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Cité Tobago : Les impactés espèrent un rétablissement après des années de souffrance

Les habitants de la Cité Tobago, déplacés suite à la destruction de leurs maisons, continuent de lutter pour obtenir des compensations et restaurer leurs droits. Ces citoyens, réattribués à de nouveaux lotissements tels que Hangar Pèlerin, Recasement 2 et BOA, attendent depuis près de dix ans pour voir leurs conditions d’habitat rétablies. Cependant, la suspension des travaux depuis le 31 juillet, en raison de problèmes administratifs liés à des attributions de parcelles supposées illégales, a exacerbé leur souffrance.

Le Collectif des Impactés de Tobago, qui regroupe ces familles, a exprimé un soulagement après un communiqué du Secrétariat du Gouvernement qui a apporté des clarifications sur la situation. Bien que cette annonce soit perçue comme une lueur d’espoir, le Collectif demeure préoccupé par les nombreux retards dans le processus et l’absence des compensations financières promises depuis des années.

Les familles affectées se raccrochent à la prorogation de 45 jours, accordée par les autorités, qu’elles espèrent comme étant le point tournant de leur combat. Cette nouvelle période pourrait enfin permettre le redémarrage de la reconstruction de leurs maisons, prévue pour la mi-décembre. Toutefois, la mise en place d’infrastructures essentielles reste au cœur de leurs revendications. En effet, les habitants demandent d’urgence l’installation de l’eau, de l’électricité, de routes, ainsi que d’équipements publics vitaux tels qu’une école et un centre de santé, pour garantir des conditions de vie décentes.

En outre, le Collectif appelle à une prise en charge des victimes qui n’ont toujours pas reçu leur terrain. Ils en appellent également à l’indulgence du président de la République, espérant que son intervention facilitera la finalisation des compensations et permettra aux sinistrés de retrouver une vie normale dans leurs nouveaux logements.

Les familles de la Cité Tobago, après des années de souffrance, placent désormais leurs espoirs dans une résolution rapide de leurs problèmes afin de tourner la page sur une époque de difficultés et de reconstruire leur avenir.

Démantèlement d’un site d’orpaillage clandestin à Sekhoto : saisie de 37 pompes, groupes électrogènes et motos

Les forces de la Zone militaire n°4 ont mené une opération de grande envergure dans la localité de Sekhoto, située au bord de la rivière Falémé, pour démanteler un site d’orpaillage clandestin. Dans le cadre de cette opération, les militaires ont procédé à la saisie d’un matériel massif, incluant 37 pompes à eau, plusieurs groupes électrogènes, des motos, et divers autres équipements essentiels utilisés pour l’exploitation illégale de l’or. La Direction de l’information et des relations publiques des Armées (DIRPA) a confirmé cette action sur son compte X (ex-Twitter), soulignant l’importance de cette intervention dans la lutte contre l’orpaillage illicite.

Ces patrouilles régulières de l’armée sénégalaise visent à sécuriser la zone frontalière et à faire respecter le décret national interdisant toute activité minière dans cette région particulièrement vulnérable. Les autorités sont de plus en plus préoccupées par les impacts environnementaux des activités d’orpaillage clandestin, dont la pollution de la rivière Falémé, une ressource vitale pour les communautés locales. Le recours massif à des équipements tels que les pompes et les groupes électrogènes entraîne des dommages écologiques considérables, menaçant à long terme la biodiversité et la qualité des ressources en eau.

La présence de sites d’orpaillage clandestins à Sekhoto met également en lumière des problèmes de sécurité pour les populations environnantes. En effet, l’attrait de l’or encourage des activités économiques non régulées et attire de nombreux individus en quête de profits rapides. Ce phénomène, devenu un véritable défi pour l’État, compromet la stabilité de certaines zones frontalières. En réaction, les autorités ont décidé de renforcer les contrôles et d’augmenter les patrouilles pour démanteler systématiquement les installations illégales et décourager cette exploitation sauvage.

Les forces de sécurité sénégalaises réitèrent leur engagement à combattre ces activités illégales en menant des opérations soutenues sur le terrain, tout en sensibilisant les populations locales aux dangers que représente cette exploitation anarchique des ressources naturelles. Les autorités encouragent aussi les riverains à coopérer en signalant les activités suspectes et en participant aux actions de préservation de l’environnement. En collaborant avec les communautés, les responsables espèrent limiter l’expansion de l’orpaillage illégal et protéger les écosystèmes régionaux.

Les prochaines étapes incluront une surveillance accrue et de nouvelles opérations pour garantir la préservation des ressources naturelles du Sénégal. L’engagement des forces de l’ordre est soutenu par une volonté de promouvoir un développement durable et de préserver le patrimoine naturel du pays, particulièrement dans des zones aussi sensibles que la Falémé.

Grève des médecins spécialistes : le collectif des DES suspend toutes les activités hospitalières

À partir du 11 novembre 2024, les Docteurs en Spécialisation (DES) du Sénégal suspendent toutes leurs activités hospitalières, entamant une grève illimitée. Ce mouvement survient après plusieurs mois de négociations infructueuses avec les autorités et de promesses non tenues concernant l’amélioration de leurs conditions de travail et la reconnaissance de leurs droits.

Dans un communiqué, les DES dénoncent une situation qu’ils qualifient de « devenue intenable ». « Nous refusons de continuer à travailler dans des conditions déplorables, sans reconnaissance de notre statut et de notre engagement », ont-ils déclaré. Le Comité des Médecins en Spécialisation (COMES) ajoute que cette grève est une réponse à l’indifférence prolongée des autorités et affirme qu’aucune intimidation ne fera fléchir leur détermination.

Le collectif appelle également à l’unité de tous les acteurs de la santé et de la société civile, insistant sur l’importance de ce combat pour l’avenir du système de santé au Sénégal. « Ce combat est celui de l’avenir de notre système de santé », soulignent-ils, réclamant un respect accru de leurs droits et des améliorations concrètes de leurs conditions de travail.

Cette mobilisation, si elle perdure, pourrait engendrer de lourdes conséquences pour le système de santé sénégalais. Les autorités sont vivement exhortées à répondre aux revendications des DES pour éviter une crise de santé publique aux répercussions potentiellement durables.

Affaire Moustapha Ba : Le procureur confie l’enquête à la DIC

Dans le cadre de l’enquête sur le décès de l’ancien ministre des Finances Moustapha Ba, le procureur de la République a pris des mesures décisives en confiant l’affaire à la Division des Investigations Criminelles (DIC). Cette unité spécialisée de la Police nationale est désormais chargée de faire la lumière sur les circonstances entourant la mort de l’ex-ministre.

D’après des informations exclusives de Seneweb, cette décision intervient suite aux premiers résultats de l’autopsie ordonnée par le parquet. Le rapport de l’autopsie a révélé des éléments laissant penser que la mort de Moustapha Ba pourrait ne pas être de cause naturelle, ouvrant ainsi la voie à une enquête approfondie sur les circonstances du décès.

Les enquêteurs de la DIC sont actuellement mobilisés pour collecter toutes les informations nécessaires et analyser chaque détail lié à cette affaire, qui suscite un vif intérêt au Sénégal. Le décès de Moustapha Ba, survenu le 4 novembre dernier à Paris, a rapidement soulevé des questions, conduisant le procureur à ordonner une autopsie et à déclencher cette investigation criminelle.

Cette démarche illustre la volonté des autorités judiciaires de garantir une enquête rigoureuse et impartiale, dans le but d’établir les faits avec précision.

Accusations de coup d’État avorté : le général Kandé porte plainte contre le caporal Fall

Une polémique secoue l’actualité sénégalaise, suite aux récentes déclarations du caporal Fall, un chroniqueur qui, dans une vidéo devenue virale, a insinué l’existence d’un coup d’État avorté sous l’ancien régime du président Macky Sall. Fall a pointé du doigt plusieurs hauts gradés de l’armée sénégalaise, incluant le général Kandé, désormais en poste à l’ambassade du Sénégal à New Delhi, en Inde.

Face à ces accusations graves, le général Kandé a décidé de riposter sur le plan judiciaire. Selon des informations rapportées par Seneweb, il a déposé une plainte contre le caporal Fall, contestant fermement les propos tenus à son égard et rejetant toute implication dans un prétendu complot de coup d’État.

Les propos du caporal Fall ont suscité un vif débat dans le pays, notamment autour de la question de la responsabilité des militaires en dehors de leur rôle au sein de l’armée. Tandis que certaines voix s’inquiètent de l’impact potentiel de ces allégations sur la réputation des forces armées sénégalaises, d’autres soulignent le besoin de vigilance et de prudence dans la diffusion d’informations sensibles.

La plainte du général Kandé marque un pas vers un traitement judiciaire de cette affaire, qui pourrait lever le voile sur les motivations derrière ces déclarations. Ce rebondissement attire l’attention sur les relations entre l’armée et la vie politique sénégalaise, un sujet souvent sensible dans un pays qui a réussi, jusqu’ici, à préserver la stabilité de ses institutions.

INAUGURATION DU SIÈGE DU MOUVEMENT M2BS : Baba Diouf Lambaye renouvelle son soutien à la liste Pastef pour les législatives et promet une victoire

Ce samedi 09 novembre 2024, un élan de solidarité et de mobilisation s’est fait sentir à la Cité Fadia Guentaba 1, où le mouvement Benno Bokk Sénégal Synergies Patriotiques (M2BS), dirigé par M. Baba Diouf Lambaye, a inauguré son nouveau siège. Cet événement, marqué par une forte affluence, a également été l’occasion pour les militants et sympathisants de manifester leur soutien à la liste Pastef, portée par Ousmane Sonko, tête de liste des Patriotes pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024.

Lors de son allocution, le président du M2BS, M. Baba Diouf Lambaye, a affirmé son soutien sans réserve à la liste Pastef. Dans son discours, il a salué la vision politique et l’engagement des leaders, notamment Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko, qu’il a qualifiés de travailleurs infatigables et de patriotes dévoués à l’avenir du Sénégal. Selon lui, leur projet politique est le seul capable d’apporter un changement réel et durable dans le pays.

« Nous avons un devoir de soutien envers cette liste qui incarne l’espoir et la justice pour notre peuple. Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye sont les leaders du changement, et ensemble, nous allons faire triompher leurs idées pour un Sénégal plus juste, plus solidaire et plus prospère », a déclaré M. Baba Diouf Lambaye.

L’événement a également été l’occasion pour le président du M2BS de lancer un appel aux femmes et aux jeunes du pays. Il les a exhortés à se mobiliser en masse pour faire entendre leur voix et porter Pastef à la victoire. « Les femmes sont au cœur du développement de notre nation, et leur rôle dans cette élection sera déterminant. Il est temps que nous fassions entendre notre voix, celle du peuple, pour un Sénégal qui avance et qui gagne », a ajouté M. Diouf.

Dans un élan d’optimisme, M. Baba Diouf Lambaye a appelé à une mobilisation générale. Il a insisté sur l’importance de la participation citoyenne, exhortant les Sénégalais à voter massivement pour assurer une victoire éclatante de la liste Pastef au soir du 17 novembre. « C’est l’avenir de notre pays qui est en jeu. Ensemble, nous allons faire de ces élections une grande victoire pour le peuple sénégalais », a conclu le président du M2BS.

Tragique fin de soirée : Une jeune fille décède d’une apparente overdose à Thiès

Une soirée festive tourne au drame

Ce qui devait être une soirée de fête s’est transformé en drame vendredi dernier, lorsqu’une jeune fille, O. D., a tragiquement perdu la vie des suites d’une probable overdose. La victime aurait consommé une quantité importante de substances illicites, notamment des « volets » — une drogue populaire et dangereuse — avant de perdre connaissance en pleine soirée.

D’après des témoins, la jeune fille aurait montré des signes de malaise soudain, entraînant une crise inquiétante. Ses amis, pensant qu’il s’agissait d’une crise passagère, ont décidé de la transporter dans un appartement voisin pour l’aider à se reposer. Ce choix s’est malheureusement révélé fatal, car O. D. ne s’est pas réveillée. Face à l’aggravation de son état, ses proches ont finalement décidé de l’évacuer vers l’hôpital, mais il était déjà trop tard. La jeune fille a succombé à ce qui semble être une overdose.

Suite à cette tragédie, plusieurs personnes présentes à la soirée ont été interpellées par la police pour nécessité d’enquête. Les autorités cherchent à déterminer les circonstances exactes ayant conduit au décès de la victime, ainsi que la provenance des substances consommées. Les résultats de l’autopsie, attendus ce lundi, permettront d’éclairer davantage les circonstances de ce drame.

Ce triste incident met une nouvelle fois en lumière le fléau de la consommation de drogues chez les jeunes au Sénégal. L’usage des substances telles que les « volets » connaît une inquiétante recrudescence, avec des conséquences souvent dramatiques. Les autorités sanitaires et les associations de prévention alertent régulièrement sur les dangers liés à ces drogues de synthèse, qui circulent de plus en plus lors des événements festifs.

Face à ce drame, les appels à une sensibilisation renforcée sur les risques des drogues n’ont jamais été aussi pressants. Les parents, les éducateurs et les autorités sont invités à redoubler d’efforts pour informer les jeunes sur les dangers des substances illicites, afin d’éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.

En attendant, la communauté de Thiès est sous le choc, alors que la famille et les proches de la victime pleurent la perte d’une jeune fille qui, selon les témoignages, avait encore toute la vie devant elle.

Sénégal : Révélations surprenantes d’Adama Faye sur une prétendue négociation secrète entre Macky Sall et Ousmane Sonko

Dans une déclaration inattendue sur la SEN TV, Adama Faye, frère de l’ancienne Première dame Marième Faye Sall, a jeté un pavé dans la mare en révélant l’existence de négociations secrètes entre le président sortant Macky Sall et l’opposant Ousmane Sonko. Selon Adama Faye, Macky Sall chercherait à faciliter une transition en douceur, garantissant ainsi sa sortie de scène sans risque de poursuites judiciaires.

Adama Faye a affirmé que Macky Sall aurait proposé une somme colossale de 2 milliards de FCFA pour influencer l’élection présidentielle. Selon lui, cette somme serait destinée à faciliter un accord politique avec Ousmane Sonko, en vue d’assurer une transition pacifique. De plus, il a évoqué la possibilité que Bassirou Diomaye Faye, proche collaborateur de Sonko, soit envisagé comme le futur président de la République dans ce scénario.

« La personne qui m’a révélé ces échanges m’a aussi informé que Macky Sall leur a offert 2 milliards de FCFA pour la présidentielle », a déclaré Adama Faye. Il a également avancé que le président sortant travaillerait en coulisses pour affaiblir son propre camp, dans une stratégie visant à favoriser indirectement Ousmane Sonko.

Ces révélations ont immédiatement suscité des réactions dans l’opinion publique et au sein de la classe politique. En effet, la gestion de la succession politique au Sénégal reste un sujet délicat, exacerbé par les tensions actuelles et l’incertitude entourant l’avenir politique du pays. L’idée que Macky Sall, après avoir dirigé le pays pendant plus d’une décennie, puisse chercher à négocier sa sortie avec son principal opposant, Ousmane Sonko, soulève de nombreuses interrogations.

Pour certains observateurs, si ces révélations s’avèrent vraies, cela pourrait marquer un tournant dans la transition politique au Sénégal, signalant un rapprochement stratégique entre des camps autrefois irréconciliables.

Toutefois, il est important de noter que ces affirmations ont été fermement démenties par les autorités en place. Le camp présidentiel a qualifié ces propos de « pure invention », visant à manipuler l’opinion publique. Les partisans de Macky Sall soulignent que le président sortant n’a jamais eu l’intention de céder à des pressions ou de négocier en coulisses avec l’opposition, en particulier avec Ousmane Sonko, qui a été l’un de ses plus fervents critiques.

De son côté, l’équipe de campagne de Ousmane Sonko a également rejeté ces accusations. Ils ont rappelé que leur candidat a toujours maintenu une position claire contre toute forme de négociation secrète avec le pouvoir en place. Selon eux, ces rumeurs ne sont qu’une tentative de déstabilisation visant à discréditer leur mouvement, qui prône un changement radical et une rupture totale avec les pratiques politiques traditionnelles.

Ces révélations surviennent dans un contexte particulièrement tendu, alors que le Sénégal se prépare à l’élection présidentielle de février 2024. Le climat politique est déjà marqué par des affrontements et des manifestations fréquentes, en partie dues à l’incertitude autour de la participation de certains candidats clés, dont Ousmane Sonko.

La sortie d’Adama Faye, bien qu’accueillie avec scepticisme par certains, relance néanmoins les spéculations sur la dynamique actuelle des négociations politiques en coulisses. Pour de nombreux analystes, cette déclaration met en lumière les tractations informelles et les alliances stratégiques qui pourraient bien façonner l’avenir politique du Sénégal.

Le pays retient désormais son souffle, dans l’attente de nouvelles révélations ou d’un démenti officiel des parties impliquées. L’opinion publique, quant à elle, reste divisée entre scepticisme et curiosité, face à ces nouvelles accusations qui viennent encore complexifier une situation déjà délicate.

Pastef : une victoire aux législatives qui pourrait sceller le destin politique de Bassirou Diomaye Faye

Invité devant le Grand Jury de ce dimanche 10 novembre 2024, le journaliste et analyste politique Cheikh Yérim Secka livré une analyse éclairée sur les enjeux des législatives pour le parti Pastef, et plus spécifiquement sur l’avenir politique de Bassirou Diomaye Faye, un proche d’Ousmane Sonko. Selon Seck, une victoire de Pastef aux prochaines législatives pourrait restreindre l’espace politique de Faye, le reléguant au statut de simple figurant au sein de la sphère du pouvoir.

Cheikh Yérim Seck a été catégorique dans son analyse : « Si Pastef remporte les législatives, cela signifiera que c’est la ‘’Sonko sphère’’ qui occupe tout l’espace politique du pouvoir, et que Bassirou Diomaye ne sera qu’un pion lambda dans cette galaxie ». Pour lui, le contrôle du pouvoir par Ousmane Sonko et ses proches pourrait réduire l’influence et la marge de manœuvre de ses alliés, notamment celle de Diomaye Faye.

Cette déclaration de Seck intervient dans un contexte où les tensions internes au sein de Pastef semblent se cristalliser. Le choix de Sonko de participer aux législatives sous la bannière de Pastef, et non sous celle de « Diomaye Président », comme cela avait été le cas lors de la dernière présidentielle, est perçu par l’analyste comme un signal fort. Cela traduit, selon lui, une volonté d’affirmer la prépondérance d’Ousmane Sonko au sein du parti et de sa mouvance politique.

Cheikh Yérim Seck a également relevé l’attitude de neutralité apparente d’Ousmane Sonko dans cette campagne électorale. Pour le journaliste, cette posture peut être interprétée comme une stratégie politique destinée à ne pas s’impliquer directement tout en consolidant son emprise sur l’espace politique. « Le président de la République peut être au-dessus de la mêlée tout en soutenant son camp politique », a-t-il rappelé, avant d’ajouter que le choix de Sonko d’appeler ses alliés à rejoindre Pastef et de ne pas se présenter sous une autre bannière indique clairement une volonté de dominer tout l’espace politique au lendemain des législatives.

La question se pose donc : quel avenir politique pour Bassirou Diomaye Faye si Pastef sort victorieux de ces élections législatives ? Pour Cheikh Yérim Seck, la réponse est claire : « Bassirou Diomaye ne serait plus qu’un acteur de second plan, absorbé par la dynamique centralisatrice de Sonko ». Cette analyse semble trouver écho dans les récents choix stratégiques du parti, qui renforcent l’idée d’une concentration du pouvoir autour de la figure charismatique d’Ousmane Sonko, reléguant ainsi ses potentiels rivaux internes au second plan.

Ces législatives pourraient donc s’avérer cruciales pour la configuration future du paysage politique sénégalais. La stratégie adoptée par Ousmane Sonko et les résultats de ces élections détermineront non seulement l’équilibre des forces au sein de Pastef, mais aussi la dynamique de l’opposition dans son ensemble.

Pour Cheikh Yérim Seck, une chose est certaine : si la « Sonko sphère » parvient à dominer l’espace politique, cela scellera le sort de nombreux acteurs politiques internes au parti, dont Bassirou Diomaye Faye. Le jeu d’alliance et les rivalités internes qui se dessinent autour de cette échéance laissent entrevoir une recomposition possible du leadership au sein de Pastef, et plus largement de l’opposition sénégalaise.

En définitive, l’issue de ces législatives pourrait bien être le point de bascule pour Pastef, où s’opposeront centralisation du pouvoir autour de Sonko et aspirations de ses alliés. L’avenir politique de figures comme Bassirou Diomaye Faye reste, à ce stade, suspendu à la dynamique de cette « Sonko sphère » en pleine expansion.

Décès de l’ancien ministre Mamadou Moustapha Ba – Une autopsie conclut à une mort suspecte

La mort soudaine de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre des Finances et du Budget du Sénégal, continue de soulever des interrogations. En effet, selon un communiqué officiel du procureur de la République, les résultats de l’autopsie ont révélé que le décès de l’ancien ministre n’est pas de cause naturelle, ouvrant ainsi la voie à une enquête approfondie.

L’annonce du procureur de la République, parvenue ce dimanche, confirme que « plusieurs éléments relevés lors de l’autopsie tendent à attester que la mort n’est pas naturelle ». Cette déclaration, bien que brève, laisse entendre qu’il pourrait s’agir d’un acte criminel, sans toutefois préciser les détails des anomalies relevées lors de l’examen du corps.

Face à cette découverte, les autorités judiciaires ont pris la décision de prolonger l’enquête afin de déterminer les circonstances exactes du décès. Le procureur a indiqué que « des actes d’enquête complémentaires » sont nécessaires avant de pouvoir autoriser la levée du corps et l’inhumation de l’ancien ministre.

La mort de Mamadou Moustapha Ba, figure éminente du gouvernement sénégalais, a été un choc pour beaucoup. Ministre des Finances et du Budget, il a été un acteur clé dans les politiques économiques du pays, contribuant à plusieurs réformes importantes. Sa disparition soudaine avait été initialement perçue comme naturelle, mais les conclusions de l’autopsie viennent chambouler cette hypothèse.

L’annonce de ces résultats va certainement accroître la pression sur les autorités pour faire toute la lumière sur cette affaire. L’ouverture d’une enquête approfondie laisse penser que des zones d’ombre entourent le décès de l’ancien ministre, ce qui pourrait relancer les spéculations et les rumeurs autour des causes réelles de sa mort.

En attendant les résultats des investigations complémentaires, les procédures de levée du corps et d’inhumation ont été reportées. Une décision qui témoigne de la volonté des autorités judiciaires de garantir que toutes les pistes soient explorées avant de clore le dossier.

Ce report pourrait être mal perçu par la famille et les proches du défunt, désireux de lui rendre un dernier hommage. Cependant, cette démarche vise à préserver l’intégrité de l’enquête en cours et à permettre de réunir tous les éléments nécessaires pour éclaircir les circonstances de cette mort inattendue.

Les Sénégalais, choqués par cette nouvelle, attendent désormais des réponses claires et précises de la part des autorités. De nombreuses voix s’élèvent déjà pour demander une enquête transparente et impartiale, afin de dissiper tout doute et d’éviter toute politisation de l’affaire.

Alors que le pays s’apprête à entrer dans une nouvelle période électorale, cette affaire pourrait prendre une dimension politique, notamment si des indices venaient à montrer une implication quelconque de personnalités influentes.

Les prochains jours seront décisifs pour l’enquête. Le procureur de la République a promis de tenir le public informé des avancées de l’enquête et des nouveaux éléments qui pourraient survenir. En attendant, la famille de Mamadou Moustapha Ba et l’ensemble de la nation sénégalaise restent dans l’expectative, espérant que la vérité sera rapidement établie et que justice sera rendue.

Scandale politique : Adama Faye accuse Macky Sall et Amadou Ba de corruption

Les révélations surprenantes faites par Adama Faye, beau-frère de l’ancien président de la République Macky Sall, continuent d’alimenter la controverse sur la scène politique sénégalaise. Lors d’une récente interview télévisée, Adama Faye a raconté une série d’événements impliquant un homme d’affaires étranger, une dette impayée, et une montre présidentielle remise en guise de règlement, avant de soulever des accusations graves contre l’ancien chef de l’État et son ancien Premier ministre, Amadou Ba.

Selon Adama Faye, il aurait été impliqué dans une affaire avec un homme d’affaires étranger qui avait été mandaté pour réaliser des travaux au Sénégal. Or, d’après lui, ces travaux n’ont jamais été effectués, laissant une dette impayée. Face à cette situation, Adama Faye raconte s’être rendu dans un hôtel de Dakar pour demander à cet homme d’affaires de rembourser la somme due. C’est alors que ce dernier lui aurait remis une montre appartenant à Macky Sall, affirmant qu’elle avait une grande valeur.

Dans son témoignage, Adama Faye affirme avoir ensuite informé l’ex-président Macky Sall de la situation et lui avoir restitué la montre. La réaction de Macky Sall, selon Faye, aurait été pour le moins inattendue : « Il m’a demandé de retourner voir cet homme et de lui demander combien il avait donné à Amadou Ba. Il devait me donner 10 milliards, et Amadou m’a déclaré seulement 1 milliard », aurait déclaré Macky Sall, selon les dires de Faye.

Ces déclarations, d’une gravité inédite, ont suscité de vives réactions au sein de la classe politique sénégalaise. Aminata Touré, ancienne Premier ministre et actuelle haute représentante du chef de l’État, a pris la parole pour demander des éclaircissements immédiats sur cette affaire. « Les propos de Adama Faye rapportant publiquement des faits de corruption entre Macky Sall et son ancien Premier ministre Amadou Ba sont d’une extrême gravité ! », a-t-elle dénoncé, ajoutant que « les Sénégalais doivent être édifiés sans délai sur cette dénonciation publique jamais vue au Sénégal impliquant un ancien président et son Premier ministre ».

Les déclarations d’Adama Faye, proche de l’ancien président, ont jeté un pavé dans la mare et ravivé les soupçons de corruption qui ont souvent entaché les mandats de Macky Sall. Si ces accusations sont fondées, elles révèleraient des pratiques de corruption à très haut niveau, remettant en question l’intégrité des plus hautes sphères de l’État sénégalais.

Pour l’instant, ni Macky Sall ni Amadou Ba n’ont réagi publiquement aux allégations d’Adama Faye. Les observateurs politiques et la société civile exigent que la justice se saisisse de cette affaire pour faire toute la lumière sur ces accusations et, le cas échéant, engager des poursuites contre les responsables impliqués.

Alors que le Sénégal traverse une période de transition politique, ces accusations viennent compliquer la scène politique déjà marquée par des tensions entre les différents camps. Les appels à une enquête transparente se multiplient, tandis que les citoyens attendent avec impatience des réponses claires. Il reste à voir si cette affaire marquera un tournant vers une plus grande transparence et une lutte renforcée contre la corruption, ou si elle ne fera qu’aggraver une crise politique déjà profonde.

En attendant une réaction officielle, l’affaire Adama Faye-Macky Sall-Amadou Ba ne manquera pas de susciter débats et controverses dans les jours et semaines à venir.

Kaolack / Législatives 2024 : Le Sénégal En Tête (S.E.T) de Moustapha Mamba Guirassy mobilise pour une majorité écrasante avec le parti PASTEF

Le parti Sénégal En Tête (S.E.T), dirigé par Moustapha Mamba Guirassy, a organisé une mobilisation massive ce samedi dans le quartier Keur Malou, dans la commune de Kaolack. L’initiative a été portée par la coordonnatrice de la cellule de ce quartier, Madame Coumba Ba.

« Nous avons organisé ce meeting dans le quartier Keur Malou pour échanger avec la population et leur expliquer les enjeux de ces élections législatives anticipées prévues le 17 novembre 2024 », a déclaré Madame Ba. « Ce rendez-vous électoral sera un moment fort pour le choix citoyen, comme l’a été celui du 24 mars 2024, qui a porté le Président Bassirou Diomaye Faye au pouvoir, sous la direction de notre leader, M. Ousmane Sonko. »

Le parti S.E.T (Sénégal En Tête) réaffirme ainsi son engagement envers ses alliés de PASTEF et la majorité présidentielle, consolidant sa position dans la mouvance présidentielle. Madame Ba a invité militants, sympathisants, parents et amis à soutenir la liste de PASTEF pour concrétiser la vision de leur mentor, Moustapha Mamba Guirassy, axée sur la réussite du projet présidentiel.

« La 15e législature devra refléter le choix des Sénégalais, fondé sur la justice, la transparence et l’équité territoriale », a rappelé la coordonnatrice. Elle a également annoncé la poursuite de la massification du parti S.E.T en établissant de nouvelles cellules dans les autres communes du département de Kaolack.

Madame Coumba Ba a conclu en affirmant la détermination du parti à travailler pour renforcer sa base et assurer une victoire éclatante aux prochaines élections législatives.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en route pour Riyadh : Participation au Sommet extraordinaire de l’OCI sur la Palestine et le Liban

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce matin pour se rendre à Riyadh, en Arabie Saoudite, où il participera au Sommet extraordinaire de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI). Ce sommet, prévu pour le 11 novembre, se concentre sur la situation en Palestine et au Liban, dans un contexte de tensions accrues au Moyen-Orient.

Le sommet extraordinaire de l’OCI réunira les dirigeants des pays membres afin de discuter des moyens d’apporter un soutien accru aux populations palestinienne et libanaise. Cette rencontre a pour objectif de consolider la solidarité de la Oumma islamique face aux défis humanitaires et politiques auxquels ces nations sont confrontées.

Le Président Bassirou Diomaye Faye, connu pour son engagement en faveur des causes internationales, notamment celles concernant la solidarité entre les nations musulmanes, réaffirme ainsi la position du Sénégal en faveur de la paix et de la justice dans cette région troublée.

Le sommet se tient dans un contexte de crise prolongée, marqué par des conflits récurrents et des tensions géopolitiques au Moyen-Orient. Les discussions porteront sur des initiatives concrètes pour soutenir les efforts de paix, protéger les droits des Palestiniens et promouvoir la stabilité au Liban, qui fait face à des défis économiques et politiques majeurs.

L’agenda inclura des consultations sur les moyens de coordonner les actions des pays membres de l’OCI afin de peser sur la scène internationale pour une résolution pacifique des conflits, en accord avec les résolutions des Nations Unies.

Le déplacement du Président Faye à Riyadh souligne l’importance que le Sénégal accorde aux questions de solidarité islamique et à la défense des droits des peuples opprimés. Le Sénégal, en tant que membre influent de l’OCI, a toujours soutenu les initiatives visant à apporter une solution juste et durable aux conflits dans le monde musulman.

En marge du sommet, le Président Faye pourrait tenir des rencontres bilatérales avec d’autres chefs d’État, dans le but de renforcer les relations diplomatiques et de discuter de questions d’intérêt commun, notamment la coopération économique et le développement durable.

Le sommet de Riyadh constitue une opportunité pour les pays membres de l’OCI de réaffirmer leur engagement en faveur de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient. La participation active du Sénégal à cet événement témoigne de son attachement aux principes de justice, de paix et de solidarité internationale.

Décès de l’ancien ministre Moustapha Bâ : Un certificat médical confirme une mort naturelle

Le Sénégal est en deuil suite au décès de l’ancien ministre Moustapha Bâ. L’homme politique a rendu l’âme en France après plusieurs jours de coma. Selon les informations recueillies par Dakaractu, le certificat de genre de mort, établi par un médecin français, confirme que Moustapha Bâ est décédé de causes naturelles.

L’ancien ministre était hospitalisé en France, où il a passé plusieurs jours dans le coma avant de succomber. Le certificat médical délivré sur place a permis de lever toute ambiguïté sur les circonstances de son décès. La famille du défunt, munie de ce document officiel, a pu organiser le rapatriement du corps vers Dakar, où il sera inhumé.

Ce décès survient alors que Moustapha Bâ avait, ces dernières années, adopté un profil plus discret après une carrière marquée par un engagement fort au sein du gouvernement sénégalais. Bien que les détails sur l’origine de son coma n’aient pas été communiqués, la confirmation d’une mort naturelle écarte toute spéculation autour des causes de sa disparition.

Moustapha Bâ a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein du gouvernement sénégalais. Reconnu pour son expertise et son engagement, il a contribué à des réformes importantes dans les secteurs qu’il a dirigés. Son décès laisse un vide au sein de la classe politique sénégalaise, où il était respecté tant pour ses compétences que pour son intégrité.

À l’annonce de son décès, de nombreuses personnalités politiques et civiles ont exprimé leur tristesse et leurs condoléances à sa famille. Des hommages ont afflué sur les réseaux sociaux, rappelant son dévouement au service du pays et son impact sur la vie publique sénégalaise.

Un proche collaborateur de Moustapha Bâ, sous couvert d’anonymat, a déclaré : « C’était un homme d’une grande rigueur, doté d’une vision claire pour le développement de notre nation. Son départ est une perte immense pour le Sénégal. »

La dépouille de Moustapha Bâ est attendue à Dakar dans les prochains jours, où des funérailles nationales pourraient être organisées pour honorer sa mémoire. De nombreuses personnalités politiques et membres du gouvernement devraient être présents pour rendre un dernier hommage à cet homme qui a marqué son époque.

Pour l’heure, la famille du défunt demande le respect de son intimité durant cette période difficile. Les détails sur les funérailles seront communiqués ultérieurement.

Le décès de Moustapha Bâ rappelle à quel point sa contribution à la scène politique sénégalaise a été significative. Son engagement en faveur du développement et de la modernisation du pays restera gravé dans les mémoires.

Alors que le Sénégal se prépare à lui rendre un dernier hommage, nombreux sont ceux qui se souviendront de Moustapha Bâ comme d’un homme d’État dévoué, ayant œuvré pour le bien-être de ses concitoyens.

Interdiction des rencontres citoyennes à l’UCAD : Le CUD dénonce une atteinte à la liberté d’expression

Le Collectif des Universitaires pour la Démocratie (CUD) a exprimé sa profonde indignation suite à la décision du Directeur du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD) d’interdire la tenue des rencontres citoyennes prévues du 11 au 15 novembre sur le campus de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Ces rencontres, organisées par l’Observatoire État de droit du CUD en collaboration avec la Direction générale des élections (DGE), avaient pour objectif d’informer et de sensibiliser les étudiants aux enjeux de la citoyenneté électorale à l’approche des élections législatives.

Selon la direction du COUD, cette interdiction se fonde sur des préoccupations de sécurité. Toutefois, le CUD considère cette explication comme « fallacieuse » et l’associe à une « rhétorique de censure » visant à restreindre la liberté d’expression dans le milieu universitaire. Le collectif déplore que cet argument soit utilisé pour limiter l’accès à l’information citoyenne, qualifiant cette interdiction de véritable obstacle à la démocratie sur le campus.

Les rencontres prévues visaient à promouvoir la participation des étudiants au processus électoral et à encourager une réflexion citoyenne sur des sujets cruciaux, comme les différents modes de scrutin, la faible représentativité des étudiants dans le fichier électoral et les droits électoraux des jeunes. Le programme incluait la distribution de documents informatifs, y compris des exemplaires du code électoral, et des débats sur des thématiques clés pour renforcer l’engagement des étudiants.

Pour le CUD, cette interdiction constitue une atteinte grave à la liberté d’expression et au droit d’accès à l’information, droits fondamentaux garantis dans un espace universitaire qui devrait être un lieu d’ouverture et de débat. Le collectif dénonce cette décision comme un obstacle au développement d’une conscience citoyenne chez les étudiants, particulièrement importante en période électorale. Il souligne que la participation active des jeunes au processus démocratique est cruciale pour un avenir politique plus inclusif et engagé.

Le CUD exhorte les autorités universitaires et les responsables nationaux à promouvoir un climat de tolérance et de transparence dans les établissements publics. Le collectif appelle les dirigeants à éviter toute mesure susceptible d’« aggraver le traumatisme » de la population étudiante, rappelant que le respect des droits et libertés est au cœur d’une démocratie saine et stable. Il réaffirme que les campus universitaires doivent demeurer des espaces de dialogue où les jeunes peuvent exercer pleinement leurs droits démocratiques.

En conclusion, cette interdiction des rencontres citoyennes à l’UCAD soulève des questions sur la place de la liberté d’expression et du débat démocratique au sein des établissements d’enseignement supérieur. Le CUD plaide pour un retour au dialogue et à la transparence, afin de permettre aux étudiants de s’informer et de participer activement à la vie citoyenne, contribuant ainsi à un Sénégal démocratique et respectueux des droits fondamentaux.

Autopsie ordonnée sur la dépouille de Mamadou Moustapha Ba : L’Article 66 du Code de procédure pénale en question

La mort de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre des Finances et du Budget du Sénégal, survenue ce lundi 4 novembre 2024 à Paris, suscite des interrogations. Alors que son décès avait été attribué à une maladie, le procureur de la République a décidé d’ordonner une enquête et une autopsie, en se basant sur l’Article 66 du Code de procédure pénale.

L’Article 66 du Code de procédure pénale donne un cadre pour les investigations en cas de découverte d’un cadavre dont la cause de décès est « inconnue ou suspecte ». Le texte précise qu’en pareil cas, l’officier de police judiciaire (OPJ) doit en aviser le procureur et se rendre sur les lieux pour procéder aux premières constatations. Si nécessaire, le procureur peut également se déplacer et s’entourer de personnes compétentes pour évaluer les circonstances du décès.

Ce cadre légal permet d’envisager l’autopsie comme une mesure d’éclaircissement lorsqu’une mort n’est pas clairement attribuable à des causes naturelles, ou qu’elle présente des aspects inquiétants. Il donne aussi au procureur la possibilité de demander des informations complémentaires pour déterminer les raisons exactes de la mort.

La décision du procureur d’invoquer l’Article 66 a provoqué de multiples questionnements autour des circonstances de la mort de Mamadou Moustapha Ba. Les informations initiales faisaient état d’une « courte maladie », mais l’ouverture d’une enquête et la demande d’autopsie soulèvent des interrogations :

La cause du décès est-elle suspecte ?
Bien que la version initiale indique une maladie, la décision du procureur laisse planer un doute. Il est possible que certaines observations aient suscité des questions, incitant les autorités à rechercher plus de clarté.

Y a-t-il des zones d’ombre ?
L’enquête et l’autopsie ordonnées indiquent un besoin de lever toute ambiguïté. En effet, une analyse approfondie des causes du décès pourrait apporter des réponses aux proches du défunt et à l’opinion publique.

Le déroulement de l’enquête et les conclusions de l’autopsie fourniront des éléments de réponse sur les circonstances de ce décès. Le procureur a le pouvoir de désigner un médecin légiste pour l’autopsie, qui pourrait révéler des éléments cruciaux. En attendant, cette démarche renforce la transparence judiciaire autour de ce décès et témoigne de la volonté des autorités de clarifier les faits.

Crise au Liban et en Palestine : Bassirou Diomaye Faye en Arabie Saoudite pour le sommet extraordinaire de l’OCI

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, se rendra à Riyadh, en Arabie Saoudite, du 10 au 12 novembre 2024, pour participer au sommet extraordinaire de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI). Prévu le 11 novembre, ce sommet arabo-islamique réunit les chefs d’État et de gouvernement des pays membres autour des crises qui secouent actuellement la Palestine et le Liban, dans le but de renforcer la solidarité de la Oumma islamique et de trouver des solutions à ces conflits prolongés.

La tenue de ce sommet intervient dans un contexte de tensions accrues dans les territoires palestiniens et de crise socio-politique au Liban, avec des impacts humanitaires et sécuritaires majeurs. Les dirigeants de l’OCI, conscients des défis auxquels font face ces deux nations, entendent exprimer leur soutien indéfectible et proposer des initiatives pour promouvoir une paix durable dans la région. Cette rencontre exceptionnelle reflète la volonté collective des pays membres de renforcer leur engagement en faveur de la justice et de la stabilité au Moyen-Orient.

La présence du président Bassirou Diomaye Faye à ce sommet s’inscrit dans une tradition sénégalaise de participation active aux initiatives internationales pour la paix et la coopération. En tant que pays à majorité musulmane, le Sénégal a toujours exprimé son soutien aux droits du peuple palestinien à disposer de son propre État et a manifesté sa solidarité envers le Liban, en proie à des crises politiques et économiques persistantes. La participation du Sénégal témoigne de l’importance que le pays accorde aux questions de paix, de sécurité et de solidarité au sein de la Oumma islamique.

Lors de ce sommet, les chefs d’État et de gouvernement vont aborder plusieurs aspects cruciaux de la situation en Palestine et au Liban, notamment la protection des civils, la reconstruction des infrastructures endommagées par les conflits, et le renforcement des mécanismes diplomatiques pour éviter une escalade des tensions. Les représentants de l’OCI, sous l’égide de l’Arabie Saoudite, hôte de ce sommet, devraient également explorer des actions conjointes pour soutenir les efforts de médiation et les initiatives humanitaires.

Ce sommet de l’OCI est également une occasion pour ses membres de rappeler leur attachement à une Oumma solidaire et mobilisée pour la paix. En renforçant les liens et la coopération entre les pays islamiques, l’organisation espère non seulement adresser les crises actuelles, mais aussi poser les bases pour une stabilité durable dans toute la région. Les résolutions et engagements issus de ce sommet seront essentiels pour dessiner les contours d’une action collective en faveur des populations palestiniennes et libanaises, confrontées à des défis quotidiens.

Arrivée de la dépouille de Mamadou Moustapha Bâ à l’AIBD pour autopsie, enquête ouverte

La dépouille de l’ancien ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ, est arrivée à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD). Les autorités s’apprêtent à la transférer en vue de l’autopsie. Pour rappel, le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors classe de Dakar a ordonné l’ouverture d’une enquête afin de déterminer les circonstances exactes du décès de l’ex-ministre.

Décès de Mamadou Moustapha Ba : Ouverture d’une enquête pour éclaircir les circonstances

Le décès de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre des Finances et du Budget du Sénégal, survenu récemment en France, a suscité des interrogations et conduit les autorités sénégalaises à ouvrir une enquête. En effet, le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar a annoncé l’ouverture d’une procédure pour déterminer les causes exactes de ce décès, jugé suspect ou inexpliqué.

Suite aux informations communiquées par les autorités françaises, des éléments troublants ont été relevés, nécessitant une investigation approfondie. Conformément à l’article 66 du Code de procédure pénale sénégalais, une autopsie a été ordonnée par le procureur. Cette décision vise à lever les zones d’ombre entourant le décès de Mamadou Moustapha Ba, en permettant aux experts médicaux de procéder à un examen approfondi afin de déterminer les causes potentielles, qu’elles soient médicales ou accidentelles.

L’autopsie constitue une étape essentielle dans ce type d’enquête, car elle fournira des indications précises sur les circonstances de la mort. Les résultats permettront ainsi aux autorités judiciaires de prendre les mesures adéquates pour éclaircir cette disparition subite.

Mamadou Moustapha Ba était une figure respectée et influente de l’administration publique sénégalaise. En tant que ministre des Finances et du Budget, il a joué un rôle crucial dans la gestion économique du pays, notamment à travers la mise en œuvre de réformes financières majeures. Sa rigueur, son intégrité et son engagement envers le développement du Sénégal ont marqué de nombreuses générations de fonctionnaires et de décideurs.

Sa disparition soudaine a plongé le Sénégal dans le deuil, suscitant une vague d’émotion au sein de la population et des autorités. De nombreux témoignages de sympathie et de respect affluent, saluant la mémoire d’un homme qui a consacré sa vie au service public.

Le décès de Mamadou Moustapha Ba intervient dans un contexte où le Sénégal traverse des moments sensibles sur le plan politique et économique. Les autorités sénégalaises, tout en exprimant leur tristesse, ont insisté sur la nécessité de mener une enquête transparente et impartiale. Le ministère de la Justice a réaffirmé son engagement à suivre de près l’évolution de cette affaire.

En attendant les résultats de l’autopsie, la famille de Mamadou Moustapha Ba appelle au respect de la mémoire de l’ancien ministre et invite le public à la patience. Une cérémonie en hommage pourrait être organisée dès le rapatriement du corps au Sénégal, permettant ainsi aux citoyens de lui rendre un dernier hommage.

La disparition de Mamadou Moustapha Ba représente une perte considérable pour le Sénégal. Sa carrière exemplaire et ses contributions significatives à l’administration resteront gravées dans la mémoire collective.

Kaolack : Atelier interrégional pour la participation des personnes handicapées aux élections législatives anticipées du 17 novembre 2024

« Nous sommes réunis aujourd’hui dans le cadre du programme Nietti Élections. Ce programme, financé par le National Democratic Institute (NDI), inclut une composante spécifique dédiée aux personnes handicapées. Sa mise en œuvre est assurée par l’Association Handicap FormEduc. C’est dans ce contexte que nous organisons cet atelier interrégional, regroupant les régions de Thiès, Dakar, Saint-Louis, Ziguinchor et Kaolack. L’objectif de cet atelier est de renforcer la participation politique et civique des personnes handicapées aux élections législatives anticipées du 17 novembre 2024″, a expliqué Mamadou Kébé, assistant projet de l’Association Handicap FormEduc.

« Vous n’êtes pas sans savoir que les politiques de promotion et de protection sociale des personnes handicapées ont été, pour l’essentiel, guidées par des dispositions internationales, qui se sont révélées sans impact réel sur les cibles. Ce constat a poussé le gouvernement du Sénégal à voter, en 2010, la loi d’orientation sociale pour la prise en charge et l’intégration des personnes handicapées, servant de cadre de référence à toute politique publique en faveur de cette population particulièrement vulnérable. Cette loi, élaborée avec une grande implication des personnes handicapées et de leurs organisations, de manière participative avec tous les acteurs du secteur, répond donc aux demandes sociales de cette communauté, notamment en matière de promotion et de protection de leurs droits », a ajouté M. Kébé.

« Sur le plan électoral, les organisations de la société civile ont dû intervenir pour aligner le code électoral sur les textes juridiques internationaux, afin de consolider les conditions d’une participation politique et civique effective des personnes handicapées. Ainsi, le code électoral de 2021 a vu l’introduction de nouvelles dispositions dans les articles L.38, L.69 et L.80. Lors des dernières élections, des améliorations notables ont été constatées, telles que la priorité accordée à cette population vulnérable et, surtout, la possibilité de choisir le bureau de vote le plus accessible, même s’il est différent de celui d’origine », a rappelé Mamadou Kébé.

Toutefois, afin de renforcer les acquis antérieurs, l’Association Handicap FormEduc, avec l’appui technique et financier du NDI, prévoit de réaliser des activités de communication sociale dans plusieurs régions du Sénégal, en vue de promouvoir la participation politique et civique des personnes handicapées aux élections législatives anticipées de 2024, a-t-il conclu.

Affaire du double meurtre de Pikine : quand justice, droits de l’homme et pression sociale s’entrechoquent

Dans un entretien exclusif avec L’Observateur, Me Babacar Niang, agrégé des facultés de droit, livre une analyse approfondie sur l’évolution du système judiciaire sénégalais, particulièrement dans le cadre de l’affaire du double meurtre de Pikine. Cet évènement tragique, qui secoue l’opinion publique, met en lumière un dilemme fondamental : comment garantir la justice dans un contexte marqué par des pressions sociales intenses tout en protégeant les droits des personnes accusées ?

Pour Me Niang, le respect des droits des accusés doit primer. Il explique que, selon le droit sénégalais, avant qu’une personne ne soit placée sous contrôle judiciaire, une enquête approfondie sur le fond des accusations est indispensable. « Il ne suffit pas de détenir une personne sur la base de simples soupçons. La décision de mise sous contrôle judiciaire doit s’appuyer sur des éléments solides et des preuves tangibles », souligne-t-il.

L’avocat s’inquiète d’une tendance à des procédures expéditives, alimentées par une pression sociale et médiatique croissante. Dans le cas de Nabou Laye, dont la libération a suscité des réactions controversées, Me Niang insiste sur l’importance de la présomption d’innocence. « Ce principe n’est pas une simple notion théorique, mais un droit fondamental qui doit être protégé pour garantir une justice équitable », rappelle-t-il.

La remise en liberté de Nabou Laye, suspectée dans cette affaire, a choqué une partie de la population, qui la perçoit comme une atteinte à la quête de justice pour les victimes. Cependant, Me Niang apporte des éclaircissements : cette décision repose sur un manque d’éléments de preuve suffisants pour justifier une détention prolongée. « Le juge a agi dans le respect des règles de droit, en tenant compte de l’insuffisance des preuves disponibles », explique-t-il.

Selon l’avocat, il est impératif que le système judiciaire ne cède pas à la pression populaire, même si cela peut être difficile dans des affaires sensibles. « L’équité doit prévaloir, et les droits de chaque citoyen doivent être protégés, peu importe le climat de tension », ajoute Me Niang.

Pour Me Niang, cette affaire est symptomatique des défis auxquels fait face la justice sénégalaise. Il appelle à une rigueur judiciaire accrue et à une transparence dans le processus, afin de renforcer la confiance du public dans les institutions. « Il est de la plus haute importance que la justice ne perde pas de vue l’impact de ses décisions sur la société. Cependant, elle doit aussi rester ferme sur ses principes et ne pas céder aux pressions externes », conclut-il.

L’affaire du double meurtre de Pikine illustre le besoin d’un débat plus large sur l’évolution du système judiciaire au Sénégal. Le respect des droits humains, la présomption d’innocence et la nécessité d’une enquête minutieuse avant toute décision sont des piliers fondamentaux qui ne doivent pas être compromis, même face à des crimes aussi choquants que ceux de Pikine. Tandis que l’opinion publique reste divisée, une chose est certaine : le chemin vers une justice équitable et transparente est semé d’embûches, mais indispensable pour le maintien de la cohésion sociale.

En attendant le dénouement de cette affaire, la société sénégalaise continue de scruter les décisions judiciaires, espérant voir triompher la vérité et l’équité.

Tensions électorales au Sénégal : Aminata Touré minimise Amadou Ba et affiche son soutien à Bassirou Diomaye Faye

À quelques jours des élections législatives du 17 novembre, la scène politique sénégalaise s’anime d’attaques verbales et de stratégies électorales. Aminata Touré, ancienne Premier ministre et figure politique majeure, a profité de l’occasion pour exprimer son mépris des capacités politiques d’Amadou Ba, son ancien camarade de parti et adversaire déclaré.

Dans une déclaration sans équivoque, Aminata Touré a raillé l’ancien ministre des Finances, qualifiant Amadou Ba de « non politicien ». « Quelqu’un comme Amadou Ba, ce n’est pas un grand problème », a-t-elle affirmé. Pour Mme Touré, le candidat de la coalition Jamm Ak Njarin ne serait pas de taille pour affronter les défis politiques actuels, ni pour convaincre les électeurs. « Il va être battu dans son propre bureau de vote, dans sa commune et dans son département », a prédit l’ancienne Première ministre.

Cette déclaration s’inscrit dans un contexte tendu, marqué par une campagne électorale où les accusations et critiques s’échangent librement. Mme Touré a rappelé qu’elle avait déjà annoncé, dès octobre 2023, qu’Amadou Ba n’atteindrait même pas le deuxième tour des élections présidentielles. Selon elle, cette prédiction s’appuyait sur deux éléments clés : le manque de compétences politiques d’Amadou Ba et son implication supposée dans les scandales du régime de Macky Sall.

Aminata Touré n’a pas seulement critiqué son ancien camarade de parti ; elle a également clairement indiqué son soutien à Bassirou Diomaye Faye, leader de Pastef, et à la liste de ce dernier pour les législatives. Mme Touré semble avoir trouvé en Faye un candidat qu’elle estime mieux aligné avec ses convictions et les aspirations du peuple sénégalais. Ce soutien s’inscrit dans une dynamique plus large d’alliance entre les forces de l’opposition, cherchant à contrer la coalition dirigée par Amadou Ba.

En apportant son soutien à Pastef, Aminata Touré espère mobiliser une partie de l’électorat déçu par les récentes politiques du gouvernement. Cette prise de position est d’autant plus marquante que Mme Touré, autrefois alliée fidèle du Président Macky Sall, semble désormais s’engager pleinement aux côtés de l’opposition.

La campagne électorale actuelle est marquée par une polarisation accrue entre les principaux candidats. Arrivé deuxième lors des dernières élections présidentielles, Amadou Ba incarne une force politique de poids et demeure l’un des challengers les plus sérieux du scrutin à venir. Cependant, ses adversaires, tels qu’Aminata Touré, ne manquent pas de souligner ses faiblesses, aussi bien sur le plan de la stratégie politique que sur son bilan au sein du régime de Macky Sall.

Les attaques d’Aminata Touré surviennent alors que la coalition Jamm Ak Njarin tente de capitaliser sur la base électorale acquise lors des précédentes élections. Cependant, ses détracteurs affirment que les controverses et accusations de corruption autour de Ba pourraient entacher sa campagne et influencer négativement les électeurs.

Le soutien de Touré à Bassirou Diomaye Faye renforce l’idée d’un possible duel entre Amadou Ba et les candidats de l’opposition, notamment ceux de Pastef. Le scrutin du 17 novembre promet d’être décisif pour l’avenir politique du Sénégal, avec une élection qui pourrait redessiner les équilibres de pouvoir au sein de l’Assemblée nationale.

En attendant, la population sénégalaise semble suivre avec attention cette montée des tensions, espérant des réponses concrètes aux défis économiques et sociaux plutôt que des attaques personnelles entre politiciens. Les résultats du scrutin s’annoncent incertains, mais une chose est claire : le paysage politique du Sénégal est en pleine mutation, et chaque déclaration compte dans cette bataille pour le pouvoir.

Les propos d’Aminata Touré s’inscrivent dans une stratégie politique claire visant à discréditer son ancien camarade de parti tout en affichant une préférence marquée pour Bassirou Diomaye Faye et la liste Pastef. La dynamique de la campagne électorale actuelle pourrait bien être influencée par cette prise de position, alors que le Sénégal se prépare à des élections législatives décisives pour son avenir.

Kaolack : Journée des Forces Armées, Mouhamadou Moctar Watt salue l’engagement des Forces Armées

À l’instar des autres régions du pays, Kaolack a célébré ce vendredi 8 novembre la Journée des Forces Armées sous le thème : « Vers la souveraineté technologique et industrielle des Forces Armées ». La cérémonie s’est déroulée au camp Sémou Djimith Diouf. Le gouverneur de la région de Kaolack, Mouhamadou Moctar Watt, qui a présidé l’événement, a souligné l’importance du rôle des Forces Armées et la pertinence du thème de cette année.

« Comme dans les autres zones militaires du Sénégal, Kaolack n’a pas fait exception dans la célébration de cette journée des Forces Armées. Cette année, avec une légère avance de 48 heures, nous avons célébré cet événement le 8 novembre 2024. C’est l’occasion, pour nous et pour l’ensemble de la communauté nationale, de rendre un vibrant hommage à nos compatriotes qui ont fait le choix de l’uniforme pour servir la République. Ce sont des femmes et des hommes engagés, veillant à notre sécurité et assurant l’intégrité territoriale de notre pays », a déclaré le gouverneur Mouhamadou Moctar Watt.

« Chaque année, un thème spécifique est choisi, et cette année, le thème retenu est « Vers la souveraineté technologique et industrielle des Forces Armées ». Ce thème est aligné sur les grandes orientations stratégiques du nouveau référentiel de politique publique, qui met un accent particulier sur la souveraineté. Il est important de souligner que les Forces Armées jouent un rôle central dans la vie de la République. Ainsi, lorsque nous parlons de souveraineté, cette institution doit être mise en avant », a ajouté le gouverneur.

Selon lui, l’absence de souveraineté entraîne une dépendance, une situation qui peut fragiliser l’efficacité et l’interopérabilité des différentes composantes des forces de défense et de sécurité. « Habituellement, nous nous approvisionnons sur divers marchés, avec des fournisseurs aux caractéristiques variées. Cela rend parfois délicate l’interopérabilité sur le terrain, et peut même devenir une source de fragilité, comme nous l’avons constaté lors des crises de la COVID-19 et du conflit ukrainien. C’est pourquoi il est désormais impératif pour tous les États d’œuvrer pour une souveraineté technologique et industrielle en matière de défense et de sécurité », a plaidé l’autorité administrative.

« Les forces de défense et de sécurité sont de grandes consommatrices de technologies, mais aussi de sciences en général. De nombreuses inventions ont été développées initialement pour les forces armées, avant de connaître des applications civiques. Prenons l’exemple de l’Internet : à l’origine, il s’agissait d’une invention destinée à l’armée américaine, mais qui s’est ensuite démocratisée », a rappelé le gouverneur Watt.

Reug Reug triomphe face à Anatoly Malykhin : une victoire historique pour le Sénégal et le MMA

Une nouvelle page de l’histoire du MMA s’est écrite sous le ciel de Singapour, lors de l’événement One Championship 169. Le Sénégalais Reug Reug, de son vrai nom Oumar Kane, a marqué l’histoire en remportant le titre tant convoité, battant le Russe Anatoly Malykhin dans un duel explosif et mémorable. Cette victoire, au-delà d’un simple affrontement, est le couronnement d’un parcours exemplaire et d’une préparation minutieuse, propulsant Reug Reug au sommet de la scène mondiale du MMA.

Dès le coup d’envoi, Reug Reug a imposé un rythme intense et a pris l’initiative du combat. Connu pour sa force brute et sa technique de lutte, le Sénégalais a rapidement mis en place une stratégie efficace, visant à neutraliser les assauts de Malykhin. Ce dernier, habitué à dominer ses adversaires, s’est retrouvé en difficulté face aux frappes puissantes de Reug Reug, qui ont retenti dans l’arène tel un coup de tonnerre. La première reprise a vu le Sénégalais utiliser ses compétences de lutteur traditionnel, combinant des frappes précises et une défense acharnée, limitant ainsi les options de son adversaire.

Le duel entre les deux poids lourds a été marqué par une intensité rare. Anatoly Malykhin, pourtant invaincu et largement favori, a tenté à plusieurs reprises de renverser la situation. Cependant, Reug Reug, en pleine forme, a su garder son calme et s’adapter aux différentes attaques. La clé de son succès résidait dans sa capacité à alterner entre des phases d’attaque explosive et des moments de contrôle stratégique au sol. Cette gestion impeccable du combat a forcé Malykhin à jouer en défense, un rôle inhabituel pour le Russe.

À la fin des trois rounds réglementaires, l’issue du combat était incertaine. Les deux combattants avaient montré une endurance remarquable, mais c’est bien Reug Reug qui avait pris l’avantage. Le verdict final, prononcé par les juges, a donné la victoire au Sénégalais par décision majoritaire, deux juges sur trois ayant penché en sa faveur. Cette décision reflète la domination de Reug Reug, non seulement par la puissance de ses frappes, mais aussi par la maîtrise tactique qu’il a démontrée tout au long du combat.

Cette victoire représente bien plus qu’un simple succès individuel pour Oumar Kane. Elle est un symbole de fierté nationale pour le Sénégal, où le sport de combat est une véritable tradition, incarnée par la lutte sénégalaise dont Reug Reug est issu. Sa transition réussie vers le MMA montre une évolution impressionnante et illustre le potentiel des lutteurs sénégalais sur la scène internationale. En remportant ce titre, Reug Reug devient le premier Sénégalais à atteindre ce niveau de reconnaissance dans le One Championship, ouvrant la voie pour les futures générations.

Avec cette victoire historique, Oumar « Reug Reug » Kane se hisse désormais parmi les plus grands noms du MMA mondial. Son parcours, caractérisé par un travail acharné et une détermination sans faille, est une source d’inspiration pour de nombreux jeunes athlètes. Désormais champion, il incarne une nouvelle ère pour le MMA sénégalais et africain.

Les fans attendent déjà avec impatience son prochain combat, convaincus que Reug Reug continuera à briller et à repousser les limites du sport. En attendant, le Sénégal célèbre son champion, fier d’avoir vu l’un des siens gravir les échelons pour atteindre les sommets du MMA.

Reug Reug, un nom désormais gravé dans l’histoire du sport, et une légende en devenir.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°318 – du 09 ET 10/11/2024

🔴 CONSÉQUENCES DE LA CRUE DU FLEUVE SÉNÉGAL AU NORD : LES « FOUTANKÉS » DORMENT À LA BELLE ÉTOILE
🔴 VIOLENCES ÉLECTORALES À DIOURBEL – ANTA BABACAR VS SONKO : LA GUERRE DES PLAINTES

🔴 MMA : TRUMP SUGGÈRE DE CRÉER UNE « LIGUE DES MIGRANTS » À L’UFC
🔴 GHANA – CHAMPIONNAT D’AFRIQUE FÉMININ DE RUGBY À VII : « ON VISE LE TOP 3 », RUGIT LE COACH DES « LIONNES »

Nouvelle forme de transhumance : Sànk Sa Kaddu

Dans l’histoire du Sénégal, nos ancêtres et figures de référence, tels que Cheikh Ahmadou Bamba, Lat Dior Diop et d’autres grands noms de notre patrimoine, ont incarné des valeurs profondes d’honorabilité, de respect de la parole donnée et de fidélité à leurs engagements. Ces leaders, par leur sagesse et leur bravoure, ont montré l’importance de la constance et de la loyauté, non seulement envers la famille et la communauté, mais aussi envers la nation. Cheikh Ahmadou, par exemple, a toujours prôné le respect des engagements, une valeur intemporelle qui devrait être un modèle pour les hommes et femmes politiques actuels. Lat Dior, pour sa part, a sacrifié sa vie pour démontrer que l’on ne trahit pas son peuple, que l’on ne renie pas ses valeurs, et que l’on ne se laisse pas manipuler par la peur. Il a montré qu’un combat de principes mérite d’être mené jusqu’au bout, quel qu’en soit le prix. Même son cheval, « Malaw », s’inscrivait dans cette lignée. Il n’a pas cédé face aux colons, refusant de voir le chemin de fer que combattait Lat Dior : « Malaw guisoul rail bi ».

Cependant, aujourd’hui, ces valeurs de « ngor, gore, jom, fit, soutoura », qui ont longtemps été les piliers de notre société, se font de plus en plus rares. Elles semblent disparaître peu à peu, non seulement dans la sphère sociale, mais aussi, et surtout, dans l’arène politique sénégalaise. Jadis, certains politiques choisissaient de quitter leurs partis après une défaite électorale pour rejoindre le camp opposé. Mais ces derniers jours, une nouvelle forme de transhumance a vu le jour, encore plus indécente et humiliante que celle à laquelle nous étions habitués. Ce phénomène, plus préoccupant encore, consiste à trahir une coalition qui vous a investi sur ses listes électorales pour, en pleine campagne, rejoindre le camp du pouvoir en place. Une telle pratique va à l’encontre de l’éthique morale et politique, car elle implique non seulement un changement d’allégeance dicté par des intérêts personnelsvoire par la peur, mais aussi un acte de duplicité envers ceux qui vous ont fait confiance, en vous inscrivant sur des listes déjà déposées à la Direction générale des élections et, par conséquent, non modifiables.

Cette dérive est symptomatique d’une vision de la politique de plus en plus mercantile, où les principes et idéaux sont relégués au second plan au profit d’ambitions égoïstes. En d’autres termes, au Sénégal, la politique s’est transformée en une quête effrénée du pouvoir à tout prix, où la loyauté et la constance n’ont plus leur place. La politique, qui devrait être un engagement noble au service de la justice, de l’éthique et de l’intérêt général, est désormais réduite à une lutte pour des positions et des privilèges personnels, où tous les coups sont permis.

Aujourd’hui, plus que jamais, il est crucial de revisiter les valeurs qui ont forgé notre identité collective. Ces valeurs, héritées de nos ancêtres, doivent guider nos actions politiques et nous rappeler que la politique n’est pas une fin en soi, mais un moyen de servir le pays. Elle ne doit pas être perçue comme une simple arène de pouvoir, mais comme un engagement sincère envers la justice sociale, la transparence et le respect des principes démocratiques. La cohésion nationale, qui devrait être l’alpha et l’oméga de tout engagement politique, est mise en péril par des calculs électoraux et des manœuvres opportunistes. Dans cette quête effrénée du pouvoir et des gains politiques, certains acteurs n’hésitent pas à ternir l’image de concitoyens honnêtes, et dévoués, qui ont même consacré l’essence de leur vie au service de la nation.

Moustapha Ba, repose en paix. Que la terre vous soit légère.

Nous avons observé, avec une attention particulière, chaque fois que vous passiez devant l’Assemblée nationale, où votre silhouette imposante devenait un symbole de stabilité. Vous étiez un repère pour ceux qui cherchaient à comprendre les enjeux de la gestion des finances publiques, et vos interventions étaient toujours attendues avec impatience. Vos analyses étaient percutantes, pertinentes, et vos propos sur l’économie, les finances et le développement de notre pays étaient empreints d’une vision claire et déterminée, sans jamais céder à la facilité. Vous naviguiez avec aisance dans les complexités économiques, impressionnant même les plus avertis, tout en restant fidèle aux principes d’équité, de transparence et de service à la nation. Vous compreniez que, derrière les chiffres, se cachaient des vies humaines, des projets et des espoirs. 

N’oublions jamais que la mort est une réalité inévitable, un passage que chacun d’entre nous devra franchir un jour, quelle que soit notre position sociale, notre richesse, notre pouvoir ou nos accomplissements. A aucun moment de notre existence, nous ne sommes à l’abri de ce destin ultime.

Que nos hommes et femmes politiques sachent garder raison, prennent référence sur les leçons de nos ancêtres, ces géants de notre histoire, et mettent un terme à cette transhumance politique ainsi qu’à ces pratiques de dénigrement infondées. Ce n’est qu’en respectant l’honneur que nous pourrons garantir un avenir plus juste et prospère pour notre pays.

Ainsi, disons oui à l’appel de l’honneur, et non à la peur qui fait fuir. L’honneur doit guider notre politique et notre nation.

A bon entendeur !

 

Balla KHOUMA

Docteur en Sciences Economiques

Passation de service à l’APS : Thierno Amadou Sy passe le témoin à Momar Diongue avec un appel à la continuité des performances

Lors de la cérémonie de passation de service organisée ce vendredi, le désormais ancien Directeur général de l’Agence de presse sénégalaise (APS), Thierno Amadou Sy, a officiellement cédé sa place à Momar Diongue. Ce dernier prend les rênes de l’institution après une période marquée par des résultats significatifs et un repositionnement stratégique de l’APS.

Dans un discours empreint de reconnaissance et de fierté, Thierno Amadou Sy a salué l’engagement de toute l’équipe de l’agence, mettant en avant les réalisations des deux dernières années. « Je souhaite que l’APS rayonne davantage entre les mains de mon cher Momar Diongue. Je souhaite que l’APS soit au-devant de la scène, comme elle l’a été en Afrique francophone, en Afrique de l’Ouest, en Afrique de façon générale », a-t-il affirmé. Il a souligné la réputation de l’APS au niveau continental et international, en citant son respect au sein des agences de presse africaines et au-delà.

Thierno Amadou Sy a tenu à exprimer sa gratitude envers les 167 employés de l’APS, qu’il considère comme des acteurs essentiels des résultats obtenus sous sa direction. « On a fait des résultats, on a fait des performances, on a repositionné l’APS, mais on ne dira jamais Thierno Amadou Sy tout seul. C’est toute une équipe qui a été derrière. Cette équipe a soutenu, s’est engagée et a fait ce travail qui a donné ces résultats que les Sénégalais sont en train d’apprécier », a-t-il déclaré.

Sous son mandat, l’APS a connu une dynamique de modernisation et de visibilité accrue, redonnant ainsi à l’agence une place de choix dans l’écosystème médiatique africain.

Momar Diongue, successeur de Thierno Amadou Sy, hérite ainsi d’une agence en pleine évolution. La continuité des efforts entrepris, ainsi que l’innovation pour s’adapter aux défis de l’information dans un monde digitalisé, figurent parmi les attentes placées en lui. La tâche s’annonce exigeante, mais les bases solides posées par son prédécesseur devraient lui permettre de poursuivre cette lancée.

En somme, cette cérémonie de passation de service marque un tournant important pour l’Agence de presse sénégalaise, avec l’espoir renouvelé de voir l’APS continuer à rayonner, tant au niveau national qu’international.

Signature d’un protocole entre le Sénégal et ISEVEM : 35 milliards de FCFA pour établir une industrie de défense à Mbacké

Le gouvernement sénégalais et la société Industrie Sénégal de Véhicules Militaires (ISEVEM) ont signé, ce jeudi, un protocole pour lancer une industrie de défense dans le département de Mbacké, situé dans la région de Diourbel. Cette initiative, qui nécessitera un investissement de 35 milliards de FCFA, s’inscrit dans le cadre d’un renforcement de l’autonomie et de la souveraineté technologique du Sénégal.

La cérémonie de signature, présidée par le ministre de l’Industrie et du Commerce, a réuni le ministre des Forces Armées, le général Birame Diop, l’ambassadeur de la Corée du Sud au Sénégal, et le président d’ISEVEM. Cette société, spécialisée dans la production de véhicules militaires, jouera un rôle central dans le développement de ce projet.

Selon le ministre de l’Industrie et du Commerce, cette usine d’assemblage de véhicules militaires s’aligne avec les ambitions nationales, en mettant l’accent sur l’industrialisation et la sécurité nationale. Le ministre a également souligné que ce projet contribuera à la création de zones industrielles dans tout le pays. « Ce partenariat est un pas vers une économie autonome et capable de répondre aux défis futurs. Nous visons à créer, à terme, 8 pôles industriels dans les 46 départements du Sénégal », a déclaré Serigne Gueye Diop.

Ce projet permettra d’intégrer les entreprises locales en tant que sous-traitantes, dynamisant ainsi les PME et PMI sénégalaises, qui pourront croître et se spécialiser dans des secteurs liés à l’industrie automobile.

Le général Birame Diop a déclaré que ce protocole marque une première étape vers la création d’une industrie de défense capable de répondre aux besoins de sécurité du Sénégal, tout en favorisant l’indépendance stratégique du pays. Selon lui, ce projet est plus qu’un investissement industriel : il constitue un levier essentiel pour renforcer la souveraineté et l’attractivité du pays.

L’ambassadeur de Corée du Sud, également présent lors de la signature, a confirmé l’arrivée prochaine de véhicules militaires au Sénégal, annonçant que le projet offrirait des emplois aux jeunes dans un environnement propice au développement socio-économique.

Cette future usine, d’une superficie de 200 m², sera progressivement mise en place pour atteindre une capacité de production de mille véhicules militaires par an. Outre l’assemblage de véhicules, cette industrie de défense aura un impact social important en créant de nouveaux emplois et en favorisant l’émergence de nouveaux métiers autour de l’automobile et des chaînes de valeur associées.

Le projet, qui s’inscrit dans la vision du Sénégal 2050, vise à faire de l’industrie de défense un outil stratégique de souveraineté et de développement économique.

Législatives à Guédiawaye : la coalition Takku Wallu Sénégal clarifie sa position et rejette toute alliance avec Jam Ak Jariñ

Dans un communiqué transmis à la presse, la coalition Takku Wallu Sénégal a informé les militants, sympathisants, et populations du département de Guédiawaye qu’elle n’est associée à aucune autre coalition pour les élections législatives de novembre 2024. Elle insiste ainsi sur le fait qu’il n’existe aucune intercoalition avec une autre liste dans cette circonscription. La coalition a notamment appelé les électeurs à soutenir et voter pour sa liste nationale, dirigée par Macky Sall, en leur demandant de rester fidèles et mobilisés autour de cette orientation.

Cette clarification intervient en réaction à ce que Takku Wallu Sénégal décrit comme des tentatives de certains groupes politiques de « détourner les intentions de vote » des partisans de sa coalition. L’organisation exhorte donc ses membres et militants de Guédiawaye à faire preuve de vigilance et de rester mobilisés pour soutenir sa liste nationale lors des élections du 17 novembre 2024.

Ce message répond indirectement aux propos de Nene Fatoumata Tall, qui, dans une récente déclaration, a encouragé les alliés de l’inter-coalition à voter pour la liste Jam Ak Jariñ, dirigée par Amadou Bâ. Takku Wallu Sénégal se démarque donc clairement de cette intercoalition et maintient son appel au soutien exclusif de sa propre liste.

Libération de Nabou Lèye : Me Khoureyssi Ba dénonce une « offense à la justice » et interpelle le Procureur Général

La libération provisoire de Nabou Lèye, mise en cause dans le double meurtre de Pikine, continue de susciter une vive réaction. Me Cheikh Khoureyssi Ba, avocat des familles des victimes, Aziz Bâ Dabala et Boubacar Gano, s’est exprimé en des termes forts, qualifiant cette décision de « véritable offense à la justice ». Il a ainsi interpellé le Procureur Général, lui demandant d’agir dans le cadre de ses fonctions pour rectifier ce qu’il considère comme une atteinte à l’intégrité du processus judiciaire.

Dans une déclaration relayée sur les réseaux sociaux, Me Ba a écrit : « Les familles de Aziz Bâ Dabala et Boubacar Gano supplient le Procureur Général, en tant que responsable de l’application de la loi dans le ressort de la Cour d’Appel de Dakar, d’user de ses pouvoirs. La libération prématurée de Nabou Lèye est une offense à la justice. » Ces propos traduisent la frustration des familles, qui estiment que cette décision remet en question la transparence et l’équité dans le traitement de l’affaire.

Selon son propre avocat, Nabou Lèye a quitté la prison hier, une libération qui semble prématurée pour les proches des victimes, d’autant plus que l’enquête n’est pas encore complète. Pour les familles et leur défenseur, cette libération provisoire risque de compromettre la recherche de la vérité, et elles espèrent que le Procureur Général interviendra pour rétablir la justice.

Ce développement dans l’affaire du double meurtre de Pikine soulève des interrogations sur l’application des procédures judiciaires, et les familles des victimes réclament une transparence totale dans le processus.

Double meurtre de Pikine : Les familles de Aziz et Waly protestent contre la libération de Nabou Lèye

La récente libération provisoire de Marème Lèye, connue sous le nom de Nabou Lèye, dans le cadre de l’affaire du double meurtre de Pikine, suscite une vive indignation de la part des familles des victimes, Aziz Bâ Dabala et Boubacar Gano, alias Waly. Par l’intermédiaire de leur avocat, Me Cheikh Khoureyssi Ba, elles réclament des explications et demandent que la lumière soit faite sur cette décision judiciaire qui, selon elles, manque de fondements transparents.

Me Ba a exprimé sa désapprobation quant à la libération provisoire accordée à Nabou Lèye par le juge d’instruction. Sur sa page Facebook, il a écrit : « Les familles de Aziz Bâ Dabala et Boubacar Gano exigent toute la lumière. Comment Marème alias Nabou Lèye a-t-elle pu jouir de la liberté provisoire dans un dossier sans juge, remis à un intérimaire, non encore ouvert, sans un seul acte de procédure pour le moment ? »

Pour les familles, cette libération provisoire est incompréhensible et injustifiable, d’autant plus que l’affaire n’a pas encore été instruite de manière exhaustive. Elles estiment qu’un tel acte pourrait entraver la justice et soulignent leur volonté de voir l’enquête aboutir, avec des réponses concrètes sur les circonstances du double meurtre.

Cette affaire continue de susciter des débats au sein de la communauté, particulièrement à Pikine, où les habitants suivent de près le déroulement des événements.

Émigration irrégulière : Bapalel en deuil après la mort de 17 jeunes candidats à l’exil

Le fléau de l’émigration clandestine continue d’endeuiller de nombreuses localités au Sénégal. Après les tragédies vécues à Saint-Louis, Mbour et Joal, c’est désormais le village de Bapalel, situé dans la région de Kanel, qui est frappé de plein fouet. Dix-sept jeunes, tous originaires de ce village, ont été déclarés morts en mer, alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Europe.

Depuis plus d’une semaine, les familles de ces jeunes gens vivaient dans l’angoisse, espérant un signe de vie de leurs proches partis de Nouadhibou, en Mauritanie, pour rallier l’Espagne. Mais ce jeudi, l’espoir s’est effondré. Aux alentours de 17 heures, des pleurs ont retenti dans le village, déclenchés par une information venant de Gouriky, un village voisin, annonçant la perte de tous les jeunes partis pour ce périlleux voyage.

Selon le chef de village, Mamoudou Ba, la confirmation de cette tragédie est arrivée par un survivant, Amadou Demba, qui a réussi à joindre sa famille pour leur partager la douloureuse nouvelle. Ce rescapé a expliqué que tous ses compagnons ont péri en mer.

Les familles Ndiaye, Gaye, Sow, Sarr, Niang, Diop, Diacko, Sall, Keita et Wane, toutes endeuillées, vivent un choc indescriptible. Ces habitants, qui luttent déjà contre les crues du fleuve Sénégal et les difficultés agricoles, sont aujourd’hui confrontés à une douleur encore plus profonde.

Pour apporter son soutien aux familles endeuillées, le préfet de Kanel, Cheikh Ndoye, accompagné du sous-préfet de l’arrondissement de Wouro Sidi et du commandant de la brigade de gendarmerie, s’est rendu sur place ce matin. Les autorités locales, au nom de l’État du Sénégal, sont venues exprimer leurs condoléances et leur compassion dans ce moment de deuil et de désespoir.

Cette tragédie souligne une fois de plus la dure réalité de l’émigration clandestine, qui pousse de nombreux jeunes à entreprendre des voyages périlleux au péril de leur vie, dans l’espoir d’un avenir meilleur.

Ngor-Almadies : arrestation de A. Bill par l’OCRTIS avec cocaïne et autres stupéfiants

L’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), sous la direction du commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle Alassane Niane, a mené une opération réussie hier soir à Ngor-Almadies. Les agents ont appréhendé A. Ndiaye, alias A. Bill, un dealer bien connu, en possession de diverses substances illégales.

Au cours de cette intervention, effectuée vers 19h, l’OCRTIS a saisi une plaquette de 100 grammes de haschich, 2,5 grammes de cocaïne et 10 grammes de skunk. Cette arrestation marque un nouveau succès pour la division opérationnelle de l’OCRTIS, qui poursuit sa lutte contre le trafic de stupéfiants au Sénégal.

Décès de Mamadou Moustapha Ba : hommage ému du chef de mission du FMI

Le chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) pour le Sénégal, Eddy Gemayel, a exprimé sa profonde tristesse suite au décès de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre des Finances et du Budget du Sénégal. Dans un message publié sur LinkedIn, Gemayel a salué la mémoire d’un homme qu’il considère comme « un interlocuteur de grande sagesse ».

Gemayel a décrit la relation qu’il entretenait avec Moustapha Ba comme allant au-delà des échanges professionnels. « Plus qu’un ami, il était un interlocuteur de grande sagesse et un homme de valeur, dévoué à son pays », a-t-il écrit, mettant en lumière les qualités humaines et professionnelles de l’ancien ministre.

Le chef de mission du FMI a rendu hommage à l’engagement de Moustapha Ba envers le Sénégal : « Le Sénégal perd un cadre exceptionnel, dont l’engagement restera gravé dans les mémoires. En cette période de deuil, mes pensées les plus sincères accompagnent sa famille et ses proches. »

L’ancien ministre Mamadou Moustapha Ba est décédé le lundi 4 novembre 2024, à l’âge de 59 ans. Sa disparition laisse un grand vide, tant pour ses proches que pour le pays, où il aura marqué de nombreux esprits par son dévouement et sa contribution à la gestion économique du Sénégal.

Plainte d’Ousmane Sonko contre Madiambal Diagne : les précisions du juriste Abdourahmane Maïga

Le juriste Abdourahmane Maïga a apporté des éclaircissements sur la plainte présumée d’Ousmane Sonko contre Madiambal Diagne. Selon Maïga, les propos tenus lors d’une campagne électorale ne sont pas susceptibles de conduire un candidat devant la justice, car les candidats bénéficient d’une forme d’immunité pendant la période électorale.

Il explique : « Les propos de campagne ne peuvent en aucun cas mener quelqu’un devant l’autorité judiciaire si la personne mise en cause est investie dans une liste de coalition ou de parti politique. Les candidats inscrits sur les listes électorales sont protégés et bénéficient d’une immunité qui les met à l’abri de poursuites judiciaires. Il ne revient donc pas à Ousmane Sonko d’engager des poursuites à l’encontre d’un candidat. Cela relève de la compétence du procureur de la République, qui est le seul maître des poursuites. »

Le juriste précise cependant qu’une exception peut être faite si un candidat commet un délit de droit commun, comme un détournement de fonds prouvé par des documents irréfutables. Dans ce cas, des poursuites judiciaires pourraient être envisagées, mais les propos de campagne ne sont pas en soi suffisants pour déclencher une action judiciaire contre un candidat investi dans une liste.

Ces précisions apportées par Abdourahmane Maïga offrent une perspective légale sur les limites des actions en justice en période électorale, soulignant l’importance de l’immunité pour préserver la liberté d’expression des candidats.

Barthélémy Dias et la coalition SAMM Sa Kàddu mobilisent les populations des Niayes

La caravane électorale de Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition SAMM Sa Kàddu, a traversé les localités de Tivaouane, Mboro et Taïba Ndiaye, dans la région des Niayes, pour mobiliser les électeurs à l’approche des législatives de novembre. Accueillie avec enthousiasme par les populations locales, cette tournée a permis à la coalition de réaffirmer son engagement en faveur des préoccupations des habitants des Niayes, où l’accès à l’eau pour l’agriculture, la préservation des terres fertiles et le développement des infrastructures sont des priorités.

Au cœur de la campagne, Barthélémy Dias a pris le temps d’écouter les besoins de la population, consolidant l’image de SAMM Sa Kàddu comme une coalition proche des préoccupations locales. Cette tournée a également été marquée par une rencontre fortuite avec Amadou Ba, leader de la coalition Jamm ak Jarign, qui menait lui aussi sa campagne dans la région. En dépit de leurs appartenances politiques différentes, Amadou Ba a exprimé son soutien à SAMM Sa Kàddu pour les élections dans la capitale, un geste qui témoigne de l’importance de la coalition de Dias dans le paysage politique dakarois.

Ce soutien inattendu d’Amadou Ba a été salué par Barthélémy Dias, qui y voit un exemple de collaboration positive au service des citoyens. Ce périple dans les Niayes renforce ainsi la dynamique de campagne de SAMM Sa Kàddu, qui gagne un nombre croissant de sympathisants déterminés à soutenir ses idéaux de progrès et de solidarité pour une représentation engagée au sein de l’Assemblée nationale

Célébration de la Journée des Forces armées sénégalaises : un cap vers la souveraineté technologique et industrielle

Ce vendredi 8 novembre 2024, la nation sénégalaise a célébré avec fierté la Journée dédiée aux Forces armées. Cette année, la cérémonie, placée sous le thème « Vers la souveraineté technologique et industrielle des Forces armées », a mis en lumière les ambitions du Sénégal en matière d’autonomie stratégique. Le thème retenu s’inscrit en parfaite adéquation avec le quatrième axe du référentiel de développement « Sénégal 2050 », qui vise à renforcer la résilience et la souveraineté nationale, en particulier dans un contexte géopolitique de plus en plus complexe.

La cérémonie officielle s’est déroulée au quartier Dial Diop, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, Président de la République et Chef suprême des Armées. L’événement a été marqué par une prise d’armes symbolique, le dépôt d’une gerbe de fleurs au Mémorial du Souvenir en hommage aux militaires tombés pour la patrie, ainsi que le baptême des promotions de l’École militaire de santé (EMS) et de l’École nationale des officiers d’active (ENOA).

Le public a également eu l’opportunité de découvrir une exposition d’équipements militaires modernes, témoignant des progrès réalisés par le Sénégal dans le domaine de la défense.

Dans son discours, le Président Bassirou Diomaye Faye a rendu un vibrant hommage aux « diambars » (soldats sénégalais), louant leur engagement et leur posture républicaine exemplaire. « Les Forces armées sénégalaises ont toujours honoré la nation, incarnant la diversité du Sénégal et jouant un rôle central dans la construction de notre cohésion nationale », a-t-il déclaré. Le Chef suprême des Armées a salué la contribution de ces hommes et femmes au renforcement de notre souveraineté, affirmant que celle-ci dépasse le simple slogan pour devenir le « souffle vital » d’une nation aspirant à asseoir son autonomie et sa liberté.

L’une des annonces phares de cette journée a été la création du Prix spécial du Président de la République, qui sera décerné dès 2025. Ce prix récompensera la meilleure innovation technologique et industrielle à vocation militaire et paramilitaire. Cette initiative vise à encourager la recherche et le développement de solutions locales, alignées avec les ambitions de souveraineté technologique du pays.

Le Président Faye a également profité de cette tribune pour évoquer les grandes réformes à venir dans le domaine de la défense. Après l’installation de la prochaine Assemblée nationale, un projet de loi sur la défense et la sécurité nationale sera soumis pour examen. Cette nouvelle loi de programmation couvrira la période 2025-2029 et définira les grandes orientations stratégiques du Sénégal, permettant de dépasser le cadre budgétaire annuel pour mieux répondre aux défis nationaux et internationaux.

« Cette loi marquera une étape décisive dans la modernisation de notre architecture de défense, en dotant notre pays des moyens nécessaires pour s’adapter aux nouvelles menaces », a souligné le Chef de l’État. L’objectif est clair : faire du Sénégal un acteur résilient et autonome face aux enjeux sécuritaires actuels.

La Journée des Forces armées de cette année aura été l’occasion de réaffirmer la volonté du Sénégal de prendre un tournant décisif vers la souveraineté technologique et industrielle. Face aux défis sécuritaires globaux, marqués par une montée en puissance des conflits asymétriques et des cybermenaces, le Sénégal entend renforcer ses capacités d’autodéfense en misant sur l’innovation et le développement de compétences locales.

En plaçant la souveraineté au cœur de ses priorités, le Sénégal s’inscrit dans une dynamique ambitieuse qui devrait, à terme, consolider son rôle de leader régional en matière de sécurité et de stabilité. La cérémonie de ce 8 novembre 2024 restera ainsi gravée comme un symbole de la détermination du pays à affirmer sa souveraineté et à protéger ses intérêts stratégiques.

Avec cette nouvelle impulsion, les Forces armées sénégalaises se positionnent résolument vers l’avenir, prêtes à relever les défis de demain avec résilience et ingéniosité.

Ousmane Diop mobilise ses troupes pour Amadou Bâ et assure de son engagement

La caravane de la coalition Jamm ak Njariñe a marqué une étape importante hier dans la région du Cayor, avec une mobilisation de taille à Thiès menée par Ousmane Diop, président du mouvement. Déployé avec ses militants dans les quartiers emblématiques de Keur Cheikh, Takhikao et Médina Fall, Ousmane Diop a profité de cette rencontre pour renouveler son soutien indéfectible à Amadou Bâ, candidat de la coalition, dans un contexte politique tendu marqué par des épisodes de trahisons et de transhumance.

Lors de son allocution, Ousmane Diop a insisté sur l’importance de maintenir une base militante forte à Thiès pour garantir une victoire éclatante le 17 novembre 2024. En dépit de la vague de trahisons observée dans le paysage politique sénégalais, le président de Jamm ak Njariñe s’est montré rassurant : « Ay cartes góre moy fal Amadou Bâ fii ci Thiès », a-t-il lancé devant une foule conquise. Un message clair, destiné à dissiper les doutes sur l’engagement des militants de la coalition dans la région.

Il a ensuite souligné que l’équipe sur le terrain est constituée de « hommes de confiance », déterminés à mener la campagne avec rigueur et conviction jusqu’à la fin. Ce discours vise à redonner confiance aux militants et sympathisants dans un contexte où de nombreux leaders politiques changent de camp.

Dans son discours, Ousmane Diop a également lancé un vibrant appel à la population de Thiès, l’invitant à soutenir Amadou Bâ, qu’il a présenté comme le candidat capable de mener le Sénégal vers l’émergence. « Nous devons choisir Amadou Bâ pour sauver le Sénégal et garantir son avenir. Thiès a toujours été une ville stratégique, et nous devons, cette fois encore, faire le bon choix pour le bien de notre pays », a-t-il déclaré.

La tournée de la caravane à Thiès a été marquée par une grande ferveur populaire, témoignant de l’engagement des militants et de l’enthousiasme autour de la candidature d’Amadou Bâ. Les quartiers de Keur Cheikh, Takhikao et Médina Fall, où le président Ousmane Diop a tenu ses rencontres, ont vibré au rythme des chants de campagne et des slogans à la gloire de la coalition Jamm ak Njariñe.

Le contexte politique actuel au Sénégal, marqué par des mouvements de transhumance politique, constitue un défi majeur pour les leaders de la coalition. Ousmane Diop a ainsi profité de cette étape à Thiès pour rappeler l’importance de la loyauté et de la constance dans la lutte politique, soulignant que seules des bases militantes solides et engagées pourront mener Amadou Bâ à la victoire.

Avec une telle mobilisation et une stratégie de terrain efficace, la coalition Jamm ak Njariñe espère marquer des points dans la région de Thiès, considérée comme un bastion électoral clé pour les prochaines élections. Reste à voir si cette dynamique se poursuivra jusqu’au soir du scrutin et si la fidélité renouvelée des militants portera ses fruits pour Amadou Bâ.

Kaolack : Célébration de la Journée des Forces Armées – Le Colonel Diouma Sow évoque trois objectifs majeurs

La Journée des Forces Armées est célébrée ce vendredi 8 novembre 2024, sous le thème : « Vers la souveraineté technologique et industrielle des Forces Armées ». Le gouverneur de la région de Kaolack, M. Mouhamed Moctar Watt, a présidé la rencontre, en présence du Colonel Diouma Sow, commandant de la zone militaire n° 3, ainsi que d’autres autorités des forces de défense et de sécurité.

« Vous me permettrez d’abord, au nom de Monsieur le Général de Corps d’Armée, Chef d’État-Major des Forces Armées, de remercier tout le monde. Je commencerai par les autorités administratives, notamment M. le gouverneur de région, qui, malgré un calendrier naturellement très chargé, nous a accompagnés dans les préparations et aujourd’hui dans la célébration de cet événement. Je remercie également tous les chefs de défense et de sécurité, l’ensemble des chefs de services régionaux, ainsi que toute la population de Kaolack », a déclaré le Colonel Diouma Sow.

Le thème retenu pour cette édition 2024, « Vers la souveraineté technologique et industrielle des Forces Armées », illustre notre ambition : « Le mot vers indique que nous ne sommes pas encore arrivés à cet objectif, mais nous tendons vers lui », a expliqué le Colonel Sow. « Lors de la visite des stands ce matin, nous avons pu observer des équipements de défense provenant d’une quinzaine de pays. Cela montre la nécessité de produire ces équipements localement si nous voulons atteindre une réelle souveraineté. »

Le Colonel Diouma Sow a mis en avant trois défis majeurs :

  1. L’approvisionnement : « Le premier problème concerne l’approvisionnement. L’exemple de la guerre en Ukraine est révélateur : face à une demande mondiale accrue, les producteurs privilégient leurs propres intérêts, ce qui peut entraîner des pénuries et des ruptures d’approvisionnement. »
  2. La doctrine d’emploi : « Chaque type d’arme est associé à une doctrine d’emploi spécifique. Prenons l’exemple de 15 grandes puissances : il est difficile d’être efficace sur le plan opérationnel avec autant de doctrines différentes. »
  3. La maintenance : « Le dernier défi est lié à la maintenance. Nos équipements sont très variés, ce qui complique leur entretien et réduit finalement leur durée de vie.

« Voilà pourquoi le Chef Suprême des Armées, Monsieur le Président de la République, a lancé un appel à travers plusieurs documents et interventions. C’est le cas lors de son passage à l’Institut de Défense du Sénégal, à l’occasion de la remise des diplômes à la troisième promotion de l’École Supérieure de Guerre. Il avait déclaré, et je cite : « Sans souveraineté de défense, nous ne pouvons garantir notre liberté de choix et d’action. » Cette déclaration est une amorce pour déclencher une série de réactions impliquant le ministère des Forces Armées, mais aussi les départements de la recherche scientifique et de l’industrie », a rappelé le Colonel Sow.

« Il ne s’agit pas seulement des militaires, mais de l’ensemble des talents créateurs du Sénégal. Tous les esprits brillants du pays doivent être mobilisés pour atteindre nos objectifs de défense et de sécurité », a conclu le Colonel Diouma Sow, commandant de la zone militaire n° 3.

Contexte politique tendu : une nouvelle plainte du PASTEF-LES PATRIOTES contre Anta Babacar Ngom à Diourbel

Une plainte a été déposée auprès du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Diourbel par le parti politique PASTEF-LES PATRIOTES, représenté par son délégué, Monsieur Dramane Sidibé. Cette action en justice vise Madame Anta Babacar Ngom et une personne non identifiée (X), accusées de plusieurs infractions graves, dont la destruction de biens appartenant à autrui, des coups et blessures volontaires, ainsi que des violences et voies de fait. La plainte allègue également des actes de complicité dans ces infractions.

Le document transmis au Parquet n’apporte pour l’instant pas de précisions détaillées sur les événements à l’origine de cette plainte. Toutefois, ces accusations surviennent dans un contexte de plus en plus tendu, marqué par une recrudescence des violences politiques. Le Parti PASTEF-LES PATRIOTES, dirigé par Ousmane Sonko, semble être visé par une série d’actes de violence et de sabotage dans différentes localités du pays, dont Diourbel.

Cette nouvelle plainte intervient à un moment critique de la campagne électorale. Le même jour, le convoi de Ousmane Sonko a été attaqué à l’entrée d’Agnam, dans le village de Thiodaye, situé dans le département de Matam. Selon les témoignages recueillis, des individus non identifiés auraient lancé des pierres sur les véhicules de la caravane, causant des blessures à plusieurs membres de la sécurité de Sonko ainsi qu’à des militants du PASTEF. Ces incidents illustrent l’escalade des tensions politiques à l’approche des élections, dans un climat marqué par une polarisation croissante et des affrontements violents entre partisans des différents camps.

Ces actes de violence répétée soulèvent des préoccupations quant à la sécurité des acteurs politiques et à l’intégrité du processus électoral. La plainte déposée par PASTEF-LES PATRIOTES pourrait marquer un tournant dans cette campagne houleuse, exacerbant les tensions déjà palpables dans plusieurs régions du Sénégal.

Alors que le pays se dirige vers une période électorale cruciale, la situation politique et sociale reste volatile, et de nouvelles escalades de violence ne sont pas à exclure. Les autorités judiciaires devront se prononcer rapidement sur cette affaire, afin de clarifier les responsabilités et de tenter de rétablir un climat de sécurité et de confiance pour les électeurs.

LA DÉMARCHE DE JEAN BAPTISTE TINE QUI RASSURE LES ACTEURS POLITIQUES : Une gouvernance électorale innovante

Depuis son arrivée à la tête du Ministre de l’Intérieur Jean-Baptiste Tine, une nouvelle démarche a été imprimée dans la gouvernance électorale. Cette gestion innovante de la chose électorale rassure les acteurs politiques malgré quelques agissements politiciens d’un groupe isolé de l’Opposition.

Le 21 Septembre 2024, le Ministre de l’Intérieur a lancé des concertations avec les formations de l’opposition dont une coalition dénommée «ATEL ». Devant les acteurs politiques, il a dit : «J’appelle fraternellement tous les cadres politiques à rejoindre l’attelage électoral ».

Devant les participants, il a déclaré : «J’ai été chargé d’initier des concertations avec toutes les parties prenantes du processus électoral des législatives anticipées du 17 novembre 2024 ».

Le Ministre de l’Intérieur a rappelé lors de cette rencontre «qu’aujourd’hui, dans le cadre de cette initiative, nous avons accueilli 123 formations politiques ainsi que les principaux acteurs de la société civile. L’objectif est de construire des consensus solides afin d’assurer des élections transparentes, démocratiques et inclusives ».

Le Ministre avait regretté «qu’une partie d’un cadre politique ait choisi de quitter la réunion après avoir tenté, sans succès, de bloquer les travaux ». De l’avis du chef des flics, «il est impossible d’entamer des discussions en imposant des conditions préalables, comme retirer des décrets et arrêtés avant même de dialoguer. L’histoire prouve que le boycott n’a jamais été une stratégie politique constructiveJ’invite fraternellement Atel à rejoindre ce processus électoral avant qu’il ne soit trop tard ». Cette posture responsable du Ministre de l’Intérieur avait séduit tous les observateurs surtout la Société civile.

Par ailleurs, le Ministre de l’Intérieur avait procédé à la remise des clés de 59 véhicules, dont 13 destinés aux membres du bureau de la CENA et 46 pour les Présidents des Commissions Électorales Départementales Autonomes (CEDA). Cet acte s’inscrit pleinement dans les préparatifs des élections législatives du 17 novembre 2024.

«Ces nouveaux véhicules permettront d’assurer une mobilité fluide et intelligente, essentielle pour garantir une organisation électorale optimale. Je tiens à rappeler que la dernière dotation en véhicules pour la CENA remonte à 2012. Cet investissement traduit donc clairement mon engagement à assurer la transparence, la sécurité et l’efficacité des processus électoraux dans tout le pays » a déclaré le Ministre de l’Intérieur.

Je reste déterminé à mettre en place toutes les conditions matérielles nécessaires pour que chaque étape des élections se déroule dans les meilleures conditions, au bénéfice de l’ensemble des électeurs. Je souhaite un plein succès à la CENA dans ses missions, et j’exhorte ses membres à faire bon usage de ces véhicules.

Le Ministre de l’Intérieur, après avoir remercié «tous les acteurs impliqués dans ce processus, qui veillent à la bonne marche de notre démocratie », a rappelé que «lors de ma rencontre de ce samedi 28 septembre avec les représentants des organisations politiques et de la société civile, j’ai tenu à saluer le climat de sérénité et l’esprit de dialogue constructif qui ont marqué nos échanges ».

«Ensemble, nous avons abordé plusieurs points essentiels pour garantir le bon déroulement des élections législatives à venir : la date de dépôt des candidatures, les critères du casier judiciaire et le format du bulletin de vote » avait rappelé le Ministre.

Ce dernier a tenu à préciser «qu’en ce qui concerne les critères liés au casier judiciaire et au format du bulletin, ces questions relèvent du pouvoir réglementaire. C’est pourquoi je me tournerai vers le Président de la République et le Premier ministre, qui auront à se prononcer sur la réponse à apporter ».

Le Ministre a remercié «tous les acteurs politiques et la société civile pour leur engagement et leur contribution au maintien d’élections transparentes et inclusives. L’intérêt supérieur du Sénégal reste au cœur de nos préoccupations ».

A propos du bulletin de vote, le Général Jean-Baptiste Tine avait été précis. Aux acteurs politiques, il a dit sans ambages : «Nous restons définitivement sur le format du bulletin de vote traditionnel ».

Ce lundi 08 octobre 2024, le Ministre de l’intérieur a présidé, pour la troisième fois, une rencontre avec les acteurs politiques et la société civile dans le cadre des préparatifs des législatives anticipées du 17 novembre. C’est là qu’il avait décidé de maintenir le bulletin de vote traditionnel, «en raison de l’absence de consensus sur une révision du format. Cela permettra de garantir la clarté et la continuité du processus électoral ».

Il a rappelé que «sur les 46 listes déposées, 41 ont été jugées recevables, témoignant d’une participation active et dynamique ».

«Je tiens également à rappeler que la distribution des cartes d’électeurs se poursuivra jusqu’à la veille des élections, soit le samedi 16 novembre à minuit, et pour les électeurs à l’étranger, jusqu’au jour du vote. Cette mesure vise à permettre à tous les Sénégalais de voter massivement » s’est engagé le Ministre.

Une autre initiative innovante dénommée « SEN XALAAT » a été prise. Cela pour permettre «de recueillir vos alertes, avis et suggestions pour améliorer nos services. Votre participation est essentielle pour construire ensemble un environnement plus sûr et plus efficace ».

Le Ministère a demandé aux citoyens de «participez activement en envoyant vos messages, faites entendre votre voix et contribuez à l’évolution de nos services toujours dans la dynamique de JUB, JUBAL, JUBANTI ». «Ensemble, faisons de la sécurité publique et de la gouvernance une responsabilité partagée. En attendant le lancement prochain du nouveau site internet et des plateformes digitales du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, nous vous invitons à nous envoyer vos messages directement en inbox » lit-on sur la page tweeter du Ministre.

Concernant la violence constatée au début de la campagne électorale, le ministère de l’Intérieur a réagi. Il a appelé  l’ensemble des leaders de partis politiques et coalitions de partis à faire preuve de calme, de responsabilité et de retenue.

«Le respect des valeurs démocratiques et du vivre-ensemble est essentiel pour garantir un processus électoral pacifique et respectueux des droits de tout un chacun», a indiqué le Ministère de l’Intérieur dans un communiqué de presse.

Le  Ministère a réaffirmé «son engagement à veiller à la sécurité de chaque citoyen tout au long de cette période. Il signale même que des dispositifs adaptés sont mis en place pour assurer la tranquillité et la sérénité de tous les Sénégalais, permettant ainsi à chacun d’exprimer librement ses opinions dans un climat pacifique ».

Le ministère a exhorté «toutes les parties prenantes à adopter un discours apaisé et constructif, pour contribuer à une campagne digne et exemplaire, gage de notre engagement commun envers une démocratie stable et respectée ».

Débat sur la criminalisation de l’homosexualité : Bougane Guèye Dany met au défi Ousmane Sonko

Le climat politique au Sénégal se tend à l’approche des élections législatives, alors que Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bopp, a lancé une attaque virulente contre Ousmane Sonko, leader du parti Pastef. Au cours d’une caravane dans le département de Tivaouane, Bougane Guèye Dany a remis sur la table la question controversée de la criminalisation de l’homosexualité, un sujet qui divise la société sénégalaise.

Lors de son discours, le président du groupe D-Média et candidat aux élections législatives, a ouvertement interpellé Ousmane Sonko. Selon Bougane Guèye Dany, Sonko resterait silencieux sur la question de la criminalisation de l’homosexualité, laissant planer des doutes sur ses véritables positions. « Ousmane Sonko n’ose plus se prononcer sur cette affaire car il serait de connivence avec le lobby homo », a-t-il affirmé devant une foule de militants, suscitant des réactions contrastées.

Pour Bougane, cette question est cruciale et mérite une réponse claire, surtout dans un pays où l’homosexualité reste un sujet tabou et controversé. Le leader de Gueum Sa Bopp a ainsi appelé Sonko à se prononcer explicitement sur le sujet, l’accusant de fuir le débat pour des raisons politiques. « Nous devons savoir où il se situe par rapport à nos valeurs traditionnelles et religieuses », a-t-il ajouté.

Contexte : une société divisée sur la question

Le débat sur la criminalisation de l’homosexualité au Sénégal refait surface à chaque élection, alimenté par des discours populistes et conservateurs. Actuellement, l’homosexualité est pénalisée par l’article 319 du Code pénal, mais des voix s’élèvent régulièrement pour réclamer un durcissement des lois, notamment au sein des mouvements islamiques et conservateurs.

Ousmane Sonko, figure de proue de l’opposition, a souvent pris des positions nationalistes et conservatrices. Toutefois, son silence récent sur ce sujet pourrait s’expliquer par une volonté de ne pas aliéner une partie de son électorat plus progressiste, dans un contexte où les enjeux économiques et sociaux sont aussi pressants que les questions de mœurs.

Un discours en quête de soutien populaire

Pour Bougane Guèye Dany, ce discours s’inscrit dans une stratégie de différenciation vis-à-vis des autres candidats de l’opposition. En mettant en avant des thèmes sensibles comme la criminalisation de l’homosexualité, il espère mobiliser un électorat attaché aux valeurs traditionnelles et religieuses du pays. Sa coalition, Samm Sa Kaddu, qui prône un retour aux fondamentaux culturels et moraux du Sénégal, cherche ainsi à se positionner comme une alternative conservatrice crédible.

Réactions mitigées et enjeux politiques

Les propos de Bougane Guèye Dany ont suscité des réactions variées. Certains militants saluent son courage pour avoir abordé un sujet que beaucoup préfèrent éviter. D’autres, en revanche, critiquent cette sortie comme étant une manœuvre populiste visant à détourner l’attention des vrais enjeux socio-économiques.

Jusqu’à présent, le camp de Sonko n’a pas officiellement réagi aux accusations. Cependant, il est probable que cette interpellation directe ne restera pas sans réponse, d’autant plus que les électeurs attendent des positions claires de la part de leurs leaders politiques à l’approche des élections.

Conclusion

Le défi lancé par Bougane Guèye Dany à Ousmane Sonko illustre les fractures profondes au sein de la classe politique sénégalaise sur des questions de société sensibles. Alors que les élections législatives approchent, ce débat pourrait bien être l’un des marqueurs de la campagne, testant la capacité des leaders politiques à équilibrer les revendications conservatrices avec un discours inclusif et progressiste.

Affaire Sonko-Madiambal Diagne : une nouvelle plainte et un contexte électoral tendu

Ce jeudi 8 novembre 2024, l’actualité sénégalaise est marquée par une opération inattendue dans les locaux de la rédaction du journal Le Quotidien, propriété du groupe Avenir Communication. La présence des forces de l’ordre, qui ont tenté de localiser le journaliste et entrepreneur Madiambal Diagne, laisse planer des interrogations quant à une possible arrestation imminente de ce dernier.

Selon nos informations, les agents de police se seraient d’abord rendus au siège du journal Le Quotidien, pensant y trouver le patron du groupe Avenir Communication. Cependant, ils ont été informés que Madiambal Diagne n’y travaillait plus de manière régulière. Ne trouvant pas leur cible, ils se seraient ensuite rendus à son domicile. Pour l’heure, il est difficile de confirmer si les forces de l’ordre ont réussi à localiser le journaliste.

L’affaire prend une tournure complexe, car Madiambal Diagne a déjà affirmé qu’il ne répondrait à aucune convocation qui ne serait pas officiellement notifiée par écrit. « Je ne répondrai à aucune convocation verbale », aurait-il déclaré, ajoutant qu’il attend une note formelle qui justifierait cette convocation. Cette prise de position montre une volonté claire de se défendre face à ce qu’il pourrait percevoir comme des tentatives d’intimidation.

Cette descente policière intervient à un moment crucial pour Madiambal Diagne, qui mène une campagne électorale active. En effet, il figure à la 15e position sur la liste Jam Ak Jariñ menée par Amadou Bâ, candidat à la présidentielle de février 2025. Sa participation à cette campagne pourrait expliquer sa détermination à ne pas se laisser distraire par des convocations non justifiées en pleine période d’activités politiques.

Cette affaire, qui mêle potentiellement des questions judiciaires et des enjeux politiques, risque de connaître de nouveaux rebondissements. La situation reste floue, et les raisons exactes de cette descente policière ne sont pas encore claires. Il convient de rappeler que Madiambal Diagne est connu pour ses prises de position tranchées dans sa chronique hebdomadaire « Les Lundis de Madiambal », ce qui en fait une personnalité publique souvent controversée.

Les observateurs attendent désormais une clarification de la part des autorités sur cette tentative d’interpellation et, surtout, sur les raisons qui la motivent. Est-ce une simple convocation dans le cadre d’une enquête, ou y a-t-il des éléments plus sérieux en jeu ? Ce qui est certain, c’est que l’opinion publique suivra de près l’évolution de cette affaire.

Affaire à suivre.

PRESSION FISCALE À 19% : Le Sénégal bat tous les records de la  zone UEMOA

En 2023, le Sénégal a enregistré une pression fiscale de 19 %, un chiffre supérieur à la moyenne de 14 % dans la zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Ce taux élevé, révélé par le rapport annuel de l’UEMOA 2023, s’explique par l’éventail large de prélèvements fiscaux imposés aux entreprises, malgré la prédominance d’un secteur informel représentant environ 97 % des unités économiques du pays, selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
Cette pression fiscale résulte des multiples politiques et réformes fiscales mises en place ces dernières années. Celles-ci visent à renforcer les performances économiques globales et à améliorer l’environnement des affaires, contribuant ainsi à attirer les investissements. Des évolutions notables ont eu lieu dans le système fiscal et douanier sénégalais, notamment à travers des efforts de digitalisation et d’interconnexion des systèmes d’information, permettant une meilleure collecte des recettes fiscales. Grâce à ces avancées, le Sénégal a atteint un niveau de pression fiscale record de 19 %, le plus élevé parmi les huit pays de l’UEMOA. À titre de comparaison, la Côte d’Ivoire affiche un taux de 14 %, ce qui la place au quatrième rang.
Malgré les progrès accomplis, la fiscalité au Sénégal est encore perçue comme complexe par de nombreuses entreprises, en particulier celles du secteur privé. Le rapport Doing Business 2020 de la Banque mondiale souligne qu’une entreprise sénégalaise doit en moyenne gérer 53 taxes, contre une moyenne de 36 en Afrique subsaharienne, 25 en Côte d’Ivoire et seulement 6 au Maroc. Cette multiplicité des taxes contribue à la perception d’une fiscalité agressive et reste un défi pour les entreprises opérant dans le pays.
Bien que les réformes fiscales aient permis d’augmenter les recettes de l’État et de favoriser l’attractivité économique du Sénégal, des efforts de simplification du système fiscal semblent nécessaires pour faciliter l’accès des entreprises à un environnement fiscal moins contraignant. Simplifier et rationaliser le système fiscal pourrait permettre non seulement de soulager les entreprises, mais également d’encourager davantage de structures informelles à se formaliser, contribuant ainsi à une assiette fiscale plus large et équilibrée.
La performance fiscale du Sénégal en 2023 témoigne d’une volonté de mobiliser des ressources pour financer son développement, mais cette politique fiscale devra s’accompagner de mesures permettant de soutenir les entreprises, afin de ne pas compromettre l’essor du secteur privé dans un pays en quête de croissance inclusive et durable.

Projet de Transfert d’Eau : SINOHYDRO poursuivie par OTD Investissement pour impayés de commission

La société chinoise SINOHYDRO, filiale de POWERCHINA, partenaire du Ministère de l’Hydraulique dans le cadre du Projet de Grand Transfert de l’Eau (GTE), est impliquée dans une bataille juridique avec la société sénégalaise OTD Investissement, représentée par Ousmane Thioye Diène. Ce dernier accuse SINOHYDRO de n’avoir versé qu’une infime partie des commissions qui lui étaient dues pour son rôle d’intermédiaire dans plusieurs contrats, notamment pour des projets stratégiques tels que FELOU, GOUINA, et KOUKOUTAMBA.

Ousmane Thioye Diène, intermédiaire depuis 2012 entre SINOHYDRO (sous POWERCHINA) et divers projets au Sénégal et en Afrique de l’Ouest, affirme n’avoir reçu que 11,8 millions de FCFA en commissions, sur un montant initialement convenu de 10 milliards de FCFA. Selon Diène, un accord avait été signé avec Ju Hunde, alors Directeur Général des Affaires d’Outremer de Power China, pour garantir ses droits à commission en échange d’informations stratégiques fournies sur les projets en cours.
Face au non-paiement de la majeure partie de ses commissions, M. Diène a porté l’affaire devant la justice sénégalaise, et le jugement est prévu pour le 6 décembre 2024. Il a exprimé son espoir d’un règlement amiable, laissant à la société chinoise jusqu’à la date de délibération pour trouver une solution.
L’affaire, déjà complexe, s’accompagne d’un rapport de l’Inspection Générale d’État (IGE) n° 12/2014, rédigé par l’inspecteur d’État Mamadou Diop. Ce document fait suite à des dénonciations d’Ousmane Thioye Diène auprès de la Banque Mondiale et de la Banque Européenne d’Investissement. Selon le plaignant, l’ambassadeur de Chine au Sénégal avait également été entendu dans le cadre de cette enquête en 2014.
Pour Diène, le comportement de SINOHYDRO porte atteinte à l’image de la République Populaire de Chine. Il envisage ainsi de saisir le pool judiciaire financier et a adressé une copie de la plainte aux plus hautes autorités sénégalaises, incluant le Président de la République, le Premier Ministre, et plusieurs ministres concernés. Le FONSIS, partenaire stratégique du projet GTE, a également été informé.
Dans sa lettre d’assignation, Diène n’exclut pas d’informer les autorités chinoises sur la conduite de SINOHYDRO, qu’il considère contraire aux valeurs promues par la Chine en Afrique. À l’heure où les relations sino-sénégalaises sont au cœur de projets d’envergure dans divers secteurs, cette affaire risque de soulever des questions sur la transparence et la responsabilité des entreprises chinoises dans leurs opérations internationales.

Dak’Art 2024 : Diomaye Faye lance les festivités de la 15ème édition

Le Chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye a procédé hier au lancement du Dak’Art 2024. Une occasion pour lui de rappeler l’importance de l’économie culturelle soulignant le rôle essentiel du patrimoine culturel.

Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a présidé ce jeudi la cérémonie d’ouverture de la 15e édition de la Biennale de l’Art africain contemporain au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose de Dakar. Dans son discours, le chef de L’Etat a dit son enthousiasme de retrouver les acteurs de la culture à l’occasion de cet événement phare de l’art contemporain africain: « je tiens à exprimer toute ma satisfaction et le plaisir de retrouver aujourd’hui la grande famille de la culture à l’occasion de l’ouverture officielle de la 15e édition de la Biennale de l’art africain contemporain », a-t-il déclaré rappelant que pendant un mois, « Dakar et le Sénégal seront le centre d’un rayonnement artistique intense ».
Bassirou Diomaye Faye a, par la suite rappelé l’importance de la vulgarisation de l’économie de la culture: « le patrimoine culturel nourrit nos imaginaires et assure par sa transmission aux générations futures la survivance de notre culture. A cet égard, j’accorde un intérêt particulier aux volets suivants: l’économie de la culture pour soutenir toutes les filières et favoriser l’essor d’entreprise et d’industries culturelles créatives », a-t-il fait savoir. Il n’a pas manquer de rappeler son engagement pour la valorisation de l’éthique: » depuis mon accession à la magistrature suprême, j’ai invité mes compatriotes à cultiver l’éthique dans leurs attitudes et leurs actions. En exprimant ce souhait, j’ai à cœur de façonner une conscience collective orientée vers la mobilisation des énergies et des intelligences, afin que nous puissions affronter les immenses défis du présent et de l’avenir dans les meilleures conditions, en puisant dans les inépuisables ressources morales et culturelles de notre peuple », C’est pourquoi le gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko inscrit les valeurs de Jubb Jubbal et jubanti au cœur de nos actions. Ces mots peuvent être traduits par substance, rectitude, droiture par l’exemple. Ils impliquent la rectification des torts causés à autrui et à la communauté. Tels sont les principes à mettre en œuvre à tous les niveaux, par chacun d’entre nous, et plus particulièrement par ceux qui exercent une part de pouvoir public », a dit le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.

A.S

LÉGISLATIVES 2024 : Le mouvement « JËF – Citoyens d’Action » soutient la liste « Pastef »

Le Mouvement « JËF – Citoyens d’Action », après concertation de ses instances, a pris la décision de soutenir la liste du parti Pastef pour les élections législatives du 17 novembre 2024.
Pour le leader dudit Mouvement, M. Ousseynou DIALLO, donner la majorité à l’opposition créerait un précédent dangereux et irréparable qui génèrerait, sans nul doute, un important effet de blocage dans la gestion future du pays.
« Nous sommes soucieux de confier l’Hémicycle à une majorité qui répondra aux attentes légitimes de la jeunesse et de l’ensemble des citoyens. Pour cette raison, nous avons décidé d’unir nos forces et d’œuvrer ensemble pour le triomphe de la liste de Pastef », affirme M. Ousseynou DIALLO.
Comme en témoignent les propos de certains leaders de l’opposition, s’ils obtiennent la majorité des députés, le pays risque de connaître une paralysie totale dans des domaines névralgiques et de sombrer dans un arrêt voire même une régression de l’activité économique et commerciale.
D’ailleurs dans un passé récent, la majorité des députés, qui sont de l’opposition, ont voté contre la suppression voulue par le Président Bassirou Diomaye Faye d’institutions jugées budgétivores telles le Conseil économique social et environnemental (CESE) et le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT).
Ces mêmes députés, qui avaient d’ailleurs annoncé le dépôt d’une motion de censure pour faire tomber le nouveau gouvernement, ont nettement démontré qu’ils étaient peu enclins à prendre en charge les véritables préoccupations des sénégalais qui se sont massivement exprimées lors de l’élection présidentielle du 24 mars 2024.
En soutenant le Pastef, le Mouvement JËF – Citoyens d’Action entend participer à la construction d’une nation souveraine, juste et prospère, à travers la mise en œuvre du nouveau plan « Sénégal 2050 » destiné à rompre avec le sous-développement, la dépendance et le surendettement du Sénégal.
Avec une base politique fortement ancrée à Hann Bel-Air, le Mouvement JËF – Citoyens s’articule autour d’une forte mobilisation de jeunes et de femmes déterminés à jouer un rôle crucial dans le choix de la prochaine législature.
JËF – Citoyens d’Action apporte des solutions aux problèmes liés à l’employabilité des jeunes dans le but de contrer l’émigration irrégulière et se distingue dans les actions sociales en se consacrant également à la prise en charge des besoins des femmes et des ménages en général.
JËF – Citoyens d’Action, qui se félicite de la main tendue d’Abass Fall, de Djamil Sané et de Justin Correa, invite tous ses membres et sympathisants, au Sénégal et dans la diaspora, à voter massivement la liste du parti Pastef pour une majorité écrasante le 17 novembre prochain.

       La Cellule de communication    
               Mouvement JËF – Citoyens d’Action 

CEREMONIE DE CLÔTURE DES VACANCES TECHNOLOGIQUES : L’ARTP honore les jeunes talents de Matam

Le Directeur général de l’ARTP, Monsieur Dahirou THIAM a présidé, dans une ambiance bon enfant, la cérémonie de clôture des Vacances Technologiques 2024 à Matam, une formation dédiée aux élèves des écoles élémentaires et des Daaras de la région. Ce programme visait à initier les jeunes aux concepts de base de la programmation (algorithmes, boucles, conditions) et comprenait également la modélisation et l’exploration de la robotique, avec la fabrication de voitures autonomes, de poubelles intelligentes et d’autres objets technologiques.


Pour rappel, la formation s’est déroulée sur dix jours, avec trois modules. Elle a bénéficié à une centaine d’enfants. Les élèves ont reçu des attestations en récompense de leur assiduité. Selon Dahirou Thiam, « cette formation s’inscrit dans le cadre de la responsabilité sociétale de l’entreprise. Par cette action, l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes marque pleinement son engagement dans la promotion de l’éducation numérique et le développement des compétences de demain. »
Cette initiative est un exemple concret de la volonté de l’ARTP de soutenir l’éducation des jeunes sénégalais dans un monde en constante évolution, notamment par le biais de la robotique et du codage. Ce programme fait suite à une première édition lancée à Dakar, où 200 enfants de la région avaient été formés dans les domaines de l’informatique, de la programmation et de la robotique, sur les sites de Mbao et Ouakam, en partenariat avec Xalé Codage.


Le DG de l’ARTP reste convaincu que ce type de formation qui s’inscrit dans la vision éclairée des autorités du pays au premier rang Son Excellence, Monsieur le Président de la République, « transforme des vies, ouvre de nouveaux horizons et contribue à rétablir des inégalités en donnant accès à un droit fondamental : l’éducation et l’information ».
A cette occasion, Monsieur THIAM a félicité les jeunes participants pour leur engagement, leur enthousiasme et leur assiduité tout au long de la formation.
 

ARTP

PROLONGATION DE L’INTERDICTION DES OPÉRATIONS FONCIÈRES : Diaraf Alassane Ndao signale plus de 8 000 salariés en arrêt de travail

La récente prolongation pour 45 jours supplémentaires de l’interdiction des opérations foncières sur le littoral sénégalais plonge le secteur du BTP dans une crise profonde. Cette mesure prise par les nouvelles autorités n’est pas sans conséquences : elle met en péril l’emploi de milliers de travailleurs et freine l’activité économique dans un secteur crucial pour le développement du pays. Diaraf Alassane Ndao, secrétaire général du syndicat des travailleurs du BTP, a récemment tiré la sonnette d’alarme, qualifiant cette décision de « véritable désastre » pour le secteur.

La suspension des projets de construction a eu un effet immédiat et massif sur les travailleurs. En seulement quelques jours, plus de 8 000 employés du secteur formel se sont retrouvés en arrêt, et de nombreux autres dans le secteur informel subissent également les effets de cette interruption des activités. Diaraf Alassane Ndao explique la situation en des termes sans équivoque : « Le secteur du BTP traverse des moments très difficiles. Nous interpellons les autorités pour qu’elles examinent de près ce qui se passe sur les chantiers. Aujourd’hui, plusieurs grandes entreprises n’ont eu d’autre choix que de réduire leur effectif. »
Le secteur informel, qui joue un rôle considérable en absorbant une main-d’œuvre nombreuse, est lui aussi durement touché. Ce blocage des projets de construction met en péril l’économie de milliers de familles dépendantes des activités liées au BTP, allant des ouvriers de chantier aux fournisseurs de matériaux.
Au-delà de la suspension des projets fonciers, Diaraf Alassane Ndao a également abordé le problème persistant de la dette intérieure. Pour lui, cette dette affecte gravement la viabilité économique du secteur. « L’apurement de la dette intérieure reste un problème constant », déclare-t-il. « Ce n’est pas là où on attendait le gouvernement. On l’attendait pour la création d’emplois, pas pour mettre le secteur du BTP sens dessus dessous. »
Les entreprises du secteur peinent depuis des années à obtenir des paiements pour les services rendus et les projets achevés, créant ainsi une situation de tension financière pour les employeurs. Cette impasse compromet la solvabilité des entreprises et limite leur capacité à maintenir ou créer de nouveaux emplois. En réponse, le syndicat des travailleurs appelle les autorités à trouver des solutions pour assainir le secteur, en commençant par honorer les engagements financiers de l’État.
La crise actuelle dans le secteur du BTP est d’autant plus inquiétante qu’elle se répercute sur l’ensemble de l’économie nationale. En tant que moteur de croissance, le BTP contribue de manière significative au produit intérieur brut (PIB) du Sénégal. De plus, il joue un rôle stratégique dans la mise en œuvre de grands projets d’infrastructure, d’habitat, de transport, et d’équipements publics, tous essentiels pour le développement du pays.
Diaraf Alassane Ndao déplore cette situation en soulignant l’ampleur des dégâts économiques. « C’est dramatique et inquiétant pour l’avenir du pays. Rien n’avance car tout est bloqué, uniquement en raison des récentes décisions des nouvelles autorités », s’alarme-t-il. Selon lui, cette crise pourrait ralentir l’essor économique du Sénégal, avec des effets en cascade sur d’autres secteurs tels que le commerce, l’immobilier et l’artisanat.
Dans un contexte économique où les attentes étaient élevées pour la création d’emplois et la relance des investissements, la suspension prolongée des projets fonciers sur le littoral représente un coup dur pour les travailleurs et les entreprises du secteur. Les entreprises de BTP, déjà sous pression en raison de l’incertitude économique, espéraient un soutien des nouvelles autorités pour stimuler leur activité et stabiliser l’emploi.
Face à cette situation, les travailleurs du BTP lancent un appel urgent aux nouvelles autorités pour trouver des solutions pérennes. Ils demandent la reprise des opérations foncières afin de garantir la pérennité des emplois et des activités économiques dans le secteur. Diaraf Alassane Ndao appelle également à la mise en œuvre de politiques de soutien, notamment un allègement fiscal pour les entreprises du BTP et un accompagnement financier pour surmonter les impacts de la crise.
Depuis plusieurs années, le Sénégal s’est engagé dans une politique ambitieuse de développement des infrastructures, avec des projets comme le Train Express Régional (TER), l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD), et le Plan Sénégal Émergent (PSE), qui mettent le secteur du BTP en avant comme un pilier de la croissance économique. Ce secteur est également porteur de potentialités importantes pour l’emploi des jeunes et des femmes, contribuant ainsi à la lutte contre le chômage.
Toutefois, cette crise révèle les fragilités structurelles du secteur, qui dépend fortement des décisions étatiques et du soutien public. Diaraf Alassane Ndao insiste sur la nécessité d’une réforme en profondeur pour rendre le secteur moins vulnérable aux interruptions des financements et aux décisions politiques. Pour lui, la solution passe par un partenariat renforcé entre le secteur privé et l’État, afin de garantir la stabilité et la croissance du secteur à long terme.
La prolongation de l’interdiction des opérations foncières et le retard dans le règlement de la dette intérieure mettent en lumière les défis auxquels le secteur du BTP est confronté. Alors que le pays se prépare pour de nouvelles élections, les travailleurs du secteur espèrent que la situation changera, avec une priorité accordée à la relance de l’économie et à la création d’emplois.
Les autorités doivent maintenant écouter le cri d’alarme lancé par les travailleurs et les syndicats, pour éviter un effondrement du secteur du BTP. Le Sénégal, en pleine mutation, a besoin d’infrastructures pour soutenir sa croissance et assurer le bien-être de ses citoyens. Le secteur du BTP, en tant qu’acteur clé de cette transformation, ne peut être négligé sans conséquences pour l’avenir économique du pays.
Le secteur du BTP est aujourd’hui à un tournant décisif. La reprise des opérations foncières et l’apurement de la dette intérieure sont essentiels pour garantir la viabilité et la stabilité du secteur. Si les autorités répondent favorablement aux attentes des travailleurs et des entreprises, le BTP pourrait retrouver son dynamisme et continuer de jouer un rôle majeur dans le développement du Sénégal.

AFFRONTEMENTS VIOLENTS À L’UCAD ENTRE FDS ET ÉTUDIANTS : Des blessés dans le désarroi

L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) est en proie à une montée de tension extrême ce matin, avec des affrontements violents entre étudiants et forces de l’ordre. La situation a dégénéré lorsque des grenades lacrymogènes ont été lancées, plongeant le campus dans un climat de chaos et laissant plusieurs étudiants blessés sans accès immédiat à des soins adéquats.

Face à une situation de plus en plus alarmante, le Collectif des amicales de l’UCAD a formulé des demandes pressantes. Leur première exigence porte sur l’ouverture de tous les restaurants universitaires, un service crucial pour garantir des repas aux milliers d’étudiants résidents. En effet, la fermeture de certains points de restauration rend difficile l’accès à une alimentation suffisante pour les jeunes, en particulier ceux issus de milieux défavorisés.
La question de la santé des étudiants est également au cœur des revendications. Le manque de médicaments d’urgence dans le service médical universitaire est dénoncé comme une carence grave, surtout dans le contexte actuel d’affrontements où les risques de blessures augmentent. Le collectif exige des mesures immédiates pour doter les services de santé d’équipements et de médicaments essentiels.
Les infrastructures sportives de l’université sont un autre point de crispation. Les étudiants réclament la réhabilitation du terrain de football, un espace central pour leurs activités sportives et de détente. À leurs yeux, la dégradation de ce terrain est symptomatique d’un désintérêt des autorités pour leur bien-être.
Par ailleurs, les étudiants de l’Université Amadou Mahtar Mbow (UAM), située à une certaine distance, réclament la mise à disposition de bus pour faciliter leurs déplacements quotidiens. Ce problème de transport, qui persiste depuis des mois, aggrave la précarité des conditions de vie des étudiants résidant loin de l’UCAD.
Ces revendications non satisfaites ont créé un profond malaise au sein de l’UCAD. Les étudiants, se sentant ignorés, voient dans ces affrontements l’expression d’une frustration accumulée, alimentée par des années de blocage et de promesses non tenues. La situation menace de s’aggraver si les autorités ne répondent pas rapidement et concrètement aux besoins exprimés.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°317 – du 08/11/2024

🔴 PRESSION FISCALE À 19% : LE SÉNÉGAL SUR LE TOIT DE L’UEMOA
🔴 PLUS DE 8 000 SALARIÉS EN ARRÊT DE LA TRAVAIL : SAIGNÉE DU SECTEUR DU BTP

🔴 MMA / FACE À L’INVINCIBLE CHAMPION DU MONDE DES POIDS LOURDS : REUG REUG DÉTERMINÉ À DÉTRÔNER MALYKHIN
🔴 MATCHS CONTRE LE BURKINA FASO ET LE BURUNDI : CHEIKH SABALY ET IBRAHIMA SECK REJOIGNENT LA TANIÈRE

Coalitions Jàmm Ak Njariñ et Samm Sa Kaddu : une rencontre pour la paix et l’unité de l’opposition au Sénégal

Dans un contexte électoral marqué par la compétition, les coalitions Jàmm Ak Njariñ, dirigée par Amadou Ba, et Samm Sa Kaddu, sous la direction de Barthélemy Dias, ont démontré qu’au-delà des clivages, la paix et l’unité de l’opposition demeurent des valeurs prioritaires. Cette rencontre fortuite, qui s’est déroulée entre Tivaoune et Darou Khoudoss, symbolise un engagement commun pour un Sénégal où la voix de chaque citoyen est écoutée.

Alors que les tensions peuvent souvent dominer les périodes électorales, cet événement envoie un signal fort aux populations sénégalaises. La présence de deux figures importantes de l’opposition, Amadou Ba et Barthélemy Dias, côte à côte, renforce l’image d’une opposition unie, axée sur l’objectif de construire un pays juste et inclusif pour tous. Cette rencontre est une réponse directe aux besoins de stabilité, de dialogue et de cohésion sociale pour lesquels de nombreux Sénégalais plaident.

Au-delà des mots, cette collaboration affiche une volonté commune de travailler main dans la main pour défendre les droits et intérêts de toutes les communautés. Les leaders de Jàmm Ak Njariñ et de Samm Sa Kaddu ont également lancé un appel aux citoyens pour rester mobilisés et soutenir leurs candidats lors des prochaines élections. Cette unité espère offrir aux Sénégalais une alternative solide, prête à répondre aux défis actuels et futurs du pays.

La rencontre de Tivaoune et Darou Khoudoss n’est pas seulement symbolique ; elle représente un pas vers une coalition forte de l’opposition, capable de rassembler et de fédérer. Le message est clair : Amadou Ba et Barthélemy Dias, ainsi que leurs équipes, sont déterminés à bâtir un Sénégal où chaque voix, indépendamment des affiliations politiques, est entendue et respectée.

Ce nouvel élan de collaboration pourrait bien redéfinir les dynamiques politiques à l’approche des élections, en insufflant espoir et confiance au sein de la population. Le Sénégal se dirige-t-il vers une élection où l’opposition unie pourrait réaliser un changement significatif ? L’avenir le dira, mais pour l’instant, la voie semble tracée vers un horizon d’espoir et de renouveau.

Prolongation de la suspension des opérations foncières au Sénégal : le gouvernement accorde 45 jours supplémentaires

Dans un communiqué publié récemment, le gouvernement sénégalais a annoncé la prolongation de la suspension des lotissements sur certains sites stratégiques du pays pour une durée de 45 jours. Cette mesure, entamée il y a quelques mois, vise à vérifier la légalité et la conformité de plusieurs projets fonciers, dans le cadre d’une démarche de transparence et d’équité. La décision a été officialisée par la lettre N° 0205/PM/MSGG/DGSCOS/SP datée du 31 juillet 2024, et cette prolongation prendra effet à partir du 31 octobre 2024.

Des sites stratégiques concernés par la suspension

La mesure concerne des zones géographiques clés de la capitale sénégalaise et de ses environs, ainsi que d’autres sites d’importance à travers le pays. Parmi les zones ciblées figurent notamment :

  • Lotissement BOA
  • Lotissement Hangar Pèlerins
  • Lotissement Recasement 2 – Aéroport de Dakar
  • Lotissement EGBOS sur la VDN, Dakar
  • Lotissements EOGEN 1 et EOGEN 2
  • Site de Batterie à Yoff
  • Terme Sud, Ouakam
  • Pôle Urbain de Diacksao – Bambilor (TF 11 651/R)
  • Pôle urbain de Déni (TF 14 337/R)
  • Site de Pointe Sarène pour la zone hors SAPCO
  • Lotissement de Ndiobène Gandiol (TF 136), Saint-Louis

Un examen rigoureux des dossiers en cours

La prorogation de cette mesure s’inscrit dans une démarche de régularisation des opérations foncières. Le Secrétariat général du gouvernement précise que les travaux de vérification de la légalité et de la conformité des dossiers sont en cours de finalisation, et les rapports y afférents ont été soumis aux autorités compétentes, accompagnés de recommandations pour chaque cas.

Cette suspension s’applique à toutes les nouvelles constructions sur les sites concernés, à l’exception des projets directement initiés par l’État. Cette décision permet d’éviter toute irrégularité et d’assurer une gestion transparente du foncier au Sénégal.

Un retour aux opérations en toute transparence

La mesure suspensive doit permettre aux autorités de finaliser les études en cours pour chaque projet, selon la législation et la réglementation en vigueur. Le gouvernement souhaite ainsi prévenir les contentieux fonciers qui prolifèrent dans le pays et assurer une attribution équitable des terres. À l’issue des 45 jours de prorogation, il est attendu que les conclusions des enquêtes et des vérifications permettent de statuer sur la légalité des opérations foncières sur les sites concernés.

Cette action s’inscrit dans la volonté des autorités sénégalaises d’assurer un développement urbain maîtrisé et conforme aux lois, avec une prise en compte accrue des intérêts de la collectivité et des règles de l’urbanisme.

Un bus de militants de la coalition Takku Wallu prend feu sur la route Kolda-Salikégné

Un incident inattendu a marqué la campagne électorale dans le sud du Sénégal. Un bus transportant des militants de la coalition Takku Wallu a pris feu alors qu’il circulait sur la route reliant Kolda à Salikégné, dans la commune de Guiro Yoro Bocar. La cause de l’incident est attribuée à une défaillance électrique, qui aurait déclenché l’incendie.

Heureusement, l’incident n’a fait aucune victime. Le chauffeur, remarquant le début de l’incendie, a rapidement immobilisé le bus, permettant à tous les passagers d’évacuer le véhicule avant que les flammes ne se propagent. Tous les passagers ont pu s’échapper à temps, évitant des blessures graves. Malgré cette évacuation réussie, le bus a été complètement ravagé par les flammes, laissant les militants sous le choc mais sains et saufs.

Les militants, originaires des communes de Guiro Yoro Bocar et Salikégné, se rendaient à Kolda pour exprimer leur soutien à Sidiki Kaba, candidat de la coalition Takku Wallu, dans le cadre de la campagne pour les élections législatives anticipées prévues le 17 novembre. Cet événement dramatique intervient dans un contexte de campagne sous tension, alors que les partisans de Takku Wallu multiplient les rassemblements pour promouvoir leurs idées et leur programme.

La nouvelle de cet incident a rapidement fait le tour de la région, suscitant une onde de choc parmi les soutiens de la coalition. Bien que le feu ait détruit le bus, l’engagement et la détermination des militants restent intacts, et beaucoup envisagent de poursuivre leur campagne malgré cet événement imprévu.

Cet incident soulève des questions sur l’état des transports empruntés pour les déplacements liés aux campagnes politiques dans des zones éloignées. La route reliant Kolda à Salikégné est connue pour être exigeante, et cet incident souligne la nécessité de renforcer la sécurité des véhicules, surtout dans le cadre d’une campagne qui mobilise de nombreux partisans dans tout le pays.

En dépit de cet incident, les militants de la coalition Takku Wallu ont exprimé leur détermination à continuer de soutenir Sidiki Kaba et à œuvrer pour les objectifs de leur coalition en vue des élections législatives du 17 novembre. Ce drame pourrait même renforcer leur motivation à faire entendre leur voix dans cette période décisive pour l’avenir politique du Sénégal.

Biennale de Dakar : Le président Diomaye Faye s’engage à renforcer le soutien à la culture

Ce jeudi 7 novembre 2024, le Président Bassirou Diomaye Faye a inauguré la 15e édition de la Biennale de Dakar, un événement majeur de la scène artistique africaine, au Grand Théâtre National Daniel Sorano. S’adressant au public, il a exprimé son admiration pour cette manifestation culturelle qui contribue à renforcer l’identité et la souveraineté du Sénégal.

« C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai pris part à l’ouverture de cette 15e Biennale de Dakar, un rendez-vous qui rappelle l’importance cruciale de l’art et de la culture dans la construction nationale, » a-t-il déclaré. Le thème choisi cette année, « The wake, l’éveil, le sillage, Xàll wi, » incarne selon lui un message porteur d’un Sénégal plus souverain, juste, et prospère.

Le président Faye a aussi souligné que le Sénégal, grâce à cette Biennale, s’impose comme un centre créatif de premier plan en Afrique. « À travers cet événement, notre pays se positionne comme un hub de créativité en Afrique, un espace où les talents s’expriment librement, » a-t-il ajouté.

Le Président de la République a réaffirmé son engagement envers le secteur culturel, promettant de renforcer le soutien aux initiatives qui valorisent l’art et contribuent à la construction des identités culturelles du Sénégal. « La culture est un pilier de notre société, et je m’engage à ce que notre pays continue d’investir dans ce domaine qui façonne notre identité, » a-t-il conclu.

La Biennale de Dakar, depuis sa création, est devenue un rendez-vous international incontournable qui attire des artistes, critiques et amateurs d’art de tous horizons, et cette 15e édition promet de consolider davantage cette réputation.

Dakar-Rufisque : Arrestation de quatre dealers avec une saisie record de 301 kg de chanvre indien

La police nationale a mené une série d’opérations de lutte contre le trafic de drogue dans la région de Dakar, conduisant à l’arrestation de quatre personnes en possession de 301 kg de chanvre indien, communément appelé « yamba ». Ces actions s’inscrivent dans le cadre de la lutte contre l’insécurité menée par la Direction de la sécurité publique, dirigée par le commissaire Mouhamed Guèye.

Dans la nuit du 6 au 7 novembre 2024, une opération conjointe des brigades de recherches des commissariats de la Médina, de Rufisque, et du Point E a permis d’intercepter deux individus, Ch. S. Barry et A. Diarra, en possession de 170 kg de chanvre indien. Cette importante saisie a eu lieu lors d’un ratissage dans la zone de Soumbédioune, visant à renforcer la sécurité des biens et des personnes.

À Rufisque, les équipes du commissaire central Demba Ngagne Tine ont également frappé fort en arrêtant deux trafiquants, A. Lo et M. Guèye, surpris avec trois sacs contenant un total de 100 kg de chanvre indien sur la plage de Diokoul.

Lors de la même opération, un sac de 31 kg de chanvre indien a été retrouvé abandonné sur la corniche-Ouest, abandonné par un véhicule déjà identifié par la police. Ce chargement a été consigné en attendant la fin des enquêtes qui visent à démanteler les réseaux de distribution impliqués.

Les quatre personnes interpellées lors de ces différentes interventions ont été placées en garde à vue et seront déférées devant la justice. La police continue son enquête pour identifier d’éventuelles connexions avec des réseaux de trafic de drogue dans la région de Dakar et ses environs.

Ces opérations témoignent de la détermination des forces de sécurité sénégalaises à lutter contre le fléau du trafic de drogue dans le pays, afin de préserver la sécurité publique et d’assurer la tranquillité des citoyens.

Kolda : Un bus de militants de Takku Wallu prend feu, aucun blessé à déplorer

Le pire a été évité sur l’axe Kolda-Salikégné, dans la commune rurale de Guiro Yoro Bocar, où un bus transportant des militants de la coalition Takku Wallu a pris feu. Le véhicule ramenait au bercail des militants venus accueillir la caravane électorale de la coalition, dirigée par Sidiki Kaba, en campagne pour les Législatives anticipées du 17 novembre.

L’incident, survenu sur le chemin du retour, aurait été causé par une défaillance électrique, selon les premiers éléments recueillis. Heureusement, le chauffeur a réussi à immobiliser le bus à temps, permettant à tous les passagers de sortir indemnes. Si aucun blessé n’est à déplorer, le bus a, en revanche, été complètement détruit par les flammes.

Les militants présents dans le bus étaient issus des communes de Guiro Yoro Bocar et de Salikégné. Leur mobilisation pour accueillir Sidiki Kaba reflète l’engagement des populations rurales envers la coalition Takku Wallu et son candidat local, le professeur Moussa Baldé, tête de liste départementale. Ancien directeur général de la SODAGRI et ex-ministre de l’Agriculture, Moussa Baldé jouit d’un fort soutien dans ces zones rurales qu’il a longtemps servies.

Cette mobilisation démontre l’importance du monde rural dans la stratégie électorale de Takku Wallu. Les militants, malgré l’incident, restent solidaires et engagés en faveur de la coalition et de son projet pour le département de Kolda.

Rebondissement dans l’affaire d’escroquerie foncière sur l’ancien aéroport Léopold Sédar Senghor : Le colonel Cheikh Sarr placé sous mandat de dépôt

Un nouveau tournant vient d’être pris dans l’affaire d’escroquerie foncière présumée liée à la vente de baux sur le site de l’ancien Aéroport international Léopold Sédar Senghor à Dakar, opposant l’homme d’affaires Doro Gaye et Zakiroulahi Sow, PDG de la société Cim-Translog Suarl. Le colonel Cheikh Sarr a en effet été placé sous mandat de dépôt ce jeudi 7 novembre par le juge du 3e cabinet, après avoir été entendu le 22 octobre dernier. Le militaire est poursuivi pour complicité dans cette affaire de fraude présumée, la justice ayant retenu la charge de complicité d’escroquerie contre lui.

L’affaire remonte à une transaction immobilière avortée entre Doro Gaye et Zakiroulahi Sow, concernant la vente de terrains situés sur l’ancien site de l’aéroport pour un montant de 1,2 milliard de FCFA. Zakiroulahi Sow accuse en effet Doro Gaye de lui avoir soutiré cette somme sans jamais lui transférer la propriété des terrains. C’est dans ce cadre que Doro Gaye a été inculpé et placé sous mandat de dépôt dès le 3 juin dernier, bien qu’il ait ensuite bénéficié d’un contrôle judiciaire le 28 juin.

Malgré sa demande de mise en liberté provisoire, Doro Gaye est toujours sous surveillance judiciaire en attendant l’avancée de l’instruction. L’inclusion du colonel Cheikh Sarr dans l’affaire comme complice présumé donne une nouvelle dimension à ce dossier qui, au-delà de l’aspect financier, pourrait impliquer des réseaux d’influence dans le secteur immobilier.

La décision du juge de placer le colonel sous mandat de dépôt montre la volonté des autorités judiciaires de faire la lumière sur toutes les ramifications de cette affaire. Ce rebondissement risque de mettre en lumière des pratiques potentiellement frauduleuses concernant les transactions foncières au Sénégal, en particulier sur des zones aussi sensibles que celle de l’ancien aéroport Léopold Sédar Senghor, un site stratégique en pleine restructuration.

En attendant la suite de l’instruction, la justice sénégalaise semble bien décidée à approfondir ses enquêtes sur les protagonistes impliqués et les réseaux de complicité présumée. Ce dossier, suivi de près par l’opinion publique, pourrait établir des précédents en matière de régulation du secteur immobilier et de la vente de terrains dans des zones de haute valeur.

L’implication d’un militaire de haut rang comme le colonel Cheikh Sarr renforce l’intérêt public autour de cette affaire et met en lumière des problématiques profondes du secteur foncier. Le secteur immobilier sénégalais, particulièrement en milieu urbain, est souvent accusé de manquer de transparence, et ce cas pourrait accélérer les réformes et les contrôles concernant les transactions foncières. Les prochains jours pourraient voir émerger des réactions des autorités et du secteur privé, qui suivent de près les développements de cette affaire.

Ce dossier judiciaire complexe pourrait influencer les réglementations foncières au Sénégal, à travers une enquête rigoureuse sur l’attribution des terres et les pratiques d’achat-vente dans des zones en plein développement. Les Sénégalais attendent désormais de voir si d’autres arrestations ou inculpations auront lieu, et si la justice réussira à faire toute la lumière sur cette affaire qui pourrait devenir emblématique dans le domaine de la gestion des biens immobiliers au Sénégal.

Néné Fatoumata Tall : une figure politique qui se démarque pour soutenir l’inter-coalition Takku Wallu-Sam Sa Kaddu / Jamm ak Jariñ à Guédiawaye

Dans le paysage politique sénégalais, chaque décision prise en période électorale peut avoir des répercussions significatives sur l’avenir des coalitions et des candidats. C’est le cas à Guédiawaye, où Néné Fatoumata Tall, ancienne Ministre de la Jeunesse et tête de liste départementale pour l’inter-coalition Takku Wallu Sénégal / Jam Ak Jariñ et Sam Sa Kaddù, a décidé de prendre une position audacieuse pour soutenir sa coalition et ses convictions, en dépit des directives de son propre parti, l’Alliance pour la République (APR).

Depuis la mise en place de l’inter-coalition Takku Wallu-Sam Sa Kaddu et Jamm ak Jariñ, une stratégie a été adoptée pour placer Aliou Sall en tête de liste, avec Néné Fatoumata Tall comme suppléante. Cependant, une décision interne de l’APR est venue perturber cette dynamique : le parti a choisi de ne pas soutenir la liste de l’inter-coalition, dans une manœuvre visant à limiter l’influence d’Aliou Sall. Ce choix risquait non seulement d’affaiblir la coalition, mais également de sacrifier la place de Néné Fatoumata Tall dans la course électorale à Guédiawaye.

Refusant de se voir marginalisée pour des raisons politiques, Néné Fatoumata Tall a fait preuve de fermeté et de résilience. Le 3 novembre dernier, elle a convoqué les alliés de la coalition pour leur annoncer sa décision de maintenir son engagement au sein de l’inter-coalition Takku Wallu-Sam Sa Kaddu / Jamm ak Jariñ, en dépit de la consigne de son parti. Ce geste fort illustre son attachement aux valeurs de la coalition, ainsi que sa volonté de soutenir la liste dirigée par Amadou Bâ, tête de file de Jamm ak Jariñ.

Cette démarche est le reflet d’une personnalité politique qui priorise l’alliance et les engagements pris auprès de ses électeurs, au-delà des intérêts partisans. En restant fidèle à sa coalition, Néné Fatoumata Tall appelle ses alliés à faire bloc autour de Jamm ak Jariñ, réaffirmant ainsi sa position en tant que leader capable de dépasser les lignes de partis pour mener à bien les objectifs communs.

Les prochaines élections se dérouleront dans un climat tendu, mais la détermination de figures telles que Néné Fatoumata Tall rappelle que la politique peut aussi être guidée par des principes et des choix de cœur.

Échauffourées verbales autour de la campagne électorale : Sonko s’en prend à Farba Ngom

Abdou Mbow réagit vivement aux propos de Sonko, l’accusant de mettre en péril la stabilité du Sénégal

Il devient urgent d’arrêter cet homme avant que ces propos irresponsables ne carbonisent le Sénégal. 
Que son bétail électoral le prenne pour dieu et n’ose même pas contredire ses saillies verbales, est une chose, mais que cela lui confère l’idée qu’il a droit quasi divin de vie ou de mort sur les Sénégalais qu’il prend pour ses sujets, devient dangereux pour notre pays. 
Un coup c’est la promesse de faire pourrir ceux qui oseront avoir un point de vue différent de lui sur la Casamance, qui sont voués à pourrir à Rebeuss, et ne se sentant plus, voilà notre Max-la-menace qui décide que les élections auxquelles participe Farba Ngom sont les dernières de sa vie. Rien que ça !!! 
Ce matamore nous fatigue et nous lui conseillons d’arrêter ou alors de prendre quelques congés, notre homme est en en surchauffe mentale et pas loin du burn out. 
« J’ai entendu qu’une personne sillonne le département, mallette à la main, distribue entre 50 et 80 millions. Mais je vous garantis que c’est la dernière élection à laquelle il prend part en tant que candidat et à fortiori en tant que distributeur automatique d’argent. ».  
C’est sa campagne à lui de prendre les Sénégalais pour des ânes auxquels on dit : « Donnez-nous la majorité et nous vous dirons à qui sont les 1000 milliards et nous les mettrons tous en prison » !!! 
Stoppez cet homme c’est un incendiaire qui veut consumer notre pays. Pour le livrer alors à qui ? C’est toute la question !! 

Thiès le, 07 novembre 2024

Abdou MBOW
Ancien Président du Groupe Parlementaire BBY
Candidat sur les listes de la Coalition Takku Wallu Senegal

Adji Mergane Kanouté : Un Revirement Politique Retentissant en Pleine Campagne Électorale

Dans une tournure inattendue du paysage politique sénégalais, Adji Mergane Kanouté, investie en 24e position sur la liste nationale de la coalition TAKKU WALLU, a récemment surpris l’opinion publique en annonçant son ralliement au parti Pastef d’Ousmane Sonko, en pleine campagne électorale. Ce geste de rupture, aussi soudain que surprenant, marque un tournant dans la carrière de cette figure politique qui était jusque-là une alliée loyale du président Macky Sall, n’hésitant pas à critiquer publiquement le Pastef et ses dirigeants.

Ce ralliement d’Adji Mergane Kanouté à Pastef a provoqué un véritable choc parmi les militants et les observateurs de la scène politique sénégalaise. Certains perçoivent cette décision comme une trahison de ses anciens compagnons de lutte, qui la voyaient comme une voix de confiance au sein de la coalition TAKKU WALLU. À l’inverse, d’autres y voient une démarche courageuse, un geste de sincérité politique qui traduit une réelle adhésion à la vision et aux objectifs du mouvement d’Ousmane Sonko.

La décision d’Adji Mergane Kanouté de se tourner vers Pastef suscite naturellement des interrogations sur les motivations profondes de ce choix. S’agit-il d’un acte de conviction, d’un rejet des politiques actuelles incarnées par Macky Sall, ou bien d’une stratégie pour renforcer sa position au sein d’une formation politique qui gagne en influence ?

Pour ses partisans, ce ralliement est avant tout un témoignage de l’attraction croissante du Pastef, un mouvement qui parvient désormais à rassembler au-delà de ses bases traditionnelles, fédérant même d’anciens adversaires politiques. Cette adhésion renforce l’image de Pastef comme une force montante capable d’incarner l’alternative que recherche une partie significative de la population.

La défection d’Adji Mergane Kanouté représente également un coup dur pour la coalition TAKKU WALLU, qui voit l’une de ses figures quitter le navire à un moment stratégique. Ce départ pourrait fragiliser l’unité de la coalition et ouvrir la voie à des questionnements internes quant à la solidité de ses alliances. Pour certains observateurs, ce départ pourrait même en encourager d’autres à reconsidérer leur appartenance, à la recherche de nouvelles voies plus alignées avec leurs aspirations politiques personnelles.

Le ralliement d’Adji Mergane Kanouté à Pastef illustre, une fois de plus, l’instabilité du paysage politique sénégalais, où les alliances se redéfinissent sans cesse au gré des intérêts et des convictions des acteurs. Ce mouvement ne manquera pas de faire évoluer les équilibres entre les partis en compétition, tandis que la popularité d’Ousmane Sonko continue de croître, galvanisée par des adhésions comme celle d’Adji Mergane Kanouté.

En somme, ce revirement de la part d’une figure politique aussi respectée et engagée ajoute une dimension nouvelle à la campagne électorale en cours. La décision d’Adji Mergane Kanouté de rejoindre le Pastef ne marque pas seulement une rupture personnelle avec Macky Sall et la coalition TAKKU WALLU ; elle incarne aussi l’attrait grandissant du projet politique de Sonko, capable d’attirer des soutiens venus d’horizons variés. Reste à voir comment ce choix influencera la dynamique politique dans les semaines à venir et si d’autres figures feront également le saut vers de nouvelles orientations politiques.

Les Lions de la Téranga Prêts à Rugir pour la Suite des Éliminatoires de la CAN 2025 : Pape Thiaw Opte pour un Équilibre entre Expérience et Jeunesse

Avec la qualification déjà en poche pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, les Lions de la Téranga abordent les dernières journées des éliminatoires dans une position favorable, mais sans relâcher leur engagement. Le sélectionneur par intérim, Pape Thiaw, a révélé sa liste de 28 joueurs pour les 5e et 6e journées des éliminatoires, une sélection marquée par des choix audacieux et l’arrivée de nouveaux visages. Ces rencontres seront pour le Sénégal l’occasion de confirmer son statut de favori et de peaufiner les stratégies en vue du tournoi.

Deux nouveaux noms s’ajoutent aux rangs des Lions : Cheikh Tidiane Sabaly, attaquant évoluant au FC Metz, et Ibrahima Seck, milieu de terrain de l’US Gorée. Sabaly, fort de ses performances en Ligue 1 française, apporte une touche de fraîcheur et de dynamisme à l’attaque sénégalaise. Quant à Seck, issu du championnat sénégalais, il incarne le pari de Thiaw pour les talents locaux et la valorisation de la formation sénégalaise. Ce choix résonne comme un signal fort de la part du sélectionneur, qui souhaite intégrer de plus en plus de jeunes issus des clubs nationaux.

L’intégration de joueurs locaux est une démarche importante, saluée par le public et les observateurs du football sénégalais. Elle rappelle que le réservoir de talents au Sénégal est riche et qu’il peut nourrir l’équipe nationale. Le cas d’Ibrahima Seck montre aussi que, même en évoluant dans le championnat local, les joueurs peuvent aspirer à rejoindre les plus grands rendez-vous africains.

La sélection ne se limite cependant pas aux nouveaux venus. Les piliers de l’équipe, ceux qui ont porté les couleurs du Sénégal lors de la victoire en 2022, seront eux aussi bien présents pour apporter leur expérience. L’équilibre entre jeunes et vétérans est une stratégie réfléchie de Thiaw, qui souhaite faire mûrir les talents de demain tout en s’appuyant sur les valeurs sûres du groupe.

Le 14 novembre, les Lions de la Téranga se rendront au Burkina Faso pour un duel qui promet d’être intense. Malgré la qualification déjà acquise, l’équipe se doit de montrer son autorité sur le terrain, une manière de démontrer aux futurs adversaires de la CAN 2025 que le Sénégal reste une force avec laquelle il faudra compter. Le 19 novembre, les Lions accueilleront le Burundi, une rencontre qui sera l’occasion de célébrer la qualification devant le public sénégalais et de consolider leur place en tête de groupe.

Pour Pape Thiaw, l’objectif de ces deux rencontres est double. Il s’agit non seulement de finir les éliminatoires en beauté, mais aussi de continuer à travailler sur la cohésion et la préparation de l’équipe pour le tournoi final. Avec sa sélection de 28 joueurs, le sélectionneur par intérim envoie un message clair : le Sénégal doit évoluer et s’adapter pour rester compétitif. Les jeunes talents et les joueurs du championnat local ont désormais leur place dans ce projet, et le public sénégalais est invité à soutenir ces choix.

Les attentes sont grandes pour cette équipe sénégalaise, qui aspire non seulement à défendre son titre mais aussi à réaffirmer son leadership sur la scène africaine. La composition de Pape Thiaw, entre jeunesse et expérience, témoigne d’une vision stratégique qui pourrait faire des Lions de la Téranga des adversaires redoutables en Côte d’Ivoire. En attendant, tout un pays retient son souffle, prêt à rugir avec ses Lions pour les deux derniers matchs des éliminatoires et pour, espérons-le, une nouvelle campagne triomphante en 2025.

Accident de la Caravane du Président de Jam Ak Jariñ à Fatick : Quatre Blessés Légers Précisément Pris en Charge

Ce mercredi, la caravane électorale de la coalition Jam Ak Jariñ, dirigée par l’ancien Premier ministre Amadou Ba, a été victime d’un accident à quelques kilomètres de Fatick. Le convoi, qui revenait du Niombato après des rassemblements à Karang, Sokone et Passy, a subi cet incident sans faire de perte en vies humaines. L’événement survient dans un contexte de mobilisation intense, alors que la coalition mène activement sa campagne pour les prochaines élections.

Quatre personnes ont été légèrement blessées dans l’accident. Les secours, rapidement dépêchés sur place, ont pris en charge les blessés qui ont ensuite été transférés à l’hôpital régional de Fatick. Selon les informations recueillies, le dispositif de prise en charge a permis de soigner les victimes, qui se trouvent toutes hors de danger.

Aussitôt informé de l’incident, Amadou Ba s’est rendu personnellement à l’hôpital de Fatick pour s’assurer de la bonne prise en charge des blessés. La présence de la tête de liste de Jam Ak Jariñ témoigne de son souci de bien-être et de sécurité pour les membres de sa campagne et les militants qui l’accompagnent.

Après s’être assuré de l’état de santé des blessés, Amadou Ba a poursuivi ses activités de campagne, se dirigeant vers Samba Dia, Mbour, puis Thiès, où d’autres rassemblements étaient prévus. Cet accident, bien que sans gravité, met en lumière les risques et les défis auxquels sont confrontées les équipes de campagne dans leurs déplacements pour rencontrer la population.

En continuant son parcours, le président de Jam Ak Jariñ souhaite manifester son engagement indéfectible auprès des électeurs et rassurer ses sympathisants quant à sa détermination à poursuivre sa mission malgré les imprévus.

Décès de Mamadou Moustapha Ba : Dr Abdourahmane Ba rend hommage à un patriote exemplaire

C’est avec une douleur incommensurable que j’ai appris le décès de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre de l’Économie et des Finances du Sénégal, survenu de manière aussi soudaine que bouleversante. Moustapha et moi partagions un parcours académique commun à l’École Supérieure d’Économie Appliquée (ESEA), où il a étudié au département de Planification et d’Aménagement (PEGO), tandis que j’évoluais au département de Statistiques et Démographie (STADE).

Nos chemins professionnels se sont croisés lorsque je travaillais au Sénégal pour des programmes de développement financés par la Banque mondiale : le Programme National d’Infrastructures Rurales (PNIR), en tant que spécialiste en suivi et évaluation, et le Programme des Services Agricoles et Organisations de Producteurs (PSAOP) comme Directeur national de Suivi et Évaluation entre 2002 et 2009. À cette époque, Moustapha dirigeait la Direction de la Coopération Économique et Financière (DCEF), où il jouait un rôle essentiel dans le pilotage des initiatives de développement, veillant à leur alignement avec les orientations stratégiques du gouvernement et à l’optimisation des décaissements au bénéfice de nos concitoyens.

Mamadou Moustapha Ba était un expert accompli et un administrateur brillant, dont la stature intellectuelle et professionnelle suscitait le respect de tous, tant au sein du Ministère de l’Économie et des Finances qu’auprès des institutions partenaires. Sa présence dans les échanges avec la Banque mondiale était marquée par une détermination inébranlable à défendre les intérêts du Sénégal, et il savait, avec finesse et rigueur, représenter notre pays face aux exigences de ces missions internationales. Au-delà de sa compétence technique, il était un allié précieux dans nos efforts pour mettre en œuvre avec succès des projets ambitieux. Son soutien, ses conseils et ses encouragements nous aidaient à surmonter les défis administratifs et opérationnels. Sa clairvoyance et son sens du devoir faisaient de lui une figure d’exception dans l’administration sénégalaise vue de l’extérieur.

Un souvenir impérissable témoigne de l’exemplarité et du patriotisme de Mamadou Moustapha Ba : lors de la mise en œuvre d’un programme de renforcement des capacités pour les cadres du gouvernement, financé par le PSAOP2, il fit un choix rare, empreint de générosité et de sens national. Initialement prévue pour lui seul au Canada, la formation portait sur la gestion axée sur les résultats et le Cadre de Dépenses à Moyen Terme (CDMT), deux piliers essentiels pour optimiser l’efficacité des actions publiques et assurer une rigueur budgétaire exemplaire au sein des institutions. Cependant, plutôt que de suivre ce programme de manière individuelle au Canada, Moustapha décida de faire venir les experts au Sénégal pour organiser un séminaire auquel tous les cadres de son département purent participer.

Ce geste, dicté par une grande générosité et un profond attachement aux intérêts de son pays, permit d’élargir l’accès à cette formation stratégique, afin que chaque cadre sénégalais de son département puisse se doter d’outils concrets pour une gestion efficace des ressources publiques, une meilleure transparence, et une mise en œuvre rigoureuse des politiques publiques. Aujourd’hui, alors que nous déplorons sa disparition, je rends hommage à cet homme de grande valeur et adresse mes plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches. Que la terre lui soit légère et que son souvenir inspire les générations à venir par son modèle de dévouement au service de l’État.

Dr Abdourahmane Ba
Ingénieur Statisticien, Docteur en Management
Consultant international
Président du mouvement ESSOR (Engagement Solidaire pour un Sénégal Organisé et Résilient)

Arrivée de la dépouille de l’ancien ministre des Finances Mamadou Moustapha Ba prévue à Dakar ce jeudi

Dakar se prépare à accueillir la dépouille de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre des Finances et du Budget du Sénégal, décédé lundi en France des suites d’une courte maladie. La levée du corps aura lieu en France ce jeudi 7 octobre, avec la présence notable de l’ancien président de la République Macky Sall, venu honorer la mémoire de celui qui fut une figure marquante du paysage économique et politique sénégalais.

La nouvelle de la disparition de Mamadou Moustapha Ba a provoqué une vive émotion au sein de la classe politique et au-delà, rappelant l’importance de son rôle dans la gestion des finances publiques et dans le développement économique du pays. Connu pour son intégrité et son dévouement au service de l’État, il a marqué par ses réformes visant à renforcer la transparence et l’efficacité des finances publiques du Sénégal.

Le rapatriement de la dépouille marque un moment de recueillement pour les autorités et les citoyens, qui pourront rendre hommage à un homme dont la contribution au Sénégal a laissé une empreinte indélébile.

Doro Gaye : des déboires financiers qui pourraient lui coûter deux immeubles

Le sort semble s’acharner sur Doro Gaye. L’homme d’affaires sénégalais, confronté à une série de difficultés judiciaires et financières, voit désormais deux de ses biens immobiliers menacés d’être vendus aux enchères. Ce jeudi 7 novembre 2024, le quotidien Les Échos rapporte que le tribunal a saisi les deux immeubles que Doro Gaye détient en copropriété avec son épouse, situés dans la cité Keur Gorgui à Dakar. Ces biens sont dans le collimateur de l’Union des mutuelles-Alliance de crédit et d’épargne pour la production (UM-ACEP), à qui l’homme d’affaires devrait près de cent millions de francs CFA.

Les deux propriétés en question, un magasin de 73 m² et un appartement de 122 m², ont été saisis après que Doro Gaye les a mis en garantie pour obtenir un prêt important de l’UM-ACEP. Le magasin (lot 08 du TF n°23.242/GR) est évalué à 12 millions de francs CFA, tandis que l’appartement (lot 09 du TF n°23.243/GR) est mis à prix à 21 350 000 francs CFA. Faute de remboursement, l’institution bancaire a enclenché une procédure de saisie immobilière pour récupérer ses créances. Le juge de la Chambre des saisies immobilières a renvoyé les parties à une audience d’adjudication fixée au 10 décembre 2024, où les biens pourraient être mis aux enchères si le remboursement n’est pas effectué.

Ce revers financier s’ajoute aux déboires juridiques de Doro Gaye. Déjà fragilisé par la chute du régime de Macky Sall, avec lequel il aurait eu des liens étroits, il est également engagé dans une bataille judiciaire avec Zakiroulah Sow. Ce dernier a porté plainte pour escroquerie foncière, accusant Doro Gaye d’avoir orchestré une fraude impliquant plus d’un milliard de francs CFA. En juin 2024, Doro Gaye a été placé sous mandat de dépôt pour cette affaire avant d’obtenir un contrôle judiciaire, sous réserve de son engagement à rembourser la partie civile. Cette situation l’a placé dans une impasse financière, complexifiant ses tentatives de remonter la pente.

La situation actuelle de Doro Gaye illustre les risques d’endettement et les conséquences de différends juridiques pour des entrepreneurs autrefois influents. Dans l’attente de l’audience d’adjudication du 10 décembre, il est difficile de savoir si l’homme d’affaires parviendra à éviter la vente de ses biens. Faute de solution rapide, l’UM-ACEP pourrait bien récupérer les immeubles en question pour couvrir les sommes impayées.

La succession de déboires de Doro Gaye, entre poursuites judiciaires et saisies immobilières, démontre la complexité des affaires dans un contexte de transition politique au Sénégal. À un mois de l’audience d’adjudication, l’homme d’affaires semble plus que jamais pris dans une spirale financière et judiciaire dont il lui sera difficile de s’extirper.

Le Sénégal ambitionne d’organiser un salon international du tourisme pour booster la « destination Sénégal »

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé sa volonté de faire du Sénégal une destination phare du tourisme en Afrique de l’Ouest. Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi au Palais de la République, il a chargé le Ministre du Tourisme de collaborer avec le Ministre des Transports aériens, les compagnies aériennes et le secteur privé pour organiser annuellement un grand salon international du tourisme. L’objectif de cet événement serait de promouvoir la « destination Sénégal » à l’échelle mondiale et de dynamiser le tourisme intérieur.

Le Président Faye a rappelé que le tourisme est un secteur clé de l’économie sénégalaise, capable de générer de la croissance et de créer de nombreux emplois. Conscient des multiples opportunités que représente ce secteur, il a également insisté sur la nécessité de renforcer les initiatives locales et de s’appuyer sur les acteurs de terrain. Le Ministre du Tourisme et de l’Artisanat a été instruit de travailler en synergie avec les opérateurs de circuits touristiques, les associations locales et les autres professionnels du secteur afin de redynamiser les activités de promotion.

Parmi les priorités identifiées, le Chef de l’État a mis en avant l’importance d’une « maîtrise stratégique » des aménagements sur le littoral national. Il a insisté sur une gestion rigoureuse des constructions d’établissements hôteliers et touristiques, notamment sur les sites sous la responsabilité de la Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et zones touristiques du Sénégal (SAPCO).

L’amélioration du cadre de vie et de la sécurité dans les zones touristiques figure également parmi les mesures prioritaires du gouvernement. Un accent particulier sera mis sur le renforcement de la police touristique pour mieux sécuriser les activités touristiques et garantir une expérience agréable aux visiteurs.

Soucieux de renforcer les compétences dans le secteur, le Président Faye a également demandé au Gouvernement d’intégrer le tourisme dans les programmes de formation professionnelle, notamment au sein du 3FPT (Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique) et de la convention nationale État-Employeur. L’École nationale de formation hôtelière et touristique ainsi que les centres de formation aux métiers du tourisme bénéficieront d’un soutien accru pour former des jeunes aux métiers d’avenir dans ce secteur.

Pour assurer un développement durable et rapide du tourisme, le Président a chargé le Ministre des Finances et du Budget de réévaluer les mécanismes de financement du secteur. Le crédit hôtelier sera notamment restructuré pour permettre un soutien plus efficace aux établissements et stimuler la relance du secteur après les perturbations liées aux crises récentes.

En mettant en œuvre ces initiatives ambitieuses, le Sénégal entend se positionner comme un acteur incontournable du tourisme en Afrique. Le futur salon international du tourisme pourrait devenir une vitrine pour faire découvrir les atouts du pays et attirer davantage de visiteurs chaque année, contribuant ainsi au développement économique et social du Sénégal.

ABSENCE DE SONKO DU CONSEIL DES MINISTRES : Le parti avant la patrie ?

La-non participation d’Ousmane Sonko au Conseil des ministres, en raison de son implication dans la campagne électorale, mérite des interrogations sur la séparation entre les fonctions d’État et les engagements partisans au Sénégal. Ce phénomène, qui touche également d’autres dirigeants politiques, montre les difficultés d’une gouvernance désintéressée, dévouée uniquement à l’intérêt national.

Depuis le début de la campagne législative, le Premier ministre, Ousmane Sonko, n’a pas participé au Conseil des ministres, consacrant son temps à sillonner le pays pour mobiliser l’électorat. Contrairement à lui, ses prédécesseurs au poste de PM, même en campagne, suspendaient leur tournée pour remplir leurs charges républicaines. Ce choix met en exergue une problématique ancienne : les dirigeants, une fois élus au sommet de l’État, peuvent-ils se soustraire aux enjeux partisans pour se consacrer exclusivement à l’intérêt national ? Au Sénégal, cette séparation reste un défi. En effet, depuis l’indépendance, les chefs d’État ont tous maintenu des liens étroits avec leurs formations politiques, confondant souvent fonctions d’État et engagements partisans.

LE CONCEPT DE « PARTI-ÉTAT »

L’ancien président de la République, Macky Sall, par exemple, a été accusé d’avoir instauré un « parti-État », sous couvert de la devise « la patrie avant le parti ». En 2014, Bacary Domingo Mané dénonçait cette politisation de l’administration en évoquant une directive du président Sall demandant aux directeurs généraux de ses structures affiliées de « garantir des victoires électorales dans leurs localités sous peine de perdre leurs postes ». Selon Mané, « l’incantation ne suffira pas pour un changement de paradigme » ; la politisation de l’administration ne cessera que si l’État se dissocie véritablement des intérêts partisans.
En février 2024, Dialo Diop, membre de la coalition « Diomaye Président », a reproché la même pratique au leader de l’Alliance pour la République (APR).
L’élection du « Pastef » aux affaires avait pourtant suscité un espoir de rupture. À l’annonce de leur victoire, Bassirou Diomaye Faye, président de la République, déclarait sa démission de son poste de secrétaire général du parti, expliquant qu’il voulait être le « président de tous les Sénégalais ». Ce geste semblait incarner la volonté d’un engagement national au-dessus des clivages partisans. Pourtant, cette tentative de neutralité paraît montrer ses limites. Lors d’un giga-meeting, Sonko a conféré à Diomaye Faye le titre de « président d’honneur » du Pastef. « Nos chartes du parti interdisent d’être membre d’un parti et président. Mais ces chartes n’interdisent pas d’être militant, et le Président est le premier militant de Pastef », a-t-il expliqué. Un statut officiellement symbolique mais qui pourrait maintenir dans le futur une relation entre la présidence et le parti même si dans la pratique, le chef de l’État a l’air, pour le moment, avoir pris ses distances du parti.

LE MÉLANGE DES RÔLES

Cette situation relance le débat autour du patriotisme, vu par certains comme un détachement de toute allégeance politique pour se consacrer uniquement à l’intérêt de la nation. Madère Fall, dans une tribune récente, rappelait cette exigence : « Si besoin, laissez moi vous rappeler que le vrai patriote est indépendant de toute allégeance politique et ne prêterait serment de fidélité et de loyauté qu’à sa patrie. Loin des patriotards qui émergent opportunément partout, le seul esprit de parti qui importe pour l’authentique patriote c’est un attachement sans concession à notre cher Sénégal. C’est cela un vrai patriote ! Ousmane Sonko n’est pas un bon patriote puisqu’il est partisan ! », écrivait-il. Pourtant, au Sénégal, les membres du Gouvernement en général peinent à rompre avec leurs attaches partisanes, entretenant ainsi une perception de l’État comme instrument de pouvoir plus que comme un service impartial. Les sorties polémiques de Sonko prouvent à suffisance ce fait.
En effet, Sonko a tendance à parfois mélanger ses étoffes de Premier ministre et de président de parti avec ses « révélations abracadabrantesques », pour reprendre les mots de la UNE de nos confrères de « Walf Quotidien » de ce mercredi 06 novembre. Lors de son passage à Ziguinchor à l’occasion de la campagne électorale, par exemple, le chef du Gouvernement a tenu à éclaircir l’affaire de l’affectation du général Kand. Dans ses propos, Sonko a dénoncé les tentatives d’instrumentalisation de cette décision militaire pour des fins politiques, tout en adressant un avertissement clair à ceux qu’il qualifie d’« apprentis politiciens » exploitant la question casamançaise. « Personne n’a jamais été sanctionné pour avoir combattu la rébellion en Casamance », a-t-il affirmé, rejetant toute allégation selon laquelle l’affectation du général Kandé serait liée à ses actions dans le conflit casamançais. « Les décisions prises n’ont rien à voir avec ce conflit. Elles sont motivées par des éléments concrets, impliquant des individus qui cherchaient à perturber le processus électoral ou à s’opposer à la candidature de Diomaye », a-t-il précisé, évoquant un “rapport” qui aurait motivé les mesures prises par le gouvernement. Ce sujet a suscité de nombreuses spéculations.
Le même jour, Ousmane Sonko a déclaré : « On a pris toutes les dispositions. Les questions qui relèvent de la sécurité nationale on ne badine pas avec. Ceux qui jetteront de l’huile sur le feu iront pourrir à Rebeuss ». Une déclaration qui n’est pas passée inaperçue chez Abdoul Mbaye. L’ancien premier ministre a répondu ceci : « S’il vous plaît Monsieur le PM Sonko, si le Sénégal est encore une République et non une dictature, au risque de me répéter, prenez enfin conscience que vous n’êtes ni procureur ni juge de siège, et que vous ne pouvez décider d’envoyer quelqu’un « pourrir à Rebeuss » ». De même, Cheikh Yérim Seck, se sentant visé par les déclarations du PM vu son alerte sur la situation en Casamance, quelques jours plus tôt, a réagi. Le journaliste a déclaré : « On a pris toutes les dispositions. Les questions qui relèvent de la sécurité nationale, on ne badine pas avec. Ceux qui jetteront de l’huile sur le feu iront pourrir à Rebeuss ». L’ancien Premier ministre, Amadou Ba, est également entré dans la danse, rappelant que le PM ne doit pas intervenir dans certains domaines. « Il doit respecter les institutions de la République et savoir que seul le Président Bassirou Diomaye Faye détient les prérogatives de la défense selon notre Constitution », déclare-t-il lors d’un meeting.
Aujourd’hui, une réforme visant à obliger les responsables politiques à abandonner leur leadership partisan pendant leur mandat semble essentielle pour garantir une gouvernance axée sur l’intérêt général. Tant que l’implication partisane des dirigeants persistera, l’idée d’un chef d’État impartial et engagé pour tous les Sénégalais restera irréaliste.

La Dakaroise

CONVOCATION DU DIRECTEUR DE PUBLICATION DE « POINT ACTU » : Le journal brise le silence

Le 5 novembre 2024, Lanssana DIANDY, directeur de publication du journal Point Actu, a été entendu pendant plusieurs heures par la Direction de la Cybercriminalité (DSC), à la suite de la plainte déposée par le Ministère de la Santé, en rapport avec des articles publiés sur l’attribution d’un marché de 71 milliards de francs CFA à la société ACD.

Les articles publiés par Point Actu se sont intéressés à l’attribution d’un marché juteux par le Ministère de la Santé à une société privée, ACD, dans des conditions qui, selon le journal, méritaient un éclairage plus approfondi. Dans le cadre de ses fonctions, M. DIANDY a fait un travail journalistique de vérification des faits, en se basant sur des sources judiciaires et des décisions de justice déjà publiques. Cela est d’autant plus important dans le cadre de la liberté de la presse, où les journalistes ont la responsabilité de tenir l’information publique sur des sujets d’intérêt général, notamment ceux relatifs à la gestion des finances publiques.
Cependant, après la publication de ces articles, le ministre de la Santé a déposé une plainte, conduisant à l’audition du journaliste par la DSC, une institution chargée de traiter les infractions liées à l’usage de l’internet, la cybercriminalité, et les atteintes à l’image des institutions publiques.
L’audition de M. DIANDY, sans la présence de son avocat, suscite des interrogations sur la manière dont l’État peut réagir face à des articles qu’il considère comme nuisibles ou diffamatoires. Bien que le journaliste se soit présenté en toute coopération, respectant les procédures établies, il est légitime de se demander si cette situation n’est pas une forme de pression sur le journalisme d’investigation au Sénégal.
Le rôle de la presse est de s’assurer que les décisions prises par les autorités, qu’elles soient politiques ou économiques, soient non seulement légales, mais aussi transparentes et dans le meilleur intérêt du public. L’éventuelle utilisation de la justice à des fins de pression sur les journalistes pourrait avoir des conséquences graves sur l’indépendance et la liberté de la presse dans le pays.
Dans le cadre de ce dossier, Point Actu a pris soin de solliciter à plusieurs reprises la version de la partie plaignante avant la publication des articles. Ces demandes sont restées sans réponse, ce qui soulève la question du manque de dialogue entre les journalistes et les institutions publiques sur des sujets sensibles. Cette absence de communication n’est pas rare, et elle montre parfois une réticence des autorités à répondre aux questions des médias, surtout lorsqu’il s’agit de questions financières ou de gestion publique.
La décision de Point Actu d’ouvrir ses colonnes à la plaignante, malgré la plainte, est un geste de transparence et de volonté de maintenir un espace de dialogue. Toutefois, il est essentiel de noter que la responsabilité d’un journaliste ne se limite pas à obtenir une version officielle, mais à rendre compte des faits dans leur totalité, surtout lorsque ceux-ci ont un impact sur l’intérêt public.
Cet incident soulève également la question de la protection des journalistes dans l’exercice de leur profession. La pression judiciaire, lorsqu’elle est utilisée pour contraindre les journalistes à se conformer aux intérêts politiques ou économiques, peut sérieusement compromettre la liberté de la presse et de l’expression. Les journalistes doivent pouvoir enquêter et rapporter des faits sans crainte de représailles judiciaires ou de pressions extérieures.
Le cas de Lanssana DIANDY doit inciter à une réflexion plus large sur la place de la presse dans le contrôle de l’action publique. Il ne doit pas non plus être considéré comme un précédent qui pourrait intimider d’autres journalistes dans leur démarche d’investigation.
L’audition de Lanssana DIANDY par la Direction de la cybercriminalité, suite à une plainte émanant du Ministère de la Santé, met en lumière un dilemme qui touche à la liberté d’expression, à la transparence et à la responsabilité de l’État envers ses citoyens. Si la presse doit veiller à l’équilibre entre son rôle de dénonciation et de respect de la loi, elle doit aussi pouvoir opérer dans un environnement où elle est protégée contre toute forme de pression ou de censure.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°316 – du 07/11/2024

🔴 ABSENCE D’OUSMANE SONKO AU CONSEIL DES MINISTRES : LE PARTI AVANT LA PATRIE ?
🔴 SUSPENSION DES EXPORTATIONS DE LA GRAINE D’ARACHIDE : LES AGRICULTEURS METTENT LEUR VÉTO

🔴 PARIS – AFFAIRE DU DOPAGE DES ATHLÈTES RUSSES : LA COUR DE CASSATION LAVE PARTIELLEMENT PAPA MASSATA DIACK
🔴 HOMOLOGATION DU STADE DJIBRIL DIAGNE PAR LA CAF : GÉNÉRATION FOOT ENVISAGE DE RETROUVER SA TANIÈRE

le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye annonce de nouvelles nominations

Lors du Conseil des ministres de ce mercredi 6 novembre 2024, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a procédé à diverses nominations.

Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique : 

•       Monsieur Oumar Ngalla NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde n°722 189/E, précédemment Adjoint au Gouverneur de la région de Sédhiou chargé des Affaires administratives, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Dakar chargé des Affaires administratives, poste vacant ; 

•       Monsieur Georges Samba FAYE, Administrateur civil, matricule de solde n°722 161/K, précédemment Adjoint au Gouverneur de la région de Kédougou chargé des Affaires administratives, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Thiès chargé des Affaires administratives, poste vacant ; 

•       Monsieur Sidy Guissé DIONGUE, Administrateur civil, matricule de solde n°516 355/G, précédemment Adjoint au Gouverneur de la région de Ziguinchor chargé des Affaires administratives, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Saint-Louis chargé des Affaires administratives, poste vacant ; 

•       Madame Digou Yala Mathilde SADIO, Administrateur civil, matricule de solde n°744 879/C, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommée Adjoint au Gouverneur de la région de Dakar chargé du développement, poste vacant ; 

•       Monsieur Ababacar Sadikh NIANG, Administrateur civil, matricule de solde n°744 900/B, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Thiès chargé du développement, poste vacant ; 

•       Monsieur Dominique Coumba Ndoffène Diouf, Administrateur civil, matricule de solde n°744 970/E, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Fatick chargé du développement, poste vacant ; 

•       Monsieur Mamadou Habib KAMARA,Administrateur civil, matricule de solde n°716 358/F, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Kaolack chargé du développement, poste vacant ; 

•       Monsieur Alsény BANGOURA, Administrateur civil, matricule de solde n°653 091/L, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Ziguinchor chargé du développement, poste vacant ; 

•       Monsieur El Hadji Mouhamadoul Moustapha GAYE, Administrateur civil, matricule de solde n°744 927/G, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Kédougou chargé du développement, poste vacant ; 

•       Madame Diarryatou NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde n°737 811/C, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommée Adjoint au Gouverneur de la région de Tambacounda chargé du développement, poste vacant ; 

•       Monsieur Papa Laïty MAR, Administrateur civil, matricule de solde n°650 042/C, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Louga chargé du développement, poste vacant ; 

•       Monsieur Djibril DIOP, Administrateur civil, matricule de solde n°718 238/G, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Diourbel chargé du développement, poste vacant ; 

•       Madame Lala CAMARA, Administrateur civil, matricule de solde n°744 941/A, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommée Adjoint au Gouverneur de la région de Kaffrine chargé du développement, poste vacant ; 

•       Monsieur Tafsir Baba ANNE, Administrateur civil, matricule de solde n°744 939/H, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Matam chargé du développement, poste vacant ; 

•       Monsieur Bonaventure KALAMO, Administrateur civil, matricule de solde n°683 111/Z, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Kolda chargé du développement, poste vacant ; 

•       Monsieur Ba Ousmane DANFAKHA, Administrateur civil, matricule de solde n°746 039/C, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Sédhiou chargé du développement, poste vacant ; 

•       Monsieur Cheikh NDIAYE, Instituteur, matricule de solde n° 609 092/V, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Taïf, Département de Mbacké, poste vacant ; 

•       Monsieur Bernard THIOMBANE, Assistant social, matricule de solde n° 
631 714/F, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Kael, Département de Mbacké, poste vacant ; 

•        Monsieur Oumar DIOP, Instituteur, matricule de solde n° 627 373/L, est nommé 
Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndorna, Département de Médina Yoro Foulah, poste vacant ; 

•        Monsieur Abdoulaye NDAO, Instituteur, matricule de solde n° 635 917/G, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Mampatim, Département de Kolda, poste vacant ; 

•        Monsieur Papa Oumar SALL, Instituteur, matricule de solde n° 629 049/H, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Thillé Boubacar, Département de Podor, poste vacant ; 

•        Monsieur Brino Alouise TOUPANE, Instituteur, matricule de solde n° 626 790/L, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Boynguel Bamba, Département de Goudiry, poste vacant ; 

•        Monsieur Damien DIEDHIOU, Instituteur, matricule de solde n° 669 342/H, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Tendouck, Département de Bignona, poste vacant ; 

•        Monsieur Joseph DIATTA, Professeur d’Enseignement moyen, matricule de solde n° 626 809/G, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Cabrousse, Département d’Oussouye, poste vacant ; 
•        Monsieur Ndiaw GNINGUE, Instituteur, matricule de solde n° 639 458/E, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Niakhène, Département de Tivaouane, poste vacant ; 

•        Monsieur Kamire Arnaud MANEL, Instituteur, matricule de solde n° 677 251/H, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Loudia Ouoloff, Département d’Oussouye, poste vacant ; 

•        Monsieur Lamine MANE, Maître d’enseignement Technique professionnel, matricule de solde 641 238/D, est nommé Adjoint au Sous-préfet de Agnam Civol, Département de Matam, en remplacement de Monsieur Mor Dior GUEYE, appelé à d’autres fonctions.

Karang : Amadou Ba de la coalition Jamm ak Njarin critique le régime de Diomaye Faye pour son manque d’action

En campagne électorale dans la ville de Karang, le tête de liste de la coalition Jamm ak Njarin, Amadou Ba, a vivement critiqué le régime actuel du Président Diomaye Faye, l’accusant de ne pas tenir ses promesses de changement. Selon Ba, le gouvernement en place se limite à de simples discours sans véritable action concrète.

« Il nous avait promis un changement en 2 mois… Ça fait maintenant 7 mois qu’ils ne font que parler », a déclaré Amadou Ba devant une foule de partisans. Dans un ton résolument offensif, il a lancé : « Boulen dioumat thi sen tannef Jorna Niou Guiss Changement », appelant ainsi les citoyens à ne plus se laisser distraire par les paroles du pouvoir en place, et à exiger des actions tangibles.

Ce n’est pas la première fois qu’Amadou Ba s’attaque au régime de Faye, qu’il accuse de détourner les attentes populaires pour se concentrer sur des discours sans véritable impact. Pour Ba, ce décalage entre les promesses de campagne et la réalité sur le terrain est devenu le signe révélateur d’un pouvoir inefficace.

Cette déclaration résonne comme un appel aux électeurs de Karang et au-delà à soutenir un véritable changement incarné par la coalition Jamm ak Njarin. Amadou Ba espère mobiliser les électeurs autour de cette critique d’un pouvoir qu’il décrit comme déconnecté des besoins réels du peuple.

Le leader de Pastef dénonce de graves irrégularités dans les projets d’infrastructures dans le nord du Sénégal

Lors d’un rassemblement dans le stade de Matam, le leader du parti Pastef a vivement critiqué la gestion des projets d’infrastructures dans la région nord du Sénégal. Il a souligné la négligence qui affecte des chantiers essentiels pour le développement local, notamment ceux de l’Université Souleymane Niang de Matam, de l’hôpital d’Ourossogui, et du désenclavement de plusieurs localités.

Le représentant de Pastef a déploré que de nombreux projets soient « abandonnés ou mal gérés », laissant les communautés locales en difficulté face au manque d’infrastructures. En ligne de mire, la construction de la route du Dandé Mayo, cruciale pour relier les villages riverains du fleuve Sénégal et désenclaver la région du Ferlo. Il a également évoqué l’aérodrome inachevé d’Ourossogui, laissé en suspens, et l’Université Souleymane Niang de Matam, dont les installations sont jugées insuffisantes pour répondre aux besoins croissants des étudiants.

Selon le leader de Pastef, le projet de construction de l’hôpital d’Ourossogui fait face à des irrégularités majeures. Il s’interroge sur le statut de « secret défense » qui entoure le chantier, soupçonnant cette classification d’être une manœuvre pour contourner les règles des marchés publics. « Depuis quand la construction d’un hôpital relève-t-elle du secret défense ? » a-t-il lancé, ajoutant que cette décision permettrait d’éviter des appels d’offres transparents. Plus étonnant encore, il a révélé que le budget de l’hôpital a été alloué au ministère de la Justice, une situation qu’il qualifie d’« incompréhensible ».

Les révélations vont plus loin : selon l’audit lancé par Pastef, le budget prévu pour cet hôpital aurait pu financer la construction de plusieurs universités. Il mentionne que des logements de professeurs, d’une surface inférieure à 150 m² et construits en R+1, auraient été facturés à 1,6 milliard de francs CFA chacun, des prix qu’il juge injustifiés.

Dans le cadre de ses investigations, il indique que l’entrepreneur responsable du chantier a reconnu la surfacturation, proposant en compensation de construire une digue pour protéger l’université contre les inondations. Cependant, le leader de Pastef a exprimé sa volonté de ne pas trancher sans une analyse complète : « Nous le contacterons après l’audit pour établir les responsabilités. »

Le chef de Pastef demande des comptes au gouvernement sur la gestion de ces fonds publics et appelle à une plus grande transparence dans l’attribution des marchés publics. Selon lui, ces irrégularités sont le reflet d’une gestion peu rigoureuse des ressources publiques, au détriment des besoins des citoyens.

Les déclarations du leader de Pastef ont provoqué des réactions au sein de la population locale, inquiète de voir ces infrastructures indispensables retardées ou menacées. La région du nord du Sénégal, longtemps laissée pour compte en matière de développement, continue d’attendre des réponses et des actions concrètes pour combler les manquements en infrastructures.

Ousmane Sonko promet un tournant décisif lors des législatives à Agnam

Dans un discours vibrant et sans concession, Ousmane Sonko, tête de liste de Pastef et Premier ministre du Sénégal, a adressé un message clair aux électeurs d’Agnam lors de sa campagne électorale ce mercredi. Ces élections législatives prévues le 17 novembre prochain s’annoncent déterminantes, marquant potentiellement la fin de la carrière politique de certaines figures controversées.

Le chef de file de Pastef a pris pour cible un leader politique influent qu’il accuse de corruption et d’abus de pouvoir. Selon Sonko, cet homme, qu’il n’a pas nommé directement mais que beaucoup identifient comme Farba Ngom, utilise des moyens financiers démesurés pour influencer le vote, distribuant entre 50 et 80 millions de francs CFA pour acheter des voix. « Mais je vous garantis que c’est la dernière élection à laquelle il prend part en tant que candidat et à fortiori en tant que distributeur automatique d’argent », a martelé Ousmane Sonko, devant une foule rassemblée à Agnam.

Dans un discours empreint de détermination, Sonko a rappelé l’ascension fulgurante de cet adversaire qu’il décrit comme un produit du favoritisme politique et de la corruption. « Agnam mérite autre chose que cette image d’un homme qui n’a pas le niveau intellectuel requis, qui n’a pas fait les études pour et qui a trempé dans toutes les mafias foncières et financières ayant incliné ce pays », a-t-il ajouté, soulignant le contraste entre la dignité des habitants d’Agnam et la réputation de leur représentant actuel.

Les mots de Sonko ont été reçus avec enthousiasme par la foule, qu’il a félicitée pour son engagement. « Durant toutes ces années, vous avez souffert, confrontées à des pressions sociales et culturelles. Nous savions que vous étiez déterminés et engagés mais pas au point de braver si courageusement le soleil pour nous attendre. Je vous décerne une mention spéciale », a-t-il déclaré, mettant en avant la résilience des militants de Pastef dans des contextes souvent difficiles.

Le Premier ministre a conclu sur une note d’espoir, confiant que la ville d’Agnam, ainsi que l’ensemble du Sénégal, est prête pour le changement. « Je ne me fais aucun doute que vous vous faites ce défi de remporter les élections ici de manière spectaculaire. Ne touchez pas l’argent que des gens vous apporteront. Agnam ne doit pas être à la traîne, car le 17 novembre sera le dernier épisode pour annihiler les voleurs détourneurs de la République », a-t-il prévenu, réaffirmant sa volonté de mettre un terme aux pratiques de corruption et de détournement des fonds publics.

La campagne législative se poursuit dans un climat tendu, où les accusations de corruption et les enjeux de pouvoir soulignent la soif de changement d’une grande partie de la population sénégalaise. Ces élections pourraient marquer un tournant décisif dans l’histoire politique du pays.

Bassirou Diomaye Faye félicite Donald Trump pour sa victoire à la présidence américaine

Le président sénégalais s’engage à renforcer la coopération bilatérale et à œuvrer pour des valeurs partagées après l’élection de Trump face à Kamala Harris.

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a félicité Donald Trump pour sa victoire à l’élection présidentielle américaine du 5 novembre 2024. Dans un message publié sur le réseau social X (anciennement Twitter), Faye a exprimé son souhait de renforcer la coopération entre le Sénégal et les États-Unis et de promouvoir ensemble des valeurs communes telles que la paix et la prospérité. Trump, ancien président des États-Unis de 2017 à 2021, a remporté l’élection contre la vice-présidente sortante Kamala Harris

Guy Marius Sagna ironise sur la campagne de Macky Sall : « Le vote sur WhatsApp a-t-il été autorisé pour le candidat WhatsApp ? »

Le député et activiste Guy Marius Sagna a de nouveau attiré l’attention du public avec un commentaire incisif concernant la stratégie de campagne de l’ancien président Macky Sall. Dans un post publié sur sa page Facebook, il a employé un ton moqueur pour critiquer l’usage intensif de la plateforme de messagerie WhatsApp par Macky Sall, une approche nouvelle et marquante dans l’arène politique sénégalaise.

« Le vote sur WhatsApp a-t-il été autorisé pour le candidat WhatsApp Macky Sall ? », a écrit Sagna, une pique qui n’a pas tardé à susciter des réactions et des partages sur les réseaux sociaux. Ce commentaire vise à souligner l’importance que l’ancien président accorde à la mobilisation numérique, alors que la campagne pour les élections à venir s’intensifie. Pour beaucoup, l’utilisation accrue de la technologie pour mobiliser l’électorat est à la fois un signe de modernité et une question de stratégie politique.

Mais au-delà de la satire, Guy Marius Sagna a également mis en avant ses priorités politiques. Il a affirmé sa volonté de défendre le droit de vote des prisonniers, insistant sur la nécessité de respecter les droits civiques des citoyens, même lorsqu’ils sont incarcérés. « Réélu député, je vais lutter pour le vote des prisonniers qui n’ont pas perdu leurs droits », a-t-il déclaré. Il a par ailleurs exhorté ses partisans à se mobiliser pour soutenir massivement le parti PASTEF, soulignant l’importance de l’engagement et de la participation active.

Cet épisode illustre non seulement l’usage croissant des médias numériques dans les campagnes politiques au Sénégal, mais aussi la manière dont les figures de l’opposition, telles que Sagna, utilisent l’humour et la critique pour rallier leur base et maintenir un discours engagé face à leurs adversaires politiques.

Un consensus recherché pour l’inhumation de Moustapha Bâ : entre Nioro et Dakar

La dépouille de l’ancien ministre des Finances, Moustapha Bâ, décédé le lundi 4 novembre en France, est attendue à Dakar ce jeudi 7 novembre. Cependant, la question de son lieu d’inhumation reste un sujet de discorde au sein de sa famille. Le choix de l’ultime demeure du défunt oppose sa « grande famille » et sa veuve, chacune privilégiant un lieu symbolique différent.

D’après les informations rapportées par Le Témoin, la « grande famille » de Moustapha Bâ souhaite que l’ancien ministre soit inhumé à Nioro, ville où reposent ses parents décédés, dans un geste de respect envers les traditions familiales. Nioro est en effet un lieu empreint d’histoire et de signification pour le défunt, une terre où il a puisé ses racines et qui a marqué son parcours personnel et professionnel.

Toutefois, la veuve de Moustapha Bâ désire que l’inhumation se fasse à Dakar, la capitale où le couple résidait et où il a construit sa vie. Dakar représente pour elle non seulement le foyer de leur vie commune mais aussi un lieu plus accessible pour la famille proche, les amis et les collègues de Moustapha Bâ qui souhaiteraient lui rendre hommage.

Face à cette divergence, une initiative a été prise pour trouver un terrain d’entente. Une délégation, menée par l’ancien préfet et administrateur civil Saër Maty Bâ, un patriarche de la famille, doit rencontrer la mère de l’épouse de Moustapha Bâ ce mercredi. Cette rencontre vise à ouvrir un dialogue apaisé et à aboutir à un consensus qui respecterait la mémoire du défunt tout en honorant les souhaits des proches.

Cette situation met en lumière l’importance des valeurs familiales et des traditions au Sénégal, pays où la solidarité familiale et le respect des coutumes jouent un rôle prépondérant, même dans les moments de deuil. La décision qui sera prise, quelle qu’elle soit, sera sans doute marquée par le souci de concilier tradition et réalités modernes, à l’image de la vie de Moustapha Bâ lui-même, qui a su incarner la transition entre l’héritage de ses aînés et les défis de son temps.

Polémique sur un compte bancaire : Réactions et accusations entre l’ancien régime et le gouvernement actuel

La scène politique sénégalaise est actuellement secouée par une affaire de taille : la révélation par le Premier ministre Ousmane Sonko de l’existence supposée d’un compte bancaire appartenant à un dignitaire de l’ancien régime, contenant la somme astronomique de 1 000 milliards de FCFA. Cette accusation, lourde de conséquences, a suscité une vive réaction de l’ancien président Macky Sall, aujourd’hui à la tête de la coalition Takku Wallu, qui a nié catégoriquement ces allégations.

Dans une lettre adressée à ses partisans, Macky Sall a qualifié l’accusation de « grotesque et calomnieuse », soulignant que des professionnels du secteur bancaire avaient déjà démenti cette information. Selon lui, ces accusations répétées contribuent à affaiblir l’image du Sénégal sur la scène internationale et à dégrader sa note souveraine. Il affirme que l’impact de telles rumeurs se traduit par une perte de confiance des investisseurs, une mise en péril des entreprises, et une aggravation du chômage.

Le contexte économique du Sénégal s’est en effet fragilisé ces derniers mois, comme en témoignent les récentes dégradations par des agences de notation internationales. Pour Macky Sall, l’origine de cette situation trouve sa source dans des déclarations intempestives qui compromettent la stabilité financière du pays.

L’ancien président n’a pas manqué de pointer du doigt l’incapacité des autorités actuelles à résoudre des affaires locales, telles que les scandales présumés de l’ONAS et de l’ASER, qui continuent de soulever des interrogations au sein de l’opinion publique.

De son côté, le gouvernement actuel reste ferme sur sa position. Des membres de la majorité soutiennent que l’enquête sur ce compte bancaire est fondée et que la transparence reste l’un des piliers de leur engagement. Pour eux, le dévoilement de telles informations est essentiel pour garantir la probité et la justice.

Cette affaire intervient dans un climat politique tendu, où chaque camp semble déterminé à marquer des points auprès de l’électorat. Si les accusations se poursuivent, elles pourraient bien redéfinir la perception que les Sénégalais ont de leur classe politique, mettant en lumière des enjeux de gouvernance et d’éthique publique.

Les prochaines semaines s’annoncent donc cruciales, car elles pourraient non seulement influencer le paysage politique, mais aussi impacter durablement l’économie nationale, déjà mise à l’épreuve par la crise mondiale et les défis locaux.

Donald Trump déclare une « victoire politique jamais vue » après le scrutin de West Palm Beach

L’ancien président des États-Unis, Donald Trump, a proclamé sa victoire après un scrutin déterminant à West Palm Beach, en Floride. Lors d’une prise de parole passionnée devant ses partisans, Trump a décrit cet événement comme une « victoire politique jamais vue », marquant ce moment comme historique dans la politique américaine.

La chaîne conservatrice Fox News, première et seule jusqu’à présent à annoncer les résultats finaux de cette élection, a confirmé la victoire de Trump. Ce soutien médiatique, qui s’inscrit dans une relation historique entre l’ex-président et la chaîne, a renforcé l’enthousiasme des partisans rassemblés. « Nous avons écrit l’Histoire », a clamé Trump avec conviction, sous des acclamations bruyantes.

L’ancien président, souvent connu pour ses discours polarisants, a surpris en mettant l’accent sur un message de réconciliation. « Nous allons aider ce pays à guérir », a-t-il promis, affirmant que son retour sur le devant de la scène politique serait bénéfique à la nation tout entière. Il a appelé à l’unité dans un moment où les tensions sociales et politiques demeurent élevées.

Cette annonce a déjà suscité des réactions mitigées, tant au sein des électeurs républicains que parmi les démocrates. Si certains voient en ce retour une opportunité de renouveau pour le camp conservateur, d’autres craignent que cela ne ravive des divisions profondes au sein du paysage politique américain. La reconnaissance de cette victoire par une seule chaîne et l’absence de confirmation par d’autres médias nationaux soulèvent également des questions sur la validité et les implications de ces résultats.

La prise de parole de Trump et sa promesse d’œuvrer pour l’unité du pays marquent potentiellement un tournant stratégique dans sa carrière politique. Reste à savoir si cette victoire, revendiquée comme historique, sera entérinée par d’autres acteurs et comment elle influencera le futur des États-Unis.

Déferrement d’un jeune militant de Pastef suite à une infraction routière

Ce mardi, un jeune militant du parti politique Pastef, âgé de 21 ans, a été déféré au Parquet après une interpellation sur la voie publique, selon les informations rapportées par Source A. L’incident a eu lieu aux abords du Bus Rapid Transit (BRT), où le militant a été appréhendé par un agent de la police motorisée alors qu’il tentait de sortir d’un embouteillage sans respecter le code de la route.

Ce jeune homme, décrit comme le fils d’un sapeur-pompier retraité, circulait à bord d’une voiture de campagne de couleur rouge, décorée d’affiches représentant les leaders de son parti. Lors du contrôle de routine effectué par le motard, les autorités ont découvert que le conducteur ne possédait pas de permis de conduire. Cette infraction a conduit à son arrestation et à sa mise en détention au commissariat de Dieuppeul, en dépit des tentatives de ses camarades de parti pour adoucir la situation en plaidant en sa faveur.

Malgré les pressions exercées par ses compagnons militants cherchant à obtenir des circonstances atténuantes, l’individu a été déféré devant la justice. Cette affaire met en lumière la vigilance accrue des forces de l’ordre face aux infractions routières, mais soulève également des discussions sur le contexte des interpellations touchant des membres de l’opposition politique, surtout en période de tensions politiques au Sénégal.

Les prochaines étapes du traitement de ce dossier par le Parquet seront surveillées de près, notamment par les partisans de Pastef qui dénoncent souvent ce qu’ils perçoivent comme un traitement sévère réservé à leurs membres. L’incident s’inscrit dans un contexte plus large de débats sur l’équité de l’application des lois et la neutralité des forces de l’ordre vis-à-vis des acteurs politiques.

Macky Sall rompt le silence et critique la nouvelle ère politique

L’ancien président défend son bilan et annonce sa candidature aux élections législatives pour contrer la gouvernance du duo Diomaye-Sonko.

Dans sa lettre, Macky Sall critique l’actuel régime et avertit les citoyens sénégalais. 

Avant tout propos, je tiens à renouveler ma solidarité et ma compassion à nos concitoyens victimes des inondations. 

Alors que la campagne électorale pour les législatives du 17 novembre bat son plein, j’ai souhaité m’adresser à vous pour vous entretenir des raisons qui m’ont déterminé à accepter de diriger la liste de la coalition Takku Wallu Sénégal.

En avril dernier, après votre choix souverain du 24 mars, et fidèle à notre tradition de démocratie majeure et apaisée, j’ai assuré la transmission ordonnée et pacifique du pouvoir. 

Dans le même esprit, par courtoisie républicaine, je me suis imposé un temps de recul et de réserve pour permettre à mon successeur et à son gouvernement de commencer en toute sérénité l’exercice de leur mandat. 

Avec le soutien d’hommes et de femmes de valeurs, dévoués et compétents, j’ai laissé un pays résolument installé sur la trajectoire de l’émergence, avec une des rares économies au monde à afficher un taux de croissance positif après l’impact ravageur de la COVID-19, et malgré les effets collatéraux d’une guerre majeure. 

J’ai laissé un pays apaisé, avec une loi d’amnistie adoptée dans un esprit de pardon et de réconciliation nationale après trois années de violences destructrices.

J’ai lassé un pays dont la parole compte au plan international ,un pays écouté et respecté par ses partenaires bilatéraux et multilatéraux. J’ai laissé un pays dont la gouvernance publique et la sécurité juridique inspirent la confiance propice à l’investissement qui génère la croissance et l’emploi. 

J’ai laissé un pays dont la fonction publique, toutes catégories confondues, a été renforcée en effectifs et revalorisée en traitement.

J’ai laissé un pays avec des infrastructures structurantes, indispensables au développement économique et social : des routes, des autoroutes, des ponts et pistes de désenclavement, le TER, le BRT, des centrales électriques, des  aéroports modernes, le plus grand investissement privé de l’histoire de notre pays avec le chantier du port du futur à Ndayane, un projet de dessalement d’eau mer en partenariat public-privé, de nouvelles universités, des hôpitaux clefs en mains, des infrastructures sportives de dernière génération et un projet finalisé de conquête de l’espace qui a abouti au lancement du premier satellite de notre pays.

J’ai laissé un pays avec des instruments d’inclusion économique et de justice sociale opérationnels, notamment la DER/FJ, le 3FPT, le programme Xëyu ndaw yi, les Bourses de sécurité familiale et la Couverture maladie universelle. 

Huit mois après, hélas, nous constatons tous avec regret que ces acquis sont gravement menacés : l’économie est en berne, comme en témoignent la situation catastrophique de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’artisanat, du petit commerce qui occupe des millions de compatriotes, et celle du BTP avec des milliers d’ouvriers au chômage et autant d’activités connexes qui sont à l’arrêt.

Huit mois après, et deux fois en l’espace de quelques semaines, la note souveraine de notre pays a été dégradée par deux agences d’évaluation, suite à des affirmations intempestives, calomnieuses et sans fondement, dont la dernière, encore plus grotesque, qui porte sur un prétendu compte bancaire aux mille milliards de fcfa a été vite démentie par des professionnels de la banque et n’a pu tromper personne. Au même moment, les scandales présumés de l’ONAS et de l’ASER tardent à être élucidés. 

Voilà ce qui n’inspire la confiance d’aucun bailleur, ni investisseur. Voilà ce qui va assombrir davantage les perspectives de l’économie nationale, mettre en péril des entreprises et des emplois, aggraver le chômage des jeunes, et tuer à petit feu le secteur privé, formel et informel. 

Aujourd’hui, mes chers compatriotes, le reniement, le populisme, les contre-vérités et la manipulation tiennent lieu de mode de gouvernance, comme hier ils avaient servi de promesses électoralistes. 

Aujourd’hui, le temps de la parole stérile a remplacé le temps de l’action utile aux populations, au moment où des urgences sont partout signalées, et des compatriotes victimes des inondations appellent  désespérément au secours.

Aujourd’hui, celui qui vous avait dit qu’il n’a pas besoin d’état de grâce pour régler immédiatement tous vos problèmes vous demande de patienter, en vous disant droit dans les yeux que même un mandat ne suffirait pas pour diminuer le coût de la vie et résoudre vos difficultés. 

Aujourd’hui, celui qui vous avait promis le paradis sur terre peine à payer les bourses des étudiants et celles de la sécurité familiale. 

Aujourd’hui, celui qui vous avait dit qu’il ne faut pas donner au pouvoir exécutif la majorité à l’assemblée nationale vous réclame une majorité écrasante. 

Aujourd’hui, celui qui vous avait promis son PROJET comme solution miracle à tous vos maux s’est finalement résigné à une mauvaise copie du Plan Sénégal Emergent ; une copie sans cohérence ni ambition, qui fait reculer notre objectif  d’émergence de 2035 à 2050. Bref, les VARS se suivent, innombrables, révélant au grand jour les limites  d’une gouvernance incohérente, tatillonne et calamiteuse. 

Faut-il encore croire à de nouveaux engagements et de nouvelles promesses sans lendemain ? Assurément non.

Et notre pays ne va pas mieux sur le plan institutionnel. L’Assemblée nationale a été dissoute dans un jeu de cache-cache indigne de l’Etat et de la République, alors même qu’elle était régulièrement convoquée en session extraordinaire et que la Déclaration de politique générale du premier Ministre était inscrite en bonne et due forme à son ordre du jour. 

Ce triste épisode confirme le dysfonctionnement de nos institutions, engluées dans une grave inversion des rôles entre le premier Ministre et le Chef de l’Etat, dont la remise en cause publique des décisions par des exécutants en est  un exemple patent.   

Je n’oublie pas les règlements de compte infligés à des agents de l’Etat, les arrestations et sanctions arbitraires, les violences et menaces contre des opposants et toute voix discordante, les vaines tentatives de musellement de la presse, ainsi que les attaques répétées et impunies contre nos communautés religieuses

Je vous le dis avec gravité mes chers compatriotes : autant de dérives et de dérapages en si peu de temps n’augurent rien de bon. Liy raam ci ñak bi la jëm. Le populisme et l’autoritarisme mènent directement à la dictature, à la destruction des fondements de notre démocratie, de notre économie et de notre vivre ensemble dans la paix, la liberté et la cohésion nationale ; autant d’idéaux et de valeurs que nous chérissons, et qui fondent notre héritage commun. 

Ces idéaux et valeurs qui nous rassemblent, nous ne pouvons les laisser dépérir, parce que c’est un héritage reçu des anciens, un héritage qui nous sert de viatique sur le chemin qui nous réunit, et un héritage que nous devons  transmettre aux générations futures. 

Devant ce tableau sombre, j’aurais pu ne pas agir, rester dans le confort de ma réserve et garder la distance par rapport aux affaires nationales. Ce serait fuir mes responsabilités de citoyen suffisamment averti des affaires de l’Etat, de la République et de la Nation, à l’épreuve du pouvoir. 

Voilà, mes chers compatriotes ce qui a justifié ma décision d’accepter de diriger la grande coalition Takku  Wallu Sénégal, avec des hommes et des femmes d’expérience, non pour un quelconque positionnement politique, mais pour créer les conditions d’un sursaut citoyen d’envergure qui transcende les clivages partisans, afin de nous mobiliser tous pour enrayer les dangers qui s’accumulent sur notre pays et engager les redressements nécessaires. 

Sur cette base, si vous lui accordez votre confiance le 17 novembre, la coalition Takku Wallu Sénégal prend les engagements suivants : 

➢ Premièrement, la restauration du fonctionnement régulier des Institution de la République et de la stabilité nationale par la mise en place d’un Gouvernement d’Union, de Stabilité et de Réconciliation nationales qui travaillera en bonne intelligence avec le Président de la République dans l’intérêt supérieur de la nation ; 

➢ Deuxièmement, la convocation, dans les trois mois qui suivent, des Assises de la Réconciliation et de la stabilité nationales associant toutes les forces vives de la nation ; 

➢ Troisièmement, un Programme d’urgence en faveur des impactés des inondations ;

➢ Quatrièmement, un Programme d’urgence pour la formation professionnelle, l’entreprenariat et l’emploi des jeunes, la lutte contre l’émigration clandestine, et l’institution d’un mécanisme de soutien aux jeunes diplômés de l’enseignement supérieur en attendant leur insertion ; 

➢ Cinquièmement, un Programme de rationalisation des Institutions et de réduction du train de vie de l’Etat et du Secteur parapublic ; 

➢ Sixièmement, la réduction du coût de la vie par la maîtrise de l’inflation des prix des denrées de première nécessité ; 

➢ Septièmement, l’accélération de la mise en œuvre des programmes, projets et réformes phares du PSE et la reprise de tous les chantiers à l’arrêt. 

Toutes ces mesures sont à notre portée. Et la coalition TakkuWallu Sénégal dont toutes les composantes sont habituées à la gestion des affaires publiques, est suffisamment préparée à leur mise en œuvre immédiate. 

Ce faisant, nous restons convaincus qu’en démocratie ce qui doit prédominer, c’est le débat d’idées, c’est la force des arguments, c’est la cohérence et la faisabilité des propositions.Ce qui doit être exclu, c’est la violence, c’est la haine, c’est le bellicisme, c’est la calomnie outrancière. C’est l’occasion pour moi de saluer avec respect et affection notre doyen, le Président Abdoulaye Wade, et lui rendre un vibrant hommage pour avoir encouragé et soutenu notre coalition. 

De même, je salue et remercie l’ensemble des leaders de partis et mouvements de notre coalition, et de l’inter coalition avec qui nous partageons la volonté de rétablir les équilibres de nos Institutions, aider à faire redémarrer notre économie, redonner espoir à notre jeunesse, travailler à la réduction du coût de la vie, et revitaliser les mécanismes d’inclusion économique et de justice sociale. 

Après toutes ces années de tensions inutiles et de violences, le souhait ardent que je partage avec nos alliés, c’est qu’au sortir de l’échéance décisive du 17 novembre, notre pays entre dans un nouveau cycle de démocratie apaisée, de compromis dynamique et de dialogue serein entre les Institutions. 

C’est ainsi que nous pourrons  construire ensemble le Sénégal de nos rêves, un Sénégal réconcilié avec lui-même, pour continuer sa marche résolue vers le progrès, dans la paix et la cohésion nationale. C’est à cela que je vous convie, mes chers compatriotes. 

Fox News déclare Donald Trump vainqueur des élections présidentielles américaines malgré l’attente des résultats officiels

Dans un mouvement audacieux et surprenant, Fox News, la chaîne de télévision reconnue pour sa proximité avec les cercles conservateurs, a annoncé ce mercredi que Donald Trump était le vainqueur de l’élection présidentielle américaine. Cette déclaration repose sur la projection par la chaîne de victoires pour l’ancien président dans deux États clés, la Pennsylvanie et le Wisconsin, qui sont cruciaux pour l’issue du scrutin.

Fox News se démarque ainsi en étant, pour le moment, le seul média majeur à proclamer une victoire de Trump. Contrairement à d’autres réseaux d’information et agences de presse américaines qui continuent d’attendre la confirmation des résultats dans ces États, Fox News semble confiant dans sa décision. La Pennsylvanie et le Wisconsin, souvent considérés comme des bastions fluctuants pouvant décider du vainqueur en raison de leur poids en voix électorales, ont été scrutés de près tout au long de la campagne.

Cette annonce pourrait bien avoir des répercussions importantes. D’une part, elle renforce la polarisation du paysage médiatique américain, où chaque camp perçoit ses sources d’information comme des piliers de validation de ses propres convictions. D’autre part, la déclaration anticipée pourrait influencer la perception des électeurs et, potentiellement, susciter des réactions variées, allant de la satisfaction à la contestation dans un contexte déjà tendu.

Les experts en politique se demandent si l’annonce de Fox News est une tentative de redonner un élan à la campagne de Trump et de renforcer son discours, ou si elle s’appuie sur des données précises qui seront bientôt confirmées par d’autres sources.

Pour l’instant, les autres grands médias, tels que CNN, The New York Times, et Associated Press, n’ont pas encore emboîté le pas à Fox News. Ils préfèrent attendre la finalisation des décomptes et la certification des résultats. Selon les dernières estimations de ces médias, la course reste encore trop serrée pour annoncer un vainqueur avec certitude.

L’attention se porte donc sur les autorités électorales de chaque État, qui continuent à vérifier les bulletins et à gérer les éventuels recours. Les Américains, quant à eux, sont suspendus aux annonces officielles, conscients que chaque minute ajoute à la tension autour de ce moment décisif pour l’avenir du pays.

En attendant, la décision de Fox News d’appeler la victoire pour Donald Trump, bien qu’elle ne soit pas soutenue par d’autres médias pour le moment, constitue un chapitre de plus dans l’histoire mouvementée de cette élection et souligne la complexité et la volatilité du processus électoral américain.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°315 – du 06/11/2024

🔴 CAMPAGNE ÉLECTORALE – ACCIDENT TRAGIQUE À MBACKÉ : LA FAUCHEUSE FRAPPE « PASTEF »
🔴 53% DES DÉCÈS LIÉS AUX MALADIES NON TRANSMISSIBLES : LE CANCER, LES AVC ET LE DIABÈTE FONT DES RAVAGES !

🔴 ZONE 9 DIAMNIADIO – PROCÈS SUR LES VIOLENCES APRÈS LE MATCH CONTRE L’ASC JAMONO : LES JEUNES DE L’ASC MANKOO RELAXÉS
🔴 ÉQUIPE NATIONALE – PAS DE CONFÉRENCE DE PRESSE : LA FSF ROMPT AVEC LA TRADITION

Suspension de l’Exportation des Graines d’Arachide : Mesures du Gouvernement pour Protéger la Campagne de Commercialisation 2024-2025

Dans un effort de préserver la campagne de commercialisation 2024-2025, le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage a annoncé la suspension de l’exportation des graines d’arachide à compter du 15 novembre 2024. Cette décision, officialisée dans une lettre circulaire, stipule que toute licence ou autorisation d’exportation non exécutée avant cette date sera considérée comme caduque et sans effet.

Cette mesure intervient après l’ouverture temporaire des exportations de graines d’arachide entre le 12 septembre et le 15 novembre 2024. Cette période avait été spécifiquement définie pour éviter un chevauchement avec la campagne de commercialisation intérieure, assurant ainsi un approvisionnement suffisant pour les besoins locaux et protégeant les intérêts des producteurs nationaux.

Une décision motivée par la souveraineté alimentaire

Le ministre a souligné que la suspension de l’exportation s’inscrit dans un plan plus large visant à renforcer la souveraineté alimentaire du pays et à stabiliser le marché interne. L’arachide, produit agricole de première importance pour l’économie sénégalaise, joue un rôle crucial tant pour les agriculteurs que pour les industries locales de transformation.

Impact sur les exportateurs et les acteurs de la filière

Les exportateurs ayant des licences non encore exécutées doivent ainsi se conformer à la nouvelle réglementation. Cette décision, bien que stricte, vise à équilibrer les besoins du marché local et à assurer une commercialisation ordonnée et équitable des récoltes.

Les acteurs de la filière, tels que les coopératives agricoles et les industriels, devront s’adapter à cette situation en priorisant les débouchés nationaux. Cette stratégie pourrait également encourager des investissements dans la transformation locale, augmentant ainsi la valeur ajoutée du secteur.

Des perspectives pour l’avenir

Avec cette suspension, le gouvernement espère créer un environnement favorable pour une meilleure régulation des prix et une disponibilité accrue des matières premières sur le marché national. À moyen et long terme, l’objectif est de sécuriser les revenus des producteurs tout en garantissant un accès stable aux ressources pour les industries de transformation, essentielles pour l’économie sénégalaise.

En conclusion, la décision de suspendre l’exportation des graines d’arachide vise avant tout à protéger les intérêts nationaux en évitant des pénuries et des hausses de prix durant la campagne de commercialisation. Les prochains mois permettront de mesurer l’impact de cette mesure sur la filière et l’économie locale.

Retrait de la liste de la coalition « Samm Sa Kaddu » à Tambacounda : Un geste stratégique en faveur de l’unité de l’opposition

La coalition « Samm Sa Kaddu » a officiellement annoncé, ce lundi, le retrait de sa liste pour les élections législatives anticipées prévues le 17 novembre prochain dans le département de Tambacounda. Cet acte marque une alliance stratégique avec la coalition « Takku Wallu Sénégal », une manœuvre saluée par plusieurs acteurs politiques de la région.

Abdoulaye Sèye, tête de liste de « Samm Sa Kaddu » dans le département, a déclaré lors d’un point de presse : « En tant que tête de liste de la coalition Samm Sa Kaddu au niveau département de Tambacounda, j’annonce que notre coalition a décidé de retirer notre liste pour s’allier avec Takku Wallu Sénégal. » Cette décision, selon lui, s’inscrit dans la volonté de placer l’intérêt supérieur de Tambacounda au-dessus des ambitions partisanes.

Le coordinateur national de « Takku Wallu Sénégal »Me Sidiki Kaba, a salué cette initiative qu’il a qualifiée de « geste politique fort ». « Cet acte donne un nouvel élan à l’opposition et augmente ses chances de victoire lors des prochaines législatives dans le département », a-t-il affirmé, soulignant l’importance de l’unité pour contrer les forces en place.

Cette coalition, au-delà d’un simple retrait, symbolise la solidarité et la volonté des partis d’opposition de conjuguer leurs efforts pour maximiser leurs chances dans un contexte électoral crucial pour la région de Tambacounda et, par extension, pour l’ensemble du pays.

Cette décision pourrait bien changer la donne électorale et ouvrir la voie à une nouvelle dynamique politique dans le département, montrant que l’opposition est prête à adopter des stratégies communes pour atteindre ses objectifs.

Drame en campagne électorale à Mbacké : Un accident tragique endeuille la caravane de Pastef

La campagne électorale dans le département de Mbacké a pris une tournure tragique hier, lorsque l’un des véhicules de la caravane de Pastef, parti en direction de la commune de Darou Nahim, a été impliqué dans un accident. Un pick-up transportant une dizaine de militants a fait des tonneaux, causant la mort d’un jeune responsable politique, Modou Tall, et blessant au moins 14 autres personnes.

L’accident est survenu en début d’après-midi, alors que la caravane de Pastef – Mbacké, dirigée par les leaders Cheikh Thioro Mbacké et Cherif Diop, se dirigeait vers Darou Nahim. Selon des témoins, le chauffeur du véhicule impliqué a tenté de devancer le cortège, mais le pick-up, chargé de 16 passagers à l’arrière, a perdu le contrôle avant de se renverser à plusieurs reprises. Les autorités locales, dont les gendarmes de la Brigade de Mbacké, ont rapidement été dépêchées sur les lieux pour procéder aux constats nécessaires.

Les blessés ont été transportés d’urgence à l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba, où certains sont dans un état critique nécessitant des transfusions sanguines. Un appel au don de sang a été lancé sur les plateformes de Pastef, mobilisant de nombreux volontaires venus soutenir les blessés.

L’accident a plongé les militants et les sympathisants de Pastef dans l’émoi. Les leaders locaux, Cheikh Thioro Mbacké et Cherif Diop, ont activé tous les réseaux et levé toutes les ressources disponibles pour assurer que les blessés reçoivent les soins nécessaires. « Nous mettons tout en œuvre pour sauver des vies et assister les familles dans cette épreuve », ont-ils affirmé, visiblement affectés par ce drame.

Le décès de Modou Tall, jeune leader politique local, et les blessures de plusieurs autres militants ont suscité une grande vague de compassion à travers le pays. Sur les réseaux sociaux, des messages de soutien et de solidarité ont afflué, même des coalitions concurrentes, telles que « Pôle 3ème Voie, Kiiray Ak Natange » de Birima Mangara, « Njam Ak Njariñ » d’Amadou Bâ, et « Sénégal Kese » de Thierno Alassane Sall, qui ont exprimé leurs condoléances aux familles et leur soutien aux blessés.

Cet accident tragique, bien qu’ayant endeuillé la caravane de Pastef, souligne également l’esprit de solidarité qui règne dans le paysage politique sénégalais. Des figures de différents partis et de diverses coalitions ont mis de côté leurs différends pour exprimer leur sympathie, démontrant ainsi que, dans les moments difficiles, l’humanité transcende la compétition politique.

Ce drame rappelle la nécessité d’assurer la sécurité des militants et des sympathisants lors des déplacements en caravane pendant les campagnes électorales, afin d’éviter que de tels accidents ne se reproduisent.

Renvoyé au 21 janvier 2025 : Le procès du maire de Kaolack Serigne Mboup et autres reporté

Le procès très médiatisé opposant Serigne Mbaye Niass, membre influent de l’Alliance Adik, et d’autres parties au maire de Kaolack, Serigne Mboup, a été à nouveau ajourné ce mardi 5 novembre 2024. Le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Kaolack, dirigé par son tout nouveau président, a décidé de reporter l’audience au 21 janvier 2025, invoquant la nécessité de prendre le temps d’examiner en profondeur le dossier.

Cette audience marquait la première apparition du nouveau président à la tête du TGI de Kaolack, qui a expliqué que la complexité du dossier exigeait une étude approfondie avant la reprise des débats. Les deux parties ont été priées de faire preuve de patience pour permettre à la cour de garantir un examen équitable et complet des éléments en cause.

Ce différend juridique trouve son origine dans une opération de décaissement de fonds qui a impliqué le maire Serigne Mboup et plusieurs associations sportives et culturelles (ASC). Les accusations portées contre le maire et ses coaccusés sont lourdes : détournement de deniers publics, faux et usage de faux, vol en réunion et escroquerie à la municipalité de Kaolack.

Cette affaire suscite un vif intérêt parmi la population locale et au-delà, tant pour l’ampleur des accusations que pour l’implication de figures de premier plan dans la région. Les associations sportives et culturelles concernées par le litige jouent un rôle central dans le tissu communautaire de Kaolack, ce qui rend les retombées potentielles de ce procès d’autant plus significatives.

La défense et la partie plaignante attendent désormais la prochaine audience, espérant que l’examen détaillé du dossier par le nouveau président du tribunal apportera des éclaircissements et permettra de faire avancer la procédure vers une résolution impartiale.

Tensions à Ourossogui : Thierno Alassane Sall dénonce l’instrumentalisation de la Gendarmerie et l’étalage de luxe de la campagne de Sonko

Le 3 novembre 2024, aux alentours de 23 heures, la campagne électorale sénégalaise a été le théâtre d’un incident à Ourossogui, suscitant une vive réaction de Thierno Alassane Sall, tête de liste de la coalition Senegaal KESE. Alors que la caravane de cette coalition progressait en direction de Kanel, un groupe de militants, présumés membres du parti Pastef, a cherché à les intimider. C’est dans ce contexte déjà tendu que les événements se sont enchaînés de façon surprenante, menant à une confrontation avec les forces de l’ordre.

Sall raconte comment l’arrivée soudaine de plusieurs véhicules de la gendarmerie, perçue initialement comme un renfort pour la sécurité, s’est transformée en une demande expéditive et hostile : se ranger sur le bas-côté pour laisser passer la caravane d’Ousmane Sonko, figure de proue du parti Pastef. Cette demande, qualifiée d’illégale par le candidat, a été formulée avec des injures et un ton autoritaire par un gendarme, entraînant un refus de la part de l’équipe de Senegaal KESE.

« Nous avons assisté, impuissants, au passage de ce que je qualifierais de ‘cour royale’ », relate Thierno Alassane Sall, dénonçant la mise en scène grandiose de la caravane de Sonko. Selon lui, le cortège était composé de véhicules de luxe, de deux ambulances – dont l’une arborait l’emblème du ministère de la Santé – ainsi que de 4×4 rutilants, de bus loués et d’un important dispositif sécuritaire incluant des membres de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) et possiblement du Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN).

Sall s’insurge contre cet étalage ostentatoire de richesse, qui contraste, selon lui, avec la pauvreté et la précarité des régions traversées. « Un régime incapable de payer à date échue les bourses des étudiants sans s’endetter sur le marché financier international, devrait avoir la décence de ne pas faire étalage d’une aussi tapageuse armada », critique-t-il, qualifiant de « violence symbolique inouïe » ce déploiement de moyens luxueux.

En rétrospective, le candidat évoque les leçons de l’histoire sénégalaise, rappelant l’épisode de 1988 où la population de Thiès s’était soulevée contre le président Diouf pour défendre le droit de l’opposant Abdoulaye Wade à tenir un meeting. « Si Sonko et Diomaye persistent dans leurs lubies, un jour viendra », avertit Thierno Alassane Sall, mettant en garde contre les risques d’un excès d’arrogance et d’abus de pouvoir.

Il conclut en soulignant l’importance de l’équité et de la neutralité des forces de l’ordre, insistant sur le fait que la gendarmerie devrait assurer la sécurité de tous sans distinction ni favoritisme. Dans un appel vibrant aux électeurs, il exhorte : « Ne fermons pas les yeux devant les signes patents d’une alternance dévoyée. Le 17 novembre 2024, votons en conséquence. »

Cet incident met en lumière les tensions grandissantes à l’approche des élections, et soulève des questions sur la conduite des campagnes et l’utilisation des ressources publiques. Le 17 novembre, le choix des Sénégalais sera plus crucial que jamais, influencé non seulement par les promesses des candidats, mais aussi par leurs actions sur le terrain.

Nécrologie: Décès de l’actrice Yado

La scène culturelle sénégalaise est en deuil après le décès de l’actrice Yado, survenu ce mardi. Clouée au lit depuis plusieurs mois en raison de graves problèmes de santé, son état avait ému de nombreux Sénégalais, qui s’étaient mobilisés pour collecter des fonds afin de lui apporter un soutien.

Malgré cet élan de solidarité, Yado a finalement rendu l’âme, laissant derrière elle une carrière marquée par son talent et sa passion pour la comédie. Son décès suscite une grande tristesse dans le pays, tant elle était aimée et respectée.

L’équipe de Ledakarois adresse ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches, ainsi qu’à tous ceux qui ont admiré et soutenu l’artiste durant cette épreuve. Le souvenir de Yado restera gravé dans le cœur des Sénégalais.

Anta Babacar et Samm Sa Kaddu Dans Le Saloum : Vers une Révolution Agricole et Économique

La région du Saloum, connue pour son potentiel agricole et industriel, a récemment accueilli la caravane de campagne de la coalition Samm Sa Kaddu. Sous la direction d’Anta Babacar, présidente de l’Alternative pour la Relève Citoyenne (ARC) et membre influente de la coalition, cette tournée a visé à identifier les enjeux majeurs auxquels la région fait face et à présenter des solutions concrètes pour stimuler son économie.

Lors des étapes de Kaolack, Kaffrine, et Koungheul, Anta Babacar et ses partenaires ont reçu un accueil enthousiaste de la part des habitants. Ces rencontres ont été marquées par des échanges intenses où les préoccupations des communautés locales ont été mises en lumière : des récoltes fragiles, l’instabilité des revenus agricoles, et l’insuffisance des infrastructures.

Malgré une bonne pluviométrie cette année, les agriculteurs de la région continuent de souffrir de la mauvaise qualité des semences, ce qui impacte sévèrement leurs rendements. Pour pallier ce problème, Anta Babacar propose de renforcer les contrôles de qualité et de subventionner l’accès aux semences certifiées. « Il est essentiel de garantir des récoltes productives pour nos agriculteurs, c’est une question de sécurité alimentaire et de justice économique », a-t-elle affirmé.

L’une des propositions phares de la candidate est l’instauration d’un prix plancher de 500 FCFA par kilogramme d’arachide, une mesure visant à stabiliser les revenus des agriculteurs et à assurer une rémunération équitable. Cette initiative, selon elle, stimulerait l’économie régionale en rendant les revenus agricoles plus prévisibles.

Anta Babacar entrevoit dans le port de Kaolack un moteur de croissance inexploité. Sa proposition : moderniser cette infrastructure stratégique et l’intégrer pleinement aux circuits commerciaux nationaux et internationaux. « La modernisation du port de Kaolack pourrait en faire un moteur de croissance, créant des emplois et ouvrant la région au commerce global », a-t-elle expliqué.

La production de sel, atteignant environ 400 000 tonnes par an, représente une opportunité économique importante pour Kaolack. Cependant, les producteurs locaux, notamment les petits artisans, font face à des difficultés pour satisfaire aux normes de qualité requises par l’industrie agroalimentaire. Anta Babacar propose la modernisation des équipements de production artisanale afin d’améliorer la qualité et la diversité des débouchés du sel iodé.

Pour la jeunesse, l’importance du sport comme vecteur de cohésion sociale et de développement personnel n’est pas négligée. Anta Babacar prévoit de plaider pour la création et l’amélioration d’infrastructures sportives dans la région. « Nos jeunes méritent des espaces où ils peuvent s’épanouir et se construire un avenir », a-t-elle déclaré.

Enfin, la problématique des déchets, souvent négligée, a retenu l’attention de la coalition. Anta Babacar défend l’idée de favoriser l’installation d’usines de transformation des déchets pour une gestion plus écologique et rentable. « En transformant les déchets en opportunités, nous créons des emplois locaux et bâtissons une économie plus respectueuse de notre environnement », a-t-elle souligné.

Avec ces propositions, Anta Babacar et la coalition Samm Sa Kaddu ambitionnent de faire du Saloum un exemple de développement durable et prospère, montrant la voie à suivre pour l’ensemble du Sénégal. Cette approche intègre des solutions économiques, sociales et environnementales, mettant en avant un développement harmonieux et inclusif.

Le Fonsis s’associe à Sinohydro pour le projet GTE : un choix controversé en raison d’antécédents de fraude

Le Fonds souverain d’investissements stratégiques du Sénégal (Fonsis) fait face à une controverse suite à son récent partenariat avec l’entreprise chinoise Sinohydro pour la réalisation des études du projet de Grand transfert d’eau (GTE). Cette décision a suscité des inquiétudes, notamment en raison des antécédents de Sinohydro, accusée à plusieurs reprises de pratiques frauduleuses par des institutions financières internationales, comme l’a rapporté Libération.

Pour justifier cette collaboration, le Fonsis met en avant « l’expertise » de Sinohydro. Cependant, plusieurs voix, dont celle de Birahime Seck, membre influent de la société civile, s’interrogent sur la pertinence de ce choix. Sinohydro traîne en effet un passé marqué par des fraudes reconnues dans divers projets internationaux, soulevant des doutes quant à la fiabilité de l’entreprise.

En septembre 2023, la Banque européenne d’investissement (BEI) a conclu un « accord de règlement » avec Sinohydro après avoir découvert des irrégularités dans cinq projets menés par l’entreprise en Afrique et en Europe. Cet accord contraint Sinohydro à investir 1 million d’euros dans des initiatives en matière d’intégrité et de durabilité et l’exclut des projets financés par la BEI pendant une année.

Ce n’est pas la première fois que Sinohydro est épinglée. En 2018, la Banque africaine de développement (BAD) avait également relevé des irrégularités dans un projet routier en Ouganda. Des enquêtes avaient révélé que l’entreprise avait fourni des informations erronées concernant des références de projets inachevés. Pour ces infractions, la BAD avait imposé une période de probation de trente-six mois, exigeant que Sinohydro respecte des standards stricts en matière de conformité.

La décision du Fonsis de confier le projet de GTE à une entreprise au passé controversé suscite ainsi des questionnements sur la transparence et la gestion des projets stratégiques au Sénégal. Certains estiment que ce choix pourrait nuire à la réputation du Fonsis et compromettre la confiance des citoyens et des partenaires internationaux.

Pour répondre aux préoccupations croissantes, les parties prenantes attendent des explications claires sur les motivations du Fonsis dans cette collaboration, ainsi qu’une garantie que les critères de transparence et d’intégrité seront scrupuleusement respectés. Ce projet d’envergure est crucial pour le développement du pays, et les Sénégalais espèrent voir s’établir des partenariats basés sur des standards irréprochables.

Kaolack/ Meeting national : la liste Farlu critique les gouvernements Macky et Diomaye

La tête de liste nationale de la coalition « Farlu » a tenu un meeting ce lundi 4 novembre dans le département de Kaolack. À cette occasion, la tête de liste départementale, Cheikh Ibrahima Diallo, a critiqué la gestion du régime de Macky Sall et celle du président Bassirou Diomaye Faye en ce qui concerne les réalisations dans la région Centre.

« La ville de Kaolack occupe une place prépondérante sur le plan géographique, car elle est le cœur du Sénégal. En plus, le rayonnement international de son illustre fils, Baye Niass, fait de cet endroit une zone de convergence internationale sur le plan spirituel et temporel. Le président Macky Sall avait entamé des projets d’assainissement, mais le plan est resté inachevé. La plus grande trahison a été la délocalisation de notre port vers Foundiougne, malgré les efforts déployés. Aujourd’hui, avec le régime de Pastef, nous observons pour la première fois depuis les indépendances la formation d’un gouvernement sans un seul fils de Kaolack », a dénoncé Cheikh Ibrahima Diallo.

Selon lui, les personnalités de la région ont abandonné Kaolack par manque de courage et de dignité, alors que la ville leur a tant donné. « Plutôt que de se lever et de se battre, les responsables locaux ont déserté le terrain par manque de reconnaissance. C’est pour cette raison que nous nous sommes associés au ministre Moustapha Diop, maire de Louga, avec qui nous partageons des idées et des perspectives de développement. Son ouverture d’esprit, son calme et sa sensibilité font de lui un leader né, une valeur sûre pour le renouveau du Sénégal, un Sénégal sans mensonges ni calomnies, mais un pays de justice et de paix, sans destruction de biens ni violence gratuite », a ajouté M. Diallo.

La tête de liste nationale de Farlu, M. Moustapha Diop, a promis quant à lui de changer l’image de l’hémicycle en y envoyant de nouveaux types de députés. « Nous voulons une Assemblée nationale sans insultes ni bagarres, composée de députés dont la seule préoccupation sera le développement du Sénégal. Nous ne faisons pas partie de ceux qui promettent monts et merveilles pendant la campagne pour ensuite tourner le dos aux populations, car cela ne fait pas partie de nos valeurs », a-t-il conclu.

Présidence du CNG : Doudou Ndiaye Diecko démissionne et accuse la ministre des Sports

Un vent de contestation souffle autour de la présidence du Comité national de gestion (CNG) de la lutte au Sénégal. Doudou Ndiaye Diecko, récemment nommé conseiller du nouveau président du CNG, a décliné l’offre et annoncé sa démission. Il a expliqué les raisons de cette décision au journal L’Observateur, formulant de vives critiques à l’encontre de la ministre des Sports, Khady Diène Gaye, qu’il accuse de manquer de considération pour le monde de la lutte.

Selon Diecko, la ministre a tardé à informer les acteurs de la lutte de leur convocation, envoyant l’invitation la veille d’une rencontre prévue pour le lendemain. « C’est le lundi qu’elle nous a envoyé l’invitation pour une rencontre qui devait se tenir le mardi à 10h. Elle pouvait au moins nous envoyer cette invitation 48 heures avant. Ce n’était pas possible de convoquer tous les acteurs de la lutte en moins de 24 heures », déplore-t-il, affirmant que cette gestion de l’événement a motivé sa décision de quitter le poste.

Doudou Ndiaye Diecko critique aussi la manière dont la ministre a impliqué les lutteurs dans le choix du président du CNG, estimant qu’ils ne devraient pas avoir de voix dans cette sélection, au même titre que les footballeurs ne participent pas au choix du président de la Fédération sénégalaise de football (FSF).

Mais ses accusations les plus graves portent sur la nomination de Malick Ngom comme arbitre, qu’il associe à des considérations politiques. Selon lui, Bira Sène, l’ancien président du CNG, avait devancé Malick Ngom lors des votes, mais la ministre aurait préféré ce dernier en raison de ses affiliations politiques avec le parti Pastef.

Ces révélations soulèvent des interrogations sur les critères de nomination au sein du CNG et la relation entre le monde de la lutte et le ministère des Sports. Le climat tendu laisse présager des défis pour la gouvernance de la lutte sénégalaise, un sport central dans la culture et la société du pays.

Hervé Renard : Une Chance Manquée de Prendre les Rênes des Lions du Sénégal

Après avoir quitté la direction de l’équipe féminine de France, Hervé Renard, entraîneur français renommé, avait brièvement envisagé de reprendre les commandes de l’équipe nationale masculine du Sénégal, mais son projet n’a pas abouti. Dans un entretien accordé à Afrik-Foot et relayé par Le Quotidien, Renard a révélé les raisons qui l’ont poussé à retirer sa candidature.

Renard, double champion d’Afrique avec la Zambie en 2012 et la Côte d’Ivoire en 2015, avait exprimé son souhait de devenir sélectionneur des Lions du Sénégal, une des sélections les plus en vue du continent africain. Sa passion pour le Sénégal, où il réside et où il est marié à la veuve de l’ancien sélectionneur Bruno Metsu, n’est un secret pour personne. Entraîner Sadio Mané et ses coéquipiers représentait un défi de taille qu’il était prêt à relever. « Entraîner le Sénégal, l’une des meilleures sélections africaines, aurait été un très beau défi, c’est vrai, mais toutes les conditions n’étaient pas réunies », a confié Renard avec une pointe de regret.

La condition majeure posée par Renard pour accepter ce poste était de pouvoir s’entourer d’Omar Daf, ancien international sénégalais et entraîneur d’Amiens SC en Ligue 2, comme adjoint. Or, cette demande s’est heurtée à la réalité des engagements d’Omar Daf, rendant son implication immédiate impossible. Face à cet obstacle insurmontable, Renard a préféré retirer sa candidature.

Suite à ce retrait, Hervé Renard a choisi de poursuivre sa carrière en retournant à la tête de l’équipe nationale d’Arabie saoudite, qu’il avait déjà dirigée lors du Mondial précédent avant de rejoindre l’équipe féminine de France.

Bien que cette opportunité de conduire les Lions du Sénégal n’ait pas abouti, Renard laisse la porte ouverte à de futurs défis. Son attachement pour le football africain reste intact, et son désir de participer à son épanouissement demeure. Pour l’heure, les Lions continuent leur parcours, en quête de succès sous la direction de leur entraîneur actuel, tandis que Renard poursuit sa riche carrière internationale.

Affaire Baltasar Ebang Engonga : Un scandale politico-social qui secoue la Guinée Équatoriale

En Guinée équatoriale, une affaire de mœurs éclate avec fracas, secouant les hautes sphères de l’État et résonnant bien au-delà des frontières nationales. Baltasar Ebang Engonga, directeur de l’administration fiscale, est accusé d’avoir filmé et entretenu des relations intimes avec plus de 400 femmes dans son bureau. Ce scandale sexuel prend une ampleur inédite, d’autant plus que plusieurs des femmes impliquées seraient les épouses de hauts dignitaires du gouvernement équato-guinéen.

Selon les sources rapportées par le média Jeune Afrique, parmi les victimes présumées figureraient l’épouse de Jesús Edu Moto Mangue, superviseur de la sécurité présidentielle, et celle d’Antonio Oburu Ondo, ministre et figure influente de l’appareil gouvernemental. Les ramifications vont plus loin encore, touchant même des proches du ministre de la Sécurité publique, Nicolás Obama Nchama, et des membres de la famille du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.

Le vice-président Teodoro Nguema Obiang Mangue, fils du président et communément appelé « Teodorín », a rapidement convoqué une réunion de crise pour gérer la situation. Selon les informations relayées par des sources proches du pouvoir, cette affaire pourrait être l’occasion pour le vice-président de réorganiser l’administration et de renforcer son emprise en éliminant d’éventuels rivaux, tels que Baltasar Ebang Engonga et son père.

Ce scandale met en lumière la fragilité des institutions équato-guinéennes, où le pouvoir et les privilèges s’entrelacent souvent avec des affaires privées, au détriment des normes éthiques et de la confiance publique. L’implication de figures liées à la famille présidentielle et au Parti démocratique de Guinée équatoriale (PDGE) rend la gestion de la crise particulièrement délicate.

Des analystes politiques prévoient des conséquences multiples, allant d’une répression accrue envers les opposants et les figures contestataires à une éventuelle refonte des postes clés dans l’administration. La manière dont cette affaire sera résolue pourrait déterminer l’équilibre des forces au sein du pouvoir pour les années à venir.

Au-delà des frontières équato-guinéennes, l’affaire Baltasar Ebang Engonga suscite un vif intérêt et relance le débat sur la moralité au sein des gouvernements africains. L’opinion publique et les réseaux sociaux en Afrique se font l’écho de cette affaire, soulevant des questions sur l’état de la transparence et de la justice dans les régimes autoritaires du continent.

En résumé, l’affaire Baltasar Ebang Engonga n’est pas seulement un scandale de mœurs : elle devient un révélateur des luttes internes pour le pouvoir et de la complexité des relations entre politique et vie privée dans l’une des nations les plus fermées d’Afrique. Les prochains jours s’annoncent cruciaux pour comprendre les répercussions de cette affaire au sein du gouvernement équato-guinéen et au-delà.

Incident à Ourossogui : Tensions lors du passage de la caravane de Sonko, la coalition « Sénégaal Kessé » dénonce un favoritisme de la Gendarmerie

Lors du passage de la caravane électorale de la coalition « Sénégaal Kessé » à Ourossogui, la tension est montée d’un cran lorsque la tête de liste, Thierno Alassane Sall (TAS), a été contrainte de céder le passage au convoi du candidat Ousmane Sonko. Cet incident, survenu au milieu des artères animées de la ville, a été perçu comme une démonstration d’autorité et de favoritisme envers le leader du parti Pastef.

D’après Thierno Alassane Sall, l’événement a débuté lorsque la Gendarmerie a ordonné un arrêt forcé de la caravane « Sénégaal Kessé » afin de permettre le passage du cortège de Sonko. Le ton est monté lorsqu’un gendarme a adressé des ordres jugés agressifs au chauffeur de la voiture de tête de la coalition, suscitant un refus d’obtempérer de la part de l’équipe de TAS. « Naturellement, refus d’obtempérer devant un ordre illégal et révoltant », a affirmé le chef de file, qui n’a pas caché son indignation devant ce qu’il considère être un abus de pouvoir.

Le convoi de Sonko, qualifié par TAS de « cour royale », a été escorté par des véhicules imposants, y compris une Hummer blanche et des ambulances, dont l’une portait le sceau du ministère de la Santé, ainsi que des 4×4 de luxe et des bus de location. La présence de forces spéciales telles que la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) et le Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN), ainsi que des véhicules sans plaque minéralogique, a renforcé le sentiment d’indignation chez les membres de la coalition « Sénégaal Kessé ».

Pour TAS, cet incident illustre une contradiction flagrante dans la posture de Sonko, qui, par le passé, avait dénoncé ce qu’il appelait la « gendarmerie de Macky Sall ». « Aujourd’hui, rien n’a changé, si ce n’est le parrain du système », a déclaré l’ancien ministre, visiblement en colère. Il a souligné que, contrairement aux candidats qui financent leur propre sécurité, Sonko semble bénéficier de l’appui logistique de l’État, ce qui pour lui constitue un détournement des ressources publiques et une atteinte à l’équité de la campagne électorale.

« Pendant que 41 listes, dont la nôtre, financent leur propre sécurité, la Gendarmerie devrait protéger chaque Sénégalais sans passe-droit. L’institution existe pour veiller à la sécurité des citoyens, non pour dérouler le tapis rouge à un candidat abusant des moyens de l’État », a martelé TAS.

Cet épisode alimente les critiques de partialité et de politisation des forces de sécurité, dans un contexte où la tension électorale ne cesse de croître à l’approche des prochaines échéances. L’incident de Ourossogui pourrait ainsi marquer un tournant dans la campagne, remettant en question la neutralité des institutions de l’État et suscitant un débat plus large sur l’équité des processus démocratiques au Sénégal.

Auchan annonce un plan social de grande ampleur menaçant 2.389 emplois en France

Le distributeur français Auchan a dévoilé mardi un projet de plan social d’envergure qui pourrait affecter jusqu’à 2.389 postes. Cette décision survient dans un contexte de difficultés économiques persistantes pour l’entreprise, qui emploie actuellement environ 54.000 salariés sur le territoire national. Ce plan comprend la fermeture d’une dizaine de points de vente, notamment des hypermarchés à Clermont-Ferrand Nord (Puy-de-Dôme), Woippy (Moselle), Bar-le-Duc (Meuse) et un supermarché à Aurillac (Cantal). Ces fermetures, jugées nécessaires en raison de leur non-rentabilité, devraient entraîner la suppression de 466 postes.

Le projet d’Auchan prévoit également des réductions importantes dans ses structures internes, avec 784 suppressions de postes au sein de ses sièges et 915 dans les magasins. De plus, l’arrêt de l’activité de livraison directe à domicile entraînerait la suppression de 224 emplois.

Face à ces réductions massives, la direction s’efforce de limiter les licenciements secs. Pour ce faire, elle met en avant des mesures d’accompagnement, comprenant des formations de reconversion, des congés de reclassement et un plan de départs volontaires. Parallèlement, la création de 319 nouveaux postes dans les activités de « drive » et dans les fonctions supports est envisagée, ce qui pourrait atténuer l’impact social du plan.

Guillaume Darrasse, président d’Auchan Retail, a souligné dans une déclaration aux médias, dont l’AFP, que l’objectif principal n’était pas de gérer une décroissance. « La baisse des coûts est un moyen, pas une finalité », a-t-il affirmé. Cette annonce fait écho à des précédents plans sociaux, notamment celui de 2020 qui avait conduit à la suppression de 1.475 postes, après un premier plan de départs volontaires concernant plus de 500 employés plus tôt dans l’année.

Ce nouveau coup dur survient alors qu’Auchan continue de lutter contre une série de contre-performances financières. La maison-mère, Elo Groupe, a annoncé une perte nette de près d’un milliard d’euros au premier semestre 2024, confirmant les difficultés structurelles auxquelles l’enseigne est confrontée.

Historiquement reconnue pour son approche favorable aux employés dans le secteur de la grande distribution, Auchan semble désormais emprunter un chemin où la restructuration devient inévitable face aux défis économiques. Cette transformation pose la question de l’avenir des acteurs historiques de la grande distribution dans un marché de plus en plus concurrentiel et changeant.

AFFAIBLISSEMENT DE L’OPPOSITIONBougane Gueye Dany ou le « dernier des Mohicans » face à Sonko

Dans un contexte pré-électoral marqué par une opposition qui s’étiole, en raison des menaces, tentatives de musellement et vagues de transhumance – pour les législatives -, Bougane Gueye Dany se distingue comme l’un des rares opposants, voire le seul à oser affronter frontalement le mastodonte Ousmane Sonko.


Après avoir été placé en garde à vue pour avoir contesté les chiffres présentés par le Premier ministre concernant les finances publiques, puis incarcéré à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Tambacounda pour « rébellion et refus d’obtempérer », le leader du mouvement « Gueum Sa Bopp » s’attaque à nouveau aux déclarations retentissantes du président de « Pastef ». Lors d’un point de presse tenu hier, lundi, il a exprimé son indignation face à la situation économique du pays : « Le Premier ministre doit cesser de s’exprimer sur des sujets relevant de la sécurité publique lors de ses meetings. C’est de l’irresponsabilité ! Il est impératif de souligner qu’aucun rapport n’incrimine un général de l’armée, ni n’existe de compte bancaire contenant 1 000 milliards de FCFA. Ces affirmations sont totalement infondées. Ousmane Sonko met notre pays en danger. Notre économie s’est effondrée, nos institutions sont fragilisées et l’image de la justice est ternie. Le Sénégal touche le fond ! Face à cette crise, le président de la République doit assumer ses responsabilités. Le 17 novembre 2024, le peuple sénégalais doit conférer la majorité à la coalition « Samm Sa Kaddu » pour rectifier l’erreur du 24 mars 2024. »
Bougane Gueye Dany a également abordé son incarcération survenue alors qu’il se rendait à Bakel pour venir en aide aux sinistrés : « Il n’y a ni vainqueur ni vaincu dans le procès de mercredi dernier à Tamba. La justice a simplement prouvé qu’elle demeure le dernier rempart pour la protection de nos libertés individuelles, souvent menacées par des initiatives politiciennes. Je serai une sentinelle contre l’arbitraire incarné par ce revanchard de la scène politique et ses partisans. Ousmane Sonko confond ses rôles de Premier ministre et de chef de parti. Sa position actuelle lui donne accès à des dossiers d’État qu’il tente de manipuler de manière dangereuse. »

ANNONCE D’UNE PLAINTE CONTRE LA GENDARMERIE ET D’UN COMBAT À L’INTERNATIONAL

En moins d’un mois, Bougane a subi deux arrestations qu’il interprète comme une persécution orchestrée par Ousmane Sonko et son parti. « Ils tentent en vain de m’empêcher d’exercer pleinement mes droits en tant qu’opposant. J’ai été victime d’arrestations illégales et de détentions arbitraires. La restriction qui m’a été imposée repose uniquement sur la volonté de l’autorité politique, et non sur la loi. Cet acte était disproportionné par rapport à la nature humanitaire de ma mission visant à secourir près de 60 000 sinistrés à Bakel. »
Ainsi, a-t-il décrit comment, à Bakel, le ministre de l’Intérieur, le patron de la Gendarmerie et le procureur de Tambacouna ont déployé tous leurs efforts pour appliquer une décision politique « illégale » à son encontre. « Ils ont agi comme de véritables militants de Pastef pour me mettre en prison. Le communiqué sanctionnant mon arrestation regorge de contrevérités, et toutes les vidéos le démontrent. Je n’exclus pas d’intenter une action en justice contre la gendarmerie. »
Bougane a aussi rappelé son engagement humanitaire, dénonçant Ousmane Sonko en ces termes : « Où était-il, en 2012, lorsque j’ai mobilisé 500 millions pour secourir les populations touchées par les inondations ? Il était occupé par les affaires foncières obscures de son ancien mentor, poursuivi pour 8 milliards par la CREI. Je ne cherche pas, par le mensonge ou la manipulation, à verser le sang de la jeunesse pour accéder au pouvoir. Je suis un homme de vérité, de justice, un humaniste engagé. »
Bougane a annoncé qu’il avait donné instruction à ses avocats de saisir le Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies. « Les Sénégalais ne peuvent plus vivre sous un régime de privation des libertés et de violation des droits humains. Cela devient mon combat personnel. »

ATTAQUE DU SIÈGE DE KHALIFA SALL

Concernant l’incendie criminel du siège de « Taxawu », il a exigé la publication des résultats de l’enquête demandée par le président de la République. « Comment comprendre qu’Abass Fall, auteur de menaces publiques et incitant à l’usage d’armes, soit encore libre ? Cela témoigne de l’effondrement de l’État de droit au Sénégal face à une justice partisane. Les ministres de la Justice et de l’Intérieur ont créé un État-Pastéfien. »
Pour conclure, Bougane a appelé à la vigilance de la communauté internationale face à la situation critique du Sénégal, tant sur le plan politique que financier. Il a également interpellé le Premier ministre Ousmane Sonko à publier sa déclaration de patrimoine, à clarifier sa position sur la criminalisation de l’homosexualité, et à confirmer s’il détient un compte bancaire à l’étranger.

La Dakaroise

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