Horreur au marché Nguélew de Thiès : Un gardien retrouvé égorgé

Cet acte odieux a suscité la consternation parmi les habitants du quartier et du marché, choqués par la violence de ce meurtre. Les autorités locales et les forces de l’ordre ont été alertées, et une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de ce crime odieux.

Il a été révélé que le défunt gardien, Assane Diop, était un parent par alliance du député-maire de Thiès, Birame Soulèye Diop, ce qui a accentué l’émoi dans la localité. Les habitants expriment leur indignation face à cet acte barbare et réclament des mesures urgentes pour renforcer la sécurité dans la région.

Cet événement tragique souligne la nécessité urgente de renforcer les mesures de sécurité dans la région de Thiès, afin d’assurer la protection des citoyens et d’éradiquer l’insécurité croissante qui préoccupe la communauté locale. La population attend avec impatience que la lumière soit faite sur cette affaire et que justice soit rendue à la victime, Assane Diop.

Contrefaçon du sceau de l’État : Un condamné pour usage de faux cachets de la police et de la gendarmerie

A. Ly, âgé de 53 ans, a été condamné à deux ans de prison, dont six mois ferme, par le juge des flagrants délits de Dakar. Il était poursuivi pour contrefaçon du sceau de l’État, usage d’un sceau contrefait, faux et usage de faux dans un document administratif, ainsi que pour détention de chanvre indien.

L’interpellation du prévenu a eu lieu lors d’un contrôle de routine par les forces de police de Grand-Dakar, pendant lequel il a été découvert en possession du cachet du commissariat. Selon les informations du journal Le Soleil, une perquisition à son domicile a révélé la présence de faux documents des Impôts et Domaines, ainsi que de faux cachets de la police de la Médina et de la Brigade de gendarmerie de Hann. Ces cachets étaient apparemment destinés à légaliser des documents administratifs.

En plus des faux cachets et documents, les enquêteurs ont également trouvé quatre cornets de chanvre indien lors de la fouille de son domicile. Ces substances prohibées étaient dissimulées dans son armoire, indique la source.

Lors de son procès, A. Ly a initialement admis la détention de drogue tout en niant les autres infractions. Il a prétendu que les documents découverts chez lui étaient des « archives qu’il gardait depuis longtemps » liées à des mutations de véhicules. Quant aux cachets, il a prétendu les avoir obtenus de clients dont il n’avait plus de nouvelles.

Cependant, le juge n’a pas été convaincu par ses déclarations et lui a rappelé ses aveux initiaux lors de l’enquête. Face à cette pression, le prévenu a finalement tout avoué, admettant son activité dans le domaine depuis 2003.

L’avocat d’A. Ly, Me Mamadou Ciss, a réprimandé son client pour ses mensonges lors du procès. « Il ne sert à rien de raconter des contre-vérités. On n’en serait pas là s’il avait tout avoué comme il l’a fait pendant l’enquête », a déclaré le conseil.

Serigne Mboup, candidat présidentiel, envisage une réforme majeure : Suppression du ministère de la justice au profit d’une haute autorité indépendante

Dans le cadre de sa campagne présidentielle pour les élections du 25 février 2024, Serigne Mboup, candidat de la coalition « And/Nawle And/Liguey », a récemment dévoilé une proposition audacieuse visant à remodeler le paysage judiciaire sénégalais. La proposition phare du candidat consiste à supprimer le ministère de la Justice pour le remplacer par une Haute Autorité indépendante, selon ses déclarations lors de l’émission « Perspective 2024 » sur Walf Tv.

Selon Serigne Mboup, cette réforme vise à renforcer l’indépendance du système judiciaire en remplaçant le ministère de la Justice par une entité autonome. La Haute Autorité envisagée serait composée de membres élus par un collège électoral représenté par des magistrats et des auxiliaires de Justice. L’objectif principal de cette transition serait d’assurer une totale indépendance aux magistrats et aux auxiliaires de Justice dans l’exercice de leurs fonctions.

L’annonce du candidat de la coalition « And/Nawle And/Liguey » a souligné que cette Haute Autorité fonctionnerait de manière indépendante, avec une autonomie totale par rapport au président de la République. Cette mesure vise à prévenir toute interférence du pouvoir exécutif dans le travail judiciaire et à garantir une justice impartiale.

Une déclaration forte du candidat a également marqué son engagement à se retirer de sa fonction de président du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) s’il venait à être élu président. Cette décision stratégique a pour but de renforcer la séparation des pouvoirs et d’éviter tout conflit d’intérêts potentiel entre l’exécutif et le judiciaire.

Promotion de la Santé maternelle et infantile à Oussouye : Appel aux élus territoriaux et lancement de la semaine dédiée

Le préfet du département d’Oussouye, Maurice Latire Dione, a lancé un appel aux élus territoriaux pour qu’ils s’engagent activement dans la promotion de la santé maternelle et infantile. S’exprimant lors du lancement officiel de la semaine de la santé de la mère et de l’enfant à Oussouye, le chef de l’exécutif départemental a souligné l’importance de la participation de tous les segments de la société dans ce combat.

« La promotion de la santé de la mère et de l’enfant est un combat qui interpelle tous les segments de notre société. J’invite les élus territoriaux à davantage être aux côtés des structures de santé pour contribuer de façon effective à la promotion de la santé de la mère et de l’enfant et de la santé en général », a déclaré Maurice Latir Dione.

La semaine de la santé de la mère et de l’enfant, organisée par le district sanitaire d’Oussouye, a rassemblé des élus locaux, des acteurs de la santé, des femmes et des jeunes. Sous le thème « Les 1000 premiers jours de la vie : de la conception à 2 ans, une fenêtre d’opportunités à saisir », cette initiative vise à mettre en lumière les opportunités cruciales pour assurer le bien-être des enfants pendant leurs premiers deux ans de vie.

Le préfet d’Oussouye a souligné que cette semaine offre une occasion de sensibilisation et d’information, encourageant un investissement accru dans la lutte pour la santé maternelle et infantile. Il a également appelé à un changement d’habitudes et de postures, exhortant les populations à abandonner les croyances et pratiques préjudiciables à la santé de la mère et de l’enfant.

Maurice Latir Dione a salué la volonté politique manifeste de l’État du Sénégal en faveur de la promotion de la santé maternelle et infantile à travers diverses stratégies. L’objectif de cette semaine est de réduire la morbidité et la mortalité infantile, néonatale et juvénile.

Pour améliorer le bien-être des femmes et des enfants dans le département d’Oussouye, des initiatives telles que des journées de sensibilisation, de dépistage, et de consultations prénatales sont prévues par le district sanitaire d’Oussouye. Le Dr Cheikh Ndiaye, adjoint au médecin-chef du district sanitaire, a souligné l’importance de la communication avec les communautés et de l’utilisation précoce des services de santé reproductive pour promouvoir la croissance et réduire la mortalité maternelle et infantile.

Investir dans la Santé des adolescents au Sénégal : Le Projet ISMEA impacte positivement la vie de 992 jeunes filles à Oussouye

La mission de suivi du processus d’extension de l’enrôlement des adolescentes bénéficiaires de la composante 2 a été clôturée vendredi avec la présence des acteurs territoriaux et des acteurs de la santé d’Oussouye. Ces jeunes filles seront accueillies dans des espaces sécurisés où elles recevront des informations, un encadrement, et une sensibilisation sur la santé reproductive, mettant particulièrement l’accent sur l’importance de rester à l’école.

Le projet ISMEA, d’une durée de cinq ans, a été lancé à la fin de l’année 2019. Il s’inscrit dans une démarche globale visant à améliorer la santé et le bien-être des mères, des enfants, et des adolescents au Sénégal, contribuant ainsi au développement durable de la nation.

Le Président du CNRA soutient la transformation de l’agence de presse Sénégalaise en prévision de l’élection présidentielle

Le samedi dernier, lors de l’ouverture d’un atelier de formation pour les journalistes de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), Babacar Diagne, le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), a appelé les autorités publiques à accompagner les changements en cours au sein de l’APS. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la préparation de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024.

Le président du CNRA a salué la dynamique positive qui règne actuellement au sein de l’APS, soulignant les multiples transformations que connaît l’agence publique d’information. Ces mutations visent à relever les défis liés à la numérisation et à la rapidité de diffusion de l’information. Babacar Diagne a souligné l’importance d’accompagner cette politique de mutations, appelant l’État à soutenir activement l’APS pour qu’elle puisse se hisser au niveau des grandes agences mondiales telles que l’Agence France Presse, Associated Press (USA), ou encore Reuters (Grande-Bretagne).

Le président du CNRA a mis en avant le modèle économique des grandes agences de presse internationales. Il a rappelé que des agences comme Reuters ont évolué pour devenir des plateformes financières majeures, tout comme Bloomberg ou le Dow Jones. Aux États-Unis, Associated Press fonctionne en tant que coopérative regroupant près de 1 500 organes de presse. Babacar Diagne a insisté sur l’importance de comprendre et de s’adapter à ces modèles économiques pour garantir la pérennité de l’APS.

En tant qu’ancien directeur général de la Radiodiffusion télévision sénégalaise, Babacar Diagne a partagé son expérience en tant que client de l’APS, soulignant l’importance cruciale de l’agence publique d’information. Il a insisté sur la nécessité pour les autorités de soutenir activement les mutations en cours.

L’atelier, organisé en partenariat avec le CNRA, vise à former et sensibiliser les journalistes de l’APS en vue de l’élection présidentielle. Les thèmes abordés incluent la réglementation de la couverture médiatique de l’élection, les techniques d’écriture d’une dépêche d’agence, ainsi que le rappel des principes éthiques et déontologiques. Des journalistes expérimentés et des responsables de la rédaction centrale de l’APS prendront la parole pour introduire ces différentes thématiques.

Cet atelier, qui se clôture dimanche, représente une opportunité précieuse pour renforcer les compétences des journalistes de l’APS et pour assurer une couverture médiatique exhaustive et éthique de l’élection présidentielle à venir.

La Plateforme des femmes pour la paix en Casamance appelle à une élection présidentielle apaisée au Sénégal

La Plateforme des femmes pour la paix en Casamance (PFPC) appelle à la tenue d’une élection présidentielle  »transparente, apaisée, inclusive et démocratique ».

« Nous militons pour une élection présidentielle transparente, apaisée, inclusive et démocratique », a déclaré, vendredi, la présidente de la plateforme des femmes pour la paix en Casamance, Ndeye Marie Diedhiou.

Elle s’exprimait lors de la cérémonie de lancement du programme d’activités de la plateforme pour une élection présidentielle apaisée en Casamance en présence des organisations de la société civile, des personnes ressources, des leaders religieux et coutumiers.

Elle a invité tous les acteurs du processus électoral au  »sens de responsabilité, au civisme et à la citoyenneté ».

 »Notre pays, le Sénégal a connu un climat délétère en 2023 et la région de Ziguinchor fut l’une des plus touchées lors de ces événements », a t-elle rappelé, faisant allusion aux manifestations violentes consécutives à la condamnation de l’opposant et maire de Ziguinchor Ousmane Sonko dans une affaire de  »viol ».

 »Ces situations récentes nous imposent de prendre les devants et de nous adresser à tous les acteurs politiques et aux populations qui sont la véritable force changeante sur laquelle repose l’intérêt national », a insisté Mme Thiam.

Sensibilisation des élèves primo-votants à Diourbel : Préparation citoyenne pour l’élection présidentielle de février

Dans le cadre de la deuxième phase du programme Éducation Civique Électorale Lycée Modèle de Citoyenneté et du Civisme (ECE-LM2C), les élèves primo-votants des lycées de la région de Diourbel ont bénéficié d’une activité de sensibilisation sur le processus électoral, en vue de leur participation à l’élection présidentielle prévue pour le 25 février.

Cette initiative, pilotée par la Coordination Régionale de Diourbel de la Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Éducation Publique (COSYDEP), vise à impliquer les jeunes dans le processus démocratique et à les sensibiliser sur l’importance de leur rôle en tant que citoyens actifs.

Le coordonnateur régional de la COSYDEP, Mamadou Sarr, a expliqué que le programme ECE-LM2C se concentre spécifiquement sur les élèves primo-votants, soulignant que ces derniers sont souvent témoins de scènes de violences électorales. L’objectif principal de cette activité est de les sensibiliser et de les préparer à exercer leur droit de vote de manière responsable.

Selon M. Sarr, durant la campagne électorale, des activités de sensibilisation supplémentaires seront organisées pour aider les élèves à adopter un comportement citoyen exemplaire. Des sessions de renforcement de capacités et des causeries sont également prévues dans le cadre de ce programme.

Présidentielle 2024 : Bassirou Diomaye Faye tend la main au Dr Babacar Diop

L’un des candidats du mouvement de Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye, a envoyé une délégation rencontrer le maire de Thiès, Dr Babacar Diop, dans l’espoir d’obtenir son soutien pour l’élection présidentielle du 25 février 2024. La délégation, composée d’Adama Diawara, d’Ousmane Barro et de l’honorable député Amadou Dang de l’ex-Pastef, a eu une rencontre de plus de deux heures au domicile du maire à Sampathé.

Les envoyés de Bassirou Diomaye Faye ont exprimé le désir du candidat d’obtenir le soutien du maire de Thiès, soulignant l’importance de l’unité et de la collaboration au sein de la coalition Yewwi Askan wi (YAW).

Dr Babacar Diop, honoré de la visite, a exprimé sa solidarité envers Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, soulignant les difficultés auxquelles ils ont été confrontés. Il a rappelé les moments d’incompréhension qui ont conduit à son exclusion de la coalition Yewwi Askan wi et a souligné l’importance de bâtir des relations basées sur la vérité, les principes et les valeurs.

Concernant l’invitation de Diomaye Faye, le maire de Thiès a indiqué qu’il prendrait le temps de réfléchir à cette proposition et réserverait sa réponse aux militants de sa formation politique. Une conférence nationale est prévue ce dimanche pour discuter des différentes offres politiques en vue de l’élection présidentielle de 2024.

Touba : Un acte odieux évité de justesse – Un homme surpris en train d’égorger un enfant

Un acte effroyable a été évité de justesse à Touba, ce vendredi après-midi, lorsqu’un individu a été surpris en train d’égorger un enfant. Selon les témoignages, l’homme aurait attiré le fils d’un Mbacké-Mbacké dans une maison abandonnée du quartier de Darou Marnan.

L’agresseur, tenant un couteau, aurait poignardé l’enfant au cou. Par chance, l’enfant a réussi à s’échapper des mains de son ravisseur. Les habits de l’enfant étaient tachés de sang lorsqu’il a été aperçu en train de courir par des passants revenant de la prière du vendredi.

Des témoins ont rapidement appréhendé le suspect, lequel présentait des traces de sang sur lui, et l’ont soumis à une séance de représailles avant de le remettre aux autorités. Le petit, quant à lui, a été hospitalisé à l’hôpital Matlaboul Fawzeyni de Touba.

Le commissariat spécial de Touba a pris en charge l’enquête sur cette tentative d’agression choquante. Cet incident souligne la nécessité d’une vigilance accrue et de mesures de sécurité renforcées pour assurer la protection des enfants et des membres de la communauté.

Réaménagements en profondeur chez YEESAL : Modou Diagne Fada renforce son équipe en vue de la présidentielle 2024

Modou Diagne Fada, président du parti des Libéraux Démocrates Réformateurs (LDR) YEESAL, a lancé une série de réaménagements au sein de sa formation politique. Ces changements font suite au 1er congrès ordinaire du parti qui s’est tenu récemment à Dakar. Un Comité Directeur s’est tenu le jeudi 25 janvier 2024 à la permanence nationale du parti, entérinant plusieurs décisions importantes.

Parmi ces changements, notons la nomination de Saliou Diouf en tant que 5e Vice-président du parti. Ancien coordonnateur du Front pour une alternative démocratique (FADA) en 2015, il voit ainsi sa fidélité récompensée.

Doudou Keita, une autre figure politique issue de la fronde lancée par Fada en 2015, est nommé conseiller spécial du président du parti. Expert comptable et habitué à tracer les contours du budget de la vaste agglomération de Keur Massar, sa nomination renforce l’équipe dirigeante.

Madame Bineta Ndiogou, récemment démissionnaire de la tête de la Fédération des Femmes Réformatrices, est promue 4e Vice-présidente du parti, juste derrière Modou Diagne Fada. Elle retrouve cette station aux côtés de Ndeye Codou Dieng et Mouhamadou Faye.

Babacar Faye, nouvellement élu à la tête de la jeunesse nationale de YEESAL, a exprimé sa détermination à conduire les nouvelles orientations dévoilées lors du congrès ordinaire, qui incluent notamment des activités impliquant le Premier ministre Amadou Ba.

Ces réaménagements stratégiques soulignent la volonté de Modou Diagne Fada de renforcer son équipe en prévision de l’élection présidentielle de 2024. Les changements visent à consolider les structures du parti et à mieux positionner YEESAL dans le paysage politique sénégalais.

CAN 2023 : Renforts de taille pour la Côte d’Ivoire avant son affrontement avec le Sénégal

À la veille du match crucial opposant la Côte d’Ivoire au Sénégal lors des huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, les Éléphants enregistrent deux renforts de poids, offrant ainsi une lueur d’optimisme à l’équipe ivoirienne.

L’attaquant vedette Sébastien Haller, qui n’a pas encore joué une minute dans le tournoi en raison d’une blessure, est sur le point de faire son retour. Des sources suggèrent même que l’attaquant du Borussia Dortmund pourrait être titularisé lors du face-à-face avec les Lions de la Teranga.

Une autre bonne nouvelle pour la Côte d’Ivoire est la disponibilité à 100% de l’attaquant de Brighton & Hove Albion, Simon Adingra. Après avoir manqué les deux premiers matchs en raison d’une blessure, Adingra est revenu dans l’équipe lors de la défaite face à la Guinée-Équatoriale et devrait être prêt à jouer un rôle clé contre le Sénégal.

La Côte d’Ivoire, repêchée pour les huitièmes de finale, se prépare ainsi à affronter les Champions d’Afrique en titre, le Sénégal, qui a terminé en tête de son groupe avec 9 points. Ces renforts de qualité ajoutent de la profondeur et du dynamisme à l’équipe ivoirienne, promettant un affrontement intense et passionnant lors de ce match décisif de la CAN 2023.

CAN 2023 : Détermination des Lions du Sénégal face à la Côte d’Ivoire pour atteindre leurs objectifs

L’équipe nationale du Sénégal reste focalisée sur ses objectifs de départ à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 et se prépare avec détermination pour affronter la Côte d’Ivoire en huitièmes de finale. Le milieu de terrain des Lions, Pape Matar Sarr, affirme que l’équipe a maintenu son état d’esprit depuis le début de la compétition et qu’elle vise toujours à se qualifier pour le prochain tour.

La rencontre entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire, prévue lundi au stade Charles-Konan-Banny de Yamoussoukro, est considérée comme une « belle affiche » par Pape Matar Sarr. Bien que la Côte d’Ivoire ait rencontré des difficultés lors du premier tour, les joueurs sénégalais restent prudents et reconnaissent que chaque étape de la compétition est différente.

Pape Matar Sarr souligne que le groupe vit bien, avec les pieds sur terre, et qu’ils continueront à travailler pour aller le plus loin possible dans la compétition. En tant qu’ancien joueur de Metz en France, il exprime son engagement à contribuer à la victoire des Lions.

Le défenseur Abdoulaye Niakhaté Ndiaye partage cette détermination, affirmant que l’équipe prépare le match contre la Côte d’Ivoire de la même manière que les autres rencontres. Il souligne l’importance d’être prêt quel que soit l’adversaire et insiste sur la préparation et la concentration du groupe. Niakhaté félicite l’équipe pour ses trois victoires consécutives en phase de groupes, mais rappelle que l’équipe entre dans une nouvelle étape de la compétition et que la concentration et la détermination sont à leur maximum.

Les Lions du Sénégal abordent les huitièmes de finale avec une confiance renouvelée, prêts à défier la Côte d’Ivoire et à poursuivre leur quête pour remporter la CAN 2023.

Lancement de l’incubateur ‘Dal’ug xeltu ak kom’ : Un nouvel élan pour le développement des projets culturels au Sénégal

Le ministère de la Culture et du Patrimoine historique du Sénégal vient d’inaugurer un incubateur nommé « Dal’ug xeltu ak kom » (Maison de formation et d’économie), destiné à devenir un pôle de sélection, de formation et de renforcement des capacités pour les porteurs de projets culturels. La cérémonie officielle, présidée par le ministre Aliou Sow, a eu lieu à la Maison de la culture Douta-Seck, à Dakar.

Cet incubateur, doté d’un budget initial de 1,3 milliard de francs CFA, se positionne comme un acteur clé pour stimuler la croissance et la création d’emplois dans le secteur culturel. Il sera un espace de pré-incubation, d’incubation, de formation, de renforcement des capacités, d’orientation et de coaching pour les entrepreneurs culturels.

Le projet, baptisé du nom du producteur sénégalais Mamadou Konté, fondateur du festival « Africa fête », s’inscrit dans la volonté des pouvoirs publics de répondre aux défis économiques du secteur culturel. Il vise à agir en amont en offrant une préparation adéquate aux jeunes entrepreneurs culturels, contribuant ainsi à éviter des échecs liés à une impréparation dans la gestion de leurs projets.

Le ministre Aliou Sow a souligné que l’incubateur permettra aux porteurs de projets culturels d’être éligibles à tous les fonds mis en place par l’État sénégalais une fois qu’ils auront franchi l’étape de la formation et de la structuration.

El Ousseyni Kane, directeur général du Bureau opérationnel du suivi du Plan Sénégal émergent (BOS/PSE), a salué cette initiative, soulignant l’importance de reconnaître l’économie de la culture. Il a également recommandé la création de liens avec d’autres acteurs de l’écosystème culturel pour renforcer l’effet de levier.

Ce nouvel incubateur représente le premier d’une série de neuf prévus dans le cadre du Programme d’actions prioritaires du Plan Sénégal émergent (PAP2), mettant en lumière l’engagement en faveur du développement des industries culturelles et créatives au Sénégal.

Forum sur l’élection présidentielle sénégalaise : La diaspora sénégalaise en France mobilise son expertise pour le développement du pays

Le Collectif des cadres de la diaspora, composé de ressortissants sénégalais vivant en France, organise un forum à Trappes, en banlieue parisienne, ce samedi. L’objectif de cette rencontre est de discuter de « la mobilisation de l’expertise de la diaspora pour le développement du Sénégal », en vue de l’élection présidentielle prévue le 25 février prochain.

Les organisateurs ont pour ambition de faire entendre la voix des Sénégalais de l’extérieur dans le cadre de la campagne électorale et de servir de plateforme stratégique en contribuant aux programmes des candidats en lice.

À l’approche de l’élection présidentielle au Sénégal, les Sénégalais résidant en France se mobilisent autour de ce « forum diaspora » pour exprimer leurs préoccupations, notamment dans un contexte sécuritaire sous-régional tendu, indique le communiqué.

Ce forum offre ainsi une opportunité aux membres de la diaspora de partager leurs expertises et expériences, tout en contribuant de manière significative au débat sur le développement du Sénégal. La mobilisation de la diaspora sénégalaise à l’étranger joue un rôle de plus en plus crucial dans la vie politique et économique du pays, et ce forum témoigne de son engagement actif dans le processus électoral et le progrès national.

Hapsatou Sy, entrepreneure franco-sénégalaise, vise à créer 5 000 emplois avec son unité de transformation de produits locaux

Hapsatou Sy, entrepreneure franco-sénégalaise et chroniqueuse de télévision, a annoncé son ambition de créer 5 000 emplois au cours des 24 prochains mois grâce à son récent projet d’unité de transformation de produits locaux à Dakar.

Lors de la présentation de son initiative jeudi, Hapsatou Sy a déclaré que « La Maison Hapsatou », en collaboration avec Greentech Afrique et l’Agence nationale de l’aménagement du territoire, inaugure une usine de transformation des ressources territoriales, visant à stimuler l’emploi dans la région. L’usine, ainsi que les ateliers couvrant une superficie de 2 000 mètres carrés, sont déjà opérationnels et emploient près de 100 jeunes, illustrant l’engagement de Hapsatou Sy en faveur de l’emploi des jeunes et du développement local.

Selon l’entrepreneure, l’objectif de cette unité de transformation est de favoriser l’industrialisation de l’économie locale et de créer des opportunités d’emploi pour les jeunes du pays. Elle souligne que cette initiative vise à offrir du travail, de la dignité et à contribuer au développement personnel des jeunes pour qu’ils deviennent des acteurs utiles pour eux-mêmes et pour le pays.

Cette réalisation a été concrétisée grâce à un partenariat avec le Programme d’appui à la valorisation des ressources territoriales (PAVART), qui vise à valoriser les ressources territoriales pour un développement durable.

Présent lors de la présentation de l’unité de transformation des produits locaux, le directeur général de l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT), Mamadou Djigo, a souligné l’importance de la création d’emplois pour les jeunes, qualifiant cette initiative de réponse urgente à la nécessité de lutter contre le désespoir chez cette frange de la population. Il a également salué la cartographie des ressources territoriales établie dans le cadre du Programme national de développement des territoires (PNADT) comme un outil précieux pour développer de telles initiatives.

Controverse à l’Assemblée Nationale du Sénégal : Priorité contestée pour les commissions d’enquête parlementaire

Une vive controverse secoue actuellement l’Assemblée nationale du Sénégal concernant la gestion des propositions de commissions d’enquête parlementaire. Un dénonciateur, exprimant son indignation, accuse ouvertement le président de l’Assemblée nationale et les députés de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) de mettre en place un fonctionnement antidémocratique.

Selon cette voix critique, la commission d’enquête parlementaire proposée par le groupe parlementaire Wallu semble être sur le point d’être traitée prioritairement, reléguant ainsi huit autres propositions de résolutions similaires déposées antérieurement. L’appel est directement adressé au groupe parlementaire Wallu, les interpellant sur la possibilité de cautionner cette hiérarchisation qui pourrait, selon le plaignant, engendrer une injustice en ignorant les préoccupations immédiates d’autres groupes socio-professionnels.

La dénonciation souligne également les enjeux cruciaux qui risquent d’être négligés si cette priorité est maintenue. Des questions vitales telles que la distribution des subventions agricoles, les retards de salaires et primes des agents de sécurité publique (ASP), de la police et du Fonds d’Equipement des Ressources Autonomes (FERA), ainsi que d’autres problématiques socio-économiques, pourraient être reléguées au second plan.

Un appel est ainsi lancé au peuple sénégalais pour sensibiliser à cette situation et demander une équité dans l’examen des propositions. La proposition est faite de considérer toutes les propositions simultanément ou de les examiner dans l’ordre chronologique de leur dépôt.

Cette affaire met en lumière l’importance de la transparence et de l’équité dans les procédures parlementaires, soulignant la nécessité d’une représentation juste des préoccupations de tous les citoyens, indépendamment de leurs affiliations politiques ou de leur statut.

Boubacar Camara : Un hommage vibrant à Pikine, Diamaguène, Guediawaye,  »Dinaniou and Tabax »

Boubacar Camara, figure emblématique et engagée, a récemment exprimé ses sincères remerciements à plusieurs localités au Sénégal, dont Pikine, Diamaguène, Guediawaye, Dinaniou and Tabax. Son message reflète son attachement profond à ces communautés et son optimisme pour l’avenir.

Boubacar Camara a salué ces quartiers et localités, symbolisant ainsi son appréciation pour la diversité culturelle et la richesse sociale du Sénégal. Son message, empreint de gratitude, exprime une connexion profonde avec ces communautés qui jouent un rôle vital dans la tapisserie culturelle du pays.

L’engagement de Boubacar Camara envers le développement et le bien-être de ces régions est évident, et son message souligne l’importance de l’unité et de la solidarité entre les différentes localités du Sénégal. Ces remerciements viennent renforcer les liens entre Boubacar Camara et ces communautés, montrant ainsi sa volonté de contribuer positivement à leur croissance et à leur épanouissement.

Senegal, ëlëg Incha’ALLAH! Ce message vibrant de Boubacar Camara résonne comme un appel à l’unité et à la prospérité, soulignant que l’avenir du Sénégal repose sur la collaboration harmonieuse entre ses différentes régions et communautés.

Bundesliga : Leroy Sané giflé par l’entraîneur de l’Union Berlin

L’entraîneur berlinois Nenad Bjelica en est venu aux mains avec Leroy Sané lors d’une embrouille au bord terrain. Et l’attaquant allemand s’en est sorti avec une gifle.

Mercredi, le Bayern Munich affrontait l’Union Berlin à domicile pour le compte de la treizième journée de la Bundesliga, mais l’événement qui a le plus retenu l’attention des supporters pendant le match a été l’affrontement entre l’international allemand Leroy Sané et l’entraîneur de l’Union Berlin Nenad Bjelica. En effet, le technicien croate a été expulsé à la 74e minute à l’issue d’une prise de bec avec Leroy Sané.

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Au bord de la touche, le coach de 52 ans a refusé de rendre le ballon à l’international allemand. S’en est suivie une échauffourée entre les deux hommes au cours de laquelle le natif d’Osijek a perdu son sang-froid en repoussant l’ailier de 28 ans d’une main au visage. «Il (Leroy Sané) m’a poussé dans ma zone et puis j’ai réagi. Mais ce n’est pas possible, ce que j’ai fait ne peut pas être toléré. Je comprends le carton rouge. J’étais toujours enthousiasmé par l’action du penalty», a-t-il indiqué dans des propos relayés par Sky Allemagne.

Malgré ses excuses, l’entraîneur de l’Union Berlin a été suspendu pour trois matches et condamné à une amende de 25 000 euros. Le coach de 52 ans manquera donc les rencontres contre Darmstadt, le RB Leipzig et Mayence.

La ministre de la santé, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, rend visite au Khalife de la famille Omarienne et présente le dispositif sanitaire pour la ziarra annuelle

À l’occasion de la ziarra annuelle de la famille omarienne, le Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, Ministre de la Santé et de l’Action sociale, a rendu une visite de courtoisie au Khalife de la famille de feu Thierno Seydou Nourou Tall, Thierno Madani Tall. La Ministre a saisi cette opportunité pour présenter le dispositif sanitaire déployé afin d’accompagner la ziarra, assurant ainsi une prise en charge appropriée des pèlerins en cas de besoin.

La ziarra annuelle de la famille omarienne est un événement religieux de portée internationale, et le gouvernement sénégalais, à travers le ministère de la Santé, s’est engagé à assurer la sécurité sanitaire des participants. La Ministre a informé le Khalife des mesures prises pour garantir la santé et le bien-être des pèlerins tout au long de l’événement.

Thierno Madani Tall a exprimé sa gratitude pour le travail exemplaire accompli par les autorités sanitaires et a loué les efforts déployés pour assurer le bon déroulement de la ziarra. Il a formulé des prières pour la Ministre de la Santé, ainsi que pour toute sa délégation, en les remerciant pour leur engagement envers la santé des citoyens.

Seneweb continuera de suivre les développements de la ziarra annuelle de la famille omarienne et les initiatives visant à assurer la sécurité sanitaire de l’événement.

Amadou Ba s’oppose au report de l’élection Présidentielle et appelle au respect du calendrier républicain

Le candidat de la coalition Benno Bokk Yakkar, Amadou Ba, a exprimé son opposition au débat sur le report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 au Sénégal. Dans une déclaration, Amadou Ba a souligné que le Sénégal n’est pas actuellement dans une situation qui justifie un report électoral, affirmant que le respect du calendrier républicain est crucial.

« Je ne pense pas à un report de l’élection ! Nous voyons certes que des acteurs politiques peuvent se prononcer sur une décision de justice donnée. Mais la charte fondamentale du pays doit être respectée dans toute son essence. Un possible report est agité ces derniers jours, mais même le chef de l’État a été catégorique sur le respect du calendrier républicain », a déclaré Amadou Ba.

Le candidat de la majorité a souligné que le président de la République et le gouvernement soutiennent également le respect du calendrier électoral. Cependant, Amadou Ba a suggéré qu’après l’élection, des révisions de certaines dispositions pourraient être envisagées. « On ne peut qu’après l’élection, revoir certaines dispositions. Mais nous devons nous mettre d’accord sur le fait qu’aujourd’hui, il n’y a aucune raison de ne pas aller à l’élection », a-t-il ajouté.

Seneweb continuera de suivre les développements autour de cette question cruciale du calendrier électoral au Sénégal.

Le Mali rompt l’accord d’Alger de 2015 : Une escalade de tensions anticipée

Le gouvernement militaire malien a officiellement annoncé la cessation immédiate de l’Accord d’Alger, signé en 2015 avec deux coalitions de forces armées du Nord du Mali. Cette décision radicale intervient dans un contexte marqué par une intensification des violences et une volonté affirmée d’engager des pourparlers intermaliens sans ingérence extérieure.

Le Colonel Abdoulaye Maïga, porte-parole du gouvernement, a déclaré cette rupture lors d’une allocution à la télévision nationale, motivée par une « nouvelle posture » de certains groupes signataires et des actions hostiles attribuées aux autorités algériennes. La décision de résilier l’accord est justifiée par son inapplicabilité dans le climat actuel, selon les termes du communiqué officiel.

Le mouvement de cessation des hostilités de l’Accord d’Alger était attendu, témoignant des tensions exacerbées entre les forces maliennes et les groupes séparatistes touaregs. Mohamed El Maouloud Ramadane, représentant du Cadre stratégique permanent, a exprimé devant l’AFP l’impossibilité de poursuivre les négociations avec la junte au pouvoir, affirmant qu’ils n’ont « d’autre choix que de mener cette guerre qui nous est imposée ».

Cette rupture de l’Accord d’Alger soulève des inquiétudes quant à une escalade des tensions au Mali et pourrait avoir des répercussions régionales. Seneweb continuera de suivre de près l’évolution de la situation au Mali.

République des dealers : Thierno Alassane Sall dénonce la commission d’enquête parlementaire

Le leader de la République des valeurs, Thierno Alassane Sall, a publié un communiqué intitulé « La République des Dealers » dans lequel il critique vivement la démarche de la majorité présidentielle, qualifiant la situation actuelle de « République des dealers ». Il s’exprime particulièrement sur la création d’une commission d’enquête parlementaire visant à confondre deux magistrats et dénonce ce qu’il considère comme une manœuvre politique pour s’emparer de l’électorat du Parti démocratique sénégalais (PDS).

Thierno Alassane Sall souligne que plutôt que de condamner l’attitude de Karim Wade, qui a déposé une déclaration sur l’honneur inexacte au greffe du Conseil constitutionnel, certains politiciens cherchent à récupérer son électorat. Il accuse également le président Macky Sall, son candidat Amadou Ba et le PDS de vouloir décrédibiliser les institutions en mettant en place cette commission d’enquête parlementaire pour des motifs politiques bassement calculés.

Le député s’interroge sur les priorités du Parlement, soulignant qu’aucune enquête n’a été initiée sur des questions graves telles que les fonds Covid, les rapports de l’Inspection générale d’État (IGE) et de la Cour des comptes, ou le contrat PetroTim. Il critique le détournement de procédure et le ciblage de la commission parlementaire, soulignant qu’il existe des mécanismes plus appropriés.

Thierno Alassane Sall conclut en soulignant l’incapacité de la classe politique actuelle à changer le pays avec de telles pratiques politiques et appelle les citoyens à tirer des enseignements de cet épisode.

Seneweb continuera de suivre l’évolution de cette situation politique et les réponses qu’elle suscite au sein de la classe politique sénégalaise.

Décès de l’écrivain sénégalais Abasse Ndione : Hommage à un pilier de la littérature sénégalaise

L’écrivain sénégalais Abasse Ndione s’est éteint jeudi à Keur Ndiaye Lo, à l’âge de 78 ans, des suites d’une maladie, laissant derrière lui un héritage littéraire apprécié tant au Sénégal qu’à l’échelle internationale.

Abasse Ndione est notamment connu pour son roman emblématique « La vie en spirale », publié en 1984 par les NEAS du Sénégal et en 1998 par les éditions Gallimard en France. En 2000, son œuvre « Ramata » a été adaptée au cinéma par le réalisateur congolais Léandre-Alain Baker, avec Katoucha Niane dans le rôle principal.

L’écrivain a également exploré la thématique de l’émigration irrégulière dans son œuvre « Mbëkë mi. À l’assaut des vagues de l’Atlantique », publiée en 2008 et adaptée au cinéma sous le titre « La Pirogue » par le réalisateur sénégalais Moussa Touré en 2012.

Abasse Ndione, également infirmier d’État, a consacré plusieurs années de sa vie professionnelle à l’hôpital Aristide-Le-Dantec de Dakar.

Les hommages affluent de nombreux secteurs, saluant non seulement son talent littéraire, mais aussi son engagement envers la langue française et sa contribution à la littérature sénégalaise. Sur les réseaux sociaux, l’écrivaine Ndèye Fatou Kane a décrit Abasse Ndione comme « un grand homme, un immense écrivain », recommandant de lire ou relire ses livres.

Moustapha Tambadou, fonctionnaire du ministère de la Culture à la retraite, a exprimé sa gratitude envers l’écrivain en déclarant : « Adieu Abasse Ndione. Merci d’avoir apporté à notre littérature ce souffle nouveau que savent répandre ceux qui osent, indignent et finalement subjuguent. Tes œuvres ont rejoint définitivement l’éternité. Tu nous as certes quittés, mais tu ne mourras jamais. »

Abasse Ndione lui-même avait partagé son point de vue sur la mort dans une interview, qualifiant le mot « mort » de celui de la langue française qu’il aimait le moins, soulignant que c’est « la fin terrestre de toute chose ».

Le Sénégal pleure la perte d’un écrivain majeur dont l’impact perdurera à travers ses écrits, témoignant de son engagement envers la littérature et son influence durable sur la scène culturelle sénégalaise. Seneweb présente ses condoléances à la famille d’Abasse Ndione et à la communauté littéraire sénégalaise dans son ensemble.

Macky Sall salue la capacité d’intervention nationale et régionale des sapeurs-pompiers et réceptionne de nouveaux équipements

Le Président Macky Sall a présidé la cérémonie de réception de nouveaux véhicules et équipements destinés à la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (BNSP). Ces acquisitions s’inscrivent dans le cadre des efforts continus visant à consolider et renforcer les capacités opérationnelles de la BNSP.

Dans son discours, le chef de l’État a souligné la volonté de l’État d’investir dans la sécurité civile, rappelant que depuis 2012, des progrès significatifs ont été réalisés dans le renforcement des moyens de secours et de sauvetage. Il a noté que la BNSP dispose désormais de moyens conséquents lui permettant d’assurer la sécurité civile à l’échelle nationale et de participer à des opérations de solidarité régionale.

Macky Sall a mis en avant les réalisations de l’État dans le domaine, mentionnant l’acquisition de 354 véhicules et engins spéciaux de secours et de lutte contre les incendies, accidents, périls, et catastrophes entre 2013 et 2022. Il a également souligné les efforts pour renforcer les capacités de lutte contre les inondations, avec l’acquisition de motopompes, électropompes, et de milliers de mètres de tuyaux.

Le président a évoqué le volet humain, mettant en avant l’augmentation des effectifs des sapeurs-pompiers, passant de 3100 à 6271, ainsi que le recrutement annuel qui est passé de 150 à 600. Il a également mentionné le développement d’unités spécialisées au sein de la BNSP, permettant d’intervenir dans divers domaines tels que les ambiances radiologiques, biologiques, chimiques, le sauvetage-déblaiement, l’intervention en milieu aquatique et subaquatique, ou les secours médicaux.

En concluant, Macky Sall a souligné que ces efforts visent à faire de la BNSP le principal bouclier des populations contre les catastrophes et un pilier central de la protection civile. L’État reste engagé dans le développement et le renouvellement des équipements pour garantir la sécurité des citoyens. Seneweb continuera de suivre de près les développements dans le domaine de la sécurité civile au Sénégal.

Ligue 1 (13ème j) : Choc des Académiciens entre Génération Foot et Diambars, cet après-midi, Linguère / Jaraaf, ce mardi

La Ligue 1 sénégalaise de Football entame cet après-midi les rencontres de la 13ème et dernière journée de la phase aller. Pour ce vendredi 26 janvier 2024, 6 affiches sont au programme dont le choc Génération Foot contre Diambars. La phase aller sera clôturée mardi 30 janvier avec le duel Linguère / Jaraaf à Saint-Louis.

Lourdement battu lors de la précédente journée (4-0) par Teungueth FC au stade Ngalandou Diouf, Génération Foot (11ème, 12 points) reçoit Diambars (13ème, 9 points) dans quelques heures au Stade Lat Dior. Lors de la 12ème journée, les protégés Bruno Rohart avaient fait match nul (1-1) face à Dakar Sacré-Cœur. Ce sera l’occasion pour les deux académies de chercher à renouer avec le succès.

Le leader Teungueth FC veut finir champion à mi-parcours

Premier du championnat après 12 journées disputées avec 21 points au compteur, le club phare de Rufisque fera face au Stade de Mbour (12ème, 10 points) avec comme objectif gagné et finir champion à mi-parcours. Si TFC a corrigé (4-0) GF lors de sa dernière sortie, Stades a perdu (1-0) devant AS Pikine. Avec seulement une victoire depuis le début de la saison, les malheureux finalistes de la Coupe du Sénégal 2023 vont tenter de surprendre les vainqueurs de la Coupe de la Ligue 2023, à savoir Teungueth FC.

Les autres affiches de ce vendredi 26 janvier 2024 opposent Casa Sports (8ème, 14 pts) à US Ouakam (9ème, 13 pts), Guédiawaye (5ème, points) avec ses 8 matchs nuls contre la SONACOS (10ème, 13 pts). Tenu en échec (1-1, 12ème journée) par Diambars, Dakar SC (4ème, 18 pts) oppose le 6ème au classement avec 17 points, savoir US Gorée. La 6ème rencontre de ce 26 janvier mettra aux prises Jamono Fatick dernier au classement avec 9 points, et AS Pikine (3ème, 20 pts). Les Pikinois vont chercher à enchaîner après leur victoire de la précédente journée (1-0) contre Stade de Mbour.

La dernière rencontre de cette 13ème et dernière journée de la phase aller sera jouée le mardi 30 janvier 2024. Linguère (7ème, 15 pts) recevra Jaraaf (2ème, 20 pts). Tenus en échec (0-0) à domicile par USO le 13 janvier dernier, les protégés de Malick Daf chercheront de finir la phase aller avec une victoire à l’extérieur.

Révélations de Pape Alé Niang : Une commission d’enquête parlementaire pourrait influencer le report des élections en poussant des membres du Conseil Constitutionnel à démissionner

Le journaliste Pape Alé Niang a mis en lumière des informations concernant une commission d’enquête parlementaire qui aurait pour objectif de contraindre des membres du Conseil Constitutionnel à démissionner. Ces révélations alimentent les spéculations sur un possible report des élections.

Selon Pape Alé Niang, l’objectif ultime de cette commission d’enquête serait de forcer des membres du Conseil Constitutionnel à démissionner, ouvrant ainsi la voie à un report des élections. Ces informations soulèvent des questions sur les motivations et les implications d’une telle manœuvre dans le contexte politique actuel.

Le journaliste d’investigation souligne l’importance de rester vigilant face à ces développements et de surveiller de près l’évolution de la situation politique. Seneweb continuera de suivre cette affaire et fournira des mises à jour au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles.

Réaction de Kouthia après le procès : Retour sur les faits et remerciements (video)

Le comédien Kouthia a réagi après le verdict de son procès contre Amina Poté, exprimant sa satisfaction et remerciant son avocat ainsi que tous ceux qui l’ont soutenu. Dans une vidéo, il a partagé sa perspective sur l’affaire, soulignant que Amina Poté n’a jamais comparu devant le tribunal.

Kouthia a tenu à revenir sur les faits entourant le procès, mettant en avant les points clés de l’affaire. Il a exprimé sa gratitude envers son avocat et tous ceux qui ont apporté leur soutien pendant cette période juridique.

Cette réaction intervient après le dénouement du procès, et Kouthia semble vouloir mettre un terme à cette affaire tout en remerciant ceux qui ont été à ses côtés. Seneweb continuera de suivre de près cette affaire pour fournir d’autres mises à jour au besoin.

Affaire des 5 commandos marins : Décès du chef mécanicien de l’équipage du navire suspecté

L’affaire des cinq commandos marins portés disparus depuis le 5 janvier dernier, après l’interception d’un navire suspecté de trafic international de stupéfiants au large de Dakar, connaît un nouveau développement tragique. Le chef mécanicien de l’équipage du bateau en question est décédé ce week-end.

Les membres de l’équipage, dont le navire a été arrêté par le patrouilleur « Walo », ont été inculpés et placés sous mandat de dépôt pour divers chefs d’accusation, dont homicides. Tous, à l’exception du chef mécanicien, ont été écroués. Selon les informations fournies par Les Échos, le décès du chef mécanicien serait lié à des problèmes cardiaques, bien que les détails exacts n’aient pas été précisés.

Cette nouvelle tragique vient s’ajouter à un contexte déjà complexe et délicat autour de cette affaire. Les commandos marins ont été portés disparus après une intervention en haute mer contre le navire suspecté, et plusieurs membres de l’équipage ont été inculpés pour leur implication présumée dans ces événements. La situation nécessite une attention particulière pour élucider les circonstances exactes de la disparition des commandos et des développements ultérieurs dans cette affaire. Seneweb continuera de suivre de près cette affaire pour fournir des mises à jour au fur et à mesure de son évolution.

Disparition des commandos marins en mer : L’équipage du navire voyou écroué pour des charges lourdes

Une récente avancée dans l’affaire des cinq commandos marins disparus en mer, au cours d’une opération contre un navire suspecté de trafic international de stupéfiants au large de Dakar, révèle que les membres de l’équipage du navire voyou font maintenant face à des accusations graves.

L’équipage composé de six Syriens, deux Colombiens, un Vénézuélien et un Équatorien a été écroué après avoir été présenté au Doyen des juges, Oumar Maham Diallo, à la suite de l’ouverture d’une information judiciaire par le Parquet. Les charges retenues contre eux comprennent notamment association de malfaiteurs, homicides avec guet-apens sur des militaires, tentatives d’assassinat, participation à un groupe criminel organisé, trafic international de drogue et navigation irrégulière.

L’enquête menée par la Section de recherches (Sr) a réfuté la version avancée par le capitaine syrien du bateau, qui prétendait à une « défaillance de l’hélice ». Selon les investigations, les trafiquants ont délibérément sabordé le navire pour tenter de couler le bateau avec la drogue à bord lors de l’intervention des commandos de la marine, ce qui a entraîné le chavirement.

La stratégie mise en place par l’équipage impliquait la simulation d’une crise par l’un des membres sur le pont, Dib Alturc, afin de retarder l’action des militaires. Cette manœuvre permettait aux complices dans la cale d’ouvrir les vannes. Ces éléments ont été mis au jour par les enquêteurs.

Par ailleurs, un mandat d’arrêt international a été émis contre K. O. Daha, propriétaire du bateau incriminé, le « Vienna », arborant le pavillon vénézuélien.

Le président sénégalais, Macky Sall, a rendu hommage aux commandos marins disparus en réceptionnant le patrouilleur « Niani » au cours de la semaine. Seneweb continuera de suivre de près les développements de cette affaire complexe.

Démantèlement d’un réseau de trafic international de migrants : Yankhouba Dème, un cerveau clé, arrêté à Sédhiou

Les autorités sénégalaises ont réussi à démanteler un réseau de trafic international de migrants avec l’arrestation de Yankhouba Dème, un individu de 53 ans, décrit comme l’un des cerveaux de ce réseau. L’opération a été menée par la compagnie de gendarmerie de Sédhiou le 26 décembre 2023.

Selon les informations disponibles, Yankhouba Dème serait impliqué dans ce trafic depuis 2006. Les enquêteurs ont été alertés par les services de renseignements, indiquant la présence de Dème à Sédhiou. Après une vérification minutieuse, les autorités ont procédé à son arrestation.

Le mode opératoire de Yankhouba Dème impliquait des départs clandestins par voie maritime, avec pour destination les îles Canaries, situées à 1600 kilomètres des côtes sénégalaises. Malgré les risques et les conditions difficiles en mer, certains individus étaient prêts à entreprendre ce voyage périlleux.

Yankhouba Dème a avoué son implication dans le trafic de migrants, précisant avoir organisé le passage d’une pirogue contenant 90 personnes en 2022. Malheureusement, cette tentative s’est soldée par un échec, la pirogue ayant été retrouvée au Cap Vert avec quatre personnes décédées, attribuant cela à un manque d’essence.

Le trafiquant a également admis avoir organisé un départ clandestin d’une pirogue transportant 150 migrants pendant le Magal de Touba de 2023. Tous les passagers de cette pirogue ont péri en mer.

Yankhouba Dème a révélé que son réseau versait une somme d’un million de francs CFA par pirogue aux gardes-côtes gambiens à chaque départ clandestin pour éviter les poursuites.

Bien que Yankhouba Dème ait prétendu avoir mis fin à ses activités depuis 2006 en faveur de la pêche, les autorités restent vigilantes quant à d’autres éventuels collaborateurs et financiers de ce réseau. Seneweb continuera de suivre l’évolution de cette affaire.

La 8ème édition de la Foire Internationale de Kaolack (FIKA) prolongée jusqu’au 4 février pour le bonheur des exposants

La huitième édition de la Foire Internationale de Kaolack (FIKA) qui s’est déroulée du 5 au 25 janvier a officiellement pris fin ce jeudi 25 janvier. Cependant, une nouvelle a été annoncée pour le bonheur des exposants : la foire sera prolongée jusqu’au 4 février 2024. Cette décision a été prise par le comité de pilotage après une concertation avec l’ensemble des acteurs, offrant ainsi une opportunité aux exposants d’écouler le reste de leurs marchandises.

Organisée par la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Kaolack (CCIAK) en partenariat avec la commune de Kaolack, cette édition a été placée sous le thème : « La valorisation des ressources locales, facteur de développement de nos terroirs ». La cérémonie d’ouverture officielle a été présidée par le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes Entreprises, Abdou Karim Fofana, en présence du Président de la Chambre de Commerce de Kaolack, Serigne Mboup, également maire de la commune.

La FIKA 2024 avait pour pays invité d’honneur la Turquie, attirant plus de 25 pays d’Afrique et d’ailleurs pour exposer leurs produits et services. Cet événement économique majeur était attendu par des milliers de visiteurs, offrant une plateforme unique pour les acteurs économiques nationaux et internationaux, les entrepreneurs, les porteurs de projets, et autres décideurs.

La FIKA représente une opportunité essentielle pour discuter des défis et des opportunités dans des domaines tels que l’agroalimentaire, l’accès aux financements des Petites et Moyennes Entreprises (PME), l’innovation, et le développement de la région de Kaolack. Elle favorise également le réseautage entre les acteurs de l’écosystème entrepreneurial sénégalais et africain.

Les organisateurs soulignent que la FIKA contribue de manière significative au développement économique et social de Kaolack. Chaque année, cet événement devient une vitrine essentielle pour l’économie régionale, attirant des participants de tout le pays et au-delà. La prolongation de la foire offrira une opportunité supplémentaire aux exposants de maximiser leurs échanges commerciaux et de consolider les liens dans le cadre de cet événement économique de premier plan.

Égorgé à la Sogas : Les témoignages poignants des épouses d’Abdou Diaw

Le meurtre d’Abdou Diaw à la Sogas, survenu lundi dernier, a laissé derrière lui trois veuves, dont deux ont accepté de partager leurs témoignages poignants avec L’Observateur. Maïmouna Mbengue et Coumba Thiam, respectivement première et deuxième épouse du défunt, ont partagé leurs souvenirs de l’homme qu’elles décrivent comme un travailleur acharné, victime d’une tragédie inexplicable.

Maïmouna Mbengue, la première épouse, a décrit Abdou Diaw comme un homme sans histoires, un grand travailleur qui se levait tous les jours à 3 heures du matin pour se rendre au travail. Elle affirme que l’homme qui a pris la vie de son mari, Abdou Mb., les a privées du goût de vivre. Elle réfute catégoriquement les allégations selon lesquelles son mari aurait eu une relation inappropriée avec la femme d’Abdou Mb., soulignant que son défunt mari n’était pas impliqué dans de tels comportements.

Coumba Thiam, la deuxième épouse, a partagé des détails poignants sur la dernière nuit passée avec son mari avant le drame. Ayant passé la nuit avec lui à Fass Mbao, elle a raconté leur dernière conversation téléphonique où il s’assurait qu’elle était bien arrivée à destination. Elle a expliqué qu’elle avait appris la nouvelle du décès de son mari lorsqu’un ami l’a contactée, lui cachant d’abord la triste nouvelle. Elle a partagé l’impact dévastateur de cette perte soudaine et inattendue.

Les deux femmes réclament justice pour leur mari et appellent à la vérité sur les circonstances entourant le meurtre d’Abdou Diaw. Leur témoignage met en lumière la douleur et la détresse causées par cette tragédie au sein de leur famille et de la communauté. Le drame à la Sogas soulève des questions sur la sécurité au travail et met en lumière la nécessité de mesures pour prévenir de tels incidents à l’avenir.

Abdoul Mbaye dénonce le système de parrainage au Sénégal : Une atteinte à la démocratie

Le leader de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT), Abdoul Mbaye, exprime fermement son opposition au système de parrainage en vigueur au Sénégal, qu’il qualifie de fléau destructeur de la démocratie.

Abdoul Mbaye rappelle avoir déjà émis des réserves avant la modification de la Constitution qui a instauré le parrainage, le décrivant comme « la signature d’un électeur ». Il avait averti que ce système serait impossible à mettre en œuvre, soulignant l’impossibilité pour le Conseil constitutionnel de contrôler des millions de signatures d’électeurs en quelques jours. Malgré ces réserves, le système a été adopté par l’Assemblée, suscitant des critiques quant à son applicabilité et sa légitimité.

La Cour de Justice de la CEDEAO a par la suite déclaré illégal le système de parrainage institué par le régime de Macky Sall. Toutefois, ce dernier a choisi de maintenir le système, confirmant ainsi, selon Abdoul Mbaye, que le Sénégal avait cessé d’être un État de droit. Il souligne l’incapacité du Conseil constitutionnel à vérifier les signatures des parrains, notant que le processus de vérification s’effectue sur des fichiers Excel avec une application défectueuse et potentiellement trafiquée.

Pour Abdoul Mbaye, le système de parrainage a détruit la démocratie sénégalaise. Il rappelle que l’opposition avait averti de ce désastre avant son adoption et que la Cour de Justice indépendante de la CEDEAO avait exigé sa suppression.

Déthié Fall en quête d’alliances pour la présidentielle 2024 : Rencontre stratégique avec Dr Babacar Diop à Thiès

La scène politique sénégalaise continue de s’animer en prévision de l’élection présidentielle de 2024. Après la visite du leader du parti Rewmi, Idrissa Seck, à Thiès, c’est au tour de Déthié Fall, président du Parti républicain pour le progrès (PRP), de se rendre dans cette ville importante du pays pour rencontrer Dr Babacar Diop.

La stratégie d’alliance de Déthié Fall s’inscrit dans une démarche visant à rassembler un maximum de soutiens parmi les candidats recalés par le Conseil constitutionnel. Ayant pour objectif la formation d’une vaste coalition, le président du PRP sollicite le soutien de Dr Babacar Diop, président des FDS/Les Guelwaars.

Au cours de la rencontre, Déthié Fall a présenté sa vision et ses ambitions pour la prochaine élection présidentielle, mettant en avant l’importance de l’unité et de la collaboration entre les différentes forces politiques du pays. Il a exprimé son souhait de construire une coalition forte, capable de représenter une alternative significative lors du scrutin de 2024.

Dr Babacar Diop, maire de Thiès, a écouté attentivement les propositions de son invité et a réservé sa réponse quant au choix du candidat à soutenir. Il a indiqué qu’il préférait consulter ses partisans avant de prendre une décision finale, démontrant ainsi sa volonté de prendre en compte l’avis de la base militante dans ce processus décisionnel.

Cette démarche de Déthié Fall illustre la complexité du paysage politique sénégalais et l’importance des alliances dans la course à la présidence. La période qui précède l’élection de 2024 semble être marquée par des efforts concertés des différents acteurs politiques pour créer des coalitions solides et élargir leur base électorale. Les prochaines semaines pourraient voir se dessiner des alliances cruciales qui façonneront le paysage politique en vue de la présidentielle à venir.

Drame à Pourdy : Une femme de 55 ans retrouvée morte par pendaison à Linguère

Hier, jeudi 25 janvier, le département de Linguère a été le théâtre d’un drame bouleversant alors qu’une femme de 55 ans a mis fin à sa vie par pendaison. Les faits se sont déroulés au village de Pourdy, dans la commune de Warkhokhe, plongeant la communauté locale dans le deuil et l’incompréhension.

La victime, identifiée comme Coumba Ba, a été découverte sans vie dans des circonstances tragiques. Les détails entourant les raisons de ce geste désespéré demeurent, pour le moment, enveloppés de mystère, laissant la communauté choquée et perplexe face à cette soudaine tragédie.

Les autorités locales et les forces de l’ordre ont été alertées vers 15 heures, marquant le début d’une intervention rapide des sapeurs-pompiers. Le corps de la défunte a été transporté à la morgue de l’hôpital Maguette Lo de Linguère pour les procédures nécessaires.

Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances entourant ce geste fatal et comprendre les éventuelles raisons qui ont conduit Coumba Ba à mettre fin à sa vie de cette manière tragique. Les enquêteurs chercheront à comprendre les facteurs qui ont pu influencer cette décision et à apporter des réponses à la communauté endeuillée.

Ce triste événement rappelle l’importance de la sensibilisation aux problèmes de santé mentale au sein des communautés. Les autorités locales et les organisations de soutien sont susceptibles de renforcer leurs efforts pour fournir un soutien accru aux personnes en détresse émotionnelle et promouvoir la compréhension de ces problématiques au sein de la société. En ces moments difficiles, la communauté de Pourdy fait face à une épreuve douloureuse, cherchant des réponses pour apaiser le chagrin et l’incompréhension qui l’assaillent.

Alioune Tine plaide pour la liberté conditionnelle de Sonko et Diomaye Faye : Une sortie grandiose pour la paix et la concorde nationale

Dans le contexte électoral animé du Sénégal, Alioune Tine, défenseur des droits humains, soulève des questions cruciales sur le rôle de la justice pour garantir la paix, la concorde nationale, et le respect des droits humains. Appelant à une réflexion sur les opportunités à saisir pour une sortie grandiose et royale, Alioune Tine interroge le rôle que la justice sénégalaise devrait jouer dans ce contexte.

Après la Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux, M. Tine estime que la question du rôle de la justice dans le débat sur la justice, les droits humains, et les élections est cruciale. Selon lui, les élections sont une célébration des droits humains, et les juges sénégalais peuvent jouer un rôle positif déterminant en contribuant au respect des droits humains et à l’apaisement national.

Alioune Tine propose une démarche audacieuse : accorder la liberté conditionnelle à tous les détenus militants politiques et de droits humains. Il souligne que cette action serait conforme à la norme de la primauté de la liberté et de l’exception de la détention. Il appelle les juges sénégalais à assumer pleinement leur rôle de protecteur des droits humains et des libertés fondamentales.

Évoquant la présence du président Macky Sall à la célébration du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme à Genève, Alioune Tine estime que le moment est propice pour anticiper et accélérer un processus de consensus pour une sortie dans la concorde nationale, l’apaisement, et la réconciliation. Il propose d’accorder la liberté conditionnelle à Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye, ainsi qu’aux détenus d’opinion, fondée sur le respect des droits humains et des libertés.

Selon Alioune Tine, chaque candidat à la présidence est d’accord sur une chose : libérer Sonko et les détenus dès qu’il arrive au pouvoir. Il considère cela comme un consensus et estime que faire cela maintenant donnerait une véritable allure de fête à la campagne présidentielle qui s’ouvre. Il souligne que cette action constituerait un grand soulagement pour une société sénégalaise fortement traumatisée par une agitation politique toxique.

En conclusion, Alioune Tine appelle à une action courageuse de la part des autorités sénégalaises pour apaiser le climat politique, restaurer la confiance et favoriser la concorde nationale dans cette période cruciale précédant les élections.

Réunion de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar : Macky Sall convoque la conférence des leaders

Aujourd’hui, au palais de la République, se tient la conférence des leaders de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar. Cette réunion a été convoquée par le Président Macky Sall, selon les informations de Bes Bi.

Bien que l’ordre du jour n’ait pas été officiellement dévoilé, il est largement anticipé que la campagne électorale sera au cœur des discussions. La nécessité de « préparer les moyens et la stratégie » pour la période électorale est un aspect clé de cette rencontre, visant à renforcer la dynamique de la coalition en vue des échéances à venir.

La source mentionne également l’objectif de « secouer davantage » les alliés de la coalition. Une « meilleure implication » est attendue de la part de ces partenaires politiques, particulièrement dans la pré-campagne du candidat désigné, Amadou Ba.

Il semble que certains responsables au sein de la coalition soient critiqués pour ne pas avoir encore suffisamment contribué à la préparation de la campagne. La nécessité de « mouiller le maillot » est ainsi évoquée, suggérant un appel à une participation plus active de tous les membres de la coalition pour assurer le succès du candidat choisi.

Bien que les détails spécifiques de la réunion demeurent confidentiels, il est clair que la conférence des leaders de Benno Bokk Yakaar revêt une importance stratégique pour galvaniser les troupes et garantir une coordination efficace en vue des élections à venir. Les enjeux de cette rencontre pourraient influencer significativement le cours de la campagne électorale et renforcer l’unité de la coalition au pouvoir.

Aliou Guèye (Député Diaspora) : « Karim Wade est victime d’un complot de haut niveau orchestré par… »

Karim Wade a été éliminé de la course par le Conseil constitutionnel. Le motif évoqué par les 7 sages résulte du recours déposé par Thierno Alassane Sall sur la double nationalité de Wade-fils. Un coup dur pour ses militants, dont Aliou Guèye. Lors d’un entretien avec Senego, le député de la Diaspora et Président de la fédération Pds d’Italie est revenu sur ce rejet. Il a aussi fait part de la démarche à suivre, maintenant qu’ils n’ont plus de candidat.

Karim Wade hors course…

« Si vous me le permettez, je voudrais d’abord exprimer notre solidarité et notre soutien à notre candidat Karim Meïssa Wade qui, depuis 2012 continue de subir la répression du régime en place« , a-t-il d’emblé soutenu.

Aliou Guèye pense que « ce qui s’est passé au Conseil constitutionnel n’est rien d’autre qu’un complot orchestré au plus haut niveau, pour écarter Karim Maïssa Wade. Comment peut-on comprendre que le Conseil revienne sur sa décision du 12 janvier pour éliminer un candidat sur la base d’un simple document tiré dans un site en ligne sans aucune authentification? Au moment où ce dernier, en l’occurrence Karim Maïssa Wade a produit une attestation de demande de renonciation de sa nationalité et un décret du gouvernement français lui acceptant cette requête« .

Victime d’un complot…

Il poursuit : « Le Conseil évoque un retard, mais la loi n’a pas précisé à quel moment cette preuve doit être apportée par le candidat. Il a simplement stipulé que le candidat doit être exclusivement de nationalité Sénégalaise. J’insiste sur la notion ‘Candidat’, car la loi n’a pas dit candidat à la candidature. Donc, tous les 93, puis les 21 étaient encore des candidats à la candidature jusqu’au 20 janvier 2024, date à laquelle le Conseil a examiné les réclamations et publié la liste définitive; à ce jour le candidat Karim Meissa Wade était exclusivement de nationalité Sénégalaise. D’autre part, il a été éliminé un candidat sur la base d’un arrêté de la Cour suprême transmis le 4 janvier 2024. Dans ce cas précis, le Conseil n’a pas évoqué la date de dépôt, à savoir le 21 décembre 2023 comme il l’a fait avec Karim Maïssa Wade. Vous conviendrez avec moi que sur la base de tous ces éléments, notre Candidat Karim Meissa est victime d’un complot de haut niveau orchestré par un régime agonisant qui tire sur tout ce qui bouge. Avant de conclure sur ce point, je voudrais rappeler que Karim Meissa Wade est un binational et il n’a pas choisi la nationalité française pour bénéficier de quelconque privilège« .

Karim Wade fautif ?

Il est reproché au candidat du Pds de se terrer à l’étranger, menant son combat à distance, au lieu de venir mouiller le maillot sur le terrain. Interpellé sur la question, le Président de la fédération Pds d’Italie soutient que Karim Wade « est loin d’être fautif. Il a fait tout ce qu’il devait faire avec une équipe compétente sous la direction et le contrôle de son mandataire national. Dans un pays avec une démocratie normale, personne ne doit se battre pour jouir de ses droits. Il faudrait tout simplement respecter des procédures telles que Karim Meissa Wade l’a fait. Ce qui est arrivé est loin d’être une chute, c’est plutôt une relance par rapport à notre notre endurance face à un régime qui a relégué notre pays au second plan en matière de respect des droits« .

Le Pds sans candidat ?

Maintenant que Karim Wade n’est plus en lice, notre interlocuteur estime qu’il est « prématuré » de dire qu’ils n’ont plus de candidat. Car, renchérit-il, les membres du Pds et toute la coalition useront de tous les moyens possibles pour rétablir Karim Wade. « En tant que député, notre groupe a demandé une commission d’enquête parlementaire pour élucider des soupçons de corruption quelque part, et de faire la lumière sur les circonstances et le processus qui ont mené à l’invalidation de la candidature de Karim Wade. Conscient aussi de la gravité de la situation, tous les militants de l’intérieur et de la Diaspora sont prêts pour mener le combat et accompagner notre candidat sur le terrain« , conclut-il sur Senego.

Autonomisation des femmes à Loul Ndiodione : L’initiative 4R renforce la sécurité alimentaire avec l’épargne crédit

Un groupe dynamique de femmes à Loul Ndiodione, situé dans l’arrondissement de Fimela, a pris l’initiative de s’autofinancer pour renforcer la sécurité alimentaire dans un contexte de changement climatique. Grâce à l’appui du projet Initiative 4R mis en œuvre par le Programme alimentaire mondial (PAM), ces femmes ont pu diversifier leurs activités et assurer une source de revenus durable.

L’Initiative 4R repose sur un modèle innovant qui combine quatre stratégies de gestion des risques : la réduction des risques de catastrophes naturelles, le transfert des risques via l’assurance agricole, la constitution de réserves contre les risques grâce à l’épargne, et enfin, la prise de risque calculée avec le crédit.

Dans le village de Loul Ndiodione, Marthe Yandé Séne a investi dans l’aviculture grâce à l’épargne-crédit de l’Initiative 4R, pilotée dans la zone par Caritas Kaolack. « Nous avons commencé l’épargne en octobre 2022, et au bout de cinq mois, j’ai fait un emprunt dans le groupement pour acheter de la volaille », explique Mme Séne.

Cette initiative a permis à Marthe Yandé Séne de se lancer dans l’aviculture et de contribuer ainsi à la sécurité alimentaire de sa famille. « Tous les 45 jours, parfois plus, je procède à l’abattage des poulets pour les vendre sur le marché. Au bout de 15 jours, je renouvelle le processus », partage-t-elle.

Le groupement féminin de Loul Ndiodione se réunit chaque semaine pour cotiser, faire le décompte et octroyer des crédits à ses membres. Ces femmes, nombreuses dans le village, créent des activités florissantes avec une épargne débutant à partir de 1 000 francs par semaine.

Rosalie Ndour souligne l’importance de renforcer la sécurité alimentaire et la résilience des communautés rurales les plus vulnérables face aux chocs climatiques. L’épargne-crédit de l’Initiative 4R encourage les populations à financer leurs propres entreprises, contribuant ainsi à leur autonomisation.

Dieynaba Ba Ndiaye, la chargée du projet PAM à Caritas Kaolack, souligne que l’objectif principal est l’autonomisation des femmes. « Nous visons l’autonomisation des femmes en les encourageant à épargner sur un cycle d’un an pour développer des activités porteuses de changement, que ce soit le petit commerce, l’agriculture, l’élevage, l’aviculture, entre autres », explique-t-elle.

Caritas accompagne 37 groupes associatifs dans la commune de Loul Sesséne, fournissant un encadrement pour garantir que l’épargne est utilisée de manière efficace. Cette initiative témoigne du potentiel transformateur de l’épargne-crédit, renforçant ainsi la sécurité alimentaire et la résilience des femmes de Loul Ndiodione dans un esprit d’autonomisation communautaire.

Le Patrouilleur « NIANI » inauguré par le Président Macky Sall : Un Hommage à l’Héritage Historique de la Région de Tambacounda

Le ministre de l’Intérieur, Me Sidiki Kaba, originaire de la région de Tambacounda, a participé à la cérémonie d’inauguration du nouveau patrouilleur « NIANI », présidée par le Chef de l’État Macky Sall à l’occasion du 49e anniversaire de la Marine nationale. La cérémonie a marqué un moment significatif pour la région, soulignant l’importance du programme d’équipement dans les forces armées pour le Président Macky Sall.

Le patrouilleur « NIANI » prend place dans le cadre d’un programme d’équipement crucial pour renforcer les capacités de la marine sénégalaise. Le Chef de l’État a souligné que chaque équipement majeur, associé à un terroir ou à un personnage historique du Sénégal, contribue à revitaliser le lien entre l’Armée et la nation.

« Le nom de NIANI que nous avons donné au deuxième OPV 58S nous incite à nous remémorer la glorieuse contribution des peuples des terroirs de Ndoungoussine, Koungheul-Socé, à l’édification de la nation et à la construction de son récit national », a déclaré le Président Macky Sall.

Le choix du nom « NIANI » est un hommage à l’héritage historique du royaume NIANI, symbolisant la bravoure et la contribution significative des populations locales à la construction de la nation sénégalaise. Cette décision vise à ancrer davantage le patrimoine culturel dans la modernité et à rappeler l’importance de la bravoure, comme exprimé par l’expression familière « NIANI Bagn Naa ».

Le Président Macky Sall a rendu hommage aux autorités politiques, coutumières et aux représentants des populations de la région de Tambacounda et du département de Koumpentoum présents à la cérémonie d’inauguration. Il a souligné l’engagement continu du gouvernement envers le renforcement des capacités de la marine et la valorisation des contributions historiques des différentes régions du Sénégal.

Cette inauguration marque un pas important vers la modernisation et la consolidation des forces maritimes sénégalaises, tout en célébrant les racines culturelles et historiques qui ont contribué à façonner le pays. Le patrouilleur « NIANI » devient ainsi un symbole tangible de la fierté nationale et de l’héritage collectif du Sénégal.

Amadou Ba s’engage pour le développement intégré de Touba : Un dialogue direct pour l’avenir prospère de la ville sainte

Le ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, a récemment effectué une visite à Touba, une ville sainte qui se révèle être également un véritable pôle économique. Au cours de cette visite, le ministre a rencontré les acteurs et les autorités locales sur le terrain, établissant un dialogue direct visant à évaluer les infrastructures routières, éducatives et de santé de la ville, tout en explorant de nouvelles opportunités de développement.

« Touba, en plus de son statut de ville sainte, est un moteur économique essentiel pour le Sénégal. Notre objectif est de nous assurer que son potentiel économique est pleinement exploité pour le bénéfice de ses habitants et de la nation dans son ensemble », a déclaré Amadou Ba.

Au cœur de cette visite était la volonté de comprendre de manière approfondie les besoins spécifiques de Touba et d’identifier les domaines où des actions concrètes peuvent être entreprises. Le dialogue direct avec les acteurs locaux a permis d’établir un état des lieux précis des infrastructures existantes et d’explorer des moyens d’amélioration et d’expansion.

« Nous sommes déterminés à mettre en œuvre des actions cohérentes avec les besoins réels de Touba. Cela comprend le renforcement des infrastructures essentielles telles que les routes, les écoles et les centres de santé, mais aussi la recherche de nouvelles opportunités économiques pour stimuler la croissance de la ville », a souligné Amadou Ba.

La prospérité économique de Touba, selon le ministre, repose sur le dynamisme de ses habitants. L’engagement à leurs côtés est clair, et le gouvernement est déterminé à soutenir les initiatives qui contribuent à l’épanouissement de la ville sainte sur les plans spirituel et économique.

« Nous avons confiance que Touba continuera à prospérer grâce à l’énergie et à la détermination de ses habitants. Notre engagement est solide, et nous travaillerons main dans la main pour réaliser un avenir où Touba joue un rôle encore plus central dans le développement économique du Sénégal », a conclu Amadou Ba.

Cette visite souligne l’importance d’une approche intégrée du développement, où le dialogue direct avec les communautés locales permet d’orienter les actions gouvernementales vers des solutions adaptées aux besoins spécifiques de chaque région.

Le Sénégal perd une héroïne de la lutte contre le paludisme : Hommage à Oumoul Khayri Sow

Oumoul Khayri Sow était bien plus qu’une militante contre le paludisme. Elle était une force motrice, une source d’inspiration pour de nombreux Sénégalais, et son engagement infatigable a contribué de manière significative aux progrès réalisés dans la prévention et le traitement du paludisme dans le pays.

Le paludisme reste l’une des principales causes de décès au Sénégal, mais le travail acharné et la détermination de personnes comme Oumoul Khayri Sow ont contribué à inverser la tendance et à sauver d’innombrables vies.

En cette période de deuil, la nation sénégalaise se souvient avec gratitude de la vie et de l’œuvre d’Oumoul Khayri Sow. Son héritage perdurera à travers les générations, continuant d’inspirer ceux qui luttent pour un Sénégal et un monde sans paludisme.

Anta Babacar Ngom Diack rend hommage à Soxna Diara Bousso lors du Magal de Porokhane

Le Magal de Porokhane, qui commémore la vie et les enseignements de Soxna Diara Bousso, a rassemblé une foule fervente venue honorer cette figure emblématique de la spiritualité sénégalaise. Anta Babacar Ngom Diack a exprimé son profond respect et son admiration pour la vie dédiée au service de la foi de Soxna Diara Bousso, soulignant son impact positif sur la communauté.

« La visite à Porokhane représente bien plus qu’une simple présence lors d’une célébration religieuse. C’est une immersion dans la spiritualité et la sagesse de Soxna Diara Bousso, une femme dont l’héritage continue d’inspirer et de guider des générations entières », a déclaré Anta Babacar Ngom Diack.

« Les échanges avec nos guides religieux ont été extrêmement enrichissants. Leurs conseils et prières renforcent notre détermination à œuvrer pour un Sénégal harmonieux, basé sur les valeurs de paix et de compréhension mutuelle », a ajouté Ngom Diack.

Le message de Magalu Jamm, prônant la paix et l’unité, résonne dans l’engagement continu d’Anta Babacar Ngom Diack. Sa visite à Porokhane s’inscrit dans une démarche de valorisation des traditions religieuses du Sénégal et de consolidation du tissu social dans un esprit d’harmonie et de respect mutuel. L’héritage de Soxna Diara Bousso perdure grâce à de telles initiatives, appelant à une célébration de la diversité religieuse et à la promotion des valeurs de paix au sein de la nation sénégalaise.

Boubacar Camara : L’utilisation stratégique des ressources naturelles pour la transformation économique du Sénégal

Boubacar Camara, expert en économie et stratège sénégalais, a récemment souligné l’importance cruciale de tirer parti des ressources naturelles du Sénégal pour opérer une transformation structurelle de son économie. Dans une déclaration passionnée, Camara a affirmé que l’avenir du pays réside dans une utilisation stratégique des richesses naturelles, mettant en avant l’indispensable rôle de l’industrialisation orientée vers l’élevage, l’agriculture et la pêche.

Camara a souligné que l’exploitation judicieuse des ressources naturelles devrait être étroitement liée à une vision de développement durable, garantissant la préservation de l’environnement et le bien-être des générations futures.

L’élevage, selon lui, offre un potentiel significatif pour la création d’emplois et le développement économique. Il a insisté sur la nécessité de moderniser les pratiques d’élevage, d’investir dans la recherche et le développement, et de promouvoir des politiques visant à accroître la productivité du secteur.

Boubacar Camara a conclu en insistant sur l’importance de la collaboration entre le gouvernement, le secteur privé et la société civile pour concrétiser cette vision de transformation économique. « En unissant nos forces, nous pouvons exploiter pleinement le potentiel de nos ressources naturelles pour bâtir un avenir prospère pour le Sénégal », a-t-il déclaré.

Cette vision ambitieuse de Boubacar Camara offre un cadre pour une discussion approfondie sur la manière dont le Sénégal peut optimiser ses ressources naturelles au service d’une croissance économique durable et inclusive.

La 10e promotion du CHEDS diplômée en « Défense sécurité et paix » à Dakar

Dix-neuf auditeurs ont célébré la remise de leur diplôme en master « Défense sécurité et paix » (MDSP) lors d’une cérémonie tenue jeudi à Dakar. Organisée par le Centre des hautes études de défense et de Sécurité (CHEDS), cette remise de diplômes a été honorée par la présence du directeur de cabinet du ministère des Forces armées, Mady Bathily, du directeur du CHEDS, le général de brigade Jean Diémé, ainsi que du président du Conseil d’administration du CHEDS et de plusieurs officiers de haut rang.

La 10e promotion du CHEDS a suivi une formation approfondie, dirigée par des experts renommés, afin d’améliorer leurs connaissances sur des questions cruciales telles que les relations internationales, la géopolitique et la gestion des crises majeures, a souligné le général de brigade Jean Diémé.

La mission centrale du CHEDS, a-t-il rappelé, est de contribuer de manière significative à la formation de ressources humaines de qualité, capables de répondre efficacement aux défis sécuritaires divers.

Le général Diémé a également annoncé une nouvelle étape pour le CHEDS avec l’introduction d’une formation doctorale à partir de l’année prochaine, en partenariat avec l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Cette initiative vise à mieux relever les défis sécuritaires constamment émergents.

Le directeur de cabinet du ministère des Forces armées, Mady Bathily, a souligné l’importance de transformer en profondeur cet outil performant de défense et de sécurité. Il a plaidé en faveur d’une adaptation aux nouvelles menaces hybrides, en particulier dans la région du Sahel, tout en soulignant la nécessité de privilégier des solutions diplomatiques aux solutions militaires.

Le professeur Mamadou Badji, recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, a présenté la leçon inaugurale sur le thème « Les réponses diplomatiques aux menaces sécuritaires dans le Sahel ». Il a souligné l’importance du recours à la raison, à la retenue et au compromis comme instruments de paix et de résolution des problèmes structurels de la région du Sahel, appelant à une coopération diplomatique internationale pour relever ces défis complexes.

Cette cérémonie de remise de diplômes marque un jalon important pour les nouveaux diplômés du CHEDS, qui sont désormais équipés pour contribuer de manière significative à la sécurité et à la stabilité de la région.

Macky Sall rappelle aux candidats éliminés l’impossibilité de remettre en cause les décisions du Conseil constitutionnel

Le chef de l’État a invoqué l’impossibilité pour lui de faire réexaminer par le Conseil constitutionnel les dossiers de candidature à l’élection présidentielle déjà rejetés par cette institution, dont les décisions « ne sont susceptibles d’aucune voie de recours », a-t-on appris, jeudi, de la présidence de la République.

« La Constitution […] dispose que les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucune voie de recours », a répondu Macky Sall aux membres d’un collectif de candidats contestant le rejet de leur candidature.

Les décisions du Conseil constitutionnel « s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles », leur a rappelé le chef de l’État, selon un communiqué de Yoro Dia, le ministre, porte-parole et coordonnateur de la communication de la présidence de la République.

« Le chef de l’État a salué la démarche républicaine des […] représentants du collectif » et « a recueilli [leurs] préoccupations », affirme la même source.

Macky Sall a tenu à leur rappeler que « le Conseil constitutionnel […] a déjà proclamé la liste définitive des candidats admis à se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ».

Le chef de l’État a dit toutefois être « ouvert au dialogue sur toutes les questions qui rythment la vie nationale » et a rappelé aux membres du collectif et aux « autres acteurs politiques l’importance du déroulement de la campagne électorale et du scrutin présidentiel du 25 février 2024 dans la paix et la sérénité », ajoute Yoro Dia.

Plusieurs personnalités, dont les anciens ministres Cheikh Bamba Dièye, Cheikh Tidiane Gadio et Alioune Sarr, faisaient partie des personnes reçues en audience par Macky Sall, mercredi, au nom du collectif de candidats contestant le rejet de leur dossier par le Conseil constitutionnel.

Après avoir dénoncé des « manquements graves » notés dans le contrôle des parrainages, ces candidats ont demandé l’« arbitrage » du chef de l’État, afin que le dossier de candidature de chacun d’entre eux soit réexaminé, selon Le Soleil.

« Le parquet ne s’opposera pas à la demande de mise en liberté provisoire de Bassirou Diomaye Faye, si ses avocats en font la demande », rapporte le quotidien Tribune en citant Alioune Sarr, le porte-parole du collectif.

Selon le même journal, M. Sarr a dit tenir cette promesse du président de la République lorsqu’ils ont évoqué avec lui l’emprisonnement depuis neuf mois de M. Faye, dont la candidature à l’élection présidentielle a été déclarée recevable par le Conseil constitutionnel.

« Le report de l’élection n’a pas été évoqué, ni par nous ni par le chef de l’État »

Bassirou Diomaye Faye, fonctionnaire des impôts et des domaines, militant de Pastef, un parti politique dissous par le chef de l’État, est placé en détention préventive pour diffusion de fausse nouvelle, outrage à magistrat et diffamation envers un corps constitué.

Le communiqué du porte-parole de la présidence de la République ne fait pas mention d’une discussion entre les deux parties sur sa libération.

Le Conseil constitutionnel a publié, samedi dernier, une liste de 20 candidats autorisés à briguer les suffrages des Sénégalais.

La plupart des dossiers rejetés l’ont été en raison d’un nombre de parrains insuffisants, selon cette institution. Elle a invalidé la candidature de l’ancien ministre Karim Wade à cause de sa double nationalité.

Quatre-vingt-treize dossiers de candidature avaient été déposés au greffe du Conseil constitutionnel.

Les représentants du collectif de candidats reçus en audience par Macky Sall n’ont pas discuté avec lui d’un report de l’élection présidentielle, selon leur porte-parole.

« Le report de l’élection n’a pas été évoqué, ni par nous ni par le chef de l’État », a écrit le quotidien Libération en citant Alioune Sarr.

Protection de la vie privée : Macky Sall préconise une adaptation des lois aux évolutions technologiques

Le président Macky Sall a souligné, jeudi, la nécessité d’adapter le cadre juridique encadrant la protection de la vie privée en tenant compte des avancées technologiques.

‘’Il s’agit d’adapter notre cadre juridique en corrigeant ses imperfections et en anticipant les besoins futurs, au moment où nous entrons de plain-pied dans l’ère de l’intelligence artificielle’’, a déclaré le chef de l’Etat lors de la cérémonie marquant la rentrée solennelle des cours et tribunaux. Le thème de cette nouvelle rentrée porte sur la protection de la vie privée.

 »Des lois et institutions dédiées à cette protection ne manquent pas, mais il y a certainement lieu d’interroger leur adéquation avec les réalités évolutives de notre temps’’, a fait valoir le chef de l’Etat.

Il n’a pas manqué de signaler que dans un monde marqué par l’explosion des technologies de l’information et de la communication et la frénésie des réseaux sociaux, la vie privée, fondement de l’intégrité physique et morale était, plus que jamais, exposée et menacée dans son existence.

 »Nul n’est épargné, à telle enseigne qu’on peut légitimement se demander ce qui reste de la vie privée, surtout lorsque tel ou tel aspect qui en relève est utilisé dans une volonté manifeste de nuire’’, a déploré Macky Sall en indiquant que la problématique de la protection de la vie privée interpellait tout le monde, au plus haut point, pouvoirs publics, secteur privé et citoyens et citoyennes.

Cette problématique met en lumière l’importance d’assurer un équilibre entre le principe de liberté et l’impératif de protéger ce qui relève de la sphère privée, y compris les données personnelles, a expliqué le président de la République en insistant sur le fait que la protection de la vie privée n’incombait pas seulement à l’Etat.

‘’Elle s’impose aussi au milieu socio-professionnel privé pour préserver l’équilibre entre le travail et la vie personnelle, et établir une relation de confiance et de respect mutuels entre l’employeur et l’employé’’, a t-il expliqué.

 »S’approprier nos propres valeurs »

Le président de la République a estimé que ‘’la même exigence s’applique aux procédures judiciaires, de l’enquête jusqu’au jugement’’. Cela permettra, selon lui de ‘’de protéger l’intimité et la dignité des personnes poursuivies et des témoins, s’agissant notamment des informations qui touchent à la vie privée’’.

Il a fait noter que la protection de la vie privée ‘’n’exclut pas la possibilité pour l’Etat d’infléchir certaines règles, à des fins d’intérêt général, notamment pour assurer la sécurité des personnes et des biens, ou réprimer certaines formes de criminalité’’.

Macky Sall a cité à titre d’exemple ‘’la loi 2016-29 du 08 novembre 2016 qui aménage des restrictions à la protection de la vie privée dans des circonstances spécifiques où la sécurité publique est en jeu’’.

Pour lui, ‘’tout manquement à cette mission exclusive lui est naturellement imputé’’. D’où la nécessité, a-t-il fait observer ‘’d’aménager des dispositions légales et réglementaires lui donnant les moyens d’agir pour assurer cette prérogative d’intérêt général’’.

Pour le président Sall, ‘’la vie privée et l’intérêt général sont mieux protégés lorsque chacun a pleinement conscience de ses propres responsabilités vis-à-vis du contrat social’’.

Pour ce faire, il a appelé à ‘’l’appropriation de nos propres valeurs de culture et de civilisation qui nous enseignent les vertus et lois de la vie en société’’. Il s’agit de ‘’jom (fierté), jaanu biir (discrétion), ngor (dignité), kersa ak teggin (discipline)’’.

‘’Ce sont là des valeurs ancestrales connues de toutes les composantes socioculturelles de la nation sénégalaise, et qui constituent autant de barrières morales à ne pas franchir par respect pour la dignité humaine’’, a relevé le chef de l’Etat. Il a ainsi invité chaque citoyen et chaque citoyenne à pratiquer ces valeurs que ‘’nous revitalisons les fondements de notre vivre ensemble’’.

CAN 2023 – La Côte d’Ivoire envoie une demande de « prêt » à la France pour Hervé Renard

Selon les informations de l’Equipe, la Fédération ivoirienne a contacté son homologue française pour obtenir le « prêt » du sélectionneur des Bleues Hervé Renard pour la fin de la CAN. Le pays hôte de la CAN 2023 prépare activement son match de huitièmes de finale face au champion d’Afrique, le Sénégal.

Alors que Jean-Louis Gasset a été écarté du banc de l’équipe de Côte d’Ivoire après un premier tour décevant, notamment par une défaite cuisante face à la Guinée équatoriale (0-4), la Fédération de Côte d’Ivoire espère porter le coup de grâce pour relancer son équipe, qui a validé in extremis son billet pour les huitièmes de finale suite à la défaite de la Zambie devant le Maroc (0-1). En effet, les dirigeants ivoiriens souhaitent placer Hervé Renard à la tête de cette sélection pour la suite du tournoi.

Toutefois, le technicien français double champion d’Afrique est actuellement lié à l’équipe de France féminine, avec laquelle il est sous contrat jusqu’en août 2024. Raison pour laquelle la fédération ivoirienne de football a demandé le prêt à son homologue française pour s’attacher aux services de l’ancien sélectionneur de l’Arabie Saoudite sur une courte période, selon les informations de media français l’Equipe. Une réponse donc de la Fédération française est attendue. Qualifiée parmi les meilleurs troisièmes, la Côte d’Ivoire avec 3 points récoltés en phase de groupes, affrontera le Sénégal, champion en titre, lundi soir en huitièmes de finale.

Affaire Pape Sané de Walf TV : La Cour d’appel de Dakar déboute le parquet, le chroniqueur n’ira pas en prison

Pape Sané était confronté à des accusations sérieuses qui auraient pu le conduire derrière les barreaux, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les journalistes et les commentateurs indépendants au Sénégal. Cependant, la Cour d’appel a décidé de débouter le parquet, affirmant ainsi le droit fondamental à la liberté d’expression.

Cette affaire met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les professionnels des médias au Sénégal et rappelle l’importance cruciale de maintenir un environnement où la diversité d’opinions et la critique constructive peuvent prospérer sans crainte de représailles judiciaires.

Sénégal : Un taux de pénétration de près de 73% pour le système « Woyofal » de la Sénélec

Le système de prépaiement « Woyofal » de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Sénélec) connaît un taux de pénétration de près de 73%, avec un million sept-cents mille abonnés sur un total de deux millions quatre-cents mille clients, selon les informations fournies par le délégué régional centre-ouest de la Sénélec, Lémou Diallo.

Lors de la huitième Foire internationale de Kaolack (FIKA), M. Diallo a souligné que sur l’ensemble du territoire national, jusqu’au 31 décembre 2023, la Sénélec comptabilise deux millions quatre-cents mille clients, dont un million sept-cents mille ont adopté le système « Woyofal ». Cela représente un taux de pénétration impressionnant de près de 73%, démontrant l’acceptation et la popularité croissantes de cette méthode de paiement prépayé.

Lémou Diallo a présenté ces chiffres lors d’une journée consacrée à la Sénélec lors de la FIKA, offrant un cadre d’échanges avec la clientèle et les partenaires de la société. Il a également abordé la question de la tarification de l’électricité, expliquant que la Sénélec applique les directives du gouvernement et soulignant la suppression de la tarification sur la troisième tranche, une décision prise par le ministère du Pétrole et des Énergies.

Par ailleurs, Lémou Diallo a souligné l’importance du rôle de la Sénélec dans la réalisation de l’objectif du Sénégal d’atteindre l’accès universel à l’électricité d’ici 2025. Il a mentionné un vaste programme d’électrification en cours, avec des investissements significatifs pour électrifier l’ensemble du territoire national. Selon lui, de nombreuses localités, en particulier dans la région centre-ouest, ont atteint un taux d’électrification proche de 100%.

Ces données reflètent les progrès réalisés dans le secteur de l’électricité au Sénégal et la transition vers des solutions de paiement plus flexibles et prépayées, telles que le système « Woyofal ».

Collision mortelle à la sortie de Kédougou : Deux victimes dans un accident entre un camion et une moto

Un tragique accident s’est produit jeudi à la sortie de Kédougou, dans la région du sud-est du Sénégal, impliquant un camion et une moto. Deux personnes ont perdu la vie dans cette collision, survenue aux environs de 9 heures du matin sur la route de Saraya.

Selon des témoins oculaires, le camion immatriculé DK-6110-BC et la moto de marque TVS circulaient à une vitesse élevée lorsqu’ils sont entrés en collision. L’impact a été si violent qu’il a causé la perte de vie des occupants de la moto.

Les sapeurs-pompiers ont été dépêchés sur les lieux de l’accident, et les corps des victimes ont été transportés à la morgue de l’hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou.

Cet incident souligne l’importance de respecter les règles de circulation et de sécurité routière pour prévenir de tels accidents tragiques sur les routes sénégalaises. Les autorités locales devraient également envisager des mesures supplémentaires pour renforcer la sécurité routière et sensibiliser les conducteurs à adopter des comportements responsables sur la route.

Détenus (politiques) : Macky éclairé sur le dossier, lueur d’espoir…

Lors de la rencontre entre le collectif des candidats spoliés au parrainage et le président de la République, Macky Sall, une lueur d’espoir s’est manifestée pour les détenus politiques. Les candidats recalés au parrainage ont soulevé la question du sort des détenus politiques dans le contexte de la Présidentielle de 2024.

Bien que le président Macky Sall ait prétendument méconnu cette affaire de détenus politiques, il a demandé au collectif de l’éclairer en fournissant des noms spécifiques. Après avoir été informé sur le cas d’Aliou Sané, coordonnateur du mouvement Y’en a marre, et celui de Bassirou Diomaye Faye, le Président Sall a évoqué la séparation des pouvoirs et a suggéré que les avocats engagent la procédure de demande de liberté provisoire.

Cette déclaration du président laisse entrevoir une possible issue favorable pour les détenus politiques, et elle offre une lueur d’espoir quant à la situation de ces personnes incarcérées dans le contexte politique actuel. La séparation des pouvoirs est soulignée comme un principe clé dans cette démarche.

Présidentielle 2024 : Le Comité Ad hoc de facilitation demande la remise immédiate du fichier électoral

Le Comité Ad hoc de Facilitation, réuni ce mercredi 24 janvier 2024, exprime sa préoccupation face à la situation préélectorale tendue à la veille de l’élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal. Les membres du Comité ont analysé le processus électoral et se montrent attentifs à tout ce qui peut contribuer à la sauvegarde de la paix et de la stabilité politique dans le pays.

  1. Mettre immédiatement à la disposition des candidats et parties prenantes le fichier électoral ainsi que la carte électorale.
  2. Prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer l’égalité d’accès à la presse officielle et à la mobilité pour tous les candidats en lice, conformément à l’article L.30 du code électoral.
  3. Assurer

Le Comité Ad hoc de Facilitation encourage ainsi une concertation entre toutes les parties prenantes pour restaurer la confiance et assurer une élection transparente et apaisée.

Liberté provisoire pour certains détenus : Macky Sall s’engage envers les candidats recalés

Au cours de la rencontre, Mouhamed Ben Diop, l’un des candidats recalés, a indiqué que le président Macky Sall s’est engagé à donner des instructions pour que le ministère public n’oppose pas certaines demandes de liberté provisoire. Cette déclaration suscite l’espoir quant à une possible libération provisoire, en particulier pour Bassirou Diomaye Diakhar Faye, actuellement détenu au Cap Manuel.

La réunion entre le président Macky Sall et les candidats recalés fait partie de la stratégie du Collectif des candidats spoliés, visant à rencontrer les différentes parties prenantes pour défendre leurs droits. Mouhamed Ben Diop souligne que le président Macky Sall a été saisi le 15 janvier, mais qu’il a attendu la publication de la liste définitive pour réagir.

Accident mortel au monument de la Renaissance : un véhicule chute du pont

Un tragique accident de la route s’est produit au monument de la Renaissance à Dakar, entraînant la perte d’une vie. Aux environs de 6 heures du matin, une voiture de type 4×4 de la marque Range Rover a chuté du pont à proximité de ce célèbre édifice situé à Ouakam.

Les secours, principalement les sapeurs-pompiers, sont intervenus rapidement pour évacuer le corps de la victime et dégager les débris du véhicule de la chaussée.

Les circonstances exactes de l’accident et les détails sur l’identité de la victime n’ont pas encore été précisés. Les autorités compétentes sont probablement en train de mener une enquête pour déterminer les causes de cet incident tragique.

Rentrée des cours et tribunaux : Macky Sall à la Cour suprême pour la « protection de la vie privée »

Le Chef de l’État sénégalais, Macky Sall, a présidé l’audience solennelle de rentrée des cours et tribunaux pour l’année judiciaire 2024 à la Cour suprême. En tant que Président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), il a dirigé la cérémonie, axée sur le thème « la protection de la vie privée ».

Le Conseiller délégué à la Cour suprême, Barou Diop, a été chargé de lire le discours d’usage, mettant en lumière les enjeux liés à la protection de la vie privée dans le contexte juridique sénégalais.

Le Président de la République, Macky Sall, le Premier président de la Cour suprême, Ciré Aly Ba, le bâtonnier de l’Ordre des avocats, Me Mamadou Seck, ainsi que le Procureur général près la Cour suprême, Mahamadou Mansour Mbaye, ont tous prononcé des discours lors de cette cérémonie solennelle.

La thématique choisie pour cette rentrée judiciaire reflète l’importance accordée à la préservation de la vie privée dans le cadre du système juridique sénégalais. Les interventions des différents intervenants ont probablement abordé les défis et les enjeux liés à cette question cruciale dans le contexte actuel.

Le Ministère des Transports exprime ses condoléances aux familles des victimes de l’accident de Nébé

Le directeur général de l’Agence nationale de sécurité routière (ANASER), Cheikh Oumar Gaye, a présenté, au nom du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, ses plus sincères condoléances aux familles des victimes de l’accident survenu à Nébé. Cet accident impliquant un bus et un véhicule 4×4 a entraîné la perte tragique de 13 vies, selon les services d’urgence de l’hôpital régional de Diourbel.

Le DG de l’ANASER, accompagné d’une délégation du ministère, s’est rendu à Porokhane pour exprimer le soutien du ministre Mansour Faye et de l’ANASER aux familles endeuillées. La visite a eu lieu dans le cadre du Magal de Porokhane, en l’honneur de Mame Diarra Bousso.

Cheikh Oumar Gaye a saisi cette occasion pour rappeler l’importance du respect des mesures prises par l’État pour prévenir les accidents de la route. Il a souligné en particulier l’interdiction du transport de nuit en raison des risques accrus associés à la visibilité limitée et à la disponibilité réduite des secours.

La délégation a exprimé ses condoléances et son soutien aux familles des victimes, partageant la douleur de cette tragédie. Ces moments difficiles appellent à une réflexion collective sur la sécurité routière et à une vigilance accrue de la part de tous les usagers de la route.

Cette nouvelle tragédie souligne l’importance cruciale de continuer à sensibiliser et à éduquer sur la sécurité routière, dans le but de prévenir de tels accidents et de garantir la sécurité des voyageurs. Le Ministère des Transports reste engagé dans la promotion d’une culture de la sécurité routière pour éviter de telles pertes de vies à l’avenir.

Célébration du Magal de Sokhna Diarra Bousso : Serigne Mboup rend hommage aux guides de Porokhane

Dès son arrivée, Serigne Mboup s’est recueilli au mausolée de Mame Diarra Bousso, lisant le Saint Coran et offrant des prières. Il a ensuite visité les guides religieux de Porokhane, notamment Issakha Mbacké et Serigne Fallou Bou Serigne Bassirou, tous deux frères du Khalife général des Mourides. La visite a également inclus un moment privilégié chez Sokhna Bally Mountakha Mbacké, une marraine des « dahiras » Sokhna Mame Diarra Bousso.

Au cours de sa visite, le Président Serigne Mboup a également rencontré des notables de la cité, dont Serigne Bassirou Porokhane, Serigne Mbacké Bigué Ndiaye et Serigne Sidy Niang. Le Magal de Sokhna Diarra Bousso est célébré en commémoration de sa vie et de son modèle inspirant. Née en 1833 à Golléré, Sokhna Diarra Bousso, fille de Mouhamed Bousso, est une descendante d’une lignée chérifienne remontant à Imam Hassan fils de Ali, une lignée vénérée pour sa spiritualité et son dévouement.

L’USAID lance un appel à candidature pour la mise en place d’un réseau des femmes dans la gestion des finances publiques au Sénégal

Ce projet vise à promouvoir l’influence des femmes dans la prise des décisions budgétaires en offrant des opportunités d’éducation, de réseautage et de mentorat. La structure sélectionnée aura pour mission de concevoir, lancer et mettre en œuvre la phase initiale du Réseau, en coordonnant les parties prenantes, en gérant les communications et en supervisant les activités du programme.

Les organisations locales ou les consultants indépendants ayant une expérience dans la mise en place et le pilotage de réseaux sont invités à soumettre leur candidature. Les intéressés peuvent contacter l’USAID à l’adresse usaid.appuigfp@appuigfp.sn

Atelier à Diourbel : Les défis de la jeunesse sénégalaise en vue de la présidentielle en débat

L’atelier, intitulé « Conversation citoyenne », vise à renforcer la participation citoyenne, en particulier celle des jeunes, à la vie politique du pays. Papa Assane Tine a appelé les jeunes à retirer leurs cartes d’électeur, soulignant que le COSCE mène une campagne de sensibilisation pour encourager cette démarche.

Par ailleurs, les personnes vivant avec un handicap ont plaidé lors de cet atelier pour la mise en place d’un dispositif facilitant l’accomplissement de leur devoir civique le jour du scrutin. L’atelier a donc constitué une plateforme pour aborder des enjeux cruciaux liés à la participation démocratique des jeunes et des personnes handicapées dans le contexte électoral sénégalais.

Projet PROMOVILLES à Oussouye : 13% des travaux réalisés selon la coordonnatrice nationale

La Coordonnatrice nationale du Programme de modernisation des villes (PROMOVILLES), Astou Diokhané Sow, s’est exprimée sur le démarrage des travaux de voiries et d’assainissement dans la commune d’Oussouye, située dans le département de Ziguinchor au sud du Sénégal. Elle a souligné un taux d’exécution de 13 % lors d’une visite sur le terrain.

Le projet PROMOVILLES prévoit la réalisation de 4,5 kilomètres de voiries accompagnées d’aménagements connexes et paysagés dans la commune d’Oussouye. Ces travaux, qui bénéficient d’un financement de l’État du Sénégal et de partenaires financiers, sont estimés à 4 milliards 800 millions de francs CFA. La Coordonnatrice a salué l’utilisation de la main-d’œuvre locale pour la réalisation des travaux.

Le maire d’Oussouye, Ousmane Diallo, a exprimé sa gratitude envers le gouvernement du Sénégal et l’équipe de PROMOVILLES pour ces réalisations qui changent le visage de la commune. Il a noté que ces infrastructures importantes sont une première dans l’histoire d’Oussouye, soulignant que les six quartiers de la commune bénéficieront de ces améliorations.

Les travaux, exécutés en pavé, ont débuté il y a près de deux mois, avec un délai d’exécution fixé à 15 mois. La Coordonnatrice a encouragé l’entreprise en charge du projet à prendre toutes les dispositions nécessaires pour finaliser rapidement les travaux au bénéfice des habitants d’Oussouye.

Campagne de sensibilisation au Sénégal sur les conséquences des actes de vandalisme des stations-services

Un groupe de distributeurs de produits pétroliers au Sénégal a lancé une campagne de sensibilisation intitulée « Gannaaw Yàq, laa ñàk’’ (Après le saccage, j’ai perdu) » en collaboration avec le ministère du Pétrole et des Energies. L’objectif de cette campagne est d’éveiller la conscience collective sur les conséquences directes et indirectes des actes de vandalisme des stations-services.

La campagne fait suite aux récentes manifestations de contestation au cours desquelles 61 stations-services ont été saccagées, entraînant le chômage technique de près de 945 personnes et impactant directement plus de 4 000 personnes, selon le Secrétaire général des Distributeurs de produits pétroliers au Sénégal.

Pour sensibiliser la population, les distributeurs de produits pétroliers déploieront une campagne de communication comprenant des affichages, des messages radio et des activations de proximité sur le terrain, ainsi que la diffusion de deux films. Le premier mettra en lumière les conséquences potentielles d’un incendie en station, notamment les risques de pertes en vies humaines, les dégâts matériels et environnementaux. Le second film invitera à réfléchir sur les effets directs des actes de vandalisme, soulignant que derrière chaque station saccagée se trouvent des vies brisées.

Forum à Ziguinchor pour l’éradication des Mutilations Génitales Féminines (MGF)

Un forum dédié à l’éradication des mutilations génitales féminines (MGF) a été inauguré à Ziguinchor, organisé par la direction régionale de la Famille et de la Protection des groupes vulnérables. La directrice régionale, Mariama Diallo Ba, a souligné l’importance de collaborer avec les Badianu gox pour mettre fin à cette pratique, considérée comme une forme de violence envers les femmes.

La directrice régionale a exprimé sa détermination à éradiquer les MGF, soulignant les conséquences multiples sur la santé reproductive des jeunes filles. Elle a mis en avant le risque de complications lors des accouchements, d’infertilité, voire de décès liés à cette pratique. Selon des statistiques de 2018, le taux de prévalence des MGF était de 25,3% à l’échelle nationale parmi les filles et les femmes âgées de 15 à 49 ans.

Le forum s’inscrit dans une série d’actions visant à sensibiliser et à éduquer la population sur les dangers des mutilations génitales féminines. Mariama Diallo Ba a insisté sur la nécessité de mettre fin à ces pratiques ancestrales et de protéger les jeunes filles contre de tels actes.

Des plaidoyers et des actions concrètes de sensibilisation seront déployés dans toute la région pour encourager les exciseuses à abandonner ces pratiques. L’adjoint au gouverneur chargé des Affaires administratives, Sidi Guissé Diongue, a appelé à la collaboration de tous pour protéger les jeunes filles et mettre fin à la souffrance causée par l’excision.

Soutien actif de l’USAID Sénégal à la valorisation des PME locales lors de la FIKA

L’événement, qui a débuté le 6 janvier, a été l’occasion pour les équipes de ces projets de partager leurs activités et leur impact dans la valorisation des PME au Sénégal. Le 17 janvier, une journée d’échanges et d’informations a été organisée pour souligner leur contribution essentielle à l’écosystème des PME sénégalaises.

L’accent mis sur la valorisation des produits et services des PME était palpable, avec les équipes visitant les stands des entreprises soutenues par ces projets. Cette initiative visait non seulement à promouvoir ces PME, mais aussi à offrir une opportunité unique de déguster les produits locaux, illustrant ainsi la diversité et la qualité des offres des entreprises locales.

En soutenant la FIKA, l’USAID Senegal démontre son engagement continu envers le renforcement du secteur des PME. En favorisant une croissance économique inclusive, ces projets contribuent à la création d’emplois et à la diversification de l’économie locale. L’USAID Senegal continue ainsi de jouer un rôle clé dans la promotion du développement économique durable au Sénégal.

Le Premier ministre Amadou Ba rend hommage à Mame Diarra BOUSSO et effectue des visites de courtoisie à la veille du Magal de Porokhane

À l’approche du Magal de Porokhane, une célébration religieuse majeure au Sénégal, le Premier ministre Amadou Ba a honoré la mémoire de Mame Diarra BOUSSO et a effectué des visites de courtoisie aux autorités religieuses de la région.

Le Premier ministre a débuté ses visites en exprimant sa sincère gratitude au Khalife Général des Mourides, Serigne Mouhamadou Mountakha Bachir MBACKÉ, ainsi qu’à ses proches, Serigne Fallou BASSIROU et Serigne Issakha MBACKÉ. Ces rencontres ont été marquées par un accueil chaleureux et des échanges sur des sujets d’intérêt commun.

Par la suite, Amadou Ba s’est rendu auprès de Serigne Mahi NIASS à Médina BAYE, en prélude au Gamou de Taiba NIASSÈNE. Le Premier ministre a salué l’érudition en sciences coraniques et la piété des guides religieux, soulignant l’importance de perpétuer ces valeurs au sein de la société sénégalaise.

Ces visites revêtent une signification particulière à la veille du Magal de Porokhane, une manifestation religieuse qui rassemble chaque année des milliers de fidèles. Le Premier ministre a exprimé sa reconnaissance envers les autorités religieuses pour leur accueil et a souligné l’importance des moments de réflexion partagés.

Amadou Ba a conclu en remerciant les guides religieux pour leurs prières formulées en faveur de la paix et de la stabilité au Sénégal. Ces gestes renforcent les liens entre l’État et la communauté religieuse, soulignant l’importance du dialogue et de la collaboration pour le bien-être de la nation.

Le Premier ministre Amadou Ba rend visite au Khalife de Médina Baye en prélude au Gamou de Taiba Niassène

Dans le cadre des préparatifs du Gamou de Taiba Niassène, prévu ce samedi, le Premier ministre sénégalais, Amadou Ba, a effectué une visite de courtoisie mardi soir au Khalife général de Médina Baye, Serigne Mahi Niass.

La rencontre a été marquée par un accueil chaleureux du guide religieux, qui a traditionnellement accordé au Premier ministre une séance de récitation du Coran. Ce moment de prière symbolise le respect et l’honneur réservés aux personnalités visitant le lieu saint.

Au cours de la visite, le Premier ministre a répondu aux doléances exprimées par le Khalife en exprimant l’estime du Président de la République envers les érudits religieux, soulignant que le leader religieux faisait partie de cette catégorie. Amadou Ba a également annoncé sa prochaine visite à Taiba Niassène, une cité religieuse située dans le département de Nioro.

Le Premier ministre a rappelé l’importance des projets majeurs tels que l’assainissement et la voirie pour la localité de Médina Baye. Il a sollicité des prières pour la paix et la stabilité du Sénégal.

Le Khalife de Médina Baye s’est réjoui de la visite du Premier ministre et a formulé des prières pour le bien-être du pays. Cette rencontre témoigne du respect mutuel entre les autorités politiques et religieuses du Sénégal, renforçant les liens entre l’État et la communauté religieuse dans le pays.

CAN 2023 : Djamel Belmadi n’est plus le sélectionneur de l’Algérie 

Éliminée de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) après la défaite (1-0) lors de la 3ème journée du groupe D face à la Mauritanie, le mardi 23 janvier dernier, L’Algérie se sépare de son désormais ex entraîneur. Selon Beinsport, Djamel Belmadi aurait démissionné à la tête de l’Équipe Nationale de L’Algérie. Pour rappel, Djamel Belmadi est le vainqueur de la CAN 2019, mais depuis le sacre des Fennecs, l’Algérie n’a plus réussi à franchir les phases de poules en 2 CAN consécutives.

Équipe Nationale Sénégalaise à la CAN 2024 : retour sur les 7 buteurs héroïques en phase de poule

La participation du Sénégal à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024 a été marquée par des performances exceptionnelles, avec plusieurs joueurs se distinguant par leurs talents et leur capacité à trouver le fond des filets adverses. Retour sur les 7 buteurs héroïques qui ont contribué au succès de l’équipe nationale sénégalaise lors de cette compétition mémorable :

1. Pape Gueye : Le premier buteur de la sélection sénégalaise lors de la CAN 2024. Son but a été inscrit lors du match contre la Gambie.

2. Lamine Camara : Auteur de deux buts lors de la rencontre face à la Gambie, Camara a brillé sur le terrain en doublant la mise pour son équipe.

3. Ismaila Sarr : Ismaila Sarr a également laissé sa marque en marquant un but crucial lors du match contre le Cameroun, contribuant à la victoire de l’équipe.

4. Habib Diallo : L’attaquant Habib Diallo a fait trembler les filets lors du même match contre le Cameroun, consolidant davantage la position du Sénégal dans la compétition.

5. Sadio Mané : La star mondiale Sadio Mané a apporté sa contribution avec un but important face au Cameroun, démontrant une fois de plus son talent exceptionnel.

6. Abdoulaye Seck : Abdoulaye Seck a inscrit un but crucial lors du match contre la Guinée, ajoutant à la liste des réalisateurs sénégalais de la CAN 2024.

7. Illimane Ndiaye : Enfin, Illimane Ndiaye a également inscrit son nom parmi les buteurs sénégalais lors du match contre la Guinée, contribuant à la performance impressionnante de l’équipe.

Ces 7 buteurs ont joué un rôle essentiel dans le parcours de l’équipe nationale sénégalaise lors de la CAN 2024, faisant la fierté de tout un pays. Leur talent, leur détermination et leur esprit d’équipe resteront gravés dans la mémoire des supporters sénégalais.

Sénégal – Présidentielle 2024 : Rencontre décisive sur le temps de parole des candidats

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) au Sénégal a prévu une rencontre décisive lundi pour déterminer l’ordre de passage et le temps quotidien à réserver à chaque candidat à l’élection présidentielle du 25 février. Cette réunion, qui se tiendra dans les locaux du CNRA, réunira les représentants des candidats, ou leurs mandataires, ainsi que des responsables de la RTS (Radiodiffusion Télévision Sénégalaise).

L’objectif principal de cette réunion est de mettre en œuvre les dispositions du Code électoral pour assurer une distribution équitable du temps d’antenne entre les candidats pendant la campagne électorale. Le CNRA procédera au tirage au sort pour déterminer l’ordre de passage des candidats lors des émissions consacrées à la campagne électorale, qui seront diffusées par les médias audiovisuels publics.

La campagne électorale débutera le 4 février et se poursuivra jusqu’au 22 février, trois jours avant le scrutin présidentiel. Le Conseil constitutionnel a récemment publié une liste définitive de 20 candidats autorisés à participer à l’élection présidentielle de 2024.

Cette réunion revêt une importance particulière pour garantir un traitement équitable et équilibré de tous les candidats par les médias publics, contribuant ainsi à la transparence et à l’équité du processus électoral au Sénégal.

Incendie des bâtiments 4 et 6 de la Cité Ataya : Les habitants pointent du doigt le promoteur et interpellent le président Macky Sall

Selon Madame Racky Kane WADE, présidente de l’association, les incendies ont débuté le vendredi 3 mars 2023 dans le bâtiment 4, se sont reproduits le 25 juin 2023, et ont récemment touché le bâtiment 6 dans la nuit du 23 janvier 2024. Les incidents ont été attribués à des problèmes au niveau des câbles électriques du local technique, mettant en évidence des défaillances dans les installations électriques de la cité.

La présidente de l’association a pointé du doigt le promoteur, Monsieur Paul Libens, et l’a accusé de vendre les appartements aux résidents au fur et à mesure de la construction, avec de nombreuses promesses non tenues. Elle a souligné des vices, malfaçons, et non-conformités dans la construction, notamment des infiltrations d’eau, des problèmes de plomberie, un manque de places de parking, et l’absence d’autres commodités.

Madame Wade a déploré le départ du promoteur pour la Belgique sans résoudre les problèmes, laissant les résidents dans une situation difficile. Elle a lancé un appel urgent aux autorités sénégalaises, en particulier au président Macky Sall, pour intervenir et prendre des mesures immédiates.

L’association demande l’arrêt des activités du promoteur, la correction des installations non conformes, et une enquête sur le bureau de contrôle qui a validé les travaux. Mme Wade a exprimé sa préoccupation quant à la sécurité des biens et des personnes dans la cité et a appelé à des actions rapides pour garantir la sécurité des résidents.

Capitaine Touré de l’USJ/Sénégal : « Non, respect du calendrier électoral

Seydina Touré, alias Capitaine Touré, leader de l’USJ/Sénégal Gü Deggü, s’est prononcé fermement contre toute idée de report de l’élection présidentielle prévue pour février 2024 au Sénégal. Il a mis en lumière les violations des droits, de la dignité humaine et de la démocratie pendant les douze années du règne du Président Macky Sall.

Capitaine Touré appelle le peuple sénégalais à préserver le calendrier électoral et à se préparer à sécuriser le scrutin. Il encourage les militants et sympathisants à retirer massivement leurs cartes d’électeurs, à se mobiliser pour démarrer la campagne électorale et à mettre fin au pouvoir en place.

Anta Babacar Ngom et le mouvement ARC : opposition ferme à un report électoral

Le Mouvement ARC, dirigé par Anta Babacar Ngom, a pris position contre les rumeurs de report de l’élection présidentielle au Sénégal. Dans un communiqué, la présidente du mouvement a clairement exprimé son opposition à toute modification du calendrier électoral, dénonçant toute tentative de violer ce dernier.

Anta Babacar Ngom reconnaît les faiblesses et les défis démocratiques auxquels le Sénégal est confronté. Cependant, elle propose une approche unifiée pour surmonter ces difficultés, appelant à la formation d’un front uni et sincère de l’opposition autour du respect des principes républicains.

La présidente du Mouvement ARC met en garde contre les distractions de la part des adversaires politiques et appelle à la concentration sur l’objectif principal : « Notre objectif doit être le même : vaincre sans équivoque le régime actuel et inaugurer une ère nouvelle pour le Sénégal. »

Rencontre Macky/Récalés du parrainage : Serigne Modou Guèye dénonce un accord au détriment du peuple

Le chef de parti marabout, Serigne Modou Guèye, exprime son mécontentement concernant la rencontre prévue entre le Président de la République, Macky Sall, et les candidats recalés du parrainage. Selon lui, une manœuvre politique est en cours pour reporter l’élection présidentielle, ce qu’il considère comme inacceptable.

Serigne Modou Guèye affirme que la volonté de ces candidats recalés est de décaler l’élection présidentielle, une perspective qu’il juge anormale. Il insiste sur le respect du calendrier républicain, soulignant que si le pouvoir actuel croit en son bilan, il devrait aller aux élections sans hésitation.

Le leader de l’Union Patriotique critique également le club de candidats éliminés, les qualifiant de « petits poucets » sans légitimité politique avérée, ayant acheté de faux parrainages. Il appelle au respect de l’administration et au maintien de la date prévue pour l’élection présidentielle en avril, soulignant que ce club ne représente pas le Sénégal et ne peut rien imposer au peuple.

Sénégal à l’ONU : Amnesty international critique le bilan des droits humains

Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a examiné la situation du Sénégal lors du Groupe de travail sur l’Examen Périodique Universel (EPU). Seydi Gassama, le directeur de l’Institut des Droits de l’Homme et de la Paix (IDHP), ainsi que des membres du corps professoral, des étudiants, Amnesty International, et Oxfam au Sénégal ont suivi cette séance.

Selon Seydi Gassama, le bilan présenté par l’État du Sénégal lors de l’EPU ne reflète pas la réalité des droits humains dans le pays. Il estime que des efforts importants doivent être déployés pour que le Sénégal retrouve son statut de champion de la démocratie et des droits humains en Afrique.

Critiques sur le Droit de Manifester et la Liberté de la Presse :

Le ministre des Affaires Étrangères du Sénégal, Aissata Tall Sall, a répondu aux critiques concernant le droit de manifester. Elle a affirmé que la majorité des manifestations ont été acceptées, précisant que seules 1,5% ont été refusées en raison de troubles à l’ordre public. Concernant la liberté de la presse, elle a déclaré qu’aucun journaliste n’a été poursuivi pour ses opinions, mais plutôt pour des délits de droits communs.

Rapport de Human Right Watch :

Amnesty International rejoint Human Right Watch dans ses appels aux autorités sénégalaises pour qu’elles respectent le droit de manifester et la liberté d’expression des journalistes. Les critiques internationales mettent en lumière des préoccupations persistantes concernant les droits humains au Sénégal.

Licenciements à la CBAO : Les conséquences de la grève se font sentir

La grève prolongée des travailleurs de la Compagnie bancaire de l’Afrique occidentale (CBAO) a pris une tournure inquiétante avec le licenciement de trois employés par la direction de la banque, selon un responsable syndical. Cette décision est vivement critiquée par les syndicalistes, qui dénoncent un acharnement injustifié sur le personnel de la CBAO.

Raoul Kali, le secrétaire général chargé des revendications et porte-parole du Collège des délégués de la CBAO, a exprimé son regret face à ces licenciements, soulignant que la direction générale a pris cette mesure malgré les efforts de médiation de certaines autorités. Il a déclaré : « Au moment où des autorités et des personnalités du pays nous ont approchés pour qu’on arrête la grève et qu’on aille vers un dialogue beaucoup plus apaisé, nous constatons avec regret que la direction générale est en train de procéder à des licenciements abusifs. C’est vraiment regrettable. »

Motifs des Licenciements Contestés :

Les syndicalistes contestent les motifs avancés pour les licenciements, tels que des publications sur Facebook et des incidents lors de réunions. Raoul Kali souligne que ces motifs ne justifient pas les licenciements, qualifiant la décision de « contre la loi ».

Plan d’Action Syndical Prévu :

Pour protester contre ces licenciements et faire entendre leurs revendications, les travailleurs de la CBAO prévoient un vaste plan d’action. Ce plan inclut la tenue d’une conférence de presse en collaboration avec toutes les centrales syndicales du pays, ainsi qu’un grand rassemblement. Raoul Kali a assuré que les travailleurs iront « jusqu’au bout » pour défendre leurs droits.

L’évolution de la situation dépendra des réponses et actions des responsables de la CBAO face aux revendications des travailleurs et à la contestation des licenciements.

Grève des Agents de Sécurité et de Proximité (ASP) : Revendications et appel au départ du directeur général

Les agents de sécurité et de proximité (ASP) ont annoncé une grève de 72 heures à partir de lundi prochain pour exprimer leur mécontentement face à leurs conditions de travail difficiles et aux retards de paiement de leurs salaires. Cette décision intervient après l’absence de réponse de leurs autorités aux revendications précédentes.

Sous le couvert de l’anonymat, l’un des agents a partagé les motifs de leur mouvement de grève au micro de RFM. Il a déclaré : « Nous avons décidé d’observer une grève de 72 heures à partir de lundi 29 janvier pour non seulement réclamer le paiement de nos salaires, mais aussi exiger le départ du directeur général Mamadou Salif Sow, qui est incapable de diriger cette agence. Nous demandons au président Macky Sall de mettre fin à ses fonctions à la tête de la direction, car il est incapable. Depuis qu’il est là, rien ne marche. Jusqu’à présent, nous n’avons pas reçu nos salaires et ce n’est pas normal, étant des pères et mères de famille. Nous sommes fatigués et nous ne voulons plus de lui à la tête de l’agence. »

Revendications Principales des ASP :

  1. Paiement des Salaires : Les agents réclament le paiement immédiat de leurs salaires, soulignant l’impact financier sur leurs familles.
  2. Départ du Directeur Général : Les ASP considèrent leur directeur général, Mamadou Salif Sow, comme incompétent et appellent à son remplacement.

Appel au Président Macky Sall : Les agents de sécurité et de proximité adressent un appel au président Macky Sall pour mettre fin aux fonctions de Mamadou Salif Sow en tant que directeur général, affirmant que son incapacité à diriger l’agence a eu des conséquences néfastes sur leur bien-être professionnel.

Perspectives de la Grève : La grève de 72 heures, prévue à partir du lundi 29 janvier, vise à attirer l’attention des autorités sur les revendications des ASP. L’issue de ce mouvement dépendra des réponses et actions des responsables vis-à-vis des préoccupations soulevées par les agents.

Tragédie à Thiès : Décès d’un maçon de 64 ans suite à une chute mortelle

Un drame a secoué le quartier Diamaguène de Thiès, où un maçon âgé de 64 ans a perdu la vie dans des circonstances tragiques dimanche dernier. La victime, O. Niang, travaillait sur le remplacement de la toiture en ardoise d’une chambre par des feuilles de zinc.

Chute Mortelle lors des Travaux

Le sexagénaire, monté sur le mur pour effectuer les travaux, était assisté de deux autres ouvriers chargés de lui remettre les tôles. Malheureusement, une partie du mur s’est affaissée pendant l’opération, entraînant la chute mortelle de O. Niang. Les tentatives pour le sauver ont été vaines, et il a succombé à ses blessures.

Enquête en Cours

Suite à cet accident de travail, le commanditaire des travaux a été interpellé et conduit au commissariat central de Thiès, où il est actuellement en garde à vue dans le cadre de l’enquête en cours. Les autorités cherchent à comprendre les circonstances exactes de l’accident et à déterminer d’éventuelles responsabilités.

Rapport Médical Confirme la Cause du Décès

Un rapport médical délivré par un médecin légiste a indiqué que O. Niang est décédé à la suite d’un écrasement de la boîte crânienne avec perte de substance cérébrale. Ces détails tragiques soulignent la gravité de l’accident et suscitent des préoccupations quant aux normes de sécurité sur les chantiers de construction.

Réactions et Préoccupations sur la Sécurité au Travail

Cette tragédie soulève des questions sur les mesures de sécurité mises en place sur les lieux de travail, en particulier dans le secteur de la construction. Les autorités locales et les organismes de régulation pourraient être amenés à renforcer la surveillance et les protocoles de sécurité pour éviter de telles tragédies à l’avenir.

Réponse de Macky Sall aux candidats « Spoliés » et possible audience : Tensions et Divergences en vue

Des informations indiquent que le président sénégalais Macky Sall aurait répondu à la lettre envoyée par les 44 candidats recalés après la vérification des parrainages. Il aurait également accepté de les recevoir en audience, prévue demain mercredi à partir de 18h. Cette décision risque de créer des tensions et des divergences parmi les candidats recalés.

Réactions Divergentes

Aminata Touré, l’une des candidates recalées, s’est démarquée de cette initiative dans un post sur Facebook. Elle a expliqué ne pas être intéressée par une audience avec Macky Sall, qu’elle considère comme responsable de sa non-participation à la prochaine présidentielle. Cette réaction souligne les divergences au sein des candidats recalés quant à l’opportunité et à la pertinence d’une rencontre avec le président.

Contexte de la Lettre et des Recalés

Dans leur lettre adressée à Macky Sall, les 44 candidats recalés sollicitaient son intervention dans le processus électoral afin de leur permettre de participer à l’élection présidentielle du 25 février. Certains candidats, dont Alpha Thiam, n’excluent pas d’accepter un éventuel report de l’élection.

Tensions et Incertitudes

Cette situation accentue les tensions et les incertitudes au sein de la scène politique sénégalaise. Les réactions divergentes des candidats recalés et l’éventuelle audience avec le président soulèvent des questions quant à la manière dont cette affaire sera gérée et à son impact sur le processus électoral en cours.

La suite des événements dépendra largement des décisions individuelles des candidats recalés, de la réaction de l’opinion publique et des développements politiques qui en découleront. La situation reste donc volatile et susceptible d’évoluer rapidement.

Bougane Gueye Dany sur la rencontre avec Macky Sall : Décision en suspens et critiques envers Aminata Touré

L’entrepreneur et candidat recalé à l’élection présidentielle sénégalaise de février, Bougane Gueye Dany, a exprimé ses réserves quant à sa participation éventuelle à une rencontre avec le président Macky Sall. Il a également lancé des critiques cinglantes envers Aminata Touré, une autre candidate recalée.

Position sur la Rencontre avec le Président

Bougane Gueye Dany a révélé avoir découvert la lettre adressée au président dans la salle où les candidats recalés étaient réunis. Il a exprimé des doutes quant à la sincérité de l’invitation présidentielle et a déclaré : « Si le président avait vraiment voulu résoudre le problème des parrainages, il l’aurait fait avant même que le Conseil constitutionnel ne publie la liste définitive des candidats. Mais il ne l’a pas fait. » Il a souligné qu’il n’avait pas encore pris de décision quant à sa participation à la rencontre, précisant que la décision devrait être prise collectivement.

Critiques envers Aminata Touré

Bougane Gueye Dany n’a pas mâché ses mots lorsqu’il a critiqué Aminata Touré, l’accusant de mettre en avant ses intérêts personnels plutôt que l’intérêt général. Il a déclaré que la candidate recalée se préoccupait davantage de ses affaires personnelles que de la résolution du problème des parrainages. Il a également reproché à Aminata Touré de ne pas avoir évoqué l’intérêt général dans ses déclarations publiques sur le sujet. Ses critiques ont également visé ceux qui, selon lui, cherchent à se mettre en avant en refusant de participer à la rencontre avec le président ou en prenant la parole publiquement.

La position de Bougane Gueye Dany illustre le climat politique tendu et les divergences au sein des candidats recalés quant à la manière de réagir face aux irrégularités signalées dans le processus de parrainage. La scène politique sénégalaise reste ainsi marquée par des débats passionnés et des prises de position divergentes.

Accident tragique sur l’Axe Gossas-Diourbel : Le bilan s’alourdit à 14 morts

Un accident d’une violence exceptionnelle a secoué la route Gossas-Diourbel mardi soir vers 23 heures, précisément à hauteur du village de Ndièbel. Le drame a impliqué un bus Tata et un véhicule de 14 places en provenance de Touba et se dirigeant vers le Magal de Porokhane. Initialement rapporté avec 8 décès et 13 blessés, le bilan s’est malheureusement alourdi, atteignant désormais un total de 14 morts.

L’accident a eu lieu à la sortie de Diourbel en direction de Gossas, à hauteur du village de Nébé. La collision entre le bus Tata et le véhicule 14 places a entraîné des conséquences désastreuses, coûtant la vie à plusieurs passagers et faisant de nombreux blessés.

L’information a été confirmée par la Rfm, qui a révisé le bilan initial de 8 décès à 14 décès. Les autorités et les services d’urgence ont été mobilisés sur les lieux de l’accident pour prendre en charge les victimes et coordonner les opérations de secours.

Cet accident tragique rappelle la nécessité d’une vigilance accrue sur les routes et de respecter les règles de conduite pour prévenir de tels drames. Les enquêteurs tenteront de déterminer les circonstances exactes de l’accident afin d’améliorer la sécurité routière et d’éviter de telles tragédies à l’avenir.

La communauté locale et les proches des victimes sont plongés dans le deuil, et cet événement douloureux souligne l’importance des efforts continus pour sensibiliser à la sécurité routière et mettre en œuvre des mesures efficaces pour protéger la vie des usagers de la route.

Le Pds : Entre mystère et doute sur ses véritables intentions politiques

La scène politique sénégalaise est actuellement marquée par l’ombre persistante du Parti démocratique sénégalais (Pds) et les incertitudes qui entourent ses véritables intentions politiques. La récente invalidation de la candidature de Karim Wade à la présidentielle de février 2024 par le Conseil constitutionnel a ravivé les interrogations sur le rôle et l’engagement réel du Pds dans le paysage politique.

L’Énigme Karim Wade : Absence et Controverses

Karim Wade, désigné comme le candidat du Pds, a été notablement absent des activités politiques pendant la période préélectorale. Alors que d’autres candidats sillonnaient le pays pour mobiliser et récolter des parrainages, Wade fils était principalement invisible, ne communiquant que par le biais de déclarations et d’une vidéo controversée. Certains doutent même de l’authenticité de cette vidéo, alimentant le mystère entourant sa participation active à la course présidentielle.

Double Nationalité, Double Loyauté ?

Une autre source de perplexité réside dans la double nationalité de Karim Wade, ayant la nationalité française en plus de la sénégalaise. Cette dualité soulève des questions sur la loyauté d’un candidat qui aspire à diriger un pays tout en maintenant des liens étroits avec un autre. Les critiques se demandent si un tel arrangement est compatible avec les responsabilités d’un dirigeant politique.

Paradoxe Pds : Entre Absence et Actions Discutables

Le comportement du Pds après l’invalidation de la candidature de Karim Wade en 2019 a été paradoxal. Plutôt que de soutenir activement un autre candidat de l’opposition, le Pds a choisi de ne pas participer de manière significative au scrutin, ouvrant ainsi la voie à la réélection de Macky Sall. En 2022, le Pds a agi de manière à affaiblir l’opposition en écartant Mimi Touré de l’Assemblée nationale, suscitant des interrogations sur ses véritables motivations.

Des Législatives Cruciales : Éclaircissements Attendus

À l’approche des prochaines élections législatives, le Pds se retrouve à un carrefour politique. Les décisions prises par le parti lors de ces élections pourraient apporter des éclaircissements sur ses véritables intentions et alliances politiques. Tant que persiste le mystère entourant le Pds, les observateurs de la scène politique sénégalaise restent dans l’attente de réponses claires sur la direction que prendra ce parti emblématique dans le paysage politique du Sénégal. La politique sénégalaise demeure ainsi marquée par une énigme persistante autour du Pds et de ses choix stratégiques.

Kédougou : Fusillade entre malfrats et policiers pour déjouer un cambriolage d’une agence de transfert d’argent

Dans la nuit du 23 au 24 janvier, une tentative de cambriolage a été vigoureusement contrecarrée à Kédougou, déclenchant une fusillade entre des malfrats lourdement armés et les forces de l’ordre. Les malfaiteurs, opérant à bord d’un véhicule 4×4 blanc, ont pris d’assaut une agence de transfert d’argent située le long de la route nationale.

L’intrusion a été brutale, avec les assaillants défonçant la porte de l’agence avant de s’attaquer au coffre-fort. Cependant, le fracas de leurs efforts a alerté les résidents des environs qui ont rapidement informé la police de la situation. Les forces de l’ordre sont intervenues en urgence.

Une confrontation armée a éclaté entre les bandits et les policiers, créant une scène tendue et dangereuse. Les forces de l’ordre ont réussi à repousser les malfrats, les empêchant de réussir dans leur tentative de vol. Malgré l’ampleur de l’attaque, les assaillants ont pris la fuite sans emporter de butin.

L’échec du cambriolage a déclenché une enquête approfondie dans le but de capturer les responsables de cette tentative criminelle. Les autorités locales cherchent à identifier et à appréhender les malfaiteurs qui continuent de semer l’inquiétude au sein de la région minière de Kédougou.

Cet incident souligne la nécessité d’une coopération continue entre la population et les forces de l’ordre pour prévenir et répondre efficacement aux actes criminels. La communauté reste en alerte face à la menace persistante des malfrats, et les autorités redoublent d’efforts pour assurer la sécurité des citoyens et protéger les établissements sensibles tels que les agences de transfert d’argent, qui sont souvent des cibles privilégiées pour les criminels.

Saint-Louis : Récit de tentatives d’enlèvements d’enfants, une vague d’inquiétude S’installe

Des tentatives d’enlèvements d’enfants ont semé la peur et l’inquiétude dans les quartiers de Ngalléle et Boudiouck à Saint-Louis, ravivant les craintes liées à ce phénomène alarmant. Des résidents ont partagé des récits choquants d’incidents récents, mettant en lumière la vulnérabilité des enfants face à ces menaces.

Un témoin, Alioune Badara, a partagé avec L’Observateur du jour le récit d’une tentative de rapt au début du mois de janvier : « La femme dont le mari est hors du pays, est restée seule avec ses deux enfants. Un jour, la femme est partie au travail, et la femme de ménage était chargée de conduire les enfants à l’école. En cours de route, cette dernière constate que l’un des enfants a oublié sa gourde. Elle demande aux enfants de l’attendre dans un coin de la rue afin d’aller récupérer rapidement la gourde à la maison. »

Cependant, la situation a pris une tournure effrayante : « À peine sortie de la maison, la bonne constate que les enfants n’étaient plus là où elle les avait laissés… Après avoir marché à vive allure, elle aperçoit de loin un homme qui tenait les enfants à la main et les conduisait vers la route bitumée. Elle tente d’appeler l’homme, mais celui-ci ne répond pas. Elle finira par pousser des cris en courant vers l’homme, qui va aussitôt lâcher les enfants et prendre la fuite. »

Ces récits ont suscité l’inquiétude au sein de la communauté, et bien que la police n’ait pas encore été formellement saisie, l’adjoint au commissaire central, commissaire Ndao, a assuré que les autorités sont vigilantes face à cette menace croissante. La diffusion de ces alertes sur les réseaux sociaux a renforcé la sensibilisation autour de la sécurité des enfants, soulignant l’importance de la vigilance communautaire pour protéger les plus vulnérables.

Champ Gazier GTA : Contestations et sombres prédictions sur le projet Sénégalo-Mauritanien

Des révélations récentes du ministre mauritanien du Pétrole, des Mines et des Énergies, Nani Ould Chrougha, lors de sa visite au Sénégal, ont semé le doute sur le calendrier de production de gaz du champ GTA (Grand Tortue Ahmeyin). Alors que le ministre a repoussé la production à 2024, Pr Momar Samb, enseignant à l’École nationale supérieure des mines et de la géologie de l’UCAD, exprime des réserves sérieuses sur cette annonce.

Dans une interview accordée à L’Observateur, Pr Samb affirme que la production de gaz ne débutera pas en 2024 comme annoncé par le ministre mauritanien. Il souligne que l’audit des coûts du projet s’annonce comme une tâche chronophage, remettant en question la possibilité de démarrer l’exploitation du champ GTA dès cette année. «Un audit des coûts pétroliers ne se fait pas en un, deux, trois ou quatre mois. Donc ce n’est pas possible de démarrer l’exploitation de GTA en 2024», déclare-t-il de manière catégorique.

L’expert en géologie souligne également que des obstacles logistiques se dressent devant le projet. Le Floating liquefied natural gas (FLNG), unité flottante de gaz naturel liquéfié, n’est pas encore arrivé, et le Floating Production Storage and Offloading (FPSO), unité flottante de production, de stockage et de déchargement, est en cours de réparation en Espagne.

Pr Samb pointe également du doigt les défis économiques actuels, soulignant la chute des prix du gaz en Europe et aux États-Unis. Il interroge sur les perspectives de vente du gaz dans un contexte de récession économique mondiale. «Les prix du gaz s’effondrent en Europe et aux États-Unis. La Chine est en crise, les stocks sont pleins, c’est la récession économique dans le monde. Alors, où est-ce qu’on va vendre notre gaz ?» questionne-t-il, mettant en évidence la complexité du contexte mondial actuel.

Le professeur estime que le Sénégal a commis des erreurs stratégiques dans son exploitation des ressources d’hydrocarbures. Il conteste l’idée selon laquelle GTA est un projet aux réserves de dimension mondiale, soulignant des incohérences dans la gestion du développement simultané de deux projets d’une telle envergure, à savoir Sangomar et GTA avec la Mauritanie. L’analyse de Pr Samb soulève des préoccupations quant à la réalisation effective et opportune du projet, appelant à une réévaluation approfondie de la stratégie énergétique du pays.

Sénégal – Présidentielle 2024 : Appel aux journalistes à collaborer avec les autorités pour prévenir la désinformation

Dans un contexte électoral, où la circulation d’informations précises et vérifiées revêt une importance capitale, le gouverneur a souligné le rôle crucial des médias dans la transmission d’une information fiable. Il a encouragé les journalistes à établir des liens avec les autorités compétentes, notamment les services de l’administration territoriale, pour obtenir des informations officielles et précises concernant le déroulement de l’élection présidentielle.

L’appel du gouverneur met en lumière l’importance de la collaboration entre les médias et les autorités pour garantir une couverture électorale transparente et équilibrée. En se rapprochant des services compétents, les journalistes peuvent contribuer à la diffusion d’une information de qualité et à la lutte contre la désinformation, un enjeu majeur dans le contexte médiatique actuel.

Sénégal – Présidentielle 2024 : Le forum du justiciable appelle à une compétition programmatique respectueuse

Suite à la publication par le Conseil constitutionnel de la liste définitive de 20 candidats autorisés à briguer la présidence, le Forum du justiciable a émis un communiqué exhortant les candidats à faire de cette élection un moment de compétition axé sur les programmes politiques. L’organisation souhaite ainsi voir émerger un débat constructif qui consolide les acquis démocratiques et l’État de droit au Sénégal.

Le Conseil constitutionnel a dévoilé la liste finale des 20 candidats autorisés à solliciter le suffrage des Sénégalais lors de la prochaine présidentielle. Dans cette perspective, le Forum du justiciable a également appelé à la participation active des citoyens, particulièrement des jeunes, tout en soulignant l’importance de respecter les lois et règlements du pays, tout en rejetant toutes formes de violences.

« Le Forum du justiciable invite tous les acteurs et particulièrement les jeunes à participer massivement à cette élection, mais dans le respect des lois et des règlements du pays et en bannissant toutes les formes de violences, » précise le communiqué.

CAN 2023 – Réaction de Fousseni Diawara l’adjoint du coach guinéen après la défaite face au Sénégal

Suite à la défaite de l’équipe guinéenne contre le Sénégal lors de la phase de groupes de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, l’adjoint du coach guinéen, X, s’est exprimé lors d’une conférence de presse.

Can 2023 : Fousseni Diawara l'adjoint du coach guinéen se prononce sur leur défaite face au Sénégal

X a commencé par féliciter l’équipe sénégalaise pour sa performance et a reconnu la qualité de jeu de l’adversaire. « Le Sénégal est une grande équipe avec des joueurs de classe mondiale. Ils ont bien joué et méritent la victoire », a déclaré X.

Il a ensuite analysé les aspects du jeu où l’équipe guinéenne pourrait s’améliorer. « Nous devons apprendre de nos erreurs. La compétition est encore longue, et nous avons des opportunités pour montrer notre vrai potentiel », a ajouté X.

L’adjoint du coach a souligné l’importance de rester concentré et positif malgré la défaite. « La défaite est difficile à accepter, mais nous devons rester concentrés et positifs. Il y a encore des matchs à jouer, et nous sommes déterminés à faire mieux », a-t-il expliqué.

X a conclu en remerciant les supporters guinéens pour leur soutien continu et a assuré qu’ils feront de leur mieux pour les rendre fiers lors des prochaines rencontres.

L’équipe guinéenne cherchera à rebondir dans les prochains matchs de la CAN 2023 et à progresser dans le tournoi malgré ce revers initial.

CAN 2023 – Gana Guèye : « Il faut bien se reposer et rester concentré avec beaucoup d’humilité pour la suite »

Après la victoire convaincante du Sénégal contre la Guinée lors de la phase de groupes de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, le capitaine emblématique de l’équipe, Sadio Mané, a partagé ses réflexions lors d’une conférence de presse.

Can 23 - Gana: ''Il faut bien se reposer et rester concentré avec beaucoup d'humilité pour la...''

Sadio Mané a souligné l’importance de bien se reposer et de rester concentré en vue des prochaines étapes du tournoi. « Il faut bien se reposer et rester concentré avec beaucoup d’humilité pour la suite », a déclaré Mané.

Le joueur vedette du Sénégal a également exprimé sa gratitude envers les supporters sénégalais qui ont été un soutien essentiel pour l’équipe. « On sait que tout un peuple est derrière nous. On est très contents de les avoir à nos côtés. On va tout faire pour les rendre heureux », a ajouté Sadio Mané.

La victoire contre la Guinée a permis au Sénégal de remporter le Groupe C et de se qualifier pour les huitièmes de finale avec confiance. Sadio Mané, en tant que leader de l’équipe, continuera de jouer un rôle clé dans les ambitions du Sénégal dans cette CAN 2023.

Les supporters sénégalais espèrent que l’équipe maintiendra son élan positif et qu’elle pourra réaliser une performance exceptionnelle tout au long du tournoi.

CAN 2023 : Cheikhou Kouyaté : « Nioune paré naniou pour la suite, na niou sénégalais nianall… »

Après la victoire du Sénégal contre la Guinée lors de la dernière journée de la phase de groupes de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, le capitaine de l’équipe sénégalaise, Cheikhou Kouyaté, s’est exprimé avec optimisme quant à la suite du tournoi.

Can 23/ Cheikhou Kouyaté : ''Nioune paré naniou pour la suite, na niou sénégalais nianall...''

Lors de la conférence de presse d’après-match, Cheikhou Kouyaté a souligné l’importance de la victoire et la mentalité positive de l’équipe en vue des prochaines étapes de la compétition.

« Nioune paré naniou pour la suite, na niou sénégalais nianall » (Nous sommes prêts pour la suite, nous sommes tous des Sénégalais), a déclaré Cheikhou Kouyaté, exprimant ainsi la cohésion et la détermination de l’équipe à aller loin dans le tournoi.

Le Sénégal a remporté le Groupe C et se prépare maintenant pour les huitièmes de finale. Le capitaine a insisté sur l’importance de rester concentré et de continuer à travailler dur pour atteindre les objectifs fixés.

« La compétition devient de plus en plus difficile, mais avec la qualité et la détermination de l’équipe, nous pouvons atteindre nos objectifs. Nous allons rester concentrés, bien nous préparer et aborder chaque match avec l’intention de gagner », a ajouté Cheikhou Kouyaté.

La victoire contre la Guinée a renforcé la confiance de l’équipe sénégalaise, et les supporters attendent avec impatience la suite de la campagne du Sénégal dans la CAN 2023.

Can 2023 : Après sa défaite contre le Sénégal, Kaba Diawara optimiste pour la suite

Malgré la défaite de la Guinée contre le Sénégal lors de la dernière journée de la phase de groupes de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, le sélectionneur guinéen Kaba Diawara reste optimiste pour la suite de la compétition.

Can 2023 : Après sa défaite contre le Sénégal, Kaba Diawara optimiste pour la suite

Lors de la conférence de presse après le match, Kaba Diawara a souligné la qualité de l’équipe sénégalaise tout en exprimant sa confiance quant à la performance future de son équipe dans le tournoi.

« Nous avons perdu contre une équipe très forte, le Sénégal, qui est le champion en titre. C’était un match difficile, mais nous devons regarder vers l’avant. Nous avons montré de belles choses dans ce groupe, et nous avons encore des opportunités de progresser dans le tournoi », a déclaré Kaba Diawara.

La Guinée a terminé deuxième du Groupe C derrière le Sénégal et se prépare maintenant pour les huitièmes de finale. Le sélectionneur guinéen a insisté sur le fait que l’équipe était prête à relever le défi à venir.

« La compétition ne fait que commencer. Nous allons bien nous préparer pour le prochain match. Nous avons une équipe solide, et nous allons aborder les éliminatoires avec beaucoup de détermination », a ajouté Kaba Diawara.

La détermination affichée par le sélectionneur et son optimisme sont des signes encourageants pour les supporters guinéens, qui espèrent voir leur équipe réaliser une belle performance dans la suite de la CAN 2023.

Édouard Mendy confiant : « On va se reposer, on va bien préparer les 8es de finale… »

Le gardien de but sénégalais, Édouard Mendy, s’est montré confiant après la victoire de l’équipe nationale contre la Guinée lors de la dernière journée de la phase de groupes de la CAN 2023. Le Sénégal s’est imposé 2-0 face à la Guinée, assurant ainsi sa première place dans le groupe C.

Édouard Mendy confiant : ''On va se reposer, on va bien préparer les 8es de finale...''

Dans une déclaration, Édouard Mendy a exprimé sa satisfaction quant à la performance de l’équipe sénégalaise et a souligné l’importance de la victoire pour la confiance de l’équipe. Il a mentionné que l’équipe allait désormais se reposer et se concentrer sur une préparation adéquate pour les huitièmes de finale.

« La victoire est très importante pour la confiance de l’équipe. On va se reposer, on va bien préparer les huitièmes de finale. On va prendre les matchs les uns après les autres, et on verra où cela nous mènera », a déclaré Mendy.

Édouard Mendy a été l’un des joueurs clés de l’équipe sénégalaise, contribuant à la solidité de la défense. Sa confiance et son assurance sont de bon augure pour l’équipe à mesure qu’elle progresse dans la compétition, visant à remporter le titre de la CAN 2023.

49ème Anniversaire de la Marine Nationale : La base navale Sud d’Elinkine Expose un bilan opérationnel 2023

Aujourd’hui, la base navale Sud d’Elinkine a célébré le 49ème anniversaire de la Marine nationale du Sénégal. La cérémonie, honorée par la présence du Commandant de la zone militaire n°5, le colonel Yakhya Diop, ainsi que de dignitaires administratifs, coutumiers et religieux, a été l’occasion de dresser le bilan des opérations de l’année 2023.

Le Capitaine de corvette Baba Diagne Sène, commandant la base navale Sud, a souligné les réalisations significatives de l’année écoulée. Il a informé que plus de 30 voiliers et 17000 pirogues ont été soumis à des contrôles rigoureux. Les opérations de la base navale comprenaient l’interception d’organisateurs d’émigration clandestine, la destruction de champs de chanvre indien et la saisie de cette substance illicite. De plus, plus de 16 pirogues ont été arraisonnées pour des infractions au code de la pêche et des douanes sénégalaises.

La base navale Sud n’a pas seulement focalisé ses efforts sur les opérations maritimes, mais a également participé activement à des initiatives civiles-militaires au profit des populations locales. Le commandant de la base a rappelé une campagne de sensibilisation réussie sur le cancer du col de l’utérus, ainsi que la distribution de kits scolaires aux élèves de l’école élémentaire de Pointe Saint-Georges en octobre dernier. En outre, 329 personnes ont été enrôlées dans le cadre de la Couverture Maladie Universelle, provenant de 10 villages du département de Oussouye.

Concernant les missions spécifiques de la base navale Sud, le Commandant Sène a souligné l’importance stratégique du fleuve Casamance, qui s’étend sur 320 km et traverse les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda. Il a mis en lumière les problèmes de sécurité le long de ce cours d’eau, principalement liés aux accidents de pirogues artisanales, souvent causés par le non-respect des alertes météo, l’absence de port de gilet de sauvetage et la surcharge des embarcations.

Le Capitaine de corvette a souligné la montée en puissance de la base navale Sud, affirmant qu’elle constitue l’épine dorsale du commandement pour la sécurisation et le contrôle effectif du fleuve Casamance. Les autorités et les populations présentes ont pu assister à des démonstrations illustrant l’efficacité opérationnelle et la préparation de la base navale dans l’accomplissement de ses missions cruciales.

Affaire de pédophilie choquante secoue Mbacké : Deux maçons déférés au parquet de Diourbel

Le commissariat urbain de Mbacké a été le théâtre d’une affaire scandaleuse qui a conduit à la déférence, hier lundi, de deux maçons au parquet de Diourbel. Les individus en question ont été appréhendés au marché central aux alentours de 4 heures du matin, en flagrant délit d’actes sexuels avec deux adolescents âgés de 12 et 15 ans. Les détails de l’enquête laissent transparaître une situation alarmante.

L’affaire de pédophilie a éclaté lorsque les autorités du commissariat urbain de Mbacké ont reçu un renseignement crucial dans la nuit du dimanche dernier, signalant la présence de deux suspects derrière des cantines du marché central. Réagissant promptement, les forces de l’ordre se sont déployées sur les lieux et ont mis en place un dispositif de surveillance à quelques mètres de la scène présumée.

La découverte choquante a eu lieu lorsque les policiers ont surpris deux maçons, âgés de 40 et 19 ans, en plein acte sexuel avec deux adolescents âgés de 12 et 15 ans. Tous les individus impliqués ont été appréhendés et emmenés au commissariat pour les besoins de l’enquête.

Lors de l’interrogatoire, le maçon B. M. Sèye (19 ans) a admis avoir eu des relations sexuelles avec l’adolescent de 12 ans, O. S. Le maçon de 40 ans, B. Cissé, a tenté de justifier ses actes en prétendant agir sous l’emprise de l’alcool. Il a déclaré avoir trouvé l’enfant endormi à côté d’une cantine, le caressant et retirant son pantalon, mais a été interpellé avant que l’acte sexuel ne se produise, selon des sources de Seneweb.

Les résultats des certificats médicaux, obtenus après l’intervention d’un médecin, confirment l’existence de fissures anales chez les deux adolescents, soulignant la gravité des actes commis.

À la suite de l’enquête policière, les deux maçons incriminés ont été déférés hier lundi au parquet de Diourbel pour répondre d’actes contre nature sur des mineurs. L’affaire met en lumière la nécessité de renforcer les mesures de protection des enfants et de sensibiliser davantage sur les dangers de la pédophilie au sein de la société.

CAN 2023 : Abdoulaye Seck élu homme du match face à la Guinée (2-0)

Après Lamine Camare et Ismaila Sarr, c’est au tour d’Abdoulaye Sek de recevoir le trophée d’Homme du match décerné par la Confédération africaine de football (CAF). Le défenseur sénégalais a marqué le premier but et mené son équipe à la victoire lors de ce match face à la Guinée (2-0).

Abdoulaye Seck a été désigné Homme du match pour sa superbe performance lors de la victoire décisive du Sénégal contre la Guinée, ce mardi menant son équipe à la tête de son groupe. Avec une confortable victoire 2-0, le Sénégal a confirmé son statut de favori pour remporter le tournoi, tandis que la Guinée s’est qualifiée pour les huitièmes de finale en meilleur troisième.

CAN2023 : Les Lions s’imposent face à la Guinée et assurent un sans-faute historique

Au terme d’une rencontre sans saveur mais marquée par quelques tensions, l’Equipe Nationale du Sénégal est venue à bout de la Guinée (2-0) grâce à des but d’Abdoulaye Seck et d’Iliman Ndiaye. Grâce à cette troisième victoire en trois matches, les Lions terminent en tête de leur groupe et disputeront leur huitième de finale à Yamoussoukro contre un meilleur troisième.

Ce n’était pas grandiose, mais le carton plein tant attendu est bien là. L’Equipe Nationale du Sénégal, certes avec seulement deux changements dans le onze de départ avec l’entrée d’Abdoulaye Seck et de Nampalys Mendy, a patienté mais s’est finalement imposée au Stade Charles Konan Banny pour son troisième match de groupe face à la Guinée (2-0). C’est bien le défenseur du Maccabi Haifa qui met devant son équipe, avant qu’Iliman Ndiaye ne sécurise le succès. Et c’est la première fois de son Histoire que le Sénégal prend 9 points sur 9 en CAN.

S’ils n’ont pas assuré le spectacle comme face à la Gambie et au Cameroun, les hommes d’Aliou Cissé ont fait le travail, en s’imposant pour la troisième fois dans cette Coupe d’Afrique des Nations, sur la plus petite des marges, face à une équipe de la Guinée qui ne s’est jamais montrée dangereuse. Avec deux changements dans son onze de départ, le sélectionneur sénégalais s’attendait forcément à voir ses troupes enchaîner sur le même rythme. Du rythme, il en a longtemps manqué dans cette rencontre entre deux équipes assez calculatrices.

Projet ISMEA au Sénégal : Accompagnement de 4000 adolescentes vulnérables dans les domaines de l’éducation et de la Santé de la reproduction

Le projet « Investir dans la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent » (ISMEA) au Sénégal a apporté un soutien significatif à 4000 adolescentes vulnérables, en mettant en œuvre des services essentiels liés à l’éducation et à la santé de la reproduction. Selon le directeur de l’Action médico-sociale, Mamadou Moustapha Fall, le projet a été déployé dans six régions du pays, dont Tambacounda, pour offrir un accompagnement crucial à cette population spécifique.

L’accompagnement offert aux adolescentes vulnérables comprend un ensemble de services dans les domaines de l’éducation et de la santé de la reproduction. Mamadou Moustapha Fall a souligné que ce soutien était essentiel, offrant aux adolescentes ciblées des bourses trimestrielles de 50 000 francs CFA par mois, ainsi que des conseils et une assistance dans des espaces sûrs spécialement créés à cet effet.

Le projet ISMEA, initié par l’État sénégalais, est actuellement mis en œuvre dans des régions stratégiques telles que Kédougou, Tambacounda, Kaffrine, Kolda, et Sédhiou. Les résultats encourageants de la phase pilote dans les régions de Tambacounda et Kédougou ont conduit à l’extension du programme dans l’ensemble des six régions, touchant près de 49 000 adolescentes.

L’objectif de la rencontre à Tambacounda était de partager les résultats du projet avec les parties prenantes, de sensibiliser les autorités administratives et de clarifier les rôles et responsabilités de chaque acteur impliqué dans cette initiative. Mamadou Moustapha Fall a souligné l’importance de cibler les adolescents, une couche de la population particulièrement vulnérable, en mettant l’accent sur les défis spécifiques auxquels ils sont confrontés pendant cette période délicate de l’adolescence.

Les critères d’enrôlement comprennent des adolescents âgés de 10 à 17 ans révolus, fréquentant une école ou s’engageant à s’inscrire dans une formation. Le projet ISMEA vise à fournir un soutien holistique à ces jeunes, contribuant ainsi à améliorer leur éducation, leur bien-être et leur santé reproductive.

CAN – 2023 : Le Sénégal accroché à la pause par la Guinée (0-0)

Le Sénégal et la Guinée s’affrontent au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro, pour le compte de la 3e et dernière journée de la poule C, de la CAN 2023. Une rencontre très serrée, où les deux formations se cherchent et ne veulent pas se livrer, pour concéder l’ouverture du score.

Deux ans, après leur dernière confrontation à la CAN 2022, au Cameroun qui s’était soldée sur un nul blanc. Les Lions du Sénégal et le Sily National de Guinée, se croisent à nouveau en phases de groupes de CAN, cette fois-ci en terre ivoirienne. Et pour le moment, le scénario de la précédente campagne se dessine, dans le derby ouest africain, avec un 0-0, à la mi-temps.

Macky Sall inaugure le patrouilleur « NIANI » et impose des directives cruciales à la Marine Nationale pour l’exploitation des ressources pétrolières et gazières

Lors de la cérémonie d’inauguration du patrouilleur « NIANI », le Président Macky Sall a formulé des commandements essentiels à la Marine nationale, soulignant l’importance cruciale de son rôle dans le contexte du début de l’exploitation du pétrole et du gaz offshore au Sénégal.

« Au moment où le Sénégal débute l’exploitation de pétrole et de gaz offshore, la Marine nationale doit être dans une posture d’anticipation pour prévenir tout acte de piraterie maritime, de criminalité organisée, et de vol à main armée contre les navires », a déclaré le Président Sall. Il a insisté sur la nécessité d’une collaboration étroite avec d’autres administrations intervenant en mer, soulignant l’importance de mutualiser les moyens et les compétences dans une démarche interministérielle.

Le patrouilleur « NIANI », construit en acier et en aluminium, mesure 62.2 mètres de long, avec une largeur de 9.5 mètres et un déplacement en charge de 600 tonnes. Sa conception robuste et endurante en fait un atout essentiel pour les missions de surveillance, d’identification et d’intervention, alignées sur les exigences de l’Action de l’État en Mer. En plus de ses capacités de projection avec des embarcations commandos, le « NIANI » possède des systèmes d’armes de lutte anti-surface et de lutte anti-aérienne, renforçant ainsi sa capacité dissuasive.

Cette initiative vise à assurer la sécurité des activités liées à l’exploitation des ressources pétrolières et gazières, tout en consolidant la présence de l’État en mer. Le Président Sall a souligné l’importance de cette étape dans le contexte du développement économique du pays et de la nécessité de garantir un environnement maritime sécurisé et stable.

CAN 2023 – La composition de l’equipe du Sénégal, Nampalys Mendy et Abdoulaye Seck titulaires

Champion d’Afrique en titre, le Sénégal a fait bonne impression depuis le début de cette 34e édition de la CAN en enchaînant deux succès face à la Gambie (3-0) et contre le Cameroun (3-1). En tête de son groupe avant le coup d’envoi de la troisième journée et qualifiés pour le second tour, les Lions tenteront de consolider leur place de leader du groupe C face à la Guinée, classée deuxième avec 4 points. Pour cela, les joueurs de Cissé auront besoin d’un point du nul face aux hommes de Kaba Diawara qui auront lui à cœur de battre le champion en titre. Pour confirmer sa bonne forme Aliou Cisse a décidé de rester fidèle à son système habituel depuis quelques matchs maintenant avec trois changements. Nampalys Mendy et Abdoulaye Seck seront dans le onze de départ sénégalais.

Onze officiel Sénégalais :

Édouard Mendy – Ismaïl Jakobs, Kalidou Koulibaly, Abdoulaye Seck, Krepin Diatta – Papa Gueye , Nampalys Mendy – Pape Matar – Sadio Mané, Habib Diallo, Ismaïla Sarr

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