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Réception d’Edmond Sanka par le CEMGA : Le Champion de Paracanoë Représentera le Sénégal aux Jeux Olympiques de Paris

Edmond Sanka, ancien soldat et champion d’Afrique de Canoë-Kayak, a été chaleureusement reçu par le Chef d’État-Major Général des Armées (CEMGA), le Général Mbaye Cissé. Cette rencontre, organisée par la direction des relations publiques des armées (Dirpa), a été annoncée sur le compte X (anciennement Twitter) de la Dirpa.

Un Héros Olympique

Edmond Sanka, qui a su se démarquer par ses performances exceptionnelles dans le Canoë-Kayak, se prépare à représenter le Sénégal aux prochains Jeux olympiques de Paris en 2024. Sa participation se fera en Paracanoë, une discipline handisport adaptée aux personnes avec un handicap physique. Cette représentation est non seulement un honneur pour Sanka, mais également une grande fierté pour le Sénégal.

Soutien Inconditionnel des Armées

Lors de cette rencontre, le Général Mbaye Cissé a réitéré son soutien indéfectible à Edmond Sanka. « Nous sommes fiers de vos réalisations et nous croyons en votre capacité à porter haut les couleurs du Sénégal aux Jeux olympiques. Vous avez tout notre soutien », a affirmé le Général Cissé.

Cette déclaration de soutien souligne l’engagement des Forces Armées sénégalaises à promouvoir et soutenir leurs anciens membres dans leurs nouvelles entreprises, en particulier dans le domaine du sport où la discipline et la détermination sont essentielles.

Une Rencontre Symbolique

La réception d’Edmond Sanka par le CEMGA revêt une grande symbolique. Elle marque la reconnaissance des efforts et des sacrifices de Sanka, tout en mettant en avant l’importance du sport et de l’inclusion. C’est également une célébration des valeurs de résilience et de persévérance, des qualités que Sanka incarne parfaitement.

Vers les Jeux Olympiques de Paris 2024

Alors que les préparatifs pour les Jeux olympiques battent leur plein, Edmond Sanka continue de s’entraîner avec dévouement et passion. Sa participation aux Jeux olympiques de Paris en Paracanoë est une première pour le Sénégal, ouvrant ainsi la voie à une plus grande visibilité du handisport dans le pays.

La nation toute entière se tient derrière Edmond Sanka, espérant qu’il revienne victorieux et qu’il inspire une nouvelle génération d’athlètes à surmonter les défis et à exceller dans leurs disciplines respectives.

Pour suivre les préparatifs d’Edmond Sanka et soutenir son parcours vers les Jeux olympiques, rendez-vous sur le compte X de la Dirpa et restez connectés pour plus de mises à jour.

Rencontre avec les Transporteurs : Des Initiatives pour Répondre aux Besoins Croissants de la Population

Ce mardi 28 mai 2024, une réunion déterminante s’est tenue entre le ministre des Transports, El Malick Ndiaye, et les membres de l’Association de financement des transports urbains (AFTU), ainsi que les responsables de MECTRANS, CAPTRANS et TRANSVIE. Cette rencontre visait à discuter des initiatives clés pour moderniser et développer les transports routiers au Sénégal afin de répondre aux besoins croissants de la population.

Vision et Politique de l’État

El Malick Ndiaye a exposé la vision et la politique de l’État en matière de transports routiers, mettant en avant l’objectif de créer un système de transport plus efficace, sûr et durable. « L’objectif est de créer un système de transport plus efficace, sûr et durable pour répondre aux besoins croissants de la population », a-t-il déclaré. Cette ambition se décline en plusieurs axes prioritaires :

  1. Textes Légaux et Réglementaires et leur Application Rigoureuse
    • Il est crucial de renforcer les lois et règlements existants et d’assurer leur application stricte pour améliorer la sécurité et la fiabilité des transports routiers.
  2. Infrastructure
    • L’amélioration des infrastructures routières est essentielle pour faciliter la mobilité et réduire les temps de trajet.
  3. Matériel Roulant
    • Le renouvellement du parc de véhicules urbains et interurbains est nécessaire pour garantir des transports sûrs et confortables.
  4. Conducteurs
    • La santé et la formation des conducteurs sont des éléments cruciaux. Il est impératif de garantir que les conducteurs soient en bonne santé et correctement formés pour assurer la sécurité des passagers.

Initiatives et Propositions

Le ministre des Transports a souligné l’importance de plusieurs initiatives majeures, notamment :

  • Accélération du Renouvellement du Parc Urbain et Interurbain
    • L’État s’engage à accélérer le processus de renouvellement des véhicules pour moderniser la flotte existante, rendant les transports plus sûrs et plus fiables.
  • Mise en Place du Conseil National des Transports Terrestres (CNTT)
    • Conformément aux dispositions de la Loi d’orientation des transports terrestres, le CNTT sera un cadre légal d’échanges et d’intermédiation avec les autorités. Cette instance permettra une meilleure coordination et une prise de décision plus efficace pour le secteur.

Collaboration et Prochaines Étapes

Les membres de l’AFTU ont exprimé leur gratitude pour l’engagement du gouvernement et ont réitéré leurs fortes attentes pour la modernisation du secteur des transports publics de voyageurs. Ils ont également convenu de se retrouver lors des États généraux des transports terrestres, prévus en juillet 2024, pour continuer à discuter et affiner les propositions.

Cette réunion marque un pas important vers la modernisation du secteur des transports au Sénégal, visant à améliorer la mobilité et la qualité de vie des citoyens. Les initiatives annoncées montrent une volonté claire du gouvernement de travailler en étroite collaboration avec les acteurs du secteur pour atteindre ces objectifs ambitieux.

Bignona : Les premières pluies causent des dégâts matériels et une victime collatérale

Les premières pluies de la saison ont frappé Bignona mardi soir, accompagnées de vents forts, causant d’importants dégâts matériels et une victime collatérale. Les installations mises en place pour le Gamou de El Hadj Ifaansou Bodian, prévu ce vendredi, ont particulièrement souffert des intempéries.

Les bâches et tentes dressées pour accueillir les participants à cet événement religieux ont été sévèrement endommagées par les conditions météorologiques. Pratiquement toutes les installations sont devenues inutilisables, forçant les organisateurs à lancer un appel urgent à la mobilisation citoyenne. Leur objectif est de réparer les dégâts à temps pour que le Gamou puisse se dérouler comme prévu.

Les pluies enregistrées à Bignona ont varié entre 8 et 95,1 mm, selon les rapports météorologiques locaux. Ces précipitations, bien que bénéfiques pour l’agriculture, ont démontré une fois de plus la vulnérabilité des infrastructures temporaires face aux caprices de la météo.

Les habitants et les autorités locales se sont rapidement mobilisés pour apporter leur aide. Les volontaires sont appelés à contribuer à la remise en état des installations, démontrant ainsi l’esprit de solidarité et de communauté qui caractérise Bignona.

En dépit des dommages matériels, l’incident a souligné la résilience et l’unité des citoyens de Bignona. Les organisateurs du Gamou restent déterminés à surmonter ces défis pour garantir le succès de l’événement religieux. Ils espèrent que leur appel à l’aide sera entendu et que les réparations nécessaires pourront être effectuées à temps.

Cet épisode rappelle également l’importance de prendre en compte les conditions météorologiques lors de la planification d’événements de grande envergure, et la nécessité de renforcer les infrastructures pour mieux résister aux intempéries futures.

Nouvelle plainte : Bah Diakhaté invoque l’amnistie devant la DIC

L’activiste Bah Diakhaté, déjà en détention en attendant le verdict de son procès pour diffusion de fausses nouvelles et offense à une personne exerçant les prérogatives du président de la République, a été extrait de sa cellule ce mardi 28 mai pour être entendu par la Division des Investigations Criminelles (DIC). Cette fois, Diakhaté doit faire face à une nouvelle plainte pour diffamation, déposée par Ababacar Mboup, ancien coordonnateur du mouvement And Samm Jikko Yi.

Lors de son interrogatoire, Diakhaté a présenté une défense surprenante mais potentiellement efficace. Selon le journal Les Échos, il a argumenté que les faits incriminés datent de 2022. Il a ainsi invoqué la loi d’amnistie adoptée avant l’élection présidentielle du 24 mars dernier, affirmant que les chefs d’accusation sont couverts par cette amnistie.

Diakhaté a également mentionné la prescription des délits de presse, qui selon lui, sont prescriptibles au bout de six mois. Cette double ligne de défense pourrait s’avérer cruciale pour échapper aux nouvelles poursuites.

Cette affaire soulève plusieurs questions quant à la réaction des enquêteurs et le traitement que le procureur réservera à cette nouvelle plainte. L’argument de la prescription des délits de presse, bien que juridiquement fondé, devra être évalué par les autorités compétentes.

Selon Les Échos, la réponse des enquêteurs et la décision du procureur devraient être connues aujourd’hui. En attendant, l’activiste reste en détention, dans l’attente du verdict de son procès initial fixé au 3 juin prochain.

Ce nouvel épisode judiciaire autour de Bah Diakhaté ajoute une dimension supplémentaire à une situation déjà complexe, marquée par des tensions entre activistes et autorités. La manière dont cette affaire sera traitée pourrait avoir des répercussions significatives sur le climat politique et social au Sénégal.

Ziguinchor : Un camion rempli de marchandises se renverse

Ce matin tôt, un accident spectaculaire a eu lieu à Ziguinchor. Un camion chargé de bagages et de divers sachets s’est renversé sur le Boulevard 54, à proximité du cimetière Belfort. Heureusement, cet incident n’a causé ni pertes humaines ni blessés.

Le chauffeur du véhicule, visiblement secoué mais indemne, a attribué l’accident à une défaillance technique. « Le camion a soudainement perdu son équilibre et s’est renversé dans un caniveau, » a-t-il expliqué aux autorités locales et aux témoins présents sur les lieux.

Bien que les vies humaines aient été épargnées, les pertes matérielles sont considérables. Le chauffeur a estimé que la valeur de la marchandise perdue s’élève à plusieurs millions de francs CFA. Les articles transportés, notamment les bagages et les sachets divers, ont été endommagés ou dispersés lors de l’accident, ce qui représente un coup dur pour le conducteur et potentiellement pour les propriétaires des biens transportés.

Les autorités locales se sont rapidement rendues sur les lieux pour sécuriser la zone et commencer l’enquête sur les causes exactes de l’accident. Des efforts sont également en cours pour dégager le camion renversé et rétablir la circulation sur cette voie importante de Ziguinchor.

Cet incident rappelle l’importance de la maintenance régulière des véhicules de transport et de la vigilance constante sur les routes pour éviter de telles situations. Les autorités ont également encouragé les conducteurs à signaler immédiatement toute anomalie technique pour prévenir d’éventuels accidents.

Les commerçants et les résidents locaux, bien que soulagés par l’absence de blessés, espèrent que des mesures seront prises pour améliorer la sécurité routière dans la région, afin de minimiser les risques d’accidents similaires à l’avenir.

Meurtre du « Lébou Blanc » : Deux suspects arrêtés

Le meurtre de Gilles Marchand, surnommé affectueusement le « Lébou Blanc » dans le quartier traditionnel de pêcheurs de Yoff, a choqué la communauté locale et au-delà. Ce franco-sénégalais, membre du comité directeur de la Fédération sénégalaise de Rugby (FSR), a été retrouvé mort dans des circonstances tragiques chez lui. Ligoté et égorgé, son corps a été découvert dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 mai 2024.

L’enquête, confiée à un pool composé de la Cellule nationale d’identification criminelle (CNIC) et de la Brigade de recherches (BR) de Dakar, a rapidement avancé, menant à un développement majeur. Selon le journal Libération, deux suspects ont été arrêtés : K. Top et E. D. Sarr, âgés respectivement de 29 et 25 ans. Tous deux résident à Yoff Apecsy, le même quartier que la victime.

Malgré leurs dénégations initiales face aux enquêteurs, le bornage de leurs téléphones a joué un rôle crucial dans l’élucidation de cette affaire. Les données de géolocalisation ont placé Top et Sarr sur les lieux du crime, contredisant leurs déclarations et établissant leur présence lors du meurtre de Gilles Marchand. Ces preuves accablantes ont conduit à leur déferrement devant les autorités compétentes, malgré leur tentative de nier toute implication.

La communauté de Yoff, choquée par cet acte de violence, espère que justice sera rendue pour Gilles Marchand, dont le dévouement au rugby et à la communauté locale était bien connu. Sa mort brutale rappelle tragiquement les défis de la sécurité et de la criminalité dans les quartiers de Dakar.

Les autorités poursuivent leur enquête pour établir tous les détails de ce crime odieux et s’assurer que les responsables soient tenus pour responsables. La mémoire de Gilles Marchand, le « Lébou Blanc », continue de résonner dans les cœurs de ceux qui l’ont connu et aimé, et la communauté espère que justice sera faite pour honorer sa vie et son engagement envers le rugby et la communauté sénégalaise.

Affaire Doro Gaye : les derniers développements de l’enquête

L’homme d’affaires Doro Gaye, proche de l’ancien régime, est au cœur d’une affaire d’escroquerie foncière portant sur 1,2 milliard de francs CFA. Placé en garde à vue à la Section de recherches (SR) de la Gendarmerie de Colobane, il pourrait être fixé sur son sort ce mercredi. Les sources de Libération indiquent que Doro Gaye sera déféré ce jour.

L’affaire remonte à une transaction controversée impliquant 24 terrains sur le site de l’ancien Aéroport international Léopold Sédar Senghor (AILSS). Doro Gaye aurait proposé au plaignant, Zakiloulahi Sow, mandaté par plusieurs autres investisseurs, de payer une avance de 500 millions de francs CFA et de régler le reste sous forme de moratoire. Cette offre a été refusée par la partie adverse, qui réclame le paiement intégral de la somme en cause.

Depuis le dépôt de la plainte, Doro Gaye a tenté de régler la situation en émettant trois chèques au plaignant. Cependant, ces chèques sont revenus sans provision, ce qui a contribué à l’impasse dans les négociations de médiation pénale.

L’enquête a révélé des irrégularités supplémentaires, notamment la découverte de faux plans cadastraux supposés représenter les terrains en question. Cette découverte aggrave la position de Doro Gaye, ajoutant un élément de fraude documentaire à l’accusation d’escroquerie foncière.

Les développements de cette affaire suscitent un grand intérêt, tant en raison de l’ampleur des sommes en jeu que des implications pour les relations entre les milieux d’affaires et les structures étatiques. La décision attendue ce mercredi pourrait marquer un tournant significatif dans ce dossier complexe et hautement médiatisé.

En attendant le verdict, cette affaire souligne la nécessité d’une vigilance accrue et de réformes rigoureuses dans le secteur foncier, afin de prévenir de telles fraudes et de protéger les investisseurs. Les révélations sur les faux documents cadastraux mettent également en lumière des failles dans le système de gestion des terres, appelant à une modernisation et à une transparence renforcées.

Le sort de Doro Gaye, actuellement entre les mains de la justice, sera scruté de près, car il pourrait avoir des répercussions majeures sur les pratiques foncières et la confiance des investisseurs dans le pays.

Affaire Doro Gaye : Nouveaux Développements dans l’Enquête

Dans l’affaire qui secoue l’opinion publique depuis quelques temps, l’homme d’affaires proche de l’ancien régime, Doro Gaye, pourrait enfin connaître son sort aujourd’hui. Placé en garde à vue à la Section de recherches (SR) de la Gendarmerie de Colobane, il est poursuivi pour une affaire d’escroquerie foncière portant sur un montant considérable de 1,2 milliard de francs CFA. Selon les informations fournies par Libération, le mis en cause aurait tenté de négocier une sortie de crise en proposant au plaignant, Zakiloulahi Sow, mandaté par plusieurs autres investisseurs, le versement d’une avance de 500 millions de francs CFA, suivi du paiement du reste de la somme sous forme de moratoire. Cependant, cette offre a été catégoriquement refusée par la partie adverse, qui exige le règlement intégral du montant en cause, versé pour l’achat de 24 terrains sur le site de l’ancien Aéroport international Léopold Sédar Senghor (AILSS), à raison de 50 millions de francs CFA chacun.

Cette impasse a rendu la médiation pénale impossible. De plus, depuis le dépôt de la plainte, Doro Gaye aurait remis trois chèques au plaignant, mais ceux-ci sont revenus impayés, faute de provision.

Les enquêteurs ont également découvert un élément troublant dans cette affaire : les plans cadastraux supposés être ceux des terrains en question se révèlent être faux, selon les informations recueillies par le quotidien Libération.

Cette affaire complexe soulève de nombreuses questions sur la véracité des transactions immobilières et met en lumière les pratiques douteuses qui peuvent entourer certains investissements fonciers. Alors que l’enquête progresse, l’opinion publique attend avec impatience les développements ultérieurs de cette affaire qui pourrait avoir des répercussions importantes sur le monde des affaires au Sénégal.

Méfiance autour du Général Kandé : un vent de suspicions

Depuis sa montée en puissance au sein de l’armée sénégalaise, le général Souleymane Kandé est devenu une figure incontournable, notamment après le succès de l’opération spéciale en Casamance. Cependant, son ascension fulgurante a également attiré l’attention, et récemment, des suspicions ont commencé à planer autour de sa personne.

L’ancien président Macky Sall a contribué à raviver ces doutes lors d’une récente interview, mettant en garde contre des forces organisées en attente. Ces déclarations ont mis en lumière les forces spéciales, notamment à la lumière des récents coups d’État dans la région, impliquant des commandants de ces unités d’élite.

Cette méfiance accrue a conduit à un examen minutieux des activités des forces spéciales et, par extension, de leur chef, le général Kandé. Sa récente affectation en tant qu’attaché de défense et de sécurité à New Delhi en Inde peut être interprétée comme une mesure visant à réduire les risques potentiels, mais elle soulève également des questions sur la confiance des nouvelles autorités envers cet officier.

Cette décision de le placer à l’étranger pourrait être interprétée comme une tentative de minimiser les risques de troubles internes, mais elle souligne également les préoccupations persistantes concernant la loyauté et la stabilité au sein des forces armées.

L’avenir dira si ces suspicions étaient fondées ou exagérées, mais pour l’instant, le général Kandé reste sous les projecteurs, au centre d’un débat sur la sécurité et la confiance au sein de l’armée sénégalaise.

COMMUNIQUE : Le maire de Thiès n’est pas un valet aux mains de l’impérialisme néocolonial

Il est opportun de rappeler à nos « amis de la Ville de Dakar » que le Maire de Thiès n’est pas à la recherche de titres honorifiques au sein d’organisations internationales.

Dr Babacar Diop a d’autres préoccupations plutôt que de s’accrocher à des strapontins de postes de vice-président d’une organisation francophone.

Son engagement s’étend à la résolution des problèmes concrets qui affectent la vie quotidienne de nos compatriotes.

Il a toujours placé les intérêts de sa ville, de son pays voire de l’Afrique au sommet de ses priorités. Ses actions et ses décisions sont constamment guidées par une seule et unique motivation : le progrès et l’épanouissement des populations.

Le Maire de Thiès n’est donc pas un pantin aux mains de l’impérialisme de Paris et de Anne Hidalgo.
Il n’est non plus un laquais programmé pour défendre des intérêts étrangers.

Il n’est encore moins une caisse de résonnance pour répondre à des Communiqués destinés à l’Association internationale des maires francophones (AIMF) dont il est membre au même titre que la Ville de Dakar.

Aujourd’hui, Thiès, Ville souveraine et décomplexée, est prête à écrire sa propre histoire, libre des contraintes impérialistes.

Sur un autre registre, si la mairie de Thiès n’est pas à jour dans ses cotisations depuis 10 ans, ce manquement ne saurait être imputé à la nouvelle équipe élue aux Locales de 2022.

Pour clore, la Ville de Thiès n’a aucune leçon de diplomatie â recevoir de personne.

La Direction de la Coopération et des Partenariats de la mairie de Ville

Fait à Thiès, le 28 mai 2024

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°187 – du 29/05/2024

🔴 ASSISES NATIONALES POUR UNE JUSTICE ÉQUITABLE : DIOMAYE ANNONCE DES RÉFORMES RÉALISTES
🔴 ABSENCE DE SUBVENTION : LE PRIX DU RIZ NON PARFUMÉ PASSE DE 350 À 500 F CFA
🔴 ARRESTATION DE DORO GAYE : LES RÉVÉLATIONS DE L’ENQUÊTE

🔴 Sénégal vs RD Congo au Stade Abdoulaye Wade : Les prix des billets dévoilés
🔴 Amir Abdou, coach de la Mauritanie :‘’Nous pourrons être à la hauteur face au Sénégal’’

Diffamation : Bah Diakhaté à nouveau en garde à vue au commissariat du Plateau

Ce mardi 28 mai 2024, l’activiste Bah Diakhaté a été auditionné à la Division des Investigations Criminelles (DIC) avant d’être placé en garde à vue pour de nouvelles accusations de diffamation et de diffusion de propos contraires aux bonnes mœurs. Ces nouvelles charges font suite à une plainte déposée par Ababacar Mboup, représentant de l’organisation And Sam Jikko Yi. Diakhaté passera la nuit au commissariat du Plateau et devrait être déféré devant le procureur de la République ce mercredi.

Cette nouvelle garde à vue s’inscrit dans une série de démêlés judiciaires pour Bah Diakhaté. La veille, il avait comparu devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour des accusations d’offense au Premier ministre et de diffusion de fausses nouvelles. Lors de cette audience, le parquet avait requis une peine de six mois d’emprisonnement ferme, assortie d’une amende de 100 000 francs CFA. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré et le verdict est attendu pour le 3 juin prochain.

Ababacar Mboup, dans sa plainte, accuse Bah Diakhaté de diffuser des propos diffamatoires et contraires aux bonnes mœurs. Les détails spécifiques de ces propos n’ont pas été entièrement dévoilés, mais il est clair que la nature de ces accusations a suffi à justifier la mise en garde à vue de l’activiste. Mboup, figure de proue de l’organisation And Sam Jikko Yi, a exprimé à plusieurs reprises son mécontentement face aux actions et déclarations publiques de Diakhaté, qu’il considère comme nuisibles et infondées.

L’avocat de Bah Diakhaté, Me Amadou Sall, a fermement défendu son client en arguant que Diakhaté agit en tant que lanceur d’alerte. Selon Me Sall, son client révèle des informations d’intérêt public et devrait être protégé par la loi sur les lanceurs d’alerte récemment promulguée par le président Bassirou Diomaye Faye. « Il alerte l’opinion sur des faits cachés », a déclaré Me Sall, insistant sur le rôle crucial que jouent les lanceurs d’alerte dans une démocratie.

Si Bah Diakhaté est reconnu coupable des charges de diffamation et de diffusion de propos contraires aux bonnes mœurs, il pourrait faire face à des sanctions supplémentaires en plus de celles requises lors de son procès initial. Les implications pour Diakhaté sont graves, car une condamnation pourrait non seulement entraîner une peine de prison mais aussi une atteinte à sa réputation et à son influence en tant qu’activiste.

La société civile et diverses organisations de défense des droits de l’homme suivent de près les développements autour de Bah Diakhaté. Plusieurs d’entre elles ont déjà exprimé leur inquiétude quant à ce qu’elles perçoivent comme une tentative de réduire au silence un critique vocal du gouvernement. Des manifestations pacifiques et des campagnes sur les réseaux sociaux ont été organisées pour soutenir Diakhaté et demander une plus grande transparence et équité dans les procédures judiciaires à son encontre.

Bah Diakhaté, figure emblématique de l’activisme au Sénégal, se retrouve une fois de plus au cœur d’une tempête judiciaire. Tandis qu’il passe la nuit en garde à vue au commissariat du Plateau, l’attention se tourne vers les prochains développements judiciaires. La communauté attend avec impatience le verdict de son procès initial prévu pour le 3 juin, tout en gardant un œil vigilant sur les nouvelles accusations de diffamation qui pourraient encore compliquer sa situation déjà précaire.

Communique du RESTIC : Le RESTIC exige une restructuration urgente du FDSUT

Le RESTIC signale aux nouvelles autorités l’urgence d’une évaluation exhaustive des outils et programmes de lutte contre la fracture numérique et digitale au Sénégal avec le lancement des offres 5G en milieu urbain par les  operateurs.

La fracture numérique demeure plus que jamais au Sénégal, des zones grises et même des zones rouges demeurent au Nord et Sud du pays malgré le taux de pénétration – plus de 90% –  très avancé du mobile et la disponibilité du courant électrique – 65% pour l’accès universel électrique-.

L’accès à internet et aux données n’est pas uniforme surtout le territoire et c’est handicap majeur pour le déploiement des startup et des initiatives à valeur ajoutée comme l’e – santé et l’e- administration dans nos terroirs de l’intérieur. Dakar jouit des services mobiles de dernière génération ce qui n’est pas le cas à Touba, à Ziguinchor , à Kaolack, à Kolda ou à Kédougou.

Ainsi le RESTIC voudrait une restructuration urgente et en profondeur du FDSUT après bien entendu une évaluation et un audit exhaustif des mécanismes du fonds et de sa trésorerie. . C’est un fond sans contribution majeure dans l’écosystème du numérique.

Aussi le RESTIC exige du Ministère de l’économie numérique la même évaluation des licences de téléphonie rurale – la seule qui existe à Matam – et d’accélérer la mise en place ici dans notre pays des operateurs d’infrastructures dans les télécoms pour plus d’emplois et d’investissement en capital et technologie dans le secteur globalement.

 Juin 02, 2023
Le Bureau exécutif

FDSUTTélécharger

Nécrologie : Décès d’Adja Daro Mbaye, Mère de Mbaye Dieye Faye

C’est avec une grande tristesse que nous annonçons le décès d’Adja Daro Mbaye, mère de Mbaye Dieye Faye. Toute l’équipe du groupe Le Dakarois exprime ses plus sincères condoléances à la famille en deuil. Nos pensées et prières accompagnent Mbaye Dieye Faye et ses proches en cette période difficile.

Le Président Sénégalais Faye en visite au Burkina Faso : Renforcement des liens et coopération régionale en vue

Le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, élu récemment, se rendra jeudi à Ouagadougou pour sa première visite officielle au Burkina Faso, marquant ainsi une étape importante dans les relations bilatérales entre les deux pays. Cette visite est également significative dans le contexte de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), à laquelle le Burkina Faso appartient, et qui a récemment décidé de se désolidariser de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

L’objectif principal de cette visite est de renforcer la coopération bilatérale entre le Sénégal et le Burkina Faso, ainsi que d’aborder des sujets d’intérêt commun, notamment dans les domaines de la sécurité, du développement économique et de la lutte contre le terrorisme.

Depuis son investiture, le président Faye a entrepris plusieurs déplacements en Afrique de l’Ouest, témoignant de sa volonté de renforcer les liens avec les pays voisins. Sa visite au Burkina Faso revêt une importance particulière, étant donné que le pays vient de prolonger le mandat du président Ibrahim Traoré pour cinq ans supplémentaires.

Cette visite marque également la première incursion du président Faye au sein de l’Alliance des Etats du Sahel, une organisation regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger, tous gouvernés par des régimes militaires issus de coups d’État récents.

La position de M. Faye en faveur de la réintégration des trois pays de l’Alliance des Etats du Sahel au sein de la CEDEAO a été soulignée, notamment lors de sa récente rencontre avec le président ghanéen à Accra.

En outre, la visite du président Faye en Guinée, où il a rencontré le général Mamadi Doumbouya, montre son engagement en faveur de la promotion du panafricanisme et de l’intégration sous-régionale.

En résumé, la visite du président Faye au Burkina Faso marque une étape importante dans la consolidation des relations bilatérales et régionales en Afrique de l’Ouest, reflétant ainsi l’engagement du Sénégal en faveur de la coopération et de la stabilité dans la région.

Les élèves de Thiès reçus par le Président de la République au Palais

En visite au palais de la République, des jeunes élèves de Thiès ont eu la surprise de rencontrer le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.

Lors de cette occasion, le Président du gouvernement scolaire a profité de l’opportunité pour féliciter le Président de la République pour sa brillante élection. Pendant ces échanges directs et spontanés avec les élèves, le Chef de l’État a saisi l’occasion, en ce jour dédié au dialogue national, pour souligner l’importance de l’héritage que nous devons transmettre aux générations futures.

Les Élèves de Thiès Reçus par le Président de la République au Palais

La Police Nationale éclaircit les accusations de corruption impliquant des Policiers et la fille de Mansour Faye

La Police nationale a tenu à rétablir la vérité suite à des informations publiées dans le quotidien « BÉS Bi-LE JOUR » et sur le site seneweb.com concernant une présumée corruption impliquant des policiers. Un communiqué officiel a été diffusé pour clarifier les faits autour de l’affaire impliquant la fille de Mansour Faye, Aïssatou Faye.

Selon le communiqué de la Police nationale, le commissariat urbain de Kébémer a reçu, le 25 avril 2024, une plainte de Mme Aïssatou Faye, affirmant avoir été victime d’une extorsion de fonds de 300 000 F CFA par des policiers le 23 avril 2024. Lors de son audition, Mme Faye a indiqué que lors d’un contrôle de routine, les agents ont découvert en sa possession une somme de 21 000 000 F CFA.

Mme Faye a déclaré que les policiers lui ont signifié qu’elle n’avait pas le droit de circuler avec un tel montant d’argent. Sous la menace d’une éventuelle poursuite pénale, les agents auraient extorqué 300 000 F CFA de la jeune femme.

Les investigations menées par le chef de service ont permis d’identifier les deux policiers impliqués, qui ont admis avoir reçu l’argent, mais ont soutenu que la somme leur avait été remise de manière gracieuse.

Face à ces accusations, la Police nationale a pris des mesures disciplinaires sévères. Les deux agents de police ont été relevés de leurs fonctions et placés en salle de discipline. La Police nationale a souligné l’importance de maintenir l’intégrité et la confiance du public envers les forces de l’ordre.

Cette affaire intervient dans un contexte de sensibilisation accrue à la corruption et aux abus de pouvoir. Les mesures prises par la Police nationale visent à renforcer la transparence et à montrer que de tels comportements ne seront pas tolérés.

Le traitement de cette affaire est suivi de près par l’opinion publique, d’autant plus que la présumée victime est la fille d’une personnalité publique, ce qui ajoute une dimension supplémentaire à l’enquête et aux mesures prises.

La Police nationale réitère son engagement à faire respecter la loi et à agir avec impartialité, quel que soit le statut ou les relations des personnes impliquées.

Communiqué

Le nouveau DG de l’APIX-SA renforce les liens avec la Banque Mondiale et les investisseurs suisses pour stimuler l’investissement au Sénégal

Le nouveau directeur général de l’Agence pour la promotion des Investissements et des grands travaux (APIX-SA), Bakary Séga Bathily, a amorcé son mandat en rencontrant des acteurs clés du secteur financier international et des affaires. Ce mardi 28 mai 2024, il a accueilli Mme Keiko Miwa, directrice des Opérations de la Banque mondiale, ainsi qu’une délégation d’hommes d’affaires suisses, dans le cadre d’une initiative visant à promouvoir l’investissement au Sénégal.

La rencontre a été l’occasion pour les parties de discuter des projets structurants et des programmes de réformes nécessaires pour stimuler la création de richesses et d’emplois durables, favoriser le développement économique endogène et faciliter l’accès au financement pour les petites et moyennes entreprises (PME) sénégalaises.

L’engagement du Groupe de la Banque mondiale à soutenir l’APIX dans sa stratégie de territorialisation de l’investissement a été souligné. Cette approche vise à rapprocher les services des populations afin de soutenir le secteur privé local dans le développement des activités économiques, une étape cruciale pour favoriser une croissance économique inclusive.

La première mission étrangère du nouveau directeur général a également été un succès, avec la rencontre de représentants d’entreprises suisses. Les discussions ont porté sur les efforts nécessaires pour restaurer la confiance des investisseurs, stabiliser l’économie et maintenir la trajectoire de croissance définie par le président Bassirou Diomaye Faye.

La délégation suisse a exprimé un intérêt particulier pour le Sénégal, saluant sa résilience économique et son environnement des affaires attractif dans la sous-région. Cette rencontre marque ainsi le début d’une collaboration prometteuse entre l’APIX et des partenaires internationaux, visant à stimuler l’investissement et à soutenir le développement économique du Sénégal.

Tragédie à Sébikotane : Deux jeunes perdent la vie dans un accident de moto

La commune de Sébikotane est plongée dans le deuil suite à un terrible accident de la route survenu le dimanche 26 mai 2024, vers 22 heures, à Sebi Ponty. Les habitants du quartier de Sebi Thiokho sont en état de choc après avoir perdu deux de leurs jeunes membres, Dieylani Ciss et son ami Assane Diop.

Les circonstances de l’accident sont particulièrement tragiques : les deux amis circulaient à moto lorsqu’ils ont été violemment percutés par une voiture roulant à grande vitesse. Malheureusement, Dieylani Ciss a perdu la vie sur le coup, tandis qu’Assane Diop, grièvement blessé, a succombé à ses blessures peu après l’accident.

Selon des sources familiales, l’impact de la collision a été si violent que les chances de survie des jeunes hommes étaient minces. Cette tragédie a profondément ébranlé la communauté locale, qui pleure la perte de ces deux vies jeunes et pleines d’espoir.

Les autorités locales ont lancé une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident et pour garantir que justice soit rendue. En attendant, Sébikotane se recueille dans la douleur et l’unité, rendant hommage à ces deux jeunes partis trop tôt.

Hausse significative du prix du riz parfumé indien sur le marché sénégalais

Le marché du riz au Sénégal est en ébullition alors que le prix du riz parfumé indien, un aliment de base essentiel dans de nombreux foyers, connaît une augmentation notable. Une hausse de plus de 50 francs CFA par kilogramme a été observée, suscitant des préoccupations parmi les consommateurs et les opérateurs économiques.

Cette augmentation, qui ne semble pas être une tendance isolée mais plutôt une tendance haussière généralisée, risque d’avoir un impact significatif sur le pouvoir d’achat des ménages sénégalais. Selon des opérateurs interrogés, plusieurs catégories de riz ont connu une augmentation, mais le riz parfumé indien est particulièrement touché.

Le directeur exécutif de Unacois Yessal, Alla Dieng, souligne que cette hausse est attribuée en partie à un défaut de subvention, malgré l’absence de taxe sur le riz. Il met en garde contre le caractère non viable des solutions conjoncturelles telles que la subvention et appelle à des mesures structurelles pour stabiliser les prix des denrées de première nécessité.

Cette augmentation soulève des préoccupations quant à l’accessibilité des aliments de base pour les ménages sénégalais et souligne l’importance d’une action gouvernementale rapide et efficace pour atténuer l’impact sur les populations les plus vulnérables.

Clédor Sène défend son invitation aux Assises de la Justice et réplique à ses détracteurs

L’invitation de Clédor Sène aux Assises de la Justice, qui se sont déroulées au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CIDAD), a suscité des débats animés. Certains ont exprimé publiquement leur désaccord quant à sa participation à cet événement crucial pour le système judiciaire sénégalais.

Interrogé par Seneweb lors de sa présence au CIDAD, Clédor Sène a saisi l’opportunité pour répondre à ses détracteurs et défendre sa présence aux Assises de la Justice. Sans détour, il a adressé des répliques acerbes à ceux qui remettaient en question son droit à être présent.

Parmi ses déclarations, Clédor Sène a notamment pris pour cible Bougane et Moustapha Diakhaté, des figures publiques qui ont exprimé leur désapprobation quant à son invitation. Il a défendu sa légitimité à participer à ces assises en soulignant son engagement envers la justice et son droit à exprimer ses opinions.

Cette sortie médiatique de Clédor Sène marque une étape importante dans le débat entourant sa participation aux Assises de la Justice. Elle souligne également les tensions et les divisions au sein de la société sénégalaise concernant les questions de justice et de liberté d’expression.

Alors que les Assises de la Justice continuent de susciter des discussions, les propos de Clédor Sène ajoutent une dimension controversée à un événement déjà chargé en enjeux politiques et sociaux pour le Sénégal.

Accident près du pont de Foundiougne : Le véhicule de Massaly heurte une vache noire

Un événement tragique a eu lieu ce matin près du pont de Foundiougne, dans la région de Fatick. Le véhicule 4×4 transportant Mouhamed Lamine Massaly, leader du parti Union pour Nouvelle République (UNR), et sa famille, a été impliqué dans un accident à environ 300 mètres du pont.

L’accident s’est produit aux environs de 7 heures du matin lorsque le véhicule a tenté d’éviter une vache noire traversant la route. Malheureusement, malgré les efforts pour éviter la collision, le véhicule a heurté l’animal, entraînant des dommages importants.

Fort heureusement, l’épouse de Massaly ainsi que sa sœur, qui étaient également présentes dans le véhicule, n’ont subi que des égratignures. Massaly lui-même et sa fille sont indemnes, ce qui est un soulagement dans cette situation délicate.

Cet accident rappelle l’importance de rester vigilant sur les routes, en particulier lorsqu’il s’agit de la présence d’animaux sauvages. Nous souhaitons un prompt rétablissement à tous ceux qui ont été impliqués dans cet incident.

‘’Construction d’une mosquée au Palais’’ : Cheikh Oumar Diagne essuie de vives critiques

Cheikh Oumar Diagne, récemment nommé Directeur des moyens généraux de la Présidence de la République, fait l’objet de vives critiques suite à ses premières déclarations publiques. Diagne, connu pour ses théories du complot, a proposé la construction d’une mosquée au Palais présidentiel, affirmant que cet édifice servira à « sermonner le Président Bassirou Diomaye Faye tous les vendredis pour lui rappeler ses obligations ».

Cette annonce a déclenché une tempête sur les réseaux sociaux, où de nombreux Sénégalais ont exprimé leur indignation. Les critiques fusent de toutes parts, dénonçant cette initiative comme une nouvelle dérive de Diagne, surnommé COD. Son projet est perçu comme une tentative d’islamiser un symbole de la République, une démarche jugée inappropriée et dangereuse.

Parmi les réactions les plus virulentes, le journaliste Mohamed Rassoul Guèye a ironisé sur sa page Facebook : « Je propose une mosquée pour les musulmans, une église pour les chrétiens, une synagogue pour les juifs, des xambë pour les lébous yiy danou rab, bois sacré pour les diolas… et un cimetière pour les enterrements. Ça paraît farfelu, mais c’est original. »

Ce commentaire souligne le caractère absurde de la proposition de Cheikh Oumar Diagne et appelle à une réflexion plus inclusive et respectueuse de la diversité religieuse du Sénégal. Les critiques mettent également en lumière les dangers d’un discours qui cherche à transformer des institutions républicaines en lieux de culte spécifique, ce qui pourrait menacer la laïcité de l’État sénégalais.

La nomination de Diagne, déjà controversée en raison de ses positions extrêmes et de ses accusations antérieures de franc-maçonnerie au Palais, semble de plus en plus contestée. Cette nouvelle sortie médiatique risque de fragiliser davantage sa crédibilité et d’alimenter le débat sur la séparation des pouvoirs religieux et étatiques.

En réponse à cette situation, il est crucial que les autorités sénégalaises réaffirment leur engagement en faveur de la laïcité et de la diversité religieuse, valeurs fondamentales pour la cohésion sociale et la stabilité du pays. Les réactions à cette proposition montrent clairement que les Sénégalais attendent de leurs dirigeants qu’ils respectent et protègent ces principes, évitant toute instrumentalisation religieuse des institutions publiques.

Pêche illicite : l’UE adresse un avertissement formel au Sénégal

La Commission européenne a émis un « carton jaune », constituant un premier avertissement, à l’encontre du Sénégal en raison de ses pratiques de pêche jugées illicites. Cela intervient alors qu’un accord de pêche entre le Sénégal et l’UE arrive à expiration en novembre.

Selon l’exécutif européen, le Sénégal est désigné comme un « pays non coopératif » dans la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, en raison de plusieurs années de lacunes et de manque de coopération. La Commission affiche une position de « tolérance zéro » à cet égard.

En cas de persistance de cette non-conformité, le Sénégal pourrait se voir attribuer un « carton rouge », entraînant des sanctions telles que l’interdiction d’exporter ses produits de la mer vers l’UE. Pour l’instant, Bruxelles va entamer un « dialogue formel » avec Dakar pour lui permettre de réagir et de remédier à la situation dans un délai raisonnable.

La Commission déplore de « graves lacunes » dans les mesures prises par le Sénégal pour se conformer à ses obligations internationales, notamment des défaillances dans les dispositifs de suivi, de contrôle et de surveillance des navires sénégalais et étrangers opérant dans ses eaux territoriales.

Par ailleurs, des exportations illégales de produits de pêche du Sénégal vers l’UE ont été détectées, compromettant la fiabilité du système de traçabilité sur lequel repose la certification des produits de pêche. La Commission regrette également une volonté insuffisante de coopération de la part de Dakar.

Néanmoins, Bruxelles reconnaît l’engagement du nouveau gouvernement sénégalais à remédier à ces lacunes. Le président Bassirou Diomaye Faye a déjà demandé un audit du pavillon sénégalais, ainsi qu’une évaluation des accords de pêche conclus avec des États tiers.

Cette situation met en lumière l’importance politique de la pêche au Sénégal. Le gouvernement s’engage à prendre des mesures correctives, notamment en vue de l’évaluation de l’accord de pêche en vigueur avec l’UE.

L’UE, en tant que premier importateur mondial de produits de la mer, applique une réglementation stricte contre la pêche illicite depuis 2010. Depuis lors, plusieurs pays tiers ont été avertis ou sanctionnés pour des pratiques similaires.

Grand-Dakar : Un chauffeur arrêté avec 3 kg de « yamba »

Ce mardi matin, le commissariat de Grand-Dakar a procédé à l’arrestation du chauffeur L. Ngom pour détention et trafic de chanvre indien. L’homme a été appréhendé en possession de 3 kg de « yamba » par les forces de police dirigées par le commissaire Adama Wele.

L’arrestation fait suite à l’exploitation d’un renseignement indiquant une possible livraison d’une importante quantité de drogue. Dans la nuit du dimanche au lundi, les éléments du commissariat de Grand-Dakar ont mis en place un dispositif de surveillance près de la mairie.

Vers 3 heures du matin, les policiers ont repéré le suspect qui, en les voyant, a abandonné subitement le sac qu’il portait avant de tenter de prendre la fuite. Il a été rapidement appréhendé par les forces de l’ordre. Une fouille du sac a révélé la présence de trois kilos de chanvre indien, dissimulés dans du papier, selon des sources de Seneweb.

Lors de son interrogatoire, le chauffeur L. Ngom a admis avoir transporté la marchandise illicite de Fatick à Dakar pour le compte d’un individu identifié comme L.

Cette arrestation met en lumière les efforts continus des autorités sénégalaises pour lutter contre le trafic de drogue dans la région de Dakar. La collaboration entre les forces de police et les services de renseignement reste essentielle pour démanteler les réseaux de trafiquants et garantir la sécurité des citoyens.

Assises de la justice : « Il faut juste la volonté politique » (Pr Maurice Soudieck Dione)

Ce mardi, le Président de la République Bassirou Diomaye Faye a présidé les assises de la réforme judiciaire au Centre Abdou Diouf de Diamniadio. Lors de cet événement d’une importance capitale, le Professeur Maurice Soudieck Dione, prenant la parole au micro de Senego Tv, a énuméré les maux qui affligent la justice sénégalaise. Il a également souligné l’importance cruciale d’une volonté politique forte pour réussir ces réformes.

Assises de la justice : « Il faut juste la volonté politique » (Pr Maurice Soudieck Dione)

Selon le Professeur Dione, la justice sénégalaise est confrontée à divers problèmes qui entravent son bon fonctionnement. Ces problèmes comprennent probablement des retards dans le traitement des affaires, une inefficacité des procédures, ainsi que des lacunes dans l’application des lois.

L’universitaire insiste sur le fait que la clé du succès pour la réforme de la justice réside dans la volonté politique. Il souligne l’importance d’une détermination forte et soutenue de la part des autorités pour surmonter les obstacles et améliorer le système judiciaire du pays.

Ces assises représentent une opportunité essentielle pour engager des discussions approfondies et des réflexions collectives sur la manière d’améliorer la justice au Sénégal. Il est crucial que toutes les parties prenantes, y compris les autorités gouvernementales, la société civile, les experts juridiques et le public, travaillent ensemble pour identifier les problèmes, proposer des solutions et mettre en œuvre des réformes significatives.

La présence et l’engagement du Président de la République à cet événement démontrent l’importance que le gouvernement accorde à la réforme judiciaire. Il est maintenant temps de traduire les discussions en actions concrètes et de faire progresser la justice au Sénégal grâce à une volonté politique forte et à une collaboration continue entre tous les acteurs concernés.

Aminata Touré : « Nous attendons de beaux résultats de cette concertation »

L’ancienne Première ministre Aminata Touré a répondu présente à l’appel au dialogue autour de la justice et est optimiste quant aux résultats attendus. Son optimisme est alimenté en grande partie par la diversité des participants, y compris d’anciens détenus.

Aminata Touré souligne l’importance de la présence d’anciens détenus qui peuvent témoigner des conditions de détention dans les prisons. Selon elle, cette diversité des participants est cruciale et elle attend de « beaux résultats de cette concertation ».

Par ailleurs, évoquant le passé d’ancien détenu politique du président Bassirou Diomaye Faye, Aminata Touré insiste sur le fait que « la justice n’est pas là pour régler des comptes ». Elle affirme que le chef de l’État ne peut pas « faire subir aux autres ce qu’il a lui-même subi ».

Pour Mimi Touré, il est clair que l’une des principales raisons pour lesquelles le président a été élu est de mettre fin à un système judiciaire considéré par les Sénégalais comme étant sous l’influence du pouvoir exécutif.

Une autre question prioritaire, selon l’ancienne ministre de la Justice, est la carrière des magistrats, qui ne devrait plus dépendre des autorités politiques élues. Aminata Touré espère également une réforme en profondeur du Haut Conseil de la magistrature.

Assises de la Justice : pourquoi Abdou Mbow n’y sera pas

Abdou Mbow, président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, a été invité à participer aux Assises nationales de la Justice qui débutent ce mardi au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD). Cependant, selon les informations fournies par Les Échos, il ne pourra pas assister aux travaux.

La raison de son absence est attribuée à son déplacement hors du pays depuis quelques jours. Actuellement, Abdou Mbow se trouve au Cameroun dans le cadre des activités parlementaires de la Francophonie.

Malgré son empêchement, Abdou Mbow sera représenté lors de ces assises au CICAD.

[Dialogue national sur la justice] : Pape Djibril Fall juge les premiers pas de Bassirou Diomaye Faye

Pape Djibril Fall, candidat malheureux à la Présidentielle du 24 mars 2024, était présent aux Assises de la justice ce mardi au CIDAD de Diamniadio. Dans une déclaration à la presse, le leader des serviteurs a exprimé son opinion sur les premiers pas du président Bassirou Diomaye Faye.

« Nous avons des raisons d’espérer que le Sénégal va changer définitivement. Le roi Hassan II avait l’habitude de dire qu’il ne connaissait pas le développement, mais qu’il savait garantir que les gens mangent à leur faim. Je pense que le président Bassirou Diomaye Faye est sur la bonne voie pour l’autosuffisance. Je pense également qu’il a nommé des personnes compétentes et qualifiées pour occuper les postes gouvernementaux. En ce qui concerne le foncier, c’est un problème majeur, mais Bassirou Diomaye Faye a pris des mesures significatives. De retour d’une tournée dans la diaspora, je constate que les gens ont beaucoup d’espoir envers ce gouvernement », a-t-il déclaré.

Concernant le dialogue national de ce mardi visant à réformer et moderniser la justice, Pape Djibril Fall a félicité le chef de l’État et estime qu’il est le mieux placé pour mener à bien ces réformes. « Nous disons enfin, la justice pourra être réformée selon les souhaits du peuple. Nous avons beaucoup souffert avec la justice. Depuis 1960, il y a eu des ‘réformettes’, mais jamais de réformes profondes. Mais lorsque nous avons entendu le président Faye, nous avons senti qu’il était déterminé à réformer la justice de manière significative. Nous avons la chance d’avoir eu un président qui a été confronté à la justice de manière injustifiée. Il est sorti de prison pour accéder au palais. Donc, l’espoir est grand », a ajouté Pape Djibril Fall.

La réforme et la modernisation doivent porter sur toutes les composantes de la justice, selon le président Faye

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a mis en avant la nécessité de moderniser et de réformer l’ensemble du secteur de la justice lors de l’ouverture des travaux dédiés à cette cause, mardi à Diamniadio (ouest). Cette démarche vise à concrétiser la volonté commune des Sénégalais de construire un État de droit solide.

« Pour bâtir l’État de droit que nous voulons, la réforme et la modernisation du système judiciaire ne doivent pas se limiter au volet pénal qui, il est vrai, polarise plus notre attention collective », a déclaré le président Faye.

Il a souligné l’importance de ne pas négliger les affaires civiles, y compris la matière commerciale, le droit du travail et le contentieux administratif, autant de domaines dont la prise en charge conditionne le fonctionnement global de la justice.

Les travaux se déroulent au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio, dans le département de Rufisque, et constituent un événement majeur. Ces assises permettront aux différents acteurs d’examiner en profondeur le système judiciaire afin de l’améliorer de manière concrète, touchant divers aspects du domaine judiciaire.

Le Bureau d’information gouvernementale (BIG) a assuré que les travaux porteront sur des thématiques importantes telles que le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, les conditions de détention et de préparation à la réinsertion sociale des détenus, le régime de la privation de liberté, ainsi que la prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi, entre autres.

Le président Faye, en optant pour le dialogue pour résoudre les problèmes de la justice malgré sa forte légitimité et l’adhésion des Sénégalais à son projet, démontre son attachement aux valeurs profondes de la paix et de la démocratie, tout en perpétuant une tradition sénégalaise, a commenté le BIG.

Il a également rappelé que pour relever le défi de la modernisation de la justice sénégalaise, le président Faye a mobilisé l’ensemble de la nation, des institutions aux citoyens, en passant par les médias et la société civile.

Journée nationale du dialogue : Ismaïla Madior Fall et Aïssata Tall Sall déclinent l’invitation du Chef de l’État

La journée du dialogue national sur la réforme et la modernisation du secteur de la justice, convoquée par le Chef de l’État, risque de se dérouler sans la présence des deux derniers ministres de la Justice sous l’ère Macky Sall. En effet, Ismaïla Madior Fall et Aïssata Tall Sall ont choisi de ne pas y participer pour des raisons distinctes.

Ismaïla Madior Fall a justifié son absence en évoquant « un engagement antérieur à la réception de l’invitation » qui l’empêcherait d’assister à ces assises. Malgré son absence, il souhaite toutefois plein succès aux travaux et propose de verser à la contribution le rapport de la Commission de modernisation de la justice qu’il avait présidée en 2018 sur instruction de l’ancien Chef de l’État, Macky Sall.

Quant à Aïssata Tall Sall, son successeur, elle estime personnellement qu’un format de discussions et de débats plus approfondis aurait été plus approprié pour aborder la gravité et la densité du sujet lié au système judiciaire. Malgré son absence, elle exprime sa disponibilité à apporter sa contribution à l’amélioration du système judiciaire, soulignant l’importance des conditions matérielles de travail des acteurs de la justice.

Elle rappelle également l’importance du chantier déjà entamé pour la modernisation du système judiciaire, qui a mobilisé d’importants investissements pour la construction de tribunaux, de Cours d’Appel et de prisons.

La journée du dialogue national sur la réforme et la modernisation du secteur de la justice débute avec la présence effective du président de la république Bassirou Diomaye Faye, sous le thème « Réforme et modernisation du secteur de la justice ». Les discussions s’annoncent donc riches malgré l’absence de ces deux personnalités politiques importantes.

Direct de Diamniadio : Démarrage Imminent du Dialogue National sur la Réforme et la Modernisation de la Justice

Le Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio est sur le point de devenir le théâtre d’un événement majeur dans l’histoire juridique du Sénégal. Le Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice va démarrer sous peu, sous la présidence effective de Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal.

Un Engagement pour une Justice Réformée

Ce Dialogue national marque le début d’un processus essentiel pour l’amélioration du système judiciaire sénégalais. Organisé avec la participation d’acteurs divers et influents, cet événement vise à examiner en profondeur les défis actuels du système judiciaire et à proposer des réformes concrètes et durables.

Présence de Hauts Responsables et Experts

La cérémonie d’ouverture voit la participation de nombreuses personnalités de haut rang, incluant le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, et la présidente du Haut Conseil du Dialogue social, Aminata Mbengue Ndiaye. En outre, des représentants de missions diplomatiques, des associations de travailleurs, des experts juridiques, ainsi que des guides religieux et coutumiers, sont présents, témoignant de l’importance et de la diversité de ce rassemblement.

Objectifs du Dialogue

Le facilitateur des travaux, le professeur Babacar Guèye, a souligné les enjeux critiques de ce dialogue. Il a indiqué que les discussions permettront de « faire ressortir les fragilités du système judiciaire et de dégager des pistes de réformes et de modernisation ». Les thématiques clés qui seront abordées incluent :

  • Le statut des magistrats
  • L’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature
  • La dématérialisation des services publics de la justice
  • La justice et le numérique
  • Le régime de la sanction pénale
  • Les conditions de détention et la préparation à la réinsertion sociale des détenus

Un Dialogue Inclusif

Ce Dialogue national se veut inclusif, impliquant toutes les composantes de la société sénégalaise. Des institutions, aux citoyens, en passant par les médias et la société civile, chaque voix sera entendue. Les résultats de ces travaux seront restitués le 4 juin prochain, avec l’espoir qu’ils aboutiront à des recommandations concrètes pour moderniser le système judiciaire.

Un Engagement pour la Paix et la Démocratie

En optant pour le dialogue comme moyen de résoudre les défis judiciaires, le Président Bassirou Diomaye Faye démontre une fois de plus son attachement aux valeurs de paix et de démocratie. Malgré une forte légitimité électorale, il choisit de mobiliser la nation entière autour de cette cause commune.

En direct de Diamniadio, le démarrage du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice est imminent. Cet événement promet de jeter les bases d’une justice plus équitable, efficace et adaptée aux réalités contemporaines du Sénégal. Le CICAD est prêt à accueillir

les différents acteurs pour des échanges constructifs qui façonneront l’avenir du système judiciaire du pays. Restez à l’écoute pour suivre le déroulement de cet événement historique qui pourrait bien marquer un tournant décisif pour la justice au Sénégal.

Dialogue National sur la réforme judiciaire : début des travaux au CICAD de Diamniadio

Les travaux du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice ont officiellement débuté ce mardi au Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, en présence de nombreuses personnalités politiques, diplomatiques et civiles.

Le facilitateur de ces assises, le professeur Babacar Guèye, a souligné l’importance de cet événement, affirmant qu’il permettra de mettre en lumière les fragilités du système judiciaire sénégalais et de dégager des pistes de réformes et de modernisation. « Les enjeux et les défis qui nous attendent sont énormes. Il s’agira d’ouvrir un dialogue avec toutes les composantes de la société afin d’examiner en profondeur le fonctionnement de notre système judiciaire, » a-t-il déclaré.

Des Thématiques Cruciales

Le professeur Guèye a détaillé les thématiques essentielles qui seront abordées lors de ces assises, parmi lesquelles :

  • Le statut des magistrats
  • L’organisation du Conseil supérieur de la magistrature
  • La dématérialisation des services publics de la justice
  • La justice et le numérique
  • Le régime de la sanction pénale
  • Le cadre juridique et institutionnel de l’administration pénitentiaire
  • Les conditions de détention et la préparation à la réinsertion sociale des détenus

Il a également mentionné l’importance de traiter le régime de la privation de liberté et la prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi.

Participation et Mobilisation

La rencontre a rassemblé de nombreux hauts responsables, dont le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, et la présidente du Haut Conseil du Dialogue social, Aminata Mbengue Ndiaye. Plusieurs membres du gouvernement, des élus territoriaux, des représentants de missions diplomatiques accréditées au Sénégal, ainsi que des experts et spécialistes ont également participé aux travaux.

Des représentants d’associations, d’organisations de travailleurs, des guides religieux et coutumiers, ainsi que divers autres participants étaient présents, illustrant la diversité et l’inclusivité de ce dialogue national.

Un Engagement pour la Modernisation

Le Bureau d’information gouvernementale (BIG) a rappelé que les travaux, qui seront restitués le 4 juin prochain, visent à produire des résultats concrets et à apporter des solutions aux problèmes de la justice sénégalaise. Le BIG a également souligné l’attachement du président Faye aux valeurs de paix et de démocratie, démontré par son choix de recourir au dialogue malgré une forte légitimité électorale.

Ce Dialogue national sur la réforme judiciaire représente une étape cruciale pour la modernisation du système judiciaire du Sénégal. Il offre une plateforme pour des discussions profondes et constructives, visant à renforcer l’équité, la transparence et l’efficacité de la justice au bénéfice de tous les citoyens.

Démarrage du Dialogue National sur la Réforme Judiciaire au CICAD

Les travaux du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice ont officiellement commencé ce mardi au Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, sous la présidence du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye. Cet événement crucial vise à examiner en profondeur le système judiciaire sénégalais pour en améliorer divers aspects.

Le Bureau d’information gouvernementale (BIG) a qualifié cet événement de « majeur », soulignant son rôle de cadre de réflexion pour les acteurs impliqués dans le système judiciaire. Les discussions et les analyses porteront sur des sujets essentiels tels que le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la Magistrature, les conditions de détention et la préparation à la réinsertion sociale des détenus, le régime de la privation de liberté, et la prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi.

La cérémonie d’ouverture a rassemblé de nombreuses personnalités importantes, notamment le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, et la présidente du Haut Conseil du Dialogue social, Aminata Mbengue Ndiaye. Plusieurs membres du gouvernement, des élus territoriaux, des représentants des missions diplomatiques accréditées au Sénégal, des représentants d’associations et d’organisations de travailleurs, ainsi que des experts et spécialistes de divers domaines ont également pris part à cette rencontre.

Le président Bassirou Diomaye Faye a souligné l’importance d’une approche inclusive et participative pour la refondation du système judiciaire. Il a insisté sur le fait que ce dialogue ne doit pas se transformer en une quête d’inquisition visant à désigner des coupables, mais plutôt en un débat lucide et serein visant à identifier les forces et faiblesses du système judiciaire et à rechercher ensemble des solutions pour améliorer son fonctionnement et ses performances.

Le BIG a rappelé que les travaux, qui seront restitués le 4 juin prochain, visent à déboucher sur des résultats concrets et à apporter des solutions aux problèmes de la justice. Cette démarche témoigne de l’attachement du président Faye aux valeurs de paix et de démocratie, ainsi qu’à la tradition sénégalaise de dialogue et de consensus.

Pour relever le défi de la modernisation de la justice, le président Faye a mobilisé la nation entière, impliquant les institutions, les citoyens, les médias, la société civile et diverses forces vives. Le BIG souligne l’importance de cette mobilisation pour construire des fondements solides pour une justice conforme aux ambitions républicaines et aux exigences de bonne gouvernance du Sénégal.

Le Dialogue national sur la réforme judiciaire marque une étape décisive dans la modernisation du système judiciaire sénégalais. Les réflexions et propositions issues de ces travaux seront cruciales pour l’avenir de la justice dans le pays, visant à garantir un système plus équitable, transparent et efficace pour tous les citoyens.

Aïda Mbodji critique Ismaila Madior Fall pour son absence au Dialogue national

L’ancienne ministre d’État, Aïda Mbodji, n’a pas manqué de critiquer Ismaila Madior Fall pour son absence aux travaux du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la Justice. Celui-ci a invoqué un « engagement antérieur » pour justifier son absence, une explication que Mme Mbodji qualifie de simple prétexte.

Selon Aïda Mbodji, l’ancien garde des Sceaux évite ainsi de se confronter aux critiques et aux responsabilités qui lui sont imputées concernant la situation actuelle du système judiciaire. Elle a déclaré dans une vidéo exploitée par Senego : « C’est normal si tout ce qui s’est passé ici ces dernières années c’est de sa faute, il a raison de ne pas venir ».

Pour Aïda Mbodji, la véritable raison de l’absence d’Ismaila Madior Fall réside dans sa volonté d’éviter l’embarras et les critiques sévères qui pourraient lui être adressées lors de ce dialogue national. Elle a suggéré que l’ancien garde des Sceaux craindrait d’être ridiculisé, ajoutant : « Da sutural bopame mo takh nieuwoul, li fi khéw yeupp mome la » (Il n’est pas venu parce qu’il ne voulait pas perdre la face, tout ce qui se passe ici est de sa faute).

Le Dialogue national, lancé par le président Bassirou Diomaye Faye, vise à réformer et moderniser le système judiciaire sénégalais. L’absence d’Ismaila Madior Fall, un acteur clé de l’ancien régime, suscite des interrogations et des critiques, notamment de la part de personnalités comme Aïda Mbodji qui estiment que sa participation aurait été cruciale pour un débat complet et transparent.

Lors de l’ouverture des Assises de la Justice, le Président Diomaye Faye a souligné la nécessité d’une refondation profonde du système judiciaire, appelant à une approche inclusive et participative. En insistant sur la non-transformation de ce processus en une quête d’inquisition visant à désigner des coupables, il a mis l’accent sur l’importance d’un débat lucide et serein pour identifier les forces et faiblesses du système judiciaire et rechercher ensemble des solutions pour améliorer son fonctionnement et ses performances.

En somme, l’absence d’Ismaila Madior Fall au Dialogue national est interprétée par certains comme une tentative d’éviter la confrontation et les critiques, ajoutant ainsi une dimension politique supplémentaire à ces travaux cruciaux pour l’avenir du système judiciaire sénégalais.

Réforme foncière : le nouveau régime convoque un Conseil d’orientation agro sylvo-pastorale

Alpha Bâ, Secrétaire d’État aux coopératives et à l’encadrement paysan, a récemment annoncé la tenue d’un Conseil d’orientation agro sylvo-pastorale. Prévue « dans les prochains mois », cette initiative s’inscrit dans le cadre des stratégies du nouveau régime pour faire face aux nombreux conflits liés à la gestion du foncier, comme l’a rapporté WalfQuotidien.

Le Conseil d’orientation agro sylvo-pastorale est une revendication ancienne des organisations paysannes et de la société civile au Sénégal. « Depuis la promulgation de la loi en 2020-2022, il était prévu que ce conseil soit tenu », explique Alpha Bâ. La mise en place de ce Conseil est perçue comme une étape cruciale pour répondre aux préoccupations des acteurs ruraux et améliorer la gouvernance foncière.

Le principal objectif du Conseil d’orientation agro sylvo-pastorale est de fournir une plateforme d’échange entre le gouvernement, représenté par le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye, et les acteurs du secteur rural, notamment les paysans, les éleveurs et les pêcheurs. Alpha Bâ souligne que ce Conseil « constitue le cadre normatif de base de tout ce qui doit se faire dans le milieu rural ». Il s’agit de réviser la loi agro sylvo-pastorale en collaboration avec toutes les organisations de la société civile pour créer un environnement juridique et administratif plus adapté aux besoins du secteur rural.

En convoquant ce Conseil, le nouveau régime montre sa volonté de résoudre les conflits fonciers de manière inclusive et participative. Les échanges entre les différents acteurs permettront de mieux comprendre les problèmes spécifiques rencontrés sur le terrain et d’élaborer des solutions adaptées. Cette démarche s’inscrit dans une vision de réforme foncière transparente et durable, en ligne avec les aspirations des populations rurales.

Un enjeu crucial pour la stabilité et le développement rural

La gestion foncière est un enjeu crucial au Sénégal, souvent source de conflits entre éleveurs, agriculteurs, investisseurs privés et pouvoirs publics. Selon la Direction de la Justice de proximité et de la promotion de l’accès au droit, 2725 cas de conflits fonciers ont été enregistrés en 2020. La tenue de ce Conseil d’orientation agro sylvo-pastorale est donc une étape importante pour apaiser les tensions et favoriser une meilleure gouvernance foncière.

En somme, le nouveau régime s’engage à répondre aux défis fonciers par une approche inclusive, garantissant ainsi une meilleure gestion des terres et contribuant à la stabilité et au développement du milieu rural. Le succès de cette initiative dépendra de la capacité des autorités à écouter et à intégrer les préoccupations des différents acteurs ruraux dans le processus de réforme.

Corruption présumée de policiers : l’arrestation et la libération controversée de la fille de Mansour Faye

L’affaire qui concerne la fille du maire de Saint-Louis, Mansour Faye, risque de faire grand bruit au Sénégal. Après l’incarcération du fils d’Idrissa Seck pour trafic de cocaïne présumé, c’est maintenant au tour d’Aïssatou Faye, fille de l’ancien ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, d’être impliquée dans une controverse majeure. Cependant, contrairement à Abdoulaye Seck, qui a été placé sous mandat de dépôt, Aïssatou Faye a été rapidement relâchée après son arrestation.

L’incident remonte à environ quatre semaines. Lors d’une opération de fouille routinière de son véhicule, Aïssatou Faye, déjà connue pour son reportage en 2022 sur BBC Afrique concernant sa ferme de 50 vaches, a été arrêtée par deux policiers de la circulation. Lors de la fouille, les agents ont découvert des dizaines de millions de francs CFA dans son véhicule. Selon certaines sources, la somme pourrait s’élever à 25 millions de francs CFA, voire plus.

Face à cette situation, Aïssatou Faye aurait proposé une forte somme d’argent aux deux policiers en échange de leur silence et de sa libération. Les deux agents auraient accepté l’offre, permettant ainsi à la fille de Mansour Faye de se tirer d’affaire. Prise de panique, elle a immédiatement informé son père de la situation.

Mansour Faye, conscient de l’ampleur de la situation, a signalé l’incident aux autorités policières. Suite à cette révélation, les deux agents impliqués ont été suspendus et risquent la radiation. Cependant, malgré son implication évidente dans cette tentative de corruption, Aïssatou Faye ne fait l’objet d’aucune enquête, ce qui suscite des interrogations et des critiques quant à un possible traitement de faveur.

Cette affaire met en lumière les défis persistants de la lutte contre la corruption au Sénégal, en particulier lorsqu’elle implique des personnalités influentes. Le traitement différencié entre les fils de figures politiques pourrait alimenter le sentiment d’injustice et d’impunité parmi la population.

L’absence d’enquête sur Aïssatou Faye, malgré des preuves apparentes de corruption, pose des questions sur l’intégrité et l’équité du système judiciaire. Les autorités policières et judiciaires sont désormais sous pression pour clarifier leur position et assurer une application égale de la loi, indépendamment des connexions politiques des individus impliqués.

Cette affaire, encore en développement, pourrait avoir des répercussions importantes sur la perception publique de la justice et de la lutte contre la corruption au Sénégal. La transparence et l’impartialité dans la gestion de cette situation seront cruciales pour maintenir la confiance du public dans les institutions étatiques et judiciaires.

Keur Massar : Un policier ouvre le feu sur des ouvriers, un blessé

Samedi dernier, un incident violent a secoué la commune de Keur Massar, impliquant un policier en service au ministère de l’Intérieur. Selon les informations rapportées par le journal Libération, l’agent, nommé A. Diop et âgé de 40 ans, a ouvert le feu avec son arme de service sur des ouvriers travaillant sur une canalisation dans le cadre des efforts de lutte contre les inondations.

L’incident s’est produit alors que les ouvriers étaient en plein travail sur une infrastructure critique pour la gestion des eaux pluviales. Pour des raisons qui restent à éclaircir, le policier A. Diop a tiré sur le groupe, blessant l’un des ouvriers. Le journal ne précise pas les circonstances exactes ou les motivations derrière cet acte.

La violence de l’acte a immédiatement provoqué la colère des habitants de Keur Massar. Les résidents, indignés par cette agression, ont réagi en tentant de lyncher le policier. Ils ont également caillassé son véhicule, exprimant leur frustration et leur désir de justice.

La situation aurait pu dégénérer davantage sans l’intervention rapide de la gendarmerie. Les forces de l’ordre ont réussi à extraire le policier de la foule en furie et l’ont conduit dans les locaux de la Brigade de Keur Massar pour interrogatoire.

A. Diop est actuellement en détention, soumis à un interrogatoire pour déterminer les circonstances exactes de l’incident et les raisons qui l’ont poussé à ouvrir le feu. Les autorités cherchent à comprendre ce qui a conduit à cet acte de violence inexplicable, particulièrement dans un contexte où les ouvriers s’efforçaient d’améliorer les conditions de vie locales en travaillant sur la canalisation.

Cet incident tragique met en lumière la tension qui peut exister entre les forces de l’ordre et la population, particulièrement dans des zones sensibles comme Keur Massar. Les autorités locales ont appelé au calme, soulignant l’importance de laisser la justice suivre son cours pour déterminer les responsabilités et éviter toute escalade de la violence.

Le blessé, dont l’état de santé n’a pas été précisé, a reçu les premiers soins et a été pris en charge par les services médicaux. Cet événement souligne une fois de plus la nécessité d’un dialogue constructif et d’une confiance mutuelle entre la population et les forces de l’ordre, essentielles pour le maintien de la paix et de la sécurité dans les communautés.

Père Jean-François Diagne raconte son agression sur l’autoroute à péage

Le père Jean-François Diagne, missionnaire sénégalais en poste à la Maison provinciale en Espagne, a été victime d’une violente agression à l’entrée de l’autoroute à péage de Dakar. De passage au Sénégal, il a été sauvagement attaqué par un agresseur armé d’une machette. Dans une interview accordée par téléphone à L’Observateur, il relate les circonstances de cette attaque brutale qui lui a causé de graves blessures.

« L’agression s’est passée juste après ma sortie du Service des Mines, où j’étais allé chercher une nouvelle carte grise pour une voiture qui venait d’être mutée », explique le prêtre. « Je voulais ensuite rendre visite à ma grande sœur à Dalifort, alors j’ai pris la sortie de Pikine par l’autoroute à péage pour éviter les embouteillages sur la Nationale n°1. Dès que je suis entré sur l’autoroute, ma voiture a commencé à perdre de la vitesse et s’est finalement éteinte. J’ai alors garé sur le côté pour tenter de redémarrer. »

Quelques minutes plus tard, un individu armé d’une machette s’est dirigé vers lui. « L’agresseur a forcé la portière qui était entrouverte et a tenté de m’obliger à rester dans la voiture. J’ai refusé, et il a alors essayé de m’attaquer avec la machette. En me défendant, il m’a gravement blessé aux mains. »

« L’agresseur était seul », poursuit le père Diagne. « Après m’avoir blessé, il a pris ma pochette contenant des documents importants et de l’argent. J’ai essayé de me défendre en allant chercher une clé à roue sous le capot de la voiture, mais il a rapidement fui en traversant le muret séparant les deux voies de l’autoroute. »

Gravement blessé, le père Diagne s’est rendu à l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand-Yoff (ex-CTO), où il a été opéré. « Mon tendon du doigt était coupé, ma main gauche gravement touchée et le majeur de ma main droite ouvert. Les médecins m’ont prescrit des médicaments et ma main est plâtrée pour 21 jours. »

La pochette volée par l’agresseur contenait sa carte de résidence d’Espagne, sa carte d’identité, la carte grise de la voiture, 200 euros (130 000 F CFA) et 180 000 francs CFA. Malgré cette perte et ses blessures, le père Diagne reste reconnaissant. « Je rends grâce à Dieu. Les douleurs commencent à diminuer. J’attends maintenant de voir comment les choses évolueront après la période de plâtre. »

Cette agression met en lumière les dangers auxquels sont confrontés les usagers de la route et souligne la nécessité de renforcer la sécurité sur les axes routiers. Les autorités locales sont appelées à redoubler d’efforts pour protéger les citoyens et prévenir de tels actes de violence.

Cérémonie d’ouverture des Assises de la Justice : Bassirou Diomaye Faye appelle à une refondation inclusive et participative du système judiciaire

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a inauguré ce mardi les Assises de la Justice, un événement clé de la journée du Dialogue national, au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD). Dans son discours d’ouverture, le Président Faye a mis l’accent sur la nécessité d’une approche inclusive et participative pour la refondation du système judiciaire sénégalais, tout en avertissant contre la tentation de transformer ce processus en une quête d’inquisition visant à désigner des coupables.

« Notre système judiciaire a besoin d’une profonde refondation que seule une approche inclusive permettra de réussir », a déclaré le Président. « Œuvre collective, démarche participative et exercice de consensus, voilà le triptyque qui doit guider notre action », a-t-il ajouté, soulignant ainsi l’importance de la collaboration et de l’implication de tous les acteurs concernés.

Le Président Faye a insisté sur l’importance de ne pas transformer ces assises en un procès en inquisition : « Il ne s’agit pas d’ouvrir un procès en inquisition pour désigner un ou des coupables à jeter aux orties. » Il a appelé les participants à adopter une attitude constructive et à éviter les accusations stériles, favorisant plutôt un débat lucide et serein pour examiner en profondeur les forces et les faiblesses du système judiciaire.

Selon le Président, « il est donc question de tenir un débat lucide et serein, posé et apaisé pour ausculter notre système judiciaire, identifier ses forces et faiblesses et rechercher ensemble les solutions aptes à refonder son fonctionnement et à améliorer ses performances. » Cette approche, selon lui, est essentielle pour garantir que les réformes aboutissent à un système judiciaire plus efficace, transparent et équitable.

Les Assises de la Justice visent à rassembler divers acteurs, dont des représentants du gouvernement, des professionnels de la justice, des membres de la société civile et des citoyens, pour discuter des réformes nécessaires. Les thèmes abordés incluront le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, les conditions de détention et la réinsertion sociale des détenus, ainsi que la prise en charge des enfants en conflit avec la loi.

Le Président Faye a également souligné l’importance de ces discussions pour la démocratie et la gouvernance du Sénégal. « En faisant le choix de passer par le dialogue pour trouver des solutions aux problèmes de la justice, malgré une forte légitimité et un projet plébiscité par les Sénégalais, nous perpétuons une tradition bien sénégalaise d’attachement aux valeurs profondes de la paix et de la démocratie », a-t-il affirmé.

Les travaux des Assises de la Justice, qui se poursuivront jusqu’au 4 juin, devraient déboucher sur des recommandations concrètes pour la modernisation et l’amélioration du système judiciaire sénégalais, avec l’objectif de garantir une justice accessible et équitable pour tous.

Corruption présumée de Policiers : La fille de Mansour Faye arrêtée puis relâchée

L’affaire risque de faire grand bruit. Après l’arrestation du fils d’Idrissa Seck, Abdoulaye Seck, pour trafic de cocaïne présumé, une nouvelle révélation secoue le Sénégal. Selon Bés Bi, la fille du maire de Saint-Louis, Mansour Faye, a également été arrêtée. Contrairement à Abdoulaye Seck, Aïssatou Faye a été rapidement relâchée.

L’incident remonte à quatre semaines, lors d’une opération routinière de fouille de son véhicule. Aïssatou Faye, connue pour avoir fait l’objet d’un reportage de BBC Afrique en 2022 pour sa ferme de 50 vaches, a été interpellée par deux policiers de la circulation qui ont découvert des dizaines de millions de francs CFA dans son véhicule. Selon certaines sources, il s’agirait de 25 millions de francs CFA, bien que d’autres affirment que la somme était encore plus importante.

Face à cette situation, Aïssatou Faye aurait tenté de se tirer d’affaire en proposant une forte somme d’argent aux deux agents, qui auraient accepté l’offre. Prise de panique, elle a rapidement informé son père, l’ancien ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, de la situation.

Mansour Faye a ensuite contacté les autorités policières pour signaler l’incident. Les deux agents ont été suspendus et risquent la radiation, tandis que la corruptrice présumée ne fait l’objet d’aucune enquête, selon Bés Bi.

Cette affaire soulève des questions sur la gestion de la corruption au sein de la police et sur l’égalité de traitement devant la loi, d’autant plus que Aïssatou Faye semble bénéficier d’une impunité en raison de ses connexions familiales. La situation est suivie de près par les observateurs, qui attendent des mesures claires et équitables de la part des autorités.

Arrestation de Doro Gueye : Le chèque d’un milliard 200 millions et la plainte de Zakiloulahi Sow

Hier soir, au Casino de l’hôtel Terrou-Bi, l’homme d’affaires Doro Gueye, PDG de la société Cim-Translog Suarl, a été interpellé par la section de recherche de la Gendarmerie. Cette arrestation fait suite à une affaire d’escroquerie foncière, avec un préjudice financier estimé à 1 milliard 200 millions de francs CFA, selon le plaignant, Zakiloulahi Sow.

Dakaractu a pu obtenir une copie d’un chèque émis par Doro Gueye à l’ordre de SIRAJ, tiré de la FBNBank le 22 mars 2024. Cependant, ce chèque est revenu impayé, ce qui aurait conduit à la convocation et à l’arrestation de l’homme d’affaires. Les accusations portées à son encontre concernent la vente de baux sur le site de l’ancien Aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar.

La plainte à l’origine de cette arrestation a été déposée par Zakiloulahi Sow, également Directeur général de la société Siraj Financial Holding. Cette affaire suscite l’attention et soulève des questions quant à d’éventuelles autres implications. Les autorités poursuivent leur enquête pour faire toute la lumière sur cette affaire.

Assises de la Justice : Me Aïssata Tall Sall appelle à des débats approfondis pour une refondation judiciaire

L’avocate et ancienne Garde des Sceaux, Me Aïssata Tall Sall, a exprimé son point de vue sur les Assises de la Justice qui débutent ce mardi 28 mai 2024. Dans une déclaration à la presse, elle a souligné l’importance d’un format de discussions et de débats approfondis pour aborder les enjeux graves et complexes du système judiciaire.

En tant qu’ancienne ministre de la Justice et actrice du monde judiciaire, Me Aïssata Tall Sall estime qu’une approche plus nuancée aurait mieux servi la gravité et la densité du sujet. Cependant, elle a affirmé sa disponibilité à contribuer à la refondation de la justice, soulignant l’urgence de résoudre les défis matériels auxquels sont confrontés les acteurs de la justice.

Elle a également salué les investissements réalisés par l’administration précédente, rappelant les 250 milliards de crédits alloués par le Président Macky Sall pour la modernisation des infrastructures judiciaires. Me Aïssata Tall Sall a insisté sur la nécessité de poursuivre ces efforts pour garantir la continuité de l’État et améliorer les services judiciaires.

En conclusion, la présidente du mouvement « Osez l’Avenir » a appelé à une réflexion approfondie et à une action concertée pour une justice plus efficace et équitable, soulignant que la modernisation du système judiciaire est un impératif pour l’avancement du pays.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°186 – du 28/05/2024

🔴 ACCUSANT SONKO DE TROMPERIE SUR SON PATRIMOINE : BAH DIAKHATÉ BRANDIT UN ACTE DE PROPRIÉTÉ DE 100 MILLIONS F CFA
🔴 Escroquerie foncière : L’homme d’affaires Doro Gueye arrêté !

🔴 Éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 : Les Lions du Sénégal prêts à affronter la RD Congo et la Mauritanie
🔴 UFOA-A – Foot féminin : Le Sénégal écrase la Guinée et se qualifie pour la finale

Escroquerie foncière : L’homme d’affaires Doro Gueye arrêté !

Selon Dakaractu, l’homme d’affaires Doro Gaye a été interpellé ce lundi par la Section de recherches de la gendarmerie suite à une rocambolesque affaire foncière dans laquelle il serait impliqué. Au moment où ces lignes sont écrites, il fait face aux enquêteurs pour un interrogatoire.

Nous y reviendrons

La 77ème assemblée mondiale de la santé s’ouvre à Genève sous le thème « Un monde mobilisé pour la santé, la santé pour tout le monde »

La 77ème Assemblée Mondiale de la Santé a débuté ce lundi au Palais des Nations à Genève, réunissant des délégués de presque toutes les nations pour discuter des enjeux de santé globale sous le thème : « Un monde mobilisé pour la santé, la santé pour tout le monde ». Cette importante rencontre se déroule en présence de Mouhamed El Gazaouini, Président de la République Islamique de Mauritanie et Président de l’Union Africaine, invité d’honneur de l’événement.

Lors de la cérémonie d’ouverture, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), a rappelé l’essence et la mission de l’Assemblée Mondiale de la Santé. « Nous ne devons pas perdre de vue ce que représente l’Assemblée Mondiale de la Santé. Presque chaque nation est représentée », a-t-il souligné. Il a également interrogé l’audience : « Pourquoi sommes-nous ici ? », avant de répondre : « C’est pour travailler à notre objectif commun qui a conduit à la création de l’OMS, la santé pour tous ».

Dr Tedros a insisté sur la vision avant-gardiste de la constitution de l’OMS, affirmant qu’elle était « le premier instrument de droit international à affirmer que le niveau de santé le plus élevé possible est un droit pour tous ». Il a noté que bien que 140 pays reconnaissent le droit à la santé dans leur constitution, ce droit reste non réalisé ou menacé dans de nombreuses régions du monde.

Selon Dr Tedros, la création de l’OMS était également visionnaire car, dans un monde moins connecté qu’aujourd’hui, elle reconnaissait que la promotion de la santé dans un pays profitait à tous. Il a exhorté les nations à rester engagées dans la réalisation de cet objectif global.

Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal, Dr Ibrahima Sy, accompagné d’une forte délégation, participe à cette rencontre mondiale de haut niveau. Leur présence témoigne de l’engagement du Sénégal à collaborer avec la communauté internationale pour améliorer la santé publique et garantir le droit à la santé pour tous ses citoyens.

L’Assemblée Mondiale de la Santé, qui se déroulera tout au long de la semaine, sera l’occasion pour les délégués de discuter de divers sujets cruciaux, notamment les stratégies pour renforcer les systèmes de santé, la réponse aux pandémies, la couverture sanitaire universelle et les efforts pour atteindre les Objectifs de développement durable liés à la santé.

Cette édition de l’Assemblée Mondiale de la Santé promet d’être une plateforme déterminante pour les échanges et la coopération internationale visant à renforcer la santé mondiale et à promouvoir l’équité en matière de santé pour tous.

Éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 : Les Lions du Sénégal prêts à affronter la RD Congo et la Mauritanie

Alors que les éliminatoires pour la Coupe du Monde 2026 battent leur plein, l’équipe nationale du Sénégal, surnommée les Lions, se prépare avec détermination pour affronter la RD Congo et la Mauritanie dans le cadre de ces qualifications cruciales. Sous la direction du sélectionneur national Aliou Cissé, les Lions ont entamé leur préparation avec une première séance au terrain annexe de Diamniadio.

Sur les 26 joueurs initialement convoqués, 19 étaient présents à cette première séance, montrant ainsi leur engagement envers l’équipe nationale et leur détermination à représenter dignement leur pays sur la scène internationale. Parmi les joueurs présents figuraient des noms bien connus tels que Seny Dieng, Mory Diaw, et Abdoulaye Niakhaté Ndiaye, ce dernier remplaçant Seydou Sano pour ces rencontres à venir.

Cependant, l’équipe compte encore l’absence de sept joueurs qui sont attendus dans les prochains jours. Parmi eux, des figures clés de l’équipe tels qu’Édouard Mendy, Habib Diallo, Sadio Mané, et Kalidou Koulibaly, qui achèvent leur saison en Arabie Saoudite avant de rejoindre leurs coéquipiers. Pape Matar Sarr et Lamine Camara devraient également rejoindre le reste de l’équipe pour compléter l’effectif.

Cette séance d’entraînement marque le début d’une période cruciale pour l’équipe nationale du Sénégal, qui vise à se qualifier pour la Coupe du Monde 2026. Actuellement en tête de leur groupe avec 4 points, les Lions sont déterminés à poursuivre leur parcours avec succès. Leur premier défi sera contre la RD Congo le 6 juin au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, suivi d’un match contre la Mauritanie trois jours plus tard à Nouakchott.

Au-delà de l’aspect sportif, ces éliminatoires sont l’occasion pour les Lions de porter haut les couleurs du Sénégal et de rassembler toute une nation derrière eux. Les supporters sénégalais attendent avec impatience ces rencontres décisives, prêts à soutenir leur équipe dans leur quête pour la qualification à la plus prestigieuse des compétitions de football : la Coupe du Monde.

Criminalité faunique : Le trafic de peaux de Léopard persiste à Kédougou

Le vendredi 24 mai dernier, un événement d’une importance capitale a eu lieu dans la région de Kédougou, au Sénégal. Ce jour-là, les autorités locales ont appréhendé deux individus transportant un sac suspect, révélant une découverte alarmante : plusieurs peaux de félins sauvages, dont une peau de léopard, un animal extrêmement protégé par la loi tant au Sénégal qu’en Guinée voisine. Ces individus, l’un résidant en Guinée et l’autre au Sénégal, ont été immédiatement arrêtés par les agents des eaux et forêts et de la police de Kédougou, marquant ainsi une victoire momentanée dans la lutte contre le trafic de la faune sauvage.

Lors de leur présentation devant le procureur de la République de Kédougou, les prévenus ont été confrontés à une liste d’accusations graves, incluant la détention, la circulation, l’importation illégale et la tentative de commercialisation au Sénégal d’une peau fraîche de léopard, prélevée illégalement dans les forêts guinéennes. Ce trafic ignoble va à l’encontre des lois protégeant la faune et est sévèrement réprimé par l’article L32 du Code de la chasse et de la faune au Sénégal.

Malgré les efforts constants déployés par les autorités étatiques et les organisations non gouvernementales pour éradiquer ce fléau, le trafic de peaux de léopard entre la Guinée et le Sénégal persiste depuis plus d’une décennie. Ce n’est pas un problème nouveau pour la région de Kédougou, où plus de 30 trafiquants de léopards ont été appréhendés et condamnés à des peines de prison ferme au cours de la dernière décennie.

Ce trafic illégal a des conséquences désastreuses sur la faune sauvage de la région. En privant les générations futures de la possibilité de connaître ces félins majestueux dans leur habitat naturel, ces trafiquants motivés par l’enrichissement illégal contribuent activement à la dégradation de l’écosystème local. En plus de la peau de léopard saisie, les trafiquants étaient également en possession de deux peaux de serval, une autre espèce de félin sauvage menacée.

Les trafics transfrontaliers, tels que celui de la faune, représentent un fléau qui doit être combattu vigoureusement. Ils menacent non seulement le patrimoine naturel de la région, mais également la stabilité sécuritaire et économique des pays concernés. Les autorités de Kédougou et d’autres acteurs locaux s’efforcent de renforcer la lutte contre ces activités criminelles afin de protéger la richesse naturelle de la région pour les générations futures.

Pommes de Terre : 80.000 Tonnes en Stock chez Swami Agri

Face aux rumeurs croissantes de pénurie de pommes de terre et d’oignons, Swami Agri, une filiale de SenegIndia, a pris l’initiative de dissiper les inquiétudes en révélant la capacité de ses chambres froides. Lors d’une présentation ce samedi, l’entreprise a annoncé disposer de plus de 80.000 tonnes de pommes de terre prêtes à être commercialisées. Ces pommes de terre proviennent de ses exploitations couvrant 3.600 hectares, et leur disponibilité promet d’apaiser les craintes de pénurie véhiculées par certains commerçants et amplifiées par une certaine presse.

Selon Souleymane Ndoye, directeur délégué de SenegIndia, ce stock conséquent de pommes de terre devrait non seulement assurer un approvisionnement adéquat pour la célébration de la fête de Tabaski, mais également suffire à ravitailler le marché sénégalais pendant les six mois à venir. Cette révélation vise à calmer les inquiétudes des consommateurs et à contrecarrer les fausses informations sur une supposée pénurie.

Lors d’une visite guidée, Swami Agri a mis en avant son modèle de gestion des ressources humaines et les investissements massifs réalisés pour soutenir la souveraineté alimentaire du Sénégal. Ces efforts montrent l’engagement de l’entreprise à jouer un rôle crucial dans l’agrobusiness local et à garantir la sécurité alimentaire du pays.

L’événement a également servi de plateforme pour Swami Agri afin de souligner le pacte de solidarité et d’entraide qu’elle maintient avec les communautés locales. Cette démarche vise à réfuter les accusations d’accaparement de terres et de boulimie foncière portées contre l’entreprise. Swami Agri a réaffirmé son engagement à travailler en harmonie avec les populations voisines et à contribuer positivement au développement socio-économique de la région.

En conclusion, Swami Agri, par cette démarche transparente et proactive, s’efforce de restaurer la confiance des consommateurs et de démontrer son rôle vital dans l’approvisionnement alimentaire du Sénégal.

VDN3 : Démantèlement d’un Trafic de Drogue dans une Dibiterie par la Police de l’Unité 15

Le commissariat de l’Unité 15 des Parcelles-Assainies a réalisé un coup de filet important en démantelant un réseau de trafic de drogue opéré à partir d’une dibiterie. Le propriétaire de l’établissement, I. S., ainsi que ses trois employés, ont été arrêtés et déférés ce lundi matin pour trafic de drogue.

La dibiterie Darou Salam, située sur la VDN3, était utilisée comme façade pour des activités illicites. À la suite d’une dénonciation, les forces de l’ordre, sous la direction du commissaire M. Khouma, ont mis en place un dispositif de surveillance pour suivre les mouvements et les gestes du suspect, I. S.

Le 22 mai, vers 22h, une descente surprise a été effectuée dans la dibiterie. Les policiers ont découvert un sachet contenant sept paquets de chanvre indien. Le propriétaire et ses employés, K. S., S. T., et H. D., ont été immédiatement arrêtés et conduits au commissariat.

Lors de son interrogatoire, I. S. a avoué qu’il reconditionnait la drogue qu’il achetait et opérait avec la complicité de son personnel. « K. S. et S. T. étaient chargés de la vente de la drogue, et H. D. assurait la livraison avec sa moto, » a-t-il confessé. Cependant, ses trois employés ont nié toute implication dans le trafic.

Malgré leurs dénégations, tous les suspects ont été déférés pour association de malfaiteurs, détention et trafic de chanvre indien, ainsi que complicité. En outre, la police a procédé à la fermeture de la dibiterie Darou Salam.

Cette opération souligne la vigilance et la détermination des forces de l’ordre de l’Unité 15 des Parcelles-Assainies à lutter contre le trafic de drogue dans la région, en employant des moyens de surveillance et des actions rapides pour démanteler les réseaux de malfaiteurs.

Réforme Foncière : Le gouvernement Sénégalais s’engage à revitaliser les travaux de Doudou Ndoye et Moustapha Sourang

Au Sénégal, la question foncière demeure un enjeu majeur, source de nombreux conflits. En 2020, pas moins de 2725 cas de litiges fonciers ont été enregistrés à travers le pays, impliquant souvent des éleveurs, des agriculteurs, des investisseurs privés et des pouvoirs publics.

Face à cette réalité préoccupante, le nouveau gouvernement s’engage à dépoussiérer les travaux de Me Doudou Ndoye et du Pr. Moustapha Sourang, anciens présidents de la Commission nationale de la réforme foncière (Cnrf), dont les rapports et recommandations sont restés jusque-là lettre morte.

Lors du lancement du forum national sur le foncier organisé par le Cadre de réflexion et d’action sur le foncier au Sénégal (Crafs), sous le thème « Bonne gouvernance foncière, gage d’une souveraineté alimentaire au Sénégal », le secrétaire d’État aux coopératives et à l’encadrement paysan, Apha Ba, a fait une annonce d’importance. « S’il y a une chose sur laquelle l’État, la société civile et les producteurs sont d’accord, c’est qu’il est important d’aller vers une réforme foncière inclusive, transparente et durable », a-t-il souligné.

Cette initiative vise à revitaliser les travaux déjà entrepris par des experts reconnus dans le domaine foncier. Les recommandations de Me Doudou Ndoye et du Pr. Moustapha Sourang, qui n’ont jamais été pleinement mises en œuvre, pourraient ainsi être réexaminées et actualisées afin de répondre aux défis actuels et d’apporter des solutions concrètes aux problèmes fonciers qui persistent.

L’objectif est de promouvoir une réforme foncière inclusive et transparente, qui garantisse la souveraineté alimentaire du Sénégal et contribue au développement socio-économique du pays. En impliquant l’ensemble des acteurs concernés, le gouvernement espère créer un consensus autour des mesures à prendre pour une gestion efficace et équitable des ressources foncières du pays.

« Les bourses étudiantes du public : le paiement des retards enfin lancé »

Le paiement des retards des bourses des étudiants des universités publiques a débuté ce lundi 27 mai 2024, selon un communiqué de la Direction des Bourses. Les étudiants concernés sont ceux dont les allocations n’ont pas été versées pour les mois de novembre, décembre, janvier, février et mars de l’année académique 2023-2024.

Les bénéficiaires sont invités à se rapprocher de Sesapay ou à contacter le centre d’appel de la Direction des Bourses pour vérifier le statut de leur paiement. Cette initiative vise à soulager les étudiants qui ont rencontré des difficultés financières en raison des retards de paiement.

Cette annonce intervient dans un contexte où le financement des études supérieures reste un défi pour de nombreux étudiants, et où les retards de paiement des bourses peuvent avoir un impact significatif sur leur bien-être financier et leur réussite académique.

Un ministre raconte son entretien d’embauche avec Ousmane Sonko

La non-application immédiate de l’appel à candidatures pour les postes gouvernementaux par le Président Bassirou Diomaye Faye continue de susciter des débats. Toutefois, plusieurs membres du nouveau régime défendent fermement cette approche, expliquant que les premières nominations, bien que non précédées d’appels à candidatures formels, respectent l’esprit du principe promis.

Dr. Alioune Dione, ministre de l’Économie sociale et solidaire, a partagé son expérience personnelle lors d’un entretien accordé à Source A TV. Il a décrit le processus de sélection auquel il a été soumis, soulignant la transparence et la rigueur qui ont marqué son recrutement. « Quand le Premier ministre m’a consulté, il m’a dit : ‘tu es avec trois autres CV, certes’. Et quand je quittais, il m’a dit : ‘sachez que consultation ne signifie pas nomination’. Vous pensez que cela n’est pas un appel à candidatures ? », a-t-il expliqué.

Le ministre a également évoqué la nécessité de se conformer aux textes en vigueur tout en travaillant à leur réadaptation pour permettre des nominations par appel à candidatures à l’avenir. « Quand vous travaillez, c’est sur la base des textes que vous avez trouvés sur place. Doit-on attendre qu’on réadapte les textes pour procéder à des nominations par appel à candidatures et faire attendre l’administration ? Absolument, non ! », a-t-il insisté.

Dr. Dione a défendu la position du Président Diomaye Faye, affirmant que ce dernier n’avait pas fixé de délai précis pour la mise en œuvre rigoureuse de cette nouvelle politique de recrutement. « Encore que le Président ‘Diomaye’ n’avait pas donné de délai quant à l’application rigoureuse de cette volonté. Donc, il faut faire avec la réglementation en vigueur, en attendant qu’on puisse avoir tout le dispositif et la préparation qui siéent », a-t-il ajouté.

Cette approche pragmatique vise à assurer la continuité et l’efficacité de l’administration tout en travaillant à la mise en place des mécanismes nécessaires pour un recrutement par appel à candidatures, conformément aux engagements pris par le nouveau président.

Les propos du ministre de l’Économie sociale et solidaire illustrent la complexité de la mise en œuvre de nouvelles politiques dans un cadre institutionnel existant. Ils mettent également en lumière la volonté du gouvernement de respecter les promesses électorales tout en gérant les défis pratiques inhérents à la transition administrative.

L’État sénégalais s’engage pour la sécurité foncière des paysans

Le Forum National du CRAFS sur le foncier, présidé par le secrétaire d’État aux coopératives et à l’encadrement paysan, Alpha Ba, a réuni 200 décideurs, universitaires, acteurs du secteur privé et de la société civile pour discuter de la gouvernance foncière et de la souveraineté alimentaire du Sénégal.

Alpha Ba souligne l’importance cruciale de sécuriser le foncier pour les paysans, compte tenu du rôle central des exploitations familiales qui représentent 90% de la production agricole du pays. Le gouvernement s’engage à travailler en collaboration avec les organisations pour actualiser le document de politique foncière et œuvrer vers une réforme foncière transparente et durable.

De plus, un conseil d’orientation agro-pastoral entre le président et les organisations paysannes, éleveurs et pêcheurs est prévu, dans le but d’examiner les orientations de l’État et de répondre aux doléances des acteurs du secteur.

Mme Ndiouck de l’Alliance Nationale Femmes et Foncier du Sénégal a plaidé pour un accès sécurisé des femmes à la terre, soulignant leur rôle crucial dans le développement agricole. Malgré les droits restreints et provisoires des femmes sur le foncier, des organisations non gouvernementales cherchent à apporter des solutions pour renforcer leur accès à la terre et soutenir leurs activités agricoles et rurales.

Dialogue National sur la Réforme Judiciaire : Des Résultats Concrets Attendus

Le Bureau d’Information Gouvernementale (BIG) a annoncé que le dialogue national prévu ce mardi 28 mai à Diamniadio devrait déboucher sur des résultats concrets touchant divers aspects du système judiciaire sénégalais. Cette rencontre, visant la réforme et la modernisation de la justice, sera officiellement lancée par le Président Bassirou Diomaye Faye au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD).

Un Cadre pour une Justice Réformée

Le BIG a souligné l’importance de cet événement qui permettra aux différents acteurs d’examiner en profondeur le système judiciaire sénégalais en vue de l’améliorer. « C’est un événement majeur qui servira de cadre aux différents acteurs pour examiner en profondeur notre système judiciaire en vue de l’améliorer (…) Les réflexions visent à déboucher sur des résultats concrets, touchant divers aspects du système judiciaire’’, indique le communiqué du BIG.

Les discussions lors de ce dialogue porteront sur plusieurs thématiques cruciales, notamment :

  • Le statut des magistrats
  • L’organisation et le fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature
  • Les conditions de détention et la réinsertion sociale des détenus
  • Le régime de la privation de liberté
  • La prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi

Une Démarche Inclusive

Le BIG a rappelé que le choix de passer par le dialogue pour trouver des solutions aux problèmes de la justice, malgré une forte légitimité électorale (54,28% des suffrages) et un projet largement approuvé par les Sénégalais, démontre l’attachement du Président Bassirou Diomaye Faye aux valeurs de paix et de démocratie. Cette approche perpétue une tradition bien ancrée dans la culture politique sénégalaise.

Le président a mobilisé toute la nation, impliquant les institutions, les citoyens, les médias, la société civile et autres forces vives pour relever le défi de la modernisation de la justice. ‘’Il s’agit d’impliquer tous les segments de notre société dans la construction de fondements solides pour une justice à l’aune de nos ambitions républicaines et de nos exigences de bonne gouvernance’’, a souligné le BIG.

Les Avancées Attendues

Le BIG a listé plusieurs avancées attendues de ces assises, parmi lesquelles :

  • Un régime de privation des libertés mieux encadré
  • Une gestion de la carrière des magistrats plus transparente
  • Des procédures judiciaires traitées avec diligence et transparence
  • La mise en place de plateformes dématérialisées fonctionnelles dans toutes les juridictions
  • Des services judiciaires disposant de moyens budgétaires suffisants
  • Un régime financier autonome et plus souple pour les six cours d’appel du pays

Les travaux issus de ce dialogue seront restitués le 4 juin prochain. En adoptant une approche inclusive et collaborative, le Président Bassirou Diomaye Faye espère poser les bases d’une justice modernisée et mieux adaptée aux besoins et aspirations du peuple sénégalais.

Le Sénégal réaffirme son soutien au plan d’autonomie du Sahara Marocain à Rabat

Le Sénégal a de nouveau exprimé son soutien indéfectible au plan d’autonomie du Sahara marocain proposé par le Royaume du Maroc. C’est par la voix de sa ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, que ce soutien a été réitéré, selon un communiqué conjoint publié à l’issue de sa visite de travail à Rabat.

Lors de ses entretiens avec son homologue marocain, Nasser Bourita, Mme Fall a souligné que la position du Sénégal en faveur de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris le Sahara marocain, demeure constante et ferme.

« La République du Sénégal a réaffirmé son soutien constant et ferme à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris le Sahara marocain », a déclaré Yassine Fall, selon les informations relayées par l’Agence marocaine de presse (MAP).

La ministre sénégalaise a particulièrement insisté sur le fait que le plan d’autonomie proposé par le Royaume du Maroc constitue « la seule solution crédible et réaliste » pour résoudre le différend régional autour du Sahara marocain. Ce plan est présenté comme une voie pragmatique et durable pour mettre fin aux tensions dans cette région disputée.

Yassine Fall a également salué les efforts déployés par les Nations unies pour parvenir à une solution réaliste, pratique et durable à ce différend. Elle a souligné l’importance d’une résolution qui soit conforme aux aspirations de paix et de stabilité dans la région.

Pour marquer son engagement en faveur de la solution proposée par le Maroc, le Sénégal a ouvert, le 5 avril 2021, un consulat général à Dakhla, la principale ville du Sahara marocain. Cette action symbolise le soutien tangible du Sénégal à la souveraineté marocaine sur cette région.

Le Sahara marocain, également connu sous le nom de Sahara Occidental, est une région contestée dont l’indépendance est revendiquée par le Front Polisario. Ce mouvement, soutenu par certains pays, prône la séparation de la région du Royaume du Maroc. Le plan d’autonomie marocain, en revanche, propose de donner une autonomie significative à la région tout en la maintenant sous la souveraineté marocaine.

La réitération du soutien sénégalais au plan d’autonomie du Sahara marocain par la ministre Yassine Fall à Rabat vient renforcer les liens diplomatiques entre le Sénégal et le Maroc. Cette position illustre la volonté du Sénégal de soutenir une solution pacifique et durable au différend régional, en ligne avec les efforts internationaux menés par les Nations unies. La visite de Mme Fall et la déclaration conjointe avec Nasser Bourita reflètent l’engagement continu des deux nations à œuvrer ensemble pour la stabilité et la coopération régionale.

Procès Bah Diakhaté et Imam Ndao : Me El Hadj Diouf dénonce un « procès de la honte » pour Ousmane Sonko

Le procès de l’activiste Bah Diakhaté continue de susciter des débats animés au tribunal de Dakar. Lors de sa plaidoirie, l’avocat Me El Hadj Diouf a vivement critiqué la démarche du parquet et l’impact de cette affaire sur la figure politique d’Ousmane Sonko. « L’homosexualité fait partie des actes contre nature. Il est puni par le code pénal sénégalais. Ce procès est le procès de la honte pour Ousmane Sonko. Ça ne l’honore pas. « Lou yeungal Gal. Bah Diakhaté mo yeungal gal gui ». Dans ce pays, il y a des intouchables », a-t-il déclaré devant le juge.

Selon Me El Hadj Diouf, le parquet a commis une erreur en poursuivant injustement les prévenus. « Quand un maître des poursuites se trompe, alors c’est grave. Car c’est lui qui est le garant de la liberté. Le Premier ministre n’a aucune prérogative spéciale. Au Sénégal, nous avons un président auprès du Premier ministre. En réalité, on a voulu punir Bah Diakhaté pour qu’il se taise. Condamnez-le à 1000 ans, il va continuer à parler !», a-t-il martelé.

En ce qui concerne l’Imam Cheikh Tidiane Ndao, Me El Hadj Diouf a souligné l’absence de fondement solide pour les poursuites engagées contre lui. « Imam Ndao a donné une leçon à Sonko et cette leçon dérange. Aujourd’hui, je les prends pour des victimes », a-t-il argumenté, dénonçant ce qu’il considère comme une tentative de museler des voix dissidentes.

Le procès, marqué par des échanges houleux et des positions tranchées, a été mis en délibéré au 3 juin 2024, suite à la demande de liberté provisoire introduite par la défense. L’affaire reste un point de friction dans le paysage politique sénégalais, où les questions de liberté d’expression et de respect des institutions continuent de provoquer de vives réactions.

Procès Bah Diakhaté et Imam Ndao: L’affaire mise en délibérée au 3 juin prochain

Suite à l’introduction par la défense d’une demande de liberté provisoire, le juge des flagrants délits a mis en délibéré l’affaire Bah Diakhaté au 3 juin 2024. Ce dernier était poursuivi pour délit de diffusion de fausses nouvelles et offense à une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République.

En effet, c’est Me Amadou Sall qui a introduit une demande de liberté provisoire pour les prévenus, si toutefois le juge entendait mettre l’affaire en délibéré. Il faut rappeler qu’Imam Cheikh Tidiane Ndao est également concerné par ce délibéré. Il est poursuivi pour les mêmes délits.

Éliminatoires Mondial-2026 : Seydou Sano forfait, Niakhaté Ndiaye rappelé

Le défenseur sénégalais Seydou Sano, qui évolue au Qatar, a été contraint de déclarer forfait pour les deux prochaines rencontres des Lions de la Teranga contre la RDC et la Mauritanie, comptant pour les éliminatoires du Mondial-2026.

Seydou Sano, initialement convoqué par le sélectionneur national pour renforcer la défense sénégalaise, ne pourra finalement pas participer aux matchs décisifs contre la République Démocratique du Congo et la Mauritanie. La cellule de communication de la Fédération sénégalaise de football (FSF) a confirmé la nouvelle de son forfait, bien que les détails de sa blessure n’aient pas été divulgués.

Pour combler cette absence, le sélectionneur national a rappelé Abdoulaye Niakhaté Ndiaye. Ce dernier, qui a déjà fait ses preuves avec l’équipe nationale, a immédiatement rejoint le groupe et a participé à la séance d’entraînement de ce lundi. Niakhaté Ndiaye a été un élément important de l’équipe lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire, et son intégration rapide est perçue comme une solution efficace pour maintenir la solidité défensive des Lions.

La perte de Seydou Sano représente un défi pour l’équipe sénégalaise, mais la présence de Niakhaté Ndiaye pourrait aider à stabiliser la défense. Les matchs contre la RDC et la Mauritanie sont cruciaux pour la qualification du Sénégal au Mondial-2026, et l’équipe doit rester concentrée et adaptable pour surmonter les obstacles.

Les Lions de la Teranga continuent leurs préparations avec intensité et détermination. L’intégration de Niakhaté Ndiaye dès le début des entraînements montre l’engagement de l’équipe à maintenir une performance élevée, malgré les changements de dernière minute. Le groupe travaille dur pour s’assurer qu’ils sont prêts à affronter leurs adversaires et à obtenir les résultats nécessaires pour avancer vers le Mondial-2026.

Ces deux rencontres à venir sont des étapes déterminantes pour le Sénégal dans leur campagne de qualification pour la Coupe du Monde 2026. Les supporters sénégalais espèrent que leur équipe nationale, forte de son talent et de son esprit combatif, saura faire face aux défis et continuer son parcours victorieux.

Le forfait de Seydou Sano est un revers pour les Lions de la Teranga, mais le rappel de Niakhaté Ndiaye témoigne de la profondeur et de la résilience de l’équipe sénégalaise. Avec leur détermination et leur cohésion, les Lions sont prêts à relever le défi et à se battre pour leur place sur la scène mondiale.

UFOA-A – Foot féminin : Le Sénégal écrase la Guinée et se qualifie pour la finale

L’équipe nationale féminine U20 du Sénégal a démontré sa suprématie dans le tournoi UFOA-A en se qualifiant pour la finale après avoir infligé une défaite écrasante à la Guinée. La rencontre, qui s’est déroulée ce lundi au stade Lat Dior, a été marquée par une performance exceptionnelle des Lioncelles, qui ont dominé leurs adversaires avec un score sans appel de 4-0.

Dès le coup d’envoi, les Lioncelles ont montré leur détermination à prendre le contrôle du match. Leur stratégie offensive a rapidement porté ses fruits lorsque Sokhna Pène a ouvert le score à la 11ème minute. Cette première réalisation a mis les Sénégalaises en confiance et leur a permis de dicter le rythme du jeu.

Les protégées de Mbayang Thiam ont continué à exercer une pression constante sur la défense guinéenne. Leur persévérance a payé une deuxième fois à la 38ème minute, lorsque Adji Ndiaye a inscrit le deuxième but, donnant au Sénégal un avantage confortable juste avant la mi-temps. Ce but a non seulement consolidé leur avance mais a également découragé l’équipe guinéenne, qui peinait à contenir les attaques sénégalaises.

De retour des vestiaires, les Lioncelles n’ont pas relâché leur emprise sur le match. Leur domination s’est accentuée, et à l’heure de jeu, Wolimata Ndiaye a marqué le troisième but, éliminant tout espoir de retour pour la Guinée. Cette troisième réalisation a confirmé la supériorité technique et tactique du Sénégal, qui maîtrisait parfaitement le déroulement du jeu.

Alors que la fin du match approchait, Marie-Louise Sarr a ajouté une touche finale au festival offensif des Lioncelles en marquant le quatrième but à la 82ème minute. Cette ultime réalisation a scellé le sort de la rencontre et a permis aux Sénégalaises de savourer une victoire éclatante, symbolisant leur parcours sans faute dans le tournoi jusqu’à présent.

En plus de leur efficacité offensive, les Lioncelles ont également brillé par leur solidité défensive. Elles n’ont encaissé aucun but depuis le début de la compétition, soulignant ainsi la rigueur et l’organisation de leur arrière-garde. Cette performance défensive est le reflet d’un travail collectif remarquable et d’une discipline tactique exemplaire.

Avec cette victoire éclatante, le Sénégal se qualifie pour la finale du tournoi UFOA-A, affichant des statistiques impressionnantes et une forme éblouissante. Les Lioncelles aborderont la finale avec une confiance renouvelée, conscientes de leur potentiel et déterminées à décrocher le titre. Leur parcours jusqu’à présent laisse présager une dernière rencontre palpitante et prometteuse.

Le parcours remarquable des Lioncelles dans ce tournoi est une source de fierté pour tout le Sénégal. Leur qualification pour la finale témoigne de l’engagement et du talent des jeunes joueuses, ainsi que de l’efficacité de l’encadrement technique. Les supporters sénégalais attendent désormais avec impatience la finale, espérant voir leurs héroïnes soulever le trophée et inscrire une nouvelle page glorieuse dans l’histoire du football féminin sénégalais.

La qualification du Sénégal pour la finale du tournoi UFOA-A, grâce à une victoire éclatante contre la Guinée, est le fruit d’une performance collective exceptionnelle. Les Lioncelles, dirigées par Mbayang Thiam, ont montré qu’elles étaient prêtes à relever tous les défis pour décrocher le titre. Leur parcours sans faute et leur domination sur le terrain laissent entrevoir une finale palpitante, où elles tenteront de couronner leurs efforts par un triomphe mémorable.

Tambacounda : Acquittement surprise pour des accusés de drogue, prostitution et proxénétisme

Dans un rebondissement inattendu, le tribunal de grande instance de Tambacounda a acquitté cinq individus accusés de détention de drogue, proxénétisme et autres délits. Les accusés, S. D., une femme mariée et mère de deux enfants, A. D. alias Aicha, A. T., chauffeur d’un officier des douanes, T. D., et F. M., agent de la Senelec, ont été libérés suite à une brillante plaidoirie de leur avocat, Me Sayba Danfakha.

Les individus ont été arrêtés par les forces de l’ordre du commissariat central de Tambacounda, dirigées par le commissaire Dieng. Les policiers avaient été alertés par des va-et-vient suspects dans un appartement loué par F. M. et A. T. À l’intérieur, ils ont découvert des mégots de yamba (cannabis) et des cannettes de bière, entraînant l’arrestation immédiate des suspects. Le parquet avait requis une peine de six mois de prison ferme pour tous les prévenus.

Au cours du procès, les accusés ont nié les faits qui leur étaient reprochés. F. M. a affirmé avoir simplement loué l’appartement à A. T., qui aurait ensuite appelé S. D. et Aicha. A. T., quant à lui, a nié avoir eu des rapports sexuels avec Aicha, bien qu’il ait avoué ce fait lors de l’enquête préliminaire. T. D. a expliqué que S. D. faisait des allers-retours entre les chambres, mais n’a pas fourni de détails supplémentaires.

Me Sayba Danfakha, l’avocat de la défense, a brillamment plaidé en faveur de ses clients, mettant en doute la véracité des accusations portées contre eux. Il a demandé la relaxe de ses clients au bénéfice du doute, argumentant que les preuves présentées étaient insuffisantes pour justifier une condamnation.

À la grande surprise de l’assistance, le juge a finalement renvoyé tous les prévenus des fins de la poursuite, suscitant des applaudissements dans la salle d’audience. Le substitut du procureur avait pourtant insisté sur la nécessité de punir les prévenus pour donner un exemple et dissuader d’autres actes similaires.

Cet acquittement a provoqué des réactions mitigées. D’un côté, les familles et amis des accusés ont exprimé leur soulagement et leur joie. De l’autre, certaines voix s’élèvent pour critiquer une décision perçue comme trop clémente face à des accusations graves.

Le commissaire Dieng et ses agents, qui ont mené les arrestations, se retrouvent désormais sous le feu des critiques pour leurs méthodes et l’issue du procès. La vigilance reste de mise à Tambacounda, où les forces de l’ordre sont déterminées à poursuivre leur lutte contre les activités illicites.

Ce procès met en lumière les défis complexes que représentent la lutte contre la drogue et le proxénétisme. Si l’acquittement des accusés apporte un soulagement temporaire à leurs proches, il pose également des questions sur l’efficacité des procédures judiciaires et la capacité des forces de l’ordre à obtenir des condamnations dans des affaires délictuelles. Les autorités locales devront tirer des leçons de cette affaire pour améliorer leurs méthodes et renforcer la confiance du public dans le système judiciaire.

La commission Européenne avertit le Sénégal sur la pêche illicite

La Commission européenne a émis un avertissement formel au Sénégal, soulignant l’urgence d’intensifier ses efforts contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN). Ce « carton jaune », comme l’a qualifié la Commission, vise à souligner la nécessité d’une action renforcée et d’une coopération accrue de la part du Sénégal pour lutter efficacement contre cette pratique destructrice.

Selon le communiqué publié sur le site de l’institution européenne, cette décision découle des insuffisances persistantes et du manque de coopération observés ces dernières années. Les principales préoccupations concernent les systèmes de suivi, de contrôle et de surveillance des navires battant pavillon sénégalais, particulièrement ceux opérant en dehors des eaux sous juridiction sénégalaise. En outre, des contrôles insuffisants sur les navires de pêche étrangers au port de Dakar ont été signalés.

La Commission européenne a également identifié des exportations illégales de produits de la pêche en provenance du Sénégal vers le marché de l’Union européenne. Ces violations remettent en question la fiabilité du système de traçabilité utilisé par le Sénégal pour certifier la légalité des produits de la pêche exportés. Cette situation compromet la confiance des partenaires commerciaux européens et met en danger l’intégrité des marchés de l’UE.

L’UE adopte une politique de tolérance zéro envers la pêche INN, considérée comme l’une des menaces les plus graves pour la durabilité des ressources aquatiques vivantes. La pêche illicite nuit gravement aux efforts mondiaux pour une meilleure gouvernance des océans et va à l’encontre de la politique commune de la pêche de l’UE. Elle représente également un risque majeur pour l’environnement marin, la stabilité des stocks de poissons et la biodiversité marine.

La Commission européenne exhorte le Sénégal à prendre des mesures immédiates et efficaces pour remédier aux lacunes identifiées. Des actions concrètes sont attendues pour améliorer les systèmes de surveillance, renforcer les contrôles des navires de pêche et garantir la traçabilité des produits de la pêche. En l’absence de progrès significatifs, le Sénégal pourrait être classé comme pays non-coopérant dans la lutte contre la pêche INN, entraînant des conséquences économiques et commerciales sévères.

Ce « carton jaune » sert de rappel crucial que la lutte contre la pêche illicite est une priorité mondiale. La Commission européenne reste déterminée à collaborer avec le Sénégal pour améliorer la gouvernance des océans et assurer la durabilité des ressources marines. La protection des écosystèmes marins et la garantie de pratiques de pêche durables sont essentielles pour préserver les moyens de subsistance des communautés côtières et la biodiversité marine pour les générations futures.

Cette mise en garde de la Commission européenne représente une opportunité pour le Sénégal de renforcer son engagement envers une gestion durable de ses ressources marines. Une action rapide et décisive est nécessaire pour répondre aux préoccupations soulevées et pour aligner les pratiques de pêche du pays avec les normes internationales.

Forage de Miname-Keur Malé : Les Populations de Taïba-Ndiaye S’opposent à la Gestion par Aquatech

Les populations des huit villages constituant la commune de Taïba-Ndiaye, dans le département de Tivaouane, ont organisé un rassemblement public pacifique pour exprimer leur mécontentement face aux tentatives de la société Aquatech de prendre en charge la gestion du forage de Miname-Keur Malé. Cette infrastructure hydraulique, essentielle pour la région, dessert 14 villages.

Hamdy Wade, conseiller municipal à la mairie de Taïba-Ndiaye, a été le porte-parole des manifestants. « Nous nous mobilisons pour dire non à Aquatech. Depuis l’année dernière, cette société multiplie les démarches pour récupérer notre forage. Ce forage est actuellement géré par un groupe de jeunes dynamiques et intègres, qui évitent les pratiques de surfacturation, » a déclaré M. Wade. Il a également critiqué Aquatech, affirmant que la société a une réputation de mauvaise gestion et de création de problèmes dans les villages où elle opère.

Les critiques ne se limitent pas à Aquatech. Les manifestants ont également exprimé leur déception envers le maire de Taïba-Ndiaye, Assane Ndiaye. « Notre maire a tourné le dos à sa population pour se ranger derrière Aquatech. Cette société a une réputation douteuse et ne résout pas les problèmes qu’elle crée, » ont-ils dénoncé.

Les populations accusent Aquatech de surfacturation et de négligence. « En plus de la surfacturation, Aquatech laisse en panne de nombreux forages sans les réparer, » ont-ils déclaré. Cette situation est particulièrement préoccupante dans une région où l’accès à l’eau potable est crucial.

Face à cette situation, les manifestants ont lancé un appel urgent aux autorités compétentes, notamment au ministre de l’Eau, Dr Cheikh Tidiane Dièye, pour qu’il intervienne. « Nous demandons au ministre de l’Eau de nous venir en aide. Nous ne permettrons pas aux agents d’Aquatech de venir chez nous pour nous facturer, » ont-ils averti.

Cette mobilisation reflète la détermination des habitants de Taïba-Ndiaye à défendre leurs droits et à garantir une gestion transparente et efficace de leurs ressources hydrauliques. Ils affirment leur engagement à poursuivre leur lutte contre ce qu’ils considèrent comme une « forfaiture » de la part d’Aquatech et à rester vigilants face aux décisions de leurs représentants locaux.

La situation à Taïba-Ndiaye met en lumière les défis liés à la gestion des ressources hydrauliques dans les régions rurales du Sénégal. Elle appelle à une réflexion approfondie sur la gouvernance locale et l’implication des populations dans les décisions qui affectent directement leur quotidien.

Urgent : Le Parquet Requiert une Sentence Ferme pour Bah Diakhaté et Imam Ndao

Le procureur du tribunal de grande instance de Dakar a requis aujourd’hui une sentence ferme pour Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao. Lors de l’audience des flagrants délits, le procureur a demandé une peine de six mois de prison ferme pour les deux prévenus.

Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao sont accusés de diffamation publique et d’incitation à la haine contre le Premier ministre Ousmane Sonko. Les faits remontent à plusieurs semaines, lorsque des déclarations incendiaires avaient été faites à l’encontre du Premier ministre, suscitant une large polémique.

Le procureur a souligné la gravité des propos tenus par les prévenus, qui, selon lui, constituent une atteinte sérieuse à l’ordre public et à la dignité du Premier ministre. « Ces déclarations ne peuvent rester impunies. Elles ont pour but de semer la division et la haine dans notre société », a-t-il affirmé.

En plus de la peine de prison, le procureur a requis des dommages et intérêts pour la partie civile, en l’occurrence le Premier ministre Ousmane Sonko. Il a demandé que chaque prévenu verse une somme de 100 000 FCFA à titre de compensation pour le préjudice subi.

La défense de Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao a plaidé pour la clémence, arguant que leurs clients n’avaient pas l’intention de causer du tort et qu’ils regrettent profondément leurs déclarations. « Il s’agit de propos mal interprétés et amplifiés par les médias », a déclaré l’avocat de la défense.

De son côté, Ousmane Sonko, par l’intermédiaire de ses avocats, a exprimé sa satisfaction quant à la réquisition du procureur, estimant que « la justice doit être ferme face à de tels comportements pour préserver la paix sociale et la cohésion nationale ».

Le juge des flagrants délits rendra son verdict dans les prochains jours. L’affaire continue de susciter un vif intérêt au sein de l’opinion publique, qui attend avec impatience la décision du tribunal.

En attendant, la situation reste tendue, et les appels à la modération et au respect des institutions se multiplient. Le procès de Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao est perçu comme un test pour la justice sénégalaise dans sa capacité à gérer des affaires sensibles impliquant des personnalités publiques et religieuses.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontées les autorités judiciaires et politiques du Sénégal dans un contexte de polarisation croissante. La décision du tribunal sera scrutée de près et pourrait avoir des répercussions importantes sur la scène politique et sociale du pays.

SAMU National : Le SAMES et le SUTSAS Annoncent une Grève de 72 Heures

Le personnel du SAMU national, membre du Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (SAMES) et du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS), a annoncé une grève de 72 heures pour protester contre l’absence de réponses concrètes à leurs revendications. Cette grève se déroulera du mardi 28 au jeudi 30 mai 2024 et concernera toutes les antennes du SAMU national, notamment à Dakar, Diourbel, Kaolack et Saint-Louis.

Dans un communiqué, les sections syndicales dénoncent un manque de considération flagrant de la part du directeur du SAMU national et de certains représentants du ministère de la Santé et de l’Action sociale. « Malgré nos multiples tentatives pour trouver des solutions à la crise qui sévit au sein de notre établissement, nous notons des mesures dilatoires prises par ces autorités au détour de nos rencontres, » indique le communiqué.

Les syndicats reprochent aux autorités de n’avoir pris aucune mesure concrète pour répondre à leurs revendications, malgré des échanges réguliers. « Nos échanges avec les plus hautes autorités du ministère, dont la plateforme revendicative leur a été transmise depuis deux mois, n’ont abouti à aucune action concrète, si ce n’est que des promesses stériles », ajoutent-ils.

Durant cette grève, seuls les services d’urgence primaires seront maintenus. Cela signifie que les activités secondaires telles que la recherche de places (références/contre-références), les consultations médicales de routine, les transports intra et interhospitaliers, les couvertures médicales ainsi que les activités à l’aéroport international Blaise Diagne seront suspendues.

Le SAMES et le SUTSAS mettent en garde les autorités compétentes, notamment le ministre de la Santé et de l’Action sociale, contre une possible escalade des actions si aucune solution n’est apportée rapidement à leurs revendications. « Nous n’hésiterons pas à passer à la vitesse supérieure, voire faire un arrêt total de nos activités si des solutions ne sont pas apportées à nos revendications dans les plus brefs délais », ont-ils averti.

Malgré cette situation tendue, les syndicats réaffirment leur ouverture au dialogue et à la négociation dans l’espoir de trouver des solutions rapides et durables à cette crise. « Nous continuerons à défendre nos droits avec la plus grande détermination, » conclut le communiqué.

Cette grève de 72 heures des travailleurs du SAMU national souligne les tensions persistantes entre les syndicats et les autorités sanitaires. L’impact sur les services de santé essentiels sera significatif, mettant en lumière l’urgence de trouver une solution pour éviter une escalade de la crise. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer si les autorités répondront aux appels des syndicats et mettront en place des mesures concrètes pour répondre à leurs revendications.

La Poste : Les Travailleurs Contractuels Entament une Grève de la Faim devant la Primature

Ce matin, les travailleurs contractuels de La Poste ont pris une décision radicale pour faire entendre leur voix. Ils se sont installés devant les locaux de la primature, entamant une grève de la faim en signe de protestation. Cette action survient après des mois de revendications infructueuses concernant leur réintégration au sein de l’entreprise.

Alioune Badara Bassène, porte-parole des grévistes, a déclaré sur les ondes de RFM : « Nous sommes là pour faire la grève de la faim. Ce que nous visons, c’est qu’on nous remette dans nos droits. Nous ne bougerons pas d’ici sans gain de cause. Nous avons décidé d’opter pour la grève de la faim pour cinq jours renouvelables. »

Les travailleurs contractuels de La Poste ont longtemps lutté pour obtenir justice et réintégrer leurs postes. Leur situation s’est dégradée au fil des mois, sans qu’aucune solution ne soit trouvée. La frustration et le désespoir ont conduit à cette décision extrême de recourir à une grève de la faim devant les bureaux du Premier ministre.

Les revendications des contractuels sont claires : ils exigent leur réintégration immédiate et la reconnaissance de leurs droits en tant que travailleurs de La Poste. Jusqu’à présent, leurs appels sont restés sans réponse, malgré de nombreuses tentatives de négociation et de médiation.

La grève de la faim des contractuels de La Poste a attiré l’attention des médias et de l’opinion publique. Elle met en lumière non seulement leur situation désespérée, mais aussi les problèmes plus larges de gestion et de respect des droits des travailleurs dans l’entreprise publique.

Cette action risque de paralyser une partie des services de La Poste, ajoutant une pression supplémentaire sur les autorités pour trouver une solution rapide et équitable. Les grévistes ont clairement indiqué qu’ils étaient prêts à renouveler leur mouvement si leurs demandes ne sont pas satisfaites dans les cinq jours initialement prévus.

Le gouvernement, et en particulier le Premier ministre, est désormais face à une situation urgente qui nécessite une réponse immédiate. Les travailleurs contractuels de La Poste ont choisi un moyen de protestation pacifique mais potentiellement dangereux pour leur santé, soulignant ainsi l’importance et la gravité de leurs revendications.

Il est crucial que les autorités engagent un dialogue constructif avec les représentants des contractuels pour éviter une crise humanitaire et rétablir un climat de confiance. La réintégration des travailleurs contractuels et la reconnaissance de leurs droits apparaissent comme des étapes indispensables pour résoudre ce conflit et assurer la continuité des services publics.

La grève de la faim des travailleurs contractuels de La Poste devant la primature marque un tournant dans leur lutte pour la justice. Leur détermination à obtenir gain de cause est palpable, et l’issue de cette action pourrait avoir des répercussions significatives sur la gestion des ressources humaines au sein de La Poste et au-delà. Le gouvernement est maintenant sous pression pour apporter des réponses concrètes et mettre fin à cette crise sociale.

Tragédie routière à Birkelane : Un bébé de 8 mois péri dans un accident, 9 blessés

L’hécatombe sur les routes sénégalaises se poursuit avec un nouvel accident tragique. Ce lundi matin, aux environs de 10h, un accident impliquant un camion et un véhicule de transport sept places a causé la mort d’un bébé de 8 mois et blessé neuf autres personnes, dont quatre grièvement. Le drame a eu lieu dans la région de Kaffrine, sur la RN 1, à hauteur du village de Nawel, dans le département de Birkelane.

Selon des sources de Seneweb, un camion de marque Renault, type remorque, a heurté une voiture sept places en tentant de dépasser un autre camion. Le bébé, identifié par ses initiales A.K., est mort sur le coup, tandis que sa mère a survécu avec des blessures. Les sapeurs-pompiers ont transporté le corps sans vie du bébé à la morgue de l’hôpital régional de Kaffrine.

Les neuf blessés, dont quatre sont dans un état grave, ont été évacués vers le centre de santé de Birkelane pour des soins d’urgence. Les gendarmes de la Brigade territoriale de Birkelane ont procédé aux constatations d’usage sur les lieux de l’accident.

Suite à cet accident mortel, les habitants du village de Nawel ont bloqué la route nationale pour protester et exiger l’installation de ralentisseurs afin de prévenir de futurs accidents. Le commandant Abdoulaye Samba Bâ, le maire de Keur Mboucki, Abdou Aziz Diagne, et le sous-préfet de Keur Mboucki sont intervenus pour négocier avec les manifestants, réussissant finalement à les convaincre de libérer la voie publique.

Le chauffeur du camion, principal mis en cause dans l’accident, a été arrêté et placé en garde à vue dans les locaux de la brigade territoriale de Birkelane. Le conducteur de la voiture sept places, également blessé, reste hospitalisé.

Cet accident tragique met une fois de plus en lumière la dangerosité des routes au Sénégal et la nécessité d’améliorer les mesures de sécurité routière. Les autorités locales sont appelées à agir rapidement pour prévenir de tels drames à l’avenir et répondre aux attentes des populations en matière de sécurité sur les routes.

Dernière minute / Tribunal de Dakar : Le procureur réclame l’emprisonnement de Bah Diakhaté et de l’Imam Ndao

Dans une nouvelle tournure judiciaire, le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Dakar a requis une peine de six mois de prison ferme contre Bah Diakhaté et l’imam Ndao. En plus de cette peine d’emprisonnement, le procureur demande que les deux accusés soient condamnés à une amende de 100 000 francs CFA chacun.

Les charges retenues contre Bah Diakhaté incluent des accusations de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles, tandis que l’imam Ndao est également poursuivi pour des infractions similaires. Les accusations reposent sur des publications en ligne contenant des vidéos et des audios jugés diffamatoires et trompeurs.

Le procureur a également sollicité la confiscation, le retrait et la destruction des vidéos et audios incriminés, avec l’assistance de la Commission des Données Personnelles (CDP). Cette mesure vise à empêcher la diffusion continue de contenus jugés nuisibles et à préserver l’intégrité des données personnelles des individus concernés.

L’audience a attiré une attention considérable, avec de nombreux observateurs présents pour suivre le déroulement de cette affaire. Du côté de la défense, Me Amadou Sall, avocat de Bah Diakhaté, a fait valoir que son client agissait en tant que lanceur d’alerte en dévoilant des faits cachés au public. Il a également rappelé que le président Bassirou Diomaye Faye avait récemment informé sur l’adoption d’une loi protégeant les lanceurs d’alerte, suggérant que les actions de son client devraient être protégées par cette législation.

Cependant, le représentant du ministère public a exprimé des doutes sur la véracité des informations fournies par Bah Diakhaté, ce qui a motivé la sévérité des réquisitions.

La décision finale du tribunal est attendue avec impatience et pourrait avoir des répercussions significatives sur les questions de diffamation, de liberté d’expression et de protection des lanceurs d’alerte au Sénégal. En attendant le verdict, l’affaire continue de susciter des débats passionnés et de captiver l’opinion publique.

Tribunal de dakar : Bah Diakhaté accuse Ousmane Sonko de tromperie sur sa déclaration de patrimoine

L’activiste Bah Diakhaté, lors de son interrogatoire ce lundi devant le tribunal des flagrants délits, a lancé des accusations graves contre l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko, l’accusant d’avoir trompé les Sénégalais dans sa déclaration de patrimoine. Diakhaté affirme que Sonko n’a pas mentionné un de ses immeubles dans cette déclaration.

Devant le juge, Bah Diakhaté a brandi des titres de propriété au nom d’Ousmane Sonko, indiquant que ce dernier avait revendu en 2018 un immeuble à une certaine Astou pour la somme de 100 millions de francs CFA. « Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a vendu un immeuble à un inspecteur des impôts, » a-t-il révélé.

Du côté de la défense, Me Amadou Sall a argumenté que son client, Bah Diakhaté, agissait en tant que lanceur d’alerte. « Il alerte l’opinion sur des faits cachés. Et le président Bassirou Diomaye Faye a informé sur l’adoption d’une loi protégeant les lanceurs d’alerte, » a déclaré l’avocat.

Toutefois, le représentant du ministère public a exprimé des doutes quant à la véracité des déclarations de Bah Diakhaté.

Nouvelle plainte contre Bah Diakhaté : Le Procureur confie l’enquête à la DIC

Le procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar a saisi la Division des investigations criminelles (DIC) suite à une plainte déposée par Ababacar Mboup contre Bah Diakhaté. Cette plainte, déposée le 23 mai, accuse Diakhaté de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles.

Ababacar Mboup, ancien coordonnateur d’And Samm Jikko, a déclaré : « Actuellement, je suis dans les locaux de la DIC, sur convocation du commissaire principal Adramé Sarr, concernant la plainte déposée contre Bah Diakhaté pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles. Il devra apporter les preuves de ses allégations ou faire face à la rigueur de la loi. Ceux qui invoquaient l’amnistie, allez chercher autre chose. »

La plainte de Mboup repose sur une publication de Bah Diakhaté sur Facebook, datée du 2 février 2022. Diakhaté y écrivait : « De source sûre, Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie de la part d’un parent très proche. Il aurait été violé à maintes reprises par ce dernier. Ces faits lui ont causé un traumatisme tel qu’il voit de la Philie partout (le Zoo, la morgue nécro, etc.) et vit une situation très difficile. Ce collectif est en effet une sorte d’exutoire qui lui permet de déverser son trop-plein de frustration et de haine avant de poursuivre : ‘Je reviendrai dessus en live pour vous démontrer cela suivant son parcours, dara dja ba si lang politique bi’. »

Mboup affirme que ces accusations sont totalement fausses et relèvent de la diffusion de fausses nouvelles, une infraction définie par l’article 255 du Code pénal sénégalais. Cet article stipule que « la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers » est punissable.

De plus, Mboup considère ces déclarations comme une diffamation, punissable selon l’article 258 du Code pénal, qui stipule que « toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation ».

La DIC, sous la direction du commissaire principal Adramé Sarr, a entamé l’enquête pour faire la lumière sur cette affaire. Les développements à venir seront suivis de près par ledakarois

Procès Bah Diakhaté et imam Ndao : l’audience est suspendue jusqu’à 15h

Le procès de Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, accusés de diffusion de fausses nouvelles et d’offense à une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République, a été suspendu ce mardi matin. La suspension a été décidée afin de permettre aux avocats de préparer leurs plaidoyers, qui débuteront à 15h.

Procès Bah Diakhaté et imam Ndao : Passe d’armes entre Me El Hadj Diouf et le procureur

Le procès de Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, accusés de diffusion de fausses nouvelles et d’offense à une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République, a été marqué par des échanges houleux entre Me El Hadj Diouf, avocat de la défense, et le procureur. Ces échanges ont eu lieu lors de l’interrogatoire de l’imam Ndao au tribunal des flagrants délits de Dakar.

Me El Hadj Diouf a attiré l’attention sur le caractère récent du délit d’offense au chef de l’État, affirmant que les arrestations de ses clients étaient motivées par une volonté de faire taire ceux qui s’expriment sur des sujets sensibles comme l’homosexualité. « Ces deux personnes ont été arrêtées simplement parce qu’il s’agit d’une tentative de faire taire tous ceux qui ont tenté ou à l’avenir comptent parler de l’homosexualité », a-t-il déclaré.

Cette déclaration n’a pas été bien accueillie par le parquet. Le procureur a demandé à Me Diouf de retirer ses propos, arguant que le parquet se sentait directement visé par ces accusations. En réponse, Me Diouf a maintenu que ses remarques ne concernaient pas le parquet spécifiquement.

Le procureur a insisté sur le fait qu’il s’était autosaisi de cette affaire, rappelant à l’avocat que son rôle était de garantir l’application de la loi et de protéger l’intégrité des institutions étatiques. Ce rappel visait à recentrer les débats sur les aspects juridiques et à éviter que le procès ne se transforme en tribune politique.

L’affaire Bah Diakhaté et imam Ndao repose sur des accusations de diffusion de fausses nouvelles et d’offense au chef de l’État. Les avocats de la défense contestent ces accusations, arguant que leurs clients n’ont fait qu’exercer leur liberté d’expression sur des sujets d’intérêt public. Bah Diakhaté, en particulier, a affirmé que l’une des vidéos incriminées date d’avant l’élection présidentielle, et donc avant l’entrée en vigueur de la loi d’amnistie, ce qui soulève des questions sur la pertinence de certaines preuves présentées.

Le procès de Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao continue de susciter des débats passionnés, tant sur le plan juridique que politique. Les échanges vifs entre Me El Hadj Diouf et le procureur mettent en lumière les tensions autour de la liberté d’expression et de la protection des institutions. La décision finale du tribunal sera scrutée de près, car elle pourrait avoir des implications importantes pour la jurisprudence en matière de délit d’offense au chef de l’État et de diffusion de fausses nouvelles au Sénégal.

Me Amadou Sall : « Il faut retirer les faits pris en compte par la loi d’amnistie »

Dans l’affaire opposant Bah Diakhaté et Cheikh Ahmed Tidiane Ndao, de nouveaux éléments ont été mis en lumière concernant des faits antérieurs à la loi d’amnistie. Les accusés, qui comparaissent devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, ont affirmé que certains faits remontent à une période antérieure à l’amnistie.

L’avocat de la défense, Me Amadou Sall, a fait une déclaration importante concernant ces faits. « Du point de vue de la morale publique, il faut retirer les faits amnistiés des débats. Ousmane Sonko, qui est la partie civile dans cette affaire, et actuel Premier ministre, ainsi que le président de la République Bassirou Diomaye Faye, ont bénéficié de la loi au même titre que tous les citoyens », a-t-il souligné. Cette déclaration vise à rappeler que l’amnistie accordée doit s’appliquer de manière égale et juste à tous les concernés.

Bah Diakhaté, l’un des accusés, a précisé à la barre qu’une des vidéos incriminées date d’avant l’élection présidentielle, et donc avant la promulgation de la loi d’amnistie. Me Amadou Sall a insisté sur le fait que ces vidéos, étant antérieures à la loi, ne devraient pas être prises en compte dans le cadre du procès actuel.

Me Amadou Sall a argumenté que l’application de la loi d’amnistie doit être stricte et respectueuse des principes juridiques en vigueur. « Il est essentiel de garantir que les faits antérieurs à l’amnistie soient exclus des procédures judiciaires actuelles, afin de respecter l’esprit et la lettre de la loi », a-t-il affirmé. Cette position vise à assurer une application équitable de la justice pour tous les citoyens, indépendamment de leur statut ou de leur implication dans des affaires antérieures.

Pour rappel, la loi d’amnistie a été promulguée dans un contexte de réconciliation nationale et de pacification du climat politique. Elle vise à effacer les faits passés afin de permettre une nouvelle dynamique sociale et politique. Cette amnistie a bénéficié à de nombreuses personnalités, dont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, qui occupent aujourd’hui des postes clés dans le gouvernement.

L’intervention de Me Amadou Sall met en lumière une question cruciale de justice et d’équité dans le traitement des affaires judiciaires. En demandant le retrait des faits amnistiés des débats, il appelle à un respect rigoureux des principes de la loi d’amnistie, garantissant ainsi une justice équitable pour tous. La décision du tribunal sur cette question pourrait avoir des implications significatives pour la suite du procès et pour l’application future des lois d’amnistie au Sénégal.

Assises de la justice : Birahime Seck réplique aux critiques sur la « perte de temps »

Face aux critiques concernant la tenue des assises sur la justice, Birahime Seck, coordonnateur du Forum civil, défend vigoureusement l’importance de ces débats. En réponse à ceux qui jugent ces assises inutiles, il s’interroge : « En quoi le fait de reposer le débat avec d’autres acteurs dans de nouvelles conditions serait-il une perte de temps ? »

Birahime Seck souligne que la simple existence de rapports antérieurs ne justifie pas l’absence de nouvelles discussions sur les réformes judiciaires. Il remet en question la solidité de l’argument qui prétend que les débats actuels seraient redondants à cause du rapport de 2018 sur la modernisation de la justice. « L’argument utilisé pour convaincre du gain de temps du fait du rapport de 2018 relatif à la concertation sur la modernisation de la justice ne me semble pas solide », explique-t-il. En effet, malgré la disponibilité de ce rapport, d’autres domaines tels que le foncier (CNRF) et les institutions (CNRI) ont continué à faire l’objet de débats publics, notamment lors du dialogue convoqué par le président Macky Sall en 2019.

Birahime Seck rappelle que les débats et les concertations passés n’ont fait qu’enrichir et rafraîchir les réflexions existantes. Il cite notamment une concertation organisée par l’Union des magistrats sénégalais (UMS) le 25 mars 2021 à l’hôtel Radisson Blu Dakar, sous la présidence de Teliko, qui portait sur le thème : « État de droit et indépendance de la justice – Enjeux et perspectives de réformes ». Cet événement montre que les discussions sur la justice sont toujours pertinentes et nécessaires.

Pour Birahime Seck, il est essentiel de débattre constamment de l’organisation, du fonctionnement et du rôle du service public de la justice. Il met en garde contre la démagogie et le déni, appelant à utiliser les réflexions disponibles comme point de départ pour de nouvelles discussions. « Il faut débattre, tout le temps, de l’organisation, du fonctionnement et du rôle du service public de la justice rendue au nom du peuple », insiste-t-il.

Birahime Seck défend fermement la nécessité des assises sur la justice, rejetant les critiques qui les considèrent comme une perte de temps. Pour lui, ces débats sont cruciaux pour enrichir les réflexions et assurer que la justice au Sénégal continue de progresser dans le sens de l’indépendance et de l’efficacité. Les discussions actuelles, loin d’être redondantes, sont une opportunité de renforcer et d’actualiser les perspectives de réformes indispensables pour le bon fonctionnement du système judiciaire.

Procès : Discorde entre Bah Diakhaté et l’Imam Ndao à la barre

Le Tribunal des flagrants délits de Dakar a été le théâtre d’une vive confrontation ce mardi, où Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Ahmed Tidiane Ndao, tous deux co-accusés, ont échangé des accusations et des démentis concernant des propos controversés.

Bah Diakhaté a fermement nié les allégations portées contre lui, déclarant : « Je n’ai pas accusé Ousmane Sonko comme le prétend l’Imam Ndao ». Cette déclaration est intervenue en réponse à une question du juge qui lui a présenté un enregistrement sonore dans lequel il est cité par l’Imam Ndao. Dans cet enregistrement de 7 minutes, l’Imam Ndao affirme que Bah Diakhaté a déclaré que « les premières personnalités reçues par Sonko élu maire de Ziguinchor ainsi que Bassirou Diomaye Faye sont des homosexuels ».

Face à cet enregistrement, Cheikh Ahmed Tidiane Ndao a reconnu en être l’auteur, mais a insisté sur le fait qu’il avait été tronqué. Il a également dénoncé les conditions dans lesquelles il avait été entendu par la police, affirmant qu’il avait été contraint de signer un procès-verbal sans la présence de son avocat. « On m’a dit qu’il y a des insultes et en tant qu’homme religieux, je ne peux insulter », a-t-il déclaré.

L’Imam Ndao a tenu à clarifier ses propos en affirmant : « J’ai dit que Sonko est une bonne personne avec des valeurs, très adulé par les jeunes. Compte tenu de tout cela et de tout ce qui se raconte, on a l’impression que le Pastef est favorable à l’homosexualité. Et donc je demande à Ousmane Sonko de prendre une décision radicale à l’encontre de cette pratique ». Il a ajouté : « Quand j’ai parlé d’homosexualité, j’ai cité Bah Diakhaté. Mais je ne peux rien contre un gaillard qui fait face à la Lune et affirme ne l’avoir pas vu ».

Pour rappel, Bah Diakhaté et l’Imam Ndao sont jugés pour offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République, en vertu de l’article 254 alinéa 2 du Code pénal. Cette affaire, qui mêle accusations de manipulation, contestations de preuves et revendications de droits, continue de captiver l’attention publique.

Alors que le procès se poursuit, le tribunal devra démêler les faits de cette affaire complexe, où les questions de crédibilité, de justice et de vérité sont au cœur des débats. Les prochains jours s’annoncent décisifs pour Bah Diakhaté et l’Imam Ndao, dont les destins judiciaires sont désormais entre les mains de la cour.

Réforme de la Justice : Pr Babacar Guèye, Facilitateur du Dialogue National

Le dialogue national sur la réforme de la justice prévu pour ce mardi 28 mai au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio sera dirigé par Pr Babacar Guèye, président du Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE). Cette nomination intervient suite à la décision du Président Bassirou Diomaye Faye, qui a choisi Pr Guèye comme modérateur des assises.

Dans une réaction humble et reconnaissante, Pr Babacar Guèye a exprimé sa gratitude pour cette nomination, qualifiant cette mission de « très importante » pour la facilitation du dialogue national. Il a également souligné l’honneur qui lui a été fait et s’est engagé à remplir cette responsabilité avec dévouement.

Ces assises revêtent une importance capitale dans le cadre de la volonté du Président Bassirou Diomaye Faye de réformer et de moderniser le système judiciaire sénégalais. Il s’agit d’une initiative visant à recueillir les contributions des citoyens sur cette question fondamentale pour le fonctionnement de l’État de droit.

Le choix de Pr Babacar Guèye comme facilitateur du dialogue national témoigne de la confiance placée en sa capacité à mener des discussions constructives et inclusives. Son expérience en tant que président d’une organisation de la société civile engagée dans la promotion de la démocratie et des droits de l’homme fait de lui un candidat idéal pour cette mission délicate.

Le dialogue national sur la réforme de la justice offre une opportunité précieuse de rassembler les différentes parties prenantes, y compris les représentants de la société civile, du gouvernement, du système judiciaire et des citoyens, pour débattre des défis et des opportunités liés à la justice au Sénégal.

En résumé, la nomination de Pr Babacar Guèye en tant que facilitateur du dialogue national sur la réforme de la justice est un pas significatif vers la réalisation des objectifs de modernisation et de renforcement de l’État de droit au Sénégal.

Tragédie à Sébikotane : Deux jeunes périssent dans un accident de la circulation

La commune de Sébikotane est plongée dans le deuil après un tragique accident de la circulation survenu dimanche soir, le 26 mai 2024, aux alentours de 22 heures, dans le quartier de Sebi Ponty. Cet incident a coûté la vie à deux jeunes habitants du quartier de Sebi Thiokho : Dieylani Ciss et son compagnon Assane Diop.

Les deux amis circulaient à bord d’une moto lorsqu’ils ont été violemment heurtés par une voiture roulant à vive allure. Dieylani Ciss est décédé sur le coup, tandis que Assane Diop, grièvement blessé, a succombé à ses blessures peu après. Selon une source familiale, la collision a été d’une telle violence que les jeunes n’ont eu aucune chance de survie.

La nouvelle de l’accident a profondément bouleversé la communauté de Sébikotane. Les habitants de Sebi Thiokho pleurent la perte de deux jeunes prometteurs, dont les vies ont été tragiquement écourtées. Dieylani et Assane étaient bien connus et appréciés dans leur quartier, et leur disparition laisse un vide immense au sein de la communauté.

Les proches des victimes et les témoins de l’accident sont encore sous le choc. Une source familiale a décrit la scène comme « horrible » et a exprimé sa profonde tristesse face à la perte de ces jeunes vies. « C’est une tragédie indescriptible. Nous sommes tous bouleversés. Dieylani et Assane étaient comme des frères pour nous tous ici », a déclaré un voisin ému.

Cet accident tragique met en lumière une fois de plus les dangers de la route et l’importance de la prudence en matière de conduite. Les autorités locales et les organisations de sécurité routière ont renouvelé leurs appels à la vigilance et au respect des règles de circulation. La communauté de Sébikotane espère que ce drame servira de rappel aux conducteurs pour qu’ils adoptent une conduite responsable afin d’éviter de telles tragédies à l’avenir.

Les forces de l’ordre ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. Des témoins sont interrogés et des relevés de la scène de l’accident sont effectués pour établir les responsabilités. Les familles des victimes espèrent que l’enquête permettra de faire toute la lumière sur cet événement tragique et d’apporter une forme de justice pour Dieylani et Assane.

Les préparatifs des funérailles sont en cours, et la communauté s’organise pour soutenir les familles des victimes dans cette épreuve difficile. Des collectes de fonds et des cérémonies de commémoration sont prévues pour rendre hommage à Dieylani Ciss et Assane Diop, dont la mémoire restera gravée dans le cœur des habitants de Sébikotane.

Montée de l’insécurité à Kafountine : Un havre de paix en quête de quiétude

Située en Basse Casamance, dans le département de Bignona, Kafountine est une localité aux paysages enchanteurs et à l’atmosphère autrefois paisible. Cependant, cette région, à plus de deux heures de route de Ziguinchor, est aujourd’hui confrontée à une montée inquiétante de l’insécurité, ternissant son image et affectant gravement la vie quotidienne de ses habitants.

Une Érosion Côtière et une Insécurité Galopante

Kafountine, célèbre pour ses magnifiques côtes balnéaires propices au tourisme, doit faire face non seulement à l’érosion côtière, mais aussi à une recrudescence de la criminalité. Vols, agressions physiques, viols et autres crimes sont devenus monnaie courante, plongeant la population dans une constante inquiétude.

En mars dernier, le Réseau des femmes de Kafountine a dénoncé les nombreuses violences dont les femmes sont victimes. Maïmouna Sow, secrétaire du Réseau des femmes actives de Kafountine, a souligné que « plusieurs femmes ont été violées et menacées physiquement et sexuellement. Certaines de ces femmes sont actuellement à l’hôpital de Ziguinchor, tandis qu’une autre victime se trouve à Dakar pour des soins ». Les violences ne se limitent pas aux femmes, puisque de nombreux cas de coups et blessures ont été signalés, affectant aussi les jeunes filles.

Des Cas Tragiques et Répétés

Le mois d’avril a été particulièrement sombre avec la découverte du corps sans vie d’un jeune homme près du lycée de Kafountine à Diannah. Entre 2022 et 2023, le poste de santé de Kafountine a recensé au moins quatre jeunes filles victimes de traumatismes sexuels, sans oublier les centaines de victimes de coups et blessures.

Mamadou Seydou Diabang, agent municipal, a rapporté sept agressions récentes sur des femmes et plusieurs vols dans des lieux touristiques. Ces incidents violents en plein jour illustrent la gravité de la situation.

Causes Profondes de l’Insécurité

La montée de l’insécurité à Kafountine est attribuée à plusieurs facteurs. La drogue, notamment, est pointée du doigt. Un forum spécial sur l’insécurité a révélé que le trafic de drogue et la prostitution sont en hausse, exacerbant le problème. La présence de travailleurs migrants non identifiés et sans domicile fixe, souvent associés à l’économie du quai de pêche, aggrave également la situation.

David Diatta, maire de Kafountine, a déclaré que « l’attractivité économique de la commune attire des gens de partout, y compris de la sous-région, certains arrivant sans pièces d’identification ». Il a également souligné que la consommation massive de drogue entraîne des comportements criminels, y compris la prostitution.

Efforts des Autorités et de la Population

Face à cette crise, les autorités locales et les populations s’organisent pour rétablir la sécurité. Amadou Wagué, sous-préfet de l’arrondissement de Kataba 1, a insisté sur la nécessité de la collaboration entre les habitants et les forces de défense et de sécurité. « Nous avons besoin de la vigilance des populations pour dénoncer les malfaiteurs et informer les forces de sécurité », a-t-il déclaré.

La récente création d’une brigade de proximité de gendarmerie à Kafountine est un pas en avant, bien que des défis subsistent, notamment l’absence d’un site pour accueillir les gendarmes. Les autorités locales, les forces de sécurité et la population sont déterminées à prendre toutes les mesures nécessaires pour que Kafountine retrouve sa quiétude et devienne une destination sûre pour les résidents et les touristes.

Défi de la baisse des prix des denrées alimentaires : Un challenge pour Diomaye Faye et Sonko

Le nouveau gouvernement dirigé par Bassirou Diomaye Faye se trouve confronté à un défi majeur : la promesse de baisser les prix des denrées alimentaires de première nécessité. Cependant, la dépendance du Sénégal à l’importation de produits alimentaires limite sa capacité à contrôler les prix, notamment en raison des fluctuations des tarifs du fret maritime.

Depuis leur prise de fonction, le successeur de Macky Sall et son Premier ministre, Ousmane Sonko, sont engagés dans la recherche de solutions pour relever ce défi complexe. Cependant, la récente augmentation des tarifs du fret maritime vers l’Afrique complique davantage la situation, avec des coûts presque triplés, se rapprochant des niveaux observés pendant la pandémie de Covid-19.

L’article complet développe les défis et les stratégies envisagées par le gouvernement pour répondre à cette préoccupation majeure des citoyens sénégalais.

Baisse des Prix des Denrées : Un Défi pour Diomaye Faye et Sonko

La baisse des prix des denrées de première nécessité, une promesse phare du régime de Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko, rencontre des obstacles majeurs. Depuis l’investiture du nouveau président, le gouvernement peine à trouver des solutions durables face à la flambée des prix des produits importés, exacerbée par des coûts de fret maritime en forte hausse.

Le Sénégal, largement dépendant des importations pour ses produits de première nécessité, subit de plein fouet les fluctuations des marchés internationaux. Cette dépendance réduit considérablement la marge de manœuvre du gouvernement pour ajuster les prix localement. Les nouvelles autorités doivent naviguer dans un contexte économique mondial complexe où les tarifs sont dictés par des dynamiques globales.

Les coûts du fret maritime vers l’Afrique ont récemment triplé, atteignant des niveaux proches de ceux observés durant la crise de la Covid-19. Cette augmentation des coûts de transport impacte directement les prix des denrées importées. « On est en train d’avoisiner les prix pratiqués lors de la Covid-19 », confie un opérateur économique à Les Échos. Cette flambée des coûts logistiques représente un défi supplémentaire pour les nouvelles autorités sénégalaises.

Pour répondre à ces défis, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko explorent diverses stratégies. L’une des pistes envisagées est de renforcer la production locale afin de réduire la dépendance aux importations. Cependant, cette solution nécessite du temps et des investissements conséquents dans l’agriculture et les infrastructures locales.

En parallèle, le gouvernement cherche à négocier des accords commerciaux plus avantageux et à diversifier ses sources d’approvisionnement pour atténuer l’impact des fluctuations des prix internationaux. Des discussions avec les partenaires internationaux et les organisations régionales sont également en cours pour trouver des mécanismes de soutien économique.

Les attentes de la population sont élevées. La promesse de baisse des prix des denrées de première nécessité a été un élément central de la campagne électorale de Diomaye Faye et Sonko. Les citoyens espèrent des mesures concrètes et rapides pour alléger le coût de la vie. Chaque hausse des prix est ressentie durement par les ménages sénégalais, particulièrement ceux aux revenus modestes.

La baisse des prix des denrées de première nécessité reste un défi de taille pour le régime de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. La dépendance aux importations et la hausse des coûts du fret maritime compliquent la tâche du gouvernement. Toutefois, des efforts sont en cours pour renforcer la production locale et négocier des conditions commerciales plus favorables. Le succès de ces initiatives sera crucial pour répondre aux attentes des citoyens et stabiliser le coût de la vie au Sénégal.

« Nomination du modérateur pour le dialogue sur la réforme judiciaire au Sénégal »

Le dialogue national sur la réforme de la justice au Sénégal est prévu pour le 28 mai au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio. Les travaux seront dirigés par Pr Babacar Guèye, président du Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE), qui a été désigné comme modérateur par le Président Bassirou Diomaye Faye.

Pr Guèye a accueilli cette nomination avec humilité, considérant qu’il s’agit d’un honneur et d’une mission importante. Ces assises, dans le cadre de la quatrième édition du dialogue national, visent à recueillir les contributions des citoyens sur la réforme et la modernisation du système judiciaire sénégalais, une priorité pour le Président Bassirou Diomaye Faye.

Le Ministre de l’Éducation Nationale clarifie ses propos sur les enseignants et la correction des examens

Suite aux réactions suscitées par ses déclarations concernant le processus de correction des épreuves d’examens, le Ministre de l’Éducation Nationale, Mamadou Moustapha Mamba Guirassy, a tenu à apporter des éclaircissements à l’opinion publique, notamment aux enseignants.

Dans une note adressée à l’opinion publique, le ministre a souligné que ses propos ne visaient en aucun cas à stigmatiser les enseignants, mais plutôt à sensibiliser sur les défis auxquels ils sont confrontés, en particulier en ce qui concerne la charge de correction des copies dans des délais très serrés.

M. Guirassy a cité le témoignage d’un enseignant qui avait partagé avec lui les difficultés rencontrées lors de la correction des copies, exprimant ses inquiétudes quant à sa capacité à assurer une correction juste et équitable dans de telles conditions. Le ministre a insisté sur le fait qu’il reconnaissait pleinement l’engagement et le professionnalisme de la grande majorité des enseignants, qui travaillent souvent dans des conditions difficiles.

Il a également souligné que son objectif était d’améliorer les conditions de travail des enseignants, notamment en augmentant leur nombre et celui des correcteurs aux examens, afin de garantir une correction juste et équitable. Selon lui, il est crucial d’aborder ouvertement les défis auxquels le système éducatif est confronté et d’œuvrer ensemble pour les surmonter.

En conclusion, le Ministre de l’Éducation Nationale a exprimé son soutien total aux enseignants, les qualifiant de moteurs de transformation de l’école. Il a appelé à un dialogue constructif et positif pour faire progresser le système éducatif dans l’intérêt de tous.

Cet article reflète les efforts du ministre pour clarifier sa position et renforcer le dialogue avec les enseignants dans le but d’améliorer l’éducation nationale.

Ziguinchor / Adéane : Un atelier pour combattre le vol transfrontalier de bétail entre le Sénégal et la Guinée-Bissau

Ce samedi, dans la commune d’Adéane, région de Ziguinchor, s’est tenu un atelier de sensibilisation des communautés sur le vol transfrontalier de bétail entre le Sénégal et la Guinée-Bissau. Cet événement, organisé par Afrique Enjeu dans le cadre du projet WANEP, a bénéficié du soutien financier de la Coopération Autrichienne pour le Développement. L’atelier a été initié en réponse à l’ampleur inquiétante du phénomène de vol de bétail dans la région frontalière, comme l’a souligné le maire de la commune d’Adéane, Arona Sonko.

Le vol de bétail est devenu un problème majeur, prenant des proportions alarmantes avec des attaques armées souvent mortelles. Les vols de bétail sont fréquemment suivis d’abattages clandestins, affectant gravement l’économie locale. « Il s’agit en effet d’un atelier de sensibilisation des communautés sur le vol transfrontalier de bétail entre le Sénégal et la Guinée-Bissau. Grâce à l’appui de nos partenaires Afrique Enjeu à travers le projet WANEP avec le concours financier de la Coopération Autrichienne pour le Développement, nous espérons qu’ensemble, nous pouvons éradiquer ce fléau pour le bien-être des communautés, » a déclaré Arona Sonko.


Le rapport présenté lors de l’atelier identifie des opportunités de synergie entre le Sénégal et la Guinée-Bissau pour contenir et réduire le vol de bétail. « L’ampleur du vol de bétail aux allures de razzia sur toute la bande frontière avec la Guinée-Bissau est articulée à l’usage d’armes à feu avec souvent mort d’homme, » a ajouté le maire. Cette collaboration transfrontalière est essentielle pour développer des stratégies efficaces et protéger les moyens de subsistance des communautés locales.


Le maire Arona Sonko a souligné l’importance de la coopération entre tous les acteurs concernés, y compris les forces de défense et de sécurité, ainsi que les services techniques. « Nous allons chercher ensemble des solutions de concert avec l’ensemble des acteurs communautaires, les forces de défense et de sécurité qui sont déjà sur le terrain quotidiennement, et les services techniques. Nous allons faire tout pour que les cadres de dialogue entre le Sénégal et la Guinée-Bissau soient redynamisés davantage, » a-t-il conclu.


Cette initiative marque une étape cruciale dans la lutte contre le vol transfrontalier de bétail, un fléau qui menace la stabilité économique et sociale des régions frontalières. Les efforts conjoints des communautés, des autorités locales et des partenaires internationaux sont essentiels pour restaurer la sécurité et la prospérité dans ces zones touchées par les vols de bétail.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Kaolack / Politique : Insuccès de la tournée de remobilisation de l’APR, absence remarquée des grands responsables

La tournée de remobilisation du parti de l’ancien président Macky Sall, l’Alliance pour la République (APR), dans la région de Kaolack, a connu un échec notable. L’événement, visant à redynamiser les troupes du parti, a été marqué par une absence significative de nombreux grands responsables régionaux, révélant les tensions et la désorganisation au sein du parti.

Depuis les cuisantes défaites aux dernières élections locales, législatives et présidentielles de 2024, l’APR peine à retrouver sa cohésion. Le manque d’organisation évident lors de cette tournée témoigne des difficultés internes que traverse le parti. Cette situation a été qualifiée de « monstre sans tête » par certains observateurs, soulignant l’absence d’un leadership fort et structuré après le règne de Macky Sall.


La délégation qui s’est rendue à Kaolack était composée de plusieurs figures notables telles que Mame Diop, Augustin Tine, Mansour Faye, Luc Sarr, Mamadou Talla, Mamadou Kassé, Seydou Gueye et Abdoulaye Diagne. Cependant, seuls Aissatou Ndiaye Ndiaffate, Awa Gueye et Pape Malick Ndour ont répondu présents. Les grands responsables de la région, y compris Mariama Sarr, Mamadou Ndiaye Rahma, Adji Mbergane Kanouté, Pape Demba Biteye, Ahmed Youssouph Benjelloum, Baba Ndiaye ainsi que presque tous les maires du département de Kaolack, et les responsables de Nioro et Guinguinéo, ont boycotté la rencontre.


Malgré ces absences, la délégation a tenu une réunion nocturne le samedi 25 mai 2024, dans la salle de délibération du conseil départemental de Kaolack. Les discussions ont certainement tourné autour des stratégies à adopter pour tenter de remobiliser les bases du parti et retrouver la confiance des militants et sympathisants. Toutefois, l’absence des poids lourds de la région a sans doute limité l’impact de cette rencontre.


L’insuccès de la tournée de remobilisation de l’APR à Kaolack illustre les défis majeurs auxquels le parti est confronté. La désorganisation interne, les boycotts de grandes figures et les récentes défaites électorales signalent une période difficile pour l’APR. Pour surmonter ces obstacles, une refonte profonde du parti et un renouvellement du leadership semblent indispensables. La question reste de savoir si le parti pourra se réinventer et retrouver sa place sur l’échiquier politique sénégalais

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack

Ponts Dangereux sur l’Axe Mbour-Joal: Un Carnage Routier Récurrent

La voie départementale reliant Mbour à Joal-Fadiouth continue d’être le théâtre de nombreux accidents routiers, avec une attention particulière sur les ponts de Mbour et Warang. Ces infrastructures dangereuses ont causé de multiples tragédies, soulevant des inquiétudes persistantes parmi les usagers de la route et les experts en transports.

Le pont de Mbour est particulièrement notable pour son danger. Ce pont, qui surplombe un plan d’eau dont le niveau varie selon la marée et les pluies, a été le site de nombreux accidents fatals. Le dernier en date impliquait un camion-citerne qui a heurté mortellement un taxi-brousse, ajoutant aux dizaines de vies perdues au fil des années.

Les transporteurs et les usagers de la route dénoncent l’absence de signalisation horizontale et verticale adéquate. Ce manque de signalisation est exacerbé par l’absence de balises et de barrières de sécurité, rendant le pont extrêmement dangereux, surtout la nuit. Un résident local, familier de la zone, témoigne que malgré la rapidité des secours, la configuration du pont de Mballing (situé au sud-ouest de la commune de Mbour) provoque souvent des accidents mortels avant même l’arrivée des secours.

Le pont à la sortie de Warang, en direction de Joal, présente des problèmes similaires. Ce pont souffre également d’une défaillance notable en matière de protection, augmentant les risques pour les automobilistes. Ces défaillances structurelles et de signalisation soulignent la nécessité urgente de réformes et de réparations.

Les appels à l’action des usagers de la route et des experts en transports se multiplient, mais les mesures correctives tardent à être mises en place. En plus des problèmes tangibles de signalisation et de sécurité, certains habitants évoquent des considérations mystiques. Ils parlent de réactions des esprits surnaturels, notamment le génie tutélaire de la ville de Mbour, ajoutant une dimension culturelle aux discussions sur la sécurité du pont.

L’état déplorable des ponts sur l’axe Mbour-Joal met en lumière l’urgence d’interventions pour améliorer la sécurité des infrastructures routières. Il est impératif que les autorités prennent des mesures rapides et efficaces pour installer une signalisation adéquate et des barrières de sécurité. Des inspections régulières et des réparations opportunes sont essentielles pour prévenir de nouvelles tragédies.

Le carnage routier récurrent sur l’axe Mbour-Joal nécessite une réponse immédiate et soutenue des autorités. Les ponts de Mbour et Warang, en particulier, doivent être sécurisés pour protéger les vies des usagers de la route. En outre, il est crucial de prendre en compte les préoccupations locales, qu’elles soient d’ordre pratique ou culturel, pour assurer une solution globale et durable à ce problème persistant.

Correction Bac : Moustapha Guirassy clarifie ses propos sur les enseignants

Face aux critiques suscitées par ses récents commentaires, le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a tenu à clarifier ses intentions. Accusé de stigmatiser les enseignants, Guirassy a souligné que son intervention visait en réalité à défendre les agents de l’ombre, souvent méconnus et sous pression.

Une intervention mal interprétée

« L’allusion faite aux enseignants qui corrigent des copies d’élèves en temps record est loin d’être une stigmatisation du comportement de ces enseignants. Je ne faisais que relayer, par empathie, un message d’un enseignant relatant un épisode de sa vie de correcteur qu’il avait par la suite beaucoup regretté », a expliqué Guirassy, repris par Seneweb.

Le ministre faisait référence à un témoignage poignant d’un enseignant décrivant la charge excessive de correction des copies dans des délais extrêmement courts. Sous une telle pression, l’enseignant avait exprimé ses doutes quant à sa capacité à maintenir « la rigueur, l’équité, la justice et l’impartialité » nécessaires à sa tâche, craignant d’avoir involontairement pénalisé certains élèves.

Plaidoyer pour de meilleures conditions de travail

Moustapha Guirassy a réaffirmé sa confiance en la « conscience élevée des enseignants dans l’exercice de leur métier, dont les contraintes et les exigences sont connues et reconnues par tous ». Il a souligné que les enseignants travaillent dans des conditions difficiles et s’acquittent de leurs obligations professionnelles avec dévouement.

« Il ne s’agit pas d’une stigmatisation, mais plutôt d’une plaidoirie pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants », a-t-il déclaré. Pour lui, le véritable enjeu réside dans l’augmentation du nombre d’enseignants et de correcteurs aux examens afin de répartir plus équitablement la charge de travail et garantir la justice et l’équité dans le processus de correction.

Un appel à la discussion et à l’action

Le ministre a appelé à une discussion ouverte et constructive sur les enjeux de l’éducation. « Si nous voulons changer le système, aucun sujet ne doit être tabou. Discutons de tout dans un esprit positif et constructif pour progresser », a-t-il exhorté.

Guirassy a insisté sur l’importance de travailler ensemble pour transformer le système éducatif. « Chers enseignants, vous êtes au cœur de l’école et de sa transformation. Je suis avec vous. Nous sommes ensemble », a-t-il conclu, réitérant son engagement à améliorer les conditions de travail des enseignants et à soutenir leur mission essentielle dans la société.

Une réponse aux critiques

Les déclarations de Moustapha Guirassy interviennent après une série de critiques de la part des syndicats d’enseignants et d’autres acteurs du secteur éducatif. Ces derniers avaient perçu ses remarques comme une remise en question de leur professionnalisme. En clarifiant ses intentions, le ministre espère apaiser les tensions et engager un dialogue constructif pour améliorer le système éducatif sénégalais.

La question des conditions de travail des enseignants reste un sujet brûlant, et cette clarification pourrait ouvrir la voie à des réformes significatives, visant à alléger la charge des correcteurs et à garantir une évaluation plus juste et équitable des élèves.

Trafic de cocaïne : les surprenantes déclarations du fils d’Idrissa Seck

Placé sous mandat de dépôt avec cinq autres individus dans le cadre d’une enquête sur une saisie de plus de 22 kilos de cocaïne, Abdoulaye Seck, fils de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, a fait des déclarations inattendues aux agents de l’Office Central pour la Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS).

Selon le journal Libération, Abdoulaye Seck a vigoureusement nié toute implication dans le réseau de trafic de cocaïne présumé être dirigé par Sylvain Bathiapara Mendy, surnommé « Scarface ». Lors de son interrogatoire, il a affirmé avoir tenté à plusieurs reprises de faire tomber Mendy en collaboration avec des policiers et des gendarmes, mais sans succès.

Un réseau international de trafic de drogue

Sylvain Bathiapara Mendy est décrit comme le chef d’un réseau de trafic de cocaïne opérant entre la Guinée-Bissau et la France, via la Gambie, le Sénégal et le Maroc. Il est poursuivi pour association de malfaiteurs aux fins d’importation de cocaïne, trafic en groupe criminel organisé, blanchiment de capitaux et détention d’arme à feu sans autorisation.

Abdoulaye Seck, Pathé Guèye, Ousmane Camara, Alain Diatta, Amadou Diam Ndoye et Sylvain Bathiapara Mendy ont tous été arrêtés et placés sous mandat de dépôt. Tous sont actuellement détenus en attendant leur procès.

Déclarations de défense d’Abdoulaye Seck

Abdoulaye Seck, lors de son audition, a exprimé sa surprise d’être associé à cette affaire. « En vérité, je ne sais pas pour quelle raison je suis mêlé à cette affaire. Je ne suis dans aucune activité illégale. Ma place n’est pas ici. […] Je ne consomme ni ne vends de la drogue. Je ne bois même pas d’alcool », a-t-il déclaré, selon Libération.

Il a insisté sur le fait qu’il n’a jamais participé au trafic de Sylvain Bathiapara Mendy. Il a même ajouté avoir prévenu Mendy qu’il finirait par tomber. Selon Seck, Mendy lui aurait répondu qu’en cas d’arrestation, il choisirait entre la corruption et le suicide, mais qu’il n’irait jamais en prison.

Seck a également révélé une proposition faite par Mendy il y a moins de deux mois. Mendy lui aurait suggéré d’utiliser son passeport diplomatique pour louer un jet privé chargé de cocaïne à destination de Paris, proposition qu’il a catégoriquement refusée, soulignant que ce type de passeport n’exclut pas le contrôle douanier.

Une affaire complexe et médiatisée

L’affaire prend une tournure médiatique importante, notamment en raison de l’implication du fils d’une figure politique de premier plan. Les déclarations d’Abdoulaye Seck soulèvent des questions sur les véritables responsables et complices de ce réseau de trafic de drogue. L’issue de ce procès sera suivie de près, tant pour son impact sur la lutte contre le trafic de stupéfiants que pour ses répercussions politiques.

La prochaine étape judiciaire consistera en une série d’audiences pour examiner les preuves et les témoignages, afin de déterminer les responsabilités de chacun des prévenus. En attendant, Abdoulaye Seck et ses coaccusés restent en détention, attendant le verdict de la justice sénégalaise.

ABDOULAYE MAKHTAR DIOP SANS GANT SUR L’ATTITUDE REVANCHARDE DE MACKY SALL : « IL A PERDU LE SENS DE L’ÉTAT »

Dans un paysage politique où les intérêts partisans et les luttes de pouvoir peuvent parfois éclipser les préoccupations véritables du peuple, une voix émerge comme un phare dans la tempête : celle du Grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop. Son intervention lors de l’émission « Grand Jury » de la radio privée RFM, le dimanche 26 mai 2024, a marqué un tournant dans le débat politique sénégalais, révélant un homme déterminé à défendre les principes de gouvernance responsable et de justice sociale.

Abdoulaye Makhtar Diop n’a pas mâché ses mots envers l’ancien président Macky Sall. Accusant ce dernier d’avoir « perdu le sens de l’État », le Grand Serigne a souligné les actions pernicieuses qui ont émaillé la présidence de Sall, notamment ses tentatives de manipuler le processus électoral pour reporter l’élection présidentielle. Cette critique cinglante, bien que courageuse, reflète le profond désir de M. Diop de défendre les institutions démocratiques du Sénégal contre toute forme d’ingérence ou de manipulation politique.


Mais l’intervention d’Abdoulaye Makhtar Diop ne s’est pas limitée à la critique de l’ancien président. Elle a également comporté une mise en garde ferme envers le nouveau régime dirigé par Bassirou Diomaye Faye. L’appel pressant du Grand Serigne à une gouvernance responsable et à une approche pragmatique des affaires de l’État témoigne de sa volonté de voir le Sénégal progresser sur la voie du développement et de la prospérité pour tous ses citoyens.


Au-delà des mots, Abdoulaye Makhtar Diop a également formulé des recommandations concrètes pour améliorer la gouvernance du pays. Il a insisté sur l’importance pour le nouveau gouvernement de faire preuve de transparence et d’intégrité dans la gestion des finances publiques, mettant en lumière les scandales de corruption qui ont ébranlé la confiance du peuple sénégalais dans ses dirigeants.


Mais ce qui distingue véritablement Abdoulaye Makhtar Diop, c’est son engagement envers les plus démunis de la société. En tant que principale autorité coutumière de Dakar, le Grand Serigne a toujours été un défenseur infatigable des droits des citoyens ordinaires. Sa réclamation d’une réforme foncière urgente pour mettre fin à l’accaparement des terres par une élite privilégiée témoigne de son engagement envers la justice sociale et l’égalité des chances pour tous.


Dans un paysage politique souvent marqué par la polarisation et les intérêts partisans, Abdoulaye Makhtar Diop émerge comme une figure inspirante de la conscience politique. Sa critique courageuse et ses appels à une gouvernance responsable résonnent comme un appel à l’action pour un Sénégal plus juste, plus transparent et plus prospère pour tous ses citoyens. En cette période de défis et d’incertitudes, la voix du Grand Serigne de Dakar résonne comme un phare dans l’obscurité, guidant le peuple sénégalais vers un avenir meilleur.


LEDAKAROIS

Redressement fiscal : le Fisc réclame 4 milliards F CFA à Summa Construction Sénégal

La Direction générale des impôts et domaines (DGID) du Sénégal est actuellement en contentieux avec Summa Construction Sénégal, une entreprise turque renommée pour ses contributions majeures aux infrastructures du pays, notamment l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD), le stade Abdoulaye-Wade, le Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD) et Dakar Arena.

Récemment, Summa a fait l’objet d’un redressement fiscal substantiel de 4 milliards de francs CFA. Selon le journal Libération, la DGID a identifié plusieurs irrégularités fiscales dans les comptes de l’entreprise. En réponse, Summa Construction a contesté cette mesure, affirmant que les faits reprochés concernent en réalité Summa Turizm Sénégal, une autre entité liée.

Pour défendre sa position, Summa Construction a déposé, le 16 mai 2024, une assignation en contestation de saisie-vente suite à une procédure de recouvrement forcé initiée par les services fiscaux. Cette contestation vise à annuler la saisie-vente ordonnée par la DGID, que l’entreprise considère injustifiée.

L’affaire a été examinée discrètement par la Cour d’appel de Dakar le jeudi 23 mai, mais a été reportée au 7 juin pour permettre à la DGID de présenter ses observations. Ce report donne à la société turque un délai supplémentaire pour préparer sa défense et tenter de clarifier les allégations de la DGID.

Un impact potentiel sur les projets futurs

Ce différend fiscal pourrait avoir des répercussions importantes sur les futurs projets de construction de Summa au Sénégal, ainsi que sur les relations entre le gouvernement sénégalais et les entreprises turques opérant dans le pays. L’issue de cette affaire sera suivie de près par les acteurs économiques et financiers, compte tenu des investissements significatifs réalisés par Summa dans le développement des infrastructures sénégalaises.

Antécédents de Summa au Sénégal

Summa Construction est bien connue au Sénégal pour son rôle dans la réalisation de plusieurs projets d’envergure :

  • Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) : Achevé en 2017, cet aéroport moderne a remplacé l’ancien Aéroport Léopold Sédar Senghor.
  • Stade Abdoulaye-Wade : Ce stade de dernière génération est devenu un symbole du sport au Sénégal.
  • Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD) : Un lieu clé pour les conférences internationales et les événements diplomatiques.
  • Dakar Arena : Une arène polyvalente utilisée pour des événements sportifs et culturels.

Ces réalisations ont renforcé la réputation de Summa en tant qu’acteur clé dans le développement des infrastructures sénégalaises.

Le différend fiscal entre la DGID et Summa Construction Sénégal soulève des questions sur la gestion des finances des grandes entreprises étrangères au Sénégal. Le résultat de ce contentieux pourrait non seulement affecter Summa, mais aussi influencer la manière dont les autorités sénégalaises gèrent les relations fiscales avec les entreprises étrangères. La prochaine audience prévue le 7 juin sera déterminante pour la suite de cette affaire.

« Parcours d’un combattant » : Dix choses à savoir sur Bah Diakhaté

Avec l’imam Cheikh Tidiane Ndao, l’activiste Bah Diakhaté sera jugé ce lundi devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Placé sous mandat de dépôt jeudi dernier, il est poursuivi pour « diffusion de fausses nouvelles et offense à une personne exerçant tout ou partie des prérogatives du président de la République ». Le journal L’Observateur a retracé sa vie, révélant un parcours riche en événements et en rebondissements. Voici dix choses à savoir sur Bah Diakhaté.

1. Origines et Enfance à Pikine-Ouest

Né il y a 48 ans à Pikine-Ouest, une commune de Dakar, Bah Diakhaté s’est distingué dès son jeune âge dans le milieu scolaire et associatif. Malgré de bons résultats scolaires, il n’a pas brillé en tant que gardien de buts de l’ASC Thiossane. Rapidement, il abandonne le football pour se concentrer sur ses études.

2. Formation Militaire

Après avoir obtenu son baccalauréat au lycée Limamoulaye de Guédiawaye, Bah Diakhaté surprend son entourage en intégrant le Centre d’instruction militaire de Dakar-Bango. Il choisit cette voie pour soutenir financièrement sa famille, démontrant ainsi son sens du sacrifice.

3. Service en Casamance

Devenu soldat d’infanterie, Bah Diakhaté est envoyé en Casamance où il se confronte aux éléments armés du MFDC. Il y acquiert une connaissance approfondie de la région, marquant le début de son engagement militaire.

4. Mission de l’ONU et Démission

Déployé ensuite en République démocratique du Congo dans le cadre d’une mission de l’ONU, il apprend le décès de sa mère, un événement qui précipite sa démission de l’Armée. Bien que les raisons exactes restent floues, il semble que des tensions avec un supérieur aient influencé sa décision.

5. Engagement Religieux

Après sa démission, Bah Diakhaté se tourne vers la religion, dirigeant les prières à la mosquée Ibadou Rahman de Pikine. Il se rend en Mauritanie pour approfondir ses connaissances en jurisprudence islamique.

6. Directeur de Cabinet

Il devient ensuite directeur de cabinet de Pape Gorgui Ndong, maire de Pikine-Ouest. Durant la pandémie de Covid-19, il se distingue en refusant que sa famille bénéficie de l’aide alimentaire publique, mettant en avant son intégrité.

7. Nouvelle démission

Après la défaite de Benno Bokk Yakaar aux élections locales de 2022, Bah Diakhaté a démissionné de son poste à la mairie de Pikine-Ouest, refusant de travailler sous un maire d’un autre camp politique.

8. Création de « Baatu Deug » TV

En 2020, il a lancé la plateforme « Baatu Deug » TV pour sensibiliser les populations sur divers sujets. Rapidement, la chaîne a gagné en popularité grâce à ses émissions incendiaires, notamment contre Ousmane Sonko, leader de Pastef.

9. Préparation à l’arrestation

Conscient des risques, Bah Diakhaté avait préparé sa famille à son arrestation imminente. Il leur avait confié qu’il était probable qu’il soit arrêté, anticipant les actions des autorités.

10. Autres poursuites judiciaires

En plus des accusations actuelles, Bah Diakhaté fait face à deux autres plaintes : l’une de l’ancien coordonnateur de And Samm Jikko Yi pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles, et l’autre de la famille de l’adjudant-chef Didier Badji pour « atteinte à l’image, à l’honorabilité et au professionnalisme d’un agent de l’État, diffusion de fausses nouvelles et complicité de diffusion de fausses nouvelles ».

Ce parcours complexe et tumultueux de Bah Diakhaté met en lumière les multiples facettes de sa personnalité et les défis qu’il a affrontés tout au long de sa vie. Son procès est attendu avec intérêt par le public, qui suit de près cette affaire.

Fuite sur la conduite principale de l’ALG1 : Perturbations dans la fourniture de l’eau à Dakar et ses environs

La SEN’EAU a annoncé des perturbations dans la fourniture de l’eau dans plusieurs quartiers de Dakar et ses environs en raison d’une fuite survenue sur la conduite principale de l’ALG1. Cette information a été rendue publique par un communiqué de la société concessionnaire ce dimanche.

Selon le communiqué, la fuite a été enregistrée à hauteur du village de Yamane à Louga, entraînant des interruptions dans la distribution de l’eau dans plusieurs localités, dont Louga, Tivaouane, Thiès, Rufisque, Dakar et sa banlieue.

Les équipes d’intervention de la SEN’EAU sont actuellement mobilisées sur le terrain pour procéder aux réparations nécessaires. Les responsables de la société ont indiqué que la situation devrait revenir progressivement à la normale dès la fin des travaux, prévue au courant de la soirée.

En attendant, un dispositif de camions-citernes sera mis en place pour soulager les zones les plus impactées par ces perturbations. La SEN’EAU a également présenté ses excuses à ses usagers pour les désagréments causés.

Les résidents des zones affectées sont invités à faire preuve de patience et à prendre les mesures nécessaires pour gérer cette situation temporaire. La SEN’EAU assure qu’elle met tout en œuvre pour rétablir la distribution de l’eau dans les plus brefs délais.

Pour plus d’informations, les clients peuvent contacter le service clientèle de la SEN’EAU ou consulter les mises à jour sur le site web de la société.

Tivaouane Peulh: Tensions autour d’un litige foncier à la quasi-paroisse l’Enfant Jésus-de-Prague

La quasi-paroisse l’Enfant Jésus-de-Prague à Tivaouane Peulh est le théâtre d’un conflit foncier bouillant opposant les fidèles catholiques à un promoteur revendiquant une partie du site. Acquis en 1999 par l’Archidiocèse de Dakar, le terrain a été objet de délibération de la communauté rurale de Sangalkam dès 2001.

Dimanche dernier, après la messe, des centaines de fidèles, arborant brassards et foulards rouges, ont investi le site pour exprimer leur indignation et exiger une décision de justice définitive sur la propriété du terrain. Maurice Diouf, porte-parole des plaignants, a rappelé un premier conflit avec la famille Maguette NIASSE depuis 2017, toujours en suspens malgré les tentatives de médiation.

Un deuxième conflit a éclaté 15 ans plus tard, impliquant des promoteurs immobiliers comme Modou Makhfousse SYLLA et Mamadou NDIAYE, perturbant régulièrement les offices du Dimanche. Les fidèles ont résisté à la tentation de répondre par la force, mais dénoncent désormais des agressions répétées.

En exprimant leur préoccupation pour la paix sociale, les fidèles ont remercié l’État du Sénégal pour la reprise des travaux de l’église d’APIX tout en attirant son attention sur le terrain contigu devant abriter le presbytère, revendiqué par un promoteur immobilier pour y ériger un centre commercial.

Les plaignants ont également sollicité un terrain pour les lieux de culte du secteur des Saints Innocents de Niaga, où les offices se tiennent dans une maison prêtée par un fidèle. Malgré des démarches auprès des autorités locales depuis plus de cinq ans, aucune action concrète n’a été entreprise jusqu’à présent, laissant les fidèles dans l’expectative.

Ligue 1 : Teungueth FC Sacré Champion

Teungueth FC a été sacré champion du Sénégal à l’issue de la 25e et avant-dernière journée jouée ce dimanche. Le club rufisquois, qui avait besoin d’une victoire pour remporter le titre, a battu Génération Foot (1-0) dans un match crucial.

Le match décisif a vu Teungueth FC s’imposer grâce à un but marqué par le défenseur central Sidy Sow à la 47e minute. Cette victoire a permis à Teungueth FC de s’assurer le titre avant même la dernière journée du championnat.


Ce titre est le deuxième dans l’histoire de Teungueth FC, après celui remporté en 2021. Le club a montré une grande régularité et une performance impressionnante tout au long de la saison, se distinguant par une défense solide et une attaque efficace.


Le match contre Génération Foot était particulièrement tendu, avec les deux équipes se battant ardemment pour chaque balle. Teungueth FC a su gérer la pression et maintenir son avantage jusqu’au coup de sifflet final, assurant ainsi leur victoire et le titre de champion.


Cette victoire est non seulement un accomplissement pour les joueurs et le staff de Teungueth FC, mais aussi une fierté pour les supporters et la ville de Rufisque. Elle confirme également la place de Teungueth FC comme l’une des équipes dominantes du football sénégalais.


Après le match, l’entraîneur de Teungueth FC a exprimé sa satisfaction et sa fierté pour l’équipe : « Nous avons travaillé dur toute la saison et cette victoire est le résultat de l’engagement et de la détermination de chacun des joueurs. Nous sommes fiers de ramener ce titre à Rufisque. »

Le capitaine de l’équipe a également partagé son enthousiasme : « C’est un moment incroyable pour nous tous. Nous avons donné le meilleur de nous-mêmes et nous sommes récompensés. Nous remercions nos supporters pour leur soutien inconditionnel. »


La victoire a été célébrée avec enthousiasme par les supporters de Teungueth FC, qui ont envahi les rues de Rufisque pour fêter le succès de leur équipe. Des scènes de joie et de fête ont été observées, témoignant de l’importance de ce titre pour la communauté locale.


Avec ce deuxième titre, Teungueth FC consolide sa position de force dans le football sénégalais. L’équipe cherchera à maintenir cette dynamique et à se préparer pour les futurs défis, y compris les compétitions continentales où elle espère également briller.


Teungueth FC a démontré une fois de plus sa capacité à se hisser au sommet du football sénégalais. Ce titre de champion, acquis grâce à une saison remarquable, est le reflet de l’engagement et du talent de l’équipe. Félicitations à Teungueth FC pour cette victoire bien méritée et bonne chance pour les futurs défis.

ledakarois.sn

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°185 – du 27/05/2024

🔴 ABDOULAYE MAKHTAR DIOP SANS GANT SUR L’ATTITUDE REVANCHARDE DE MACKY SALL : « IL A PERDU LE SENS DE L’ÉTAT »
🔴 ÉVICTION DE THIÈS DU 44e CONGRÈS DE L’AIMF : Réaction ferme du Dr Babacar Diop


🔴 BAL 2024 : L’AS Douanes se qualifie pour les Quarts de Finale
🔴 Ligue 1 : Teungueth FC Sacré Champion

ÉVICTION DE THIÈS DU 44e CONGRÈS DE L’AIMF : Réaction ferme du Dr Babacar Diop

La récente exclusion de la Ville de Thiès du 44ème Congrès de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) à Lausanne a suscité une vive réaction de la part de ses représentants. Le maire de Thiès, Babacar Diop, a vigoureusement dénoncé cette exclusion, la qualifiant d’une insulte à l’histoire et à l’héritage de la ville dans la Francophonie. Cette réaction soulève des questions essentielles sur l’équité et la représentation au sein des organisations francophones internationales.

Pour le maire Babacar Diop, la non invitation de la ville de Thiès à cet événement est ressentie comme un affront. Thiès, une ville emblématique du Sénégal, a une histoire riche et prestigieuse dans la Francophonie. Elle est notamment connue pour avoir été le lieu où le regretté Léopold Sédar Senghor, premier maire de la ville et Père fondateur de la Francophonie, a débuté son engagement politique. L’omission de Thiès de cet événement majeur a été perçue comme une négation de son importance et de sa contribution à la Francophonie.


La réaction de l’édile de la vie met en lumière des questions profondes sur le fonctionnement de l’AIMF. Cette organisation, dont l’objectif est de promouvoir la coopération entre les villes francophones, est-elle réellement inclusive ? Les critères de participation et de représentation reflètent-ils fidèlement la diversité et la richesse des villes francophones à travers le monde ?, se demande Dr Babacar Diop. Il a souligné que certaines villes sont perçues comme étant de « première classe », tandis que d’autres sont reléguées au second plan. Cette hiérarchisation des villes francophones selon des critères souvent hérités de l’époque coloniale est profondément injuste et incompatible avec les valeurs de dignité et d’égalité prônées par la Francophonie moderne.


Face à cette exclusion et à ces inégalités persistantes, Babacar Diop a appelé à une réforme urgente de l’AIMF. Il a précisé l’importance de reconnaître et de valoriser toutes les villes francophones, quel que soit leur statut ou leur taille. « Le moment est venu de repenser le fonctionnement de l’AIMF, » a-t-il déclaré avec détermination. « Si aucun changement n’est opéré, la Ville de Thiès n’hésitera pas à quitter cette organisation. »


Malgré cette exclusion et ces défis, Thiès reste déterminée à défendre ses intérêts et à promouvoir son rayonnement dans la Francophonie. Babacar Diop a affirmé qu’il ne resterait pas silencieux face à une telle injustice et qu’il continuerait à se battre pour que la voix de Thiès soit entendue et respectée. Il a également appelé à la solidarité de toutes les villes francophones qui partagent ses préoccupations et son désir de réforme.


La réaction de Thiès à son exclusion de l’AIMF met en lumière les défis auxquels sont confrontées de nombreuses villes francophones dans leur quête de reconnaissance et de représentation équitables. C’est une lutte pour l’émancipation et la dignité des villes francophones, une lutte qui transcende les frontières nationales et qui incarne les valeurs fondamentales de la Francophonie. En répondant avec fermeté et détermination, Thiès ouvre la voie à un dialogue plus profond et à une action concertée pour un avenir plus juste et plus inclusif pour toutes les villes francophones.


 Le Dakarois

Pep Guardiola sur le départ : Manchester City sous le choc

Pep Guardiola, l’emblématique entraîneur de Manchester City, pourrait bientôt quitter le club, selon une annonce inattendue du Daily Mail. Après huit ans de succès à la tête de l’équipe, Guardiola aurait seulement douze mois restants sur son contrat, ce qui laisse planer le doute quant à son avenir à l’Etihad Stadium.

Alors que Manchester City souhaite que Guardiola prolonge son séjour après avoir remporté 15 trophées majeurs, dont la première Ligue des champions du club, la possibilité d’un départ inquiète la direction. Bien que le club insiste sur le fait qu’aucune indication formelle n’a été donnée par le coach de 52 ans, des sources internes et externes évoquent ouvertement la perspective d’un changement imminent.

Cette nouvelle surprendra sûrement les fans et les rivaux de Manchester City, qui ont vu Guardiola mener l’équipe à six titres de Premier League en sept ans, établissant ainsi de nouveaux standards dans le football anglais. Alors que le club laisse à Guardiola le temps de prendre sa décision, l’avenir de l’une des figures les plus influentes du football moderne reste incertain.

Perturbations dans la distribution d’eau à Dakar et sa banlieue : Réparation en cours »

Des perturbations dans la distribution d’eau potable ont été annoncées à Dakar et sa banlieue, ainsi que dans d’autres localités, en raison d’une fuite sur la conduite principale de l’ALG1, située à hauteur du village de Yamane à Louga. La Sen’eau a confirmé ces informations via un communiqué, précisant que les régions affectées comprennent Louga, Tivaouane, Thiès, Rufisque, Dakar et ses environs.

Des équipes d’intervention de La Sen’eau sont actuellement mobilisées sur le terrain pour réparer la fuite, et il est prévu que la situation revienne progressivement à la normale d’ici la fin des travaux, programmée pour ce soir. Pour soulager les zones les plus touchées, un dispositif de camions citernes sera mis en place.

Les habitants des zones concernées sont invités à faire preuve de patience pendant cette période et à prendre des mesures préventives pour gérer leurs besoins en eau. La Sen’eau s’engage à fournir des mises à jour régulières sur la situation et à travailler diligemment pour rétablir pleinement la distribution d’eau potable dans les zones touchées.

La 38ème édition du Mariage Collectif des Layennes : Une Tradition Respectueuse et Symbolique

Chaque année, à l’approche de la fête du mouton, la communauté Layène se prépare avec enthousiasme pour célébrer le Mariage Collectif, un événement empreint de tradition et de valeurs. Cette année, la 38ème édition de cette cérémonie aura lieu le samedi 08 juin 2024 à Malika, sous l’égide du Dahira Ansarou Lahi.

Contrairement à certaines idées préconçues, le Mariage Collectif n’est ni un mariage arrangé ni un mariage forcé. Au contraire, il repose sur le consentement mutuel des futurs époux, l’accord des parents et la présence des tuteurs, garantissant ainsi le respect des préceptes religieux et des valeurs communautaires.

Une des particularités de cet événement est la fixation d’une dot symbolique, établie cette année à 10 000 francs, permettant à un grand nombre de fidèles de concrétiser leur engagement dans le cadre de cette cérémonie collective. Cette somme symbolique souligne l’importance de l’union et de la solidarité au sein de la communauté Layène.

Le Mariage Collectif des Layennes représente bien plus qu’une simple cérémonie : il incarne la pérennité des traditions, le respect des valeurs religieuses et le renforcement des liens au sein de la communauté.

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