Actualités

Libération imminente des « détenus politiques » au Sénégal : Une réponse à l’appel de l’avocat Me Ciré Clédor Ly

L’avocat sénégalais Me Ciré Clédor Ly a récemment interpellé le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, exhortant les autorités à libérer les « détenus politiques » encore en prison malgré l’amnistie prévue par la loi. Son appel semble avoir été entendu, car selon les informations rapportées par Les Échos, ces individus pourraient être libérés dans un proche avenir, voire dès ce jeudi.

Me Ciré Clédor Ly avait souligné l’importance pour les autorités de respecter la loi d’amnistie et de prendre des mesures pour garantir la libération des détenus politiques concernés. Il avait également averti que le non-respect de cette loi pourrait entraîner des poursuites contre les responsables.

La réaction rapide du ministre de la Justice semble indiquer une prise de conscience de l’importance de respecter les droits des détenus et de faire respecter la loi dans le pays. La libération imminente de ces individus marque un pas en avant dans le respect des libertés individuelles et des principes démocratiques au Sénégal.

Cette décision souligne également le rôle crucial que jouent les avocats et les défenseurs des droits de l’homme dans la protection des droits fondamentaux et dans la promotion de la justice. L’intervention de Me Ciré Clédor Ly a contribué à mettre en lumière la situation de ces détenus politiques et à accélérer le processus de leur libération.

Alors que le pays continue d’œuvrer pour renforcer l’État de droit et consolider sa démocratie, la libération des détenus politiques représente un pas important vers l’instauration d’un climat de confiance et de respect des droits humains pour tous les citoyens sénégalais.

Opération de sécurisation de la police : 445 individus interpellés pour divers délits

La police sénégalaise a intensifié ses efforts pour assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens à travers une nouvelle opération de sécurisation déroulée dans la nuit du mardi au mercredi, sous la supervision de la Direction de la Sécurité Publique.

Cette opération de grande envergure a conduit à l’interpellation de 445 individus sur l’ensemble du territoire sénégalais, selon des sources de Seneweb. Les motifs d’interpellation sont variés, allant de la vérification d’identité à des délits plus graves.

Parmi les personnes interpellées, 289 l’ont été pour vérification d’identité, tandis que 73 étaient sous l’effet de l’ivresse publique et manifeste. De plus, 15 individus ont été appréhendés pour nécessité d’enquête, démontrant ainsi l’importance de ces opérations dans la lutte contre la criminalité.

Les forces de l’ordre ont également mis la main sur des individus impliqués dans des activités criminelles telles que la détention et le trafic de drogue. Parmi les délits liés à la drogue, on compte notamment la détention et le trafic de chanvre indien, l’usage de haschich et de skunks, ainsi que la détention collective de chanvre indien.

En outre, des individus ont été arrêtés pour une variété d’autres délits, notamment des cas de viol, d’escroquerie, de vol en réunion, d’association de malfaiteurs, d’abus de confiance et de racolage.

Cette opération de sécurisation témoigne de l’engagement continu de la police sénégalaise à maintenir l’ordre public et à lutter contre la criminalité sous toutes ses formes. Elle envoie un message fort aux délinquants potentiels, démontrant que les forces de l’ordre restent vigilantes et déterminées à faire respecter la loi pour garantir la sécurité de tous les citoyens.

Déclaration de « persona non grata » de trois diplomates français par le Burkina Faso

Le ministère burkinabè des Affaires étrangères a annoncé que trois diplomates français, dont deux conseillers politiques à l’ambassade de France à Ouagadougou, ont été déclarés « persona non grata » pour « activités subversives » et ont été priés de quitter le Burkina Faso. Cette décision a été communiquée dans une note adressée à l’ambassade de France à Ouagadougou.

Selon cette note, les trois diplomates ont été déclarés « persona non grata » en raison de leurs « activités subversives » sur le territoire burkinabè. Ils ont été enjoint de quitter le pays dans les 48 heures suivant la réception de ladite note, datée de mardi.

Cette décision intervient après l’arrestation, la mise en examen et l’incarcération de quatre fonctionnaires français en décembre dernier, qualifiés d’agents du renseignement par les autorités burkinabè. Ces derniers se trouvent actuellement en résidence surveillée, selon des sources sécuritaires du Burkina.

Les relations entre la France et le Burkina Faso se sont détériorées depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, suite à un coup d’État en septembre 2022. Cette tension s’est accentuée avec la dénonciation d’un accord militaire de 1961 avec la France par le gouvernement burkinabè, suivi du retrait des forces françaises et du rappel de l’ambassadeur de France à Ouagadougou.

Dans sa volonté de diversifier ses partenariats, le Burkina Faso a cherché à renforcer ses liens avec la Russie et ses voisins, le Mali et le Niger, tous trois dirigés par des régimes militaires. Ces pays font face à des attaques jihadistes récurrentes, causant de nombreuses pertes humaines et des déplacements massifs de populations.

Cette décision de déclarer ces diplomates français « persona non grata » marque une nouvelle étape dans la détérioration des relations entre la France et le Burkina Faso, mettant en lumière les tensions géopolitiques et les enjeux sécuritaires qui prévalent dans la région.

Saisie importante de drogues et arrestations dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants au Sénégal

La gendarmerie nationale du Sénégal a récemment mené une série d’opérations visant à lutter contre le trafic de stupéfiants dans le pays. Sur instructions du Haut Commandant, les patrouilles ont intensifié leurs efforts et ont réussi à saisir une quantité significative de drogues tout en procédant à l’interpellation de 28 individus, selon les informations obtenues par Seneweb auprès du chef de la Division de la Communication (Divcom).

Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye a présenté un bilan détaillé de ces opérations, soulignant l’importance de cette mission dans un contexte marqué par la recrudescence du trafic de stupéfiants. Les patrouilles, déployées sur les grandes voies de communication, ont agi avec détermination pendant la période du 16 au 17 avril 2024.

Les résultats de ces opérations sont significatifs, avec un total de 28 personnes interpellées, dont 10 pour détention de chanvre indien et 1 pour vente de drogue (ecstasy). Les saisies comprennent 99 cornets de chanvre indien, 14 comprimés d’ecstasy, 2 motos, 3 ciseaux et une somme de 12 000 francs CFA.

Il est important de souligner les dangers associés à la consommation d’ecstasy, une drogue qui influe sur la chimie du cerveau en libérant une quantité élevée de sérotonine, une substance chimique jouant un rôle crucial dans la régulation de l’humeur, de l’énergie et de l’appétit.

Cette opération de la gendarmerie nationale démontre l’engagement continu des autorités sénégalaises à lutter contre le trafic de drogue et à protéger la santé et la sécurité de la population. En saisissant ces drogues et en arrêtant les personnes impliquées, les forces de l’ordre envoient un message clair selon lequel le trafic de stupéfiants ne sera pas toléré dans le pays.

RESPECT DES PROMESSES ÉLECTORALES : Bassirou Diomaye Faye donne le ton

« Les promesses [de campagne] n’engagent que ceux qui y croient », cette assertion, jusqu’ici, ne semble pas être une règle pour le président de la République. BDF ne cesse de poser des actes rassurant. Le Conseil des ministres d’hier a servi de prétexte au chef de l’État pour montrer qu’il est un homme de parole à travers 5 décisions phares.

Le Conseil des ministres ayant eu lieu ce 17 avril 2024 au Palais de la République, a constitué une occasion pour le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, d’annoncer les mesures prises qui concrétisent les projets énoncés lors de la campagne électorale par le camp présidentiel.

Le deuxième Conseil des ministres du gouvernement Sonko I, qui s’est tenu ce mercredi, a servi de prétexte au nouveau chef de l’État élu qui a pris plusieurs décisions cruciales, marquant ainsi le déroulement de son programme présenté pendant la campagne électorale.

Bassirou Diomaye Diakhar Faye a établi une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’Enseignement Arabe à la Présidence, renforcé la transparence en ordonnant la publication des rapports des institutions clés, et pris des initiatives pour améliorer la gouvernance de l’eau et du secteur maritime. Sa prochaine visite en Mauritanie met en exergue son engagement envers la coopération régionale, tandis qu’il a également appelé à garantir l’égalité des chances dans l’accès aux emplois publics et à protéger les lanceurs d’alerte, en accord avec ses engagements initiaux.

MISE EN PLACE D’UNE DIRECTION DES AFFAIRES RELIGIEUSES

Lors du Conseil des ministres de ce 17 avril, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé la création d’une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’Enseignement Arabe au sein de la Présidence de la République, comprenant le Bureau des affaires religieuses et le Bureau de l’insertion des diplômés de l’enseignement arabe. Cette décision marque une étape importante dans l’institutionnalisation des autorités religieuses, contredisant ainsi les critiques selon lesquelles le président aurait une aversion pour l’islam confrérique. En effet, depuis la campagne électorale, ses détracteurs prétendaient qu’il négligeait les guides religieux dans ses discours. Cependant, cette initiative reconnaît officiellement l’importance des affaires religieuses et établit une structure administrative pour les superviser, promouvoir la tolérance religieuse et faciliter le dialogue interreligieux. De plus, l’intégration des diplômés de l’enseignement arabe offre divers avantages, notamment en diversifiant les compétences linguistiques et culturelles, en valorisant les savoirs traditionnels et religieux, et en favorisant l’inclusion des arabophones dans la vie professionnelle, renforçant ainsi les liens avec les pays arabophones et favorisant la coopération internationale. Ces actions témoignent de l’engagement du président à concrétiser ses promesses électorales visant à réduire les inégalités sociales et à promouvoir l’égalité des chances.

EXAMEN DES ACCORDS ET PROJETS

Lors du dernier conseil des ministres, le président a dirigé des actions significatives dans le secteur maritime et portuaire. Il a demandé une évaluation approfondie de la concession des chantiers navals de DakarNave avant la fin de la concession prévue en juin 2024, ainsi que la construction du Port multifonction de Ndayane en partenariat avec DPWorld. De plus, il a ordonné une révision complète de tous les projets et contrats dans ce secteur, et a appelé à la tenue d’un conseil interministériel spécial sur les infrastructures maritimes et portuaires pour coordonner ces actions.

Dans le domaine de l’hydraulique et de l’assainissement, le président a demandé un audit du contrat d’affermage entre l’État du Sénégal (SONES) et SEN’EAU, ainsi que du contrat de performances Etat-SONES-SEN’EAU. Cette démarche vise à évaluer les Partenariats Publics Privés (PPP) et tous les contrats de délégation de service public de l’eau potable en milieu urbain et rural, en mettant un accent particulier sur les projets de dessalement des Mamelles et de la Grande Côte développés par la SONES avec la JICA et ACWA POWER.

Pour renforcer la gouvernance de l’eau, le président a annoncé la création d’une Autorité de Régulation du Secteur de l’Eau. Il a souligné l’importance d’assurer l’accès à l’eau potable dans les centres urbains et en milieu rural, et a chargé son Premier ministre d’organiser un conseil interministériel sur le secteur hydraulique pour présenter des propositions urgentes visant à accélérer la mise en œuvre des projets hydrauliques, évaluer les délégations de service public de l’eau potable, examiner le système de tarification de l’eau et adopter un grand programme national consolidé d’accès à l’eau potable.

DIFFUSION DES RAPPORTS DE L’IGE, DE L’OFNAC ET DE LA CC

Le président Bassirou Diomaye Faye a ordonné la divulgation des rapports des institutions clés telles que la Cour des Comptes, l’Inspection Générale d’État (IGE) et l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) pour les cinq dernières années (2019, 2020, 2021, 2022 et 2023). De plus, il a chargé le ministre de la Justice de finaliser un projet de loi sur la protection des lanceurs d’alerte avant le 15 mai 2024.

Le Président a également mis en avant l’importance de la transformation de l’Administration publique conformément aux principes partagés du « Jub, Jubal, Jubanti », dans le but de créer une Administration performante au service des Sénégalais et des intérêts nationaux.

Ces mesures garantissent la transparence en permettant au public d’accéder aux résultats des enquêtes et des audits sur la gestion des ressources publiques, renforçant ainsi la transparence et la responsabilité gouvernementale. En exposant les éventuelles irrégularités ou malversations, cette divulgation favorise la reddition de comptes des responsables gouvernementaux et des institutions publiques.

Cela contribue à la lutte contre la corruption en identifiant les pratiques frauduleuses et en mettant en lumière les cas de mauvaise gestion ou de détournement de fonds.

Les recommandations émises dans ces rapports peuvent servir de base pour élaborer des politiques visant à améliorer la gouvernance et à assurer une utilisation efficace et transparente des ressources publiques. De plus, la divulgation de ces rapports exprime l’engagement envers la transparence et la lutte contre la corruption, renforçant ainsi la confiance du public dans les institutions gouvernementales.

RÉVISION DES CONTRATS SOUS-RÉGIONAUX BILATÉRAUX

La prochaine visite officielle du président de la République en Mauritanie, reportée au 18 avril 2024, revêt une importance symbolique considérable, marquant son premier déplacement à l’étranger depuis son élection le 24 mars 2024. Cette initiative témoigne de son engagement à renforcer les liens historiques entre le Sénégal et ses voisins, caractérisés par une amitié séculaire, la cordialité et la fraternité.

La coopération bilatérale entre les deux pays couvre divers secteurs tels que la sécurité, les hydrocarbures, l’hydraulique, l’environnement, l’énergie, la pêche, l’agriculture, les finances publiques, les questions fiscales et douanières, ainsi que les infrastructures de transport et autres enjeux sociaux majeurs.

Parmi les sujets d’intérêt figurent notamment les cinq cents (500) pirogues de pêche tournantes autorisées dans les eaux mauritaniennes, la gestion du projet gazier Grand Tortue/Ahmeyin (GTA) qui est un modèle, ainsi que la construction du pont de Rosso, entre autres initiatives.

Le président se rendra également en République sœur de Gambie le samedi 17 avril, dans le cadre du renforcement des liens historiques et du brassage socio-culturel entre les deux pays. Cette visite s’inscrit dans la continuité de cette démarche, et le Chef de l’État envisage également de rencontrer d’autres homologues du voisinage immédiat. Il a appelé l’ensemble du gouvernement à maintenir et renforcer les relations cordiales avec les pays voisins.

LANCEMENT DES APPELS À CANDIDATURES POUR LES POSTES DE HAUTE RESPONSABILITÉ

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye,  a pris des mesures importantes pour assurer l’égalité des chances dans l’accès aux emplois publics en demandant au chef du Gouvernement, Ousmane Sonko, et au ministre de la Fonction publique, Olivier Boucal, d’accélérer l’élaboration rapide d’un projet de loi à cet effet.

Cette initiative vise à ouvrir un appel à candidatures pour des postes de haute responsabilité tant dans le secteur public que parapublic.

D’autre part, le président de la République a appelé le Premier ministre à organiser la Journée du Dialogue national sur la Réforme et la Modernisation de la Justice le 28 mai.

Il a également insisté sur la sécurisation des données publiques et demandé au ministre du Numérique de présenter un projet de loi à ce sujet.

En outre, des réunions interministérielles sont prévues sur divers sujets tels que la préparation de la Tabaski, la préparation de l’hivernage, l’organisation de pèlerinage à la Mecque, l’organisation des examens et concours ainsi que la planification de campagne sur la production agricole.

Enfin, le président a instruit de protéger les lanceurs d’alerte en demandant l’élaboration d’un projet de loi dans ce sillage et en ordonnant des missions de contrôle annuelles dans les institutions constitutionnelles.

Sa Thiès rencontre les journalistes pour la promotion de son prochain combat contre Eumeu Sène

Sa Thiès, l’un des lutteurs les plus prometteurs de la scène sénégalaise, se prépare à affronter les journalistes sportifs lors d’une conférence de presse ce jeudi à 11 heures. L’événement, organisé à l’Olympique Club, vise à promouvoir sa prochaine sortie dans l’arène, qui promet d’être un affrontement épique.

Selon les informations rapportées par Record, cette conférence de presse est une étape cruciale dans la préparation du combat tant attendu qui opposera Sa Thiès, le petit frère de Balla Gaye 2 de l’écurie Double Less, à Eumeu Sène, chef de file de l’écurie Tay Shinger et ancien roi des arènes. L’affiche, officialisée en novembre dernier, est prévue pour le 5 mai prochain.

Ce combat revêt une signification particulière pour Sa Thiès, qui aura à cœur de venger son grand frère face à Eumeu Sène, qui lui a infligé deux défaites. La rivalité entre les deux camps promet d’ajouter une intensité supplémentaire à un affrontement déjà très attendu par les amateurs de lutte sénégalaise.

Outre la vengeance personnelle, Sa Thiès vise également à consolider sa position en tant que l’un des grands noms de la lutte sénégalaise. Son combat contre Eumeu Sène représente une opportunité pour lui de faire ses preuves sur la scène nationale et de conquérir la confiance de ses fans.

La conférence de presse de ce jeudi sera donc l’occasion pour Sa Thiès de partager ses impressions et ses attentes avant ce combat crucial. Les journalistes auront certainement de nombreuses questions à poser, et les fans seront impatients d’entendre ce que le lutteur a à dire alors qu’il se prépare à écrire un nouveau chapitre de son parcours dans l’arène.

Pape Ibrahima Faye nommé sélectionneur des moins de 17 ans du Sénégal : Un focus sur la formation

La Direction technique nationale (DTN) du Sénégal a annoncé la nomination de Pape Ibrahima Faye en tant que nouveau sélectionneur de l’équipe nationale de football des moins de 17 ans. Cette décision intervient après le départ de Serigne Saliou Dia, qui a été nommé sélectionneur des moins de 20 ans.

Dans une déclaration au quotidien sportif Stade, le nouveau sélectionneur a mis l’accent sur l’importance de la formation dans son nouveau rôle. Il a souligné que former des jeunes footballeurs sénégalais âgés de 15 à 17 ans est un défi majeur, et il s’engage à travailler avec son staff pour constituer une équipe compétitive et cohérente.

« La vie est un défi : la Coupe de l’UFOA, la CAN et le Mondial. Mais, le grand chantier reste toujours la formation de jeunes footballeurs sénégalais », a déclaré Pape Ibrahima Faye. Il a ajouté que son objectif principal est de continuer à construire sur le succès récent de l’équipe des moins de 17 ans, qui a remporté la CAN U17 pour la première fois en 2023.

Les Lionceaux, comme on les appelle affectueusement, ont été couronnés champions continentaux et sont actuellement les tenants du titre. Leur victoire lors de la dernière édition, avec un triomphe en finale contre le Maroc (2-1), a été un moment historique pour le football sénégalais. Sous la direction de leur nouvel entraîneur, les jeunes joueurs sont désormais déterminés à continuer sur cette lancée et à poursuivre leur développement pour représenter fièrement leur pays sur la scène internationale.

Le Real Madrid se qualifie pour les demi-finales de la Ligue des champions après un duel épique contre Manchester City

Le Real Madrid a réalisé un exploit mémorable en se hissant en demi-finale de la Ligue des champions, ce mercredi 17 avril, après une confrontation palpitante contre Manchester City à l’Etihad Stadium. Après un score cumulé de 4-4 sur les deux matchs, le Real Madrid a finalement remporté la qualification aux tirs au but, avec un score de 4-3.

Ce match intense a vu le Real Madrid tenir tête au tenant du titre, Manchester City, dans un duel d’une grande intensité. Les hommes de Carlo Ancelotti ont montré leur détermination et leur résilience, se battant jusqu’au bout pour décrocher leur place en demi-finale.

Le club de la capitale espagnole affrontera désormais le redoutable Bayern Munich pour une place en finale de la prestigieuse compétition européenne. Cette demi-finale s’annonce comme un affrontement épique entre deux géants du football européen, promettant un spectacle captivant pour les amateurs de football du monde entier.

En se qualifiant pour les demi-finales de la Ligue des champions, le Real Madrid confirme une fois de plus sa place parmi les meilleures équipes du continent. Les supporters du club merengue peuvent désormais espérer une nouvelle conquête européenne, alors que l’équipe se prépare à affronter le Bayern Munich dans un duel qui s’annonce épique et plein de suspense.

Le président sénégalais ordonne un examen approfondi des infrastructures maritimes et portuaires

La récente alerte du Collectif des sous-traitants de la société Dakarnave semble avoir trouvé écho auprès du gouvernement sénégalais. Alors que le contrat entre cette société et l’État arrive à échéance, les sous-traitants avaient soulevé des préoccupations quant à une éventuelle cession du chantier naval à une autre entreprise, en violation des règles de passation de marchés publics.

Dans le cadre du Conseil des ministres tenu ce mercredi 17 avril, le chef de l’État a pris la décision d’exiger du ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires un rapport détaillé sur le dossier de la concession des chantiers navals de Dakarnave. Ce rapport devra notamment inclure une évaluation des activités de Dakarnave et les mesures prises par l’État avant la fin de la concession prévue en juin 2024.

En outre, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé son intérêt pour le projet de construction du port multifonction de Ndayane en partenariat avec DPWorld. Il souhaite obtenir des informations supplémentaires sur l’avancement de ce projet stratégique.

Par ailleurs, le chef de l’État a donné des instructions claires au ministre responsable du secteur maritime et portuaire pour qu’une revue exhaustive de tous les projets et contrats dans ce domaine soit effectuée. Cette démarche vise à assurer la transparence et l’efficacité dans la gestion des infrastructures maritimes et portuaires du pays.

Pour concrétiser cette volonté, le président a ordonné la tenue d’un Conseil interministériel spécial sur les infrastructures maritimes et portuaires. Cette réunion permettra d’aborder les enjeux clés du secteur et de définir les actions prioritaires à entreprendre pour garantir un développement durable et compétitif des infrastructures maritimes du Sénégal.

Cette initiative témoigne de l’engagement du gouvernement sénégalais à assurer une gestion transparente et efficace des infrastructures maritimes et portuaires du pays, tout en veillant à la protection des intérêts des travailleurs et des acteurs locaux de ce secteur stratégique.

Audience : Monseigneur Benjamin Ndiaye reçoit les Cadres Chrétiens de Pastef-les-Patriotes

Une rencontre empreinte de cordialité et de fructueux échanges a eu lieu entre l’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, et les cadres chrétiens du parti Pastef-les-Patriotes. Cette audience, qui s’est déroulée dans un climat de respect mutuel, a été l’occasion pour les participants de discuter de divers sujets d’intérêt commun.

Dans un communiqué publié à la suite de cette rencontre, il a été souligné que Monseigneur Benjamin Ndiaye a exprimé son admiration pour la résilience des patriotes face aux nombreuses difficultés rencontrées. Il a également rappelé l’importance primordiale de travailler ensemble pour la stabilité et le développement du pays.

En outre, Monseigneur Benjamin Ndiaye a formulé des prières pour le succès du projet porté par le Président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, dans l’intérêt de tous les Sénégalais. Cette marque de soutien et de bienveillance de la part d’une figure religieuse aussi respectée que Monseigneur Benjamin Ndiaye témoigne de l’importance du dialogue et de la collaboration entre les différents acteurs de la société sénégalaise.

Cette audience illustre également le rôle crucial que jouent les institutions religieuses dans la promotion de la paix, de la solidarité et du progrès social au Sénégal. En encourageant le dialogue et la coopération entre les différentes composantes de la société, Monseigneur Benjamin Ndiaye et les cadres chrétiens de Pastef-les-Patriotes ont démontré leur engagement envers l’unité nationale et le bien-être de tous les citoyens.

Le Mali annonce la création de la Force d’Intervention Rapide des Armées (FIRA) pour renforcer ses capacités de sécurité

Le Mali a franchi une étape décisive dans le renforcement de ses capacités militaires avec l’annonce de la création de la Force d’Intervention Rapide des Armées (FIRA), établie par décret le 15 avril 2024. Cette initiative stratégique, menée sous la direction du président de Transition Assimi Goita, vise à assurer une réponse immédiate et adaptée face aux menaces sécuritaires, notamment la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée, qui persistent dans la région.

Sous le commandement du Chef d’État-major général des Armées, la FIRA est une structure opérationnelle conçue pour agir avec rapidité et efficacité. Son rôle principal sera de planifier et de mener des opérations militaires clés, ainsi que d’assurer la protection de personnalités importantes et de soutenir les forces spéciales dans leurs missions.

L’organisation et les modalités de fonctionnement de la FIRA seront définies par arrêté ministériel, garantissant une coordination optimale des différentes branches des forces armées maliennes. À sa tête, un Commandant, désigné par le Président de la République et doté du rang de Sous-chef d’État-major d’Armée, dirigera cette unité d’élite. En cas de besoin, un Commandant en Second pourra également être nommé par décret présidentiel pour assister le Commandant principal.

Cette initiative reflète l’engagement continu du Mali à sécuriser son territoire et à protéger ses citoyens dans un contexte de défis sécuritaires persistants. En consolidant ses capacités de défense et de lutte contre le terrorisme, le Mali renforce sa position dans la région et contribue à la stabilité globale de l’Afrique de l’Ouest.

La création de la FIRA représente ainsi une avancée majeure pour la sécurité nationale du Mali, marquant une étape importante dans ses efforts pour garantir la paix et la prospérité pour ses citoyens.

Mbour accueille les phases finales du Championnat de Lutte Traditionnelle sans Frappe

La ville côtière de Mbour s’apprête à devenir le centre d’attention du monde de la lutte traditionnelle sénégalaise avec les phases finales du Championnat de Lutte Traditionnelle sans Frappe du Drapeau du Chef de l’État, prévues du 9 au 12 mai. Cette annonce a été faite dans un communiqué officiel, révélant que les équipes régionales, après des sélections rigoureuses, se préparent à présenter leurs meilleurs combattants pour cet événement d’envergure.

Ce rendez-vous sportif majeur mettra en vedette des lutteurs répartis dans plusieurs catégories. Chaque région est tenue de soumettre une liste de dix lutteurs, avec une répartition équilibrée entre titulaires et remplaçants, comme l’indique le communiqué. Les passionnés de lutte auront ainsi l’opportunité de suivre des combats impliquant onze lutteurs seniors et six jeunes prometteurs, filles et garçons, dans des catégories de poids et d’âge spécifiques.

Cet événement promet d’attirer l’attention et l’enthousiasme des amateurs de lutte traditionnelle à travers le pays. En plus de mettre en lumière les talents émergents, il offre également une plateforme pour célébrer l’héritage et la tradition de ce sport ancré dans la culture sénégalaise.

La tenue de ces phases finales à Mbour témoigne de l’engagement continu des autorités à promouvoir et à soutenir le développement de la lutte traditionnelle dans toutes les régions du Sénégal. Les festivités s’annoncent palpitantes, alors que les lutteurs se préparent à défendre l’honneur de leur région et à captiver les spectateurs avec leur agilité, leur force et leur habileté sur le tapis de lutte.

L’AS Kaffrine triomphe en Coupe du Sénégal : Victoire éclatante en 32ème de finale

L’équipe de football de l’AS Kaffrine, évoluant en National 1 (division 3), a brillamment remporté sa rencontre aujourd’hui lors des 32èmes de finale de la Coupe du Sénégal, affrontant l’équipe de Yeggo. La confrontation s’est soldée par un score impressionnant de 4-0 en faveur de l’AS Kaffrine, démontrant ainsi sa détermination et sa maîtrise sur le terrain.

Dès le début du match, l’AS Kaffrine a imposé son rythme, ouvrant le score grâce à un but marqué par Papa Tall. La pression offensive de l’équipe a ensuite été récompensée lorsque Ibrahima Sellane a doublé la mise, portant le score à 2-0. Cependant, malgré sa contribution au tableau d’affichage, Sellane a été expulsé du terrain après avoir écopé d’un carton rouge.

Malgré cette expulsion, l’AS Kaffrine n’a pas fléchi et a maintenu sa domination sur le jeu. C’est Ibou Sy qui a scellé la victoire de son équipe en inscrivant un doublé, portant le score final à 4-0 en faveur de l’équipe du Ndoucoumane.

Cette victoire remarquable témoigne du talent et de la détermination des joueurs de l’AS Kaffrine, ainsi que de leur capacité à relever les défis même dans des circonstances difficiles, telles que l’expulsion d’un joueur clé. En remportant ce match, l’équipe renforce sa position dans la compétition et envoie un message fort à ses adversaires.

L’équipe de l’AS Kaffrine peut désormais envisager la suite de la Coupe du Sénégal avec confiance, tandis que ses supporters célèbrent cette victoire mémorable au stade El Hadj Babacar Gaye de Kaffrine.

GESTION NÉBULEUSE PRÉSUMÉE AU PAD : Les acteurs portuaires innocentent Mountaga Sy

 Le directeur général du Port autonome de Dakar (PAD), Mountaga Sy, est accusé de divers méfaits, dont des recrutements injustifiés, des malversations et des primes indues à certains membres du personnel par le Collectif de défense des intérêts du Port autonome de Dakar (CDIPAD). Ce que réfute d’un revers de main le  Collectif des acteurs portuaires (CAP) à travers un communiqué parvenu au Dakarois Quotidien.

Le Collectif de Défense des Intérêts du Port Autonome de Dakar (CDIPAD) a exprimé de vives critiques à l’égard de la gestion de Mountaga Sy, directeur général du Port Autonome de Dakar. Ils l’accusent de pratiques de recrutement déloyales et ont interpellé le président de la République Bassirou Diomaye Faye à ce sujet.

Dans une lettre adressée au président de la République, le CDIPAD dénonce une gestion nébuleuse au sein de la direction, accusant Mountaga Sy d’avoir lancé des recrutements massifs, notamment plus de 1000 personnes au cours des derniers mois. Ces recrutements, selon le collectif, ont été réalisés de manière partisane, favorisant particulièrement les ressortissants de Matam, notamment ceux de son village natal Aero Lao.

Le syndicat affirme également que certains directeurs sectoriels ont été corrompus afin de préserver leurs postes et de faciliter ces recrutements. De plus, des pratiques d’embauche douteuses ont été révélées, telles que l’embauche de jeunes déjà employés comme Dockers journaliers pour des postes d’agents de nettoyage.

Ces pratiques, selon des sources internes, ne sont pas nouvelles et auraient été utilisées par l’ancien directeur pour recruter du personnel non qualifié mais rémunéré mensuellement.

Le Collectif des Acteurs Portuaires rejette fermement ces allégations et condamne toute tentative de déstabilisation de l’outil portuaire. Le groupe a mis en avant les progrès significatifs réalisés sous la direction de Mountaga Sy en termes d’investissements et de performances financières. « Nous tenons à démentir fermement ces allégations infondées et condamnons avec la plus grande fermeté cette énième tentative de déstabilisation de l’outil portuaire. Il convient de souligner que le Port Autonome de Dakar a réalisé des progrès significatifs en termes d’investissements et de performances financières, tant pour répondre aux revendications des différents acteurs de la filière portuaire que pour le bénéfice de tous depuis l’arrivée du DG Mountaga SY, même si, il y a encore des améliorations à faire », peut-on lire sur la note.

Le CAP appelle à mettre fin aux manœuvres dangereuses motivées par des intérêts personnels et à se concentrer sur le travail pour le bien de tous, maintenant que les élections sont terminées et que le Sénégal entre dans une nouvelle phase de son histoire. « Nous appelons tous les manipulateurs qui agissent dans l’ombre à cesser leurs manœuvres dangereuses, motivées par des intérêts personnels et dirigées contre certains dirigeants du PAD. Les élections étant maintenant terminées et le Sénégal ayant entamé une nouvelle ère, nous exhortons chacun à se concentrer sur le travail en vue d’atteindre les résultats que nous aspirons tous, dans l’intérêt de tous les acteurs », ont martelé les acteurs portuaires.

Le Dakarois Quotidien N°157 – du 18/04/24 -RESPECT DES PROMESSES DE CAMPAGNE : Diomaye fidèle à son serment

🔴 RESPECT DES PROMESSES DE CAMPAGNE : Diomaye fidèle à son serment
🔴 GESTION NÉBULEUSE PRÉSUMÉE AU PAD : Les acteurs portuaires innocentent Mountaga Sy
🔴 YAVUZ SELIM : Madiambal Diagne interpelle le Président Diomaye Faye pour rétablir le groupe

Transparence et Transformation : Le Chef de l’État ordonne la publication des rapports de Contrôle des cinq (5) dernières années

Lors du deuxième Conseil des ministres présidé ce mercredi 17 avril 2024, le président de la République a pris une décision significative en ordonnant la publication des rapports de la Cour des comptes, de l’Inspection générale d’État (IGE) et de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) des cinq dernières années (2019, 2020, 2021, 2022 et 2023).

Cette décision marque un engagement fort en faveur de la transparence et de la reddition des comptes dans la gestion des affaires publiques. La publication de ces rapports permettra aux citoyens de mieux comprendre et d’évaluer la gestion des ressources publiques au cours des dernières années, renforçant ainsi la confiance dans les institutions et la gouvernance du pays.

Par ailleurs, le Chef de l’État a également abordé la question de la transformation de l’Administration publique. Il a rappelé les principes partagés du « JUB, JUBAL, JUBANTI », visant à moderniser et à rendre plus efficace l’administration au service des Sénégalais et des intérêts nationaux.

Ces principes, qui prônent l’efficacité (JUB), la transparence (JUBAL) et l’intégrité (JUBANTI), sont essentiels pour instaurer une gouvernance publique responsable et orientée vers les résultats. En adoptant ces valeurs, le gouvernement s’engage à promouvoir une culture de performance et de responsabilité dans toutes ses actions.

En réaffirmant son engagement en faveur de la transparence et de la modernisation de l’administration, le président de la République démontre sa volonté de répondre aux attentes des citoyens et de promouvoir un développement durable et inclusif pour tous les Sénégalais.

Les autorités déjouent un projet de voyage clandestin : Quatre organisateurs arrêtés

Dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine, les forces de l’ordre ont mis en échec un projet de voyage clandestin visant à convoyer 150 migrants vers l’Espagne par la voie maritime. L’intervention des hommes du lieutenant de police Ba du poste de Bargny a permis de démanteler cette opération illégale et d’appréhender les quatre organisateurs impliqués dans ce trafic humain.

Selon des sources de Seneweb, les individus identifiés comme P. G., né en 1985 à Saint-Louis ; B. W. D., né en 1991 à Bargny ; A. F., né en 1980 à Saint-Louis ; et P. A. D., né en 1980 à Saint-Louis, ont orchestré ce plan clandestin. Initialement prévu à Saint-Louis, l’embarquement a été délocalisé à Bargny, où les candidats, comprenant une dizaine de Gambiens et une dizaine de Guinéens, ont été hébergés dans la plus grande discrétion, ainsi qu’à Diamniadio.

Cependant, le projet a été mis au jour lorsque les autorités locales ont été informées de cette entreprise illicite. Sous la direction du limier en chef de Bargny, une enquête approfondie a été menée, permettant aux policiers de mettre la main sur les quatre convoyeurs et d’empêcher le départ des migrants vers des destinations incertaines.

Cette opération démontre l’engagement des autorités sénégalaises dans la lutte contre l’émigration clandestine et le trafic de personnes. En arrêtant les organisateurs de ce voyage clandestin, les forces de l’ordre ont non seulement protégé la vie et la sécurité des migrants impliqués, mais ont également envoyé un message clair aux réseaux de passeurs : leurs activités criminelles ne seront pas tolérées.

Cependant, cette réussite souligne également l’importance de s’attaquer aux racines profondes de l’émigration clandestine, notamment en abordant les causes sous-jacentes telles que la pauvreté, le chômage et l’instabilité politique. En adoptant une approche holistique, les autorités pourront mieux prévenir ces activités illégales et offrir des alternatives sûres et légales pour ceux qui cherchent une vie meilleure à l’étranger.

Déminage et Réinsertion en Casamance : Vers des solutions durables

Du 17 au 18 avril 2024, sous la supervision du gouverneur régional Mor Talla Tine, un atelier de partage et d’échange a eu lieu pour examiner les problèmes liés au déminage et à la réinsertion des populations déplacées en raison du conflit en Casamance.

Le directeur général de l’Agence Nationale pour la Réinsertion Sociale et Économique de la Casamance (ANRAC), Ansou Sané, a exposé les besoins financiers nécessaires pour ces opérations. Selon lui, le déminage requiert 11 885 991 195 FCFA, tandis que la réinsertion/réintégration nécessite 1 018 045 000 FCFA.

Pour répondre à l’urgence de soulager la souffrance des populations déplacées cette année, l’ANRAC a fixé des priorités, notamment l’accompagnement au retour, la réinsertion économique à travers la réalisation de fermes intégrées, et la mise en place de puits équipés.

Le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a exprimé sa satisfaction quant à la mise en place d’un cadre régional de suivi pour répondre aux préoccupations des acteurs. Il a souligné l’importance de renforcer la mobilisation de tous les acteurs pour assurer une mise en œuvre efficace des actions prévues, telles que le déminage, la construction d’infrastructures socio-communautaires, les activités génératrices de revenus, le dialogue communautaire et l’enregistrement des naissances.

Mor Talla Tine a assuré que l’ANRAC travaillera activement pour garantir le bon fonctionnement de ce cadre et contribuera à la mise en œuvre des recommandations établies dans son plan d’actions.


 AS – Le Dakarois Ziguinchor

Une affaire de violence conjugale secoue le tribunal de Thiès : une femme condamnée pour avoir versé du thé chaud sur son époux

Un cas de violence conjugale a ébranlé le tribunal de grande instance de Thiès, mettant en lumière les conséquences tragiques de la jalousie et de la colère non maîtrisée au sein des foyers. B. Ba, mère de quatre enfants, a été jugée pour avoir agressé son époux, L. Badji, lors d’une dispute houleuse motivée par de simples soupçons d’infidélité.

Les faits remontent au jour où B. Ba a surpris son mari en pleine conversation téléphonique sur la terrasse de leur domicile. Prise d’une crise de jalousie, elle l’accuse immédiatement d’infidélité, déclenchant ainsi une dispute violente. Dans un accès de rage, elle verse du thé chaud sur le visage de son époux avant de lui asséner des gifles et des coups de poing.

La situation a rapidement dégénéré, forçant L. Badji à se défendre pour échapper à l’attaque de sa femme en furie. Grièvement blessé, il a dû être hospitalisé pour recevoir des soins.

Suite à cette agression, L. Badji a porté plainte contre son épouse pour coups et blessures volontaires. Devant la barre du tribunal départemental de Thiès, B. Ba a reconnu les faits, affirmant qu’elle ne pouvait tolérer le comportement de son mari dans leur propre maison.

De son côté, L. Badji a témoigné des accusations d’infidélité portées à son encontre par sa femme, ainsi que de l’agression dont il a été victime.

Après examen des témoignages et des preuves présentées, le procureur de la République a requis l’application de la loi. Le juge a déclaré B. Ba coupable et l’a condamnée à verser la somme de 300 000 F CFA à L. Badji en guise de dommages et intérêts.

Cette affaire tragique souligne l’importance cruciale de lutter contre la violence domestique et de promouvoir des relations saines et respectueuses au sein des couples.

Le Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE Exige une évaluation approfondie avant toute action gouvernementale

Le Palais de la République a accueilli ce mercredi 17 avril 2024 une session du Conseil des ministres, présidée par Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, Chef de l’État. Au cours de cette réunion, le Président a émis des directives importantes concernant la gouvernance et la gestion des affaires publiques.

Le Premier Ministre, en collaboration avec les ministres, a reçu l’injonction du Président de réaliser un bilan complet de toutes les passations de services effectuées dans les ministères. Ce rapport exhaustif, attendu avant la fin du mois d’avril 2024, devra mettre en lumière les observations et les recommandations relatives à la situation sectorielle, administrative, budgétaire et financière de chaque ministère. Cette évaluation préliminaire sera cruciale pour orienter les futures actions gouvernementales.

Le Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a également insisté, aux côtés du Premier Ministre, sur l’importance pour chaque membre du gouvernement de respecter les procédures de validation concernant les orientations politiques de l’action gouvernementale. De plus, les modalités de communication devront être rigoureusement suivies pour garantir une cohérence dans la transmission des informations et des décisions gouvernementales.

Ces mesures démontrent l’engagement du Président envers une gouvernance transparente et efficace, mettant l’accent sur la responsabilité, la collaboration et la prise de décision éclairée. En demandant une évaluation approfondie avant toute action gouvernementale majeure, le Chef de l’État vise à garantir une gestion responsable et efficiente des affaires de l’État, dans l’intérêt supérieur de la nation sénégalaise.

Le Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE : Création d’une Direction des Affaires Religieuses et de l’Insertion des Diplômés de l’Enseignement Arabe

Lors du Conseil des ministres qui s’est tenu ce mercredi 17 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, une annonce majeure a été faite. Le Président de la République a informé le Conseil de la création d’une nouvelle entité au sein de la Présidence : la Direction des Affaires Religieuses et de l’Insertion des Diplômés de l’Enseignement Arabe.

Cette nouvelle direction, composée du Bureau des Affaires Religieuses et du Bureau de l’Insertion des Diplômés de l’Enseignement Arabe, a pour vocation de traiter les questions relatives aux affaires religieuses ainsi que de faciliter l’insertion professionnelle des diplômés de l’enseignement arabe.

Cette initiative reflète l’engagement du Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE envers la promotion de l’éducation et la gestion des enjeux religieux dans le pays. Elle vise également à répondre aux besoins spécifiques des diplômés de l’enseignement arabe en matière d’intégration professionnelle.

La création de cette direction marque une étape importante dans la gouvernance du pays et démontre la volonté du gouvernement de prendre en charge les défis éducatifs et religieux de manière structurée et efficace.

En résumé, la mise en place de la Direction des Affaires Religieuses et de l’Insertion des Diplômés de l’Enseignement Arabe illustre l’engagement du Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE envers le développement socio-économique du pays et le renforcement du vivre-ensemble dans un contexte de diversité religieuse.

Le président Bassirou Diomaye Faye annonce une journée nationale de dialogue sur la réforme de la justice

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a franchi une nouvelle étape dans son engagement en faveur de la réforme judiciaire. Annoncée lors de son discours à la Nation le 3 avril, la veille de la fête de l’indépendance, cette initiative prendra forme lors d’une « journée du dialogue national » prévue pour le 28 mai prochain.

Lors du Conseil des ministres de ce mercredi 17 avril, le président Faye a chargé le Premier ministre de prendre toutes les mesures nécessaires pour l’organisation de cet événement d’envergure. La journée du dialogue national aura pour thème central « La réforme et la modernisation de la justice ».

Cette initiative marque un pas significatif vers la concrétisation des ambitions de réforme judiciaire du président Faye, mettant l’accent sur la modernisation du système judiciaire sénégalais. En encourageant le dialogue et la participation de divers acteurs de la société, cette journée offre une plateforme pour discuter des défis actuels du système judiciaire et explorer des solutions innovantes pour l’améliorer.

Le choix de placer la réforme de la justice au cœur de cette journée nationale de dialogue témoigne de l’importance que le président Faye accorde à cette question cruciale pour l’État de droit et la démocratie au Sénégal. En mobilisant les ressources et les expertises nécessaires, le gouvernement vise à instaurer un système judiciaire plus efficace, transparent et accessible pour tous les citoyens.

Cette journée du dialogue national offre une opportunité précieuse pour les citoyens, les représentants de la société civile, les professionnels du droit et les responsables politiques de contribuer activement au processus de réforme de la justice et de participer à la construction d’un Sénégal plus juste et équitable.

Macky Sall, ancien président du Sénégal, entame son rôle d’envoyé spécial pour le Pacte de Paris

Après avoir cédé le pouvoir à son successeur, Bassirou Diomaye Faye, le président sortant du Sénégal, Macky Sall, se lance dans une nouvelle mission en tant qu’envoyé spécial pour le Pacte de Paris pour les Peuples et les Planètes (4P). Cette initiative vise à promouvoir les objectifs de développement durable et à sensibiliser sur les enjeux environnementaux à l’échelle mondiale.

Sall a récemment rencontré des hauts responsables internationaux pour discuter de son rôle et des efforts à entreprendre dans le cadre du 4P. Après un entretien avec le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, le mardi 16 avril 2024, Sall s’est rendu à Washington où il a eu des discussions fructueuses avec le secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), M. Mathias Corman, le mercredi 17 avril.

Dans ses déclarations, Macky Sall a souligné l’importance du soutien de l’OCDE au secrétariat du Pacte de Paris et a exprimé sa reconnaissance envers M. Corman pour son engagement envers cette cause. Cette rencontre marque le début d’une série d’actions que Sall entreprendra dans le cadre de son nouveau rôle, visant à mobiliser les acteurs internationaux pour lutter contre le changement climatique et promouvoir un développement durable.

Le choix du Maroc comme lieu de résidence pour Sall et sa famille après son départ de la présidence souligne l’engagement continu de l’ancien chef d’État envers les questions environnementales et son désir de contribuer activement à la réalisation des objectifs du Pacte de Paris.

Alors que Sall entame ce nouveau chapitre de sa carrière politique, son implication dans le Pacte de Paris offre une occasion précieuse de renforcer la coopération internationale et de catalyser des actions concrètes pour protéger notre planète et améliorer la vie des populations à travers le monde.

Conseil des ministres : Un décision importante du président Diomaye Faye .

le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye,  a annoncé mercredi la création, à la présidence de la République, d’une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’enseignement arabe, a appris le journal  » le Dakarois .sn de source officielle.

Le chef de l’Etat en a fait l’annonce, mercredi, lors du conseil des ministres.

Selon le communiqué sanctionnant cette réunion hebdomadaire du gouvernement, cette direction est composée du Bureau des affaires religieuses et du Bureau de l’insertion des diplômés de l’enseignement arabe.

Le scandaleux cas d’une femme accusée d’avoir manipulé le corps de son oncle décédé pour retirer de l’argent

Au Brésil, une affaire choquante a récemment ébranlé la communauté, mettant en lumière la sombre réalité de l’avarice humaine et du manque de respect pour les défunts. Erika de Souza Vieira Nunes, une femme résidant à Rio de Janeiro, est sous les feux des projecteurs pour son acte impensable : avoir tenté de manipuler le corps de son oncle décédé afin de retirer de l’argent de son compte en banque.

Les faits se sont déroulés dans une succursale d’Itau Unibanco, où Mme Nunes a été capturée par les caméras de surveillance en train de manipuler la main et la tête de son défunt oncle assis dans un fauteuil roulant. Son objectif était clair : obtenir sa signature sur un chèque afin de retirer la somme de 17 000 reais, équivalant à environ 3 000 euros.

Ce comportement déplorable a été découvert par le personnel de la banque, qui a rapidement alerté les autorités. La police est intervenue sur les lieux pour confirmer le décès de l’oncle, âgé de 68 ans, malgré les affirmations mensongères de Mme Nunes prétendant qu’il était simplement affaibli lorsqu’elle l’avait emmené à la banque.

Cette affaire soulève des questions fondamentales sur la moralité et le respect dû aux défunts. Manipuler le corps d’un être cher après son décès pour des gains financiers est non seulement moralement répréhensible, mais c’est aussi une violation de la dignité humaine et des principes les plus élémentaires de décence.

Les actions de Mme Nunes pourraient avoir des conséquences légales graves, notamment des accusations de détournement de fonds et de diffamation de cadavre. Il est impératif que la justice suive son cours dans cette affaire pour garantir que de tels comportements ne restent pas impunis.

En fin de compte, cette affaire nous rappelle l’importance de traiter les défunts avec respect et dignité, et elle met en lumière les profondeurs troublantes auxquelles certaines personnes sont prêtes à descendre par cupidité.

Tragique Suicide à Keur Massar : Un Peintre Retrouvé Pendu

Une onde de choc a secoué la communauté de Keur Massar suite au tragique suicide du peintre Mamadou M., qui s’est donné la mort par pendaison. Âgé de 44 ans, il vivait seul dans une maison où le propriétaire lui avait prêté une chambre, laissant derrière lui une lettre d’adieu poignante adressée à sa famille.

Le drame s’est déroulé hier mardi, lorsque le corps sans vie de Mamadou M. a été découvert au bout d’une corde attachée aux grilles du patio, selon des informations relayées par Seneweb. Alertés par cette macabre découverte, les gendarmes de la brigade de recherches (BR) de Keur Massar se sont rapidement rendus sur les lieux pour procéder aux constats d’usage.

Après les formalités nécessaires, la dépouille a été transférée à la morgue de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff en vue d’une autopsie afin de déterminer les circonstances exactes du décès. L’enquête préliminaire a révélé que Mamadou M., originaire de Sédhiou, avait laissé une lettre d’adieu dans sa chambre avant de commettre l’irréparable.

Cette tragédie a plongé la communauté dans une profonde consternation, suscitant des interrogations sur les raisons qui ont poussé Mamadou M. à mettre fin à ses jours. Les autorités locales ont exprimé leurs condoléances à la famille endeuillée et ont promis de poursuivre l’enquête pour comprendre les motifs de ce geste désespéré.

Le tragique destin de Mamadou M. rappelle la nécessité d’accorder une attention particulière à la santé mentale et au bien-être émotionnel des individus, soulignant l’importance de fournir un soutien adéquat aux personnes en détresse psychologique.

Tragédie sur un chantier à Keur Massar : Un maçon trouve la mort dans des circonstances déchirantes

Un drame s’est déroulé sur un chantier de construction à Keur Massar, plongeant la communauté du bâtiment dans la consternation. Un maçon a perdu la vie dans des circonstances déchirantes, mettant en lumière les risques inhérents au métier et l’importance cruciale de la sécurité sur les lieux de travail.

Selon des sources proches de l’enquête rapportées par Seneweb, le tragique incident s’est produit après une intense activité au deuxième étage d’un immeuble en chantier. Après des heures de labeur, le maçon aurait trouvé un moment de repos et s’est endormi sur son lieu de travail.

Au réveil, alors qu’il tentait de rejoindre le rez-de-chaussée en empruntant les escaliers, le maçon aurait chuté accidentellement, ce qui lui aurait été fatal. Les circonstances exactes de l’accident restent encore à déterminer, mais cette tragédie a laissé une famille en deuil et un chantier bouleversé.

Les autorités locales ont rapidement réagi à cet événement en envoyant sur place les gendarmes de la brigade territoriale de Keur Massar. Leur intervention a permis de constater les faits et d’ouvrir une enquête afin de faire la lumière sur les circonstances de ce drame et d’établir d’éventuels manquements à la sécurité sur le chantier.

Le corps sans vie du maçon a été pris en charge par les pompiers et transféré à la morgue, tandis que l’enquête se poursuit pour comprendre les tenants et les aboutissants de cette tragédie. Cet incident rappelle cruellement les dangers auxquels sont exposés les travailleurs du bâtiment et souligne l’urgence de renforcer les mesures de sécurité sur les chantiers de construction pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Le président sénégalais entame sa première visite officielle en Mauritanie pour renforcer les relations bilatérales

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, se rendra en Mauritanie pour sa première visite officielle à l’étranger depuis son investiture. Cette visite, prévue pour le jeudi 18 avril 2024, marque une volonté du nouveau chef de l’État de consolider les liens historiques entre le Sénégal et ses voisins, en particulier la Mauritanie. L’objectif est de passer en revue la coopération entre les deux pays, qui s’étend à divers secteurs tels que la pêche, l’exploitation des hydrocarbures, l’agriculture et les échanges commerciaux.

Le secteur de la pêche occupe une place centrale dans la coopération entre le Sénégal et la Mauritanie. Un accord de pêche a été signé, autorisant notamment 500 pirogues de sennes tournantes à pêcher dans les eaux mauritaniennes, ce qui témoigne de l’importance de cette activité pour les deux nations. Par ailleurs, des protocoles d’accord ont été établis pour faciliter l’activité des pêcheurs et garantir la satisfaction des demandes nationales en matière de produits de la mer.

Dans le domaine de l’agriculture, un protocole d’accord a été signé pour renforcer la collaboration entre les services chargés de la lutte contre les ennemis des cultures transfrontaliers. De plus, la coopération dans le domaine de l’élevage, notamment pour l’approvisionnement du Sénégal en moutons pour la fête de la Tabaski, constitue un autre aspect important des échanges entre les deux pays.

L’un des sujets principaux de discussion sera l’accord d’exploitation du gisement de gaz du Grand Tortue Ahmeyin (GTA), situé à cheval sur la frontière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie. Malgré des retards, ce projet revêt une importance stratégique pour les deux pays. Le président Faye a exprimé son engagement à réexaminer tous les contrats d’exploitation des ressources pétrogazières du Sénégal, soulignant ainsi l’importance accordée à la transparence et à la responsabilité dans ce domaine.

En outre, les discussions porteront sur d’autres aspects de la coopération bilatérale, notamment l’interconnexion électrique entre les deux pays, la coopération dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, ainsi que la coopération douanière et militaire.

Cette visite constitue une étape importante dans le renforcement des relations entre le Sénégal et la Mauritanie et témoigne de l’engagement des deux pays à promouvoir la coopération et le développement mutuel dans divers domaines.

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 17 AVRIL 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 17 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses sincères remerciements au Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou MBACKE et au Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar SY Mansour pour l’accueil chaleureux, les prières formulées à l’occasion de ses visites de courtoisie et les cadeaux de grande valeur et de haute portée symbolique le lundi 15 avril 2024, respectivement à Touba et à Tivaouane.

Le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il poursuivra ses déplacements dans les autres cités et foyers religieux du Sénégal, en vue de prendre en compte d’une part, leur modernisation en termes d’infrastructures de base (voirie, eau, assainissement, électricité, téléphonie…) et d’autres part, de réaffirmer son engagement constant à améliorer la vie communautaire et religieuse pour un Sénégal juste et prospère dans la paix, la stabilité et la concorde nationale.

Le Président de la République a aussi informé le Conseil qu’il a créé à la Présidence de la République une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’Enseignement Arabe (composé du Bureau des affaires religieuses et du Bureau de l’insertion des diplômés de l’enseignement arabe).

Suite à la mise en place du Gouvernement le 05 avril 2024, le Chef de l’Etat a informé que l’Inspection générale d’Etat va dresser un pré-rapport et un rapport définitif sur chaque passation de services.

En attendant, le Président de la République a demandé au Premier Ministre, en liaison avec les ministres, de faire le point sur toutes les passations de services effectuées dans les ministères et d’élaborer, avant fin avril 2024, un rapport exhaustif sur les constats et les propositions relatives à la situation sectorielle, administrative, budgétaire et financière dans chaque ministère, avant toute initiative ou action gouvernementale d’envergure.

Le Président de la République a insisté, avec le Premier Ministre, sur l’impératif, pour chaque membre du gouvernement, de suivre les procédures fondamentales de validation concernant les orientations politiques de l’action gouvernementale, ainsi que les modalités de communication indiquées à cet effet.

Le Chef de l’Etat a demandé, dès lors, au Premier Ministre de veiller en permanence au respect strict des règles de pilotage, de conception, d’exécution, de coordination et de suivi-évaluation de l’action gouvernementale et des politiques publiques en particulier.

S’agissant de la supervision et de l’évaluation des politiques et programmes publics, en cohérence avec les dispositifs institutionnels relevant des prérogatives du Premier Ministre, le Président de la République a informé le Conseil de la création à la Présidence de la République, d’un Bureau d’Intelligence et de Prospective Economique (BIPE), ainsi que d’un bureau de suivi-évaluation des projets et programmes qui va assurer le monitoring des directives présidentielles et du PROJET.

Le Président de la République a insisté sur l’urgence de finaliser le plan d’action du gouvernement avec un agenda précis de réalisation des objectifs de souveraineté dans les domaines économique, culturel, sécuritaire, alimentaire, monétaire, numérique et pharmaceutique.

Le Chef de l’Etat a demandé au Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, de finaliser avant le 15 mai 2024, un projet de loi sur la protection des lanceurs d’alerte. Dans le même sillage, il a ordonné, au-delà des audits et des missions périodiques de vérifications dans les ministères, l’organisation annuelle de missions de contrôle dans les institutions constitutionnelles.

D’ores et déjà, le Président de la République a instruit l’Inspection Générale d’Etat de mener une mission de contrôle des services de la Présidence de la République dans les meilleurs délais. Le Président de la République a notamment ordonné la publication des rapports de la Cour des Comptes, de l’Inspection générale d’Etat et de l’OFNAC des cinq (5) dernières années (2019, 2020, 2021, 2022 et 2023).

Le Chef de l’Etat est revenu sur la politique de transformation de l’Administration publique. Il a rappelé à cet effet les principes partagés du « JUB, JUBAL, JUBANTI », afin de bâtir une Administration performante au service des Sénégalais et des intérêts du Sénégal. C’est le sens de sa lettre n° 00807/PR/SP du 08 avril 2024 adressée aux fonctionnaires et agents de l’Administration du Sénégal.

Dans cet esprit, il a demandé au Premier Ministre de préparer un projet de décret relatif à l’appel à candidatures pour certaines hautes fonctions dans les secteurs public et parapublic. Le Président de la République a demandé également au Premier Ministre et au Ministre en charge de la Fonction publique de finaliser, dans les meilleurs délais, un projet de loi relatif à l’accès à la fonction publique, en vue d’assurer l’égalité des chances d’accès aux emplois et fonctions dans l’administration publique. Le Chef de l’Etat a aussi invité le Premier Ministre à préparer la tenue de la Journée du Dialogue national le 28 mai, sur le thème prioritaire de «la Réforme et la Modernisation de la Justice ».

Il a, par ailleurs, demandé au Premier Ministre et aux membres du Gouvernement de veiller à la sécurisation des données dans le secteur public, à la Présidence de la République, à la Primature et dans les Ministères en particulier. A ce sujet, le Président de la République a invité le Ministre en charge du Numérique à présenter prochainement en Conseil des Ministres, un projet de loi d’orientation sur les données et leur sécurisation conformément à la politique de promotion de la souveraineté numérique.

Abordant la question de l’accès à l’eau potable dans les centres urbains et en milieu rural, qui demeure une préoccupation majeure des populations, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de tenir un Conseil interministériel sur le secteur hydraulique afin de lui faire des propositions urgentes visant notamment l’accélération des réalisations des projets hydrauliques (forages, châteaux d’eau, réseaux…), l’évaluation des délégations de service public de l’eau potable en milieux urbain et rural, l’évaluation du système de tarification de l’eau et l’adoption d’un grand programme national consolidé d’accès à l’eau potable.

Le Chef de l’Etat a décidé de la création d’une Autorité de Régulation du Secteur de l’Eau pour améliorer la gouvernance de l’eau au Sénégal. Le Président de la République est revenu sur la situation académique, budgétaire, financière et sociale dans les universités du Sénégal qui, souligne-t-il, appelle à un suivi soutenu de la part du Gouvernement.

Le Chef de l’Etat a demandé à ce sujet au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de faire, en rapport avec la Conférence des Recteurs, la situation 3 globale dans les universités publiques et de proposer un plan de relance des activités académiques et de gestion des urgences sociales dans l’Enseignement supérieur. Le Président de la République a demandé au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de procéder à un audit rapide du contrat d’affermage entre l’Etat du Sénégal (SONES) et SEN’EAU et du contrat de performances Etat-SONES-SEN’EAU, d’engager l’évaluation des Partenariats Publics Privés (PPP) et de l’ensemble des contrats de délégation de service public de l’eau potable en milieux urbain et rural avec un ciblage spécial sur les projets de dessalement des Mamelles et de la Grande Côte développés par la SONES avec la JICA et ACWA POWER.

Le Chef de l’Etat a demandé au Ministre des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires de faire le point sur le dossier de la concession des chantiers navals de DakarNave, l’évaluation de ses activités et des mesures prises par l’Etat avant la fin de la concession prévue en juin 2024, l’édification du Port multifonction de Ndayane avec DPWorld et de procéder à la revue de tous les projets et contrats dans le secteur maritime et portuaire.

Le Président de la République a demandé, en ce sens, la tenue d’un conseil interministériel spécial sur les infrastructures maritimes et portuaires. Au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il effectuera sa première visite, hors du Sénégal en République Islamique sœur de Mauritanie, le jeudi 18 avril 2024 avant de se rendre en République sœur de Gambie le samedi 20 avril 2024.

Avec ces visites, le Président de la République entend s’inscrire dans la continuité du renforcement des liens historiques de bon voisinage et de brassage socio-culturel entre ces pays et le Sénégal. En outre, le Chef de l’Etat a fait part au Conseil qu’il envisage de rendre visite à ses autres homologues du voisinage immédiat. Il a, enfin, saisi l’occasion pour engager l’ensemble du Gouvernement à veiller particulièrement au maintien et au renforcement des relations cordiales que notre pays entretient avec ses voisins.

Dans sa communication, le Premier Ministre a fait part au Président de la République de la démarche d’élaboration du plan d’action du Gouvernement. Pour ce faire, chaque ministère devra lui soumettre sous huitaine un plan sectoriel.

Conformément aux instructions du Chef de l’Etat, le Premier Ministre a annoncé la tenue d’un séminaire gouvernemental les 27 et 28 avril 2024. Le Premier Ministre a enfin informé de la tenue prochaine des réunions interministérielles suivantes :

– un Conseil interministériel consacré à la préparation de la Tabaski 2024 ;

– un Conseil interministériel consacré à la campagne de production agricole 2024 ;

– un Conseil interministériel consacré à la préparation de l’hivernage ;

– un Conseil interministériel consacré à la préparation des examens et concours ;

– une réunion interministérielle de suivi des engagements du Gouvernement dans le cadre de la préparation du pèlerinage à la Mecque, édition 2024.

Enfin, le Ministre du Travail de l’Emploi et des Relations avec les Institutions a fait une communication sur les préparatifs de la fête du travail 2024.

Fait à Dakar, le 17 avril 2024 Le Ministre de la Formation Professionnelle,

Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE

Kaolack : Les volontaires communautaires des classes préparatoires à l’élémentaire affichent leurs désarrois . Ces derniers tirent sur le PIPADHS et décrètent une grève illimitée à partir de jeudi.

Les volontaires communautaire de kaolack étaient face à la presse ce mercredi pour se prononcer sur les maux auxquels ils font face dans le cadre de leurs activités professionnelles . Selon eux ils s’agit non respect des engagements de certaines collectivités territoriales et du projet investir dans les premières années pour le développement humain au Sénégal (PIPADHS), les volontaires communautaires des classes préparatoires à l’élémentaire 
sont montés au créneau pour alerter les autorités.  » Nous les enseignants volontaires communautaires à travers le pays nous sommes plus de 2200 volontaires répartis dans 7 régions. Nous  décidons de décréter à partir de ce jeudi une grève illimitée. En effet , nous dénonçons   la démarche du PIPADHS et du gouvernement qui, à travers un décret nous a refusé de faire les examens professionnels » a expliqué Abdou Khadre Sène , coordonnateur national de ces volontaires communautaires. Nous sommes restés pendant 9 mois sans salaires. Le PIPADHS n’a pas respecté tous ses engagements avec les enseignants communautaires. Il était prévu de prendre des effectifs de 30 jeunes élèves mais nous sommes allés jusqu’à 50 apprenants par classe afin de faire bénéficier le maximum de jeunes à leur droit d’aller à l’école et de suivre un enseignement de qualité a t-il ajouté.

Kaolack : Les volontaires communautaires des classes préparatoires à l'élémentaire affichent leurs…

Kaolack : Les volontaires communautaires des classes préparatoires à l'élémentaire affichent leurs…

Mariama Massaly correspondante à kaolack.

Kahone : un mort et quatre blessés dans un accident de la circulation

Mercredi, un tragique accident de la route a endeuillé la commune de Kahone, entraînant la perte d’une vie et blessant quatre autres personnes. La collision, survenue vers 4 heures du matin, impliquait un camion gros porteur et un tricycle, sur la route nationale n°1, à proximité de l’aérodrome de Kanda.

La victime, qui se trouvait à bord du tricycle au moment de l’impact, a malheureusement perdu la vie sur le coup. Les quatre autres personnes impliquées dans l’accident ont été grièvement blessées et ont été rapidement évacuées vers le centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass pour recevoir des soins médicaux d’urgence.

Le corps de la victime a été transporté à la morgue de l’établissement de santé pour les procédures nécessaires.

Le camion gros porteur impliqué dans l’accident était immatriculé dans un pays voisin, ce qui soulève des questions sur les circonstances exactes de l’accident. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de cet événement tragique et pour faire toute la lumière sur les responsabilités éventuelles.

Cet accident tragique rappelle une fois de plus l’importance de la prudence et du respect des règles de sécurité routière pour éviter de telles catastrophes et préserver des vies précieuses sur nos routes.

Le Fouta dans « LE PROJET » : Une erreur à corriger ! (Par Mamoudou Ibra Kane)

Le journaliste Mamoudou Ibra Kane a récemment adressé des recommandations au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, concernant des erreurs présumées dans son livre-programme intitulé « LE PROJET », notamment en ce qui concerne le Fouta.

Dans une publication sur les réseaux sociaux, Kane a exprimé son intérêt pour le livre-programme de Faye et a particulièrement attiré l’attention sur un chapitre qui aborde la création de « pôles-région » dans le cadre d’une politique de décentralisation économique. Cependant, il a noté une erreur dans le découpage du Fouta (Matam) en deux entités distinctes entre le Waalo et le Ferlo, une proposition qui a suscité des critiques et des interrogations.

Originaire de la région naturelle de Kasamäs, Kane a souligné les implications potentielles de ce découpage, notamment en ce qui concerne l’unité et l’identité historique et socioculturelle du Fouta. Il a également évoqué le rôle du Premier ministre Ousmane Sonko, chargé de conduire la politique de la Nation, et a appelé à une révision de cette proposition afin de mieux refléter les réalités géographiques et socioculturelles de la région.

Kane a salué les visites du président Faye aux Khalifes généraux des mourides et des tidianes, soulignant l’importance du dialogue avec les leaders religieux dans l’élaboration des politiques publiques. Il a également exprimé sa satisfaction à l’égard des premiers déplacements du chef de l’État en Mauritanie et en Gambie, soulignant l’importance des relations avec les pays voisins.

En résumé, Kane a appelé à la correction rapide des erreurs présumées dans « LE PROJET » afin de garantir la pertinence et l’efficacité des politiques proposées, tout en soulignant l’importance du dialogue et de la collaboration avec les acteurs régionaux et religieux dans le processus décisionnel.

Abdoul Mbaye demande une enquête sur l’acquisition de la chaloupe Dakar – Gorée

L’ancien Premier ministre du Sénégal, Abdoul Mbaye, a récemment soulevé des préoccupations concernant l’acquisition de la nouvelle chaloupe « Joseph Ndiaye », qui relie Dakar à l’île de Gorée. Les révélations du journal Yoor Yoor ont alimenté la controverse sur la véritable nature de cette acquisition, incitant Mbaye à demander une enquête approfondie.

Dans un message publié sur son compte X, Abdoul Mbaye a exprimé sa préoccupation quant aux risques potentiels associés à l’utilisation de la chaloupe. Il a souligné l’importance d’une enquête indépendante sur les circonstances entourant l’acquisition de la chaloupe, en réponse aux réserves émises par les services techniques maritimes nationaux.

La chaloupe « Joseph Ndiaye » a été réceptionnée le 25 janvier 2024 et a effectué son premier voyage entre Dakar et Gorée le 3 mars dernier. Cependant, les révélations de Yoor Yoor remettent en question la véracité de la présentation de la chaloupe comme neuve, laissant entendre qu’elle pourrait être une vieille embarcation repeinte.

Ces allégations ont suscité des inquiétudes quant à la sécurité des passagers et à l’intégrité du processus d’acquisition. Dans ce contexte, Abdoul Mbaye a insisté sur la nécessité d’une enquête approfondie pour établir les faits et garantir la sécurité des voyageurs empruntant cette liaison maritime emblématique.

L’appel de Mbaye met en lumière l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des ressources publiques, ainsi que dans la préservation de la sécurité des citoyens. La réponse des autorités compétentes à cette demande d’enquête sera cruciale pour restaurer la confiance du public dans l’intégrité des institutions et assurer la sûreté des voyages maritimes dans la région.

Le PDS dépose une plainte contre Direct News pour diffamation

Une querelle médiatique éclate entre le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et le quotidien Direct News, prenant une tournure judiciaire après le dépôt d’une plainte par le PDS. Le parti accuse Direct News de diffuser des allégations diffamatoires visant à ternir l’image du parti et de ses principaux dirigeants.

Cette plainte, adressée au Procureur, fait suite à la publication du numéro 1249 de Direct News daté du lundi 15 avril 2024. Le PDS dénonce des accusations sans fondement concernant l’implication supposée de son candidat Karim Meissa WADE et de plusieurs responsables du parti dans des démarches visant à obtenir des postes ministériels auprès du Premier Ministre Ousmane SONKO.

Le PDS soutient qu’aucun de ses membres n’a engagé de pourparlers ou soumis de CV pour des postes ministériels au sein du gouvernement. Le parti affirme son innocence et son désengagement total des actions prétendument entreprises par Direct News.

La plainte déposée auprès du Procureur met en lumière les tensions croissantes entre le monde politique et les médias, soulignant l’importance du respect de l’éthique journalistique et de la responsabilité dans la diffusion de l’information.

Le PDS attend désormais une réponse diligente du Procureur et espère que la justice sera rendue dans cette affaire, tout en réaffirmant son engagement envers la vérité et la justice.

Politique énergétique mondiale : L’avis de l’expert en énergie renouvelable Goumba Fall

L’expert en énergie renouvelable, Goumba Fall, lance un avertissement sur les risques d’une nouvelle crise énergétique mondiale au cours des cinq prochaines années. Selon lui, les compagnies pétrolières et gazières occidentales retirent des fonds du secteur et refusent d’investir en raison des mesures prises par les autorités, ce qui pourrait entraîner une crise énergétique d’ampleur.

Dans ses analyses, Goumba Fall critique la politique énergétique de Washington, qu’il estime défavorable à de nombreux pays et alimentant la crise énergétique mondiale. Il souligne que les tentatives américaines de sanctionner les exportations d’hydrocarbures de la Russie ont déséquilibré les marchés de l’énergie en Europe et en Afrique, sans impact significatif sur la Russie elle-même.

Selon lui, la consommation mondiale d’énergie devrait augmenter de 4 % en 2024, mais il doute que l’industrie des énergies renouvelables promue par Washington, notamment en Afrique, puisse compenser cette hausse. Les coûts élevés des infrastructures nécessaires et la réduction de la production d’énergie hydroélectrique due au changement climatique rendent cette éventualité peu probable.

Goumba Fall cite des déclarations d’experts européens reconnaissant la futilité et le danger des sanctions américaines. Il mentionne notamment les propos du député irlandais au Parlement européen, Mick Wallace, soulignant les dommages causés aux citoyens de l’Union européenne par les sanctions. De même, l’eurodéputé allemand Markus Backheit a affirmé que les sanctions américaines ont failli dérailler les objectifs de l’Allemagne en matière de résolution de la crise climatique.

Cette situation, selon Goumba Fall, a conduit à une réouverture des centrales électriques au charbon en Allemagne, entraînant une fragmentation du marché et des difficultés pour financer le développement d’autres industries.

En conclusion, Goumba Fall met en garde contre les conséquences néfastes de la politique énergétique actuelle et appelle à une réévaluation des approches pour garantir un approvisionnement énergétique stable et durable à l’échelle mondiale.

5 milliards en billets noirs saisis à Goudomp : « Le Sénégal, base arrière des terroristes » (Colonel Sankoung Faty)

Les saisies de faux billets se multiplient au Sénégal, mettant en lumière le rôle croissant du pays dans le trafic de faux-monnayeurs. Après une saisie de plus de 3 milliards de billets noirs à Thiès en début d’année 2024, une autre beaucoup plus importante, estimée à 5 milliards de billets noirs, a été opérée hier mardi 16 avril à Goudomp, dans la région de Sédhiou, illustrant l’ampleur croissante du phénomène.

Selon le Colonel de gendarmerie à la retraite, Sankoung Faty, l’idée que cette présence de faux-monnayeurs à Goudomp soit liée à la campagne de vente de noix de cajou est erronée. Il estime que ces trafiquants ne sont pas au bas niveau de l’échelle de la criminalité, mais qu’ils font partie d’une économie criminelle développée au Sénégal, qui constitue une base arrière pour les terroristes.

« Le Sénégal est entouré de pays instables qui font transiter leur économie via le Sénégal pour financer leurs activités de terreur », analyse-t-il. Il souligne que les forces de défense et de sécurité se sont formées, équipées et spécialisées pour contrer ces bandes qui évoluent dans le faux monnayage, la cybercriminalité, le trafic de drogue et le trafic d’armes.

Cette saisie rappelle l’affaire de l’ex-député Seydina Fall alias Bougazelli en 2019, arrêté pour trafic présumé de faux-billets. Depuis lors, le phénomène n’a cessé de prendre des proportions galopantes, mettant en lumière les défis croissants auxquels est confronté le Sénégal dans la lutte contre le crime organisé et le financement du terrorisme.

Apaisement politique au Sénégal: Macky Sall avait abrogé le décret de dissolution du Pastef

Dans un geste visant à apaiser les tensions politiques, le président sénégalais Macky Sall a pris la décision d’abroger le décret de dissolution du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail et l’éthique (Pastef). Cette mesure intervient seulement trois jours après l’élection du nouveau président Bassirou Diomaye Faye.

Le décret présidentiel, codifié 2024-830, a été signé dans le cadre d’une démarche visant à renforcer la cohésion nationale et à instaurer un climat de calme dans le pays. Selon le rapport de présentation du décret, cette décision s’inscrit dans une volonté de favoriser l’apaisement du climat politique et social.

Il convient de noter que les circonstances ayant conduit à la dissolution du Pastef ont été prises en compte dans la loi d’amnistie adoptée le 13 mars 2024. Cette loi a permis de réexaminer les mesures prises à l’encontre du parti d’Ousmane Sonko, notamment la dissolution prononcée par décret en date du 31 juillet 2023.

À l’époque, le Pastef avait été dissous pour « méconnaissance de ses obligations » en vertu de la Constitution et des lois régissant les partis politiques. Cette décision avait été prise après l’inculpation et la détention du leader du Pastef, suite à des accusations d' »appels à l’insurrection et complot ».

L’abrogation du décret de dissolution du Pastef représente un pas significatif vers la réconciliation politique au Sénégal. Elle reflète également la volonté du gouvernement de favoriser un dialogue constructif entre les différentes forces politiques du pays.

Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly : « Macky Sall m’a appelé et m’a demandé de ne pas soutenir Amadou Ba »

Après les accusations portées par certains membres de l’APR à l’encontre de Macky Sall, accusé d’avoir entravé la campagne présidentielle d’Amadou Ba, c’est désormais Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly qui fait des révélations fracassantes. Selon le député, le président Macky Sall l’a personnellement contacté pour lui demander de ne pas soutenir Amadou Ba.

« Quand j’ai décidé de soutenir Amadou Ba à la Présidentielle, Macky Sall m’a appelé et m’a demandé de ne pas le faire », a-t-il affirmé lors d’une intervention sur la Sen TV. Malgré cette intervention directe du président de la République de l’époque, le parlementaire a maintenu son soutien à Amadou Ba, qui finira par être battu par Bassirou Diomaye Faye.

Cette déclaration de Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly vient s’ajouter à une série de tensions et de controverses au sein de l’APR, mettant en lumière des divisions internes au sein du parti au pouvoir. Ces révélations soulèvent également des questions sur l’influence et le contrôle exercés par le président sur les choix des membres de son parti, ainsi que sur la démocratie interne au sein de l’APR.

Alors que le paysage politique sénégalais continue d’évoluer, ces révélations soulignent l’importance des alliances politiques et des dynamiques internes qui peuvent influencer les résultats électoraux.

Décentralisation du pouvoir au Sénégal : Une nécessité pour le développement régional

La question de la centralisation du pouvoir à Dakar suscite des débats passionnés quant à l’équilibre du développement au Sénégal. Les experts soulignent une concentration excessive du pouvoir dans la capitale, dénonçant une centralité étouffante qui freine le développement des régions. Une répartition plus équitable du pouvoir pourrait constituer une rupture significative avec le statu quo, permettant aux acteurs locaux de revitaliser leurs territoires avec légitimité et moyens.

La dispersion du pouvoir envisagée pourrait résoudre plusieurs problématiques, telles que les retards de développement et la concentration des frustrations, comme l’a illustré le blocage prolongé d’un navire essentiel pour la Casamance. L’élection de présidents de région dotés de pouvoirs économiques conséquents favoriserait une gestion autonome et prospère des différentes zones du pays.

L’hyper-présidentialisme actuel au Sénégal est critiqué pour ses décisions unilatérales qui impactent toutes les sphères du développement régional. Pour contrer cette tendance, l’introduction d’un leadership régional collectif, soutenu par des ressources adéquates, permettrait de transformer chaque capitale régionale en un pôle d’opportunités distinct et compétitif. Au-delà de la décentralisation, il s’agit de réinventer un État au service des citoyens, en rupture avec l’héritage colonial et en faveur d’un développement intégré et décloisonné.

Madiambal Diagne adresse une lettre au Président Diomaye Faye pour rétablir le groupe Yavuz Selim

Dans une démarche visant à corriger une injustice subie par le groupe scolaire Yavuz Selim S.A, Madiambal Diagne, président du Conseil d’administration, a adressé une lettre au Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye. Datée du 16 avril 2024, cette lettre expose les événements ayant conduit à la fermeture soudaine et à la spoliation des établissements d’enseignement du groupe par l’État sénégalais en 2017.

En 2017, malgré la qualité reconnue de ses services et son respect des normes juridiques et administratives, l’État a décidé de fermer tous les établissements du groupe Yavuz Selim. Cette décision a eu des répercussions dramatiques sur les élèves, les parents d’élèves et le personnel éducatif, perturbant le parcours de 3 500 élèves et causant des conséquences économiques et sociales désastreuses.

De surcroît, le groupe a été privé d’un terrain de 8,5 hectares à Diamniadio, destiné à accueillir un nouveau campus éducatif. Madiambal Diagne sollicite l’intervention du Président Bassirou Diomaye Faye pour rétablir le groupe Yavuz Selim S.A dans ses droits et lui permettre de continuer à remplir sa mission éducative au Sénégal.

Il rappelle également que le Président Bassirou Diomaye Faye avait témoigné de sa solidarité envers les responsables des établissements de Yavuz Selim à Dakar et avait personnellement assisté aux réunions des parents d’élèves pendant la période de crise. De même, l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko, avait soutenu le groupe Yavuz Selim en 2017.

Engagé envers la transparence, le groupe Yavuz Selim S.A informe l’opinion publique de l’évolution de cette affaire. Madiambal Diagne espère que le Président Bassirou Diomaye Faye accueillera favorablement cette demande de réparation d’injustice et permettra ainsi au groupe Yavuz Selim de poursuivre sa noble mission éducative au Sénégal.

Le décret portant dissolution de PASTEF abrogé : Rétablissement du parti dirigé par Ousmane Sonko

Dans une décision qui marque un tournant dans le paysage politique sénégalais, le décret n° 2023-1407 du 31 juillet 2023 portant dissolution du parti politique dénommé « Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité » (PASTEF) a été abrogé officiellement.

Cette abrogation rétablit ainsi le parti dirigé par Ousmane Sonko, l’actuel Premier ministre du Sénégal, dans ses droits politiques. Cette décision intervient parmi les nombreuses prises par le Président Macky Sall avant son départ de la présidence. Le document officialisant cette abrogation a été signé le 27 mars 2024, quelques semaines après le vote du projet de loi portant amnistie.

Pour rappel, le décret initial de dissolution, portant le numéro 2023-1407 et datant du 31 juillet 2023, avait été prononcé en raison de ce qui était décrit comme une méconnaissance par le parti de ses obligations en vertu de l’article 4 de la Constitution et de l’article 4 de la loi n°81-17 du 06 mai 1981 relative aux partis politiques, modifiée par la loi n° 89-36 du 12 octobre 1989.

Le rétablissement de PASTEF dans le paysage politique sénégalais pourrait avoir des implications significatives pour la scène politique nationale. Cette décision pourrait également stimuler le débat sur la démocratie et les droits politiques au Sénégal.

Fin de cavale pour le présumé meurtrier du jeune tailleur Ndiouga Gueye à Guédiawaye

Dans une tragédie qui a secoué la banlieue de Dakar, un jeune tailleur nommé Ndiouga Gueye, âgé de seulement 32 ans, a été poignardé à mort au carrefour Baye Laye à Guédiawaye le jour de la Korité. Mais désormais, la justice semble se rapprocher de la résolution de cette affaire, car le principal suspect, un apprenti « Car rapide » du nom de P. M Cissé, a été appréhendé par les autorités.

La capture de Cissé est le résultat des efforts déployés par les éléments du commissariat de la Médina, qui l’ont arrêté à proximité du poste de police sur le canal de la Gueule-Tapée. Il est accusé d’avoir porté le coup fatal à Ndiouga Guèye, lui infligeant une blessure mortelle au thorax.

Les circonstances de ce tragique événement remontent au mercredi 10 avril 2024, lorsque Ndiouga Guèye a tenté de séparer une dispute impliquant une gérante de gargote et le présumé meurtrier. Malheureusement, son intervention a conduit à une confrontation tragique, aboutissant à sa mort lors de son transfert à l’hôpital Dalal Jam.

Le commissariat du 4e arrondissement avait rapidement lancé un avis de recherche pour retrouver le fugitif, diffusant sa photo dans tous les commissariats de la zone. Grâce à la collaboration efficace entre les forces de l’ordre et les médias, l’arrestation de Cissé a finalement été rendue possible, mettant fin à sa cavale.

La communauté de Guédiawaye est encore sous le choc de cette perte tragique, mais l’arrestation du suspect apporte un certain soulagement en permettant aux autorités de progresser dans leur enquête pour rendre justice à la mémoire de Ndiouga Guèye.

Des inondations meurtrières frappent le Pakistan, faisant au moins 65 morts

Le Pakistan est en proie à des intempéries dévastatrices qui ont engendré des inondations meurtrières et des effondrements de maisons, causant la mort d’au moins 65 personnes au cours des quatre derniers jours, selon les autorités locales. Ces précipitations, d’une intensité exceptionnelle, ont débuté en début du mois d’avril et ont dépassé de deux fois la moyenne historique pour cette période.

Les régions les plus touchées se trouvent dans la province du Khyber Pakhtunkhwa, située dans le nord-ouest du pays, où 32 personnes, dont 15 enfants, ont perdu la vie. Les habitants ont été confrontés à des crues subites et à des effondrements de maisons, les forçant à chercher refuge sur des terrains plus élevés et à construire des abris temporaires pour se protéger.

Outre les inondations, 28 personnes ont été tuées par la foudre, ajoutant au bilan déjà lourd de cette catastrophe naturelle. Les autorités météorologiques ont souligné que les niveaux de précipitations observés au cours de cette période ont largement dépassé les normales historiques, avec une augmentation de 99% par rapport aux données des 30 dernières années.

Les experts météorologiques ont également mis en avant le rôle du changement climatique dans l’intensification de ces phénomènes météorologiques extrêmes, soulignant ainsi la vulnérabilité du Pakistan face à de tels événements.

Bien que les pluies se soient calmées ces derniers jours dans la plupart des régions du pays, de nouvelles intempéries sont prévues dans les prochains jours, suscitant des craintes de nouvelles conséquences désastreuses pour les populations locales.

Le Pakistan, en tant que cinquième pays le plus peuplé au monde, est confronté à des défis majeurs en matière de gestion des risques liés au climat, comme en témoigne cette tragédie récente.

La Princesse Héritière Néerlandaise Amalia Étudie en Espagne pour des Raisons de Sécurité

La princesse héritière néerlandaise, Amalia, a choisi l’Espagne comme lieu de résidence pendant plus d’un an afin d’échapper aux menaces qui pèsent sur sa sécurité. Selon des rapports locaux, cette décision intervient alors qu’elle se prépare à jouer un rôle officiel lors d’une visite d’État aux Pays-Bas.

D’après le média public néerlandais NOS, citant des sources royales, la princesse âgée de 20 ans a vécu et étudié à Madrid pendant cette période. Son départ pour l’Espagne fait suite à des préoccupations croissantes concernant sa sécurité, alors qu’elle avait initialement envisagé de poursuivre ses études à Amsterdam.

En octobre 2022, Amalia a été contrainte d’abandonner son projet de vivre dans une résidence étudiante à Amsterdam en raison de ces craintes. Quelques semaines seulement après avoir entamé des études en politique, psychologie, droit et économie à l’université d’Amsterdam, la jeune princesse a dû revoir ses plans et retourner vivre au palais de La Haye, sous une sécurité renforcée.

Les détails précis des menaces contre Amalia n’ont pas été divulgués par les autorités néerlandaises, mais des rapports antérieurs ont suggéré que la princesse et le Premier ministre Mark Rutte avaient été mentionnés dans des communications de groupes criminels, suscitant des craintes d’enlèvement.

Malgré ces préoccupations persistantes pour sa sécurité, Amalia a pu reprendre ses études et sa vie quotidienne aux Pays-Bas grâce à des mesures de sécurité non divulguées. Actuellement, elle réside à Amsterdam.

Mercredi, la princesse fera ses premiers pas officiels lors de la visite d’État de deux jours de la famille royale espagnole aux Pays-Bas, marquant ainsi un nouveau chapitre dans sa vie publique.

Idrissa Gana Guèye en Difficulté à Everton : Son Avenir en Suspens

En 2022, le milieu de terrain sénégalais Idrissa Gana Guèye avait effectué un retour à Everton, le club anglais où il avait évolué entre 2016 et 2019, après un passage au Paris Saint Germain (PSG).

Cependant, selon les informations relayées par Walf Quotidien, la situation actuelle de « Lion » est difficile. D’après Football Insider, repris par le quotidien sénégalais, le joueur de 34 ans se retrouve dans une position délicate alors que son contrat avec Everton expire en juin prochain et qu’il n’a pas encore été contacté par ses dirigeants pour discuter d’une éventuelle prolongation.

La source rapporte également que les responsables d’Everton hésitent même à activer la clause de prolongation d’un an dans le contrat de Guèye. Cette hésitation est motivée par les difficultés financières persistantes du club, malgré les performances de l’international sénégalais qui a été un élément clé dans l’équipe dirigée par Sean Dyche, luttant une fois de plus contre la relégation en Premier League.

Il est suggéré qu’Everton envisage désormais de prendre des mesures pour se débarrasser du salaire élevé d’Idrissa Gana Guèye, même en cas de maintien en Premier League. Cette décision pourrait être motivée par la nécessité pour le club de réduire ses coûts salariaux pour faire face à ses difficultés financières.

Pour Guèye, cette incertitude quant à son avenir chez les Toffees représente un défi personnel alors qu’il cherche à assurer sa place dans le monde du football professionnel, que ce soit à Everton ou ailleurs.

Aucune Mesure Contre les Responsables de l’Ancien Pouvoir, Affirme le Porte-Parole du Gouvernement

Selon le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Sarré, aucune mesure n’a été prise jusqu’à présent à l’encontre des ministres et autres responsables de l’ancien pouvoir. Dans une déclaration relayée par L’Observateur, il souligne qu’aucune décision en ce sens ne lui a été communiquée, et qu’il n’est donc pas en mesure de confirmer l’existence de telles mesures. Il indique également qu’une clarification pourrait être apportée à l’issue du prochain Conseil des ministres.

Les propos d’Amadou Moustapha Sarré font suite à une sortie véhémente de la députée et vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY), Adji Mergane Kanouté, concernant la confiscation des passeports diplomatiques des responsables de l’ancien régime. Cette dernière a critiqué cette décision en soulignant que le passeport diplomatique est lié à la fonction et qu’une telle confiscation manquait d’élégance. Elle a également exprimé son propre désagrément face à cette situation, tout en soulignant l’importance de maintenir la dignité et la retenue dans les actions des nouvelles autorités.

Ces déclarations soulignent les tensions persistantes entre l’ancien et le nouveau régime, ainsi que les défis auxquels est confrontée la transition politique au Sénégal. Il reste à voir comment les autorités en place aborderont ces questions sensibles et maintiendront la stabilité politique et sociale dans le pays.

Khady Diéne Gaye Nomme son Équipe au Ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Culture

Khady Diéne Gaye a pris les rênes du ministère des Sports, fusionné avec les départements de la Jeunesse et de la Culture, devenant ainsi la première femme à occuper ce poste. Elle s’emploie maintenant à former son équipe, et selon les informations rapportées par Le Quotidien, elle a déjà fait son choix pour son bras droit : El Hadji Tanor Gning, Inspecteur de l’Éducation Populaire de la Jeunesse et des Sports (EPJS), qui a été nommé directeur de Cabinet.

Cette nomination revêt une signification particulière, car El Hadji Tanor Gning a déjà occupé ce poste sous l’ancien ministre Mbagnick Ndiaye, apportant ainsi une expérience précieuse à l’équipe de Khady Diéne Gaye.

Le Quotidien annonce également deux autres nominations importantes. Tout d’abord, Siré Sané, assistante de direction, a été promue Secrétaire Particulière de la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, renforçant ainsi l’équipe de direction. Ensuite, Aimée Marie Sarr Coly a été désignée assistante du nouveau directeur de Cabinet, apportant ses compétences et son soutien à ce poste clé.

Ces nominations marquent le début d’une nouvelle ère pour le ministère, sous la direction de Khady Diéne Gaye, et reflètent son engagement à former une équipe solide et compétente pour relever les défis à venir dans les domaines du sport, de la jeunesse et de la culture au Sénégal.

Rencontre Émouvante entre Mamadi Doumbouya et Macoumba Sarr : Un Lien d’Amitié Forgé dans l’Adversité

Lors de l’investiture du nouveau président sénégalais, Diomaye Faye, début avril, le président guinéen Mamadi Doumbouya a eu une rencontre des plus touchantes avec un ami de longue date, Macoumba Sarr. Les photos capturées lors de cette rencontre montrent Doumbouya, accroupi, saluant son ami assis en chaise roulante.

Les deux hommes partagent un lien profond, forgé au sein de la Légion étrangère de France, où ils ont servi en tant qu’anciens soldats. Profondément affligé de voir son ami dans cet état, Doumbouya a pris les coordonnées de Sarr et a demandé à son protocole de prendre les dispositions nécessaires pour le conduire à Conakry.

Le mercredi 10 avril, jour du Ramadan, Macoumba Sarr a été reçu par Doumbouya au Palais Mohamed V, où les deux hommes ont prié ensemble et passé du temps en compagnie l’un de l’autre.

La vie de Macoumba Sarr a pris un tournant tragique huit ans après son entrée dans la Légion étrangère, lorsqu’il est devenu paraplégique à la suite d’une blessure survenue dans l’exercice de ses fonctions. Malgré cette épreuve, il a été honoré par le président français qui lui a décerné la médaille militaire en reconnaissance de son courage et de son service à la nation.

De retour au Sénégal, Macoumba Sarr a créé la fondation « Def lou bakh » pour œuvrer dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’environnement, tout en s’engageant dans l’handisport. En 2021, il a remporté une médaille d’or au Championnat du monde militaire de cyclisme dans la catégorie handibike.

La rencontre entre Doumbouya et Sarr revêt une signification particulière, symbolisant l’amitié et la solidarité qui transcendent les frontières et les épreuves. C’est un témoignage poignant de la force des liens humains et de la capacité à surmonter les défis, même dans les moments les plus difficiles.

La Situation Délicate de Naby Keita au Werder Brême : Un Avenir Incertain

La carrière de Naby Keita au Werder Brême a récemment pris un tournant dramatique suite à son refus de participer au match contre Leverkusen, déclenchant des sanctions sévères de la part du club. Malgré son engagement à l’exemplarité et au professionnalisme, le joueur guinéen se retrouve maintenant écarté, soumis à une suspension et à une amende infligées par ses dirigeants. Cette rébellion a contraint le club allemand à durcir sa position, ajoutant un nouveau chapitre tumultueux à cette affaire médiatisée.

Après une série de blessures récurrentes, Keita peine à retrouver la forme qui l’a autrefois propulsé au rang de star montante du football. Avec seulement cinq apparitions sur le terrain cette saison, son bilan est loin de refléter ses exploits passés, notamment lors de son passage remarqué à Liverpool où il a contribué à remporter la Ligue des champions en 2019. Cette suspension vient s’ajouter à une saison déjà difficile, voire cauchemardesque, pour le joueur.

Le Werder Brême a pris une mesure radicale en reléguant Naby Keita à un entraînement isolé du groupe professionnel, signalant ainsi une rupture dans la relation entre le club et le joueur. Alors que son contrat court jusqu’en 2026, l’avenir de Keita au Werder Brême semble incertain. Des discussions sont prévues à la fin de la saison, laissant entrevoir la possibilité d’un départ, bien que rien ne soit encore officiellement annoncé. Il semble probable que le milieu de terrain doive chercher à relancer sa carrière qui stagne après un retour en Bundesliga qui ne répond pas aux attentes suscitées par ses performances passées.

Dans ce contexte délicat, l’avenir de Naby Keita reste en suspens, alors que les spéculations et les interrogations entourent son prochain chapitre dans le monde du football professionnel.

Communiqué du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation : Paiement des Allocations d’Études pour Mars 2024

Le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) tient à informer l’ensemble des étudiants des établissements publics d’enseignement supérieur que le paiement des allocations d’études pour le mois de mars 2024 a déjà commencé.

Conformément à notre engagement envers le soutien financier des étudiants, les allocations d’études sont désormais disponibles depuis le mardi 16 avril. Nous encourageons tous les bénéficiaires à vérifier rapidement la disponibilité de leurs allocations et à effectuer les démarches nécessaires pour les percevoir.

Nous tenons à souligner l’importance de ces allocations dans le soutien des étudiants dans leur parcours académique. Elles visent à alléger les charges financières liées aux études et à contribuer au bien-être des étudiants pendant leur formation.

Nous sommes conscients des défis auxquels sont confrontés les étudiants et nous nous engageons à continuer à fournir un soutien financier adéquat pour garantir leur réussite académique. Nous invitons les étudiants à rester informés des prochaines échéances et à se tenir au courant des dernières informations concernant les allocations d’études.

Le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation réaffirme son engagement envers l’éducation et le bien-être des étudiants sénégalais et continuera à prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir leur réussite académique.

Une tragédie frappe Kédougou : Décès d’une lycéenne dans un accident de la route

La ville de Kédougou est endeuillée suite à un accident d’une rare violence survenu mardi, ayant entraîné la perte tragique d’une lycéenne nommée Mamy Cissokho. L’adolescente, élève en classe de terminale, a perdu la vie dans cet accident dévastateur qui a également laissé deux personnes grièvement blessées et hospitalisées en urgence au centre hospitalier régional Amath Dansokho.

Les détails entourant les circonstances de cet accident restent encore à déterminer, mais selon les premières informations, la jeune Mamy Cissokho se trouvait à bord d’une moto conduite par son frère lorsqu’ils sont entrés en collision avec un véhicule. Malheureusement, l’adolescente est décédée sur le coup, plongeant sa famille, ses proches et la communauté scolaire dans une profonde consternation.

Les habitants de Kédougou sont choqués par cette perte tragique, décrivant Mamy Cissokho comme une élève exemplaire, ambitieuse, disciplinée, toujours souriante et d’une générosité débordante. Sa disparition laisse un vide immense dans le cœur de tous ceux qui l’ont connue et aimée.

Les autorités locales, représentées par les éléments du commissariat central de Kédougou, ont ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances exactes de cet accident et déterminer les responsabilités éventuelles. En attendant les conclusions de cette enquête, la communauté de Kédougou pleure la perte tragique de Mamy Cissokho et apporte son soutien à sa famille et à ses proches dans cette période de deuil difficile.

Le Président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement se réunissent pour aborder les priorités nationales

Après le premier Conseil des ministres de contact tenu récemment, le Président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement se réunissent à nouveau ce mercredi au Palais pour poursuivre leur agenda chargé. Déjà familiarisés avec les dossiers après la passation de service, les ministres s’apprêtent à former leur cabinet et à se mettre au travail pour concrétiser le Projet de transformation systémique du Sénégal.

Parmi les urgences identifiées, la réduction du coût de la vie occupe une place prépondérante. Les Sénégalais attendent avec impatience des mesures concrètes pour alléger le fardeau financier qui pèse sur les ménages. La simple rumeur de la diminution du prix de la baguette de pain, devenue virale sur les réseaux sociaux, témoigne de l’ampleur de cette attente.

La lutte contre la cherté de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages sont au cœur du deuxième axe majeur des priorités gouvernementales, parmi cinq axes stratégiques. Le premier axe met l’accent sur la jeunesse, l’éducation, la formation, l’entrepreneuriat et l’emploi des jeunes et des femmes. Le troisième axe est consacré à la modernisation de la justice, à la protection des droits humains, à la gouvernance, à la transparence, à la reddition des comptes et à l’amélioration du système démocratique et électoral.

Le quatrième axe vise à garantir la souveraineté économique, la prospérité du Sénégal, l’exploitation optimale des ressources naturelles et le développement endogène durable des territoires. Enfin, le cinquième axe se concentre sur la consolidation de l’unité nationale, des solidarités, ainsi que sur le renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité du pays.

Cette réunion ministérielle revêt une importance capitale dans la réalisation des objectifs fixés par le nouveau gouvernement. Les attentes sont grandes, mais avec un engagement ferme et une volonté politique, le Sénégal peut surmonter les défis et ouvrir la voie à un avenir meilleur pour tous ses citoyens.

Le 3e Détachement Sénégalais de la MINUSCA prêt à agir en République Centrafricaine

Le 16 avril 2024 restera gravé dans les annales militaires sénégalaises comme le jour où le 3e Détachement Sénégalais de la Mission des Nations Unies en République Centrafricaine (DETSEN 3/RCA) a officiellement reçu son drapeau. Sous la direction du Lieutenant-colonel Tafsir Dame Ndiaye, ce détachement est destiné à jouer un rôle crucial en tant que Force de Réaction Rapide (QRF).

La cérémonie, tenue au Centre d’Entraînement Tactique Capitaine Mb. Diagne de Thiès, a été présidée par le Général Kandé, Chef d’État-Major de l’Armée de Terre du Sénégal. Elle marque l’achèvement de la préparation opérationnelle du DETSEN3/RCA, une étape cruciale dans le processus de déploiement de ce détachement.

Composé de 180 militaires, dont 10 femmes, le DETSEN3/RCA est prêt à relever les défis et à remplir les missions qui lui seront confiées en République Centrafricaine. Sa formation et sa préparation minutieuses garantissent une capacité de réponse rapide et efficace aux situations d’urgence et aux crises qui pourraient survenir dans la région.

Ce détachement prendra la relève du DETSEN 2 dans ses missions au sein de la MINUSCA, la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine. Son engagement témoigne de l’engagement continu du Sénégal envers la paix et la stabilité dans la région, ainsi que de sa contribution active aux opérations de maintien de la paix sous l’égide des Nations Unies.

Alors que le DETSEN3/RCA se prépare à entreprendre cette importante mission, le peuple sénégalais exprime sa gratitude et son soutien à ses soldats, qui font preuve de courage et de dévouement dans l’exécution de leur devoir. Leur engagement exemplaire est une source de fierté nationale et une illustration de l’esprit de solidarité et de coopération internationale qui guide l’action du Sénégal sur la scène mondiale.

Les États-Unis et l’Union européenne prévoient de renforcer les sanctions contre l’Iran après l’attaque contre Israël

Les tensions montent entre les États-Unis, l’Union européenne et l’Iran suite à l’attaque récente lancée contre Israël. Dans des déclarations distinctes émises mardi, les deux puissances occidentales ont averti qu’elles se préparaient à intensifier les sanctions contre l’Iran en réponse à cet incident.

La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a déclaré lors d’une conférence de presse au premier jour des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale : « Je m’attends à ce que nous prenions des sanctions supplémentaires contre l’Iran dans les prochains jours ». Elle a également précisé que ces sanctions visaient à élargir le régime existant contre les drones iraniens et à cibler le financement du terrorisme par le régime iranien et ses affiliés dans la région, y compris le Hamas, les Houthis, le Hezbollah et les milices irakiennes.

De son côté, le chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell, a annoncé après une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de l’UE en visioconférence : « L’idée est d’élargir le régime (de sanctions) existant contre les drones iraniens ».

L’attaque contre Israël, survenue dans la nuit de samedi à dimanche, est survenue en réponse à une frappe attribuée à Israël contre le consulat iranien à Damas. Cela a entraîné une escalade des tensions régionales et a incité les États-Unis et l’Union européenne à prendre des mesures plus sévères contre l’Iran.

Le conflit entre l’Iran et Israël s’est intensifié ces derniers mois, avec des attaques et des représailles répétées entre les deux pays et leurs alliés régionaux. Cette dernière série d’attaques et les réponses qui en découlent risquent d’aggraver encore davantage la situation instable au Moyen-Orient.

Alors que les États-Unis et l’Union européenne se préparent à intensifier les sanctions contre l’Iran, la région reste dans une période de grande incertitude et de préoccupation quant à l’escalade potentielle des hostilités. Les prochains jours pourraient être déterminants pour l’évolution de la situation et pour la stabilité de la région dans son ensemble.

Tragédie à Yeumbeul Nord : Un Jeune Homme Victime d’une Agression Mortelle

Dans la nuit du 16 au 17 avril, une scène d’horreur a ébranlé la quiétude de Yeumbeul Nord, plus précisément dans le quartier Alou Baay Niaakh, alors qu’un jeune homme répondant au nom de P. Diaw a été violemment agressé, entraînant tragiquement sa mort. L’événement a plongé la communauté locale dans le deuil et l’indignation face à cette perte inattendue et inexcusable.

Selon les informations rapportées par Yeumbeul TV, les détails entourant les circonstances de cette agression demeurent encore flous, laissant la communauté dans l’incertitude quant au motif de ce crime abominable. Cette situation laisse un sentiment de vulnérabilité et de peur parmi les habitants, confrontés à la réalité brutale de la violence qui a frappé leur quartier.

Dans de tels moments de tragédie, il est essentiel que les autorités prennent des mesures immédiates et décisives pour enquêter sur cet acte criminel, identifier les coupables et les traduire en justice. La sécurité des résidents de Yeumbeul Nord doit être une priorité absolue, et des efforts concertés doivent être déployés pour prévenir de futurs incidents similaires et garantir la tranquillité publique.

La perte d’un jeune membre de la communauté est une tragédie incommensurable, et nos pensées vont à la famille et aux proches de la victime, confrontés à une douleur inimaginable. Dans ces moments de deuil, il est impératif que la solidarité et le soutien se manifestent au sein de la communauté pour surmonter cette épreuve ensemble.

Nous espérons que les autorités compétentes prendront rapidement des mesures pour résoudre cette affaire et que la lumière sera faite sur cette tragédie afin que justice soit rendue. En attendant, la communauté de Yeumbeul Nord reste unie dans le deuil et dans la détermination à faire en sorte que de tels actes de violence ne se reproduisent plus dans leur quartier paisible.

Polémique autour de l’élargissement des bénéficiaires du passeport diplomatique au Sénégal

Une controverse agite actuellement la scène politique sénégalaise suite à la publication d’un décret élargissant les catégories de bénéficiaires du passeport diplomatique. Cette décision, prise par le Président sortant Macky Sall quelques jours seulement avant la fin de son mandat, suscite des critiques et ravive des souvenirs de polémiques passées.

Le décret en question, numéroté 2024-843, modifie l’article premier d’un décret antérieur de 1990, élargissant ainsi le cercle des personnes pouvant prétendre au passeport diplomatique. Parmi les nouvelles catégories de bénéficiaires figurent désormais les ambassadeurs émérites, les ambassadeurs à la retraite et même les députés, alors que précédemment ce privilège était réservé aux membres du bureau de l’Assemblée nationale et à leurs conjoints, entre autres personnalités.

Cette décision a été vivement critiquée par certains médias et membres de l’opposition. Le journal Bès bi Le Jour, appartenant au Groupe Emedia Invest, rappelle que ce décret avait déjà été au cœur d’une polémique en 2007, opposant alors le président de la République, Me Abdoulaye Wade, à son ancien Premier ministre, Moustapha Niasse.

La polémique de 2007 a été ravivée lorsqu’Abdoulaye Wade avait accusé publiquement Moustapha Niasse d’avoir été impliqué dans un scandale de vente de passeports diplomatiques. Wade avait affirmé que Niasse, alors ministre des Affaires étrangères, avait ouvert un bureau consulaire à Hong Kong pour vendre des passeports diplomatiques à des ressortissants chinois, ce qui avait conduit à un incident tragique où une Chinoise, détenant un passeport diplomatique sénégalais, avait été retrouvée morte dans la Seine.

Face à ces accusations, Moustapha Niasse avait répliqué en accusant à son tour Abdoulaye Wade d’avoir vendu des passeports diplomatiques à 25 membres de la famille de Jonas Savimbi.

Cette récente controverse souligne les enjeux entourant l’utilisation des passeports diplomatiques et met en lumière les tensions politiques persistantes au Sénégal, même après un changement de gouvernement. Les prochains développements concernant cette affaire seront surveillés de près, alors que le pays continue de naviguer à travers les eaux tumultueuses de la politique nationale.

Le Président Bassirou Diomaye Faye entame son mandat avec un voyage officiel en Mauritanie

Le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a amorcé son mandat présidentiel en effectuant son premier voyage officiel en Mauritanie. Cette visite revêt une importance significative, soulignant l’engagement du président à renforcer les relations bilatérales entre les deux nations voisines.

Élu à la suite de l’élection présidentielle du 24 mars dernier et installé dans ses fonctions le 2 avril, Bassirou Diomaye Faye s’est rapidement engagé dans la diplomatie régionale en choisissant la Mauritanie comme destination inaugurale de son mandat présidentiel. Cette démarche témoigne de sa volonté de consolider les liens historiques et stratégiques entre le Sénégal et la Mauritanie.

Pendant ce temps, sur le plan intérieur, le président Faye et le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, ont tenu des discussions cruciales sur la collaboration essentielle entre les branches exécutive et législative du gouvernement. Avec le nouveau régime confronté à une minorité au Parlement, cette coopération est vitale pour surmonter les obstacles et faire progresser les réformes promises pendant la campagne électorale.

Parmi les réformes envisagées figurent un projet de loi de finance rectificatif et la possible suppression de certaines institutions. Cependant, pour que ces mesures soient adoptées, le soutien des députés de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) est impératif afin d’éviter tout blocage parlementaire. La nécessité d’obtenir les votes des trois cinquièmes des 165 députés, soit 99 parlementaires, souligne l’importance du dialogue et de la coopération politique dans cette nouvelle ère gouvernementale.

Dans les mois à venir, le nouveau Premier ministre, Ousmane Sonko, devra présenter sa Déclaration de politique générale (DPG), un moment crucial qui pourrait déterminer la trajectoire politique du gouvernement. Les députés de la coalition BBY auront alors la possibilité de déposer une motion de censure, ce qui pourrait potentiellement entraîner la chute du gouvernement et influencer considérablement le paysage politique sénégalais.

Ainsi, entre diplomatie régionale et enjeux politiques intérieurs, le début du mandat présidentiel de Bassirou Diomaye Faye est marqué par des défis importants et des opportunités pour façonner l’avenir du Sénégal tant sur la scène internationale que sur le plan domestique.

Le Dakarois Quotidien N°156 – du 17/04/24 – SÉRIE DE RAFLES DE LA DOUANE : Les soldats de l’économie enchaînent les coups de filets

Le Dakarois Quotidien N°156 – du 17/04/24
🔴 SÉRIE DE RAFLES DE LA DOUANE : Les soldats de l’économie enchaînent les coups de filets
🔴 Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly Révèle : « Macky Sall m’a demandé de ne pas soutenir Amadou Bâ »

Saisie record de faux billets : La douane sénégalaise met un coup d’arrêt aux activités des faussaires

Ce 16 avril 2024 restera gravé dans les annales de la lutte contre la criminalité économique au Sénégal. La brigade de Tannaf, une subdivision de Kolda, a réalisé une saisie spectaculaire de 5 milliards de billets noirs, mettant ainsi un terme à une importante opération de faux monnayage dans la région.

Cette saisie impressionnante a été rendue possible grâce à la vigilance et à l’efficacité des hommes de la douane sénégalaise, dirigés par Mbaye Ndiaye. Leur détermination à protéger l’économie nationale contre les activités frauduleuses et le trafic illicite de drogue se manifeste à travers cette action sans précédent.

L’interception de cette énorme quantité de billets noirs constitue un coup dur pour les réseaux de faussaires qui sévissent dans la région. En mettant la main sur une telle somme, les autorités douanières ont asséné un sérieux coup à ces organisations criminelles, démontrant ainsi leur engagement indéfectible à préserver l’intégrité financière du pays.

Cette saisie record témoigne également de l’efficacité des mesures de sécurité mises en place par les forces de l’ordre pour contrer les activités illégales. Elle envoie un message fort aux criminels économiques : aucune tentative de déstabilisation de l’économie nationale ne passera impunie.

La douane sénégalaise, dans sa quête incessante de protéger les intérêts économiques du pays, a une nouvelle fois prouvé sa détermination à lutter contre toutes les formes de criminalité financière. Cette action exemplaire est un signal clair adressé à ceux qui cherchent à saper la stabilité économique du Sénégal : leurs activités ne seront pas tolérées et seront sévèrement réprimées.

Au-delà de l’exploit réalisé par la brigade de Tannaf, cette saisie record souligne l’importance cruciale de la coopération internationale dans la lutte contre la criminalité financière. Elle met en lumière la nécessité pour les pays de la région de renforcer leur collaboration afin de contrer efficacement les réseaux criminels transfrontaliers.

Ccette saisie historique de faux billets par la douane sénégalaise marque un tournant majeur dans la lutte contre la criminalité économique au Sénégal. Elle témoigne de la détermination et de la capacité des autorités à protéger les intérêts économiques du pays et à assurer la sécurité financière de ses citoyens.

Le Commissaire Adramé Sarr, un Homme de Terrain et de Rigueur à la Tête de la Division des Investigations Criminelles

Réputé pour son engagement infaillible envers la sécurité des Sénégalais et sa réactivité face aux urgences, le commissaire Adramé Sarr a été nommé à la tête de la Division des Investigations Criminelles (DIC). Depuis sa nomination, il a dirigé avec rigueur des enquêtes sensibles, notamment celles liées aux fonds de riposte contre la Covid-19.

Cependant, son intégrité et son professionnalisme ont suscité la controverse et l’animosité de certains détracteurs. Des rumeurs infondées circulent sur son implication dans des affaires judiciaires internationales, notamment une plainte auprès de la Cour Pénale Internationale déposée par l’avocat franco-espagnol Juan Branco. Ces allégations ont été rapidement démenties par des sources crédibles, affirmant que le commissaire Sarr n’a jamais été cité dans une plainte devant cette cour.

En ce qui concerne l’arrestation de l’avocat Juan Branco en Mauritanie, les détracteurs du commissaire Sarr ont tenté de semer la confusion en prétendant que la DIC était impliquée dans cette opération. Cependant, une source proche de l’affaire a confirmé que c’était la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) qui avait procédé à cette arrestation, en collaboration avec les autorités mauritaniennes et Interpol Dakar.

Malgré les critiques et les tentatives de discréditer son travail, le commissaire Adramé Sarr a poursuivi avec détermination ses enquêtes, notamment sur la gestion des fonds de riposte contre la Covid-19. Sous sa supervision, la DIC a mené des enquêtes approfondies qui ont conduit à la remise d’un rapport au Parquet, répondant à toutes les considérations éthiques et en toute rigueur.

Le commissaire Sarr est également reconnu pour son rapprochement avec l’actuel Premier Ministre, Ousmane Sonko. Son invitation à l’opposant d’alors lors de son départ de Ziguinchor en 2022 n’a pas été bien reçue par certaines autorités du régime précédent.

Avec près de 30 ans de service au sein de la police sénégalaise, le commissaire Adramé Sarr est un homme de terrain dédié à la sécurité publique. Sa nomination à la tête de la DIC par arrêté ministériel témoigne de la confiance et de l’estime des autorités envers ses compétences et son intégrité.

Malgré les obstacles et les critiques, le commissaire Adramé Sarr demeure un symbole de rigueur, d’engagement et de détermination dans la lutte contre la criminalité et la préservation de la sécurité des Sénégalais.

Les Commerçants du Marché de Patte D’oie Protestent contre la Construction d’un Supermarché

Les commerçants du marché de Patte D’oie sont très mécontents et ont exprimé leur colère face à la presse ce mardi. La source de leur mécontentement est la construction d’un supermarché dans cette zone, une décision qui a pris les commerçants par surprise et suscité de vives inquiétudes quant à l’avenir de leurs activités.

Au début, les commerçants avaient été informés qu’une banque serait construite dans cet espace. Cependant, ils ont rapidement découvert que ce n’était pas le cas et qu’un supermarché était prévu à la place. Une commerçante, responsable au marché de Patte D’oie, a déclaré : « La construction d’un supermarché ne nous arrange pas du tout. Nous travaillons dans ce marché avec nos enfants. Nous ne pouvons pas les laisser partir en mer alors qu’ils gagnent leur vie ici. »

Les commerçants sont particulièrement préoccupés par l’impact que cette nouvelle construction pourrait avoir sur leurs moyens de subsistance et sur l’avenir de leurs familles. Ils craignent que l’arrivée d’un supermarché ne réduise leur clientèle et ne mette en péril leurs activités commerciales.

Face à cette situation, les commerçants ont décidé d’alerter l’ancienne maire de la commune de Patte D’oie, Maïmouna Dièye, qui est maintenant ministre. « Nous l’avions interpellée sur cette situation, mais elle n’a pas encore réagi », ont-ils déclaré.

Les commerçants lancent un appel urgent à l’attention des autorités compétentes pour qu’elles prennent des mesures afin de protéger leurs intérêts et de garantir la pérennité de leurs activités commerciales. Ils espèrent que leur message sera entendu avant qu’il ne soit trop tard et que des actions concrètes seront prises pour résoudre ce problème.

La situation au marché de Patte D’oie met en lumière les défis auxquels sont confrontés les petits commerçants face aux grands projets de développement urbain. Il est crucial que les autorités locales et nationales prennent en compte les préoccupations et les intérêts des commerçants locaux et travaillent en collaboration avec eux pour trouver des solutions équitables et durables qui bénéficient à tous.

Arrestation des Auteurs Présumés du Meurtre d’un Conducteur de Moto-Jakarta à Mbour

La gendarmerie de Mbour a réussi un coup de filet significatif en mettant la main sur les auteurs présumés du meurtre d’un conducteur de moto-jakarta survenu entre Bandian et Sindia, dans le département de Mbour.

Selon les informations rapportées par Seneweb, les individus impliqués dans cet acte violent ont été arrêtés hier lundi à l’hôpital de Mbour. Ils s’étaient rendus à l’hôpital pour y recevoir des soins médicaux. La source précise que les suspects sont actuellement en garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Popenguine.

En plus de l’arrestation des suspects, la gendarmerie a également réussi à récupérer la moto qui avait été volée lors de l’agression.

Cette arrestation rapide et efficace par les forces de l’ordre témoigne de leur engagement à assurer la sécurité des citoyens et à lutter contre l’insécurité routière et les actes criminels dans la région.

L’enquête se poursuit pour déterminer les circonstances exactes du meurtre et les motivations des auteurs présumés de cet acte violent. Les autorités sont également en train de rassembler toutes les preuves nécessaires pour garantir que les responsables soient traduits en justice et répondent de leurs actes.

La communauté locale et les proches de la victime attendent avec impatience que toute la lumière soit faite sur cette affaire tragique. L’arrestation des suspects est une étape importante dans le processus de recherche de justice et de vérité pour la victime et sa famille.

La gendarmerie continue de travailler activement pour garantir la sécurité des citoyens et prévenir de tels actes criminels dans la région de Mbour et ses environs.

Inondations Majeures aux Emirats Arabes Unis : Dubaï et d’autres pays du Golfe paralysés

L’aéroport international de Dubaï, l’un des aéroports les plus fréquentés au monde, a été contraint de détourner une partie de ses vols mardi en raison de pluies diluviennes qui ont provoqué d’importantes inondations aux Emirats arabes unis et dans d’autres pays du Golfe.

La capitale économique des Emirats a été frappée par une tempête exceptionnelle, un phénomène rare dans ce pays désertique, entraînant l’interruption des opérations aéroportuaires pendant 25 minutes. L’aéroport a confirmé l’arrêt des vols à l’arrivée à 19H26 locales (15H26 GMT), avant d’annoncer une « reprise progressive » deux heures plus tard.

Outre Dubaï, d’autres pays du Golfe ont également été touchés par ces intempéries. Bahreïn, le Qatar et Oman ont subi de fortes inondations, causant la mort de 18 personnes dans ce dernier pays. À Oman, les inondations ont été particulièrement dévastatrices, emportant des véhicules et provoquant la mort de neuf écoliers et trois adultes.

Les conditions météorologiques exceptionnelles ont également eu des conséquences sur les infrastructures et la vie quotidienne à Dubaï. D’importantes inondations ont été signalées dans des centres commerciaux, des routes et même une station de métro. Certaines routes se sont effondrées, des quartiers résidentiels ont été inondés, et de nombreux habitants ont signalé des fuites au niveau des toits, des portes et des fenêtres.

Face à cette situation d’urgence, les écoles ont été fermées aux Emirats et devraient le rester mercredi, en prévision de nouvelles fortes pluies. Le gouvernement de Dubaï a également prolongé le télétravail pour ses employés jusqu’à mercredi.

La demi-finale de la Ligue des champions asiatique entre le club émirati Al Ain et le club saoudien Al Hilal a été reportée de 24 heures en raison des conditions météorologiques.

Les autorités émiraties et omanaises ont averti précédemment que le changement climatique risquait d’entraîner davantage d’inondations. Friederike Otto, maître de conférences en sciences du climat au Grantham Institute de l’Imperial College de Londres, a souligné que le réchauffement climatique causé par l’homme pourrait avoir joué un rôle dans ces pluies meurtrières et destructrices.

Les inondations massives qui ont frappé les Emirats Arabes Unis et d’autres pays du Golfe mettent en évidence l’urgence de prendre des mesures pour atténuer les effets du changement climatique et renforcer la résilience des infrastructures et des communautés face à de tels événements extrêmes.

Macky Sall rencontre le secrétaire général de l’ONU pour discuter de sa nouvelle mission

L’ancien président sénégalais, Macky Sall, a eu une rencontre significative avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, au siège de l’Organisation des Nations Unies, le mardi 16 avril. L’objet principal de cette réunion était d’informer Guterres de la nouvelle mission de Sall en tant qu’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P).

Dans un post sur les réseaux sociaux, Macky Sall a exprimé sa gratitude envers Guterres pour leur entretien fructueux et pour son soutien à sa nouvelle mission. Il a souligné la convergence de leurs vues sur les sujets abordés lors de la réunion, ce qui témoigne d’une compréhension mutuelle des enjeux mondiaux actuels.

La nomination de Macky Sall en tant qu’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P) souligne son engagement continu envers les questions environnementales et son désir de contribuer à la lutte mondiale contre le changement climatique. En acceptant ce rôle, Sall s’engage à jouer un rôle actif dans la promotion de politiques et d’initiatives visant à protéger l’environnement et à assurer un avenir durable pour les générations futures.

Cette rencontre entre Macky Sall et Antonio Guterres souligne également l’importance du dialogue et de la coopération internationale dans la résolution des défis mondiaux. En travaillant ensemble, les anciens dirigeants et les organisations internationales peuvent apporter une contribution significative à la construction d’un monde plus sûr, plus juste et plus durable pour tous.

La mission de l’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P) revêt une importance particulière dans le contexte actuel de crise climatique mondiale. En tant que défenseur de longue date de l’environnement et du développement durable, Macky Sall est bien placé pour jouer un rôle de premier plan dans la promotion de politiques et d’actions visant à atténuer les effets du changement climatique et à protéger notre planète pour les générations futures.

Au cours de leur entretien, Macky Sall et Antonio Guterres ont discuté de diverses questions environnementales et climatiques, notamment de la nécessité d’une action internationale concertée pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et promouvoir les énergies renouvelables. Ils ont également abordé la question de l’adaptation aux effets du changement climatique, en particulier dans les pays en développement qui sont les plus vulnérables aux catastrophes naturelles et aux phénomènes météorologiques extrêmes.

En tant qu’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P), Macky Sall travaillera en étroite collaboration avec les gouvernements, les organisations internationales, la société civile et le secteur privé pour promouvoir une action climatique ambitieuse et coordonnée à l’échelle mondiale. Son expérience politique et son engagement envers la protection de l’environnement font de lui un leader respecté et influent dans le domaine de la lutte contre le changement climatique.

Lors de leur rencontre, Macky Sall et Antonio Guterres ont souligné l’urgence d’agir face à la crise climatique et ont convenu de travailler ensemble pour mobiliser un soutien international accru en faveur de politiques et d’initiatives environnementales. Ils ont également exprimé leur détermination à faire de la COP27, qui se tiendra à Dakar en 2023, un succès et à promouvoir une action climatique ambitieuse et inclusive à l’échelle mondiale.

En conclusion, la rencontre entre Macky Sall et Antonio Guterres marque le début d’une nouvelle phase de collaboration dans la lutte mondiale contre le changement climatique. En tant qu’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P), Macky Sall est bien placé pour jouer un rôle de premier plan dans la promotion d’une action climatique ambitieuse et coordonnée à l’échelle mondiale, contribuant ainsi à préserver notre planète pour les générations futures.

Kenieba Réclame la Fermeture de GH Mining : Les Populations Unies Contre les Abus de la Société Indienne

Les habitants de Kenieba, une localité située dans le département de Bakel, région de Tambacounda et frontalière avec le Mali, sont montés au créneau pour dénoncer les activités de la société GH Mining. Exploitant le manganèse dans la région depuis plus d’une décennie, cette entreprise indienne est accusée par les populations locales de négligence, de pollution et de non-partage des bénéfices générés par l’exploitation minière.

Kenieba, malgré ses ressources minérales potentiellement lucratives comme le fer, l’or et le manganèse, est une localité qui manque cruellement d’infrastructures de base. Le manque d’eau, d’électricité et d’infrastructures routières rend la vie quotidienne des habitants particulièrement difficile, surtout pendant la saison des pluies où la région est souvent isolée du reste du monde.

Les populations de Kenieba, exaspérées par les conditions de vie difficiles et les impacts négatifs de l’exploitation minière sur leur environnement, ont exprimé leur mécontentement lors d’une rencontre avec la presse. Seybani Diallo, porte-parole des habitants, a déclaré : « Les populations de Kenieba souffrent énormément et appellent à l’unisson à la fermeture de la société indienne GH Mining, qui exploite le manganèse depuis plus de 10 ans sans retombées positives pour la communauté. »

Au-delà des préoccupations économiques, les populations locales dénoncent également la pollution massive causée par l’entreprise minière. « L’environnement est complètement détruit. Les populations ne peuvent plus respirer à cause de la pollution. Tout est à refaire dans notre arrondissement », déplore Seybani Diallo.

Ce n’est pas la première fois que les habitants de Kenieba alertent sur les dangers potentiels liés aux activités de GH Mining, tant sur le plan de la santé publique que sur l’économie locale. Face à l’inaction des autorités précédentes, ils revendiquent aujourd’hui leurs droits et exigent des nouvelles autorités étatiques la fermeture immédiate de la société.

Les habitants de Kenieba, déterminés à faire entendre leur voix, ont lancé un appel pressant aux organisations, syndicats, société civile et populations des autres localités pour se joindre à leur combat. Ils sont prêts à « battre le macadam » pour défendre leurs droits et protéger leur environnement.

La situation à Kenieba met en lumière les défis auxquels sont confrontées de nombreuses communautés locales dans les régions minières d’Afrique. Il est crucial que les autorités étatiques prennent en compte les préoccupations des populations locales et veillent à ce que les entreprises minières opèrent de manière responsable et respectueuse de l’environnement et des droits humains.

Tensions au tribunal : Le destin incertain du Blogueur Guinéen Djibril Agil Sylla

Ce mardi, le tribunal de grande instance hors classe de Dakar était le théâtre de tensions alors que le célèbre blogueur guinéen, Djibril Agil Sylla, se tenait devant la justice sénégalaise pour répondre d’accusations de séjour irrégulier. Son sort reste en suspens alors qu’il attendra jusqu’au prochain mardi pour connaître le verdict, selon les informations recueillies par Seneweb.

En attendant le délibéré prévu pour le 23 avril prochain, Djibril Agil Sylla reste détenu, plongeant ainsi son entourage dans l’angoisse et l’incertitude.

Lors de cette audience chargée d’émotion, son avocat, Me Amadou Aly Kane, a plaidé ardemment en faveur de la relaxe de son client. Il a soulevé la question de la violation présumée des textes de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) par les autorités sénégalaises dans l’arrestation de Djibril Agil Sylla pour séjour irrégulier.

Cependant, le procureur a fermement insisté sur l’application stricte de la loi, suggérant que Djibril Agil Sylla devrait être soumis aux procédures légales en vigueur. Cette tension entre l’interprétation des lois nationales et régionales souligne les défis auxquels sont confrontés les migrants et les défenseurs des droits de l’homme en Afrique de l’Ouest.

Cette affaire a rapidement attiré l’attention sur les réseaux sociaux, de nombreux soutiens exprimant leur solidarité avec Djibril Agil Sylla et exigeant sa libération immédiate. Certains ont critiqué ce qu’ils considèrent comme une répression injustifiée à l’encontre d’un activiste engagé.

Le verdict du tribunal, attendu avec anxiété, aura des répercussions importantes non seulement pour Djibril Agil Sylla, mais aussi pour la protection des droits des migrants et des activistes dans toute la région. La manière dont cette affaire sera traitée servira de baromètre pour l’état de la justice et des droits de l’homme au Sénégal et au-delà.

L’Arrivée de TowerCo of Africa (TOA) au Sénégal suscite des Questions sur la Transparence et la Concurrence dans le Secteur des Télécommunications

Après avoir étendu ses activités à Madagascar, l’Ouganda, la RDC et la Tanzanie, l’opérateur d’infrastructures télécoms TowerCo of Africa (TOA), filiale du groupe malgache Axian, s’apprête à démarrer ses opérations au Sénégal. Cette expansion intervient après l’acquisition récente par Axian de 80% du contrôle de l’opérateur Free, suite au rachat des 40% de parts détenus par NJJ, la holding de Xavier Niel.

Selon des sources fiables, TOA aurait reçu son agrément d’opérateur d’infrastructures au Sénégal, signé par le Ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Moussa Bocar Thiam, et le Directeur Général de l’ARTP, Abdou Karim Sall, quelques jours seulement avant l’élection présidentielle.

Cette décision soulève des interrogations légitimes quant à la transparence du processus. Pourquoi cette information a-t-elle été tenue secrète? Certains observateurs se demandent si cette discrétion est liée aux critiques concernant l’opacité entourant l’obtention de la licence 5G par Free.

Le 28 mars dernier, le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (RESTIC) avait déjà exprimé ses préoccupations. Dans un communiqué, le RESTIC avait révélé que l’opérateur historique Sonatel avait payé 34,5 milliards pour sa licence, tandis que Free n’avait déboursé que 13,5 milliards. Selon le RESTIC, cette disparité serait discriminatoire et porterait préjudice à la libre concurrence et aux consommateurs.

L’organisation avait alors appelé le nouveau Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Faye, à prendre des mesures pour révoquer la licence de Free et protéger la libre concurrence.

Si l’autorisation accordée à TOA est confirmée et qu’elle a été délivrée sans appel d’offres, cela viendrait ajouter une couche de complexité à un secteur déjà sous pression. Ce nouveau dossier s’ajoute à une liste croissante de préoccupations que le nouveau gouvernement se doit d’examiner de toute urgence. Il est crucial que le principe de libre concurrence soit respecté pour garantir un secteur des télécommunications dynamique et bénéfique pour tous les usagers au Sénégal.

La transparence et l’équité dans l’attribution des licences et des opérations sont essentielles pour assurer un développement sain et durable du secteur des télécommunications au Sénégal. Il est donc primordial que le nouveau régime prenne les mesures nécessaires pour clarifier cette situation et restaurer la confiance des acteurs du secteur et du public.

Drame à Bambey : Un Enfant de 3 Ans Meurt Calcifié dans un Incendie à Léona Sud

Une tragédie s’est produite ce mardi dans le quartier Léona Sud de la commune de Bambey. Un garçon âgé de seulement 3 ans a perdu la vie dans un incendie qui s’est déclaré dans une maison, selon des informations rapportées par Seneweb. Malgré l’intervention rapide des sapeurs-pompiers et l’appui des riverains, le jeune N. Ndiaye, né en 2021, n’a pas pu être sauvé et a été retrouvé calciné dans le sinistre.

Le drame s’est déroulé aux alentours de 13 h 45 mn. Alerté, le commissariat urbain a dépêché une équipe sur les lieux pour constater les faits. Malheureusement, les forces de l’ordre ont découvert le corps sans vie de l’enfant, qui a été immédiatement transporté à la morgue de l’hôpital régional Heinrich Lückbe de Diourbel par les pompiers.

Les circonstances exactes de l’incendie demeurent encore floues. À ce stade, aucune information n’a été communiquée sur les causes exactes de cet incendie tragique. La police a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances précises de ce drame et d’établir d’éventuelles responsabilités.

Cet événement tragique a profondément choqué la communauté de Bambey et suscite une vive émotion parmi les habitants. La perte d’un enfant dans de telles circonstances est un véritable drame pour la famille et l’ensemble de la communauté.

En attendant les résultats de l’enquête, il est essentiel de sensibiliser sur l’importance des mesures de sécurité incendie pour prévenir de tels accidents. Les autorités locales et les services de secours rappellent régulièrement l’importance de vérifier régulièrement les installations électriques et les équipements domestiques pour éviter les risques d’incendie.

Nos pensées vont à la famille éprouvée par cette tragédie. La communauté de Bambey est solidaire en ces moments difficiles et attend des réponses pour comprendre les circonstances de ce drame et soutenir la famille dans cette épreuve douloureuse.

Paris SG Qualifié pour les Demi-finales de la Ligue des Champions après une Victoire Éclatante contre Barcelone

Mardi soir, le Paris SG a écrit une nouvelle page de son histoire européenne en se qualifiant pour les demi-finales de la Ligue des Champions. Après une victoire 4-1 sur le terrain du FC Barcelone, les Parisiens ont confirmé leur avantage du match aller (2-3) et se sont assurés une place parmi les quatre meilleures équipes du continent.

Le match a débuté sur les chapeaux de roue avec une ouverture du score rapide du côté du Barça par l’intermédiaire de Raphinha à la 12e minute. Cependant, l’expulsion controversée de Ronald Araujo à la 29e minute a changé la donne. Le défenseur barcelonais a laissé son équipe à dix contre onze pendant une heure, offrant ainsi un avantage significatif aux Parisiens.

Ousmane Dembélé a rapidement profité de la situation pour égaliser à la 40e minute, suivi par un but de Vitinha à la 54e minute qui a mis le PSG en tête. Kylian Mbappé, en grande forme, a ensuite inscrit un doublé, dont un sur penalty à la 61e minute, portant le score final à 4-1 en faveur des visiteurs. Mbappé a ainsi confirmé son statut de joueur-clé en marquant deux des quatre buts de son équipe.

Cette victoire est d’autant plus remarquable que le Paris SG a su faire preuve de caractère et d’efficacité pour tirer parti de l’avantage numérique qui lui a été offert. La performance collective des Parisiens, combinée à l’inspiration individuelle de Mbappé et de Dembélé, a été la clé de cette qualification.

Le prochain défi qui attend le Paris SG sera tout aussi redoutable. En demi-finales, ils affronteront le Borussia Dortmund, une autre équipe européenne de premier plan. Ce duel promet d’être palpitant, opposant deux des meilleures formations du continent dans une confrontation qui s’annonce déjà comme un choc au sommet.

Les supporters du Paris SG peuvent être fiers de leur équipe, qui continue de progresser dans cette compétition prestigieuse. Avec une place en demi-finales assurée, les Parisiens sont plus que jamais déterminés à réaliser leur rêve de remporter la Ligue des Champions cette saison. La suite s’annonce passionnante pour les fans de football du monde entier !

Optimiser la valorisation des Sous-Produits de l’Assainissement : L’ONAS à la Croisée des Chemins

Dans un effort pour améliorer le secteur de l’assainissement au Sénégal, l’Office National de l’Assainissement (ONAS) a récemment organisé un atelier de restitution de l’audit technique et organisationnel de la chaîne de service des boues de vidange. Cet événement, qui s’est tenu à la Direction Générale de l’ONAS, a été l’occasion de présenter les résultats de l’étude réalisée par le cabinet Ede et d’engager des discussions sur la valorisation des sous-produits de l’assainissement.

Le Directeur Général de l’ONAS, Mamadou Mamour Diallo, a souligné l’importance d’une approche globale impliquant divers ministères, notamment ceux de l’Environnement et de l’Urbanisme, pour maximiser la valorisation des sous-produits de l’assainissement. Il a plaidé en faveur d’une réflexion approfondie, faisant appel à des experts internes et externes de l’ONAS, afin d’améliorer le fonctionnement des stations d’assainissement et d’optimiser les retombées économiques pour le secteur.

Un débat animé a émergé autour du modèle économique de la délégation du service public dans le domaine de l’assainissement. Mamadou Mamour Diallo s’est interrogé sur la rentabilité des entreprises délégataires et sur la fixation des prix de l’eau épurée et des boues. Ces questions ont souligné la nécessité d’une analyse approfondie pour garantir la viabilité financière du secteur.

Les consultants ont mis en lumière plusieurs contraintes liées à l’application des textes réglementaires, notamment en ce qui concerne le paiement des redevances et la clarification des rôles des parties prenantes. Ils ont plaidé en faveur d’une adaptation des politiques pour mieux répondre aux besoins du secteur dans le contexte actuel.

Au plan institutionnel et organisationnel, le cabinet Ede a formulé plusieurs recommandations, notamment la création d’un comité de suivi pour assurer la mise en œuvre des recommandations et la révision des procédures de contrôle technique et financier de la délégation du service public. Ces mesures visent à renforcer la gouvernance et l’efficacité opérationnelle du secteur de l’assainissement.

L’ONAS se trouve à un carrefour décisif dans sa quête pour optimiser la valorisation des sous-produits de l’assainissement. En collaborant avec des partenaires internes et externes, en adoptant des politiques adaptées et en renforçant sa gouvernance, l’ONAS peut jouer un rôle de premier plan dans la transformation du secteur de l’assainissement au Sénégal, avec des retombées positives pour l’environnement et la santé publique.

Saisie historique de cocaïne à Kidira : La Douane sénégalaise frappe un grand coup dans la lutte contre le trafic de drogue

Dans une opération d’envergure, la brigade commerciale des Douanes de Kidira, relevant de la subdivision de Tambacounda, a réalisé une saisie record de cocaïne, marquant ainsi un coup décisif dans la lutte contre le trafic de stupéfiants. Le dimanche 14 avril 2024, vers 20 heures, les agents des Douanes ont intercepté un camion frigorifique en provenance du Mali. À leur grande surprise, ils ont découvert à bord une quantité astronomique de drogue : 1 137,6 kg de cocaïne, soigneusement dissimulés dans des sacs et répartis en 948 plaquettes.

Cette saisie, d’une importance capitale, constitue l’une des plus grandes opérations anti-drogue jamais menées dans la région. Elle met en lumière l’efficacité et la détermination des autorités douanières sénégalaises à lutter contre le trafic de stupéfiants, un fléau qui menace la stabilité et la sécurité du pays.

L’Office central de répression du trafic de stupéfiants (OCRTIS) a été rapidement saisi de l’affaire, après l’envoi d’une délégation judiciaire par le Parquet de Tamba. Cette décision vise à renforcer l’équipe déjà sur le terrain pour traquer les responsables de ce trafic illicite. Les agents de l’OCRTIS, connus pour leur expertise et leur compétence nationale, sont mieux équipés pour mener des investigations approfondies dans des affaires aussi complexes.

La fuite du convoyeur de la drogue, qui a réussi à échapper aux autorités, constitue un défi supplémentaire pour les enquêteurs. Cependant, grâce à la collaboration étroite entre les différentes unités de sécurité et l’engagement des autorités, les efforts pour identifier et appréhender les coupables se poursuivent sans relâche.

Cette saisie spectaculaire intervient à peine un mois après une précédente opération réussie à Koumpentoum, où près de 92 kg de stupéfiants avaient été confisqués. Ces résultats témoignent de l’engagement constant des autorités sénégalaises à protéger leurs citoyens et à préserver l’intégrité de leurs frontières face aux menaces du trafic de drogue.

Au-delà de l’aspect répressif, cette saisie souligne également l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre le trafic de drogue. Le Sénégal, en tant que plaque tournante du trafic de drogue en Afrique de l’Ouest, demeure résolu à renforcer ses partenariats et ses capacités pour contrer ce fléau transnational.

En attendant, l’enquête se poursuit, et la Douane sénégalaise reste sur le qui-vive, prête à faire face aux défis posés par le trafic de drogue et à assurer la sécurité de ses citoyens.

Le Borussia Dortmund renverse l’Atlético Madrid et se qualifie pour les demi-finales de la Ligue des champions

Le Borussia Dortmund a réalisé un exploit mardi soir en éliminant l’Atlético Madrid lors du quart de finale retour de la Ligue des champions. Malgré une défaite 2-1 à l’aller en Espagne, Dortmund a renversé la situation en s’imposant 4-2 à domicile, se qualifiant ainsi pour les demi-finales de la compétition européenne.

Dortmund a rapidement pris l’avantage en première mi-temps grâce à des buts de Brandt à la 34e minute et de Maatsen à la 39e minute. Ces réalisations ont permis au BVB de mener 2-0 à la pause, offrant un avantage précieux avant la seconde période.

Au retour des vestiaires, l’Atlético Madrid a montré un visage plus combatif et a réussi à revenir au score. Un but contre-son-camp de Mats Hummels à la 49e minute a redonné espoir aux Colchoneros. Angel Correa a ensuite égalisé à la 64e minute, portant le score à 2-2 et relançant complètement la rencontre.

Malgré la pression, le Borussia Dortmund a su réagir et reprendre l’avantage. Johannes Füllkrug a inscrit le troisième but pour Dortmund à la 71e minute, suivi par Marcel Sabitzer à la 74e minute, scellant ainsi la qualification du BVB pour les demi-finales de la Ligue des champions.

Cette victoire spectaculaire du Borussia Dortmund face à l’Atlético Madrid illustre la force et la détermination de l’équipe allemande. Après avoir été menés au score à l’aller, les joueurs de Dortmund ont su renverser la situation à domicile, confirmant leur statut de prétendants sérieux au titre de la Ligue des champions cette saison. Leur qualification pour les demi-finales est un signe fort de leur ambition et de leur capacité à rivaliser avec les meilleurs clubs européens.

Affaire Bachir Diop : Les coulisses d’un procès sous tension

Depuis le déclenchement de l’affaire Bachir Diop, le célèbre acteur de la série « Dérapages », les projecteurs sont braqués sur la chambre criminelle de Dakar, où se joue un véritable bras de fer judiciaire. Accusé de trafic de drogue et de port d’arme illégal, Bachir Diop, également connu sous le nom de Peter Salinger, se retrouve au cœur d’un tourbillon médiatique et juridique, avec des enjeux considérables pour son avenir.

Tout a commencé en juin 2022, lorsque les autorités ont mené une perquisition au domicile de Bachir Diop, découvrant une quantité significative de cannabis et des équipements liés à sa production. En plus des accusations de trafic de drogue, l’acteur est également poursuivi pour détention illégale d’une arme à feu.

Depuis le début de l’affaire, la défense de Bachir Diop, dirigée par l’éminent avocat Me Ciré Clédor Ly, a soulevé plusieurs exceptions de nullité, arguant que la procédure judiciaire était entachée d’irrégularités. Selon la défense, des violations du Code de procédure pénale, notamment en ce qui concerne les droits de l’accusé lors de la perquisition, remettent en question la validité de l’ensemble du processus judiciaire.

Face à ces allégations, le parquet a défendu la légalité de l’enquête, affirmant que celle-ci avait été menée dans le cadre de l’enquête de flagrance, suite à une dénonciation. Cette bataille juridique intense a atteint son paroxysme lors de l’audience devant la chambre criminelle de Dakar, où les arguments des deux parties se sont affrontés dans une atmosphère électrique.

Toutefois, malgré les arguments passionnés des avocats et du parquet, la décision finale repose entre les mains de la chambre criminelle, dont le délibéré est attendu avec anxiété. La date fatidique du 7 mai prochain a été fixée pour cette décision cruciale, qui déterminera si l’affaire peut avancer vers un jugement sur le fond ou si elle doit être annulée en raison des violations alléguées du Code de procédure pénale.

Pour Bachir Diop, cette affaire représente bien plus qu’une simple bataille judiciaire. En plus des conséquences possibles sur sa carrière et sa réputation, il y a également des enjeux personnels considérables, avec la perspective d’une condamnation à une peine de prison ferme en cas de verdict défavorable.

L’affaire Bachir Diop, avec son mélange de drame judiciaire et de suspense médiatique, continue de captiver l’attention du public sénégalais. Alors que la date du 7 mai approche, tous les yeux sont rivés sur la chambre criminelle de Dakar, où se jouera le destin de l’acteur et l’issue de cette affaire qui pourrait bien marquer un tournant dans sa vie et sa carrière.

Pèlerinage catholique 2024 : Une quête spirituelle au cœur de l’histoire sacrée

Le Comité interdiocésain national des pèlerinages catholiques (CINPEC) a annoncé avec solennité la tenue du pèlerinage catholique 2024 aux lieux saints de la chrétienté. Prévu du 24 août au 15 septembre, cet événement revêt une importance particulière dans un contexte marqué par des tensions et des préoccupations à la fois nationales et internationales.

Monseigneur Paul Abel Mamba Diatta, président du CINPEC et évêque de Tambacounda, a souligné que cette édition sera dédiée à la paix, une valeur essentielle dans un monde en proie à divers conflits et convulsions politiques. Les pèlerins seront invités à exprimer leur solidarité avec les aspirations à la paix les plus profondes de l’humanité tout au long de leur périple spirituel.

Le pèlerinage débutera à Rome, berceau de la foi chrétienne, où les participants auront l’opportunité de se recueillir sur les tombes des saints apôtres Pierre et Paul. Une rencontre avec le Saint-Père, le pape François, lors de l’audience publique du mercredi, viendra enrichir cette étape significative. Ensuite, si les conditions de sécurité le permettent, le voyage se poursuivra en Terre sainte d’Israël, où les pèlerins suivront les traces du Christ depuis sa naissance à Bethléem jusqu’à sa crucifixion à Jérusalem, en passant par sa vie publique à Nazareth.

La visite à Lourdes, lieu de pèlerinage marial par excellence, sera une occasion pour les participants de se plonger dans la dévotion à Notre-Dame de Fatima au Portugal. Le pèlerinage inclura également une halte à Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne, offrant aux pèlerins une expérience de foi enrichissante et transformatrice.

Malgré les défis liés au contexte géopolitique actuel, le prélat a assuré que toutes les mesures de sécurité nécessaires seront prises pour garantir la sécurité et le confort des pèlerins. En collaboration avec le partenaire Vered Asharon, qui accompagne le pèlerinage depuis quinze ans, le CINPEC veillera à ce que chaque participant puisse vivre une expérience spirituelle profonde dans un environnement sûr et accueillant.

Le pèlerinage catholique est une pratique ancienne et profondément enracinée dans la tradition de l’Église. En offrant aux fidèles l’opportunité de se ressourcer spirituellement et de renforcer leur foi au contact des lieux saints et des réalités historiques de la chrétienté, ce pèlerinage incarne les valeurs fondamentales de la spiritualité catholique.

Le pèlerinage catholique 2024 représente bien plus qu’un simple voyage. C’est une invitation à la communion spirituelle, à la prière et à la réflexion, à la rencontre avec Dieu et les saints qui ont marqué l’histoire de la foi chrétienne. Dans un monde en quête de sens et de stabilité, ce pèlerinage offre aux participants une occasion unique de se connecter avec les racines profondes de leur foi et de trouver inspiration et réconfort dans la présence de Dieu et de la communauté des croyants.

Grève au Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor : Le SYNTARS dénonce le non-respect des accords

Le Syndicat des Travailleurs de la Santé (SYNTRAS) du Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor a lancé une grève totale de 72 heures, débutant ce lundi 16 avril 2024. Les membres du syndicat expriment leur colère face au non-respect des accords conclus avec la direction de l’établissement, qualifiant cette attitude de dilatoire.

Durant cette période de trois jours, allant du mardi au jeudi de la semaine prochaine, les services hospitaliers seront boycottés par les membres du SYNTRAS, annoncent les syndicalistes.

Alioune Sané, technicien en génie sanitaire et 2e adjoint au secrétaire général du syndicat, a déclaré que la direction aurait pris la décision de transférer 15 millions de francs provenant de l’augmentation budgétaire destinée aux cotisations des travailleurs vers l’IPRES, sans que cela ne se soit encore matérialisé. Il dénonce également le non-respect de l’augmentation des salaires, ainsi que l’inobservation des accords concernant la réorganisation des services selon les hiérarchies et les grades.

Le SYNTRAS exprime également son indignation quant à la non-liquidation des paiements des indemnités de départ à la retraite.

Cette grève témoigne des tensions persistantes entre le personnel hospitalier et la direction de l’établissement. Les travailleurs de la santé réclament le respect de leurs droits et des accords conclus, soulignant l’importance de garantir des conditions de travail justes et équitables pour tous les employés du Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor.

Kaolack : l’inspection d’académie a mis des paquets de programmes pour la promotion des matières scientifiques

L’inspecteur d’académie (IA) de Kaolack a indiqué ce mardi lors d’un CRD qu’il est en train d’œuvrer à la promotion des matières scientifiques, passage obligé pour l’émergence du Sénégal. »’Le Sénégal est un pays en voie de développement qui aspire, dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE), à être émergent. Il ne peut l’être que s’il y a une politique hardie de promotion de l’enseignement des matières scientifiques’’, a déclaré l’inspecteur d’académie, Siaka Goudiaby en marge d’un Comité Régional de Développement (CRD) axée sur la revue annuelle conjointe de l’éducation et de la formation.
Il ressort des différentes présentations et interventions qu’il y a une désertion des filières scientifiques, notamment des mathématiques, l’indicateur associé notamment à la fréquentation des dites filières par les élèves n’ayant pas été atteint.
D’abord, nous constatons qu’il n’y a pas beaucoup d’élèves dans les séries et filières scientifiques et mathématiques, mais aussi celles-ci ne sont pas assez nombreuses au niveau du territoire académique’’, a relevé l’IA de Kaolack. « Les autorités sénégalaises en charge de ce secteur tablent sur des mesures fermes orientées vers la promotion de l’enseignement des matières scientifiques et mathématiques. Il estime que le Sénégal dispose de suffisamment de cadres dans les domaines littéraires. Mais si à ce niveau là nous n’avons pas une expertise scientifique et mathématique de qualité en grand nombre, notre développement risquerait d’être compromis ailleurs, les pays dits émergents qui ont pu arriver à ce niveau de développement, le doivent à une politique volontariste et hardie de promotion de l’enseignement des matières scientifiques et mathématiques . L’inspection d’académie de Kaolack est en train de prendre des mesures au niveau local, pour promouvoir les filières scientifiques , a t-il fait valoir
La première initiative que nous avons prise, c’était de mettre en place le projet Pépinière des talents , qui consiste à identifier et détecter les élèves talentueux qui ont un profil mathématique et scientifique certain, pour les encadrer à travers des cours de soutien et de renforcement par le biais du numérique, etc., a expliqué M. Goudiaby. Rappelons le Comité régional de Développement ( CRD) a été présidé par le gouverneur de la région, Ousmane Kane .

Diourbel : Appel du gouverneur à l’amélioration des services de santé

Le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, a lancé un appel en faveur de l’amélioration des services de santé dans la région lors d’une réunion annuelle sur les performances du secteur de la santé en 2023. Parmi les principales demandes du gouverneur figure la création d’un centre psychiatrique pour mieux prendre en charge les malades mentaux de la région.

Actuellement, l’absence d’un centre psychiatrique dans la région pose un défi majeur, obligeant les familles à transporter leurs proches malades jusqu’à Dakar pour recevoir des soins appropriés. Le gouverneur a souligné l’urgence de remédier à cette situation en dotant Diourbel d’un centre psychiatrique pour répondre aux besoins croissants de la population.

En outre, Ibrahima Fall a plaidé pour l’affectation d’un médecin légiste dans la région afin de faciliter les autopsies et autres procédures médicolégales. Il a également proposé la création d’un nouveau centre de santé dans la commune de Diourbel pour renforcer la couverture sanitaire locale.

Par ailleurs, le gouverneur a appelé à la construction d’un hôpital de référence dans le département de Bambey afin de réduire les évacuations vers les centres médicaux de Diourbel et Thiès. Cette mesure permettrait d’améliorer l’accessibilité aux soins de santé spécialisés pour les habitants de la région.

Enfin, Ibrahima Fall a insisté sur la nécessité d’équiper l’hôpital régional de Diourbel Henrich Lübké d’un incinérateur pour une meilleure gestion des déchets biomédicaux. Cette initiative contribuerait à garantir un environnement sain et sûr pour les patients et le personnel médical.

L’appel du gouverneur reflète l’engagement des autorités locales à améliorer les services de santé dans la région de Diourbel et à répondre aux besoins de la population en matière de soins médicaux de qualité.

Heifer Sénégal lance le concours Ayute Africa Challenge pour promouvoir l’innovation agricole chez les jeunes

Heifer Sénégal, une organisation non gouvernementale engagée dans le développement rural, a annoncé le lancement de la troisième édition de son concours Ayute Africa Challenge. L’objectif de ce concours, lancé mardi à Dakar, est d’encourager les jeunes à développer des innovations technologiques au service de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.

Le directeur national de Heifer Sénégal, Daouda Ndao, a souligné l’ambition de cette compétition lors du lancement, en précisant que les candidatures seront ouvertes jusqu’au 30 avril. Le concours vise à mettre en valeur la créativité de la jeunesse africaine et à explorer les possibilités offertes par les technologies émergentes pour soutenir les petits producteurs agricoles, développer des entreprises et améliorer leur productivité et leurs revenus.

Les jeunes sénégalais âgés de 18 à 35 ans sont invités à participer en proposant des solutions novatrices adaptées aux défis environnementaux et socioculturels auxquels sont confrontés les petits exploitants agricoles dans le pays. Les cinq projets les plus innovants seront récompensés par Heifer Sénégal et bénéficieront de son soutien pour leur mise en œuvre.

Pour Daouda Ndao, l’agriculture représente un terreau d’opportunités pour les jeunes innovateurs africains. Il est convaincu que ce concours contribuera à transformer le paysage agricole, à encourager l’esprit d’innovation et à soutenir la souveraineté alimentaire du Sénégal.

En organisant le concours Ayute Africa Challenge, Heifer Sénégal souhaite ainsi contribuer à réinventer l’agriculture sénégalaise et à offrir aux jeunes la possibilité de jouer un rôle actif dans la construction d’un avenir agricole durable et prospère pour le pays.

Vers un modèle agricole durable d’ici à 2050 : Chercheurs et agriculteurs se penchent sur l’avenir de l’agriculture au Sénégal

Une conférence sur le thème du ‘meilleur modèle agricole à l’horizon 2050’ a réuni chercheurs, agriculteurs et représentants d’associations de consommateurs à Hann Bel-Air, dans la banlieue de Dakar, mardi dernier. L’objectif de cet événement était de créer les conditions propices à une production agricole intensive et durable, en réponse aux défis futurs, ont rapporté les journalistes de l’APS présents sur place.

La conférence, à laquelle ont également participé des partenaires techniques et financiers de l’État, a été l’occasion pour les citoyens de débattre des politiques publiques, des résultats de la recherche et des enjeux actuels de l’agriculture au Sénégal, en vue des prochaines décennies, selon les explications d’Astou Diaw Camara, chercheure et directrice du bureau d’analyses macroéconomiques de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA).

Le thème central de la conférence, « Analyse prospective de l’agriculture sénégalaise en 2050 : le futur entre agro-industrie et agroécologie », met en lumière les interrogations autour de la nécessité de nourrir une population en croissance tout en préservant l’environnement. Mme Camara souligne ainsi l’importance de réfléchir à des moyens d’intensifier la production agricole de manière durable.

La question fondamentale qui se pose est celle du choix entre une intensification de la production agricole de manière industrielle et les risques associés à une détérioration de l’environnement. Les participants à la conférence ont donc cherché à identifier les meilleures stratégies pour relever ce défi, en tenant compte des impératifs de durabilité et de préservation des ressources naturelles.

En fin de compte, cette initiative vise à éclairer les pouvoirs publics sur les choix à opérer en matière d’agriculture, en favorisant une approche prospective et inclusive, avec la participation de toutes les parties prenantes du secteur agricole sénégalais.

Trent Alexander-Arnold rend hommage à Sadio Mané : « Un attaquant parfait »

Trent Alexander-Arnold et Sadio Mané ont partagé le vestiaire de Liverpool pendant plusieurs années, formant une paire redoutable sur le terrain. Ensemble, ils ont contribué à la victoire de Liverpool dans des compétitions majeures telles que la Premier League et la Ligue des champions.

Lors d’un entretien accordé à The Overlap et mené par l’ancien latéral droit de Manchester United, Gary Neville, Alexander-Arnold a exprimé son admiration pour son ancien coéquipier sénégalais, soulignant sa gratitude de n’avoir jamais eu à affronter Mané en match officiel.

« Sadio Mané est le seul joueur avec qui j’ai joué dont j’ai toujours pensé que je suis reconnaissant de n’avoir jamais eu à jouer contre lui », a déclaré Alexander-Arnold. Il a décrit Mané comme un attaquant « parfait » avec une combinaison unique de vitesse, de puissance et de précision devant le but. « Il avait tout. C’était un athlète. Probablement, je dirais qu’il était similaire à (Cristiano) Ronaldo. Il était rapide, puissant, pouvait marquer avec les deux pieds. C’était une menace constante pour tout le monde », a-t-il ajouté.

Après avoir quitté Liverpool en 2022, Sadio Mané a rejoint le Bayern Munich pour une saison. Il a ensuite pris la décision de rejoindre le club saoudien d’Al-Nassr. Malgré ces changements de club, le talent et l’impact de Mané sur le terrain continuent d’être reconnus et admirés par ses pairs et les fans de football du monde entier.

L’hommage de Trent Alexander-Arnold à Sadio Mané met en lumière le talent exceptionnel de l’attaquant sénégalais et son influence sur le jeu. Mané, comparé à des légendes du football telles que Cristiano Ronaldo, continue d’être une source d’inspiration pour les jeunes joueurs et une référence incontournable dans le monde du football.

Des taux de rendement exceptionnels grâce à de nouvelles techniques agroécologiques au Sénégal

La campagne agricole 2022-2023 a été marquée par des résultats remarquables au Sénégal, avec des taux de rendement impressionnants allant jusqu’à 60 à 70 %, grâce à l’adoption de nouvelles techniques agroécologiques. Ces informations ont été partagées lors d’un atelier d’évaluation de la campagne organisé à Mbour, dans l’ouest du pays, par Mbène Dièye Faye, coordinatrice nationale du projet ‘Feed the Future Sénégal Dundël Suuf’, axé sur la fertilisation des sols.

Selon Mme Faye, ces performances exceptionnelles ont été observées principalement dans la culture des céréales et des légumineuses. Pour le mil, par exemple, les taux de rendement ont dépassé les 60 %, tandis que l’application de la microdose aux cultures de riz a permis d’atteindre des rendements allant jusqu’à 70 % dans des zones comme la vallée du fleuve Sénégal et la Casamance.

Ces résultats encourageants sont le fruit de l’utilisation de deux nouvelles techniques : la microdose et le placement profond de l’urée, en particulier dans la culture du riz, a confirmé Maïmouna Tine, directrice chargée du Sénégal oriental et de la Haute Casamance à l’Agence nationale de conseil agricole et rural.

Des tests ont également démontré des surplus de rendement pour d’autres cultures telles que le mil, le riz et l’arachide, avec des variations selon les zones géographiques, selon Mme Tine.

Le projet ‘Feed the Future Sénégal Dundël Suuf’ est une initiative mise en œuvre dans plusieurs régions du Sénégal par le Centre international pour le développement des engrais, avec un financement de l’Agence des États-Unis d’Amérique pour le développement international. Son objectif est d’accroître la disponibilité d’engrais de qualité, d’améliorer la fertilité des sols et d’augmenter la productivité agricole dans le pays.

Cette réussite démontre le potentiel des pratiques agroécologiques pour transformer l’agriculture sénégalaise, en augmentant les rendements tout en préservant les ressources naturelles et en renforçant la résilience des agriculteurs face aux défis climatiques et environnementaux.

La mère de Kylian Mbappé en Algérie : Une visite empreinte d’engagement caritatif et de lien familial

La presse algérienne a récemment révélé que Kylian Mbappé, la star française du football âgée de 25 ans, envisageait un voyage en Algérie. Si les détails de ce déplacement restaient initialement flous, de nouvelles informations ont émergé, apportant des éclaircissements sur les motivations de cette visite très attendue.

Selon La Gazette du Fennec, la mère et agent de Kylian Mbappé, Fayza Lamari, est actuellement en Algérie, son pays d’origine. Son voyage l’a menée dans le village de ses parents à Amizour, dans la wilaya de Bejaïa. Accueillie chaleureusement et célébrée comme une véritable star, elle a pris part à un événement caritatif où elle a partagé des moments privilégiés avec des enfants, dansant et chantant à leurs côtés.

Profitant de son séjour en Algérie, Fayza Lamari prépare activement la future visite de son fils et évoque les projets de son association, Inspired By Kylian Mbappé (IBKM). Cette organisation caritative s’engage à soutenir diverses initiatives, dont trois projets directement liés au sport, notamment la construction de terrains de football. Fayza Lamari a exprimé son optimisme quant à cette nouvelle aventure, déclarant : « C’est le début d’une belle aventure avec Tizi, puis Bejaïa. J’espère que nous écrirons ensemble de belles pages d’histoire ».

La prochaine visite de Kylian Mbappé en Algérie sera donc étroitement liée à ces projets caritatifs visant à promouvoir le développement du sport, en particulier le football. Fayza Lamari démontre ainsi une volonté sincère de contribuer au bien-être des jeunes et à l’épanouissement de leur communauté.

Cette initiative marque le début d’une collaboration prometteuse entre la famille Mbappé et l’Algérie. Au-delà d’un simple voyage, il s’agit d’un engagement profond envers un pays qui a vu naître une des plus grandes stars du football mondial.

La visite de Fayza Lamari en Algérie et les projets de l’association IBKM témoignent de l’attachement de la famille Mbappé à l’Algérie et de leur désir d’apporter une contribution positive à la société algérienne. Cette initiative caritative souligne l’importance du sport comme vecteur de développement et d’épanouissement pour la jeunesse algérienne et marque le début d’une collaboration prometteuse entre la famille Mbappé et l’Algérie.

Démission de l’envoyé spécial de l’ONU à Tripoli : Abdoulaye Bathily tire la sonnette d’alarme

Abdoulaye Bathily, diplomate sénégalais et Envoyé Spécial de l’ONU à Tripoli, a choqué la scène internationale en annonçant sa démission de son poste. Cette décision, acceptée à contrecœur par le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, soulève des questions sur la situation actuelle en Libye.

Nommé en septembre 2022, Bathily aura passé un peu plus d’un an et sept mois en tant qu’Envoyé Spécial de l’ONU à Tripoli. À 77 ans, il a été confronté à un environnement politique complexe et instable depuis sa prise de fonction. Il est intéressant de noter qu’il s’agit de la huitième personnalité à occuper ce poste depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, mettant en lumière la difficulté de trouver une solution pérenne à la crise libyenne.

Dans une déclaration à Jeune Afrique, Abdoulaye Bathily a exprimé sa frustration quant à la situation en Libye, la qualifiant de « terrain de jeu pour rivalités politiques » où il semble que personne ne souhaite voir l’ONU réussir sa mission. Cette observation souligne les défis profonds auxquels sont confrontés les efforts de médiation et de stabilisation dans le pays.

La démission de Bathily intervient à un moment crucial où la Libye reste en proie à des luttes de pouvoir internes, des divisions politiques et une insécurité généralisée. Alors que la communauté internationale cherche des solutions pour ramener la stabilité dans le pays, cette démission soulève des questions sur l’efficacité des efforts déployés jusqu’à présent.

Il est impératif que les acteurs régionaux et internationaux redoublent d’efforts pour trouver une solution politique inclusive en Libye, qui puisse répondre aux aspirations du peuple libyen pour la paix, la sécurité et la prospérité. La démission de Bathily devrait servir de signal d’alarme pour intensifier les efforts diplomatiques et trouver des solutions durables à la crise libyenne.

Nouvelle audience en appel pour Guy Marius Sagna : la saga continue

Le député Guy Marius Sagna a de nouveau fait face à la justice lors d’une audience à la Cour d’appel de Dakar le lundi 15 avril. Cette comparution fait suite à son appel contre sa condamnation en octobre 2021 à une peine de 3 ans de prison avec sursis pour diffusion de fausses nouvelles et atteinte à l’image de la gendarmerie, suite à un message publié sur les réseaux sociaux.

L’audience du jour n’a pas abouti à une conclusion définitive, car la Cour d’appel a décidé de reporter l’affaire au 13 mai prochain. Ce report permettra à la Cour de délibérer sur le sort de Guy Marius Sagna, déterminant ainsi si la décision initiale du tribunal des flagrants délits sera confirmée ou annulée.

Il convient de rappeler que lors du premier procès, le parquet avait requis une peine de 2 ans de prison, dont 6 mois fermes. Cependant, le tribunal avait prononcé une peine de 3 ans avec sursis. La prochaine audience sera cruciale pour l’avenir de Guy Marius Sagna dans cette affaire qui a suscité de vives réactions dans l’opinion publique sénégalaise.

Conflit à Saint-Louis : Les habitants s’opposent à l’implantation d’un pylône par Expresso Sénégal

À Saint-Louis, sur la rue Adanson dans l’île, un conflit oppose les habitants à la société de télécommunications Expresso. En cause : l’implantation prévue d’un pylône par l’entreprise, que les riverains refusent catégoriquement sur leurs terres.

Le 23 mars 2023, Expresso Sénégal a lancé les travaux pour ériger un pylône de 35 mètres de hauteur sur la rue Adanson, à Saint-Louis Nord, à proximité de la maison d’arrêt et de correction. Cette décision a immédiatement suscité l’opposition des riverains, craignant notamment les risques liés à l’exposition aux fréquences cancéreuses ainsi que les possibles éboulements dus à la nature instable du sol.

Des réserves émises par les services de l’environnement ont corroboré les inquiétudes des habitants. En effet, les travaux d’excavation ont déjà commencé à impacter les fondations des habitations voisines, menaçant même de les faire s’effondrer. Les sols mouvants et la remontée des eaux de la nappe rendent la situation particulièrement précaire, avec des fissures déjà visibles sur les murs environnants.

Malgré une mise en demeure officielle émise par la Direction de l’environnement et des établissements classés, Expresso Sénégal a repris les travaux, suscitant l’indignation des habitants. Certains dénoncent même des complicités au sein des autorités locales, permettant à l’entreprise de poursuivre ses activités, même pendant le mois de Ramadan.

Cette situation tendue risque de déclencher un conflit majeur, les résidents de la rue Adanson étant fermement déterminés à s’opposer à l’installation du pylône. Le bras de fer entre Expresso et les habitants de Saint-Louis met en lumière les enjeux complexes liés à l’urbanisation et à la cohabitation entre développement économique et préservation de l’environnement.

Un partenariat stratégique pour le développement financier au Sénégal : Delaa Impact et A&A Strategy unissent leurs forces

Dans un effort pour stimuler le développement financier au Sénégal et dans la région ouest-africaine, deux acteurs majeurs se sont engagés dans une collaboration stratégique : Delaa Impact et A&A Strategy. Cette alliance vise à exploiter les compétences complémentaires des deux entités pour catalyser la croissance économique et le progrès dans la région.

Delaa Impact, fondé par Ibrahima Kane, est reconnu pour son expertise dans le financement de projets d’infrastructures et industriels. Fort de nombreuses années d’expérience et d’un réseau solide, Delaa Impact s’est imposé comme un leader dans le secteur financier au Sénégal.

De l’autre côté, A&A Strategy, dirigé par Amarou Aw, est un cabinet de conseil stratégique établi récemment mais qui a rapidement gagné en réputation pour son approche novatrice et sa capacité à proposer des solutions adaptées aux besoins complexes des entreprises.

En unissant leurs forces, Delaa Impact et A&A Strategy ambitionnent de relever les défis majeurs du développement financier dans la région. Leur collaboration vise à développer des solutions innovantes pour soutenir les infrastructures critiques, stimuler l’industrie locale et favoriser l’inclusion financière.

Ce partenariat stratégique intervient à un moment crucial où le Sénégal et l’Afrique de l’Ouest cherchent à accélérer leur développement économique. En combinant l’expertise éprouvée de Delaa Impact dans le financement de projets avec la vision stratégique d’A&A Strategy, cette alliance promet de débloquer de nouvelles opportunités et de favoriser une croissance durable dans la région.

Les deux entités se félicitent de cette collaboration et sont impatientes de mettre en œuvre des projets innovants qui auront un impact positif sur les communautés locales et sur l’économie dans son ensemble. Ce partenariat marque ainsi le début d’une nouvelle ère de développement financier au Sénégal et en Afrique de l’Ouest.

Le Syndicat des travailleurs de l’Élevage énumère les défis du nouveau ministre Mabouba Diagne

Le Syndicat Autonome des Travailleurs de l’Élevage du Sénégal (SATES) exprime ses félicitations et ses vœux de bienvenue au nouveau Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage, M. Mabouba Diagne. Dans un communiqué officiel, le syndicat souligne que la nomination de M. Diagne suscite un grand espoir parmi les travailleurs de l’élevage, considérant le nouveau ministre comme un homme du sérail doté d’une solide expérience dans le domaine.

Le SATES met en avant le riche parcours professionnel de M. Diagne ainsi que ses investissements antérieurs dans le secteur agricole, révélés par la presse, ce qui témoigne de sa connaissance approfondie du domaine.

Cependant, le syndicat rappelle que le secteur de l’élevage est confronté à plusieurs défis majeurs, notamment le déficit de production laitière et de l’autosuffisance en moutons pour la fête de Tabaski, la saisonnalité des ressources fourragères, les problèmes d’hydraulique pastorale, le manque d’infrastructures pastorales adéquates, les défis liés au changement climatique, la surveillance épidémiologique, l’accès à l’alimentation du bétail, l’amélioration génétique du cheptel, la valorisation des produits laitiers, ainsi que les questions relatives à la filière avicole et porcine, à la formation professionnelle, au financement des éleveurs, entre autres.

Le syndicat souligne l’importance pour le nouveau ministre de relever ces défis pour assurer la survie du sous-secteur de l’élevage. Ils se disent prêts à accompagner M. Diagne dans cette mission et appellent à un dialogue permanent et sincère entre le ministre et les syndicats, afin de trouver des solutions concertées aux problèmes rencontrés.

Parmi les doléances spécifiques du SATES figurent la mise en place des fonds communs du secteur primaire, la modernisation des services déconcentrés, l’équipement adéquat des services vétérinaires, le recrutement des diplômés des écoles de formation en productions animales, la régularisation des contractuels dans la fonction publique, ainsi que la formation continue des agents de l’élevage.

En conclusion, le SATES exprime son espoir que le nouveau ministre réussira dans sa mission, mais souligne que cela nécessitera une collaboration étroite avec les travailleurs du département pour atteindre les objectifs fixés.

Ousmane Diagne : Ancien Proc’-rebelle, nouveau gardien de l’équilibre de la balance judiciaire

L’ancien avocat général de la Cour Suprême, Ousmane Diagne, reconnu pour son intégrité et son attachement aux principes du droit, a été désigné par les nouvelles autorités étatiques pour rétablir l’équilibre dans un système judiciaire en déséquilibre chronique. Cet ancien procureur de la République, véritable gardien de la justice, incarne l’indépendance et la fermeté face aux pressions politiques.

Le choix de Diagne pour diriger le ministère de la Justice a été salué par de nombreux observateurs, soulignant son intégrité et son engagement envers la justice. Connu pour avoir refusé de céder aux pressions politiques et pour avoir toujours défendu les principes de la justice, Diagne a marqué sa carrière par sa résistance face à l’influence de l’exécutif.

Sa réputation d’homme intègre et de magistrat incorruptible s’est forgée au fil des années, illustrée par son refus catégorique d’obéir à des ordres politiques sur des affaires politiquement sensibles. Il a maintes fois défié les présidents et les ministres de la justice pour préserver l’indépendance de la justice et respecter son serment de dire le droit au nom du peuple.

Débarqué du parquet en raison de désaccords avec l’ancienne ministre de la Justice, Aminata Touré, Diagne a toujours assumé ses convictions et ses décisions. Dans un discours marquant lors de sa passation de service, il a rappelé son engagement envers l’indépendance de la justice et son refus de compromis avec le pouvoir politique.

En tant que nouveau ministre de la Justice, Diagne a pour mission de restaurer la confiance du peuple envers le système judiciaire et de rééquilibrer la balance de la justice. Sa nomination intervient dans un contexte où le président a annoncé des réformes pour redonner à la justice sa place légitime et réconcilier celle-ci avec le peuple.

Grâce à sa stature, sa connaissance approfondie du système judiciaire et le respect qu’il inspire, Diagne est appelé à jouer un rôle crucial dans la réforme de la justice sénégalaise et à rétablir la confiance du peuple dans cette institution fondamentale.

Exploitation des ressources naturelles au Sénégal : Priorité à l’économie aurifère selon un expert

Lamine Diack Diouf, expert minier et président du Mouvement citoyen universel, recommande vivement aux autorités sénégalaises de privilégier l’économie de l’or par rapport à celle du pétrole, malgré l’engouement suscité par cet hydrocarbure. Cette opinion est fondée sur la maîtrise supérieure de l’exploitation aurifère par le pays par rapport au secteur pétrolier, selon lui.

Dans une rencontre avec la presse à Saint-Louis ce week-end, Diouf a souligné que le pétrole, en tant que ressource, est intrinsèquement instable, tandis que l’or a toujours été une valeur refuge stable. Il a insisté sur le fait que la consolidation des réserves en or est une pratique courante dans le monde entier pour se protéger contre la volatilité des monnaies.

Étant donné que l’industrie pétrolière sénégalaise est encore à ses débuts, alors que l’exploitation aurifère est déjà bien établie, Diouf estime que le pays doit d’abord valoriser ses ressources minières avant de se lancer pleinement dans l’industrie pétrolière. Il souligne que le Sénégal a une longue histoire minière et que l’exploitation de l’or pourrait être un catalyseur essentiel pour le développement économique du pays.

Diouf met en garde contre le temps nécessaire pour maîtriser la filière pétrolière et gazière, tandis que le secteur de l’or est déjà opérationnel. Selon lui, un développement rapide du Sénégal passe par une utilisation judicieuse de ses importantes réserves d’or.

En conclusion, l’expert insiste sur l’importance de prioriser l’économie aurifère dans le cadre de la stratégie de développement économique du Sénégal, mettant en avant la stabilité et la maîtrise déjà existantes dans ce domaine par rapport au secteur pétrolier.

Une fillette de 9 ans perd la vie dans un tragique accident de la route

La communauté de Gouloumbou est plongée dans le deuil suite au décès tragique de T.D, une fillette âgée de seulement 9 ans, dans un accident de la route survenu ce lundi après-midi. La jeune victime rentrait chez elle après une journée de cueillette de mangues avec ses camarades lorsqu’elle a été fauchée par un camion sur la route de Dialico.

L’accident s’est produit aux environs de 16 heures, alors que la fillette tentait de traverser la route pour regagner son domicile. Malheureusement, elle a été violemment percutée par le camion qui circulait sur la route de Dialico, provoquant sa mort sur le coup.

Les autorités locales ont rapidement réagi à l’incident, et les forces de gendarmerie se sont rendues sur les lieux pour procéder aux constatations d’usage. Le corps sans vie de la jeune victime a ensuite été transporté à la morgue du centre hospitalier universitaire régional de Tambacounda.

Le chauffeur du camion impliqué dans l’accident a été appréhendé par les autorités et placé sous mandat de dépôt pour homicide involontaire, conformément à la loi. Cet accident tragique rappelle l’importance cruciale de la sécurité routière et souligne la nécessité pour tous les usagers de respecter les règles de circulation pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

La communauté locale pleure la perte de cette jeune vie et exprime ses condoléances à la famille endeuillée.

Une tonne de cocaïne saisie : l’enquête prend une nouvelle tournure, des nouvelles du convoyeur de la drogue

Une saisie record. Moins d’un mois après la découverte de près de 92 kg de drogue à Koumpentoum, les autorités douanières ont réalisé un coup de maître à Kidira, où pas moins de 1 137 kg de cocaïne ont été interceptés dans la nuit de dimanche à lundi. La valeur de cette cargaison est estimée à plus de 90 milliards de francs CFA, dissimulée dans un camion frigorifique en provenance du Mali.

L’enquête prend désormais une nouvelle tournure, avec l’implication de la Division opérationnelle de l’Office central de répression du trafic de stupéfiants (OCRTIS), suite à l’intervention d’une délégation judiciaire dépêchée par le Parquet de Tamba.

Selon les informations recueillies par L’Observateur, une équipe spéciale est arrivée de Dakar pour renforcer les efforts de traque contre le convoyeur de drogue, qui a réussi à prendre la fuite, abandonnant sur place la cargaison et le camion frigorifique.

Cette décision de confier l’enquête à la Division opérationnelle de l’OCRTIS s’explique par leur expertise dans les enquêtes complexes liées au trafic de drogue, ainsi que par leur compétence nationale qui leur permet de mener des investigations sur l’ensemble du territoire.

La saisie de cette importante quantité de cocaïne met en lumière la persistance du trafic de drogue dans la région, malgré les efforts des autorités pour lutter contre ce fléau. Les enquêteurs s’emploient désormais à remonter la filière et à identifier les responsables de ce trafic illicite, dans le but de mettre un terme à ces activités criminelles et de protéger la population des dangers associés à la consommation de drogue.

Tragédie au Mozambique : Deux naufrages en une semaine, plus d’une centaine de victimes

Au Mozambique, une nouvelle tragédie frappe durement une famille, avec la disparition de huit de ses membres dans un naufrage sur le fleuve Zambèze. Les autorités locales de la province centrale de Sofala ont confirmé l’accident survenu en début de semaine. Sur les douze personnes à bord de l’embarcation, seules deux ont réussi à échapper à la mort. Les recherches se poursuivent intensivement pour retrouver les deux disparus.

Ce drame survient à peine une semaine après un autre naufrage dévastateur. Le chavirement d’un bateau de pêche surchargé avait alors causé la mort de 98 passagers, entraînant une période de deuil national et suscitant une vague d’émotion à l’échelle internationale. Parmi les victimes figuraient de nombreux enfants. Selon certaines informations, les passagers tentaient de fuir des rumeurs de propagation du choléra, une épidémie qui sévit au Mozambique et qui a affecté près de 15 000 personnes depuis octobre dernier.

La situation au Mozambique est d’autant plus préoccupante que le pays fait déjà face à une épidémie de choléra qui a touché une grande partie de sa population. La crise sanitaire, combinée à la pauvreté endémique du pays, contribue à l’aggravation de ces catastrophes maritimes.

Ces tragédies répétées soulèvent des questions urgentes sur la sécurité maritime et les conditions de vie des populations au Mozambique. Il est essentiel que des mesures soient prises rapidement pour améliorer la sécurité des embarcations et renforcer la prévention des risques, tout en fournissant un soutien adéquat aux victimes et à leurs familles.

Le Mozambique traverse une période particulièrement sombre, avec deux naufrages majeurs en l’espace d’une semaine. Face à ces tragédies, il est crucial que la communauté internationale apporte son soutien au pays pour faire face à ces crises, tant sur le plan humanitaire que sanitaire.

Harry Kane : Une carrière étoilée sans trophée à son palmarès

Harry Kane est sans conteste l’un des attaquants les plus redoutables de sa génération. Cependant, malgré son talent et son efficacité devant le but, le joueur anglais n’a toujours pas réussi à remporter de trophées majeurs au cours de sa carrière.

En 2019, lors de la finale de la Ligue des Champions opposant Tottenham à Liverpool, Kane, surnommé le « prince Harry », a été titularisé en pointe de l’attaque. Malheureusement pour lui, il n’a pas réussi à trouver le chemin des filets, et Tottenham s’incline face aux Reds sur le score de 2-0.

L’année suivante, Kane a eu une nouvelle occasion de remporter un titre majeur avec l’équipe nationale d’Angleterre lors de la finale de l’Euro 2020 contre l’Italie. Malgré ses efforts, l’Angleterre s’incline aux tirs au but, laissant Kane encore une fois sans trophée.

L’été dernier, Harry Kane a rejoint le Bayern Munich avec l’espoir de remporter son premier trophée. Cependant, ses débuts en Bavière ont été difficiles. Le Bayern perd la Supercoupe d’Allemagne contre Leipzig et subit une défaite humiliante en Coupe d’Allemagne face à Sarrebruck, une équipe de troisième division.

Malgré les 32 buts marqués par Kane, le Bayern Munich a du mal en championnat et voit son règne de onze titres consécutifs s’interrompre. L’attaquant anglais, malgré ses performances individuelles, n’a pas réussi à redresser la barre pour son nouveau club.

Si Harry Kane parvient à remporter la Ligue des Champions cette année avec le Bayern Munich, il briserait enfin cette « malédiction » qui semble le poursuivre depuis ses débuts. Cependant, les Bavarois ne font pas partie des favoris pour remporter la compétition cette saison.

La carrière de Harry Kane est marquée par son talent exceptionnel et ses performances impressionnantes, mais aussi par l’absence de trophées majeurs à son palmarès. Malgré les obstacles, l’attaquant anglais continue de viser le sommet et espère mettre fin à cette disette de titres avec le Bayern Munich cette saison.

Lettre ouverte à son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye D. FAYEPrésident de la République du Sénégal

La nécessité de restaurer les lettres de noblesse du journalisme

Je me permets cette incursion épistolaire dans votre salon comme vous l’avez fait dans les bureaux et lieux de travail de tous les fonctionnaires au lendemain de la fête de Korité pour les exhorter au travail, au «Jub, Jubal, jubanti». Vous avez décliné des valeurs et une vision. Même si cette missive est directement adressée aux fonctionnaires et agents de l’administration, il faut reconnaitre que le contenu est destiné à tous les citoyens de manière globale. En effet, chacun de nous doit en faire un viatique pour placer le Sénégal dans les rampes de l’émergence voire du développement. C’est dans l’ordre du possible parce que nous disposons de tous les atouts pour aspirer au mieux-être comme les autres pays. Nous avons des terres arables, de l’eau, de la mer, des ressources minières, une bonne matière grise et enfin de solides et grandes institutions. Jusque-là, vous ainsi que votre Premier ministre, Ousmane Sonko ne cessent de poser des actes rassurants allant dans ce sens. Si cette tendance est maintenue avec une impulsion constante du gouvernement et de ses démembrements d’ici cinq ans, tous les signaux seront au vert pour amorcer véritablement l’émergence. Avec le génie sénégalais, rien n’est impossible. Il faut de la transparence, une bonne organisation et des réformes en profondeur pour y arriver. Toutes les nominations devront être adossées à un contrat de performance à évaluer de manière périodique. Ce contrat devra être déterminé par la feuille de route que tout postulant ou prétendant devra déposer en même temps que son CV en plus du cahier de charges que le gouvernement impute à chacune de ses entités.

Excellence Monsieur le Président de la République,

J’en viens à une préoccupation majeure. Je n’ai pas besoin de vous rappeler l’importance des médias dans une société. Quelles que soient les divergences et différences de point de vue sur ce secteur transversal, il faut, dans ce domaine, des lignes directrices fortes capables de porter votre Projet et de le mener à bon port. Tout n’est pas pourri, il y a de quoi nourrir de l’espoir car, figurez-vous, ce sont les acteurs des médias eux-mêmes, qui ont initié des Assises nationales dont le processus a démarré depuis octobre 2022. Ces États généraux ont permis d’esquisser des solutions structurelles et d’envergure en rapport avec les divers maux de l’environnement médiatique. La détermination des acteurs a toujours guidé le pouvoir d’alors dans les actes consolidants posés jusqu’ici. Le Code de la presse, le CORED, la nouvelle Convention collective nationale du secteur de la presse, le Fonds d’appui et de Développement de la presse (FADP), la Commission de la Carte nationale de Presse en sont des preuves encourageantes. Ces acquis ont été obtenus dans le cadre de la synergie Coordination des Associations de Presse (CAP) qui regroupe les organisations professionnelles faitières des médias depuis début 2016.

Dans votre ferme volonté d’ériger la transparence, la reddition des comptes et combattre la corruption sous toutes ses formes et à toutes les sphères, vous semblez miser beaucoup sur les lanceurs d’alerte. Je n’ai pas bien perçu dans vos différents messages, depuis votre élection, le rôle des médias dans cette noble et salutaire volonté. Or de tout temps, les médias, à l’instar des Forces de défense de sécurité (FDS), de la Justice, ont toujours été la première colonne de ce combat. De 2015 à 2024, il y avait une chape de plomb sur les médias. Si certains ont ployé d’autres ont tenu la dragée haute et ont travaillé individuellement ou avec des consortiums africains ou internationaux pour enquêter, traiter et faire éclater des scandales au grand jour. C’est le cas de la cargaison d’armes d’un coût de 45 milliards venant des USA, les affaires Pétro TIM, Tulow oil, des Oryx et des armements du ministère de l’Environnement, entre autres.

C’est pour vous dire que s’il y a des garanties avec une bonne et transparente coopération, les médias peuvent faire un travail irréprochable et de façon professionnelle dans la lutte pour la reddition des comptes.

En effet, le journalisme reste un métier codifié avec des textes et techniques millénaires qui se sont adaptés au temps avec des mises à jour régulières sur le plan des pratiques, d’où les nouveaux médias. A travers le journalisme d’investigation, la presse dispose des moyens légaux pour faire la lumière sur les cas de détournement, de malversation, de concussion, et de corruption. Une parfaite articulation devra être trouvée entre les membres de l’administration, les lanceurs d’alerte et organisations de la société civile pour débusquer et faire la lumière sur tous les actes de mal gouvernance commis dans ce pays.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Le mal de la presse n’est pas propre audit secteur. Le Sénégal est un grand corps malade. Des membres et des organes nobles et importants sont gangrénés. La prophylaxie devra être minutieuse et exhaustive. Mais, elle devra surtout être menée par les acteurs respectifs en collaboration avec tous les profils utiles et déterminés. Nous de la presse, avons proposé des traitements qui constituent une bonne base à enrichir et à appliquer au bénéfice de toutes les composantes de la société sénégalaise.

En vous souhaitant, une belle réussite qui passe par l’atteinte de vos objectifs, je vous prie, Excellence Monsieur le Président de la République, d’agréer l’expression de ma haute et respectueuse considération.

Ibrahima Lissa FAYE
Journaliste – bloggeur
Directeur de publication de PressAfrik
ilf@pressafrik.com

Teungueth FC signe un partenariat avec Al Hilal Omdurman

Teungueth FC, actuellement en tête de la Ligue 1 sénégalaise avec cinq points d’avance sur son poursuivant, Guédiawaye FC, continue de se distinguer cette saison. Le club de Rufisque, reconnu pour son engagement dans la formation des jeunes talents, a annoncé la conclusion d’un partenariat stratégique avec le club soudanais Al Hilal Omdurman.

L’accord a été officialisé lors de la visite à Dakar de l’entraîneur congolais d’Al Hilal Omdurman, Florent Ibenge, en présence des présidents des deux clubs. Ce partenariat, selon un communiqué publié par Teungueth FC, se concentrera principalement sur une coopération technique. Il englobera des échanges réguliers entre les équipes techniques des deux clubs, visant à renforcer la collaboration dans le repérage et le recrutement de jeunes talents.

Ce partenariat confirme l’engagement de Teungueth FC dans la formation et le développement des jeunes joueurs. Le club sénégalais a déjà fait ses preuves dans ce domaine et compte désormais étendre son influence à l’international grâce à cette collaboration avec Al Hilal Omdurman.

Cette alliance offre une excellente opportunité pour les jeunes joueurs de Teungueth FC de se faire remarquer à l’échelle internationale et de saisir des opportunités de carrière au sein d’Al Hilal Omdurman ou dans d’autres clubs partenaires à l’avenir.

Ce partenariat entre Teungueth FC et Al Hilal Omdurman marque une étape importante dans le développement du football sénégalais et africain. Il témoigne de l’importance de la coopération et de la collaboration entre les clubs pour favoriser la croissance et le succès du football sur le continent.

Adama Bictogo soutient la candidature d’Alassane Ouattara pour 2025

Adama Bictogo, proche du chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara, a exprimé son soutien à une éventuelle candidature de ce dernier pour l’élection présidentielle de 2025. Dans une récente interview accordée à Jeune Afrique, le Président de l’Assemblée nationale ivoirienne et membre du parti au pouvoir, le RHDP, a affirmé qu’Alassane Ouattara est le « candidat naturel » du parti pour cette échéance électorale.

Adama Bictogo met en avant le bilan positif du président Ouattara, soulignant le niveau de développement atteint par la Côte d’Ivoire sous sa direction. Il a notamment mis en avant la croissance du budget de l’État depuis que M. Ouattara est à la tête du pays, affirmant qu’il a « presque triplé » depuis 2011, année de sa prise de fonctions.

Bien que le président Ouattara n’ait pas encore clarifié ses intentions pour l’élection présidentielle de 2025, la déclaration de M. Bictogo risque de raviver le débat politique en Côte d’Ivoire. La question de la candidature d’Ouattara est un sujet sensible et important pour l’avenir politique du pays.

La déclaration de soutien d’Adama Bictogo en faveur d’Alassane Ouattara pour la présidentielle de 2025 souligne l’importance politique et la confiance placée envers le président actuel. Cependant, l’annonce relance également le débat sur la démocratie et la succession politique en Côte d’Ivoire, un pays où les élections présidentielles ont souvent été source de tensions et de conflits.

Lamine Diack Diouf plaide pour une économie aurifère stable au Sénégal

Lamine Diack Diouf, expert minier et président du Mouvement citoyen universel, estime que le Sénégal devrait privilégier l’économie de l’or plutôt que celle du pétrole. Il base sa recommandation sur la maîtrise plus avancée de l’exploitation aurifère par le pays par rapport à celle du pétrole, qu’il qualifie de ressource « instable ».

Lors d’une rencontre avec la presse saint-louisienne ce week-end, M. Diouf a souligné que l’or est une « valeur refuge » stable, contrairement au pétrole, qui est sujet à des fluctuations de prix importantes. Selon lui, la consolidation des réserves en or permettrait au Sénégal de se protéger de la volatilité des monnaies et de l’influence du dollar américain.

M. Diouf rappelle que le Sénégal a d’abord été un pays minier avant de se tourner vers le pétrole. Il soutient que c’est en valorisant les ressources minières du pays que l’on pourra développer efficacement l’industrie pétrolière à l’avenir.

Il estime que le développement rapide du Sénégal passe par une valorisation judicieuse de ses réserves d’or, qui sont déjà maîtrisées par le pays. M. Diouf insiste sur le fait qu’il faudra du temps pour que le Sénégal maîtrise la filière pétrole et gaz, qui en est encore à ses débuts.

Face aux fortes attentes suscitées par le potentiel hydrocarbure du Sénégal, Lamine Diack Diouf met en avant les avantages d’une économie aurifère, plus stable et déjà maîtrisée par le pays. Il appelle ainsi à une réflexion stratégique sur l’orientation des ressources du pays pour un développement durable et sécurisé de son économie.

Kaolack : La disparition du khalif de la famille de Sérigne Diabel Ka , Sérigne Ousmane Ka n’est plus.

L’imam Ratib de kaolack et khalif général de Léona Kanène , Sérigne Babacar Kane Sy vous annonce le décès de Sérigne Ousmane Ka , homonyme de son père Sérigne Ousmane Kane. « Le défunt était le symbole de l’unité et de l’amitié entre Sérigne Kane et la famille de Sérigne Diabel Ka. De son vivant il a accompagné et soutenu l’ensemble des imams Ratib de kaolack depuis son homonyme. Son hospitalité, sa générosité et sa gentillesse étaient connues de tous et il était toujours prêt à tendre la main à ceux dans le besoin » a expliqué Sérigne Babacar Kane Sy. Sérigne Ousmane Ka était un modèle pour tous les kaolackois , montrant que la piété et l’ humilité vont de pair avec la générosité et la gentillesse . Poursuivant son argumentaire l’ imam a également ajouté « Nous prions à ce que DIEU l’accueille dans son vaste paradis où il pourra goûter au repos éternel et à la paix éternelle. Qu’ il console sa famille et ses proches dans cette période de deuil et qu’il leur accorde la force de surmonter cette épreuve . Au nom de la famille de Cheikh Elhadji Abdou Hamid kane ,au nom de la famille de Sérigne Ousmane Kane nous présentons nos condoléances les plus attristées à la famille de Sérigne Diabel Ka » a conclu Sérigne Babacar Kane Sy imam de la grande mosquée de kaolack.

Quitter la version mobile