmi ces acteurs, Baba Ndiaye, ancien président du Conseil départemental de Kaolack, s’est distingué par son implication active. Réagissant face à la presse, il a exprimé sa satisfaction et salué l’engagement des militants :

    Baba Ndiaye a également lancé un appel à l’action :

    En tant que président honoraire du Conseil départemental de Kaolack et président du Conseil de surveillance de l’ACBEP, Baba Ndiaye s’est pleinement engagé, mobilisant militants et sympathisants pour soutenir la liste Pastef dans le Saloum et à travers tout le Sénégal.

    La communauté libanaise du Sénégal mobilisée pour les sinistrés des crues du fleuve Sénégal

    Ce 19 novembre, la communauté libanaise résidant au Sénégal a démontré une solidarité exemplaire envers les populations touchées par les récentes crues du fleuve Sénégal. Sous l’impulsion de l’ambassadeur du Liban au Sénégal, Sami Haddad, cette mobilisation humanitaire a permis de collecter des ressources d’une valeur de plus de 200 millions de francs CFA.

    Treize camions remplis de denrées alimentaires et de matériel de secours ont été envoyés dans les zones sinistrées. Ces donations visent à répondre aux besoins urgents des familles affectées, confrontées à des pertes matérielles importantes et à une précarité accrue due aux inondations.

    L’ambassadeur Sami Haddad a salué l’élan de générosité des Libanais établis au Sénégal, rappelant les liens historiques et amicaux qui unissent les deux communautés. « Nous sommes au Sénégal depuis des générations, et ce pays est notre maison. Nous ne pouvions rester indifférents face à cette tragédie qui touche nos frères sénégalais », a déclaré l’ambassadeur.

    Les dons se composent de produits de première nécessité, tels que du riz, de l’huile, du sucre, ainsi que des équipements essentiels pour aider les familles à surmonter cette période difficile. Les zones ciblées incluent les localités riveraines du fleuve Sénégal, où les inondations ont causé des dégâts considérables.

    Cette initiative témoigne de la collaboration fructueuse entre la communauté libanaise, les autorités sénégalaises et les organisations locales pour organiser une réponse coordonnée face à cette catastrophe. Les autorités locales, qui ont supervisé la distribution, ont exprimé leur gratitude envers les donateurs.

    Cette action humanitaire s’inscrit dans une tradition de solidarité entre la communauté libanaise et le Sénégal, renforçant davantage les liens entre les deux peuples.

    Moundiaye Cissé : « Primature ou Assemblée nationale, Sonko est mieux placé pour en décider »

    Alors que les premières tendances issues des élections législatives du 17 novembre placent Ousmane Sonko et son parti Pastef au cœur de nombreuses spéculations, le débat sur son rôle institutionnel s’intensifie. Certains évoquent la possibilité de le voir présider l’Assemblée nationale, tandis que d’autres plaident pour son maintien au gouvernement en tant que Premier ministre.

    Moundiaye Cissé, directeur exécutif de l’ONG 3D, s’est exprimé sur cette question lors d’une récente intervention. Selon lui, la décision appartient d’abord à Ousmane Sonko, initiateur du « Projet », programme phare du parti Pastef. « Primature ou Assemblée, Sonko est mieux placé pour en décider. C’est un choix personnel », a-t-il déclaré.

    M. Cissé a souligné que, peu importe la station occupée, la présence active de Sonko est indispensable à la mise en œuvre du Projet. « Étant l’initiateur et porteur principal du Projet, sa mise en œuvre requiert son implication permanente et personnelle », a-t-il précisé.

    Il a également évoqué les avantages et défis liés aux deux options. « En restant au gouvernement comme capitaine, il insuffle une pression stimulante aux ministres pour concrétiser les réformes. À l’inverse, en choisissant l’Assemblée nationale, il travaillerait à temps partiel, mais bénéficierait d’une majorité confortable pour soutenir les initiatives législatives du Projet », a-t-il expliqué.

    Le choix de Sonko pourrait avoir des implications majeures pour la structuration du pouvoir exécutif et législatif au Sénégal. La fonction de Premier ministre lui permettrait de piloter directement les réformes et de maintenir un lien fort avec l’exécutif. En revanche, en devenant président de l’Assemblée nationale, il pourrait jouer un rôle clé dans le contrôle et l’évaluation des politiques publiques, tout en consolidant l’influence parlementaire de son parti.

    Moundiaye Cissé a toutefois mis en garde contre une approche trop rigide : « Il ne faut pas systématiquement vouloir écarter son maintien au gouvernement. »

    Accrochages à Bambey : Alioune Dione pointe du doigt Aïda Mbodj après des violences lors d’une caravane électorale

    Le climat post-électoral à Bambey a été marqué par des tensions qui continuent de susciter des réactions. Le ministre de la Microfinance, Dr Alioune Dione, a vivement dénoncé les incidents survenus le dimanche 17 novembre lors d’une caravane célébrant la victoire de Pastef dans le département. Selon lui, ces actes de violence sont « inacceptables » et ternissent l’engagement politique.

    Dans une déclaration rapportée par Vox Populi, le ministre a appelé à la retenue et au respect dans l’arène politique. « Nous devons tous nous rappeler que notre objectif commun est de servir notre pays et nos concitoyens avec intégrité et respect. Les actes de violences et les insultes n’ont pas leur place dans notre engagement politique », a-t-il affirmé.

    Cependant, les accusations fusent. Dr Alioune Dione et ses proches attribuent la responsabilité des altercations à Aïda Mbodj, directrice de la Délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ). Selon leur version, l’incident aurait éclaté aux alentours de 22h, lorsque la voiture de Madame Mbodj aurait tenté de dépasser celle du ministre pour prendre la tête du cortège. Cette tentative aurait été perçue comme une provocation, notamment parce que, selon eux, Dr Dione dirigeait les cortèges de Pastef tout au long de la campagne.

    La situation aurait dégénéré en une confrontation entre les agents de sécurité recrutés par Aïda Mbodj et des membres de la Jeunesse patriotique sénégalaise (JPS) de Bambey. Cet accrochage a fait un blessé, Abdou Aziz Mbengue, chauffeur d’une des voitures de campagne. Les proches du ministre accusent également Madame Mbodj d’avoir proféré des insultes à l’encontre de Dr Dione en présence de témoins, bien que celui-ci n’ait pas répondu à ces attaques verbales.

    Cette version des faits souligne des divisions internes au sein des camps politiques locaux, malgré la victoire proclamée de Pastef dans le département. Si les accusations portées contre Aïda Mbodj sont graves, elles n’ont pour l’instant pas été corroborées par d’autres sources indépendantes.

    Aïda Mbodj n’a pas encore réagi publiquement à ces allégations. Toutefois, cet incident risque de raviver les tensions dans une région où les rivalités politiques sont particulièrement vives. Dans un contexte post-électoral marqué par la célébration des victoires et l’analyse des défaites, ces affrontements rappellent l’importance de la discipline et du respect mutuel pour préserver la paix sociale.

    Pour l’heure, aucune enquête officielle n’a été annoncée pour faire la lumière sur les faits, mais cet incident relance le débat sur la gestion des campagnes électorales et les enjeux sécuritaires liés aux mobilisations politiques.

    Ismaila Madior Fall plaide pour une réforme du calendrier électoral et du régime politique sénégalais

    L’ancien ministre de la Justice et constitutionnaliste, Pr. Ismaila Madior Fall, a tiré trois grandes leçons des élections législatives anticipées au Sénégal. Dans une analyse approfondie, il a proposé des réformes visant à renforcer la démocratie et la stabilité politique du pays, tout en appelant à une meilleure harmonisation des échéances électorales et à une révision du régime politique sénégalais.

    Pr. Ismaila Madior Fall suggère une harmonisation des durées des mandats présidentiels et législatifs, accompagnée d’une organisation simultanée de ces élections. Selon lui, cette mesure, qui rappelle les pratiques des années 60 et 80 au Sénégal, permettrait de garantir une plus grande cohérence dans les choix des électeurs et de réduire les tensions électorales.
    « Le réflexe conservateur du peuple sénégalais, qui tend à donner une majorité parlementaire au président élu, devrait être institutionnalisé par un réaménagement du calendrier républicain », a-t-il affirmé. Cela permettrait également d’économiser sept mois d’incertitudes et de polarisation politique.

    Abordant les résultats de la coalition Pastef d’Ousmane Sonko, Ismaila Madior Fall s’interroge sur l’architecture du régime présidentiel sénégalais. Il qualifie d’« incongruité » le fait que la personnalité ayant la faveur des électeurs ne puisse accéder à la magistrature suprême en raison du mode actuel de gouvernance.
    Pour y remédier, il préconise une révision constitutionnelle afin de mieux aligner les attentes des citoyens avec la structure de l’exécutif. Cette réforme viserait à favoriser l’harmonie entre les institutions et à consolider la stabilité politique.

    Enfin, Pr. Fall propose que les affaires judiciaires impliquant des candidats favoris à une élection soient suspendues jusqu’après le scrutin. Il s’appuie notamment sur la jurisprudence récente de la Cour suprême des États-Unis, qui a suspendu des poursuites contre des candidats en période électorale.
    Cette proposition intervient dans un contexte marqué par la disqualification judiciaire d’Ousmane Sonko, candidat phare des dernières élections. Pour le professeur, cette situation a fortement impacté le paysage politique et soulève des interrogations sur les conditions d’éligibilité au Sénégal. Il appelle ainsi les acteurs politiques et la société civile à trouver un consensus sur cette question sensible.

    Ces réflexions traduisent une volonté de renforcer la démocratie sénégalaise en tenant compte des réalités politiques actuelles. Ismaila Madior Fall invite à conjuguer expertise constitutionnelle et art de gouverner pour faire évoluer le système politique en faveur de la stabilité et de l’efficacité.

    Alors que les débats autour de la réforme des institutions se multiplient, ces propositions pourraient alimenter les discussions sur l’avenir politique du Sénégal, un pays souvent présenté comme un modèle de démocratie en Afrique.

    Incendie dévastateur au marché central de Thiès : des pertes estimées à plus de 100 millions de FCFA

    Un incendie d’une rare intensité s’est déclaré ce matin, vers 5 heures, au marché central de Thiès, précisément dans le secteur Petersen Roukkou Disquette. Les flammes, alimentées par des conditions défavorables, ont ravagé une trentaine de cantines, causant d’énormes dégâts matériels.

    Selon les premières estimations recueillies auprès des victimes, les pertes s’élèveraient à plus d’une centaine de millions de FCFA. Ces chiffres traduisent l’ampleur du désastre, laissant de nombreux commerçants dans une situation critique. « Tout est parti en fumée, nous avons perdu nos moyens de subsistance », déplore un des marchands touchés.

    Les sapeurs-pompiers, rapidement mobilisés, ont rencontré des difficultés pour maîtriser les flammes en raison de la promiscuité des lieux et des branchements électriques anarchiques. Ces installations précaires, fréquentes dans les marchés urbains, ont non seulement aggravé l’incendie, mais également ralenti les opérations de secours.

    Les premières informations laissent entendre qu’un court-circuit serait à l’origine de cet incendie. Cet incident relance le débat sur les mesures de sécurité et la gestion des infrastructures électriques dans les espaces marchands.

    Face à l’ampleur de la catastrophe, des voix s’élèvent pour appeler à une mobilisation des autorités locales et nationales. Des commerçants demandent une assistance urgente pour reconstruire leurs cantines et reprendre leurs activités. En parallèle, cet événement tragique met en lumière la nécessité de réformes pour sécuriser les marchés et prévenir de tels drames à l’avenir.

    Le marché central de Thiès, qui est un poumon économique pour la ville, tente désormais de panser ses blessures, alors que les commerçants espèrent des mesures rapides pour leur venir en aide.

    Tensions à Bambey : le ministre de la Microfinance dénonce des incidents lors de la caravane de célébration

    Le département de Bambey a été le théâtre d’un incident regrettable dimanche soir, lors de la caravane organisée pour célébrer la victoire électorale du parti au pouvoir, Pastef. Dr Alioune Dione, ministre de la Microfinance, a exprimé son indignation face à cet événement qu’il qualifie « d’inacceptable ».

    Dans des propos relayés par Vox Populi, le ministre a souligné l’importance de maintenir un engagement politique respectueux et pacifique. « Nous devons tous nous rappeler que notre objectif commun est de servir notre pays et nos concitoyens avec intégrité et respect. Les actes de violences et les insultes n’ont pas leur place dans notre engagement politique », a-t-il déclaré.

    Selon les proches du ministre, l’incident s’est produit aux alentours de 22h, lorsque le cortège de la caravane traversait Bambey. Une voiture transportant Madame Aïda Mbodj, directrice de la Délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ), aurait tenté de dépasser celle du ministre pour prendre la tête du cortège. Une manœuvre qui a déclenché une altercation entre les agents de sécurité de Mme Mbodj et des membres de la Jeunesse patriotique sénégalaise (JPS) de Bambey, une structure affiliée au parti Pastef.

    Selon le témoignage des proches de Dr Dione, cet affrontement a causé un blessé : Abdou Aziz Mbengue, chauffeur de l’une des voitures de campagne.

    Au-delà de l’altercation physique, l’incident a également été marqué par des échanges verbaux tendus. Les proches du ministre accusent Mme Mbodj d’avoir proféré des insultes à son encontre, en présence de plusieurs militants. Malgré cela, Dr Alioune Dione aurait choisi de ne pas répondre à ces provocations, selon ses collaborateurs.

    Face à cette situation, le ministre appelle au calme et à la responsabilité des acteurs politiques. « Nous devons éviter que ce type d’incidents entache nos efforts pour un Sénégal uni et pacifique. Les rivalités politiques ne doivent jamais dégénérer en violence », a-t-il conclu.

    Cet épisode met en lumière les tensions qui peuvent éclater même dans des contextes festifs, soulignant la nécessité d’un dialogue apaisé et respectueux au sein de la classe politique sénégalaise.

    Ayib Daffé sur la présidence de l’Assemblée nationale : « Une question interne à Pastef »

    Invité ce mercredi matin sur Radio Sénégal International, Ayib Daffé, secrétaire général du Pastef, a clarifié les positions de son parti concernant la potentielle désignation d’Ousmane Sonko à la présidence de l’Assemblée nationale. Face aux spéculations, il a prôné la retenue et rappelé que ce débat reste strictement interne à leur formation politique.

    « Cette question relève exclusivement d’un règlement interne au sein de notre parti. Ceux qui anticipent sur ce débat devraient éviter de s’immiscer dans nos discussions actuelles », a affirmé M. Daffé.

    Éloignant le débat des questions personnelles, le parlementaire a insisté sur les priorités urgentes du Pastef. « Parmi nos principaux défis figurent l’adoption du budget et la création d’une Haute Cour de justice, une exigence légale incontournable », a-t-il rappelé. Cette institution, selon lui, permettra d’assurer une meilleure reddition des comptes et de renforcer l’État de droit.

    Profitant de cette tribune, Ayib Daffé a salué le parcours d’Ousmane Sonko, qui a siégé à l’Assemblée nationale entre 2017 et 2022. Il a décrit un homme politique ayant marqué une rupture avec les pratiques traditionnelles, grâce à sa rigueur dans le contrôle de l’action gouvernementale et son engagement pour les intérêts du peuple.

    « Sonko a affirmé des positions claires et su exercer un contrôle rigoureux des politiques publiques. Il incarne cette dynamique de changement que nous voulons prolonger », a déclaré le secrétaire général.

    Dans cette perspective de renouvellement, Ayib Daffé a proposé des réformes pour renforcer la transparence et l’efficacité des débats parlementaires. Parmi ses idées phares, il a suggéré d’ouvrir les séances plénières aux journalistes pour mieux relayer les échanges entre députés et membres du gouvernement.

    « Nous aspirons à une véritable rupture avec les pratiques du passé. L’Assemblée nationale ne doit pas être une simple extension du parti au pouvoir, mais le véritable garant du projet national », a-t-il souligné.

    En conclusion, Ayib Daffé a réitéré l’engagement du Pastef à transformer l’Assemblée nationale en un espace démocratique et transparent, capable de répondre aux attentes des citoyens. La proposition de réforme s’inscrit dans cette volonté de rupture avec une gestion perçue comme trop centralisée et partisane.

    Ainsi, le Pastef semble se préparer à imposer sa vision d’une gouvernance parlementaire plus ouverte, tout en renforçant ses piliers internes pour faire face aux défis politiques à venir.

    Déclaration de patrimoine : un débat relancé au Sénégal sur la transparence des ministres

    La question de la transparence dans la vie publique refait surface au Sénégal, notamment en ce qui concerne les déclarations de patrimoine des membres du gouvernement. Alors que la fortune du président de la République est rendue publique par le Conseil constitutionnel, celle des ministres, y compris le Premier ministre, reste confidentielle. Cette situation soulève de nombreuses interrogations et critiques, tant au sein de la société civile que parmi les militants de la transparence.

    Une obligation légale limitée
    Selon la cheffe de la division réception et traitement des déclarations de patrimoine de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), Aminatou Diop, la loi actuelle ne permet pas à l’Ofnac de publier le contenu des déclarations. Ces documents, bien qu’exigés par la loi, restent confidentiels. « L’Ofnac n’a pas les prérogatives de rendre public le contenu des déclarations de patrimoine, que ce soit à l’entrée ou à la sortie d’un assujetti », a-t-elle rappelé lors d’un séminaire de formation organisé par l’Ofnac en collaboration avec Amnesty International.

    Babacar Bâ, vice-président de l’Ofnac, a abondé dans le même sens, tout en ouvrant la voie à un éventuel changement. « Si les Sénégalais jugent nécessaire d’aller vers la publication de ces données, il faudra modifier la loi. » Il a souligné que ce qui s’applique au président de la République pourrait tout aussi bien s’étendre aux membres du gouvernement, si une réforme législative était engagée.

    Une incohérence dénoncée
    Pour certains observateurs, comme l’ancien député Doudou Wade, les dispositions actuelles relèvent de l’incohérence. « Le président de la République fait sa déclaration de patrimoine auprès du Conseil constitutionnel, qui est obligé de la rendre publique. Comment voulez-vous, dans ce contexte, protéger son Premier ministre et ses ministres ? Ça n’a pas de sens », a-t-il déclaré.

    Les critiques pointent également le risque d’un manque de transparence qui pourrait nuire à la confiance des citoyens envers leurs dirigeants. Selon les militants de la lutte contre la corruption, une telle opacité laisse planer des doutes sur la probité des ministres et du Premier ministre.

    Un enjeu de plaidoyer citoyen
    La publication des déclarations de patrimoine des membres du gouvernement pourrait être un levier important pour renforcer la lutte contre la corruption au Sénégal. Mais comme l’a souligné Babacar Bâ, tout dépendra de la volonté politique et de la mobilisation citoyenne pour pousser à une réforme législative.

    Pour l’instant, le débat reste ouvert. Les associations de lutte contre la corruption, comme Amnesty International, continuent de plaider pour des mesures plus strictes et une transparence accrue. Dans un pays où la reddition des comptes est un enjeu central, l’évolution de ce dossier pourrait marquer un tournant dans les efforts pour assainir la gouvernance publique.

    Élections législatives au Sénégal : la Commission nationale de recensement des votes entame ses travaux

    La Commission nationale de recensement des votes a démarré ce mercredi 20 novembre ses travaux au palais de justice de Dakar, marquant une étape clé dans la validation des résultats provisoires des élections législatives.

    Selon les premières tendances, la coalition Pastef se démarque largement, obtenant plus de 130 sièges sur les 165 que compte l’Assemblée nationale. Ce résultat, s’il est confirmé, octroie une majorité absolue à cette coalition, consolidant ainsi son influence sur la scène politique sénégalaise.

    Derrière Pastef, la coalition Takku – Wallu Sénégal se positionne avec 16 sièges, tandis que Jamm Akk Njarin en obtient 7. Ces résultats traduisent une nette domination de Pastef, laissant peu de marge aux autres forces politiques pour peser dans les futures décisions parlementaires.

    Plusieurs autres coalitions se sont retrouvées avec un seul siège gagné. Ce résultat fragmenté pour ces formations reflète la difficulté pour les petites coalitions d’émerger face à des partis mieux organisés et dotés de bases électorales plus solides.

    La Commission nationale de recensement des votes a désormais la tâche délicate de valider ces résultats et de statuer sur d’éventuelles contestations. Les annonces officielles sont attendues avec impatience par les partis politiques et les citoyens sénégalais.

    Ces élections marquent une étape décisive pour l’avenir politique du Sénégal. La nette avance de Pastef confirme une volonté de changement exprimée par une majorité d’électeurs, mais les défis restent nombreux pour maintenir un équilibre dans un paysage politique désormais dominé par une seule coalition.

    Sénégal : Entre défis financiers et promesses de rupture, le duo Faye-Sonko face à un avenir incertain

    L’alternance politique tant espérée au Sénégal s’est concrétisée avec l’arrivée au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye comme président et de son Premier ministre, Ousmane Sonko. Ce tandem, porté par une vague d’espoir populaire, particulièrement chez les jeunes, s’engage à répondre aux aspirations d’une majorité de Sénégalais. Cependant, le poids financier légué par le précédent régime et les attentes sociales pressantes annoncent un mandat périlleux.

    Entre 2024 et 2029, le Sénégal devra rembourser près de 18 milliards de dollars (environ 11 000 milliards de francs CFA) à ses créanciers. Cet endettement, fruit des ambitions de « l’émergence » prônée par le gouvernement précédent, pose des questions cruciales sur la viabilité économique et la capacité du pays à tenir ses engagements internationaux tout en finançant ses priorités nationales.

    Le service de la dette absorbera une part significative des ressources publiques, limitant ainsi les marges de manœuvre pour investir dans les secteurs sociaux et économiques clés. Dans ce contexte, toute promesse de transformation radicale sera mise à l’épreuve de cette réalité budgétaire contraignante.

    Le duo Faye-Sonko s’est imposé en articulant un discours tourné vers les préoccupations de la jeunesse et des couches les plus vulnérables. L’emploi, l’éducation, la santé et la bonne gouvernance figurent parmi les priorités de leur programme. Ce discours, soutenu par des engagements en faveur de la transparence et de la lutte contre la corruption, a su capter l’attention et la confiance de nombreux Sénégalais.

    La jeunesse, qui a été au cœur de la mobilisation politique, attend des résultats concrets. L’emploi reste un défi majeur dans un pays où le chômage et le sous-emploi frappent durement. Des politiques audacieuses sont attendues pour transformer le potentiel démographique en un véritable moteur de croissance inclusive.

    Toutefois, l’équation sera complexe. Comment financer des réformes ambitieuses sans alourdir davantage la dette publique ? Comment concilier les attentes sociales pressantes avec les exigences des créanciers internationaux ? Ces questions mettent en lumière le dilemme auquel sera confronté le gouvernement Faye-Sonko : mener des ruptures majeures tout en gérant un héritage économique accablant.

    Ndongo Sylla, économiste sénégalais, souligne avec justesse que cet héritage financier est le revers de la médaille d’un modèle de développement basé sur des investissements souvent mal calibrés et peu inclusifs. Il prévient que la réussite du nouveau régime dépendra de sa capacité à rétablir la confiance en la gestion publique et à mobiliser efficacement les ressources internes.

    L’élection de Bassirou Diomaye Faye et d’Ousmane Sonko ouvre une nouvelle page pour le Sénégal. Le duo, perçu comme porteur d’un vent de changement, devra naviguer entre ambitions progressistes et contraintes économiques.

    Les Sénégalais, et particulièrement les jeunes, attendent des actes. Ils espèrent que cette alternance sera synonyme d’une véritable transformation socioéconomique, à même de briser les cycles de précarité et d’injustice. La tâche sera immense, mais l’opportunité d’écrire une nouvelle histoire pour le Sénégal est bien réelle.

    L’avenir du pays repose désormais sur la capacité du gouvernement à répondre aux attentes et à transformer les espoirs en réalisations concrètes. Une mission à la fois exaltante et périlleuse.

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°327 – du 20/11/2024

    🔴 NOTE D’ANALYSE TRIMESTRIELLE DE L’ANSD : AUGMENTATION DES PRIX À LA CONSOMMATION DE 1%
    🔴 COP29 EN AZERBAÏDJAN – FONDS SPÉCIAL SUR LES
    PERTES ET PRÉJUDICES : LE SÉNÉGAL MILITE POUR LE RENFORCEMENT DE LA DOTATION

    🔴 QUALIFS CAN 2025 – VICTOIRE DU SÉNÉGAL SUR LE BURUNDI : PAPE THIAW CLÔT L’INTÉRIM EN APOTHÉOSE !

    Éliminatoires CAN 2025 : Le Sénégal conclut en beauté face au Burundi

    Déjà qualifiés et premiers de leur groupe, les Lions du Sénégal ont conclu leur campagne des éliminatoires avec brio en s’imposant 2-0 contre le Burundi au Stade Abdoulaye Wade, ce mardi.

    Habib Diarra a été le héros du match, inscrivant un doublé (35’, 50’), ses premiers buts en sélection nationale.

    Avec cette victoire, l’équipe dirigée par Pape Thiaw termine invaincue dans le groupe L, totalisant 16 points et consolidant sa position en tant que favorite pour la CAN 2025 au Maroc.

    Djiffer : une pirogue avec 119 candidats à l’émigration interceptée par la Marine nationale

    Ce lundi 18 novembre 2024, la Marine nationale a annoncé l’interception, au large de Djiffer, d’une pirogue transportant 119 candidats à l’émigration irrégulière. Cette opération a été menée par le patrouilleur de haute mer NIANI, dans le cadre des efforts renforcés pour lutter contre l’émigration clandestine vers les îles Canaries.

    Malgré les nombreux risques et les interceptions fréquentes, de jeunes Sénégalais continuent d’entreprendre ces traversées périlleuses, cherchant à atteindre l’Europe par voie maritime.

    Saraya : onze arrestations après un blocus sur la RN7 suite à un accident mortel

    Une vive tension a secoué ce mardi la localité de Badioula, située sur la route nationale 7 entre Bembou et Saraya. Tout est parti d’un accident de la circulation impliquant deux motos, qui a fait un blessé grave. Ce dernier a succombé à ses blessures à l’hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou, déclenchant une vive réaction des habitants.

    En colère, des jeunes du village ont bloqué la RN7, un corridor stratégique reliant Dakar à Bamako. Ils ont érigé des barricades, perturbant fortement la circulation sur cet axe essentiel pour les échanges commerciaux.

    Alertée, la brigade de gendarmerie de Saraya, appuyée par l’unité spéciale GARSI 2, est intervenue pour rétablir l’ordre. Des affrontements ont éclaté lorsque les forces de l’ordre ont utilisé des grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants et dégager la route. Malgré une résistance acharnée, les forces de l’ordre ont réussi à lever le blocus.

    Au cours de l’intervention, onze personnes ont été interpellées. Elles sont accusées d’attroupement non autorisé, de rébellion, et d’outrage à agents dans l’exercice de leurs fonctions. Les suspects ont été placés en garde à vue et devraient être présentés au procureur ce mercredi pour répondre de leurs actes.

    MARCHÉ DE L’UMOA – LEVÉE DE FONDS INFÉRIEURE AUX ATTENTES : Le Sénégal en route de perdre son statut de pays « business friendly » ?

    Le vendredi 15 novembre 2024, l’État du Sénégal, en partenariat avec UMOA-Titres, a procédé à une émission de Bons et Obligations Assimilables du Trésor (BAT et OAT) via une adjudication ciblée. Cette opération visait à mobiliser 130 milliards FCFA pour répondre aux besoins de financement public. Cependant, l’opération n’a permis de lever que 91,78 milliards FCFA, soit une baisse de 30 % par rapport à l’objectif initial.
    Cette adjudication, réservée aux spécialistes en valeurs du Trésor (SVT), portait sur trois maturités différentes : 28 jours, 364 jours et 3 ans. En dépit d’une offre globale de 133,78 milliards FCFA, soit un taux de couverture de 102,91 %, seulement 68,61 % de cette somme ont été retenus, en raison des exigences des investisseurs qui réclamaient des rendements plus attractifs.
    Dans le détail, les Bons du Trésor à 28 jours ont permis de mobiliser 51,66 milliards FCFA à un taux moyen pondéré de 6,72 %, tandis que ceux à 364 jours ont rapporté 38,64 milliards FCFA avec un rendement moyen de 7,43 %. L’Obligation Assimilable du Trésor à 3 ans a, quant à elle, généré 1,48 milliard FCFA avec un rendement moyen de 7,89 %.
    Les rendements proposés lors de cette opération étaient inférieurs à ceux des précédentes émissions, reflétant une gestion stricte de la dette publique dans un contexte de demandes accrues des investisseurs pour des rendements plus élevés. Cette stratégie témoigne de la volonté de l’État sénégalais de maintenir un équilibre entre ses besoins de financement et des conditions d’emprunt favorables.
    L’adjudication ciblée, qui exclut les investisseurs non agréés par les SVT, illustre le rôle clé des intermédiaires dans la gestion des opérations de levée de fonds. Cette performance en demi-teinte marque une étape importante dans les efforts du Sénégal pour optimiser sa stratégie d’endettement public.

    Porokhane : L’Association Bët-Set/L’Aurore forme 20 jeunes en entrepreneuriat en deux jours

    Dans le cadre de son programme « Tok-Tek-Tekki » (Rester, Entreprendre et Réussir), l’Association Bët-Set/L’Aurore a organisé un atelier de deux jours à Porokhane pour former 20 jeunes à l’entrepreneuriat. Ce programme s’inscrit dans l’axe 1 du Plan Stratégique Triennal de Développement de l’association et s’aligne également sur l’axe 2 de la Stratégie Nationale de Développement (SND), intitulé « Capital humain de qualité et équité sociale », qui vise à bâtir un système d’éducation et de formation professionnelle et technique de qualité dans le cadre de la Vision 2050.

    « Malgré les efforts de l’État du Sénégal et des partenaires au développement pour favoriser l’emploi des jeunes, le taux de chômage ne cesse de croître, atteignant 21,6 % en 2024 contre 18,6 % à la même période en 2023, soit une augmentation de 3 points de pourcentage », a déclaré Bouna Mané, président de l’Association Bët-Set/L’Aurore.

    M. Mané a souligné que la formation professionnelle et technique (FPT) peine à capter une part importante des élèves sortant de l’enseignement général. En 2023, seulement 10,09 % des jeunes y accédaient, bien loin de l’objectif de 30 % fixé pour 2025. Cette situation s’explique par :

    • Le manque de promotion des centres de formation professionnelle.
    • Un problème d’accès à l’information, dû à un déficit de sensibilisation et d’orientation : 60 % des jeunes ne sont pas informés des projets et programmes qui leur sont dédiés.

    De plus, les entreprises dirigées par des jeunes de moins de 35 ans cessent majoritairement leurs activités en moins de cinq ans après leur démarrage.

    La région de Kaolack, bien qu’étant un bassin économique stratégique grâce à son potentiel arachidier et au développement des chaînes de valeur agricoles, n’est pas épargnée par ces défis. Les dispositifs d’accompagnement à l’insertion des jeunes ne produisent pas toujours les résultats attendus. Actuellement, seulement 3 % des jeunes de Kaolack bénéficient de formations professionnelles et techniques, un chiffre bien en deçà des objectifs de 30 % à l’horizon 2030.

    C’est pour répondre à ces enjeux que l’Association Bët-Set/L’Aurore, en collaboration avec ses partenaires (le ministère de l’Emploi, de la Formation Professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion – M.E.F.P.A.I, l’Initiative FiT ! Sénégal, et le CFP de Porokhane), a organisé cet atelier.

    « Dans le cadre de la Semaine nationale de l’entrepreneuriat, nous avons voulu promouvoir la formation professionnelle, technique et l’emploi des jeunes à travers l’entrepreneuriat. Ces deux jours d’activités visent à sensibiliser et à former ces jeunes pour leur permettre de saisir les opportunités qui leur sont offertes et de devenir des acteurs du développement économique », a conclu Bouna Mané lors de la cérémonie d’ouverture.

    La CEDEAO salue le bon déroulement des élections législatives au Sénégal

    La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dans un communiqué de presse publié à l’issue des élections législatives du 17 novembre dernier, a félicité le Sénégal pour le déroulement pacifique et organisé du scrutin. La mission conjointe d’observation électorale CEDEAO-Union Africaine, dirigée par l’ambassadeur Francis Alex TSEGAH, a mis en avant le comportement exemplaire des électeurs et des parties prenantes tout au long du processus.

    Selon la mission d’observation, le scrutin s’est tenu dans une atmosphère largement pacifique, permettant aux électeurs d’exercer librement leur droit de vote. « Le sens élevé du patriotisme et le comportement pacifique des citoyens sont à saluer », indique le rapport.

    La mission a également souligné l’efficacité des organes de gestion des élections, dont le travail a permis une organisation fluide des opérations le jour du scrutin. Elle a félicité les acteurs politiques pour leur fair-play, certains ayant reconnu la victoire du parti en tête avant même l’annonce officielle des résultats.

    Tout en applaudissant les avancées démocratiques, la CEDEAO a formulé des recommandations pour renforcer davantage le processus électoral sénégalais. Parmi les points soulevés :

    • Accessibilité des bureaux de vote : Certains sites (20,52 % des bureaux) étaient difficiles d’accès pour les personnes à mobilité réduite et les personnes vivant avec un handicap. La mission insiste sur la nécessité de mettre en place des infrastructures adaptées pour garantir une participation inclusive.
    • Adoption d’un bulletin unique : La CEDEAO propose d’introduire un bulletin de vote unique regroupant tous les candidats et partis en lice. Cette mesure pourrait non seulement réduire les coûts liés à l’impression des bulletins multiples, mais également simplifier le processus de vote.

    La mission conjointe a tenu à remercier le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le gouvernement et le peuple sénégalais pour leur accueil chaleureux et les excellentes conditions mises à sa disposition. Elle a également réitéré son engagement à suivre de près les prochaines étapes, notamment l’agrégation, l’annonce et la validation des résultats.

    Ce scrutin législatif confirme une fois de plus la solidité des institutions démocratiques du Sénégal, tout en mettant en lumière les marges d’amélioration pour renforcer l’inclusivité et l’efficacité du processus électoral.

    Élections législatives au Sénégal : Aly Ngouille Ndiaye félicite le Pastef et appelle à un avenir inclusif

    L’ancien ministre de l’Intérieur et maire de Linguère, Aly Ngouille Ndiaye, a adressé ses félicitations au parti Pastef/Les Patriotes et à son leader Ousmane Sonko. Dans une publication sur sa page Facebook, il a salué la confiance et l’espoir que le peuple sénégalais place en cette formation politique, au vu des premières tendances des résultats électoraux.

    « Au vu des tendances qui reflètent la confiance et l’espoir que le peuple sénégalais place en vous, je tiens à féliciter le Pastef et son président Ousmane Sonko », a écrit Aly Ngouille Ndiaye. Ces propos illustrent la reconnaissance d’un tournant significatif dans le paysage politique sénégalais, marqué par une montée en puissance du Pastef.

    En tant que président du PSD AK Ndiariniou Rewmi, Aly Ngouille Ndiaye a également encouragé les responsables du parti présidentiel à rester engagés et déterminés face aux défis du pays. Il a souligné l’importance du dialogue et de la justice pour ouvrir une nouvelle page de l’histoire nationale. « Que cette nouvelle page de l’histoire de notre pays soit marquée par le dialogue, la justice et le développement inclusif pour le Sénégal », a-t-il ajouté.

    Dans la commune de Linguère, les premières tendances confirment la victoire de la coalition Pastef, qui a obtenu 29 096 voix. La coalition Takku Wallu se place en deuxième position avec 21 991 voix, suivie par la coalition Jàmm ak Njarin, qui totalise 10 684 voix. Ces résultats traduisent un basculement électoral dans une localité traditionnellement associée à d’autres forces politiques.

    La progression du Pastef et les appels à un dialogue national posent les bases d’une reconfiguration politique au Sénégal. Le message d’Aly Ngouille Ndiaye, marqué par un ton rassembleur, pourrait contribuer à instaurer un climat propice à des réformes durables et à une gouvernance inclusive.

    Avec ces élections, le Sénégal amorce une période de transition politique qui sera scrutée par les citoyens et la communauté internationale, dans l’attente de réponses concrètes aux défis socio-économiques du pays.

    Violence politique : Les pratiques de l’ancien système ne quittent pas Bambey

    La campagne électorale des élections législatives est malheureusement émaillée de violence mais paradoxalement celle qui s’est produite à Bambey est interne à la mouvance présidentielle.

    La déléguée générale de la DER Madame Aida Mbodj qui a rejoint la campagne départementale au dernier tournant veut s’approprier une victoire acquise sans elle.

    La goutte d’eau qui a fait déborder le vase c’est lors du jubilé de la victoire. La veille briscard politique voulait que sa voiture soit devant celle du Ministre des micro finances et de l’économie sociale et solidaire. Il s’en est suivi une résistance des partisans de ce dernier d’où un blessé. Lors de l’altercation,un jeune de la JPS a été sauvagement violenter par les gros bras de la dame.

    Celle qui a cautionné par sa carte la 3e candidature du président wade « ma carte ma caution » ne semble pas comprendre que l’heure est à la rupture, au changement de système.

    La victoire de Pastef est l’œuvre de president de cette formation politique et des militants engagés à ses côtés mais l’ex mairesse de Bambey dit à qui veut l’entendre « Kou fallou bambey mala fal » mais le constat est que « kou fallou sonko mola fal »

    L’ex militante socialiste devenu libérale après qui avait refusé la main tendue du candidat Ousmane SONKO à l’élection présidentielles de 2019 s’affiche comme un artisan de l’anti système, difficile à croire !!!

    Ousmane Sonko : rester Premier ministre ou viser l’Assemblée nationale ?

    Depuis son accession au poste de Premier ministre, Ousmane Sonko incarne une figure centrale de l’exécutif sénégalais. Mais ce rôle très exposé, où il fait face à toutes les critiques adressées au gouvernement, au régime et à l’État, soulève des interrogations sur sa pérennité dans cette fonction. Selon le journal L’Info, son avenir politique pourrait être mieux servi à la tête de l’Assemblée nationale, une fonction tout aussi prestigieuse et stratégique.

    Être Premier ministre, c’est travailler dans l’ombre du Président, un exercice délicat pour une personnalité aussi affirmée qu’Ousmane Sonko. Certains observateurs estiment qu’il pourrait entrer en dualité avec le Chef de l’État, Diomaye Faye, ce qui compliquerait l’harmonie institutionnelle. Ce potentiel conflit, amplifié par les divergences de style et de vision, pourrait fragiliser le fonctionnement du gouvernement et sa propre carrière politique.

    Le poste de Président de l’Assemblée nationale, deuxième personnalité de l’État, offrirait à Ousmane Sonko un espace de liberté politique bien plus vaste. Depuis ce perchoir, il pourrait s’exprimer avec force et conduire des initiatives en phase avec ses ambitions. Sans être directement sous l’autorité du Président, il aurait l’opportunité de jouer un rôle d’arbitre, voire de contrepoids institutionnel, tout en consolidant son influence sur la scène politique sénégalaise.

    Cependant, quitter la Primature pourrait fragiliser le projet gouvernemental qu’il pilote depuis huit mois. Ousmane Sonko a lui-même posé les premiers jalons de ce programme ambitieux, porté par sa vision et son autorité. Abandonner ce poste pourrait entraîner un ralentissement ou un changement de cap, au risque de décevoir ses partisans.

    Le choix entre conserver le poste de Premier ministre ou briguer la présidence de l’Assemblée nationale sera crucial pour Ousmane Sonko. Ce dilemme illustre les complexités du jeu politique sénégalais, où chaque position offre des opportunités, mais impose aussi des limites. Quelle que soit sa décision, elle marquera un tournant dans sa carrière et influencera durablement la trajectoire du pays.

    Ballon d’Or Africain 2024 : cinq finalistes, une compétition de haut vol

    Le football africain retient son souffle en attendant la remise du Ballon d’Or Africain 2024, prévue pour le 16 décembre prochain au Maroc. Cette année, les cinq finalistes en lice illustrent à la fois la diversité et le talent éclatant du continent. Retour sur le parcours exceptionnel de ces joueurs, dont les performances ont marqué la saison.

    L’attaquant d’Atalanta Bergame, Ademola Lookman, apparaît comme le grand favori pour cette édition. Auteur d’une saison exceptionnelle, il s’est illustré par sa régularité et son influence décisive sur le terrain. En club, Lookman a guidé l’Atalanta vers un triomphe en Europa League, signant notamment un triplé mémorable en finale. Avec son équipe nationale, il a également brillé, atteignant la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Ses dribbles incisifs et sa capacité à débloquer les situations complexes en font un candidat incontournable.

    Sehrou Guirassy, l’attaquant prolifique de Dortmund, figure également parmi les prétendants sérieux au titre. Avec 28 buts inscrits en Bundesliga sous le maillot de Stuttgart avant son transfert, Guirassy a réalisé une saison digne des plus grands buteurs. En sélection nationale, il a également fait parler la poudre, marquant six fois en trois matchs de qualification pour la CAN. Sa capacité à enchaîner les performances de haut niveau fait de lui un concurrent redoutable.

    Le jeune Simon Adingra s’impose comme l’une des étoiles montantes du football africain. Vainqueur de la CAN avec la Côte d’Ivoire, l’attaquant de Brighton en Premier League a brillé par sa créativité et son impact décisif dans les moments-clés. Son talent, déjà reconnu en club comme en sélection, pourrait bien lui permettre de décrocher cette distinction prestigieuse.

    Achraf Hakimi, défenseur du Paris Saint-Germain, reste une valeur sûre du football africain. Malgré une CAN décevante pour le Maroc, le latéral polyvalent a été l’un des piliers du PSG, avec lequel il a remporté le championnat de France. Reconnu pour son intelligence de jeu et sa régularité, Hakimi continue d’élever le niveau du football africain sur la scène internationale.

    Seul gardien présent dans cette liste, Ronwen Williams a impressionné par ses performances remarquables cette année. Le portier sud-africain a joué un rôle crucial lors de la CAN, notamment en arrêtant quatre penalties lors de la séance de tirs au but en quart de finale face au Cap-Vert. Son leadership et ses arrêts spectaculaires en font un candidat unique pour cette récompense.

    Avec des profils aussi diversifiés, le choix du vainqueur s’annonce complexe. Chaque finaliste a marqué l’année 2024 de son empreinte, que ce soit par ses performances en club ou ses exploits avec sa sélection. Le verdict sera rendu lors d’une cérémonie grandiose le 16 décembre, où le football africain célébrera ses héros.

    Le Ballon d’Or Africain 2024 promet de couronner non seulement un joueur, mais également le symbole de la passion et de l’excellence qui caractérisent le football sur le continent.

    Pastef remporte les législatives : une victoire historique et des attentes élevées

    Le 17 novembre 2024 marque un tournant décisif dans l’histoire politique du Sénégal. Le parti Pastef, mené par Ousmane Sonko, est sorti vainqueur des élections législatives avec une majorité confortable à l’Assemblée nationale, renforçant ainsi sa capacité à mettre en œuvre son programme. Invité de RFM Matin ce mardi, le journaliste et analyste politique Cheikh Yérim Seck a livré trois analyses sur cette victoire, mettant en lumière ses implications pour la démocratie sénégalaise et les défis à venir.

    Pour Cheikh Yérim Seck, cette victoire illustre la solidité et la maturité politique des Sénégalais. Selon lui, la sérénité observée après les élections est une belle image de la démocratie sénégalaise. « C’est devenu naturel pour les Sénégalais, mais c’est une victoire. Au lendemain de chaque élection, les gens vont tranquillement vaquer à leurs occupations », a-t-il souligné, saluant ainsi la stabilité et la résilience du pays face aux transitions politiques.

    Le journaliste a également replacé cette victoire dans une perspective historique. Il rappelle que les Sénégalais ont pour habitude de donner une majorité parlementaire au président élu. « En 2017, Macky Sall avait 136 députés. Abdoulaye Wade en avait obtenu plus de 120, alors que l’Assemblée comptait moins de sièges à l’époque », a-t-il expliqué. Dans ce contexte, la victoire de Pastef ne fait que s’inscrire dans une tradition démocratique bien ancrée.

    Au-delà de la victoire électorale, Cheikh Yérim Seck met en avant le message clair envoyé par les Sénégalais : ils souhaitent que Pastef mette en œuvre le programme promis. « Le peuple a donné à Pastef les moyens de ses ambitions. Ils doivent désormais viser juste dans des secteurs clés comme le travail, la santé, l’éducation et la sécurité alimentaire », a-t-il déclaré.

    Pour Pastef et son leader Ousmane Sonko, le temps des promesses est révolu. La majorité parlementaire obtenue confère au parti une responsabilité accrue. « Avant, ils avaient un pistolet sans balle. Maintenant, le peuple leur a donné des balles. Ils n’ont plus d’excuses », a ironisé Cheikh Yérim Seck, en appelant à des résultats concrets.

    Cette victoire conforte la place de Pastef sur l’échiquier politique sénégalais, mais ouvre également une nouvelle ère, marquée par de grandes attentes. Les mois à venir seront décisifs pour juger la capacité du parti à transformer cette confiance populaire en actions concrètes pour le développement du pays.

    Reug Reug et les Lions de la Teranga : Une soirée de fierté nationale au Stade Me Abdoulaye Wade

    Ce mardi soir, le Stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio vibrera sous l’émotion et la fierté nationale. En marge du match de l’équipe nationale sénégalaise contre le Burundi, comptant pour les qualifications internationales, une figure emblématique du sport sénégalais fera une apparition spéciale. Reug Reug, champion du monde des poids lourds du ONE Championship MMA, sera l’invité d’honneur de cette soirée exceptionnelle.

    Reug Reug, de son vrai nom Oumar Kane, est devenu un symbole d’excellence sportive et d’ambition pour tout un pays. Sa récente conquête du titre mondial en MMA a marqué les esprits et renforcé sa stature de héros national. Ce soir, devant des milliers de supporters, il présentera sa ceinture de champion aux Lions de la Teranga et à leurs fidèles fans.

    Ce moment promet d’être l’un des temps forts de la soirée, mêlant deux disciplines qui, bien que différentes, unissent les Sénégalais sous le même drapeau. La reconnaissance de Reug Reug vient non seulement saluer ses exploits, mais également inspirer une nouvelle génération d’athlètes sénégalais.

    Cette soirée sera une célébration du sport sénégalais sous toutes ses formes. Sur le terrain, les Lions chercheront à décrocher une victoire cruciale dans leur campagne de qualification. Hors du terrain, Reug Reug incarnera l’excellence et la persévérance, deux valeurs partagées par les athlètes sénégalais, toutes disciplines confondues.

    Pour les supporters présents au stade, ce sera l’occasion d’assister à une double célébration : encourager leur équipe nationale et saluer un champion qui porte haut les couleurs du Sénégal sur la scène internationale.

    Cette initiative de réunir Reug Reug et les Lions de la Teranga est un symbole puissant de l’unité nationale autour du sport. Alors que le Sénégal continue de briller sur la scène internationale, cette rencontre démontre que le succès d’un athlète peut inspirer et galvaniser toute une nation.

    En conclusion, ce mardi soir s’annonce mémorable pour les passionnés de sport et de patriotisme. Entre la détermination des Lions sur le terrain et l’éclat de la ceinture de Reug Reug, les Sénégalais vivront un moment de communion unique, preuve que le Sénégal, dans toute sa diversité sportive, est une terre de champions.

    Rendez-vous à 19h au Stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio pour une soirée de fierté et de célébration nationale !

    Scandale à l’Ambassade du Sénégal au Canada : des milliards évaporés dans les méandres de la corruption

    L’affaire éclate comme une bombe dans le paysage diplomatique sénégalais. Une enquête approfondie menée par l’Inspection générale d’État (IGE) met en lumière un scandale financier d’une ampleur inédite au sein de l’ambassade du Sénégal à Ottawa. Entre détournements de fonds, destruction de documents comptables et gestion hasardeuse, les révélations laissent planer l’ombre d’une corruption systémique.

    Tout commence en 2019, lorsque l’ambassade confie à une société nommée Ace Building un marché de 3,5 milliards de francs CFA pour la rénovation de son ancien siège. Mais très vite, les zones d’ombre se multiplient. Selon l’IGE, la société a été choisie sans respecter les procédures légales de passation de marché, un manquement grave aux règles de transparence.

    En plus de cette réfection coûteuse, Ace Building aurait facturé 36,9 millions de francs CFA pour des travaux d’architecture. Et comme si cela ne suffisait pas, l’entreprise aurait également loué à l’ambassade un hangar inexistant pour le stockage de matériel. Les loyers, intégralement payés, s’élèvent à des montants faramineux pour une infrastructure qui n’a jamais vu le jour.

    Mais le scandale ne s’arrête pas là. Lors de l’audit, l’IGE découvre que tous les documents comptables de 2019 ont été détruits, sous prétexte qu’ils auraient été contaminés par l’amiante lors des travaux. Quant aux archives des années suivantes (2020 à 2023), elles semblent s’être évaporées sans laisser de trace.

    La nouvelle équipe diplomatique, en quête de transparence, n’a trouvé qu’un vide sidérant. Cette absence de preuves alimente les soupçons et rend l’enquête encore plus complexe.

    L’agent judiciaire de l’État a déposé une plainte pour détournement de fonds publics et escroquerie. Une enquête judiciaire est en cours pour tenter de démêler cette affaire qui pourrait n’être que la partie visible d’un iceberg.

    Les implications de ce scandale sont lourdes pour l’image du Sénégal. Comment une telle malversation a-t-elle pu se dérouler sans contrôle au sein d’une institution diplomatique majeure ? Ce scandale met en lumière les failles du système de gestion et de contrôle des ambassades sénégalaises à l’étranger.

    Alors que le Sénégal cherche à renforcer sa diplomatie et à attirer les investissements étrangers, cette affaire ternit la réputation de l’État. L’IGE exhorte les autorités à renforcer les mécanismes de contrôle et à traduire en justice les responsables de ces actes répréhensibles.

    Mais au-delà des sanctions, cette crise pose une question fondamentale : le Sénégal parviendra-t-il à éradiquer la corruption au sein de ses institutions ? Alors que l’enquête avance, le pays est suspendu à une résolution rapide et exemplaire de ce scandale, qui sape la crédibilité de l’État à l’international.

    Le verdict de cette affaire pourrait bien marquer un tournant décisif dans la lutte contre la corruption au Sénégal, ou au contraire, révéler l’ampleur des défis à surmonter.

    Sénégal-Burundi : Une réunion stratégique des cadres des Lions avec Augustin Senghor avant le dernier match des qualifications à la CAN 2025

    À la veille du match opposant le Sénégal au Burundi, ce mardi 19 novembre, dans le cadre de la dernière journée des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025, un événement intrigant s’est déroulé en marge de l’entraînement des Lions de la Téranga au stade Abdoulaye-Wade.

    Une réunion discrète s’est tenue dans l’enceinte du stade entre le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor, et sept cadres de l’équipe nationale, tous anciens ou actuels capitaines. Selon Les Échos, cette rencontre a réuni Kalidou Koulibaly, Sadio Mané, Abdou Diallo, Idrissa Gana Guèye, Ismaïla Sarr, Abdoulaye Seck et Édouard Mendy. Le point commun entre ces joueurs ? Ils ont tous eu l’honneur de porter le brassard de capitaine des Lions.

    Malgré les spéculations sur l’ordre du jour de cette réunion, aucune information officielle n’a filtré. Cependant, les journalistes présents n’ont noté aucun signe de tension ou d’inquiétude sur les visages des joueurs à l’issue de la rencontre. Selon Les Échos, « Augustin Senghor a peut-être dû tenir un discours rassurant puisqu’aucun visage n’est sorti crispé ou déconcerté ».

    Cette réunion pourrait avoir pour but de renforcer la cohésion du groupe avant un match décisif ou d’échanger sur des questions stratégiques liées à la gestion de l’équipe en vue de la CAN 2025. Avec des cadres comme Sadio Mané et Kalidou Koulibaly présents, il est probable que les discussions aient porté sur des enjeux importants pour l’avenir des Lions.

    Après cet échange, les sept joueurs ont rejoint le reste de l’équipe dans le bus, sous les regards intrigués des observateurs. L’atmosphère, selon les témoins, semblait détendue, signe que cette réunion n’a rien de dramatique.

    Alors que les Lions s’apprêtent à affronter le Burundi, cette initiative du président de la FSF démontre l’importance d’un leadership partagé au sein de l’équipe. Les cadres, en tant que piliers du vestiaire, jouent un rôle clé dans la dynamique collective, et ces rencontres pourraient être déterminantes pour maintenir la motivation et la sérénité du groupe.

    Le match de ce mardi sera une occasion pour les Lions de confirmer leur statut de favori et de peaufiner leur préparation en vue de la CAN 2025. Avec une équipe soudée et un leadership renforcé, le Sénégal semble prêt à relever les défis à venir.

    Rendez-vous au stade Abdoulaye-Wade pour voir si cette réunion aura eu un impact sur la performance des Lions face au Burundi.

    Législatives anticipées au Sénégal : Pastef largement en tête, en attendant les résultats officiels

    Les élections législatives anticipées du 17 novembre dernier ont marqué un tournant dans le paysage politique sénégalais. Alors que la Commission nationale de recensement des votes entame demain, 20 novembre, à 10 heures, à la salle 4 du palais de justice de Dakar, le dépouillement officiel des résultats, les premières tendances indiquent une victoire éclatante du parti Pastef dirigé par Ousmane Sonko.

    Selon les projections issues des urnes et rapportées par le journal Le Témoin, Pastef aurait remporté une majorité écrasante, raflant 41 des 46 départements du Sénégal. Cela se traduirait par une majorité parlementaire estimée à 131 députés, confirmant l’élan populaire derrière le parti.

    Cette victoire, si elle est confirmée, marquera une nouvelle phase dans la politique sénégalaise, avec une nette prise de pouvoir par un parti d’opposition, autrefois marginalisé.

    Derrière Pastef, la coalition Takku Wallu, menée par l’ancien président Macky Sall, se positionne en deuxième place avec seulement 16 députés. Une performance décevante pour l’ancien chef d’État, qui peine visiblement à mobiliser un électorat autrefois acquis à sa cause.

    En troisième position, la liste Jamm ak Njariñ de l’ancien Premier ministre Amadou Bâ, quant à elle, ne décroche que sept sièges. Ce score, bien que modeste, souligne la fragmentation de l’opposition face à la montée en puissance de Pastef.

    La Commission nationale de recensement des votes, présidée par des magistrats, a pour mission de compiler les données des commissions départementales et de proclamer officiellement les résultats. Ces travaux détermineront la répartition définitive des sièges à l’Assemblée nationale et valideront les tendances observées depuis dimanche.

    Cette élection législative anticipée pourrait redessiner le paysage institutionnel du Sénégal. Une majorité absolue pour Pastef offrirait à Ousmane Sonko une latitude politique considérable, notamment dans l’adoption de lois et la conduite des réformes. Cependant, cette montée en puissance suscite également des interrogations sur la gestion de l’après-victoire et sur la capacité de Pastef à maintenir une cohésion nationale dans un contexte parfois tendu.

    Le Sénégal retient son souffle dans l’attente des résultats officiels, qui pourraient sceller un tournant historique dans la gouvernance du pays.

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°326 – du 19/11/2024

    🔴 MARCHÉ FINANCIER DE L’UMOA – NON ATTEINTE DE L’OBJECTIF DE MOBILISATION : DAKAR EN PERTE D’ATTRACTIVITÉ ?
    🔴 POUR PRÉVENIR UNE DUALITÉ AU SOMMET : DES EXPERTS SUGGÈRENT À SONKO DE CHOISIR LA PRÉSIDENCE DU PARLEMENT

    🔴 SÉNÉGAL VS BURUNDI – DERNIER MATCH POUR CONVAINCRE AVANT LA SÉLECTION D’UN COACH : PAPE THIAW JOUE LA DER
    🔴 COMBAT ROYAL CONTRE MODOU LÔ – OPEN PRESS À DIONWAR : SITEU PROMET D’APPORTER LA COURONNE

    Législatives 2024 : Daouda Mine conseille à Sonko de privilégier l’Assemblée nationale

    À la suite de la victoire de Pastef lors des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, le chroniqueur Daouda Mine a livré une analyse sur la place d’Ousmane Sonko dans le nouvel équilibre institutionnel. Pour le journaliste, Sonko, tête de liste victorieuse, devrait quitter ses fonctions de Premier ministre pour se concentrer sur celles de président de l’Assemblée nationale.

    Daouda Mine estime qu’Ousmane Sonko, en choisissant de siéger à l’Assemblée, pourrait occuper une position stratégique, libérée de la tutelle de l’exécutif incarné par le président Bassirou Diomaye Faye. Le poste de président de l’Assemblée nationale offre une autonomie renforcée, étant une fonction élective et non révocable par décret, contrairement à celle de Premier ministre. Selon le chroniqueur, cela permettrait à Sonko de s’affirmer davantage comme une figure politique centrale tout en clarifiant la séparation des pouvoirs.

    En restant à la Primature, Sonko risquerait de se retrouver dans une situation délicate, devant se conformer aux orientations définies par le chef de l’État. Cette subordination pourrait limiter sa capacité à porter des initiatives politiques fortes et indépendantes. À l’inverse, en présidant l’Assemblée nationale, il serait en mesure de jouer un rôle clé dans la définition des lois et des politiques publiques, tout en consolidant son leadership au sein de l’appareil législatif.

    Pour Daouda Mine, cette réorganisation permettrait également d’éviter des conflits d’ambition au sein de l’exécutif et de renforcer l’équilibre institutionnel du pays. En optant pour le législatif, Ousmane Sonko pourrait non seulement marquer une nouvelle étape dans sa carrière politique, mais également contribuer à poser les bases d’une gouvernance plus équilibrée et respectueuse des rôles constitutionnels de chaque pouvoir.

    Cette suggestion intervient dans un contexte où la victoire de Pastef redessine le paysage politique sénégalais, avec une majorité parlementaire désormais acquise à la coalition au pouvoir. Le choix stratégique d’Ousmane Sonko pourrait ainsi avoir un impact déterminant sur l’avenir politique du Sénégal.

    Législatives 2024 : la Commission nationale de recensement des votes entame ses travaux mercredi

    La Commission nationale de recensement des votes se réunira ce mercredi 20 novembre pour débuter le processus de recensement des suffrages exprimés lors des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Les travaux, prévus à partir de 10 heures, se tiendront à la salle d’audience n°4 du palais de justice de Dakar.

    Conformément aux dispositions du Code électoral, notamment les articles LO 89, LO 142, LO 143, LO 192 et LO 193, cette étape est cruciale pour l’officialisation des résultats provisoires. Elle permettra de vérifier, compiler et valider les procès-verbaux des bureaux de vote à travers le pays.

    La Commission nationale, composée de magistrats, de représentants de l’administration, des partis politiques et de la société civile, devra garantir la transparence et l’intégrité de cette opération. Les résultats ainsi compilés seront ensuite transmis au Conseil constitutionnel, qui proclamera les résultats définitifs.

    Le processus de recensement des votes est un moment clé pour l’ensemble des acteurs politiques et citoyens, permettant de clore la phase électorale tout en consolidant la confiance dans le système démocratique sénégalais.

    Forum Ambition Africa : rendez-vous africain du B to B à Paris

    Ce matin s’ouvre à Paris, et ce pour deux jours, la 6ème édition du forum Ambition Africa, rencontre business pour la coopération économique et commerciale entre la France et l’Afrique.
    L’événement, organisé par le Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, ainsi que le Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, regroupe le gotha du monde des affaires en Afrique et des entreprises françaises. Nos compatriotes Abdou Souleye Diop, vice-président du cabinet Mazars, et Seynabou Dia, communicante, seront présents aux côtés d’entrepreneurs sénégalais et africains de renommée.

    Ce forum est devenu au fil des années un rendez-vous important de l’Afrique conquérante à travers notamment un secteur privé dynamique qui envisage d’aller chercher des parts de marché au-delà de nos frontières. A rebours du climat de méfiance et de ressentiment colonial, la rencontre se focalise sur l’économie, les opportunités d’affaires, et permet des contacts B to B entre hommes d’affaires africains et européens.
    L’édition 2023 d’Ambition Africa a rassemblé plus de 1 600 participants français et africains, venus de 41 pays d’Afrique. Gageons que cette année le niveau de participation sera plus élevé. La délégation sénégalaise aura également entre les mains la Vision 2050 déclinée par les plus hautes autorités, pour la présenter au forum. Elle aura à cœur de valoriser la stabilité de notre pays, son ancrage démocratique, son climat des affaires apaisé et son ouverture aux capitaux extérieurs. Il faut tout de même espérer que l’édition prochaine soit délocalisée de Paris à une capitale africaine dynamique comme Dakar, Abidjan ou encore Kigali.

    Élections législatives 2024 : le Forum Civil livre son bilan et ses recommandations

    Le Forum Civil, section sénégalaise de Transparency International, a présenté son bilan des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. À travers un document détaillé, l’organisation a partagé ses observations sur le déroulement du scrutin, soulignant ses aspects positifs tout en formulant des recommandations pour consolider le processus démocratique sénégalais.

    Dans le cadre de son Programme Redevabilité électorale, financé par Open Society Foundations, le Forum Civil a déployé une mission d’observation électorale basée sur trois piliers :

    1. Monitoring de la violence et observation à long terme : 46 observateurs ont été mobilisés pour surveiller les éventuels incidents avant et après le scrutin.
    2. Observation à court terme : le jour du vote, 280 observateurs ont été répartis dans tout le pays.
    3. Coordination centrale : un quartier général électoral, dirigé par Birahim Seck et des experts électoraux, a supervisé l’ensemble des opérations.

    Un site web dédié aux élections a également été lancé, permettant un accès transparent aux rapports et résultats produits tout au long du processus.

    Observations principales

    Ouverture des bureaux de vote

    • 78 % des bureaux ont ouvert à l’heure, tandis que 22 % ont connu des retards dus à des absences de membres, des lacunes en matériel électoral ou des problèmes organisationnels.
    • La présence féminine dans les bureaux de vote reste notable : 14 % des présidents de bureau et 41 % des assesseurs étaient des femmes.
    • 98 % des bureaux étaient accessibles, et l’urne a été vérifiée comme vide dans 99 % des cas avant le début du vote.

    Déroulement du scrutin

    • Les procédures ont été respectées dans une majorité écrasante des bureaux observés.
    • Le secret du vote a été garanti dans 99 % des bureaux grâce à un bon aménagement des isoloirs.
    • La sécurité a été assurée dans 99 % des centres de vote, reflétant une organisation maîtrisée malgré quelques défis logistiques.

    Clôture et dépouillement

    • Les procédures de dépouillement ont été respectées dans presque tous les bureaux, avec des incidents mineurs signalés dans seulement 2 % des cas.
    • La présence des scrutateurs a varié : 45 % des bureaux ont compté quatre scrutateurs, mais dans 35 %, moins de quatre étaient présents.

    Recommandations du Forum Civil

    Pour renforcer la transparence et la paix postélectorale, l’organisation propose :

    À l’État

    • Assurer le respect des prochaines étapes du processus électoral, conformément au cadre légal.

    Aux acteurs politiques

    • Utiliser les voies de recours légales en cas de contestation.
    • Éviter tout recours à la violence et bannir les discours de haine.
    • Impliquer davantage les femmes dans les instances décisionnelles.

    Aux médias

    • Maintenir une couverture éthique et s’abstenir de propager des discours haineux ou des fausses informations.

    Aux citoyens

    • Respecter l’ordre public et s’abstenir de comportements susceptibles de troubler la sérénité nationale.

    Le Forum Civil a salué la maturité politique du peuple sénégalais, qui a permis la tenue d’un scrutin calme et transparent. Il a également félicité l’administration électorale pour son efficacité malgré le caractère anticipé des élections. Toutefois, des actes de violence isolés ont été regrettés, rappelant les défis sécuritaires auxquels le pays fait face.

    Élections législatives 2024 : Macky Sall félicite le Pastef et salue la maturité démocratique du Sénégal

    L’ancien président de la République, Macky Sall, a tenu à adresser un message de félicitations à la coalition Pastef pour sa victoire aux élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Dans une déclaration empreinte de respect pour le choix du peuple, le leader de la coalition Takku Wallu Sénégal a également salué la vitalité démocratique et républicaine du Sénégal.

    « Le peuple souverain s’est clairement exprimé, confirmant une fois de plus sa maturité politique, son attachement aux valeurs républicaines et à la démocratie, socles de notre cohésion sociale et de notre vivre-ensemble », a déclaré Macky Sall. Avec dignité, il a reconnu le succès de ses adversaires tout en remerciant les électeurs qui ont soutenu sa liste.

    « Je voudrais dans le même élan remercier tous mes compatriotes sans exclusive, hommes, femmes, jeunes des villes, du monde rural et de la diaspora, et exprimer ma profonde gratitude à tous ceux qui ont bien voulu porter leurs suffrages sur la liste que j’ai eu l’honneur de diriger », a-t-il ajouté.

    Macky Sall a également rappelé l’importance du respect des institutions et du choix populaire comme fondements de la cohésion nationale. Reconnaissant dans le peuple sénégalais « un grand peuple, une grande nation », il a encouragé la nouvelle majorité à travailler pour le bien commun et à répondre aux attentes élevées des citoyens.

    Bien que désormais dans l’opposition, Macky Sall a laissé entendre que son rôle et celui de sa coalition ne s’arrêteraient pas à ce scrutin. Ils se positionnent comme des acteurs engagés pour la défense des intérêts du Sénégal et la préservation de sa démocratie, tout en souhaitant le succès à la nouvelle majorité parlementaire.

    Aminata Touré : « Une victoire écrasante qui marque la fin d’une époque politique »

    Au lendemain des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, les réactions continuent de se multiplier face aux premières tendances qui placent le Pastef largement en tête. Parmi les voix qui se sont élevées, celle d’Aminata Touré, ancienne Première ministre et actuelle Haut Représentant du Chef de l’État, s’est fait remarquer par sa fermeté et son optimisme.

    Sur sa page X (ex-Twitter), Aminata Touré a célébré ce qu’elle qualifie de « victoire écrasante et sans appel ». « N’ayons pas le triomphe modeste : cette victoire consacre la fin définitive d’une époque politique et sonne le glas de la retraite définitive de nombreux politiciens », a-t-elle écrit, soulignant l’ampleur de l’élan populaire en faveur du parti au pouvoir.

    Si Aminata Touré savoure cette victoire, elle n’en oublie pas les défis qui attendent la nouvelle majorité. « Le peuple sénégalais nous a accordé un vote de confiance sans équivoque. Il ne nous reste plus qu’à nous retrousser les manches pour transformer notre pays en profondeur et le sortir définitivement de la pauvreté », a-t-elle ajouté, appelant à une gouvernance efficace et axée sur les besoins réels des citoyens.

    Cette déclaration s’inscrit dans un contexte de bouleversement politique au Sénégal. Les premières tendances des résultats confirment une nette domination du Pastef face à 40 listes concurrentes. Cette victoire, saluée par Aminata Touré, traduit l’aspiration d’une majorité de Sénégalais à un renouvellement profond de la classe politique.

    Avec cette nouvelle dynamique, le parti au pouvoir se retrouve sous le regard attentif d’une nation qui attend des réformes ambitieuses et une gestion transparente. La responsabilité est immense, mais Aminata Touré et ses pairs semblent déterminés à relever le défi.

    Victoire de Pastef : « Ensemble C’est Possible » liste déjà les attentes

    Après la brillante victoire de la liste Pastef dans tout le Saloum, le président du mouvement « Ensemble C’est Possible » a salué la forte mobilisation des populations, tout en rappelant les nombreux espoirs nourris. Bien que le programme « Sénégal 2050 » propose de nombreuses réalisations, le jeune politique n’a pas manqué de souligner les urgences à traiter.

    « Il convient de féliciter particulièrement le parti PASTEF, dirigé par le président Ousmane Sonko, pour cette belle victoire qui symbolise notre aspiration collective à un avenir meilleur. Je tiens également à remercier les militants et sympathisants du mouvement national Ensemble C’est Possible, qui ont su unir leurs efforts pour soutenir PASTEF, une initiative bénéfique pour le Sénégal. Nous encourageons le Président de la République et son gouvernement à s’engager pleinement pour améliorer le quotidien des Sénégalais, en suivant l’agenda de transformation Sénégal 2050, afin de bâtir un pays prospère, juste et souverain. Aux futurs députés qui porteront nos espoirs et nos aspirations, ce changement que nous appelons de nos vœux est désormais à portée de main et reflète notre volonté commune de construire un Sénégal nouveau, tourné vers un avenir meilleur », a-t-il déclaré.

    « Nous avons eu l’occasion de recueillir de nombreuses doléances des populations, qu’elles soient des zones urbaines ou rurales du Sénégal. Au-delà du manque de pistes de production, l’électricité reste un rêve pour certains villages, qui n’ont toujours pas accès à ce service depuis les indépendances. La disponibilité de semences de qualité et d’engrais suffisants avant l’hivernage sont, entre autres, des demandes que nous avons notées », a expliqué Moustapha Junior Thiam.

    Le président du mouvement Ensemble C’est Possible espère que les problèmes d’eau à forte teneur en sel ou en iode seront bientôt résolus dans le Saloum grâce au transfert d’eau douce prévu dans le cadre du projet des autoroutes de l’eau, conduit par le ministère de l’Hydraulique. « Des concertations sur l’eau et l’assainissement sont prévues à Kaolack du 21 au 23 novembre 2024, sous la présidence de Bassirou Diomaye Diakhar Faye, président de la République. Ces rencontres rassembleront tous les acteurs clés du secteur pour élaborer une nouvelle politique nationale visant à garantir un accès équitable et durable à l’eau et aux services d’assainissement pour tous les Sénégalais », a-t-il ajouté.

    Ces concertations visent également à « soutenir les objectifs de la Vision Sénégal 2050, les Objectifs de Développement Durable (ODD) pour 2030, ainsi que la Vision africaine de l’eau à l’horizon 2063″. L’un des résultats attendus est l’élaboration d’un document stratégique qui orientera les investissements et les projets d’infrastructure dans ce domaine. Le choix de Kaolack, au cœur du bassin arachidier, « souligne la volonté du gouvernement d’intégrer des considérations de justice sociale et d’équité territoriale dans les politiques publiques », a détaillé le président du mouvement Ensemble C’est Possible.

    Pour conclure, M. Moustapha Junior Thiam a rappelé que la Sonacos de Kaolack ainsi que le Domitexka de Kahone ont déjà rouvert leurs portes. En plus de l’aménagement du port et des opportunités offertes par le tourisme religieux, le chef de file de Ensemble C’est Possible croit fermement que le pôle Centre retrouvera son lustre d’antan, au grand bonheur des populations.

    Enfin, concernant l’organisation transparente du scrutin du 17 novembre, il a adressé ses félicitations à l’administration territoriale sénégalaise ainsi qu’au ministère de l’Intérieur, qui ont une fois de plus permis au Sénégal de préserver son rang de vitrine de la démocratie en Afrique.

    Gossas: Adama Diallo, candidat de «Andu Nawlé», gagne le département

    Dans le département de Gossas, le seul siège en compétition a été gagné par Adama Diallo, candidat titulaire de « Andu Nawlé », la marche des territoires. Il est donné vainqueur dans 4 communes (Gossas, Colobane, Ndiéné Lagane et Patar Lia). M. Diallo n’a perdu que les communes de Mbar et de Ouadiour. Andu Nawlé a obtenu 10379 voix dans l’ensemble du département contre 9385 pour Pastef.

    Une victoire fêtée par le maire de Gossas et ses inconditionnels dès 21 heures. Ils ont organisé une caravane qui a sillonné les principales artères de la commune. Devant la Mairie où la caravane a marqué un arrêt, Adama Diallo a remercié les populations du département de Gossas qui lui ont encore fait confiance. Il a salué la posture de l’ensemble des maires et du président du Conseil départemental qui ont soutenu sa candidature.

    Législatives 2024 : Tahirou Sarr adresse ses félicitations à Ousmane Sonko et au Pastef

    Les réactions se multiplient après les premières tendances favorables à la coalition Pastef lors des élections législatives anticipées de ce dimanche 17 novembre. Parmi les félicitations adressées au nouveau pouvoir, celle de Tahirou Sarr, tête de liste de la coalition Les Nationalistes “Jël linu moom”, a particulièrement retenu l’attention.

    Dans une déclaration officielle, Tahirou Sarr a exprimé « ses plus sincères et chaleureuses félicitations au parti Pastef et à son leader, Ousmane Sonko, pour cette élection couronnée par une majorité incontestable ». Cette victoire, selon lui, témoigne de la confiance du peuple sénégalais envers le projet politique porté par Sonko et son équipe.

    Tahirou Sarr a salué non seulement la victoire électorale du Pastef, mais également la détermination du peuple sénégalais à soutenir un projet de transformation nationale. « Considérant le Projet pour lequel le peuple s’est battu et fait toujours foi, je suis certain que des lois pour son application se révéleront fructueuses et bénéfiques pour notre nation », a-t-il affirmé.

    Dans son message, Sarr a invoqué des prières pour le pays, appelant à la bénédiction divine pour que les aspirations du peuple sénégalais soient enfin réalisées. « Puisse Allah, le Tout miséricordieux et le Très miséricordieux accorder enfin au Sénégal ce pour lequel le peuple s’est toujours battu et sacrifié », a-t-il ajouté.

    Les félicitations de Tahirou Sarr s’inscrivent dans un climat d’optimisme général après les élections législatives anticipées. Le soutien exprimé par diverses personnalités politiques à Ousmane Sonko et au Pastef souligne l’espoir de nombreux acteurs d’une transformation significative du paysage politique et social au Sénégal.

    Alors que les résultats définitifs ne sont pas encore officiellement proclamés, les premières tendances montrent une nette avancée du Pastef, laissant entrevoir une majorité parlementaire. Cette situation pourrait ouvrir la voie à des réformes ambitieuses portées par Sonko, avec un Parlement aligné sur ses priorités.

    Avec ce soutien public de figures comme Tahirou Sarr, le Pastef semble gagner en légitimité et en soutien au-delà de ses rangs traditionnels. Ce type de déclaration pourrait contribuer à rassembler des forces politiques autour des nouveaux projets de lois et des réformes à venir.

    La coalition Les Nationalistes “Jël linu moom”, dirigée par Tahirou Sarr, avait elle-même proposé un programme axé sur le patriotisme économique et la souveraineté nationale. En félicitant le Pastef, Sarr semble ouvert à la possibilité de coopérer avec le nouveau pouvoir pour la mise en œuvre de politiques visant à renforcer l’indépendance et la prospérité du Sénégal.

    Victoire provisoire de Pastef : Alioune Tine propose qu’Ousmane Sonko préside le Parlement pour un meilleur équilibre des pouvoirs

    Dans un contexte politique marqué par une victoire provisoire de la coalition Pastef, le fondateur de l’Afrikajom Center, Alioune Tine, a émis une proposition audacieuse : selon lui, Ousmane Sonko, actuel Premier ministre, devrait quitter ce poste pour prendre la présidence de l’Assemblée nationale. Ce choix, selon Tine, permettrait d’assurer un équilibre des pouvoirs au Sénégal et de renforcer le rôle du Parlement.

    Dans un message publié sur le réseau social X (anciennement Twitter) ce lundi 18 novembre, Alioune Tine, figure influente de la société civile sénégalaise, a appelé à une réorganisation des pouvoirs au sein de l’État sénégalais. Selon lui, Ousmane Sonko, en tant que président du Parlement, pourrait insuffler une nouvelle dynamique à cette institution. « Pour servir le Sénégal et contribuer à l’équilibre des pouvoirs, il doit occuper la présidence du Parlement », a-t-il affirmé. Tine souligne que Sonko pourrait faire du Parlement un véritable contre-pouvoir, capable de jouer un rôle déterminant dans la transformation sociopolitique du pays.

    Alioune Tine est convaincu qu’un Parlement renforcé, sous la direction d’Ousmane Sonko, serait capable de promouvoir des réformes majeures. « Président du Parlement, Ousmane Sonko en fera un pouvoir qu’il n’a jamais été dans l’histoire politique », a-t-il ajouté, insistant sur l’importance d’un pouvoir législatif plus autonome et influent.

    Outre cette proposition, Alioune Tine a également suggéré des mesures pour revitaliser l’Assemblée nationale. Il recommande de « densifier le Parlement » en renforçant les capacités des députés, notamment par le recrutement d’assistants parlementaires qualifiés. Ces assistants auraient pour mission de soutenir, conseiller et orienter les parlementaires de manière plus efficace, permettant ainsi à l’Assemblée de mieux jouer son rôle de législateur.

    Pour Alioune Tine, il est également crucial que la coalition Pastef nomme un Premier ministre « efficace, compétent, expérimenté et politique ». Cette personnalité devra faire preuve d’une « intelligence politique consciente des enjeux politiques, économiques, sociaux et écologiques du moment, pour agir en conséquence ». Il s’agit, selon Tine, de choisir une figure capable de mener des réformes ambitieuses, tout en assurant une gestion efficace des affaires de l’État.

    Alioune Tine n’a pas oublié l’opposition dans sa vision d’un Sénégal renouvelé. Il insiste sur le fait que l’opposition doit être reconnue comme une institution à part entière, soulignant que « la rupture systémique » nécessaire pour le développement du pays ne peut se faire sans la participation de tous les Sénégalais. Cette inclusion, selon lui, doit se faire dans le respect des valeurs de la République et dans un esprit d’égalité.

    « L’opposition doit jouer un rôle actif dans ce processus de transformation. Il est impératif de garantir un dialogue inclusif, respectueux des différences politiques, afin de bâtir une nation plus forte et plus unie », a-t-il plaidé.

    La proposition d’Alioune Tine arrive à un moment crucial où le Sénégal est en quête de stabilité politique après une période de tensions. En appelant à un rééquilibrage des pouvoirs et à une revalorisation du rôle du Parlement, Tine cherche à promouvoir un système démocratique plus robuste, où chaque institution joue pleinement son rôle.

    Reste à voir si Ousmane Sonko et la coalition Pastef seront réceptifs à ces suggestions et s’ils opteront pour un tel changement stratégique. Cette proposition pourrait redéfinir non seulement le rôle du Parlement, mais aussi l’architecture globale du pouvoir au Sénégal.

    Sénégal : Les législatives anticipées se déroulent dans le calme et la transparence, selon la CENA

    La Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) a exprimé sa satisfaction quant au bon déroulement des élections législatives anticipées qui ont eu lieu le dimanche 17 novembre 2024. Dans un communiqué parvenu à la presse, l’institution a salué le climat pacifique qui a prévalu tout au long de cette journée électorale, aussi bien sur le territoire national qu’à l’étranger.

    Les bureaux de vote ont ouvert dès 8 heures du matin et ont accueilli les électeurs jusqu’à 18 heures. Selon la CENA, le scrutin s’est déroulé sans incidents majeurs, reflétant une fois de plus l’attachement des citoyens sénégalais aux valeurs démocratiques. L’organisation s’est félicitée du civisme exemplaire des électeurs, qui se sont mobilisés pour accomplir leur devoir de vote dans une ambiance sereine.

    La CENA a tenu à rendre hommage aux forces de défense et de sécurité, dont la présence était assurée dans l’ensemble des lieux de vote. « Leur contribution a permis de garantir le bon déroulement du scrutin, en veillant à la sécurité des électeurs et du personnel électoral », précise le communiqué.

    L’institution a également salué le comportement des différents candidats, de leurs partisans et des mandataires présents dans les bureaux de vote. La transparence et l’esprit démocratique dont ont fait preuve ces acteurs ont facilité le dépouillement des bulletins dans une atmosphère de sérénité.

    Les missions d’observation, tant nationales qu’internationales, ont joué un rôle clé dans le suivi du scrutin. La CENA a exprimé sa reconnaissance envers ces observateurs pour leur vigilance et leur engagement sur le terrain. « Leurs constats confirment une fois de plus l’ancrage du Sénégal dans le camp des démocraties majeures », souligne l’institution.

    Cette élection législative anticipée marque une étape importante dans la vie politique sénégalaise. En saluant l’ensemble des parties prenantes, la CENA met en avant la maturité démocratique du Sénégal, démontrée par la participation active et pacifique des citoyens.

    Alors que le processus de compilation des résultats suit son cours, la transparence et le calme qui ont caractérisé ce scrutin sont perçus comme des signes positifs pour l’avenir politique du pays.

    En attendant les résultats définitifs, les observateurs s’accordent déjà à dire que le Sénégal a, une fois de plus, prouvé sa capacité à organiser des élections libres et transparentes, consolidant ainsi sa position de modèle démocratique sur le continent africain.

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