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Arrestation d’un magistrat bissau-guinéen à Lisbonne : Réactions du président Umaro Embalo

L’arrestation du magistrat bissau-guinéen Eduardo Mancanha à Lisbonne, au Portugal, le 21 avril dernier, a suscité une onde de choc au sein de la classe politique et judiciaire en Guinée-Bissau. Le président Umaro Embalo, confronté à cette affaire délicate, s’est exprimé devant la presse pour livrer ses réflexions et sentiments concernant cet événement inattendu.

Alors qu’il s’adressait à la presse il y a quelques jours, le président Embalo, âgé de 52 ans, a regretté cet incident fâcheux et a exprimé sa déception face à la situation. Il a souligné l’importance de préserver l’intégrité et l’impartialité du système judiciaire, insistant sur le fait que ceux qui sont chargés de rendre la justice doivent éviter de tomber dans de tels pièges.

La réaction du président bissau-guinéen fait suite à la déclaration du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire du ministère public, qui a décidé de suspendre M. Mancanha de ses fonctions et d’ouvrir une procédure disciplinaire à son encontre. Cette décision vise à garantir la transparence et l’intégrité du processus judiciaire dans un contexte marqué par des accusations de corruption et de partialité au sein du système judiciaire bissau-guinéen.

L’arrestation de M. Mancanha a suscité une vive réaction à Bissau, mettant en lumière les défis auxquels est confrontée la justice dans le pays. Le président Embalo a tenté de relativiser l’affaire en soulignant que de nombreux pays à travers le monde ont été confrontés à des situations similaires impliquant des magistrats.

Néanmoins, il a exprimé sa préoccupation quant à l’image de la Guinée-Bissau dans cette affaire, soulignant l’importance de protéger la réputation et l’intégrité du pays sur la scène internationale. Il a également rappelé l’incident récent de l’interception d’un bateau transportant de la drogue dans un pays voisin, soulignant les défis auxquels sont confrontés les pays de la région en matière de lutte contre le crime organisé et la corruption.

Cette affaire souligne une fois de plus la nécessité de renforcer les institutions judiciaires en Guinée-Bissau et de garantir l’indépendance et l’intégrité du système judiciaire pour préserver l’état de droit et restaurer la confiance du public dans les institutions démocratiques du pays.


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