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Affaire des 125 milliards de la Centif : Amadou Sall dans la tourmente

L’affaire des 125 milliards de francs CFA révélée par un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) prend une nouvelle tournure avec l’implication supposée d’Amadou Sall, fils de l’ancien président Macky Sall. Selon le journal Libération dans son édition de ce mercredi 26 février, le procureur du Pool judiciaire financier (PJF) a requis le placement sous mandat de dépôt de neuf personnes ainsi que de X, à l’exception de Mamadou Daff, ancien directeur général de la Couverture Maladie Universelle (CMU), impliqué pour un virement suspect de 35 millions de francs CFA.

D’après Libération, Amadou Sall serait éclaboussé en raison de bons de caisse d’un montant total de 10 milliards de francs CFA. Une partie de ces fonds aurait été transférée vers le compte de la société Woodrose Investment Ltd, domicilié à la NSIA. Or, bien que cette entreprise soit officiellement détenue par Ndèye Seynabou Ndiaye, la Centif révèle que cette dernière avait accordé une procuration à Amadou Sall pour la gestion du compte, laissant ainsi supposer qu’il en serait le bénéficiaire économique réel.

Les proches d’Amadou Sall réfutent toute irrégularité et avancent une explication à ces mouvements de fonds. Selon eux, les bons de caisse en question correspondent à la vente d’une parcelle de terrain que Macky Sall aurait offert à son fils aîné en 2014. La transaction aurait été pilotée par Farba Ngom, influent homme politique et proche de l’ancien président, qui est lui aussi visé par le procureur du PJF. Ce dernier aurait joué un rôle clé dans la cession du terrain, ce qui expliquerait les flux financiers entre lui et Woodrose Investment Ltd.

Un proche d’Amadou Sall, cité par Libération, assure que ce dernier « dispose de tous les justificatifs » prouvant l’origine légale des fonds. Toutefois, ces éléments seront désormais examinés par la justice, qui devra établir si les transactions en question relèvent d’une simple opération immobilière ou s’inscrivent dans un schéma de blanchiment d’argent et de détournement de fonds publics.

L’évolution de l’enquête reste incertaine, mais si les charges retenues par le PJF sont confirmées, Amadou Sall pourrait être placé en détention préventive. Cette affaire suscite déjà un vif intérêt au sein de l’opinion publique, d’autant plus qu’elle concerne le fils d’un ancien chef d’État. L’ouverture d’une information judiciaire devrait permettre d’éclaircir les responsabilités des différentes personnes mises en cause.


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