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Nouvelles enquêtes sur la fraude fiscale : Deux sociétés dans le collimateur du Procureur

Le scandale de fraude fiscale continue de secouer le monde des affaires au Sénégal, avec deux nouvelles sociétés visées par des enquêtes du Procureur. Selon les informations rapportées par Le Témoin, ces affaires portent sur des montants considérables de détournement de deniers publics.

La première société concernée est la Société de génie civil (SOGEC), active dans le secteur des BTP, accusée d’avoir causé un préjudice financier estimé à près de 2 milliards de francs CFA. Cette affaire soulève des inquiétudes quant à l’intégrité du secteur de la construction et à la transparence des transactions financières.

La seconde affaire concerne Aramine Mbacké, le frère du défunt Kader Mbacké de Dangote, qui est à la tête de MRS Oil and Gas. Bien que le montant exact de l’évasion fiscale n’ait pas été révélé, il est clair que cette affaire est également très sérieuse. Le fait qu’Aramine Mbacké ait quitté le pays, laissant ses avocats se charger de sa défense, ajoute une dimension supplémentaire à cette affaire.

Ces développements surviennent peu de temps après l’arrestation et le défèrement au parquet de Mamadou Bâ, le directeur général actuel de FS Oil, et de son prédécesseur, Daouda Gaye. Ils sont accusés de fraude fiscale et de détournement de deniers publics, suite à une plainte déposée par la Direction générale des impôts et domaines (DGID).

Pour Daouda Gaye, l’ardoise fiscale s’élève à 412 millions 264 mille 516 francs CFA pour la période où il était à la tête de FS Oil, tandis que Mamadou Bâ doit s’acquitter d’un passif de 513 millions 427 mille 617 francs CFA pour la période où il a dirigé la société.

Face à cette série d’affaires de fraude fiscale, les autorités fiscales mettent en garde contre de futures poursuites et annoncent une série de régularisations pour mettre fin à ces pratiques illicites et préserver l’intégrité du système fiscal sénégalais.

Saint-Louis : Impatience des commerçants face à l’inactivité des ponts bascules

Les membres de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Saint-Louis expriment leur frustration face à l’inactivité persistante des trois ponts bascules de Mbodiène, Mboundom et Ndioum, installés il y a maintenant trois ans. Ces équipements, qui devraient permettre de mesurer précisément le tonnage des productions locales, notamment celui du riz, demeurent toujours non fonctionnels.

Le président de la chambre consulaire de Saint-Louis, Cheikh Mouhamadou Sourang, a exprimé son mécontentement face à cette situation. Selon lui, ces ponts bascules sont d’une importance capitale pour l’évaluation et le développement de l’agriculture dans la région.

Lors d’une récente visite avec des représentants de l’Union Nationale des Chambres de Commerce, d’Industries et d’Agricultures du Sénégal, l’urgence de la mise en service de ces ponts bascules a été clairement soulignée. Financés par le Conseil Sénégalais des Chargeurs (COSEC), ces équipements sont attendus pour jouer un rôle crucial dans la dynamisation de l’économie régionale.

Il est impératif que ces ponts bascules entrent en fonction le plus rapidement possible afin de permettre aux acteurs économiques locaux de bénéficier d’une infrastructure essentielle pour leurs activités. Leur activation contribuera à faciliter les transactions commerciales et à soutenir le secteur agricole, ce qui aura un impact positif sur l’économie de la région de Saint-Louis.

La BNDE sécurise un financement de 70 millions d’euros auprès de la Banque Sud-Africaine de Développement

La Banque Nationale pour le Développement Economique (BNDE) du Sénégal vient d’annoncer une nouvelle majeure dans le domaine financier. En effet, la BNDE a réussi à mobiliser un financement important de 70 millions d’euros, soit environ 46 milliards de francs CFA, auprès de la Banque Sud-Africaine de Développement (DBSA). Ce partenariat financier, structuré sur une période de sept ans, vise à soutenir de manière significative les projets économiques clés dans le pays.

Cette annonce, faite à travers un communiqué officiel, marque une étape importante pour la BNDE dans son rôle de moteur du développement économique au Sénégal. En effet, ce financement important va permettre à la BNDE d’appuyer davantage les initiatives entrepreneuriales, en particulier les petites et moyennes entreprises ainsi que les industries de taille intermédiaire.

La BNDE souligne également l’importance de ce partenariat Sud-Sud, soulignant qu’il s’agit d’une démarche stratégique visant à renforcer ses capacités à soutenir l’économie locale. En s’appuyant sur cette collaboration avec la Banque Sud-Africaine de Développement, la BNDE affirme son engagement à jouer un rôle essentiel dans le développement économique du Sénégal.

Cette nouvelle initiative s’inscrit dans la volonté de la BNDE de continuer à améliorer ses services et de consolider sa position en tant que banque de développement de référence. En mobilisant des ressources financières importantes, la BNDE montre sa détermination à accompagner la croissance économique du Sénégal et à contribuer à la création d’emplois et à la réduction de la pauvreté dans le pays.

Wakhinane Nimzatt : Deux bandits toujours en fuite, trois interpellés

La paisible commune de Wakhinane Nimzatt, dans la banlieue dakaroise, a été le théâtre d’un acte de violence choquant alors que cinq malfaiteurs ont attaqué une boutique, selon Les Échos.

Les faits se sont déroulés lorsque les agresseurs ont fait irruption dans le magasin et ont violemment pris à partie une cliente qui effectuait des achats. Malgré les supplications de la victime, les bandits ont continué leur agression et ont finalement arraché son sac.

Face à cette situation alarmante, le boutiquier a tenté de s’interposer, mais il a été accueilli par une pluie d’injures de la part des assaillants avant qu’ils ne prennent la fuite. Par la suite, sur les conseils du gérant de la boutique, la victime s’est rendue immédiatement au poste de police pour signaler l’incident.

Grâce au récit de la victime et à son identification des agresseurs, la police locale a rapidement lancé une opération de recherche et a réussi à localiser et arrêter trois des suspects : M. G. M., E. M. et L. G.

Malgré leurs tentatives de nier leur implication, les trois suspects ont été confondus par le témoignage du boutiquier, présent lors de l’attaque. Ils ont été déférés devant les autorités hier et font face à des accusations de vol en réunion commis la nuit avec violence.

Cependant, la chasse aux deux autres membres du gang reste en cours, et les autorités continuent leurs efforts pour les localiser et les appréhender.

Cet incident rappelle l’importance de la vigilance et de la collaboration entre la communauté et les forces de l’ordre pour assurer la sécurité publique et protéger les citoyens contre de tels actes de violence et de criminalité.

Wave Sénégal renforce la sécurité financière face à la montée de la fraude dans le secteur du mobile money

La croissance rapide du secteur des services financiers au Sénégal s’accompagne malheureusement d’une hausse alarmante des cas de fraude et d’escroquerie. En réponse à cette tendance inquiétante, Wave Sénégal a annoncé la mise en place de nouvelles mesures de sensibilisation pour lutter contre la fraude financière.

Cette initiative intervient à un moment où l’utilisation des services financiers, notamment le mobile money, connaît une expansion remarquable. En effet, selon le dernier rapport sur l’inclusion financière dans l’Uemoa, le taux d’utilisation des services financiers est passé de 40,9% en 2012 à 93,5% en 2022.

Malheureusement, cette augmentation de l’usage du mobile money est accompagnée d’une recrudescence des cas de fraude. Le commissaire Aly Kandé de la Division de lutte contre la cybercriminalité de la police nationale a souligné une augmentation significative des plaintes, passant de 212 en 2017 à 5600 en 2024.

Coura Tine Sène, directrice régionale de Wave pour la zone Uemoa, a révélé que l’Afrique de l’Ouest détient le record mondial du nombre de comptes de monnaie électronique actifs, avec 290 millions entre 2018 et 2023. Cette dynamique du paiement mobile, représentant environ 8% du PIB en Afrique subsaharienne, continue de croître malgré les défis économiques.

Dans le cadre de la lutte contre la fraude financière, Wave Sénégal a établi un partenariat avec la police nationale et les forces de sécurité pour renforcer la surveillance et accélérer les réponses aux incidents de cybercriminalité, notamment les transactions illicites et le blanchiment de capitaux.

Cette initiative vise à protéger les utilisateurs des services financiers contre les fraudes et les arnaques, tout en favorisant un environnement sûr et sécurisé pour les transactions financières. En sensibilisant les utilisateurs aux risques liés à la fraude, Wave Sénégal espère contribuer à la préservation de la confiance dans le secteur financier et à la protection des consommateurs.

Ministère de la Fonction publique : Lancement du système de pointage biométrique

À partir de ce lundi 29 avril 2024, le ministère de la Fonction publique met en œuvre son nouveau système de pointage biométrique, comme l’a annoncé le ministre Olivier Boucal à travers une circulaire adressée à l’ensemble du personnel.

Ce système, déjà mis en place, vise à assurer un contrôle et un suivi efficaces de la présence des agents. Il comprend un dispositif de vidéo-surveillance permettant non seulement de contrôler l’accès au bâtiment, mais aussi de surveiller le temps de présence, les retards et les absences des agents.

Dans sa circulaire, le ministre rappelle les horaires de travail fixés du lundi au vendredi, de 8 heures à 17 heures, avec une pause d’une heure entre 13h30 et 14h30, conformément au décret n° 96-677 du 07 août 1996. Il souligne également que se signaler à l’arrivée et au départ par empreinte digitale sera obligatoire pour tous les agents, sauf le personnel d’encadrement et les agents dûment autorisés.

Cette initiative vise à améliorer la gestion du temps de travail, à renforcer la discipline au sein du ministère et à promouvoir une culture de présence et de responsabilité. Elle s’inscrit dans le cadre des efforts du ministère pour moderniser ses pratiques administratives et assurer une gestion efficace des ressources humaines.

El Malick Ndiaye exprime sa gratitude lors de son pot de départ

El Malick Ndiaye, dans un élan de reconnaissance et de gratitude, a tenu à exprimer ses sincères remerciements à ses collègues et amis lors de son pot de départ. Ce moment empreint de chaleur humaine restera gravé dans sa mémoire comme une illustration éloquente de l’équipe exceptionnelle qu’ils ont formée ensemble.

Dans un message touchant, El Malick Ndiaye a partagé combien il avait apprécié travailler avec chacun de ses collègues. Il a souligné que leur soutien, leur collaboration et leur amitié avaient enrichi son parcours professionnel d’une manière qu’il n’aurait jamais pu imaginer.

Alors qu’il entame un nouveau chapitre de sa vie, El Malick Ndiaye a assuré à ses collègues qu’il conservera précieusement les souvenirs des moments partagés. Il reste convaincu que leurs chemins se croiseront à nouveau dans le futur.

Il a conclu en exprimant sa gratitude pour la générosité, la gentillesse et l’amitié sincère dont il a été entouré. Ce message témoigne de l’impact positif qu’El Malick Ndiaye a eu sur ses collègues et de la profondeur des liens tissés au sein de leur équipe.

L’initiative du président des États-Unis contre le paludisme (PMI) renouvelle son engagement envers le Sénégal

Depuis 2007, l’Initiative du président des États-Unis contre le paludisme (PMI) a été un partenaire essentiel dans la lutte contre le paludisme au Sénégal. En collaboration avec l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), la PMI a apporté une contribution significative à la réduction de l’incidence de cette maladie mortelle.

À ce jour, la contribution totale de la PMI s’élève à 238 milliards de FCFA depuis 2007, avec un déblocage supplémentaire de 14 milliards de FCFA en 2023. Cette aide financière a permis de soutenir divers programmes de prévention, de diagnostic et de traitement du paludisme à travers le Sénégal.

En cette Journée mondiale du paludisme, Alyssa Leggoe, Directrice de l’USAID au Sénégal, a réaffirmé l’engagement continu de la PMI envers le pays. Elle a souligné que malgré les progrès remarquables réalisés, la lutte contre le paludisme est loin d’être terminée.

Elle a également exprimé la volonté de la PMI de consolider les acquis des années précédentes et d’aider le Sénégal à atteindre son objectif ambitieux d’éliminer le paludisme d’ici 2030. Cette déclaration témoigne de la détermination des États-Unis à soutenir le Sénégal dans ses efforts pour combattre cette maladie endémique.

La PMI continuera à travailler en étroite collaboration avec le gouvernement sénégalais et d’autres partenaires pour renforcer les initiatives de lutte contre le paludisme, assurant ainsi la santé et le bien-être de la population sénégalaise.

Pape Alé à la RTS, décès du juge Modou Seck, et Diomaye honore la mosquée Omarienne : Résumé des événements du jour au Sénégal

La nomination de Pape Alé Niang à la tête de la Radio-télévision sénégalaise (RTS) a suscité un débat animé au sein de la société sénégalaise. Ancien directeur de Dakar Matin, Pape Alé est perçu par certains comme étant proche du nouveau Premier ministre, Ousmane Sonko, soulevant ainsi des questions sur son impartialité. Cette diversité d’opinions soulève des inquiétudes quant à la neutralité de la RTS dans sa mission de service public.

Une triste nouvelle a également touché le Tribunal de grande instance de Ziguinchor avec le décès soudain du juge Modou Seck, victime d’une crise cardiaque pendant un séminaire à Saly. Cette disparition a plongé la communauté judiciaire dans le deuil, mettant en lumière les défis de santé auxquels sont confrontés les professionnels du secteur.

Par ailleurs, le Président de la République, Diomaye Faye, a exprimé son engagement envers la communauté omarienne en promettant de finaliser les travaux de la mosquée Omarienne de Dakar. Cette décision renforce les liens spirituels entre le gouvernement et les leaders religieux du pays, soulignant l’importance de la coopération entre l’État et les institutions religieuses pour promouvoir la paix et l’harmonie sociale.

En parallèle, le président a également rendu visite à l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, témoignant ainsi de la solidité des relations entre l’État et l’église. Cette rencontre a été l’occasion d’échanges sur des sujets d’intérêt commun et de formuler des prières pour la réussite du mandat présidentiel.

Enfin, la météo annonce des nuages de poussière dans plusieurs régions du pays, et le film sénégalais « Camp de Thiaroye » a été honoré dans la catégorie ‘Cannes Classics’ au Festival de Cannes, mettant ainsi en lumière la richesse culturelle et cinématographique du Sénégal.

Dans l’ensemble, ces événements reflètent la diversité et la dynamique de la vie politique, sociale et culturelle au Sénégal, soulignant les défis et les réalisations du pays dans divers domaines.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Samedi 27 et Dimanche 28 Avril 2024

Le Dakarois Quotidien N°163 – du 27 et 28/04/24
Le Dakarois Quotidien N°163 – du 27 et 28/04/24

Le Dakarois Quotidien N°163 – du 27 et 28/04/24 – OUBLIANT UNE PROBABLE RENÉGOCIATION DES CONTRATS MINIERS : LE SÉNÉGAL PRÉSENTE AU FMI LES PRÉVISIONS DU PSE

🔴 OUBLIANT UNE PROBABLE RENÉGOCIATION DES CONTRATS MINIERS : LE SÉNÉGAL PRÉSENTE AU FMI LES PRÉVISIONS DU PSE
🔴 VISITES MARQUANTES : LE PRÉSIDENT AU DIOCÈSE ET À LA MOSQUÉE OMARIENNE
🔴 POLÉMIQUE AUTOUR DES NOMINATIONS À DAKAR DEM DIKK : LES PROCHES DU DG FAVORISES?

Contrats pétroliers : les jurisprudences Tchad et Niger

Niamey, NIGER le 13 avril 2024 le gouvernement nigérien annonce   avoir obtenu 400 millions de dollars de la CNPC, l’operateur chinois  au titre d’une « avance » sur ses ventes prochaines de pétrole brut extrait du sol nigérien dont la commercialisation doit débuter au mois de mai de cette année.

C’est une bouffée d’oxygène salvatrice pour la junte militaire a cours de liquidités pour payer les fonctionnaires, le Niger obtient ainsi  de meilleures conditions pour la future  commercialisation de son brut par son partenaire chinois.

Avec plus de 2 milliards de baril de brut recouvrable et plus de  6 milliards de dollars  investis par l’operateur chinois  dont 4 milliards pour développer les champs pétroliers (gisement d’Agadem) et 2,3 milliards pour la construction de l’oléoduc,  la production pétrolière du Niger va atteindre un pic de  110 000 barils par jour, dont 90 000 barils doivent être exportés. Le Niger raffine depuis 2011 quelque 20 000 barils par jour dans la phase initiale ce qui lui permet aujourd’hui de fournir des produits pétroliers au Mali.  

Avec la determination de l’homme fort du pays le Niger a pu obtenir 25% des recettes issues de son brut soit 8500 milliards de Fcfa sur 20 ans aux prix indiciaire du baril à 80 dollards US – contrat à terme – et même le Benin pays de transit du brut recevra des revenus de l’ordre de 60 milliards par année.. la révision au forceps du contrat entre le pays et la chine est  donc win  – win même avec les investissements lourds et couteux et  les longs délais dans la mise en œuvre du projet d’hydrocarbures. La junte a imposé la clause de stabilité économique et politique à l’operateur chinois et sa détermination  a permis au Niger de passer  d’un gain initial de 10% sur les revenus pétroliers   a plus de 25% des revenus et une indexation sur la partie des couts initiaux d’amortissement.

Au Tchad, le trésor public du pays  dépend fortement du secteur pétrolier qui représente 20 % du PIB national, 87 % des exportations et 43 % des recettes publiques en 2020, et bien plus aujourd’hui en 2024. Les réserves de brut du Tchad autour des champs de Doba sont de l’ordre d’un milliards de baril recouvrable comme le Sénégal en offshore. C’était  un consortium puissant autour des américains Exxon mobil et chevron qui a initialement signé  les accords avec l’état tchadien il y’ a 30 ans, la banque mondiale assure l’assistance technique et participe aux cotes du Tchad aux négociations afin d’aider le pays a mieux gérer sa nouvelle fortune surtout pour lutter contre la pauvreté chronique du pays. En même temps la BM assure via ses filiales les garanties  la mise en œuvre de l’oléoduc pour acheminer le pétrole vers le Cameroun c’est un élément – clé du schéma d’exploitation et commercialisation.

 Les investissements et la mise en production du brut tchadien sont les plus lourds, les plus couteux et les plus longs de l’histoire du pétrole en Afrique alors que 3,5 milliards de dollars entaient prévus au départ par le consortium.

Aujourd’hui âpres moult péripéties et avatars du groupement d’operateurs initiaux , le Tchad grâce à son abnégation et l’appui des partenaires techniques comme la banque mondiale gagne 15% des revenus issus de son brut malheureusement face à la production déclinante, le pays avoisine les 150 milliards de F CFA par an. Le consortium initial chevron – exxon  a cédé ses parts au semi – major britannique Savannah Energey et le gouvernement tchadien a renégocié plus de cinq fois les termes de partage des revenus du pétrole avec souvent des phases décisives  notamment l’irruption des négociants suisses.

Le Niger et le Tchad montrent bien que la renégociation du partage des revenus des hydrocarbures  pour des termes plus favorables est bien possible dans le pétrole en Afrique, c’est trivialement le cas en Angola et au Nigeria ou les relations avec les majors se font au gre des changements politiques et les operateurs pétroliers le comprennent mieux que quiconque, ils l’ont déjà modélisé dans leur business plan souvent avec la matrice de risques de toute sorte dont les risques politiques. Moins de juridisme mais juste stratégie et volonte politique surtout.

Le Sénégal s’y engagera avec dans de meilleures condition âpres un audit des couts et investissements supportés par les majors et au termes de cet audit  notre pays peut bien gagner de meilleurs termes – au moins 15%  à 20% voir plus âpres l’amortissement du first oil et first baril …  Pour qui connait l’abnégation du nouveau ministre du pétrole et la pondération du nouveau Président, le pragmatisme du Premier Ministre, la renégociation de nos hydrocarbures se dérouleront sous de meilleures auspices. Le Sénégal échappera à la malédiction du pétrole….le seul souci c’est les revenus indirects avec le contenu local.

 Evertuons nous juste d’affecter les revenus pétroliers et gaziers aux urgences socio – économiques : l’école, la sante’ et l’emploi des jeunes

Moustapha DIAKHATE  

Ex Conseiller Spécial PM

Expert en Infrastructures et Pol. Energétique

Le Président Bassirou Diomaye Faye rencontre l’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye

Cet après-midi, SEM Bassirou Diomaye Faye, Président de la République, a effectué une visite de courtoisie chez l’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye. Cette rencontre a été marquée par des échanges fructueux sur divers sujets, notamment les travaux de finition du sanctuaire marial de Popenguine.

Visite de Bassirou Diomaye Faye chez l'Archevêque de Dakar

L’église a saisi cette occasion pour formuler des prières pour la réussite du mandat présidentiel de Bassirou Diomaye Faye. La discussion a également porté sur les progrès et les défis auxquels est confronté le Sénégal.

Concernant le sanctuaire marial de Popenguine, le Président a exprimé sa volonté de prendre les dispositions nécessaires pour finaliser les travaux en cours. Cette déclaration témoigne de l’engagement du gouvernement à soutenir les initiatives religieuses et à promouvoir la diversité culturelle et religieuse du pays.

De son côté, Monseigneur Benjamin Ndiaye a exprimé sa confiance en la capacité du Président Bassirou Diomaye Faye à guider le Sénégal vers la prospérité. Cette marque de soutien souligne l’importance du dialogue interreligieux et de la coopération entre l’État et les institutions religieuses pour le développement harmonieux du pays.

Cette rencontre témoigne de l’importance de la collaboration entre l’État et l’église dans la promotion des valeurs de paix, de solidarité et de justice sociale au Sénégal.

Le Président Bassirou Diomaye Faye effectue la prière du vendredi à la Grande Mosquée Omarienne de Dakar

Accompagné de plusieurs membres de son gouvernement, dont son directeur de cabinet Mary Teuw Niane, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a participé à la prière du vendredi à la Grande Mosquée Omarienne de Dakar. Cette traditionnelle visite a été l’occasion pour le Chef de l’État de rencontrer le Khalife de la communauté, Thierno Madani Tall, ainsi que l’imam Seydou Nourou Tall.

Visite du Pdt Bassirou Diomaye Faye à la Grande mosquée Omarienne

Lors de cette rencontre, le Khalife a exprimé son honneur de recevoir le Chef de l’État dans leur mosquée et a transmis les salutations de la famille au Président. Il a également abordé le sujet de la construction de la mosquée en chantier, un projet religieux emblématique de la ville.

Prenant la parole, le Président Faye a souligné l’importance de la mosquée en tant que lieu de rassemblement pour tous les musulmans. Il a également rappelé le rôle crucial des chefs religieux dans la stabilité du pays, affirmant l’engagement de l’État à poursuivre les travaux de la mosquée et à collaborer avec les autorités religieuses.

Le Chef de l’État a sollicité des prières auprès du Khalife Thierno Madani Tall, conscient des nombreuses attentes de la population et de son souhait de répondre à leurs préoccupations.

En signe de considération, la famille Omarienne a offert au Président un livre de Cheikh Oumar Foutiyou Tall, ainsi qu’un ouvrage retraçant l’histoire de Thierno Seydou Nourou, marquant ainsi la valeur de leur rencontre et leur reconnaissance envers le Chef de l’État.

Saisie de 30 kg de Chanvre Indien : Un Coup de Filet de la Police de Zac-Mbao

Le commissariat d’arrondissement de Zac-Mbao a frappé un nouveau coup dur dans le milieu interlope en saisissant 30 kg de chanvre indien lors d’une opération nocturne. Sous la direction de la commissaire Bineta Guissé, les forces de l’ordre ont également réussi à mettre fin à la cavale du chauffeur impliqué dans cette affaire.

L’opération a débuté lorsqu’une patrouille de police a repéré un véhicule Volkswagen transportant trois individus à Keur Mbaye Fall. Alertés par la présence des forces de l’ordre, les suspects ont abandonné le véhicule dans le quartier Rue 10 et ont pris la fuite. La fouille du véhicule a révélé la présence de 30 kg de chanvre indien, selon des sources de Seneweb.

Les enquêteurs ont rapidement localisé le chauffeur du véhicule au garage clando de Keur Mbaye Fall, où il avait tenté de se dissimuler. Identifié comme O. S., alias « Baye Fall », le chauffeur a été appréhendé et interrogé sur place. Il a avoué son implication dans le transport de la drogue, prétendant avoir été sollicité par un certain Kh. pour se rendre à Keur Massar, sans connaître le contenu des trente blocs découverts dans son véhicule.

Les efforts se poursuivent pour retrouver les deux autres individus impliqués dans ce réseau de trafic de stupéfiants. Les autorités locales de Zac-Mbao restent vigilantes et déterminées à lutter contre le commerce illicite de drogue dans la région, dans le but de préserver la sécurité et la tranquillité publiques.

Enterrement des Victimes de l’Accident de Bus à Koungheul : Une Cérémonie Emouvante pour Honorer les Défunts

Dans une atmosphère empreinte de tristesse et de recueillement, les sept corps des victimes de l’accident de bus survenu récemment ont été inhumés au cimetière musulman de Koungheul. La cérémonie funéraire a eu lieu après la prière du soir, dans la grande mosquée de la localité, en présence des familles endeuillées et de nombreux proches des défunts.

La plupart des victimes étaient des ressortissants guinéens en route pour rejoindre leur pays d’origine. En raison de la distance géographique et des circonstances tragiques de l’accident, les familles et les autorités ont pris la décision émouvante de les enterrer sur place, au cimetière musulman de Koungheul.

La cérémonie mortuaire a été marquée par une forte mobilisation de la population locale, qui a tenu à rendre un dernier hommage aux victimes. Dans une démonstration de solidarité et de compassion, les habitants du Bambouck ont accompagné les défunts jusque dans leur dernière demeure, exprimant ainsi leur soutien et leur sympathie envers les familles éprouvées par cette tragédie.

Cet enterrement poignant témoigne de l’unité et de la solidarité qui règnent au sein de la communauté face à l’adversité. Il rappelle également l’importance de la compassion et du soutien mutuel dans les moments de deuil et de difficulté. Que les âmes des défunts reposent en paix, et que leurs proches trouvent réconfort et apaisement dans cette épreuve douloureuse.

[ Documents ] Dakar Dem Dikk : Polémique autour des dernières nominations des proches du DG

La société de transport en commun Dakar Dem Dikk se retrouve au cœur d’une polémique suite aux récentes nominations effectuées par son directeur général, Ousmane Sylla. Ces décisions, prises à l’approche d’un changement de régime politique au Sénégal, soulèvent des questions sur leur timing et leur légitimité.

À la veille de la prise de fonction du nouveau président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko, des nominations de dernières minutes impliquant des proches du DG actuel ont été critiquées par plusieurs parties prenantes. Des sources internes à l’entreprise et des observateurs externes y voient une tentative de Sylla de placer des alliés dans des positions clés avant son remplacement imminent.

Les employés de Dakar Dem Dikk, qui ont préféré garder l’anonymat, ont exprimé leur frustration et leur inquiétude quant à l’impact de ces nominations sur l’intégrité et l’efficacité de l’entreprise. Des groupes de consommateurs et des organisations de la société civile ont demandé une transparence accrue et une révision des pratiques de nomination au sein des entreprises publiques.

Ces événements représentent un premier test significatif pour le nouveau gouvernement, qui a promis de lutter contre la corruption et d’instaurer une gestion transparente des entreprises publiques. La manière dont ils géreront cette situation pourrait définir le ton de leur mandat en termes de réformes administratives et de gouvernance d’entreprise.

La communauté attend du nouveau président et de son équipe qu’ils prennent des mesures immédiates pour examiner ces nominations et, si nécessaire, les annuler pour restaurer la confiance dans la gestion des entreprises publiques. On espère également que le gouvernement mettra en place des procédures plus strictes et transparentes pour les futures nominations afin de prévenir toute récurrence de telles controverses.

L’affaire des nominations à Dakar Dem Dikk met en lumière les défis auxquels sont confrontées les entreprises publiques sénégalaises en termes de gouvernance et de pratiques de gestion. Alors que le pays entre dans une nouvelle ère politique, les actions prises maintenant pourront soit renforcer la confiance du public dans les institutions, soit perpétuer les cycles de critiques et de méfiance. Le monde regarde de près comment le Sénégal, sous la direction de ses nouveaux leaders, naviguera à travers ces eaux agitées.

Le Nouveau Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement S’Engage à Résoudre la Pénurie d’Eau à Touba

Le nouveau ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a entrepris sa première tournée dans le département de Mbacké, marquée par une rencontre avec le porte-parole du khalife général des mourides, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre. L’objectif de cette visite était de discuter des solutions possibles à la pénurie d’eau potable qui affecte la ville sainte de Touba.

À l’issue de la rencontre, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre a exprimé les préoccupations de la population de Touba face au manque d’eau potable et a proposé une solution provisoire consistant à effectuer un transfert d’eau à partir du lac de Bogo. Il a souligné que bien que la connexion au réseau hydraulique du lac de Guiers soit la solution idéale à long terme, elle nécessite un processus complexe et prolongé.

Le porte-parole du khalife général des mourides a également relayé les salutations et les remerciements de la ville de Touba au président de la République, au Premier ministre et au nouveau ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Il a formulé des prières pour le succès du gouvernement dans sa mission.

De son côté, Cheikh Tidiane Dièye s’est engagé à résoudre la problématique de l’eau à Touba conformément aux directives du chef de l’État. Il a affirmé que toutes les mesures nécessaires seront prises pour garantir un approvisionnement en eau adéquat lors du prochain Magal de Touba, événement majeur pour la ville.

Cette rencontre marque un premier pas vers la résolution d’un problème crucial pour la population de Touba, et témoigne de l’engagement du gouvernement à répondre aux besoins essentiels des citoyens, en particulier dans les régions les plus importantes sur le plan religieux et culturel.

Gana Guèye : Le Pilier de l’Équipe d’Everton Loué par son Manager

Le milieu de terrain sénégalais Gana Guèye, joueur d’Everton, est au cœur des éloges de son manager, Sean Dyche, suite à ses performances impressionnantes lors des récentes victoires de l’équipe en Premier League.

Guèye a été un acteur essentiel dans les succès récents d’Everton, contribuant de manière significative aux victoires contre Nottingham Forest (0-2) et Liverpool (2-0). Ses prestations XXl sur le terrain ont attiré l’attention de son manager, qui n’a pas hésité à le louer publiquement.

Lors d’une conférence de presse précédant le match de la 35e journée de Premier League contre Brentford, Sean Dyche a exprimé son admiration pour Guèye. Il a souligné le respect qu’il avait pour le joueur sénégalais et a noté sa présence régulière dans les compositions d’équipe d’Everton depuis son arrivée.

Dyche a également salué l’expérience et la compréhension du jeu de Guèye, affirmant qu’il est un joueur précieux qui sait ce que cela signifie de jouer à Goodison Park. Il a souligné que Guèye a été « très bon » depuis son retour dans l’équipe.

Ces louanges témoignent de l’importance de Guèye dans l’équipe d’Everton et de sa capacité à influencer positivement les performances de l’équipe sur le terrain. En tant que pilier du milieu de terrain, Guèye continue de démontrer son talent et son engagement envers le club, ce qui en fait un joueur clé pour Everton dans sa quête de succès en Premier League.

Nouveau ministre des Transports : Déplacement nocturne sur les lieux d’un drame routier

El Malick Ndiaye, récemment nommé ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, a effectué son premier déplacement sur le terrain dans des circonstances tragiques. Revêtu d’une tenue de terrain et coiffé d’une casquette, il s’est rendu nuitamment à Koungheul, dans la région de Kaffrine, où un accident de la route a coûté la vie à 14 personnes.

Cet accident, survenu à la suite de l’éclatement d’un pneu de bus, a été le point de départ d’une série d’événements tragiques. Quelques heures après le drame de Koungheul, quatre autres personnes ont perdu la vie dans des circonstances similaires à Thiadiaye, suivies de trois autres à Keur Souleye Thiam, près de Nioro du Rip. En moins de 24 heures, le bilan des victimes s’est alourdi pour atteindre un total de 21 décès.

Face à cette série d’accidents mortels, El Malick Ndiaye a exprimé son émotion et a appelé à des mesures plus strictes pour garantir la sécurité routière. Il a dénoncé l’irresponsabilité de certains chauffeurs et a plaidé en faveur du durcissement des sanctions contre les comportements dangereux sur la route.

Cependant, ces tragédies rappellent également l’importance de faire respecter les mesures déjà en place pour prévenir de tels accidents. Le gouvernement précédent avait pris des initiatives telles que l’interdiction des voyages nocturnes en bus et l’interdiction d’importer des pneus d’occasion. Malgré cela, les récents événements soulèvent des questions sur l’application effective de ces règles.

Le défi pour les nouvelles autorités est désormais de veiller à ce que toutes les mesures nécessaires soient mises en œuvre et respectées pour assurer la sécurité des usagers de la route. Le drame de Koungheul met en lumière la nécessité d’une action concertée pour lutter contre l’insécurité routière et éviter de nouvelles pertes tragiques.

Déjouement d’une tentative d’importation illégale de médicaments et de cannabis par voie maritime

Les agents de la brigade maritime des douanes de Joal, subdivision du littoral Sud, ont récemment mis en échec une tentative d’importation illégale de médicaments par voie maritime. Grâce à une surveillance active en mer et à un dispositif d’interception le long du rivage, une pirogue transportant une cargaison suspecte a été interceptée le 19 avril dernier près de Mbodjène, dans le département de Mbour.

La cargaison saisie se composait de 61 cartons de faux médicaments, comprenant notamment 38 cartons d’aphrodisiaques et 23 cartons de corticoïdes, utilisés pour la dépigmentation et considérés comme une source de cancers mortels. La valeur totale des médicaments saisis est estimée à 403 millions de francs CFA.

En plus des médicaments, une importante quantité de chanvre indien a également été découverte sur le littoral. Les agents de la brigade maritime des douanes de Kayar ont saisi 234 kg de cannabis conditionnés en 30 colis, ainsi qu’une quantité significative de cuisses de poulet sur la même embarcation. La valeur totale de cette saisie est estimée à près de 19 millions de francs CFA.

Ces opérations de saisie ont été menées dans le cadre des efforts de ciblage et d’investigation visant à contrer les réseaux de trafic criminel opérant sur les grands corridors et par voie maritime. La Direction de communication de la douane a souligné l’importance de ces actions dans la lutte contre le trafic illicite de marchandises, contribuant ainsi à la préservation de la santé publique et à la sécurité nationale.

La 21e journée de la Ligue 1 sénégalaise : Des rencontres décisives en perspective

La 21e journée de la Ligue 1 sénégalaise promet des duels passionnants et des enjeux cruciaux alors que la course pour le titre et la lutte pour le maintien continuent de s’intensifier. Avec plusieurs équipes en compétition pour les places d’honneur et d’autres luttant pour éviter la relégation, chaque match revêt une importance capitale pour les clubs engagés.

Le leader incontesté, Teungueth FC, reçoit la Sonacos de Diourbel, actuellement en 5e position au classement. Les Rufisquois cherchent à consolider leur première place en remportant une nouvelle victoire à domicile. Pour la Sonacos, une victoire contre le leader serait un énorme coup et les rapprocherait davantage des places d’honneur.

Guédiawaye FC, deuxième au classement, accueille la Linguère de Saint-Louis dans un match crucial pour leurs ambitions de titre. Les Crabes sont déterminés à l’emporter pour rester au contact du leader et maintenir la pression en tête du classement. De leur côté, les Saint-Louisiens visent à s’imposer pour continuer leur ascension vers le haut du tableau.

Au stade Alassane Djigo, l’AS Pikine affronte le Jaraaf dans un duel entre deux prétendants au titre. Ces deux équipes aspirant au sacre national se livreront une bataille acharnée pour prendre l’avantage dans la course au championnat.

Dans le bas du classement, Jamono Fatick, premier non relégable, reçoit Diambars, lanterne rouge, pour un affrontement crucial dans la lutte pour le maintien. Génération Foot et Casa Sports s’affrontent également dans un match crucial pour leur survie en Ligue 1.

La 21e journée de la Ligue 1 sénégalaise s’annonce pleine de suspense et de rebondissements. Chaque match revêt une importance capitale pour les équipes engagées, que ce soit dans la course au titre ou dans la lutte pour le maintien. Les supporters peuvent s’attendre à des rencontres passionnantes et des émotions fortes alors que le championnat entre dans sa phase décisive.

Un nouveau chapitre pour le Syndicat des travailleurs de l’Assemblée nationale : L’inclusion et la transformation sociale au cœur des priorités

Ce vendredi, le Congrès du Syndicat des travailleurs de l’Assemblée nationale s’est tenu sous le thème « Pour un syndicalisme d’inclusion et de transformation sociale dans un monde en perpétuelle évolution ». Cette rencontre a marqué l’installation officielle de Sokhna Diagne en tant que secrétaire générale de ce syndicat, affilié à la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS).

Dans un discours empreint de volonté de collaboration et de service public, Sokhna Diagne a tendu la main à tous les travailleurs de l’Assemblée nationale, ainsi qu’à l’administration, dans le but d’offrir ensemble les meilleurs services possibles aux citoyens sénégalais et du monde entier.

Son programme pour améliorer le bien-être des travailleurs inclut la lutte pour l’instauration du statut de fonction publique parlementaire, le logement social, l’élargissement de la liste des médecins agréés en banlieue et dans les régions, ainsi que le renforcement des capacités par la formation continue et l’adoption d’un plan de carrière professionnelle. Elle met l’accent sur la nécessité d’une collaboration franche et respectueuse avec l’Administration dans l’intérêt exclusif des travailleurs de l’Assemblée nationale.

Son collègue secrétaire général d’un autre syndicat de l’Assemblée, Amadou Sène Niang, l’invite à travailler ensemble pour préserver les acquis fondamentaux et améliorer les conditions de travail, soulignant l’importance de l’autonomie pour garantir ces améliorations.

Lamine Fall, premier secrétaire général adjoint de la CNTS, a salué l’élection de Sokhna Diagne en tant que secrétaire générale, soulignant son rôle dans la promotion de la dimension genre au sein du syndicat. Il exprime sa confiance en sa capacité à remplir pleinement sa mission.

Ensemble, ces déclarations illustrent une volonté collective de collaboration, d’amélioration des conditions de travail et de promotion de l’inclusion au sein du Syndicat des travailleurs de l’Assemblée nationale, offrant ainsi un nouvel espoir pour un avenir meilleur pour tous ses membres.

Vers une possible résolution de la crise ivoirienne : Dialogue entre Ouattara et Soro

Une lueur d’espoir se profile dans le ciel politique ivoirien alors que l’ex-Premier ministre Guillaume Soro, en exil et condamné à perpétuité, a eu une conversation téléphonique avec le président Alassane Ouattara. Cette initiative, inattendue mais cruciale, pourrait marquer le début d’un processus de réconciliation nationale tant attendu.

Le geste de dialogue de la part du président Ouattara est d’autant plus significatif que le parti au pouvoir, le RHDP, a exprimé son ouverture au retour de Soro, en soulignant qu’il n’est pas nécessaire pour lui de rejoindre le parti. Cette flexibilité témoigne d’une volonté politique de dépasser les divisions partisanes pour promouvoir l’unité et la stabilité du pays.

Le Secrétaire exécutif du RHDP, Ibrahim Cissé Bacongo, a encouragé Soro à « consolider ce pas », suggérant ainsi une attitude constructive de la part du parti au pouvoir. Cette ouverture au dialogue est d’autant plus encourageante que le 22 février dernier, le président Ouattara avait gracié 51 partisans de Laurent Gbagbo et de Guillaume Soro, signe d’un premier pas vers l’apaisement et la réconciliation.

Il est évident que la résolution des tensions politiques en Côte d’Ivoire ne sera pas un processus facile, mais le dialogue entre Ouattara et Soro représente un pas dans la bonne direction. Les observateurs internationaux saluent cette tentative de rapprochement et appellent à ce qu’elle soit suivie d’actions concrètes visant à restaurer la confiance et à promouvoir une gouvernance inclusive et démocratique pour le bien-être de tous les citoyens ivoiriens.

Réparation d’une injustice : Le retour du Général Tine au Ministère de l’Intérieur

La nomination du Général Jean-Baptiste Thiathié Tine au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique suscite l’attention et l’approbation, tout en symbolisant une réparation d’injustice pour certains observateurs. Cette décision marque le retour en grâce d’un officier militaire d’expérience, dont la carrière a été marquée par des hauts et des bas.

Né à Thiès, le Général Tine est issu d’une formation militaire rigoureuse, ayant été formé à l’Académie royale militaire de Meknès au Maroc, puis ayant perfectionné ses compétences à l’École des officiers de la Gendarmerie Nationale de Melun en France. Son ascension dans les rangs de la gendarmerie sénégalaise a été remarquable, culminant avec son accession au poste de Haut commandant de la gendarmerie nationale.

Cependant, sa carrière a connu un tournant lors de son limogeage en 2021, suite à sa prise de position lors de l’affaire de viol impliquant l’actuel Premier ministre et un capitaine de gendarmerie. Le Général Tine, fidèle à ses principes militaires, s’était opposé à la radiation du capitaine de gendarmerie Seydina Oumar Touré, contestant ainsi la décision présidentielle.

La décision de nommer le Général Tine au ministère de l’Intérieur est interprétée comme une réparation d’injustice par ses partisans. Son retour aux affaires publiques est salué comme une reconnaissance de ses compétences et de son engagement envers le service public. En outre, sa nomination intervient dans un contexte où le gouvernement cherche à renforcer la sécurité publique et à restaurer la confiance dans les institutions.

En tant que nouveau ministre de l’Intérieur, le Général Tine est confronté à des défis de taille, notamment la lutte contre la criminalité, la préservation de l’ordre public et la promotion des droits civils. Son expérience militaire et sa connaissance approfondie des questions de sécurité font de lui un atout précieux dans la quête de stabilité et de prospérité pour le Sénégal.

La nomination du Général Jean-Baptiste Thiathié Tine au ministère de l’Intérieur représente non seulement une réhabilitation personnelle, mais aussi une opportunité pour le pays de bénéficier de l’expertise et de la détermination d’un leader militaire chevronné.

Scandale à l’Assemblée nationale : Guy Marius Sagna dénonce une « escroquerie sur les deniers publics »

Dans une publication virulente sur sa page Facebook, le député à l’Assemblée nationale sénégalaise, Guy Marius Sagna, a soulevé des accusations graves concernant la gestion des fonds publics au sein de l’institution législative. S’appuyant sur un rapport d’enquête de l’Office nationale de lutte contre la corruption (OFNAC), Sagna déclare avoir été témoin d’une « escroquerie sur les deniers publics » à l’Assemblée nationale.

Selon Sagna, en tant que premier vice-président de la commission de comptabilité et de contrôle de l’Assemblée nationale pendant le quatrième trimestre de l’année 2022, il aurait été confronté à un blocage systématique de ladite commission, l’empêchant ainsi d’exercer ses fonctions de supervision et de contrôle des dépenses de l’institution. Malgré ses tentatives pour alerter les autorités compétentes, Sagna affirme que ses préoccupations sont restées lettre morte.

Le député va jusqu’à suggérer un lien entre le dysfonctionnement de la commission de comptabilité et de contrôle et les conclusions de l’OFNAC concernant l’escroquerie présumée. Selon lui, le blocage de la commission aurait encouragé des détournements de fonds publics au sein de l’Assemblée nationale.

Sagna plaide en faveur d’une réforme en profondeur de l’Assemblée nationale afin de garantir une gestion transparente et démocratique des ressources publiques. Il met en garde contre de potentielles révélations plus graves à l’avenir si des mesures adéquates ne sont pas prises.

Cette déclaration de Guy Marius Sagna révèle des tensions internes au sein de l’Assemblée nationale et soulève des questions sur la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques au Sénégal.

Kylian Mbappé : Nouveau Record de Buts sous le Maillot du PSG

L’attaquant prodige du Paris Saint-Germain, Kylian Mbappé, continue d’écrire son histoire avec le club de la capitale. Avec son doublé lors de la récente victoire contre Lorient (4-1), Mbappé a établi un nouveau record personnel en inscrivant 43 buts dans toutes les compétitions cette saison, dépassant ainsi son précédent record de 42 buts établi lors de la saison 2020-2021.

Ces chiffres sont d’autant plus impressionnants lorsque l’on considère les défis auxquels Mbappé a été confronté cette saison, avec une préparation estivale perturbée et un temps de jeu morcelé ces derniers mois. Malgré cela, le capitaine de l’équipe de France a su maintenir un niveau de performance exceptionnel.

Voici le décompte des buts de Mbappé en club depuis son arrivée au Paris Saint-Germain en 2017 :

  • 2023-2024 : 43 buts (PSG)
  • 2022-2023 : 41 buts (PSG)
  • 2021-2022 : 39 buts (PSG)
  • 2020-2021 : 42 buts (PSG)
  • 2019-2020 : 30 buts (PSG)
  • 2018-2019 : 39 buts (PSG)
  • 2017-2018 : 21 buts (PSG)

Ces statistiques témoignent de la remarquable constance de Mbappé devant le but depuis ses débuts professionnels. Avec encore de nombreuses années devant lui, il est indéniable que le jeune attaquant continuera de marquer l’histoire du football français et européen.

L’Olympique de Marseille Prépare une Révolution dans son Effectif : Ismaïla Sarr sur le Départ

Alors que l’Olympique de Marseille se prépare pour la saison prochaine, des changements majeurs sont en cours au sein de l’effectif. Selon les informations du quotidien sportif « L’Équipe », le club phocéen aurait déjà acté le départ d’Ismaïla Sarr, l’ancien joueur de Génération Foot.

La décision de se séparer de Sarr intervient dans un contexte où le club doit également trouver un nouvel entraîneur, après le départ de Jean-Louis Gasset. Cette transition marque le début d’une phase de réorganisation au sein de l’équipe pour la saison 2024-2025.

Selon les rapports, jusqu’à six titulaires pourraient être mis sur le marché des transferts par l’OM. Parmi eux figurent des noms tels que Pau Lopez, Chancel Mbemba, Jonathan Clauss, Jordan Veretout, Geoffrey Kondogbia, ainsi qu’Ismaïla Sarr. Cependant, la décision de les vendre dépendra des offres qui seront présentées au club.

Cette potentielle révolution dans l’effectif de l’Olympique de Marseille suggère un désir de renouveau et de reconstruction. Les supporters attendent avec impatience de voir comment le club se positionnera sur le marché des transferts et quels joueurs seront choisis pour constituer l’équipe de la saison à venir.

Réaction Critique du Mouvement des Citoyens Dioubenti Guédiawaye aux Propos du Maire Ahmed Aidara

Le Mouvement des Citoyens Dioubenti Guédiawaye a vivement réagi aux récentes déclarations du maire Ahmed Aidara concernant la dernière place occupée par la ville dans le classement du Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal (PACASEN). En se classant en dernière position (19e), les habitants de Guédiawaye expriment leur mécontentement face à la gestion de leur municipalité.

Sur les ondes d’iRadio, les membres du mouvement ont critiqué les propos du maire, l’appelant à se concentrer sur les véritables défis rencontrés par la population locale plutôt que de s’engager dans des discours populistes. Ils soulignent notamment l’absence de réalisations concrètes telles que le pavage de certaines routes ou l’équipement des structures sanitaires.

Mohamadou Moustapha Diouf, porte-parole du mouvement, conteste les allégations du maire concernant l’utilisation des fonds municipaux, remettant en question le niveau d’exécution du budget annoncé. Les membres de Dioubenti Guédiawaye estiment que le maire devrait faire preuve de davantage de transparence et d’efficacité dans la gestion des ressources publiques.

Par ailleurs, le mouvement soulève des préoccupations concernant la situation des étudiants de l’université Gaston Berger résidant dans la commune, ainsi que l’état de délabrement avancé du marché Mame Diarra. Ils interpellent le maire sur ses actions concrètes pour améliorer la vie quotidienne des habitants de Guédiawaye.

Le Mouvement des Citoyens Dioubenti Guédiawaye exhorte le maire Ahmed Aidara à abandonner le populisme et à se confronter à la réalité des problèmes de la ville. Ils se positionnent en tant que sentinelles de la communauté, prêts à jouer un rôle d’avant-garde dans la résolution des défis locaux et à soutenir toute initiative visant à améliorer la qualité de vie des habitants.

Alerte Météorologique : Nuages de Poussière Attendus sur l’ensemble du Territoire

Une alerte météorologique est lancée pour toute l’étendue du pays en raison de conditions météorologiques préoccupantes. Des nuages de poussière sont prévus cet après-midi du vendredi 26 avril 2024 sur la quasi-totalité du territoire national, notamment dans les régions de Dakar, Diourbel, Thiès et sur la Petite Côte.

Face à cette situation, l’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (ANACIM) émet des recommandations spéciales pour la protection de la santé publique. Les personnes vulnérables, notamment celles souffrant de maladies respiratoires telles que l’asthme et la sinusite, sont invitées à prendre des précautions supplémentaires. L’ANACIM conseille à ces personnes de se munir de masques respiratoires pour réduire leur exposition aux particules en suspension dans l’air.

Il est essentiel de suivre les directives des autorités locales et de rester informé des mises à jour météorologiques. Les habitants sont encouragés à limiter leurs déplacements en extérieur et à prendre des mesures pour protéger leur santé et leur bien-être pendant cette période de mauvaise qualité de l’air.

Ensemble, en prenant des mesures préventives et en restant vigilants, nous pouvons minimiser les risques pour la santé liés à ces conditions météorologiques défavorables.

Un Joueur de Football Assigne en Justice Pfizer et BioNTech Après des Blessures

François-Xavier Fumu Tamuzo, joueur du Stade Lavallois, a pris la décision d’assigner en justice les laboratoires Pfizer et BioNTech, ainsi que la Fédération française de football, après avoir été contraint d’arrêter sa carrière de footballeur en raison de multiples blessures survenues après avoir reçu le vaccin contre la COVID-19.

Selon les informations de France Bleu, François-Xavier Fumu Tamuzo a été vacciné avec deux doses du vaccin Pfizer en juillet et août 2021. Peu de temps après la deuxième dose, il a commencé à souffrir de douleurs au genou gauche et a développé une tendinopathie. En mars 2022, après avoir reçu une troisième dose de vaccin, il a subi une rupture du tendon d’Achille, mettant ainsi fin à sa carrière de footballeur.

L’avocat de Fumu Tamuzo, Éric Lanzarone, affirme que ces blessures ont suscité des doutes quant à un éventuel lien de causalité avec le vaccin. Il souligne que son client a consulté plusieurs spécialistes médicaux qui ont soulevé cette possibilité, incitant ainsi Fumu Tamuzo à prendre des mesures légales pour obtenir des réponses.

Dans cette affaire, la Fédération française de football est également assignée en justice pour avoir mis en place un protocole de vaccination avant que celle-ci ne devienne obligatoire pour les footballeurs professionnels. L’avocat estime que la FFF a une part de responsabilité dans cette situation.

François-Xavier Fumu Tamuzo, désormais privé de sa carrière de footballeur, fait face à des douleurs constantes qui limitent considérablement ses activités quotidiennes. Malgré cela, il exprime sa volonté de s’engager dans une reconversion professionnelle liée au football.

Cette affaire met en lumière les questions complexes entourant les effets secondaires potentiels des vaccins et souligne l’importance de rechercher la vérité pour les personnes affectées.

Inquiétudes à Nguinth Thiès : Les Travaux de Réhabilitation du Canal au Ralenti

À quelques mois de l’hivernage, les habitants du quartier Nguinth, dans la commune de Thiès-Nord, expriment leur inquiétude face aux retards observés dans les travaux de réhabilitation du canal à ciel ouvert, censé s’étendre jusqu’au pont 5.

Massamba Diop, ingénieur résidant dans la zone Nord, soulève l’alarme quant à la lenteur des travaux. « Mieux vaut prévenir que guérir », lance-t-il, notant que seulement 300 mètres de travaux ont été réalisés sur un linéaire d’environ 4 kilomètres. Cette situation suscite des préoccupations légitimes alors que l’hivernage approche à grands pas.

« Bientôt l’hivernage et cette situation risque de causer d’énormes problèmes aux populations, sans compter les problèmes de santé publique que les eaux pluviales peuvent engendrer », prévient Massamba Diop. Il appelle ainsi les autorités compétentes, dont le ministre-maire de la commune, Birame Soulèye Diop, à prendre des mesures urgentes pour accélérer les travaux et garantir la sécurité et le bien-être des habitants de Nguinth et des environs.

Cette alerte met en lumière l’importance cruciale de l’achèvement rapide des projets d’infrastructure, surtout ceux liés à la prévention des inondations, afin de protéger les communautés contre les risques liés aux intempéries. Les autorités sont donc appelées à agir rapidement pour éviter toute catastrophe potentielle et assurer la tranquillité d’esprit des résidents de Nguinth Thiès.

Khalifa Ababacar Sall Appelle à un Renforcement de la Sécurité Routière après l’Accident de Koungheul

Suite au tragique accident survenu à Koungheul, Khalifa Ababacar Sall, ancien candidat à la Présidentielle, a exprimé sa profonde tristesse et a appelé à un renforcement de la sécurité routière et au respect strict du Code de la route.

Dans un post publié sur X, Khalifa Ababacar Sall a déploré les drames qui ont coûté la vie à 17 personnes et ont laissé de nombreux autres blessés à Koungheul et à Nioro. Il a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

L’ancien candidat a souligné l’importance cruciale d’un comportement responsable sur les routes, affirmant que la vie de nos concitoyens en dépendait. Il a exhorté les autorités à renforcer la sécurité routière et les chauffeurs à respecter strictement le Code de la route.

Cette réaction de Khalifa Ababacar Sall met en lumière l’urgence d’agir pour prévenir de tels drames à l’avenir et pour garantir la sécurité de tous les usagers de la route. Son appel à une prise de conscience collective et à des mesures concrètes en matière de sécurité routière est un rappel de l’importance de la responsabilité individuelle et collective dans la préservation de vies humaines sur nos routes.

Affaire Force-Covid : Mansour Faye Réagit aux Accusations

Suite à la publication du rapport de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) portant sur la gestion des fonds Force-Covid, l’ancien ministre du Développement communautaire, Mansour Faye, se retrouve au cœur de la tourmente. Le rapport de 2022 met en lumière son implication présumée dans cette affaire controversée, suscitant une réaction immédiate de sa part.

Sur les ondes de Rfm, Mansour Faye a vigoureusement réfuté les accusations portées contre lui, affirmant n’avoir jamais été convoqué ni entendu par aucune institution concernant le programme d’appui alimentaire de la Covid-19. Il rejette toutes les allégations de surfacturation, soulignant que le référentiel évoqué par le vérificateur était caduc en 2020, rendant ainsi impossible toute accusation de ce genre.

L’ancien ministre affirme également n’avoir aucune crainte de poursuites judiciaires, soulignant que son implication dans la gestion de la crise de la Covid-19 s’était déroulée sans incident majeur et qu’il est toujours présent au Sénégal.

Rappelons que le gouvernement sénégalais avait distribué 145 000 tonnes de riz, évaluées à un milliard de francs CFA, dans le cadre de l’atténuation des effets de la pandémie de Covid-19 sur la population. Mansour Faye était chargé de l’acquisition et du transport des vivres pendant cette période tumultueuse.

L’affaire Force-Covid avait déjà suscité des remous, notamment avec les recommandations de la Cour des comptes dans son rapport de 2021, demandant des poursuites contre les personnes impliquées. Aujourd’hui, avec la transmission du rapport de l’Ofnac au procureur de la République, les personnes mentionnées dans l’affaire sont susceptibles de faire l’objet de poursuites judiciaires, selon les informations contenues dans le rapport.

Cette affaire, qui continue de faire grand bruit, souligne l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des fonds publics, ainsi que la nécessité pour les autorités compétentes d’agir en toute impartialité pour faire la lumière sur de telles allégations de corruption et de fraude.

Nioro du Rip/ Dinguiraye : 3 morts et 5 blessés dans un accident de la route.

Encore la route tue à Dinguiraye ! Le drame s’est produit, hier jeudi 25 Avril vers 21 heures sur la route de Nioro à hauteur du village de Keur Souleye Thiam. Bilan :  3 morts sur le coup et 5 blessés. Selon nos sources ( sapeurs pompiers du département de Nioro du Rip) sur place une charrette a été heurtée par un véhicule. Finalement les blessés ont été acheminés au district sanitaire de Nioro du Rip.

Mariama Massaly correspondante à kaolack.

Accident Mortel sur l’Axe Thiadiaye – Kaolack : Quatre Morts et Huit Blessés Graves

Hier soir, aux alentours de 23 heures, un tragique accident a secoué l’axe Thiadiaye – Kaolack au Sénégal. Un minicar transportant des passagers a subitement dérapé avant de faire plusieurs tonneaux, juste après la gare routière. L’accident a entraîné la mort de quatre personnes et a laissé huit autres grièvement blessées.

Les circonstances exactes de l’accident restent à déterminer, mais les premières indications suggèrent un dérapage soudain du véhicule, probablement dû à des conditions routières défavorables ou à une défaillance mécanique. Les autorités locales et les services de secours ont rapidement été dépêchés sur les lieux pour porter assistance aux victimes.

Malheureusement, malgré les efforts déployés, quatre passagers ont perdu la vie dans ce tragique accident. Huit autres ont été gravement blessés et ont été transportés d’urgence vers les établissements de santé locaux pour recevoir des soins médicaux.

Cet événement rappelle l’importance de la prudence et de la vigilance sur les routes, ainsi que la nécessité d’entretenir régulièrement les véhicules pour éviter les incidents de ce type. Les autorités continuent leur enquête pour déterminer les causes exactes de l’accident et prendre les mesures nécessaires pour prévenir de tels drames à l’avenir. En ces moments difficiles, nos pensées vont aux familles et aux proches des victimes, ainsi qu’aux blessés dans l’espoir d’un prompt rétablissement.

Ancien Militaire Lynché par la Foule : Mort de M. Ndao suite à un Acte de Violence

Une tragédie a frappé la communauté de Jaxaay au Sénégal, où un ancien militaire, M. Ndao, a été lynché à mort par la foule après avoir été accusé de vol à l’arraché d’un téléphone portable. L’incident a déclenché une réaction violente de la part de la population, mettant en lumière les dangers de la justice populaire et de la violence communautaire.

M. Ndao, radié de l’armée sénégalaise, a été poursuivi et violemment battu par la foule après avoir été accusé de vol. Malgré les tentatives des autorités pour le protéger, sa santé s’est rapidement détériorée et il a été conduit au centre de santé de Keur Massar, où il a succombé à ses blessures.

Une enquête ultérieure a révélé que M. Ndao se faisait passer pour un gendarme et avait déjà été condamné à plusieurs reprises pour des crimes similaires, dont l’usurpation de fonction et le vol. La perquisition de sa chambre a également permis aux autorités de découvrir des accessoires militaires et des uniformes de la gendarmerie.

Le dossier concernant cet incident tragique a été transmis au procureur de la République après une enquête policière. Cette affaire soulève des questions sur la violence communautaire et l’importance de respecter l’état de droit et les procédures judiciaires, même dans les cas les plus émotionnels.

Le Président Bassirou Diomaye Faye Effectue sa Prière du Vendredi à la Grande Mosquée Omarienne

En ce 26 avril, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a accompli son devoir religieux en effectuant sa prière du vendredi à la Grande Mosquée Omarienne. Cette visite démontre l’importance accordée par le chef de l’État à sa pratique religieuse et à son engagement envers la communauté musulmane du pays.

Après avoir participé à la prière du vendredi, le Président Faye a eu l’opportunité de converser brièvement avec l’Imam de la Mosquée, Thierno Seydou Nourou Tall. Ce moment d’échange illustre le respect et la considération du président pour les leaders religieux et les lieux de culte du pays.

La Grande Mosquée Omarienne est un symbole de spiritualité et de rassemblement pour la communauté musulmane, et la présence du président à cet endroit sacré renforce les liens entre la présidence et la population religieuse du pays.

Cette visite reflète également l’engagement du président à maintenir des relations étroites avec toutes les composantes de la société, dans le respect de la diversité religieuse et culturelle qui caractérise le pays. En tant que leader de la nation, le Président Bassirou Diomaye Faye montre ainsi son attachement aux valeurs de tolérance, d’unité et de dialogue interreligieux.

Ministre des Transports Attendu à Koungheul suite à un Accident Mortel

Le ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et Aériens, Malick Ndiaye, se rendra dans la soirée à Koungheul, dans la région de Kaffrine, suite à un tragique accident de la route qui a coûté la vie à 14 personnes et a laissé plus de 40 blessés.

Les informations fournies par une source sécuritaire indiquent qu’un bus de transport en commun s’est renversé, entraînant la perte de 14 vies et de nombreux blessés. Le ministère de la Santé a confirmé ce bilan provisoire, précisant qu’une quarantaine de blessés ont été recensés.

L’accident s’est produit aux environs de 19 heures sur la nationale numéro 1, à proximité du village de Yamong, dans le département de Koungheul.

Les autorités locales se sont rapidement rendues sur les lieux de l’accident pour coordonner les opérations de secours et assurer la prise en charge des victimes.

La visite du ministre des Transports à Koungheul témoigne de la gravité de la situation et de l’engagement du gouvernement à apporter une réponse adéquate face à cette tragédie. Les autorités mobilisent tous les moyens disponibles pour venir en aide aux victimes et pour garantir que des mesures soient prises pour éviter de tels drames à l’avenir.

Accident Mortel près de Koungheul : Le Président Bassirou Diomaye Faye Exprime sa Solidarité

Une tragédie a frappé la région de Koungheul avec l’accident de la route entre Yamong et Mbadianène, sur la RN1, causant la perte de 14 vies. Le président Bassirou Diomaye Faye a réagi avec une profonde tristesse face à cette terrible nouvelle, exprimant sa solidarité et ses condoléances aux familles endeuillées et aux proches des victimes.

Dans un message partagé sur les médias sociaux, le président a témoigné sa compassion envers les victimes de cet accident et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Il a également appelé à la mobilisation de tous les services concernés pour fournir un soutien et une assistance appropriés aux personnes affectées par cette tragédie.

Soulignant l’importance de la sécurité routière, le président a exhorté tous les acteurs du transport routier à faire preuve de prudence et à respecter scrupuleusement le code de la route. Il a également donné des instructions claires aux services de l’État pour veiller au respect des normes techniques des véhicules et des règles de sécurité routière, soulignant ainsi son engagement envers la prévention des accidents de la route.

Cet accident, qui a endeuillé la région de Koungheul, met en évidence la nécessité de mesures plus strictes en matière de sécurité routière et de sensibilisation accrue à l’importance de la prudence sur les routes. Le président Bassirou Diomaye Faye, par son message de solidarité et d’action, témoigne de son engagement envers la protection et le bien-être de tous les citoyens du pays.

Suspension des Radios BBC et VOA au Burkina Faso : Réaction aux Rapports Accusatoires

Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) du Burkina Faso a annoncé la suspension des programmes des radios internationales BBC et Voice of America (VOA) pour une durée de deux semaines. Cette décision fait suite à la diffusion d’un rapport de Human Rights Watch (HRW) par ces stations, accusant l’armée burkinabè d’exactions contre des civils.

Dans son communiqué, le CSC justifie cette mesure en pointant du doigt les déclarations jugées « péremptoires et tendancieuses » contre l’armée burkinabè, sans éléments de preuve tangible, contenues dans le rapport diffusé par les radios internationales. Le CSC accuse également la BBC et la VOA de désinformation susceptible de nuire à l’image de l’armée burkinabè et de créer des troubles à l’ordre public.

En réaction, le CSC a également ordonné aux fournisseurs d’accès à internet de suspendre l’accès aux sites et plateformes numériques de la BBC, de la VOA et de HRW depuis le territoire burkinabè. Il met en garde tous les médias contre la diffusion de cet article jugé « tendancieux » et rappelle les sanctions prévues pour tout contrevenant.

Les accusations portées par HRW dans son rapport, affirmant que l’armée burkinabè aurait exécuté au moins 223 civils lors d’attaques dans le Nord du pays, n’ont pas encore reçu de réponses officielles des autorités burkinabè.

Cette suspension des radios internationales BBC et VOA s’inscrit dans un contexte où le Burkina Faso a déjà pris des mesures similaires en suspendant la diffusion de certaines chaînes de télévision ou de radio et en expulsant des correspondants étrangers. Cela soulève des préoccupations concernant la liberté de la presse et l’accès à l’information dans le pays.

Validation du Budget Annuel du Projet SERRP : Vers la Réduction de la Vulnérabilité Côtière à Saint-Louis

Le Comité Régional de Pilotage a approuvé le budget annuel du Projet de Relèvement d’Urgence et de Résilience (SERRP) pour l’exercice de l’année 2024, le fixant à 19 250 092 523 FCFA. Cette décision fait suite à une évaluation positive du travail accompli en 2023 dans le cadre de ce projet, qui entre désormais dans sa dernière phase.

Mis en œuvre par l’Agence de Développement Municipal (ADM), le SERRP vise à réduire la vulnérabilité des populations installées le long de la Langue de Barbarie et à renforcer la planification de la résilience urbaine et côtière de l’agglomération de Saint-Louis. Dans ce cadre, environ 500 logements (RDC, R+1 et R+2) seront construits sur une superficie de 14 hectares à Diougop, dans la commune de Gandon.

Ce site, entièrement viabilisé avec des infrastructures telles que l’eau, l’électricité, un réseau de drainage des eaux pluviales, une station de pompage, des voiries, etc., accueillera également des équipements sociaux. L’aménagement environnant des logements vise à offrir aux populations un cadre de vie plus décent, doté de toutes les commodités nécessaires.

Le projet SERRP représente un engagement crucial dans la protection des populations vulnérables contre les risques côtiers et dans l’amélioration de leurs conditions de vie. En combinant la construction de logements résilients avec une infrastructure de soutien adéquate, il contribue à renforcer la résilience urbaine et à assurer un avenir plus sûr et plus durable pour les habitants de Saint-Louis.

Crise au sein du Bambouck Football Club : Les joueurs réclament respect et primes

Le Bambouck Football Club traverse une période de turbulences alors que les joueurs expriment ouvertement leur mécontentement envers les dirigeants du club. Au cœur de la discorde se trouvent des revendications concernant le respect et le paiement des primes, soulevant des préoccupations quant à la gestion et à la situation financière de l’équipe.

Les joueurs ont pris la parole pour dénoncer le manque de considération dont ils estiment être victimes de la part des dirigeants. Moustapha Seck, membre du BFC, a souligné que les conditions ne sont pas propices pour progresser en tant qu’équipe et pour jouer au football. Leur principale revendication concerne le paiement des primes, que les dirigeants ont conditionné à la performance de l’équipe en finale.

Petit Ndoye, défenseur du club, a exprimé la fatigue et le désespoir des joueurs face à cette situation. Il a lancé un appel aux autorités et aux bienfaiteurs pour leur venir en aide, mettant en lumière les problèmes de gouvernance au sein du club.

Le capitaine de l’équipe, Wassa, a également partagé son point de vue, soulignant que les tensions ont atteint un point critique après un match contre l’ASC Diokko. Malgré une victoire écrasante de 6-1, les joueurs n’ont pas reçu de primes ni de motivations de la part des dirigeants. De plus, ces derniers ont proposé un contrat de 50 000 FCFA à condition de remporter la finale, ce qui a été considéré comme inacceptable par les joueurs.

Face à cette impasse, les joueurs appellent à l’intervention des bonnes volontés pour sauver l’équipe de cette crise financière et de gouvernance. Cependant, les dirigeants du Bambouck Football Club n’ont pas encore répondu aux demandes de commentaires.

Cette crise souligne les défis auxquels sont confrontés de nombreux clubs de football, en particulier ceux qui évoluent dans des contextes financiers précaires. Elle met également en évidence l’importance d’une gestion transparente et responsable pour assurer la stabilité et le succès à long terme des équipes sportives.

Remise en question des présences militaires françaises en Afrique : Le Gabon envisage un retrait

L’influence militaire française en Afrique semble être sur la sellette, avec des signes évidents de résistance et de rejet dans plusieurs pays de la région. Les récentes propositions émanant du Dialogue National Inclusif au Gabon s’inscrivent dans cette tendance, avec une recommandation apparente de mettre fin à la présence des forces armées françaises sur le territoire gabonais.

Selon les rapports de Gabonactu, la sous-commission souveraineté du Dialogue National Inclusif a formulé une proposition visant à réviser les accords de défense entre le Gabon et la France, incluant spécifiquement le départ des militaires français du pays. Cette suggestion, qui pourrait avoir un impact significatif sur la dynamique sécuritaire régionale, est en attente de délibération par le bureau du Dialogue National Inclusif, avant d’être présentée à la plénière pour adoption.

Cette décision, si elle est approuvée, marquerait un changement important dans les relations entre le Gabon et la France, remettant en question la présence continue des forces françaises sur le sol gabonais. La base militaire française, qui comptait 380 hommes en 2023, verrait son effectif réduit à 200 cette année, selon les déclarations de l’ex-commandant des Eléments Français du Gabon, Xavier Mabin.

Cette évolution reflète une remise en question plus large de la présence militaire étrangère en Afrique, mettant en lumière les préoccupations souverainistes et les appels à une plus grande autonomie dans la gestion des affaires sécuritaires nationales et régionales. La décision finale du Dialogue National Inclusif aura des répercussions significatives non seulement pour le Gabon et la France, mais également pour la dynamique géopolitique de la région dans son ensemble.

Incendie à l’Aéroport International Murtala Mohammed de Lagos : Panique et enquête en cours

Jeudi dernier, l’Autorité Aéroportuaire Fédérale du Nigeria (FAAN) a confirmé un incident grave à l’aéroport international Murtala Mohammed de Lagos. Un communiqué émis par le directeur des affaires publiques et de la protection des consommateurs, Obiageli Orah, a révélé qu’un incendie s’était déclaré dans l’aile E de l’aéroport.

L’origine de l’incident a été signalée par la détection de fumée dans cette partie de l’aéroport. Malgré une réaction rapide des ingénieurs, qui ont coupé l’alimentation électrique dans la zone concernée, le feu a persisté et s’est propagé.

L’intervention rapide de l’équipe des services de secours de l’aéroport a permis de contenir l’incendie, évitant ainsi une catastrophe majeure. Cependant, cet événement a semé la panique parmi les agents et les passagers présents à l’aéroport, nombreux à chercher refuge dans des zones jugées plus sûres.

Pour assurer la sécurité des opérations aériennes, toutes les activités dans le terminal 1, aile E, ont été déplacées vers l’aile D. Cette mesure temporaire vise à minimiser les perturbations pendant que l’enquête sur l’incendie est en cours.

L’incident a également suscité des inquiétudes quant à la sécurité des installations aéroportuaires et a jeté une lumière crue sur la nécessité d’évaluer et de renforcer les mesures de sécurité dans ces environnements critiques.

Une enquête approfondie a été lancée pour déterminer la cause exacte de l’incendie, permettant ainsi d’identifier les mesures correctives nécessaires pour éviter de tels incidents à l’avenir.

Cet événement souligne l’importance cruciale d’une gestion efficace des situations d’urgence et de la coordination entre les autorités aéroportuaires, les services de secours et les compagnies aériennes pour garantir la sécurité des passagers et du personnel dans les aéroports.

Tentative d’enlèvement déjouée : Un suspect avoue ses intentions suspectes

Une tentative d’enlèvement présumée a été avortée hier dans le quartier animé de Guédiawaye, suscitant l’indignation et la vigilance accrue des résidents locaux. L’incident, qui aurait pu avoir des conséquences tragiques, a été contrecarré grâce à l’intervention prompte d’un passant attentif.

Selon les rapports de police relayés par Les Échos, un individu, identifié comme M. D., aurait ciblé une jeune fille alors qu’elle accomplissait une simple commission pour ses parents au marché Boubess. L’homme aurait tenté d’amadouer la mineure en utilisant une ruse ingénieuse, prétendant vouloir lui offrir des vêtements pour l’anniversaire de sa propre fille, prétendument de la même taille.

Heureusement, la vigilance de la jeune fille a empêché la situation de dégénérer. Malgré les efforts insistants de M. D. pour la persuader de le suivre, elle a sagement mis fin à l’interaction, se méfiant de l’éloignement suspect de l’atelier de couture présumé. C’est à ce moment crucial qu’un passant, remarquant la situation troublante, est intervenu pour protéger la jeune fille et confronter l’individu suspect.

L’arrestation qui a suivi a révélé des déclarations choquantes de la part de M. D., qui aurait avoué ses penchants inquiétants envers les jeunes filles. Ses aveux ont jeté une lumière sinistre sur ses intentions présumées, suscitant l’indignation et l’inquiétude au sein de la communauté.

Cet incident rappelle l’importance de la vigilance collective et de la réactivité face aux menaces potentielles contre les plus vulnérables de notre société. Il souligne également le rôle crucial des autorités et des citoyens ordinaires dans la prévention et la dénonciation de tels actes répréhensibles.

Alors que M. D. fait face à des accusations graves, cet événement devrait servir de rappel poignant de la nécessité de rester vigilants et solidaires dans la protection de nos enfants contre les prédateurs dangereux.

RAPPORT 2022 DE L’OFNAC : Mame Mbaye Niang et les accusations de gestion défaillante

L’ancien responsable du Programme de Développement Agricole et de la Chaîne de Valeur (Prodac), Mame Mbaye Niang, se retrouve encore au cœur d’une polémique à la suite des révélations faites par l’Office national de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC).

Le rapport annuel de l’OFNAC pour l’année 2022, rendu public, hier, a mis en lumière des irrégularités présumées dans la gestion du Prodac sous sa direction.

L’OFNAC a qualifié ces lacunes de « faute de gestion », une terminologie qui précise les erreurs ou les négligences présumées dans la gestion des biens publics.

En effet, on parle de « faute de gestion » lorsque la personne chargée de gérer des biens, des fonds ou des affaires commet des erreurs ou des décisions en violation des règles. Cela peut impliquer des actions qui contreviennent aux Droit, aux procédures ou aux obligations légales, entraînant des conséquences préjudiciables telles que des pertes financières, des dommages matériels ou des litiges. En résumé, il s’agit d’une mauvaise gestion qui compromet les intérêts ou les ressources dont cette personne a la responsabilité.

En réalité, dans la pratique, la définition exacte d’une faute de gestion n’est pas codifiée dans la loi, mais est laissée à l’appréciation des juges lorsqu’une affaire est présentée devant eux. Autrement dit, la manière dont Mame Mbaye Niang a dirigé le PRODAC serait évaluée en fonction du discernement des juges si l’affaire devait être jugée devant les tribunaux.

En l’espèce, ces accusations de « faute de gestion » dans le cadre PRODAC, n’ayant pas été portées en justice jusqu’à présent, restent une question en suspens.

Si l’affaire n’a pas été portée devant les tribunaux, il peut y avoir diverses raisons à cela, notamment des décisions des autorités compétentes, des développements ultérieurs dans l’enquête, de manque ou d’inexistences de preuve.

En l’absence de procédure judiciaire en cours, il peut être difficile de tirer des conclusions définitives. Les conclusions de l’OFNAC, portant sur d’autres affaires telles la spoliation foncière et des détournements présumés, sont disponibles sur son site officiel depuis hier, jeudi. Plusieurs de ces dossiers sensibles ont été transmis au parquet pour une enquête approfondie.

Habib Bèye : Ambitions mesurées et respect pour le chemin tracé

Dans le monde du football sénégalais, les aspirations de Habib Bèye, ancien international et actuel entraîneur, suscitent l’intérêt. Fraîchement auréolé de succès avec le Red Star, faisant ainsi monter le club en Ligue 2 française, Bèye ne cache pas son ambition ultime : diriger un jour les Lions du Sénégal. Cependant, ses propos récents révèlent une approche réfléchie et empreinte de respect envers son ancien coéquipier et actuel sélectionneur, Aliou Cissé.

Dans une interview relayée par plusieurs médias, dont Record et RFI, Bèye a évoqué son rêve de prendre les rênes de l’équipe nationale sénégalaise. Cependant, il insiste sur le fait que ce désir doit être réalisé au bon moment et dans le respect des personnes en place. Actuellement, sa priorité est de gagner en expérience en tant qu’entraîneur de club, affirmant que la responsabilité de diriger une équipe nationale, surtout celle du Sénégal, ne doit pas être prise à la légère.

Sa déclaration révèle un profond respect pour Aliou Cissé, soulignant qu’exprimer ses ambitions maintenant serait irrespectueux envers son travail en cours. Bèye reconnaît le succès de Cissé à la tête des Lions et affirme son admiration pour le travail accompli.

Cette attitude témoigne d’une maturité professionnelle rare, où l’ambition personnelle est tempérée par le respect pour le travail accompli par les autres. Bèye aspire à une progression graduelle dans sa carrière d’entraîneur, avec un objectif final clair mais un timing ajusté aux circonstances.

Alors que le football sénégalais continue d’évoluer, Habib Bèye se positionne comme une figure respectée et ambitieuse, prête à jouer un rôle de premier plan dans le futur, tout en respectant les jalons posés par ceux qui l’ont précédé.

Général Martin Faye : Cinq Faits à Savoir sur le Nouveau Patron de la Gendarmerie

Le journal Enquête a récemment levé le voile sur le nouveau commandant des hommes en bleu, successeur du général Moussa Fall. Voici cinq faits marquants sur l’homme aux 35 ans de carrière au sein de la maréchaussée :

  1. Promotion au Numéro 1 : Le général Martin Faye a pris ses fonctions de haut commandant de la gendarmerie et directeur de la justice militaire à partir du 24 avril. Il remplace ainsi le général Moussa Fall, dont il était précédemment l’adjoint en tant que haut commandant en second de la gendarmerie.
  2. Parcours jusqu’au Grade de Général : Promu général le 2 mars 2021, Martin Faye a gravi les échelons depuis son entrée dans l’armée en 1990, après avoir réussi le concours d’entrée à l’École nationale des officiers d’active (ENOA).
  3. Commandant du GIGN : Le nouveau patron de la gendarmerie a dirigé plusieurs unités opérationnelles, dont le Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), unité d’élite de la maréchaussée, pendant six ans.
  4. Réputation de Professionnalisme : Martin Faye est décrit comme un leader efficace et respecté, doté d’un grand professionnalisme et de compétences reconnues au sein de la gendarmerie. Marié et père de deux enfants, il jouit d’une excellente réputation au sein de l’institution.
  5. Expérience Internationale : Tout au long de sa carrière, le général Martin Faye a été déployé sur plusieurs théâtres d’opérations internationales. Sa première mission à l’étranger remonte à 1998 dans le cadre de l’opération Gabou. Plus tard, il a été chef des opérations de la composante police de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusma) et a également occupé un poste similaire au Congo pendant deux ans.

Martin Faye apporte à son nouveau poste une expérience riche et diversifiée, ainsi qu’un engagement indéfectible envers la sécurité et la protection des citoyens.

Affaire de tentative d’assassinat à Mbour : Un maçon risque la réclusion à perpétuité pour actes de barbarie sur son épouse

Ng. Sène, un maçon âgé de 50 ans, est confronté à la perspective de passer le reste de sa vie derrière les barreaux. Devant la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Thiès, il fait face à des accusations de tentative d’assassinat avec actes de barbarie sur son épouse, M. Diop, âgée de 25 ans. Le procureur a requis contre lui la peine de réclusion à perpétuité, et le verdict sera prononcé le 28 mai prochain.

Les événements se sont déroulés dans la nuit du 30 décembre 2017. Suite à une altercation avec une voisine, Ng. Sène a prétendu vouloir corriger son épouse. Il l’a enfermée dans leur chambre, l’a ligotée avec un foulard, puis a commencé à la torturer. En plus de la battre avec une corde, il a inséré un tuyau dans ses parties intimes et a écrasé des mégots de cigarettes sur son corps.

Les cris de détresse de M. Diop ont alerté un voisin nommé M. I. Fall, qui est intervenu en défonce la porte pour secourir la victime. Il a trouvé Ng. Sène tenant une corde et un couteau. Après avoir emmené la femme chez lui, puis à l’hôpital, M. I. Fall a informé la police de l’incident.

Munie d’un certificat médical, M. Diop a déposé une plainte contre son mari pour tentative d’assassinat avec actes de barbarie. Ng. Sène a été arrêté et placé sous mandat de dépôt le 15 janvier 2018.

Devant le tribunal, Ng. Sène a nié les accusations portées contre lui, prétendant que son épouse avait comploté avec M. I. Fall contre lui. Cependant, ses explications n’ont pas convaincu le procureur, qui a requis la réclusion à perpétuité. La décision finale sera prise par le juge dans un peu plus d’un mois.

Cheikhou Oumar Sy écrit au Président Bassirou Diomaye Faye : Une Lettre sur la Gestion du Temps et de l’Ambition

Dans une lettre ouverte adressée au Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Cheikhou Oumar Sy souligne l’importance de ne pas se laisser emprisonner par la tyrannie du temps et de l’urgence. Référençant l’ouvrage de Jérôme Baschet, « Défaire la tyrannie du temps », Sy met en lumière les défis posés par la pression constante de l’efficacité et de la rapidité dans un monde moderne saturé d’écrans et d’exigences à court terme.

L’auteur met en garde contre la tentation de se laisser submerger par les urgences et les priorités immédiates, soulignant que chaque secteur semble revêtir une importance capitale nécessitant une action immédiate. Il encourage plutôt le Président à adopter une vision plus ambitieuse, axée sur des solutions durables et structurelles qui positionneront le Sénégal sur la voie du développement à long terme.

En faisant référence aux précédents présidents du Sénégal, Sy souligne que malgré leurs efforts, ils ont souvent laissé derrière eux une série d’urgences à résoudre. Il exhorte le Président Faye, qui a 44 ans au moment de sa prise de fonction, à adopter une perspective à plus long terme, en envisageant un quart de siècle de développement systémique.

Pour Sy, le mandat des urgences et des priorités est synonyme de tyrannie du temps, et le véritable ennemi des bonnes décisions politiques. Il encourage le Président Faye à éviter la tentation de la chirurgie esthétique des politiques publiques, privilégiant plutôt une approche méthodique et réfléchie qui permettra de dégager les voies du développement pour chaque secteur.

En conclusion, Sy encourage le Président Faye à envisager son mandat comme une opportunité de poser les fondations d’un développement durable qui portera ses fruits sur le long terme. Il l’invite à prendre son temps, à ne pas être obsédé par les échéances électorales à court terme, mais à se concentrer sur la réalisation d’une vision ambitieuse pour le Sénégal dans les décennies à venir.

Célébration du centenaire de l’AIPS en Espagne avec un focus sur l’avenir du journalisme sportif

L’Association internationale de la presse sportive (AIPS) s’apprête à célébrer un moment historique ce lundi à Santa Susana, en Espagne, lors de son 86e congrès. Fondée en 1924, l’AIPS atteint le jalon impressionnant de son centenaire, marquant ainsi un siècle de contributions majeures au journalisme sportif mondial.

Sous la présidence de l’Italien Gianni Merlo, l’AIPS a non seulement été un pilier du monde du sport, mais a également été un fervent défenseur des valeurs éthiques et professionnelles dans le journalisme sportif. Tout au long de son histoire, l’association a été un vecteur de promotion du fair-play, de l’équité et de la déontologie journalistique.

Le 86e congrès de l’AIPS rassemblera des personnalités éminentes du domaine, représentant une occasion unique de réfléchir sur les défis actuels et futurs du journalisme sportif. Des discussions cruciales seront au cœur des débats, mettant en lumière les enjeux liés à l’évolution des médias, à l’impact des nouvelles technologies et aux questions éthiques auxquelles les journalistes sportifs sont confrontés.

Au-delà de la célébration du passé glorieux de l’AIPS, cet événement se veut une plateforme pour envisager l’avenir du journalisme sportif. Les participants auront l’opportunité d’échanger des idées, d’explorer de nouvelles avenues pour le métier et de renforcer les liens au sein de la communauté journalistique sportive mondiale.

En cette période de célébration et de réflexion, l’AIPS réaffirme son engagement envers l’excellence journalistique, l’intégrité et le respect des normes les plus élevées de professionnalisme. Alors que le monde du sport continue d’évoluer, l’AIPS demeure un acteur essentiel, guidé par sa mission de promouvoir et de protéger les intérêts des journalistes sportifs à travers le monde.

Palais : Diomaye Faye convoque l’ancien ministre des pêches et le DG de la SIRN

Une convocation inhabituelle émanant du Palais présidentiel a récemment fait grand bruit au Sénégal. Le 5 avril dernier, le Président Bassirou Diomaye Faye a demandé la présence de l’ancien ministre des Pêches, Pape Sagna Mbaye, ainsi que du Directeur général de la Société des infrastructures de réparation navale (SIRN), Serigne Saliou Samb. Cette convocation fait suite à des développements récents dans l’affaire de la concession des chantiers de réparations navales de Dakar, suscitant des soupçons et des interrogations croissants.

Selon les informations relayées par l’Observateur, cette affaire revêt une importance particulière, avec des intérêts financiers estimés à environ 80 milliards de francs CFA. Le président sortant, Macky Sall, aurait, juste avant son départ, désigné le groupement sénégalo-turc « DakarNaval-Ozata Shipyard » pour bénéficier de la nouvelle concession, à la suite de l’expiration de la convention précédemment attribuée à Dakarnave.

Suite à un appel d’offres, « DakarNaval-Ozata Shipyard » aurait remporté la mise avec une offre jugée plus avantageuse que celle de son principal concurrent, le consortium « Damen-Atmar-Maritalia ». L’entreprise sénégalo-turque aurait proposé un ticket d’entrée de 3 milliards contre 550 millions pour le consortium rival, en plus de conditions plus avantageuses concernant la prise en charge des impératifs du service public, de la sécurité et de la défense nationale.

Malgré la victoire apparente de « DakarNaval-Ozata Shipyard », le consortium « Damen-Atmar-Maritalia » aurait contesté la procédure en saisissant l’Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP), ce qui a entraîné une suspension provisoire de la procédure et la demande d’éléments d’informations supplémentaires à la SIRN par l’ARCOP.

Face à cette situation complexe, le nouveau ministre des Pêches, Fatou Diouf, a été chargé par le président sénégalais de suivre de près l’évolution de cette affaire, soulignant ainsi l’importance que revêt ce dossier aux yeux des plus hautes autorités du pays.

Assemblée nationale : le coup de fil de Macky Sall

Lors de la réunion récente des députés de Benno Bokk Yakaar à l’Assemblée nationale, un événement inhabituel s’est produit : Abdou Mbow, le président du groupe, et ses collègues ont eu l’opportunité de parler au téléphone avec l’ancien président Macky Sall. Selon les informations relayées par Les Échos, Macky Sall était en conversation avec l’un des participants à la réunion lorsqu’il a demandé que l’appareil soit mis en mode haut-parleur afin de pouvoir s’adresser directement à l’ensemble de l’assistance.

Sans perdre de temps, la demande de l’ancien chef de l’État a été exécutée, et Macky Sall a ainsi pu adresser des mots d’encouragement aux députés présents, tout en soulignant que passer dans l’opposition n’est pas la fin du monde. Cette intervention téléphonique a certainement été un moment surprenant et marquant pour les parlementaires de la majorité.

Cependant, selon les informations rapportées par Les Échos, cette conversation téléphonique ne s’est pas limitée aux députés de Benno Bokk Yakaar. Le journal indique que récemment, depuis New York où il séjournait en tant qu’envoyé spécial du Pacte de Paris, Macky Sall a également eu des échanges avec certains de ses alliés. Cette communication visait à les encourager, les féliciter et à leur rappeler l’importance de rester unis, quel que soit le contexte politique. Macky Sall aurait également assuré à ses interlocuteurs qu’ils pouvaient toujours compter sur son soutien, renforçant ainsi les liens au sein de son cercle politique.

Cette intervention de Macky Sall, tant à l’Assemblée nationale qu’à l’international, souligne son implication continue dans les affaires politiques du pays et son désir de maintenir la cohésion au sein de son camp politique, même après son passage dans l’opposition.

Mouvement d’humeur à l’AIBD : Les agents de la TSA, soutenus par Guy Marius Sagna, durcissent le ton…

La tension persiste à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) alors que le différend entre les agents de la Transportation Security Administration (TSA) et leur direction semble loin de se résoudre après quatre jours de conflit. Le collège représentant les travailleurs de la société de sûreté aéroportuaire a rencontré le député Guy Marius Sagna ce jeudi 25 avril, dans les locaux de FRAPP.

La délégation, reçue par le parlementaire, a présenté l’intégralité de son cahier de revendications. Les employés de la Teranga Sûreté Aéroportuaire, société de sûreté établie à l’AIBD, ont arboré des brassards rouges depuis lundi dernier, exprimant leur mécontentement face à des promesses non tenues, des accords non respectés et des conditions de travail pénibles dans une précarité insoutenable. Le mercredi 24 avril, ces travailleurs se sont rassemblés devant les locaux de l’inspection du travail de Thiès pour déposer leur lettre de revendications.

Cette fois, le collège a décidé de faire appel au député Guy Marius Sagna pour plaider en leur faveur. Les agents de sûreté dénoncent en premier lieu l’insensibilité de leur employeur face à leurs interpellations répétées, avant de détailler les différents points de discorde. Le député a écouté attentivement leurs plaintes et les a assurés de prendre des mesures appropriées.

À la suite de cette audience, le collège a annoncé son intention de poursuivre le mouvement d’humeur, en attendant de voir comment la situation évoluera dans les prochains jours. La détermination des agents de la TSA soutenus par Guy Marius Sagna semble donc rester intacte, tandis qu’ils continuent à revendiquer leurs droits et à se battre pour des conditions de travail plus justes et dignes.

Taux de Paludisme Variés au Sénégal : Dr Doudou Sène Souligne les Disparités Régionales et les Défis de Dépistage

Le Sénégal, comme de nombreux pays africains, fait face à un défi persistant dans sa lutte contre le paludisme, une maladie toujours endémique qui présente des disparités régionales significatives. Selon le dernier rapport du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), les zones du Sud et Sud-Est enregistrent toujours les taux de transmission les plus élevés du pays, tandis que certaines régions du Nord présentent une prévalence plus faible de la maladie.

Le Dr Doudou Sène, directeur du Pnlp, met en évidence l’importance cruciale du maintien d’un haut niveau de dépistage, avec une complétude des données à au moins 99%. Il souligne également les défis posés par l’insuffisance des données pour des analyses épidémiologiques précises, en particulier dans les régions les plus touchées telles que Kolda, Tambacounda et Kédougou. Une meilleure gestion des données est essentielle pour mieux cibler les interventions et lutter efficacement contre le paludisme.

La Journée mondiale du paludisme, célébrée le 25 avril, a mis en lumière le thème de ‘L’équité en santé, genre et droits humains’. Ce thème revêt une importance particulière au Sénégal, où le paludisme affecte de manière disproportionnée différentes couches de la population. Les zones de forte transmission, principalement dans le Sud et Sud-Est, contrastent avec le Nord où la maladie est moins présente.

En ce qui concerne la prévention, le taux d’utilisation des Moustiquaires imprégnées à longue durée d’action a diminué, soulignant ainsi la nécessité continue d’améliorer la distribution et le suivi des interventions. Le Dr Sène appelle également à une meilleure gestion transfrontalière du paludisme et à un ciblage accru des populations à haut risque pour réduire la prévalence de la maladie dans tout le pays.

Accusations de gestion opaque et manquements pénaux contre le maire de Gandé, Sénégal en 2022

Le rapport d’activités 2022 de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (Ofnac) a jeté une lumière crue sur la gestion municipale de Gandé, une commune sénégalaise, révélant plusieurs accusations graves à l’encontre de son maire. Parmi ces allégations, la rétention des comptes administratifs annuels et une gestion peu transparente des recettes municipales ont été mises en évidence.

Le maire est également suspecté de manquer de transparence dans l’exécution d’un protocole d’accord avec un promoteur privé, soulignant ainsi des pratiques opaques dans les transactions municipales. Une enquête rigoureuse a été diligentée, impliquant des personnalités locales clés telles que l’adjoint au Sous-préfet et le chef du Centre des services fiscaux de Louga.

Les résultats de cette enquête ont mis en lumière des manquements sérieux et des infractions à caractère pénal, jetant une ombre sur la gestion des affaires municipales de Gandé. Ces révélations ont suscité une attention critique et soulevé des préoccupations quant à la gouvernance locale dans la commune.

La transparence et la responsabilité dans la gestion des ressources publiques sont des piliers fondamentaux de la bonne gouvernance, et ces accusations mettent en évidence la nécessité urgente de renforcer les mécanismes de contrôle et de surveillance dans les administrations locales. Il est essentiel que les autorités compétentes prennent des mesures appropriées pour enquêter sur ces allégations et traduire en justice toute personne trouvée responsable de malversations ou de comportements répréhensibles.

Accident tragique en Gambie impliquant des militaires sénégalais : un décès et huit blessés

Un accident grave s’est produit le mardi 23 avril en Gambie, entraînant la mort d’un militaire sénégalais et blessant huit autres personnes. L’incident s’est déroulé lors d’une mission entre Keur Ayib et Kafenda, impliquant un véhicule du détachement de la Mission de la CEDEAO en Gambie (MICEGA).

Selon les informations fournies par la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (DIRPA), l’accident a été causé par le renversement du véhicule militaire alors qu’il tentait d’éviter une collision avec un véhicule civil. Parmi les blessés, l’un se trouve dans un état grave. Toutes les victimes ont été évacuées à Dakar afin de recevoir les soins médicaux appropriés.

Cet accident tragique a suscité une profonde tristesse au sein des forces armées sénégalaises ainsi que dans la communauté en général. Les autorités ont exprimé leurs condoléances aux familles des victimes et ont assuré que toute la lumière sera faite sur les circonstances exactes de l’accident.

Des enquêtes sont en cours pour déterminer les causes précises de l’accident et pour prendre les mesures nécessaires afin d’éviter de tels incidents à l’avenir. En attendant, des mesures ont été prises pour assurer le suivi médical et le soutien approprié aux blessés et à leurs familles.

Cet événement tragique rappelle l’importance de la prudence et de la vigilance sur les routes, en particulier lors de missions militaires. Les autorités continueront de veiller à ce que toutes les précautions nécessaires soient prises pour assurer la sécurité et le bien-être des forces armées lors de leurs missions à travers le pays et au-delà.

Pourparlers stratégiques entre la CEDEAO et l’Union africaine sur la mise en œuvre des missions de soutien à la paix en Afrique

Une délégation de haut niveau de l’Union africaine (UA), du Conseil des droits de l’homme des Nations unies et de l’Union européenne (UE) s’est réunie avec le département des affaires politiques, du maintien de la paix et de la sécurité de la Commission de la CEDEAO. Cette rencontre avait pour objectif d’intégrer et de mettre en œuvre le cadre de conformité et de responsabilisation de l’Union africaine (AUCF) dans le cadre des missions de maintien de la paix à travers la région.

La réunion, dirigée par le Commissaire aux affaires politiques de la CEDEAO, Dr Abdul-Fatau Musa, a mis l’accent sur le respect du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire dans le cadre des opérations de soutien à la paix (OSP). Les discussions ont souligné l’importance de l’engagement de tout le personnel civil, militaire et policier impliqué dans ces missions à respecter les normes les plus élevées de conduite, de comportement, d’intégrité et de redevabilité.

Dr Musa a souligné l’engagement ferme de la CEDEAO envers la responsabilisation et le respect des normes en matière de droits de l’homme dans les opérations de maintien de la paix de l’institution. Il a souligné l’importance cruciale de la responsabilisation dans la mise en œuvre de ces missions de paix, en insistant sur le strict respect des directives énoncées dans le cadre.

Dans son allocution, l’Ambassadeur Bankole Adeoye, Commissaire aux affaires politiques de l’UA, a souligné le rôle central des droits de l’homme dans la promotion du respect des dispositions légales et de la redevabilité, en particulier dans la lutte contre le terrorisme. Il a évoqué le plan de l’UA visant à étendre le cadre de conformité à tous les organismes régionaux pour garantir le respect des meilleures pratiques mondiales en matière de droits de l’homme.

S.E. Mme Ilze Brands Kehris, sous-Secrétaire générale des Nations unies pour les droits de l’homme, a mis en lumière les défis entravant les efforts de maintien de la paix à l’échelle mondiale et a appelé à une approche systématique pour traiter les conflits au niveau stratégique.

L’ambassadeur Nino Perez, Chef de la délégation de l’UE auprès de l’UA, a réaffirmé l’engagement de l’UE envers l’AUCF, notant que l’UE avait consacré plus de 5 milliards de dollars à des missions de maintien de la paix à travers le continent au cours des deux dernières décennies.

Les discussions techniques et stratégiques se poursuivront avec la participation d’experts des quatre organisations, dans le but de renforcer la coopération et la collaboration pour assurer le respect des normes internationales en matière de droits de l’homme dans les missions de soutien à la paix en Afrique.

Accident à Koungheul : les images du drame

Des images poignantes ont émergé de l’accident tragique survenu à Koungheul, mettant en lumière l’ampleur du drame et la gravité des blessures subies par les victimes. Ces images témoignent de l’impact dévastateur de l’accident et soulignent l’urgence d’une action immédiate pour secourir les blessés et prévenir de nouveaux accidents.

Sur les photos, on peut voir des véhicules gravement endommagés, certains renversés sur le côté de la route, tandis que d’autres ont subi des dégâts importants suite à la collision. Des secouristes et des passants s’activent autour des véhicules, portant assistance aux victimes et les transportant vers les centres de soins les plus proches.

Les images montrent également l’arrivée des services d’urgence, des ambulances et des équipes médicales sur les lieux de l’accident, témoignant de la mobilisation rapide des autorités pour répondre à la situation d’urgence. Des scènes de désarroi et de détresse sont perceptibles parmi les survivants et les proches des victimes, illustrant l’émotion et le choc provoqués par cet événement tragique.

Ces images, bien que difficiles à regarder, sont un rappel poignant de la fragilité de la vie humaine et de la nécessité d’une vigilance accrue sur nos routes pour prévenir de tels accidents à l’avenir. Elles appellent également à la solidarité et à la compassion envers les victimes et leurs familles, ainsi qu’à un renforcement des mesures de sécurité routière pour protéger la vie et la santé de tous les usagers de la route.

Avis d’appel d’offres pour Contrats-Cadres de services non consultants

La direction des marchés publics lance un avis d’appel d’offres pour la conclusion de contrats-cadres de services non consultants. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la politique gouvernementale visant à garantir la transparence et l’efficacité dans la passation des marchés publics.

Les contrats-cadres de services non consultants représentent une opportunité pour les entreprises et les prestataires de services de proposer leurs offres pour une variété de besoins dans différents secteurs. Ces contrats permettent une flexibilité dans la gestion des dépenses publiques tout en assurant la qualité des services fournis.

Les entreprises intéressées sont invitées à soumettre leurs offres conformément aux spécifications et aux exigences détaillées dans le dossier d’appel d’offres. Les services concernés peuvent inclure, entre autres, des services techniques, des services de maintenance, des services de formation, ou encore des services de soutien administratif.

Les critères de sélection seront basés sur la qualité des offres, la capacité technique et financière des soumissionnaires, ainsi que le respect des délais et des normes requises. Il est important que les soumissionnaires lisent attentivement les termes et conditions de l’appel d’offres avant de soumettre leur proposition.

La date limite de dépôt des offres ainsi que les modalités de soumission sont disponibles sur le site web officiel de la direction des marchés publics. Toutes les informations pertinentes relatives à cet appel d’offres sont également disponibles auprès des services compétents de la direction des marchés publics.

Cet avis d’appel d’offres reflète l’engagement du gouvernement à promouvoir la concurrence équitable et à garantir l’utilisation efficiente des ressources publiques. Les entreprises sont encouragées à saisir cette opportunité de participer à la fourniture de services essentiels pour le bien-être de la population et le développement du pays.

Accident à Koungheul : Visite des Ministres des Transports et de l’Intérieur

Suite au tragique accident survenu à Koungheul, le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et Aériens, ElMalick Ndiaye, se rendra sur les lieux de l’accident pour évaluer la situation. Sa visite comprendra également une rencontre avec les blessés admis au district sanitaire de Koungheul, afin de leur apporter soutien et réconfort.

Par ailleurs, selon nos sources, le Ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, est prévu pour une visite demain à Kaffrine. Cette initiative vise probablement à coordonner les efforts des autorités locales et nationales pour gérer les conséquences de cet événement tragique.

Ces visites ministérielles témoignent de la prise en charge rapide et proactive des autorités face à cette situation difficile. Elles visent à exprimer la solidarité du gouvernement envers les victimes et à coordonner les mesures nécessaires pour faire face à cette tragédie.

Nous restons attentifs à l’évolution de la situation et continuerons à vous tenir informés des développements à venir.

60ème session ministérielle de la CONFEMEN à Abidjan

Le Ministre de l’Éducation nationale, M. Moustapha Mamba GUIRASSY, a participé activement à la 60ème session ministérielle de la CONFEMEN qui s’est tenue à Abidjan le jeudi 25 avril 2024. Cette rencontre, placée sous le thème « Enseignement général, enseignement technique et orientation vers les filières scientifiques et technologiques : enjeux, stratégies et perspectives pour l’atteinte de l’ODD4 dans l’espace francophone », a réuni des acteurs de haut niveau autour de questions cruciales pour le développement de l’éducation dans la région francophone.

Pour sa première participation à une rencontre internationale, le Ministre Guirassy a salué l’initiative de la CONFEMEN de réunir des experts pour réfléchir aux défis actuels et futurs de nos systèmes éducatifs. Il a souligné l’importance de cette réunion dans un contexte de remise en question des pratiques éducatives à la suite de crises récentes et de défis permanents.

Le Ministre a exprimé son engagement à travailler en étroite collaboration avec ses homologues pour renforcer la qualité de l’éducation dans la région. Il a notamment mis en avant la nécessité de réorienter le système éducatif vers les sciences, la technologie et le numérique, afin de mieux préparer la jeunesse aux défis du XXIe siècle.

À cet égard, M. Guirassy a évoqué les réformes en cours au Sénégal, notamment la révision des curricula et la création d’établissements scientifiques d’excellence. Il a également souligné l’urgence de mettre en place une stratégie d’orientation systématique vers la formation professionnelle, en vue de répondre aux besoins du marché du travail.

Le Ministre a conclu en saluant les recommandations et contributions des différents participants, qui contribueront à renforcer l’action en faveur de la transformation qualitative de nos systèmes éducatifs.

Enfin, il a adressé ses félicitations à la Côte d’Ivoire, pays hôte, ainsi qu’à la CONFEMEN pour l’organisation réussie de cet événement, et a remercié ses collègues ministres et les chefs de délégation pour leur engagement et leurs contributions enrichissantes.

Ousmane et Diomaye nominent sans sélection, Publication des rapports OFNAC, Alerte de JAMRA contre l’agenda LGBT

Dans un contexte politique chargé, marqué par des nominations gouvernementales controversées et des révélations sur la corruption, le paysage médiatique sénégalais s’anime de débats et d’interrogations.

La décision du Premier Ministre Ousmane Sonko et du Président Bassirou Diomaye Faye de procéder à des nominations directes, sans appel à candidature, suscite des critiques acerbes. Parmi les personnalités nommées se trouvent des figures telles que Pape Alé Niang et Cheikh Bamba Dièye, déclenchant des débats sur la transparence et l’intégrité des engagements électoraux. Cet épisode met en lumière les tensions entre les promesses électorales et la réalité du pouvoir politique.

Parallèlement, le rapport de l’OFNAC 2022, révélant des cas de corruption et de fraude au sein du gouvernement, alimente les discussions sur la gestion des ressources publiques. Les révélations sur les non-déclarations de patrimoine de certains responsables politiques soulèvent des inquiétudes quant à l’honnêteté et à la probité des dirigeants.

Dans un autre registre, l’alerte lancée par l’organisation islamique JAMRA contre l’agenda LGBT met en lumière les tensions sociales et culturelles autour des questions d’orientation sexuelle et d’identité de genre. Cette alerte souligne les défis auxquels est confrontée une société conservatrice comme le Sénégal, où les valeurs traditionnelles entrent en conflit avec les normes occidentales.

En parallèle de ces événements majeurs, d’autres sujets brûlants continuent de marquer l’actualité sénégalaise, notamment les défis liés à la sécurité routière, les luttes syndicales dans le secteur médiatique, et les enquêtes sur la gestion municipale dans certaines localités.

À travers ces différents sujets, c’est la vitalité démocratique et la volonté de transparence qui se trouvent au cœur des débats, reflétant les aspirations d’une société en quête de justice, d’intégrité et de progrès.

Tragédie en mission : un soldat Sénégalais péri, huit autres blessés en Gambie

Dans une déclaration solennelle, l’État-Major Général des Armées du Sénégal a annoncé un événement tragique impliquant des membres du détachement sénégalais en mission pour la CEDEAO en Gambie. Un accident de la route survenu le mardi 23 avril 2024 a entraîné la mort d’un militaire et la blessure de huit autres, dont un grièvement.

L’accident a eu lieu à hauteur du village de Kalaji, sur la route reliant Keur Ayib à Kafenda. D’après la Direction de l’Information et des Relations publiques des Armées (DIRPA), le véhicule militaire a tenté d’éviter une collision avec un véhicule civil venant en sens inverse, ce qui a conduit à son renversement. Les circonstances exactes de l’incident sont encore sous investigation, mais les premières informations pointent vers une manœuvre d’évitement comme cause principale.

Les soldats affectés par l’accident ont été promptement pris en charge. « Les victimes ont été immédiatement évacuées vers les hôpitaux militaires à Dakar pour recevoir les soins appropriés », affirme la DIRPA. Les efforts pour stabiliser le soldat gravement blessé sont en cours, et les autorités militaires assurent un suivi médical rigoureux pour tous les blessés.

Cette perte tragique a ému toute la communauté militaire et la nation. Le commandement des armées, ainsi que le gouvernement sénégalais, ont exprimé leur profonde tristesse et leur soutien aux familles affectées. Des mesures sont en discussion pour renforcer la sécurité des troupes en mission à l’étranger, notamment dans des environnements aussi imprévisibles que les routes de la région.

En réponse à cet accident, l’armée sénégalaise envisage de revoir ses protocoles de sécurité pour les convois en mission. L’objectif est de minimiser les risques d’accidents similaires à l’avenir et de garantir la sécurité maximale des troupes déployées. Une enquête approfondie sur les circonstances de l’accident est également en cours pour déterminer les responsabilités et améliorer les pratiques de conduite.

Un hommage officiel sera rendu au militaire décédé, honorant son service et son sacrifice. Les autorités prévoient également des cérémonies pour soutenir moralement les troupes et renforcer la cohésion au sein des forces armées face à cette épreuve.

La perte d’un militaire en mission est toujours un moment de grande tristesse pour la nation. Cet événement rappelle les risques auxquels sont exposés les hommes et femmes en uniforme qui servent avec courage et dévouement, souvent loin de leur patrie. Leur bravoure et leur sacrifice ne seront pas oubliés, et toute la nation leur rend hommage.

Gestion des Fonds COVID-19 : L’OFNAC transmet un rapport d’enquête au Procureur

Dans un développement significatif dans la lutte contre la corruption, l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) du Sénégal a achevé son enquête sur les irrégularités présumées dans l’acquisition et les services de transport de vivres et autres produits destinés à combattre les effets de la pandémie de COVID-19. Le rapport d’activité 2022 de la division investigations (DI) de l’OFNAC a révélé des détails cruciaux qui ont mené à une décision importante lors de la séance du 13 avril 2022.

L’enquête a été lancée suite à des allégations de mauvaise gestion et de possible détournement de fonds alloués pour lutter contre la pandémie. Ces fonds, essentiels pour soutenir les efforts sanitaires et économiques du pays durant cette période critique, étaient destinés à l’achat et au transport de produits de première nécessité pour les populations les plus touchées par la crise.

Après une analyse approfondie des documents et des témoignages recueillis, l’Assemblée de l’OFNAC a pris la décision de transmettre le rapport d’enquête au Procureur de la République près le tribunal de grande instance hors classe de Dakar. Cette transmission marque une étape clé dans le processus judiciaire, ouvrant la voie à d’éventuelles poursuites contre les individus impliqués dans ces actes de corruption.

La décision de l’OFNAC de faire suivre le dossier au système judiciaire démontre une volonté ferme de maintenir la transparence et l’intégrité dans la gestion des fonds publics. Cela souligne également l’importance de la responsabilité dans la gestion des ressources d’urgence, en particulier dans des circonstances aussi exceptionnelles que celles engendrées par la pandémie.

Cette action de l’OFNAC est accueillie avec un intérêt marqué par le public et par les observateurs internationaux, renforçant la confiance dans les institutions de lutte contre la corruption du Sénégal. Elle met en lumière les défis auxquels sont confrontés les organismes de régulation et de contrôle dans leur mission de surveillance des activités gouvernementales et de prévention de la corruption.

La transmission de ce rapport au Procureur de la République est le début d’un processus qui pourrait potentiellement mener à des réformes plus larges dans la gestion des crises et la distribution des aides d’urgence. Elle incite également à une vigilance accrue et à une réforme des procédures pour prévenir de telles occurrences à l’avenir.

La décision de l’OFNAC d’avancer sur ce dossier illustre un engagement envers la justice et la loi, essentiels pour renforcer la démocratie et la gouvernance au Sénégal. Les développements futurs dans cette affaire seront scrutés de près, tant au niveau national qu’international.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Vendredi 26 Avril 2024

Le Dakarois Quotidien N°162 – du 26/04/24
Le Dakarois Quotidien N°162 – du 26/04/24

Le Dakarois Quotidien N°162 – du 26/04/24 – RAPPORT 2022 DE L’OFNAC : LE DOSSIER DU COVID SUR LA TABLE DU PROCUREUR

🔴 RAPPORT 2022 DE L’OFNAC : LE DOSSIER DU COVID SUR LA TABLE DU PROCUREUR
🔴 « FAUTE DE GESTION » SANS SUITE JUDICIAIRE DANS L’AFFAIRE PRODAC : MMN NON ÉPINGLÉ PAR L’OFNAC ?
🔴 TRAGEDIE A KOUNGHEUL : 14 MORTS DANS LE RENVERSEMENT D’UN BUS

Renversement bus à Koungheul : Le bilan s’alourdit à 14 morts

Dans une tragique escalade, le bilan de l’accident survenu à Koungheul, dans la région de Kaffrine, s’est alourdi, atteignant désormais 14 morts. Ce dramatique incident, survenu à la suite de l’éclatement d’un pneu droit, a vu un bus de voyageurs se renverser, piégeant de nombreuses personnes à l’intérieur.

L’accident a eu lieu tôt ce matin, lorsque le bus, transportant de nombreux passagers, a subi une défaillance mécanique critique. Les efforts de sauvetage ont été compliqués par le fait que plusieurs victimes étaient coincées dans l’épave du véhicule. Un camion bénne a été nécessaire pour extraire certains passagers en toute sécurité.
Le ministre des Transports, conscient de la gravité de la situation, s’est immédiatement rendu sur place pour coordonner les secours et soutenir les opérations d’urgence. Le gouvernement, ainsi que le sous-préfet de la région, sont activement impliqués dans les efforts de gestion de la crise.

Prise en Charge des Victimes
Au total, 62 personnes ont été affectées par cet accident, avec des blessures allant de légères à graves. Toutes les victimes ont été rapidement transportées au district sanitaire de Koungheul pour recevoir les premiers soins nécessaires. Les autorités sanitaires travaillent sans relâche pour fournir l’assistance requise et stabiliser l’état des blessés.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. Cette enquête vise également à évaluer les mesures de sécurité actuellement en place pour les transports en commun dans la région, afin d’identifier les potentiels manquements et d’implémenter des améliorations cruciales pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent.
Cet accident souligne la nécessité pour tous les usagers de la route de maintenir une vigilance constante et de respecter les règles de sécurité routière. Le gouvernement appelle tous les conducteurs à vérifier régulièrement l’état de leurs véhicules et à ne pas négliger l’importance de l’entretien régulier.
Alors que la communauté de Koungheul est en deuil, les efforts se concentrent sur le soutien aux victimes et à leurs familles pendant cette période difficile. Le gouvernement assure que toutes les ressources nécessaires sont mobilisées pour aider ceux qui ont été touchés par cette tragédie.

Le lutteur W. Sakho arrêté pour vol avec violence : Un coup dur pour sa carrière sportive

La carrière du lutteur W. Sakho, âgé de 30 ans, est actuellement menacée après son arrestation par la police de Wakhinane Nimzatt pour un flagrant délit de vol avec violence. Les autorités rapportent que Sakho aurait semé la terreur sur la Vdn 3, commettant plusieurs agressions entre Malibu et Gadaye, et ce, avec usage d’une arme blanche.

Les faits ont été révélés suite à une dénonciation par un couple de victimes. Le couple, dont le véhicule était tombé en panne sur la Vdn 3, aurait été agressé par Sakho, qui aurait offert ses services avant de les attaquer avec un couteau et une matraque, les dépouillant de leurs téléphones portables. Alertée, la police en patrouille entre Malibu et le rond-point Apix a pu appréhender Sakho après une course-poursuite.

Les enquêteurs ont saisi sur l’agresseur trois téléphones portables, un couteau et une matraque. Cette arrestation a été un soulagement pour les usagers de la Vdn 3 et les riverains de Gadaye et de Malibu, qui se sentaient menacés par les agissements de Sakho. Les victimes ont décrit leur agresseur comme un homme costaud et élancé, fréquentant la plage pour repérer ses cibles.

Suite à une enquête minutieuse menée par les forces de l’ordre, Sakho a été déféré au parquet ce jeudi. Son acolyte est toujours recherché activement par la police.

Cette affaire vient assombrir la réputation sportive de W. Sakho, qui risque des conséquences graves sur sa carrière de lutteur. Les autorités et la communauté sportive observent avec inquiétude les développements de cette affaire, mettant en lumière les défis auxquels peuvent être confrontés les athlètes professionnels en dehors de leur domaine sportif.

Nouvelle tragédie pour la communauté sénégalaise au Brésil : Mortalla Mbaye retrouvé mort après une perquisition policière

Une perquisition policière à São Paulo, au Brésil, a pris une tournure tragique avec la mort de Mortalla Mbaye, un émigré sénégalais âgé d’une trentaine d’années, originaire de Touba. Le drame a suscité l’indignation parmi ses compatriotes résidant au Brésil, qui accusent les autorités policières d’avoir tué Mbaye et d’avoir tenté de dissimuler leur crime en simulant un suicide.

El Hadj Ndiaye et d’autres membres de la communauté sénégalaise au Brésil ont vivement réagi à cet événement tragique, appelant les nouvelles autorités sénégalaises à prendre des mesures fermes face à ce qu’ils qualifient de série de bavures policières dans le pays sud-américain. Selon leurs témoignages, Mortalla Mbaye aurait été retrouvé au niveau du 6e étage, dans des circonstances troublantes, sans qu’aucun mandat de perquisition ne soit présenté par les policiers.

Les accusations portées par la communauté sénégalaise au Brésil font écho à un précédent incident survenu le 11 février 2024, lorsque Mamadou Touré, un autre ressortissant sénégalais, avait été assassiné dans la ville de Caxias do Sul. Ces événements soulèvent des préoccupations croissantes quant à la sécurité et au traitement des émigrés sénégalais au Brésil.

Face à ces allégations graves, il est impératif que les autorités brésiliennes mènent une enquête approfondie et transparente pour faire toute la lumière sur les circonstances entourant la mort de Mortalla Mbaye. De même, il est essentiel que les autorités sénégalaises prennent des mesures pour protéger leurs ressortissants et garantir leur sécurité à l’étranger.

En ces temps difficiles, nos pensées vont à la famille et aux proches de Mortalla Mbaye, ainsi qu’à toute la communauté sénégalaise au Brésil, qui est confrontée à cette douloureuse épreuve.

Nouvel accident de la route à Yamong : Deux morts et de nombreux blessés

Un nouveau drame a frappé la commune de Yamong, située dans le département de Koungheul, avec un bilan tragique suite à un accident de la route survenu récemment. Les autorités locales rapportent que sur les 68 passagers présents à bord du véhicule impliqué, deux personnes ont perdu la vie tandis que plusieurs autres ont été blessées, certaines grièvement.

L’accident, survenu dans des circonstances encore floues, a entraîné le décès de deux individus parmi les blessés graves qui ont été rapidement transportés à l’hôpital. Les 44 autres passagers ont été recensés comme blessés légers, témoignant de la violence de l’impact mais aussi de la chance relative de certains occupants du véhicule.

Selon les premiers rapports des secours et des autorités locales, l’accident a provoqué un total de 11 blessés graves, lesquels ont été immédiatement pris en charge pour recevoir les soins nécessaires. Les circonstances exactes de l’accident restent encore à déterminer, mais il est clair que les conséquences ont été tragiques pour plusieurs familles de la région.

Les accidents de la route continuent de représenter l’une des principales causes de mortalité et de blessures graves dans de nombreuses régions du monde, et Yamong ne fait malheureusement pas exception. En dépit des efforts déployés pour sensibiliser à la sécurité routière et pour renforcer les mesures de prévention, de tels événements tragiques rappellent l’importance cruciale de la vigilance sur les routes.

Les autorités locales et les organismes de sécurité routière sont appelés à intensifier leurs efforts pour enquêter sur les circonstances de cet accident et pour prendre des mesures supplémentaires visant à réduire les risques d’accidents similaires à l’avenir. En ces moments difficiles, nos pensées vont aux familles endeuillées et à tous ceux qui ont été affectés par cette tragédie.

Nouvel accident de bus à Koungheul : 10 morts et de nombreux blessés

Un nouveau drame routier a endeuillé le Sénégal, avec un accident impliquant un bus en provenance de Dakar et se dirigeant vers Kédougou. Le bilan provisoire s’est alourdi à 10 morts, avec 41 blessés légers et 11 blessés graves parmi les 62 passagers à bord.

L’accident s’est produit à hauteur de Mbadianene Yamong, dans le département de Koungheul, suite à l’éclatement du pneu avant droit du véhicule. L’impact a été brutal, provoquant des blessures graves parmi les passagers.

Peu avant 19 heures, la brigade de gendarmerie de Koungheul est intervenue sur les lieux pour effectuer les constatations d’usage et secourir les victimes, avec l’aide des sapeurs-pompiers. Les blessés ont été rapidement pris en charge et évacués vers l’hôpital Thierno Ibrahim Ndao de Koungheul pour recevoir les soins nécessaires.

Face à l’urgence de la situation, les services sanitaires ont lancé un appel à tous les habitants de Koungheul pour qu’ils se rendent aux services compétents du district sanitaire afin de faire un don de sang. Cette mobilisation est essentielle pour garantir une prise en charge optimale des victimes et sauver des vies.

Cet accident rappelle une fois de plus l’importance de la prudence sur les routes et la nécessité d’un entretien régulier des véhicules pour prévenir de telles tragédies.

Alerte météo : Vent fort sur les côtes sénégalaises ce weekend

L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) prévient les habitants et les navigateurs des côtes sénégalaises d’un épisode de vent vigoureux à venir. Les vents de secteur nord à nord-ouest, pouvant dépasser les 40 km/h, sont attendus dès vendredi en fin d’après-midi et devraient persister jusqu’à la soirée de dimanche.

Les premières rafales de vent sont prévues dès 18 heures ce vendredi, inaugurant un épisode agité qui pourrait rendre les conditions côtières dangereuses. Les résidents sont encouragés à prendre les précautions nécessaires pour sécuriser leurs biens, tandis que les navigateurs sont invités à reporter leurs déplacements en mer si possible.

Une accalmie progressive est attendue pour la fin du weekend, avec un retour au calme prévu pour dimanche à 23 heures. Malgré cela, il est recommandé de rester vigilant face aux conditions météorologiques changeantes.

Restez informés des dernières mises à jour météorologiques et suivez les recommandations des autorités locales pour assurer votre sécurité pendant cet épisode venteux.

Tragédie routière à Yamong près de Koungheul: 09 Morts et une cinquantaine de blessés

Un grave accident de la route a eu lieu aujourd’hui, vers 19h, à Yamong, une localité située à quelques kilomètres de Koungheul. La collision, d’une intensité exceptionnelle, a causé la mort de neuf personnes et laissé une cinquantaine d’autres blessées, selon les premiers rapports.

Les détails exacts de l’accident restent flous, mais les premières informations indiquent que plusieurs véhicules sont impliqués. Les causes de cette tragédie ne sont pas encore claires, et une enquête est en cours pour déterminer les circonstances précises qui ont mené à cette catastrophe.

Les services de secours, incluant les sapeurs-pompiers et les gendarmes, sont rapidement intervenus sur le site de l’accident pour porter secours aux victimes. Les blessés ont été transportés vers les hôpitaux locaux pour recevoir les soins nécessaires. Les efforts de secours se poursuivent, et le bilan pourrait s’alourdir dans les heures à venir.

L’accident a provoqué une onde de choc dans la région et parmi les autorités. Les responsables locaux et régionaux se mobilisent pour apporter leur soutien aux familles des victimes et coordonner les efforts de secours. Des mesures supplémentaires pour renforcer la sécurité routière dans cette zone pourraient être envisagées suite à cet événement tragique.

Cet accident rappelle tragiquement les dangers de la route et l’importance de la prudence au volant. Les autorités appellent tous les conducteurs à respecter strictement les règles de sécurité routière et à faire preuve de vigilance maximale pour éviter de telles catastrophes à l’avenir.

La communauté de Yamong et la région de Koungheul sont en deuil après ce tragique accident. Les efforts se concentrent actuellement sur le soutien aux victimes et leurs familles ainsi que sur l’enquête pour comprendre et prévenir de futurs incidents. La solidarité et la prudence sont plus que jamais nécessaires pour faire face à cette épreuve douloureuse.

Rapport d’Activité 2022 de l’OFNAC : Renforcer la Lutte contre la corruption

L’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) est fier de publier son rapport d’activités pour l’année 2022. Dans un contexte où la lutte contre la corruption est plus urgente que jamais, ce document détaille les efforts intensifiés de l’organisation pour combattre la fraude et promouvoir l’intégrité, la transparence et la bonne gouvernance au Sénégal. Ce rapport met en avant les défis rencontrés, les avancées réalisées et les stratégies adoptées pour renforcer cette lutte cruciale, tout en soulignant les actions de sensibilisation et les recommandations pour l’avenir.

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Les premières nominations sous l’Ère Diomaye-Sonko : entre espoirs déçus et pratiques anciennes

Le mercredi 24 avril 2024, lors du Conseil des ministres présidé par Bassirou Diomaye Faye, a été le théâtre des premières nominations de directeurs généraux des sociétés publiques sénégalaises, déclenchant une onde de surprise et parfois de déception parmi les observateurs et la population sénégalaise. La promesse du parti Pastef, qui avait évoqué dans son programme ‘Projet’ l’instauration d’un processus transparent d’appel à candidatures pour certains postes clés de la haute fonction publique, semble avoir été mise de côté au profit des nominations directes.

En amont des élections, le programme de Pastef avait suscité un espoir considérable de voir enfin émerger une gouvernance différente, moins tributaire des allégeances politiques et plus focalisée sur la compétence et la méritocratie. Cependant, les récentes nominations ont semble-t-il renoué avec les pratiques anciennes, privilégiant des figures alignées politiquement pour diriger des institutions aussi stratégiques que le Port autonome de Dakar, la Rts, et l’Aéroport international Blaise Diagne, entre autres.

Ces nominations ont provoqué un sentiment de trahison chez beaucoup qui voyaient en Diomaye Faye et Ousmane Sonko des figures de la rupture avec le passé. L’absence de l’appel à candidatures pour des postes aussi influents soulève des inquiétudes quant à la capacité du nouveau gouvernement à se distancer des pratiques clientélistes qui ont longtemps caractérisé la gestion des affaires publiques au Sénégal.

Particulièrement symptomatique est le cas de la nomination du directeur général de la Rts. Dans un pays où les médias publics ont souvent été critiqués pour leur manque d’indépendance vis-à-vis du pouvoir politique, la nomination de cette position était vue comme un test décisif de l’engagement du nouveau gouvernement à réformer en profondeur le secteur. L’opportunité de mettre en place une figure neutre et compétente, choisie à travers un processus transparent et ouvert, aurait pu renforcer la confiance dans la volonté de réforme de l’administration. Au lieu de cela, la sélection a suivi les lignes traditionnelles, renforçant les doutes sur un véritable changement.

Les implications de ces nominations vont au-delà des individus choisis pour diriger les sociétés publiques. Elles affectent la perception de l’intégrité et de l’efficacité de l’administration publique sénégalaise dans son ensemble. Les décisions prises au début d’un nouveau mandat gouvernemental peuvent définir le ton pour les années à venir, influençant non seulement la politique intérieure mais aussi la confiance des investisseurs et des partenaires internationaux dans la stabilité et la prévisibilité de l’environnement des affaires au Sénégal.

Alors que le gouvernement Diomaye-Sonko continue de prendre forme, la question demeure : ce début est-il simplement un faux pas initial ou le prélude à un mandat où les vieilles habitudes dominent malgré les promesses de changement? Pour beaucoup, la réponse à cette question déterminera non seulement leur soutien continu au gouvernement mais aussi leur engagement envers le processus démocratique dans le pays.

Dans ce contexte, il devient impératif pour le gouvernement de prendre des mesures concrètes pour démontrer son engagement envers la transparence et la bonne gouvernance, afin de restaurer la foi dans ses promesses de campagne et dans le potentiel d’un Sénégal rénové et dynamique.

Indemnisation des victimes des manifestations et allègement du coût de la vie

Pendant le Conseil des ministres de ce mercredi 24 avril, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a mis l’accent sur l’urgence de répondre aux préoccupations majeures des citoyens sénégalais. Au cœur de ses directives se trouvent deux priorités essentielles : l’indemnisation des victimes des événements survenus entre janvier 2021 et février 2024, et la lutte contre la flambée des prix, un défi économique majeur pour le pays.

Pour ce qui est de l’indemnisation des victimes, le Chef de l’État a exprimé un fort désir de réconciliation nationale en garantissant une justice équitable pour tous ceux qui ont souffert des troubles passés. Il a annoncé la mise en place d’une commission spéciale chargée de cette tâche délicate, sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko. Cette commission sera chargée d’identifier les personnes affectées et d’évaluer les préjudices subis. De plus, des réunions régulières en Conseil des ministres seront organisées pour surveiller les progrès réalisés dans ce dossier prioritaire. Cette démarche reflète l’engagement du gouvernement envers la justice sociale et la réparation des torts passés, des fondements essentiels pour la construction d’une société sénégalaise plus juste et solidaire.

En ce qui concerne la réduction du coût de la vie, le Président Faye a réaffirmé son engagement à lutter contre l’inflation croissante et les difficultés économiques qui en découlent. Un plan d’urgence opérationnel sera élaboré et présenté avant le 15 mai 2024, visant à abaisser les prix des biens de consommation courante et des services essentiels. Ce plan ambitieux implique des mesures audacieuses pour contrôler les prix sur le marché, prévenir la spéculation et favoriser la concurrence dans les secteurs clés de l’économie. Le Chef de l’État a souligné la nécessité de mobiliser les acteurs économiques, les associations de consommateurs et les partenaires sociaux pour construire un consensus durable autour de ces mesures. En outre, en mettant l’accent sur la modernisation du commerce intérieur et la promotion des produits locaux, le gouvernement s’engage à soutenir durablement le pouvoir d’achat des ménages sénégalais. Cette approche holistique vise à atténuer les pressions économiques sur les citoyens et à favoriser un développement équilibré et inclusif à travers le pays.

Pour terminer, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a réaffirmé sa détermination à relever les défis sociaux et économiques auxquels le Sénégal est confronté. En plaçant l’indemnisation des victimes et la réduction du coût de la vie au cœur de ses priorités, son gouvernement montre une volonté politique forte de bâtir un avenir meilleur pour tous les citoyens.

Le Dakarois

Visite du nouveau Ministre de la Communication : Réapparition de Yakham Mbaye Directeur de « Le Soleil »

Après une période d’absence remarquée, le directeur du quotidien national « Le Soleil », Yakham Mbaye, a fait son retour public. Ce retour coïncide avec la visite d’Aliou Sall, le nouveau ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, qui a été accueilli dans les locaux du journal dans le cadre d’une prise de contact avec les professionnels de l’information.

Yakham Mbaye avait disparu des radars, suscitant l’inquiétude parmi ses collaborateurs au « Soleil ». Son absence avait été particulièrement ressentie après l’ascension au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye, période durant laquelle le personnel du journal cherchait activement à le localiser. Les employés étaient d’autant plus préoccupés qu’ils n’avaient pas été réglés de leur dû avant sa disparition.

La réapparition de Yakham Mbaye semble opportunément synchronisée avec la visite du nouveau ministre, Aliou Sall, mettant fin aux spéculations sur son absence. L’événement a servi de plateforme pour renouer le dialogue entre la direction du journal et les instances gouvernementales, dans un contexte de renouvellement des liens entre le média et le ministère nouvellement dirigé par Aliou Sall.

Cette visite et la réapparition de Mbaye sont survenues dans un moment crucial, alors que « Le Soleil » et ses employés naviguent dans une période de transitions politiques et médiatiques. Le personnel, ainsi que les lecteurs du quotidien, attendent avec impatience de voir comment la direction va aborder les problèmes de paiements en suspens et quelles seront les implications de la nouvelle administration gouvernementale sur la gestion du journal.

La présence d’Aliou Sall, reconnu pour son implication dans les secteurs de la communication et du numérique, pourrait signifier une ère de changements et d’opportunités pour « Le Soleil », avec potentiellement de nouvelles directives et soutiens en vue de moderniser et revitaliser ce pilier de la presse sénégalaise.

La situation au quotidien « Le Soleil » reste une affaire à suivre, avec la communauté des médias et le public sénégalais attendant de voir comment les choses vont évoluer sous la direction de Yakham Mbaye et l’influence du nouveau ministère. La récente visite du ministre Aliou Sall pourrait être le début d’une série de développements significatifs pour le journal et pour le paysage médiatique du Sénégal.

Réponse a Adja Mbergane KANOUTE : Moustapha Sarré ne mérite pas son poste

Alors que le vaillant peuple qui a balayé  le régime  BBY  retourne calmement au travail,  la depute de BBY sans base électorale, sans base affective, sans CV académique et professionnel avéré et vérifiable, même pas  l’auteur d’une proposition de loi, d’une loi en faveur de la famille ou de la gent féminine… et alors   c’est bien elle;  la même  dame qui ose s’apitoyer sur la nomination du ministre de la formation professionnelle , porte parole du gouvernement par ailleurs.

Qui la connaît au sein de l’hémicycle, qui peut me dire un seul combat politique qu’elle a mené , en tout cas pas à Kaolack ni à la Sicap. A Benno, la député adepte  du racolage politique a pu se frayer un chemin qu’à travers la liste nationale, quelle honte pour celle qui se croit déjà aux gémonies. 

A chaque fois  qu’elle choisit d’ameuter l’opinion, c’est pour des inepties du genre : on m’a confisqué mon passeport diplomatique et  on m’interdit de voyager  aux USA.  Comme si l’horloge du Sénégal gravitait autour de sa personne si  excentrique au langage souvent  ubuesque.

Mme la député combien de dignes sénégalais et sénégalaises, souvent avec rang et fonction autrement plus élevés ont vécu dans leur chair pareil incident – s’il en est – et l’ont pris avec stoïcisme, hauteur et dignité en ne pipant mot. Sais tu que ton ex- collègue le député Ousmane SONKO n’a pas toujours son passeport pour aller et venir hors des frontières. …….. Que nenni de votre part donc   mets toi à l’heure et au diapason, c’est l’ère des ruptures.  

Cette  tension du don de soi au service de la république et du peuple dans le désintéressement c’est ce  que le patron de Moustapha Sarre veut instiller dans ce pays. Effectivement chez vous à Benno la politique – encore plus à Macky 2012 –  est une intense activité mercantile pour les porteurs de voix et insulteurs publics, malheureusement vous êtes ni porteuse de voix juste une intruse dans le cénacle…pour ne pas dire une insulteuse maladroite .

Vous remettez en cause la nomination de Moustapha Sarre’ ; justement combien de nos compatriote dans le méli mélo que votre majorité avait fini d’installer dans champ politique se demande comment vous avez fait pour vous hisser au bureau de l’assemblée Nationale avec un record si piètre pour votre majorité’ surtout dans la gouvernance et la gestion sobre et vertueuse que vous scandez tant. Sais tu ou est ce que nous en sommes avec l’instruction des 1 000 milliards de la Covid. Rapproche de l’honorable Mohamed Sagna pour te mettre à jour. Il a déjà plus de vingt questions orales – toutes pertinentes et actuelles – pour le nouveau gouvernement.

 Prenez vos quartiers à  Kaolack ou à Nioro ou même Keur Madiabel   ou même à la Sicap  au lieu de pavaner au frais du contribuable entre les rues de  New York – Paris – Dubai  avec notre passeport diplomatique.

Mme la députée, le Président BDF a le plébiscite du peuple, et même un   score soviétique à Kaolack et à la  Sicap –  c’est fort cette légitimité authentique des urnes qu’il a choisi de  nommer Mr Moustapha SARRE au poste de Ministre et Porte Parole du gouvernement. Malheureusement l’intruse que vous êtes ne perçoit jamais l’onction de la légitimité en politique.

 C’est vrai de dédale en dédale vous avez fini par croire que tout est racolage en politique. Allez s’il vous plaît chercher une base et oser affronter les suffrages des sénégalais afin que je puisse vous appeler Honorable Adja….   

Le ministre n’efface pas le responsable du parti, Moustapha Sarre  est dans son rôle et il le fait bien.  

Moustapha DIAKHATE

Ex Conseiller Spécial de PM A. Toure

Expert en Infrastructures

Membre MIMI 2024

DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR À L’ENCHAÎNEMENT SUPÉRIEUR PAR LE PROF ABOU KANE

Depuis plus de 10 ans, les années académiques se chevauchent et s’enchaînent. Malgré tout, on oriente encore plus de bacheliers dans les universités. Les réformes sur les redoublements dans l’élémentaire et le moyen secondaire ont accru le nombre d’élèves et d’étudiants au détriment de la qualité des enseignements. Le système LMD est venu apporter des solutions aux redoublements et abandons dans les universités mais en a créé d’autres comme les retards dans le calendrier académique. On est passé d’un système d’enseignement supérieur à un système d’enchaînement supérieur.

Si une partie de l’explication est liée à des facteurs internes aux universités, une autre partie dépasse la compétence des acteurs de l’université et interpelle l’Etat.

Les facteurs internes aux universités

A l’UCAD, il n’est pas rare de voir une faculté perdre 3 mois entre l’organisation des examens de la session normale, les corrections et délibérations, l’organisation de la session de remplacement et la publication des résultats définitifs. C’est parce qu’avec le LMD, on a tellement saucissonné les enseignements qu’il devient difficile de respecter le calendrier académique avec les effectifs actuels.

S’y ajoute qu’il y a eu des imprévus comme la fermeture de l’université en 2020 pour cause de Covid-19, ensuite en 2022 pour des raisons politiques (élections législatives) et, pour les mêmes raisons politiques, entre juin 2023 et Février 2024.

La démultiplication des formations payantes à l’université est un des facteurs qui plombent l’avancement des cours dans les programmes du cycle « normal ». En effet, s’il est vrai que ces formations payantes permettent à l’université d’avoir des ressources que l’Etat ne peut pas mettre à sa disposition, il est tout aussi vrai que la mutualisation des infrastructures et des enseignants avec ces formations, constitue un facteur de blocag. Certains enseignants préfèrent prendre le minimum requis pour leur service dans les formations classiques (non payantes) pour consacrer le reste de leur temps aux formations payantes où le taux horaire est plus élevé, et le paiement plus rapide (juste à la fin du cours).
Ce qui fait qu’on a des permanents qui se comportent comme des vacataires.

Les facteurs externes aux universités

Les orientations sont faites directement par le ministère même s’il existe une commission nationale d’orientation des bacheliers. Mais il faut le dire, la décision d’orienter tous les bacheliers est déjà prise avant la réunion de la commission. On met dans les universités des effectifs qu’elles ne peuvent pas gérer correctement.

Ensuite, la généralisation des bourses, qui est une bonne chose du point de vue social, a eu des effets pervers en ce sens que beaucoup d’étudiants s’inscrivent (juste pour la bourse) mais n’étudient pas. Ils sont dans la base de l’UCAD; ce qui nous oblige à les prendre en compte dans les groupes de TD avec son corollaire en termes d’alourdissement du calendrier (problème de disponibilité des salles) et de la facture (heures à payer).
Faut-il le rappeler, si dans un groupe on voit 15 étudiants sur 30, on fait la séance et elle est payée de la même manière que si les 30 étudiants étaient présents.

Lorsqu’on parlait de 25 semaines pour une année académique normale, il n y avait pas les technologies actuelles. Il faut réduire la durée des semestres tout en intensifiant les enseignements avec les nouvelles technologies pour faire le chemin du retour de l’enchaînement supérieur à l’enseignement supérieur.

Pr Abou KANE
FASEG/UCAD

À propos de l’utilisation de l’expression « sous l’autorité du Premier ministre » dans les décrets fixant les attributions des ministres

Après le décret fixant la composition du Gouvernement puis celui portant répartition des services de l’Etat entre les ministères, les compétences respectives des ministres et secrétaires d’Etat sont définies par un décret d’attributions. L’article 49 alinéa 2 de l’actuelle Constitution indique que sur proposition du Premier ministre, le Président de la République fixe les attributions des ministres et secrétaires d’Etat.
On remarque que le premier article des décrets relatifs aux attributions des ministres signés par le nouveau Gouvernement indique que l’exercice des compétences ministérielles est placé « sous l’autorité du Premier ministre ». Cette expression a été contestée dans la mesure où il a semblé à certains qu’elle n’est pas conforme à la Constitution en vigueur. Dans un article publié le vendredi 19 avril 2024 par Dakaractu sous le titre « Alerte, le Sénégal aurait-il basculé vers un régime parlementaire ? », un citoyen expose son « inquiétude quant à la conformité à la loi et la constitution des récents décrets portant attribution des ministres ». Selon lui, « l’article premier (de ces décrets) place les ministres sous l’autorité du premier ministre et non, comme cela était de coutume sous l’autorité du Président de la République » .

L’expression « sous l’autorité du Premier ministre » est utilisée depuis 1993

Après le décret n° 93-720 du 2 juin 1993 portant nomination des membres du Gouvernement du Président Abdou Diouf et le décret n° 93-723 du 7 juin 1993 portant répartition des services de l’Etat, le périmètre des attributions de chaque membre du Gouvernent avait été défini par un décret d’attributions dont l’article premier comportait l’expression « sous l’autorité du Premier ministre ». (Cf. décrets n° 93-724 à 93-747 en date du 7 juin 1993 publiés au Journal officiel n° 5526 du 12 juin 1993).

La même expression est également utilisée dans les décrets d’attributions pris sur la période 2001 à 2019
En effet, on retrouve cette expression dans les décrets d’attributions signés par les Présidents Wade et Sall jusqu’à la date de suppression du poste de Premier ministre en 2019 (Voir, entre autres, le décret n° 2004 -574 du 30 avril 2004 relatif aux attributions du ministre de l’Économie et des Finances et le décret n° 2019-783 du 17 avril 2019 relatif aux attributions du ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération).

Avec la suppression du poste de Premier ministre en 2019, l’expression « sous l’autorité du Premier ministre » fut remplacée par l’expression « sous l’autorité du Président de la République »
L’article 50 de la Constitution, issu de la loi constitutionnelle n° 2019-10 du 14 mai 2019, conférait au Président de la République le pouvoir règlementaire et la disposition de l’administration. L’article 54 du même texte constitutionnel ajoutait : « Le Gouvernement conduit et coordonne la politique de la Nation « sous la direction du Président de la République ». Sur le fondement de ces dispositions constitutionnelles, les membres du Gouvernement accomplissaient leur mission sous l’autorité du Président de la République d’où l’utilisation de l’expression « sous l’autorité du Président de la République » dans les décrets d’attributions pris après le 14 mai 2019 (voir le décret n° 2019-957 du 29 mai 2019 relatif aux attributions du ministre de l’Economie et du Budget).
En résumé, l’expression « sous l’autorité du Président de la République » avait été utilisée durant la période concernée parce que le Président de la République était à la fois chef de l’Etat et chef de Gouvernement.

Le poste de Premier ministre réinstauré en décembre 2021, l’expression « sous l’autorité du Premier ministre » est de nouveau utilisée dans les décrets d’attributions
L’article 53 alinéa 2 de la Constitution en vigueur, dans sa rédaction issue de la loi constitutionnelle n° 2021-41 du 20 décembre 2021, énonce : « le Gouvernement conduit et coordonne la politique de la Nation sous la direction du Premier ministre ». En application de cette disposition, l’expression « sous l’autorité du Premier ministre » est de nouveau employée dans les décrets d’attributions depuis 2022 (Voir le décret n° 2022-1788 du 26 septembre 2022 relatif aux attributions du ministre des Finances et du Budget).

Les projets des ministres sont préparés, par définition, sous l’autorité du chef du Gouvernement
A notre avis, en plaçant l’exercice des compétences ministérielles sous l’autorité du Premier ministre, le décret d’attributions ne fait que tirer la conséquence logique de l’application de l’article 53 alinéa 2 de l’actuelle Constitution qui indique : 1°/ « Le Gouvernement conduit et coordonne la politique de la Nation sous la direction du Premier ministre » ; 2°/ « (Le Gouvernement) est responsable devant le Président de la République … ». De ce point de vue, il revient au Premier ministre de rendre des comptes au chef de l’Etat.

En définitive, comme l’a dit le professeur Meissa Diakhaté, « Sur le plan fonctionnel, le Gouvernement est chargé de la conduite et de la coordination de la politique de la Nation sous la direction d’un Premier ministre qui (..) est détenteur d’une autorité nécessaire à ses fonctions ».
Selon Dominique Chagnollaud, « l’autorité qu’il exerce sur les ministres est politique et non juridique, mais elle l’autorise à coordonner, par voie de circulaire, la méthode et le rythme de travail gouvernemental et surtout à arbitrer entre les ministres en cas de conflits ou surtout lors de la mise au point du projet de loi de finances » .

Mamadou Abdoulaye SOW
Inspecteur principal du Trésor à la retraite

Perturbations de l’Approvisionnement en Eau à Rufisque et Thiès les 26 et 27 Avril ( SEN’EAU )

La SEN’EAU a annoncé des perturbations temporaires dans l’approvisionnement en eau potable à Rufisque, Thiès, et les zones environnantes, en raison de travaux prévus pour la nuit du vendredi 26 et la journée du samedi 27 avril 2024. Ces désagréments sont dus à des travaux de raccordement d’une nouvelle conduite à Pout, dans la région de Thiès.

Zones Affectées

Les localités impactées incluent:

  • Rufisque : Sébikotane, Pouyenne, Soulouf, Ndoukhoura, Dougar.
  • Thiès : Pout ville, Lelo Sérère, Lelo Ouolof, Tougouny, Ndiakhate, Khodoba, Mboul, Kayel, Sagnafi, Bayouf, Palal.
  • Zones agricoles : Antennes maraîchères de Michel Sami, Alphonse Nidaye, Dominique 1, et Sismar.

Pour pallier les désagréments occasionnés par ces travaux, la SEN’EAU déploiera des camions citernes pour distribuer de l’eau dans les zones les plus touchées. Ce dispositif exceptionnel vise à minimiser l’impact des coupures sur la vie quotidienne des résidents et des entreprises locales.

La situation devrait revenir progressivement à la normale dans la soirée du samedi 27 avril. La société SEN’EAU encourage les résidents des zones concernées à prendre leurs dispositions et à utiliser l’eau de manière économique pendant la période des travaux pour éviter des pénuries.

La SEN’EAU remercie les utilisateurs pour leur compréhension et coopération durant cette période nécessaire pour améliorer le réseau d’approvisionnement en eau de la région et assure que toutes les mesures sont prises pour réduire au minimum les inconvénients. La compagnie reste disponible pour toute information complémentaire et support pendant la durée des travaux.

Mobilisation à Kaolack : Les agents municipaux dénoncent les pratiques de la mairie

Les travailleurs de la mairie de Kaolack ont manifesté dans les rues de la ville pour protester contre les ponctions salariales, les affectations arbitraires et la gestion contestée de la municipalité. Ils appellent au départ de Sérigne Mboup, maire de la commune. Seynabou Niang Cissé, 1ère adjointe du syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales, livre leurs revendications.

Guinée Conakry et Sénégal:Deux pays liés par l’histoire et la géographie dont les relations méritent attention.

Les pays africains aspirent , en cette période cruciale, à une nouvelle orientation sociale, économique et environnementale . Ce qui ne pourra se réaliser que dans l’émancipation des peuples en général et des élites en particulier.

Souvent confondue avec le rejet systématique du passé, de son histoire et de ses alliés, la volonté souverainiste des peuples africains dépasse largement cette vision. C’est une autre forme de révolution, une autre dimension du réveil des consciences, encore plus poussée que pendant la période des indépendances qui est portée par les générations actuelles.
Dans cette perspective, les pays africains sont à la recherche d’une sortie de l’impasse empruntée depuis les indépendances. Ils sont, la plupart du temps, accablés par la misère, la corruption ou les conflits de générations. Sans oublier les problèmes ethniques et régionalistes.
Bref, après plus de 60 ans d’indépendance ils restent encore profondément divisés . Que ce soit à l’intérieur ou l’extérieur de leurs frontières. Les institutions régionales et panafricaines peinent à contribuer au développement des Etats.
Dans cette recherche de solutions, les gouvernements des pays africains opèrent-ils les bons choix, prennent-ils des décisions opportunes et réalistes ?

Aujourd’hui, deux pays liés par l’histoire et la géographie nous interpellent : la Guinée et le Sénégal.

La Guinée Conakry et le Sénégal sont deux pays distincts et souverains. Chacun possédant des atouts économiques, sociaux et environnementaux certains. Une combinaison de ces atouts pourrait être un modèle de rêve.
Ils ont en commun un solide et naturel bloc « économie et richesse » qui se désagrège depuis des années par manque d’attention ou absence de prise de conscience des États. Ces deux pays distincts et souverains pourraient, grâce à des actions harmonisées, devenir un modèle économique prospère et efficace dans la sous-région.

Que nous soyons Guinéen ou Sénégalais nous aimons tous quelque chose dans l’autre pays. Cela ne devrait-il pas inspirer les autorités de ces États ?

Pourtant côté Sénégalais le regard est plus tôt ailleurs: en Mauritanie ou en Gambie. Premiers pays visités par le président Bassirou Diomaye Faye nouvellement élu. Et la visite en Guinée ? Peut-être un jour !

A ce stade, l’absence de la Guinée Conakry dans l’agenda du président Bassirou Diomaye Faye peut-elle être analysée comme une erreur stratégique au regard de ce qui est évoqué plus haut ?

Sans mettre en exergue les initiatives existantes il serait, à notre sens, opportun que le Sénégal et la Guinée définissent assez rapidement les secteurs de développement stratégiques qu’ils pourraient cibler et mutualiser dans le cadre d’un développement bénéfique aux deux pays.

Nous pourrions, entre autres, citer le secteur de l’artisanat, de l’agriculture, de l’industrie et de la culture. Les partenariats sud-sud sont de nos jours les plus réalistes comme le démontrent les investissements du royaume du Maroc.

La Guinée Conakry avec sa monnaie nationale (hors zone franc CFA) a affiché d’excellents ratios en 2023, confirmés par la Banque Mondiale. La croissance du pays a accéléré en 2023 pour atteindre 7,1 %. Elle résulterait des bonnes performances du secteur minier. L’inflation sur la même période est également estimée à 9,3% en baisse de 2,3% par rapport à l’année 2022 (Cf les chiffres de la Banque Mondiale).

Si le Sénégal souhaite sortir également de la zone Franc CFA, un regard sur le modèle guinéen n’est pas à écarter. La Guinée tient depuis 1960 avec sa monnaie,
Par ailleurs, le retour de la Guinée au sein de l’OMVS, l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal doit être une priorité, notamment dans le cadre de la réalisation imminente des projets hydro-agricoles et électriques. A titre d’exemple, le barrage hydroélectrique de Koukoutamba, situé dans la région de Labé dans le nord de la Guinée, (non loin du Sénégal) d’une puissance évaluée à 294 mégawatts, pourra susciter un intérêt commun.

Le régime militaire actuellement en place en Guinée représente- t-il un obstacle à ce projet commun ?
La réponse est Non.

Le socle du développement économique, social et environnemental repose, avant tout, sur la volonté sincère du peuple et non sur son modèle politique. Plusieurs exemples puisés un peu partout dans le monde viennent appuyer cette thèse.

Le Conseil de l’Europe s’inscrit actuellement dans ce cadre avec la présence des pays non Européens qui y siègent en qualité d’observateurs. C’est actuellement le cas du Mexique avec un modèle économique et social très éloigné de la réalité Européenne. Par contre, l’intérêt réside dans les échanges et les partages d’expériences.

L’ Alternance sénégalaise qui a amené récemment le président Bassirou Diomaye Faye au pouvoir est un espoir pour le peuple africain. Le peuple Sénégalais a réussi à instaurer et imposer l’alternance politique là où beaucoup d’autres peuples ont échoué ou peinent à y arriver. À moins que quelques hommes courageux ne se lèvent pour mettre fin à la destruction de leur pays.

L’histoire et la géographie sont deux atouts naturels. Exploités ils aboutissent à un résultat exceptionnel, extraordinaire et rien pourra les ébranler.

Messieurs les Président Bassirou Diomaye Faye et Général Mamady Doumbouyah, à vous de planter les bases d’un nouvel essor.

Mohamed SYLLA,
Juriste basé en France, spécialiste en gestion des organisations.
Email : mlaminesylla@yahoo.fr

La Gambie renonce à l’augmentation des droits de douane sur le ciment sénégalais

Dans une décision saluée par les deux parties, la Gambie a décidé d’abandonner son projet d’augmentation des droits de douane sur le ciment en provenance du Sénégal. Cette annonce fait suite à des discussions entre les chefs d’État des deux pays, Bassirou Diomaye Faye pour le Sénégal et Adama Barrow pour la Gambie.

La mesure, qui avait été initialement envisagée, a été suspendue en attendant la publication d’une circulaire officielle officialisant cette décision. Cette démarche témoigne d’une volonté de maintenir des relations commerciales harmonieuses entre les deux nations voisines.

La Chambre des mines du Sénégal (CMDS), représentant cinquante entreprises minières, a confirmé cette nouvelle, saluant l’abandon de cette mesure fiscale. Le président de la CMDS, Ousmane Mbaye, a souligné que cette décision soutient l’équilibre de la balance commerciale du Sénégal, tout en mettant en avant l’importance du marché gambien pour les exportations sénégalaises de ciment.

Cette volte-face de la Gambie sur l’augmentation des droits de douane sur le ciment sénégalais est perçue comme un geste positif pour le commerce entre les deux pays. Elle contribue à préserver un environnement propice aux échanges économiques mutuellement bénéfiques.

Révolte des Populations contre les Industries Chimiques du Sénégal : Un Conflit en Cours

Les habitants de Gadd, Ngomène et Ngakham ont exprimé leur mécontentement hier envers les Industries Chimiques du Sénégal (ICS), selon un rapport de L’As.

Selon les informations recueillies, un barrage a été érigé spécifiquement au niveau du pont de Ngakham. La source du conflit remonte à 14 mois, lorsque les ICS ont proposé un projet de puits de sondage de phosphate dans la région. Bien qu’un accord ait été conclu avec les populations concernant les compensations à verser aux personnes impactées, les ICS ont récemment déclaré qu’ils ne pouvaient plus respecter cet accord en raison du coût exorbitant.

Face à cette impasse, les habitants ont bloqué la route menant à l’usine hier pour réclamer leur dû. Ils ont même installé des tentes sur place, déterminés à rester sur les lieux jusqu’à ce que leur demande soit satisfaite.

Cependant, selon Demba Fall Diouf, représentant du réseau des personnes affectées par les Mines (PAM), membre de la coalition « Publiez Ce que vous Payez » et de l’Observatoire National pour le Respect des Droits Humains dans les zones d’extraction minière, les ICS ont finalement accepté de verser les compensations d’ici le 6 mai. Suite à cette annonce, les barricades ont été levées dans l’après-midi.

Ce conflit entre les populations locales et les ICS illustre les tensions persistantes entre les communautés affectées par les activités minières et les entreprises opérant dans ces zones. Il souligne également l’importance cruciale de l’engagement des entreprises à respecter les accords conclus avec les populations locales et à répondre à leurs préoccupations légitimes.

Habib Bèye : Un Entraîneur d’Exception au Red Star

La transition d’un joueur professionnel à un entraîneur peut être un défi de taille, mais pour Habib Bèye, cette transition s’est avérée être un succès remarquable. Son parcours au Red Star en est la preuve tangible, avec la montée du club parisien en Ligue 2 sous sa direction. Randy Fondelot, responsable du pôle performance au Red Star, a partagé avec L’Observateur les six éléments-clés qui ont contribué à ce succès, mettant en lumière deux aspects cruciaux de la personnalité et des compétences de Habib Bèye.

Habib Bèye est décrit comme un passionné de football, et cette passion se reflète dans son approche envers ses joueurs et son entourage. Sa bienveillance, son attitude non-jugeante et sa capacité à critiquer de manière constructive sont des traits qui font de lui un leader inspirant pour son équipe. Son amour pour le jeu transparaît dans chaque aspect de sa gestion, contribuant ainsi à créer une atmosphère positive et motivante au sein du club.

La profonde connaissance du football de Habib Bèye est également soulignée comme un facteur clé de son succès. Son aptitude à discuter du jeu de manière approfondie et à fournir des analyses pertinentes et éclairantes est remarquable. Il possède un œil aiguisé pour détecter les détails souvent négligés par d’autres, ce qui lui permet d’innover et de créer des stratégies efficaces. Plutôt que de suivre les schémas traditionnels, Habib Bèye cherche à repousser les limites et à adopter une approche novatrice du jeu.

En combinant son amour pour le football avec une compréhension approfondie du jeu, Habib Bèye s’est affirmé comme un entraîneur d’exception. Son leadership inspirant, sa capacité à motiver ses joueurs et son expertise tactique ont été des facteurs décisifs dans le succès du Red Star sous sa direction.

La Faible Présence des Femmes dans les Nominations : Une Interpellation sur la Rupture Promise

La récente série de nominations effectuées par le président Bassirou Diomaye Faye lors du Conseil des ministres du 24 avril dernier a ravivé les critiques concernant la représentation des femmes au sein du gouvernement.

Sur les 17 nominations annoncées, seulement 2 femmes ont été sélectionnées. Cette sous-représentation féminine a suscité une réaction vive de la part d’Aminata Thior, journaliste et chroniqueuse reconnue, qui a exprimé son désarroi sur les réseaux sociaux.

Aminata Thior a souligné l’apparente contradiction entre la promesse de rupture politique avancée par le président Bassirou Diomaye Faye et le faible nombre de femmes nommées aux postes clés. Cette situation soulève des interrogations sur la véritable volonté de changement et d’inclusion dans les instances décisionnelles du pays.

La question soulevée par Aminata Thior met en lumière un défi persistant au Sénégal : celui de la représentation équilibrée des femmes dans les sphères politiques et gouvernementales. Malgré les progrès réalisés dans divers domaines, les femmes restent largement sous-représentées dans les postes de pouvoir et de leadership.

Cette interpellation souligne l’importance de promouvoir l’égalité des genres et de garantir la participation significative des femmes dans tous les domaines de la société, y compris la sphère politique. Les femmes constituent une part essentielle de la population et leurs voix et perspectives doivent être pleinement prises en compte dans les processus de prise de décision.

Il appartient désormais aux autorités de répondre à ces préoccupations légitimes et de prendre des mesures concrètes pour assurer une représentation équitable des femmes dans les nominations futures, en accord avec les principes d’égalité et de justice sociale.

Kylian Mbappé : Un Départ du PSG vers le Real Madrid Facilité par un Sacrifice Financier

Kylian Mbappé se prépare à tourner une nouvelle page de sa carrière en signant au Real Madrid, mais ce transfert ne se fait pas sans concessions financières de sa part.

Alors qu’il dispute ses derniers matchs sous le maillot du Paris Saint-Germain, Mbappé avait déjà laissé entendre qu’il était en pourparlers avec le président Florentino Perez du Real Madrid. Dans une déclaration en janvier dernier, il avait évoqué un accord entre lui et le président du PSG pour garantir une transition harmonieuse. Les détails de cet accord commencent à se dévoiler.

Ramon Alvarez de Mon, un journaliste bien informé, révèle que Mbappé a fait un geste financier significatif pour faciliter son départ du PSG vers le Real Madrid. En effet, le joueur aurait accepté de renoncer à une prime de renouvellement de contrat de 89,6 millions d’euros ainsi qu’à une partie de son salaire, représentant un montant de 38,2 millions d’euros. Ce sacrifice financier totalise ainsi 127,8 millions d’euros.

Cette décision, bien que surprenante pour certains, témoigne de la volonté de Mbappé de quitter le PSG de manière respectueuse et sans tension. Il aurait pu choisir de partir librement à la fin de son contrat, mais a préféré honorer son engagement envers le club et éviter tout conflit. Ce geste est d’autant plus remarquable que Mbappé aurait pu bénéficier de ces sommes considérables en prolongeant son contrat avec le PSG.

Cette révélation met en lumière la détermination de Mbappé à rejoindre le Real Madrid tout en préservant son image et ses relations avec le Paris Saint-Germain. Son départ du club de la capitale française s’annonce ainsi plus fluide et respectueux grâce à ce sacrifice financier.

Idrissa Gana Guéye : Maître du Milieu lors de la Victoire Historique d’Everton contre Liverpool

Dans un match électrique où les enjeux étaient hauts, Everton a mis fin à une série de 14 ans sans victoire à domicile contre son rival de toujours, Liverpool. La performance remarquable de l’équipe a été menée par un joueur en particulier : Idrissa Gana Guéye.

Le milieu de terrain sénégalais a été au cœur de l’action tout au long du match, remportant des tacles cruciaux, stoppant les avancées adverses et dominant le milieu de terrain avec autorité. Sa présence sur le terrain a été décisive pour contrer les assauts incessants de Liverpool et assurer la victoire tant attendue pour Everton.

Les médias anglais ont unanimement salué la performance exceptionnelle de Guéye. Selon GiveMeSport, son abattage sur le terrain lui a valu une note de 8/10, tandis que le Liverpool Echo lui a attribué un impressionnant 9 pour sa démonstration de force au milieu de terrain. Squawka a également souligné son rôle crucial dans la récupération du ballon, lui donnant une note de 7,5. Enfin, 90min a qualifié sa performance de solide avec un score de 7/10.

Guéye, avec son expérience et son expertise, a prouvé une fois de plus qu’il était l’un des meilleurs milieux de terrain de Premier League. Sa contribution à la victoire historique d’Everton contre Liverpool restera gravée dans les mémoires des fans, confirmant son statut de maître du milieu.

Opération policière contre le transport interurbain irrégulier : 92 personnes interpellées

Dans le cadre de la lutte contre le transport interurbain irrégulier au Sénégal, la police a mené une vaste opération sur tout le territoire national durant 72 heures.

Cette initiative a abouti à l’interpellation de 92 personnes impliquées dans ce type d’activité illégale. Parmi elles, 56 individus ont été déférés au parquet, selon une source autorisée rapportée par Seneweb.

L’opération policière, qui s’est déroulée les 20, 21 et 22 avril 2024, a également conduit au démantèlement de 12 gares routières clandestines. De plus, 112 véhicules, souvent appelés « War Gaindé » ou « Allo Dakar », ont été immobilisés par les forces de l’ordre.

Cette action témoigne de la détermination des autorités à lutter contre les pratiques de transport interurbain illégales, qui mettent en danger la sécurité des passagers et perturbent l’ordre public.

Ciré Aly Bâ assure l’intérim à la Cour suprême malgré sa retraite

Malgré sa retraite officielle le 31 mars dernier, Ciré Aly Bâ continue de diriger la Cour suprême. En effet, le magistrat assure lui-même son intérim, étant donné que son successeur n’a pas encore été désigné.

Pourtant, quelques jours avant la fin de son mandat, le Président Macky Sall avait nommé Abdoulaye Ndiaye à la tête de la Haute juridiction. Cette décision avait été entérinée lors du dernier Conseil supérieur de la magistrature (CSM) présidé par l’ex-chef de l’État.

Cependant, dès son arrivée au pouvoir, Diomaye Faye a annulé cette nomination par un autre décret. Cette affaire a suscité des remous au sein de la magistrature. Certains magistrats ont regretté le non-respect du parallélisme des formes, tandis que d’autres ont exprimé leur accord avec le président de la République.

Les magistrats qui approuvent le veto de Diomaye Faye invoquent le fait qu’Abdoulaye Ndiaye ne pouvait prétendre diriger la Cour suprême, car il n’était pas le plus ancien de l’institution après Ciré Aly Bâ. En effet, le doyen de la Haute juridiction après le président sortant est Jean Louis Paul Toupane, président de la première chambre sociale.

Cette situation délicate met en lumière les tensions et les enjeux au sein de la magistrature sénégalaise. En attendant la désignation d’un nouveau président pour la Cour suprême, Ciré Aly Bâ continue de remplir ses fonctions, assurant ainsi la continuité du fonctionnement de cette institution judiciaire essentielle.

Abdourahmane Diouf : Nouveau Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation

Le Sénégal accueille avec espoir la nomination d’Abdourahmane Diouf au poste de ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI). Né le 13 janvier 1970 à Rufisque, Abdourahmane Diouf a parcouru un chemin remarquable, marqué par un engagement politique précoce et une solide formation académique.

Issu du système éducatif public sénégalais, il a fréquenté le lycée Abdoulaye Sadji de Rufisque, où il a obtenu son baccalauréat. Par la suite, il a intégré l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, où il a noué des liens avec des personnalités politiques éminentes, telles que le Premier ministre Ousmane Sonko, Mabouba Diagne et Cheikh Tidiane Dièye, qui font aujourd’hui partie du gouvernement.

Abdourahmane Diouf est un homme pluridisciplinaire, ayant obtenu une maîtrise en Droit public, ainsi qu’un DES en Droit international et un DEA en Sciences de la communication et des médias, à Genève.

Son engagement politique remonte à ses débuts, lorsqu’il occupait le poste de numéro 2 au sein de Rewmi, sous la direction de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck. Après l’arrivée de Macky Sall au pouvoir en 2012, Abdourahmane Diouf a été nommé directeur général de la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES), mais a démissionné pour des raisons politiques.

Par la suite, il a rejoint l’opposition et a fondé son propre parti politique, AWALÉ, en octobre 2021. Aux élections législatives de 2023, il a participé en coalition avec Thierno Alassane Sall, devenant ainsi le seul parlementaire de sa liste.

En tant que candidat recalé à l’élection présidentielle de 2024, Abdourahmane Diouf a dénoncé un système de décompte de parrainages défaillant. Malgré cela, il a rejoint la coalition « Diomaye Président », qui a remporté la présidentielle au premier tour avec 54,28% des voix.

Lors de sa cérémonie d’investiture, il a présenté son offre programmatique « Le Sénégal d’abord » à travers 11 livres, démontrant ainsi sa vision et ses ambitions pour le pays.

En tant que nouveau ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf hérite d’une tâche cruciale : résoudre la crise universitaire qui sévit depuis plusieurs années. Son parcours impressionnant et son engagement politique font de lui un acteur clé dans la recherche de solutions pour l’avenir de l’éducation au Sénégal.

Rectification de l’article « Audience avec le patronat » : L’UNCCIAS dément les allégations de Dakaractu

Suite à la publication d’un article intitulé « Audience avec le patronat : Quand le Président Diomaye ignore les errements de Serigne Mboup » par Dakaractu, l’Union Nationale des Chambres de Commerce (UNCCIAS) tient à apporter des clarifications importantes. Selon l’UNCCIAS, cet article est qualifié de « complètement faux, nul et de nullité absolue ».

Contrairement aux allégations de l’article, l’UNCCIAS affirme que le Président de la République a reçu et écouté le Patronat, y compris Monsieur Serigne Mboup, « religieusement avant de prendre acte sans ipso facto donner de réponse ». Conformément aux règles protocolaires, Monsieur Serigne Mboup a été reçu avec les civilités requises, de la même manière que les autres chefs d’entreprise.

L’UNCCIAS remet en question la fiabilité de l’information fournie par Dakaractu, suggérant une possible « mauvaise foi » ou une tentative de « dénigrer la personnalité » de Serigne Mboup. Par conséquent, l’organisation estime que « le droit de réponse s’impose pour qu’au moins l’honneur et la réputation de Monsieur Serigne MBOUP soient sauvés afin que nul n’en ignore ».

Par ailleurs, lors de cette audience, l’UNCCIAS a principalement abordé des questions relatives au respect du calendrier électoral et à la limitation des mandats dans le secteur privé. L’organisation a souligné que l’absence d’élections depuis 2010, malgré la fin des mandats, est un problème majeur. De plus, elle a fait référence à des décisions de la cour suprême qui ne sont pas exécutées, ce qui, selon l’UNCCIAS, « consacre l’illégitimité du président de chambre de Dakar ». Ces manquements fragilisent la crédibilité de l’organisation au sein des organisations spécialisées.

L’UNCCIAS insiste sur l’importance du respect des principes de « JUB – JUBAL – JUBANTI » et appelle à une meilleure application des décisions judiciaires pour garantir la légitimité et la crédibilité des institutions.

Renégociation des contrats pétroliers au Sénégal : Quelles perspectives ?

Dans le cadre de son programme électoral, le président élu Bassirou Diomaye Faye a évoqué la nécessité de renégocier les contrats de partage de production entre le Sénégal et les grandes compagnies pétrolières et gazières. Mais qu’en est-il réellement de la faisabilité de ces renégociations ? Selon Gacyen Mouely, expert et co-gérant de 3M-Partners & Conseils, spécialisé dans les métiers du contrôle et du droit, plusieurs possibilités s’offrent à l’État pour entamer ces négociations.

Premièrement, la volonté politique joue un rôle crucial. Tout gouvernement a le pouvoir de contraindre une multinationale à renégocier un contrat en exerçant une pression politique. Les contrôles répétés et les interventions des pouvoirs publics peuvent inciter les entreprises à réévaluer leurs accords, notamment pour garantir le remboursement des emprunts et la distribution des dividendes.

Deuxièmement, la renégociation peut être envisagée si elle est prévue dans les dispositions du contrat, à travers une clause de révision ou une clause Hardship, spécifiant les conditions dans lesquelles les parties peuvent réajuster les termes de l’accord.

Troisièmement, l’obligation du législateur peut contraindre les pouvoirs publics à renégocier certains contrats, notamment pour augmenter les ressources propres de l’État. Cette pression législative peut être exercée à travers l’adoption de lois exigeant la renégociation des accords existants.

Dans le cas spécifique des contrats pétroliers de partage de production au Sénégal, la renégociation pourrait conduire à la révision de la clause de stabilité, notamment en ce qui concerne les termes fiscaux. Cette clause vise à préserver les intérêts des multinationales tout en garantissant les résultats économiques escomptés.

Enfin, l’activation de procédures de règlement des différends, telles que l’arbitrage par un tiers extérieur, peut également être envisagée. Cependant, la renégociation des contrats reste encadrée et dépend de divers facteurs, y compris la volonté politique, les dispositions contractuelles et les pressions législatives.

Gacyen Mouely souligne que dans certains cas, comme celui du Venezuela et de l’Arabie Saoudite, la renégociation a été rendue possible en raison du potentiel significatif de ces pays en termes de réserves d’hydrocarbures. Cela montre que la faisabilité de ces renégociations dépend également du contexte économique et énergétique global.

Demi-finales retour de la Ligue des champions CAF : Des confrontations décisives en perspective

Ce vendredi marquera les demi-finales retour de la prestigieuse Ligue des champions de la Confédération africaine de football (CAF). L’affiche s’annonce captivante alors que les équipes en lice se battent pour une place en finale.

À Pretoria, les Sud-Africains de Mamelodi Sundowns accueilleront les Tunisiens de l’Espérance Tunis. Lors du match aller, les Maghrébins avaient pris l’avantage en s’imposant 1-0. Cette rencontre cruciale sera placée sous la direction d’un trio arbitral sénégalais, avec Issa Sy en tant que directeur de la partie, assisté de Djibril Camara et Nouha Bangoura. Issa Sy, faisant partie des arbitres de la dernière Coupe d’Afrique des Nations, apporte son expérience à cette rencontre décisive.

L’autre demi-finale retour opposera Al Ahly d’Égypte au TP Mazembe, où figurent les Sénégalais Lamine Ndiaye (coach) et Alioune Badara Faty (gardien de but). La rencontre se déroulera au Caire et sera dirigée par l’arbitre kényan Peter Waweru.

Ces deux confrontations s’annoncent intenses et cruciales pour les équipes engagées. Les supporters de football à travers le continent retiennent leur souffle en attendant de découvrir quels clubs se qualifieront pour la grande finale de la Ligue des champions CAF.

Les craintes de dissolution de l’Assemblée nationale dissipées au Sénégal

Les récentes spéculations sur une possible dissolution de l’Assemblée nationale au Sénégal semblent désormais infondées, selon le dernier communiqué des Conseils des ministres. Une évolution significative de la situation a été annoncée, rassurant ainsi sur la stabilité politique du pays.

Selon les déclarations du Premier ministre, la première phase du plan d’actions pluriannuel du Projet sera intégrée dans le projet de Loi de finances initiale 2025. Cette annonce indique une volonté de collaboration et de travail conjoint avec la majorité parlementaire.

Initialement redoutée pour la fin du mois de septembre, une dissolution imminente de l’Assemblée nationale semble désormais improbable. Les autorités ont choisi de privilégier une stratégie de cohabitation pacifique avec la majorité Benno, écartant ainsi les tensions politiques.

La récente déclaration du porte-parole du gouvernement annonce une séquence de commissions et de plénières qui seront cruciales pour l’avenir politique du pays. Cette approche laisse entrevoir une volonté de dialogue et de consensus dans la prise de décisions importantes pour le Sénégal.

Cette nouvelle orientation politique offre une perspective de stabilité et de continuité dans la gouvernance du pays, rassurant ainsi les citoyens et les observateurs sur la robustesse de l’institution parlementaire sénégalaise.

Ndèye Guèye, l’épouse de Papa Boy Djiné, implore la fin de sa carrière de lutteur

Après une série de cinq défaites consécutives, Papa Boy Djiné, lutteur bien connu au Sénégal, est confronté à une pression croissante pour mettre fin à sa carrière dans l’arène. Son épouse, Ndèye Guèye, a récemment exprimé publiquement ses préoccupations, appelant son mari à envisager sérieusement la possibilité de prendre sa retraite.

La dernière défaite de Papa Boy Djiné contre Diockel à l’Arène nationale a été un moment difficile pour sa famille et ses proches. Ndèye Guèye, dans des propos rapportés par le journal Record, a partagé ses pensées sur la situation actuelle de son mari et sur la nécessité d’un changement.

« Avant de faire cette sortie, j’ai demandé la permission à mon mari qui me l’a donnée », a-t-elle déclaré. « Je fais cette sortie uniquement pour demander pardon aux Sénégalais. Papa s’était investi pour avoir cette victoire, il a tout fait pour. C’est pourquoi je dis qu’il doit arrêter. »

Ndèye Guèye a également exprimé sa détresse face à la difficulté de voir son mari subir des défaites successives malgré ses efforts acharnés et son sérieux dans la préparation de ses combats. « Mon souhait, après analyse de la situation, est qu’il arrête. Il doit arrêter parce que c’est difficile. Vous ne pouvez pas comprendre combien c’est difficile », a-t-elle partagé.

Elle a souligné le dévouement de Papa Boy Djiné dans la préparation de ses combats, notant qu’il avait passé quatre mois loin de sa famille pour se préparer à son dernier affrontement. Malgré cela, la victoire lui a échappé une fois de plus. « Si le travail assurait la victoire, il allait l’obtenir. Je le connais. Il est brave, il est courageux et il maîtrise la lutte », a-t-elle ajouté.

Les paroles émouvantes de Ndèye Guèye reflètent le soutien indéfectible qu’elle apporte à son mari tout en reconnaissant les réalités difficiles de la lutte sénégalaise. Alors que Papa Boy Djiné continue à naviguer à travers les hauts et les bas de sa carrière de lutteur, le soutien de sa famille reste un pilier important dans cette période de remise en question.

La Sûreté urbaine met fin aux activités criminelles d’un gang opérant entre Dakar et Touba

La Sûreté urbaine a récemment démantelé un gang qui sévissait entre Dakar, Touba et Thiès, mettant ainsi fin à ses activités délictuelles. Cette opération a permis l’arrestation de deux des cinq membres de la bande, Mouhamed Diallo et Omar Ndoye, grâce à l’exploitation des vidéos de surveillance.

Ces individus ont été présentés au procureur de la République pour une série de chefs d’accusation, notamment association de malfaiteurs, vols multiples en réunion avec usage d’armes et de liquide toxique, ainsi que complicité de ces faits. Selon les sources, le montant total des sommes emportées par le gang s’élève à plus de 71 millions de francs CFA.

La bande, qui avait minutieusement planifié ses méfaits depuis Dakar, opérait en ciblant les usagers de banques, sous la direction d’un complice basé à Touba chargé de repérer les potentielles victimes. Ils utilisaient des motos pour intercepter leurs cibles et faisaient usage d’armes et d’un liquide toxique pour les neutraliser.

Les attaques étaient menées avec une grande audace, comme en témoigne l’agression d’un commerçant devant une agence de la Bank of Africa à Touba, où une somme de 13,7 millions de francs CFA a été dérobée. Un autre commerçant a subi le même sort devant une agence Ecobank, perdant cette fois-ci la somme de 58 millions de francs CFA.

Bien que certains membres du gang aient été arrêtés, le complice chargé de repérer les cibles à Touba a réussi à prendre la fuite et à se soustraire aux autorités. Il est actuellement recherché à l’extérieur du pays.

Cette affaire souligne une fois de plus les efforts des forces de sécurité pour lutter contre la criminalité et protéger les citoyens contre de telles attaques violentes et préjudiciables.

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