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Adoption des projets de Loi de Finances rectificative 2024 et initiale 2025 : le Parlement accélère le processus

Le gouvernement a marqué une étape clé dans la gestion des finances publiques ce mardi, avec l’adoption, en Conseil des ministres exceptionnel, des projets de Loi de Finances rectificative pour l’année 2024 et de Loi de Finances initiale pour 2025. Ces projets, essentiels pour la stabilité économique du pays, seront soumis au Parlement, qui s’est engagé à accélérer leur examen en vue d’un vote avant le 31 décembre.

La Loi de Finances initiale fixe, pour une année donnée, les priorités budgétaires de l’État. Elle détermine la nature, le montant et l’affectation des ressources ainsi que des charges, tout en garantissant l’équilibre financier. En revanche, la Loi de Finances rectificative, également appelée « collectif budgétaire », intervient en cours d’exercice pour ajuster les prévisions budgétaires initiales en fonction de l’évolution de la conjoncture économique. Elle peut corriger à la hausse ou à la baisse les dépenses et recettes, reflétant ainsi les réalités économiques et financières du moment.

Avec l’installation récente de la nouvelle législature, le Parlement se mobilise pour respecter le calendrier serré de l’examen des projets de loi. Le défi est d’aboutir à une adoption définitive avant le 31 décembre, afin de garantir une exécution budgétaire fluide dès le début de l’année 2025.

Le président de l’Assemblée nationale a annoncé un programme intensif de sessions plénières et de travaux en commission, destiné à analyser et débattre des différents volets budgétaires. Cette mobilisation s’inscrit dans une volonté de transparence et d’efficacité, tout en répondant aux attentes des citoyens et des partenaires économiques.

L’ajustement des prévisions budgétaires intervient dans un contexte économique marqué par des défis, notamment liés aux fluctuations des prix des matières premières, à l’inflation et à la gestion de la dette publique. Le gouvernement s’efforce de concilier rigueur budgétaire et investissements stratégiques, notamment dans les secteurs prioritaires comme l’éducation, la santé, les infrastructures et la transition énergétique.

L’adoption rapide de ces lois de finances est cruciale pour assurer la stabilité financière de l’État. Elle permettra de maintenir la confiance des investisseurs, de garantir la continuité des projets en cours et de préserver les services publics essentiels.

Le Parlement, désormais au centre des débats, devra trouver un consensus autour des priorités nationales, tout en intégrant les impératifs de maîtrise des finances publiques et de relance économique.

Les projets de loi seront débattus dans les prochains jours en commission parlementaire, avant d’être soumis au vote en plénière. La société civile, les experts économiques et les médias suivent de près ce processus, qui conditionnera les grandes orientations du pays pour l’année à venir.

Avec ce nouveau cycle budgétaire, l’État ambitionne de poser les bases d’une gestion plus efficace et adaptée aux enjeux économiques actuels. Reste à voir si le Parlement relèvera le défi dans les délais impartis.


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