Touba : Lancement des enseignements dans deux nouvelles UFR et un institut spécialisé en langues

Le Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim (CCAK) de Touba a récemment marqué un jalon significatif dans le domaine de l’enseignement supérieur avec le démarrage des enseignements dans deux nouvelles Unités de Formation et de Recherches (UFR) ainsi que dans un Institut dédié aux langues et aux métiers du livre.

Lors de l’amphithéâtre de rentrée académique, les étudiants des deux UFR et de l’Institut ont été accueillis en présence de personnalités telles que le président du CCAK, Ahmadou Badawi Mbacké, et le secrétaire exécutif de l’Autorité Nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (ANAQ-Sup), le professeur Lamine Guèye.

Mor Faye, coordonnateur et président du conseil académique du CCAK, a annoncé l’ouverture de l’UFR des métiers et technologie ainsi que l’UFR des sciences agronomiques et de la technologie alimentaire, en plus de l’Institut dédié aux langues et aux métiers du livre.

L’UFR des métiers et technologie propose une formation diversifiée comprenant cinq départements, allant du commerce à l’artisanat, en passant par l’informatique et les télécommunications. Des licences en informatique et communication ainsi qu’en administration des entreprises seront offertes dans le cadre de cette UFR.

Quant à l’UFR des sciences agronomiques et des technologies alimentaires, elle s’articule autour de trois départements axés sur la production agricole, la production animale et la technologie alimentaire. Trois licences seront disponibles : en agronomie et production végétale, en agronomie et production animale, ainsi qu’en agro technologie.

Mor Faye a souligné les infrastructures déjà en place pour soutenir ces formations, notamment plusieurs hectares de terres cultivables, un grand poulailler et un forage. De plus, des initiatives telles que la pisciculture sont prévues pour renforcer les activités de l’UFR des sciences agronomiques et des technologies alimentaires.

Cette expansion de l’offre éducative au sein du CCAK de Touba reflète l’engagement continu de l’institution à fournir des opportunités d’apprentissage de qualité dans des domaines essentiels pour le développement socio-économique du pays.

Touba : Réaction rapide des sapeurs-pompiers face à un début d’incendie au marché Ocass

Dans la nuit de mercredi, une situation d’urgence a frappé le marché Ocass de Touba avec le déclenchement d’un incendie qui a causé des dommages à deux cantines, principalement utilisées pour le stockage de textiles, selon les informations fournies par Sény Dieng, délégué du marché.

Touba: Un début d'incendie vite maîtrisé au marché Ocass

L’incident s’est produit pendant la prière du nafila, lorsqu’un gardien a signalé le début d’un incendie. Les flammes se sont rapidement propagées, menaçant les biens et les moyens de subsistance des commerçants du marché.

Grâce à l’intervention rapide des sapeurs-pompiers, dirigés par des équipes hautement qualifiées, l’incendie a été maîtrisé avant qu’il ne puisse causer des dommages plus importants. Malgré l’ampleur des dégâts matériels, qui ont touché principalement une cantine contenant des tissus, l’action prompte des services de secours a permis d’éviter une catastrophe plus grave.

Le délégué du marché, M. Dieng, a exprimé sa préoccupation quant à l’impact de cet incident sur les activités commerciales des vendeurs touchés. Les autorités locales, notamment les éléments du commissariat spécial de Touba, se sont rendues sur les lieux pour évaluer les dégâts et coordonner les efforts de secours.

Cet événement met en lumière l’importance cruciale de la préparation et de la réactivité des services de secours dans la protection des biens et des vies en cas de sinistre. Alors que les enquêtes sur les causes de l’incendie sont en cours, la communauté locale reste mobilisée pour soutenir les commerçants affectés et pour prévenir de futurs incidents similaires.

La promptitude des sapeurs-pompiers dans leur réponse à cette situation d’urgence mérite d’être saluée, soulignant l’engagement et le professionnalisme de ces agents qui travaillent sans relâche pour assurer la sécurité et la protection des citoyens et de leurs biens.

Échauffourées entre les jeunes et les gendarmes à Ngodiba (Kaffrine) : SOS Consommateurs joue le rôle de médiateur

Des affrontements ont éclaté récemment entre les jeunes de Ngodiba, une localité du département de Kaffrine, et les forces de l’ordre, en réaction à la saisie des compteurs d’eau par Flexeau en raison de factures impayées. Dans ce contexte tendu, l’association SOS Consommateurs, représentée par son président régional, Dame Seck, a entrepris une médiation pour apaiser les tensions.

Dame Seck déplore le manque de suivi de la part de Flexeau et de la préfecture malgré les multiples relances pour poursuivre les discussions. Il condamne également les violences perpétrées par les jeunes, tout en regrettant l’intervention des équipes de Flexeau et de la gendarmerie pendant le mois sacré de Ramadan pour couper les compteurs des résidents en difficulté financière.

Face à cette situation, Dame Seck préconise une réforme de la gestion de l’eau, visant à garantir une distribution équitable pour tous, tout en prenant en compte la vulnérabilité des populations aux prises avec des difficultés économiques.

Il est crucial que toutes les parties impliquées continuent à rechercher des solutions pacifiques et équitables pour résoudre ce différend, afin d’éviter de nouveaux affrontements et de préserver la paix sociale dans la région.

Voici l’intégralité du discours du Président Bassirou Diomaye Faye

Mes chers compatriotes,
Demain, 4 avril 2024, nous célébrons le 64e anniversaire de l’indépendance de notre pays.
A toutes et à tous, j’adresse mes chaleureuses félicitations.
Je rends hommage à chacune et chacun de vous pour votre attachement aux vertuscardinales de paix et de démocratie qui fondent notre vécu quotidien.
Les changements significatifs que nous venons de vivre de façon paisible, témoignent, unefois de plus, de la maturité de notre peuple, de la vitalité de notre démocratie et de la force de nosinstitutions. Nous devons tous être fiers de cette belle performance.
Cette année encore, par la grâce divine, notre fête nationale se déroule sous le signe de lacommunion spirituelle, avec la semaine sainte pascale qui vient de conclure le carême et le mois deramadan qui tire à sa fin.
Compte tenu des circonstances, en lieu et place du défilé traditionnel, je présiderai demainau Palais de la République une cérémonie de levée des couleurs, sobre et symbolique.Ce soir, alors que nous célébrons notre liberté retrouvée, mes pensées vont à nos vaillantsrésistants, héros célèbres ou méconnus, qui, se donnant corps et âme, ont défié l’odieux systèmecolonial et sa prétendue mission civilisatrice, pour défendre la liberté de notre peuple et ses valeurs deculture et de civilisation.
Je voudrais également saluer avec respect et affection nos anciens combattants, qui ontsacrifié leur jeunesse loin de leurs familles, au prix de leur vie et de leur liberté.Je rends un vibrant hommage à mes prédécesseurs, les présidents Senghor, Diouf, Wade etSall, qui, chacun, a apporté sa pierre à l’œuvre de construction nationale. C’est sur la base de ce legs queje veux poursuivre avec vous notre quête collective du Sénégal de nos rêves.
Mes chers compatriotes,
La fête nationale met à l’honneur nos Forces de défense et de sécurité.
A vous, officiers, sous-officiers et militaires du rang, qui avez choisi le métier risqué desarmes, je réaffirme la reconnaissance de la Nation. Je vous exprime ma fierté, mon soutien et monentière confiance dans vos missions au service de la patrie, de la paix en Afrique et dans le monde.Je salue la mémoire de nos Jambaars tombés au champ d’honneur et souhaite promptrétablissement aux blessés. L’Etat restera toujours solidaire de leurs familles, avec soin et compassion.
Le thème de cette édition, Les Forces armées au cœur de la cohésion nationale, nousinterpelle par son actualité et sa pertinence. Il nous rappelle qu’au-delà du cérémonial, la fête nationaleest surtout l’occasion d’une introspection individuelle et collective sur notre commun vouloir de viecommune.
Nos Forces de défense et de sécurité, sous le concept Armée-Nation, symbolisant la diversitéet la cohésion de leurs composantes socio-culturelles, nous offrent un bel exemple de ce que doit êtrele vivre ensemble sénégalais.
En tant que Chef suprême des armées, et garant de l’unité nationale, je suis déterminé àpréserver notre vivre ensemble hérité de nos ancêtres ; parce que nous n’avons qu’une seule patrie : leSénégal, notre abri commun, que nous aimons tous, qui ne commence pas par nous, et ne finit pas avecnous.
Dans cet esprit, mon rôle, et je compte l’assumer pleinement, est de tendre la main à touteset à tous, pour rassembler, rassurer, apaiser et réconcilier, afin de conforter la paix, la sécurité et lastabilité indispensables au développement économique et social de notre cher pays. De l’est à l’ouest,du nord au sud, je souhaite que notre cher Sénégal reste uni et indivisible, en paix et en harmonie avecnotre devise nationale : Un Peuple-Un But-Une Foi. Nous le devons à nous-mêmes. Nous le devons ànos enfants. Nous le devons aux générations futures.
C’est pourquoi notre vibrante jeunesse, cœur battant de la nation, restera au centre de mespréoccupations.
Chers jeunes du Sénégal, je fais miens vos rêves, vos aspirations, et vos ambitions légitimesde réussir pour être utiles à vous-mêmes, à vos familles, vos communautés et votre pays.L’éducation, la formation aux métiers, l’emploi, l’entreprenariat des jeunes et des femmesrestent des défis majeurs à relever. J’en ferai une priorité élevée des politiques publiques, enconcertation avec le secteur privé. Nous devons, à cet effet, revisiter les mécanismes existants, lesaméliorer et les rationaliser afin qu’ils répondent mieux aux besoins d’emploi et autres activitésgénératrices de revenus pour les jeunes.
Pour encourager la création d’emplois, je compte m’appuyer sur un secteur privé fort parceque soutenu par l’ETAT. Sur la base de nos besoins prioritaires, nous travaillerons ensemble pourendogénéiser notre économie. Bien entendu, le secteur privé international aura son plein rôle à tenir.Les Sénégalais sont braves mais ils sont fatigués et attendent de nous des solutions contre lavie chère. La question du coût de la vie me préoccupe particulièrement et retient toute mon attention.
Dans les jours à venir, des mesures fortes seront prises dans ce sens, après les concertationsque j’entreprendrai avec les acteurs concernés.
Mes chers compatriotes,
De l’indépendance à nos jours, notre système politico institutionnel et judiciaire a vécu biendes péripéties, les unes plus heureuses que les autres.
Soixante-quatre ans après, le moment me semble venu de tirer les leçons de nos réussiteset de nos échecs pour une gouvernance publique plus moderne, plus républicaine et plus respectueusedes droits humains.
C’est pourquoi, après avoir démissionné de mon poste de secrétaire général de PASTEF-LesPatriotes, pour ainsi me mettre au-dessus de la mêlée, je convoquerai de larges concertations avec laclasse politique et la société civile sur :
Ø La réforme du système électorale notamment ;ü Le remplacement de la CENA par une Commission électorale nationale indépendante(CENI) avec un renforcement de ses moyens de fonctionnement et de ses prérogatives ;ü La rationalisation du nombre de partis politiques, ainsi que leur financement ;ü L’inscription sur le fichier électoral concomitamment à la délivrance de la pièce nationaled’identité
Par ailleurs, pour redorer le blason de la justice, lui redonner le prix qu’elle mérite et laréconcilier avec le peuple au nom duquel elle est rendue, j’entends organiser des assises regroupant lesprofessions du métier (magistrats, avocats, huissiers, greffiers et autres auxiliaires de justice), lesprofesseurs d’université et les citoyens pour identifier des pistes de solution aux problèmes de la justice.
Dans la quête d’un Sénégal meilleur au bénéfice de tous, j’entends instaurer unegouvernance vertueuse, fondée sur l’éthique de responsabilité et l’obligation de rendre compte.En outre, j’engagerai sans tarder une politique hardie de bonne gouvernance économiqueet financière par :Ø La lutte sans répit contre la corruption ;Ø La répression pénale de la fraude fiscale et des flux financiers illicites ;Ø La protection des lanceurs d’alertes ;Ø La lutte contre le détournement de deniers publics et le blanchiment d’argent ;
Ø L’amnistie des prête-noms et leur intéressement sous condition d’auto dénonciation ;Ø La publication des rapports de l’IGE, de la Cour des comptes et de l’OFNAC.
De même, l’exploitation de nos ressources naturelles, qui, selon la constitution,appartiennent au peuple, retiendra particulièrement l’attention de mon gouvernement.
Ainsi, en plus de la mise en ligne déjà effective des contrats miniers, pétroliers et gaziers, surle site de l’ITIE Sénégal, je ferai procéder à la divulgation de la propriété effective des entreprisesextractives, conformément à la Norme ITIE, à l’audit du secteur minier, gazier et pétrolier et à uneprotection plus soutenue du contenu local au bénéfice du secteur privé national.
Au demeurant, je voudrais dire à tous nos partenaires privés qu’ils sont les bienvenus auxSénégal.
Conformément aux lois et règlements en vigueur, les droits de l’investisseur seront toujoursprotégés, de même que les intérêts de l’Etat et des populations.
A nos pays amis et partenaires, je voudrais assurer que le Sénégal reste un pays ouvert etaccueillant pour tous.
Nous veillerons, sans cesse, à maintenir et raffermir les relations de bon voisinage et desolidarité agissante au sein de nos organisations communautaires, notamment la CEDEAO et l’UEMOA.Héritiers de l’idéal panafricaniste de Cheikh Anta Diop et de Léopold Sédar Senghor, un despères fondateurs de l’Organisation de l’Unité Africaine, nous demeurons fermement engagés dans laconstruction de l’intégration africaine et la réalisation des objectifs de la Zone de libre-échangecontinentale africaine.
Nos partenaires étrangers de tous horizons sont d’égale dignité pour nous. A tous, nousdevons respect et considération. Et de tous nous demandons respect et considération.Nous resterons engagés pour une gouvernance mondiale plus juste et plus inclusive, dans lerespect de l’égale dignité des valeurs de cultures et de civilisations.
Mes chers compatriotes,
La fête nationale, symbole de notre souveraineté, nous rappelle que nous sommes seuls faceà notre destin, et que personne ne fera à notre place ce que nous ne sommes pas disposés à faire pournous-mêmes.
Nous avons la responsabilité historique de conforter notre souveraineté en rompant leschaines de la dépendance économique par le culte permanent du travail et du résultat.
Dans cet esprit, l’Administration doit agir à tous les niveaux de façon plus accueillante et plusefficace pour les usagers du service public. Nous devons bannir de nos pratiques les procédures etformalités indues qui altèrent l’efficacité de l’Etat.
Dans cet objectif, nous entendons investir massivement dans la digitalisation des services etdes procédures administratives.
De même, il y a urgence à gagner notre souveraineté alimentaire en investissant plus etmieux dans l’agriculture, la pêche et l’élevage, les trois mamelles nourricières de notre pays.
Je tiens particulièrement à ce que les subventions substantielles dépensées chaque annéedans la campagne agricole bénéficient aux véritables producteurs et non à des acteurs intermédiaires.
En définitive, mes chers compatriotes, l’indépendance que nous célébrons demain est certesun évènement festif, mais aussi et surtout un test de résilience et de grandeur pour la nation.
Notre mérite et notre honneur, c’est de réussir l’épreuve, en affichant une confiance résolueen nous-mêmes, pour vaincre nos peurs et nos doutes, surmonter les obstacles devant nous, etpoursuivre ensemble notre marche solidaire vers notre destin commun, main dans la main, épaulecontre épaule.
C’est à cela que je vous invite, dans la communion des cœurs et des esprits.Vive le Sénégal, en paix et en sécurité, uni, libre et prospère !Bonsoir et bonne fête de l’indépendance.

Vers des concertations cruciales sur le système politico-institutionnel et judiciaire au Sénégal

Dans un discours marquant à la veille de la célébration de l’indépendance, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé son intention de convoquer de larges concertations avec la classe politique et la société civile sur le système politico-institutionnel et judiciaire du pays.

Dans ce premier message adressé à la Nation, le président Faye a souligné l’importance de tirer les leçons des expériences passées, qu’elles soient positives ou négatives, afin de moderniser la gouvernance publique et de garantir le respect des droits humains. Il a affirmé que le moment était venu, soixante-quatre ans après l’indépendance, de repenser le système politique et judiciaire du pays pour le rendre plus adapté aux défis contemporains.

Pour cela, le président Faye a décidé de se mettre au-dessus de la mêlée en démissionnant de son poste de secrétaire général de PASTEF-Les Patriotes. Il a annoncé son intention de convoquer des concertations avec la classe politique et la société civile afin d’aborder des questions cruciales telles que la réforme du système électoral, le remplacement de la CENA par une Commission électorale nationale indépendante (CENI), le rationalisation du nombre de partis politiques et leur financement, ainsi que l’inscription sur le fichier électoral en même temps que la délivrance de la pièce nationale d’identité.

En outre, le président Faye a souligné l’importance de redorer le blason de la justice et de la réconcilier avec le peuple en organisant des assises regroupant les professions du métier, les professeurs d’université et les citoyens. L’objectif de ces assises sera d’identifier des solutions aux problèmes rencontrés par le système judiciaire et de restaurer la confiance du peuple envers cette institution essentielle.

Cette annonce du président Faye témoigne de sa volonté de promouvoir un dialogue inclusif et constructif sur les questions fondamentales liées au fonctionnement de l’État et à l’administration de la justice. En engageant ces concertations, le gouvernement sénégalais montre sa détermination à renforcer la démocratie et l’État de droit, et à répondre aux aspirations du peuple sénégalais pour une gouvernance transparente, efficace et équitable.

Bassirou Diomaye Faye : Engagé à préserver le vivre ensemble Sénégalais

Dans un discours empreint de solennité et d’engagement, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé sa détermination à préserver le précieux héritage du vivre ensemble sénégalais, lors de son adresse à la nation à la veille de la célébration de la fête du 4 avril.

En sa qualité de chef suprême des armées et garant de l’unité nationale, le président Faye a souligné l’importance capitale de maintenir la cohésion et l’harmonie au sein de la société sénégalaise. « Nous n’avons qu’une seule patrie : le Sénégal, notre abri commun, que nous aimons tous, qui ne commence pas par nous, et ne finit pas avec nous », a-t-il déclaré, mettant en avant le sentiment d’appartenance et d’attachement à la nation sénégalaise.

Le président a également rendu hommage aux vaillants résistants qui ont lutté contre le système colonial, ainsi qu’aux anciens combattants qui ont sacrifié leur jeunesse pour défendre la liberté et les valeurs culturelles du peuple sénégalais. Il a salué leurs contributions remarquables à la construction nationale et a exprimé sa profonde gratitude envers eux.

Dans un geste empreint de respect et de reconnaissance, le président Faye a également rendu un vibrant hommage à ses prédécesseurs, les présidents Senghor, Diouf, Wade et Sall, soulignant leur contribution à l’édification de la nation sénégalaise. Il a affirmé son intention de poursuivre cette œuvre collective pour réaliser le Sénégal de nos rêves, en s’appuyant sur l’héritage laissé par ses prédécesseurs.

Ce discours du président Faye témoigne de son engagement profond envers l’unité, la paix et la stabilité du Sénégal, ainsi que de sa volonté de préserver les valeurs fondamentales qui ont façonné l’identité et la culture sénégalaises.

En réaffirmant son attachement au vivre ensemble, le président Faye envoie un message fort d’unité et de solidarité à tous les citoyens sénégalais, appelant à une collaboration collective pour construire un avenir meilleur pour le pays.

La main tendue du Président Faye pour préserver la stabilité du Sénégal

Dans un discours empreint de vision et de sagesse, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a adressé un appel solennel à l’ensemble de la nation sénégalaise à l’approche de la célébration de la fête de l’Indépendance. Dans un contexte marqué par des défis internes et externes, le président Faye a souligné l’importance cruciale de l’unité, de la paix et de la stabilité pour le développement du pays.

À travers ses paroles, le président a réaffirmé son engagement envers l’unité nationale, soulignant l’impératif de préserver l’unité et l’indivisibilité du Sénégal, en accord avec la devise nationale : « un peuple, un But, une Foi ». Cette unité, selon lui, est non seulement un devoir envers la génération actuelle, mais également envers les générations futures, garantissant ainsi un avenir prometteur pour le pays.

Bassirou Diomaye Faye investi comme nouveau président du Sénégal : une ère de renouveau saluée par Ibrahim Traoré

L’entrée en fonction de Bassirou Diomaye Diakhar Faye en tant que cinquième président de la République du Sénégal a suscité des réactions positives au-delà des frontières nationales, notamment au Burkina Faso, où le président Ibrahim Traoré a exprimé ses vives félicitations et ses vœux de succès pour ce nouveau chapitre de l’histoire sénégalaise.

Ibrahim Traoré a qualifié l’avènement de Bassirou Diomaye Faye à la présidence comme étant « une nouvelle ère pour une Afrique décomplexée, libre et souveraine ». Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, le chef de l’État burkinabé a salué l’engagement du nouveau président envers la paix, la sécurité, la stabilité et l’intégration africaine.

La cérémonie d’investiture de Bassirou Diomaye Faye a été marquée par une présence remarquée de chefs d’État de la sous-région, témoignant de l’importance accordée à cet événement historique. À seulement 44 ans, Bassirou Diomaye Faye est devenu le plus jeune chef d’État de l’histoire du Sénégal indépendant, portant ainsi les espoirs et les aspirations d’une nouvelle génération de leaders africains.

Dans son discours inaugural, le président Faye a réaffirmé son engagement envers la souveraineté et l’indépendance de l’Afrique, évoquant également les aspirations des élites décomplexées pour une plus grande autonomie continentale.

Ibrahim Traoré a souligné sa disponibilité et son engagement à travailler aux côtés de Bassirou Diomaye Faye pour renforcer les relations bilatérales entre le Burkina Faso et le Sénégal, ainsi que pour promouvoir la coopération régionale et internationale au bénéfice des deux peuples.

Cette réaction positive de la part du président burkinabé reflète l’espoir et l’optimisme suscités par l’arrivée au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye, tout en soulignant les attentes élevées quant à sa capacité à répondre aux défis et aux aspirations de la population sénégalaise.

La mère d’Ousmane Sonko exhorte son fils à ne pas décevoir les Sénégalais en tant que Premier ministre

Dans une réaction empreinte d’espoir et de soutien, Mame Khady Ngom, la mère du nouveau Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko, a exprimé ses prières et ses encouragements pour la réussite du nouveau gouvernement dans l’accomplissement de ses objectifs.

Après la nomination de son fils à la tête du gouvernement par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Mme Ngom a accueilli l’Agence de presse sénégalaise avec un sentiment de satisfaction et d’optimisme pour l’avenir du pays. Elle a exprimé sa confiance en la capacité du nouveau gouvernement à répondre aux attentes des Sénégalais et à relever les défis qui se présentent.

« Tout en étant très heureuse pour mon pays, je prie ardemment pour que le nouveau gouvernement puisse atteindre ses objectifs », a déclaré Mame Khady Ngom. Elle a également souligné l’importance de l’unité et de la collaboration entre son fils et le président de la République, insistant sur le fait qu’ils sont désormais engagés dans une mission commune pour le bien-être de la nation.

S’adressant directement à son fils, elle l’a exhorté à rester résolu et à ne pas perdre de vue les aspirations du peuple sénégalais. « J’appelle Ousmane Sonko à ne pas décourager. Je lui demande de ne pas faire perdre espoir aux Sénégalais », a-t-elle insisté, soulignant l’importance de répondre aux attentes du peuple et de travailler pour le progrès et le développement du pays.

Les mots de Mame Khady Ngom reflètent l’espoir et les attentes placés dans le nouveau gouvernement, tandis que le Sénégal continue de naviguer à travers les défis économiques et sociaux. En tant que mère, elle soutient son fils dans sa nouvelle responsabilité tout en appelant à la vigilance et à l’engagement envers le bien-être de tous les Sénégalais.

Barthélémy Dias adresse ses voeux de succès à Pr Bassirou Diomaye Diakhar Faye après sa prestation de serment

Le député et maire de Dakar, Barthélémy Dias, a adressé un message de félicitations et de soutien au nouveau président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, suite à sa prestation de serment le 2 avril 2024.

Dans un post sur sa page Facebook, Barthélémy Dias a exprimé ses voeux sincères de succès au Président Faye dans ses nouvelles fonctions. Il a également transmis les félicitations de toute la ville de Dakar au nouveau chef de l’État.

Ce message de soutien de Barthélémy Dias intervient alors que le Sénégal vient de connaître un changement majeur à la tête de l’État, avec l’investiture de Bassirou Diomaye Diakhar Faye en tant que cinquième président de la République.

Le maire de Dakar a également exprimé un profond respect et un grand espoir envers le nouveau président, soulignant ainsi l’importance de cette transition démocratique pour l’avenir du pays.

En conclusion, Barthélémy Dias a offert ses prières pour le succès et la prospérité de Bassirou Diomaye Diakhar Faye dans ses nouvelles fonctions présidentielles, marquant ainsi son engagement envers le développement et le bien-être du Sénégal sous ce nouveau leadership.

L’Intersyndicale SYNPICS/CNTS répond aux allégations du DG de la RTS

L’Intersyndicale SYNPICS/CNTS a répondu de manière cinglante aux allégations formulées par le Directeur général de la Radio Télévision Sénégalaise (RTS). Dans un communiqué, elle a exprimé son soutien indéfectible à ses membres tout en affirmant son engagement résolu à défendre les intérêts des employés de la RTS.

L’Intersyndicale conteste fermement les prétentions du syndicat créé par le Directeur général, qui prétendrait être majoritaire au sein de la RTS. Selon elle, les délégués syndicaux ne disposent pas automatiquement du droit de conclure des accords avec la Direction générale. Elle critique ainsi ce syndicat, qu’elle estime être trop enclin à favoriser les intérêts de la Direction générale au détriment de ceux des employés, et dénonce son attitude consistant à dénigrer les prédécesseurs de ses bienfaiteurs.

Une des principales objections de l’Intersyndicale concerne l’introduction d’une clause de mobilité dans l’accord d’entreprise, qu’elle considère comme un moyen pour la Direction générale d’écarter des agents qu’elle juge indésirables. De même, elle condamne vivement l’attribution d’une prime de 500 000 francs CFA aux agents affectés, qu’elle perçoit comme une tentative de légitimer des affectations arbitraires.

Par ailleurs, l’Intersyndicale dénonce avec véhémence les écarts salariaux entre certains directeurs et le reste du personnel de la RTS. Elle demande instamment une révision de cette politique de rémunération afin de garantir une équité salariale et de mettre fin à toute forme de favoritisme au sein de l’entreprise.

En conclusion, l’Intersyndicale SYNPICS/CNTS affirme sa détermination à faire respecter les droits des employés de la RTS et à lutter contre toute forme d’injustice ou de discrimination au sein de l’entreprise.

SENEGAL-INDEPENDANCE-COMMEMORATION : Levée des couleurs à Mbacké pour le 64e anniversaire de l’indépendance

Dans le cadre de la commémoration du 64e anniversaire de l’indépendance du Sénégal, la ville de Mbacké a choisi de marquer cet événement par une cérémonie de levée des couleurs. Cette initiative a été annoncée par le préfet du département, Khadim Hann, qui a justifié ce choix par le contexte particulier de cette année.

En effet, la priorité a été accordée à l’organisation et au bon déroulement du récent scrutin présidentiel, qui a vu l’élection du nouveau président Bassirou Diomaye Faye. Dans ce contexte, la célébration de l’indépendance a été adaptée pour refléter les défis et les préoccupations actuels du pays.

La levée des couleurs à Mbacké symbolise ainsi le respect et la reconnaissance de l’histoire et des valeurs qui ont conduit à l’indépendance du Sénégal il y a 64 ans. C’est également l’occasion de rendre hommage aux sacrifices et à l’engagement de tous ceux qui ont contribué à la lutte pour la liberté et la souveraineté du pays.

Malgré les défis contemporains auxquels le Sénégal est confronté, la commémoration de l’indépendance reste un moment important pour renouveler l’engagement envers les idéaux de justice, de démocratie et de progrès. La levée des couleurs à Mbacké témoigne de la volonté du pays de continuer à avancer et à construire un avenir meilleur pour tous ses citoyens. En conclusion, cette cérémonie rappelle l’importance de préserver et de célébrer l’héritage de l’indépendance, tout en répondant aux défis contemporains avec détermination et résilience.

« Il porte ses chaussures, c’est vos pieds que ça serre ? » : Quand Nathalie Yamb prend la défense de Diomaye Faye

La présence des deux épouses de Bassirou Diomaye Faye lors de sa prestation de serment en tant que nouveau président du Sénégal a suscité des réactions diverses, notamment concernant sa polygamie assumée. Pourtant, l’activiste suisse-camerounaise Nathalie Yamb a pris position pour défendre le choix du président, dénonçant l’ingérence des normes occidentales dans les traditions africaines.

Dans un contexte où les militants de l’égalité des droits occidentaux expriment des inquiétudes face à la polygamie affichée par le président sénégalais, Nathalie Yamb soulève une question fondamentale : les Africains n’ont-ils pas le droit de respecter leurs cultures, traditions et valeurs ? Son commentaire incisif interroge le jugement des observateurs extérieurs qui critiquent une pratique culturelle ancrée dans de nombreuses sociétés africaines depuis des siècles.

La défense de Nathalie Yamb met en lumière le débat sur la diversité culturelle et la nécessité de respecter les choix individuels et collectifs des différentes communautés. Elle souligne que critiquer la polygamie de Diomaye Faye revient à imposer des normes culturelles étrangères aux réalités locales du Sénégal.

Il est important de noter que l’épouse principale de Diomaye Faye, Marie Khone Faye, l’accompagne depuis plusieurs années et est la mère de ses quatre enfants. Son mariage avec Absa Faye, plus récent, constitue un fait inédit dans l’histoire politique du Sénégal, où aucun président n’avait auparavant vécu avec deux épouses officielles au Palais présidentiel.

En fin de compte, la réaction de Nathalie Yamb souligne la nécessité de respecter la diversité culturelle et les choix individuels, même si ceux-ci peuvent paraître inhabituels ou controversés selon les normes occidentales. Elle met en lumière l’importance de reconnaître et de valoriser les pratiques traditionnelles et les valeurs propres à chaque société.

Diomaye Président, Sonko Premier Ministre : Un tandem à l’épreuve du syndrome Senghor-Dia

La nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier ministre par le nouveau président sénégalais Bassirou Diomaye Faye marque le début d’une ère politique nouvelle, mais soulève également des questions sur la dynamique de ce tandem au pouvoir. L’alliance entre les deux hommes, qui ont traversé ensemble les vicissitudes de la politique sénégalaise, est à la fois logique et stratégique, mais elle nécessitera une gestion habile pour éviter les conflits potentiels.

L’annonce de cette nomination n’a pas surpris ceux qui ont suivi de près la montée en puissance de Bassirou Diomaye Faye et le rôle crucial joué par Ousmane Sonko dans la victoire éclatante de leur coalition lors des élections présidentielles. Malgré les spéculations selon lesquelles Sonko pourrait se retirer pour laisser la place à Diomaye, leur décision de gouverner ensemble en tandem confirme leur engagement mutuel et leur détermination à concrétiser le projet politique pour lequel ils se sont battus.

Cependant, la cohabitation entre un président et un Premier ministre aussi charismatiques et ambitieux que Diomaye et Sonko pourrait être délicate. Les observateurs avertis évoquent même le spectre du conflit Senghor-Dia des années 1960, bien que les contextes politiques soient différents. Il est crucial pour le succès de leur gouvernement que Diomaye et Sonko maintiennent des relations harmonieuses et une collaboration efficace, en dépit de leurs personnalités fortes et parfois divergentes.

Dans ses premières déclarations en tant que Premier ministre, Sonko a affirmé son engagement à travailler en étroite collaboration avec Diomaye pour mettre en œuvre leur programme commun. Il a souligné l’importance de la citoyenneté et a appelé les Sénégalais à contribuer activement à la réalisation des objectifs du gouvernement. Cette déclaration reflète la volonté de Sonko de jouer un rôle proactif dans le gouvernement tout en maintenant une relation de respect et de coopération avec le président.

Dans les heures à venir, Sonko devrait proposer au président la composition du nouveau gouvernement, marquant ainsi le début concret de leur collaboration au sein de l’exécutif. Il est essentiel que cette équipe gouvernementale soit formée de manière inclusive et compétente pour relever les défis économiques, sociaux et politiques auxquels le Sénégal est confronté.

En conclusion, le tandem Diomaye-Sonko est confronté à une tâche difficile mais cruciale pour l’avenir du pays. Leur capacité à surmonter les éventuels conflits et à travailler ensemble de manière efficace déterminera en grande partie la réussite de leur gouvernement et la réalisation des aspirations du peuple sénégalais.

Unapees félicite la bonne tenue des élections et réclame une gouvernance éducative inclusive au Sénégal

L’Union nationale des parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal (Unapees) a exprimé sa satisfaction quant au bon déroulement de l’élection présidentielle du 24 mars 2024. Dans un communiqué officiel, l’organisation a salué les autorités pour leur gestion efficace des systèmes éducatif et universitaire, tout en soulignant la nécessité d’améliorations dans le secteur de l’éducation.

Le président de l’Unapees, Abdoulaye Fané, a souligné l’importance d’une gouvernance scolaire à l’écoute des besoins de la communauté éducative et des associations de parents. Il a appelé le nouveau président élu, Bassirou Diomaye Faye, à promouvoir une participation active et une collaboration accrue dans ce domaine vital pour le développement du pays.

Le communiqué de l’Unapees exhorte également les ministères concernés à favoriser un dialogue ouvert et une concertation avec toutes les parties prenantes afin de garantir une approche éducative inclusive et participative. M. Fané a souligné que cette gouvernance inclusive est cruciale pour l’avenir de l’éducation au Sénégal et pour assurer que les besoins et les préoccupations des élèves, des étudiants, des parents et des enseignants sont pris en compte de manière équitable.

Cette déclaration met en évidence l’engagement de l’Unapees en faveur d’une éducation de qualité et d’une gouvernance transparente dans le domaine de l’éducation. En appelant à une participation accrue et à une collaboration étroite entre toutes les parties prenantes, l’Unapees s’efforce de contribuer à l’amélioration continue du système éducatif sénégalais et à l’atteinte des objectifs de développement éducatif du pays.

Ali Diallo, un entrepreneur sénégalais honoré aux États-Unis par le prestigieux Luminaire Award

L’investisseur sénégalais Ali Diallo a récemment été distingué par le Luminaire Award, un prix prestigieux qui célèbre les personnalités influentes de la diaspora africaine ayant eu un impact significatif aux États-Unis et dans le monde. La cérémonie de remise des prix s’est déroulée lors du Symposium sur les investissements de la diaspora, organisé à San José par l’African Diaspora Network.

Le Luminaire Award est une reconnaissance importante, attribuée à des individus qui se sont démarqués par leurs réalisations exceptionnelles et leur contribution à divers domaines, notamment les affaires, la technologie, l’éducation et la philanthropie. Ali Diallo, en tant que grand nom du secteur financier aux États-Unis et fondateur d’Aurion Capital, a été honoré pour son engagement remarquable dans le domaine des investissements et sa vision novatrice des affaires.

Implanté au cœur de la Silicon Valley, le groupe d’Ali Diallo investit dans des secteurs clés tels que l’énergie verte et les technologies de pointe. Sa contribution à l’innovation et à la croissance économique est reconnue à l’échelle internationale, et le Luminaire Award vient s’ajouter à une série de distinctions méritées pour ses réalisations exceptionnelles.

En recevant cette distinction, Ali Diallo rejoint le rang des personnalités éminentes de la diaspora africaine qui ont été honorées pour leur leadership et leur impact positif dans leurs communautés respectives. Son parcours exemplaire d’entrepreneur et sa vision globale des affaires sont une source d’inspiration pour les générations actuelles et futures, témoignant de la capacité des Africains à exceller sur la scène mondiale et à contribuer au progrès économique et social.

Serigne Modou Guèye(UP) : Un appel à l’action pour la baisse du coût de la vie

Suite à la prestation de serment du nouveau Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Serigne Modou Guèye, leader du parti Union Patriotique (UP/Beug Sa Rëw), exprime ses attentes et ses recommandations pour le nouveau gouvernement.

Dans une déclaration, Serigne Modou Guèye souligne l’importance pour le Président Faye de se mettre rapidement au travail, car le peuple sénégalais place de grands espoirs en lui et il ne doit pas les décevoir. Il met en avant la nécessité de réduire le coût de la vie pour soulager les populations, une demande sociale pressante dans le contexte actuel.

Le marabout chef de parti insiste également sur l’importance de maintenir les acquis démocratiques et de promouvoir l’union sacrée entre tous les alliés du Président. Selon lui, cette unité est essentielle pour assurer la longévité du pouvoir et la stabilité du pays.

La prestation de serment de Bassirou Diomaye Faye marque le début d’une nouvelle ère pour le Sénégal, avec l’ambition de poursuivre le développement économique et social du pays. En succédant à Macky Sall, le nouveau Président hérite d’un ensemble de défis, notamment la gestion de la crise économique et la lutte contre la pauvreté.

La déclaration de Serigne Modou Guèye met en lumière les attentes élevées du peuple sénégalais envers le nouveau gouvernement, ainsi que l’importance de répondre efficacement aux besoins et aux préoccupations de la population. Il reste à voir comment le Président Diomaye Faye répondra à ces attentes et mettra en œuvre ses politiques pour améliorer la qualité de vie des Sénégalais.

Sénégal : Entre attentes d’emplois et réalité économique : le rôle du Président

L’arrivée d’un nouveau Président, Bassirou Diomaye Faye, au Sénégal a suscité un mélange d’espoir et d’attentes au sein de la population. Dans les réunions traditionnelles sous l’arbre à palabres, les citoyens expriment leur désir de voir le nouveau chef de l’État créer des emplois et réduire le coût de la vie. Cependant, cette attente d’une résolution immédiate des problèmes économiques par le Président est confrontée à la réalité de la situation économique du pays.

Il est important de comprendre que le rôle du Président ne consiste pas à fournir directement du travail à chaque individu, mais plutôt à créer un environnement propice à la croissance économique et à la création d’emplois par le secteur privé. Malgré les attentes souvent irréalistes d’une population en quête de solutions immédiates, le Président ne peut pas être le sauveur de tous les problèmes économiques individuels.

La nécessité d’une auto-détermination et d’un engagement civique de la part des citoyens est primordiale pour stimuler le développement économique et la prospérité nationale. Le Président doit œuvrer pour lutter contre la corruption, rétablir l’ordre et promouvoir une justice sociale équitable afin de créer un environnement propice à la croissance économique et à la création d’emplois.

Il est également essentiel de reconnaître que le bien-être de la société ne dépend pas uniquement des actions du gouvernement, mais également de l’engagement et du travail acharné de chaque individu. Une compétition saine et des opportunités équitables sont nécessaires pour permettre à chacun de réaliser son potentiel et de contribuer au progrès collectif.

En définitive, la réalisation des attentes en matière d’emploi et de baisse des prix des denrées nécessite un effort collectif et une collaboration entre le gouvernement, le secteur privé et la population. Le Président, en tant que leader, doit jouer un rôle de catalyseur pour encourager cette collaboration et créer un environnement favorable au développement économique et social du Sénégal.

La nomination de Sonko en tant que Premier ministre : Une décision logique et stratégique, selon le Pr Maurice S. Dione

La récente nomination d’Ousmane Sonko au poste de Premier ministre par le président Bassirou Diomaye Faye suscite de vives réactions et analyses dans le paysage politique sénégalais. Selon le Professeur Maurice Soudieck Dione de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, cette décision représente une étape importante dans la tentative de rationaliser l’hyperprésidentialisme et de répartir les pouvoirs exécutifs de manière plus équilibrée.

Dans une intervention sur Sud Fm, le Professeur Dione a souligné deux scénarios envisageables avant la nomination de Sonko. Le premier envisageait que Diomaye Faye devienne président et nomme Sonko Premier ministre pour gérer les affaires politiques. Le deuxième scénario prévoyait que Sonko reste à la tête du parti Pastef et attende la période de septembre pour organiser les élections législatives, avec l’espoir de devenir Président de l’Assemblée nationale.

Cependant, le Président Diomaye Faye a opté pour la première option en nommant Sonko Premier ministre. Cette décision est interprétée comme une tentative de modérer le pouvoir présidentiel en intégrant Sonko, considéré comme un catalyseur de la victoire éclatante de la coalition Diomaye Président, dans le processus décisionnel.

Le Professeur Dione souligne ainsi que la présence d’un Premier ministre, en la personne de Sonko, est vue comme un moyen de rationaliser l’hyperprésidentialisme et de distribuer les responsabilités exécutives de manière plus équilibrée au sein du gouvernement. Cette nomination marque un changement significatif dans la dynamique politique du pays et ouvre la voie à de nouvelles stratégies de gouvernance.

L’analyse du Professeur Maurice Soudieck Dione met en lumière les implications politiques et stratégiques de la nomination de Sonko en tant que Premier ministre. Cette décision sera scrutée de près alors que le Sénégal navigue à travers des eaux politiques mouvementées et cherche à renforcer ses institutions démocratiques.

Mikayil Faye, le prodige sénégalais convoité, reste fidèle au Barça malgré les offres

Le jeune défenseur international sénégalais, Mikayil Faye, âgé de seulement 19 ans, est actuellement au centre de l’attention de plusieurs clubs de renom. Malgré son parcours prometteur et un début fulgurant avec l’équipe nationale du Sénégal, Faye, récemment transféré du NK Kustosija en Croatie, est déjà la cible de multiples offres en vue du prochain mercato estival.

Selon les informations de Mundo Deportivo, plusieurs équipes de football ont manifesté leur intérêt pour Faye, avec notamment une offre de 9 millions d’euros provenant de Lens. De plus, des clubs comme Girona et la Juventus de Turin évaluent la possibilité de renforcer leur défense en recrutant ce jeune talent.

Pourtant, malgré ces offres alléchantes, Mikayil Faye a affirmé sa volonté de rester fidèle au FC Barcelone. Ayant rapidement fait ses preuves au sein de l’équipe réserve du club, il aspire à poursuivre son ascension en Catalogne. Cette décision soulève des interrogations quant à son intégration future dans l’équipe première du Barça, d’autant plus que le club traverse une période financière délicate.

Certains observateurs estiment que le FC Barcelone pourrait être tenté de céder aux offres pour Faye afin de renflouer ses caisses. Cependant, la détermination du jeune prodige à rester au sein du club catalan témoigne de sa confiance en ses capacités et de son désir de s’épanouir sous les couleurs blaugrana.

L’avenir de Mikayil Faye au FC Barcelone reste donc incertain, mais sa décision de rester fidèle au club malgré les sollicitations extérieures illustre son attachement à l’institution et son ambition de s’y établir durablement.

And Takhawou Sandaga soutient le nouveau président Bassirou Diomaye Faye

Lors de la prestation de serment de Bassirou Diomaye Faye le 2 avril 2024 à Diamniadio, près de Dakar, une nouvelle ère politique s’est ouverte au Sénégal avec l’arrivée du cinquième président de l’histoire du pays. Succédant à Macky Sall, qui a dirigé l’État de 2012 à 2024, Bassirou Diomaye Faye a reçu les félicitations chaleureuses de nombreux segments de la société sénégalaise, y compris le collectif des commerçants de Sandaga.

Dans une lettre adressée au président de la République, le collectif des commerçants de Sandaga exprime sa joie et ses félicitations pour son accession à la magistrature suprême du pays. Leur engagement à accompagner le nouveau président dans ses projets pour le développement et l’émergence du Sénégal est clair et sans équivoque.

« And Takhawou Sandaga » affirme son soutien total à la noble mission de Bassirou Diomaye Faye, qui consiste à conduire le Sénégal vers les plus hauts sommets de l’émergence. Ils expriment leur confiance en sa capacité à faire renaître l’espoir au sein de la population sénégalaise et à ouvrir la voie à un avenir meilleur pour tous.

Dans cette lettre empreinte de respect et de solidarité, le collectif des commerçants de Sandaga implore également les bénédictions d’Allah pour le président Diomaye Faye, demandant à ce qu’il soit guidé et protégé dans l’accomplissement de sa noble mission.

Cette déclaration de soutien et de collaboration de la part d’And Takhawou Sandaga illustre le désir du peuple sénégalais de voir son nouveau président réussir et de contribuer activement à la construction d’un Sénégal prospère et uni.

Ousmane Sonko nommé Premier ministre : Une collaboration fructueuse avec Diomaye Faye

La nomination d’Ousmane Sonko au poste de Premier ministre par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, mardi dernier, marque un tournant significatif dans la politique sénégalaise. Cette décision découle d’une longue collaboration et d’une proximité idéologique entre les deux hommes, qui ont travaillé ensemble depuis leurs débuts au sein du syndicat des Impôts et Domaines jusqu’à la création du parti Pastef.

Le choix de Sonko pour ce poste est largement considéré comme logique, compte tenu de sa contribution à l’élaboration du programme de gouvernance du parti Pastef, ainsi que de son rôle déterminant dans la victoire électorale de Diomaye lors des précédentes élections présidentielles.

Sa nomination à ce poste clé témoigne de la confiance placée en lui par le président Bassirou Diomaye Faye et souligne le rôle central qu’il est appelé à jouer dans la mise en œuvre de leur programme politique commun.

La citation de Boileau-Despréaux, « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément », souligne également l’importance de la clarté et de la précision dans la communication des idées, qualités que Sonko semble posséder, comme en témoigne sa contribution à la formulation du programme du parti Pastef.

En dernière analyse, Ousmane Sonko apparaît comme le choix naturel pour le poste de Premier ministre en raison de sa longue collaboration avec Bassirou Diomaye Faye, de sa contribution au programme du parti et de son succès électoral lors des précédentes élections présidentielles. Sa nomination reflète la confiance en ses capacités à concrétiser les objectifs du gouvernement et du parti, ouvrant ainsi une nouvelle ère politique au Sénégal.

Annonce imminente : La composition du Gouvernement Sonko dévoilée ce mercredi

À peine quelques jours après son investiture, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a pris une décision marquante pour entamer son mandat présidentiel.

Hier soir, mardi 2 avril, le pays a été témoin d’un événement historique alors que le chef de l’État a présenté son gouvernement. Dans une annonce qui a captivé l’attention nationale, le président a nommé Ousmane Sonko au poste de Premier ministre par le biais d’un décret présidentiel.

Lors de son premier discours en tant que Premier ministre, Ousmane Sonko a exprimé sa gratitude envers le président pour la confiance qu’il lui a témoignée. Il a promis de travailler sans relâche pour répondre aux attentes du peuple sénégalais et pour œuvrer au développement et à la prospérité de la nation. Il a également annoncé que la composition complète de son gouvernement serait révélée dans les prochains jours, suscitant une grande attente parmi les citoyens.

Selon les informations diffusées sur la TFM, la liste des ministres sera rendue publique dès aujourd’hui, mercredi, à partir de 15 heures. Cette annonce tant attendue offrira un aperçu plus détaillé de la feuille de route du nouveau gouvernement et des priorités qu’il entend mettre en avant pour relever les défis nationaux.

Cette révélation de la composition du gouvernement Sonko marque le début d’une nouvelle ère politique au Sénégal. Les citoyens attendent avec impatience de découvrir les visages qui occuperont les postes clés de l’administration, et espèrent que cette équipe saura répondre aux aspirations et aux besoins du peuple sénégalais dans les années à venir.

Ousmane Sonko, Premier ministre : Un appel au patriotisme et au don de soi pour la patrie

Dans un discours vibrant prononcé juste après sa nomination au poste de Premier ministre, le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, a posé les fondements d’une gouvernance axée sur le patriotisme et le sacrifice pour le bien de la nation. S’adressant à ses futurs collaborateurs, Sonko a clairement défini les principes qui guideront son mandat.

« Nous avons présenté notre projet de société, qui a été largement accepté par la population. Le succès du président Bassirou Diomaye Faye est le fruit de nos efforts collectifs. Nous appelons chacun à contribuer », a déclaré Sonko, mettant ainsi en avant la responsabilité partagée dans la construction d’un Sénégal meilleur.

Cependant, Sonko a tenu à souligner une distinction importante : « Nous appelons au don de soi, à la citoyenneté et au patriotisme, mais nous ne prônons pas un partage du gâteau ». Avec ces mots, il a rappelé l’importance de travailler ensemble pour le bien commun, sans se laisser entraîner par des intérêts personnels ou partisans.

« Liguey lañu wax, waxuñu nguru. Coño lanu wax, wahuñu nguru, loxo you set lañu wax, waxañu lénène », a-t-il ajouté, soulignant ainsi l’engagement de son gouvernement envers le travail acharné, l’intégrité et la transparence. Cette formule incarne l’esprit de sacrifice et de dévouement qui guidera les actions de son administration.

L’annonce de Sonko marque un nouveau chapitre dans la politique sénégalaise, mettant en avant des valeurs de responsabilité, de solidarité et de détermination. En appelant à un véritable engagement envers la patrie, il définit une vision ambitieuse pour l’avenir du Sénégal, où le bien-être de la nation prime sur toute autre considération.

Alors que le nouveau gouvernement s’apprête à prendre ses fonctions, les paroles de Sonko résonnent comme un appel à l’action et à l’unité, invitant chacun à contribuer à la construction d’un Sénégal prospère et juste pour tous.

Départ émouvant de Macky Sall : Les adieux marqués par les larmes

Hier, un chapitre important de l’histoire politique du Sénégal s’est clos avec le départ du Président sortant, Macky Sall, du palais de la République. Accompagné de son successeur élu, Bassirou Diomaye Faye, qui a remporté la présidentielle avec 54,28% des suffrages dès le premier tour le 24 mars dernier, Macky Sall a dit au revoir à ses partisans dans un moment empreint d’émotion.

Après la cérémonie de passation de pouvoir, rapportée par L’Observateur, le domicile de Macky Sall, situé dans le quartier Mermoz, a été le théâtre de scènes déchirantes alors que militants, sympathisants, amis et collaborateurs se sont rassemblés pour lui dire adieu. Les larmes ont coulé lors de ces adieux poignants, témoignant de la profondeur des liens tissés entre Macky Sall et ceux qui l’ont soutenu tout au long de son mandat.

Le départ de Macky Sall a également été marqué par des adieux émouvants à l’Aéroport Léopold Sédar Senghor, où des dizaines de militants s’étaient mobilisés pour lui rendre hommage, selon Les Échos. Un moment particulièrement poignant s’est déroulé lorsque l’ancienne députée libérale, Fatou Thiam, a éclaté en sanglots après avoir salué Macky Sall. Ces scènes de dévotion et de tristesse illustrent l’impact profond que le président sortant a eu sur ses partisans et sur la vie politique du pays.

Finalement, Macky Sall a embarqué à bord de l’avion de commandement affrété par son successeur pour se rendre en Oumra, un voyage symbolique marquant une nouvelle étape dans sa vie après la présidence.

Le départ de Macky Sall est un moment chargé d’émotions et de réflexion, mettant en lumière le respect et la gratitude envers un leader politique qui a marqué l’histoire de son pays. Alors que le Sénégal entre dans une nouvelle ère avec l’arrivée de Bassirou Diomaye Faye à la présidence, les Sénégalais se souviendront avec respect et affection du mandat de Macky Sall et des nombreux défis qu’il a affrontés au cours de ses années au pouvoir.

Vidéo : Les moments émouvants du Tagato entre Macky Sall et le Pr Diomaye Faye

Une vidéo captivante circule sur les réseaux sociaux, dévoilant des instants émouvants lors du Tagato entre l’ancien président du Sénégal, Macky Sall, et le nouveau président, le Professeur Diomaye Faye. Cette cérémonie traditionnelle, chargée de symboles et de traditions, a été l’occasion pour les deux hommes de partager des moments de complicité et d’échange, sous le regard attentif de leurs partisans et des médias.

Les moments émouvants du Tagato entre Macky Sall et le Pr Diomaye Faye

Le Tagato, une coutume ancestrale sénégalaise, revêt une signification profonde dans la transition du pouvoir. C’est un rituel où l’ancien président remet symboliquement le flambeau au nouveau chef de l’État, marquant ainsi la continuité de l’État et la transmission pacifique du pouvoir.

Dans cette vidéo poignante, on observe Macky Sall et le Professeur Diomaye Faye échanger des gestes de respect et d’affection, témoignant de leur engagement envers le bien-être du pays et de son peuple. Les regards échangés, les poignées de main chaleureuses et les sourires complices illustrent l’esprit d’unité et de fraternité qui caractérise ce moment symbolique.

Les Sénégalais, témoins de cette transmission du pouvoir en toute sérénité, ont salué cette démonstration de maturité politique et de respect des institutions démocratiques. Cette vidéo a suscité une vague d’émotion et de fierté nationale, renforçant l’espoir en un avenir prometteur pour le Sénégal sous la direction du Pr Diomaye Faye.

Au-delà des différences politiques, cette cérémonie a rappelé l’importance de l’unité et de la collaboration pour surmonter les défis auxquels le pays est confronté. En célébrant ces moments de camaraderie et de transition pacifique du pouvoir, les Sénégalais renouvellent leur engagement envers la démocratie et la stabilité de leur nation.

Cette vidéo restera gravée dans les mémoires comme un témoignage poignant de l’esprit de concorde et de responsabilité qui anime le peuple sénégalais et ses dirigeants, une source d’inspiration pour les générations futures dans la construction d’un Sénégal meilleur et plus prospère.

Explosion de talent à la Saudi Pro League : Ronaldo et Mané mènent Al-Nassr à la victoire écrasante

Une performance magistrale a marqué la 26e journée de la Saudi Pro League alors qu’Al-Nassr écrasait Abha Club sur un score incontestable de 0-8. Cristiano Ronaldo et Sadio Mané se sont révélés être les maîtres du terrain, contribuant à la moitié des buts inscrits, offrant ainsi à leur équipe une victoire éclatante.

La paire offensive formée par Ronaldo et Mané a livré une première mi-temps exceptionnelle, propulsant Al-Nassr vers un avantage décisif. Ronaldo, avec un doublé en dix minutes seulement, et Mané, ajoutant un but à son compte déjà impressionnant de dix pour la saison, ont démontré leur complicité technique et leur redoutable dynamique offensive.

Le talent de Sadio Mané, l’étoile sénégalaise, continue de briller sur le terrain, démontrant une fois de plus son expertise et son impact sur le jeu. L’association entre le Portugais et le Sénégalais a été remarquable, illustrant la force offensive redoutable d’Al-Nassr et son potentiel à dominer ses adversaires.

Parallèlement, Al-Hilal, représenté par des joueurs de renom tels que Kalidou Koulibaly et Yassine Bounou, a également assuré sa suprématie en remportant une victoire maîtrisée contre Al-Okhdoud. Ces performances exceptionnelles des clubs saoudiens soulignent l’intensification de la course au titre, avec des joueurs internationaux tels que Ronaldo et Mané jouant un rôle crucial dans la quête de succès.

L’impact des stars mondiales sur la Saudi Pro League ne peut être sous-estimé, leurs contributions étant indéniablement un facteur déterminant dans l’équation du triomphe. Cette journée a été le théâtre d’une démonstration de talent et de puissance, laissant présager une compétition intense et passionnante jusqu’à la fin de la saison.

Première audience : Diomaye Faye et un ancien ministre discutent des priorités économiques du nouveau gouvernement

Le nouveau président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a rapidement entamé son mandat en recevant le patron de la Société financière internationale (SFI), Makhtar Diop, lors de sa première audience officielle, en présence du Premier ministre Ousmane Sonko. Cette rencontre a été l’occasion de discuter des orientations économiques que le nouveau gouvernement entend mettre en œuvre dans plusieurs secteurs clés.

Selon les déclarations de Makhtar Diop, ancien vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique et ancien ministre de l’Économie et des Finances du Sénégal, rapportées par Les Échos, les discussions ont porté sur les priorités du gouvernement dans les domaines de l’Agriculture, du Logement, de la Digitalisation et de l’Économie.

L’accent a été mis sur la mobilisation des ressources domestiques pour garantir un financement adéquat de l’économie, ainsi que sur le rôle crucial du secteur privé dans ce processus. Makhtar Diop a exprimé son impression face à la vision des autorités concernant le rôle essentiel que le secteur privé doit jouer dans le développement économique du pays.

En outre, il a été question du soutien aux entrepreneurs sénégalais afin qu’ils puissent contribuer de manière significative au financement de l’économie nationale. Makhtar Diop a souligné l’engagement de la SFI dans cette démarche, notamment à travers son initiative en faveur des champions nationaux, visant à renforcer le secteur privé local et à stimuler la croissance économique.

Cette première audience entre le président Bassirou Diomaye Faye et Makhtar Diop témoigne de la volonté du nouveau gouvernement sénégalais de placer le développement économique au cœur de son action, en favorisant la collaboration étroite avec les acteurs nationaux et internationaux. Cette démarche reflète une ambition commune de prospérité et de croissance durable pour le Sénégal.

SÉNÉGAL : Fête de l’indépendance à Ziguinchor marquée par une levée des couleurs

Dans un contexte marqué par les défis sanitaires et les mesures de précaution liées à la pandémie, la célébration de la fête de l’indépendance au Sénégal revêt cette année un caractère sobre et empreint de symbolisme. À Ziguinchor, dans le sud du pays, les festivités se résument à une simple cérémonie de levée des couleurs, comme l’a annoncé le gouverneur de la région, Mor Talla Tine.

Cette cérémonie, prévue pour jeudi, se déroulera au sein de la gouvernance à partir de neuf heures 30 minutes, conformément aux informations fournies par le chef de l’exécutif régional lors d’un entretien avec l’Agence de Presse Sénégalaise (APS). C’est ainsi que la 64e année de l’indépendance du Sénégal sera commémorée sobrement, dans le respect des restrictions et des mesures de sécurité en vigueur.

L’accession à la souveraineté internationale du Sénégal est un moment d’une importance capitale dans l’histoire du pays, symbole de la lutte pour la liberté et l’autonomie. Chaque année, cette date est célébrée avec fierté et solennité à travers le pays, rassemblant les citoyens autour des valeurs d’unité et de progrès.

Malgré les circonstances particulières de cette année, marquées par les contraintes liées à la pandémie de COVID-19, la commémoration de l’indépendance demeure un moment de réflexion sur le chemin parcouru et sur les défis à venir pour le développement et la prospérité du Sénégal.

Dans un esprit de solidarité et de résilience, les Sénégalais célèbrent cette journée nationale avec dignité et détermination, témoignant de leur attachement indéfectible à leur patrie et à ses idéaux. Que cette fête de l’indépendance soit l’occasion de renforcer les liens qui unissent les différentes composantes de la société sénégalaise, dans un élan de solidarité et de fraternité pour un avenir meilleur.

Drame à Yeumbeul Sud : un enfant de 3 ans retrouvé noyé dans un puits

Une tragédie sans précédent a secoué la tranquille commune de Yeumbeul Sud, plongeant ses habitants dans la consternation et la tristesse. Le jeune M. Fall, âgé de seulement 3 ans, a été retrouvé mort dans des circonstances des plus tragiques, ayant chuté dans un puits creusé dans la rue.

Les détails de ce drame déchirant, rapportés par Les Échos, dépeignent une série d’événements malheureux. La mère de M. Fall aurait quitté la chambre pendant le sommeil de l’enfant pour s’occuper de ses tâches quotidiennes. Se réveillant seul et ne trouvant pas sa mère à ses côtés, le petit M. Fall s’est aventuré dans la rue à sa recherche, ignorant les dangers qui pouvaient l’attendre.

Sans se rendre compte du danger imminent, l’enfant s’est approché du puits situé sans aucune protection. Dans une chute tragique, il a basculé à l’intérieur, plongeant sa famille et le quartier dans l’angoisse.

Le retour de la mère de l’enfant, découvrant son absence, a déclenché une vague de recherches dans la communauté. Malheureusement, elles n’ont pas abouti avant qu’un passant ne fasse la macabre découverte : le corps sans vie de M. Fall flottant dans l’eau du puits. Malgré tous les efforts pour le sauver, il était déjà trop tard.

La perte de ce jeune garçon a provoqué une onde de choc dans toute la région, rappelant l’importance cruciale de la sécurité des enfants et de la surveillance constante. Les autorités ont rapidement ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de cet incident dévastateur.

En ces moments difficiles, la communauté de Yeumbeul Sud se serre les coudes autour de la famille de M. Fall, partageant leur peine et offrant leur soutien dans cette épreuve insurmontable. Puissent-ils trouver la force et le réconfort nécessaires pour traverser cette terrible épreuve.

Bassirou Diomaye Faye et le CNP : Unité pour le patriotisme économique au Sénégal

**Bassirou Diomaye Faye et le CNP : Unité pour le patriotisme économique au Sénégal** Dans un contexte post-électoral empreint d’optimisme et de volonté de changement, le président élu Bassirou Diomaye Faye reçoit un soutien sans faille du secteur privé sénégalais, incarné par le Conseil national du patronat (CNP), en faveur de sa vision audacieuse du patriotisme économique pour le pays.

À la suite de sa victoire à l’élection présidentielle, Bassirou Diomaye Faye a rapidement suscité l’adhésion et l’enthousiasme du CNP, dont le président, Baïdy Agne, exprime avec fermeté la volonté du secteur privé d’être un acteur déterminant dans toute entreprise visant à promouvoir le développement économique et social du Sénégal. Cette adhésion est fondée sur une conviction commune de l’importance cruciale de la souveraineté économique pour le bien-être national.

La portée de la victoire électorale de Bassirou Diomaye Faye dépasse largement le cadre politique, se traduisant également par un signal positif pour la stabilité politique du pays et la confiance des marchés. Le discours du président élu, imprégné d’un message d’unité et axé sur des enjeux fondamentaux tels que la création d’emplois et le renforcement du secteur privé, est salué tant par les acteurs nationaux qu’internationaux.

Le CNP s’engage résolument à soutenir le programme du président élu et à contribuer activement à la réalisation de ses ambitions pour le Sénégal. Cette dynamique de collaboration est également perçue favorablement par les marchés financiers, qui voient dans l’orientation prise par le nouveau régime une opportunité propice au développement économique du pays.

Dans ce climat d’unité et de collaboration entre le gouvernement et le secteur privé, le Sénégal ouvre la voie à des perspectives prometteuses pour son avenir économique. L’engagement ferme de Bassirou Diomaye Faye en faveur du patriotisme économique, soutenu par le CNP et les acteurs économiques, offre une base solide pour la mise en œuvre de réformes positives et durables, propices à la prospérité et au bien-être de tous les Sénégalais.

Révélation : Colonel Pape Birame Dièye nommé nouvel aide de camp du Président Diomaye Faye

« Le choix du neveu de l’ancien président Abdou Dioufeuse l’intérêt et l’initié, que son expérience et sa compétence professionnelle sont en avant ».

Dans un geste qui ne manque pas de susciter l’intérêt et l’attention, le président Bassirou Diomaye Faye a nommé le Colonel Pape Birame Dièye en tant que son nouvel aide de camp. Ce choix stratégique remplace le général Meissa Cellé Ndiaye, qui occupait précédemment ce poste aux côtés du Président sortant, Macky Sall.

Selon les informations fournies par l’Observateur, le Colonel Pape Birame Dièye apporte avec lui une riche expérience professionnelle et une solide formation. Ancien chef de cabinet du chef d’état-major général des armées sénégalaises, il est désormais appelé à jouer un rôle clé aux côtés du nouveau chef de l’État.

Ce qui rend cette nomination particulièrement intrigante, c’est le lien familial du Colonel Dièye avec l’ancien président sénégalais Abdou Diouf. En effet, il est le neveu de l’ancien chef d’État, et sa mère est la sœur du président Diouf. Cette connexion familiale a attiré l’attention sur la nomination du Colonel Dièye et a soulevé des questions sur son implication future dans la politique sénégalaise.

Néanmoins, ceux qui le connaissent le décrivent comme quelqu’un de calme, de posé, et doté de toutes les qualités professionnelles nécessaires pour assumer pleinement ses nouvelles responsabilités. Son éducation solide et son parcours professionnel impressionnant le préparent à remplir efficacement sa mission en tant qu’aide de camp du président de la République.

Cette nomination marque un nouveau chapitre dans l’entourage présidentiel et reflète la volonté du président Diomaye Faye de s’entourer de personnes compétentes et dignes de confiance. Elle témoigne également de l’importance des liens familiaux et des réseaux dans la politique sénégalaise, où les relations personnelles peuvent jouer un rôle crucial dans la prise de décision.

Alors que le Colonel Pape Birame Dièye prend ses fonctions aux côtés du président Diomaye Faye, l’avenir dira quel impact il aura sur la gouvernance du pays et sur les relations entre le gouvernement et l’ancien régime. Sa nomination soulève des questions intéressantes sur la dynamique du pouvoir au Sénégal et suscite des attentes quant à sa contribution à l’administration en place.

Bassirou Diomaye Faye intronisé nouveau président sénégalais : un espoir partagé

La cérémonie solennelle de prestation de serment a marqué un tournant historique pour le Sénégal, avec l’avènement de Bassirou Diomaye Faye en tant que président. Mouhamadou Makhtar Cissé, Ministre de l’Intérieur, n’a pas manqué d’exprimer ses vives félicitations: «Votre victoire est celle de la démocratie… En avant vers un Sénégal fort et respecté». Ce sentiment a été fait écho à Aminata Touré, ancienne ministre, qui a souligné la victoire de la démocratie tout en insistant sur l’importance de la réconciliation au sein de la Cedeao. Mamadou Lamine Diallo, candidat à la présidentielle de 2024, a reconnu la nouvelle trajectoire prix par la nation : « Le Sénégal prend une nouvelle direction, après avoir affirmé son ancrage démocratique ». Aly Ngouille Ndiaye, également candidat à la prochaine présidentielle, a exprimé son optimisme, notamment concernant les attentes de la jeunesse sénégalaise envers leur nouveau dirigeant.

La prestation de serment de Bassirou Diomaye Faye a déclenché une vague d’émotions et d’optimisme à travers le Sénégal. En tant que nouveau chef d’État, il hérite d’un pays avec des défis mais aussi avec un potentiel immense. Sa victoire électorale est saluée comme une victoire pour la démocratie sénégalaise, renforçant ainsi la stabilité politique du pays et son engagement envers les principes démocratiques.

L’appel à la réconciliation lancé par Aminata Touré résonne profondément dans un contexte régional et international où la coopération et l’unité sont essentielles pour relever les défis communs. La présence de représentants d’autres partis politiques, tels que Mamadou Lamine Diallo et Aly Ngouille Ndiaye, lors de la cérémonie de prestation de serment souligne l’importance de l’unité nationale et de la collaboration politique pour faire avancer le pays.

Alors que le président Faye entame son mandat, les attentes sont grandes, en particulier de la part de la jeunesse sénégalaise qui aspire à un avenir meilleur. Son engagement à répondre aux besoins et aux aspirations de tous les citoyens, ainsi que sa détermination à relever les défis économiques, sociaux et environnementaux, seront scrutés de près.

En définitive, l’intronisation de Bassirou Diomaye Faye en tant que président du Sénégal marque le début d’une nouvelle ère pour le pays. C’est un moment d’espoir et de renouveau, où la nation sénégalaise se tourne vers l’avenir avec optimisme et détermination, prête à surmonter les défis et à saisir les opportunités qui se présentent sur la voie du progrès et du développement.

Nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier ministre : un nouveau chapitre s’ouvre pour le Sénégal

Dans un geste rapide et décisif, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, nommé Ousmane Sonko au poste de Premier ministre, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère politique pour le Sénégal. Cette nomination, annoncée dans la soirée du mardi 2 avril, reflète la volonté du nouveau président de mettre en place une équipe gouvernementale solide et compétente dès le début de son mandat.

Ousmane Sonko, une figure politique respectée et connue pour son engagement en faveur de la transparence et de la lutte contre la corruption, apporte avec lui une expérience précieuse et un leadership éclairé. Son parcours, marqué par son implication dans divers domaines de la vie publique, fait de lui un choix judicieux pour occuper le poste de Premier ministre dans cette période de transition et de renouveau.

Dans son discours inaugural, le Premier ministre Sonko a souligné l’importance d’avoir une équipe gouvernementale diversifiée et compétente, capable de répondre aux défis complexes auxquels le pays est confronté. Il a également promis de travailler en étroite collaboration avec le président Faye pour mettre en œuvre une vision ambitieuse de développement et de progrès pour le Sénégal.

L’annonce imminente de la composition du reste du gouvernement suscite déjà un vif intérêt au sein de la population. Les Sénégalais attendent avec impatience de découvrir les noms des ministres qui accompagneront Ousmane Sonko dans cette nouvelle aventure politique. Ils espèrent voir une équipe dynamique et représentative, composée de femmes et d’hommes compétents issus de divers horizons, prête à relever les défis du présent et à construire un avenir meilleur pour tous.

Cette nomination marque un tournant important dans l’histoire politique du Sénégal. Elle témoigne de la volonté des dirigeants de répondre aux aspirations du peuple et de travailler ensemble pour bâtir un avenir plus juste et prospère. Avec Ousmane Sonko à sa tête, le gouvernement s’engage à placer l’intérêt général au cœur de ses actions et à œuvrer pour le bien-être de tous les Sénégalais.

Gouvernement : Ousmane Sonko nommé Premier Ministre par le Président Bassirou Diomaye Faye

Dans une annonce surprenante et hautement significative, le président Bassirou Diomaye Faye a nommé Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, au poste de Premier Ministre du gouvernement sénégalais. Cette nomination marque un tournant majeur dans la scène politique du pays et suscite une réaction intense à travers tout le pays.

Ousmane Sonko, une figure politique controversée mais charismatique, est bien connu pour ses prises de position audacieuses et son engagement envers la lutte contre la corruption et les inégalités sociales. En tant que leader du parti Pastef, il a su mobiliser un soutien considérable parmi la jeunesse sénégalaise et a émergé comme une voix forte de l’opposition.

Sa nomination en tant que Premier Ministre représente un geste de dialogue et d’inclusion de la part du président Bassirou Diomaye Faye. En choisissant Ousmane Sonko, le président envoie un signal fort sur sa volonté de gouverner de manière inclusive et de rassembler différentes forces politiques pour faire avancer le pays.

Cette annonce a déclenché une série de réactions à travers tout le pays. Les partisans d’Ousmane Sonko célèbrent sa nomination comme une victoire pour le changement et l’espoir d’une gouvernance plus transparente et équitable. D’autres expriment des réserves quant à cette décision, soulignant les divergences idéologiques et politiques entre le président et son nouveau Premier Ministre.

Néanmoins, cette nomination ouvre la voie à une nouvelle ère politique au Sénégal, avec Ousmane Sonko au poste de Premier Ministre. Les attentes sont élevées quant à la capacité de cette nouvelle équipe à répondre aux défis économiques, sociaux et politiques auxquels le pays est confronté, et à réaliser les aspirations du peuple sénégalais pour un avenir meilleur.

En conclusion, la nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier Ministre marque un moment décisif dans l’histoire politique du Sénégal. C’est un pas audacieux vers une gouvernance plus inclusive et une reconnaissance des voix de l’opposition dans la direction du pays. Reste à voir comment cette nouvelle dynamique politique se traduira dans les politiques et les actions du gouvernement à venir.

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Oumar Samba Ba reconduit en tant que Secrétaire général de la présidence

La continuité et la stabilité caractérisent la présidence sous le nouveau mandat de Bassirou Diomaye Faye, avec la reconduction d’Oumar Samba Ba au poste de Secrétaire général de la Présidence. Cette décision confirme la confiance accordée à M. Ba pour diriger l’administration présidentielle, un rôle qu’il occupe depuis 2020.

La reconduction d’Oumar Samba Ba peut être considérée comme une petite surprise, étant donné qu’il avait été nommé à ce poste par l’ancien Président de la République, Macky Sall. Cependant, cette décision témoigne de la reconnaissance de ses compétences et de sa capacité à assumer les responsabilités clés au sein de l’appareil gouvernemental.

En tant qu’Inspecteur général d’État, Oumar Samba Ba apporte une expertise précieuse en matière de gestion publique et de gouvernance. Son expérience et sa connaissance approfondie des rouages de l’administration font de lui un pilier essentiel de l’équipe présidentielle.

La reconduction d’Oumar Samba Ba est accueillie avec satisfaction par de nombreux observateurs, qui voient en lui un leader compétent et fiable. Sa nomination témoigne également de la volonté du Président Bassirou Diomaye Faye de maintenir une certaine continuité dans la gouvernance du pays, tout en apportant les ajustements nécessaires pour répondre aux nouveaux défis et priorités du mandat en cours.

Cette décision confirme également l’engagement du Président Faye envers la bonne gouvernance et la transparence, en conservant à des postes clés des fonctionnaires expérimentés et dignes de confiance.

En conclusion, la reconduction d’Oumar Samba Ba en tant que Secrétaire général de la présidence témoigne de la volonté du Président Bassirou Diomaye Faye de s’appuyer sur des leaders chevronnés pour diriger le pays vers un avenir meilleur. C’est un signe de stabilité et de continuité dans la gouvernance du Sénégal, tout en ouvrant la voie à de nouvelles opportunités de développement et de progrès pour tous les citoyens.

Le Pr Mary Teuw Niane nommé Directeur de Cabinet du Président Bassirou Diomaye Faye

Le Président Bassirou Diomaye Faye a annoncé aujourd’hui la nomination du Pr Mary Teuw Niane au poste de Directeur de Cabinet. Cette décision marque un moment crucial dans la mise en place de son gouvernement et de son administration présidentielle, ainsi que dans la constitution d’une équipe de leadership solide et expérimentée.

Le Pr Mary Teuw Niane est un éminent professeur émérite de mathématiques, jouissant d’une réputation académique incontestée. Son expérience en tant qu’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation confère à sa nomination une expertise précieuse dans la gestion des affaires publiques et la prise de décisions stratégiques.

Cette nomination témoigne de la volonté du Président Bassirou Diomaye Faye de s’entourer de professionnels chevronnés et compétents pour relever les défis complexes auxquels le pays est confronté. En choisissant le Pr Mary Teuw Niane comme Directeur de Cabinet, le Président démontre son engagement envers l’excellence et l’intégrité dans la gouvernance, ainsi que sa volonté de faire appel à des leaders ayant fait leurs preuves dans leurs domaines respectifs.

Le Pr Mary Teuw Niane apporte une vision claire et une expertise pointue à son nouveau rôle. Son engagement envers le progrès et le développement du Sénégal, ainsi que sa capacité à travailler en étroite collaboration avec le Président et les autres membres du gouvernement, font de lui un atout précieux pour l’administration présidentielle.

Cette nomination est accueillie avec enthousiasme et confiance par la population sénégalaise, qui voit en elle un signe positif pour l’avenir du pays. Les attentes sont grandes quant à la capacité du Pr Mary Teuw Niane et de l’ensemble du gouvernement à faire progresser le Sénégal sur la voie du développement et de la prospérité pour tous.

En conclusion, la nomination du Pr Mary Teuw Niane en tant que Directeur de Cabinet du Président Bassirou Diomaye Faye représente un pas important vers la constitution d’une équipe gouvernementale solide et compétente. Son expérience et son engagement en font un choix judicieux pour accompagner le Président dans la réalisation de sa vision pour le Sénégal.

Le Nouveau Gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye : Attente pour la Publication de la Liste

La tension est palpable au Sénégal alors que le pays attend avec impatience la publication de la liste du tout nouveau gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye. Annoncée pour ce soir par la télévision nationale, cette liste suscite un vif intérêt tant au sein de la classe politique que parmi la population sénégalaise.

Bassirou Diomaye Faye, âgé de 44 ans, a récemment prêté serment devant les membres du Conseil constitutionnel lors d’une cérémonie publique à la salle des expositions du Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio. Cette prestation de serment s’est déroulée en présence de plusieurs chefs d’État africains, marquant ainsi le début officiel de son mandat présidentiel.

La composition du gouvernement est un moment crucial dans la vie politique d’un pays, car elle détermine les priorités et les orientations politiques de l’administration à venir. Les attentes sont donc élevées quant aux personnalités qui seront nommées aux différents postes ministériels.

De nombreuses spéculations circulent déjà sur les potentiels membres du gouvernement, avec des discussions animées dans les cercles politiques et médiatiques. Certains s’attendent à des nominations de figures éminentes de la politique sénégalaise, tandis que d’autres espèrent voir émerger de nouvelles personnalités, représentatives de la diversité et de la jeunesse du pays.

Cette attente pour la publication de la liste du gouvernement reflète l’importance de ce moment pour le Sénégal, qui aspire à une nouvelle ère de gouvernance sous la direction du président Bassirou Diomaye Faye. Les citoyens sont impatients de voir comment le nouveau gouvernement répondra aux défis et aux aspirations du peuple sénégalais, notamment en matière de développement économique, de justice sociale et de lutte contre la corruption.

En conclusion, la publication imminente de la liste du gouvernement marque le début d’un nouveau chapitre dans l’histoire politique du Sénégal. Les attentes sont grandes et les regards sont tournés vers le président Bassirou Diomaye Faye pour former une équipe capable de relever les défis du pays et de réaliser les aspirations de ses citoyens.

Bassirou Diomaye Faye : Engagement pour une nation juste et prospère

La prise de fonction de Bassirou Diomaye Faye en tant que cinquième président de la République du Sénégal a suscité des réactions positives, mettant en lumière son engagement envers la cohésion nationale et le progrès tant attendu par le peuple sénégalais.

Habib Sy, candidat à l’élection présidentielle du 24 mars dernier, a exprimé son admiration pour la détermination du président Faye à préserver la cohésion nationale dans un pays en quête de prospérité. Il a salué le discours d’investiture du nouveau président, mettant en avant l’importance de la construction d’un Sénégal juste et prospère au sein d’une Afrique en progrès.

Dans son discours inaugural, Bassirou Diomaye Faye a réaffirmé son engagement à travailler sans relâche pour garantir la paix et la cohésion nationale. Il a souligné que son élection représentait un engagement clair du peuple sénégalais en faveur d’un avenir meilleur, à la fois pour le Sénégal et pour l’Afrique dans son ensemble.

Pour Habib Sy, un soutien du président Faye, ces perspectives nationales, sous-régionales, africaines et mondiales présentées dans le discours d’investiture témoignent de l’engagement du président en faveur d’un avenir prometteur pour le Sénégal et le continent africain. Il a qualifié le discours d’investiture de « très belle prestation », exprimant son optimisme quant à la capacité du président Faye à mener à bien sa mission.

Reconnaissant les défis qui attendent le nouveau président, Habib Sy reste convaincu que Bassirou Diomaye Faye est à la hauteur de la tâche qui lui incombe. Avec son expérience politique et ses conseillers dévoués, le président Faye est bien équipé pour faire face aux défis à venir.

En conclusion, l’élection de Bassirou Diomaye Faye marque le début d’une nouvelle ère pour le Sénégal, caractérisée par un engagement renouvelé envers la justice, la prospérité et la cohésion nationale. Sous la direction du président Faye, le Sénégal aspire à un avenir meilleur, où chaque citoyen peut réaliser son plein potentiel et contribuer à la construction d’une nation forte et unie.

Bassirou Diomaye Faye élu président du Sénégal : Une transition vers un nouveau paradigme de gouvernance

L’élection du président Bassirou Diomaye Faye symbolise la volonté du peuple sénégalais ‘’de changer de paradigme dans sa gouvernance et de génération dans son gouvernement’’, a estimé, mardi, le président du Conseil constitutionnel.

Bassirou Diomaye Faye, ‘’choix incontestable et éclatant du peuple sénégalais’’ lors de l’élection présidentielle du 24 mars, symbolise ‘’la volonté de notre peuple de changer de paradigme dans sa gouvernance et de génération dans son gouvernement’’, a déclaré Mamadou Badio Camara, en s’adressant au nouveau de l’Etat lors de sa prestation de serment.

Selon lui, le nouveau président de la République porte désormais sur ses épaules ‘’les espoirs de toute une nation, en particulier de ces jeunes hommes et jeunes femmes, accompagnés parfois d’enfants, dont l’aspiration à un travail digne et une vie décente est encore intacte au point de risquer leurs vies en affrontant les océans ou l’immensité des sables du désert, dans une quête tragique et souvent illusoire d’une vie meilleure, ailleurs’’.

Mamadou Badio Camara a souligné que le serment du président de la République lui commande ‘’de toujours promouvoir et défendre les valeurs africaines en général et sénégalaises en particulier, afin d’encourager l’ouverture de notre pays au monde, à travers la coopération internationale, dans un contexte de lutte contre des idéologies qui divisent et qui stigmatisent’’.

‘’Cette exigence de solidarité, malgré nos diversités culturelles, géographiques, religieuses entre autres, justifie aujourd’hui la présence à vos côtés et aux côtés du peuple sénégalais, de Chefs d’États étrangers, de diplomates et de représentants d’institutions régionales et internationales, venus célébrer avec nous l’une des plus belles fêtes de la démocratie’’, a dit M. Camara, qui a remercié ces chefs d’Etat d’avoir rehaussé de leur présence la solennité de cette audience.

Le président du Conseil constitutionnel a invité le chef de l’Etat à se souvenir, ‘’à l’heure où surgiront les inévitables tentations du pouvoir, l’ivresse de la puissance, les démons de la division,’’ de ‘’la main de Dieu, dont la volonté domine et détermine inéluctablement les moments que nous vivons’’.

‘’Prions que cette bénédiction divine ne cesse de tirer notre pays de tous les traquenards tendus par la main de l’homme, en particulier dans la perspective d’une exploitation prochaine, et porteuse d’espoir, du pétrole et du gaz’’, a lancé Mamadou Badio Camara.

S’adressant au président de la République, il a conclu : ‘’Vous êtes désormais le garant de la démocratie sénégalaise, du respect des institutions, des droits et libertés, gage de la stabilité de l’État et de l’unité du Peuple sénégalais, dans sa diversité. Prions que les espoirs de notre peuple, placés en vous, Monsieur le Président de la République, fleurissent et portent fruits. Que Dieu Le Tout-Puissant vous assiste !’’.

Fatick exprime son attachement à Macky Sall et salue ses réalisations après son départ de la présidence

La ville de Fatick, berceau de l’ancien président sénégalais Macky Sall, témoigne de son attachement et de sa reconnaissance envers celui qui a dirigé le pays pendant douze ans. Alors que Macky Sall achève son mandat présidentiel, les habitants de Fatick expriment un profond sentiment de gratitude envers les réalisations qui ont marqué son règne et ont contribué au développement de leur région.

Durant ses deux mandats présidentiels, Macky Sall a insufflé un nouvel élan de développement à Fatick, à travers la mise en œuvre de projets d’infrastructures majeurs. La ville a vu émerger de nouvelles structures telles que les locaux de la mairie, la grande mosquée, un boulevard et le Tribunal de grande instance, qui ont considérablement amélioré le cadre de vie et ont renforcé l’identité de la région.

Ces réalisations ont eu un impact significatif sur la dynamique économique de Fatick, attirant de nouveaux investisseurs et créant des opportunités d’emploi pour les habitants. De nombreux commerces ont prospéré grâce aux efforts déployés par le gouvernement de Macky Sall pour moderniser les infrastructures de la ville, notamment dans le domaine des transports et de la connectivité.

Le leadership de Macky Sall a également été salué pour son engagement envers le développement humain et social de Fatick. Des programmes d’éducation, de santé et de formation ont été mis en place pour répondre aux besoins de la population locale, offrant ainsi de meilleures perspectives d’avenir pour les habitants de la région.

En outre, la présence constante de Macky Sall à Fatick a renforcé le sentiment d’appartenance des habitants à leur ville natale et a suscité un sentiment de fierté collective. Sa proximité avec la population locale et son engagement envers le développement de la région ont été unanimement salués par les résidents de Fatick.

Alors que Fatick s’apprête à tourner une nouvelle page de son histoire avec l’investiture du nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, les habitants expriment leur reconnaissance pour le legs laissé par Macky Sall et leur espoir que les projets lancés sous sa présidence seront poursuivis et achevés avec succès pour le bien-être durable de la communauté de Fatick.

Présence significative du Maroc à l’investiture du président sénégalais : une délégation dirigée par le chef du gouvernement marocain Aziz Akhannouch

Lors de la cérémonie d’investiture du nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, une délégation de haut niveau dirigée par le chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, a marqué l’événement par sa présence remarquée. Cette participation souligne les solides liens d’amitié et de coopération entre le Maroc et le Sénégal, mettant en avant l’importance accordée aux relations bilatérales entre les deux nations.

Accompagné du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, Aziz Akhannouch a représenté le roi Mohammed VI à cette occasion historique. Cette invitation spéciale adressée au roi témoigne de l’estime et du respect mutuel entre les deux pays, ainsi que de leur volonté commune de renforcer leurs liens dans divers domaines.

La délégation marocaine, la seule à recevoir une invitation pour cet événement en dehors des leaders de la sous-région ouest-africaine, a été accueillie chaleureusement. Son déplacement au Sénégal démontre la profondeur des relations de fraternité, de solidarité et de considération entre le Maroc et le Sénégal, ainsi que leur engagement continu en faveur d’une coopération mutuellement bénéfique.

Maghreb Arabe Presse (MAP), l’agence de presse marocaine, souligne également l’importance du partenariat multidimensionnel entre le Maroc et le Sénégal, couvrant les domaines politique, économique, culturel, social et spirituel. La présence de la délégation marocaine à cette cérémonie d’investiture renforce les liens historiques et les échanges fructueux entre les deux pays.

Outre la délégation marocaine, la cérémonie d’investiture a vu la participation de plusieurs chefs d’État de la sous-région ouest-africaine, ainsi que de dignitaires internationaux de premier plan. Cette manifestation témoigne de l’importance de l’événement pour la région et de la volonté de la communauté internationale de soutenir le nouveau président sénégalais dans ses fonctions.

Bassirou Diomaye Faye, âgé de 44 ans, a prêté serment lors de cette cérémonie pour devenir le cinquième président de la République du Sénégal, après avoir remporté la victoire dès le premier tour du scrutin présidentiel du 24 mars dernier avec 54,28% des suffrages.

En conclusion, la présence marocaine à l’investiture du président sénégalais souligne l’importance des liens d’amitié et de coopération entre les deux pays, ainsi que leur engagement commun en faveur de la paix, de la stabilité et du développement régional.

Sénégal : Moustapha Guirassy salue le ‘’discours fédérateur’’ du président de la République

En tant que directeur de campagne de Bassirou Diomaye Faye pendant la campagne électorale, Moustapha Guirassy a souligné l’importance de ce discours, affirmant qu’il avait clarifié l’identité sénégalaise et rappelé l’héritage de lutte porté par de grands hommes du pays.

Moustapha Guirassy a relevé l’appel du président à l’adresse des partenaires et amis du Sénégal, insistant sur le respect des valeurs sénégalaises pour des partenariats sincères. Il a souligné que le président s’efforcera toujours de maintenir la stabilité du pays, comme il l’a promis.

Cet éloge de Moustapha Guirassy témoigne de la confiance et du soutien que le nouveau président de la République a su susciter auprès de ses alliés politiques. Le discours d’investiture de Bassirou Diomaye Faye semble avoir été bien accueilli, car il a réussi à inspirer l’unité et à réaffirmer les valeurs fondamentales du Sénégal.

Il reste à voir comment le président Bassirou Diomaye Faye mettra en œuvre ses engagements et ses promesses, mais pour l’instant, son discours inaugural semble avoir posé les bases d’une présidence axée sur la stabilité, le respect des valeurs et des partenariats sincères.

Hommage de Mamadou Diagne Sy Mbengue à Macky Sall : « Le Peuple sénégalais vous dit merci… »

Dans un témoignage empreint de reconnaissance et de gratitude, Mamadou Diagne Sy Mbengue, Directeur Général de la SN HLM et Président de TBF, rend hommage au Président Macky Sall pour ses vingt années de service dévoué à la nation sénégalaise. Depuis avril 2004, date à laquelle leurs chemins se sont croisés, jusqu’à avril 2024, le parcours de Macky Sall a été marqué par des réalisations et des accomplissements qui ont profondément impacté le Sénégal.

Dans une lettre ouverte pleine de reconnaissance, Mamadou Diagne Sy Mbengue exprime sa gratitude envers Macky Sall pour son leadership éclairé et son engagement indéfectible envers son pays. Il souligne les multiples facettes de l’action présidentielle, de la construction d’infrastructures à l’amélioration de la vie quotidienne des Sénégalais, en passant par la promotion du développement économique et social à travers tout le pays.

Macky Sall quitte le Palais présidentiel

Le paysage politique sénégalais a été le témoin d’un moment historique alors que le président Macky Sall quittait le Palais présidentiel. Des photographies saisissantes capturant cet événement majeur ont circulé, offrant une perspective puissante sur ce moment symbolique pour le Sénégal.

Ces images, prises sur le vif, témoignent de l’importance des décisions présidentielles et de leur impact sur la nation. Le départ de Macky Sall du Palais présidentiel marque la fin d’un chapitre et le début d’un nouveau dans l’histoire gouvernementale du pays.

L’émotion et le poids de cette transition sont palpables dans chaque cliché, reflétant l’importance de cet événement pour le peuple sénégalais. Ces photographies offrent également un regard intime sur la vie politique du pays, mettant en lumière les moments clés qui façonnent son destin.

En immortalisant cet instant historique, les photographes ont capturé bien plus que des images : ils ont documenté un moment de changement et de renouveau pour le Sénégal. Ces photos resteront gravées dans l’histoire du pays, rappelant la transition démocratique et les aspirations d’un peuple vers un avenir meilleur.

Alors que le Sénégal entre dans une nouvelle ère avec un nouveau leadership, ces images serviront de témoignage visuel de ce moment crucial dans l’histoire du pays. Elles rappellent également l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gouvernance démocratique, valeurs essentielles pour le développement et la prospérité de la nation sénégalaise

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Changement à la présidence sénégalaise : le colonel Pape Birane Dièye devient aide de camp du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye

La présidence de la République du Sénégal connaît un remaniement significatif avec la nomination du colonel Pape Birane Dièye en tant qu’aide de camp du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cette annonce, émise par la direction de l’information et des relations publiques des armées sénégalaises, marque le départ du général Meissa Cellé Ndiaye de cette fonction-clé.

Le parcours du colonel Dièye est marqué par une série d’accomplissements au sein de l’armée sénégalaise. Diplômé du Prytanée militaire de Saint-Louis et de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr en France, il a également exercé des postes de responsabilité tels que la direction du Prytanée militaire de Saint-Louis et du 12e Bataillon d’instruction Dakar-Bango.

Sa carrière au sein de l’état-major général des armées sénégalaises a été jalonnée de succès, notamment en tant que chef de cabinet du chef d’état-major général des armées. Cette nomination en tant qu’aide de camp du président témoigne de la confiance placée en lui par les plus hautes instances de l’État sénégalais.

L’arrivée du colonel Dièye à ce poste clé au sein de l’entourage présidentiel souligne l’importance de l’expertise militaire et de la compétence dans le soutien direct au chef de l’État. Son expérience variée et sa connaissance approfondie des affaires militaires font de lui un choix naturel pour accompagner le président dans ses fonctions et dans la gestion des affaires de l’État.

Ce changement au sein de la présidence sénégalaise reflète la volonté de l’administration de s’entourer de professionnels qualifiés pour relever les défis du pays. Les attentes sont grandes pour le colonel Dièye alors qu’il entre dans ce rôle crucial, et la population sénégalaise reste attentive aux actions de l’équipe présidentielle sous cette nouvelle configuration.

Nous suivrons de près l’impact de cette nomination sur la gouvernance et les politiques de l’État sénégalais, ainsi que sur la dynamique interne de l’administration présidentielle.

Meta abandonne CrowdTangle, un revers pour les fact-checkers

Meta, la société mère de Facebook et Instagram, a annoncé la fin de CrowdTangle, une plateforme essentielle pour les acteurs engagés dans la lutte contre les fausses informations. À partir du 14 août 2024, cet outil sera désactivé, laissant place à une nouvelle solution réservée aux entités non lucratives.

Pendant de nombreuses années, CrowdTangle a été un précieux allié dans la détection des contenus trompeurs sur les réseaux sociaux, notamment les théories conspirationnistes et les campagnes de désinformation. Cependant, le remplacement annoncé par Meta suscite des inquiétudes : le successeur prévu ne semble pas offrir les mêmes fonctionnalités.

Brandon Silverman, ancien responsable de CrowdTangle, a souligné à l’AFP que ce nouveau projet reste encore en phase de développement. Dans un contexte marqué par des échéances électorales nationales imminentes, des experts tels que Melanie Smith de l’Institute for Strategic Dialogue mettent en garde contre un risque accru de désinformation en l’absence d’un outil efficace de surveillance. Face à cette préoccupation, la fondation Mozilla a publié une lettre ouverte appelant Meta à maintenir CrowdTangle en activité au moins jusqu’en janvier 2025.

Cette décision de Meta de mettre fin à CrowdTangle soulève des préoccupations quant à l’avenir de la lutte contre la désinformation sur les plateformes de médias sociaux. Alors que la propagation de fausses informations continue de poser un défi majeur pour la société, la suppression d’un outil clé comme CrowdTangle pourrait affaiblir les efforts des fact-checkers et des organisations de vérification des faits pour contrer les contenus trompeurs en ligne.

Il reste à voir comment Meta répondra aux appels pour maintenir ou remplacer efficacement CrowdTangle, et comment les acteurs engagés dans la lutte contre la désinformation s’adapteront à cette évolution. Une chose est certaine : la préservation de la transparence et de l’intégrité de l’information en ligne demeure un enjeu crucial pour la santé démocratique et la confiance du public dans les plateformes de médias sociaux.

Le Conseil Constitutionnel installe officiellement le nouveau Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye

Bassirou Diomaye Diakhar Faye, désormais investi en tant que chef d’État, a prêté serment devant Dieu et la nation sénégalaise, s’engageant solennellement à remplir fidèlement les fonctions de Président de la République du Sénégal. Dans son discours d’investiture, il a affirmé sa détermination à respecter scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, ainsi qu’à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire, et l’indépendance nationale. De plus, il a exprimé son engagement envers la réalisation de l’unité africaine, soulignant ainsi l’importance de la coopération régionale et continentale dans la poursuite du développement et de la prospérité pour tous les citoyens sénégalais et africains.

CICAD -  Cérémonie d’investiture: le serment du Président Bassirou Diomay Faye

Cette passation de pouvoir marque un nouveau chapitre dans l’histoire politique du Sénégal, avec l’arrivée d’un nouveau leader chargé de guider le pays vers un avenir prometteur. Les attentes sont grandes, et la population sénégalaise espère que cette transition démocratique se traduira par des avancées significatives dans les domaines de l’économie, de l’éducation, de la santé et de la gouvernance.

Bassirou Diomaye Diakhar Faye entame ainsi son mandat avec la lourde responsabilité de répondre aux aspirations de tout un peuple, dans le respect des valeurs démocratiques et de l’État de droit. Les défis sont nombreux, mais avec le soutien de la population et le travail acharné de tous les acteurs de la société sénégalaise, le nouveau président est appelé à mener le pays vers un avenir de progrès et de prospérité pour tous.

Serigne Habib Sy Dabakh conseille le nouveau président sur la gouvernance et les relations avec les chefs religieux

À la suite de l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence de la République du Sénégal, l’illustre guide religieux Serigne Habib Sy Dabakh a exprimé sa satisfaction tout en prodiguant des conseils précieux pour le futur dirigeant, dans le but de guider le pays avec sagesse et intégrité.

Au cœur de ses recommandations, Serigne Habib Sy Dabakh souligne l’importance pour le nouveau président d’établir des liens solides avec les leaders religieux du pays. Il conseille à Bassirou Diomaye Faye de rendre visite à ces figures spirituelles respectées et de solliciter leurs prières avant d’entamer son mandat présidentiel. Cette démarche symbolise l’importance des valeurs spirituelles et de la guidance divine dans la gouvernance, tout en renforçant les liens entre le pouvoir politique et les sphères religieuses du pays.

En ce qui concerne la gouvernance, Serigne Habib Sy Dabakh encourage vivement Bassirou Diomaye Faye et son équipe à faire preuve de transparence et de reddition des comptes. Il met particulièrement l’accent sur la nécessité de lutter contre la corruption et les détournements de fonds publics, soulignant que cette démarche est cruciale pour renforcer la confiance du peuple dans les institutions gouvernementales.

Enfin, Serigne Habib Sy Dabakh exhorte le nouveau président à communiquer clairement avec les jeunes sur les défis et les objectifs du pays, tout en les encourageant à faire preuve de patience et d’engagement dans la construction d’un avenir meilleur.

Les conseils éclairés de Serigne Habib Sy Dabakh reflètent l’importance des valeurs éthiques et morales dans la gouvernance politique et soulignent le rôle central des leaders religieux dans la vie sociale et politique du Sénégal. En suivant ces recommandations, le président Bassirou Diomaye Faye pourrait poser des bases solides pour un leadership responsable, inclusif et en accord avec les aspirations du peuple sénégalais.

Le CORED appelle à la responsabilité des médias pour préserver la cohésion sociale

Dans un contexte marqué par la montée de discours xénophobes et stigmatisants, le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED) exhorte les professionnels des médias sénégalais à faire preuve de responsabilité et de vigilance. Dans un communiqué publié lundi, le CORED rappelle l’importance pour les médias de ne pas donner de tribune à des discours susceptibles de porter atteinte à la cohésion sociale et à l’intégrité des communautés.

L’Article 18 du Code de la presse est mis en avant pour rappeler aux médias leur responsabilité en matière de diffusion d’informations. Le CORED souligne que les professionnels des médias doivent éviter de véhiculer des propos xénophobes, racistes, stigmatisants ou intolérants, qui peuvent diviser la société et alimenter les tensions.

Un cas précis est cité dans le communiqué : celui de Monsieur Tahirou Sarr du Mouvement nationaliste sénégalais, dont les discours publics sur les étrangers vivant au Sénégal et sur l’immigration ont été jugés tendancieux. Le CORED exprime son inquiétude quant à la présence médiatique croissante de cette figure, mettant en garde contre la banalisation de discours visant à désigner l’étranger comme bouc émissaire, une rhétorique dangereuse qui peut nourrir la discrimination et la haine.

Dans un pays où la diversité ethnique, culturelle et religieuse est une richesse, il est primordial que les médias jouent un rôle constructif dans la promotion du vivre ensemble et de la tolérance. Le CORED appelle ainsi les professionnels des médias à censurer tout contenu susceptible de nuire à cette harmonie sociale et à renforcer leur engagement en faveur du respect des valeurs démocratiques et des droits de l’homme.

En concluant son communiqué, le CORED réaffirme son engagement à surveiller de près toute dérive éthique ou déontologique dans les médias et à intervenir lorsque cela est nécessaire pour garantir une information équilibrée et respectueuse des principes fondamentaux de notre société.

La Prestation de serment Présidentielle : Un rituel au cœur de la légitimité

La prestation de serment d’un président élu revêt une formalité substantielle, qui donne une connotation juridique, morale et de sacralité à la fonction de chef de l’État, a indiqué l’enseignant-chercheur en science politique, Maurice Soudieck Dione.

Le nouveau président élu Bassirou Diomaye Diakhar Faye va prêter serment au cours d’une audience publique du Conseil constitutionnel, prévue mardi dans la matinée, au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio.

Il va dans la foulée se rendre au Palais de la République où il va s’entretenir avec son prédécesseur Macky Sall pour une passation de pouvoir et une investiture symbolique dans ses nouvelles fonctions.

“C’est un moment extrêmement fort et extrêmement crucial dans la vie d’une nation”, soutient l’universitaire en parlant de la prestation de serment du président nouvellement élu.

Le serment, après l’élection, occupe une des étapes les plus déterminantes au plan des formalités juridiques et républicaines, selon l’agrégé en science politique et enseignant à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.

Sur le plan juridique, le serment revêt une “formalité substantielle”, a-t-il fait observer dans un entretien avec l’APS. Cela veut dire que tant que le président de la République élu n’a pas prêté serment, il n’est pas encore entré en fonction, ne pouvant prendre aucune mesure ou prendre un acte rattaché à la fonction, précise l’universitaire.

“Monsieur le président, les Sénégalais sont fatigués”

Il note également que le serment a une portée à la fois juridique, politique, morale et même religieuse, dans la mesure où ”l’on jure devant Dieu et la nation”.

De son point de vue, “la prestation de serment donne une connotation morale et de sacralité à la fonction exercée”.

Constitutionnalisée au Sénégal depuis 1963, la prestation de serment du président de la République est reçue par le Conseil constitutionnel.

Le Président Léopold Sédar Senghor a prêté serment pour la première fois en décembre 1963 à l’Assemblée nationale, devant la Cour suprême.

Élu en 1960 par le Congrès, il n’était nullement écrit dans la Constitution qu’il devait prêter serment. Il a fallu attendre la modification de la Constitution en 1963 pour que le président Senghor soit soumis à une prestation de serment. Il avait fait cette prestation de serment le 9 décembre 1963 à l’Assemblée nationale.

Avec l’arrivée du président Abdou Diouf au pouvoir en 1981, “un cas exceptionnel” faisant suite à la démission en cours de mandat de Léopold Senghor, la prestation de serment s’est faite au palais de Justice devant Kéba Mbaye, le président de la Cour suprême d’alors.

Cette cérémonie solennelle est passée à la postérité à travers notamment la célèbre phrase du juge Mbaye : “Monsieur le président, les Sénégalais sont fatigués”.

 À partir de 1983, le président Diouf est revenu à l’Assemblée nationale où il va prêter serment devant le président de la Cour suprême. Les prestations de serment de 1988 et 1993 ont été toutefois reçues par le Conseil constitutionnel.

Son successeur Abdoulaye Wade a prêté serment en 2000 et 2007 au stade Léopold Sédar Senghor, devant le Conseil constitutionnel, donnant un cachet populaire à la solennité de l’exercice.

Le Président Macky Sall a prêté serment à l’entame de son premier mandat au King Fahd Palace en 2012. En 2019, la deuxième prestation de serment marquant sa réélection à la magistrature suprême s’est déroulée au Centre des Expositions de Diamniadio, à 30 km de Dakar.

Élu dès le premier tour avec 54, 28% lors du dernier scrutin, le nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, va perpétuer cette tradition, ce mardi, 2 avril.

Plus qu’un discours d’investiture

“Devant Dieu et devant la nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de président de la République du Sénégal, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes mes forces à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité territoriale et l’indépendance nationale, de ne ménager enfin aucun effort pour la réalisation de l’Unité africaine”.

C’est en ces termes que le serment du président de la République est prononcé devant les juges constitutionnels, conformément à l’Article 37 de la Constitution du Sénégal qui stipule que “le président de la République est installé dans ses fonctions après avoir prêté serment devant le Conseil constitutionnel en séance publique”.

Sous cette forme, l’engagement du président de la République à “respecter la Constitution” et à “défendre l’intégrité du territoire”, renvoie à ce qu’on attendrait d’un chef dans la société traditionnelle, c’est-à-dire qu’il ne fuit pas devant l’ennemi, renseigne de son côté l’ancien directeur des archives nationales du Sénégal, Saliou Mbaye.

Outre des considérations matérielles, sociales et d’autres relatives à la paix, le texte termine toujours en faisant référence à l’unité africaine, le Sénégal ayant “toujours été partisan de l’unité africaine et cela se reflète dans la prestation de serment faite par le président de la République devant son peuple et devant Dieu”, a-t-il relevé.

Au Sénégal, comme dans beaucoup de pays d’Afrique francophone, seul le juge constitutionnel est habilité à recevoir le serment du président de la République élu.

Dans certains pays africains, il arrive que l’Assemblée nationale ou la Cour suprême soient chargées de recevoir le serment du président élu.

“La prestation de serment se fait toujours oralement”, a fait savoir le professeur Maurice Soudieck Dione.

Il y a, à cet effet, la jurisprudence ivoirienne, quand en 2010, par exemple, le Conseil constitutionnel avait rejeté, non pas pour défaut de qualité du jureur, le serment prêté par écrit d’Alassane Ouattara.

L’institution judiciaire avait été saisie afin d’interpréter la constitutionnalité de ce serment prêté par écrit, et non oralement comme le veut la tradition républicaine.

En 1996, le juge constitutionnel béninois avait sommé le président élu, Mathieu Kérékou, de reprendre sa prestation de serment au motif que ce dernier avait omis de prononcer l’expression “les mânes des ancêtres” contenue dans le serment.

En Guinée, le président élu, Alpha Condé, avait aussi repris, le 21 décembre 2015, sa prestation de serment pour avoir omis de prononcer “et de faire respecter la Constitution”.

Contrairement au Bénin, en Guinée, le président élu avait repris sa prestation de serment, non sur injonction du juge constitutionnel, mais à cause de la controverse doctrinale soulevée par la tribune d’un intellectuel du pays, souligne l’universitaire congolais, Sergelin Briguel Omboula, auteur d’une thèse de doctorat sur le juge constitutionnel africain et la prestation de serment du président de la République élu.

La cérémonie d’investiture présidentielle au Sénégal : un rituel solennel décrypté par un ancien directeur du Protocole d’État

La prestation de serment du nouveau président de la République du Sénégal revêt une importance capitale, marquant le début officiel de son mandat et symbolisant la transition démocratique dans le pays. Pour mieux comprendre cet événement emblématique, nous nous sommes entretenus avec Chérif Oumar Diagne, un ancien directeur du Protocole d’État, qui nous a éclairés sur les étapes clés de cette cérémonie solennelle.

Selon M. Diagne, la constitution sénégalaise stipule que le président élu entre en fonction après la proclamation définitive de son élection et l’expiration du mandat de son prédécesseur. C’est à ce moment que la prestation de serment peut avoir lieu, et le 2 avril 2024 est désigné pour cet événement majeur.

La journée d’investiture, qui se déroulera à Diamniadio, revêt une grande signification. Elle sera présidée devant le Conseil constitutionnel en séance publique, conférant ainsi une solennité particulière à l’événement. M. Diagne anticipe également la présence probable de chefs d’État étrangers, soulignant l’importance de cette transition démocratique pour le Sénégal et pour la communauté internationale.

L’organisation minutieuse de cette cérémonie incombe au protocole, en collaboration avec le Conseil constitutionnel. Les membres du Conseil constitutionnel seront installés derrière un bouclier de fer à cheval, tandis que le président du Conseil constitutionnel désignera deux de ses pairs pour accueillir le président élu et l’escorter.

La séance débutera par un discours du président du Conseil constitutionnel, éclairant l’assemblée sur le sens et la symbolique de la cérémonie. Le président élu sera ensuite invité à prêter serment, un moment solennel où il exprimera son engagement envers le peuple sénégalais et sa constitution.

Après la prestation de serment, le président élu se rendra au Palais de la République, où il rencontrera son prédécesseur pour la passation de pouvoir. La cérémonie d’investiture se poursuivra avec le Grand chancelier de l’Ordre national, qui remettra au président élu le grand collier de la grande maîtrise de l’ordre national du Lion, symbole de son rôle en tant que nouveau chef de l’État.

Enfin, le président élu sera élevé à la dignité de Grand-croix de l’ordre national du Lion, marquant ainsi formellement son accession au plus haut rang de l’ordre national.

Ces rituels, orchestrés avec précision, témoignent du respect des traditions et de l’importance accordée à la transition démocratique au Sénégal. La journée d’investiture représente un moment historique où le pays célèbre le passage pacifique et démocratique du pouvoir entre ses dirigeants.

L’arbitre sénégalais Issa Sy au centre du choc pour les demi-finales de la Ligue africaine des Champions

La Ligue africaine des Champions se prépare à vivre un moment décisif samedi prochain, avec l’arbitre sénégalais Issa Sy en vedette principale pour le match retour très attendu entre Petro Luanda et le TP Mazembe. À 39 ans, Issa Sy dirigera cet affrontement crucial, où chaque décision pourrait avoir un impact majeur sur le déroulement de la compétition.

Après un match nul (0-0) lors de la première rencontre à Lumumbashi, l’enjeu est de taille pour les deux équipes qui visent une place en demi-finales. Issa Sy, représentant du Sénégal, se retrouve donc au cœur de cet affrontement où la pression sera intense et les attentes élevées.

Malgré l’absence de clubs sénégalais en quarts de finale, la présence d’Issa Sy assure une représentation du pays dans cette phase cruciale de la compétition. Sa performance sera scrutée de près lors de cet événement majeur, où chaque décision de l’arbitre pourrait influencer le résultat final.

Pour renforcer l’arbitrage de ce match crucial, la technologie sera également mise à contribution, avec Samir Guezzaz du Maroc à la tête de l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR), assisté par Zakaria Brinsi. Cette utilisation de la technologie souligne l’importance accordée à l’arbitrage de haut niveau dans le football africain, ainsi que la volonté d’assurer des décisions justes et équitables lors des matchs décisifs.

En somme, la nomination d’Issa Sy en tant qu’arbitre principal pour ce choc des demi-finales de la Ligue africaine des Champions témoigne de sa compétence et de son expérience dans ce domaine. Son rôle sera crucial dans la recherche de l’équité et de la justice sportive lors de cette rencontre déterminante pour les deux équipes en lice.

Benjamin Netanyahu hospitalisé pour une opération d’une hernie

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, fait face à un nouveau défi de santé alors qu’il est hospitalisé pour une opération d’une hernie. Selon des sources officielles, cette intervention chirurgicale est devenue nécessaire suite à la révélation d’une hernie lors d’examens médicaux réalisés récemment. Prévue pour ce dimanche 31 mars 2024 en soirée, l’intervention se déroulera sous anesthésie générale à l’hôpital Hadassah de Jérusalem.

Cette complication de santé survient alors que Benjamin Netanyahu a déjà subi une intervention en juillet dernier pour la pose d’un stimulateur cardiaque, suite à la détection d’anomalies cardiaques. Cette série d’ennuis de santé intervient dans un contexte politique et sécuritaire tendu pour le Premier ministre.

En effet, Benjamin Netanyahu est confronté à des accusations de fraude, de corruption et d’abus de confiance, qui ont pesé lourdement sur son mandat ces dernières années. De plus, le Premier ministre doit faire face à un conflit avec le Hamas à Gaza, ajoutant une pression supplémentaire à sa gouvernance.

Dans ce contexte délicat, c’est le ministre de la Justice en poste, Yariv Levin, qui assumera les fonctions de Premier ministre par intérim pendant l’incapacité de Netanyahu. Cette transition de pouvoir intervient alors que le gouvernement israélien est confronté à des défis politiques et sécuritaires complexes.

L’opération de Benjamin Netanyahu survient également dans un contexte international où son rôle dans la gestion de la crise avec le Hamas à Gaza est sous le feu des critiques. Des voix s’élèvent pour dénoncer son incapacité à libérer les otages détenus par le Hamas et son implication présumée dans les violences qui ont entraîné la mort de milliers de personnes, principalement des civils.

Cette hospitalisation soulève donc des questions quant à l’avenir politique de Benjamin Netanyahu et à l’impact que cela pourrait avoir sur la stabilité politique et sécuritaire d’Israël dans une région déjà instable. Les prochains jours seront cruciaux pour évaluer l’évolution de la situation et ses implications pour l’avenir du pays.

Diomaye-Sonko : « Possible de gouverner avec ces 2 têtes… », Pr Mamadou Diouf

L’élection historique de Bassirou Diomaye Faye à la présidence du Sénégal a suscité des réflexions et des analyses, notamment celle de l’éminent historien sénégalais, le Professeur Mamadou Diouf, enseignant à l’Université Columbia à New York. Sur les ondes de France 24, il a partagé son point de vue sur cette nouvelle ère politique qui s’annonce pour le pays.

Le Professeur Diouf a souligné l’importance de cette élection pour la démocratie sénégalaise, mettant en lumière le rôle crucial du Parti Pastef dans cette transition. Il a notamment relevé le rôle déterminant d’Ousmane Sonko, figure emblématique du parti, dans l’ascension de Bassirou Diomaye Faye à la présidence.

Cependant, le Professeur Diouf a également soulevé la question de savoir s’il y aura une rivalité entre Ousmane Sonko, potentiellement à la tête du parti, et Bassirou Diomaye Faye, désormais président de la République. Selon lui, il est tout à fait envisageable de gouverner avec ces deux leaders occupant des rôles distincts.

Il avance même l’idée d’un schéma de gouvernance avec deux têtes : l’une dirigeant le parti et l’autre la présidence de la République. La démission de Bassirou Diomaye Faye de son poste de secrétaire général du parti marque selon lui une nouvelle ère, démontrant sa volonté de séparer les responsabilités entre la direction du parti et la présidence.

Pour le Professeur Diouf, l’élection de Bassirou Diomaye Faye annonce ainsi une période de changement politique au Sénégal, où la coexistence de leaders politiques distincts pourrait être la clé d’une gouvernance efficace et d’une démocratie renforcée.

Alors que le pays se prépare à entrer dans cette nouvelle ère politique, les regards sont tournés vers l’avenir, avec l’espoir que cette transition marque le début d’une période de progrès et de prospérité pour tous les Sénégalais.

Cérémonie de prestation de serment – Madiambal Diagne : « Les invités sont déterminés de commun accord avec… »

À la veille de la cérémonie d’investiture du nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, prévue pour demain, mardi 2 avril, le célèbre journaliste Madiambal Diagne a partagé ses réflexions sur cet événement majeur.

Selon M. Diagne, les préparatifs de la cérémonie de prestation de serment ont été minutieusement orchestrés, avec une attention particulière portée à la liste des invités. Il a souligné que cette liste a été établie de manière concertée, en accord avec le président sortant, Macky Sall. Actuellement, seuls les chefs d’État de la CEDEAO et de la Mauritanie ont été conviés à l’événement.

Cette décision de limiter le nombre d’invités à la cérémonie d’investiture reflète probablement les mesures de sécurité et de distanciation sociale en vigueur, ainsi que le désir de garantir un déroulement fluide et sécurisé de l’événement.

La présence des chefs d’État de la CEDEAO et de la Mauritanie témoigne de l’importance de cette passation de pouvoir pour la région ouest-africaine et des relations étroites entre le Sénégal et ses partenaires régionaux.

Il est à noter que cette cérémonie marque le début d’un nouveau chapitre pour le Sénégal, avec l’entrée en fonction du président élu, Bassirou Diomaye Faye, et l’espoir d’un avenir prometteur pour le pays et ses citoyens.

Alors que le Sénégal se prépare à accueillir son nouveau chef d’État, l’attention se tourne vers les défis et les opportunités qui attendent le pays dans les années à venir, avec l’espoir que cette transition politique soit marquée par la stabilité, le progrès et la prospérité pour tous les Sénégalais.

Les attentes des Dakarois envers les nouvelles autorités : Réduction du coût de la vie, emploi, agriculture et bonne gouvernance en tête

Alors que le Sénégal se prépare pour une transition politique avec l’arrivée du nouveau président de la République, les Dakarois expriment leurs attentes et leurs préoccupations vis-à-vis des prochaines autorités. Interrogés par l’Agence de presse sénégalaise, ils ont mis en avant plusieurs points essentiels, allant de la réduction du coût de la vie à la promotion de la bonne gouvernance.

Pour Ndiaga Ndiaye, tailleur au marché Sham et originaire de Touba, la priorité absolue est la réduction du coût de la vie. « Nous demandons au futur gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye de prendre des mesures concrètes pour réduire le coût de la vie. Nous sommes très fatigués par la cherté des prix », a-t-il déclaré.

De son côté, Mouhamed Diop, vendeur d’habits et travailleur agricole pendant l’hivernage, insiste sur l’importance du développement de l’agriculture pour assurer une alimentation saine et permettre aux paysans de vivre dignement. Il appelle également à une amélioration de l’accès aux soins de santé et à l’éducation.

En ce qui concerne la bonne gouvernance, Mouhamed Diop souligne la nécessité de lutter contre la corruption et de simplifier les procédures administratives pour faciliter l’accès aux documents officiels tels que les passeports et les extraits de naissance. Il met également en avant le droit des citoyens à manifester pacifiquement, soulignant l’importance du respect des libertés civiques.

Khady Diop, une autre citoyenne rencontrée dans un marché dakarois, partage ces préoccupations et exprime son espoir en un gouvernement responsable qui apportera un changement significatif dans tous les domaines.

En somme, les Dakarois appellent à une action vigoureuse des nouvelles autorités pour répondre aux défis économiques, sociaux et politiques auxquels le pays est confronté, dans le but de garantir une meilleure qualité de vie pour tous les citoyens sénégalais.

Les conditions propices à la reprise de la liaison maritime Dakar-Ziguinchor, selon les responsables

Les directeurs généraux du Port de Dakar et du Consortium sénégalais d’activité maritime (COSAMA) ont récemment confirmé que toutes les conditions étaient réunies pour la reprise du trafic maritime entre Dakar et Ziguinchor. Cette annonce intervient après un voyage test réussi du navire Diambogne, qui avait été à l’arrêt depuis près d’un an.

Mountaga Sy, directeur général du Port de Dakar, a souligné que le commandant du navire Diambogne avait certifié que les conditions étaient désormais optimales pour assurer un trafic passager sécurisé entre Dakar et Ziguinchor, avec le navire Aline Sitéo Diatta et toute la flotte disponible.

Ce voyage test, effectué dans des conditions similaires à celles d’un voyage normal, a démontré la robustesse du trajet et la capacité des navires à naviguer en toute sécurité. Des mesures rigoureuses ont été prises pour garantir un couloir de navigation sûr, notamment des relevés de sondages et un reprofilage du couloir, avec un repositionnement des balises.

Le commandant Makhtar Fall du COSAMA a salué le succès de ce voyage test, soulignant que les profondeurs sur le trajet étaient conformes aux relevés effectués, assurant ainsi une navigation en toute sécurité.

Alimou Diallo, premier vice-président de la chambre de commerce de Ziguinchor, a exprimé sa gratitude envers tous les acteurs ayant contribué à cette phase de reprise. Il a souligné l’impact économique positif de cette reprise sur la ville de Ziguinchor et a exprimé l’espoir que les navires seront opérationnels d’ici la fête de la korité, permettant ainsi aux voyageurs de bénéficier de cette liaison maritime cruciale.

Le navire Aline Sitoé Diatta, qui assure la principale desserte maritime entre Ziguinchor et Dakar depuis 2008, devrait reprendre ses rotations hebdomadaires dans les prochains jours, contribuant ainsi au renforcement des échanges entre les deux villes et facilitant la mobilité des passagers.

Cette reprise de la liaison maritime Dakar-Ziguinchor représente une avancée significative pour la connectivité entre ces deux importantes villes sénégalaises, ouvrant de nouvelles perspectives pour le développement économique et social de la région.

Retrait israélien de l’hôpital al-Chifa à Gaza : bilan lourd en pertes humaines

Après une présence controversée, les forces israéliennes se sont retirées de l’hôpital al-Chifa à Gaza ce 1er avril 2024. Le départ des troupes, marqué par des actions aériennes et des tirs d’artillerie, a laissé un bilan macabre. D’après des sources palestiniennes, un nombre considérable de victimes a été retrouvé au sein même de l’établissement hospitalier.

Michel Paul, correspondant de RFI à Jérusalem, rapporte la confirmation israélienne d’une opération ciblant des membres de groupes considérés comme terroristes. L’armée a annoncé la neutralisation de combattants et la capture de nombreux individus affiliés au jihad islamique et au Hamas. En contrepartie, les pertes israéliennes s’élèvent à 600 soldats depuis l’escalade du conflit en octobre dernier.

Un fait marquant a été par ailleurs signalé : le Hamas a émis des excuses publiques aux résidents de Gaza, exprimant des regrets pour les conséquences de la guerre prolongée contre Israël. Ce discours est accompagné d’une reconnaissance des difficultés endurées par la population, et des tentatives d’atténuation des souffrances.

En parallèle, les autorités israéliennes ont arrêté une figure proche du Hamas, Sabah Abdel Salam Haniyeh, soeur d’Ismaïl Haniyeh, pour ses relations présumées avec le groupe et son soutien au terrorisme. Ce geste intervient dans un contexte de tension où chaque acte est potentiellement lourd de conséquences.

Position de Sonko aux côtés de Bassirou Diomaye Faye : Birame Souleye Diop tranche le débat

Dans un récent épisode de l’émission « Point de Vue » sur la Rts, Birame Souleye Diop, vice-président de Pastef, a apporté des éclaircissements sur la position d’Ousmane Sonko aux côtés de l’actuel président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

En ce qui concerne la distinction entre l’État du Sénégal et le parti politique, M. Diop a souligné qu’il n’y a pas de conflit entre les deux entités. Il a rappelé que l’État est dirigé par le président élu, tandis que le parti politique représente une plateforme idéologique distincte. Ainsi, la décision d’impliquer Sonko dans le gouvernement relève de la compétence du président, sans que cela n’interfère avec les activités du parti.

Municipales en Turquie: l’opposition en passe de remporter une large victoire

En Turquie, le président Recep Tayyip Erdogan espérait voir son parti remporter le scrutin à Istanbul et à Ankara. Mais les premiers résultats laissent entrevoir une large victoire de l’opposition, au-delà même des deux plus grandes villes turques.

L’opposition turque est en passe, dimanche 31 mars, de remporter une large victoire à travers le pays et de conserver Istanbul et Ankara, les deux plus grandes villes du pays. C’est exactement le scénario que Recep Tayyip Erdogan redoutait : non seulement les maires d’opposition à Istanbul et Ankara l’emportent une seconde fois face à un candidat du pouvoir – qui plus est, en s’emparant de la majorité au conseil municipal – mais ils augmentent leur score par rapport à 2019. Et ce, alors même que ces maires n’étaient soutenus que par leur parti, le CHP. Il y a cinq ans, ils avaient été élus grâce à une alliance de partis d’opposition.

Autrement dit : Recep Tayyip Erdogan a face à lui deux rivaux capables de rassembler les voix de l’opposition au sens large et dont la popularité rivalise avec la sienne. C’est particulièrement vrai en ce qui concerne le maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, pour lequel un destin national pourrait s’être ouvert dimanche soir, à quatre ans de la prochaine présidentielle.

L’ambiance est donc joyeuse et résolument confiante ce dimanche soir au siège du CHP. De larges sourires sont visibles sur les visages des responsables du parti. Le maire d’opposition d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, a annoncé sa réélection. « Nous sommes en première position avec une avance de plus d’un million de voix (…) Nous avons gagné l’élection », a-t-il déclaré devant la presse, précisant que ces résultats portaient sur 96% des urnes.

Au CHP, on est d’autant plus satisfait que la victoire est aussi assurée dans la capitale, Ankara. Le maire sortant d’opposition Mansur Yavas apparaît largement en avance pour remporter très confortablement un deuxième mandat. Il a d’ailleurs revendiqué sa victoire. « Les élections sont terminées, nous continuerons de servir Ankara et [ses] six millions d’habitants sans discrimination », a promis l’élu du parti social-démocrate.

« Les électeurs ont choisi de changer le visage de la Turquie » après 22 ans de domination du parti islamo-conservateur AKP, a estimé dimanche Ozgur Ozel, le chef du CHP au soir des élections municipales. « Ils ont voulu ouvrir la porte à un nouveau climat politique dans notre pays », a-t-il relevé.

« Il y a dix mois, on a perdu. C’est pour ça que tous les regards sont tournés vers Imamoglu. C’est le dernier espoir de l’opposition. S’il perd à Istanbul, l’opposition pourrait bien ne plus rien gagner pendant 50 ans.

Reportage dans un bureau de vote d’IstanbulAnne Andlauer

Silence dans le parti de Erdogan

Grand silence en revanche pour l’instant du côté de l’AKP, le parti pouvoir. Certaines de ses places fortes comme Bursa, la 4e plus grande ville turque, a rejoint dimanche Istanbul, Ankara et Izmir dans le camp de l’opposition. Balikesir, Denizli ou encore Afyonkarahisar pourraient passer à l’opposition. Si l’on regarde l’ensemble de la carte, c’est toute la région égéenne, les provinces intérieures et pas seulement les littoraux qui paraissent être en train de basculer du côté de l’opposition.

Du point de vue de Recep Tayyip Erdogan, les résultats sont bien une déception cuisante mais aussi une source d’inquiétude pour l’avenir de sa formation, l’AKP, dont les scores se dégradent d’une élection à l’autre.

Violences

Le scrutin a été marqué par des violences à travers le pays, faisant au moins trois morts. Dans le sud-est du pays, des affrontements ont eu lieu entre des personnes armées de pistolets, bâtons et pierres et ont fait un mort et 11 blessés. Dans un autre incident, un candidat a été tué et quatre autres personnes ont été blessées dans des affrontements, selon l’agence de presse d’État Anadolu.

À Sanliurfa (sud-est), 16 personnes ont été blessées, toujours selon Anadolu, un autre candidat a été poignardé dans l’ouest du pays et une personne a été abattue par balle et deux autres ont été blessées dans la nuit à Bursa (nord-ouest).

Le parti pro-kurde DEM, archi-favori dans nombre de localités de la région, dit avoir recensé des irrégularités « dans presque toutes les provinces kurdes ». Il a notamment dénoncé l’inscription suspecte, selon lui, de plusieurs dizaines de milliers de membres des forces de l’ordre sur les listes électorales des régions kurdes. Une délégation d’observateurs venue de France s’est même vue refuser l’accès à un bureau de vote de la région, selon l’association d’avocats MLSA.

Sauvetage miraculeux d’un malade mental tombé dans un puits à Santhie Mabo

Une scène troublante s’est déroulée tôt ce matin à Santhie Mabo, une localité du département de Birkelane, où un malade mental a été retrouvé au fond d’un puits de 21 mètres. Cet événement a suscité l’émoi dans la communauté locale et mobilisé rapidement les secours.

L’alerte a été donnée par l’oncle de la victime, qui a entendu ses cris alors qu’il se rendait dans un jardin communautaire. Surpris par cette découverte, l’oncle a interrogé le jeune homme sur les circonstances de sa chute, obtenant une réponse énigmatique : « C’est Dieu qui m’a envoyé ici ».

Les autorités ont été immédiatement informées de la situation, entraînant l’intervention rapide de la gendarmerie et des sapeurs-pompiers. Grâce à leurs efforts coordonnés, la victime a été secourue avec succès, ne souffrant que de blessures légères.

Dans un souci de prise en charge médicale adéquate, la victime a été évacuée sans délai vers l’hôpital de Kaffrine. Pendant ce temps, les enquêteurs sur place tentent de clarifier les circonstances mystérieuses de cet incident inquiétant.

L’équipe de secours dépêchée sur les lieux a fait preuve d’une remarquable efficacité dans la gestion de cette situation d’urgence, démontrant une fois de plus leur professionnalisme et leur dévouement envers la communauté.

Cet événement souligne l’importance cruciale d’une réponse rapide et coordonnée en cas d’urgence, ainsi que la nécessité d’une surveillance accrue pour prévenir de telles situations à l’avenir. En attendant que la lumière soit faite sur les circonstances exactes de cet incident, la communauté de Santhie Mabo respire un soupir de soulagement en sachant que la victime a été sauvée et reçoit désormais les soins nécessaires.

Conflit frontalier entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso : Clarifications sur l’incident à Dantou

De nouveaux détails émergent concernant l’incident survenu récemment entre des militaires ivoiriens et burkinabè à Dantou, une localité frontalière située dans le Nord-Est de la Côte d’Ivoire. Selon des informations rapportées par l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP), l’arrestation de deux ressortissants burkinabè, un soldat et un membre du Volontariat pour la Défense de la Patrie (VDP), a été marquée par un court affrontement entre les forces armées des deux pays.

L’AIP indique que la disparition des deux soldats burkinabè a suscité l’alerte parmi leurs collègues, les incitant à traverser la frontière pour intervenir. Des échanges de tirs ont alors eu lieu entre les militaires burkinabè mécontents et les forces ivoiriennes, qui ont riposté. Malgré cet affrontement, les soldats burkinabè n’ont pas réussi à récupérer leurs camarades, qui ont été emmenés à la base des Forces Armées de Côte d’Ivoire (FACI) puis transférés à Bouna pour enquête.

À l’heure actuelle, les deux individus burkinabè demeurent en détention tandis que des discussions entre hauts gradés militaires des deux pays sont en cours pour apaiser les tensions et résoudre cet incident frontalier.

Cependant, certaines sources militaires n’ont pas confirmé cet affrontement bref, bien qu’elles reconnaissent qu’un incident s’est bel et bien produit à Dantou. Cet incident intervient dans un contexte tendu entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, marqué par des précédents incidents frontaliers.

En septembre 2023, deux gendarmes ivoiriens ont été arrêtés au Burkina Faso pour avoir franchi la frontière, mais jusqu’à présent, aucune communication officielle n’a été faite par les deux pays sur cette affaire, et les gendarmes demeurent détenus au Burkina Faso.

Cette nouvelle escalade de tensions souligne la nécessité d’un dialogue continu entre les autorités des deux pays pour résoudre les différends frontaliers de manière pacifique et durable, afin d’éviter toute escalade susceptible de compromettre la stabilité régionale.

Guy Mohamed Sagna réclame justice pour Seydina Mouhamed Diop, décédé après son arrestation à Pikine

Guy Mohamed Sagna s’est rendu à Pikine pour présenter ses condoléances à la famille de Seydina Mouhamed Diop, décédé dans des circonstances troublantes dans la nuit du 24 au 25 mars 2024. Selon Sagna, le jeune homme aurait été arrêté par la police avant de succomber à ses blessures.

Selon les déclarations de Sagna qui se réfère aux informations fournies par la famille, Seydina Mouhamed Diop était encore en vie lors de son arrestation par la police. C’est d’ailleurs la police qui l’a conduit à la structure de santé Baye Talla Diop (Ex-Dominique). Par la suite, il aurait été transféré dans deux autres établissements de santé avant de finalement être admis à l’hôpital Principal où il a rendu l’âme.

Le récit de Sagna soulève des questions troublantes sur le traitement réservé à Seydina Mouhamed Diop pendant les heures qui ont suivi son arrestation. Il s’interroge sur le laps de temps écoulé entre son arrestation et son transfert au commissariat, ainsi que sur les conditions dans lesquelles il aurait été détenu pendant cette période.

Le certificat de genre de mort établi par un médecin de l’hôpital Principal de Dakar mentionne de nombreuses complications métaboliques et hémodynamiques, ainsi que des fractures et des traumatismes divers, suggérant une sérieuse agression.

Dans ce contexte, Guy Mohamed Sagna réclame justice pour Seydina Mouhamed Diop et appelle à ce que toute la lumière soit faite sur les circonstances exactes de sa mort. Il exprime également ses condoléances à la famille endeuillée et espère que l’âme de Seydina Mouhamed Diop puisse reposer en paix.

Cette affaire met en lumière les préoccupations persistantes concernant les pratiques policières et la nécessité de garantir le respect des droits fondamentaux des citoyens, ainsi que l’importance d’une justice équitable et transparente pour toutes les victimes de violences et d’abus.

Cheikh Tidiane Sy identifie les 6 F qui freinent la création d’emplois

L’un des plus grands défis auquel fera face le nouveau président de la République Bassirou Diomaye Faye est la question de l’emploi. À deux jours de la prestation de serment du président élu, l’ingénieur agro économiste, ancien banquier et administrateur de sociétés, Cheikh Tidiane Sy livre, dans cette contribution, les six « F » qui freinent la création de l’emploi. Loin de s’en limiter au diagnostic, Cheikh Tidiane Sy prescrit aussi une ordonnance. 

La création d’emplois au Sénégal est confrontée à  la tyrannie des 6F que sont le foncier, la fiscalité, le fuel, la formalisation des entreprises, la formation des acteurs et last but not least le financement. 
1. Le foncier:
Le secteur agricole est identifié comme le levier de la création d’emplois en milieu rural. La principale contrainte à son développement demeure le statut du foncier qui ne permet pas de sécuriser les investissements agricoles. Il ne s’agit pas de privatiser les terres au profit d’un groupe ou d’individus. Il s’agit de définir des règles de sécurisation du foncier pour celui qui l’exploite, qu’il soit un entrepreneur privé ou une collectivité. Faut-il le dire, les spéculateurs fonciers se retrouvent dans les deux camps. D’une part, nous avons Des privés qui s’accaparent des terres afin de lever des fonds ou les revendre lorsque ces terres gagnent de la valeur. D’autre part, il y a Les populations qui n’ont aucune intention de cultiver et qui attendent qu’un privé sérieux se présente pour spéculer ou lui empêcher d’exploiter arguant l’appartenance de la terre à ses ancêtres. 
2.  Le fuel 
Le coût de l’énergie et du carburant constitue la deuxième contrainte à la compétitivité de nos entreprises. Avec la perspective de l’exploitation du pétrole, le coût devrait être revu à la baisse pour atteindre les standards internationaux 
3.  La fiscalité
Les entreprises sénégalaises subissent une pression fiscale énorme due à l’étroitesse de l’assiette fiscale en raison d’une économie dominée par le secteur informel. Les besoins en investissement et la macrocéphalie de l’Etat exigent des ressources incompressibles pour ne pas creuser le déficit budgétaire. On se retrouve dans un cercle vicieux où des entreprises surtaxées deviennent moins compétitives, limitant ainsi leur capacité à pourvoir des emplois, tandis que le grand lot des entreprises informelles échappent au fisc. La fiscalité a un impact direct sur le pouvoir d’achat des sénégalais, en particulier en renchérissant le coût de production et d’importation des matières premières et produits finis. Elle grève ainsi le pouvoir d’achat des sénégalais, rendant plus perceptible les effets du chômage. 
4. LA FORMALISATION DES ENTREPRISES 
Le secteur informel est à plus de 95% des entreprises, plus de 60% de l’activité économique et 48% des valeurs ajoutees. Ces  entreprises peu créatrices d’emplois sont souvent non enregistrées, ne disposant pas d’informations financières fiables avec un management approximatif. Cette situation les prive de possibilité d’accompagnement financier et non financier et les exclut de fait de l’assiette fiscale. 
5. LA FORMATION DES ACTEURS 
Les demandeurs d’emplois souffrent principalement de problèmes d’employabilité en raison d’un système éducatif et de formation professionnelle défaillant. Les besoins du marché doivent etre dictés par les entreprises afin d’orienter les curricula. Cela pose par ailleurs, des difficultés d’insertion dans le cadre de l’auto emploi et de son financement. 
6. LE FINANCEMENT DES ENTREPRISES
Le financement reste le nerf de la guerre pour la création d’emplois durables que cela soit pour la création d’entreprises, le financement de la croissance des entreprises ou celui des entreprises en difficulté pour préserver les emplois menacés. Les contraintes de financement se situent à deux niveaux :- le financement public sous forme de subventions pour les secteurs stratégiques et de soutien à l’auto emploi. Le cadrage institutionnel pour soutenir un tel schéma et la formation des acteurs en entrepreneuriat sont souvent les contraintes à la création d’emplois viables. – le financement privé devant être assuré par les banques locales reste aujourd’hui le nerf de la guerre en raison d’un secteur productif parfois mal organisé et d’un cadre prudentiel non adapté. 
QUELLES SOLUTIONS POUR L’EMPLOI ?
En fonction des contraintes des 6F, il urge de trouver des solutions parfois croisées et synergiques pour rendre nos entreprises compétitives, créer plus de valeur ajoutée et partager cette dernière à travers la création d’emplois. 
1.  LE FONCIER FREIN AU FINANCEMENT 
Ces deux contraintes sont intimement liées en terme de nécessité de sécurisation des investissements et de couvertures des risques auprès des donneurs de crédits. En effet, la terre doit appartenir à celui qui l’exploite sans possibilité d’aliénation. Pour éviter les spéculations foncières et l’accaparement des terres par les individus ou groupes spéculateurs, il faut aménager l’espace en zones d’habitation, zones de production et espace de vie commun (pâturage, routes, zones classées) en dissociant le statut juridique de ses différentes zones. Autant les espaces communs doivent rester dans le domaine national au bénéfice de la communauté, les aires d’habitation gardent leur statut privé et peuvent faire l’objet de transactions. Les zones de production auront un statut hybride qui requiert l’autorisation des pouvoirs publics pour faire l’objet de vente. Cette procédure qui existe dans le cadre des baux emphytéotiques doivent être étendus aux titres fonciers accordés aux privés et destinés à la production. Les groupes ou individus désirant exploiter du foncier du domaine national, doivent impérativement bénéficier des formalités d’immatriculation sans possibilité d’aliénation sauf autorisation expresse de l’Etat. Ils pourront toutefois donner en garantie ces terres auprès d’institutions financières qui pourront les réaliser en cas de défaut de paiement.
2.  MÉCANISMES D’INTERVENTION DE L’ÉTAT DANS LE SECTEUR FINANCIER Le secteur financier sénégalais est largement détenu par des banques étrangères soumises aussi bien aux contraintes liées au dispositif prudentiel de la BCEAO qu’aux orientations stratégiques de leur maison mère. Seul un interventionnisme fort de l’Etat en conditionnant la dotation de ressources publiques, les mécanismes de garantie financière et de bonification de taux d’intérêt aux banques commerciales disposées à octroyer des crédits à des secteurs stratégiques de l’économie définis par l’Etat ou à des types d’entreprises s’engageant sur la création d’emplois selon des ratios à définir (nombre d’emplois VS montant financement). Ainsi, l’idée à la base serait de créer une masse critique d’entreprises citoyennes disposées à investir et à créer des emplois, tout en bénéficiant du soutien de l’Etat à travers les banques commerciales. Il ne s’agira plus de recréer la roue en mettant en place des structures ad hoc de financement telles la DER mais plutôt de créer un écosystème propice à la création de valeurs et d’emplois soutenu par l’Etat à travers les banques classiques. 
3. FORMALISATION DES ENTREPRISES ET FISCALITÉ 
Les entreprises bénéficiant du soutien de l’Etat viendront élargir la base de l’assiette fiscale et permettre la réduction du niveau d’imposition. La formalisation des entreprises du secteur informel passera forcément par les avantages octroyés par ce système aux récalcitrants qui, jusque-là, ne trouvent aucun intérêt à se formaliser juste pour s’exposer à la vindicte fiscale. 
4. LE CADRE INSTITUTIONNEL 
La mise en œuvre de ce mécanisme de performance doit être accompagné d’un cadre institutionnel adapté, avec des entités regroupées au sein d’un guichet unique au niveau de chaque banque où les entreprises pourront bénéficier mécanismes de garantie, de bonification et d’encadrement des entreprises. La fusion de la LBA et de la BNDE permettra l’émergence d’une banque disposant d’une taille critique en terme de total bilan et de ressources provenant essentiellement de l’Etat et de la Caisse des Dépôts et Consignations qui sera l’actionnaire de référence representant l’Etat au sein de cette nouvelle banque. Cette banque aura ainsi les coudées franche aussi bien pour financer de grands projets de l’Etat à travers le secteur privé national que les PME et TPE au démarrage et en croissance. Le dispositif institutionnel existant (FONSIS, FONGIP, ADEPME) peut être fusionné et allégé pour rendre son fonctionnement plus efficace en creant plus de synergie dans leur mode d’intervention. Au niveau de la formation des acteurs, le 3FPT devra faire sa mue en impliquant le secteur privé dans la création et l’accompagnement des écoles et centre de formation. Des modèles comme les Centres sectoriels de formation dans les métiers de l’agroalimentaire ou de l’automobile doivent être renforcés et multipliés dans d’autres secteurs d’activité avec une forte implication des entreprises du secteur privé.
LE SECTEUR AGRICOLE LEVIER A LA CRÉATION D’EMPLOIS
Si le secteur agricole est considéré comme un levier important à la création d’emplois, un certain nombre de pré requis doit être mis en œuvre. 1.  Le développement de l’irrigation à travers la petite hydraulique (mini forages solaires et kit d’irrigation goutte à goutte) et la grande hydraulique en aménageant de manière exhaustive les grandes vallées que compte le pays. Les aménagements doivent amener l’eau jusqu’en tête de parcelles avec un système de paiement de redevances par les bénéficiaires pour perenniser les investissements. Les sociétés d’aménagements (SAED, SODAGRI) doivent être autonomisees et mises sous tutelle des associations de producteurs et des agroindustriels des filières concernées. L’Etat interviendra à deux niveaux :- accompagner les sociétés d’aménagement dans la levée de fonds pour réaliser de grands investissements hydroagricoles – subventionner le matériel d’irrigation dans un cadre maîtrisé en partenariat avec les banques locales selon le principe de décaissement de la subvention après réalisation des équipements. 
2.  La formation des acteurs à travers les lycées agricoles et la formation continue pour une maîtrise des itinéraires techniques
3. Élaborer un cadre de partenariat entre l’agriculture familiale et l’agribusiness afin d’assurer un transfert de technologies et de capitaux vers la base et rendre performante les filières agricoles. 
4. Identifier des filières agricoles porteuses Il faudra identifier des filières où le Sénégal bénéficie d’un avantage concurrentiel certain et ne pas subir la tyrannie de l’autosuffisance alimentaire. Pour les produits alimentaires stratégiques, l’Etat doit assurer une production de sécurité afin de se prémunir de l’inflation durant les périodes de crise. 
CONCLUSION 
Les contraintes à la création d’emplois sont diverses et interdépendantes. Elles requièrent des solutions holistiques avec l’implication de tous les acteurs et l’Etat au premier chef. L’interventionnisme de ce dernier est largement sollicité dans le cadrage institutionnel et dans le financement. Sa volonté politique sera forcément déterminante. 

Cheikh Aliou Bèye dénonce la transformation de l’Agence CMU en caisse par le gouvernement de Macky

Cheikh Aliou Bèye, maire et membre du Pastef, a récemment accusé le gouvernement dirigé par Macky Sall de transformer l’Agence de la Couverture Maladie Universelle (CMU) en une simple caisse, augmentant ainsi les charges financières de l’État.

Selon Bèye, cette décision met en danger les mutuelles de santé qui travaillent activement pour étendre la couverture santé à un plus grand nombre de personnes. Il dénonce également le caractère coûteux et non consensuel de ce système imposé à quelques jours du départ du président Macky Sall, ce qui, selon lui, pose des problèmes de soutenabilité financière à long terme.

« Il est impératif que le gouvernement cesse cette pratique et fasse preuve d’un peu d’élégance dans ses actions », a ajouté Cheikh Aliou Bèye.

Cette critique de Bèye intervient dans un contexte politique tendu au Sénégal, marqué par une période de transition à la suite des élections présidentielles. Les tensions politiques sont exacerbées par les préoccupations concernant les politiques publiques et les décisions gouvernementales prises en fin de mandat.

La transformation de l’Agence CMU en une caisse suscite des inquiétudes quant à l’avenir de la santé publique au Sénégal et à la capacité du gouvernement à garantir une couverture médicale universelle à tous les citoyens. Les critiques telles que celles de Cheikh Aliou Bèye soulignent l’importance d’une gouvernance transparente et inclusive, ainsi que la nécessité de consultations approfondies avec toutes les parties prenantes avant la mise en œuvre de réformes majeures dans le secteur de la santé.

Le Cameroun voit naître le « PACTEF » inspiré du Pastef sénégalais

Une nouvelle entité politique voit le jour au Cameroun, s’inspirant du modèle du Pastef sénégalais. Baptisé « PACTEF » (Patriotes Africains du Cameroun pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité), ce parti est le fruit de l’initiative de Narcisse Nganchop, ancien membre de l’Union des Mouvements Socialistes du Cameroun (UMS) et député depuis 2012.

Sur sa page Facebook, Narcisse Nganchop annonce sa démission de l’UMS et dévoile les contours de son nouveau projet politique. Il affirme s’inspirer de la stratégie du leader sénégalais Ousmane Sonko, chef de file du Pastef, pour mener son propre combat politique.

Dès le lundi suivant, le parti présentera son logo, marquant ainsi le début de son existence officielle. De plus, des casquettes, des tee-shirts et d’autres gadgets aux couleurs du PACTEF seront disponibles et distribués gratuitement dans un premier temps, signe d’une volonté de mobilisation et de visibilité rapide.

Mais au-delà de l’image, le PACTEF veut marquer une rupture idéologique et stratégique. Narcisse Nganchop annonce dans sa déclaration qu’une lettre ouverte sera adressée au gouvernement camerounais par le biais du ministre de l’Administration du Territoire. Cette lettre informera les autorités de la fin des propos antérieurs prônant la prise du pouvoir par la force ou l’insurrection. Le parti s’engage désormais sur la voie républicaine et entend mobiliser les masses autour de son projet politique.

Cette démarche de transition vers une approche républicaine témoigne d’une volonté de s’inscrire dans le cadre légal et institutionnel du pays tout en poursuivant un engagement politique actif. Le PACTEF ambitionne ainsi de jouer un rôle significatif dans le paysage politique camerounais en proposant une alternative basée sur le travail, l’éthique et la fraternité, des valeurs qui semblent résonner avec les aspirations de nombreux citoyens camerounais.

Solidarité pendant le Ramadan : 645 ménages démunis de Dakar bénéficient de kits alimentaires offerts par une ONG koweïtienne

Dans un geste de générosité et de solidarité en ce mois sacré du Ramadan, l’ONG humanitaire koweïtienne Direct Aid Society a organisé une distribution de kits alimentaires à 645 ménages démunis de la région de Dakar, au Sénégal.

Lors de cette initiative, qui s’est déroulée dimanche dernier sur le terrain de football de Castor, Mohamed Ahmed Sneiba, Directeur général de l’ONG koweïtienne, a souligné l’importance de cet acte de bienveillance envers les personnes les plus vulnérables de la société. Les bénéficiaires ciblés comprenaient notamment les personnes âgées, les veuves et les familles généralement démunies.

Les kits alimentaires distribués étaient composés de denrées de première nécessité telles que du riz, du sucre, de l’huile, entre autres. Cette distribution s’inscrit dans le cadre des programmes mis en place par l’ONG à l’occasion du Ramadan, démontrant ainsi son engagement continu envers la promotion de la solidarité et de l’entraide pendant ce mois béni.

Mohamed Ahmed Sneiba a également rappelé l’engagement de Direct Aid envers le peuple sénégalais depuis 1991, année de son installation dans le pays. Au fil des années, l’organisation a étendu ses actions à différentes régions du Sénégal, touchant ainsi un grand nombre de familles démunies dans des localités telles que Matam, Kaolack, Diourbel, Saint-Louis, Ziguinchor, Sédhiou et Kolda.

Cette distribution de kits alimentaires reflète la volonté de Direct Aid Society de contribuer activement à l’amélioration des conditions de vie des populations les plus défavorisées, en répondant à leurs besoins essentiels, en particulier pendant cette période de jeûne et de prière qu’est le Ramadan. Elle témoigne également de la solidarité internationale qui unit les peuples dans le partage et l’entraide, au-delà des frontières et des différences culturelles.

Le Ngalax de pâques à Tattaguine : Un symbole vivant du dialogue Islamo-Chrétien face à l’épreuve économique

Le Ngalax, ce délicieux plat composé de mil, de patte d’arachide, de pain de singe et de sucre, mobilise des familles de confession chrétienne, épaulées par leurs voisins musulmans, pour sa préparation minutieuse. Dans un geste d’unité et de solidarité, musulmans et chrétiens s’unissent dans cette tâche, renforçant ainsi les liens interreligieux qui font la richesse de cette communauté.

Malgré les défis économiques, les ménages de Tattaguine ont vaillamment maintenu cette tradition immuable. La demande pour le Ngalax dépasse souvent les attentes, témoignant de son importance dans le tissu social de la région.

Les ingrédients essentiels tels que le pain de singe, la farine de mil et la pâte d’arachide sont incontournables dans la préparation de ce mets emblématique. Des familles comme celle de Virginie Sarr Ndong et Aby Faye, grâce à leurs activités agricoles, parviennent à se procurer ces éléments cruciaux sans difficulté apparente.

Certains, comme Jean Paul Ndior, ajustent leurs contributions en fonction de leurs moyens, soulignant ainsi l’importance de la tradition tout en étant conscients des réalités financières de chacun.

D’autres, comme Eugénie Fakhar Ndong, adoptent des stratégies astucieuses pour contourner les hausses de prix, achetant les produits nécessaires plus tôt pour éviter les spéculations.

Dans cette harmonie interconfessionnelle, même des professionnels comme Moussa Thiam, tailleur de son état, reçoivent une quantité importante de Ngalax de leurs clientes.

Mansour Faye remet symboliquement un premier lot de 200 minibus interurbains à des transporteurs

Le ministre des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, a présidé vendredi une cérémonie symbolique de remise de clefs à des transporteurs venus de différentes régions du Sénégal. Cette remise marquait la livraison d’un premier lot de 200 véhicules de transport interurbain, destinés à remplacer les traditionnels « sept-places ».

La cérémonie s’est tenue à Thiès, en présence des responsables de l’Association pour le financement du transport urbain (AFTU). Ces véhicules, montés à l’usine Senbus à Thiès, sont les premiers d’un objectif global de 1 000 véhicules prévu dans le cadre du projet Yoonu Jamm.

Ce projet, initié par l’AFTU en partenariat avec la Mutuelle d’épargne et de crédit des transporteurs (Mectrans), bénéficie de l’encadrement du ministère de tutelle. Mansour Faye a souligné que la phase test du projet, avec ces 200 bus de 12 places chacun, serait opérationnelle « dans quelques jours ».

Le ministre a également rappelé l’engagement des pouvoirs publics dans le renouvellement du parc automobile, notamment à travers des programmes tels que celui des 2 500 bus de transport urbain lancé en 2005 et accéléré sous le mandat du président Macky Sall. Il a également mentionné d’autres initiatives telles que le programme « Force », qui concerne également les véhicules de transport interurbain.

Mansour Faye a salué le rôle joué par le président de l’AFTU, Mbaye Amar, dans la mise en œuvre de cette politique. Il a souligné que l’État était prêt à accompagner de telles initiatives grâce à des outils tels que le Fonds de développement des transports terrestres, la facilitation fiscale et les primes à la casse.

Les nouveaux minibus, conformes aux normes, équipés de ceintures de sécurité sur tous les sièges et géolocalisés, devraient contribuer à améliorer le transport et la sécurité routière à travers le pays, selon le ministre. Il a également évoqué la possibilité pour les autorités futures de revoir la réglementation des horaires de nuit entre les villes, si cette tendance de renouvellement du parc automobile se généralise.

Mbaye Amar, président de l’AFTU, a annoncé l’arrivée prochaine d’un autre lot de 200 bus de 60 places dans le cadre d’un autre projet pilote, soulignant ainsi la poursuite des efforts visant à moderniser et à améliorer le secteur des transports au Sénégal.

Thiès, Sénégal : Un appel à l’intégrité et à la compétence dans la gouvernance

L’imam Malick Mbaye, de la grande mosquée de la Cité Ibrahima Sarr à Thiès, a livré un discours percutant lors de la prière du vendredi, adressant un message clair et puissant au nouveau président élu du Sénégal. Dans son sermon, l’imam a plaidé pour une gouvernance fondée sur les critères de probité et de compétence dans le choix des collaborateurs chargés de diriger le pays.

« La nomination de tout individu doit reposer sur son intégrité et son aptitude, et non sur des affiliations politiques, ethniques, religieuses ou culturelles », a déclaré l’imam. Il a souligné l’importance de choisir des ministres et des responsables gouvernementaux en fonction de leur mérite et de leur capacité à servir l’intérêt public, plutôt que de privilégier des liens partisans ou des considérations personnelles.

L’imam Malick Mbaye a mis en garde contre le risque de trahir la confiance du peuple si les dirigeants ne respectaient pas ces critères fondamentaux. Il a insisté sur le poids immense de la responsabilité qui incombe au président dans la sélection de son équipe gouvernementale, soulignant que cette décision pouvait avoir des répercussions profondes sur le destin du pays et de ses citoyens.

« La personne la plus juste est celle qui craint le plus Dieu », a-t-il souligné, soulignant l’importance de placer la conscience morale et la piété au centre de la gouvernance. Pour lui, le respect des valeurs divines dans la prise de décision est essentiel pour surmonter les défis auxquels le pays est confronté.

L’imam a également exhorté à un retour à une crainte d’Allah plus profonde et à une réévaluation de la relation avec le Prophète Mouhammad (PSL). Il a rappelé que le Sénégal dispose de ressources naturelles abondantes, mais que leur utilisation responsable dépend de la foi et de la conscience de chacun.

En saluant le déroulement pacifique de l’élection présidentielle récente, l’imam a souligné que malgré les appréhensions, le processus électoral s’était déroulé dans le calme. Il a encouragé la gratitude envers Dieu pour ce résultat harmonieux et a appelé à poursuivre dans cette voie pour le bien-être de tous les Sénégalais.

En conclusion, les paroles de l’imam Malick Mbaye résonnent comme un appel à une gouvernance vertueuse et responsable, basée sur l’intégrité, la compétence et la conscience morale. Elles rappellent également l’importance de placer la confiance en Dieu au cœur de toutes les actions entreprises pour le bien du pays et de ses citoyens.

Affaire Oumar Sow : Les rebondissements d’une convocation mouvementée

Ce vendredi 28 mars 2024, Oumar Sow a été conduit à la brigade de Thiong, suscitant des spéculations et des interrogations dans le pays. Lui-même a annoncé son arrestation via un post sur sa page Facebook, déclarant fermement assumer ses propos et exprimant sa détermination à se battre.

Cependant, des révélations ultérieures ont éclairci le tableau, suggérant que l’arrestation d’Oumar Sow était en fait liée à une altercation avec Ousmane Yara, Secrétaire Général du Palais Présidentiel. Selon des sources rapportées par Buurnews, une bagarre aurait éclaté entre les deux hommes à la sortie d’une audience, ce qui aurait conduit à l’intervention des autorités et à l’arrestation de Oumar Sow.

Des déclarations ultérieures du concerné lui-même ont appuyé cette version des événements, affirmant que c’était le Président Macky Sall qui avait ordonné son arrestation, mais également sa libération.

Découvrez toutes les nominations effectuées par Macky Sall au sein de la magistrature juste avant son départ

Le Conseil supérieur de la Magistrature a procédé ce vendredi à l’annonce d’une série de mesures individuelles affectant divers postes au sein du système judiciaire sénégalais, touchant notamment la Cour suprême, l’Administration centrale du Ministère de la Justice, ainsi que le ressort de la Cour d’Appel de Dakar.

À la Cour suprême, Monsieur Abdoulaye NDIAYE a été promu Premier Président de la Cour, après avoir servi en tant que Président de Chambre. Monsieur Mamadou DIAKHATE, précédemment Secrétaire général de la Cour suprême, endosse désormais le rôle de Président de Chambre. Dans une nomination simultanée, Monsieur Oumar GAYE, déjà Président de Chambre, se voit également confier les fonctions de Secrétaire général de la Cour suprême. Madame Seynabou NDIAYE DIAKHATE, quant à elle, occupe le poste de Premier Avocat général près la Cour suprême à compter du 1er août 2024.

Au sein de l’Administration centrale, Monsieur Amadou FALL NDIAYE est affecté pour raisons de santé, venant de sa position de Président de Chambre à la Cour d’Appel de Thiès.

Pour la Cour d’Appel de Dakar, Madame Aminata DIENE PAYE est nommée Président de Chambre, suite à un transfert depuis l’Administration centrale du Ministère de la Justice. Madame Henriette DIOP TALL est réintégrée de l’Autorité de Régulation de la Commande Publique pour prendre la présidence de la Chambre d’Accusation financière du Pool Judiciaire Financier. Monsieur Amadou SEYDI et Monsieur Youssoupha DIOP sont respectivement nommés Procureur de la République et Président du Collège des Juges d’Instruction au sein du même Pool Judiciaire Financier. Monsieur El Hadji Abdoulaye BAH prend le rôle de Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Pikine Guédiawaye. Enfin, Madame Myriam KAMITE, précédemment en disponibilité, réintègre la magistrature comme Juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar.

Voici un récapitulatif de toutes les nominations :

Cour Suprême :

  • Abdoulaye NDIAYE est promu Premier Président de la Cour Suprême, une progression depuis sa précédente fonction de Président de Chambre.
  • Mamadou DIAKHATE évolue de Secrétaire général à Président de Chambre au sein de la même institution.
  • Oumar GAYE, en conservant son rôle de Président de Chambre, cumule désormais avec les fonctions de Secrétaire général de la Cour Suprême.
  • Seynabou NDIAYE DIAKHATE prend le poste de Premier Avocat général près la Cour Suprême, avec effet au 1er août 2024.

Administration Centrale :

  • Amadou FALL NDIAYE est transféré à l’Administration centrale du Ministère de la Justice, en raison de problèmes de santé, quittant ainsi son poste à la Cour d’Appel de Thiès.

Cour d’Appel de Dakar :

  • Aminata DIENE PAYE est nommée Président de Chambre, revenant de l’Administration centrale du Ministère.
  • Henriette DIOP TALL, après un détachement à l’ARCOP, devient Président de la Chambre d’Accusation financière du Pool Judiciaire Financier.
  • Amadou SEYDI et Youssoupha DIOP sont respectivement désignés Procureur de la République et Président du Collège des Juges d’Instruction du Pool Judiciaire Financier.
  • El Hadji Abdoulaye BAH assume le rôle de Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Pikine Guédiawaye.
  • Myriam KAMITE, après une période de disponibilité, réintègre la magistrature en tant que Juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar.

Cour d’Appel de Saint Louis :

  • Madiké DIOP est affecté comme Président de Chambre à la Cour d’Appel de Saint Louis, en provenance du Tribunal de Grande Instance de Diourbel.
  • Boubacar NDIAYE FALL, de retour d’un détachement, est nommé Vice-Président du Tribunal de Grande Instance de Louga.

Cour d’Appel de Thiès :

  • Altourne NDIAL est promu Procureur général près la Cour d’Appel de Thiès, à compter du 1er septembre 2024.
  • Idrissa NDIAYE passe de Juge au Tribunal de Grande Instance de Louga à Président du Tribunal de Grande Instance de Diourbel.

Nouvelle présidence à la cour suprême du Sénégal : Un changement décisif dans la justice

Cette nomination n’est pas anodine, elle intervient dans un contexte politique tendu où la justice est scrutée de près, notamment en raison de son rôle crucial dans le processus électoral. Aly Ciré Ba était au cœur d’une controverse après avoir rejeté le recours du Parti démocratique sénégalais (PDS) concernant l’annulation du décret présidentiel convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle du 24 mars dernier. Cette décision a eu un impact direct sur la participation du candidat du PDS à cette élection, faisant de la Cour Suprême un acteur central dans le déroulement démocratique du pays.

La nomination d’Abdoulaye Ndiaye à la tête de la Cour Suprême peut donc être perçue comme un changement significatif, voire historique, dans la sphère judiciaire sénégalaise. Son parcours et ses prises de position antérieures suscitent déjà des interrogations quant à l’indépendance et à l’impartialité de la justice sous sa direction.

Dans ce contexte, la nomination d’Abdoulaye Ndiaye à la présidence de la Cour Suprême ouvre de nouvelles perspectives et soulève des préoccupations quant à l’indépendance et à l’intégrité du pouvoir judiciaire au Sénégal. L’avenir de la justice dans le pays dépendra en grande partie de la capacité de cette institution à garantir l’égalité devant la loi et à préserver l’État de droit, dans le respect des principes démocratiques fondamentaux. Les observateurs attentifs surveilleront de près les développements futurs pour évaluer l’impact de ce changement à la tête de la plus haute instance judiciaire du pays.

Bassirou Diomaye Faye prêtera serment à Diamniadio, suivi d’une passation de pouvoir avec Macky Sall

Le président élu, Bassirou Diomaye Faye, s’apprête à franchir une étape majeure de son parcours politique en prêtant serment au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, mardi à 11 heures. Cette cérémonie solennelle marquera le début de son mandat présidentiel, succédant ainsi à Macky Sall, le président sortant.

Selon une source officielle rapportée par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), la prestation de serment de Bassirou Diomaye Faye sera suivie d’une passation de pouvoir avec Macky Sall, qui aura lieu au Palais de la République. Ce moment symbolique de transition démontre la continuité démocratique et l’engagement envers un processus électoral pacifique et transparent.

L’Union Africaine félicite Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire à la Présidentielle Sénégalaise

Dans une déclaration empreinte de reconnaissance et de soutien, l’Union Africaine a adressé ses félicitations chaleureuses à Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire dès le premier tour de l’élection présidentielle au Sénégal, le 24 mars dernier. Au travers des mots du président de sa Commission, Moussa Faki Mahamat, l’Union Africaine a exprimé ses vœux de réussite à Faye dans ses nouvelles fonctions présidentielles.

Le président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, a souligné l’importance significative de cette élection pour le Sénégal et pour l’ensemble du continent africain. Dans un communiqué dont l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) a pris connaissance, il a salué la proclamation officielle de l’élection de Bassirou Diomaye Faye dès le premier tour, le confirmant ainsi comme président du Sénégal.

Khalifa Sall s’adresse à la communauté chrétienne : Un message d’unité et de réflexion à l’approche de Pâques

À l’approche de la célébration de Pâques, l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, a adressé un message empreint d’unité et de réflexion à la communauté chrétienne du Sénégal. Dans un geste symbolique de solidarité interreligieuse, Sall a tenu à partager des mots de paix et d’encouragement, soulignant l’importance de l’harmonie et de la compréhension mutuelle entre les différentes croyances.

Dans son message, Khalifa Sall a rappelé les valeurs fondamentales de compassion, de tolérance et de partage qui sont au cœur de la célébration de Pâques. Il a souligné que, quelle que soit notre religion, nous partageons tous un engagement envers la justice sociale et la fraternité humaine. En ces temps de divisions et de tensions, Sall a exhorté chacun à puiser dans ces valeurs communes pour renforcer les liens qui nous unissent en tant que société.

Le geste de Khalifa Sall revêt une signification particulière dans un contexte où les différences religieuses peuvent parfois être exploitées pour semer la discorde et la méfiance. En choisissant de s’adresser à la communauté chrétienne à l’approche de Pâques, Sall envoie un message fort d’inclusion et de respect envers toutes les croyances.

Ce message de solidarité interreligieuse vient également à un moment où le Sénégal, comme de nombreux autres pays, est confronté à des défis socio-économiques et politiques. Khalifa Sall, qui a été emprisonné pour des accusations qu’il a toujours niées et qui a été libéré en septembre 2019 après trois ans de détention, continue de jouer un rôle important en tant que figure politique respectée, en promouvant des valeurs d’intégrité, de justice et de dialogue.

Alors que les fidèles chrétiens se préparent à célébrer la résurrection de Jésus-Christ, le message d’unité de Khalifa Sall résonne comme un appel à transcender les barrières de la division et à travailler ensemble pour construire un avenir plus juste et plus inclusif pour tous. En cette période de Pâques, que les paroles de Khalifa Sall inspirent non seulement la communauté chrétienne, mais aussi l’ensemble de la société sénégalaise à renforcer les liens de fraternité et de solidarité, et à œuvrer ensemble pour un avenir meilleur.

Abdoulaye Wade nomme un nouveau porte-parole du PDS

Le paysage politique sénégalais voit un changement significatif au sein du Parti démocratique sénégalais (PDS), avec la nomination d’un nouveau porte-parole du Secrétariat Général National. Le lundi 25 mars 2024, le Président Abdoulaye Wade a pris la décision de désigner Bachir Diawara pour occuper cette fonction stratégique au sein du parti.

Cette nomination intervient suite au départ de Tafsir Thioye, précédent porte-parole, appelé à d’autres responsabilités au sein de l’appareil politique. Bachir Diawara prend donc la relève avec pour mission de représenter le PDS dans les communications officielles et de promouvoir les positions du parti auprès du public et des médias.

En plus de cette nomination, le Président Abdoulaye Wade a également désigné deux porte-paroles adjoints, à savoir Serigne Abo Mbacké Thiam et Gallo Tall. Ces nominations témoignent de la volonté de renforcer l’équipe de communication du PDS et d’assurer une représentation efficace et cohérente du parti.

Bachir Diawara apporte sans aucun doute son expertise et son engagement au service du PDS, dans un contexte politique où la communication et la représentation jouent un rôle crucial dans la consolidation du soutien populaire et la défense des idéaux du parti.

Cette nomination marque ainsi une étape importante dans la stratégie de revitalisation et de consolidation du PDS, sous la direction de son fondateur et leader, Abdoulaye Wade. Elle reflète également la capacité du parti à s’adapter aux défis politiques du moment et à renforcer son organisation interne pour mieux répondre aux attentes de ses membres et de ses sympathisants.

Sit-in des travailleurs de l’hôpital régional de Ziguinchor : Un cri de désespoir contre la gestion hospitalière

Le climat est tendu à l’hôpital régional de Ziguinchor (sud du Sénégal) où le Syndicat national des travailleurs de la santé (SYNTRAS) a organisé un sit-in jeudi dernier pour exprimer son mécontentement face à ce qu’il qualifie de mauvaise gestion de l’établissement. Revêtus de brassards rouges et de blouses blanches, les membres du SYNTRAS ont abandonné leurs postes pour se rassembler dans l’enceinte de l’hôpital, dénonçant une série de problèmes.

Parmi les griefs portés contre le directeur de l’hôpital régional, Ndiamé Diop, figurent la création de postes jugés inutiles, un déficit de fonctionnement des services, le recours à des marchés de gré à gré, ainsi que le départ à la retraite de travailleurs sans accompagnement adéquat. Boubacar Diémé, représentant du bureau du SYNTRAS de l’hôpital, a exprimé son inquiétude quant à l’impact de ces problèmes sur la qualité des soins prodigués aux populations locales.

Il a notamment pointé du doigt la non-fonctionnalité de certains services essentiels, comme la radiographie, transformant ainsi l’établissement en un centre d’évacuation plutôt qu’en un hôpital de référence. Malgré des tentatives de négociations antérieures avec la direction de l’hôpital, les travailleurs affirment que leurs préoccupations ont été ignorées et que le directeur ne respecte pas les accords précédemment conclus. Ils accusent également le conseil d’administration de l’hôpital de manquer de considération envers le personnel et les patients.

Le directeur de l’hôpital, Ndiamé Diop, a réagi en déclarant que les progrès réalisés en matière d’infrastructures, de matériel et de ressources humaines démontrent son engagement envers l’amélioration de l’établissement. Il a qualifié la grève de « illégale », affirmant que les problèmes soulevés faisaient déjà l’objet d’un suivi via un protocole d’accord signé précédemment.

Cette situation met en lumière les tensions persistantes entre la direction de l’hôpital et son personnel, mettant en péril la qualité des soins médicaux dispensés dans cette région du Sénégal. En attendant, les travailleurs restent déterminés à faire entendre leurs revendications pour un meilleur fonctionnement de l’établissement et une prise en charge adéquate des patients.

Sénégal : Des progrès importants dans l’accès à l’eau et à l’assainissement, selon les experts

Abdoul Aziz Faye, coordinateur de la Plateforme des organisations de la société civile sur l’eau et l’assainissement (POSCEAS) au Sénégal, a souligné une nette amélioration des taux d’accès à l’eau potable et à l’assainissement dans le pays.

Lors d’un atelier de validation du rapport provisoire du « Livre bleu » du Sénégal, Abdoul Aziz Faye a noté que les progrès étaient significatifs, se basant sur les données issues de la réunion annuelle conjointe du ministère de l’Eau et de l’Assainissement, tenue en avril 2023.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en ce qui concerne l’eau potable, les taux d’accès se sont établis à 98,7 % en milieu urbain et à 96,9 % en milieu rural. Cependant, Abdoul Aziz Faye a également mis en lumière des disparités importantes, notamment en ce qui concerne l’assainissement, avec un taux d’accès de 88 % en milieu urbain contre seulement 62,2 % en milieu rural, soit une moyenne nationale de 74 %.

Ces inégalités persistent davantage dans les régions de Kédougou, Kolda et Sédhiou, comme l’a souligné Abdoul Aziz Faye. Cependant, il a souligné l’importance d’analyser ces disparités régionales afin d’orienter les actions futures visant à améliorer la situation.

La POSCEAS, en collaboration avec le Secrétariat international de l’eau (SIE), a lancé le processus d’élaboration du « Livre bleu 2 (LB-II) » au début du second semestre de l’année 2022. Cette initiative vise à fournir des orientations claires pour améliorer l’accès à l’eau et à l’assainissement au Sénégal, en tenant compte des réalités régionales et des défis spécifiques rencontrés par les populations.

Adoptée lors d’une réunion de l’Assemblée mondiale des sages de l’eau en 2003, cette initiative témoigne de l’engagement international à trouver des solutions durables pour garantir l’accès à l’eau potable et à des installations sanitaires adéquates pour tous.

Sécurité renforcée à Louga : Arrestation d’une bande de cambrioleurs de commerces électroniques

Le commissariat central de Louga a récemment annoncé l’arrestation d’une bande de sept individus soupçonnés d’être impliqués dans une série de cambriolages visant des commerces de matériel électronique dans la région. Cette opération de police fait suite à une enquête minutieuse déclenchée en réponse aux plaintes déposées par les propriétaires des commerces affectés.

Les six membres présumés de cette bande sont accusés d’avoir perpétré les cambriolages qui ont ciblé plusieurs établissements commerciaux à Louga. Leurs activités criminelles présumées ont causé des pertes importantes pour les propriétaires des commerces, qui ont rapidement alerté les autorités.

Selon les informations fournies dans un procès-verbal d’enquête de la police, les suspects sont soupçonnés d’avoir utilisé un modus operandi similaire lors de leurs méfaits. Ils auraient notamment utilisé des outils sophistiqués pour faire sauter les cadenas des portails, leur permettant ainsi d’accéder à l’intérieur des commerces en toute discrétion.

La commissaire de police, Gnima Diédhiou, a ordonné le déferrement des suspects devant le parquet, estimant qu’il existe des indices sérieux ou concordants liant les suspects aux cambriolages. Trois des suspects ont été inculpés pour association de malfaiteurs et vol avec effraction commis la nuit en réunion avec usage de moyen de locomotion, tandis que les trois autres ont été inculpés pour recel.

Les faits incriminés se seraient déroulés au cours de l’année 2023, principalement dans des commerces vendant des appareils téléphoniques. Les propriétaires des commerces, au nombre de sept personnes, ont déposé plainte auprès des autorités, ce qui a conduit à l’ouverture d’une enquête approfondie pour résoudre ces crimes.

Cette opération réussie de la police démontre l’engagement des forces de l’ordre à assurer la sécurité des citoyens et des entreprises dans la région de Louga. Elle envoie également un message fort aux criminels potentiels, indiquant que les autorités sont déterminées à mettre fin à leurs activités illégales et à préserver la paix sociale dans la région.

Médina Baye en deuil : Seyda Mame Amy Ba, épouse de Serigne Mbaye Niass, nous quitte

La communauté Niassène du Sénégal est plongée dans la douleur et le chagrin suite au décès de Seyda Mame Amy Ba, épouse bien-aimée de Serigne Mbaye Niass. Cette perte laisse un vide immense dans le cœur de tous ceux qui ont eu la chance de la connaître et de partager leur vie avec elle.

L’annonce de son décès a été accueillie avec une profonde tristesse à Médina Baye, où Seyda Mame Amy Ba était respectée et aimée de tous pour sa gentillesse, sa bienveillance et son dévouement envers sa famille et sa communauté.

Selon les informations relayées par Barham Universel MÉDIA TV, l’inhumation de la défunte était prévue pour le jeudi 28 mars 2024, en même temps que la prière de Takussan à Médina Baye. Cet événement tragique a plongé la ville dans une atmosphère de deuil et de recueillement, alors que la communauté se rassemble pour rendre hommage à une femme exceptionnelle.

En ces moments difficiles, la rédaction offre ses plus sincères condoléances à la famille éprouvée, ainsi qu’à tous ceux qui ont été touchés par cette perte. Que Seyda Mame Amy Ba repose en paix et que son souvenir reste toujours vivant dans nos cœurs et nos esprits.

La révolution de Diomaye 2024 à Tendouck : Les 5 maires consolident leur domination politique

Dans l’arrondissement de Tendouck, la coalition Diomaye 2024 a remporté une victoire écrasante lors de l’élection présidentielle, consolidant ainsi sa position politique sans équivoque dans le sud de la région de Ziguinchor. Les cinq maires affiliés à PASTEF, à savoir Dr. Sékouna Diatta à Mangagoulack, Dr. Youssouph Sane à Balinghor, Dr. Ibrahima Coly à Karthiack, Moustapha Badji à Diegoune et Souleymane Diatta à Thionck Essyl, ont joué un rôle crucial dans cette réussite.

De Mangagoulack à Karthiack, en passant par Thionck Essyl, Balinghor et Diegoune, la coalition Diomaye 2024 a remporté une victoire éclatante. Cette domination politique sans précédent démontre que les habitants de Tendouck ont placé leur confiance en la vision et le leadership de la coalition, incarnés par le président Diomaye Faye. Cette confiance a été soutenue par un engagement inébranlable et une détermination sans faille.

Les cinq maires et leurs équipes expriment leur gratitude envers les populations de l’arrondissement de Tendouck pour leur soutien indéfectible. Les habitants, tout comme ceux du reste du Sénégal, fondent de grands espoirs sur le nouveau gouvernement dirigé par la coalition Diomaye 2024, sous la direction de son leader, Ousmane Sonko. Ils espèrent que ce gouvernement saura prendre en compte leurs préoccupations dans tous les secteurs, notamment l’agriculture, la pêche, l’élevage, l’éducation, la santé, les infrastructures, et bien d’autres encore.

Cette victoire électorale marque un tournant majeur pour l’arrondissement de Tendouck et souligne l’importance croissante de la coalition Diomaye 2024 dans la politique sénégalaise. Elle témoigne également du désir profond des habitants de voir des changements significatifs et des progrès tangibles dans leur vie quotidienne. En tant que moteur de ce changement, les cinq maires ont un rôle crucial à jouer dans la réalisation de ces aspirations et dans la construction d’un avenir meilleur pour tous les citoyens de Tendouck.

Sécurité à Louga : Arrestation d’une bande de cambrioleurs de commerces électroniques

Le commissariat central de Louga a récemment mené une opération fructueuse aboutissant à l’arrestation d’une bande de sept individus soupçonnés d’être impliqués dans une série de cambriolages de commerces de matériel électronique dans la région. Ces arrestations interviennent après une enquête approfondie menée en réponse aux plaintes déposées par les propriétaires des commerces affectés.

Les six membres présumés de cette bande sont soupçonnés d’être les auteurs des cambriolages qui ont ciblé plusieurs magasins de matériel électronique à Louga. Leurs activités criminelles présumées ont causé des dommages significatifs et ont semé la peur parmi les propriétaires de ces commerces.

La commissaire de police Gnima Diédhiou a pris la décision de déférer les suspects devant le parquet, en raison des preuves solides recueillies au cours de l’enquête. Ils sont inculpés pour association de malfaiteurs, vol avec effraction commis la nuit en réunion avec usage de moyen de locomotion, ainsi que pour recel.

Les crimes allégués se sont produits tout au long de l’année 2023, principalement dans des commerces vendant des appareils téléphoniques. Les propriétaires de ces établissements ont fait part de leur préoccupation à la police, déposant des plaintes qui ont initié cette enquête.

Les autorités ont constaté que les cambrioleurs utilisaient un modus operandi similaire, utilisant des outils sophistiqués pour forcer les cadenas et accéder à l’intérieur des commerces. Ces actes criminels ont eu un impact significatif sur les commerçants locaux, perturbant leurs activités et causant des pertes financières importantes.

Cette opération de police réussie démontre l’engagement des forces de l’ordre à assurer la sécurité des citoyens et des entreprises dans la région de Louga. Elle envoie également un message fort aux criminels potentiels, indiquant que les autorités restent vigilantes et déterminées à traduire en justice ceux qui enfreignent la loi et perturbent la paix sociale.

Sénégal – Développement économique : Les femmes de Kédougou formées en teinture et saponification

Dans le cadre du Projet d’appui à la réduction des inégalités (Pari genre), financé par l’Agence française de développement (AFD), vingt-quatre femmes de la commune de Tomboronkoto et du village aurifère de Kharakhena à Kédougou ont récemment bénéficié d’une formation en teinture et en saponification. Cette initiative vise à renforcer les compétences entrepreneuriales des femmes dans les zones minières, ouvrant ainsi la voie à des opportunités économiques durables.

La clôture de cette formation, qui a eu lieu ce jeudi à Tomboronkoto, dans l’arrondissement de Bandafassi, a marqué une étape importante dans l’autonomisation économique des participantes. Encadrées par Women in Mining (WIM), un réseau dédié à l’autonomisation des femmes dans le secteur minier, ces femmes leaders ont acquis des compétences pratiques en teinture et en saponification, ainsi que des connaissances essentielles en collecte de fonds.

Khadim Fall, chargé de projet de Pari Genre à Women in Mining, a souligné l’importance de cette formation en tant qu’outil de développement économique local. Douze femmes ont été formées en teinture, tandis que douze autres ont suivi une formation en saponification, élargissant ainsi leur éventail de compétences et renforçant leur capacité à créer et à gérer leurs propres entreprises.

Parallèlement à ces formations, WIM a également organisé des sessions de sensibilisation auprès de 156 élèves des villages de Mako et Bandafassi, dans le but de promouvoir l’éducation des filles et de lutter contre les facteurs sociaux entravant leur réussite scolaire. Cette initiative reflète l’engagement de WIM à soutenir le développement holistique des communautés minières, en mettant l’accent sur l’éducation, l’autonomisation économique et la création d’opportunités d’emploi pour les femmes.

En sensibilisant les femmes des zones minières aux opportunités d’affaires et en les dotant des compétences nécessaires pour réussir dans des domaines tels que la teinture et la saponification, WIM contribue à créer une communauté solidaire de femmes entrepreneures, prêtes à surmonter les défis et à prospérer dans un environnement économique en évolution. Cette initiative illustre la valeur de l’autonomisation économique des femmes dans la construction d’un avenir plus inclusif et prospère pour tous au Sénégal.

Justice au Sénégal : Condamnation à cinq mois de prison ferme pour l’auteur de l’accident mortel à Matam

Le Tribunal d’instance de Matam (nord) a rendu son verdict jeudi dernier, condamnant un automobiliste à cinq mois de prison ferme pour son implication dans un accident mortel survenu le dimanche 17 mars. L’accident, qui a coûté la vie à un conducteur de moto « Jakarta », a déclenché des échauffourées entre les jeunes et les forces de l’ordre, exacerbant les tensions dans la région.

En plus de la peine d’emprisonnement, le tribunal a ordonné au condamné de payer une amende de 26 000 francs CFA et a suspendu son permis de conduire pour une durée de cinq mois. Cette décision marque une tentative de la justice sénégalaise de rétablir l’ordre et de rendre justice à la victime de cet accident tragique.

L’accident s’est produit vers 20 heures, non loin du pont à l’entrée de la ville de Matam. Sa survenance a été le catalyseur de violences et d’émeutes, où des jeunes du quartier Soubalo ont affronté les forces de l’ordre. Ces affrontements ont entraîné des dommages matériels, notamment le saccage d’une voiture appartenant à la Police des frontières et d’un bureau des Douanes à Matam.

Il a été révélé que le conducteur responsable de l’accident était un pisteur des Douanes, circulant à bord d’une voiture privée. Sa condamnation à une peine de prison ferme et à une amende reflète la gravité de son acte et vise à dissuader d’autres comportements irresponsables sur les routes.

Cette affaire met également en lumière la nécessité d’une sensibilisation accrue à la sécurité routière et à la responsabilité des conducteurs sur les routes du Sénégal. Alors que la nation pleure la perte tragique d’un de ses citoyens, cette décision judiciaire représente un pas vers la réparation et la prévention des accidents similaires à l’avenir.

Formation en pâtisserie à Kédougou : Un pas vers l’Empowerment des Jeunes

Vingt-cinq jeunes du département de Kédougou ont récemment eu l’opportunité de se former en pâtisserie lors d’un programme de quinze jours, initié par le conseil départemental en partenariat avec la société minière Petowal Mining Company (PMC). Cette initiative vise à doter les jeunes de compétences pratiques et à les préparer à saisir les opportunités d’emploi dans divers secteurs.

Lors de la cérémonie de clôture de la formation, Amadou Sega Keïta, premier vice-président du conseil départemental de Kédougou, a souligné l’importance de cette initiative pour le développement socio-économique de la région. Il a encouragé les jeunes à mettre en pratique leurs nouvelles compétences et à envisager de devenir des formateurs pour les générations futures.

Outre la formation en pâtisserie, le conseil départemental de Kédougou et PMC ont également lancé des programmes de formation dans d’autres domaines tels que la plomberie, l’électricité, le bâtiment, la mécanique automobile et la restauration, représentant un investissement de 40 millions de francs CFA pour cent vingt jeunes de la région.

Selon M. Keïta, ces formations sont destinées à répondre aux besoins du marché du travail local et à renforcer les compétences des jeunes dans des secteurs clés. Il a également souligné que d’autres programmes de formation, notamment en restauration, seront lancés prochainement dans le cadre du Fonds d’Investissement Social et Environnemental (FISE) de PMC.

James Kaba, représentant de PMC, a encouragé les jeunes à saisir les opportunités d’emploi en se regroupant en Groupements d’Intérêt Économique (GIE) pour maximiser leurs chances d’accéder aux offres d’emploi proposées par les entreprises minières de la région.

Cette initiative conjointe entre le conseil départemental de Kédougou et PMC démontre l’engagement envers le développement économique local et la promotion de l’emploi des jeunes. Elle offre aux participants une chance précieuse d’acquérir des compétences professionnelles et de contribuer à la croissance durable de la région de Kédougou.

Pastef dément catégoriquement les allégations concernant la sécurité d’Ousmane Sonko

Le parti Pastef a publié un démenti catégorique en réponse à des informations circulant dans certains médias concernant la sécurité d’Ousmane Sonko. El Malick Ndiaye, chargé de communication du parti, a tenu à rectifier ces allégations erronées.

« Selon les informations divulguées par une certaine presse du jour, il est mentionné que le Président Ousmane SONKO bénéficierait d’une protection assurée par les services de sécurité de l’État. Cependant, nous tenons à démentir catégoriquement ces allégations », a déclaré M. Ndiaye.

Il est clair pour le parti Pastef que Ousmane Sonko n’a jamais sollicité ni bénéficié d’une quelconque protection de la part des services de sécurité de l’État. Cette clarification vise à dissiper toute confusion ou malentendu qui pourrait découler des informations erronées circulant dans les médias.

« Il est important de souligner que les informations diffusées dans ce quotidien sont totalement erronées », a souligné M. Ndiaye, insistant sur l’importance de fournir des informations précises et vérifiées pour éviter toute confusion ou manipulation de l’opinion publique.

La sécurité des membres du parti et de ses dirigeants est une préoccupation majeure pour Pastef, mais il est essentiel de clarifier que toute protection éventuelle dont pourrait bénéficier Ousmane Sonko ne provient pas des services de sécurité de l’État.

Ce démenti vise à rétablir la vérité et à mettre fin aux spéculations infondées qui pourraient nuire à la réputation du parti et de son leader. Pastef reste engagé à défendre les intérêts de ses membres et à œuvrer pour un dialogue constructif et transparent dans le pays.

Bassirou Diomaye Faye félicité par Joe Biden : Renforcement des liens entre le Sénégal et les États-Unis

Le président américain Joe Biden a adressé ses félicitations à Bassirou Diomaye Faye pour son élection en tant que prochain président de la République du Sénégal. Dans un message chaleureux, M. Biden a également exprimé ses meilleurs vœux au peuple sénégalais, saluant sa démonstration de l’importance fondamentale du droit de vote dans une démocratie.

« Je félicite Bassirou Diomaye Faye pour son élection comme prochain président de la République du Sénégal. J’adresse mes vœux les plus chaleureux au peuple sénégalais, qui a démontré que le droit de vote – et le fait que ce vote soit pris en compte – reste le seuil de liberté de la démocratie », a déclaré M. Biden, dont les propos ont été partagés sur le compte officiel de l’ambassade américaine à Dakar.

Joe Biden a souligné les liens solides qui unissent le Sénégal et les États-Unis depuis plus de six décennies. Il a mis en avant la coopération entre les deux nations dans divers domaines, notamment la lutte contre le terrorisme, la sécurité alimentaire, la crise climatique et la lutte contre la corruption. Il a également rappelé l’importance de la démocratie dans le bénéfice de tous les citoyens.

« Dans les années à venir, je me réjouis à l’idée de renforcer encore ces liens, pendant que nous continuons à travailler ensemble pour forger un avenir plus pacifique et plus prospère pour tous », a conclu M. Biden, soulignant ainsi l’engagement des États-Unis à soutenir le développement et la prospérité du Sénégal.

Cette reconnaissance de la part du président américain témoigne de l’importance du Sénégal sur la scène internationale et de la valeur accordée à la démocratie et à la stabilité politique dans la région. Elle ouvre également la voie à un approfondissement des relations bilatérales entre les deux pays dans les années à venir, dans un esprit de coopération et de partenariat mutuellement bénéfique.

La France se dit « pleinement mobilisée » pour travailler avec les nouvelles autorités sénégalaises

Suite à la publication des résultats provisoires de l’élection présidentielle au Sénégal du 24 mars dernier, le gouvernement français a affirmé sa volonté d’être « pleinement mobilisé » pour collaborer avec les nouvelles autorités sénégalaises sur des priorités communes, dans l’intérêt des deux peuples.

Dans une déclaration rendue publique, le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères a souligné l’engagement de la France à travailler en étroite collaboration avec les nouveaux dirigeants sénégalais. « La France est pleinement mobilisée pour travailler avec les nouvelles autorités sur l’ensemble de nos priorités communes et au service de nos peuples », a-t-il déclaré.

Bassirou Diomaye Diakhar Faye, 44 ans, un opposant, a été déclaré vainqueur avec 54,28% des voix par la Commission nationale de recensement des votes. Cette victoire a été reconnue par le gouvernement français, qui a adressé ses félicitations au nouveau président élu.

Dans un message partagé sur les réseaux sociaux, la diplomatie française a exprimé ses « chaleureuses félicitations » à M. Bassirou Diomaye Faye pour son élection à la présidence du Sénégal. Paris a également salué l’engagement de tous ceux qui ont contribué à la bonne tenue de l’élection, soulignant la forte participation des électeurs et le respect de la tradition démocratique sénégalaise.

La transition vers le nouveau gouvernement se fera dans les prochains jours, avec la proclamation des résultats définitifs du scrutin présidentiel par le Conseil constitutionnel. Le nouveau président entrera en fonction officiellement lors d’une prestation de serment devant les sept sages de cette institution.

Le mandat de Macky Sall, au pouvoir depuis 12 ans, prendra fin officiellement le 2 avril, marquant ainsi une nouvelle ère politique pour le Sénégal. La coopération entre la France et le Sénégal, enracinée dans une histoire commune et des intérêts partagés, semble prometteuse sous la nouvelle administration, avec un engagement réaffirmé à travailler ensemble pour le bien-être des deux nations.

Analyse des Élections Présidentielles au Sénégal : Un Référendum pour ou contre le « Système »

Dans une analyse perspicace des récentes élections présidentielles au Sénégal, le fondateur d’Afrikajom Center, Alioune Tine, a souligné un élément crucial : ces élections ne sont pas simplement un exercice démocratique traditionnel, mais plutôt un référendum pour ou contre le « Système » en place.

« Nous n’avons pas eu une élection présidentielle, mais un référendum pour ou contre le ‘Système’ et la ‘rupture' », a déclaré avec conviction Alioune Tine. Cette vision éclaire d’un jour nouveau le paysage politique sénégalais, où les candidats comme Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko incarnent cette volonté exprimée par le peuple en faveur d’un changement radical.

Alioune Tine rejette l’idée que les résultats faibles de cette élection présidentielle traduisent une légitimité réduite. Au contraire, ils sont interprétés comme l’expression d’un désir profond de rupture avec le statu quo. Ces résultats témoignent d’une volonté collective de renverser les structures établies et d’instaurer un nouveau paradigme politique, économique et social.

En effet, ces élections ne se limitent pas à un simple choix entre des candidats, mais représentent un véritable moment de réflexion pour la nation sénégalaise. Elles sont le reflet d’un sentiment de frustration face aux inégalités persistantes, à la corruption endémique et à l’absence de véritable progrès dans de nombreux domaines.

Dans ce contexte, chaque voix exprimée lors de ces élections est un appel vibrant à un changement radical, à une refonte totale du système en place. Les candidats qui incarnent cette aspiration sont perçus comme des agents de ce changement, des figures capables de conduire le pays vers un avenir plus juste, plus équitable et plus prospère pour tous les Sénégalais.

Il est désormais impératif pour les dirigeants politiques de comprendre et de répondre à cet appel du peuple. Ignorer cette volonté de changement serait non seulement irresponsable, mais aussi dangereux pour la stabilité et la cohésion sociale du pays.

En conclusion, les élections présidentielles au Sénégal ne sont pas simplement un exercice de démocratie formelle, mais plutôt un moment décisif dans l’histoire du pays. Elles représentent un référendum pour ou contre le « Système » en place, et un appel pressant à une rupture profonde avec les pratiques du passé. Les défis sont nombreux, mais l’espoir d’un avenir meilleur reste vibrant dans le cœur de chaque citoyen sénégalais.

Bassirou Diomaye Diakhar Faye remporte l’élection présidentielle sénégalaise avec 54,28 % des voix (résultats provisoires)

L’opposant Bassirou Diomaye Diakhar Faye, âgé de 44 ans, a été officiellement déclaré vainqueur de l’élection présidentielle qui s’est déroulée le 24 mars au Sénégal. La Commission nationale de recensement des votes a proclamé mercredi les résultats provisoires du scrutin, attribuant à Faye un pourcentage de 54,28 % des voix.

Son adversaire principal, le candidat du pouvoir sortant, Amadou Ba, a obtenu la deuxième place avec un score de 35,79 %, selon les résultats annoncés par la Commission qui a siégé à la Cour d’appel de Dakar.

Les résultats officiels et définitifs de l’élection présidentielle seront annoncés dans les prochains jours par le Conseil constitutionnel. Cette étape sera suivie par la prestation de serment du président élu et la passation officielle du pouvoir avec le président sortant, Macky Sall, dont le mandat prend fin le 2 avril.

Le scrutin, qui a vu la participation de plus de 7,3 millions d’électeurs, a mis en lice dix-neuf candidats pour élire un cinquième président de la République. La Commission nationale de recensement des votes a rapporté un taux de participation provisoire de plus de 61,30 %, soulignant ainsi l’engagement citoyen et l’intérêt pour le processus démocratique au Sénégal.

La victoire de Bassirou Diomaye Diakhar Faye marque un tournant politique majeur dans l’histoire du Sénégal, ouvrant la voie à une nouvelle ère de gouvernance. Les attentes sont grandes quant aux projets et aux politiques que son administration mettra en place pour répondre aux défis socio-économiques du pays et pour promouvoir le bien-être de ses citoyens.

La démocratie sénégalaise continue ainsi de s’affermir, avec des élections libres et transparentes qui permettent aux citoyens de choisir leurs dirigeants en toute liberté et dans le respect des principes démocratiques fondamentaux.

Thierno Alassane Sall : Un Appel à la réconciliation et à la réflexion après les élections Présidentielles

Dans un geste de conciliation et de respect envers la volonté du peuple sénégalais exprimée lors des récentes élections présidentielles, Thierno Alassane Sall, candidat malheureux à la présidentielle de 2024, a adressé un message empreint de sagesse et de pragmatisme à ses partisans et à l’ensemble de la nation.

Dans ce message, initialement destiné aux membres et sympathisants de son parti, La République des Valeurs, Thierno Alassane Sall a tout d’abord salué le travail remarquable accompli par ses partisans, depuis la collecte des parrainages jusqu’à la défense des principes constitutionnels lors de l’affaire de la double nationalité de Karim Wade. Il a également souligné l’engagement et la détermination de son équipe, malgré les obstacles rencontrés en cours de route.

Le candidat malheureux a ensuite reconnu que malgré leurs meilleurs efforts, le scrutin a pris la forme d’un référendum implicite, où une grande partie de l’électorat était déterminée à empêcher un prolongement du règne de l’ancien président Macky Sall au-delà du 2 avril. Il a évoqué la frustration grandissante du peuple face à des politiciens en qui il avait placé sa confiance, mais qui semblaient plus préoccupés par leurs intérêts personnels que par le bien-être de la nation.

Dans un geste de réconciliation et de dépassement des clivages politiques, Thierno Alassane Sall a appelé à soutenir le nouvel élu et à lui souhaiter le succès dans ses nouvelles fonctions présidentielles. Il a souligné que la réussite de celui-ci serait bénéfique pour l’ensemble du Sénégal, et a invité ses partisans à faire preuve de réflexion et d’autocritique afin de mieux comprendre les raisons de leur défaite et d’améliorer leur action politique à l’avenir.

Ce message de Thierno Alassane Sall témoigne d’une attitude responsable et constructive, mettant en avant l’intérêt supérieur de la nation au-delà des clivages partisans. Il encourage également à un examen de conscience et à une remise en question salutaire pour le futur de La République des Valeurs et de la politique sénégalaise dans son ensemble.

La BOAD accorde un prêt de 23 milliards de FCFA pour la route Labé-Mali-Kédougou-Fongolembi

La Banque ouest africaine de développement (BOAD) a récemment annoncé l’approbation d’un prêt de 23 milliards de francs CFA en faveur du Projet régional d’aménagement de la route Labé-Mali (Guinée)-frontière du Sénégal-Kédougou-Fongolembi (Sénégal). Cette décision, prise lors de la 141ème session ordinaire de son conseil d’administration à Dakar, marque un pas significatif dans le désenclavement des zones concernées, visant à faciliter les échanges économiques et sociaux à la fois au niveau national et régional.

Le projet s’inscrit dans une dynamique régionale plus large de développement des infrastructures routières, avec pour objectif principal de favoriser la connectivité et l’intégration économique entre la Guinée et le Sénégal. En effet, la route Labé-Mali-Kédougou-Fongolembi jouera un rôle essentiel dans le renforcement des liens commerciaux et sociaux entre les régions traversées, permettant ainsi un accès plus fluide aux marchés et aux services pour les populations locales.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts continus de la BOAD pour soutenir le développement socio-économique de la région ouest-africaine. En approuvant ce prêt, la BOAD démontre son engagement en faveur de la promotion de l’infrastructure routière, qui est un élément crucial pour le développement durable et l’intégration régionale.

Lors de cette réunion, le conseil d’administration de la BOAD a également donné son aval à neuf autres opérations pour un montant total de 169,483 milliards FCFA. Cela porte à 8 561,4 milliards FCFA le total des engagements à ce jour de la BOAD, depuis le début de ses activités opérationnelles en 1976. Ces investissements diversifiés dans des secteurs clés tels que les infrastructures, l’agriculture, l’énergie et le secteur financier contribuent de manière significative à la croissance économique et au développement durable de la région ouest-africaine.

En soutenant des projets d’infrastructures comme celui de la route Labé-Mali-Kédougou-Fongolembi, la BOAD continue de jouer un rôle crucial dans la transformation socio-économique de l’Afrique de l’Ouest, favorisant ainsi une croissance inclusive et durable pour l’ensemble de la population de la région.

Consolidation des Acquis : L’association des pionnières de la police Sénégalaise encourage et mentor les jeunes policières

« Le travail des femmes au sein des forces de défense et de sécurité est un acquis à consolider. C’est pourquoi l’APPS est là pour essayer de coacher les plus jeunes, pour qu’elles fassent mieux que nous », a déclaré Mme Thiam.

Rôle de la femme dans la police : les pionnières sensibilisent ...

S’exprimant lors d’un atelier axé sur le thème « Importance du rôle des femmes dans les activités des Forces de Défense et de Sécurité : perspectives et impacts », Mme Thiam a souligné l’importance de partager les expériences pour favoriser la paix et la sécurité intérieure.

Cet atelier, organisé dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale des droits des femmes, a rassemblé le directeur de l’École nationale de police et des représentantes d’autres corps en uniforme. Son objectif était de mettre en lumière le rôle crucial des femmes dans les activités des Forces de Défense et de Sécurité à travers un échange d’expériences.

Bien que retraitée depuis plusieurs années, Mme Thiam a précisé que l’APPS vise à soutenir la jeunesse à travers un mentorat et un partage d’expériences. Elle a souligné l’importance de discuter des expériences passées avec les nouvelles recrues, mettant en avant les missions nationales et internationales accomplies par les membres de l’association, saluées tant par les Nations unies que par les autorités sénégalaises.

Les neuf premières femmes ayant intégré le corps de police en 1981 ont été louées pour avoir apporté une contribution significative au métier, notamment dans des domaines tels que la palpation ou la fouille corporelle des femmes, ainsi que dans la collecte d’informations sur les violences basées sur le genre.

Mme Thiam a souligné l’importance de l’accueil des femmes victimes de violences par des femmes formées à cet effet, capables de les soutenir efficacement. Elle a également évoqué la participation de l’APPS à des initiatives pour la paix, comme une récente randonnée pédestre organisée avant les élections présidentielles, dans le but de promouvoir un climat de calme et de sérénité.

Dans un contexte où la représentation des femmes dans les forces de sécurité revêt une importance croissante, l’engagement de l’APPS à soutenir et à guider les jeunes policières apparaît comme un pas significatif vers une meilleure intégration et une participation active des femmes dans le maintien de l’ordre et la sécurité nationale.

Sénégal : Les Douanes saisissent plusieurs produits prohibés dans la lutte contre le trafic illicite

À l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD), la brigade spéciale des Douanes a intercepté 2,976 tonnes d’ailerons de requins, emballés dans 75 sacs. Cette marchandise, évaluée à 74 millions de francs CFA sur le marché intérieur, était destinée à l’exportation et dissimulée dans des caisses enveloppées de sacs en plastique et en polystyrène. Cette saisie s’inscrit dans le cadre de l’application de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) de 1973, visant à protéger les espèces en voie de disparition. Deux individus de nationalité étrangère ont été appréhendés dans le cadre de cette opération.

Dans la région de Fatick, à Gossas, les agents de la brigade mobile des Douanes ont saisi 51 cartons de faux médicaments, dont des médicaments vétérinaires, d’une valeur estimée à 148 millions de francs CFA. Cette saisie a été réalisée sur l’autoroute Ila Touba, à bord d’un véhicule van, et le convoyeur a été arrêté.

À Dakar, plus précisément à Yarakh, la brigade maritime de Rufisque et la Direction régionale des unités maritimes ont intercepté deux motos Jakarta transportant du chanvre indien. Cette drogue, pesant 137 kg et estimée à près de 10 millions de francs CFA, provenait d’un pays voisin par voie maritime et a été débarquée sur la plage de Yarakh.

Dans le département de Nioro (Kaolack), à Keur Ayip, la brigade commerciale des Douanes a saisi trois paquets de chanvre indien dissimulés dans les pneus de secours d’un bus en provenance du Sud, ainsi que 7 kg de chanvre indien conditionnés dans une valise à bord d’un car communément appelé « car Ndiaga Ndiaye » en provenance d’un pays voisin. Trois individus impliqués dans cette affaire ont été arrêtés et remis au Parquet de Kaolack.

Ces saisies interviennent dans un contexte où les unités douanières ont intensifié leurs efforts pour sécuriser la chaîne logistique internationale et lutter contre le trafic illicite de produits prohibés importés en contrebande, conformément aux nouvelles orientations en la matière.

Macky Sall tient son dernier Conseil des ministres avec son gouvernement avant la passation de pouvoirs

Macky Sall, qui a dirigé le Sénégal depuis 2012, s’apprête à céder le flambeau au nouveau Président élu, Diomaye Faye, dont la victoire a été chaleureusement saluée par le gouvernement sortant. Les clichés immortalisant ce dernier Conseil des ministres témoignent à la fois du sentiment de devoir accompli et de la nostalgie qui accompagne la fin d’un chapitre aussi significatif.

Au-delà des frontières nationales, Macky Sall a également marqué son empreinte sur la scène internationale, se voyant confier le rôle d’envoyé spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la Planète (4P) par le président français Emmanuel Macron. Cette nouvelle responsabilité, annoncée récemment, souligne la reconnaissance de son leadership et de son engagement en faveur des causes environnementales et du développement durable.

Alors que Macky Sall se prépare à quitter ses fonctions présidentielles le 2 avril, une nouvelle ère s’ouvre pour le Sénégal avec l’arrivée du Président élu. Les défis et les opportunités qui attendent le pays sont nombreux, mais avec la tradition de stabilité politique et de progrès socio-économique qu’il a instaurée, le Sénégal est bien positionné pour poursuivre sa marche vers un avenir meilleur.

En cette période de transition, les citoyens sénégalais et la communauté internationale observent avec intérêt et espoir le passage de relais entre Macky Sall et son successeur, dans l’attente d’une continuité harmonieuse et d’un leadership visionnaire pour guider le pays vers de nouveaux horizons de prospérité et de développement.

Un taux de participation d’environ 62% enregistré lors de l’élection présidentielle au Sénégal

L’élection présidentielle qui s’est déroulée dimanche au Sénégal a enregistré un taux de participation d’environ 62%, selon les déclarations du ministre de l’Intérieur. Ce chiffre, bien que légèrement inférieur à celui de l’élection présidentielle de 2019 qui était de 65%, reste nettement supérieur aux taux de participation observés lors des élections locales et législatives précédentes, qui étaient en deçà de 50%.

Le ministre de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé, s’est exprimé sur ce résultat lors d’un entretien diffusé sur TV5, exprimant sa fierté à l’égard du peuple sénégalais qui s’est exprimé librement dans ce processus électoral. Il a également souligné un sentiment de bonheur et de soulagement ressenti par le peuple sénégalais, mettant en avant l’importance de l’expression démocratique dans le pays.

M. Cissé a précisé que la Commission nationale devrait publier les résultats de l’élection d’ici vendredi, avant que le Conseil constitutionnel ne les confirme officiellement.

Concernant les résultats eux-mêmes, le ministre de l’Intérieur a affirmé qu’il n’y avait aucune contestation quant à l’élection de Bassirou Diomaye Faye, candidat de la coalition « Diomaye Président ». En effet, celui-ci aurait obtenu la majorité absolue des voix, garantissant ainsi sa victoire sans contestation.

Cette élection présidentielle revêt une importance particulière pour le Sénégal, non seulement en tant que démonstration de sa démocratie active, mais aussi en tant que reflet de la volonté populaire exprimée à travers les urnes. Les résultats officiels à venir confirmeront le choix des citoyens sénégalais et détermineront le nouveau dirigeant du pays pour les prochaines années.

Le gouverneur de la BCEAO salue « la bonne tenue » du scrutin présidentiel au Sénégal

Dans un contexte politique marqué par le récent scrutin présidentiel au Sénégal, le gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Jean Claude Kassi Brou, a exprimé sa satisfaction quant au déroulement de l’élection. Lors d’une déclaration aux médias à l’issue de la première session ordinaire 2024 du Conseil d’administration de la BCEAO, M. Brou a salué la conduite exemplaire du processus électoral qui s’est tenu le 24 mars 2024.

Dans un geste de reconnaissance, le gouverneur a exprimé sa gratitude envers le président sortant, Macky Sall, dont le mandat prend fin le 2 avril 2024, pour son soutien personnel ainsi que celui de l’État du Sénégal envers la BCEAO. M. Brou a souligné les efforts déployés par le président sortant pour consolider les acquis du Sénégal en matière de développement économique et social, ainsi que pour maintenir la stabilité politique dans le pays.

Évoquant le rôle du Sénégal dans le processus d’intégration monétaire de la zone ouest-africaine, le gouverneur a souligné l’engagement constant du pays et de son peuple en faveur de la consolidation de l’intégration africaine, sous le leadership fort et éclairé de ses différents chefs d’État.

Cette déclaration du gouverneur de la BCEAO témoigne de l’importance accordée à la stabilité politique et à la coopération régionale dans le contexte de la gestion économique de la région ouest-africaine.

Diomaye Faye reçoit les félicitations des fils de l’ancien président Abdou Diouf

Dans un geste empreint de respect et de reconnaissance, l’ancien président sénégalais, Abdou Diouf, a adressé ses félicitations à Bassirou Diomaye Faye pour son élection à la présidence du Sénégal. Cette marque de soutien a été accompagnée de conseils précieux pour la future gouvernance de Faye, témoignant ainsi de la solidarité et de l’esprit démocratique qui animent la scène politique sénégalaise.

Lors d’une rencontre significative, deux fils de l’ancien président, Serigne Makhtar Diouf et Habib Diouf, ont remis un message de félicitations et de vœux de succès à Bassirou Diomaye Faye et à Ousmane Sonko, dans un hôtel local. Cette délégation symbolique a permis à Abdou Diouf de transmettre personnellement ses félicitations à Faye via un appel téléphonique, marquant ainsi un moment de convergence politique et de respect mutuel entre les différentes générations de dirigeants sénégalais.

Au cours de cet échange, Abdou Diouf a loué la maturité démocratique du peuple sénégalais et a prodigué des conseils avisés à Faye pour sa future présidence. Ses paroles empreintes d’expérience et de sagesse ont été accueillies avec gratitude par Faye, qui s’est engagé à les prendre en considération dans sa gouvernance. Les prières formulées par Abdou Diouf pour le succès de la présidence de Faye ont également été chaleureusement reçues, symbolisant l’importance de l’unité nationale et de la prospérité pour l’avenir du Sénégal.

En réponse, Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa profonde gratitude envers Abdou Diouf, réaffirmant son engagement envers l’unité et le développement de la nation sénégalaise. Il a souligné sa volonté d’être le président de tous les citoyens, réitérant ainsi son engagement envers la réconciliation nationale et le progrès du pays, tel que souligné dans sa première déclaration après l’annonce des résultats électoraux du 24 mars.

Cette rencontre historique entre les anciens et les nouveaux dirigeants du Sénégal témoigne de l’importance de la continuité démocratique et de la collaboration intergénérationnelle pour bâtir un avenir meilleur pour le pays. Dans cet esprit de solidarité et de respect mutuel, Bassirou Diomaye Faye s’apprête à entreprendre son mandat présidentiel avec détermination et vision, porté par les conseils avisés et les prières de ses prédécesseurs.

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