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Appel à la Prudence dans l’Organisation des Assises de la Justice

Monsieur le Président Diomaye,

Je me permets de vous adresser cette lettre afin d’exprimer quelques préoccupations concernant les prochaines assises de la justice prévues pour le mardi 28 mai.

Tout d’abord, je souhaite souligner l’importance de gagner du temps en évitant de nous égarer dans des débats stériles et des distractions politiques. L’affaire récente impliquant Bah Diakhaté illustre bien le fait que ce sont les hommes politiques qui ont souvent des problèmes avec la justice, plutôt que l’inverse. Les réactions changeantes des acteurs politiques selon leur positionnement par rapport au pouvoir en sont une preuve flagrante.

En ce qui concerne le procès de Bah Diakhaté, il semble inapproprié de poursuivre quelqu’un pour un délit lorsque la personne supposée offensée n’a pas porté plainte. De telles actions risquent de miner la confiance du public dans le système judiciaire.

Quant aux assises de la justice, je vous encourage vivement à éviter de réinventer la roue en revisitant le rapport du Comité de Concertation sur la Modernisation de la Justice de 2018. Ce rapport, élaboré sous le magistère de Souleymane Teliko, regorge de recommandations précieuses qu’il serait judicieux d’appliquer pour une justice réconciliée avec les citoyens.

Enfin, je vous exhorte à ne pas transformer ces assises en une diversion politique visant à détourner l’attention des véritables problèmes et urgences auxquels notre pays est confronté. Il est crucial de rester concentré sur les véritables questions et de ne pas perdre de vue l’objectif principal : une justice équitable et accessible pour tous.

Je vous remercie de votre attention et vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations distinguées.

Détournement de fonds au Conseil départemental de Tivaouane : La Présidente Seynabou Gaye Touré accusée par le vice-président

Une plainte pour détournement de fonds secoue le Conseil départemental de Tivaouane. Le vice-président de l’institution, Alioune Fall, a saisi l’Office national de lutte contre la fraude (OFNAC) pour dénoncer sa présidente, Seynabou Gaye Touré, accusée de pratiques financières douteuses.

Alioune Fall accuse Mme Touré de « détournement de fonds et conflit d’intérêt », affirmant que la gestion des fonds du Conseil départemental par la présidente est marquée par des « activités très louches ». Selon lui, une convention de financement destinée aux femmes a été détournée.

Le Conseil départemental de Tivaouane aurait signé une convention de financement avec une structure nommée SUNUCOM. Pour la mise en œuvre de cette convention, le Conseil a déboursé 15 millions FCFA pour une durée de 16 mois. À l’issue de cette période, les fonds devaient être restitués aux caisses du Conseil. Or, selon Alioune Fall, à la fin de la convention, aucun franc n’a été retourné.

Malgré l’échéance de la convention, la présidente et le Conseil refusent de s’exprimer sur cette affaire. Alioune Fall affirme avoir demandé à voir les exemplaires de la convention, le procès-verbal d’attribution des prêts, et les marchés du Conseil départemental. Cependant, aucune réponse n’a été reçue, même après un recours adressé au préfet du département de Tivaouane.

Alioune Fall pointe également un conflit d’intérêt, affirmant que la présidente et certaines conseillères ont bénéficié des prêts, créant une situation de fraude. Il dénonce également le fait que des conseillers départementaux sont attributaires de marchés publics du Conseil départemental, ce qui constitue une violation des textes régissant le fonctionnement des collectivités locales.

Ces graves accusations ont conduit à une plainte officielle auprès de l’OFNAC, qui devrait ouvrir une enquête pour faire la lumière sur cette affaire. La situation pourrait déboucher sur des sanctions sévères si les allégations de détournement de fonds et de conflit d’intérêt sont avérées.

L’affaire du Conseil départemental de Tivaouane révèle des dysfonctionnements potentiels graves dans la gestion des fonds publics. Elle met en lumière la nécessité d’une transparence accrue et d’un contrôle rigoureux des finances des collectivités locales pour éviter de tels scandales. Les prochaines étapes de l’enquête seront cruciales pour déterminer les responsabilités et restaurer la confiance dans les institutions locales.

Partenariat : les nouveaux cheveaux de Troie de Paris

En 1962, juste après la conspiration pour écarter et neutraliser le Président du Conseil et Chef du gouvernement Mamadou Dia, la France contrôlait presque 80% de l’économie du Sénégal, alors agraire et primaire…établissement de commerce, banques, assurances, port, aéroport, produits pétroliers, industries et services la métropole contrôlait et dominait, l’arrimage et la garantie du F cfa permettait un flux unidirectionnel des ex- colonies  à la France. 

Après 60 ans d’indépendance  le capitalisme néo – colonial qui fait main basse sur notre pays s’est consolidé voire même étendu, il est  soutenu et entretenu par une élite politique et économique installée aux affaires,  formée à l’école f et aux universités françaises qui pérennise la tutelle de Paris dans tous les pays de l’AOF avec Dakar et Abidjan en têtes de pont.  

 

Entre temps pour mieux brouiller les esprits le Conseil des Investisseurs Français au Sénégal – le fameux CIFAS-  de loin le lobby d’affaires le plus puissant du Sénégal contrôle 60 % du PIB  avec la plus grande entreprise du pays Total Sénégal comme membre, s’est mué  en Conseil des Investisseurs européens au Sénégal ou  CIES (Conseil des Investisseurs Européens au Sénégal).   Désormais il faut travailler en rangs serrés  en  y allant avec les alliés au sein de l’UE. Le CIES pèse 5 fois le CNP et la CNES tous réunis….. même la CSS et Eiffage Sénégal y sont membres. Que pèse la chambre de commerce et d’industrie de Dakar devant le CIES ?

 

Total Sénégal avec un chiffre d’affaires de 500 milliards de Fcfa, la Compagnie Sucrière Sénégalaise avec 110 milliards de Chiffre et Eiffage Sénégal dopé par les méga- chantiers du pétrole, du gaz et de l’électricité frôle 400 milliards de Fcfa. Tous membres éminents du CIES. Ou est le capitalisme endogène ou le patronat local. 

 

Pour les besoins de mise en œuvre du TER et BRT, Paris est mieux et plus servi que tout le monde, les rames, locomotives, et wagons du TER et le circuit électrique, guidage et l’exploitation sont facturés à 1 milliards d’Euros avec la majorité dans les sociétés d’exploitation du train de 35 km qui revient par endettement à presque 800 milliards. 

 

Meridiam lui avec le BRT a fourni avec notre garantie et lettre de crédit – le candidat BBY et ex ministre des finances fut trop généreux à leur endroit –  les bus et technologies d’exploitation soit 70% des recettes du BRT. 

 

Mais aujourd’hui c’est un nouveau visage de ce capitalisme envahissant qui prend forme avec de nouveaux relais. Trois sociétés de négoce et montage financier, en effet Ellipse project, Matière S.A et Teranga Surete’ ne sont des entreprises classiques c’est d’abord des courtiers et négociants de haut vol qui s’appuie sur la signature de nos pays, lève des fonds et lignes de crédit dans les banques françaises en Afrique ou nos etats gardent leur peu d’épargne, avec la lettre de garanties de nos ministres finance les équipements et infrastructures avec souvent les entreprises chinoises turques ou marocaines. Pour contourner nos législations sur les marchés publics, il s’arrange dans un pays comme le Sénégal d’affaiblir ses institutions en y installant des DGs au mandat illimix – donc illégal –  qui trouve les pirouettes juridiques pour leur permettre d’opérer. L’essentiel est de nous narguer tout en gardant son marocain en sacrifiant l’intérêt du Sénégal. 

 

Ainsi ce trio au Sénégal construit auto- ponts, hôpitaux et fournit  technologie aéroportuaire pour au moins de 2 000 milliards par année  à travers  des contrats et autour de  clauses que personne ne peut pénétrer même notre administration des impôts. Hormis les expatriés, ces trois entreprises n’emploient pas plus de  100 personnes et n’ont pas pignon sur rue à Dakar en tout cas. 

 

C’est ce schéma illégal et opaque  qu’Envol Immobilier avec d’ex – cadres de la banque mondiale et de l’Apix à duplique’ pour les sphères de Diamnadio. Pour leurs projets, c’est une banque burkinabè qui lève les fonds et assure le financement.

 

C’est donc  un endettement à très haute fréquence pour nos états ou un hôpital, un autopont, un stade, un building pour l’administration ou les Nations Unies  est surfacture’ à hauteur de 600 % car supportant le prêt et les services de ses prêts et bien sur les marges et profits pour eux et leurs affidés à Paris et Dakar.  Un vrai schéma de blanchiment et de transfert illicite avec bien sur la complicité de notre Banque Centrale.    

 

Avec ce modus – operandi notre secteur du BTP à perdu  18 000 milliards de Chiffre d’affaires et presque 750 000 postes de travail sur la période 2012 à 2024  tant français, chinois, turques, indiens , marocains, tunisiens et même ivoiriens sont venus s’arroger des parts de marché de travaux et fournitures qui revenaient de droit  aux  entreprises authentiquement sénégalaises avec surtout une main d’œuvre locale. C’est toujours le prétexte de l’endettement adossé à un pays tiers avec bien sûr la garantie de notre trésor public peu adamant pour les étrangers. 

 

Ces  chevaux  de troie du capitalisme rampant parisien : Elipse, Matière, et Teranga sureté  dérouleront à coup sur le tapis à notre Président le 20 Juin à Paris, espérons seulement, comme à son habitude Son Excellence BDF puisse  leur  rétorquer que désormais les paradigmes ont change’ : Senegal comes first…………..

 

Ceux qui nous font croire que Paris s’intéresse plus à l’Angola, l’Egypte Nigeria, et Afrique du Sud etc… Elysée lui piaffe d’impatience de recevoir BDF. Nos politiciens dont cet ex- parlementaire chômeur n’ont pas le niveau pour comprendre la mutation en cours dans les relations complexes  franco – africaines surtout dans ses aspects financiers et commerciaux. Si nos pays n’ont plus d’intérêt pour PARIS que le trésor français la lâche la bride monétaire et nos avoirs en or..

 

Moustapha DIAKHATE 

Expert en Infrastructure et Énergie

« Visite de la SOMISEN à Kédougou : Engagement Ministériel pour un Développement Intégré »

Le Directeur Général de la SOMISEN, accompagné d’une délégation ministérielle, a effectué une visite remarquée à Kédougou, explorant les sites de Falémé et Sansamba. Accompagné des Ministres des Mines, du Travail, de l’Environnement, de l’Éducation et des Forces Armées, cette initiative témoigne de l’importance accordée au développement socio-économique de la région. Cette visite souligne l’engagement collectif en faveur de la valorisation des ressources minières dans le respect des normes environnementales et du bien-être des travailleurs. Les discussions et les rencontres sur le terrain ont permis d’échanger sur les défis et les opportunités liés à ces projets, avec un accent particulier sur l’éducation et la sécurité des populations locales. Cette initiative marque une étape cruciale dans la consolidation des partenariats entre le gouvernement, les acteurs économiques et les communautés locales pour un développement durable et équitable.

Stratégies pour la baisse des prix des denrées alimentaires au Sénégal.Par (Aly Tounkara , ingénieur polytechnicien en génie civil)

La baisse des prix des denrées alimentaires au Sénégal est une priorité nationale pour améliorer la sécurité alimentaire et le bien – être économique. Aly Tounkara ingénieur polytechnicien en génie civil projette quelques stratégies axées sur la production agricole, la valorisation de l’espace foncier , le renforcement des sites industriels, la réalisation des infrastructures hydrauliques et hydrogéologiques, la promotion de l’agriculture de contre – saison et la sensibilisation des jeunes à l’agriculture.
1/ Production Agricole
 » Son objectif est d’augmenter la production agricole pour répondre à la demande intérieure et réduire la dépendance aux importations. Pour se faire il est impérativement qu’il y ait des actions telles que : la formation et encadrement des agriculteurs en mettant en place des programmes de formation pour les agriculteurs sur les techniques modernes de culture, la gestion durable des terres et l’utilisation efficace des intrants. Fournir des subventions pour l’achat de semences améliorées, d’engrais et de matériels agricole , faciliter l’accès au crédit à des taux préférentiels pour les agriculteurs  » a indiqué M. Tounkara. Investir dans la recherche agricole pour développer des variétés de culture adaptées au climat et au sols locaux.
2/ Valorisation de l’espace foncier des terres à usage agricole. Optimiser l’utilisation des terres agricoles disponibles pour maximiser la production. Là il va falloir faire la cartographie et cadastre agricole pour réduire une cartographie détaillée des terres agricoles et créer un cadastre pour une gestion efficace des terres. Concernant l’aménagement et irrigation, cet ingénieur polytechnicien en génie civil estime qu’il est nécessaire de développer des projets d’aménagement agricole et des systèmes d’irrigation pour les terres non cultivées ou sous – utilisées . Il a aussi mis des accents sur la réglementation et sécurisation foncière en renforçant les politiques de sécurisation foncière pour encourager les investissements à long terme des agriculteurs a plaidé Aly Tounkara.
3/ Renforcement des sites industriels.
 » Là, il sera nécessaire d’accroître la capacité de transformation et de conservation des produits agricoles pour ajouter de la valeur et réduire les pertes post – récolte. à travers des actions de création de zones Agro- industrielles en établissant des zones dédiées à l’agro- industriels avec des infrastructures appropriées ( électricité, eau , routes …) Des infrastructures de stockage et de transformation, en construisant des entrepôts de stockage et des unités de transformation modernes pour les produits agricoles. Encourager les partenaires entre le secteur public et privé pour financer et gérer les sites industriels.
4/ Réalisations des infrastructures hydrauliques et hydrogéologiques ; à travers la construction de barrages et réservoirs en mettant en place des infrastructures pour la collecte des systèmes de l’ eau. La construction des forages de puits et développement de systèmes d’irrigation, gestion intégrée des ressources en eau.
5/ Boostage de l’agriculture ( culture de contre – saison) par la promotion des cultures de contre – saison, assistance technique, amélioration des infrastructures d’irrigation.
6/ Sensibilisation et orientation des jeunes dans l’agriculture. En les encourageant à s’engager dans l’agriculture pour assurer la relève générationnelle et l’innovation dans le secteur par un programme de formation et d’apprentissage qui sera accompagné par des programmes éducatifs et des stages pratiques en agriculture pour les jeunes  » a t-il fait savoir .

Aly Tounkara ingénieur polytechnicien en génie civil, coordonnateur national du mouvement convergence citoyenne Tabax sa Réw ; membre de la conférence des leaders de la coalition Diomaye président.

Correction des Copies des Examens : Moustapha Guirassy Reprécise ses Propos

L’allusion faite aux enseignants qui corrigent des copies d’élèves en temps record est loin d’être une stigmatisation du comportement de ces enseignants. Je ne faisais que partager par empathie un message d’un enseignant relatant un épisode de sa vie de correcteur qu’il avait par la suite beaucoup regretté. Et par honnêteté intellectuelle, et pour son respect pour l’élève et l’école, il avait jugé opportun de partager ce message avec le ministre de l’Education que je suis.


Il déplorait dans ce message la charge excessive de correction de copies dans des délais extrêmement courts. Sous une aussi forte pression de temps, il ne pouvait dès lors garantir la rigueur, l’équité, la justice et l’impartialité dans l’exécution de la tâche de correcteur. Il craignait fort d’avoir ainsi causé du tort à certains élèves indépendamment de sa volonté.


Pour ma part, je n’ai aucun doute sur la conscience élevée des enseignants dans l’exercice du métier dont les contraintes et les exigences sont connues et reconnues par tous. Pour être du secteur, j’ai plusieurs fois eu la preuve que les enseignants dans leur écrasante majorité remplissaient en toutes circonstances, leurs obligations professionnelles. Ces enseignants travaillent dans des conditions difficiles et s’acquittent, sans broncher, de leurs obligations professionnelles. C’est justement pour faire le plaidoyer de ces agents de l’ombre, que j’ai évoqué dans une haute instance telle que celle du Conseil interministériel présidée par le PM, cet exemple donné par un enseignant lui-même et relatant les conditions précaires dans lesquelles il se trouvait pour corriger un nombre de copies énorme en peu de temps. Cela signifie tout simplement pour le ministre que je suis, que le déficit criard d’enseignants pourrait expliquer cette situation.


Par conséquent, il ne s’agit pas d’une stigmatisation, mais plutôt d’une plaidoirie pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants. Une mauvaise interprétation a donc amené certains à considérer que les enseignants sont responsables de cet état de fait. Mais mon rôle est de corriger en améliorant leurs conditions de travail qui passe par l’augmentation du nombre d’enseignants et de correcteurs aux examens. La justice et l’équité passent aussi par cette amélioration des conditions de travail.


Si nous voulons changer le système, aucun sujet ne doit être tabou. Discutons de tout dans un esprit positif et constructif pour progresser.


Chers enseignants, vous êtes au cœur de l’école et de sa transformation. Je suis avec vous. Nous sommes ensemble.

Mamadou Moustapha Mamba GUIRASSY
Ministre de l’Éducation nationale

Violente attaque armée au marché de Léfakho : 2 millions FCFA dérobés, des ministres attendus sur place

Hier soir, vers 21 heures, le village de Léfakho, situé dans la commune de Khossanto, arrondissement de Sabodala, département de Saraya, a été le théâtre d’une attaque armée d’une rare violence. Huit malfaiteurs, armés de kalachnikovs, ont pris d’assaut le marché local, semant la terreur parmi les habitants.

Selon des témoins contactés par Seneweb, les assaillants ont fait irruption dans le village et ont commencé à tirer en l’air pour intimider les habitants. L’objectif de cette démonstration de force était clair : semer la panique pour faciliter leur vol. En quelques minutes, ils se sont emparés de deux millions FCFA, une somme considérable pour les commerçants locaux.

Dans leur fuite, les malfaiteurs ne se sont pas contentés de voler de l’argent. Ils ont également agressé un jeune orpailleur, le frappant avec des objets contondants et lui infligeant des égratignures sur le bras gauche. Cette agression a ajouté à l’horreur de la scène, laissant la communauté sous le choc.

Alertés rapidement, les éléments de la brigade de gendarmerie territoriale de Khossanto se sont rendus sur les lieux pour procéder aux constatations d’usage et ouvrir une enquête. Leur présence a été cruciale pour sécuriser la zone et tenter de rassurer les habitants après cette attaque traumatisante.

La gravité de l’incident a poussé les autorités à réagir promptement. Six ministres, dont celui des Mines, sont attendus sur place pour évaluer la situation et apporter leur soutien aux victimes. Cette visite de haut niveau souligne l’importance de la sécurité dans les régions minières, souvent ciblées par des bandes armées en raison de la richesse générée par l’orpaillage.

En réponse à cette attaque, des mesures de sécurité renforcées sont mises en place dans la région. Les autorités locales et nationales s’engagent à prendre toutes les dispositions nécessaires pour protéger les populations et leurs biens, et pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent.

L’attaque armée au marché de Léfakho est un rappel brutal des défis sécuritaires auxquels sont confrontées les régions éloignées du Sénégal. La promptitude de la réaction des forces de l’ordre et des autorités nationales montre une détermination à lutter contre ces actes de violence. En attendant, la communauté de Léfakho reste dans l’attente d’une justice rapide et de mesures concrètes pour assurer leur sécurité à long terme.

Dakar : Un prêtre sauvagement agressé à la machette

Le Père François Diagne, prêtre sénégalais en vacances dans son pays natal, a été victime d’une attaque brutale alors qu’il se préparait à assister au pèlerinage marial de Popenguine. L’agression s’est produite vendredi soir, aux alentours de 21 heures, sur l’autoroute à péage entre les quartiers Pompiers et Dalifort à Dakar.

Dans un audio bouleversant, le Père François Diagne raconte les événements terrifiants. « J’ai été agressé hier (vendredi) sur l’autoroute à péage vers 21h en plein Dakar entre Pompiers et Dalifort. Ma voiture a eu un problème au moment où je cherchais à redémarrer l’agresseur est arrivé avec la machette. Il a pris ma pochette et m’a demandé mon téléphone. Je ne savais même plus que mon téléphone se trouvait dans ma poche. Il a voulu m’attaquer et j’ai voulu attraper ses mains. Il a tiré la machette et m’a déchiré les deux mains. Merci et priez pour moi », explique-t-il, la voix empreinte de douleur.

Cette agression sauvage choque et indigne la communauté. Le Père François Diagne, venu d’Espagne où il réside, a été surpris par cet acte de violence en plein cœur de Dakar. Son témoignage met en lumière la vulnérabilité des citoyens face à la criminalité croissante dans certaines zones de la capitale.

Le Père Diagne a été rapidement pris en charge pour ses blessures. Les autorités religieuses et civiles ont appelé à prier pour sa guérison et à se montrer solidaires face à cette épreuve. La communauté chrétienne et les habitants de Dakar sont invités à unir leurs prières pour le prompt rétablissement du Père François.

Cet incident met en lumière la nécessité d’améliorer la sécurité sur les routes et dans les quartiers de Dakar. Les autorités locales sont appelées à renforcer les mesures de sécurité pour prévenir de tels actes de violence et garantir la sécurité de tous les citoyens, qu’ils soient résidents ou visiteurs.

La violente agression du Père François Diagne est un rappel brutal des défis sécuritaires auxquels font face les habitants de Dakar. En cette période difficile, la communauté est appelée à la prière, à la solidarité, et à exiger des mesures efficaces pour garantir la sécurité de tous. Prions pour la guérison rapide du Père François Diagne et espérons que des actions concrètes seront entreprises pour prévenir de tels actes à l’avenir.

« Condamnation pour détournement de fonds : 5 ans de prison ferme pour l’ancien gestionnaire de Kolda »

Le verdict est tombé dans l’affaire de détournement de fonds impliquant l’ancien gestionnaire de la région médicale de Kolda, Mamadou Ba. Condamné à 5 ans de prison ferme et à une amende d’un million de francs CFA, il a également été ordonné la confiscation de tous ses biens et la restitution de l’argent volé, soit un montant dépassant les 55 millions de francs CFA.

Mamadou Ba a été reconnu coupable d’escroquerie, de faux et usage de faux dans des documents administratifs, ainsi que de détournement de deniers publics. Cette sentence marque une étape importante dans la lutte contre la corruption et la malversation des fonds publics, démontrant la volonté des autorités de punir sévèrement les actes de corruption.

Le nouveau directeur du Coud met en place de nouveaux horaires de travail à l’UCAD

Dr. Ndéné Mbodj, le récemment installé directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), a pris des mesures significatives concernant les horaires de travail au sein de l’institution. Dans une circulaire publique, il a annoncé que ces mesures sont en accord avec les directives présidentielles énoncées dans une lettre adressée aux fonctionnaires et agents de l’administration le 08 avril 2024.

Conformément aux dispositions de l’article 3 du règlement intérieur du personnel, les nouveaux horaires seront en vigueur dès à présent. Du lundi au jeudi, les agents sont tenus de pointer à 08h et de travailler jusqu’à 16h30, avec une pause d’une heure entre 13h30 et 14h30. Le vendredi, la journée de travail se termine à 17h, avec une pause prolongée d’une heure et demie, de 13h00 à 14h30.

Le directeur général du Coud a également souligné l’importance de la ponctualité et de la rigueur dans le respect de ces horaires. Ainsi, une fiche journalière de pointage systématique sera mise en place dans chaque pôle de coordination et transmise au secrétariat du Chef des services administratifs pour analyse et suivi.

Cette décision vise à optimiser la productivité et l’efficacité des services du Coud, tout en garantissant une meilleure gestion du temps et des ressources humaines. Elle s’inscrit dans une démarche de modernisation et de professionnalisation de l’institution, visant à offrir un service de qualité à la communauté universitaire de Dakar.

La Banque Africaine de Développement met le cap sur l’électrification durable en Afrique

La Banque Africaine de Développement (BAD) a annoncé son initiative révolutionnaire « Desert to Power », un ambitieux projet visant à transformer la région sahélienne en une puissante centrale solaire. Couvrant 11 pays, dont le Sénégal, cette initiative vise à fournir de l’électricité à 250 millions de personnes d’ici 2030, réduisant ainsi la dépendance aux combustibles fossiles et stimulant le développement économique régional.

L’approbation récente du Projet d’interconnexion électrique de 225 kV Mauritanie-Mali par la BAD est un pas de plus vers cet objectif, facilitant l’importation annuelle de 600 GWh d’électricité renouvelable. Avec un financement provenant de fonds climatiques internationaux, des ressources de la BAD et du Fonds pour l’énergie durable en Afrique, cette initiative bénéficie d’un soutien financier solide.

À ce jour, « Desert to Power » compte déjà 10 projets d’investissement et plus de 15 opérations d’assistance technique, recevant des éloges tant des décideurs politiques que des médias internationaux. En s’attaquant à la dépendance aux combustibles fossiles et en répondant aux besoins énergétiques croissants du continent, cette initiative pourrait transformer le paysage énergétique de l’Afrique pour les générations à venir, offrant ainsi un avenir plus brillant et durable pour tous.

Le Sénégalais et la nouvelle maladie du « selfitis »

La tendance du narcissisme en ligne, particulièrement visible à travers le phénomène du selfie, prend des proportions alarmantes. En Inde, depuis 2017, le selfie compulsif est classé parmi les troubles comportementaux graves, au même titre que la schizophrénie et les troubles bipolaires, selon le site des Inrocks. Au Sénégal, cette nouvelle pathologie continue de faire des victimes, révélant un mal-être profond dans notre société.

Récemment, un tragique accident sur l’autoroute a mis en lumière les conséquences dramatiques de cette obsession. Un proche d’une des victimes a dénoncé la passivité des témoins. « Tout le monde était occupé à filmer, personne n’est venu lui porter secours », a-t-il déploré. Ce cri de détresse reflète la gravité de la situation et les symptômes du « selfitis » qui se manifestent de manière inquiétante chez nous.

Aujourd’hui, il ne se passe plus un moment sans que quelqu’un n’appuie sur le déclencheur de son smartphone, obsédé par la recherche d’un « scoop ». Devenus des stars des réseaux sociaux, nous sommes prêts à tout pour satisfaire nos followers, peu importe la sensibilité des images. L’essentiel est de partager l’info, ou plutôt le « cas », le plus rapidement possible, souvent sans égard pour la qualité ou l’éthique. Cette frénésie nous transforme en voyeurs sadiques, mentalement atteints. TikTok, en particulier, exacerbe cette tendance.

Il est crucial de développer une véritable « philosophie du selfie » pour comprendre ce comportement compulsif à vouloir « immortaliser » chaque scène insolite ou dramatique dont nous sommes témoins. Ce besoin de capturer l’instant, souvent au détriment de la sécurité et de l’aide aux victimes, soulève des questions profondes sur notre humanité. Quelle mouche nous a donc piqués ?

Dans le monde des autoportraits, dit-on, l’important c’est l’arrière-plan. Ce dernier n’est pas toujours joyeux, souvent il est très grave, voire pathétique. Cette quête incessante de validation à travers les réseaux sociaux nous éloigne de notre humanité, transformant des situations tragiques en simples arrière-plans pour notre propre gloire.

Le phénomène du « selfitis » au Sénégal nécessite une prise de conscience collective. Nous devons réévaluer nos priorités et redécouvrir l’importance de l’empathie et de l’action désintéressée. Immortaliser des moments est une chose, mais préserver notre humanité en est une autre, bien plus précieuse.

« Bassirou Diomaye Faye félicite les peuples africains à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Afrique »

Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a adressé ses félicitations chaleureuses aux peuples africains à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Afrique. Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, notamment Twitter, le chef d’État sénégalais a salué le courage et la détermination des peuples du continent dans leur marche vers le progrès.

M. Faye s’est particulièrement réjoui du thème de cette année, axé sur l’éducation, soulignant ainsi l’importance cruciale de l’éducation dans le développement et l’essor de l’Afrique. Il a réaffirmé son engagement à travailler en solidarité avec ses homologues africains pour la réalisation des objectifs panafricains, notamment en matière d’intégration, de souveraineté et de développement, dans le but ultime d’améliorer le bien-être des populations africaines.

Cette déclaration reflète l’engagement continu du Sénégal envers l’unité et le progrès de l’Afrique, ainsi que sa volonté de travailler en collaboration avec les autres nations du continent pour surmonter les défis communs et bâtir un avenir meilleur pour tous les Africains

Affaire Bah Diakhaté : Babacar Ba appelle à la clémence malgré des propos jugés « violents »

L’activiste républicain Bah Diakhaté est actuellement incarcéré pour offense au Premier ministre Ousmane Sonko, une situation qui a suscité diverses réactions. Lors de son passage sur le Jury du Dimanche (JDD) sur iRadio, Babacar Ba, président du Forum du Justiciable, a exprimé son avis sur cette affaire.

Babacar Ba a clairement indiqué qu’il ne cautionne pas les propos tenus par Bah Diakhaté et imam Cheikh Tidiane Ndao, les deux prévenus dans cette affaire. Selon lui, leurs déclarations étaient non seulement « violentes » mais aussi « discourtoises ». Toutefois, malgré la gravité des propos, Babacar Ba plaide pour une certaine clémence de la part de la justice sénégalaise.

En ce qui concerne le chef d’inculpation, Babacar Ba a affirmé qu’il est clairement défini et sans ambiguïté. Il a précisé que l’offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République est couverte par l’article 254 alinéa 2 du Code pénal sénégalais. « L’infraction existe bel et bien », a-t-il souligné, tout en reconnaissant que son application dans ce contexte spécifique est peut-être une première.

Babacar Ba a également utilisé cette plateforme pour rappeler l’importance de la responsabilité dans l’exercice de la liberté d’expression. Il a averti les activistes et les lanceurs d’alerte sur les conséquences des écarts de langage. « On ne peut pas se prévaloir de cette liberté d’expression pour s’attaquer à l’honorabilité d’honnêtes citoyens. Il faudrait que l’on revienne à la raison », a-t-il déclaré.

Enfin, le président du Forum du Justiciable a insisté sur le rôle de la société civile, qui, selon lui, doit continuer à défendre la vie privée et l’honorabilité des citoyens. Il a réaffirmé la ligne de conduite de son organisation, consistant à protéger les droits et la dignité des individus tout en encourageant un débat public respectueux et constructif.

L’affaire Bah Diakhaté met en lumière les tensions entre liberté d’expression et respect de l’honorabilité des responsables publics. Babacar Ba, tout en reconnaissant la gravité des propos tenus, appelle à une justice équilibrée et à une responsabilité accrue de tous les acteurs dans le débat public. Cette affaire pourrait bien ouvrir la voie à une réflexion plus large sur les limites de la liberté d’expression et la protection de l’honorabilité des individus au Sénégal.

Lancement de « Le MARCHÉ » : Un nouveau magazine économique pour enrichir le paysage médiatique sénégalais

Le secteur économique et financier du Sénégal s’enrichit d’un nouvel acteur médiatique avec le lancement de « Le MARCHÉ », un magazine mensuel édité par l’Agence Africa Média Finance. Dr Abdou Diaw, à l’initiative de ce projet, a expliqué lors de la présentation officielle que cette publication vise à instaurer et renforcer le débat économique tout en fournissant des informations essentielles aux acteurs de l’écosystème financier.

Une Réponse au Manque de Spécialistes

Face au manque de spécialistes et de référents dans le secteur de l’économie sénégalaise, « Le MARCHÉ » se veut un support crucial pour les financiers et les économistes. « C’est un support pour instaurer, renforcer le débat économique, mais aussi pour que l’économie et la finance puissent occuper une place beaucoup plus importante dans les médias en général », a déclaré Dr Diaw. Ce magazine ambitionne de devenir une référence mensuelle pour l’étude des statistiques et de l’évolution de l’économie du Sénégal.

Un Outil Pédagogique et Accessible

Le lancement de « Le MARCHÉ » inclut également une plateforme digitale, permettant aux utilisateurs d’accéder en temps réel à des informations économiques et financières. Cette complémentarité entre le magazine papier et la plateforme en ligne offre une couverture exhaustive et dynamique des sujets financiers. « Nous avons un magazine papier, qui est mensuel avec plusieurs rubriques en relation avec la technologie, la finance, le marché des titres, de la Bourse. Nous avons aussi une plateforme en ligne qui fournit des informations économiques et financières en temps record. Et, ce sont les deux supports qui se complètent par l’information », a précisé Dr Diaw.

Dynamiser le Journalisme Économique

Dr Diaw souligne également l’importance de pousser les journalistes à s’intéresser davantage à l’économie. Au Sénégal, bien que plusieurs magazines et quotidiens économiques aient existé, beaucoup ont disparu. « L’idée est de mettre en place un support pour instaurer le débat économique, mais aussi pour que la finance puisse occuper une place beaucoup plus importante dans les médias », a-t-il expliqué.

Le magazine vise aussi à rendre l’économie accessible à tous à travers des rubriques pédagogiques. « L’économie est une discipline très compliquée pour certains de nos amis de la presse. Mais, il faut savoir qu’aucune discipline n’est difficile. Il faut juste avoir la passion. C’est d’ailleurs, l’autre dimension de ce magazine : la pédagogie. C’est donner l’information, l’économie et la finance à la portée de tous, à travers des rubriques », a ajouté Dr Diaw.

Une Portée Internationale

Pour surmonter les contraintes géographiques, le fondateur de « Le MARCHÉ » a jugé nécessaire de développer des partenariats numériques et des services de paiement qui permettent d’acquérir le magazine même à l’international. « Il s’agit de permettre à ceux qui n’ont pas la possibilité d’avoir un magazine physique de pouvoir s’inscrire pour une visite. Cette plateforme numérique va nous permettre de leur donner des informations, à la fois à travers le site, mais aussi à travers les médias sociaux (LinkedIn, Facebook, Twitter, etc.) », a expliqué un journaliste économique au Soleil Business.

Dr Diaw insiste sur la numérisation comme un élément clé du modèle économique de la presse moderne, particulièrement pour la presse écrite qui doit s’adapter aux défis actuels. « Nous mettons l’accent sur la numérisation dans notre modèle économique. C’est extrêmement important parce que la presse n’a pas le choix, surtout la presse écrite. Donc elle doit intégrer cette dimension pour pouvoir s’adapter et mieux répondre aux défis actuels auxquels les journalistes sont confrontés », a-t-il conclu.

Avec « Le MARCHÉ », le paysage médiatique sénégalais accueille un nouvel outil de référence pour l’analyse et la compréhension des dynamiques économiques et financières, répondant ainsi à un besoin croissant de transparence et de débat dans ces domaines cruciaux.

Bandits armés dévalisent une boutique à Lefakho, emportant deux millions de francs CFA

Une bande armée, composée de huit individus, a semé la terreur dans le village de Lefakho, situé dans la région de Kédougou, au Sénégal. Le samedi 25 mai 2024, aux environs de 20h45, les habitants ont été pris au dépourvu par des tirs de balles réelles, provenant des assaillants encagoulés et armés de Kalashnikovs et de mitrailleuses.

Ces criminels ont perpétré un cambriolage dans une boutique locale, emportant avec eux la somme de deux millions de francs CFA. Un résident du village a été violemment agressé lors de cette attaque, subissant des blessures légères.

La réaction des autorités ne s’est pas fait attendre, avec l’arrivée immédiate de la gendarmerie nationale sur les lieux, accompagnée de la victime. Des patrouilles ont été lancées dans la zone pour tenter de retrouver les criminels, mais ces derniers ont réussi à s’échapper, laissant derrière eux une population traumatisée.

Cette énième attaque dans la région de Kédougou, en particulier dans les zones d’orpaillage, renforce la peur et l’insécurité parmi les habitants. Les tueries et les cambriolages répétés ont plongé la population dans un climat de psychose croissante, appelant à des mesures fermes pour mettre fin à cette vague de violence.

Me Moussa Diop appelle à la publication du rapport 94 de l’IGE : Des révélations accablantes pour Macky Sall

Lors de son intervention dans l’émission « Banc Public » sur Seneweb TV, Me Moussa Diop, ancien directeur général de la société de transport Dakar Dem Dik, a fait des déclarations explosives concernant un rapport de l’Inspection générale d’État (IGE), connu sous le nom de « rapport 94 ». Classé « secret défense » depuis 2012, ce rapport, signé par Gallo Samb et Oumar Sarr, porte sur des affaires liées à l’homme d’affaires Frank Timis. Me Diop a exhorté l’actuel chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, à déclassifier et publier ce document.

« Ce que je demande au Président Diomaye Faye, c’est de déclassifier et de publier le rapport 94 de l’Inspection générale d’État (IGE) du 21 septembre 2012 sur Frank Timis », a déclaré Me Diop, brandissant en direct des documents qu’il présente comme des preuves. Le leader de AG/Jotna et membre de la coalition au pouvoir « Diomaye Président » est convaincu que la publication de ce rapport aurait des conséquences dramatiques pour l’ancien président Macky Sall. « Si ce rapport est publié, personne n’entendra plus Macky Sall parler au Sénégal, et même des membres de l’APR (l’Alliance pour la République) seront sous la table », a-t-il affirmé.

Me Diop a poursuivi en soulignant la gravité des révélations contenues dans le rapport. « Ce que je vous dis est clair, le rapport est accablant. Et dans la Constitution sénégalaise, il est clairement dit que : tout ce qui concerne les ressources naturelles doit faire l’objet de transparence », a-t-il rappelé. Il a critiqué la décision de Macky Sall de classer ce rapport comme « secret défense », estimant que cela va à l’encontre des principes de transparence inscrits dans la Constitution.

Accusant Macky Sall de haute trahison, Me Diop a notamment évoqué l’octroi des blocs Saint-Louis Offshore et Cayar Offshore, bien qu’il n’ait pas fourni plus de détails sur les bénéficiaires de ces concessions. « Il vient faire ce qu’il a à faire et après, il sort un décret pour dire que c’est le secret-défense alors que cela concerne les ressources naturelles », a-t-il dénoncé.

Cette intervention de Me Moussa Diop intervient dans un contexte où la gestion des ressources naturelles du Sénégal est au cœur des débats politiques. La transparence dans ce secteur est une demande récurrente de la société civile et des acteurs politiques. La publication du rapport 94 pourrait apporter des éclaircissements importants sur les décisions prises sous la présidence de Macky Sall et leurs implications pour le pays.

La demande de Me Diop met une pression supplémentaire sur le président Diomaye Faye, qui devra décider s’il répondra à cet appel pour la transparence ou s’il maintiendra le rapport sous le sceau du secret défense. Les prochaines étapes de cette affaire seront suivies de près par les observateurs politiques et les citoyens sénégalais, désireux de voir la lumière faite sur la gestion des ressources naturelles du pays.

Grande Marche de Protestation à Dakar en Solidarité avec la Palestine

Des milliers de personnes se sont rassemblées aujourd’hui dans les rues de Dakar pour exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien face à l’agression continue qu’il subit. Initiée par la communauté palestinienne à Dakar en partenariat avec l’Africaine de Médiation, de Gestion et de Règlement de Conflits (AMGRC) et l’Ambassade de l’Etat de Palestine, cette marche pacifique vise à faire entendre la voix des citoyens palestiniens et à dénoncer le massacre perpétré à Gaza.

Sous le slogan « La Libération du peuple Palestinien », les manifestants ont convergé du rond-point de la Rts vers la porte du 3e millénaire, brandissant des banderoles et scandant des slogans appelant à la fin de l’agression israélienne et à la justice pour le peuple palestinien. Parmi les participants se trouvaient non seulement des Palestiniens résidant à Dakar, mais aussi de nombreux Sénégalais venus exprimer leur soutien et leur solidarité.

L’objectif de cette marche est de sensibiliser la communauté internationale sur la situation critique à Gaza et dans d’autres régions de la Palestine occupée, où les civils continuent de subir des pertes tragiques. Les organisateurs de l’événement appellent à une action urgente de la part des gouvernements et des organisations internationales pour mettre fin à l’agression israélienne et garantir les droits fondamentaux du peuple palestinien, y compris le droit à l’autodétermination et à un État souverain.

Alors que la marche se déroulait dans un esprit de solidarité et de détermination pacifique, elle témoigne de la volonté de la communauté internationale de ne pas rester silencieuse face aux injustices et aux violations des droits de l’homme. Les organisateurs ont exprimé leur gratitude envers tous ceux qui ont participé à l’événement et ont appelé à maintenir la pression jusqu’à ce que la justice soit rendue pour le peuple palestinien.

Cette marche historique à Dakar reflète un mouvement mondial croissant de solidarité avec la Palestine et renforce l’appel à une action immédiate pour mettre fin à l’occupation et à l’oppression. En unissant leurs voix, les manifestants ont démontré que la quête de justice et de liberté pour le peuple palestinien reste une priorité essentielle pour tous ceux qui défendent les droits de l’homme et la dignité humaine.

Assises de la justice du 28 mai : Une initiative pour la réforme et la modernisation du système judiciaire sénégalais

Ce mardi 28 mai 2024, le Président de la République Bassirou Diomaye Faye présidera l’ouverture du Dialogue national au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD) à Diamniadio. Placées sous le thème « La réforme et la modernisation de la justice », ces assises marquent la quatrième édition de ce dialogue national et visent à améliorer le système judiciaire sénégalais.

Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a souligné l’importance de ces assises en déclarant : « L’objectif est d’identifier les dysfonctionnements supposés ou réels de ce secteur et les moyens d’y remédier au mieux des intérêts de la République. » Pour ce faire, les autorités ont lancé la plateforme participative « Jubbanti », permettant aux Sénégalais de partager leurs expériences et suggestions concernant le système judiciaire.

Les assises seront ouvertes à toutes les franges de la société. Un total de 263 participants sont attendus, incluant des représentants des institutions de la République, des partis politiques, des syndicats de toutes corporations, des juristes, des représentants de la société civile et même des anciens détenus. Tous ces participants se pencheront sur les réformes nécessaires pour améliorer le service public de la justice au Sénégal.

Selon Ousmane Diagne, « L’objectif du président de la République, qui en est le principal initiateur, c’est que la justice puisse faire l’objet d’un débat le plus ouvert, le débat des populations, des professionnels de la justice, de tous les segments de la société. » Cette démarche inclusive vise à assurer que toutes les voix soient entendues et que les réformes reflètent un consensus national.

Les assises du 28 mai 2024 constituent une étape cruciale dans les efforts du gouvernement pour réformer et moderniser le système judiciaire. En ouvrant cette discussion à un large éventail de participants, les autorités espèrent identifier les problèmes clés et proposer des solutions concrètes pour renforcer la justice au Sénégal.

La liste complète des 263 participants n’a pas été publiée dans cet article, mais elle comprend des figures éminentes et diverses, garantissant que les débats seront riches et représentatifs des différentes perspectives de la société sénégalaise. Ces participants auront la tâche importante de contribuer à façonner l’avenir du système judiciaire du pays, en veillant à ce qu’il soit plus équitable, efficace et accessible pour tous les citoyens.

Pape Samba Mboup annonce sa retraite politique

Dans un entretien accordé au journal Enquête, Pape Samba Mboup, ancien directeur de cabinet du Président Abdoulaye Wade, a annoncé sa retraite politique. Cette déclaration marque la fin d’une carrière politique riche et mouvementée pour Mboup, une figure notable du paysage politique sénégalais.

« Je voudrais enfin, si vous le permettez, profiter de l’occasion pour annoncer ma retraite politique », a déclaré Pape Samba Mboup. Cependant, il a rapidement précisé les limites de cette retraite : « Entendons-nous bien, je suis un citoyen sénégalais, un notable dans ce pays. À chaque fois que j’en jugerai nécessaire, je pourrais donner mon point de vue sur tous les sujets y compris la politique. » Il a souligné qu’il arrêtait spécifiquement son engagement militant au service de partis politiques.

Mboup a rejoint le Parti démocratique sénégalais (PDS) en 1988, après avoir quitté l’enseignement quatre ans auparavant. Sa carrière au sein du PDS a été marquée par des périodes de loyauté et de dissidence. Après avoir été exclu de ce parti, il a apporté son soutien au président sortant Macky Sall en 2019. Toutefois, à la veille de la présidentielle du 24 mars dernier, Mboup a changé de camp pour soutenir Bassirou Diomaye Faye, le candidat finalement élu président. Il avait alors exprimé sa conviction que Faye incarnait « la volonté d’un véritable changement pour notre pays ».

Cette décision de prendre sa retraite politique marque la fin d’un parcours qui a vu Mboup naviguer à travers divers courants politiques et jouer des rôles clés à différentes étapes. Son passage de l’enseignement à la politique a été significatif, et son influence s’est étendue au-delà des cercles partisans.

Le soutien de Mboup à différents candidats au fil des années reflète sa capacité à évoluer avec le temps et à répondre aux besoins changeants du paysage politique sénégalais. Son engagement envers Bassirou Diomaye Faye, en particulier, a montré sa volonté de soutenir des forces nouvelles et dynamiques en politique.

L’annonce de sa retraite politique n’est pas seulement un tournant pour Mboup lui-même, mais elle marque également un moment de réflexion pour ceux qui l’ont soutenu et suivi au cours de sa carrière. En se retirant de l’engagement partisan, Mboup laisse derrière lui un héritage de service public et de participation active à la vie politique sénégalaise.

Alors que Pape Samba Mboup se retire de l’arène politique, il reste un notable respecté dont les opinions et les conseils continueront probablement à influencer le débat public au Sénégal. Sa décision de rester un observateur et un commentateur actif des affaires politiques garantit que sa voix continuera à se faire entendre, même s’il n’est plus directement engagé dans l’activisme partisan.

Visite en Guinée : Le Président Bassirou Diomaye Faye et Le Général Mamadi Doumbouya rétablissent la grande commission mixte de Coopération

Lors de sa visite officielle en Guinée, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a rencontré son homologue, le Général de Corps d’Armée Mamadi Doumbouya, président de la République de Guinée. Cette rencontre, marquée par des échanges approfondis, a abouti à une décision significative : le rétablissement de la Grande Commission Mixte de Coopération entre les deux pays

Au cours de leurs entretiens, les deux chefs d’État ont examiné plusieurs questions d’intérêt commun, couvrant les domaines bilatéraux, sous-régionaux, régionaux et internationaux. Ils ont exprimé leurs regrets concernant la non-tenue des sessions de la Grande Commission Mixte de Coopération depuis 2008. En réponse, ils ont décidé d’organiser la 6e session de cette commission à Conakry en novembre 2024.

Pour assurer le succès de cette initiative, Bassirou Diomaye Faye et Mamadi Doumbouya ont donné des instructions claires à leurs ministres chargés des Affaires Étrangères et de l’Intégration africaine. Ces derniers sont désormais responsables de prendre toutes les dispositions nécessaires pour organiser cette session historique.

Les deux présidents ont également mandaté leurs gouvernements pour établir un partenariat stratégique visant à renforcer les relations économiques et commerciales entre leurs nations. Ce partenariat stratégique comprendra la collaboration avec leurs pairs pour la réalisation de projets et programmes au sein de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS).

En outre, les deux dirigeants ont souligné l’importance de promouvoir les échanges d’expériences et les bonnes pratiques dans divers domaines. Ceux-ci incluent la recherche et l’exploration des ressources naturelles, la gestion du cadastre minier, la gouvernance minière, les transports, l’agriculture, l’industrie, le contenu local et la formation.

Cette visite en Guinée marque une étape cruciale dans la revitalisation des relations entre le Sénégal et la Guinée. En rétablissant la Grande Commission Mixte de Coopération, Bassirou Diomaye Faye et Mamadi Doumbouya ouvrent la voie à une collaboration renforcée et mutuellement bénéfique, tout en posant les bases pour un avenir de développement durable et de prospérité partagée pour leurs nations respectives.

Importance Stratégique du Transport Aérien

Le transport aérien est une activité économique et stratégique essentielle. Son importance est indéniable, car un système de transport aérien prospère peut stimuler l’économie d’un pays comme le Sénégal, comme ce fut observé dans de nombreuses autres économies.

Contexte et Défis du Transport Aérien à Dakar
Actuellement, la plateforme de Dakar est en forte compétition avec ses concurrents, qui cherchent à rattraper leur retard. Grâce à sa position géographique excentrée, située à mi-chemin entre l’Europe, l’Amérique et le Moyen-Orient, et avec plus de 90 % de son trafic provenant de l’international, Dakar est prédestinée à devenir un hub international plutôt qu’un hub régional.

Le trafic aérien régional connaît une croissance attractive, avec le Sénégal comme un des piliers de la zone. Cependant, cette croissance reste insuffisante pour rentabiliser le secteur. La région souffre de coûts opérationnels élevés, d’un marché étroit et fragmenté, et d’une multitude d’opérateurs qui créent une surcapacité. Cette situation pèse sur les finances des acteurs comme Air Sénégal, menant parfois à des faillites.

Par ailleurs, la structuration du trafic régional favorise deux hubs concurrents de Dakar, ABJ (Air Côte d’Ivoire) et LFW (Asky), ainsi qu’ACC, soutenu par le tourisme américain, et la proximité du hub de CMN (RAM), ce qui entraîne une forte concurrence. Cela incite le Sénégal à adopter une nouvelle stratégie et à se repositionner.

➔ Nouvelle Stratégie pour le Sénégal
Le moment est venu pour le Sénégal de faire du secteur des transports aériens un moteur essentiel de la croissance économique et de la création d’emplois. Il s’agit de tirer le meilleur parti du transport aérien et d’impulser une nouvelle dynamique dans le cadre du « Projet pour un Sénégal souverain, juste et prospère » porté par les nouvelles autorités. Les enjeux clés à aborder sont :

Quel avenir pour le transport aérien national après la crise ?

  • Redéfinir son rôle, ses objectifs et les stratégies associées.
  • Quelle vision et quel rôle stratégique et économique pour l’ensemble du secteur aérien ?
  • Quelle place et quel rôle pour la compagnie nationale ?
  • Quel modèle économique pour les aéroports ?

➔Anticiper les Ralentisseurs de Croissance
Pour anticiper les obstacles à la croissance du secteur aérien, il est nécessaire d’évaluer la lettre de politique sectorielle, de procéder à un état des lieux (audit opérationnel), et de définir et d’adopter une vision stratégique pour le secteur aérien, incarnée par les nouvelles autorités.

➔ Situation Critique d’Air Sénégal
Selon Aviator News, Air Sénégal est en danger de dépôt de bilan avec une dette de 113 millions de dollars. KPMG recommande une injection de 169 millions de dollars pour relancer la compagnie. Air Sénégal a connu une forte croissance initiale, jouant un rôle stratégique et économique crucial en reliant Dakar et le Sénégal à leurs principaux partenaires économiques et en stimulant certains marchés comme l’Amérique du Nord pour renforcer les liens économiques et politiques.

➔Diagnostic et Recommandations pour Air Sénégal
Retenir la nécessité d’opérer un diagnostic opérationnel de la compagnie pour identifier des opportunités d’amélioration du revenu unitaire, identifier des recommandations d’amélioration du réseau et de la flotte, identifier des opportunités de réduction des coûts opérationnels ; opérer une revue du diagnostic financier de KPMG et de la situation financière d’Air Sénégal pour définir une stratégie de restructuration de la dette et le besoin de refinancement ; définir une stratégie de restructuration financière à lier au potentiel de refinancement par le gouvernement.

➔ Les enjeux commerciaux majeurs pour Air Sénégal
sont d’améliorer ses services, son image et sa rentabilité, en dehors de toutes considérations d’ordre Organisationnel, fonctionnel ou de gouvernance, il s’agit de résoudre l’insatisfaction croissante de sa clientèle, rétablir les niveaux de performance, reflétés par des coûts élevés qui aggravent son déficit.
Air Sénégal aujourd’hui a des atouts notamment, le soutien de l’État, un réseau étendu à optimiser, une Flotte dédiée jeune & moderne, appropriée.
La compagnie a besoin d’un nouveau positionnement dont il s’agit pour parfaire l’expérience passager, (par un département de gestion clientèle), l’efficacité opérationnelle et la responsabilité sociale.

M. Mamadou Lamine Sow
Ancien DG Aviation Civile
Ancien DG Air Sénégal SA
Administrateur AVIA TECH

Consultation Gratuite à Guédiawaye : L’Association RADIS au Service des Populations

L’association RADIS a organisé une consultation médicale gratuite à Guédiawaye, offrant des soins de santé essentiels aux populations locales. Cette initiative vise à améliorer l’accès aux services de santé pour les communautés défavorisées, en leur fournissant des consultations médicales, des diagnostics et des traitements sans frais. Cette action s’inscrit dans le cadre des efforts continus de RADIS pour promouvoir la santé et le bien-être des citoyens.

Consultation Gratuite à Guédiawaye : L'Association RADIS au Service des Populations

Arrêt des Bus Dakar Dem Dik en Banlieue : Les Syndicalistes pointent du doigt les Autorités et menacent de paralysie

Très remontée, la coordination des syndicats de la société nationale Dakar Dem Dik a tenu une conférence de presse ce vendredi 24 mai 2024, au siège de l’Organisation générale des travailleurs du Sénégal. Ils ont vivement dénoncé l’arrêt de la circulation des bus Dakar Dem Dik en banlieue sur l’itinéraire du Bus Rapid Transit (BRT).

Marc Fodé Tendeng et ses collègues ont exprimé leur ferme opposition à cette décision, accusant le Cetus et certains décideurs au sein de la société nationale DDD de vouloir neutraliser Dakar Dem Dik au profit d’un exploitant privé. Ils menacent de paralyser le système de transport si la situation ne revient pas à la normale dans les prochains jours.

« Nous sommes dans l’ère du transport multimodal, offrant plusieurs options aux voyageurs, selon leurs capacités financières et destinations. Comment compenser le désarroi de ces milliers de Sénégalais vivant au jour le jour, incapables de prendre le BRT ? Rien ne peut justifier la suppression de ces lignes sous prétexte d’une compensation financière qui ne peut combler les préjudices financiers et sociaux, » a déclaré Marc Fodé Tendeng, porte-parole de la coordination des syndicats.

La coordination des syndicats de DDD rappelle que la politique du nouveau régime vise un Sénégal souverain, juste et prospère. Supprimer ces lignes violerait le droit d’accès au service public de milliers de Sénégalais. Conformément aux recommandations du chef de l’État, ils demandent un audit rapide du système de gestion des sociétés publiques de transport, de Dakar Dem Dik, des parcs de bus, des ressources humaines, du modèle économique et de la gouvernance globale.

Ils dénoncent également une tentative de liquidation minutieuse de la société nationale de transport, DDD, par la suppression de plusieurs de ses lignes au profit du BRT, en violation totale de la convention de concession. Ce contrat devait améliorer le service et offrir plus d’options aux voyageurs, mais a été saboté par le Cetus et certains décideurs de DDD, selon Marc Fodé Tendeng.

Pour rappel, Dakar Dem Dik traverse de réelles difficultés matérielles et financières en raison d’un management décrié par les travailleurs. Cette situation a déclenché un mouvement de grève spontané le 29 avril dernier, conduisant à l’arrêt total du transport urbain et interurbain. Le ministre des Transports s’était alors déplacé pour s’enquérir de la situation et avait pris des engagements fermes pour résoudre les contentieux. Suite à cela, le mot d’ordre de grève a été levé et le service rétabli le 30 avril 2024.

Enfin, la coordination des syndicats appelle le ministre de tutelle à veiller à l’application de ces mesures pour éviter toute forme de mouvement de grève future pouvant affecter le bon déroulement du service. « Nous interpellons solennellement le chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko et notre ministre de tutelle El Malick Ndiaye à ne pas laisser passer ces forfaitures, pour l’équité et la justice pour tous les Sénégalais, » a conclu Marc Fodé Tendeng.

« Burkina Faso : Prolongation de la transition adoptée lors des assises nationales pour 5 Ans »

Les Assises nationales du Burkina Faso, réunissant toutes les forces vives de la nation, ont marqué une étape décisive ce 25 mai 2024 à Ouagadougou. Au cœur des délibérations, une décision historique a été prise : prolonger la transition pour une durée de cinq ans supplémentaires, soit 60 mois. Cette initiative reflète la volonté collective de consolider les fondements démocratiques et de favoriser une transition politique stable dans le pays.

Outre cette mesure phare, plusieurs autres décisions ont émergé de ces assises. Notamment, les dirigeants actuels, à savoir le président du Faso, le président de l’Assemblée législative de la transition (ALT) et le Premier ministre, seront désormais éligibles aux élections à venir. Cette ouverture démocratique vise à garantir une transition transparente et inclusive, où chaque citoyen a voix au chapitre.

Le capitaine Ibrahim Traoré, qui assume la présidence de la transition depuis le putsch de 2022, a apposé sa signature sur la nouvelle charte de la transition, actant ainsi l’engagement des autorités en faveur de ces mesures. Cette étape marque un pas significatif vers l’établissement d’institutions stables et légitimes, enracinées dans les aspirations démocratiques du peuple burkinabé.

Cette décision audacieuse ouvre la voie à une nouvelle ère de gouvernance participative et responsable, où la voix de chaque citoyen compte et où la stabilité politique est primordiale pour assurer le développement durable et l’épanouissement de la nation.

Rencontre diplomatique entre le Premier ministre sénégalais et l’Ambassadeur de Chine: Renforcement des liens bilatéraux

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a récemment accueilli à bras ouverts l’Ambassadeur de Chine au Sénégal, M. Xiao Han, dans le cadre d’une rencontre diplomatique cruciale. Cette rencontre a été l’occasion pour les deux parties de discuter en profondeur des relations entre la Chine et le Sénégal, ainsi que de la coopération fructueuse entre la Chine et l’Afrique.

L’Ambassadeur Xiao Han a souligné l’engagement inébranlable de la Chine à renforcer encore davantage le partenariat stratégique global avec le Sénégal. Ce partenariat repose sur des valeurs fondamentales telles que l’égalité, le respect mutuel et la recherche de bénéfices mutuels pour les deux parties.

« Depuis le rétablissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Sénégal, nos deux pays ont parcouru un chemin remarquable ensemble », a déclaré le diplomate chinois. « La Chine est prête à collaborer étroitement avec le nouveau gouvernement sénégalais sur la base de principes solides tels que l’égalité, le respect et la coopération mutuellement bénéfique. »

Cette rencontre revêt une importance particulière dans le contexte actuel des relations internationales, marqué par des défis complexes et des enjeux globaux. Le Sénégal et la Chine se positionnent comme des partenaires stratégiques, travaillant de concert pour promouvoir la paix, la prospérité et le développement durable dans la région et au-delà.

Les discussions entre le Premier ministre Sonko et l’Ambassadeur Xiao Han ont également porté sur les domaines spécifiques de coopération économique, commerciale et culturelle. Les deux parties ont exprimé leur détermination à intensifier les échanges et les investissements dans ces secteurs clés, contribuant ainsi à renforcer les liens entre les peuples chinois et sénégalais.

En conclusion, cette rencontre diplomatique témoigne de la volonté mutuelle du Sénégal et de la Chine de consolider leur partenariat à long terme. En travaillant ensemble, ces deux nations peuvent relever avec succès les défis du 21e siècle et ouvrir la voie à un avenir prometteur pour leurs citoyens respectifs et pour l’ensemble de la communauté internationale.

Ousmane Sonko visite la FIARA 2024 au CICES : Un engagement envers l’agriculture sénégalaise

Ousmane Sonko, premier ministre sénégalais, a récemment marqué sa présence à la Foire Internationale de l’Agriculture et des Ressources Animales (FIARA) 2024, organisée au Centre International du Commerce Extérieur du Sénégal (CICES) à Dakar. Sa visite a été l’occasion d’un échange fructueux avec les exposants, les agriculteurs et les éleveurs locaux.

Écoutant attentivement leurs préoccupations et leurs besoins, Sonko a exprimé son engagement envers le secteur agricole sénégalais. Cette foire, qui réunit chaque année des professionnels de l’agriculture, de l’élevage et des ressources halieutiques, revêt une importance capitale pour le développement économique et social du pays.

Sonko a souligné l’importance de soutenir et de promouvoir les initiatives locales, tout en appelant à des politiques publiques plus inclusives pour renforcer le secteur agricole et améliorer les conditions de vie des agriculteurs et des éleveurs. Sa présence à la FIARA 2024 témoigne de son engagement envers une agriculture durable et prospère au Sénégal.

Cette visite de Sonko au CICES lors de la FIARA 2024 illustre sa volonté de comprendre les défis auxquels sont confrontés les acteurs du secteur agricole et son désir de contribuer activement à leur résolution.

Manchester United s’empare de la FA Cup en battant Manchester City

Dans un match électrisant qui a tenu en haleine les supporters de football du monde entier, Manchester United a remporté la Coupe d’Angleterre en battant leur rival local, Manchester City. Les Red Devils ont inscrit deux buts cruciaux, grâce aux performances exceptionnelles de Garnacho et Mainoo, pour décrocher leur première victoire en FA Cup depuis 2016.

L’atmosphère était électrique au stade alors que les deux équipes se disputaient le titre le plus prestigieux du football anglais. Manchester United a démarré fort, montrant une détermination sans faille dès le coup d’envoi. Cependant, Manchester City a également présenté une performance impressionnante, créant des occasions dangereuses et mettant à l’épreuve la défense des Red Devils à plusieurs reprises.

C’est finalement le jeune prodige Garnacho qui a ouvert le score pour Manchester United, déclenchant une explosion de joie parmi les supporters rouges. Son but, marqué d’une frappe précise à la 35e minute, a donné à son équipe un avantage crucial avant la pause.

Au retour des vestiaires, Manchester City a intensifié ses efforts pour revenir dans le match, mais la défense solide de Manchester United a tenu bon. Et c’est Mainoo, entré en jeu en seconde période, qui a scellé la victoire des Red Devils avec un deuxième but spectaculaire à la 78e minute.

La victoire en FA Cup est un moment de jubilation pour Manchester United et ses fidèles supporters, qui ont attendu avec impatience ce retour au sommet du football anglais. Pour l’équipe dirigée par leur manager, cette victoire marque un jalon important et ravive l’espoir de succès futurs dans d’autres compétitions.

Alors que les célébrations battent leur plein à Manchester, les Red Devils se préparent déjà à défendre leur titre avec détermination et passion. Avec cette performance impressionnante, Manchester United envoie un message fort à leurs rivaux et rappelle au monde entier la puissance et la gloire de ce grand club de football.

120 heures de grève annoncées par l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales du Sénégal

L’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales du Sénégal (ISTCTS) a décidé de poursuivre son mouvement de protestation en lançant son 18e plan d’action de lutte. Dans un communiqué relayé par Dakaractu, l’intersyndicale a annoncé une grève de 120 heures, débutant ce lundi 27 Mai 2024 et se poursuivant jusqu’au vendredi 31 Mai, sur l’ensemble du territoire national.

Cette décision survient dans un contexte où les travailleurs des collectivités territoriales expriment leur mécontentement face à certaines conditions de travail ou revendications salariales non satisfaites. Malgré le report de la marche nationale prévue initialement le mardi 28 Mai, l’intersyndicale maintient sa pression en organisant une conférence de presse le jeudi 30 Mai 2024 à la Direction de l’Administration Urbaine (DAU), à 10 heures.

Cette nouvelle action souligne la détermination des travailleurs des collectivités territoriales à faire entendre leurs voix et à obtenir des réponses concrètes à leurs préoccupations. L’impact de cette grève sur les services publics locaux et sur la population sera à surveiller dans les prochains jours, alors que les négociations entre les syndicats et les autorités pourraient reprendre afin de trouver un terrain d’entente.

Amadou Bâ, un homme meurtri mais déterminé à se ressaisir, selon Robert Bourgi

Dans une interview accordée à Bès Bi (Le Jour), l’avocat français Robert Bourgi a partagé des confidences poignantes sur sa récente rencontre avec l’ancien Premier ministre sénégalais, Amadou Bâ, à Paris. Cette entrevue, qui a eu lieu avant le retour de Bâ au Sénégal après sa défaite à la présidentielle du 24 mars dernier, révèle un homme profondément affecté par son échec électoral.

Robert Bourgi, connu pour ses liens étroits avec plusieurs dirigeants africains, a raconté qu’il avait rencontré Amadou Bâ à Paris il y a environ quinze jours. « J’ai vu Amadou Bâ à Paris, il y a une quinzaine de jours. Et, il avait à ses côtés son fidèle ministre de l’Éducation nationale, Cheikh Oumar Hann », a confié Bourgi. Lors de cette rencontre, Bourgi a observé un homme « meurtri par l’échec ».

Lorsqu’il a eu l’occasion de s’entretenir en privé avec Amadou Bâ, Bourgi lui a prodigué un conseil clair : « Il faudrait que tu te ressaisisses, Amadou. » En réponse, l’ancien Premier ministre a simplement déclaré : « Je vais rentrer au pays. » Cependant, Bâ n’a pas divulgué ses intentions futures, laissant planer le mystère sur ses prochains mouvements politiques.

Bourgi a souligné la complexité de la situation d’Amadou Bâ. « Il est évident qu’il ne peut pas rester comme ça », a-t-il affirmé, tout en insistant sur le fait que Bâ devrait probablement rester aligné avec l’ancien président Macky Sall. « De l’avis de Bourgi, Amadou Bâ devrait rester dans la ligne de l’ancien président. C’est le seul qui reste, je parle de Macky Sall, à pouvoir maintenir en vie ce qui reste du parti présidentiel. »

Cette déclaration laisse entrevoir les défis auxquels Amadou Bâ est confronté alors qu’il envisage son avenir politique. Bien que ses plans précis restent flous, une chose est certaine : Bâ ne compte pas rester inactif. Sa détermination à se ressaisir et à revenir au Sénégal suggère qu’il pourrait jouer un rôle significatif dans les prochaines évolutions politiques du pays.

La question demeure cependant : Amadou Bâ suivra-t-il le conseil de Robert Bourgi et restera-t-il fidèle à la ligne de Macky Sall ? Ou choisira-t-il une voie différente pour relancer sa carrière politique ? Les réponses à ces questions détermineront en grande partie le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.

Le retour d’Amadou Bâ au Sénégal et ses prochaines décisions politiques seront observés de près, tant par ses partisans que par ses adversaires, alors qu’il s’efforce de surmonter les séquelles de sa défaite électorale et de tracer une nouvelle voie pour son avenir.

Amadou Ba quitte l’APR et rejoint l’opposition : une nouvelle dynamique politique en vue

L’ancien Premier ministre du Sénégal et candidat malheureux à la présidentielle du 24 mars dernier, Amadou Ba, a pris une décision majeure concernant son avenir politique. Selon l’ancien parlementaire Cheikh Oumar Sy, Amadou Ba a choisi de quitter l’Alliance pour la République (APR) et de se positionner dans l’opposition. Cette information a été rapportée par le journal L’AS.

Cheikh Oumar Sy, qui s’exprimait lors de l’émission en pulaar « Fandu » sur la chaîne L’AS TV, a révélé : « Amadou Ba a déjà pris sa décision. Il va rester dans l’opposition, mais pour assumer cette posture, il va quitter l’Alliance pour la République (APR). » Sy a précisé que Ba envisage de prendre un rôle de leader au sein de l’opposition, affirmant : « Je considère qu’Amadou Ba n’a aucun avenir dans l’APR. Il peut entraîner avec lui beaucoup de formations politiques de Benno Bokk Yakaar. Puis, il peut réunir une bonne partie de l’opposition. Amadou Ba est prêt à assumer son rôle de chef de l’opposition. Maintenant, il va falloir le matérialiser pour préparer les élections législatives. »

Cette décision marque un tournant significatif dans la carrière politique d’Amadou Ba et pourrait avoir des répercussions profondes sur la scène politique sénégalaise. En quittant l’APR, Ba pourrait redéfinir les alliances politiques et renforcer la cohésion de l’opposition. Son départ de l’APR, parti dominant de la coalition Benno Bokk Yakaar, pourrait également affaiblir cette dernière et offrir une nouvelle dynamique aux forces d’opposition.

Amadou Ba, reconnu pour son influence et son expérience politique, semble prêt à jouer un rôle central en regroupant divers partis et mouvements sous une même bannière. Cette stratégie vise à créer un front uni pour les prochaines élections législatives, offrant ainsi une alternative solide aux électeurs sénégalais.

Les partisans de Ba et les observateurs politiques attendent maintenant sa déclaration officielle sur son avenir politique. Son choix de rejoindre l’opposition est perçu comme un acte de défiance envers l’APR et une volonté de restructurer l’opposition sénégalaise. Ce mouvement pourrait marquer le début d’une nouvelle ère politique au Sénégal, avec des implications potentiellement significatives pour le futur du pays.

La décision d’Amadou Ba de quitter l’APR et de se positionner comme leader de l’opposition pourrait redéfinir les équilibres politiques au Sénégal. Alors que les élections législatives se profilent à l’horizon, la stratégie de Ba pourrait mobiliser une large partie de l’électorat et renforcer la voix de l’opposition dans le paysage politique national. Les prochains développements seront scrutés de près par tous les acteurs politiques et les citoyens sénégalais.

« Rencontre historique entre le Général Mamadi Doumbouya et le président Bassirou Diomaye Faye : Renforcement de la lutte contre le terrorisme et promotion de l’intégration sous-régionale »

Le président Bassirou Diomaye Faye, après sa récente visite au Cap-Vert, a été chaleureusement accueilli par le président de la transition en Guinée, le Général de Corps d’Armée Mamadi Doumbouya. Leur rencontre a abouti à une communication conjointe, mettant en lumière plusieurs sujets cruciaux, notamment la lutte contre le terrorisme.

Au niveau sous-régional, les deux chefs d’État ont échangé des points de vue approfondis sur la situation sécuritaire et les défis actuels. Ils ont souligné l’impératif d’une coordination renforcée pour faire face à la menace persistante des groupes terroristes, ainsi qu’à la circulation illicite des armes légères, des trafics divers et de la criminalité transnationale organisée. Dans cette optique, ils ont convenu de mutualiser leurs efforts en renforçant les patrouilles mixtes le long de leurs frontières communes.

Par ailleurs, le Général Mamadi Doumbouya et le président Bassirou Diomaye Faye partagent une vision commune axée sur la promotion du panafricanisme et de l’intégration sous-régionale. Cette convergence de vues souligne leur engagement en faveur de la coopération régionale et de la solidarité entre les nations africaines.

Cette rencontre marque ainsi une étape importante dans la consolidation des relations bilatérales entre la Guinée et le Cap-Vert, mais surtout dans la lutte collective contre le terrorisme et les menaces transnationales qui entravent la paix et la stabilité dans la région.

L’armée de l’air sénégalaise offre un lot de matériels à AIBD Assistance Services

AIBD Assistance Services (2AS), le service d’assistance et de fret aéroportuaires de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass, a reçu un important lot de matériels d’assistance au sol offert par l’armée de l’air sénégalaise. Cette remise de matériel a été constatée par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

Cheikh Sarr, directeur général par intérim de l’AIBD Assistance Services (2AS), a expliqué que ce don a été réalisé par l’armée de l’air par l’intermédiaire de l’AIBD SA, qui est actuellement l’actionnaire majoritaire de 2AS. « Il s’agit d’un lot de matériels que nous avons reçu de l’armée de l’air par le biais de l’AIBD SA, qui est aujourd’hui l’actionnaire majoritaire au niveau de 2AS », a-t-il déclaré.

Les équipements reçus comprennent divers matériels d’assistance au sol, essentiels pour les opérations aéroportuaires. Mamadou Diouf, responsable des activités autour du tarmac, a détaillé la nature de ces équipements : « Il s’agit de matériels d’assistance au sol, à savoir des tapis, des passerelles, des porte-chariots, des porte-conteneurs pour le chargement et le déchargement, etc. »

Selon Cheikh Sarr, cette acquisition va grandement contribuer à résoudre les problèmes liés au manque d’équipements. « Ce matériel va permettre de régler une partie du problème lié au manque d’équipements », a-t-il affirmé. Il a également exprimé son optimisme quant à l’impact de ces nouveaux équipements sur les opérations aéroportuaires : « Lorsque nous allons déployer ces équipements au niveau des opérations, il est clair que des difficultés qu’on a eu à rencontrer seront derrière nous. »

En outre, Cheikh Sarr a souligné que ces équipements vont considérablement alléger le travail des agents de l’aéroport, en réduisant les longues distances qu’ils devaient parcourir pour rejoindre les parkings. Cette amélioration des conditions de travail devrait avoir un impact positif sur l’efficacité et le moral des employés.

Le directeur général par intérim de 2AS a également annoncé l’arrivée prochaine d’un autre lot d’équipements pour renforcer encore davantage le dispositif opérationnel de l’aéroport. Cette future acquisition vise à assurer une continuité dans l’amélioration des services et des infrastructures de l’Aéroport international Blaise Diagne, en répondant aux besoins croissants des opérations aéroportuaires.

Ce don de l’armée de l’air sénégalaise représente une étape significative dans le renforcement des capacités opérationnelles de l’aéroport et illustre la collaboration entre différentes institutions nationales pour le développement et l’amélioration des infrastructures stratégiques du pays.

Nomination du Professeur Babacar Guèye comme Facilitateur des Assises de la Justice

Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a désigné le professeur de droit constitutionnel Babacar Guèye comme facilitateur des Assises de la justice, qui débuteront mardi au Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio. Cette nomination a été confirmée par une source officielle et relayée par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

Dans une note officielle, il est précisé : « Le président de la République a désigné le Professeur Babacar Guèye comme facilitateur des Assises de la Justice dans le cadre de la Journée du dialogue national. » Cette nomination marque un pas important dans les efforts du gouvernement pour améliorer et moderniser le système judiciaire sénégalais.

Le Professeur Guèye, expert en droit constitutionnel à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, a exprimé sa gratitude et son humilité face à cette nomination. « Je considère que c’est un honneur qui m’a été fait que de me confier cette mission ô combien importante de facilitation des Assises de la justice, et je voudrais dès à présent remercier le président de la République pour la confiance placée en ma personne », a-t-il déclaré à l’APS.

Les Assises de la justice, prévues pour s’ouvrir le mardi au CICAD, s’inscrivent dans le cadre de la quatrième édition du dialogue national. Ces assises visent à recueillir les contributions des citoyens sur le système judiciaire sénégalais, un chantier prioritaire pour le président Faye, élu le 24 mars dernier. Il a manifesté une volonté claire de « réformer et moderniser la justice » au Sénégal.

Ces travaux s’étendront jusqu’au 4 juin prochain, période durant laquelle divers acteurs de la société civile, des professionnels du droit, et des citoyens seront invités à partager leurs idées et suggestions pour une justice plus équitable et efficace.

La nomination du professeur Babacar Guèye comme facilitateur des Assises de la justice est perçue comme une décision stratégique, étant donné son expertise en droit constitutionnel et son engagement envers l’amélioration du cadre juridique du Sénégal. Ses compétences académiques et son expérience seront essentielles pour orchestrer un dialogue constructif et productif.

Cette initiative reflète l’engagement du nouveau gouvernement à renforcer les institutions judiciaires et à assurer une justice accessible et transparente pour tous les Sénégalais. Les résultats des Assises de la justice pourraient ainsi poser les bases de réformes significatives et durables pour le système judiciaire du pays.

Renforcement des liens entre le Sénégal et le Cap-Vert : Diomaye Faye annonce la réactivation de la ligne maritime Dakar-Praia

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a récemment effectué une visite au Cap-Vert, marquant ainsi une étape importante dans les relations entre les deux pays. Lors de sa rencontre avec son homologue cap-verdien, José Maria Pereira Neves, les deux dirigeants ont convenu de réactiver la ligne maritime entre Dakar et Praia.

Cette décision reflète la profondeur des liens historiques, géographiques et culturels qui unissent le Sénégal et le Cap-Vert. Avec seulement 600 kilomètres les séparant, ces deux nations voisines ont un potentiel immense pour renforcer leur coopération dans divers domaines.

Le président Faye a souligné l’importance de cette liaison maritime pour intensifier les échanges commerciaux, touristiques et culturels entre les deux pays. Il a également exprimé sa conviction que cette initiative renforcera davantage les relations bilatérales et ouvrira de nouvelles opportunités de collaboration.

La réactivation de la ligne maritime Dakar-Praia est donc un pas significatif vers une coopération plus étroite et mutuellement bénéfique entre le Sénégal et le Cap-Vert. Elle témoigne de l’engagement des deux gouvernements à explorer de nouvelles avenues pour renforcer leur partenariat et favoriser le développement régional.

Plaidoyer pour la dépénalisation du délit d’offense au chef de l’État

Dans un contexte où la liberté d’expression est fondamentale pour une démocratie épanouie, l’ancien ministre El Hadj Oumar Youm soulève une question cruciale : celle de la dépénalisation du délit d’offense au chef de l’État. Pour lui, cette disposition légale représente une menace pour la liberté d’expression, entravant ainsi le libre échange d’idées et le droit des citoyens à critiquer ouvertement les dirigeants politiques.

Dans son plaidoyer, Me Oumar Youm met en lumière l’importance de permettre aux citoyens de formuler des opinions divergentes sur les politiques et les actions gouvernementales, sans craindre de représailles judiciaires. Selon lui, une véritable démocratie doit entendre toutes les voix de la société, même celles qui expriment des critiques fortes envers les autorités politiques.

Il souligne également la nécessité de réviser les lois concernant l’offense au chef de l’État, notamment à la lumière d’une interprétation récente qui étendrait cette notion jusqu’au Premier ministre. Pour Me Oumar Youm, ces lois doivent être examinées objectivement pour garantir qu’elles soient conformes à la Constitution et aux normes internationales en matière de liberté d’expression.

L’ancien ministre insiste sur le fait que la dépénalisation du délit d’offense ne doit pas être interprétée comme une licence à l’injure, à la diffamation ou à l’incitation à la haine. Il appelle à ce que la liberté d’expression soit exercée avec responsabilité, et que le droit applicable entre citoyens soit maintenu en cas de dérapage fautif.

Enfin, Me Oumar Youm souligne que l’abrogation de cette disposition légale permettrait à la justice de se libérer des interférences politiques, renforçant ainsi son rôle en tant que dernier rempart de l’ordre public.

En définitive, le plaidoyer de Me Oumar Youm en faveur de la dépénalisation du délit d’offense au chef de l’État met en lumière les enjeux essentiels liés à la liberté d’expression dans une démocratie moderne, tout en appelant à une réforme législative nécessaire pour garantir la protection de ce droit fondamental.

Forum Mondial pour l’Éducation 2024 : Le Sénégal à l’honneur pour son engagement en matière d’IA et de Développement Durable

Londres a accueilli la 20e édition du Forum Mondial sur l’Éducation, le plus grand rassemblement international d’acteurs de haut niveau de l’Éducation et de la Formation. Parmi les participants, le ministre de l’Éducation nationale du Sénégal, Moustapha Mamba Guirassy, a représenté le pays aux côtés de 120 homologues venus de 110 pays différents. Cet événement, axé sur le thème « Encourager la compréhension de l’IA, renforcer les relations humaines et la résilience, et accélérer l’action climatique », a été une opportunité unique pour le Sénégal de mettre en avant ses initiatives et sa vision éducative.

La présence de la délégation sénégalaise à ce forum témoigne de l’engagement du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier ministre, Ousmane Sonko, à redonner une place centrale aux politiques éducatives dans la quête de souveraineté économique, agricole, industrielle et socioculturelle du pays. « Prendre part aux rencontres internationales qui redéfinissent les politiques éducatives est nécessaire et stratégique pour notre pays », a déclaré le ministre Guirassy. Cette participation permet au Sénégal de partager sa vision d’une société éducative inclusive et efficace, visant à former une nouvelle génération de citoyens prêts à relever les défis du développement durable, des sciences, des technologies, du numérique et de l’intelligence artificielle (IA).

Le forum a été une plateforme d’échanges fructueux sur des sujets cruciaux pour l’avenir de l’éducation. Le ministre Guirassy a rencontré plusieurs personnalités influentes, dont l’envoyé spécial du Premier ministre britannique en matière d’éducation et le directeur général du British Council. Les discussions ont porté sur l’intégration de l’IA dans l’éducation, les enjeux climatiques et le développement durable. Le ministre a souligné l’importance de l’innovation et la centralité des enseignants dans le contexte de transformation systémique. « Les enseignants doivent être au cœur des défis de transformation. Ils doivent non seulement comprendre et être formés aux enjeux actuels, mais aussi savoir les transmettre », a-t-il affirmé.

En marge du forum, la délégation sénégalaise a également rencontré la délégation de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO). Lors de cette intervention, le ministre Guirassy a mis en avant la tragédie vécue par les enfants de Palestine, appelant les pays membres de l’ICESCO à adopter une résolution pour soutenir ces enfants et la Palestine.

Fidèle à ses engagements d’associer les syndicats dans ses initiatives, le ministre Guirassy avait invité le syndicat G7 à faire partie de la délégation. Monsieur Dame Mbodj a ainsi participé à cette première sortie internationale. « Ce n’est pas un engagement concerté, mais une initiative que j’ai prise librement pour faciliter le partage d’expériences et montrer que nous appartenons à un secteur commun et que nous sommes tous des acteurs essentiels », a précisé le ministre.

Le Forum Mondial pour l’Éducation 2024 a permis au Sénégal de se positionner comme un acteur clé dans les débats internationaux sur l’éducation, l’IA et le développement durable. En partageant sa vision et en nouant des partenariats stratégiques, le Sénégal réaffirme son engagement à transformer son système éducatif pour mieux répondre aux défis du futur. Cette participation marque une étape importante dans la quête d’un avenir meilleur pour l’éducation au Sénégal et au-delà.

Le Dakarois Quotidien N°184 – du 25 ET 26/05/2024

🔴 ÉNIÈME SAISIE RECORD : LES DOUANES INTERCEPTENT 264 KILOS DE COCAÏNE
🔴 FORUM MONDIAL DE L’ÉDUCATION : MOUSTAPHA GUIRASSY MISE SUR UNE POLITIQUE ÉDUCATIVE ÉMANCIPATRICE

🔴 Éliminatoires Mondial 2026 : 26 Lions prêts à rugir pour affronter la RD Congo et la Mauritanie
🔴 Judo, Mondiaux d’Abu Dhabi : Mbagnick et Monica sortis d’entrée

Judo, Mondiaux d’Abu Dhabi : Mbagnick et Monica sortis d’entrée

Après Abderahmane Diao (-90 kg) et Ryan Dacosta (-90 kg), tombés d’entrée mercredi, Mbagnick (-100 kg) et Monica Sagna (+78 kg) ont connu le même sort jeudi aux Championnats du monde de judo d’Abu Dhabi (Émirats-Arabes-Unis).

Les judokas sénégalais ont été confrontés à la réalité du très haut niveau aux Mondiaux d’Abu Dhabi.

Avec son statut de triple champion d’Afrique (2019, 2020 et 2023), Mbagnick Ndiaye (-100 kg) n’a pas fait le poids face au Japonais 11ème mondial, Yyoga Ota.

Monica Sagna a également perdu dès son premier combat. Ainsi, aucun des quatre tireurs sénégalais n’a réussi à passer un tour à ces joutes mondiales.

Lors de leur entrée en lice mercredi, Abderahmane Diao (-90 kg) et Ryan Dacosta (-90 kg) ont chuté aussi dès le premier tour.

Chef de file du judo sénégalais, Mbagnick Ndiaye n’est pas parvenu, au sortir de ces Mondiaux, de libérer à un de ses compatriotes une place aux Jeux olympiques de Paris 2024.

Après sa qualification via le quota continental, l’athlète de 30 ans devait marquer beaucoup de points pour intégrer le top 18 mondial et se qualifier sur la base du ranking mondial. Ce qui n’a pas été à sa portée.

Le vice-champion d’Afrique en titre des +100 kg sera certainement le seul judoka sénégalais aux Jeux olympiques de Paris, comme c’était le cas aux JO 2016 à Rio (Brésil) et aux JO 2020 à Tokyo (Japon).

Barthélémy Dias élu Vice-Président Secrétaire Général de l’AIMF : un sommet en diplomatie urbaine

Barthélémy Dias, le Maire de Dakar, a récemment atteint de nouveaux sommets dans le domaine de la diplomatie urbaine en étant élu Vice-Président Secrétaire Général de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) lors du 44ème congrès tenu du 22 au 24 mai 2024. Cette élection témoigne de la reconnaissance de ses pairs pour son engagement et sa vision pour les villes francophones.

Dans son discours après l’élection, Barthélémy Dias a exprimé son honneur et sa gratitude envers ses collègues maires pour cette marque de confiance. Il s’est engagé à perpétuer le rayonnement de l’AIMF en Afrique et dans le monde, consolidant ainsi la position de Dakar sur la scène internationale.

Cette nomination prestigieuse vient s’ajouter aux responsabilités déjà assumées par Barthélémy Dias en tant que Vice-Président du Fonds Mondial pour le Développement des Villes (FMDV) et Président de Métropolis. Son rôle crucial dans la promotion de la coopération internationale entre les grandes villes est ainsi renforcé.

Sous la présidence d’Anne Hidalgo, l’AIMF poursuit son engagement à défendre les intérêts des villes francophones à travers des initiatives pour promouvoir le développement urbain durable et l’échange de bonnes pratiques. L’élection de Barthélémy Dias au poste de Vice-Président Secrétaire Général témoigne de l’engagement continu de l’AIMF dans cette voie.

Cette nouvelle nomination illustre la reconnaissance internationale croissante de la ville de Dakar et de son maire, démontrant leur capacité à influencer les politiques urbaines mondiales. Barthélémy Dias est résolu à utiliser cette plateforme pour promouvoir des initiatives bénéfiques pour les villes africaines et au-delà, soutenant ainsi le développement urbain durable et inclusif.

Bassirou Diomaye Faye en Guinée : Une visite de travail et d’amitié

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé vendredi soir à Conakry, capitale de la Guinée, pour une visite de travail et d’amitié de deux jours. L’annonce a été faite par plusieurs médias, dont la RTS, la télévision nationale du Sénégal.

Accueil à l’Aéroport International Ahmed-Sékou-Touré

L’avion transportant le chef de l’État sénégalais a atterri à 18 heures à l’aéroport international Ahmed-Sékou-Touré de Conakry. À sa descente de l’avion, Bassirou Diomaye Faye a été chaleureusement accueilli par le président guinéen, le général Mamadi Doumbouya. Pour marquer l’importance de cette visite, le président guinéen était entouré de plusieurs de ses collaborateurs, incluant des membres du gouvernement de transition ainsi que des diplomates accrédités en Guinée.

Contexte de la Visite

Cette visite en Guinée intervient après un séjour de Bassirou Diomaye Faye au Cap-Vert, où il était depuis jeudi. À Praia, la capitale capverdienne, le président sénégalais avait discuté de coopération bilatérale et d’intégration régionale avec son homologue capverdien, José Maria Pereira Neves.

Objectifs de la Visite

La visite de Bassirou Diomaye Faye en Guinée s’inscrit dans une série de déplacements visant à renforcer les relations bilatérales et à promouvoir la coopération régionale en Afrique de l’Ouest. Les discussions entre les deux chefs d’État, prévues au cours de cette visite, porteront sur divers sujets d’intérêt commun, y compris les échanges commerciaux, la sécurité régionale et la coopération en matière de développement.

Un Signal Fort de Coopération

L’accueil réservé par le général Mamadi Doumbouya et les autorités guinéennes reflète la volonté des deux nations de consolider leurs liens d’amitié et de partenariat. Cette visite est également perçue comme une opportunité de réaffirmer les engagements mutuels en faveur de la paix, de la stabilité et du développement durable dans la région.

Programme de la Visite

Durant son séjour à Conakry, Bassirou Diomaye Faye aura plusieurs rencontres avec des responsables guinéens. Des entretiens bilatéraux avec le président Doumbouya et des membres du gouvernement de transition sont au programme, visant à explorer des pistes de collaboration renforcée.

La visite de travail et d’amitié de Bassirou Diomaye Faye en Guinée marque une étape importante dans le renforcement des relations entre le Sénégal et la Guinée. Elle illustre l’engagement des deux pays à collaborer étroitement pour le développement régional et à promouvoir des initiatives conjointes qui bénéficieront à leurs populations respectives. Les résultats de ces discussions seront suivis de près, tant par les autorités que par les citoyens des deux nations, espérant des retombées positives pour l’avenir.

Trafic de Cocaïne : Pape Abdoulaye Seck et complices envoyés en prison

Dans une affaire qui secoue le Sénégal, Pape Abdoulaye Seck et plusieurs de ses complices présumés ont été placés sous mandat de dépôt par le juge du troisième cabinet près du tribunal de Dakar. Cette décision intervient après trois retours de parquet et une réquisition du procureur de la République pour l’ouverture d’une information judiciaire.

Les Accusations

Les personnes inculpées sont Pape Abdoulaye Seck, fils de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, ainsi que Sylvain Bathiapara Mendy, Assainies Alain Diatta, Ousmane Camara, Amadou Diam Ndoye et Pathé Gueye. Elles sont accusées d’association de malfaiteurs en vue d’importation de cocaïne dans le cadre d’un trafic organisé en groupe criminel, de blanchiment de capitaux et de détention d’arme à feu automatique sans autorisation.

Les Développements de l’Enquête

Selon les informations obtenues par Seneweb, l’enquête a révélé des éléments incriminants impliquant les accusés dans un réseau international de trafic de drogue. Le procureur de la République a décidé de requérir le mandat de dépôt contre les suspects, soulignant la gravité des accusations et le risque potentiel de fuite.

Le juge du troisième cabinet a suivi cette réquisition et a ordonné l’incarcération des prévenus en attendant la suite des investigations et leur éventuel procès. Cette décision marque une étape significative dans cette affaire hautement médiatisée, qui attire l’attention du public en raison des personnalités impliquées.

Réactions et Implications

La nouvelle de l’incarcération de Pape Abdoulaye Seck et de ses complices présumés a suscité des réactions diverses dans le pays. Certains saluent la fermeté des autorités judiciaires dans la lutte contre le trafic de drogue, tandis que d’autres expriment des préoccupations concernant l’implication de figures proches de l’ancien Premier ministre.

Idrissa Seck, père de Pape Abdoulaye Seck, n’a pas encore fait de déclaration publique sur cette affaire. Toutefois, des observateurs politiques estiment que cette affaire pourrait avoir des répercussions sur sa carrière et son image publique.

Les Prochaines Étapes

L’ouverture de l’information judiciaire permettra d’approfondir les investigations et de déterminer le rôle exact de chacun des accusés dans ce réseau de trafic de drogue. Les enquêteurs devront également examiner les allégations de blanchiment de capitaux et de possession illégale d’armes à feu.

Les accusés restent présumés innocents jusqu’à preuve du contraire, et leur défense aura l’occasion de présenter ses arguments lors des prochaines étapes judiciaires. Le tribunal de Dakar devra également statuer sur les conditions de détention des prévenus en attendant leur procès.

Cette affaire de trafic de cocaïne impliquant Pape Abdoulaye Seck et ses complices présumés met en lumière les défis auxquels le Sénégal est confronté dans la lutte contre la criminalité organisée et le trafic de drogue. Les autorités judiciaires, en ordonnant le placement sous mandat de dépôt des accusés, montrent leur détermination à poursuivre les responsables de tels crimes et à protéger l’intégrité du système judiciaire sénégalais. Les prochains développements de cette affaire seront scrutés de près par l’opinion publique et les observateurs internationaux.

Report des examens du CFEE et du Concours d’entrée en sixième : Nouveaux délais annoncés par le ministère de l’éducation

Le ministre de l’Éducation nationale du Sénégal, Moustapha Mamba Guirassy, a annoncé le report des dates des examens du Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE) et du Concours d’Entrée en classe de Sixième pour la session 2024. Initialement prévus pour les jeudi 20 et vendredi 21 juin 2024, ces examens se tiendront désormais les mardi 25 et mercredi 26 juin 2024.

Motifs du Report

Dans une déclaration officielle, M. Guirassy a précisé que ce report vise à « garantir une meilleure organisation et un déroulement serein des épreuves ». Le ministre n’a pas détaillé les raisons spécifiques de ce changement de calendrier, mais il est courant que des ajustements de ce type soient effectués pour des raisons logistiques, administratives ou en réponse à des imprévus affectant l’ensemble du système éducatif.

Réactions des Parties Prenantes

La décision a suscité diverses réactions parmi les enseignants, les élèves et les parents. Si certains ont accueilli favorablement cette mesure, espérant que le délai supplémentaire permettra une meilleure préparation des élèves, d’autres ont exprimé des préoccupations quant à l’impact de ce report sur les calendriers scolaires et familiaux.

Fatou Ndiaye, enseignante dans une école primaire à Dakar, a déclaré : « Ce délai supplémentaire est une bonne chose pour les élèves. Cela leur donne quelques jours de plus pour se préparer et réviser leurs leçons. Toutefois, il est crucial que cette période soit utilisée de manière efficace. »

Mesures d’Accompagnement

Le ministère de l’Éducation nationale prévoit de mettre en place des mesures d’accompagnement pour faciliter la transition vers les nouvelles dates. Des directives seront envoyées aux établissements scolaires pour ajuster les calendriers et s’assurer que les préparatifs nécessaires soient effectués sans encombre. Des séances de révision supplémentaires pourraient être organisées pour soutenir les élèves durant cette période.

Importance des Examens

Le Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE) et le Concours d’Entrée en classe de Sixième sont des étapes cruciales dans le parcours éducatif des élèves sénégalais. Le CFEE marque la fin de l’enseignement élémentaire, tandis que le concours détermine l’entrée au cycle secondaire. La réussite à ces examens est essentielle pour les élèves, leur permettant de poursuivre leur éducation et d’ouvrir des portes vers de nouvelles opportunités académiques.

Le report des examens du CFEE et du Concours d’Entrée en Sixième à la fin juin 2024 est une décision significative prise par le ministère de l’Éducation nationale pour assurer la bonne organisation et le succès de ces épreuves cruciales. Les élèves, les enseignants et les parents sont encouragés à utiliser ce temps supplémentaire de manière constructive pour garantir une préparation optimale et un déroulement harmonieux des examens.

Pour de plus amples informations et les dernières mises à jour, les parties intéressées sont invitées à consulter les communications officielles du ministère de l’Éducation nationale.

Kaffrine : 66 Personnes interpellées et 87 motos jakarta immobilisées lors d’opérations policières

Dans le cadre des efforts continus de sécurisation de la région de Kaffrine, une récente opération de contrôle menée par les forces de l’ordre a conduit à l’interpellation de soixante-six personnes et à l’immobilisation de quatre-vingt-sept motos Jakarta. Ces mesures visent à renforcer la sécurité publique à l’approche de la fête de Tabaski, période souvent marquée par une recrudescence des vols.

Détails des Interpellations

Le commissaire central de police de Kaffrine, Balla Fall, a expliqué que parmi les soixante-six personnes interpellées, soixante l’ont été pour vérification d’identité, tandis que cinq autres ont été arrêtées pour ivresse publique et manifeste. Une personne supplémentaire a été appréhendée pour un autre motif.

Les contrôles, réalisés conjointement par des agents du commissariat central, de la brigade de recherche et du corps urbain de la police de Kaffrine, ont également conduit à l’immobilisation de vingt-six charrettes. Le Groupement mobile d’intervention a apporté son soutien lors de cette opération.

Objectifs et Contexte de l’Opération

Ces opérations, selon Balla Fall, sont désormais quotidiennes et visent à prévenir les incidents liés à la criminalité et à garantir la sécurité routière. « Avec l’approche de la fête de Tabaski, il y a une augmentation des cas de vol. Nous devons donc redoubler de vigilance », a-t-il affirmé. Les opérations de contrôle étaient auparavant hebdomadaires, mais elles ont été intensifiées en réponse à des instructions des autorités administratives.

Mesures de Sécurité Routière

L’un des objectifs principaux de ces opérations est la prévention des accidents de la route, souvent impliquant des véhicules à deux roues. Les policiers veillent particulièrement à ce que les conducteurs de motos et de scooters portent des casques de sécurité. En outre, les charretiers et les conducteurs de motos Jakarta sont tenus de se conformer aux réglementations en matière de paiement de la carte à cocher et du droit de stationnement.

Collaboration avec la Population

Le commissaire Balla Fall a souligné l’importance de la coopération entre la police et la population locale. « Nous n’avons pas noté des cas de très grande criminalité à Kaffrine », a-t-il déclaré, tout en encourageant les habitants à continuer de collaborer étroitement avec les forces de l’ordre pour maintenir un environnement sûr et sécurisé.

Ces opérations de sécurisation à Kaffrine témoignent de l’engagement des autorités locales à assurer la tranquillité publique et la sécurité routière, particulièrement en période de fêtes où les risques de délits augmentent. La vigilance accrue et la coopération entre la police et les citoyens sont essentielles pour prévenir la criminalité et garantir la sécurité de tous.

Ziguinchor : Une table ronde pour faciliter l’accès des jeunes à la terre

Une table ronde axée sur les défis auxquels sont confrontés les jeunes dans l’acquisition des terres et des facteurs de production agricole s’est tenue vendredi à Ziguinchor, au sud du Sénégal. Cette initiative conjointe du Réseau des champions pour réussir au Sénégal et de l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ) s’inscrit dans le cadre du projet ‘’Tekki Sunu Suff’’.

Objectifs et Participants

L’objectif principal de cette rencontre était d’examiner en profondeur les obstacles rencontrés par les jeunes agriculteurs et éleveurs dans l’accès à des ressources essentielles telles que la terre, le capital, les technologies et autres outils nécessaires à leur succès dans le secteur agrosylvopastoral. Fara Ndiaye, coordonnateur national du Réseau des champions pour réussir au Sénégal, a souligné l’importance de cette initiative pour permettre aux jeunes de mener des activités entrepreneuriales et de devenir des créateurs d’emplois.

L’événement a rassemblé plusieurs personnalités locales, dont Babacar Sall, inspecteur régional de la jeunesse de Ziguinchor, Upahotep Kajor Mendy, représentant du conseil départemental de Ziguinchor, et Mamadou Talibé Diallo, président du conseil régional de la jeunesse.

Contexte et Importance du Projet

Le projet ‘’Tekki Sunu Suff’’, mis en œuvre par le Réseau des champions pour réussir au Sénégal en partenariat avec la GIZ, fait partie du programme ‘’Réussir au Sénégal’’. Ce programme vise à promouvoir les potentialités locales et à encourager les jeunes à rester dans leurs régions d’origine pour y réussir.

Fara Ndiaye a expliqué que ce projet est conçu pour faciliter l’accès des jeunes à la terre et les aider à dérouler des activités entrepreneuriales. Il a ajouté que Ziguinchor, bien que riche en potentialités, reste sous-exploité. Selon lui, la table ronde permettra aux jeunes de mieux identifier les secteurs d’investissement potentiels et de mener des activités génératrices de revenus substantiels.

Défis et Solutions

Les participants ont discuté des divers obstacles à l’accès des jeunes à la terre, notamment les contraintes bureaucratiques, le manque de capital initial, et l’insuffisance de technologies modernes. Ils ont également exploré des solutions potentielles, telles que la simplification des processus administratifs, l’accès facilité aux financements, et la mise en place de programmes de formation technique pour les jeunes agriculteurs et éleveurs.

Perspectives d’Avenir

Cette table ronde marque un pas important vers l’amélioration des conditions de vie des jeunes de Ziguinchor en leur offrant des opportunités concrètes pour développer des activités agricoles et pastorales. Les discussions ont également mis en lumière la nécessité de renforcer les politiques locales pour soutenir l’agriculture et l’élevage, en mettant l’accent sur l’innovation et la durabilité.

L’initiative ‘’Tekki Sunu Suff’’ apparaît comme un vecteur essentiel pour le développement local et l’autonomisation des jeunes dans la région de Ziguinchor. Elle offre une plateforme de dialogue et de réflexion sur les moyens de surmonter les défis actuels et de maximiser les potentialités agricoles de la région. Les résultats de cette table ronde devraient contribuer à des actions concrètes et durables en faveur de la jeunesse rurale sénégalaise.

Thiénaba : Le Sous-préfet interdit la manifestation du collectif des spoliés de l’usine « Éléphant vert » devant la mairie

Le collectif des spoliés de l’usine « Éléphant vert » du village de Ndane a été contraint de revoir ses plans. Prévoyant une manifestation le mercredi 29 mai 2024 devant les locaux de la municipalité de Thiénaba, le groupe s’est heurté à un veto sans appel du Sous-préfet.

Dans une lettre d’information accusant réception, l’autorité administrative a clairement exprimé son opposition à la tenue de l’événement devant un édifice public. La justification avancée est la potentielle perturbation de la circulation des usagers du service public municipal. « Je vous signale que la tenue d’une manifestation au lieu indiqué pourrait entraver la libre circulation des usagers du service public municipal », a-t-il souligné.

Face à cette décision, les membres du collectif se voient contraints de trouver un autre lieu pour exprimer leurs revendications. Ces derniers exigent la délocalisation de l’usine « Éléphant vert », pointant du doigt ses émissions de « déchets toxiques » qui menacent la santé publique et l’environnement.

Pour l’heure, la bataille se joue sur le terrain administratif, mais l’enjeu reste crucial pour les habitants de Ndane et de Thiénaba, qui espèrent voir leur voix entendue dans ce débat crucial pour leur santé et leur cadre de vie.

Pose de bornes de référence sur la frontière Sénégal-Guinée : Vers un bornage définitif

Le Sénégal et la République de Guinée ont franchi une étape significative vers le bornage définitif de leur frontière commune avec l’installation de bornes de référence. Cette initiative, menée par une mission de l’état-major particulier du Président de la République, vise à préparer le terrain pour une démarcation précise et officielle de la ligne frontalière entre les deux nations. Le colonel Aliou Tine, chef de cette mission, a annoncé l’avancement des travaux en cours dans la région de Kédougou, au sud-est du Sénégal.

Une Mission de Construction pour la Clarté Frontalière

“C’est une mission de construction de bornes de canevas, qui entre dans le cadre de la préparation du bornage définitif de la frontière entre les deux États, à savoir le Sénégal et la Guinée Conakry”, a déclaré le colonel Tine. La mission, qui a débuté le 9 mai dernier, a pour objectif de poser des bornes de référence le long de la frontière afin de préparer le bornage définitif.

Assistance aux Populations Frontalières

Au-delà de la pose des bornes, la mission menée par le colonel Tine inclut une composante humanitaire visant à soutenir les populations vivant le long de la frontière. « Depuis avant-hier, nous avons sillonné pratiquement le long de la frontière dans des villages comme Népein Diakha, Népein Peul, Goumbabéré, Outhioumbél et Mbon Peul, pour une distribution de denrées alimentaires pour assister ces populations du monde rural », a-t-il expliqué. Cette assistance est cruciale pour ces communautés souvent éloignées des centres urbains et des services essentiels.

Promotion du Patriotisme dans les Écoles Frontalières

Dans un geste symbolique visant à renforcer le sentiment national et l’éducation civique, des drapeaux nationaux ont été distribués aux écoles élémentaires publiques situées le long de la frontière. Le colonel Tine a exhorté les enseignants à s’approprier le drapeau sénégalais et à inculquer aux élèves les valeurs et les couleurs de la République sénégalaise. « Il est essentiel que les enfants de ces localités très éloignées connaissent et respectent les symboles de notre nation », a-t-il ajouté.

Une Étape Cruciale pour la Paix et la Sécurité

L’installation de bornes de référence constitue une étape cruciale pour garantir la paix et la sécurité le long de la frontière Sénégal-Guinée. Elle permet non seulement de clarifier les limites territoriales, mais aussi de prévenir les conflits et de promouvoir une cohabitation harmonieuse entre les deux pays. Le bornage définitif à venir, préparé par ces travaux de référence, renforcera la coopération bilatérale et assurera une gestion frontalière efficace et pacifique.

Cette mission de l’état-major particulier du Président de la République, dirigée par le colonel Aliou Tine, marque un progrès significatif vers la délimitation officielle de la frontière Sénégal-Guinée. Elle allie des efforts de sécurisation frontalière à des actions humanitaires et éducatives, démontrant ainsi une approche globale et inclusive pour le développement et la stabilité de cette région stratégique.

Le khalife Cheikh Mahi Niass prie pour la libération de Bah Diakhaté et Imam Ndao

Le khalife général des Niassènes de Médina Baye, Baye Cheikh Mahi Niass, a exprimé son soutien aux activistes Bah Diakhaté et à l’imam Cheikh Tidiane Ndao, récemment placés sous mandat de dépôt. Dans un geste de solidarité, le khalife a formulé des prières pour leur libération. Cette démonstration de soutien renforce la mobilisation autour de ces figures, soulignant l’importance de la solidarité dans les moments difficiles.

Les Évêques de la Province Ecclésiastique de Dakar Appellent à la Réconciliation et à l’Unité Nationale

Les évêques de la province ecclésiastique de Dakar ont exprimé leur conviction que le moment est venu pour les Sénégalais de “se réconcilier” et d’”envisager plus sereinement l’avenir” de la Nation, en mettant l’accent sur le respect des diversités et la cohésion sociale.

Dans une déclaration parvenue à l’APS, Mgr André Guèye et ses collègues ont souligné l’importance de se réconcilier après les turbulences qui ont marqué la vie des Sénégalais depuis mars 2021. “L’heure est sans nul doute venue de nous réconcilier et d’envisager plus sereinement l’avenir de notre Nation, dans le respect des diversités”, ont-ils déclaré.

Renforcer la Cohésion et la Paix Sociale

Les évêques ont encouragé les gouvernants à renforcer la cohésion et la paix sociale dans le pays. Cette déclaration a été faite à la clôture de la deuxième session ordinaire de l’année pastorale 2023-2024, qui a lieu habituellement après le pèlerinage marial de Popenguine. Cette session permet aux évêques d’apprécier le déroulement de l’événement religieux et d’examiner diverses questions relatives à la vie de l’Église et du pays.

Prioriser l’Intérêt Général et la Justice

Pour le présent et l’avenir de la Nation, les évêques ont insisté sur la nécessité de privilégier l’intérêt général, la promotion de la justice, la vérité, la paix et l’équité sociale. Ils ont félicité le peuple sénégalais pour la maturité dont il a fait preuve lors de l’élection présidentielle du 24 mars 2024, saluant également la responsabilité de l’administration territoriale pour la bonne organisation du scrutin. Les évêques ont aussi félicité les acteurs politiques pour avoir accepté le verdict des urnes malgré les contestations préélectorales.

Respect des Lois et Lutte contre la Cherté de la Vie

Les évêques ont exhorté tous les citoyens au respect des lois et règlements régissant le vivre ensemble. Sensibles à la question de la cherté de la vie, ils ont invité le gouvernement à alléger ce fardeau qui pèse sur de nombreuses familles.

Préoccupations pour la Jeunesse

Les évêques ont exprimé leurs préoccupations quant à la situation des jeunes, qu’ils considèrent comme le présent et l’avenir du pays. Ils ont observé que de nombreux jeunes vivent des situations dramatiques liées au manque d’emploi et au chômage, ce qui pousse certains à chercher un meilleur avenir à l’étranger, souvent au péril de leur vie. Ils ont exhorté les autorités à proposer des stratégies pertinentes et des solutions structurelles pour redonner espoir aux jeunes.

Initiatives pour le Reboisement et le Développement Durable

Les évêques ont également encouragé les autorités étatiques et décentralisées à initier des programmes de reboisement durables pour lutter contre les changements climatiques. Ils ont appelé les jeunes à s’organiser pour des campagnes annuelles de reboisement pendant la saison des pluies.

Remerciements et Prières

Les évêques ont remercié le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour son soutien à la réussite du pèlerinage marial de Poponguine. Ils l’ont félicité pour sa victoire à la dernière élection présidentielle et ont assuré de leur soutien et de leurs prières pour une mission fructueuse au service de la paix et du développement du Sénégal.

Ils ont également rendu hommage à son prédécesseur, Macky Sall, pour le programme spécial de modernisation des sites et cités religieuses. Enfin, les évêques ont prié pour un bon hivernage avec des pluies bienfaisantes et ont exhorté à un travail assidu de la terre, invitant les autorités à bien préparer la campagne agricole en vue d’atteindre une réelle souveraineté alimentaire.

Affaire de chantage au Palais de justice de Dakar : Aisha Fatty accusée de collecte illicite de données personnelles et distribution d’images intimes

Au cœur du Palais de justice de Dakar, l’affaire opposant Aisha Fatty à son ex-petit ami Abdoulaye Thiam, patron de Computer Land, a captivé l’attention des juges et des observateurs. Accusée de collecte illicite de données personnelles et de distribution d’images contraires aux bonnes mœurs, Aisha Fatty a comparu devant le tribunal des flagrants délits.

Selon les faits rapportés, Abdoulaye Thiam aurait reçu des images compromettantes de lui-même le 13 juin 2023, suscitant l’enquête de son ami Samaké. Celui-ci aurait identifié Aisha Fatty comme la responsable de ces envois, menant ainsi à son arrestation par les autorités sénégalaises.

Au tribunal, Aisha Fatty a nié les accusations portées contre elle, affirmant que les échanges d’images intimes faisaient partie de leur relation il y a deux ans. Cependant, la présidente de la séance a rappelé des déclarations antérieures où il était question de chantage potentiel à l’encontre d’Abdoulaye Thiam.

Le représentant du ministère public a interrogé Aisha Fatty sur son refus de coopérer lors de l’exploitation de son téléphone portable. Bien qu’elle ait déclaré ne pas s’y être opposée, elle aurait refusé de fournir son mot de passe, suscitant ainsi des interrogations supplémentaires sur son implication dans l’affaire.

Face à ces éléments, le parquet a demandé le renvoi de l’affaire afin d’obtenir et d’exploiter le téléphone portable d’Aisha Fatty. Malgré l’opposition des avocats de la défense, la présidente de la séance a accordé cette demande, fixant la prochaine audience au vendredi 31 mai.

Cette affaire met en lumière les enjeux croissants liés à la protection des données personnelles et à l’utilisation abusive des nouvelles technologies dans le domaine des relations personnelles. Le verdict final restera en suspens jusqu’à ce que toute la lumière soit faite sur cette affaire complexe et troublante.

SOMISEN : Ngagne Demba Touré prend les rênes avec une vision de transparence et d’inclusivité

Le vendredi 24 mai 2024, Me Ngagne Demba Touré a officiellement pris ses fonctions en tant que nouveau directeur général de la Société des Mines du Sénégal (SOMISEN), succédant à Ousmane Cissé. Dans son discours d’investiture, Touré a mis en avant son engagement pour une gestion transparente et inclusive, en phase avec les objectifs de développement durable du secteur minier sénégalais.

Ngagne Demba Touré a souligné sa volonté d’adopter un style de management participatif. Il souhaite fédérer l’ensemble des collaborateurs autour d’une vision commune et partagée. « J’entends adopter un style de management participatif qui fédère l’ensemble des collaborateurs autour d’une vision commune, partagée. Dans un esprit d’équipe, je m’engage à gérer dans l’inclusivité et la transparence », a-t-il déclaré.

Il a également insisté sur la rigueur, la franchise, et l’éthique dans sa gestion, promettant une approche axée sur les résultats et la créativité. Touré aspire à faire de SOMISEN un exemple de gouvernance dans le secteur parapublic, contribuant significativement à l’économie nationale et à l’exploitation durable des ressources naturelles.

Touré a exprimé son intention de s’aligner sur la vision de rupture du nouveau régime, qui vise une réappropriation des ressources naturelles du Sénégal. Il a souligné l’importance de transformer localement les minerais extraits, plutôt que de les exporter bruts, afin de soutenir l’industrie locale et de créer de la valeur ajoutée.

« Le gouvernement de la République se positionne en solution pour une réappropriation des ressources naturelles en vue d’un développement économique qui repose sur un modèle économique endogène d’industrialisation par substitution aux importations », a-t-il affirmé. Touré souhaite que les ressources minières favorisent l’essor d’une industrie dynamique et compétitive, capable de générer une croissance durable et inclusive.

Touré a détaillé ses ambitions pour la SOMISEN, incluant un programme ambitieux de transformation des substances minérales et la mobilisation des ressources endogènes pour le financement des politiques publiques. Il envisage la SOMISEN comme un acteur clé de l’économie sénégalaise, jouant un rôle crucial dans l’exploitation et la transformation des ressources minières du pays.

« Notre pays ne doit plus exporter tous les minerais extraits de son sous-sol, pour ensuite importer des produits finis. À ce niveau, la SOMISEN doit jouer un rôle en aval en mettant un focus sur un ambitieux programme de transformation des substances minérales », a-t-il ajouté.

Avec cette nouvelle direction, la SOMISEN est sur le point de devenir un pilier essentiel de l’économie sénégalaise, soutenant l’État dans ses efforts pour une exploitation plus durable et bénéfique des ressources naturelles. Ngagne Demba Touré a clairement défini une feuille de route ambitieuse pour transformer la société en un modèle de gestion transparente et inclusive, tout en maximisant l’impact économique des ressources minières du Sénégal. Les défis sont nombreux, mais avec une vision claire et un engagement fort, SOMISEN pourrait bien devenir le fleuron de l’économie nationale qu’il aspire à être.

Éliminatoires Mondial 2026 : Aliou Cissé sélectionne 26 Lions pour affronter la RD Congo et la Mauritanie

Le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé, a dévoilé ce vendredi 24 mai 2024, la liste des joueurs retenus pour les prochains matchs de qualification à la Coupe du Monde 2026. Pour ces deux rencontres cruciales, le Sénégal affrontera la République Démocratique du Congo le 6 juin au stade Abdoulaye Wade et la Mauritanie le 9 juin. Contrairement à la précédente sélection de mars, qui comptait 31 joueurs pour les matchs amicaux contre le Gabon et le Niger, Cissé a cette fois-ci réduit sa liste à 26 joueurs.

Les absences notables dans cette sélection ont suscité des discussions parmi les fans et les experts. Cheikhou Kouyaté, vétéran de 34 ans et pilier du milieu de terrain sénégalais, ne figure pas sur la liste. En fin de contrat avec Nottingham Forest, Kouyaté a été un acteur clé pour les Lions de la Teranga pendant de nombreuses années. Son absence marque peut-être le début d’une transition vers une nouvelle génération de joueurs.

Ismail Jacobs est également absent en raison d’une blessure. Jacobs, qui avait été un atout précieux lors des dernières rencontres, sera manqué par l’équipe. D’autres joueurs comme Boulaye Dia, Amara Diouf, Bamba Dieng, Ballo-Touré, et Mamadou Lamine Camara, qui avaient participé au dernier rassemblement, ne font pas partie de cette sélection.

Une des grandes surprises de cette liste est la convocation de Cherif Ndiaye, attaquant de 28 ans évoluant à l’Étoile Rouge de Belgrade. Ndiaye a impressionné par ses performances cette saison, avec 47 matchs, 20 buts et 6 passes décisives en toutes compétitions confondues. Sa sélection est vue comme une reconnaissance de ses efforts constants et de son efficacité devant le but.

Par ailleurs, Aliou Cissé a confirmé la présence de trois joueurs ayant fait leurs débuts en sélection lors du dernier stage : Seydou Sano, Arouna Sanganté, et Habib Diarra. Leur maintien dans l’équipe démontre la confiance que Cissé place en eux et l’importance de la jeunesse dans le renouvellement de l’effectif.

Gardiens :

  • Edouard Mendy (Al-Ahli) : Mendy reste le gardien numéro un malgré son transfert en Arabie Saoudite. Son expérience et ses capacités de leadership sont cruciales pour l’équipe.
  • Seny Dieng (Middlesbrough) : Dieng, évoluant en Angleterre, continue d’être une option fiable en tant que gardien de but.
  • Mory Diaw (Clermont) : Diaw, avec ses bonnes performances en Ligue 1, assure une solide troisième option.

Défenseurs :

  • Kalidou Koulibaly (Al-Hilal) : Le capitaine de l’équipe est incontournable, apportant robustesse et expérience à la défense.
  • Abdou Diallo (Al-Arabi) : Diallo, versatile et capable de jouer à plusieurs positions défensives, est un atout important.
  • Moussa Niakhaté (Nottingham Forest) : Niakhaté continue de se développer en Premier League, apportant sa solidité et son intelligence de jeu.
  • Abdoulaye Seck (Maccabi Haifa) : Seck, avec ses performances en Europe, offre une alternative défensive de qualité.
  • Arouna Sanganté (Le Havre AC) : Sanganté, jeune et prometteur, est un ajout dynamique à la ligne défensive.
  • Formose Mendy (FC Lorient) : Sa capacité à défendre solidement tout en contribuant à l’attaque en fait une sélection logique.
  • Abdoulaye Niakhaté Ndiaye (ESTAC Troyes) : Jeune et talentueux, il représente l’avenir de la défense sénégalaise.
  • Seydou Sano (Al-Gharafa) : Son inclusion reflète sa montée en puissance et ses performances solides en club.

Milieux de terrain :

  • Nampalys Mendy (RC Lens) : Avec son expérience et sa capacité à dicter le tempo du jeu, il est indispensable.
  • Pathé Ciss (Rayo Vallecano) : Son rôle crucial en club se traduit par une place de choix en sélection.
  • Lamine Camara (FC Metz) : Jeune et dynamique, il apporte de l’énergie au milieu de terrain.
  • Pape Matar Sarr (Tottenham) : Sa polyvalence et son talent brut en font un joueur clé pour le Sénégal.
  • Pape Gueye (OM) : Connu pour sa robustesse et son intelligence de jeu, Gueye est un milieu de terrain fiable.
  • Dion Lopy (Almeria) : Sa progression en Liga démontre son potentiel et sa capacité à performer à haut niveau.
  • Habib Diarra (Strasbourg) : Diarra, jeune talent, continue de montrer pourquoi il mérite sa place.
  • Idrissa Gana Gueye (Everton) : Le vétéran du milieu de terrain apporte son expérience inestimable et son leadership.

Attaquants :

  • Sadio Mané (Al-Nassr) : La star sénégalaise reste un élément central de l’attaque, apportant créativité et menace offensive.
  • Ismaila Sarr (OM) : Avec sa vitesse et son habileté, Sarr est un atout majeur pour déstabiliser les défenses adverses.
  • Habib Diallo (Al-Shabab) : Diallo, avec son flair pour le but, continue d’être un atout offensif crucial.
  • Iliman Ndiaye (OM) : Sa capacité à jouer dans plusieurs positions offensives le rend indispensable.
  • Nicolas Jackson (Chelsea) : Jackson, en constante progression, apporte une option dynamique à l’attaque.
  • Cherif Ndiaye (Étoile Rouge de Belgrade) : Sa première convocation récompense sa saison prolifique et son efficacité devant le but.
  • Abdallah Sima (Rangers) : De retour en sélection, Sima apporte sa vitesse et sa capacité de finition.

Les deux prochains matchs contre la RD Congo et la Mauritanie sont décisifs pour les ambitions du Sénégal dans les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Une victoire dans ces matchs renforcerait la position du Sénégal en tête de leur groupe de qualification. Le sélectionneur, Aliou Cissé, a exprimé sa confiance dans l’équipe et dans les joueurs sélectionnés pour accomplir cette tâche.

L’objectif principal est évidemment la qualification pour la Coupe du Monde 2026, mais ces matchs servent également à préparer la prochaine génération de joueurs sénégalais. Avec un mélange d’expérience et de jeunesse, Cissé espère trouver le bon équilibre pour maximiser les performances de l’équipe.

Les supporters sénégalais, connus pour leur passion et leur soutien indéfectible, attendent avec impatience de voir leurs Lions de la Teranga en action. Le Sénégal, avec ses talents individuels et son jeu collectif solide, a toutes les cartes en main pour continuer à briller sur la scène internationale.

Cette sélection marque un moment crucial pour le football sénégalais, alliant continuité et renouvellement, alors que l’équipe nationale se prépare à affronter les défis des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.

Accident mortel sur l’Autoroute de l’Avenir : Un véhicule « Allo Dakar » se renverse

Un tragique accident de la route s’est produit ce matin sur l’autoroute de l’Avenir, entre Khombole et Thiès, impliquant un véhicule « Allo Dakar » en provenance de Touba pour Dakar. Le bilan de l’accident est lourd, avec un mort et trois blessés graves.

L’accident s’est produit vers 6 heures du matin, lorsque le véhicule transportant quatre passagers s’est renversé. Les premiers secours, arrivés rapidement sur les lieux, ont constaté le décès d’une personne sur place. Les trois autres passagers, grièvement blessés, ont été évacués vers l’hôpital régional de Thiès par les sapeurs-pompiers.

Selon les premières informations recueillies, l’éclatement d’une des roues du véhicule serait à l’origine du drame. Cette défaillance mécanique a causé la perte de contrôle du véhicule, entraînant son renversement sur la chaussée.

Les autorités ont immédiatement ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. La police a également lancé un appel à témoins pour recueillir toute information pouvant aider à comprendre les causes de cette tragédie.

Cet incident tragique rappelle une fois de plus l’importance de l’entretien régulier des véhicules, en particulier pour ceux qui parcourent de longues distances et transportent des passagers. Les autorités routières appellent les conducteurs à redoubler de vigilance et à vérifier systématiquement l’état de leurs véhicules avant de prendre la route.

La communauté locale est en deuil, et les proches des victimes attendent avec impatience les résultats de l’enquête pour faire la lumière sur les circonstances de cet accident tragique. Les autorités locales ont exprimé leurs condoléances aux familles des victimes et ont promis de renforcer les contrôles routiers pour éviter de tels drames à l’avenir.

Saisie record de 264 kg de Cocaïne à Koumpentoum : Les Douanes Sénégalaises en État d’alerte

Les forces douanières du Sénégal intensifient leur lutte contre le trafic de drogue sur les principaux axes de transport. Une récente opération menée par la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum a abouti à la saisie de 264 kilogrammes de cocaïne, d’une valeur estimée à plus de 21 milliards de francs CFA.

La saisie a eu lieu tard dans la nuit du jeudi 23 mai 2024, vers 23h45, lors d’un contrôle routier ciblé. Le camion frigorifique, immatriculé à l’étranger et en provenance d’un pays voisin, a attiré l’attention des agents douaniers en raison de plusieurs éléments suspects. Après une inspection minutieuse, les agents ont découvert que la drogue était dissimulée dans une cachette aménagée sous forme de réservoir de carburant.

Les trafiquants avaient conçu un compartiment spécial pour cacher les 228 plaquettes de cocaïne. Toutefois, la vigilance et l’expertise des douaniers ont permis de déjouer ce stratagème sophistiqué.

Deux individus ont été arrêtés lors de l’opération :

  • Un ressortissant d’un pays de la sous-région.
  • Un ressortissant d’un pays nord-africain.

Ces arrestations sont cruciales pour démanteler le réseau de trafic et pour poursuivre les enquêtes sur les voies de transit utilisées par les trafiquants.

Cette saisie est la deuxième réalisée en deux mois par la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum sur l’axe Tambacounda-Koumpentoum. Une précédente opération, le 31 mars 2024, avait permis de saisir 91,84 kg de cocaïne.

Les autorités douanières du Sénégal sont résolues à intensifier leurs efforts pour lutter contre le trafic de drogue et protéger le territoire. La Division de la Communication et des Relations publiques a déclaré : « Les Douanes sénégalaises sont plus que jamais déterminées à combattre le trafic illicite sous toutes ses formes et restent mobilisées en vue de la sanctuarisation du territoire douanier. »

Cette opération témoigne de l’engagement continu des Douanes et de leur capacité à répondre efficacement aux menaces posées par les réseaux criminels. Les efforts de ciblage et d’investigation se poursuivront sans relâche pour sécuriser les frontières et assurer la stabilité du pays.

Les autorités douanières ont souligné l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre le trafic de drogue. Elles appellent également à une vigilance accrue de la part des citoyens pour signaler toute activité suspecte.

En conclusion, cette saisie record à Koumpentoum marque une victoire significative dans la guerre contre le trafic de drogue au Sénégal, mais rappelle également la nécessité d’une vigilance constante et de mesures de sécurité renforcées pour protéger la population et maintenir l’intégrité des frontières.

Dakar, le 24 mai 2024
COMMUNIQUÉ


Nouvelle saisie de cocaïne à Koumpentoum
Les opérations de ciblage et d’investigation sur les courants de trafics criminels opérant sur les grands corridors s’intensifient sur l’étendue du territoire douanier. L’une des dernières opérations en date a permis aux agents de la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum, Subdivision de Tambacounda, Région douanière du Sud-est de réaliser une nouvelle saisie de cocaïne d’un poids total de 264 kilogrammes.
La saisie a eu lieu ce jeudi 23 Mai 2024, vers 23h 45mn, lors d’un contrôle routier portant sur un camion frigorifique immatriculé à l’étranger et en provenance d’un pays voisin. Ledit camion a fait l’objet d’un ciblage sur la base d’éléments pertinents. La drogue était dissimulée dans une cachette aménagée sous forme d’un réservoir de carburant. Mais ce subterfuge n’a pas échappé à la vigilance des agents des Douanes. Ainsi, deux cent vingt-huit (228) plaquettes de cocaïne ont été découvertes dans le faux réservoir pour un poids total de 264 kilogrammes.


La contrevaleur de la drogue saisie est estimée à plus 21 milliards de francs CFA. Deux personnes dont un ressortissant d’un pays de la sous-région et un autre d’un pays nord-africain ont été arrêtées au cours de l’opération.


C’est la deuxième saisie de cocaïne effectuée par la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum sur l’axe Tambacounda-Koumpentoum en deux mois après celle du 31 mars 2024 portant sur 91,84 kg.
Les Douanes sénégalaises sont plus que jamais déterminées à combattre le trafic illicite sous toutes ses formes et restent mobilisées en vue de la sanctuarisation du territoire douanier.

La Division de la Communication et des Relations publiques

Opération de déguerpissement à Ourossogui : Des centaines de commerçants évacués de la voie publique

Dans la nuit de jeudi à vendredi, les services de la mairie de Ourossogui ont mené une opération de déguerpissement visant à débarrasser la voie publique de centaines de commerces et installations anarchiques. Cette initiative vise à « libérer de l’espace pour les piétons », selon les autorités municipales.

L’opération ciblait les installations situées le long de la route menant au grand marché de la ville via le principal carrefour de Ourossogui, indique le secrétaire municipal Souleymane Thiam. Cette action s’inscrit dans le cadre d’une directive du ministère de l’Intérieur, qui stipule que seuls les marchés doivent être des zones commerciales, et aucune activité commerciale ne doit être tolérée en dehors de ces lieux.

La mairie a donc entrepris de dégager les emprises situées sur la voie publique, notamment les installations qui ne respectaient pas les normes établies. Cette initiative a été menée en présence du préfet de Matam, Souleymane Ndiaye, et des forces de gendarmerie.

Une brigade de contrôle et de surveillance, en collaboration avec la gendarmerie, a été mise en place pour assurer le suivi de l’opération. Selon le secrétaire municipal, environ 300 sommations ont été remises aux occupants.

Le préfet de Matam a souligné l’importance de sensibiliser les citoyens à la libération des routes pour des raisons de sécurité. Il a également appelé les maires à aménager des places ou des sites de recasement pour les commerçants dont les installations ont été enlevées.

Cette opération vise à rétablir l’ordre et la sécurité dans les espaces publics de Ourossogui, tout en assurant le respect des normes et des règles établies pour l’occupation commerciale des zones urbaines.

Menace sur la campagne rizicole à Boki Sarankobé : Les producteurs en difficulté face aux oiseaux granivores

À Boki Sarankobé, dans l’île à Morphil, la campagne rizicole est sérieusement compromise par l’attaque persistante d’oiseaux granivores. Les cultures de riz, qui sont arrivées au stade d’épiaison, subissent des dégâts considérables, mettant en péril les efforts des producteurs locaux.

Le président du groupement d’intérêt économique (GIE) de Boki Sarankobé, Ibrahima Gaye, a exprimé sa préoccupation quant à la situation actuelle. Malgré les quarante-huit hectares de riz mis en valeur pour la campagne de contre-saison sèche, les producteurs sont confrontés à une menace persistante.

Les oiseaux granivores, du lever au coucher du soleil, s’attaquent aux cultures, laissant les producteurs désemparés. Même avec leurs efforts pour les chasser en faisant du bruit et en donnant de la voix, les oiseaux continuent leur ravage.

La situation est d’autant plus alarmante que les services de la Direction de la protection des végétaux sont déjà intervenus il y a cinq jours, sans que cela n’ait permis de résoudre le problème. Les producteurs appellent donc à une intensification des mesures de lutte contre cette menace qui compromet leur récolte et leurs moyens de subsistance.

Face à cette situation critique, il est essentiel que des mesures rapides et efficaces soient prises pour protéger les cultures de riz à Boki Sarankobé. Les autorités locales sont appelées à agir rapidement pour soutenir les producteurs dans cette lutte contre les oiseaux granivores et garantir le succès de la campagne rizicole dans la région.

Les Assises de la Justice : Une initiative cruciale pour la modernisation du système judiciaire Sénégalais

La convocation des Assises de la justice démontre l’engagement ferme du gouvernement sénégalais à renforcer le rôle du pouvoir judiciaire dans le pays. C’est ce qu’a souligné Ousmane Diagne, ministre de la Justice, garde des Sceaux, lors d’un entretien avec l’Agence de presse sénégalaise (APS) à Dakar.

Objectifs Ambitieux

L’événement, prévu pour être présidé par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, vise à examiner en profondeur les forces et les faiblesses du système judiciaire sénégalais. Il a pour objectif d’identifier les dispositions légales et réglementaires à améliorer, et d’élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre de solutions appropriées. Parmi les principaux objectifs figurent :

  • La modernisation du système judiciaire : L’institution de plateformes dématérialisées et l’amélioration des procédures visent à rendre le système judiciaire plus efficace et accessible.
  • La réforme du régime de privation de liberté : Les discussions porteront sur un cadre juridique plus encadré pour garantir des conditions de détention conformes aux normes internationales et une préparation à la réinsertion sociale des détenus.
  • La protection des droits des magistrats : La mise en place d’un système transparent pour la gestion de la carrière des magistrats est prévue pour garantir leur indépendance et leur impartialité.
  • L’amélioration de la gestion financière : La mise en place d’un régime financier autonome pour les cours d’appel vise à garantir une administration judiciaire efficace et transparente.

Un Dialogue Inclusif

Les Assises de la justice se veulent un cadre inclusif, réunissant toutes les parties prenantes impliquées dans le système judiciaire. Cela comprend les institutions constitutionnelles, les professionnels de la justice, les organisations de la société civile, les médias, les collectivités territoriales, les autorités coutumières et religieuses, ainsi que des personnalités indépendantes.

Processus de Consultation Structuré

Le processus de consultation sera structuré autour de commissions et de sous-commissions spécialisées dans divers aspects de la réforme judiciaire. Ces groupes travailleront à l’identification des défis et à la formulation de recommandations concrètes pour améliorer le fonctionnement de la justice au Sénégal.

Perspectives Futures

Les conclusions des Assises de la justice fourniront une feuille de route pour les réformes judiciaires à venir. La participation de divers acteurs et l’accent mis sur l’inclusivité garantissent que les solutions proposées refléteront les besoins et les aspirations de la population sénégalaise.

Les Assises de la justice représentent une étape cruciale dans le processus de modernisation et de renforcement de l’efficacité du système judiciaire sénégalais.

Le Gouvernement avance sur le texte relatif aux lanceurs d’alerte, selon le Ministre de la Justice

Le gouvernement sénégalais est très avancé dans la rédaction d’un texte visant à protéger les lanceurs d’alerte, a annoncé le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Ousmane Diagne. Cette déclaration intervient en prélude des Assises de la justice prévues pour mardi prochain.

Progrès Significatifs

Lors d’un entretien avec l’Agence de presse sénégalaise (APS), Ousmane Diagne a confirmé les progrès notables dans l’élaboration de ce projet de loi crucial. ‘’On est très en avance, on a beaucoup travaillé sur ce texte portant sur les lanceurs d’alerte et évidemment chaque chose en son temps, mais je peux vous assurer que nous avons déjà rédigé un texte dans ce sens qui sera soumis à l’appréciation du Président de la République qui décidera de la suite à lui accorder’’, a-t-il déclaré.

Directive Présidentielle

Le 17 avril dernier, lors d’un conseil des ministres, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, avait demandé au ministre de la Justice de finaliser avant le 15 mai 2024 un projet de loi sur la protection des lanceurs d’alerte. Cette demande fait écho à l’engagement du chef de l’État de renforcer la transparence et l’intégrité au sein de l’administration publique, un sujet qu’il avait abordé lors de son premier discours à la Nation le 3 avril 2024.

Importance des Lanceurs d’Alerte

La protection des lanceurs d’alerte est un élément crucial pour assurer la transparence et l’accountability dans la gestion publique. Ces individus jouent un rôle vital en signalant les pratiques illégales ou contraires à l’éthique au sein des institutions. En leur offrant une protection juridique, le gouvernement espère encourager davantage de personnes à signaler les abus sans craindre de représailles.

Perspectives pour les Assises de la Justice

Le lancement des Assises de la justice, prévu pour mardi au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, sera une plateforme pour discuter de diverses réformes judiciaires, y compris la protection des lanceurs d’alerte. ‘’La feuille de route, ce n’est rien d’autre qu’une amélioration du service public de la Justice, que la justice qui est rendue au nom du peuple sénégalais, puisse répondre à ses objectifs premiers’’, a souligné Ousmane Diagne.

La mise en place d’une législation pour protéger les lanceurs d’alerte représente un pas significatif vers la promotion de la transparence et de la bonne gouvernance au Sénégal. En finalisant ce projet de loi, le gouvernement montre son engagement à renforcer l’intégrité et la responsabilité au sein de l’administration publique, alignant ses actions sur les attentes du président Bassirou Diomaye Faye et des citoyens sénégalais.

Les Assises de la justice fourniront une opportunité précieuse pour discuter de cette initiative et d’autres réformes nécessaires pour améliorer le système judiciaire du pays. Les participants, incluant les professionnels de la justice et les citoyens, auront la possibilité d’exprimer leurs opinions et de contribuer à façonner l’avenir de la justice au Sénégal.

Ousmane Diagne déterminé à améliorer la justice pour la population Sénégalaise

À l’approche des Assises de la justice, prévues à partir de mardi, le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Ousmane Diagne, a réaffirmé sa détermination à identifier et à remédier aux dysfonctionnements du secteur judiciaire. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour renforcer l’efficacité et la transparence de la justice au Sénégal.

Engagement pour une Justice Transparente et Efficace

Lors d’un entretien avec l’Agence de presse sénégalaise (APS), Ousmane Diagne a souligné l’importance des Assises de la justice pour évaluer les dysfonctionnements supposés ou réels du système judiciaire et pour proposer des solutions adéquates. « La feuille de route, ce n’est rien d’autre qu’une amélioration du service public de la Justice, que la justice qui est rendue au nom du peuple sénégalais, puisse répondre à ses objectifs premiers, c’est-à-dire procéder quelque part à une réconciliation de cette justice avec les populations, qui doivent en être les principales bénéficiaires », a-t-il déclaré.

Objectifs des Assises de la Justice

Les Assises de la justice, présidées par le président de la République Bassirou Diomaye Faye, se tiendront au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio. Elles auront pour thème « La réforme et la modernisation de la justice ». Le ministre a expliqué que ces assises sont conçues pour être inclusives, permettant à tous les segments de la société de participer et de s’exprimer sur les problèmes et les solutions potentielles concernant le système judiciaire.

Importance de l’Implication Citoyenne

En amont de l’événement, la présidence sénégalaise a lancé la plateforme en ligne Jubbanti (www.Jubbanti.sec.gouv.sn, signifiant « redresser » en wolof) pour recueillir les préoccupations des citoyens. « Il est normal que l’on puisse d’abord identifier les maux de la justice, permettre à tout le monde de donner son avis, parce que la justice, ce n’est pas uniquement l’affaire des magistrats et des professionnels de la justice. Il est normal que la population puisse avoir son mot à dire », a souligné Ousmane Diagne.

Volonté de Réforme et d’Indépendance Judiciaire

Le ministre de la Justice a insisté sur l’importance de doter le système judiciaire des moyens nécessaires pour assurer son indépendance et son efficacité. « On ne peut pas réclamer une justice indépendante sans que les moyens conséquents et concourant à cette fin ne soient mis à disposition », a-t-il affirmé.

Une Justice Réconciliée avec le Peuple

Ousmane Diagne a également évoqué la nécessité de réconcilier la justice avec le peuple sénégalais, en abordant les désaffections passées et en offrant des solutions concrètes. « Il faut juste que tous les participants à ces assises puissent avoir l’opportunité de s’exprimer librement et de façon précise non seulement sur les griefs qu’ils pourraient formuler à l’encontre de la justice et les moyens appropriés pour y parvenir », a-t-il ajouté.

Les Assises de la justice sont ainsi vues comme une étape cruciale pour aborder tous les aspects de la justice sénégalaise sans tabous, et pour établir un dialogue ouvert et constructif entre les citoyens, les professionnels de la justice et les décideurs politiques. En fin de compte, l’objectif est de renforcer la confiance du public dans le système judiciaire et d’assurer que la justice serve efficacement les intérêts de la population sénégalaise.

Ousmane Diagne déterminé à accomplir sa mission dans l’intérêt de la population

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Ousmane Diagne, a exprimé sa ferme détermination à atteindre les objectifs fixés par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, afin de servir au mieux les intérêts de la population sénégalaise. Cette déclaration intervient à la veille du lancement des Assises de la justice, prévu mardi prochain.

Engagement pour une justice au service du peuple

« Je remercie le président de la République de m’avoir fait l’honneur de me porter à la tête du ministère de la Justice. C’est un grand honneur que j’apprécie à sa juste valeur », a déclaré Ousmane Diagne lors d’un entretien avec l’Agence de presse sénégalaise (APS). « J’ai la ferme détermination à faire en sorte que les objectifs qui me sont fixés, les espoirs qui pèsent sur mes épaules quant à l’accomplissement de ma mission, puissent se réaliser au mieux des intérêts de tout le monde, à commencer par la population sénégalaise au nom de laquelle la justice est rendue. »

Un parcours prestigieux au service de la justice

Ousmane Diagne, dont le parcours impressionnant inclut les fonctions d’avocat général à la Cour suprême, de doyen des juges d’instruction, de procureur de la République et de procureur général, est bien placé pour relever les défis auxquels fait face le système judiciaire sénégalais. Son expérience et son expertise sont des atouts précieux pour mener à bien les réformes nécessaires.

Une feuille de route ambitieuse

« La feuille de route, ce n’est rien d’autre qu’une amélioration du service public de la Justice, que la justice qui est rendue au nom du peuple sénégalais, puisse répondre à ses objectifs premiers, c’est-à-dire procéder quelque part à une réconciliation de cette justice avec les populations qui doivent en être les principales bénéficiaires », a-t-il ajouté.

Ousmane Diagne a souligné que son engagement est de garantir que la justice soit accessible, équitable et efficace pour tous les Sénégalais. Il vise à renforcer la confiance du public dans le système judiciaire en veillant à ce que les décisions soient rendues de manière transparente et impartiale.

Priorités pour les Assises de la justice

Les Assises de la justice, qui débuteront mardi, offriront une plateforme pour discuter des réformes essentielles et des moyens de moderniser le système judiciaire. Ousmane Diagne est déterminé à utiliser cette opportunité pour recueillir des idées et des suggestions afin de bâtir un système judiciaire plus robuste et réactif.

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Ousmane Diagne, s’est engagé à travailler sans relâche pour atteindre les objectifs fixés par le chef de l’État et à garantir que la justice serve pleinement les intérêts de la population sénégalaise. Son parcours distingué et sa détermination à améliorer le service public de la justice augurent bien pour les réformes à venir.

Garde des Sceaux : « Des suites judiciaires objectives aux rapports des organes de contrôle »

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Ousmane Diagne, a assuré, vendredi, que les manquements et autres reproches soulevés par la Cour des comptes et d’autres organes de contrôle feront l’objet de poursuites judiciaires, traitées avec la plus grande objectivité et sans faiblesse.

Engagement ferme pour l’objectivité judiciaire

Dans un entretien accordé à l’Agence de presse sénégalaise (APS), Ousmane Diagne a déclaré : « La plupart des corps de contrôle, à commencer par la Cour des comptes, dans leurs conclusions, ont demandé des poursuites. Il appartiendra aux organes de poursuite, en particulier les services du procureur de la République et du Parquet, d’examiner les rapports au cas par cas, et d’apprécier la suite à donner. »

Les récents rapports de la Cour des comptes et d’autres organes de contrôle de l’État ont mis en lumière des manquements significatifs dans la gestion des deniers publics. Certains de ces rapports recommandent des poursuites judiciaires contre les personnes impliquées.

Importance de la responsabilité et de l’indépendance judiciaire

Le ministre de la Justice a souligné que la démarche la plus responsable consiste à saisir un juge d’instruction pour chaque cas et à laisser ce dernier décider en toute indépendance de la conduite à tenir. « L’attitude la plus responsable est de laisser au juge de décider de la suite à donner à chaque affaire sans faiblesse et d’une façon tout à fait objective », a-t-il affirmé.

Diagne a insisté sur l’importance de mener ces actions publiques sans risquer de les percevoir comme des règlements de compte. « Il n’y a pas de règlement de comptes. Il faut juste répondre de ses actes. Il faut que les personnes concernées puissent répondre des reproches et griefs qui sont formulés contre elles », a-t-il précisé.

La justice au cœur de la reddition des comptes

Ousmane Diagne a réitéré que la justice, représentée par des magistrats et des juges indépendants, sera chargée de décider de la suite à donner à chaque affaire. « La finalité d’un rapport, dès lors que ses auteurs préconisent des poursuites, ne saurait être que des poursuites qui seront initiées et confiées à des magistrats indépendants expérimentés appelés à décider de la suite à donner et éventuellement des peines à distribuer », a-t-il encore rappelé.

Cette déclaration du ministre de la Justice souligne l’engagement du gouvernement à promouvoir la transparence et la reddition de comptes, tout en garantissant que les procédures judiciaires se déroulent de manière équitable et impartiale. Elle marque également une étape importante dans la lutte contre la mauvaise gestion des deniers publics au Sénégal.

Réponse cinglante de Cheikh Thioro Mbacké à Omar Youm sur la criminalisation de l’homosexualité

Dans un débat houleux autour de la criminalisation de l’homosexualité au Sénégal, le député Cheikh Thioro Mbacké, vice-président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, a adressé une réponse virulente à Oumar Youm, ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar. Mbacké a critiqué Youm pour ses récentes déclarations sur le nouveau gouvernement et sa position sur la criminalisation de l’homosexualité, accusant Youm de démagogie et d’inaction passée.

Un rappel acerbe de l’inaction passée

Cheikh Thioro Mbacké n’a pas mâché ses mots en rappelant à Oumar Youm son échec passé à faire passer une loi criminalisant l’homosexualité lorsqu’il était à la tête du groupe parlementaire majoritaire. « Me Oumar Youm, qu’avez-vous fait pour criminaliser l’homosexualité quand vous étiez le président du groupe parlementaire et vous déteniez une majorité confortable pour voter la loi criminalisant cet acte abominable ? », a lancé Mbacké.

Il a dénoncé le blocage de la loi par Youm, affirmant que celle-ci n’avait même pas passé la commission pour être débattue par les parlementaires. Selon Mbacké, vouloir maintenant apparaître comme un défenseur de cette loi est purement démagogique.

Une accusation de manœuvres politiques

Mbacké a également accusé Youm de chercher à détourner l’attention du public de l’échec électoral du 24 mars. « Monsieur Youm, nous n’avons pas de leçon à recevoir de vous. Pour que nul n’en ignore, c’était vous-même en tant que président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar qui aviez bloqué la Loi », a-t-il martelé.

Il a rappelé à Youm que, en tant que juriste et avocat, il devrait connaître la séparation des pouvoirs et comprendre que l’exécutif ne peut faire passer une loi sans l’approbation de la majorité parlementaire. « Monsieur le donneur de leçon, qu’attendez-vous donc pour proposer une Loi criminalisant l’homosexualité une bonne fois si vous êtes vraiment sérieux ? », a défié Mbacké.

Une promesse d’action future

Cheikh Thioro Mbacké a conclu en affirmant que le nouveau régime mettra en œuvre des réformes fondamentales qui amélioreront le quotidien des Sénégalais. Il a promis que l’homosexualité sera criminalisée sous l’actuel régime, soulignant que les critiques de Youm ne sont que des tentatives de distraction. « Conscients que le régime est en train de poser des réformes fondamentales qui changeront forcément le vécu quotidien des Sénégalais. Chose que vous étiez incapables de faire pendant 12 ans au pouvoir », a-t-il ajouté.

Cette réponse incisive de Cheikh Thioro Mbacké montre les tensions et les désaccords profonds au sein de la classe politique sénégalaise concernant des questions sociétales sensibles comme la criminalisation de l’homosexualité. Les débats autour de cette question continuent de susciter de vives réactions et de diviser les opinions publiques et politiques au Sénégal.

Alioune Sall souligne le rôle crucial de la RTS dans la promotion de l’information et la diversité culturelle

Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a visité les locaux de la Radio Télévision Sénégalaise (RTS) ce jeudi 13 mai. Au cours de cette visite, il a réaffirmé son engagement à soutenir la chaîne publique dans la finalisation de ses projets, notamment la nouvelle Tour R+10, récemment inaugurée mais qui reste à finaliser.

Finalisation de la Tour R+10

Alioune Sall a constaté que certains locaux de la RTS ne sont pas encore opérationnels. « On espère que dans les jours et semaines à venir, nous allons nous asseoir autour d’une table avec toutes les parties prenantes pour voir comment achever ce qui reste à faire dans les meilleurs délais », a-t-il déclaré. Le ministre a souligné que cette évaluation critique mais constructive vise à accélérer la mise en fonction complète des installations de la RTS.

Promotion de l’information et diversité culturelle

Le ministre a insisté sur le rôle crucial que la RTS doit jouer dans la promotion de l’information et la diversité culturelle au Sénégal. « La RTS doit jouer un rôle crucial dans la promotion de l’information et la diversité culturelle, mais également dans tout ce qui est débat démocratique », a-t-il affirmé. Alioune Sall a exprimé son intention de faire de la chaîne publique un pilier de l’information et de la culture au Sénégal.

Engagement du nouveau Directeur général de la RTS

Le nouveau directeur général de la RTS a réaffirmé sa volonté de réconcilier la chaîne avec le peuple sénégalais. « Nous avons reçu des directives que j’ai résumées en deux termes : liberté et responsabilité », a-t-il déclaré. Ce double engagement vise à garantir que la RTS fonctionne avec une indépendance éditoriale tout en respectant des standards élevés de responsabilité.

Perspectives

La visite du ministre et ses déclarations montrent une volonté claire de renforcer la RTS en tant qu’institution clé pour l’information, la culture et le débat démocratique au Sénégal. Avec la finalisation de la Tour R+10 et l’engagement des dirigeants de la chaîne, la RTS pourrait devenir un modèle de radiodiffusion publique en Afrique de l’Ouest.

Le soutien gouvernemental annoncé par Alioune Sall est un pas important vers la réalisation de ces objectifs, promettant un avenir prometteur pour la RTS et ses nombreux téléspectateurs.

Abus de confiance à Mbacké : Un agent commercial détourne 1,7 million pour parier sur Xbet

Le commissariat urbain de Mbacké a déféré F. Guèye, un jeune agent commercial, au parquet de Diourbel pour abus de confiance. Âgé de 23 ans, F. Guèye travaillait dans un multiservice de la ville lorsqu’il a été accusé d’avoir détourné 1 792 000 F CFA de son patron pour financer ses paris sur la plateforme Xbet.

Employé de confiance dans une entreprise de multiservices, F. Guèye a trahi la confiance de son employeur en s’appropriant de l’argent de la caisse pour parier sur des jeux en ligne. Malgré ses nombreux échecs, il espérait toujours gagner gros pour pouvoir rembourser l’argent détourné. Malheureusement pour lui, la chance n’était pas au rendez-vous, et il a fini par perdre la totalité des 1 792 000 F CFA misés.

Le propriétaire du multiservice, S. Bèye, a découvert le pot aux roses en constatant un trou dans les comptes de l’entreprise. S’apercevant que les sommes manquantes s’accumulaient, il a déposé une plainte auprès du commissariat urbain de Mbacké, dirigé par le commissaire Alioune Fall.

Lors de son interrogatoire, F. Guèye a rapidement avoué avoir détourné l’argent pour financer ses paris en ligne. Il a exprimé des regrets et s’est engagé à rembourser les sommes volées par moratoire. Malgré ses promesses, les autorités ont décidé de le déférer au parquet de Diourbel pour abus de confiance, une mesure destinée à assurer que justice soit faite.

Cette affaire met en lumière les dangers des paris sportifs et leurs conséquences sur les individus et leurs proches. Elle rappelle également l’importance pour les employeurs de surveiller de près les transactions financières et de prendre des mesures préventives pour éviter de tels abus.

L’incident de Mbacké souligne la nécessité d’une vigilance accrue et de procédures strictes pour protéger les entreprises contre les malversations. Pour F. Guèye, les conséquences de ses actes imprudents risquent d’être sévères, mettant en péril non seulement sa carrière mais aussi sa réputation et son avenir.

Nouvelle poursuite judiciaire contre Bah Diakhaté et Amath Suzanne Camara : La famille de Didier Badji dépose plainte

Les plaintes continuent de s’accumuler contre Bah Diakhaté. Déjà en détention pour offense au Premier ministre et confronté à une plainte d’Ababacar Mboup, l’activiste pro-APR fait face à une nouvelle procédure judiciaire. Cette fois, c’est la famille de feu l’adjudant-chef Didier Badji qui l’attaque.

Les proches de Didier Badji, dont la disparition reste non élucidée, ont déposé une plainte avec constitution de partie civile ce vendredi matin auprès du doyen des juges. Cette plainte vise Bah Diakhaté, Amath Suzanne Camara et l’administrateur de la page Facebook « Baatou Deugue » pour atteinte à l’image, à l’honorabilité et au professionnalisme d’un agent de l’État, diffusion de fausses nouvelles et complicité de diffusion de fausses nouvelles.

La famille Badji reproche aux accusés de s’être érigés en « super-enquêteurs » dans une affaire qui a suscité une grande émotion publique. Les avocats des Badji, Maitres Cheikh Khoureyssi Ba, Ousseynou Gaye et Patrick Kabou, ont ajouté au dossier des liens et vidéos de diverses interventions télévisées des accusés, dans lesquelles ils auraient diffusé de fausses informations et insinuations nuisibles.

Les avocats ont également demandé que le dossier de Didier Badji soit confié au juge du 3e cabinet, déjà saisi pour enquêter sur la mort de Fulbert Sambou, dont le corps avait été retrouvé dans un état de décomposition avancée le 23 novembre 2022. Cette demande vise à clarifier les causes de la mort de Didier Badji, en dépit de la thèse officielle d’un accident de pêche, qui est de plus en plus contestée.

Cette nouvelle plainte intervient dans un contexte de tensions politiques entre les responsables de l’ancien régime et leurs successeurs actuels, ajoutant une couche de complexité à cette affaire déjà troublée.

Chérif Ndiaye : La nouvelle étoile montante de l’équipe Nationale Sénégalaise

Alors que l’équipe nationale du Sénégal se prépare à affronter la RDC et la Mauritanie dans le cadre des éliminatoires pour la Coupe du Monde 2026, une nouvelle menace se profile à l’horizon de son attaque. Chérif Ndiaye, attaquant prolifique de l’Étoile Rouge de Belgrade, attire l’attention et suscite l’enthousiasme du sélectionneur Aliou Cissé.

À 28 ans, Ndiaye a fait sensation cette saison, marquant 11 buts en 28 matchs de championnat, ce qui lui a valu des éloges de la part de nombreux observateurs du football sénégalais. Le sélectionneur national, lors d’une conférence de presse récente, n’a pas manqué de saluer les performances de Ndiaye, le qualifiant comme l’un des meilleurs buteurs du pays.

Les statistiques impressionnantes de Ndiaye contrastent avec les difficultés offensives parfois rencontrées par l’équipe nationale, malgré la présence de talents tels que Boulaye Dia, Nicolas Jackson et Habib Diallo. Avec un total de 47 matchs toutes compétitions confondues, 20 buts et 6 passes décisives à son actif, Ndiaye se présente comme une option crédible pour renforcer l’attaque des Lions de la Téranga.

L’absence de Boulaye Dia et la performance mitigée de Habib Diallo cette saison ouvrent la voie à Ndiaye pour s’affirmer comme l’une des nouvelles forces offensives de l’équipe nationale. Aliou Cissé devrait lui offrir sa chance lors des prochains matchs contre la RDC et la Mauritanie, dans l’espoir de dynamiser une attaque en quête de solutions.

La première convocation de Chérif Ndiaye dans la tanière des Lions témoigne de la confiance que lui porte le sélectionneur sénégalais, et les supporters attendent avec impatience de voir ce que ce nouvel atout apportera à l’équipe nationale.

Les enseignants du G7 manifestent à Thiès suite à l’agression mortelle de leur collègue

Les enseignants membres du G7 ont tenu un sit-in ce matin devant les locaux de l’Inspection d’Académie (IA) de Thiès, exprimant leur solidarité et leur détermination à faire face à l’insécurité croissante menaçant le secteur éducatif suite à l’agression mortelle de leur collègue Alain Kaly.

Dans un moment chargé d’émotion, les enseignants ont exigé justice pour leur collègue décédé. Ils ont lancé une souscription volontaire par enseignant pour une action symbolique visant à exprimer leur soutien et leur solidarité envers la famille de feu Kaly. Une journée de deuil sera observée à Thiès, coïncidant avec la levée du corps, actuellement à Dakar pour les besoins de l’autopsie.

Ibrahima Koumbassa, secrétaire général du Cusems à Thiès, a souligné l’importance de cette mobilisation et la nécessité d’une réponse forte face à de tels actes de violence.

L’inspecteur d’académie de Thiès a présenté ses condoléances à la famille du défunt et s’est engagé à se joindre à l’élan de solidarité. Il a également annoncé que le ministre de l’Éducation nationale a dépêché une délégation chez le disparu pour présenter ses condoléances et remettre une enveloppe d’1 million de Fcfa à la famille, témoignant ainsi de l’importance accordée à cette tragédie.

Cet événement rappelle la nécessité urgente de prendre des mesures pour assurer la sécurité des enseignants et du personnel éducatif, afin de garantir un environnement propice à l’apprentissage et à l’épanouissement des élèves.

Guy Marius Sagna nommé président de la commission « Comptes publics et audits » de la CEDEAO

Le député sénégalais Guy Marius Sagna a été nommé président de la commission « Comptes publics et audits » du Parlement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Il a partagé cette nouvelle sur sa page Facebook, soulignant l’importance de cette position et les responsabilités qui y sont associées.

Les responsabilités de la commission « Comptes publics et audits »

La commission « Comptes publics et audits » joue un rôle crucial au sein du Parlement de la CEDEAO. Ses responsabilités incluent :

Audit annuel : Examen des rapports d’audit des organes et institutions de la communauté.

Coopération avec le GIABA : Collaboration avec le Groupe d’action intergouvernemental contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest pour superviser son mandat.

Collaboration avec le Comité d’Audit de la CEDEAO : Travail conjoint pour garantir la transparence et l’efficacité des audits internes.

Règlement financier : Mise en œuvre et suivi du Règlement Financier de la CEDEAO, notamment en ce qui concerne le budget annuel et les comptes de la Communauté.

Contrôle budgétaire : Surveillance de l’exécution du budget du Parlement de la CEDEAO.

Vérification des comptes : Audit des comptes et bilans relatifs aux décisions sur la clôture, la présentation et l’audit des ressources et dépenses du Parlement, ainsi que la mise en œuvre des mesures nécessaires.

Dans son message, Guy Marius Sagna a exprimé sa gratitude envers ses collègues députés sénégalais de la CEDEAO pour leur soutien. Il a particulièrement salué la courtoisie républicaine de l’honorable député Souleymane Ndoye et des autres membres de la délégation sénégalaise, qui auraient pu s’attribuer ces postes en raison de leur nombre et de leur présidence au sein de la délégation.

Sagna a promis de servir les peuples des pays membres de la CEDEAO avec dévouement à ce poste. Il a également appelé ses électeurs à rester vigilants et à l’interpeller régulièrement sur l’utilisation de son mandat pour s’assurer qu’il demeure fidèle à ses engagements envers eux.

La nomination de Guy Marius Sagna à la tête de cette commission est significative, car elle place un parlementaire sénégalais à un poste clé de surveillance financière au sein de la CEDEAO. Ce rôle est essentiel pour assurer la transparence et la bonne gouvernance financière dans l’organisation régionale, ce qui peut avoir des répercussions positives sur l’ensemble de la région ouest-africaine.

En résumé, la nomination de Guy Marius Sagna en tant que président de la commission « Comptes publics et audits » de la CEDEAO marque une étape importante dans sa carrière politique et renforce la représentation sénégalaise au sein de l’organisation régionale.

Sen’ eau : Régénération du forage F2 de Bayakh pour améliorer la production d’eau

La société de distribution d’eau courante en milieu urbain, Sen’ eau, a lancé une opération de maintenance sur le forage F2 de Bayakh, situé dans la région de Thiès. Cette initiative s’inscrit dans un programme annuel visant à augmenter la production d’eau potable, particulièrement nécessaire durant la période de forte chaleur.

Objectif de l’opération

L’équipe de maintenance de Sen’ eau a entamé cette régénération mardi dernier, avec une durée prévue de quatre jours. L’objectif principal est d’accroître le débit du forage pour répondre à la demande croissante en eau potable pendant les périodes chaudes de l’année.

Processus de régénération

Selon Mamour Bâ, technicien hydrogéologue à la maintenance centrale de Sen’ eau, l’opération commence par une inspection visuelle du fond du forage à l’aide d’une caméra vidéo. Cette étape permet de détecter les éventuelles obstructions ou dommages internes. Ensuite, un dispositif technique est utilisé pour le curage et l’aspiration des dépôts accumulés. La phase finale consiste en un pompage pour vérifier l’augmentation du débit.

Mamour Bâ a précisé que cette opération de maintenance peut augmenter le rendement du forage jusqu’à 25%. Le forage F2 de Bayakh, initialement capable de produire 150 mètres cubes d’eau par heure, avait vu son débit chuter à 87 mètres cubes. Après l’opération, il est prévu que le débit puisse atteindre à nouveau 140 mètres cubes par heure.

Importance du programme

Cette initiative fait partie d’un vaste programme visant à régénérer plus d’une vingtaine de forages à travers le pays. Les forages situés à Dakar, Bambey et Pout ont déjà bénéficié de cette maintenance, avec des résultats très encourageants en termes de rendement.

Mamour Bâ a souligné l’importance de cette opération pour renforcer la production d’eau et répondre aux besoins croissants en eau potable, surtout durant les périodes de forte chaleur. L’efficacité de ce programme de régénération permet à Sen’ eau de mieux servir la population en garantissant un approvisionnement continu et suffisant en eau potable.

L’opération de régénération du forage F2 de Bayakh est essentielle pour améliorer l’approvisionnement en eau de la région de Thiès. En augmentant la capacité de production des forages, Sen’ eau contribue à répondre de manière adéquate aux besoins en eau potable des populations, particulièrement en période de chaleur intense. La réussite de cette initiative témoigne de l’engagement de Sen’ eau à assurer une gestion efficace et durable des ressources en eau du pays.

Le Président sénégalais entame une mission diplomatique au Cabo Verde et en Guinée

Ce matin, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Président de la République du Sénégal, a pris son envol depuis Dakar pour une série de visites diplomatiques cruciales au Cabo Verde et en Guinée. Ces voyages, prévus les 24 et 25 mai 2024, sont destinés à renforcer les liens d’amitié et à promouvoir la coopération bilatérale entre le Sénégal et ses partenaires africains.

Le Cabo Verde et la Guinée, deux nations africaines dynamiques et influentes, jouent un rôle vital dans la région ouest-africaine et sur le continent dans son ensemble. La visite du Président Faye revêt donc une importance stratégique, tant sur le plan politique que sur le plan économique.

Au cours de ces rencontres, le Président Faye s’entretiendra avec ses homologues sur une série de questions d’intérêt mutuel, allant de la coopération économique à la sécurité régionale. Ces discussions visent à consolider les relations existantes et à explorer de nouvelles opportunités de partenariat dans divers domaines, tels que le commerce, l’investissement et la lutte contre les défis communs tels que le changement climatique et la sécurité alimentaire.

La présence du Président Faye témoigne de l’engagement du Sénégal envers une diplomatie active et constructive, visant à promouvoir la paix, la stabilité et le développement sur le continent africain. En renforçant les liens avec le Cabo Verde et la Guinée, le Sénégal consolide sa position en tant qu’acteur clé dans la région ouest-africaine et contribue à façonner un avenir prospère pour l’Afrique dans son ensemble.

Linguère : Le véhicule volé de l’Inspection de l’Éducation et de la Formation retrouvé à 50 km de Ranérou

Le véhicule 4X4 de l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) de Linguère, volé dans la nuit du dimanche 19 au lundi 20 mai, a été retrouvé à 50 kilomètres de la commune de Ranérou.

Les autorités locales ont été informées de la découverte du véhicule, et les agents de police de Linguère ont rapidement réagi en se rendant sur place pour récupérer le 4X4.

Le véhicule de service, garé initialement devant le domicile du chauffeur au quartier Rails, avait été dérobé par des individus non encore identifiés. Cet incident avait suscité une inquiétude notable au sein de la communauté éducative de Linguère.

Déroulement des événements

Dans la nuit de dimanche à lundi, des malfaiteurs ont subtilisé le véhicule de service de l’IEF de Linguère. La disparition du 4X4 a été constatée tôt le matin, entraînant immédiatement le lancement d’une enquête par les forces de l’ordre locales.

Grâce à une coopération efficace entre les autorités et les citoyens, des informations ont été recueillies, menant à la localisation du véhicule à environ 50 kilomètres de Ranérou. La rapidité d’intervention des limiers de Linguère a permis de récupérer le véhicule en bon état.

Enquête en cours

Malgré la récupération du véhicule, l’enquête se poursuit pour identifier et appréhender les auteurs de ce vol. Les autorités locales appellent à la vigilance et encouragent toute personne détenant des informations pouvant aider à résoudre cette affaire à se manifester.

Ce vol met en lumière les défis de sécurité auxquels sont confrontées les institutions publiques, et souligne la nécessité de renforcer les mesures de protection pour les biens de l’État.

Réactions et mesures

La communauté éducative de Linguère, soulagée par la récupération du véhicule, espère que les responsables seront rapidement identifiés et traduits en justice. Les autorités envisagent de renforcer les mesures de sécurité pour éviter de tels incidents à l’avenir.

En attendant les conclusions de l’enquête, la population de Linguère reste attentive aux développements de cette affaire, qui a perturbé temporairement le fonctionnement de l’Inspection de l’Éducation et de la Formation de la région.

Une tragédie à Golf Sud : Une jeune femme de 19 ans avoue avoir mis fin à sa grossesse avec du bleu de méthylène

Mercredi dernier, dans une scène tragique, Hélène D., une restauratrice de 19 ans, a été conduite en urgence au poste de santé de Golf Sud, souffrant de douleurs abdominales intenses. Le personnel médical a été alerté et a rapidement réagi, découvrant qu’elle était en train d’accoucher prématurément d’un fœtus de 21 semaines, pesant seulement 400 grammes.

Les agents de santé, perplexes devant la situation, ont soupçonné un avortement provoqué. Après un examen clinique approfondi, ils ont confirmé leurs soupçons : Hélène avait utilisé du bleu de méthylène, une substance chimique, pour mettre fin à sa grossesse.

Face aux accusations, Hélène a craqué, avouant son acte et fondant en larmes. Elle a été immédiatement placée en garde à vue et sera présentée devant le tribunal de Guediawaye, accusée d’interruption volontaire de grossesse (IVG).

Cette tragédie met en lumière les défis auxquels sont confrontées de nombreuses femmes dans des situations similaires, soulignant l’importance d’un accès sûr et légal à l’avortement ainsi que le soutien nécessaire aux femmes en détresse.

Pape Alé Niang annonce le retour de Deñ Kumpa sur la RTS

La RTS (Radiodiffusion Télévision Sénégalaise) a récemment diffusé une bande annonce annonçant le retour tant attendu de l’émission Deñ Kumpa. Cette émission avait été retirée de la grille de programmation de la chaîne nationale en même temps que son animateur emblématique, Ismaïla Diop, avait été écarté sous la direction de l’ancien directeur, Racine Tall.

Le successeur de Tall, Pape Alé Niang, semble dès lors marquer son territoire en réintégrant cette émission populaire dans la programmation de la RTS. Cette décision est perçue comme un acte fort de la part de Niang, qui avait précédemment encouragé tous les membres de l’équipe à « revenir à la maison ».

Cependant, selon les informations rapportées par Les Échos, Ismaïla Diop aurait été non seulement écarté de la chaîne, mais également privé de ses avantages en raison de son engagement syndical. Cette situation soulève des questions quant aux motivations derrière le limogeage de Diop et à l’avenir des relations entre la direction de la RTS et les membres du personnel syndiqué.

L’annonce du retour de Deñ Kumpa marque donc un tournant significatif dans le paysage médiatique sénégalais, avec Pape Alé Niang affirmant sa vision et ses actions à la tête de la RTS.

Aliou Cissé dévoile sa liste pour les éliminatoires du Mondial 2026 : 26 Lions prêts à rugir

Ce vendredi 24 mai 2024, Aliou Cissé, le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, a levé le voile sur sa sélection pour les prochains défis dans la course à la Coupe du Monde 2026. Dans une décision marquée par la rigueur et l’analyse pointue, Cissé a retenu 26 Lions qui défendront les couleurs du Sénégal contre la République Démocratique du Congo et la Mauritanie les 6 et 9 juin respectivement.

Parmi les choix délibérés, le vétéran Cheikhou Kouyaté, en fin de contrat avec Nottingham Forest, brille par son absence. De même, les blessures ont privé l’équipe des services d’Ismail Jacobs. Des joueurs tels que Boulaye Dia, Amara Diouf, Bamba Dieng, Ballo-Touré, Mamadou Lamine Camara, qui avaient fait partie de la dernière convocation, ont été écartés cette fois-ci.

Cependant, une lueur nouvelle éclaire la liste avec l’inclusion de Cherif Ndiaye, 28 ans, 1m88, étoile rouge de Belgrade, dont le palmarès impressionne avec 47 matchs au total, 20 buts et 6 passes décisives, dont 28 matchs et 11 buts en championnat.

Par ailleurs, Aliou Cissé confirme la confiance placée en trois jeunes talents ayant fait leurs débuts lors du dernier stage : Seydou Sano, Arouna Sanganté et Habib Diarra, qui rejoindront donc l’équipe pour ces éliminatoires. Le rassemblement de l’équipe nationale est prévu à partir du 27 mai, signe d’une préparation minutieuse en vue de ces échéances cruciales.

Avec cette sélection méticuleusement conçue, Aliou Cissé affiche sa détermination à mener les Lions vers le succès et à faire vibrer tout un pays dans l’aventure vers le Mondial 2026.

Liste des joueurs sélectionnés : 

Gardiens : Edouard Mendy (Al-Ahli), Seny Dieng (Middlesbrough), Mory Diaw (Clermont)  

Défenseurs : Kalidou Koulibaly (Al-Hilal), Abdou Diallo (Al-Arabi), Moussa Niakhaté (Nottingham Forest), Abdoulaye Seck (Maccabi Haifa), Arouna Sangante (Le Havre AC), Formose Mendy (FC Lorient), Abdoulaye Niakhaté Ndiaye (ESTAC Troyes), Seydou Sano (Al-Gharafa) 

Milieux de terrain : Nampalys Mendy (RC Lens), Pathé Ciss (Rayo Vallecano), Lamine Camara (FC Metz), Pape Matar Sarr (Tottenham), Pape Gueye (OM), Dion Lopy (Almeria), Habib Diarra (Strasbourg), Idrissa Gana Gueye (Everton),

Attaquants : Sadio Mané (Al-Nassr), Ismaila Sarr (OM), Habib Diallo (Al-Shabab), Iliman Ndiaye (OM), Nicolas Jackson (Chelsea), Cherif Ndiaye (étoile rouge),Abdoulaye Sima (Rangers)

Révélations sur le financement de Bah Diakhaté : Les liens avec les anciens dignitaires mis en lumière

Dans le cadre d’une enquête récente, des transactions financières d’un total de 10 millions de Fcfa ont été découvertes sur le compte Wave de l’activiste Bah Diakhaté, marquant un tournant crucial dans la compréhension de ses sources de financement.

Les enquêteurs ont pu identifier les noms des personnes ayant effectué ces dépôts, parmi lesquels figurent Mamadou Gueye, Abdoulaye Timbo, Birame Faye, Alassane Djiba, et d’autres encore. Cette révélation a conduit les agents de la Direction des Investigations Criminelles (Dic) à établir un lien direct entre les activités de Bah Diakhaté et des dignitaires de l’ancien régime.

Ces découvertes soulèvent des questions importantes sur l’indépendance financière et la transparence des sources de financement de l’activiste. Alors que Bah Diakhaté est connu pour son engagement en faveur de la justice sociale et de la lutte contre la corruption, ces révélations mettent en lumière un aspect plus complexe de son financement, soulevant des préoccupations quant à d’éventuels conflits d’intérêts ou influences extérieures.

Les implications de cette découverte pourraient être significatives, non seulement pour Bah Diakhaté lui-même, mais aussi pour le mouvement qu’il représente. Il est impératif que des mesures soient prises pour garantir la transparence et l’intégrité des activités des lanceurs d’alerte, afin de préserver la confiance du public dans leur travail.

Renégociation des contrats d’hydrocarbures : la société civile monte au créneau

Lors de la dernière réunion du Conseil des ministres, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé la renégociation des contrats pétroliers et miniers au Sénégal, suscitant une réaction vive de la société civile.

Abdoul Aziz Diop, membre fondateur de la coalition « Publiez ce que vous payez », a souligné l’existence d’une trentaine de contrats gaziers et pétroliers déséquilibrés, en faveur des multinationales. Selon lui, sur les 275 milliards générés par le secteur extractif, seuls 242 milliards sont retracés dans le budget du Sénégal, selon le dernier rapport de l’Ite de 2022. Il soutient ainsi la nécessité de renégocier ces contrats pour rétablir l’équilibre.

El Amath Thiam, juriste et consultant, estime que la renégociation des contrats peut être initiée par l’une des parties, et que des ajustements sont possibles pour rééquilibrer les accords.

Alors que l’ancien régime avait affirmé que plus de 60% des revenus de l’extraction reviendraient au Sénégal, le Président Diomaye entend désormais renégocier ces contrats dans l’intérêt supérieur du pays, selon la Rfm.

Cette initiative de renégociation suscite un débat animé au sein de la société civile et des experts, mettant en lumière les enjeux économiques et financiers liés à l’exploitation des ressources naturelles du Sénégal.

Transport urbain : Les travailleurs de DDD expriment leur mécontentement face au BRT !

Malgré l’apaisement temporaire des tensions après l’abandon de leur mouvement de grève contre l’ancien directeur général, les travailleurs de Dakar Dem Dikk maintiennent leur vigilance. Les syndicats des travailleurs de cette société nationale expriment leur inquiétude face à ce qu’ils considèrent comme une nouvelle menace pour le transport urbain : l’arrivée du Bus Rapid Transit (BRT).

Lors d’une récente rencontre avec le ministre des transports, des engagements avaient été pris, mais les travailleurs restent sceptiques. « Le ministre des transports avait pris des engagements certes, lors de sa récente rencontre avec les travailleurs. Il nous avait rassuré. Mais notre plan d’actions se poursuit d’autant plus que nous avons toutes les raisons de le maintenir avec l’arrivée du Bus Rapid Transit (BRT) qui menace notre secteur car, plusieurs de nos lignes sont supprimées », a déclaré un des SG de syndicats.

La suppression de plusieurs lignes traditionnelles au profit du BRT soulève des préoccupations légitimes parmi les travailleurs de DDD. Face à cette situation, les syndicats ont décidé d’éclairer l’opinion publique lors d’une conférence de presse prévue ce vendredi.

Cette situation met en lumière les défis et les enjeux du développement du transport urbain dans la région. Alors que le BRT pourrait offrir des avantages en termes de rapidité et d’efficacité, il est essentiel que les préoccupations des travailleurs et des usagers traditionnels soient prises en compte pour assurer une transition équitable et réussie vers de nouveaux systèmes de transport.

Le Dakarois Quotidien N°183 – du 24/05/2024

🔴 LANCEMENT DE LA PLATEFORME « JUBBANTI » : DIOMAYE PROMET AUX SÉNÉGALAIS UNE « IMPARTIALITÉ » DE LA JUSTICE
🔴 JUGÉ LUNDI PROCHAIN EN FLAGRANT DÉLIT : BAH DIAKHATÉ ÉPROUVÉ PAR UNE NOUVELLE PLAINTE

Lutte contre l’inflation : la BCEAO s’active pour maintenir la stabilité financière en Afrique de l’Ouest

Le gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Jean-Claude Kassi Brou, a détaillé jeudi à Dakar les mesures mises en place depuis juin 2022 pour lutter contre la hausse des prix. Parmi ces mesures, la BCEAO a procédé à plusieurs augmentations de ses taux directeurs afin de resserrer sa politique monétaire.

Lors de la deuxième journée de la conférence sur la stabilité financière organisée par le Groupe consultatif régional du conseil de stabilité financière pour l’Afrique subsaharienne, Jean-Claude Kassi Brou a rappelé les actions entreprises pour renforcer le secteur bancaire. Depuis 2022, la BCEAO a augmenté ses taux directeurs pour freiner l’inflation, une mesure cruciale dans un contexte de hausse généralisée des prix.

En 2023, plusieurs lois ont été adoptées pour renforcer le secteur bancaire de la région. Ces lois incluent des réglementations sur la microfinance, la lutte contre le blanchiment d’argent et des réformes bancaires. Ces réformes visent à harmoniser le cadre juridique avec les normes internationales tout en prenant en compte les vulnérabilités et les opportunités spécifiques à la région.

Pour renforcer la solidité des banques et leur capacité de financement des économies des États membres de l’UEMOA, le capital social minimum des banques a été doublé à 20 milliards de FCFA. Le gouverneur a également souligné le renforcement des pouvoirs de supervision et de résolution bancaire de l’autorité de contrôle.

La BCEAO s’engage également dans la digitalisation des économies, avec la mise en place prévue en 2024 d’une plateforme pour les paiements instantanés au sein de l’UEMOA. Cette initiative est vue comme un moyen d’améliorer l’efficacité et l’inclusivité des systèmes financiers.

Ces initiatives ont porté leurs fruits, contribuant à une croissance économique de 5,3 % en 2023 et une baisse du taux d’inflation à 3,7 %, contre près de 9 % en août 2021.

Malgré ces améliorations, Jean-Claude Kassi Brou a mis en garde contre les vulnérabilités économiques et financières mondiales persistantes, qui affectent également l’UEMOA. Il a insisté sur la nécessité pour la BCEAO et les États membres de continuer leurs efforts pour stimuler la croissance, réduire les pressions inflationnistes et maintenir la stabilité financière.

En conclusion, bien que les risques pour la stabilité financière mondiale se soient quelque peu atténués grâce à une reprise économique, une baisse relative de l’inflation et un optimisme des marchés financiers, des défis subsistent. La BCEAO et les gouvernements de la région devront continuer à surveiller de près les évolutions économiques mondiales et à adapter leurs politiques pour assurer une croissance durable et une stabilité financière à long terme.

Mise en ligne de la plateforme «JUBBANTI» : Le président Diomaye lance un appel aux Sénégalais

Dans le but d’accompagner le dialogue national du 28 mai prochain consacré à «La réforme et la modernisation de la justice», la présidence de la République a procédé, ce jeudi, à la mise en ligne d’une plateforme citoyenne dénommée « Jubbanti » ( redresser/rectifier/corriger). Un espace d’expression qui permet aux sénégalais de partager leurs expériences, préoccupations et suggestions afin de guider les réformes à opérer pour «une justice plus juste et plus humaine». Ainsi dans ce message ci-après, le chef de l’État invite les Sénégalais à se l’approprier.

Voici l’intégralité de son message.Mot du Président de la République, SEM Bassirou Diomaye Faye, à l’occasion de la mise en ligne de la plateforme citoyenne nommée « JUBBANTI ».

Chères concitoyennes, chers concitoyens,
Avec une profonde conviction et un immense espoir, je vous adresse ce message pour le lancement de notre plateforme citoyenne « JUBANTI » et sa première initiative, « Sa Gis-Gis ci Doxalinu Yoon ».
Cette démarche s’inscrit dans notre engagement commun pour une justice plus transparente, efficace et accessible à toutes et à tous.
La justice est le socle de notre société, incarnant nos valeurs d’équité, d’impartialité et de protection des droits. Pour qu’elle soit pleinement réalisée, elle doit évoluer constamment, s’adapter aux besoins de la société et répondre aux attentes des citoyens.
Justement, c’est parce que la justice est rendue au nom du peuple que la plateforme « Sa Gis-Gis ci Doxalinu Yoon » est dédiée au citoyen lambda.
Plus qu’un outil de communication donc, elle apparaît comme un espace d’expression où chaque Sénégalaise et chaque Sénégalais peut partager ses expériences, préoccupations et suggestions.
En participant activement, vous contribuez à façonner une justice qui reflète les aspirations de notre peuple.
Votre expérience, vos témoignages et recommandations seront essentiels pour guider les réformes à entreprendre, notamment dans le cadre du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice que nous organiserons le 28 mai 2024.
Ensemble, nous identifierons les défis, proposerons des solutions concrètes et tracerons les voies d’une justice plus juste et plus humaine.
Je vous invite à utiliser cette plateforme avec sincérité et dans un esprit constructif. Vos contributions sont indispensables pour bâtir un système judiciaire digne de notre ambition nationale, fondé sur l’équité, la transparence et la responsabilité.
Engageons-nous ensemble dans cette démarche participative et démocratique, pour que chaque voix compte et que chaque opinion soit entendue. Et, ensemble, façonnons l’avenir de notre justice et celui de notre nation.
Avec tout mon engagement pour un Sénégal souverain, uni, juste et prospère.

Bassirou Diomaye Diakhar Faye
Président de la République du Sénégal

Revue des Finances Publiques annoncée par Sonko : Madiambal Diagne répond

Alors que le Premier ministre, Ousmane Sonko, a récemment annoncé une revue des finances publiques couvrant la période du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024, Madiambal Diagne, président du groupe Avenir Communication et directeur de publication du journal « Quotidien », a rappelé que les lois de règlement et les rapports d’exécution des lois de finances de 2019 à 2021 ont déjà été élaborés et adoptés par l’Assemblée nationale.

Madiambal Diagne a précisé sur le réseau social X que les documents financiers pour les années 2019 à 2021 ont reçu l’approbation nécessaire : « Les lois de règlement et les rapports d’exécution des lois de finances de 2019 à 2021 sont faits et adoptés par l’Assemblée nationale. Quitus a été donné au gouvernement pour ces gestions. »

En ce qui concerne les documents plus récents, Diagne a ajouté : « Pour 2022, la loi de règlement est faite et le rapport d’exécution de la loi des finances 2022 est déposé à l’Assemblée nationale. Pour 2023, le projet de loi de règlement doit être préparé et adopté en Conseil des ministres et transmis à la Cour des comptes avant le 30 juin 2024. »

Cette déclaration intervient en réponse à l’annonce du Premier ministre Sonko qui avait mis l’accent sur la nécessité d’une revue approfondie des finances publiques. Sonko avait évoqué l’importance d’examiner les finances publiques pour assurer la transparence et la responsabilité gouvernementale, une démarche qui s’inscrit dans son « PROJET » de gouvernance.

La réponse de Madiambal Diagne souligne que des mécanismes de vérification des finances publiques sont déjà en place et fonctionnels. Toutefois, la déclaration de Sonko peut être vue comme une volonté de renforcer ces mécanismes ou de réexaminer des périodes spécifiques de gestion financière pour des raisons de transparence accrue.

Cette situation met en lumière les différents points de vue sur la gestion des finances publiques et la nécessité continue de maintenir la transparence et la responsabilité dans les opérations gouvernementales. Le débat entre les partisans de Sonko et ceux qui estiment que les mécanismes actuels sont suffisants pourrait conduire à des réformes ou des ajustements dans les procédures de revue financière.

Plaidoirie de la coalition rêve d’omar pour des infrastructures scolaire.

Dans une rencontre fédérant l’ensemble des couches sociales (IA,chefs coutumiers, Maire, parents d’élèves…) La coalition rêve d’omar a tenue une plaidoirie pour des infrastructures scolaire à Bambilore.

Ceci viens dans une moment où la commune de Bambilore peine à avoir un lycée digne de ce nom.

Dans une interview le coordonnateur de rêve d’omar M. ElHadj Malick mbengue espère avoir une suite favorable à cette demande auprès des autorités…

plaidoirie de la coalition rêve d'omar pour des infrastructures scolaire à Bambilore.

Alboury signe son premier contrat pour un combat de… Kickboxing en juillet !

Alboury va faire son entrée en Kickboxing. Le lutteur de l’écurie Sa Ndiambour a signé un contrat avec Éric Favre et disputera son premier combat en juillet.

Alboury ne se limite plus seulement à la lutte sénégalaise. Celui qui a perdu récemment son invincibilité face à Jacob Baldé va disputer son premier combat de Kickboxing le 6 juillet contre Lamine Sène lors du Festival Éric Favre. Organisateur dudit festival, Éric Favre a expliqué son choix porté sur le lutteur de Grand Médine.

« Nous voulons organiser 4 grands combats lors du festival Éric Favre qui aura lieu les 5, 6 et 7 juillet. Dans ces 4 grands combats, on souhait avoir des poids lourds pour une rencontre de Kickboxing. Ainsi j’ai consulté quelques personnes du monde de la lutte qui m’ont suggéré de travailler avec Alboury qui est très apprécié et qui a une grande notoriété. Il affrontera un professionnel nommé Lamine Sène.  Je pense que ce sera très intéressant car c’est une porte d’entrée pour Alboury …” a déclaré Éric Favre.

Notons que l’adversaire de Alboury est un champion de Kickboxing confirmé et par ailleurs détenteur de la ceinture Wako pro Afrique lors de la première édition du Éric Favre Fight Legend organisée en décembre 2022 à Dakar. Mamadou Lamine Sène n’est plus un combattant à présenter pour le public des Arts Martiaux Mixtes. 

Coupe du Sénégal : Exploit de l’Académie les Férus du Foot, qui élimine l’AS Douanes en huitièmes de finale

Le club lougatois, qui évolue en D5, a éliminé l’actuel troisième de Ligue 2, l’AS Douanes. On le retrouvera en quarts de la Coupe du Sénégal.

Peu inspirée tactiquement, l’AS Douanes a été sortie par l’Académie les Férus de Foot, équipe de D5, ce jeudi, en huitième de finale de la Coupe du Sénégal. Déjà tombeur de Niarry Tally puis des  Guelwaars Fatick lors des précédents tours, le club lougatois a fait exploser le stade Alboury Ndiaye avec deux buts en fin de rencontre.

Avec un score de 2 buts à rien, les Académiciens prennent donc rendez-vous en quarts de finale de la Coupe du Sénégal pour la première fois de leur histoire. Ils pourraient affronter des clubs comme l’ASC Jaraaf, Teungueth FC, Mbour Petite Côte ou encore le Casa Sports qui ont tous validés leur ticket pour le top 8 de la compétition.

Guingamp : Le jeune sénégalais Abdou Ndiaye à l’essai

Par le biais de l’ancien international sénégalais Moustapha Diallo, l’En Avant Guingamp a annoncé que le jeune sénégalais Abdou Ndiaye était à l’essai au club actuellement.

Bientôt au autre footballeur sénégalais dans les rangs de l’En Avant Guingamp ? Ce jeudi en début d’après-midi, le club qui a terminé à la neuvième place de Ligue 2 à l’issue de cette saison a annoncé qu’un jeune joueur était actuellement à l’essai au club. Abdou Ndiaye, âgé de seulement 18 ans, a été amené par… Mustapha Diallo.

L’ancien milieu de terrain défensif et ex-international sénégalais (2 sélections) a profité de son passage chez les Rouge et Noir, dont il a porté les couleurs de 2009 à 2018, pour leur présenter ce jeune espoir sénégalais. Reste maintenant à ce dernier de faire ses preuves afin de parapher son premier contrat avec la formation bretonne.

Saudi Pro League : Al-Raed de Mamadou Loum Ndiaye sécurise son maintien face à Al-Ahli d’Edouard Mendy

Avec notamment un Mamadou Loum Ndiaye impérial en défense, Al-Raed a tenu tête à Al-Ahli et valide mathématiquement son maintien (0-0). Pour sa part, Edouard Mendy tient son 14e clean-sheet.

Il n’y aura donc pas de victoire dans ce duel entre Al-Raed et Al-Ahli comptant pour la 33e et avant-dernière journée du Championnat saoudien. Au terme d’une rencontre avec très peu d’occasions – aucun tir cadré de part et d’autre -, les deux formations se sont logiquement quittés sur un score nul et vierge (0-0).

Un résultat qui permet aux partenaires de Mamadou Loum Ndiaye, l’habituel milieu de terrain sénégalais encore impérial en défense, de valider officiellement leur maintien. De son côté, le gardien Al-Ahli, Edouard Mendy, a engrangé son 14e clean-sheet de la saison, et revient à une longueur derrière Yassine Bounou (15).

Sidy Alpha Ndiaye nommé ministre-conseiller juridique et Dircab adjoint du Président

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a récemment pris une décision importante en nommant le professeur Sidy Alpha Ndiaye en tant que ministre-conseiller juridique et directeur de cabinet adjoint du Président. Cette nomination renforce l’équipe juridique de l’administration présidentielle et attache directement le nouveau ministre à la présidence.

Sidy Alpha Ndiaye, agrégé de droit public à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), est une personnalité respectée dans le domaine juridique. Il s’est notamment illustré au début de l’année 2024 lors des débats judiciaires concernant l’éligibilité d’Ousmane Sonko et le report de l’élection présidentielle. Critiquant les décisions prises par l’ancien président Macky Sall, qu’il jugeait non conformes à la Constitution, Sidy Alpha Ndiaye avait rédigé un argumentaire juridique détaillé.

Désormais nommé ministre, Sidy Alpha Ndiaye apportera son expertise juridique au service du Président Diomaye Faye, en particulier dans les questions de droit. Sa nomination intervient à un moment crucial, alors que le Président a consacré la journée du Dialogue national du 28 mai 2024 à la refondation complète de la justice. Dans ce contexte, le rôle de Sidy Alpha Ndiaye sera particulièrement attendu pour contribuer à cette réforme majeure.

Cette nomination témoigne de la volonté du Président de s’entourer de collaborateurs compétents et de renforcer l’équipe présidentielle dans le domaine juridique. Sidy Alpha Ndiaye apportera ainsi sa contribution à la réalisation des objectifs et des réformes prioritaires du gouvernement, dans le respect des principes de l’État de droit et de la Constitution.

Incinération de sept tonnes de produits impropres à la consommation à Touba

La brigade spéciale d’hygiène de Touba a mené jeudi une opération d’incinération de sept tonnes de produits jugés impropres à la consommation, selon un constat de l’APS.

Le chef de la brigade, le lieutenant Cheikh Guèye, a expliqué que cette initiative visait à éliminer les produits saisis tout au long de l’année 2023 et jugés non conformes aux normes de sécurité alimentaire. L’incinération a eu lieu en présence de représentants des autorités locales, des sapeurs-pompiers, de la Croix-Rouge et de la Sonaged.

Selon le lieutenant Guèye, la valeur totale des produits incinérés est estimée à environ dix millions de francs CFA. Ces produits, dont la date de péremption était largement dépassée, ont été retirés des boutiques de Touba, où ils étaient susceptibles d’être vendus au public.

Certains de ces produits étaient devenus avariés en raison de conditions de stockage inadéquates. Le chef de la brigade spéciale a également souligné l’inefficacité des sanctions actuelles, qui consistent en des amendes forfaitaires relativement faibles, variant entre 9 000 et 18 000 francs CFA.

Il a appelé le législateur à revoir le code de l’hygiène afin de durcir les sanctions à l’encontre des commerçants qui vendent des produits non conformes. Il a également plaidé en faveur d’un renforcement des effectifs et des moyens logistiques de la brigade pour lutter plus efficacement contre ce problème.

Cette opération met en lumière l’importance de la surveillance et de la régulation des produits alimentaires pour garantir la santé publique et la sécurité des consommateurs. Elle souligne également la nécessité de sensibiliser les commerçants et les consommateurs aux risques associés à la consommation de produits périmés ou défectueux.

Situation politique : Motion de soutien à Bah Diakhaté et perspectives de l’APR

Le Collège Exécutif National élargi de l’Alliance pour la République (CCR) s’est réuni ce jeudi 23 mai 2024 au siège de l’APR à Mermoz. L’ouverture de la séance a été marquée par une Motion de soutien au Camarade Bah Diakhaté, considéré comme le premier « prisonnier politique » des quarante-cinq premiers jours du Président Bassirou Diomaye Faye.

La CCR appelle tous les cadres du parti et les démocrates à se mobiliser pour obtenir la libération de Bah Diakhaté, et exprime sa préoccupation quant à l’emprise du Président du Pastef, qui agit comme « Président de fait ». Les cadres de l’APR rappellent au Président de la République qu’il est le seul dépositaire constitutionnel des suffrages des Sénégalais et l’encouragent à préserver la stabilité politique et diplomatique du pays.

En ce qui concerne la situation économique nationale, la CCR se réjouit du démarrage de l’exploitation du Bus Rapide de Transport (BRT) et des projets visant à renforcer le parc de transport urbain avec des bus fonctionnant au gaz, conformément aux objectifs du Plan Sénégal Émergent (PSE). Les cadres ont également discuté des mesures préventives contre les inondations et de la préparation de la Tabaski et de la campagne agricole, appelant le gouvernement à obtenir des résultats tangibles dans ces domaines.

Le Collège Exécutif National de la CCR félicite les Comités de Coordination Régionale et Départementale (CCRD) pour leur travail de mobilisation des bases et demande à convoquer le Secrétariat Exécutif National pour évaluer la vie du parti et clarifier les perspectives futures.

Cette réunion témoigne de l’engagement de l’APR à soutenir ses membres, à promouvoir la stabilité politique et économique du pays, et à renforcer son organisation interne pour mieux répondre aux défis à venir.

La CCR souligne l’importance de la mobilisation continue des membres du parti et appelle à une réflexion stratégique sur les priorités politiques et économiques du pays. La libération de Bah Diakhaté et la consolidation de la gouvernance démocratique sont des éléments essentiels pour garantir la prospérité et le développement du Sénégal.

Khare Diouf Nommé Secrétaire Général du Ministère de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères

Dans le cadre des récentes nominations effectuées par le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye, Khare Diouf, ancien ambassadeur du Sénégal au Cameroun, a été nommé Secrétaire général du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères (MIAAE).

Khare Diouf est un diplomate de carrière doté d’une riche expérience dans le domaine des relations internationales. Il a servi comme ambassadeur du Sénégal au Cameroun depuis 2018, une position où il a démontré ses compétences en matière de diplomatie et de gestion des affaires étrangères.

Diouf est un ancien étudiant de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, où il a acquis une solide formation académique. Il est également titulaire d’un doctorat en philosophie de l’Université de Nanterre, en France, et a été formé à l’École nationale d’administration (ENA). Son parcours académique et professionnel reflète une préparation rigoureuse et une expertise approfondie en administration publique et en affaires internationales.

En prenant ses fonctions en tant que Secrétaire général du MIAAE, Khare Diouf succède à Fatou Isidora Mara Niang. Ce poste stratégique implique une responsabilité accrue dans la gestion des politiques d’intégration africaine et des relations extérieures du Sénégal, des domaines cruciaux pour le développement et l’influence du pays sur la scène internationale.

La nomination de Khare Diouf s’inscrit dans la volonté du gouvernement de renforcer les capacités de gestion et de coordination du ministère. Avec son expertise et son expérience, Diouf est attendu pour apporter une nouvelle dynamique à la mise en œuvre des politiques d’intégration régionale et des affaires étrangères du Sénégal.

Sa mission comprendra la promotion de l’intégration africaine, le renforcement des relations bilatérales et multilatérales, et la représentation du Sénégal dans divers forums internationaux. Il sera également chargé de coordonner les efforts pour répondre aux défis actuels de la diplomatie sénégalaise, notamment en matière de coopération économique, de sécurité régionale, et de développement durable.

La communauté diplomatique et les observateurs politiques attendent beaucoup de cette nomination. Les compétences de Khare Diouf en matière de diplomatie et sa connaissance approfondie des affaires africaines sont perçues comme des atouts majeurs pour le ministère. Ses collègues et partenaires internationaux espèrent que son leadership contribuera à renforcer la position du Sénégal sur la scène internationale et à promouvoir les intérêts du pays dans les instances régionales et mondiales.

Le Président Diomaye Faye reçoit les évêques du Sénégal au Palais

Ce jeudi, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a reçu au Palais les évêques du Sénégal, conduits par l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye. Cette rencontre s’est tenue dans un climat de convivialité et de coopération, suite au récent pèlerinage de Popenguine.

Contexte de la Rencontre

Le pèlerinage de Popenguine, un événement annuel majeur pour la communauté catholique sénégalaise, a été l’occasion pour les évêques de demander une audience avec le Chef de l’État. Cet échange visait à renforcer les liens entre l’Église catholique et les autorités sénégalaises, et à discuter des enjeux et défis communs.

Engagement et Soutien Mutuel

Lors de cette audience, le clergé catholique a exprimé sa volonté de collaborer étroitement avec le gouvernement. Les évêques ont réaffirmé leur disponibilité à soutenir les initiatives et projets prioritaires du Président Faye, particulièrement ceux visant à améliorer le bien-être de la population sénégalaise.

Monseigneur Benjamin Ndiaye, parlant au nom de ses pairs, a souligné l’importance de cette collaboration pour la paix, la solidarité, et le développement socio-économique du pays. Il a également évoqué les efforts de l’Église catholique dans divers domaines, tels que l’éducation, la santé, et les œuvres sociales, qui complètent les actions du gouvernement.

Réactions du Président

Le Président Diomaye Faye a chaleureusement accueilli les évêques et a exprimé sa gratitude pour leur soutien constant. Il a salué l’engagement de l’Église catholique dans la promotion des valeurs de paix et de justice, et a affirmé que le gouvernement est ouvert à une collaboration renforcée avec toutes les confessions religieuses pour le développement harmonieux du Sénégal.

Perspectives d’Avenir

Cette rencontre marque une étape importante dans le dialogue interreligieux et la coopération entre l’État et l’Église catholique. Elle ouvre la voie à des initiatives conjointes pour répondre aux défis sociaux et économiques du pays.

Le Président Faye et les évêques ont convenu de maintenir un canal de communication ouvert et de se réunir régulièrement pour discuter des progrès et des nouvelles initiatives.

L’audience de ce jeudi au Palais a été un moment de partage et de renforcement des liens entre le gouvernement sénégalais et l’Église catholique. Les deux parties ont réaffirmé leur engagement à travailler ensemble pour le bien-être et le développement du Sénégal, en mettant l’accent sur la coopération, la solidarité et la paix.

Les photos de la rencontre montrent un échange chaleureux et cordial, symbolisant l’harmonie entre les autorités religieuses et politiques du Sénégal.

Incident sur l’autoroute à péage : Un camion transportant du foin bloque la circulation à Malicounda

Ce jeudi après-midi, un incident est survenu sur l’autoroute à péage au niveau du poste de péage de Malicounda, sur l’axe Malicounda-Dakar. Un camion plateau chargé de foin s’est retrouvé bloqué sur l’une des voies de péage, entravant ainsi la circulation.

Selon nos sources, le camion transportant un chargement hors norme a éprouvé des difficultés à passer à l’ouverture de la barrière de péage. Les dimensions inhabituelles de sa cargaison ont compliqué la manœuvre pour le chauffeur, entraînant ainsi un embouteillage et des désagréments pour les automobilistes se dirigeant vers Dakar.

Un témoin oculaire sur place a témoigné des perturbations importantes causées par cet incident, soulignant l’impact sur la fluidité du trafic sur l’autoroute à péage. Les équipes de secours et de gestion de la circulation ont été dépêchées sur les lieux pour résoudre la situation et rétablir la circulation dans les meilleurs délais.

Cet événement rappelle l’importance de la prudence et du respect des normes de chargement lors du transport de marchandises sur les routes, afin d’éviter de telles situations pouvant perturber la mobilité des usagers.

Clôture des Demandes de Bourses Sociales et aides reportée

Les étudiants ayant pris du retard dans le dépôt de leur demande de bourse sociale bénéficient d’une seconde chance. La Direction des Affaires pédagogiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a annoncé la prolongation de la date limite initialement fixée au 24 mai 2024.

Dans une note officielle, l’UCAD informe que la clôture des dépôts de demande de bourse sociale et d’aide est désormais repoussée jusqu’au samedi 08 juin 2024. Cette extension de délai vise à permettre à un plus grand nombre d’étudiants de finaliser leurs démarches administratives.

Selon la même source, les bourses sociales sont exclusivement destinées aux bacheliers sénégalais de 2023. Les critères d’éligibilité précisent que les étudiants doivent être régulièrement inscrits pour l’année académique 2023-2024 et ne doivent pas déjà bénéficier d’une bourse.

Les bourses sociales jouent un rôle crucial dans le soutien aux étudiants issus de milieux modestes. Elles permettent de réduire les inégalités d’accès à l’éducation supérieure en allégeant les charges financières liées aux études. Ce prolongement de la période de dépôt est donc une opportunité significative pour les étudiants concernés.

Les étudiants éligibles sont invités à se rendre à la Direction des Affaires pédagogiques pour soumettre leurs dossiers dans les délais impartis. Il est essentiel de respecter la nouvelle date butoir du 08 juin 2024 pour s’assurer que leur demande soit prise en compte.

Cette annonce a été bien accueillie par la communauté étudiante, particulièrement ceux qui craignaient de ne pas pouvoir compléter leur dossier à temps. De nombreux étudiants ont exprimé leur soulagement et leur gratitude envers l’administration de l’UCAD pour cette prolongation.

En reportant la date limite de dépôt des demandes de bourses sociales et d’aides, l’UCAD montre sa volonté de faciliter l’accès à l’éducation pour tous les étudiants méritants. Les bénéficiaires potentiels sont donc encouragés à profiter de cette opportunité pour assurer leur soutien financier pour l’année académique en cours.

Daouda Ngom à Saint-Louis : « Les frontières sont politiques, mais ne sont pas écologiques »

Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, a participé ce jeudi à la célébration de la Journée internationale de la biodiversité à Saint-Louis. Le thème de cette année, « Faites partie du plan », vise à sensibiliser la communauté internationale à l’importance cruciale de préserver la biodiversité face aux menaces croissantes.

Lors de son discours, Daouda Ngom a souligné les nombreux défis auxquels la biodiversité est confrontée, notamment la fragmentation des habitats, l’apparition d’espèces invasives, la pollution, l’exploitation excessive des ressources naturelles et les effets du changement climatique. « Comme chaque année, le 22 mai marque la Journée internationale de la biodiversité. Cette journée a été instituée pour mieux sensibiliser la communauté internationale à l’importance de préserver la biodiversité. Les menaces sont multiformes et on assiste, de plus en plus, à une fragmentation des habitats, à l’apparition d’espèces invasives, à des pollutions multiples, à une exploitation à outrance des ressources naturelles et aux effets du changement climatique », a-t-il déclaré.

Le ministre a particulièrement insisté sur l’importance de la coopération transfrontalière entre le Sénégal et la Mauritanie, notamment au niveau de la réserve transfrontalière du delta du Sénégal, un écosystème partagé qui bénéficie d’un label international de réserve de biosphère. « C’est dans ce cadre que nous sommes ici, dans le cadre du projet de renforcement de la coopération transfrontalière entre le Sénégal et la Mauritanie au niveau de la réserve transfrontalière du delta du Sénégal. Un écosystème partagé entre le Sénégal et la Mauritanie qui bénéficie d’un label international de réserve de biosphère entre les deux pays », a-t-il précisé.

La gestion collaborative de cet écosystème est cruciale. La direction du parc national du Diawling en Mauritanie et la Direction des parcs nationaux du Sénégal travaillent conjointement pour la gestion des aires protégées. « Les frontières sont politiques, mais ne sont pas écologiques », a rappelé Daouda Ngom, soulignant que les espèces comme les pélicans ne se soucient pas des frontières politiques.

Le ministre a salué la présence de la délégation mauritanienne et a rappelé les efforts et engagements du Sénégal en matière de préservation de la biodiversité. Le Sénégal possède un vaste réseau d’aires protégées comprenant six parcs nationaux, 213 forêts classées et des réserves naturelles avec des statuts internationaux, ainsi que cinq réserves de biosphère dont une partagée avec la Mauritanie.

Concernant la surveillance et la protection des aires marines protégées, Daouda Ngom a affirmé la volonté de renforcer ce réseau et d’intensifier la surveillance de ces sites. « Créer un site est une chose, mais le gérer et assurer sa fonctionnalité en est une autre », a-t-il déclaré, insistant sur l’importance de la gestion effective des parcs, réserves et forêts classées.

La célébration de la Journée internationale de la biodiversité à Saint-Louis a mis en lumière l’importance de la coopération internationale pour la préservation de la biodiversité. Les efforts conjoints entre le Sénégal et la Mauritanie illustrent comment la gestion collaborative des ressources naturelles peut contribuer à la conservation des écosystèmes partagés et à la durabilité environnementale.

Daouda Ngom a réaffirmé l’engagement du Sénégal à continuer de travailler avec ses partenaires internationaux pour protéger et préserver la biodiversité pour les générations futures. Cette célébration a non seulement souligné les défis actuels mais aussi les opportunités pour renforcer la coopération et les efforts de conservation à l’échelle régionale et mondiale.

669 Interpellations en une nuit : La police intensifie sa lutte contre la délinquance

Sous la supervision de la Direction de la sécurité publique, la police sénégalaise a mené une vaste opération de sécurisation à travers le pays. Cette initiative vise à lutter efficacement contre la délinquance et la criminalité qui sévissent dans les zones criminogènes.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, de 21 h à 6 h, plus de 800 agents, en tenue et en civil, ont été déployés sur l’ensemble du territoire national. Leur mission : ratisser les quartiers sensibles et procéder à des interpellations pour maintenir l’ordre et la sécurité publique.

Selon des sources de Seneweb, cette opération de grande envergure a conduit à l’interpellation de 669 personnes pour divers motifs :

  • Vérification d’identité : 352 individus
  • Ivresse publique et manifeste : 98 individus
  • Nécessité d’enquête : 32 individus
  • Vol : 13 individus
  • Vagabondage : 7 individus
  • Tentative de vol : 3 individus
  • Flagrant délit de vol : 1 individu
  • Détention d’arme blanche : 3 individus
  • Vol en réunion : 5 individus
  • Association de malfaiteurs : 5 individus
  • Trafic de drogue : 1 individu
  • Détention et usage de chanvre indien : 16 individus
  • Offre ou cession de chanvre indien : 4 individus
  • Usage collectif de chanvre indien : 3 individus
  • Usage de produits cellulosiques : 6 individus
  • Rixe sur la voie publique : 3 individus
  • Coups et blessures volontaires : 3 individus
  • Racolage : 5 individus
  • Escroquerie : 1 individu
  • Détournement de mineure : 1 individu
  • Conduite en état d’ébriété : 1 individu
  • Homicide involontaire par accident de la circulation routière : 2 individus
  • Abus de confiance : 3 individus
  • Conduite sans permis : 1 individu

Cette opération s’inscrit dans une série d’actions menées par la police pour renforcer la sécurité publique et rassurer les citoyens. En ciblant les zones criminogènes et en procédant à des interpellations massives, les forces de l’ordre envoient un message clair aux délinquants et criminels : l’impunité ne sera pas tolérée.

La police sénégalaise, sous la direction de la sécurité publique, continue de déployer des efforts considérables pour assurer la sécurité des citoyens et maintenir l’ordre. Les résultats de cette opération montrent la détermination des forces de l’ordre à combattre la criminalité sous toutes ses formes. Les autorités invitent la population à collaborer avec les services de sécurité pour un Sénégal plus sûr.

Retard dans la Passation de Service à la tête de Dakar Dem Dikk : Les travailleurs expriment leur Ras-le-bol

Les travailleurs de Dakar Dem Dikk, la société de transport public sénégalaise, sont à bout de patience. Depuis plus de trois semaines, les activités administratives de l’entreprise fonctionnent au ralenti, en raison du retard dans la passation de service entre l’ancien et le nouveau directeur général. Cette situation alarmante a poussé les travailleurs à tirer la sonnette d’alarme.

Le 2 mai dernier, lors du Conseil des ministres, Assane Mbengue a été nommé à la tête de Dakar Dem Dikk, succédant à Ousmane Sylla. Cependant, jusqu’à présent, la passation de service n’a pas eu lieu, laissant l’entreprise dans une situation administrative précaire.

Massaer Ndiaye, secrétaire général du Syndicat nouveau des travailleurs de Dakar Dem Dikk, a exprimé le ras-le-bol des employés sur les ondes de la RFM. « Le nouveau directeur général n’a pas encore pris service. Il n’y a pas encore de passation de service entre lui et le directeur sortant, M. Ousmane Sylla. C’est une situation que nous déplorons, parce qu’aujourd’hui, les problèmes sont là. Tout est urgent à Dakar Dem Dikk », a-t-il déclaré.

Face à cette situation critique, Massaer Ndiaye a lancé un appel pressant aux autorités compétentes. « Il est urgent que M. Assane Mbengue prenne service afin de régler les problèmes des travailleurs de Dakar Dem Dikk. Nous faisons face à des problèmes qui s’accumulent de jour en jour. Nous lançons ce cri du cœur pour que la passation de service se fasse dans les plus brefs délais. Nous interpellons le président Bassirou Diomaye Faye, son Premier ministre et le ministre des Transports », a-t-il ajouté.

Le retard dans la passation de service a des répercussions graves sur le fonctionnement de Dakar Dem Dikk. Les travailleurs s’inquiètent de l’inaction administrative qui empêche de répondre efficacement aux besoins urgents de l’entreprise. Cette situation pourrait également impacter la qualité des services de transport offerts aux citoyens.

La situation à Dakar Dem Dikk nécessite une intervention rapide des autorités pour permettre une transition en douceur et assurer la continuité des opérations. Les travailleurs de l’entreprise espèrent que leur appel sera entendu et que des mesures seront prises pour résoudre cette crise administrative dans les plus brefs délais.

Une Députée Togolaise élue Présidente du Parlement de la CEDEAO

Dans un moment historique pour le Togo, la députée Mémounatou Ibrahima a été élue présidente du Parlement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette élection, qui s’est tenue jeudi, marque un nouveau tournant pour l’organe législatif régional et renforce la représentation des femmes dans les hautes instances décisionnelles de l’Afrique de l’Ouest.

Mémounatou Ibrahima succède au Sierra-Léonais Sidie Mohammed Tunis à la présidence tournante du Parlement de la CEDEAO. Sa présidence intervient à un moment crucial où la région est confrontée à de nombreux défis, notamment sur les plans économique, sécuritaire et sanitaire. Sa nomination est saluée comme une reconnaissance de ses compétences et de son engagement en faveur de l’intégration régionale.

Mémounatou Ibrahima, députée influente au sein de l’Assemblée nationale togolaise, est connue pour son engagement dans les domaines de la justice sociale, des droits des femmes et de l’éducation. Elle a joué un rôle actif dans plusieurs initiatives législatives et programmes de développement au Togo, et sa nouvelle position à la tête du Parlement de la CEDEAO est vue comme une extension naturelle de son dévouement au service public.

Les médias togolais ont largement couvert cette élection, soulignant l’importance de cette nomination non seulement pour le Togo mais aussi pour l’ensemble de la sous-région. Des analystes politiques estiment que la présidence de Mémounatou Ibrahima pourrait apporter une perspective nouvelle et renforcer la coopération entre les États membres de la CEDEAO.

Le Président du Togo, ainsi que d’autres dirigeants de la région, ont exprimé leurs félicitations et leur soutien à la nouvelle présidente. Ils espèrent qu’elle pourra utiliser sa position pour promouvoir des politiques favorisant la paix, la stabilité et le développement durable dans la région.

Lors de son mandat, Mémounatou Ibrahima devra s’attaquer à plusieurs défis majeurs. Parmi ceux-ci, la gestion des crises politiques et sécuritaires dans certains pays membres, le renforcement des institutions démocratiques et la promotion de l’intégration économique régionale. La lutte contre les inégalités de genre et l’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables seront également au cœur de ses priorités.

L’élection de Mémounatou Ibrahima à la présidence du Parlement de la CEDEAO est un événement marquant pour le Togo et pour l’ensemble de la communauté ouest-africaine. Elle symbolise non seulement une victoire personnelle pour Mémounatou Ibrahima mais aussi une avancée significative pour la représentation féminine et la promotion de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest. Les attentes sont élevées, et sa présidence est vue comme une opportunité pour renforcer la coopération et la solidarité entre les États membres de la CEDEAO.

Dahra Djoloff : Un garçon de 3 ans fauche mortellement par un véhicule 4×4

Un tragique accident de la route a coûté la vie à un jeune enfant ce jeudi matin à Dahra Djoloff. Un véhicule 4×4 de marque Mitsubishi, immatriculé DK9752-P, a mortellement percuté Ablaye Ndiaye, un garçon de 3 ans, alors qu’il tentait de traverser la chaussée.

L’incident s’est produit vers 12 h sur la piste de production qui traverse le quartier Book Jom, à proximité de l’école élémentaire Sidy Alboury Ndiaye. Selon les témoignages recueillis, le petit Ablaye Ndiaye traversait la route lorsque le véhicule l’a percuté, le tuant sur le coup.

Les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus pour transporter la dépouille mortelle à la morgue du centre de santé Élisabeth Diouf de Dahra. Le conducteur du véhicule impliqué dans l’accident a été arrêté par les autorités locales et placé en garde à vue pour homicide involontaire.

Cet accident souligne une fois de plus les dangers persistants sur les routes, particulièrement dans les zones résidentielles et à proximité des écoles. Les résidents de Dahra Djoloff appellent à une vigilance accrue de la part des conducteurs et à la mise en place de mesures de sécurité routière renforcées pour protéger les piétons, notamment les enfants.

Les autorités locales et les associations de sécurité routière devraient se pencher sur cette question urgente pour éviter de futurs drames similaires. Une sensibilisation accrue et des infrastructures adaptées, comme des passages pour piétons et des ralentisseurs, pourraient grandement contribuer à améliorer la sécurité dans ces zones à haut risque.

La communauté de Dahra Djoloff est en deuil après la perte tragique du jeune Ablaye Ndiaye. Alors que les enquêtes se poursuivent, cet incident rappelle l’importance de la prudence sur les routes et de la nécessité de mesures préventives pour protéger les vies innocentes.

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