Dans une récente intervention sur France 24, Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce de la Consommation et des PME et porte-parole du gouvernement sénégalais, a abordé divers sujets cruciaux concernant la situation politique actuelle du pays. Ses remarques offrent un éclairage essentiel sur les efforts déployés par le gouvernement pour promouvoir la stabilité et la démocratie au Sénégal.
Fofana a tout d’abord exprimé les condoléances du gouvernement aux familles des manifestants décédés lors des récentes manifestations, tout en soulignant que les forces de sécurité ont pour mission de préserver l’ordre public. Il a également fait référence aux appels de certaines figures politiques à des manifestations, les qualifiant de regrettables et soulignant que le procureur enquête sur les circonstances des décès.
Une des principales mesures prises par le gouvernement pour apaiser les tensions est l’appel au dialogue, une initiative soutenue par le président Macky Sall. Fofana a expliqué que le dialogue est crucial pour résoudre les différends et rétablir la confiance entre les acteurs politiques, comparant la situation politique à un ordinateur nécessitant un redémarrage pour surmonter les blocages.
Une déclaration particulièrement frappante de Fofana était que le président Sall aurait « sacrifié son image » pour résoudre la crise politique actuelle, en acceptant le report des élections pour permettre un processus électoral transparent et crédible.
Enfin, Fofana a mis en garde contre les conséquences d’une polarisation politique accrue, soulignant que cela pourrait être exploité par des groupes extérieurs cherchant à déstabiliser le Sénégal. Il a souligné l’importance de maintenir la démocratie et la liberté d’expression pour contrer ces menaces.
Au Sénégal, l’espoir d’une détente politique émerge alors que des médiateurs, dont l’éminent architecte Pierre Goudiaby Atépa, s’activent pour rapprocher les positions entre le président Macky Sall et le leader de Pastef, Ousmane Sonko. Au cœur de ces efforts de médiation se trouve un acteur inattendu : Marème Faye Sall, l’épouse du chef de l’État.
Dans ce contexte, Marème Faye Sall émerge comme une figure centrale dans la recherche d’une solution. Son implication est mise en avant par Atépa et d’autres acteurs, soulignant son rôle crucial dans le processus de rapprochement des positions.
Cette évolution pourrait conduire à la libération prochaine de détenus politiques, dont des figures emblématiques comme Ousmane Sonko et Diomaye Faye, selon Alioune Tine d’AfricaJom Center, un autre médiateur impliqué dans les pourparlers. Des discussions sur un projet de loi d’amnistie, notamment pour des événements survenus en mars 2021 et juin 2023, sont également en cours.
Cette déclaration intervient dans un contexte politique marqué par des tensions croissantes entre le gouvernement et l’opposition, en particulier après l’arrestation de plusieurs figures politiques, dont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.
Selon les informations rapportées par Seneweb, le Président Macky Sall serait également en train de préparer une loi d’amnistie générale dans le but de favoriser l’apaisement du climat politique. Cette loi pourrait conduire à la libération des « détenus politiques », y compris Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.
En exil volontaire depuis deux ans, installé entre les Émirats arabes unis et les États-Unis, l’ancien Premier ministre libanais Saad Hariri, est rentré au Liban, le dimanche 11 février au soir pour participer aux commémorations marquant le 19e anniversaire de l’assassinat de son père, Rafic Hariri.
Avec notre correspondant à Beyrouth,Paul Khalifeh
Après s’être mis en retrait de la vie politique libanaise en janvier 2022, Saad Hariri n’est venu au Liban qu’une seule fois l’année dernière pour commémorer l’anniversaire de l’assassinat de son père. Il avait cependant annulé un discours et s’était contenté de se recueillir devant la tombe de Rafic Hariri dans le centre-ville de Beyrouth, avant de plier bagage aussi vite qu’il était venu.
Cette année, les choses semblent différentes. Ses partisans s’activent depuis des semaines pour mobiliser une foule importante mercredi 14 février, le jour de la commémoration. Elle entend exprimer un message fort pour que Saad Hariri reste le chef sunnite le plus représentatif du pays, malgré son exil volontaire, après avoir perdu le soutien de l’Arabie saoudite, parrain traditionnel de cette communauté.
Aucune déclaration publique depuis deux ans
L’ex-Premier ministre, qui n’a plus fait de déclaration publique depuis près de deux ans, passera au moins une semaine à Beyrouth. Son séjour sera marqué par une série de rencontres avec des responsables politiques, des personnalités religieuses et des représentants de différents partis.
Les partisans de Saad Hariri souhaitent son retour sur la scène interne libanaise pour mettre un terme à ce qu’ils appellent la marginalisation de la communauté sunnite et le morcellement de ses élites dirigeantes.
Le rideau s’est baissé sur la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations dimanche 11 février avec la victoire magnifique de la Côte d’Ivoire sur le Nigeria (2-1). Une apothéose qui est venue boucler 30 jours de football, de fête, de suspense, et d’émotions. Bilan d’une compétition qui restera dans l’histoire, où la Côte Ivoire s’est taillée la part de l’Éléphant.
■ Le joueur : Haller éclipse Osimhen
Pendant longtemps, Victor Osimhen a paru être le facteur X du Nigeria, son guide vers le trophée, jusqu’à ce que Sébastien Haller en décide autrement en finale et remporte le duel entre les deux attaquants. Le joueur ivoirien, qui a manqué les trois premiers matches de la Côte d’Ivoire à cause d’urne blessure, a changé le destin des Éléphants dès qu’il a pu mettre un pied devant l’autre. Passeur, presque décisif, sur le penalty de Nicolas Pépé qui allait changer le cours du huitième de finale contre le Sénégal, Haller a été décisif en demi-finale en inscrivant le seul but de la rencontre face à la RDC. Il conclut sa CAN de la plus belle des manières en marquant le but qui offre la Coupe à la Côte d’Ivoire. Alors que quelques instants avant, il pensait sortir à cause de sa cheville endolorie. D’autres joueurs ont également marqué cette CAN de leur empreinte : le défenseur nigérian Enert Troot Ekong, meilleur jour de la compétition, l’Équato-Guinéen Emilio Nsue, meilleur buteur (5 buts), Le Sud-Africain Teboho Mokoena, le Congolais Chancel Mbemba ou encore l’Angolais Gelson Dala.
■ L’entraîneur : Fae qui d’autre ?
José Peseiro a failli réussir son coup et tenir sa promesse de remporter la CAN 2024, Hugo Broos aurait fait aussi un beau lauréat, mais Emerse Fae n’a aucun rival au moment de « voter » pour l’entraîneur de la CAN. La CAF ne s’y est pas trompée en le désignant meilleur entraîneur du tournoi. Fae restera certainement à jamais comme le sélectionneur qui a gagné la Coupe d’Afrique en quatre matches. L’ex-adjoint a réussi un exploit incroyable en reconstruisant une équipe à l’agonie pour la mener au sacre. Il a étalé ses qualités de meneurs d’hommes en construisant un groupe commando pour aller chercher la Coupe et la garder à la maison. Énorme !
■ L’équipe : l’Afrique du Sud, la bonne recette locale
Personne ne les attendait à ce niveau. Eux qui étaient restés 24 ans sans poser le pied sur un podium de CAN. Les Sud-Africains peuvent se targuer d’être L’équipe de cette 34e édition tellement leur parcours force le respect. Dans une sélection où 20 des appelés évoluent au pays, dont 10 au sein de Mamelodi Sundowns, Hugo Broos, champion d’Afrique avec le Cameroun en 2017, a encore prouvé ses talents de technicien chevronné. La troisième place des Bafana Bafana porte grandement la marque de l’entraîneur belge de 71 ans. Belle mention aussi au Cap-Vert, à l’Angola ou la Mauritanie, véritables coups de cœur dans cette CAN.
■ Le stade : Ébimpé, des torrents de larmes à l’explosion de joie
Le stade de la paix de Bouaké avec ses rencontres de folie, Cameroun-Gambie (3-2), Côte d’Ivoire-Mali (2-1 a.p) et, Nigeria-Afrique du Sud (1-1, tab : 4-3), aurait pu décrocher la palme. Mais c’est bien le stade Ébimpé qui s’impose, étant le symbole du parcours fou de la Côte d’Ivoire. Sur la pelouse du stade Alassane-Ouatara, les Éléphants avaient perdu contre le Nigeria (0-1) et s’étaient surtout fait humilier par la Guinée équatoriale (0-4). Les joueurs ont été conspués, insultés, et certains comme Diakité ou Adingra n’ont pu retenir leurs larmes après la débâcle face aux Équato-Guinéens. Et pourtant, c’est à Ébimpé que la renaissance et la réconciliation va se faire entre les Éléphants et le public. En demi-finale d’abord face à la RDC et puis en finale dans une ambiance indescriptible. Passer de l’enfer au paradis, Ébimpé sera à jamais le stade de la troisième étoile ivoirienne.
■ Le jeune : Simon Adingra, tout d’un grand
Sauveur de la Côte d’Ivoire en quart de finale face au Mali, alors qu’il aurait pu rater la CAN pour blessure, le jeune attaquant Simon Adingra a été un des hommes de la finale avec deux passes décisives sur les buts de Franck Kessié et de Sébastien Haller. Absent lors des deux premières rencontres de la Côte d’Ivoire, jeté dans le naufrage face à la Guinée équatoriale à la 87e minute, Adingra a été l’un des symboles de la renaissance ivoirienne et de la jeunesse triomphante des Éléphants avec son ami Oumar Diakité.
■ Le gardien : Rowen Williams, M. Penalty
La CAF l’a logiquement désigné gardien du tournoi et c’est mérité pour Rowen Williams. Le gardien sud-africain a été un pilier de la sélection des Bafana Bafana. Son exceptionnelle performance avec quatre arrêts sur cinq tirs au but en quart de finale face au Cap-Vert restera l’une des images de la CAN. C’est grâce à lui aussi que l’Afrique du Sud a décroché sa troisième place avec ses arrêts décisifs devant les Congolais Chancel Mbemba et Elia Meschak pendant les tirs au but du match ce classement. Le gardien de Mamelodi Sundowns s’est désormais fait un nom à la CAN, comme son collègue du championnat sud-africain, le Nigérian Stanley Mwabali qui évolue au Chippa United.
■ Le match : un derby inoubliable
On aurait pu désigner presque tous les matches de la Côte d’Ivoire, tellement, ils ont été accompagnés de leur lot de suspense et d’émotions, mais le quart de finale face au Mali restera sans doute la rencontre celui qui a le plus joué au yoyo dans le cœur des supporters. Rappel des faits : le Mali ouvre le score à la 72e minute par Nene Dorgeles après avoir raté un penalty en première période. La Côte d’Ivoire est à dix à ce moment du match depuis l’expulsion d’Odilon Kossounou et on ne donne pas cher de sa peau. Mais l’incroyable va se produire avec l’égalisation de Simon Adingra à la 90e minute. La suite est inqualifiable avec ce but d’Oumar Diakité à la dernière minute de la prolongation. À dix toujours ! Après cette rencontre, « impossible » n’était plus ivoirien…
■ L’image : les Congolais pour leur pays
Il y a en eu plusieurs dans cette CAN, mais la plus forte restera certainement le geste des footballeurs congolais en demi-finale contre la Côte d’Ivoire pour dénoncer les exactions dans leur pays. Main droite sur la bouche, deux doigts de la main gauche, symbolisant une gâchette sur la tempe, les Léopards ont fait passer un message en direct dans cette CAN.
On retiendra également, l’image d’Éric Chelle sonné, à la limite du malaise après le but à la 120e minute de la Côte d’Ivoire qui éliminait le Mali. Sans oublier les pleurs de Kaba Diawara, submergé par l’émotion d’avoir qualifié sa Guinée face à la Guinée équatoriale.
■ Le fiasco : le Maroc, la douche froide
C’était le grand favori du tournoi. Mais le Maroc, demi-finaliste lors de la Coupe du monde 2022, s’est piteusement fait sortir de la CAN en huitièmes de finale par l’Afrique du Sud (2-0). Les hommes de Walid Regragui ont eu tout faux dans cette compétition, surtout dans leur volonté de s’isoler du reste du monde. Hôtel privatisé, route fermée, barbelés sur la plage… pour se couper de tout. Le Maroc a peut-être oublié que l’essentiel se jouait sur la pelouse d’abord. Une victoire facile devant la Tanzanie, une première alerte face à la RD Congo (1-1) et une petite formalité (1-0) face à la Zambie, pour qualifier la Côte d’Ivoire, ont certainement caché aux Lions de l’Atlas la réalité sur le contient après être monté si haut au niveau mondial.
La brigade territoriale de Birkelane a déféré, ce lundi matin, M. Diouf pour viol sur sa nièce de 10 ans. Le batteur de tam-tam incriminé a été arrêté par les gendarmes en pleine cérémonie de mariage où il faisait office de tambour-major. Seneweb vous livre les détails de l’enquête.
Une affaire d’inceste secoue la commune de Mabo, située dans la région de Kaffrine. Un batteur de tam-tam, connu sous le sobriquet de « Kap-Kap », est soupçonné d’avoir abusé sexuellement sa nièce. Après le divorce de sa mère, la victime A. D. S. a été confiée à sa grand-mère domiciliée à Mabo, une commune du département de Birkelane. La mère de cette fillette de 10 ans s’est remariée plus tard à Diakhao.
Un jour, la dame F. D. a quitté son domicile conjugal dans le Sine pour revenir dans sa maison familiale à Mabo où se tenait une cérémonie de prière dédiée à son défunt père. Sur place, elle a constaté un comportement suspect de sa fille. En effet, cette élève en classe de CM1 marchait difficilement. Pressée de questions, A. D. S. a fini par confier à sa mère biologique qu’elle a été abusée sexuellement par son oncle maternel M. Diouf alias « Kap-Kap ».
Il ressort du dossier que la grand-mère de la victime a tenté d’étouffer l’affaire. Elle a tenté de dissuader la mère d’A. D. S. de ne pas porter l’affaire devant la justice. Mais F. D. a déposé une plainte sur la table du commandant Abdoulaye Samba Bâ, contre son frère incriminé grâce à l’appui de la personne morale de l’AEMO dans cette localité.
Séance tenante, le chef de service de la brigade territoriale de Birkelane a réquisitionné les services d’un gynécologue. Après examen, le rapport médical a fait cas d’une défloraison et de la perte de l’hymen. La fille a déclaré sur procès-verbal qu’elle a été violée dans la chambre par son oncle maternel. Les investigations menées par les gendarmes ont permis de localiser le mis en cause dans le village de Keur Djiby. Le présumé violeur assurait l’ambiance avec son tam-tam lors d’un mariage. Il a été cueilli en pleine cérémonie par les éléments de la brigade de Birkélane.
Interrogé sur procès-verbal, M. Diouf a avoué partiellement les faits. Il a déclaré avoir frotté son sexe contre les parties intimes de la fille en question, jusqu’à satisfaire sa libido. Au terme de l’enquête, il a été déféré ce lundi au parquet de Kaolack pour viol.
Maitre Ousmane Diagne, maire de la commune de Thiès-Est et auxiliaire de justice, a déposé ce lundi 12 février 2024 une plainte contre Mouhamadou Lamine Massaly, acteur politique résidant au quartier 10e (ex-Riaom), pour des accusations graves incluant « tentative de meurtre sur de jeunes manifestants, détention illégale d’arme à feu, mise en danger de la vie d’autrui, violence et voie de fait, et trouble à l’ordre public ».
Selon le plaignant, membre de la coalition Diomaye Président et partie prenante du mouvement Aar Sunu Élection, les événements se seraient déroulés dans l’après-midi du vendredi 9 février 2024, lorsqu’un groupe de jeunes manifestants se trouvait dans le quartier 10e. M. Massaly, président de l’Union pour la nouvelle République (UNR) et président du Conseil d’administration de l’Office national de la formation professionnelle (ONFP), aurait exhibé un pistolet et tenté de tirer sur eux, comme le montre une vidéo jointe à la plainte.
Cette vidéo virale a suscité l’indignation, notamment en raison de l’interdiction générale du port d’armes durant la campagne électorale. Pour le maire Diagne, il ne s’agit pas d’un incident isolé, puisqu’en mars 2021, dans des circonstances similaires, M. Massaly aurait été impliqué dans l’arrestation, l’embarquement et la torture de jeunes garçons, alors qu’il n’a aucune autorité en matière de maintien de l’ordre public.
Maitre Diagne souligne également qu’un arrêté ministériel en date du 30 janvier 2024 interdit le port d’armes à feu pendant la période électorale, ce qui rend la détention d’arme de M. Massaly illégale et passible de sanctions.
Le maire de Thiès-Est exprime son profond désarroi face à la situation, rappelant que plus de 60 jeunes Sénégalais ont perdu la vie depuis mars 2021 dans des circonstances similaires, sans que les responsables de ces crimes ne soient tenus pour responsables.
Il estime qu’en tant qu’élu et représentant légitime des populations, il est de son devoir de protéger les citoyens contre de tels actes dangereux, raison pour laquelle il a décidé de déposer cette plainte contre M. Massaly, afin qu’il soit arrêté et traduit en justice pour répondre de ses actes.
Cette plainte marque une nouvelle étape dans la lutte contre l’impunité et la violence politique au Sénégal, illustrant la détermination des autorités locales à faire respecter l’ordre et la sécurité de tous les citoyens.
Le climat social dans la fonction publique sénégalaise s’est tendu ces derniers jours, alors que le Collectif interministériel des agents de l’Administration exprime son mécontentement face à ce qu’il perçoit comme un manque de considération de la part du gouvernement.
Lors de leur rencontre avec le Premier ministre le mardi 6 février 2024, les membres du collectif ont exprimé leur déception quant à l’absence de prise en compte de leurs préoccupations. Dans un communiqué, ils dénoncent notamment les propos du ministre des Finances, Mamadou Moustapha Ba, qui aurait minimisé leurs revendications lors d’une récente intervention télévisée.
Les agents de l’Administration soulignent que l’indemnité de logement, dont bénéficient la majorité des fonctionnaires, ne doit pas être assimilée à l’indemnité spéciale complémentaire, comme l’a laissé entendre le ministre des Finances. Ils rappellent que près de 157 000 agents disposent déjà d’une indemnité de logement, en plus d’autres compensations, et estiment qu’ils méritent une juste reconnaissance de la part du gouvernement.
Face à cette situation, le collectif exige que le ministre des Finances réalise une évaluation de toutes les augmentations salariales opérées par l’État dans un délai de quinze jours. Ils réclament également des ajustements salariaux conformes à leurs attentes, en fonction des différentes hiérarchies et des augmentations prévues.
Les agents de l’Administration rappellent que leur revendication n’est pas une augmentation de salaire, mais une réparation de l’iniquité salariale et de l’injustice pour les 18 000 travailleurs qui restent. Ils soulignent avoir privilégié le dialogue et les rencontres avec les autorités, mais devant l’absence de réponses satisfaisantes, ils menacent désormais de recourir à la grève si leurs revendications ne sont pas prises en compte.
Cette escalade dans les tensions sociales souligne les défis auxquels est confronté le gouvernement sénégalais pour répondre aux attentes légitimes de ses fonctionnaires et maintenir la stabilité sociale dans le pays.
Amadou Ba, proche de Ousmane Sonko et mandataire du candidat Bassirou Diomaye Faye, s’est exprimé fermement sur la question de l’amnistie annoncée par le journal Le Quotidien ce lundi. Son opposition est clairement affichée.
Sur son compte X, Amadou Ba a réagi avec émotion en soulignant le lourd bilan humain des récentes manifestations, déplorant la perte de plus de 60 vies, dont trois nouveaux décès suite au report de l’élection présidentielle. Il estime que l’amnistie ne ramènera pas ces vies perdues.
Il insiste sur le fait que les responsables des violences devront répondre de leurs actes et que toute tentative d’amnistie sera contestée et annulée par une nouvelle Assemblée nationale. Pour lui, une loi d’amnistie ne peut être justifiée lorsqu’il s’agit de victimes, et non de coupables.
Selon les informations rapportées par Le Quotidien, le Président de la République aurait demandé au gouvernement de préparer un projet de loi d’amnistie pour les événements ayant conduit aux émeutes de mars 2021 et de juin 2023. Cette mesure serait également envisagée pour permettre la libération des personnes détenues dans les prisons du pays.
Cependant, cette annonce suscite des réactions vives de la part de certains acteurs politiques et de la société civile, comme en témoigne la position catégorique exprimée par Amadou Ba. Cette divergence d’opinions souligne les profondes divisions au sein de la société sénégalaise et la nécessité d’un dialogue inclusif pour trouver des solutions justes et durables aux crises politiques et sociales que traverse le pays.
Ce matin, à Kaolack, des centaines d’élèves des lycées et collèges ont envahi les rues pour protester contre l’arrestation de leurs camarades ainsi que d’un professeur d’anglais lors des récentes manifestations. Le lycée technique El Hadj Abdoulaye Niass a été le point de départ de cette mobilisation, où les élèves ont également incité leurs pairs des autres écoles publiques de la commune à se joindre à eux.
Cependant, l’intervention rapide et massive des forces de police a conduit à de nombreuses arrestations parmi les manifestants. Les autorités locales ont rappelé que des affrontements avaient déjà eu lieu à Kaolack lors de la journée du vendredi précédent.
Cette nouvelle manifestation témoigne de la persistance des tensions et des frustrations au sein de la jeunesse, face à ce qu’ils perçoivent comme une répression injuste de la part des autorités. Les élèves expriment leur solidarité envers leurs camarades arrêtés et exigent leur libération immédiate.
Ces événements soulignent également la nécessité d’un dialogue ouvert et inclusif entre toutes les parties prenantes afin de trouver des solutions durables aux problèmes sous-jacents et de restaurer la confiance dans le système éducatif et les institutions gouvernementales.
La situation à Kaolack reste tendue, et il est impératif que toutes les parties fassent preuve de retenue et recherchent des moyens pacifiques de résoudre les différends pour éviter toute escalade de la violence et protéger la sécurité et le bien-être des citoyens, en particulier des jeunes.
Le Réseau National des Entrepreneurs du Sénégal (RNES) a pris position sur la situation politique nationale, suite à la décision du président de la République de reporter l’élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février 2024, ainsi que le vote d’une loi dérogeant à l’article 31 de la Constitution pour entériner ce report.
Dans un communiqué, le RNES a exprimé sa profonde préoccupation face à la crise actuelle, soulignant les récents affrontements violents du 9 février qui ont entraîné des pertes matérielles importantes, de nombreux blessés et même des décès.
Le réseau condamne fermement ces actes de violence et en appelle à la responsabilité de tous les acteurs pour rétablir la stabilité du pays, indispensable au bon fonctionnement de l’économie et à la préservation du tissu social.
Les membres du RNES mettent en lumière les conséquences néfastes de cette crise sur l’économie sénégalaise, telles que la destruction de biens, l’arrêt des activités économiques, la chute des investissements et la perte d’emplois.
Pour éviter ces perspectives sombres, le RNES exhorte tous les acteurs, en particulier le président de la République, à œuvrer pour un retour à la normale, garant de la paix civile et du bon fonctionnement des institutions.
Dans ce contexte, le RNES demande à la Cour Suprême et au Conseil Constitutionnel, saisis des recours déposés par l’opposition, de « dire le droit » afin de contribuer à la résolution rapide de la crise politique et à la restauration de la stabilité dans le pays.
Cette déclaration du RNES reflète les préoccupations de la société civile face à la crise politique en cours au Sénégal, mettant en avant l’importance de la paix civile et du respect des principes démocratiques pour assurer le développement économique et social du pays.
Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Doudou Ka, a pris position sur la crise politique qui agite le pays depuis le report de l’élection présidentielle. Dans une déclaration à la radio RFM, il a révélé que le président de la République, Macky Sall, pourrait quitter le pouvoir à partir du 2 avril prochain.
« Le président est prêt à quitter le pouvoir. Ma position, je l‘ai affirmée et réitérée. Ce n’est pas forcément le président de la République qui va assurer l’intérim à partir du 2 avril. Ce n’est peut-être pas la position d’autres gens qui sont avec moi dans la majorité », a-t-il déclaré.
Interrogé sur la personne qui assurera cet intérim, Doudou Ka renvoie aux dispositions de la charte fondamentale, évoquant notamment le président de l’Assemblée nationale comme une possibilité.
Le ministre a également abordé la question de la résolution de la crise politique, soulignant qu’il faut envisager une solution pour organiser les élections le plus rapidement possible, étant donné que le report est déjà décidé. Il a évoqué la possibilité de rapprocher la date du scrutin, initialement fixée au 15 décembre par l’Assemblée nationale.
Doudou Ka a souligné l’appel au dialogue lancé par le président Macky Sall, soulignant que ce dernier est une référence en termes de respect des principes démocratiques, tant au niveau national qu’international. Il a appelé tous les acteurs à la sérénité pour la sauvegarde de la démocratie et de la République, soulignant l’importance d’organiser des élections inclusives et transparentes.
Cette déclaration intervient dans un contexte tendu marqué par des manifestations et des affrontements, alors que le pays cherche des solutions pour sortir de la crise politique actuelle.
Des signes de détente émergent au Sénégal alors que des pourparlers sont en cours entre le Président Macky Sall et le leader de Pastef, Ousmane Sonko, dans l’optique de trouver une issue à la crise politique qui secoue le pays. Pierre Goudiaby Atépa, architecte et médiateur, a signalé des discussions en cours entre les deux parties, soulignant une atmosphère d’ouverture et d’humilité.
Les efforts de médiation semblent progresser, avec des concessions envisagées pour apaiser les tensions politiques. Pierre Goudiaby Atépa, acteur central de ces pourparlers, affirme que Macky Sall et Ousmane Sonko sont prêts à faire des compromis pour le bien-être du pays.
« Le président de la République que j’ai rencontré veut la paix, j’en ai la conviction. Hier, c’était hier, aujourd’hui, c’est aujourd’hui. Le temps de la paix entre Sénégalais est arrivé. Entre la langue et les dents, il y a parfois des accrochages », a déclaré M. Goudiaby sur rfm.
Dans ce cadre, le chef de l’État aurait chargé le gouvernement de préparer un projet de loi d’amnistie pour les événements liés aux émeutes de mars 2021 et juin 2023. Ce projet de loi devrait être présenté au Conseil des ministres ce mercredi.
Malgré l’appel au dialogue lancé par le Président Macky Sall, la classe politique qualifiée de radicale n’a pas encore répondu positivement à cette initiative.
La situation demeure tendue, marquée par des affrontements et des tensions, soulignant l’urgence de trouver des solutions pacifiques pour apaiser les tensions et promouvoir un dialogue constructif entre les parties concernées.
Dans les jours à venir, on peut donc s’attendre à des développements significatifs, notamment la possible libération d’Ousmane Sonko et de ses associés, ainsi que des avancées dans les négociations visant à rétablir la stabilité politique et sociale au Sénégal.
Suite au report controversé de l’élection présidentielle au Sénégal, le Parti Socialiste (PS) a tenu une session exceptionnelle de son Secrétariat Exécutif National (SEN) le mardi 6 février 2024. Cette réunion a été l’occasion pour le parti de prendre acte de la décision prise par le président Sall, soutenue par l’Assemblée nationale, et d’exprimer son ouverture au dialogue inclusif initié par le chef de l’État.
Le report de l’élection a été accompagné de manifestations violentes à travers le pays, ayant entraîné la perte de trois vies humaines et de nombreux blessés. Face à cette situation délicate, le PS a appelé à la retenue et à la sérénité de tous les acteurs politiques, soulignant l’importance de préserver la paix civile pour le bien-être du pays.
Dans un communiqué officiel, le SEN du PS a déclaré : « Nous prenons acte du report de l’élection présidentielle et exprimons notre ouverture au dialogue inclusif lancé par le chef de l’État. Nous sommes prêts à aborder toutes les préoccupations politiques et à remédier aux dysfonctionnements constatés pour garantir une résolution efficace des problèmes auxquels notre nation est confrontée ».
Le Parti Socialiste a également réaffirmé son engagement au sein de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar, exhortant ses militants et ses responsables à maintenir une dynamique constructive pour assurer la stabilité politique et institutionnelle du pays.
Cette déclaration du PS marque un pas vers la résolution des tensions politiques actuelles et souligne l’importance du dialogue et de la collaboration entre toutes les parties prenantes pour surmonter les défis auxquels le Sénégal est confronté.
Lors d’une conférence de presse de la coalition « Diomaye Président », Habib Sy a tenu des propos jugés peu courtois à l’égard d’Amadou Bâ, le qualifiant de « poulet de chair politique » et remettant en question sa légitimité en tant qu’homme politique.
Selon Habib Sy, Amadou Bâ ne serait pas à sa place sur le champ politique, étant plus habitué aux « salons feutrés » et aux « lambris dorés » qu’à la réalité du terrain. Il a également déclaré que l’ancien ministre ne connaissait pas le Sénégal et ses réalités, allant jusqu’à douter de sa familiarité avec des plats locaux comme le thiéré. Habib Sy a en outre dépeint Amadou Bâ comme un « petit bourgeois » déconnecté des conditions de vie des citoyens ordinaires.
Le décès tragique de Landing Camara, survenu lors des récentes manifestations à Ziguinchor, a plongé sa famille dans un profond désarroi. À seulement 19 ans, Landing a été victime d’une balle perdue, ajoutant une touche d’amertume à un événement déjà douloureux.
Pour la famille de Landing, cette perte est plus qu’une simple tragédie. Landing jouait un rôle crucial dans la vie de sa mère muette en tant qu’interprète, ajoutant une dimension supplémentaire à la détresse ressentie par ses proches.
Face à cette situation, la famille de Landing n’appelle pas seulement à la compassion, mais réclame également justice. Le porte-parole de la famille, Daouda Diédhiou, a exprimé leur détermination à voir les responsables de cet acte criminel traduits en justice.
Dans une déclaration émouvante relayée par les médias locaux, la famille de Landing demande une enquête rapide et transparente pour faire toute la lumière sur les circonstances de sa mort. Ils appellent également à ce que les coupables soient tenus responsables de leurs actes, soulignant l’importance de lutter contre l’impunité.
« Nous ne resterons pas silencieux face à cette injustice », a déclaré le porte-parole de la famille. « Nous demandons que les autorités prennent des mesures immédiates pour que la vérité soit révélée et que ceux qui ont pris la vie de Landing soient traduits en justice. »
La famille de Landing Camara a également annoncé son intention de rencontrer des représentants légaux dès aujourd’hui pour comprendre les prochaines étapes du processus judiciaire et pour s’assurer que la quête de justice pour Landing avance de manière efficace.
Cette tragédie rappelle la fragilité de la vie et souligne l’importance cruciale de garantir que chaque individu, peu importe son âge ou son statut, soit protégé et que justice soit rendue en cas de violence injustifiée.
La tension monte dans la banlieue de Dakar alors que les litiges fonciers se multiplient, plaçant les habitants dans une situation de précarité et d’incertitude croissante. Après les problèmes rencontrés à Ngadiaga (Malika), de nouveaux litiges fonciers ont éclaté à Guédiawaye, mettant en lumière les difficultés auxquelles sont confrontées les populations locales.
Plus de 1500 membres du collectif du site du lotissement Baydi Sèye se sont réunis ce week-end à Guédiawaye pour exiger la publication de la liste des bénéficiaires des parcelles de la bande des filaos. Cette demande vise à apporter la transparence nécessaire et à éclairer la population sur les bénéficiaires de ces terrains contestés.
Il est désormais évident que la question du déclassement de la bande à filaos est devenue un sujet brûlant entre les mains des autorités. Les victimes ont souligné ce constat lors d’une conférence de presse, mettant en cause des fonctionnaires et des personnalités qui, dans l’ombre, se seraient appropriés illégalement près de 8 hectares de terre appartenant à autrui.
Face à cette situation alarmante, les victimes réclament une enquête parlementaire pour déterminer les bénéficiaires légitimes et les usurpateurs. Elles ont interpellé le Président de la République dans ce sens, espérant une action décisive pour résoudre ce conflit foncier qui perdure.
En outre, les victimes comptent sur le nouveau Directeur des Domaines, Mamadou Guèye, pour obtenir restitution de leurs terres. Cependant, leurs espoirs sont vite douchés, car elles accusent les parcelles d’être attribuées selon des critères politiques et partisans, loin de toute équité et justice.
Cette affaire révèle les profondes failles dans la gestion foncière au Sénégal et met en lumière l’urgence d’une action gouvernementale pour garantir les droits des citoyens et prévenir de nouveaux litiges fonciers dans le pays.
Une annonce importante émanant du Chef de l’État sénégalais, Macky Sall, suscite l’attention. Selon les informations relayées par le journal Le Quotidien, le Président a donné instruction au gouvernement de préparer un projet de loi d’amnistie pour les événements ayant conduit aux émeutes de mars 2021 et de juin 2023. Cette initiative vise également à permettre la libération de nombreuses personnes actuellement détenues dans les prisons du pays.
Le projet de loi devrait être soumis au Conseil des ministres dès mercredi prochain, marquant ainsi le premier pas vers une politique de décrispation dans un climat politique tendu. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des efforts pour instaurer un dialogue national, comme annoncé par le président.
Selon les sources, Macky Sall avait déjà évoqué cette idée lors du Conseil des ministres du mercredi 7 février dernier. Cependant, plusieurs membres du gouvernement ont exprimé le besoin de clarifications supplémentaires, entraînant ainsi un report du projet afin de prendre le temps nécessaire pour expliquer les motivations de cette démarche à l’ensemble des acteurs concernés.
Cette initiative, si elle est mise en œuvre, pourrait marquer une étape importante vers la réconciliation nationale et la résolution des tensions politiques qui ont secoué le pays lors des événements précités. Elle soulève également des questions sur le processus d’amnistie et sur les mesures nécessaires pour garantir la justice et la stabilité sociale dans le pays.
La situation reste tendue entre Linguère et Dahra après les récentes manifestations contre le report de la présidentielle, qui ont entraîné l’arrestation d’environ quarante personnes. Ces manifestants, dont une enseignante qui allaite son bébé, devraient être présentés devant le parquet ce lundi, avec des charges qui pèsent lourdement contre eux.
Les autorités les accusent de participation à une manifestation non autorisée, ayant conduit à des affrontements avec les forces de l’ordre et causant des dommages matériels ainsi que des blessures à des particuliers. Ces accusations sont jugées « assez sérieuses » par le représentant d’Amnesty International à Dahra Djolof, Aly Ndiaye.
Les manifestants interpellés ont été placés en garde à vue, répartis entre le commissariat de Linguère et la brigade de gendarmerie de Dahra Djolof. Parmi eux se trouvent une dizaine d’enseignants, dont une professeure du lycée de Linguère, anciennement le CEM Alboury Ndiaye, qui est également une mère allaitante.
Ces arrestations ont provoqué la colère des syndicats d’enseignants locaux, membres du collectif « Aar sunu élection », qui conteste vigoureusement le report de la présidentielle. En signe de protestation, ces syndicats ont décidé de bloquer le secteur éducatif en entamant dès ce lundi un mouvement d’humeur de trois jours, comprenant une grève, un débrayage et une Assemblée générale.
Cette situation souligne les tensions persistantes autour du processus électoral au Sénégal et met en lumière les défis auxquels sont confrontés ceux qui choisissent de manifester leur désaccord de manière pacifique.
Trois jeunes ont tragiquement perdu la vie lors des manifestations contre le report de la présidentielle. Parmi eux, Alpha Yéro Tounkara, dont l’histoire révèle un parcours brillant et prometteur, brutalement interrompu dans des circonstances tragiques. Voici cinq faits marquants à connaître sur cet étudiant de l’Université Gaston Berger (UGB) :
Une tragique nouvelle : Alpha Yéro Tounkara a perdu la vie lors des manifestations à Saint-Louis. L’annonce de son décès a plongé sa famille dans un profond désarroi, provoquant des crises de panique parmi ses proches.
Un parcours exceptionnel : Brillant élève, Alpha Yéro Tounkara avait un parcours scolaire remarquable, jamais redoublé et toujours en tête de classe. Son ambition et ses capacités laissaient entrevoir un futur prometteur au service de son pays.
Une opportunité interrompue : Bénéficiaire d’une bourse allemande du projet « Sen résilience », Alpha Yéro Tounkara n’a malheureusement pas pu profiter de cette opportunité, ayant tragiquement perdu la vie le jour même où il a reçu le montant de la bourse.
Un engagement religieux : En plus de ses succès académiques, Alpha Yéro Tounkara était également un pilier de sa communauté religieuse. Muezzin de la grande mosquée de Ndindifélo, il était respecté pour sa dévotion et sa maîtrise du Coran malgré son jeune âge.
Un héritage regretté : Sa mort laisse un vide immense dans sa famille et sa communauté, d’autant plus que sa mère était déjà en veuvage après avoir perdu son deuxième mari récemment. Alpha Yéro Tounkara laisse derrière lui un héritage de succès académiques et de dévotion religieuse qui sera longtemps honoré dans sa ville natale.
Cette tragédie soulève des questions sur la sécurité des manifestants et rappelle le lourd tribut que peuvent payer ceux qui expriment leur désaccord dans le cadre de manifestations politiques.
Un accident mortel s’est produit, dimanche 11 février vers douze heures, sur la route Dahra-Touba à l’entrée de la commune de Sagatta .
Un véhicule 4×4 de marque Mitsubishi en provenance de Dahra s’est renversé en faisant des tonneaux avant de percuter un poteau électrique loin de la chaussée.
Le bilan fait état de deux morts et deux blessés graves. S. Gueye et M. Thiam ont perdu la vie sur le coup. Informés, les gendarmes et les sapeurs-pompiers de Dahra se sont transportés sur les lieux de l’accident.
Après constat, les deux corps sans vie et les deux blessés ont été acheminés au centre de santé Elisabeth Diouf de Dahra.
La non-participation du chef d’État sénégalais à un événement majeur de la confrérie Layène soulève des interrogations et des spéculations au sein de la société sénégalaise.
À chaque édition, en prélude à l’Appel de Seydina Limamou Laye, le Président Macky Sall rend visite au khalife des layènes. «Fait marquant pour cette année, le village de Yoff n’a pas vu l’ombre du président de la République», relève L’Observateur de ce lundi.
Le 144e anniversaire de l’Appel du Mahdi a été célébré ce weekend. Le journal rapporte que le gouvernement était représenté à la cérémonie officielle, ce dimanche, par le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, le nouveau secrétaire général du gouvernement, Seydou Guèye, et le ministre auprès du ministre de l’Eau et de l’Assainissement chargé de la Prévention et de la Gestion des inondations, Issakha Diop.
L’Observateur relève que le maire de Dakar, Barthélémy Dias, était également de la partie.
Les organisateurs de la rencontre annuelle, par la voix de Serigne Omar Seck, ont loué les réalisations du Chef de l’État Macky Sall, en particulier la prise en charge de la couverture santé des Daara à travers le projet Waqf CMU-Daara. Pour rappel, ledit projet, exécuté par la HAW en collaboration avec l’ANACMU et la FNEACS, a visé 100 000 Ndongo Daara, 10 000 familles de Serigne Daara et 700 Ndeyou Daara en 2023. Le DG de la Haute Autorité du Waqf, Racine Ba, recevant le trophée, a souligné la pertinence des politiques publiques à l’endroit des couches vulnérables. Elles traduisent, selon Monsieur Ba, la vision d’équité et d’inclusion du Chef de l’État pour « Un Sénégal de tous, un Sénégal pour tous ». Il a, en outre, rappelé que lors de la Journée nationale des Daara du 16 décembre 2023, le Président de la République a décidé de renforcer le capital du Waqf public monétaire à hauteur de 2 milliards par an, afin d’assurer la pérennité du programme de couverture santé dans les Daara et de permettre à cet instrument d’étendre son impact à d’autres programmes sociaux.
Les autorités locales et le Maire de Boulal ont exprimé leur satisfaction aux organisateurs de l’événement et au sous-préfet. Ils ont également exprimé leur gratitude pour les infrastructures réalisées dans les communes de Ndiossy et Boulal, sous le magistère de Macky Sall, telles que l’éclairage public et les routes.
Cette reconnaissance accordée à la Haute Autorité du Waqf souligne l’importance des efforts déployés par le gouvernement sénégalais pour améliorer les conditions de vie des communautés religieuses, en particulier celles des Daara, et témoigne de l’engagement en faveur de l’inclusion sociale et de la justice dans le pays.
Dans un contexte politique et social tendu marqué par le report de l’élection présidentielle et les manifestations qui ont conduit à des pertes en vies humaines, l’Afrikajom Center, par le biais d’un communiqué, a exprimé ses sérieuses préoccupations et formulé des recommandations pour une sortie de crise pacifique.
Depuis mars 2021, le Sénégal fait face à une crise politique et constitutionnelle sans précédent, caractérisée par des violences, une défiance envers les institutions publiques, et une radicalisation croissante des acteurs politiques. Cette crise a entraîné de nombreuses pertes humaines, des blessés, des arrestations massives, ainsi que des dégâts matériels considérables.
Dans ce contexte, l’Afrikajom Center condamne fermement les violences policières et les saccages de biens publics et privés. L’organisation exprime également ses condoléances aux familles des victimes et exige le respect des normes de l’État de droit, de la démocratie et des droits fondamentaux, y compris le droit à la manifestation pacifique et à la liberté d’expression.
Par ailleurs, l’Afrikajom Center demande la libération de tous les détenus politiques et la restitution de la licence de Walf TV, une chaîne de télévision sénégalaise.
Dans une optique de résolution de la crise, l’Afrikajom Center recommande à toutes les parties prenantes de faire preuve de responsabilité et de retenue, afin d’éviter une détérioration de la situation qui pourrait plonger le pays dans le chaos. L’organisation appelle à des mesures concertées pour apaiser les tensions et sortir le pays de l’impasse politique actuelle.
Enfin, l’Afrikajom Center encourage la création de conditions politiques propices à une résolution rapide et consensuelle de la crise, dans le but de rétablir la stabilité et l’unité nationale au Sénégal.
Le Grand Serigne de Dakar a pris la parole sur la scène politique sénégalaise, marquée par le report de l’élection présidentielle et les manifestations qui ont entraîné la perte de trois vies.
Dans le cadre de la 144e édition de l’Appel de Seydina Limamou Lahi, le Grand Serigne a adressé un message clair aux acteurs politiques, les exhortant à reconsidérer leurs positions et à œuvrer pour la préservation de la paix sociale. Il a souligné la nécessité d’éviter toute action susceptible de mettre en péril la stabilité du pays.
Dans cette optique, le Grand Serigne a mené des démarches auprès des autorités religieuses, de personnalités politiques et du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), considéré comme l’un des principaux acteurs de la situation actuelle. Il a également rencontré le Président de la République dans le but de favoriser le dialogue et la recherche de solutions consensuelles aux défis auxquels le pays est confronté.
Le Grand Serigne a tenu à rappeler que le Sénégal appartient à tous ses citoyens et ne doit pas être l’enjeu de conflits partisans. Sa démarche vise à encourager un climat de dialogue et de coopération entre toutes les parties prenantes, dans l’intérêt supérieur de la nation.
Les détails de sa rencontre avec le PDS, ainsi que ses échanges avec d’autres personnalités politiques et religieuses, témoignent de son engagement en faveur de la stabilité et de l’unité du Sénégal.
En cette période délicate, les déclarations du Grand Serigne de Dakar rappellent l’importance de la médiation et de la concertation pour surmonter les défis politiques et sociaux auxquels le pays est confronté.
Un acte de violence choquant secoue la paisible ville de Cap Skirring alors que Binta Fall, gérante d’un salon de coiffure respectée, a été retrouvée égorgée chez elle hier, samedi. Selon des sources rapportées par Seneweb, cette tragédie serait le résultat d’une affaire de jalousie impliquant son ex-petit ami.
La thèse d’un crime passionnel est fortement envisagée par les autorités locales, étant donné les circonstances entourant le décès de Binta Fall. Selon nos informations, Binta entretenait une relation amoureuse avec le suspect présumé, mais des désaccords ont commencé à surgir au sein du couple. Face à cette situation, Binta aurait décidé de rompre et de se lancer dans une nouvelle relation avec un étranger, ce qui aurait exacerbé la jalousie de son ex-petit ami.
Le drame s’est déroulé lorsque l’ex-copain de Binta aurait fait irruption chez elle, avant de commettre l’acte atroce de l’égorger. Il aurait ensuite tenté de maquiller le crime en annonçant la découverte du corps sans vie, mais ses efforts ont été rapidement démasqués.
La gendarmerie est intervenue rapidement et a procédé à l’arrestation du suspect, qui est actuellement en garde à vue dans les locaux de la Section de recherches de Ziguinchor. L’enquête est en cours pour faire la lumière sur cette affaire tragique et rendre justice à Binta Fall.
Cet événement souligne une fois de plus la nécessité de lutter contre la violence domestique et de sensibiliser sur les dangers des relations toxiques. Nos pensées vont à la famille et aux proches de Binta Fall en cette période difficile.
Dans la nuit du samedi 10 février, le Collège d’Enseignement Moyen (CEM) de Boucotte Sud à Ziguinchor a été la cible d’un nouvel acte de vandalisme. Les manifestations en cours ont conduit à l’incendie de l’établissement, bien que l’ampleur des dégâts reste encore indéterminée à l’heure actuelle.
Malheureusement, ce n’est pas la première fois que ce collège est la cible de tels actes lors de manifestations. En effet, des actes de saccage ont déjà été commis sur les lieux lors des manifestations survenues en juin 2023.
Ces derniers événements s’inscrivent dans un contexte de manifestations violentes qui ont secoué la ville de Ziguinchor. Hier, un individu du nom de Landing Diédhiou a trouvé la mort au cours de ces troubles, témoignant de la gravité de la situation.
Ces incidents soulèvent des inquiétudes quant à la sécurité des établissements scolaires et à la situation générale dans la région de Ziguinchor. Les autorités locales et nationales sont appelées à prendre des mesures urgentes pour prévenir de tels actes de violence et protéger la population ainsi que les infrastructures publiques.
Une nouvelle révélation de Guy Marius Sagna, député de Yewwi Askan Wi, vient secouer la scène politique sénégalaise. Lors de son intervention dans l’émission « Jury du dimanche », Sagna a affirmé que le président Macky Sall cherche à obtenir l’approbation de l’opposant Ousmane Sonko, actuellement détenu, pour reporter l’élection présidentielle.
Selon Sagna, cette démarche viserait à obtenir « l’onction, la bénédiction » de Sonko, qui est actuellement emprisonné de manière arbitraire et injuste. Il soutient que cette tentative de Macky Sall est en cours depuis plusieurs semaines.
Malgré cette pression potentielle, Guy Marius Sagna reste inflexible dans sa position depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle. Il insiste sur le fait qu’il n’y aura pas de compromis concernant la défense de la constitution. Il déclare sans équivoque que Macky Sall est désormais considéré comme un « putschiste constitutionnel » et que le peuple ne lui accordera pas un seul jour de plus au pouvoir après le 2 avril 2024.
Cette déclaration de Sagna soulève des questions sur les manœuvres politiques en cours au Sénégal et sur les tensions croissantes entre le gouvernement et l’opposition. Alors que la date de l’élection présidentielle reste incertaine et que le pays est en proie à des troubles politiques, les déclarations de Sagna reflètent un sentiment de détermination et de résistance au sein de l’opposition sénégalaise.
Le décès de Marie Claude Emonet, cogérante du nightclub « Just 4 you », en 2008, a secoué la jet set sénégalaise, laissant derrière elle une enquête complexe et des zones d’ombre persistantes. Retour sur cette affaire nébuleuse qui a défrayé la chronique.
Le vendredi 21 novembre 2008, une découverte macabre est faite près du stade Léopold Sédar Senghor à Dakar. Le corps sans vie de Marie Claude Emonet, une Française de cinquante ans, est retrouvé dans une Toyota Land Cruiser, victime d’un empoisonnement au peroxyde d’hydrogène.
Les circonstances de sa mort intriguent les enquêteurs, notamment en raison de l’absence de désordre dans le véhicule et de l’absence de traces apparentes de violence. Rapidement, l’enquête se tourne vers la piste d’un meurtre avec préméditation, le coupable ayant choisi d’utiliser un poison pour éviter toute suspicion.
Les soupçons se portent sur Aïda Camara, la sœur du client qui aurait revendu le téléphone de la victime, et son mari, Ibrahima Bèye, administrateur du « Just 4 You » où travaillait Marie Claude Emonet. Les aveux de la mise en cause confirment leur implication dans l’assassinat de la cogérante, sur fond de relation amoureuse entre Marie Claude et Badou Bèye, frère d’Ibrahima.
Aïda Camara admet avoir ligoté et empoisonné la victime, tandis qu’Ibrahima Bèye reconnaît son aide dans le transport du corps. Condamnés à cinq ans de prison ferme pour extorsion de fonds, ils échappent à une peine plus lourde malgré les réquisitions de vingt ans de travaux forcés.
L’affaire révèle les rouages d’un ménage à trois tragique, marqué par les trahisons et les manipulations, au sein de la jet set sénégalaise. La générosité de Marie Claude Emonet, malgré les arnaques dont elle était victime, contraste avec le cynisme de ses assassins, attirés par sa fortune et prêts à tout pour s’en emparer.
En dépit des nombreuses questions restées sans réponse, l’affaire Marie Claude Emonet reste un sombre chapitre de l’histoire criminelle du Sénégal, illustrant les dangers d’une vie de luxe et d’excès dans un milieu où les apparences peuvent être trompeuses.
La communauté universitaire de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis est plongée dans la douleur et la consternation suite au décès tragique d’Alpha Yéro Tounkara, un étudiant de 22 ans en deuxième année de Licence au Département de Géographie de l’Unité de Formation et de Recherche des Lettres et Sciences Humaines (UFR LSH). Ce jeune talentueux a perdu la vie lors des affrontements survenus le vendredi 9 février 2024 entre les forces de défense et de sécurité et les manifestants.
Dans un communiqué officiel émis par le Recteur de l’UGB de Saint-Louis, celui-ci a exprimé ses condoléances les plus sincères à toute la communauté universitaire ainsi qu’à la famille éprouvée par cette perte irréparable. En même temps, il a appelé à la retenue et à l’apaisement dans cette période de deuil et de tension.
Le Recteur a assuré que des démarches sont actuellement en cours auprès des autorités compétentes afin de faire toute la lumière sur les circonstances exactes du décès d’Alpha Yéro Tounkara et de déterminer les responsabilités éventuelles. Il a également souligné que l’autopsie ordonnée par le procureur près du tribunal de grande instance de Saint-Louis permettra d’éclaircir les faits.
Dans un souci primordial d’apaisement et de préservation de la sécurité des personnes et des biens, le Recteur a exhorté l’ensemble des membres de la communauté universitaire à faire preuve de calme et de retenue. Il a souligné l’importance de préserver la paix au sein de l’établissement et de favoriser un environnement propice à la résolution pacifique des conflits.
En ces moments difficiles, l’UGB de Saint-Louis reste unie dans la douleur et la solidarité, tout en espérant que la lumière sera faite sur cet événement tragique et que des mesures adéquates seront prises pour éviter de tels drames à l’avenir.
Depuis le début des violentes manifestations contre le report de l’élection présidentielle au Sénégal le 9 février dernier, une question cruciale se pose : où sont passés les leaders politiques qui ont pourtant appelé à la mobilisation ?
Guy Marius Sagna, député à l’Assemblée nationale et membre du mouvement Frapp, a pris la parole devant le jury du dimanche pour apporter des éclaircissements sur cette question brûlante, tout en lançant des vérités qui ne laissent personne indifférent.
Il a tout d’abord souligné son propre engagement personnel dans la résistance à chaque appel à la mobilisation du peuple sénégalais. Puis, il a mis en avant le caractère collectif de la lutte contre ce qu’il qualifie de « coup d’État constitutionnel », insistant sur le fait que cette désobéissance civile ne devrait pas dépendre des leaders politiques, mais être portée par l’ensemble des citoyens sénégalais.
Sagna a également pointé du doigt l’attitude différenciée des citoyens sénégalais et des leaders politiques face à la crise, dénonçant à la fois les lâches qui restent passifs et les déterminés qui se mobilisent. Il rejette ainsi l’idée selon laquelle les attentes de la population devraient reposer uniquement sur les épaules des leaders politiques.
En outre, il a souligné que certains de ces leaders étaient présents à la Cour suprême pour déposer un recours contre le report de l’élection présidentielle, indiquant qu’ils avaient protesté à leur manière contre cette décision. Il exprime également son optimisme quant à une éventuelle décision favorable de la Cour constitutionnelle, soulignant que l’Assemblée nationale n’a pas le pouvoir de reporter une élection présidentielle ni de prolonger le mandat du président de la République.
Les remarques de Guy Marius Sagna soulèvent des questions importantes sur le rôle des leaders politiques dans les mouvements de contestation, ainsi que sur la responsabilité collective des citoyens dans la défense de la démocratie et de l’État de droit au Sénégal. Alors que les manifestations se poursuivent et que les tensions politiques demeurent vives, ces débats continueront probablement à occuper une place centrale dans le paysage politique sénégalais.
La décision du président sénégalais Macky Sall de reporter l’élection présidentielle continue de susciter des réactions internationales, avec des voix critiques qui dénoncent ce qu’ils considèrent comme un acte autoritaire sans précédent dans l’histoire du pays.
En France, le groupe parlementaire « LFI-NUPES » a exprimé sa solidarité avec le peuple sénégalais, décrivant le report électoral comme le point culminant d’une tendance autoritaire qui sévit depuis un certain temps. Selon ces députés, cette décision est l’aboutissement d’une dérive autoritaire régulièrement dénoncée par la population sénégalaise et les oppositions politiques, notamment depuis l’emprisonnement du principal représentant de l’opposition.
Dans un post sur les réseaux sociaux, le député français Arnaud Le Gall a souligné que cette décision constitue le sommet d’une dérive autoritaire de longue date. Il rappelle avoir dénoncé cette tendance dès janvier 2023, lorsqu’un accord de coopération judiciaire et d’extradition avec le Sénégal a été ratifié par l’Assemblée nationale française, sur proposition des partisans du président Emmanuel Macron.
Le député LFI-NUPES du Val d’Oise affirme que La France Insoumise s’était opposée à ce texte. Il insiste sur le fait que, un an plus tard, le report de l’élection présidentielle par Macky Sall semble confirmer leurs préoccupations initiales. Il critique également les atermoiements diplomatiques du président Macron, soulignant que la France n’a pas encore tiré les leçons de son intervention au Sahel.
Ces commentaires soulignent la préoccupation croissante au niveau international concernant la situation politique au Sénégal et mettent en lumière les tensions entre les gouvernements français et sénégalais. Alors que la France continue de jouer un rôle majeur dans la région du Sahel, ces critiques soulignent l’importance de maintenir des normes démocratiques et de respecter les droits de l’homme dans toutes les interactions politiques internationales.
L’annonce récente du report de l’élection présidentielle au Sénégal, initialement prévue pour le 25 février, jusqu’au 15 décembre prochain, a suscité de vives réactions au sein de la population et de la classe politique. Étienne Smith, spécialiste renommé de l’histoire politique sénégalaise et maître de conférences à Science Po Bordeaux, a apporté un éclairage précieux sur les motifs réels derrière cette décision controversée du président Macky Sall.
Dans une analyse approfondie publiée sur les pages de « Jeune Afrique », Étienne Smith a dévoilé que les motivations profondes du report électoral sont liées à une volonté de favoriser une configuration similaire à celle de l’élection présidentielle de 2019. Cette configuration, caractérisée par la présence restreinte de seulement cinq candidats triés sur le volet, serait préférée par le camp présidentiel. En effet, le trop grand nombre de candidats en lice suscitait des inquiétudes quant à un émiettement des voix, potentiellement préjudiciable à Amadou Ba, un proche du président Sall.
Étienne Smith, qui est membre du laboratoire Les Afriques dans le monde (LAM), souligne toutefois une dissonance frappante entre le discours officiel du président Macky Sall et les faits observés sur le terrain. Alors que le chef de l’État évoque la volonté de garantir une élection plus « inclusive » par le report de la date, Smith met en lumière le caractère « orwellien » de cette affirmation. Selon lui, le discours officiel semble déconnecté de la réalité, en tentant de présenter le report comme une mesure visant à accroître l’inclusivité du processus électoral, alors que les motivations réelles semblent être politiquement motivées.
Cette révélation de Smith met en lumière les enjeux complexes qui entourent le processus électoral au Sénégal et soulève des questions importantes sur la transparence et l’intégrité des pratiques politiques dans le pays. Alors que le débat sur le report de l’élection présidentielle continue de faire rage, les citoyens sénégalais demeurent en attente de réponses claires et de mesures concrètes pour assurer un processus électoral juste et démocratique.
Lors d’une cérémonie tenue à Abidjan ce vendredi 09 février 2024, en marge de la Coupe d’Afrique des Nations, Souleymane Ndiaye, Directeur Général de la SAPCO (Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et Zones Touristiques du Sénégal), a été honoré par le Prix d’Excellence pour la Promotion de l’Investissement Touristique en Afrique.
Cette distinction, décernée par le FAST (Forum Africain Sport et Tourisme), vient saluer l’engagement remarquable de Souleymane Ndiaye en faveur du développement du secteur touristique en Afrique. Sa vision stratégique et son leadership ont permis de mettre en œuvre des initiatives novatrices visant à promouvoir le potentiel touristique du Sénégal et à attirer les investissements dans ce domaine crucial pour l’économie nationale.
Dans son allocution de remerciement, Souleymane Ndiaye a exprimé sa profonde gratitude envers ses collaborateurs de la SAPCO pour leur dévouement et leur travail acharné. Il a également salué le soutien constant du Président de la République du Sénégal, Son Excellence Macky Sall, dans la réalisation des projets touristiques ambitieux.
Parmi les réalisations majeures sous la direction de Souleymane Ndiaye, on peut citer la construction du plus grand centre ophtalmologique d’Afrique de l’Ouest à Saly, destiné à promouvoir le tourisme médical au Sénégal et à offrir des soins de qualité aux patients atteints de maladies oculaires complexes.
De plus, la SAPCO a investi dans l’équipement et l’entretien des infrastructures touristiques, notamment en acquérant des équipements pour le nettoyage des plages et des chaussées, ainsi que des véhicules spécialisés pour la préservation de l’environnement côtier.
Souleymane Ndiaye a également soutenu la promotion du tourisme de découverte en encourageant des projets innovants tels que la construction d’une oasis dans le désert de Diogo, comprenant une piscine monumentale entourée de palmiers, visant à attirer les touristes en quête d’expériences uniques et authentiques.
Cette reconnaissance internationale témoigne du rôle essentiel de Souleymane Ndiaye dans la promotion du tourisme en Afrique et de son engagement envers l’excellence et l’innovation dans ce domaine stratégique pour le développement économique et social du continent.
Pape Modou Fall, Directeur de l’Emploi et leader du parti RV « Deug Mo Woor », s’est exprimé sur plusieurs sujets brûlants lors d’un entretien exclusif avec Senego-TV. Parmi les sujets abordés, le report de l’élection présidentielle de 2024 par le Président Macky Sall, les questions liées aux parrainages, et la double nationalité de Karim Wade et de Rose Wardini ont été au cœur des débats.
En ce qui concerne le report de l’élection présidentielle, Pape Modou Fall a exprimé son soutien aux motifs avancés par le Président Macky Sall. Il a notamment évoqué des manquements dans le système des parrainages, soulignant qu’il était lui-même contre ce système. Il a également abordé des raisons techniques qui, selon lui, justifient le report du scrutin.
Par ailleurs, Pape Modou Fall a également donné son point de vue sur la participation de l’ex-Pastef lors du Dialogue initié par le chef de l’État en vue de la prochaine présidentielle. Cette initiative de dialogue suscite des réactions diverses au sein de la classe politique sénégalaise, et Pape Modou Fall a partagé son avis sur cette question cruciale.
Lors de cet entretien exclusif, d’autres sujets ont également été abordés, notamment la situation de la presse sénégalaise, avec une mention spéciale pour le groupe média Walfadjri, ainsi que des considérations sur la candidature de Karim Wade et les implications de sa double nationalité.
Cette entrevue avec Pape Modou Fall offre un éclairage précieux sur les enjeux politiques actuels au Sénégal et donne l’occasion aux téléspectateurs de Senego-TV de mieux comprendre les positions et les arguments avancés par une figure importante de la scène politique sénégalaise.
Ce samedi, la communauté Layène célèbre le 144e anniversaire de l’appel de Seydina Limamou Laye Al Mahdi. Pour marquer cet événement historique, une cérémonie d’ouverture se déroulera à Cambérène, et vous pouvez la suivre en direct sur Senego TV.
L’appel de Seydina Limamou Laye Al Mahdi, figure emblématique de la communauté Layène, revêt une importance particulière pour ses fidèles. Cet événement commémore un moment crucial de l’histoire de la communauté et est célébré avec une grande ferveur et dévotion.
La cérémonie d’ouverture promet d’être un événement riche en spiritualité, en chants religieux et en discours inspirants. Les fidèles se rassembleront pour rendre hommage à Seydina Limamou Laye Al Mahdi et pour renouveler leur engagement envers les enseignements et les valeurs de leur guide spirituel.
Senego TV offre à un large public l’opportunité de participer virtuellement à cette célébration significative en diffusant en direct la cérémonie d’ouverture. Que vous soyez membre de la communauté Layène ou simplement intéressé par la richesse de sa culture et de sa tradition, cette retransmission en direct vous permettra de vivre pleinement l’esprit de cet événement mémorable.
Rassemblez-vous avec la communauté Layène et les fidèles du monde entier pour célébrer l’héritage et la spiritualité de Seydina Limamou Laye Al Mahdi. Ne manquez pas cette occasion unique de vous immerger dans une expérience culturelle et religieuse captivante. Rendez-vous sur Senego TV pour suivre en direct la cérémonie d’ouverture à Cambérène.
La liberté de la presse a été mise à mal lors d’une manifestation pacifique à la Place de l’Obélisque, où les forces de l’ordre ont agi de manière agressive envers des journalistes. Absa Hane, journaliste pour Seneweb, a été arrêtée ce vendredi alors qu’elle couvrait l’événement organisé par Aar Sunu élections à Colobane.
Selon les informations de Seneweb, Absa Hane a été embarquée de force dans un véhicule par les forces de l’ordre, sans que sa destination ne soit précisée. Cette arrestation arbitraire suscite l’inquiétude quant à la sécurité et à la liberté des journalistes dans l’exercice de leur métier.
En outre, un autre journaliste, Mor Amar de L’Enquête, a été brutalisé lors de la manifestation. Il est à noter que ces deux journalistes portaient des gilets de presse, signe distinctif de leur profession.
Ces incidents soulèvent de sérieuses préoccupations quant au respect des droits des journalistes et à la liberté d’expression au Sénégal. La répression des médias lors de manifestations pacifiques constitue une atteinte inacceptable à la démocratie et à l’État de droit.
Il est impératif que les autorités sénégalaises garantissent la sécurité et la liberté des journalistes dans l’exercice de leur devoir d’informer le public. Les journalistes ne devraient pas craindre d’être arrêtés ou agressés simplement pour avoir couvert des événements d’intérêt public.
En tant que quatrième pouvoir, la presse joue un rôle essentiel dans la société en informant le public et en faisant entendre les différentes voix. Il est donc crucial de protéger la liberté de la presse et de veiller à ce que les journalistes puissent exercer leur métier en toute sécurité et en toute indépendance.
Dans le cadre de sa volonté de préserver l’intégrité du processus démocratique, Anta Babacar Ngom a déposé un recours auprès de la Cour Suprême, en collaboration avec le Front des candidats à l’élection présidentielle du 25 février (FC 25). Cette démarche, entreprise avec rigueur et détermination, illustre un engagement profond envers les valeurs fondamentales de la démocratie et de la justice.
Face aux événements politiques tumultueux et aux tensions observées, le choix du recours légal par le biais de la coalition FC25 démontre la volonté de faire valoir les droits du peuple et de protéger la volonté exprimée par les urnes. Ce geste courageux reflète un profond respect pour l’État de droit et la primauté de la loi dans la société sénégalaise.
Le recours devant la Cour Suprême ne se limite pas à une question de politique partisane, mais constitue plutôt une affirmation claire de l’importance de garantir la transparence et l’équité dans le processus électoral. Il s’agit de faire en sorte que chaque voix compte, que chaque vote soit respecté et entendu.
Ce moment crucial dans l’histoire politique du Sénégal rappelle également l’importance de la participation citoyenne et de la défense des principes démocratiques. En se tenant aux côtés de ceux qui luttent pour la justice et l’égalité, chaque citoyen contribue à façonner un avenir où la démocratie prévaut et où les droits de tous sont respectés.
En fin de compte, le recours à la Cour Suprême n’est pas seulement une affaire judiciaire, mais un symbole puissant de la résilience et de la détermination du peuple sénégalais à défendre ses droits et à construire un avenir meilleur pour les générations futures.
Après un essai réussi, Mamadou Lamine Diallo a partagé ses ambitions politiques avec le marabout, qui a promis de l’aider. Cependant, pour cela, une somme allant jusqu’à 710 millions devait être versée pour effectuer les sacrifices. Malheureusement, Mamadou Lamine Diallo n’a pas été élu maire, et ses associés menacent maintenant de le poursuivre en justice pour les fonds détournés de la boîte créée avec eux. C’est ainsi qu’il a porté plainte contre Touré et Cissé.
En défense, Birane Touré affirme : « L’argent était destiné à faire les sacrifices. Il s’est endetté jusqu’au cou à la sortie de la campagne électorale. Ses associés lui courraient après, et il a voulu faire de moi l’agneau du sacrifice ». Cependant, la victime présumée accuse Touré de l’avoir hypnotisée après lui avoir donné une potion mystique : « C’est après m’avoir remis une potion mystique que j’ai perdu le contrôle de mes actes ».
Le Procureur a requis 3 ans de prison ferme contre le charlatan et 2 ans, dont 6 mois ferme, contre son acolyte. Le verdict sera rendu le 22 février prochain.
Suite au conseil des ministres du mercredi 7 février 2024, lors duquel le président Macky Sall a instruit le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de prendre des mesures pour pacifier l’espace public en prévision du dialogue national et de l’organisation de l’élection présidentielle, Moustapha Diakhaté, ancien président du groupe parlementaire de Bby, exprime son indignation face à ce qu’il considère comme « une trahison de la République ».
Dans une déclaration complète, M. Diakhaté affirme : « Cette déclaration présidentielle est en réalité une annonce de l’arrêt des poursuites judiciaires contre Ousmane Sonko et la réintégration des fascistes de l’ex Pastef dans le jeu politique. » Il accuse le président Macky Sall de chercher à amnistier les crimes commis par Ousmane Sonko et ses partisans, qualifiant leurs actions de tentatives visant à saper la démocratie en provoquant le départ anticipé d’un Chef d’État démocratiquement élu.
M. Diakhaté estime que, compte tenu des crimes commis par Sonko et ses partisans, ils ne sont plus dignes de revendiquer une place dans l’espace politique sénégalais. Il rappelle les années 2021, 2022 et 2023 comme des périodes tragiques pour le Sénégal, marquées par des pertes humaines importantes et des destructions massives de biens publics et privés, attribuées aux actions des partisans de Sonko.
Cette réaction de M. Diakhaté reflète les inquiétudes de certains secteurs de la société sénégalaise quant à la possibilité d’une amnistie ou d’une grâce pour Ousmane Sonko et ses partisans, et souligne les divisions politiques profondes qui persistent dans le pays. Le débat sur la réconciliation nationale et la responsabilité des actions passées continue de diviser l’opinion publique sénégalaise alors que le pays se prépare pour de nouveaux développements politiques cruciaux.
L’arrestation récente de Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye soulève des questions sur l’indépendance de la justice au Sénégal. Cette préoccupation a été abordée lors d’un entretien avec la ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Aissata Tall Sall, lors d’une entrevue avec « Le Figaro ». Cependant, selon la ministre, l’incarcération de Sonko ne découle pas de ses opinions politiques.
Interrogée sur ces arrestations, Aissata Tall Sall a fait référence à des événements passés, notamment l’incarcération de l’ancien président Abdoulaye Wade, soulignant que malgré cette détention, les mêmes juges ont ensuite validé sa victoire à l’élection présidentielle.
« Je tiens à dire que tous ceux qui sont incarcérés le sont, non pas parce qu’ils ont exprimé une position politique mais pour des faits de droit commun. Quant à Bassirou Diomaye Faye, il a été désigné candidat alors qu’il était déjà en détention », a déclaré Aïssata Tall Sall.
Cette affirmation met en lumière la distinction faite par la ministre entre les questions politiques et les accusations criminelles qui ont conduit à ces arrestations. Selon ses explications, les personnes incarcérées ne le sont pas en raison de leurs opinions politiques, mais plutôt en raison de leurs actes relevant du droit commun.
Cependant, ces arrestations suscitent des inquiétudes quant à la liberté d’expression et à l’équité dans le système judiciaire sénégalais. Alors que le pays se prépare pour une élection présidentielle importante, il est crucial que la justice agisse de manière impartiale et transparente pour garantir l’intégrité du processus électoral et maintenir la confiance du public dans ses institutions.
Dans cette période de tensions politiques, il est essentiel que les autorités sénégalaises veillent à ce que tous les citoyens, qu’ils soient politiciens ou non, bénéficient d’un traitement équitable devant la loi et que les principes démocratiques fondamentaux soient respectés.
Une situation de blocage budgétaire alarmante secoue le Centre Régional des Œuvres Universitaires Sociales (CROUS) de Thiès, suscitant l’indignation de ses travailleurs. En effet, malgré l’adoption du budget du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) en novembre 2023 et la récente réunion du conseil d’administration du CROUS-T le 30 janvier dernier, les fonds de la subvention étatique tardent à être débloqués.
Cette situation, dénoncée avec véhémence par l’intersyndicale des travailleurs du CROUS de Thiès, est considérée comme incompréhensible et inacceptable. Selon les travailleurs, cette impasse découle de tracasseries administratives au sein de la Direction de l’Administration Générale et de l’Équipement (Dage) du MESRI.
Les conséquences de ce blocage sont lourdes. Des prestataires, des parents de famille et des travailleurs se retrouvent sans salaire depuis trois mois. Les services médicaux manquent cruellement de médicaments, les restaurateurs ne peuvent pas être payés, ce qui compromet la qualité des repas servis aux étudiants, et les équipements de base comme les literies, les draps et les couvertures restent désespérément obsolètes.
Face à cette situation préoccupante, l’intersyndicale des travailleurs lance un appel pressant au ministre de tutelle pour que le CROUS de Thiès puisse récupérer ses fonds dans les plus brefs délais, sur le même pied d’égalité que les autres universités du pays. Dans le cas contraire, les travailleurs se réservent le droit de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger leurs droits et garantir le bon fonctionnement des services destinés aux étudiants.
Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les travailleurs du secteur de l’éducation et de l’enseignement supérieur au Sénégal, et souligne l’importance cruciale d’une gestion transparente et efficace des ressources publiques pour assurer le développement optimal de l’éducation et le bien-être des étudiants.
Une terrible tragédie secoue la communauté des Parcelles-Assainies, où une femme de ménage, identifiée comme K. Diouf, a été arrêtée pour avoir dissimulé son nouveau-né dans un sac en plastique, causant ainsi sa mort.
L’affaire a été révélée lorsque K. Diouf s’est rendue au centre de santé Nabil Choucair de la Patte d’Oie pour recevoir des soins médicaux après l’accouchement. Elle a tenté de tromper le personnel médical en prétendant avoir laissé son bébé avec son conjoint. Toutefois, ses déclarations ont éveillé les soupçons d’un médecin généraliste, qui a alerté les autorités policières.
Interpellée par la police, K. Diouf a avoué avoir enveloppé son nouveau-né dans un sac en plastique et l’avoir caché dans la coiffeuse d’une chambre. Lors de la perquisition de son domicile, les autorités ont découvert le corps sans vie du nourrisson, enveloppé dans le sac en plastique, confirmant ainsi les horribles détails de l’infanticide.
Cette révélation choquante a suscité l’indignation et l’effroi au sein de la communauté locale, confrontée à la dure réalité de la violence et de la tragédie. Le corps du bébé a été transporté à la morgue de l’hôpital par les sapeurs-pompiers.
À la suite de l’enquête, K. Diouf a été présentée au procureur pour répondre de ses actes. Cette affaire poignante met en lumière les conséquences dévastatrices de la désespoir et de la détresse face à une grossesse non désirée, tout en soulignant l’importance cruciale d’un soutien et d’une assistance adéquats pour les femmes en situation de vulnérabilité.
En cette période de deuil et de chagrin, il est essentiel que la société offre un soutien et une compassion à tous ceux qui ont été touchés par cette tragédie. Il est également impératif que des mesures soient prises pour prévenir de tels drames à l’avenir et pour garantir que chaque individu reçoive l’aide dont il a besoin dans les moments de crise.
Dans une interview accordée à Jeune Afrique, Amadou Ba a exprimé sa sérénité face à ces accusations, soulignant qu’il n’avait aucun intérêt personnel dans la validation ou le rejet de la candidature de Karim Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.
Ces déclarations interviennent dans un contexte de tension politique, alors que Karim Wade a vu sa candidature à la présidentielle de 2024 invalidée par le Conseil constitutionnel en raison de sa double nationalité. Le PDS, parti de Wade, a vivement critiqué cette décision et a accusé des membres du gouvernement, dont Amadou Ba, d’être impliqués dans des manœuvres visant à saboter la candidature de Karim Wade.
Malgré les efforts déployés par les autorités pour renforcer la sécurité dans la région de Kédougou, l’insécurité continue de sévir, laissant les honnêtes citoyens à la merci des bandits. Un récent braquage survenu dans le site d’orpaillage de Bantacoto, commune de Bembou, département de Saraya, en est un triste exemple.
Le commerçant B.D., originaire du Mali et actif dans le commerce de l’or, a été la cible de quatre individus encagoulés et armés de fusils. Ces criminels ont dépouillé le commerçant de la somme considérable de 3,5 millions de francs CFA ainsi que de plus d’une dizaine de grammes d’or.
Pendant leur fuite, les braqueurs ont croisé un ressortissant malien, Lassy Kanté, qui a tenté de s’échapper. Malheureusement, il a été atteint à l’abdomen par les tirs des malfrats. Blessé, Kanté a été rapidement évacué vers les centres de santé locaux pour recevoir des soins médicaux appropriés.
Bien que les autorités aient été alertées et que des éléments de la gendarmerie aient été dépêchés sur les lieux, les criminels ont réussi à franchir la frontière avant leur arrivée. Cette évasion soulève des questions sur l’efficacité des mesures de sécurité en place et met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les forces de l’ordre dans leur lutte contre la criminalité transfrontalière.
En dépit de ces événements tragiques, la coopération des populations locales avec les forces de sécurité reste un défi majeur. Sans leur collaboration, il est difficile pour les autorités de prévenir et de réprimer efficacement les actes criminels dans la région.
Cette nouvelle attaque suscite l’indignation et l’inquiétude parmi les habitants de Kédougou, qui continuent de vivre dans la peur d’être les prochaines victimes de la violence criminelle. Il est impératif que les autorités intensifient leurs efforts pour garantir la sécurité des citoyens et restaurer la confiance dans l’ordre public.
Cette accusation survient après que le Conseil constitutionnel sénégalais a invalidé la candidature de Karim Wade en raison de sa double nationalité franco sénégalaise, interdite par la loi sénégalaise pour les candidats à la présidence.
Face à cette décision, Karim Wade a lancé une campagne contre le Conseil constitutionnel, accusant certains de ses membres de collusion avec d’autres candidats, notamment le Premier ministre. Il a demandé le report des élections et a porté son combat jusqu’à l’Assemblée nationale, réclamant la mise en place d’une commission d’enquête.
Dans une tournure surprenante des événements, les députés du camp présidentiel ont soutenu la demande de report de Karim Wade, invoquant la nécessité d’éviter toute contestation lors des élections afin de garantir leur victoire.
Ces développements soulèvent des questions sur l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures du Sénégal et sur la légitimité du processus électoral dans le pays. Alors que les tensions politiques montent et que les accusations de manipulation se multiplient, il est essentiel que le Sénégal maintienne l’intégrité de son processus démocratique et garantisse des élections libres et équitables.
La position de Nathalie Yamb met en lumière les craintes et les suspicions entourant les élections à venir au Sénégal, et souligne la nécessité d’une vigilance accrue de la part de la communauté internationale pour assurer la transparence et la légitimité du processus électoral dans le pays.
Une nouvelle affaire secoue le monde médiatique sénégalais alors que le couple formé par Cheikh Amar et son épouse Adama Sylla décide de prendre des mesures légales à l’encontre du jet-setteur bien connu, Délégué Amar. Les plaignants reprochent à Délégué Amar ses multiples interventions médiatiques visant à les dénigrer.
Adama Sylla Amar, depuis son mariage avec Cheikh Amar en mars 2021, affirme être victime d’une campagne de diffamation incessante menée par des individus se cachant dans l’ombre, avec Délégué Amar en tête. Celui-ci aurait, selon les déclarations du couple, entrepris une série d’apparitions dans divers médias en ligne afin de nuire à leur réputation et de rendre leur vie infernale.
Dans une déclaration publique, le couple Amar a souligné que l’audio en question, objet de cette nouvelle controverse, remonte à un an et était en réponse à un autre audio qui leur était destiné. Une première plainte a déjà été déposée dans ce sens. Toutefois, Cheikh et Adama Amar ont décidé d’introduire une deuxième plainte, ajoutant ainsi à la procédure déjà en cours, dans l’espoir que justice soit rendue.
Cette affaire met en lumière les enjeux de diffamation et de respect de la vie privée dans le contexte des médias et des réseaux sociaux. Le couple Amar, tout en affirmant son droit à une vie privée paisible, entend faire valoir ses droits devant la justice et mettre un terme aux attaques qu’il estime injustes et diffamatoires.
Il convient de noter que cette affaire est loin d’être isolée dans le paysage médiatique sénégalais, où les querelles et les scandales peuvent parfois prendre une ampleur considérable. Dans ce cas précis, les parties prenantes ont exprimé leur volonté de régler le différend de manière légale, affirmant ainsi leur engagement envers le respect de la loi et des principes de justice.
Il reste à voir comment cette affaire évoluera devant les tribunaux et quelles seront les conclusions de la justice sénégalaise. En attendant, elle continue de susciter l’intérêt et l’attention du public, mettant en lumière les défis complexes auxquels sont confrontés les individus et les personnalités publiques dans un monde de plus en plus connecté et médiatisé.
Au Sénégal, une interrogation persistante anime le paysage politique : pourquoi les partis de gauche, bien qu’incapables de remporter une élection présidentielle, demeurent-ils solidement ancrés au pouvoir, soutenant sans réserve les gouvernements en place? Cette énigme politique a suscité une réponse énergique de la part d’un membre de BBY (Benno Bokk Yakaar), la coalition au pouvoir.
Cette dynamique, vieille dans l’histoire politique du Sénégal, soulève des questionnements quant à la sincérité de l’engagement idéologique des partis de gauche. Bien que souvent critiques envers les politiques des partis au pouvoir, ils les soutiennent pourtant, alimentant ainsi un débat sur leur crédibilité et leur cohérence idéologique.
Pour certains observateurs, cette attitude pourrait être justifiée par une volonté d’influencer les décisions politiques et de promouvoir des avancées sociales pour le pays. Cependant, cette stratégie semble avoir peu d’impact concret, les partis de gauche peinant à mettre en œuvre des politiques conformes à leurs idéaux.
La tension monte au Sénégal alors que des manifestants exprimant leur opposition au report de l’élection présidentielle ont été arrêtés ces derniers jours. Deux personnes, Mohamed Diop à Ziguinchor et Madior Loum de la Jeunesse patriotique de Mbao à Dakar, ont été placées sous mandat de dépôt hier mercredi. Ils ont été rejoints par Moustapha Sy de la Jps de Pikine.
Selon le journal « SourceA » dans son édition de jeudi, ces arrestations ont eu lieu le jour du vote du projet de loi constitutionnelle visant à prolonger le mandat du président de la République. En plus des manifestations physiques, les auteurs de publications jugées coupables sur les réseaux sociaux sont également traqués. Fatima, surnommée « la Sonkolaise », a ainsi été arrêtée par la Gendarmerie de Faidherbe. De même, Binta Gueye a été interpellée par la Gendarmerie de Mbao le 6 février dernier.
Ces arrestations ne sont que la partie visible de l’iceberg, selon les informations rapportées par nos confrères. Le décompte des arrestations se poursuit, avec de nouveaux cas signalés au fur et à mesure.
Cette répression croissante suscite des inquiétudes quant à la liberté d’expression et au droit de manifester pacifiquement au Sénégal. Alors que les voix dissidentes expriment leur désaccord avec le report de l’élection présidentielle, les autorités semblent répondre par des mesures répressives, ce qui alimente les tensions politiques et sociales dans le pays.
Ces développements soulignent l’importance de protéger les droits fondamentaux des citoyens, notamment la liberté d’expression et le droit de réunion, éléments essentiels de toute démocratie fonctionnelle. En ces temps de bouleversements politiques, il est impératif que les autorités sénégalaises garantissent le respect des droits de l’homme et veillent à ce que toute forme de répression soit évitée.
Baba Ndiaye, Président honoraire du Conseil départemental de Kaolack et Président du Conseil de Surveillance de l’Agence Nationale de Construction des Bâtiments et Édifices Publics du Sénégal (ACBEP), exprime son soutien au report de l’élection présidentielle, soulignant la nécessité de restaurer le dialogue pour garantir un processus électoral crédible et transparent. Dans une déclaration récente, il insiste sur l’importance de la concertation entre les acteurs politiques pour aboutir à une consultation électorale acceptée par tous.
Interrogé sur son opinion concernant le report de l’élection présidentielle, Baba Ndiaye reconnaît la décision comme une mesure nécessaire pour résoudre les tensions et les incompréhensions qui persistent entre les différentes parties prenantes de l’organisation électorale. Il souligne que le Sénégal a surmonté des crises politiques par le passé et que cette situation actuelle n’est pas sans précédent.
En réponse aux critiques de régression démocratique, Baba Ndiaye réaffirme la solidité de la démocratie sénégalaise, soulignant les progrès réalisés au fil des décennies. Il rappelle les jalons historiques tels que l’introduction du multipartisme intégral en 1981 et la première alternance politique en 2000, soulignant le rôle essentiel du dialogue et de la concertation dans la consolidation de la démocratie du pays.
Concernant les défis actuels, notamment les préoccupations concernant les doubles nationalités et les allégations de corruption au sein du Conseil constitutionnel, Baba Ndiaye appelle à une enquête parlementaire pour faire la lumière sur ces questions. Il souligne l’importance de respecter les principes de justice et de transparence dans ce processus.
Quant à l’Assemblée nationale, Baba Ndiaye exprime sa confiance envers cette institution souveraine et est convaincu qu’elle mènera à bien ses responsabilités pour éclairer l’opinion nationale et internationale.
Sur la question du dialogue, Baba Ndiaye insiste sur la nécessité de restaurer les vertus du dialogue pour garantir des élections crédibles et acceptées par tous. Il souligne que le président Macky Sall accorde une grande importance à cette démarche et appelle à des discussions franches et inclusives entre tous les acteurs politiques.
Enfin, concernant les récentes démissions au sein du gouvernement, Baba Ndiaye reconnaît le droit des individus à prendre de telles décisions et préfère ne pas commenter davantage.
En conclusion, Baba Ndiaye appelle à l’acceptation mutuelle et au dialogue pour surmonter les défis actuels et garantir un processus électoral démocratique et transparent, soulignant que l’intérêt supérieur du Sénégal doit primer sur les intérêts individuels.
Une onde de protestation secoue le secteur de l’éducation au Sénégal, alors que les enseignants se mobilisent contre le report de l’élection présidentielle au 15 décembre prochain. La plateforme « AAR SUNU ELECTION », engagée dans la défense des principes démocratiques, a appelé à une action immédiate, entraînant une réponse ferme des syndicats de l’éducation.
Lors d’une conférence de presse jeudi dernier, les membres de la plateforme ont élaboré un plan d’action visant à exprimer leur désaccord face à cette décision de report. Les enseignants, représentés par différents syndicats, ont répondu à l’appel en décidant d’un débrayage massif dans tous les établissements scolaires du pays, à partir de ce vendredi 9 février.
El Hadj Malick Youm, secrétaire national du syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (Saems), a lancé un appel poignant à tous les enseignants pour qu’ils se joignent à cette mobilisation. Il a souligné l’importance de défendre les principes constitutionnels et de lutter contre toute forme de violation de la démocratie.
Ainsi, dès ce vendredi, les lycées, les collèges d’enseignement moyen (CEM) et les écoles élémentaires seront le théâtre d’un débrayage massif, marquant ainsi la détermination des enseignants à faire entendre leur voix.
Le syndicaliste a fermement condamné le report de l’élection présidentielle, qualifiant cette décision de violation flagrante de la Constitution et appelant le président Macky Sall à reconsidérer sa position. Il a souligné les conséquences néfastes de ce report sur la stabilité politique du pays et a exhorté les enseignants à se mobiliser pour défendre les valeurs démocratiques.
Cette action collective des enseignants témoigne de leur engagement envers la démocratie et leur volonté de défendre les droits fondamentaux des citoyens. Elle met également en lumière l’importance cruciale de la mobilisation citoyenne dans la lutte pour la préservation des principes démocratiques et de l’État de droit.
Dans un appel sans équivoque à restaurer l’ordre constitutionnel, la plateforme « Aar Sunu Élection » a convoqué divers secteurs de la société civile pour manifester leur désaccord face à ce qu’ils considèrent comme une violation flagrante du calendrier électoral républicain. Cette mobilisation, prévue pour commencer dès ce vendredi 9 février, vise à exiger des autorités étatiques l’organisation de l’élection présidentielle le 25 février 2025, conformément aux dispositions légales en vigueur.
La plateforme, composée d’organisations syndicales, de défense des droits de l’homme, de leaders religieux, de personnalités politiques, et d’autres acteurs de la société civile, exprime son indignation face au décret présidentiel récent abrogeant le décret 2023 2283 du 29/11/2023, qui avait convoqué le corps électoral. Ce décret abrogé avait permis le début de la campagne électorale le dimanche 4 février, en vue du scrutin présidentiel prévu pour le 25 février 2024.
Madame Gaelle Babacar Mbaye, porte-parole de la plateforme, a lu une déclaration exprimant leur ferme désaccord et appelant le Conseil constitutionnel et la Cour suprême à intervenir pour rétablir l’ordre légal et constitutionnel.
En ce qui concerne les manifestations prévues dès ce vendredi, la plateforme a également sollicité la participation des institutions religieuses. Les Imams sont invités à aborder la situation du pays lors de leur prêche du vendredi, tandis que les églises sont encouragées à sensibiliser leurs fidèles lors des messes dominicales.
Les syndicats ont promis de soutenir le mouvement par des débrayages et d’autres formes de lutte progressiste, tandis que les défenseurs des droits de l’homme ont appelé les autorités administratives à autoriser les demandes de manifestations pacifiques. Dans le même temps, ils ont rappelé aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) leur devoir de protéger les citoyens et de garantir un environnement sécurisé pour les manifestations.
Cette mobilisation témoigne d’une volonté collective de la société civile de défendre les principes démocratiques et de faire respecter le calendrier républicain, rappelant ainsi l’importance de la participation citoyenne dans le processus politique et électoral.
Dans une déclaration récente, le constitutionnaliste Mouhamadou Ngouda Mboup a remis en question la légitimité d’une loi récemment votée par l’Assemblée nationale, la qualifiant d’acte inexistant. Professeur de droit public à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), Mboup a souligné que la continuité du processus électoral, en particulier la campagne électorale, ne devrait pas être soumise à l’intervention des pouvoirs constitués, à savoir l’Assemblée nationale et le Président de la République.
Pour Mboup, le processus électoral et le calendrier républicain sont des domaines relevant de la souveraineté du peuple. Il a exhorté les citoyens et les patriotes à poursuivre la campagne électorale malgré les éventuelles tentatives d’ingérence.
Selon Mboup, la loi en question ne peut être considérée comme légitime car elle empiète sur un domaine réservé à la volonté populaire. Sa déclaration remet en question le fondement même de la loi et soulève des questions sur la validité de son application dans le contexte électoral.
La position de Mboup souligne l’importance de respecter les principes démocratiques fondamentaux et de garantir que les processus électoraux restent libres de toute influence extérieure. Sa critique met en lumière les tensions potentielles entre les pouvoirs constitués et la souveraineté du peuple dans un système démocratique.
En appelant les citoyens à poursuivre la campagne électorale, Mboup met l’accent sur l’importance de maintenir l’engagement civique et la participation démocratique malgré les défis juridiques ou politiques rencontrés en cours de route.
Alors que le débat sur la légitimité de la loi en question continue, les remarques de Mouhamadou Ngouda Mboup servent de rappel urgent de l’importance de protéger les fondements démocratiques contre toute forme d’ingérence ou de manipulation.
L’Union européenne se mêle au Le concert de désapprobation du report de la Présidentielle sénégalaise, intimant l’ordre mercredi au Président Macky Sall de tenir lesdites élections au 25 février 2024.
Une préoccupation unanime de l’interruption du processus électoral, ce 3 février, par le Président Macky Sall, frustre la communauté internationale et et autres organismes qui invitent à remettre les choses à l’endroit.
Entre autres, l’indignation de l’Union européenne, soulignant que le calendrier électoral sénégalais doit être respecté. L’élection Présidentielle doit se tenir à date échue, c’est-à-dire le 25 février 2024.
« L’UE est très préoccupée par le report du scrutin présidentiel. Ce report entache la longue tradition de démocratie au Sénégal et ouvre une période de grande incertitude », déclare Nabila Massrali, porte-parole de la Commission européenne,
L’Ue « demande instamment à la classe politique de prendre rapidement les mesures nécessaires visant à rétablir le calendrier électoral conformément à la constitution du Sénégal et à la charte de la Cedeao ».
L’Union européenne dénonce aussi le fait que cette décision majeure, qui concerne un moment clé de l’exercice démocratique par l’ensemble des citoyens, soit intervenue sans étroite consultation avec l’ensemble des acteurs politiques de manière inclusive et transparente.
Invité de RFM matin, Souleymane Jules Diop a évoqué plusieurs sujets, notamment le dialogue national auquel Ousmane Sonko avait refusé de participer il y a plusieurs mois. Pourtant, dit-il, Barthélémy Dias lui avait assuré que le leader de l’ex-Pastef participerait.
« Février dernier, j’ai partagé le même vol avec Barthélémy Dias. Il m’a fait savoir que Macky Sall souhaitait éliminer Khalifa Sall et Sonko. Je lui ai demandé si Macky Sall organisait un dialogue avec eux, est-ce qu’ils viendront ? Barthélémy Dias m’a répondu qu’il a discuté avec Ousmane Sonko et ce dernier lui a fait savoir que si Macky Sall l’appelle au dialogue, il viendra. J’ai donc pris mes responsabilités, j’ai appelé Macky Sall, je lui ai raconté ce que Barthélémy Dias m’a dit. Je lui ai fait savoir que c’était normal que Barthélémy pense à un complot et qu’il fallait appeler tout le monde autour d’une table. C’est comme ça que Macky Sall a organisé ce dialogue », a-t-il fait savoir. Un dialogue auquel Ousmane Sonko ne participera pas. « Avant le dialogue, j’ai appelé tous les proches de Sonko et des guides religieux pour leur demander de dire à Sonko de participer au dialogue et de répondre à toutes ses convocations au Tribunal. Il ne l’a pas fait », a ajouté l’Ambassadeur du Sénégal à l’Unesco.
Face à la crise provoquée par le report de la présidentielle, des tentatives de manifestations ont été réprimées et des dizaines de personnes interpellées. Le président du Sénégal Macky Sall a ordonné mercredi 7 février à son gouvernement de prendre des mesures pour « pacifier l’espace public », face à la crise provoquée par le report de la présidentielle, indique un communiqué de ses services publié dans la nuit. Le communiqué ne précise pas quelles seraient ces mesures, demandées en premier lieu au ministère de la justice. Le président Sall a décrété samedi 3 février le report de dernière minute de la présidentielle initialement prévue le 25 février, après trois ans de tensions récurrentes et en pleine bagarre politique sur les candidatures retenues ou écartées pour le scrutin. Lire aussi | Présidentielle reportée au Sénégal : l’opposition, hébétée, peine à s’organiser L’Assemblée nationale a approuvé lundi le report de la présidentielle au 15 décembre avec les voix du camp présidentiel et des partisans d’un candidat recalé. Elle a aussi voté le maintien de M. Sall au pouvoir jusqu’à la prise de fonctions de son successeur, vraisemblablement début 2025. Le deuxième mandat de M. Sall expirait officiellement le 2 avril. Après avoir entretenu le doute pendant des mois, il a répété à différentes reprises l’engagement pris en 2023 de ne pas se représenter.
Un choc et un tollé Ce report sans précédent et les conditions dans lesquelles il a été décidé ont causé un choc et un tollé. L’opposition crie au « coup d’Etat constitutionnel ». Elle soupçonne une manigance pour éviter la défaite du candidat du camp présidentiel, voire pour maintenir M. Sall à la tête du pays encore plusieurs années. Des tentatives de manifestations ont été réprimées et des dizaines de personnes interpellées. M. Sall a dit sa volonté d’engager « un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation », lors du conseil des ministres de mercredi, précise un communiqué de ses services. Il a « demandé au gouvernement, notamment [à la] ministre de la justice de prendre les dispositions nécessaires pour matérialiser sa volonté de pacifier l’espace public », ajoute le communiqué sans autre précision. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Présidentielle reportée au Sénégal : comment Macky Sall s’est replacé au centre du jeu politique et a plongé le pays dans l’incertitude M. Sall a réaffirmé « sa décision de ne pas prendre part à l’élection ». Il a « renouvelé sa confiance au premier ministre Amadou Ba ». De vives interrogations entourent ce dernier, désigné candidat du camp présidentiel par M. Sall lui-même. M. Ba est vivement contesté dans son propre camp. Il a gardé le silence publiquement sur la crise en cours. Le communiqué de la présidence dit qu’il a « réitéré sa loyauté au président » et exprimé son soutien au report de l’élection.
Grâce à un sublime but de Sébastien Haller et une énorme solidité défensive, la Coté d’Ivoire, pays hôte, a remporté sa demi-finale de CAN contre la RD Congo, ce mercredi (1-0), et rejoint le Nigeria pour la grande finale, dimanche 11 février. La RDC jouera l’Afrique du Sud pour la petite finale.
Les Eléphants ne sont plus qu’à une victoire d’accomplir totalement le miracle. Solide et inspirée, la Côte d’Ivoire est venue à bout d’une République Démocratique du Congo visiblement émoussée ce mercredi soir en demi-finale de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (1-0). Entreprenants en début de rencontre, se bénéficiant notamment de quelques situations chaudes, les Congolais ont petit à petit laissé laissé le jeu à leurs adversaires, qui en ont donc profité grâce à leur talents offensifs.
Malgré le report de l’élection présidentielle annoncé par le président de la République, la coalition Khalifa Président continue de faire face à des défis majeurs dans le cadre de sa campagne électorale. La dernière confrontation s’est produite lors d’une assemblée générale de la jeunesse de la coalition, qui a été rapidement encerclée par les forces de l’ordre.
L’événement s’est déroulé à la permanence Papa Babacar Mbaye de Grand-Yoff, où les membres de la coalition s’étaient réunis pour discuter des prochaines étapes de leur campagne. Cependant, leur rassemblement a été perturbé par la présence imposante de la police, créant ainsi un climat de tension et d’incertitude parmi les participants.
Bassirou Samb, responsable des jeunes de la coalition, a vivement réagi à cette intrusion des forces de l’ordre, exprimant son indignation face à ce qu’il a qualifié d’intimidation politique. Malgré cet obstacle, Samb a affirmé la détermination de la coalition à poursuivre sa campagne, soulignant que les pressions extérieures ne les dissuaderont pas de faire entendre leur voix.
« Nous ne permettrons pas que l’intimidation l’emporte, et nous continuerons notre campagne coûte que coûte », a déclaré Samb, soulignant ainsi la résolution de la coalition à défendre ses idéaux et à participer activement au processus démocratique.
Cette confrontation entre la coalition KhalifaPrésident et les forces de l’ordre met en lumière les tensions croissantes dans le paysage politique sénégalais. Alors que les différents acteurs politiques rivalisent pour attirer les électeurs et faire avancer leurs agendas, les confrontations avec les autorités et les forces de sécurité risquent d’accentuer les divisions au sein de la société.
Il est essentiel de surveiller de près l’évolution de la situation et de voir comment la coalition KhalifaPrésident et les autorités réagiront à cette confrontation. Dans un contexte marqué par l’incertitude politique et la polarisation, il est impératif de garantir le respect des libertés démocratiques et des droits des citoyens à participer pleinement au processus électoral.
Aly Ngouille Ndiaye, candidat à la Présidentielle et ancien ministre de l’Intérieur, a réaffirmé sa position concernant la situation politique actuelle lors d’une sortie avec les leaders de l’opposition. Il a exprimé son intention de déposer un recours au niveau du Conseil constitutionnel suite à l’abrogation de la convocation du corps électoral, et a insisté sur la nécessité de reprendre la campagne électorale dès que le recours sera déposé.
L’ancien ministre a critiqué la décision du gouvernement de ne pas dissoudre son cabinet malgré les accusations de corruption portées contre le Premier ministre candidat de la coalition présidentielle. Selon Aly Ngouille Ndiaye, cette décision aurait dû être prise pour maintenir l’intégrité du processus électoral, même si le président Macky Sall avait décidé de se présenter sans candidat.
Aly Ngouille Ndiaye a également rappelé son opposition à tout report des élections et a demandé au Conseil constitutionnel de revoir la procédure de validation du parrainage. Il a souligné les anomalies relevées dans ce processus par certains candidats et a exprimé sa déception quant au discours attendu du président Sall, qui n’a pas eu lieu comme prévu.
Dans le même temps, Aly Ngouille Ndiaye a plaidé pour la libération de Bassirou Diomaye Faye, candidat remplaçant de l’opposition, afin qu’il puisse participer pleinement à la campagne électorale et présenter son programme aux Sénégalais.
Cette sortie de Aly Ngouille Ndiaye témoigne de la détermination des candidats de l’opposition à poursuivre leur engagement politique malgré les obstacles rencontrés dans le processus électoral. Elle soulève également des questions sur la transparence et l’équité de ces élections, alors que les tensions politiques continuent de s’intensifier au Sénégal.
Une nouvelle ère de transport maritime s’ouvre pour les habitants de Dakar et de l’île de Gorée avec l’arrivée tant attendue de la nouvelle chaloupe. Arrivée à bon port ce mercredi, cette chaloupe de dernière génération promet d’offrir une liaison fiable et confortable entre Dakar et Gorée, marquant ainsi une avancée significative dans le domaine des transports maritimes au Sénégal.
Cette nouvelle chaloupe incarne donc bien plus qu’un simple moyen de transport. Elle symbolise le lien indéfectible entre Dakar et Gorée, entre le passé et le présent, et elle contribue à renforcer le patrimoine culturel et historique du Sénégal. En offrant une expérience de voyage inédite et en honorant la mémoire des ancêtres, la chaloupe Boubacar Joseph Ndiaye est une véritable fierté pour tous les Sénégalais.
Le département des eaux et forêts de Tivaouane tire la sonnette d’alarme face à une recrudescence inquiétante des incendies de forêt dans la région. Depuis le début de l’année, neuf feux de brousse ont déjà été signalés, ravageant une superficie totale de 42,5 hectares, selon les déclarations du capitaine Younouss Diédhiou.
Cette situation préoccupante suscite une vive appréhension au sein des autorités locales, d’autant plus que le nombre d’incendies et l’étendue des dégâts enregistrés en un mois dépassent déjà ceux enregistrés pour toute l’année 2023. En effet, l’année précédente, seuls cinq incendies de brousse avaient été répertoriés, entraînant la destruction de 33,5 hectares de végétation.
Les incendies de forêt représentent une menace sérieuse pour l’équilibre écologique fragile de la région, mettant en péril la biodiversité locale et contribuant à la détérioration de l’environnement. De plus, ces incendies peuvent avoir des conséquences désastreuses sur les communautés locales, en détruisant des sources de subsistance et en provoquant des perturbations économiques.
Malgré l’ampleur des dégâts, aucune perte en vie humaine n’a été signalée jusqu’à présent, ce qui constitue un soulagement dans ce contexte difficile. Cependant, il est impératif de prendre des mesures immédiates pour lutter contre ce fléau et prévenir de nouvelles catastrophes.
Le chef du service des eaux et forêts de Tivaouane en appelle à une mobilisation générale pour sensibiliser la population à l’importance de la préservation de l’environnement et à l’adoption de comportements responsables. Des campagnes de sensibilisation et des mesures de prévention doivent être mises en œuvre pour limiter les risques d’incendie et protéger nos précieuses forêts.
Il est également essentiel de renforcer les capacités des équipes de lutte contre les incendies et d’investir dans des équipements modernes pour faciliter leur intervention rapide et efficace. La protection de nos ressources naturelles est l’affaire de tous, et il est urgent d’agir ensemble pour préserver notre patrimoine environnemental pour les générations futures.
Le report inattendu de l’élection présidentielle au Sénégal par le président Macky Sall continue de susciter des interrogations et des préoccupations, cette fois-ci exprimées dans un éditorial percutant du journal Le Monde, publié ce mercredi 7 février, intitulé « Sénégal : le jeu dangereux de Macky Sall ». L’analyse du journal met en lumière les motifs inquiétants qui semblent sous-tendre cette décision sans précédent et soulève des craintes quant à l’avenir de la démocratie sénégalaise.
En l’absence d’une date de report précise, le président Sall laisse planer le doute quant à ses intentions réelles, laissant ainsi la porte ouverte à une prolongation de son mandat au-delà de la date d’échéance. Cette incertitude met en péril la réputation du Sénégal en tant que modèle démocratique en Afrique de l’Ouest et renforce les craintes quant à la stabilité politique et sociale du pays.
Dans ce contexte incertain, il est impératif que la communauté internationale reste vigilante et continue de soutenir les efforts visant à préserver la démocratie et l’état de droit au Sénégal. L’avenir du pays dépend de la capacité de ses dirigeants à écouter les aspirations de leur peuple et à respecter les principes fondamentaux de la démocratie.
Le Sénégal, longtemps reconnu pour sa stabilité politique et sa tradition démocratique, est confronté à une période d’incertitude sans précédent suite à l’annonce inattendue du report de l’élection présidentielle par le président Macky Sall. Cette décision, survenue alors que le scrutin était initialement prévu pour le 25 février, suscite des inquiétudes croissantes quant à l’avenir de la démocratie dans le pays.
Le Sénégal s’est démarqué en Afrique de l’Ouest par son respect des principes démocratiques depuis son accession à l’indépendance en 1960, ainsi que par des transitions politiques pacifiques. Cependant, les récents développements politiques ont semé le doute quant à la solidité de cette démocratie.
Macky Sall, au pouvoir depuis 2012, a alimenté les spéculations sur une possible tentative de prolongation de son mandat au-delà des limites constitutionnelles en évoquant l’idée d’un troisième mandat. Bien qu’il ait finalement abandonné cette idée, cela a suscité des tensions exacerbées dans un climat déjà tendu, marqué par des manifestations violentes.
Le durcissement politique s’est également illustré par l’interdiction du parti de l’opposant Ousmane Sonko en juillet dernier, témoignant d’une polarisation croissante au sein du paysage politique sénégalais.
Le report de l’élection présidentielle, sans date précise, est justifié par des allégations portées contre l’intégrité des juges constitutionnels par des proches du président Sall. Cette situation renforce les craintes d’une crise institutionnelle et nourrit les suspicions quant à une éventuelle prolongation du mandat présidentiel.
L’absence de clarté sur le calendrier électoral représente un danger pour le modèle démocratique sénégalais et risque d’entraîner des troubles sociaux généralisés dans un pays déjà fragilisé par les tensions politiques et sociales.
Face à cette situation préoccupante, il est impératif que toutes les parties prenantes s’engagent dans un dialogue constructif afin de trouver une solution pacifique et conforme aux principes démocratiques. L’avenir de la démocratie au Sénégal dépend de la capacité des acteurs politiques à surmonter leurs divergences et à œuvrer ensemble pour préserver les acquis démocratiques du pays.
Cette décision, saluée par de nombreux observateurs, témoigne de la volonté du Président de prévenir tout risque de troubles pré ou post électoraux, et de garantir des élections libres, inclusives et transparentes. En effet, les préoccupations soulevées par 41 candidats exclus de la course présidentielle, ainsi que les allégations de corruption portées à l’encontre de deux juges du Conseil Constitutionnel, ne pouvaient être ignorées sans compromettre l’intégrité du processus démocratique.
Le dialogue national proposé par le Président Sall offre une opportunité unique à l’opposition de faire entendre ses préoccupations et de contribuer à l’amélioration du processus électoral. En posant les problèmes liés au fichier électoral et au parrainage, l’opposition joue un rôle essentiel dans la construction d’une démocratie plus forte et plus inclusive, garantissant ainsi un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais.
Seydina Oumar Touré a été libéré ce mercredi 7 février ainsi que le député Cheikh Aliou Béye et Cheikh Bassirou Dieng, proche de Mimi Touré.
L’ex-capitaine de la gendarmerie et compagnie ont passé la nuit d’hier en détention dans les locaux du commissariat central de Guédiawaye. faire un article
Le député Aly Mané a démenti les informations rapportées concernant le verdict de la Cour d’appel de Dakar sur l’organisation des fanzones, mettant en cause la décision en faveur de la RTS et de SD Consulting. Dans une note adressée à Seneweb, le parlementaire a souligné que la Cour ne s’était pas encore prononcée sur cette affaire.
Dans sa déclaration, le député a exprimé son mécontentement face aux « mensonges et manipulations » propagés sur les réseaux sociaux concernant une prétendue ordonnance de subordination. Cette ordonnance aurait été interprétée comme un désaveu en faveur de la RTS et de SD Consulting, imposant une caution de 500 millions FCFA à l’entreprise Global Service du député Aly Mané.
Cependant, Aly Mané a précisé que cette ordonnance ne reflète pas nécessairement la vérité des faits, étant donné qu’elle est basée sur un exposé unilatéral des faits par le demandeur, sans possibilité de débat contradictoire. Il a également souligné que ses avocats estiment qu’attaquer cette ordonnance dans le contexte actuel ne présente aucun intérêt, compte tenu de la désertion des fanzones par le public.
Le député a insisté sur le fait que cette ordonnance ne remet pas en cause le droit de son entreprise à organiser des fanzones, qui est toujours en vigueur selon lui. Il a également souligné que seule la décision de la Cour d’appel, qui n’a pas encore été rendue, pourrait éventuellement remettre en question ce droit.
En conclusion, Aly Mané a exprimé sa confiance dans la justesse de ses arguments et a prédit une victoire en appel pour faire valoir définitivement le droit de tout Sénégalais à mettre en place des fanzones. Il a assuré que, dans l’état actuel des procédures en cours, la justice lui avait donné raison.
Dans le quartier Fass 3 de Sant Yalla à Djeddah Thiaroye Kao, un drame a été évité de justesse selon le journal Les Échos. Cette fois, c’était une tentative de suicide par overdose médicamenteuse qui a été déjouée.
La dame en question avait accumulé une grande frustration envers ses proches, menant à cette décision tragique. Déterminée à mettre fin à ses jours, elle s’est retirée dans sa chambre et a avalé une quantité importante de comprimés. Prise de crise, elle a vomi et s’est traînée jusqu’à la porte, frappant avec insistance pour alerter sa famille.
Alertés par le bruit, ses proches sont intervenus en défonçant la porte pour lui porter secours. Les autorités locales, informées de la situation, ont rapidement mobilisé les pompiers pour prodiguer les premiers soins à la dame.
Heureusement, grâce à l’intervention rapide de sa famille et des secours, la dame a été sauvée in extremis. Malgré la gravité de la situation, elle a pu se relever et embarquer dans l’ambulance pour recevoir les soins appropriés.
Face aux enquêteurs, elle a exprimé les raisons de son geste désespéré. Elle explique que la maladie de sa mère, associée à l’absence de soutien de la part de sa famille, l’avait poussée à bout. Se sentant impuissante à subvenir aux besoins de sa mère malade et abandonnée, elle avait décidé de mettre fin à sa propre vie pour échapper à cette souffrance.
Cette tentative de suicide met en lumière les défis auxquels sont confrontées certaines familles, notamment en matière de soutien aux membres vulnérables. Cela souligne également l’importance de la sensibilisation et du soutien communautaire pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.
La Subdivision des Douanes de Kolda a annoncé une saisie majeure de billets noirs d’une valeur de 900 millions de francs CFA, résultat d’une opération d’infiltration menée par le Chef de la Subdivision des Douanes de Kolda.
Selon un communiqué de la Division de la Communication et des Relations publiques de ladite subdivision, les faussaires, à la recherche de personnes pour blanchir des billets noirs, ont été infiltrés par les agents des Douanes. Deux individus, dont un Sénégalais résidant dans la localité de Bantancountou Maoundé et un fonctionnaire étranger, ont été appréhendés le 04 février 2024 à environ 15 km de Kolda.
Lors de leur arrestation, les suspects ont été trouvés en possession d’un paquet de billets noirs en coupures de 200 et 100 euros, d’une valeur totale de 900 millions de francs CFA. Actuellement en garde-à-vue, ils attendent leur comparution devant le Parquet de Kolda, tandis que l’enquête se poursuit.
La Subdivision des Douanes de Kolda a réaffirmé sa détermination à lutter contre la criminalité transnationale organisée sous toutes ses formes, en particulier la criminalité financière.
Cette saisie constitue une étape significative dans les efforts des autorités pour contrer les activités illicites et protéger l’intégrité du système financier.
Le Forum Civil, section sénégalaise de Transparency International, a exprimé son inquiétude face à ce qu’il considère comme une persistance de la mal gouvernance et une dégradation de l’état de droit et de la démocratie au Sénégal. Dans une déclaration faite le 6 février 2024, l’organisation a réagi à l’annonce faite par le président de la République, Monsieur Macky SALL, le 3 février 2024. Le président Sall a abrogé, par le décret n° 2024-10 du même jour, le décret n° 2023-2283 du 29 novembre 2023, qui avait convoqué le corps électoral pour l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Le Forum Civil a qualifié cette action présidentielle d’ »agression contre la Constitution » et de manifestation d’un « manque considérable de respect et de considération vis-à-vis du peuple souverain ».
Dans le prolongement de cette annonce, le chef de l’État a également proposé la tenue prochaine d’un dialogue, une initiative à laquelle le Forum Civil a décidé de ne pas participer. Cette décision s’inscrit dans un contexte où l’organisation a observé ce qu’elle décrit comme un traitement déshonorant des députés de l’opposition et un « coup de force » par la majorité parlementaire visant à adopter une loi jugée « déconsolidante » et nuisible aux fondements de la démocratie et de l’État de droit dans le pays.
Le Forum Civil a donc annoncé qu’il ne prendrait pas part au dialogue annoncé par le président Sall et a appelé à des sanctions de la part de l’Union Africaine, la CEDEAO, les États-Unis, l’Union Européenne, le Canada, la Grande-Bretagne, ainsi que d’autres partenaires techniques et financiers contre tous les acteurs impliqués dans ce qu’il considère comme un « coup de force constitutionnel ». Ces sanctions sont envisagées si la date initialement prévue pour l’élection présidentielle, le 25 février 2024, n’est pas respectée.
Parmi les points clés abordés par le plan d’action figurent la revendication de salaires plus décents, de meilleures conditions de travail et une reconnaissance accrue de la part des autorités envers les professionnels de la santé. Le SAMES souligne également la nécessité d’offrir des mesures incitatives pour encourager les médecins à rester dans le pays et à contribuer au système de santé national.
Par ailleurs, le SAMES met l’accent sur l’importance de lutter contre la fuite des cerveaux, soulignant que le maintien des médecins qualifiés au Sénégal est essentiel pour garantir un accès équitable aux soins de santé pour tous les citoyens. Le syndicat appelle donc le gouvernement à prendre des mesures immédiates pour remédier à cette situation et à reconnaître le rôle crucial des professionnels de la santé dans le développement du pays.
En conclusion, le plan d’action du SAMES témoigne de l’engagement des professionnels de la santé au Sénégal à défendre leurs droits et à œuvrer pour un système de santé plus juste et plus efficace. Il appelle à une collaboration étroite entre le gouvernement, les professionnels de la santé et la société civile pour relever les défis actuels et assurer un avenir meilleur pour la santé au Sénégal.
El Hadji Mamadou Diao, candidat à l’élection présidentielle, a officiellement saisi le Conseil constitutionnel afin de poursuivre le processus électoral en cours. Cette démarche a été annoncée par la coalition qui soutient sa candidature.
La requête déposée comprend plusieurs éléments, notamment une copie de la proposition de loi visant à déroger aux dispositions de l’article 31 de la Constitution, un document contenant le message à la nation du président Macky Sall daté du 3 février 2024, ainsi qu’une clé USB. Ces documents ont été enregistrés lundi au greffe du Conseil constitutionnel, selon les informations fournies par la coalition Diao 2024.
La proposition de loi, votée lundi soir par les députés de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yaakaar et de Wallu, vise à reporter l’élection présidentielle qui était initialement prévue pour le 25 février. La nouvelle date proposée pour le scrutin est le 15 décembre 2024.
Cette saisine du Conseil constitutionnel intervient dans un contexte politique tendu, marqué par des débats houleux autour du processus électoral et des modalités de tenue du scrutin présidentiel. La décision finale du Conseil constitutionnel aura un impact significatif sur le déroulement des élections et sur le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.
Il convient de noter que cette démarche de El Hadji Mamadou Diao souligne l’importance des principes démocratiques et de la primauté du droit dans le processus électoral, ainsi que la volonté des différents acteurs politiques de faire valoir leurs droits dans le respect des institutions constitutionnelles du pays.
À l’heure actuelle, les raisons précises de ces arrestations demeurent floues. Cependant, il semble probable qu’elles soient liées au rassemblement de la coalition Diomaye Président, qui a été interdit par les forces de l’ordre. Cette action des autorités a conduit à l’arrestation de plusieurs leaders politiques, dont les députés Guy Marius Sagna et Abass Fall, ainsi que d’autres personnalités influentes au sein de la coalition.
Cette vague d’arrestations soulève des interrogations quant à la liberté d’expression et de rassemblement dans le contexte électoral sénégalais. Les membres de la coalition Diomaye Président dénoncent une répression politique et affirment leur détermination à poursuivre leur action malgré les entraves rencontrées.
La presse sénégalaise est unie dans sa condamnation de la suspension brutale du signal de WALF TV et du retrait de sa licence. Cette décision, jugée abusive, a déclenché une vague d’indignation parmi les acteurs du milieu médiatique, qui dénoncent le non-respect des procédures établies par le ministre de la Communication, Moussa Bocar Thiam.
La Coordination des associations de presse (CAP), représentant les différents acteurs du secteur, a fermement qualifié ces mesures d’abusives. Elle pointe du doigt le ministre de la Communication pour son manque de transparence et son absence de justification quant à cette sanction extrême. Cette situation suscite une vive inquiétude parmi les professionnels de l’information quant à la liberté de la presse et à l’accès à l’information.
Face à cette atteinte aux droits de WALF TV, les associations de presse ont exprimé leur détermination à lutter pour la restitution des droits bafoués de la chaîne. Un plan d’action ambitieux a été élaboré, comprenant notamment l’organisation d’une ‘journée sans presse’, des mobilisations devant le siège de Walfadjri, ainsi que des démarches auprès de différentes instances, y compris la présidence. Les médias sénégalais appellent également le gouvernement à annuler cette décision jugée inique et à garantir le plein accès à Internet mobile, vital pour leur fonctionnement et pour le droit à l’information.
Cette unité sans précédent dans la presse sénégalaise reflète l’importance accordée à la liberté de la presse et à la défense des médias indépendants dans le pays. Les professionnels de l’information restent déterminés à faire entendre leur voix et à protéger les principes démocratiques fondamentaux qui sous-tendent leur travail.
La Cour d’Appel du Tribunal de Grande Instance de Dakar a rendu une décision majeure concernant l’organisation des fanzones lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en Côte d’Ivoire 2023, mettant ainsi un terme à la polémique suscitée par cette affaire. Le député Aly Mané, propriétaire de la société Global Com SARL, a été débouté par la Cour, qui a également ordonné le paiement d’une caution de 500 millions de FCFA.
Dans son verdict, le juge de la Cour d’Appel, Amady Diouf, a réaffirmé le monopole de diffusion des matches de la CAN détenu par la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) sur le territoire national. Cette position a été prise après examen des documents prouvant l’existence d’un contrat entre la RTS et la société New World TV pour la diffusion exclusive des matches de la CAN, ainsi que d’une correspondance de la Commission Nationale de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) confirmant ce monopole.
En conséquence, la Cour d’Appel a ordonné que l’exécution de l’ordonnance rendue par le juge des référés soit subordonnée à la constitution par Global Com SARL d’une caution de 500 millions de FCFA, à consigner à la Caisse des Dépôts et Consignations. Cette mesure vise à éviter tout trouble particulièrement intolérable résultant de la méconnaissance des droits de propriété de la RTS et des droits essentiels de SD Consulting.
Cette décision de la Cour d’Appel met fin à une controverse importante et réaffirme le monopole de diffusion des matches de la CAN par la RTS, tout en établissant des conditions strictes pour toute initiative concurrente dans ce domaine.
Suite à son inculpation par le patron du premier cabinet d’instruction, Rose Wardini, chef de file du mouvement Senegal Nouveau, a été placée sous contrôle judiciaire par le Doyen des juges. Cette décision marque un nouveau développement dans l’affaire qui secoue l’opinion publique sénégalaise.
Le juge Oumar Makham Diallo a remis en liberté Rose Wardini tout en lui reprochant plusieurs délits. Parmi ceux-ci figurent l’escroquerie au jugement, le faux en écriture authentique et publique, l’inscription sous une fausse qualité, l’inscription tendant à dissimuler une incapacité, ainsi que la souscription à une déclaration inexistante sur son inégalité et sa présence sur une liste.
Cette décision de placer Rose Wardini sous contrôle judiciaire soulève des questions et des interrogations quant aux accusations portées contre elle. Le contrôle judiciaire implique généralement une série de restrictions et d’obligations imposées à la personne concernée, notamment l’interdiction de quitter le territoire ou l’obligation de se présenter régulièrement aux autorités judiciaires.
L’affaire attire l’attention de l’opinion publique sénégalaise en raison de la position de Rose Wardini en tant que chef de file du mouvement Senegal Nouveau. Les développements à venir dans cette affaire seront scrutés de près, alors que la justice poursuit son enquête sur les accusations portées contre elle.
Nous nous engageons à fournir des mises à jour régulières sur cette affaire en cours, alors que la situation évolue et que de nouveaux éléments sont révélés par les autorités judiciaires.
Dans un nouvel épisode de tensions politiques aux Parcelles Assainies, une commune de Dakar, le député Guy Marius Sagna a été arrêté par la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) de la police. Cette arrestation fait suite à celle du député Abass Fall, marquant ainsi une série d’incidents qui agitent la région à l’approche des élections.
Guy Marius Sagna, accompagné de militants de l’ex-Parti Pastef, s’était rassemblé au Terrain Acapes dans le cadre du lancement de la campagne électorale de la coalition Diomaye Président. Cependant, le rassemblement a été rapidement dispersé par l’intervention des forces de l’ordre, aboutissant à l’arrestation du député par la BIP.
Ces événements soulèvent des préoccupations quant à la liberté d’expression et de rassemblement politique au Sénégal, en particulier à l’approche des élections. Les arrestations de membres de l’ex-Pastef et l’interdiction de leurs rassemblements pourraient exacerber les tensions politiques déjà palpables dans le pays.
La coalition Diomaye Président, qui semble être à l’origine de ce rassemblement, pourrait être affectée par ces arrestations et ces restrictions. De plus, ces développements pourraient également avoir des répercussions sur le processus électoral en cours, remettant en question la légitimité des élections à venir.
La situation aux Parcelles Assainies reste tendue, et l’évolution de la situation sera suivie de près. Nous nous engageons à fournir des mises à jour régulières sur cette affaire en cours.
Des tensions ont éclaté aux Parcelles Assainies, une commune de Dakar, suite à l’arrestation de plusieurs responsables de l’ex-Parti Pastef, dont le député Abass Fall. Ces arrestations interviennent alors que le pays se prépare pour des élections présidentielles à venir.
Selon des informations obtenues, les responsables de l’ex-Pastef avaient l’intention de lancer leur campagne électorale dans la région. Cependant, les Forces de défense et de sécurité ont interdit leur rassemblement, ce qui a conduit à leur arrestation.
Dans une tribune publiée le 3 février 2024, un groupe de 116 universitaires sénégalais a vivement critiqué la décision du président Macky Sall de reporter l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Cette décision, prise « in extremis et illégalement », selon les signataires, aurait plongé le pays dans une « torpeur inédite » et aurait compromis la démocratie sénégalaise.
Les universitaires ont dénoncé ce qu’ils qualifient de « plan de liquidation de la démocratie sénégalaise » mis en place par le régime en place depuis plusieurs années, culminant avec l’annulation du processus électoral en cours. Ils accusent le président Macky Sall d’avoir « corrompu durablement notre tradition démocratique » en interrompant brutalement le processus électoral.
Dans leur tribune, les signataires soulignent que la décision de reporter l’élection présidentielle viole plusieurs principes constitutionnels et les « principes élémentaires du Droit et de la Démocratie ». Ils rejettent les arguments avancés par le président Macky Sall, notamment celui d’une prétendue crise institutionnelle entre le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale.
Les universitaires estiment que la décision du président Sall constitue une « défiance à la Constitution » et mettent en garde contre les conséquences graves de cette décision sur la stabilité institutionnelle et politique du pays. Ils appellent à restaurer le calendrier républicain et à rétablir le droit par le Conseil constitutionnel, afin de sauvegarder les principes démocratiques et l’idéal de vie commune de la République sénégalaise.
Cette tribune, signée par des professeurs, des enseignants-chercheurs et des chercheurs de diverses disciplines, reflète une préoccupation croissante au sein de la société civile sénégalaise face aux événements politiques récents et à l’avenir de la démocratie dans le pays.
Le directeur de l’ONG 3D, Moundiaye Cissé, a récemment exprimé de vives inquiétudes quant aux répercussions du report de l’élection présidentielle prévue initialement le 25 février, désormais programmée pour le 15 décembre 2024.
Dans une interview accordée à Satv.sn, la web TV du journal Source A, Moundiaye Cissé a mis en garde contre ce qu’il considère comme « une brèche dangereuse » pour la démocratie sénégalaise.
Selon ses propos, le fait que le report de l’élection passe par le Parlement pour être entériné pourrait remettre en question les principes fondamentaux de la démocratie, notamment en ce qui concerne la limitation de la durée et du nombre de mandats présidentiels.
Il a illustré son point de vue en évoquant un scénario hypothétique où un président en fin de mandat, soutenu par une majorité parlementaire, pourrait chercher à prolonger son mandat en utilisant divers prétextes.
Pour Moundiaye Cissé, cette situation compromet un acquis important en matière de démocratie : la garantie de l’intangibilité des mandats présidentiels, comme le représentait la déclaration du président Macky Sall sur sa non-candidature pour un troisième mandat.
En exprimant ses préoccupations, Moundiaye Cissé met en évidence les risques que ce report de l’élection présidentielle pourrait faire peser sur les fondements démocratiques du pays, exhortant ainsi à la vigilance et à la préservation des principes démocratiques essentiels pour l’avenir politique du Sénégal.
Le report des élections prévues le 25 février 2024 a déclenché des manifestations dans plusieurs quartiers de Ziguinchor, notamment à Lyndiane, Grand Dakar et Néma. Ces manifestations ont été suivies d’arrestations, selon diverses sources concordantes.
Hier soir, entre 19 heures et 20 heures, plusieurs manifestants ont affronté les forces de l’ordre en brûlant des pneus dans les quartiers périphériques. Des affrontements ont éclaté presque toute la nuit, comme le rapportent des témoignages. Ce matin, le calme est revenu, mais les traces des affrontements sont encore visibles dans la ville.
La situation à Bignona, en revanche, est restée relativement calme. Bien que des jeunes aient tenté sporadiquement de bloquer la route nationale, aucune situation de grande tension n’a été signalée.
Des groupes de jeunes ont ciblé les grandes artères de la ville en bloquant la circulation avec des barricades de déchets, de pneus et de bois, perturbant ainsi les activités normales des habitants.
Ces actes de perturbation ont entraîné des perturbations dans les écoles de la région depuis hier. Les activités économiques ont également été affectées, avec la fermeture anticipée du marché central de Bignona et de certaines institutions financières le long de la route nationale. Ce matin, entre 10 heures et 11 heures, les sapeurs-pompiers ont dû intervenir pour éteindre les incendies sur la RN1. En conséquence, les institutions financières ont une fois de plus fermé leurs portes, bien que d’autres commerces continuent leurs activités.
Malgré ces troubles, les représentants des 20 candidats à l’élection présidentielle prévoient de poursuivre leur campagne dans la région, démontrant ainsi leur engagement envers le processus démocratique et leur détermination à faire entendre leur voix malgré les défis rencontrés.
Le report de l’élection présidentielle du Sénégal à la date du 15 décembre 2024 a été accueilli favorablement par le Collectif des chargés de mission à la Présidence de la République. Selon ces proches collaborateurs du chef de l’État, cette mesure contribuera à stabiliser le pays en évitant des contentieux pré-électoraux préjudiciables.
Dans un communiqué, les membres de cette instance ont exprimé leur satisfaction face à cette décision, soulignant son importance pour la stabilité politique du Sénégal. Ils ont affirmé que le président Macky Sall, soucieux de l’avenir du pays, a pris cette mesure afin de permettre un processus électoral serein, exempt de toute contestation.
Le collectif a également évoqué la nécessité de régler certains dossiers impliquant des acteurs politiques et le Conseil constitutionnel, affirmant que cela constituait la véritable motivation derrière le report de l’élection. Ils ont également dénoncé la présence de « traîtres » au sein de l’appareil politique, affirmant que ceux-ci seront identifiés et écartés pour préserver l’intégrité de la République et de l’État de droit.
Enfin, le collectif a réaffirmé son engagement indéfectible envers le président Macky Sall et son soutien à son leadership. Ils ont déclaré qu’ils travailleront activement pour assurer le succès du candidat choisi par le président lors des prochaines échéances électorales, affirmant leur détermination à garantir sa victoire dès le premier tour.
Cette déclaration du Collectif des chargés de mission à la Présidence de la République met en lumière leur soutien indéfectible au président Macky Sall et leur engagement à assurer la stabilité et la prospérité du Sénégal sous sa direction. Elle souligne également l’importance du consensus politique et de l’unité nationale dans la conduite des affaires publiques.
L’opération a permis l’interpellation de trois convoyeurs et de dix-neuf candidats de nationalité étrangère, dont trois Irakiens, selon des sources de Seneweb. Les gendarmes ont également saisi une pirogue utilisée dans le processus d’embarquement.
Les trois organisateurs de cette tentative d’émigration clandestine, un Sénégalais, un Burkinabé et un Ivoirien, ont été placés en garde à vue pour trafic de migrants. Ils seront présentés au procureur de la République à l’issue de l’enquête en cours.
Cette opération réussie démontre l’engagement des autorités sénégalaises à lutter contre l’émigration clandestine et à protéger la vie des candidats à l’émigration, souvent victimes de réseaux de trafiquants sans scrupules. Elle souligne également l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre ce fléau, ainsi que la nécessité de renforcer la sensibilisation sur les dangers de l’émigration irrégulière.
La récente révision de la Constitution du Sénégal, approuvée par l’Assemblée nationale et prolongeant le mandat du Président Macky Sall jusqu’au 15 décembre 2024, a suscité une vive réaction de la part du député Thierno Alassane Sall. Dans un message publié sur sa page Facebook, il a accusé le président sénégalais, ainsi que la France et la CEDEAO, de violation flagrante de la Constitution et de manœuvres antidémocratiques.
Dans son post, Thierno Alassane Sall a dénoncé ce qu’il considère comme une usurpation de pouvoir de la part du président Macky Sall, affirmant que celui-ci a outrepassé les limites de la Constitution sénégalaise en prolongeant son mandat au-delà de la date prévue. Il a souligné que cette révision constitutionnelle, votée sous la haute surveillance de la gendarmerie, constitue une grave violation des principes démocratiques du pays.
Thierno Alassane Sall a également critiqué la réaction de la France et de la CEDEAO, qui, selon lui, ont adopté une attitude hypocrite en condamnant les récentes prises de pouvoir militaires au Burkina Faso et au Mali, tout en restant silencieuses face au « putsch » de Macky Sall. Il a souligné le contraste entre l’attitude de ces organisations internationales vis-à-vis des dirigeants africains et leur inaction face aux agissements du président sénégalais.
En appelant les démocrates, républicains et patriotes de tous bords à s’opposer à cette violation de la Constitution et à défendre les principes démocratiques, Thierno Alassane Sall a lancé un appel à l’action pour empêcher toute tentative de consolidation d’un régime autoritaire au Sénégal. Il a souligné l’importance de rester vigilants et de ne pas tolérer les atteintes à la démocratie, quelle que soit leur source.
Cette déclaration de Thierno Alassane Sall met en lumière les préoccupations croissantes concernant l’état de la démocratie et de l’État de droit au Sénégal, ainsi que les tensions politiques entourant le report de l’élection présidentielle. Elle souligne également l’importance de la vigilance citoyenne et de la défense des valeurs démocratiques dans un contexte politique où les libertés fondamentales sont mises à l’épreuve.
La présence de forces de sécurité à l’intérieur même de l’Assemblée nationale constitue une violation flagrante de la séparation des pouvoirs et une atteinte directe à la démocratie sénégalaise. Mamadou Lamine Diallo, député et figure de proue du Mouvement Tekki, a exprimé sa colère face à cette intrusion des gendarmes dans le processus législatif, déclarant que cela était inacceptable dans un pays qui se veut démocratique.
Alors que le Sénégal fait face à des défis politiques majeurs, il est impératif que les principes démocratiques fondamentaux soient respectés et que les institutions gouvernementales agissent dans le meilleur intérêt du peuple sénégalais. La réaction indignée de Mamadou Lamine Diallo et du Mouvement Tekki témoigne de la nécessité urgente de protéger les valeurs démocratiques et de garantir la liberté et la transparence dans le processus politique du pays.
Malgré le report de l’élection présidentielle et les tensions politiques qui agitent le pays, Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bokk Yakkar (BBY), reste fermement ancré à son poste de Premier ministre et poursuit son travail avec détermination. C’est ce qu’a affirmé un proche conseiller du Premier ministre, Pape Amadou Sarr, dans une déclaration à Iradio.
Selon Pape Amadou Sarr, Amadou Ba ne prévoit pas de démissionner de son poste. Il a été récemment reconduit dans ses fonctions par le Président Macky Sall, témoignant ainsi de la confiance renouvelée du chef de l’État envers lui. Amadou Ba a également été désigné par la coalition BBY pour diriger les destinées de celle-ci lors des élections présidentielles initialement prévues en février 2024, désormais reportées au 15 décembre 2024.
Malgré les circonstances politiques difficiles, Amadou Ba demeure concentré sur ses responsabilités gouvernementales. Il s’attelle à résoudre les problèmes socio-économiques auxquels est confrontée la population sénégalaise, notamment le chômage des jeunes, la hausse du coût de la vie, la question du pouvoir d’achat, l’accès au logement, ainsi que les défis agricoles.
Pape Amadou Sarr a souligné l’importance de la stabilité socio-politique dans un environnement régional marqué par des crises, appelant à la prudence et à la retenue de tous les acteurs politiques. Il a exhorté à ne pas aggraver les tensions et à éviter toute situation d’instabilité, mettant en garde contre les conséquences néfastes que cela pourrait entraîner pour le Sénégal.
En maintenant sa position au sein du gouvernement et en poursuivant ses efforts pour répondre aux besoins de la population, Amadou Ba affiche sa détermination à assurer la continuité et la stabilité de l’administration gouvernementale dans cette période délicate de l’histoire politique du Sénégal.
Dans un contexte politique tendu, marqué par des manifestations et des débats houleux, les responsables de la ville de Kaolack ont affiché leur soutien indéfectible au Président Macky Sall. Lors d’une grande manifestation organisée à Gandiaye, orchestrée par le Maire de la localité, Papa Songué Diop, le ministre Conseiller Mohamed Ndiaye, également connu sous le surnom de « Rahma », a prononcé un discours résolument en faveur du chef de l’État.
« Notre pays traverse un moment crucial. Mais, nous, responsables politiques partisans de la mouvance présidentielle, sommes derrière le Président Macky. Nous suivons et continuons de suivre toujours ses orientations. C’est un homme de vision et d’ambition. Ce qui l’intéresse, c’est le Sénégal. Nous lui réitérons notre engagement », a déclaré Mohamed Ndiaye.
Ce message intervient alors que l’Assemblée nationale a voté en faveur de la proposition de loi portant prolongement du mandat du président Macky Sall jusqu’au 15 décembre. Une décision qui a suscité des débats passionnés dans tout le pays et a été à l’origine de vives tensions politiques.
Le soutien affirmé des responsables de Kaolack au Président Macky Sall souligne l’importance de l’unité et de la cohésion au sein de la mouvance présidentielle face aux défis politiques actuels. Il met en évidence la confiance accordée au leadership du président et la reconnaissance de ses efforts en faveur du développement du Sénégal.
Cette déclaration renforce également l’engagement des partisans du Président Macky Sall à défendre ses décisions et à soutenir sa vision pour l’avenir du pays. Elle témoigne de la volonté des responsables locaux de contribuer activement à la stabilité politique et à la prospérité du Sénégal sous la direction de leur chef d’État.
En définitive, ce message émanant de Kaolack reflète un appel à l’unité et à la solidarité nationale dans un moment où le pays fait face à des défis majeurs, soulignant ainsi la détermination des partisans du Président Macky Sall à poursuivre leur engagement pour le bien-être et le progrès du Sénégal.
La décision de reporter l’élection présidentielle au Sénégal a suscité de vives réactions dans tout le pays, y compris parmi les personnalités publiques. L’ancien attaquant renommé de l’équipe nationale sénégalaise, Papiss Demba Cissé, s’est exprimé avec fermeté sur cette question brûlante.
Sur son compte Instagram, Papiss Demba Cissé a partagé son sentiment de honte et de douleur face à cette décision, déclarant : « J’ai honte vraiment. J’ai mal, la population ne mérite pas ça ». Ces mots reflètent le profond désarroi ressenti par de nombreux Sénégalais devant cette situation politique tumultueuse.
La réaction de Papiss Demba Cissé intervient dans un contexte où le Sénégal connaît une période d’agitation et de manifestations suite à l’annonce du report de l’élection présidentielle. En utilisant le hashtag #FreeSenegal, il exprime ainsi son soutien aux mouvements de protestation et à ceux qui luttent pour la préservation des libertés démocratiques dans le pays.
En tant que figure emblématique du sport sénégalais, Papiss Demba Cissé utilise sa plateforme pour sensibiliser et mobiliser l’opinion publique sur les enjeux politiques et sociaux cruciaux auxquels le pays est confronté. Sa voix retentissante résonne au-delà des terrains de football, illustrant l’importance du rôle des personnalités sportives dans le débat public et la défense des valeurs démocratiques.
La déclaration de Papiss Demba Cissé témoigne de son engagement envers la démocratie et la justice sociale au Sénégal. En exprimant ouvertement son désaccord avec le report de l’élection présidentielle, il renforce l’appel à la transparence, à l’équité et à la responsabilité dans le processus électoral.
À travers ses paroles, Papiss Demba Cissé devient une voix puissante et influente qui incite à la réflexion et à l’action, invitant les citoyens sénégalais à se mobiliser pour la défense de leurs droits et de leur démocratie.
Le report inattendu de l’élection présidentielle au Sénégal, initialement prévue pour le 24 février 2024, a entraîné une série de réactions politiques, notamment la démission de Pr Eva Marie Coll Seck de la présidence du Comité National de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE). Selon des sources proches, cette décision serait motivée par un désaccord avec le Président Macky Sall concernant cette prorogation de mandat.
La révision de la Constitution sénégalaise par l’Assemblée nationale, le 5 février dernier, a en effet fixé la date du scrutin présidentiel au 15 décembre 2024, prolongeant ainsi le mandat du Président Macky Sall. Une décision qui aurait irrité Pr Eva Marie Coll Seck, la poussant à prendre ses distances avec le chef de l’État.
Selon les déclarations d’un membre de son entourage, cette démission de l’ITIE est clairement destinée à exprimer son désaccord avec le report de l’élection présidentielle et à signifier sa désapprobation des actions du Président Macky Sall à cet égard.
Pr Eva Marie Coll Seck, une figure respectée dans le domaine de la santé publique et des politiques de transparence, avait été nommée à la présidence de l’ITIE en avril 2019. Elle a également occupé divers postes ministériels au sein du gouvernement sénégalais, notamment en tant que ministre d’État auprès du président de la République, ministre de la Santé et de la Prévention, ainsi que ministre de la Santé et de l’Action sociale.
Experte en maladies infectieuses et bactériologie-virologie, titulaire d’un doctorat en médecine, Pr Eva Marie Coll Seck a dirigé le Département des maladies infectieuses à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar avant de poursuivre une carrière internationale.
Sa démission marque un tournant dans son engagement politique et souligne les divergences croissantes au sein de la scène politique sénégalaise concernant le report de l’élection présidentielle et les conséquences constitutionnelles qui en découlent.
Les autorités ont récemment annoncé le démantèlement d’un réseau de trafic international de Tramadol, opérant entre les villes de Dakar, Bamako et le Niger. Ce coup de filet a permis l’arrestation de M. Dia, alias « Wara-Gang », un caïd malien, ainsi que de son complice sénégalais, D. Diongue, accusés d’association de malfaiteurs, de détention et de trafic international de substances psychotropes.
Selon les informations fournies par L’Observateur, M. Dia et D. Diongue sont considérés comme les principaux cerveaux de ce réseau sophistiqué, qui a été démantelé par le bureau de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis) de Kédougou, au Sénégal.
Ce réseau clandestin opérait en fournissant du Tramadol, une drogue psychotrope, à un prix exorbitant de 70 000 FCFA l’unité. Cette substance, qui s’écoulait comme de petits pains, était principalement achetée par des chercheurs d’or installés sur les sites aurifères de la région. Cependant, elle a également été à l’origine de crises convulsives et d’arrêts cardiaques chez certains consommateurs.
L’intervention des autorités, qui a eu lieu le 9 janvier dernier, a mis fin à six mois d’activité intense de ce réseau de trafic. Les enquêteurs ont réussi à infiltrer le réseau en utilisant des agents en civil pour réaliser des achats de mise en confiance. Alerté par l’opération des forces de l’ordre, M. Dia a tenté en vain de se débarrasser de la marchandise, mais a été appréhendé avec 420 unités de Tramadol en sa possession.
Sous la pression des enquêteurs, « Wara-Gang » a révélé l’implication de son complice sénégalais ainsi que de son principal fournisseur, établi dans la ville de Kayes, au Mali.
Ce démantèlement met en évidence les efforts soutenus des autorités pour lutter contre le trafic de drogue dans la région. Il souligne également l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre les réseaux de trafiquants opérant à travers les frontières. Les autorités demeurent engagées dans la lutte contre ce fléau, dans le but de garantir la sécurité et la santé publique dans la région.
Le report inattendu de l’élection présidentielle au Sénégal, initialement prévue pour le 25 février, a engendré une vive réaction de la part d’Hervé Penot, un éminent journaliste sportif. La décision du gouvernement sénégalais a été vivement critiquée, notamment par l’Alliance des États du Sahel (AES), coalition regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger, qui a accusé le président Macky Sall de mensonge et de parjure.
Cette réaction a soulevé des questions fondamentales sur la cohérence des actions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en matière de respect des principes démocratiques. En effet, il est pertinent de noter que la CEDEAO avait adopté des sanctions à l’encontre du Niger lors d’une situation similaire, comprenant notamment la suspension de l’aide financière et l’imposition de restrictions diplomatiques.
Hervé Penot a donc publiquement remis en question cette différence de traitement entre le Niger et le Sénégal. Il a souligné l’apparente contradiction dans le fait de sanctionner le Niger pour un report électoral et de ne pas agir de manière similaire face à la situation au Sénégal. Cette interrogation vise à mettre en lumière l’absence de cohérence dans les réponses de la CEDEAO aux défis démocratiques dans la région.
La déclaration de l’Alliance des États du Sahel, exprimant son attente d’une réaction de la CEDEAO et de possibles sanctions, souligne l’importance de l’action régionale en matière de respect des principes démocratiques et de l’État de droit.
Dans ce contexte, les propos d’Hervé Penot mettent en évidence la nécessité pour la CEDEAO d’agir de manière équitable et impartiale dans toutes les situations similaires, sans favoritisme ni partialité. Sa question résonne comme un appel à une action cohérente et ferme de la part de l’organisation régionale pour garantir l’intégrité des processus électoraux et la défense des valeurs démocratiques dans toute la région ouest-africaine.
Le secteur des médias au Sénégal est en émoi après la décision abrupte de retirer définitivement la licence de diffusion des programmes du groupe Walfadjri, notamment de sa chaîne WalfTV. Cette mesure, jugée comme une atteinte grave à la liberté de presse, a suscité une réaction ferme de la part de la Coordination des Associations de Presse (CAP), qui appelle à une mobilisation générale.
Dans un communiqué officiel, la CAP a dénoncé avec vigueur cette décision et a exigé la restitution immédiate de la licence de WalfTV. Selon la CAP, cette action ne vise pas uniquement le groupe Walfadjri, mais représente une oppression envers l’ensemble de la presse sénégalaise.
Face à cette situation, la CAP a convoqué tous les responsables de médias, incluant les directeurs de publication, les coordonnateurs, les directeurs de rédaction et les rédacteurs en chef, à une réunion d’urgence. Cette réunion, qui se tiendra ce mardi à la Maison de la presse, a pour objectif d’élaborer un plan d’action efficace et inclusif afin de faire reculer le ministre responsable de cette décision.
Cette mobilisation souligne l’importance cruciale de la liberté de la presse dans toute société démocratique et met en lumière les défis persistants auxquels les médias peuvent être confrontés dans l’exercice de leur mission d’informer et de rendre compte.
La réaction rapide et unifiée des professionnels des médias témoigne de leur engagement indéfectible envers les principes fondamentaux de la démocratie et de la liberté d’expression.
Malgré l’annonce du report de l’élection présidentielle par le Chef de l’État Macky Sall, le Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) a entamé sa campagne électorale, suscitant des tensions notables sur le terrain. Des scènes de confrontation ont été enregistrées, notamment à Djiddah Thiaroye Kao, où la caravane du PUR a été gazée par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS).
Les autorités sénégalaises n’ont pas encore commenté officiellement l’incident. Cependant, cette situation soulève des questions sur la liberté de campagne dans un contexte où le report de l’élection présidentielle a déjà suscité des réactions variées au sein de la classe politique et de la population.
Le PUR, en dépit des tensions initiales, poursuivra probablement ses activités de campagne, et la manière dont les autorités géreront ces événements pourrait influencer le climat politique dans les jours à venir. Les observateurs nationaux et internationaux seront attentifs à l’évolution de la situation et à la manière dont le processus électoral se déroulera dans ce contexte complexe.
La candidate à l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, Rose Wardini, a été déférée au parquet de Dakar le 05 février 2024, suite à des accusations d’escroquerie au jugement, de faux en écriture authentique et publique, d’inscription sous une fausse qualité, et d’inscription tendant à dissimuler une incapacité. Après une journée passée dans la cave du palais de justice, elle a bénéficié d’un retour de parquet.
Le dossier de Rose Wardini, qui était entre les mains du procureur, pourrait désormais être confié à une juge d’instruction. Cette étape pourrait marquer le début d’une enquête plus approfondie sur les charges qui pèsent contre la candidate.
L’arrestation de Rose Wardini a eu lieu le 02 février 2024, par la Division des investigations criminelles (Dic). Les accusations portent sur le fait d’avoir prétendument « caché » sa double nationalité au Conseil constitutionnel lors du dépôt de sa candidature.
Les chefs d’accusation comprennent l’escroquerie au jugement, le faux en écriture authentique et publique, l’inscription sous une fausse qualité, et l’inscription tendant à dissimuler une incapacité. Des allégations sérieuses qui pourraient avoir des conséquences importantes sur la candidature de Rose Wardini à l’élection présidentielle.
La candidate devra désormais patienter pendant que la procédure judiciaire suit son cours. L’issue de cette affaire pourrait avoir un impact significatif sur le paysage politique sénégalais, en particulier à l’approche de l’élection présidentielle.
Il est à noter que la double nationalité est un sujet délicat dans le contexte politique, et toute allégation de dissimulation de cette information peut susciter des débats intenses et des répercussions juridiques. La justice sénégalaise sera désormais chargée d’examiner attentivement les éléments de l’affaire et de prendre des décisions éclairées conformes à la loi.
Une atmosphère tendue a marqué la séance plénière à l’Assemblée nationale du Sénégal, lorsqu’une députée, identifiée comme Sanou Dione de Taxawu Sénégal, a été victime d’un malaise. Selon nos informations, le malaise a été de courte durée, la députée ayant rapidement repris ses esprits.
L’incident a toutefois entraîné la suspension temporaire de la séance plénière qui traitait du report de l’élection présidentielle. La députée en question, après avoir récupéré, a pu quitter la salle par ses propres moyens.
L’identité précise de la cause du malaise n’a pas été immédiatement divulguée, mais cet événement a néanmoins capté l’attention des parlementaires présents ainsi que du public suivant les débats. La santé des membres de l’Assemblée nationale est toujours une préoccupation majeure, et tout incident de ce genre suscite naturellement une réaction rapide.
La suspension de la séance plénière a été décidée pour une durée de 30 minutes, permettant ainsi aux députés de reprendre leurs esprits et de rétablir le calme dans l’hémicycle.
L’Assemblée nationale reprendra ses travaux après cette pause, et les députés reprendront les discussions sur les questions politiques cruciales qui occupent actuellement le centre de l’attention nationale.
Ces entités, soussignées dans le communiqué, exhortent le gouvernement sénégalais à respecter la liberté d’expression, que ce soit en ligne ou hors ligne. Elles demandent également instamment la fin des coupures d’internet, soulignant l’importance de maintenir un accès ouvert à l’information. Les signataires rappellent au gouvernement du Sénégal ses obligations internationales en matière de droits de l’homme, telles que stipulées dans la Charte africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, et le Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques.
L’impact économique de la coupure d’internet au Sénégal est également mis en avant par les organisations. Dans un pays réputé pour sa forte connectivité, une journée sans accès à l’internet pourrait entraîner des pertes estimées à environ 4 milliards 800 millions de francs CFA, soit 7 320 154,33 Euros. Ces pertes ne sont pas seulement financières, mais également préjudiciables au développement économique, à l’innovation, à l’éducation, à la santé, et à l’inclusion numérique.
Le communiqué rappelle que cette suspension n’est pas la première du genre au Sénégal. Depuis juillet 2023, les autorités ont déjà bloqué la plateforme de médias sociaux TikTok, une mesure qui est toujours en vigueur, nécessitant l’utilisation de VPN pour y accéder.
Les organisations signataires concluent en insistant sur le fait que ces mesures ne sont pas conformes aux droits universels à la liberté d’expression et à l’accès à l’information. Elles appellent les autorités à réévaluer cette décision, à respecter les principes démocratiques, et à garantir le plein exercice des droits humains des citoyens sénégalais dans un environnement numérique libre et ouvert.
Dans un contexte tendu, l’Intersyndicale des travailleurs de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) au Sénégal exprime son mécontentement face au non-paiement de leurs indemnités à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD).
Les syndicalistes affirment subir des retards de paiement s’étendant sur plusieurs mois, concernant une Indemnité de sécurité aérienne (ISA) instaurée il y a près de vingt ans. Cette indemnité, destinée au personnel du secteur des transports aériens au Sénégal, vise à rémunérer les services à caractère régalien dans le domaine de la souveraineté du transport aérien. Initialement financée par l’État du Sénégal via un prélèvement sur les ressources nationales du secteur aéronautique, elle est devenue un élément essentiel du salaire des travailleurs de l’ASECNA avec le transfert des services vers l’AIBD.
Les syndicalistes soulignent l’importance de cette indemnité, désormais systématique, et critiquent les retards de paiement, faisant valoir que d’autres structures du secteur perçoivent leur rémunération à date échue et intégrée dans leurs salaires.
Les chiffres récemment publiés par le gestionnaire de l’aéroport, LAS.SA, indiquent une nette hausse du trafic à l’AIBD avec près de 3 millions de passagers en 2023, entraînant une amélioration significative des ressources financières collectées. Les syndicalistes s’interrogent sur les prétendus problèmes de trésorerie à l’AIBD, considérant les chiffres positifs rapportés.
Les autorités de l’AIBD SA évoquent la non-disponibilité d’un fonds d’appui provenant du trésor national comme motif des retards de paiement. Cependant, les syndicalistes rappellent les décrets présidentiels n° 2022-96 et n° 2022-97, actant l’autonomie financière de la société AIBD SA.
L’Intersyndicale dénonce une « tergiversation » des autorités sur cette question et prévoit d’organiser un point de presse prochainement pour communiquer de manière plus détaillée sur la situation à l’AIBD. Ils estiment avoir fait preuve de patience et de responsabilité dans la défense de leurs acquis, mais soulignent qu’ils useront de tous les moyens conférés par le droit du travail pour faire valoir leurs droits.
La situation politique au Sénégal prend une tournure inattendue, suscitant des réactions et des spéculations de la part de divers acteurs, dont Tariq Ramadan. Alors que certains espéraient une transition politique en douceur, les événements récents ont mis en lumière des manœuvres qui remettent en question les principes démocratiques du pays.
L’annonce du report des élections, prédite il y a quatre mois par Tariq Ramadan, a dévoilé des motivations liées au droit, ou plutôt à des intérêts dissimulés. Le pays se divise entre les naïfs, les manipulateurs, et ceux qui ont anticipé ces bouleversements.
Tariq Ramadan évoque trois scénarios envisageables, mettant en lumière les alliances du pouvoir avec des acteurs internationaux :
1. **Révision de la Liste des Candidats avec la Réintégration de Karim Wade :** La France, dans un geste surprenant, retire la nationalité à Karim Wade, acteur politique majeur. La question se pose alors sur sa possible réintégration et sur les implications de cette manœuvre sur l’équité électorale.
2. **Retour du Président Actuel pour « Raisons de Sécurité » :** Une option où le président actuel reviendrait aux affaires, invoquant des raisons de sécurité. Cette possibilité soulève des interrogations sur les motivations réelles derrière cette décision et ses implications pour la stabilité du pays.
3. **Prolongation du Mandat Présidentiel avec Report des Élections :** La troisième option suggère un maintien au pouvoir prolongé, repoussant les élections pour une période étendue. Cette manœuvre pourrait compromettre le pluralisme politique et soulever des inquiétudes quant à la véritable volonté démocratique.
Ces scénarios, selon Tariq Ramadan, révèlent une réalité déconcertante : les principes démocratiques sont bafoués, et les décisions ne semblent pas être prises uniquement à Dakar. Une évolution politique et un avenir incertains qui appellent à la vigilance et à la persévérance dans la quête du droit, de la liberté, de la justice, et du respect des choix du peuple sénégalais.
Dr Rose Wardini, figure politique éminente, fait face à des accusations graves, notamment « d’escroquerie au jugement, faux en écriture authentique et publique, inscription sous une fausse qualité, et inscription tendant à dissimuler une incapacité, souscription à une déclaration inexistante sur son inégalité et sur sa présence sur une liste ».
Son arrestation par la Division des investigations criminelles (Dic) vendredi dernier a suscité des interrogations au sein de la population sénégalaise. Les détails exacts entourant ces charges demeurent encore flous, mais elles semblent souligner des actions présumées répréhensibles liées à des documents officiels et à des déclarations faites par la candidate.
La nation sénégalaise attend maintenant de voir comment cette affaire évoluera et quel impact elle pourrait avoir sur le paysage politique en pleine période électorale. L’issue du procès de Dr Rose Wardini pourrait influencer le cours de la campagne présidentielle de 2024 et la confiance du public dans le processus démocratique. Le procès fournira probablement des éclaircissements cruciaux sur les allégations portées contre la candidate et sur la viabilité de sa candidature à la plus haute fonction du pays.
Le Sénégal, réputé pour sa stabilité politique et sa démocratie, fait face à des défis sans précédent, selon les membres du Rassemblement Islamique du Sénégal – Al-Wahda (Ris Al-Wahda). Malgré les succès passés dans la gestion des obstacles socio-économiques et politiques, les récents développements sous le président Macky Sall suscitent des inquiétudes quant à la santé de la démocratie sénégalaise.
Selon le Ris Al-Wahda, le président Macky Sall, arrivé au pouvoir, aurait compromis certains principes fondamentaux de la République au profit d’une logique de conservation du pouvoir. Les membres du Rassemblement soulignent une dégradation du climat politique marquée par l’instrumentalisation des institutions de la République et une remise en cause des principes démocratiques.
La situation politique actuelle au Sénégal semble être un défi majeur pour la démocratie et les institutions du pays. Le Ris Al-Wahda, par son appel au respect des principes démocratiques, espère contribuer à une résolution pacifique de la crise et à la préservation des acquis démocratiques du Sénégal. La nation observe maintenant avec attention l’évolution de cette situation politique délicate.
Gorgui Kâ passera les prochaines semaines en prison. Chauffeur de son état, il a été reconnu coupable de détournement de mineur et condamné à trois mois de prison ferme par le tribunal d’instance de Louga. Il lui est reproché d’avoir engrossé la fille mineure de son patron.
La victime se nomme D. D. Son père a porté plainte après avoir tenté en vain, lorsqu’il a appris que sa fille est tombée enceinte des œuvres de son employé, de pousser son chauffeur à assumer ses responsabilités. «Je suis parti voir sa mère afin qu’elle puisse demander à son fils de supporter les charges médicales de ma fille, a rappelé le patron du mis en cause dans sa plainte reprise par L’Observateur. Elle n’a fait aucun effort. Elle n’a même pas daigné faire le déplacement à la maison pour discuter avec moi. Ne digérant pas l’attitude des membres de cette famille, j’ai décidé de porter plainte contre mon chauffeur. Je ne peux pas accepter qu’on me manque de respect.»
S’il a reconnu qu’il sortait avec D. D et qu’ils ont entretenu à plusieurs reprises des relations intimes, Gorgui Kâ a précisé qu’il ne savait pas que sa copine était mineure. Pour bétonner sa défense, il a ajouté que c’est la fille qui le provoquait : «Elle attendait que ses parents sortent pour me retrouver dans ma chambre. C’est elle qui me provoquait.»
Le mis en cause a assuré qu’il «regrette les faits» et révélé avoir «présenté (ses) excuses (aux) parents (de son ex) qui (le) considéraient comme leur propre enfant». Aussi, il s’est engagé à assumer médicales de la fille, qui a accouché.
Ses excuses et sa promesse d’assumer ses responsabilités n’y feront rien. Le juge a suivi le parquet en le condamnant à trois mois ferme.