Pour une loi sur le retour au Sénégal des Afro-Descendants : Un plaidoyer en faveur de l’identité et de l’inclusion

L’écrivain et poète Amadou Lamine Sall a récemment plaidé en faveur de l’adoption d’une loi visant à faciliter le retour au Sénégal des Afro-descendants, en leur accordant la double nationalité. S’exprimant lors de la cérémonie de pose de la première pierre du mémorial de Gorée, dédié à la mémoire de la Traite des esclaves, Sall a souligné l’importance de créer un cadre législatif propice à l’inclusion des Afro-descendants dans la nation sénégalaise.

L’écrivain a suggéré que la construction du mémorial de Gorée offre une opportunité unique de présenter un projet de loi en faveur du retour des Afro-descendants. Il a proposé des avantages tels que la double nationalité, l’accès au foncier et des incitations fiscales pour faciliter leur intégration au sein de la société sénégalaise.

En saluant le président de la République pour son engagement dans la réalisation du mémorial de Gorée, Sall a souligné l’importance de la culture dans la construction de l’identité nationale. Il a qualifié cet événement de réalisation majeure, marquant l’aboutissement d’une longue attente.

S’adressant aux jeunes présents lors de la cérémonie, Amadou Lamine Sall a insisté sur le caractère hérité du mémorial de Gorée. Il a encouragé les jeunes à considérer le pays comme leur patrimoine, les exhortant à rester des « pêcheurs » plutôt que de devenir des « mouettes ». Cette métaphore souligne l’importance de contribuer activement au développement du pays tout en favorisant l’unité et la cohésion sociale.

Le plaidoyer d’Amadou Lamine Sall ouvre une réflexion sur l’inclusion des Afro-descendants dans la nation sénégalaise, soulignant l’importance de la législation pour faciliter un retour significatif et durable.

Les maestros du numéro 10 : Évolution des meneurs de jeu au Sénégal de 2000 à 2024

Depuis l’aube du nouveau millénaire, le Sénégal a connu une évolution remarquable dans le rôle de meneur de jeu, symbolisé par le port du numéro 10. Trois joueurs emblématiques ont marqué cette transition, chacun apportant sa propre touche distinctive au jeu sénégalais.

1. Khalidou Fadiga (2000-2008) 🇸🇳 Bien que n’ayant pas participé aux CAN 2006 et 2008, Khalidou Fadiga a laissé une empreinte indélébile sur le football sénégalais. Sa performance mémorable à la CAN 2000, marquant un superbe but contre le Nigeria, a été le début d’une carrière internationale influente. En tant que meneur, Fadiga était reconnu pour sa précision dans les centres, jouant un rôle essentiel dans des matchs difficiles.

Aux éliminatoires de la Coupe du Monde 2002, ses compétences ont contribué à faire d’El Hadji Ousseynou Diouf le deuxième meilleur buteur des qualifications. À la CAN 2002 et à la Coupe du Monde 2002, Fadiga a délivré des passes décisives cruciales, prouvant qu’il était plus qu’un simple excentré.

2. Issiar Dia (2008-2010) 🇸🇳 Contrairement à Fadiga, Issiar Dia était un ailier pur, connu pour sa vivacité, sa technique et sa capacité à percer les défenses adverses. Malheureusement, sa carrière internationale a été interrompue de manière prématurée à l’âge de 25 ans en raison d’un départ au Qatar. Malgré cela, il a laissé une empreinte en tant qu’ailier explosif et percutant.

3. Sadio Mané (2012-2024) 🇸🇳 Sadio Mané, le maître à jouer contemporain du Sénégal, a pris le relais avec brio. Depuis son premier match face au Maroc, Mané a impressionné par sa vivacité, son aisance balle au pied et sa capacité à créer des opportunités. Devenu champion d’Afrique avec l’équipe nationale en 2022, Mané a transcendé le rôle de meneur de jeu, devenant le visage emblématique du football sénégalais.

En rétrospective, ces trois numéros 10 illustrent l’évolution du jeu au Sénégal, passant d’un meneur classique à un ailier dynamique, pour finalement aboutir à une star polyvalente comme Sadio Mané. Chacun a contribué à sa manière, laissant une empreinte durable sur l’histoire du football sénégalais.

Pape Niokhor Fall : Un maître à jouer oublié de la CAN 2000

L’année 2000 reste gravée dans l’histoire du football sénégalais comme le moment où l’équipe nationale a émergé sur la scène continentale. Les anciennes générations de 1986, 1990, 1992 et 1994 n’ont pas réussi à se qualifier en finale des Coupes d’Afrique des Nations (CAN) à huit équipes. Cependant, une nouvelle génération a émergé, secouant le statu quo et écrivant une nouvelle page de l’histoire du football au Sénégal.

En 2000, le Sénégal a créé la surprise en défiant le Nigeria dans son antre. L’équipe, principalement composée de joueurs locaux avec seulement cinq professionnels, a proposé un jeu attrayant, frôlant l’exploit. Au cœur de cette équipe se trouvait un jeune milieu de terrain au talent phénoménal, Pape Niokhor Fall.

Malgré sa petite taille, Pape Niokhor Fall a été le maître à jouer de cette équipe, la tête pensante qui a orchestré le jeu au milieu du terrain. Sa contribution a été cruciale pour l’équipe sénégalaise, qui est arrivée en quart de finale de la CAN 2000.

Cependant, 24 ans après cette épopée, Pape Niokhor Fall est tombé dans l’oubli. Il est temps que la Fédération Sénégalaise de Football se souvienne et rende hommage aux joueurs de la génération 2000. C’est grâce à leur parcours que des figures emblématiques telles qu’El Hadji Diouf, Ferdinand Coly et Aliou Cissé ont trouvé l’inspiration pour représenter le Sénégal par la suite.

Il est essentiel de reconnaître et de célébrer les pionniers qui ont ouvert la voie au succès ultérieur du football sénégalais. Pape Niokhor Fall mérite d’être honoré pour sa contribution exceptionnelle à la CAN 2000 et pour avoir été le maître à jouer souvent oublié de cette épopée mémorable.

Affaire d’usurpation de FanZones : Le député Aly Mané pris en flagrant délit et mis en demeure

Le député Aly Mané se retrouve au cœur d’une controverse après avoir été pris en flagrant délit d’usurpation de droits dans la vente de FanZones à certaines sociétés nationales. La société Sd Consulting a officiellement mis en demeure le député, l’accusant de pratiques délictuelles et exigeant des explications sur sa prétendue autorisation de commercialiser des FanZones, un produit dont l’exclusivité est détenue par Sd Consulting via un accord avec la Rts.

Aly Mané réagit en annonçant une réponse judiciaire imminente, tentant apparemment de renverser la situation en sa faveur. Cependant, la société Sd Consulting lui demande de présenter le contrat légitimant ses droits de commercialisation des FanZones, droits qui, selon eux, appartiennent exclusivement à Sd Consulting par le biais de son partenariat avec la Rts.

Si Aly Mané souhaite contester l’accord entre la Rts et Sd Consulting, cela relève d’une démarche distincte. Cependant, le fait qu’il commercialise un produit appartenant à autrui soulève des questions éthiques et juridiques.

La Rts, ayant opté pour la collaboration avec Sd Consulting, est en droit absolu de prendre cette décision. L’expertise de Sd Consulting dans le domaine des FanZones est reconnue, et la diffusion publique de ces zones répond à des normes strictes et réglementées.

La société Sd Consulting met en avant son travail mesurable et son impact à travers le pays, soulignant que la qualité de son service est perceptible même dans les régions les plus éloignées du Sénégal. Elle conclut en notant ironiquement que « ce n’est pas rare de voir un voleur crier au voleur. » L’affaire reste ouverte, et l’issue dépendra des développements ultérieurs dans cette affaire d’usurpation de droits.

Dakar Actu

Présidentielle 2024 : Focus sur les 23 candidats actuellement en mauvaise position

La première phase du contrôle des dossiers de parrainages pour l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal a atteint son terme ce vendredi, marquant une étape cruciale dans le processus électoral du pays. Actuellement, 23 candidats se retrouvent en position délicate, devant se rendre successivement dans les locaux du Conseil Constitutionnel pour rectifier ou compléter leurs parrainages.

Parmi ces candidats, des figures politiques majeures du pays se retrouvent dans une situation délicate. Aliou Mamadou Dia (202 à Diourbel), Aly Ngouille Ndiaye (1009), Malick Gakou (3.449), Me El Hadji Diouf (près de 4.000), Bassirou Diomaye Faye (4.219), Mamadou Lamine Diallo (5.199), Idrissa Seck (5.800), Mouhamed Boun Dione (7.817), Elhadj Mamadou Diao (11.953), Serigne Mboup (13.000), Pape Djibril Fall (13.000 et 03 régions), Serigne G. Diop (13.228 et 02 régions à compléter), Abdoul Mbaye (13.771), Elhadj Abdourahmane Diouf (13.792), Thierno Alassane Sall (près de 14.000), Souleymane Ndené Ndiaye (18.669), Aminata Touré (18.980 et 04 régions), Bougane Gueye (18.996), Amadou Ly (près de 24.000), Rose Wardini (31.000), Amadou Seck, et Aliou Camara.

Ces candidats ont l’opportunité de corriger d’éventuels manquements dans leurs dossiers de parrainages afin de garantir leur éligibilité à la course présidentielle. La validation des parrainages revêt une importance cruciale pour s’assurer que chaque candidat satisfait aux critères stricts stipulés par la loi électorale.

L’enjeu est de taille, car cette phase déterminera quels candidats auront le feu vert pour poursuivre la compétition présidentielle, tandis que d’autres pourraient faire face à des obstacles majeurs, compromettant leur participation à la course pour la magistrature suprême. Les prochains jours seront donc décisifs pour ces 23 prétendants, et l’attention se porte désormais sur la suite du processus électoral au Sénégal.

Ndiaga Sylla : « Le Sénégal entre deux compétitions (Méditations) »

Au cœur de sa cellule, Ndiaga Sylla médite sur son probable non-engagement dans la présidentielle du 25 février 2024, convaincu d’avoir déjà remporté la victoire. Dans cet état d’esprit, il pointe du doigt le président sortant qui, sans renoncer formellement, se retire des élections pour endosser les rôles d’entraîneur, d’arbitre, et de juge de la VAR. Une mise en scène qui dévoile, selon Sylla, une administration entravant le droit fondamental et éliminant des acteurs politiques jugés encombrants avant même le début du processus électoral.

Ndiaga Sylla diagnostique la situation comme une « crise de l’État de droit », soulignant les failles dans l’indépendance de l’administration, la partialité de la commission électorale, et les lacunes de la justice, normalement garante du respect de l’État de droit.

S’y ajoutent des spéculations sur les choix de Sylla, misant à la fois sur des candidats anti-système et des modérés de l’ex-système en attendant une décision définitive. Les prétendants, anciens et nouveaux, sont nombreux, mais la compétition se déroulera en deux temps. Certains candidats doivent encore compléter leur dossier, et le risque de copies identiques augmente, entraînant une élimination potentielle selon la règle de la mort subite.

Un couple de candidats indépendants émerge en tant que stars potentielles, prêts à surprendre dans cette compétition présidentielle version 2024. Les critiques se dirigent également vers le Conseil constitutionnel, remettant en question si le logiciel utilisé a réellement intégré les leçons des élections législatives de 2022.

En conclusion, l’article souligne les nouvelles règles du Conseil constitutionnel, se demandant si elles ont résolu plus de problèmes qu’elles n’en ont créés. Les supporters attendent avec impatience la sélection finale des candidats, espérant que cela conduira à une compétition électorale saine en Côte d’Ivoire et contribuera à restaurer l’État de droit, consolider la démocratie, maintenir la cohésion sociale et la paix au Sénégal.

Par Ndiaga Sylla

Crise d’approvisionnement au Sénégal : Pénurie de gaz butane et rareté du riz non parfumé

Les Sénégalais font actuellement face à des difficultés d’approvisionnement en gaz butane et constatent une rareté du riz non parfumé dans certaines régions du pays, soulevant des inquiétudes au sein de la population. Le Directeur du Commerce intérieur a abordé ces problématiques lors d’une récente interview accordée à L’Observateur.

En ce qui concerne la pénurie de gaz butane, le Directeur du Commerce intérieur a souligné une tension sur les stocks et des perturbations au niveau des sociétés de distribution. Ces problèmes sont attribués à des soucis techniques chez l’un des opérateurs, entraînant un retard dans les livraisons. L’ineffectivité du système d’interchangeabilité des bouteilles a également contribué à cette situation. Des mesures sont prises pour normaliser la distribution en autorisant les centres enfouisseurs à accepter et distribuer des bonbonnes de gaz sans entrave, indépendamment de leur propriétaire.

Quant à la rareté du riz non parfumé, le Directeur du Commerce intérieur a expliqué que la principale variété importée, la variété indienne, ne peut plus être importée en raison des mesures d’interdiction des exportations de riz par l’Inde. Cette interdiction a entraîné une augmentation des coûts de revient des variétés alternatives, expliquant ainsi la hausse des prix sur le marché local. Il a assuré que l’administration du commerce surveille attentivement la situation et travaille pour garantir le respect des prix malgré ces défis.

Cette crise d’approvisionnement souligne la nécessité d’une gestion efficace des ressources et des infrastructures pour assurer la stabilité des approvisionnements essentiels. Les autorités sénégalaises sont confrontées au défi de résoudre rapidement ces problèmes afin d’atténuer l’impact sur la vie quotidienne des citoyens et de maintenir la stabilité économique du pays.

La population sénégalaise, déjà éprouvée par les défis économiques liés à la pandémie et d’autres pressions sociales, espère des actions rapides et efficaces de la part des autorités pour résoudre ces problèmes d’approvisionnement cruciaux. La transparence et la communication ouverte sur les mesures prises seront essentielles pour restaurer la confiance et atténuer les préoccupations légitimes de la population face à cette crise.

Horreur à Pikine Rue 10 : L’atroce assassinat de Fatou Kiné Gaye choque la communauté

Un acte de barbarie a plongé la ville de Pikine rue 10 dans l’effroi le vendredi 20 mai 2022, lorsque Fatou Kiné Gaye, une jeune femme de 32 ans, a été sauvagement assassinée de 39 coups de couteau dans le multiservice EMS Mansour Sy où elle travaillait. Un crime qui a non seulement choqué l’opinion publique par sa cruauté, mais également par le mobile insensé de l’assassin.

La scène du crime se déroule aux alentours de 22h. Un jeune homme, mandaté par son père pour un retrait d’argent avant la fermeture des services de transfert d’argent, découvre l’horreur en trouvant la gérante, Fatou Kiné Gaye, gisant dans une mare de sang. La victime a été égorgée de manière brutale. Choqué, le témoin alerte son père, et les deux hommes confirment le crime atroce en se rendant sur les lieux.

Les premières constatations écartent toute trace d’effraction, laissant supposer que l’agresseur pourrait être un habitué des lieux. La police scientifique et technique, ainsi que les enquêteurs de la Sûreté urbaine, entrent en action pour élucider ce meurtre sauvage. L’autopsie révèle que Fatou Kiné Gaye a été poignardée 37 fois à l’abdomen, avec des signes de lutte évidents.

Le principal suspect, Khassimou Ba, un employé récent d’EMS Mansour Sy, émerge rapidement au cours de l’enquête. Des antécédents sordides, dont une agression simulée et des détournements de fonds, font surface. Le propriétaire d’EMS Mansour Sy, Mansour Sy, dévoile un trou financier de 3,5 millions de francs CFA dans les transactions de la victime.

La police agit rapidement, perquisitionnant le domicile de Khassimou Ba. Les éléments recueillis, y compris l’arme du crime et des vêtements tachés de sang, resserrent l’étau autour du suspect. Une réquisition des relevés téléphoniques révèle un message troublant : « L’argent est réglé. »

Khassimou Ba craque lors des interrogatoires et avoue le meurtre. Son mobile insensé était financier, motivé par la pression de sa femme pour financer un baptême. Il avait initialement prévu un vol, mais la situation a rapidement dégénéré, menant à une agression brutale de sa collègue.

Ce crime odieux a profondément marqué la communauté de Pikine rue 10. Fatou Kiné Gaye, décrite comme pieuse, calme, et dévouée à son travail, laisse derrière elle un vide immense. Ses proches, sous le choc, pleurent la perte d’une personne aimée, victime d’une violence inexplicable. Le meurtrier, Khassimou Ba, a été inculpé d’assassinat avec actes de barbarie, vol au préjudice de l’employeur, et abus de confiance, et sera jugé devant la justice pour ses crimes abominables. La communauté locale reste sous le choc, confrontée à la brutalité inattendue qui a frappé l’un des leurs.

Nécrologie : Le journaliste Pape Alé Niang endeuillé par la perte de son père

C’est avec une profonde tristesse que le journaliste Pape Alé Niang annonce le décès de son père ce dimanche. Le fondateur de Dakar Matin a partagé la nouvelle sur sa page Facebook, appelant la communauté sénégalaise à prier pour le repos de l’âme de son défunt père.

« Inna lillah wa inna ilayhi raaji’uun. J’ai la profonde douleur et l’immense tristesse de vous annoncer le décès de mon père et sollicite vos prières pour le repos de son âme. Que Dieu lui ouvre grandement les portes du paradis », écrit-il dans son message.

La rédaction de SeneNews exprime ses plus sincères condoléances à Pape Alé Niang et à toute la famille endeuillée en cette période difficile. La perte d’un être cher est toujours douloureuse, et nos pensées accompagnent la famille dans cette épreuve.

CAN 2023 : Les dilemmes de l’attaque Sénégalaise sous Aliou Cissé

À l’aube de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé, se retrouve face à un défi de taille : la quête d’un attaquant de pointe efficace. La question de qui occuperait ce rôle crucial plane sur l’équipe nationale, surtout compte tenu des performances en dents de scie des principaux candidats.

Boulaye Dia : Titulaire indiscutable ces dernières saisons, Boulaye Dia a connu une saison en dents de scie avec son club. Malgré une convocation pour la CAN, sa blessure récente soulève des incertitudes sur sa disponibilité. En 13 matches de championnat, il a inscrit seulement 4 buts, un rendement qui suscite des inquiétudes.

Nicolas Jackson : Attendu comme le successeur potentiel, Nicolas Jackson peine à convaincre avec Chelsea. Avec 8 buts en 23 matches toutes compétitions confondues, il est sous le feu des critiques à Londres. Aliou Cissé devrait peut-être envisager de tirer le meilleur parti de ses compétences techniques, le positionnant comme un attaquant de soutien plutôt que comme un pur buteur.

Habib Diallo : Un choix fréquent en l’absence de Boulaye Dia, Habib Diallo, qui joue actuellement pour Al Shabab, connaît une saison difficile en Arabie Saoudite. Avec seulement 2 buts en 19 matches, il ne semble pas être en grande forme.

Abdallah Sima : La lueur d’espoir dans l’attaque sénégalaise pourrait être Abdallah Sima. Bien que principalement utilisé comme ailier aux Rangers, Sima a marqué 16 buts toutes compétitions confondues. Son efficacité pourrait être une surprise si Aliou Cissé décide de le positionner comme attaquant de pointe.

Le premier match de préparation face au Niger pourrait donner des indices sur la direction que prendra Aliou Cissé pour résoudre ce dilemme offensif. La réussite de l’équipe du Sénégal à la CAN 2023 pourrait dépendre en grande partie de la capacité du sélectionneur à trouver la formule magique en attaque

Équipe Nationale : Trois joueurs du Teungueth FC invités par Aliou Cissé à l’entraînement des Lions

Enfin de pallier l’absence pour blessure de certains joueurs, Aliou Cissé a invité trois joueurs du Teungueth FC à s’entraîner avec les Lions.

Le petit coucou avant de repartir. Alors que le Sénégal poursuit sa préparation pour la Coupe d’Afrique et se prépare à affronter le Niger, en amical ce lundi, le sélectionneur Aliou Cissé, sans doute désireux de compléter ses groupes pour les séances d’entraînement, a invité dans ses rangs trois joueurs locaux, tous du Teungueth FC

Il s’agit de Baye Assane Ciss, Mbaye Jacques Ndiaye, actuel meilleur buteur du Championnat national, et du gardien Marc Diouf. De quoi permettre aux Lions, au moins pour quelques jours, de combler le vide provoquer par les absences de Seny Dieng, Youssouf Sabaly, Boulaye Dia ou encore Nampalys Mendy, actuellement blessés.

CAN 2023 : La liste des 27 Gambiens enfin connue

Alors qu’il semblait vouloir attendre les toutes dernières heures avant le début de la CAN pour dévoiler sa liste définitive, le sélectionneur gambien a vu la CAF vendre la mèche au grand public.

Au grand dam de Tom Saintfiet ou pas, fin du suspense pour les Gambiens. La liste de la Gambie, dernier pays à communiquer son groupe pour la CAN 2023, est enfin connue. C’est la Confédération Africaine de Football (CAF) qui a officiellement dévoilé toutes les listes finales pour la compétition. L’instance faitière n’a donc pas souhaité conserver jusqu’au bout le secret du sélectionneur gambien.

Présents dans le groupe C au côté du Sénégal, de la Guinée et du Cameroun, les Scorpions auront clairement fort à faire au premier tour mais espère refaire sensation, après une belle CAN au Cameroun, lors de leur première participation. Saintfiet a communiqué 27 joueurs et pourra compter sur des certains comme Musa Barrow et Ablie Jallow. Adama Bojang, lui, ne sera pas en Côte d’Ivoire.

Football Africain : Entre discipline et stars, le contraste camerounais

La scène du football africain est souvent teintée de moments où la discipline et les étoiles se croisent, révélant parfois des contrastes saisissants. Récemment, deux joueurs, Achraf Hakimi et André Onana, ont suscité des réactions divergentes en lien avec leur engagement envers leurs équipes nationales respectives.

Au Maroc, Achraf Hakimi, défenseur émérite, s’est vu opposer un refus catégorique par son entraîneur Djamel Belmadi pour participer à un match de coupe d’Italie avec son club en Algérie. Cette décision met en lumière l’importance accordée à la discipline et au respect des engagements envers la sélection nationale.

Cependant, du côté du Cameroun, une situation différente se dévoile. Le gardien André Onana, bien que talentueux, semble traîner des pieds pour rejoindre ses coéquipiers en sélection. Cette attitude contraste avec le respect absolu témoigné par des figures emblématiques du football camerounais, telles que Rigobert Song et Samuel Eto’o, envers le gardien.

La question qui se pose est de savoir si la quintuple championne d’Afrique, la sélection camerounaise, devrait s’agenouiller devant un joueur qui, bien que talentueux, n’a pas encore atteint les sommets de la Champions League ou remporté la Coupe d’Afrique, contrairement à d’autres gardiens de renom comme Édouard Mendy du Sénégal.

Cette situation soulève des interrogations sur la place du respect, de la discipline et de la grandeur dans le football africain. Le Cameroun, en tant que nation fière de son héritage footballistique, doit-il accepter un comportement capricieux d’un joueur, même talentueux, au détriment de principes plus larges de respect et de responsabilité envers la sélection nationale ?

Il est essentiel que les joueurs africains, tout en s’épanouissant dans leurs clubs, maintiennent un niveau d’engagement équivalent envers leurs équipes nationales. Le football, en tant que catalyseur de fierté nationale, doit transcender les intérêts individuels pour forger des équipes nationales fortes et respectées.

Corniche Ouest de Dakar : La pose de la première pierre du mémorial de Gorée

Samedi dernier, le Président Macky SALL a présidé la cérémonie de pose de la première pierre du Mémorial de Gorée, un projet emblématique qui marquera le rayonnement culturel du Sénégal et de l’Afrique. L’événement, qui s’est déroulé sur la corniche Ouest de Dakar, a été un moment symbolique rappelant l’importance de la mémoire dans la construction d’un avenir commun.

L’emplacement choisi pour le Mémorial, face aux berges de l’Atlantique, a une signification profonde, en tant que lieu témoin de l’histoire douloureuse de la traite négrière. Le Président SALL a souligné que cet édifice exceptionnel sera bien plus qu’un simple monument, mais un lieu de mémoire et d’avenir. Il servira à promouvoir le pardon, l’avancement et la création d’une nouvelle civilisation et d’une nouvelle humanité.

Le Mémorial de Gorée, dont le projet remonte à plus de 30 ans, couvrira une superficie de 35 000 m2. Sa tour en acier de 108 mètres de haut s’élèvera au bord de l’océan Atlantique, symbolisant la connexion avec l’Amérique où des millions d’Africains ont été déportés lors de la traite négrière. Cet édifice sera également un lieu de socialisation, renforçant le sentiment d’appartenance à une communauté noire, forte, soudée, solidaire et ouverte sur le monde.

Le Président SALL a décrit le Mémorial comme un « livre d’histoire ouvert au monde », destiné à témoigner du passé. Il comprendra une zone commerciale dédiée à l’artisanat local, un espace d’exposition, une salle polyvalente réservée au cinéma, aux conférences et aux spectacles, des ateliers mémoriels, un centre d’études sur la traite des êtres humains et une librairie.

Ce projet ambitieux, outre son aspect commémoratif, vise à préserver la mémoire collective et à sensibiliser les générations futures sur l’horreur du passé, afin que de tels événements ne se répètent plus jamais. Le Mémorial de Gorée s’inscrit ainsi dans une démarche de construction d’un futur empreint de compréhension, de tolérance et de solidarité entre les peuples.

Khalifa Sall à la 2STV : Une Masterclass politique (par Elhadj Ndiaye)

Lors d’un débat télévisé sur la chaîne 2STV, Khalifa Ababacar Sall, candidat de la coalition Khalifa Président, a démontré son leadership et sa maîtrise des enjeux politiques du Sénégal. Face à des journalistes et des acteurs de la société civile, il a offert une performance remarquable, rompant avec les débats politiciens traditionnels.

Calme, rassurant, et pointu, Khalifa Sall a répondu avec pédagogie aux questions diversifiées portant sur des sujets cruciaux tels que le secteur producteur, l’État de droit, le vivre ensemble, et la question de l’endettement du pays. Sa compréhension approfondie et sa vision claire ont établi sa crédibilité en tant que leader compétent.

Le candidat a mis en avant des plans concrets pour stimuler le secteur producteur, renforcer l’État de droit, promouvoir le vivre ensemble, et résoudre la question de l’endettement. Ses propositions pragmatiques ont été saluées pour leur alignement sur les besoins réels de la population.

Khalifa Sall a souligné l’importance de politiques économiques favorables à la croissance, mettant l’accent sur la création d’emplois et le soutien aux petites entreprises. Sa vision articulée autour de l’humain, de l’eau, et de la terre a suscité l’adhésion.

Sur la question de l’État de droit, Khalifa Sall a plaidé pour le renforcement des institutions, l’indépendance du pouvoir judiciaire, et la garantie de l’égalité devant la loi. Il a démontré son engagement envers la consolidation démocratique.

Le candidat s’est positionné comme un rassembleur, abordant avec sensibilité la question du vivre ensemble dans un pays diversifié. Ses propositions pour promouvoir l’inclusion sociale et renforcer le tissu social ont été applaudies.

Enfin, Khalifa Sall a traité la question de l’endettement avec pragmatisme, présentant des stratégies pour réduire la dette tout en préservant les investissements essentiels. Sa sortie a été un moment charnière, élevant les attentes pour les prochaines étapes de la campagne électorale.

Cette Masterclass politique de Khalifa Sall a séduit de nombreux Sénégalais, renforçant sa position en tant que candidat capable de conduire le pays vers un avenir prospère.

Elhadji Ndiaye 

Coordonnateur de la cellule de communication de Khalifa Ababacar Sall

Amadou Lamine Dieng : « Amadou Ba est notre meilleure chance »

Lors d’une mobilisation impressionnante, Amadou Lamine Dieng, Maire de Wack Ngouna et DG de l’IPRES, a exprimé son soutien inconditionnel à Amadou Ba, considérant qu’il est la meilleure chance pour le Sénégal après le désistement du Président Macky Sall. Il a souligné que la victoire d’Amadou Ba dans sa localité refléterait son succès à l’échelle nationale.

Le Maire de Wack Ngouna a également salué le bilan extrêmement positif du Président Macky Sall, soulignant les réalisations significatives telles que les bourses familiales, le désenclavement, et l’accès universel à l’eau potable dans la région du Saloum. Il a rappelé le progrès dans l’électrification des villages, passant de seulement 2 à 57 sur 65 sous le leadership de Macky Sall.

Amadou Lamine Dieng a exprimé sa fierté d’avoir abandonné sa carrière de magistrat pour soutenir le Président Macky Sall, qualifié de bâtisseur. Il a également salué l’action du ministre des finances, Moustapha Ba, considéré comme un « digne fils » du terroir.

La mobilisation exceptionnelle des populations de Wack Ngouna a été remerciée, et le Premier ministre, Amadou Ba, a lancé les travaux du tronçon Ndiayene Mamath-Wack Ngouna-Mbayene-Keur Samba Ka-Keur Seydou-Velingara. Ce projet, long de 19 km et d’un coût de 968 millions de francs CFA, contribuera au désenclavement de la région. Le délai d’exécution est fixé à 8 mois, avec le PUMA comme maître d’ouvrage.

Disparition de 5 commandos de la marine : Les recherches en cours

inq commandos de la marine sénégalaise sont portés disparus depuis le vendredi 5 janvier 2024, selon une annonce du Directeur de l’information et des Relations publiques des Armées, le colonel Moussa Koulibaly. La disparition fait suite à une opération d’interception d’un navire suspecté de trafic international de stupéfiants par le Patrouilleur de haute mer WALO, au large de Dakar.

L’équipe d’intervention des commandos marins, montée à bord du navire suspect, a découvert une ouverture des vannes du navire. Il est présumé que cette action de sabotage, visant à couler le navire, avait pour objectif d’effacer toute preuve de son chargement illicite. Les secours menés par le WALO ont réussi à récupérer sept membres de l’équipe d’intervention et les dix membres du bateau en question.

Cependant, cinq commandos marins demeurent introuvables, et des opérations de recherche sont actuellement en cours pour les localiser. Cette disparition souligne les risques et les défis auxquels sont confrontés les militaires engagés dans des opérations de lutte contre le trafic de stupéfiants et autres activités illicites en mer.

Le Premier Ministre Amadou Ba lance des travaux routiers majeurs à Nioro

Dans le cadre du programme de développement des infrastructures du Sénégal, le Premier Ministre Amadou Ba a procédé, le 5 janvier 2024, à la cérémonie de lancement des travaux d’aménagement de la route Firgui – Dabaly – Kaymore – Thissé, ainsi que de la construction des pistes Keur Ayip-Keur Samba Kouta et Nioro du Rip-Keur Sinthiou.

La manifestation, qui s’est déroulée à Firgui dans le département de Nioro, a été marquée par la pose symbolique de la première pierre, signant ainsi le début de ces projets d’envergure. Aux côtés du Premier Ministre, plusieurs personnalités étaient présentes, dont Mansour Faye, ministre des infrastructures, Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’eau et de l’assainissement, Mamadou Moustapha Ba, ministre des finances et du budget, ainsi que Modou Diagne Fada, ministre des collectivités territoriales.

Les travaux comprennent l’aménagement de la route Firgui – Dabaly – Kaymore – Thissé, une initiative majeure pour améliorer la connectivité et les déplacements dans la région. De plus, la construction des pistes Keur Ayip-Keur Samba Kouta et Nioro du Rip-Keur Sinthiou contribuera à renforcer l’accessibilité aux zones rurales, favorisant ainsi le développement économique et social.

Ces projets routiers s’inscrivent dans la vision globale du gouvernement sénégalais visant à moderniser les infrastructures du pays pour stimuler la croissance et améliorer la qualité de vie des citoyens. Le Premier Ministre Amadou Ba a souligné l’importance de ces initiatives pour le développement local et a exprimé sa détermination à soutenir des projets similaires dans tout le pays.

32ème édition de la Ziarra annuelle Thierno Djiby Ousmane Ba de Bambilor : Un appel à la préservation des valeurs

La ville de Bambilor se prépare à accueillir la 32ème édition de sa Ziarra annuelle, qui aura lieu le 3 février 2024. Sous le thème « Le comportement à adopter face à la crise des valeurs », cette manifestation promet d’être un moment de réflexion et de partage autour des principes qui fondent une société saine.

L’initiateur de l’événement,  Dahira Al Fawzi Wanadiaty et Chababou Rahmati, a exprimé son grand plaisir d’annoncer cette Ziarra annuelle et a souligné l’importance de préserver les valeurs fondamentales dans un contexte marqué par des défis sociétaux. L’événement vise à rassembler la communauté autour de discussions constructives sur la manière de renforcer et de promouvoir ces valeurs.

Parmi les invités d’honneur figurent des personnalités exemplaires, dont la présence est considérée comme un enrichissement pour l’événement. L’organisateur espère que la Ziarra annuelle de Bambilor sera l’occasion de partager des idées, d’inspirer la communauté et de renforcer les liens entre les participants.

Tous sont conviés à cet événement empreint de valeurs et de partage, dans l’espoir que les discussions et les échanges contribueront à forger un avenir où les principes éthiques et moraux restent au cœur de la société.

Le maire de Bambilor traîné en justice pour escroquerie portant sur plus de 50 millions FCFA

Le maire de la commune de Bambilor, Ndiagne Diop, membre du parti politique APR, fait face à des accusations d’escroquerie foncière portant sur plus de 50 millions de francs CFA. La coopérative d’habitat de la Direction Centrale des Marchés Publics (DCMP) a déposé une plainte, alléguant que malgré le paiement de l’argent, les membres de la coopérative n’ont pas pu obtenir les terrains promis.

Selon les informations, le conseiller municipal Alassane Dia aurait facilité la transaction entre la coopérative et le maire. Les membres de la coopérative ont versé l’argent en échange de décharges et d’actes de délibération signés par le maire. Cependant, les acquéreurs affirment qu’ils n’ont pas pu obtenir les propriétés comme convenu.

Interrogé lors de l’enquête, le maire Ndiagne Diop aurait admis les faits. La Brigade de Recherches de Dakar-Faidherbe a conclu son enquête et transmis le dossier au parquet. La situation souligne les tensions autour des transactions foncières et des pratiques présumées illégales dans certaines municipalités.

Mariage : De nouvelles images de la femme de Sadio Mané révélées sur la toile (photos)

Le mariage très médiatisé de Sadio Mané suscite un engouement particulier sur les réseaux sociaux. De nouvelles images de la future épouse, Mlle Tamba, ont été dévoilées, ajoutant à l’anticipation et à l’excitation des fans et des curieux. Les premières photos de la mariée ont déjà captivé l’attention du public, et la cérémonie, prévue dans la discrétion, alimente les spéculations sur les détails de l’événement.

Les réseaux sociaux sont scrutés de près par les fans, tous à la recherche d’indices sur le déroulement de cette union exceptionnelle. La divulgation de ces nouvelles images rares de Mlle Tamba renforce l’intérêt pour l’événement, d’autant plus que Sadio Mané est une figure très appréciée au Sénégal.

La célébration du mariage de Sadio Mané est attendue avec impatience, et les réseaux sociaux restent le principal canal pour les fans de suivre les développements de cette union très médiatisée.

Violations du CPP : Pourquoi Abdou Karim Guèye et Cheikh Oumar Diagne sont en détention arbitraire

Malgré une libération provisoire en janvier 2023, Cheikh Oumar Diagne et Abdou Karim Guèye se retrouvent à nouveau derrière les barreaux, faisant face à des accusations liées à la sécurité publique et aux troubles politiques graves. Cependant, leurs proches estiment que leur maintien en détention est « arbitraire », soulignant des violations flagrantes du Code de procédure pénale (CPP).

Après avoir déposé des requêtes pour une libération provisoire le 18 octobre 2023, les inculpés ont vu leur demande rejetée le 25 octobre de la même année. Déterminés, ils ont interjeté appel de cette décision le 26 octobre. Selon les dispositions de l’article 187 alinéa 2 du CPP, la Chambre d’accusation de la Cour d’appel avait l’obligation de se prononcer au plus tard le 26 novembre 2023.

Le non-respect de ce délai aurait dû entraîner la libération automatique des inculpés. Cependant, jusqu’à la date actuelle, aucune décision n’a été rendue. Les proches des détenus soulignent que leur maintien en détention depuis le 27 novembre 2023 est une violation flagrante de la loi, et en conséquence, ils appellent à leur libération immédiate.

Cette affaire souligne les préoccupations croissantes concernant le respect des procédures légales et des droits individuels au Sénégal. Les violations alléguées du CPP renforcent les appels à une réforme et à une protection plus efficace des droits fondamentaux des citoyens.

Visite des réalisations du PUMA à Nioro : Amadou Ba lance les travaux de la piste Wack Ngouna-Velingara

Le Premier ministre du Sénégal, Amadou Ba, a officiellement lancé les travaux de la piste de production reliant Wack Ngouna à Vélingara lors de sa visite des réalisations du Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA) dans le département de Nioro. Ce projet, d’une longueur de 19 km et d’un coût global de 968.364.938 francs CFA, couvrira les localités de Niassène Walo, Ndiobène Bangandi, Keur War, et Mambi Wolof.

Les travaux de construction de cette piste sont prévus pour durer 8 mois, contribuant ainsi à l’amélioration de la mobilité des personnes et des biens dans la région. Le PUMA, programme de développement d’urgence, s’engage à désenclaver et moderniser les axes frontaliers pour favoriser le développement économique et social des régions concernées.

Lors de sa visite, le Premier ministre a également inauguré le collège d’enseignement moyen (CEM) de Ndiayene Poste, soulignant l’importance des investissements publics dans le cadre du PUMA pour améliorer les infrastructures et les conditions de vie des populations locales. Après cette étape à Nioro, Amadou Ba se rendra en Gambie dans le cadre de ses activités officielles.

Présidentielle 2024 : Khalifa Sall organise une levée de fonds pour sa campagne

Khalifa Sall, candidat de la coalition « Khalifa 2024 » à l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, se prépare activement pour la campagne électorale après avoir réussi l’étape du parrainage. Pour financer sa campagne, le maire honoraire de Dakar lance une levée de fonds qui débutera ce dimanche.

Sur la page officielle de sa campagne, « Khalifa2024.org », le candidat appelle les Sénégalais à contribuer financièrement, soulignant que chaque franc compte dans la réalisation de son programme. Il met en avant l’importance de chaque geste pour renforcer la capacité à créer un changement plaçant l’humain, l’eau et la terre au cœur de l’action politique.

Khalifa Sall invite chaque citoyen à devenir un « architecte du changement » et à soutenir une campagne qui valorise la diversité, respecte chaque voix et vise à construire une société inclusive. La levée de fonds vise à mobiliser des ressources pour une campagne dynamique et participative en vue de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024.

Présidentielle 2024 : CROC, un nouveau cadre pour «dynamiser» la coalition BBY

Un nouveau cadre, le Cercle de Réflexion et d’Orientation des Cadres (CROC), a été créé au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) au Sénégal en vue de dynamiser la campagne électorale pour l’élection présidentielle de 2024. La mise en place du CROC fait suite à des rencontres impliquant des cadres de l’APR (Alliance Pour la République) et d’autres mouvements citoyens.

Les réunions ont permis de constater une léthargie et un manque d’implication des cadres dans les activités d’Amadou Bâ, le candidat de la coalition BBY. Afin de remédier à cette situation et de mobiliser davantage de ressources autour du candidat, le CERC a été créé pour proposer des idées et des stratégies visant à assurer la victoire au camp présidentiel dès le premier tour de l’élection.

Les membres du CROC appellent le candidat à élargir son équipe et expriment leur inquiétude quant à une possible non-implication de toutes les forces vives de la coalition dans la conception et la mise en œuvre des stratégies électorales. Ils alertent sur le risque d’une démobilisation qui pourrait nuire à la coalition et à son candidat. En réponse, ils lancent un appel pour une inclusion de toutes les intelligences afin d’assurer une victoire éclatante le 25 février.

Par ailleurs, les cadres du CROC saluent la démarche du Président Macky Sall, qui a renoncé à un deuxième quinquennat malgré la possibilité constitutionnelle de le faire. Ils soulignent les réalisations du président sortant en matière d’infrastructures, de mobilité, d’énergie et de mesures sociales en faveur des travailleurs et des couches défavorisées. Le CROC prévoit une journée de réflexion pour le lancement effectif de ses activités, dont la date et le lieu seront communiqués ultérieurement.

Mémorial de Gorée : « Un lieu de rappel de notre histoire pour que l’horreur du passé ne se répète plus jamais » (Macky Sall)

Lors de la cérémonie de pose de la première pierre du Mémorial de Gorée, le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, a souligné la vocation de ce lieu en tant que rappel de l’histoire, visant à prévenir la répétition des horreurs du passé. Le Mémorial, dont le projet a plus de 30 ans, sera érigé sur la Corniche ouest de Dakar, occupant 35 000 mètres carrés, avec une tour en acier de 108 mètres de haut.

Macky Sall a décrit le Mémorial comme un « miroir incassable » et un « témoin vivant de la mémoire collective de la nation, de l’Afrique et de ses diasporas ». Il a souligné que cet édifice serait plus qu’une structure physique, devenant un « livre d’histoire ouvert au monde » pour témoigner du passé.

Le Mémorial comprendra diverses installations, telles qu’une zone commerciale dédiée à l’artisanat local, un espace d’exposition, une salle de réception polyvalente pour des événements tels que des conférences et des spectacles, des ateliers mémoriels, un centre d’études sur la traite des êtres humains et une librairie.

L’objectif principal de cet ouvrage est de préserver la mémoire d’un des chapitres les plus douloureux de l’histoire africaine. Macky Sall a souligné qu’il servirait à rappeler l’inhumanité de la traite des esclaves, mettant en lumière les atrocités vécues par des millions d’hommes, de femmes et d’enfants. Le Mémorial sera également un hommage aux héros qui ont résisté au prix de leur vie et un engagement envers la phrase « Plus jamais ça ! » pour éviter la répétition de tels actes ignobles.

Divorce : Simona Guatieri se sépare de Diao Baldé Keïta

Le divorce de l’international sénégalais Keita Baldé Diao et de Simona Guatieri, mannequin italienne, suscite de vives polémiques et alimente les discussions sur les réseaux sociaux. Simona Guatieri, âgée de 27 ans, a récemment ravivé le débat en supprimant toutes les photos de mariage avec le footballeur sénégalais de sa page officielle sur Instagram.

Dans un post ultérieur sur sa page, Simona Guatieri a partagé une photo d’elle avec ses deux enfants, Thiago et Isabel Baldé, accompagnée du message « la famille, c’est tout ». Face aux commentaires de ses followers sur le sujet du divorce, Simona a préféré répondre positivement pour confirmer la fin de son mariage avec Keita Diao Baldé.

Keita Baldé Diao et Simona Guatieri s’étaient mariés en mai 2022 sur le lac de Côme en Italie, après cinq ans de vie commune. Le couple a décidé d’officialiser son union, mais seulement 8 mois après le mariage, des rumeurs d’adultère impliquant Keita Baldé ont émergé, le liant à la femme d’un ancien joueur du PSG. Ces événements ont mené au divorce du couple, alimentant ainsi les spéculations et les commentaires sur les médias sociaux.

Conseil constitutionnel : Me Ciré Clédor expulsé de la salle…

L’examen du dossier d’Ousmane Sonko au Conseil constitutionnel a été marqué par un incident impliquant Me Ciré Clédor Ly, le mandataire du leader de l’ex-Pastef. Selon les informations rapportées, Me Ciré Clédor Ly aurait été expulsé de la salle par le président du Conseil constitutionnel, Badio Camara.

Les faits se sont déroulés lors de la convocation de Me Ciré Clédor Ly pour la vérification du dossier d’Ousmane Sonko au Conseil constitutionnel ce vendredi. À son arrivée, il aurait été informé par Badio Camara que leur dossier ne serait pas examiné en raison de son incomplétude.

Face à cette décision, Me Ciré Clédor Ly aurait demandé des explications sur les raisons de l’incomplétude du dossier. Cependant, le président Badio Camara aurait répondu que les raisons lui seraient communiquées ultérieurement. Face à l’insistance de Me Ciré Clédor Ly, Badio Camara aurait appelé les gendarmes pour le faire expulser de la salle.

Cette situation soulève des interrogations et suscite des réactions, notamment de la part de Me Masokhna Kane, qui annonce un recours contre la décision du Conseil constitutionnel. L’incident met en lumière les tensions et les controverses entourant le processus électoral au Sénégal.

Affaire Mame Mbaye Niang : Ousmane Sonko prépare un rabat d’arrêt

La bataille judiciaire entre l’opposant Ousmane Sonko et le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, n’est pas encore terminée. Selon des informations rapportées par Les Échos, les avocats de Sonko se préparent à déposer un rabat d’arrêt devant la Cour suprême. La requête devrait être déposée dans les plus brefs délais.

Il convient de rappeler que la Cour suprême a rejeté le pourvoi en cassation d’Ousmane Sonko la semaine dernière, confirmant ainsi sa condamnation à 6 mois de prison avec sursis et à verser 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts à Mame Mbaye Niang. Cette condamnation a été prononcée par la Cour d’appel le 8 mai dernier.

L’opposant cherche donc à explorer toutes les voies légales disponibles pour contester cette décision de justice. Le rabat d’arrêt est une procédure juridique qui permet à une partie de solliciter la réexamination d’une affaire par la même juridiction qui a rendu la décision, invoquant de nouveaux éléments ou des erreurs de procédure.

L’affaire entre Ousmane Sonko et Mame Mbaye Niang a suscité un grand intérêt au Sénégal, et chaque étape du processus judiciaire est suivie de près par la population et les observateurs politiques.

Drame à la cité Apix : Un expert-comptable se suicide devant ses enfants

L’horreur s’est abattue sur la cité Apix de Tivaouane Peulh, plongeant la communauté dans l’émoi et la consternation. Un homme de 47 ans, identifié comme P. N. Gueye, expert-comptable de profession, a mis fin à ses jours par pendaison, laissant derrière lui un tableau tragique.

Avant de commettre l’irréparable, la victime aurait ordonné à ses enfants de se retirer dans une chambre, leur intimant l’ordre de ne pas en sortir. C’est dans ce contexte troublant que les enfants ont découvert leur père pendu à l’aide d’une corde dans le patio de la maison. Le choc a été intense pour les enfants qui ont immédiatement alerté leur grand-mère, présente dans une autre chambre.

Selon les informations disponibles, aucun signe de violence n’était visible sur le corps sans vie de P. N. Gueye. La victime était mariée et laisse derrière elle deux enfants. L’article ne précise pas si son épouse était présente au moment du drame.

Cet acte tragique soulève de nombreuses questions et laisse une communauté en deuil, cherchant à comprendre les raisons qui ont conduit à une telle tragédie. Les autorités pourraient mener une enquête pour tenter de comprendre les circonstances entourant ce suicide dévastateur.

Tamba : Une prostituée tuée et jetée dans un terrain de foot, le suspect identifié

Le 3 janvier, le village aurifère de Diyabougou, à Tamba, a été le théâtre d’un événement tragique avec la découverte du corps sans vie d’une femme identifiée comme Aïcha, originaire du Nigeria et exerçant le métier de prostituée. L’enquête, désormais entre les mains de la Brigade de gendarmerie de Kéniéba, a révélé des détails troublants impliquant le petit ami de la victime, un ressortissant malien.

Les autorités ont été alertées par le délégué du procureur de Tamba, et une série de découvertes ont mis en lumière l’implication du suspect dans la mort d’Aïcha. Des traces de sang ont été détectées sur les vêtements du suspect portés au moment des faits, ce qui a conduit à son arrestation.

Le suspect, originaire du Mali, a été conduit sous escorte à la Brigade de Kéniéba, où il a été placé en garde à vue. Face aux interrogatoires, le mis en cause a finalement avoué son implication dans la mort d’Aïcha. Il a décrit une violente dispute au cours de laquelle il aurait porté un coup fatal à sa compagne, la laissant s’affaler avant de succomber. Conscient de la gravité de son acte, il aurait admis avoir abandonné le corps sur le terrain de football du village.

Le suspect devrait comparaître devant le parquet local, et cette affaire souligne la nécessité de poursuivre l’enquête pour établir les circonstances exactes du drame et garantir que justice soit rendue.

Entre le Mali et l’Algérie, un contentieux « inédit » sur la question touarègue

Lors de son discours du Nouvel An, le président de la transition du Mali, Assimi Goïta, a annoncé « l’appropriation nationale du processus de paix », dit « accord d’Alger », signé en 2015 avec les groupes rebelles du nord du pays. Un nouveau signe de la défiance grandissante de Bamako envers son voisin algérien, médiateur régional de premier plan désormais soupçonné d’ingérence.

Un vent glacial souffle sur les relations diplomatiques entre le Mali et l’Algérie. Lors de son adresse nationale du 31 décembre, le président de la transition du Mali, Assimi Goïta, a annoncé le lancement d’un « dialogue direct inter-malien pour la paix et la réconciliation », affirmant vouloir désormais « privilégier l’appropriation nationale du processus de paix ».

Cette annonce fait référence aux négociations liées à l’accord signé en 2015, sous l’égide du voisin algérien, avec les groupes armés séparatistes du Nord à dominante touarègue.

Une manière de mettre sur la touche l’Algérie, principal médiateur régional sur cette question très sensible.

Retour de la guerre au Nord-Mali

L’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, communément appelé « accord d’Alger », a été négocié après la reprise en 2014 par les groupes rebelles de plusieurs localités du Nord, dont la ville de Kidal.

Pour éviter le fractionnement de l’État et tracer un chemin vers la paix, le pacte prévoyait le désarmement de ces mouvements et l’intégration de leurs membres au sein de l’administration malienne. En parallèle, des pouvoirs politiques étendus devaient être octroyés à cette zone du Nord, qu’ils appellent « Azawad », sans toutefois lui accorder de statut autonome.

Arrivés au pouvoir lors du double coup d’État d’août 2020 et mai 2021, les nouveaux dirigeants du pays s’étaient engagés à poursuivre la mise en œuvre de cet accord. Mais les relations avec les anciens groupes rebelles se sont graduellement tendues jusqu’au point de rupture.

Après avoir réclamé et obtenu le départ de la Minusma – la mission des Casques bleus au Mali, garante de la mise en œuvre de l’accord –, les forces armées maliennes ont lancé dans le courant de l’été une opération dans le Nord, considérée comme une déclaration de guerre par les mouvements signataires. Mi-novembre, l’armée, accompagnée de ses supplétifs de la milice russe Wagner, a repris la ville de Kidal, fief touareg contrôlé depuis une décennie par les groupes armés.

« Menace » pour l’Algérie

Cette reprise des hostilités au Nord-Mali est perçue avec inquiétude par le voisin algérien, frontalier de la région de Kidal et chef de file de la médiation entre le Mali et les groupes armés du Nord.

« L’implication d’Alger dans le processus de paix au Mali n’est pas désintéressée », souligne le journaliste malien Malick Konaté. « Les deux pays partagent 1 300 km de frontière et l’Algérie considère la présence des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et [au groupe] État islamique dans cette zone comme une menace contre son propre territoire. »

« Alger est le médiateur principal sur la question touarègue au Mali depuis plus de 50 ans et ce n’est pas un hasard », renchérit l’ancien ministre malien de la Justice Mamadou Ismaïla Konaté. « Les liens sont culturels, sécuritaires mais également économiques, car l’Algérie est un fournisseur essentiel de denrées alimentaires dans tout le nord du Mali. »

En février 2023, alors que les tensions entre les autorités de transition maliennes et les groupes signataires étaient déjà vives, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, avait reçu une délégation d’ex-rebelles venus demander l’aide de l’Algérie. Ces derniers accusaient le gouvernement malien de traîner les pieds quant à la mise en place du processus de paix.

Dans un courrier confidentiel adressé aux médiateurs algériens, Bamako avait dénoncé une « collusion de plus en plus manifeste » entre des mouvements signataires et les groupes terroristes, ainsi que des violations répétées de l’accord. Les autorités maliennes y égratignaient au passage la médiation internationale dirigée par l’Algérie, déplorant qu’elle n’ait pas « condamné ces violations » ni « rappelé à l’ordre » leurs auteurs.

Mi-décembre, à l’occasion de la fin du mandat de la Minusma au Mali, l’Algérie a réitéré un appel aux différentes « parties maliennes à renouveler leur engagement » dans ce processus de paix « pour répondre aux aspirations légitimes de toutes les composantes » de la population.

Un message mal perçu par les autorités maliennes, désormais engagées dans une guerre ouverte contre les groupes armés du Nord.

« La reprise de Kidal a marqué l’arrêt de mort de l’accord d’Alger », analyse Malick Konaté. « Le pouvoir malien ne fait plus de différence entre les groupes signataires et les terroristes, contrairement à l’Algérie qui maintient cette distinction et conserve des liens de proximité avec les rebelles. Cette différence d’appréciation génère forcément des frictions, d’autant plus que plusieurs représentants de ces groupes, qui ont fui face à l’armée malienne, se sont réfugiés à Alger. »

Crise diplomatique aiguë

Dans ce contexte, les nouvelles consultations organisées en décembre en Algérie avec les groupes rebelles puis la visite à Alger de l’imam Mahmoud Dicko, reçu le 19 décembre par le président Abdelmadjid Tebboune, ont achevé de mettre le feu aux poudres.

Figure de premier plan lors des manifestations qui avaient conduit à la chute du président Ibrahim Boubacar Keïta, cet influent chef religieux malien est désormais à couteaux tirés avec la junte militaire. En cause, ses critiques à l’égard de la durée « indéfinie » de la transition ou bien encore son opposition au référendum constitutionnel organisé en juin.

En réaction à ces événements, le gouvernement malien a fustigé des « actes inamicaux » ainsi qu’une « ingérence dans les affaires intérieures du Mali ». Il reproche notamment à son voisin des rencontres avec les rebelles sans l’y avoir associé. L’Algérie estime, au contraire, qu’il est de son rôle de mener de telles consultations visant à renouer le dialogue, en étant à la tête du Comité de suivi de l’accord de paix.

D’abord convoqués, les ambassadeurs algérien et malien à Bamako et Alger ont depuis été rappelés dans leurs pays respectifs « pour consultations ».

« On peut considérer la réception de l’imam Dicko par le président algérien dans le contexte actuel comme une maladresse diplomatique de la part d’Alger », analyse Mamadou Ismaïla Konaté. « Mais de leur côté, les autorités maliennes ont surréagi en accusant leur voisin d’ingérence, alors que les deux pays ont toujours œuvré de concert sur les plans diplomatique comme militaire. Jamais la relation entre l’Algérie et le Mali ne s’est retrouvée dans pareille impasse », poursuit l’ancien ministre malien.

« C’est un contentieux inédit dont il faut absolument sortir. Si c’est vraiment l’accord d’Alger qui pose problème, alors les autorités maliennes doivent arrêter de louvoyer et en sortir officiellement. Mais ce n’est pas en évinçant l’Algérie que Bamako rétablira un climat propice à des négociations sur la question touarègue », conclut-il.

Lors de son discours du 31 décembre, Assimi Goïta a également annoncé qu’un comité chargé de piloter le nouveau « dialogue inter-malien » serait mis en place dans un délai d’un mois, tout en promettant de poursuivre la « lutte contre les groupes armés terroristes ».

Un dialogue déjà qualifié de « simulacre » par l’un des porte-parole de la rébellion touarègue, Mohamed Elmaouloud Ramadane. Ce dernier a exclu mardi toute participation, fustigeant « une façon de prononcer la caducité définitive » de l’accord de paix.

France24

Sadio Mané sur la CAN 2023 : «Craindre une équipe dans une compétition, c’est un manque de professionnalisme »

Accroché hier à Diamniadio à l’occasion de l’open press réservé aux médias, Sadio Mané s’est prononcé dans les colonnes du journal Stades, sur les objectifs du tenant du titre, à la prochaine CAN 2023, qui démarre dans quelques jours en Côte d’Ivoire.

Loin d’être rassasié après le 1er titre continental soulevé au Cameroun, l’attaquant d’Al-Nassr (Arabie saoudite) veut continuer à gagner des titres avec sa sélection.

Entretien.

Sadio Mané, vous avez retrouvé votre efficacité en marquant des buts lors des derniers matchs de championnat, avec votre club saoudien d’Al Nasr. Peut-on dire que c’est rassurant en direction de la CAN Côte d’Ivoire-2023, où le Sénégal veut conserver son titre ?

Si tu le dis tant mieux. En tout cas, tout attaquant veut marquer pour aider son équipe à gagner des matchs. Donc tant mieux pour moi et pour l’équipe du Sénégal.

Quelle est l’équipe que vous craignez le plus dans la poule C de la CAN 2023 entre la Gambie, la Guinée et le Cameroun ?

Je pense que craindre une équipe dans une compétition, c’est un manque de professionnalisme. Ce sont de grandes équipes. On les respecte. Mais on ne les craint pas.

C’est quoi l’ambition du Sénégal à la prochaine CAN en Côte d’Ivoire ? Est-ce que le Sénégal est rassasié après avoir décroché un titre continental historique en 2022 en terre camerounaise ?

Rassasier encore une fois, c’est manquer de professionnalisme. Quand on est un professionnel, forcément on a des objectifs, des ambitions. Je pense que le mot professionnel veut simplement tout dire. Être-là, vouloir gagner encore et encore. On a certes gagné la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Ce qui est bien pour nous, pour vous et pour le pays. Mais je pense que l’on envie de gagner d’autres titres continentaux pour le Sénégal.

Les attaquants sénégalais n’ont pas beaucoup marqué en championnat avec leurs clubs. Comment comptez-vous gérer tout cela pour conserver votre titre en Côte d’Ivoire ?

Je pense que la dernière CAN, c’était même pire. Mais après tout le monde a vu la suite. Ce qui est le plus important, c’est d’être prêt avant le démarrage de la CAN. Et on est en train de travailler dans ce sens. Ils vont répondre présent. Ça c’est sûr.

Le Sénégal sera très attendu en Côte d’Ivoire après avoir remporté la dernière CAN au Cameroun. Êtes-vous conscients de ça ?

C’est tout à fait normal. On est l’équipe détentrice du titre. D’abord, on est conscient de ça. Après on s’attend à des matchs compliqués, des matchs durs, en phase de poules, comme lors de la dernière CAN au Cameroun. On essayera de nous battre pour franchir le premier tour. Après on verra comment aborder la suite de la compétition. En tout cas, on veut conserver notre titre pour rendre fier le peuple sénégalais.

Vous étiez partis avant-hier mercredi à Bambali dans la région de Sédhiou, pour inaugurer votre terrain. Pouvez-vous revenir sur ce projet ?

Ce n’est pas extraordinaire. Je pense que si tu étais à ma place tu ferais la même chose. Ils (les habitants de Bambali) en ont besoin. Je leur avais promis ça. Dieu m’a aidé à réaliser ça. Donc Alhamdoulilah, je suis content».

CAN 2023 – Les noms des grands absents qui ne seront pas en Côte d’Ivoire

À moins de 10 jours de l’événement sportif le plus attendu du continent africain, les sélectionneurs des nations qualifiées ont déjà publié les listes des joueurs qui disputeront la CAN. Ce vendredi 5 janvier 2024 est le dernier délai pour les dépôts définitifs des listes des joueurs convoqués pour la CAN. Parmi les listes déjà dévoilées, on note l’absence de certains joueurs de taille dans quelques pays.

Certains joueurs n’ont pas été sélectionnés à cause de leurs blessures, mais d’autres ont été zappés par les entraîneurs. Du côté du Nigeria, on note l’absence du joueur de Nottingham Forest, Taiwo Awoniyi. Le joueur de 26 ans (7 sélections et 2 buts) traine avec des problèmes physiques depuis quelques mois, c’est pour cela que le technicien portugais José Peseiro ne l’a pas convoqué. Le dernier match que l’ancien de l’Union Berlin a disputé, c’était avec le Nigeria, le 16 novembre dernier lors de la première journée des éliminatoires du mondial 2026 contre le Lesotho (1-1). L’autre absent des Super Eagles, c’est le sociétaire de l’OGC Nice, Tarem Moffi. Auteur de bon début de saison en Ligue 1 avec 6 buts, l’ancien joueur de Lorient est zappé par le sélectionneur du Nigeria.

Wilfried Zaha ne disputera pas la CAN dans son pays

Le pays hôte de cette 34ème édition de la CAN cherchera à remporter le trophée sans l’ancien joueur de Crystal Palace. Jean-Louis Gasset, le sélectionneur de l’équipe de Côte d’Ivoire, a dévoilé le 28 décembre dernier la liste des 27 joueurs sans l’actuel joueur de Galatasaray (Turquie). Auteur de 6 buts et 2 caviars cette saison avec le leader de Süper Lig, Gasset avait expliqué la non-convocation de Wilfried Zaha par le fait que la Côte d’Ivoire ait beaucoup de joueurs droitiers.

Thomas Partey absent de la liste des Black Stars

Blessé depuis quelques mois, l’expérimenté milieu défensif du Ghana est logiquement non-convoqué par Chris Hughton. Le Ghana ne pourra pas compter sur l’expérience de l’ancien sociétaire de l’Atlético Madrid. Avec Arsenal cette saison, Thomas n’a disputé que 5 matchs sur 29 possibles.

Amine Gouiri contraint de quitter le regroupement avec l’Algérie pour une blessure

Le joueur de Rennes faisait partie de la liste des 25 Algériens tenus par Djamel Belmadi, mais le binational s’est blessé et il est contraint de retourner en France. Il ne disputera pas alors sa toute première Coupe d’Afrique des Nations (CAN) avec le champion d’Afrique 2019. L’autre joueur des Fennecs qui n’ira pas en Côte d’Ivoire est le sociétaire de l’Umm Salal (Qatar) Andy Delort. Auteur de 14 capes avec l’Algérie, l’ancien joueur de Montpellier n’a pas été retenu par Belmadi. Pourant, le sélectionneur avait la possibilité de convoquer 27 joueurs.

Babacar Lam, 22 ans (Sacré-Cœur Hand) : Courir de Sacré-Cœur à Thiaroye, la passion peut le permettre

A 22 ans, il n’est pas toujours évident de marquer le sport par son empreinte. Pourtant, cette prouesse, Babacar Lam dit Makane l’a réussi. Sous les couleurs de Sacré-Cœur Handball depuis 2016, le demi-centre a déjà étoffé son palmarès qu’il avait déjà installé avec le club de son fief, Thiaroye Handball.

Joueur polyvalent pouvant évoluer comme arrière gauche et même officier comme arbitre à ses heures perdues, Babacar est un ambitieux averti des enjeux de son époque. Pour cet inconditionnel du Barça, les études et le sport font un mariage parfait au point de ne pas sauter à l’étage supérieur malgré sa passion dévorante pour le hand.

« Un jour, j’ai quitté Thiaroye pour m’y rendre mais une fois arrivé là-bas, il n’y avait pas d’entraînement. Le pire, je n’avais pas d’argent pour rentrer à Thiaroye. Alors j’ai préféré courir de Sacré-Cœur à Thiaroye, comme si je faisais le footing »

D’où est-ce que tu as appris le hand, peux-tu nous rappeler ton parcours ?

J’ai appris le handball à Thiaroye handball club qui est mon club formateur. En 2015, je fus le champion régional avec Thiaroye handball chez les cadets. En 2016 je quitte Thiaroye pour sacré cœur handball c’est ici que j’ai obtenu ma première sélection en équipe nationale en 2017. En 2018 je faisais partie des joueurs sélectionnés pour aller jouer la Challenge Trophy en Mauritanie en catégorie cadet où j’ai joué tous les matchs jusqu’en finale. Mais malheureusement, on a perdu la finale devant la Guinée.

En 2021, j’ai gagné mon premier trophée avec Sacré-Cœur handball devant Golf en championnat régional de Dakar.  Mais à cette époque, il n’y avait pas de deuxième division. Arrivé en tournois de montée, Kaffrine nous a sorti des play-offs. En 2022 je suis encore champion régional avec Sacré-Cœur. Cela nous a permis de monter en D2 et j’ai terminé meilleur joueur de ce championnat, pour la deuxième fois de suite. Sur cette même année, l’équipe nationale juniore m’a appelé et je fus le capitaine. Ironie du sort, c’était encore la Guinée qui allait nous battre en finale.

« Depuis tout petit, j’ai un slogan qui dit : “Quand c’est dur, seuls les durs passent’’. Et je travaille toujours très dur sans renoncer »

Comment se passe ta saison avec Sacré-Cœur ?

Ma saison avec sacré cœur s’est passé comme suite. Nous étions dans une poule de 4 équipes (Sacré-Cœur, Saltigué, UGB, Espoir du Walo). Nous avons lancé la saison par une victoire mais UGB a fait mieux dans cette poule pour terminer à la première place et accéder en première division.

Quelles sont tes qualités en tant que joueur ?

Moi en tant que joueur, mes qualités sont la discipline, la détermination et surtout l’endurance. A chaque match, je me dis que c’est moi qui dois gagner le match en faisant tout mon possible. Parce que, depuis tout petit, j’ai un slogan qui dit : “Quand c’est dur, seuls les durs passent’’. Et je travaille toujours très dur sans renoncer.

Comment organises-tu ton emploi du temps entre les études et le sport ?

Ce n’est pas toujours facile mais il faut une organisation rigoureuse. Parce que si je suis au niveau où j’en suis aujourd’hui, je suis obligé de faire sport-études. Par conséquent, j’ai réservé les mercredis et les samedis pour aller à Sacré-Cœur.  Et les autres jours, je m’entraîne dans des clubs qui ne sont pas très loin de Thiaroye comme Yeumbeul ou Malika. Cela me permet d’avoir plus de temps de rentrer chez moi et d’apprendre mes cours. Et c’est un rythme qui me va très bien du moment que je m’en sors très bien avec les études.

Quel est le rôle de la famille dans ta carrière ?

Le rôle de ma famille est très important ! Parce que ma mère (Qu’Allah lui pardonne ses péchés) qui est décédée en 2019 a joué un rôle essentiel à travers ses douas. Et je me rappelle même qu’elle me donnait toujours de quoi payer le transport pour faire la navette entre Thiaroye et Sacré-Cœur. Mon père qui se sacrifie jusqu’à présent. (Mention à ma tente Maman badiène). Tout cela montre l’importance de ma famille que j’essaye de rendre heureuse et fière. Parfois même je les invite lors de mes gros matchs car ma famille est une source de motivation pour moi.

« J’ai réservé les mercredis et les samedis pour aller à Sacré-Cœur.  Et les autres jours, je m’entraîne dans des clubs qui ne sont pas très loin de Thiaroye comme Yeumbeul ou Malika. Cela me permet d’avoir plus de temps de rentrer chez moi et d’apprendre mes cours »

A quelles difficultés es-tu confronté dans la pratique du handball ?

Les difficultés sont si nombreuses mais alhamdoulilah. Je me rappelle que lorsque je commençais, j’avais seulement une paire de « chaussures plastiques ». Je m’entrainais avec et j’ai même joué avec pendant des mois à Thiaroye. Je me souviens aussi qu’à l’époque, j’avais un problème de licence. Je me rappelle lors d’un match, on m’a dit que je n’allais pas jouer et j’ai pleuré pendant toute la rencontre.

Arrivé à Sacré-Cœur aussi, à mes débuts, j’ai beaucoup galéré. Un jour, j’ai quitté Thiaroye pour m’y rendre mais une fois arrivé là-bas, il n’y avait pas d’entraînement. Le pire, je n’avais pas d’argent pour rentrer à Thiaroye. Alors j’ai préféré courir de Sacré-Cœur à Thiaroye, comme si je faisais le footing. Tout cela parce que j’ai un amour inexplicable pour cette discipline.

J’ai failli aussi abandonner mes études dès la classe de 6e. Mais heureusement, je suis dans un club où ils nous encouragent à étudier. A part ça, je peux aussi citer les matchs perdus surtout la finale perdue contre la Guinée Conakry en 2018. Cela m’a marqué parce que c’était ma première sélection en équipe nationale du Sénégal.

As-tu des objectifs particuliers à court et à long terme ?

J’ai des objectifs car toute personne veut la réussite dans ce qu’il fait. Mais pour l’instant, je me focalise sur mes études. Ce choix m’a empêché de signer en première division cette année-ci. Mais si Dieu nous prête longue vie, on atteindra nos objectifs.

Quel est ton message aux autorités du monde sportif ?

Mon message pour les autorités du monde sportif c’est d’investir dans la petite catégorie parce que c’est le fondement. Et je lance un appel pour le président de la fédération sénégalaise de handball, honorable député, Mr Seydou Diouf de davantage tendre la main aux handballeurs plus précisément l’équipe masculine on en a besoin.

Différend entre la LONASE et Orange finances mobiles Sénégal : Alerte pour les amateurs de « Naar Bi »

Un conflit d’ampleur significative oppose actuellement la Loterie Nationale Sénégalaise (LONASE) à la société Orange Finances Mobiles Sénégal, concernant des prélèvements illégaux effectués par Orange Finances. En effet, cette dernière aurait opéré des prélèvements inappropriés de 8% TTC sur les opérations de paiement des gains liés aux jeux organisés par la LONASE.

Suite à une procédure judiciaire entamée par la LONASE, le tribunal a émis une décision enjoignant l’arrêt immédiat de tous les prélèvements des gains effectués par Orange. Cette injonction est assortie d’une astreinte de 5 000 000 FCFA par jour de retard à compter de la date de la décision.

Le tribunal a également ordonné une expertise visant à retracer et déterminer la valeur totale des opérations de paiement des gains provenant des jeux de la LONASE sur lesquelles Orange aurait appliqué un prélèvement de 0,8% TTC (ou tout autre taux). L’objectif de cette expertise est d’évaluer le montant total de ces prélèvements perçus par Orange. De plus, l’expert devra vérifier les comptes entre les deux parties et déterminer s’il existe une créance de l’une sur l’autre dans le cadre du « contrat de paiement de service de loteries et de gains par Orange Money » sur la période allant du 1er janvier 2022 au 3 janvier 2023.

Touba : Détournement de 78 millions Fcfa du Hadiya destiné au Khalife général des Mourides

Un scandale financier secoue actuellement la cité religieuse de Touba, suite au détournement présumé de 78 millions de francs CFA du hadiya destiné au Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké. L’homme au cœur de cette affaire serait un chambellan, membre du cercle très restreint des dignitaires proches du guide religieux.

Les faits se sont déroulés dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23 décembre 2023, dans la demeure du Khalife à Touba Mosquée. Un émigré revenu du Sénégal a effectué une visite chez le Khalife pour présenter ses respects. En l’absence momentanée du guide religieux, il a été reçu par le chambellan qui leur a offert un « Berndé ». Pendant ce temps, le visiteur a accepté de laisser ses valises dans une chambre qu’on lui a présentée comme sécurisée.

La surprise a été totale lorsqu’à son retour, le visiteur, accompagné du Khalife, a constaté que ses valises avaient été ouvertes, et la somme de 78 millions de francs CFA, destinée comme hadiya, avait été dérobée. L’hôte a immédiatement interpellé le chambellan, qui a nié toute implication dans le détournement. Le visiteur a porté plainte, suivant les conseils de son marabout, pour élucider cette affaire.

Cette affaire de détournement au cœur de la cité religieuse de Touba a suscité l’émoi et l’incompréhension parmi les fidèles, et l’enquête en cours devrait permettre de déterminer les responsabilités et de rétablir la vérité sur cet incident financier qui ébranle la confiance au sein de la communauté mouride.

Renforcement de la décentralisation : L’UAEL salue les mesures prises par le Président Macky SALL depuis 2012

L’Union des Associations des Élus locaux (UAEL) exprime sa gratitude envers le Président de la République, Son Excellence Macky SALL, pour les récentes mesures prises visant à renforcer la décentralisation au Sénégal. Ces mesures comprennent la revalorisation du statut de l’élu local avec une augmentation des indemnités, l’autorisation d’acquérir des voitures de fonction pour les maires, et d’autres avantages sociaux et financiers.

L’UAEL souligne que ces actions viennent s’ajouter aux nombreuses initiatives prises par le Président Macky SALL depuis son arrivée au pouvoir en 2012. Parmi ces initiatives, l’Acte III de la décentralisation occupe une place centrale, visant à corriger les inégalités territoriales et à organiser le Sénégal en territoires viables et compétitifs. Cette réforme a instauré la communalisation intégrale, la départementalisation, et la création de pôles de développement territorial.

La réforme de l’Acte III s’est accompagnée d’un renforcement financier des collectivités territoriales. Les Fonds de dotation de la décentralisation et les Fonds d’Équipement des Collectivités territoriales ont connu une augmentation significative de 2012 à 2023. De plus, d’autres mécanismes de financement, tels que la Contribution économique locale et le Fonds minier, ont été mis en place.

L’UAEL met également en lumière les nombreux projets et programmes de développement des collectivités territoriales initiés par le Président Macky SALL. Le Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal, d’une valeur de 130 milliards FCFA, ainsi que d’autres projets axés sur le développement communautaire, l’inclusion sociale, et l’équité territoriale, ont contribué au progrès des collectivités locales.

En conclusion, l’UAEL tire le chapeau au Président Macky SALL pour ses efforts constants en faveur de la décentralisation et du développement des territoires. L’association exprime sa reconnaissance envers le Président et tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre de ces mesures et projets.

Éligibilité d’Ousmane Sonko : Les clarifications de Maître Bamba Cissé

Suite à la confirmation de la condamnation d’Ousmane Sonko pour diffamation et injures publiques par la Cour suprême de Dakar, des interrogations ont émergé quant à son éligibilité pour l’élection présidentielle de février 2024. Maître Bamba Cissé, l’un des avocats de Sonko, a pris la parole pour apporter des clarifications à ce sujet.

Selon l’avocat, pour que Sonko soit déclaré inéligible, le tribunal aurait dû prononcer spécifiquement une peine d’inéligibilité lors de la condamnation, ce qui n’a pas été le cas. Il a souligné que l’inéligibilité pourrait éventuellement être imposée si les autorités décidaient de radier Sonko de la liste électorale. Cependant, à ce jour, aucune mesure de ce type n’a été prise. Maître Cissé a également précisé que si une telle décision devait être prise, Sonko aurait le droit de faire appel.

L’avocat a différencié cette affaire de celle concernant Adji Raby Sarr, où Sonko avait été condamné par contumace. Il a rappelé que la contumace avait été annulée par le tribunal de Dakar il y a quelques semaines à la suite d’un procès.

Maître Bamba Cissé insiste sur le fait que, pour le moment, Ousmane Sonko demeure éligible à l’élection présidentielle de 2024, et toute décision contraire devra suivre des procédures légales et permettre des voies de recours.

Démantèlement d’un réseau d’escroquerie : Un faux adjudant de l’administration pénitentiaire arrêté

La police du commissariat de Plateau a réussi à mettre fin aux agissements délictuels d’un individu se faisant passer pour un adjudant de l’administration pénitentiaire. Ancien détenu, M. Lô a été libéré le 30 décembre dernier, mais au lieu de réintégrer la société de manière positive, il a mis en place un stratagème visant à escroquer les familles des détenus.

L’escroc présumé a contacté les proches de ses anciens co-détenus de la prison de Rebeuss, leur promettant des grâces présidentielles moyennant des paiements en espèces. Usant de la crédulité de ses victimes, M. Lô leur a soutiré de l’argent en prétendant pouvoir influencer le président pour obtenir la libération de leurs proches.

La supercherie a été dévoilée lorsqu’une des victimes, lassée d’attendre les résultats promis, a déposé une plainte au commissariat de Plateau. Le faux adjudant avait convaincu ses victimes en affirmant pouvoir ajouter le nom de leurs proches à la liste des détenus graciés par le président.

Élimination d’Amsatou Sow Sidibé et Aïda Mbodj de la course présidentielle : Fin du parcours pour deux candidates

Ce vendredi 5 janvier, la liste des candidats déclarés pour l’élection présidentielle de 2024 a connu une nouvelle modification avec l’élimination d’office de deux femmes, Amsatou Sow Sidibé et Aïda Mbodj.

Amsatou Sow Sidibé a été écartée en raison d’un dossier incomplet. Selon la commission de vérification des parrainages, l’attestation de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) était absente de son dossier, ce qui a conduit à son élimination.

Quant à Aïda Mbodj, elle n’a pas réussi à obtenir le nombre minimum de parrains requis. Sur les 20 865 parrains qu’elle a validés, 17 043 ont été identifiés comme des doublons externes, totalisant ainsi 37 908 parrains. Cette situation ne respecte pas les critères exigés pour la validation de la candidature.

Actuellement, seule Anta Babacar Ngom demeure dans la course présidentielle parmi les candidates féminines. Cependant, Rose Wardini pourrait rejoindre la compétition en régularisant 31 000 parrains, ouvrant ainsi la possibilité d’une présence significative de femmes dans cette élection.

Invalidation de la candidature d’Aida Mbodji : Les parrainages non conformes selon le conseil constitutionnel

La candidature d’Aida Mbodji a été invalidée suite à l’examen de son dossier par la Commission de contrôle des parrainages. Le mandataire de la candidate a indiqué que le Conseil constitutionnel a informé que les militants qui ont parrainé Aida Mbodji ne figuraient pas dans le fichier électoral à leur disposition.

Selon le mandataire, cette non-conformité a conduit à l’élimination d’office de la candidature d’Aida Mbodji. Il a précisé que le Conseil constitutionnel a souligné l’absence des militants dans le fichier qui était à la disposition de la candidate.

Cette décision met fin à la participation d’Aida Mbodji à l’élection présidentielle de 2024, marquant une étape cruciale dans le processus de contrôle des parrainages par le Conseil constitutionnel.

Rejet de la candidature de Sonko : Contestation sur la transparence du processus électoral

Me Ciré Clédor Ly, mandataire d’Ousmane Sonko, a vivement critiqué le processus électoral après l’annonce du rejet du dossier de candidature de Sonko par le Conseil constitutionnel. Il a qualifié le processus d’une « farce électorale » caractérisée par le manque de transparence et de probité.

Selon Me Ciré Clédor Ly, le dossier de Sonko a été ouvert et exploité en l’absence du mandataire et représentant du candidat, ce qui constitue une violation flagrante de la loi. Il souligne qu’une commission de contrôle des parrainages est prévue par la loi, et cette commission doit inclure le représentant du candidat. Cependant, dans ce cas, le dossier aurait été notifié comme incomplet sans la présence du représentant de Sonko.

Le mandataire de Sonko a déclaré que lorsqu’ils sont entrés, le Président Badio Camara leur a immédiatement notifié que le dossier était incomplet. Me Ciré Clédor Ly affirme que cette procédure manque de transparence, et le rejet du dossier s’est fait sans la présence du mandataire de Sonko, en violation de la loi.

Malgré le rejet, Me Ciré Clédor Ly a assuré que Sonko suivra les recours prévus par la loi pour contester cette décision, soulignant que la souveraineté populaire s’exprimera dans ce processus.

Rejet de la candidature d’Ousmane Sonko par le conseil constitutionnel : Un dossier jugé « non complet »

L’avocat Me Clédor Ly a annoncé lors d’une prise de parole devant le Conseil constitutionnel que la candidature d’Ousmane Sonko aux élections a été rejetée. Selon Me Clédor Ly, le Conseil constitutionnel a jugé le dossier de candidature de Sonko comme « non complet ».

Des informations provenant du dossier indiquent que certains documents essentiels étaient absents, notamment une attestation devant être délivrée par la Caisse de Dépôt et de Consignation (CDC). La CDC aurait refusé de fournir cette attestation, invoquant le fait qu’Ousmane Sonko ne figurait pas sur les listes électorales. De plus, les fiches officielles de parrainage, à être fournies par la Direction Générale des Élections (DGE), manquaient également dans le dossier. La DGE aurait cité les mêmes raisons que la CDC pour ne pas délivrer ces documents.

Ousmane Sonko avait été condamné par contumace pour corruption de la jeunesse, mais il a par la suite gagné en justice pour sa réinscription sur les listes électorales. Cependant, malgré les décisions judiciaires favorables, les autorités ont refusé de le réinscrire, arguant que les ordonnances n’étaient pas définitives, nécessitant une décision de la Cour suprême.

Il est à noter qu’Ousmane Sonko a fait face à une autre affaire judiciaire, distincte de celle pour laquelle il a été condamné par contumace. Bien que cette seconde condamnation puisse potentiellement impacter son éligibilité, des incertitudes persistent quant aux actions de l’État depuis la confirmation de la Cour suprême le 5 janvier 2024.

Parrainage : La Candidature de Sonko invalide, une décision du conseil constitutionnel

Dans le cadre du strict contrôle du parrainage pour l’élection présidentielle de 2024, une nouvelle importante vient de secouer le dossier de Ousmane Sonko. Le Conseil Constitutionnel a pris la décision d’invalider sa candidature en raison d’un dossier incomplet, notamment l’absence cruciale de l’attestation de la Caisse des Dépôts et des Consignations.

La réglementation électorale impose des critères stricts pour la validation des candidatures, et l’absence de cette attestation a été identifiée comme une lacune majeure dans le dossier de Sonko. Cette décision du Conseil Constitutionnel remet en question la participation de Sonko à l’élection présidentielle de 2024, le positionnant comme le principal opposant au régime en place et une possible menace pour le candidat Amadou Ba.

Cette nouvelle développement aura des implications significatives sur le paysage politique et électoral, ouvrant la voie à des ajustements et des réactions de la part des partis politiques et des électeurs. Le processus électoral au Sénégal continue d’évoluer, et cette décision contribuera certainement à façonner le paysage politique à l’approche des élections.

Contrôle des parrainages : Amadou Ly au second tour avec 25 000 parrainages validés

Lors du contrôle des parrainages pour l’élection présidentielle de 2024, Amadou Ly, candidat et directeur général de la société Akilée, a réussi à passer au second tour. Son dossier a été validé avec près de 25 000 parrainages, mais il doit régulariser environ 19 000 parrains pour rester dans la course présidentielle.

Amadou Ly, également connu pour son implication dans la politique locale en tant que leader de son mouvement, avait obtenu la deuxième place lors des dernières élections locales à Keur Massar Sud en tant que parti politique.

Son mandataire a confirmé que malgré les efforts à fournir pour la régularisation des parrainages, Amadou Ly reste déterminé à poursuivre sa candidature à l’élection présidentielle. Cette étape souligne l’importance du contrôle des parrainages dans le processus électoral et les efforts requis par les candidats pour satisfaire aux critères définis par la réglementation électorale.

Alliance Jëf-Jël : Talla Sylla retire sa candidature présidentielle

Lors d’un congrès national extraordinaire tenu à Dakar, l’Alliance Jëf-Jël dirigée par Talla Sylla a annoncé une décision majeure concernant sa participation à l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Selon un communiqué officiel, le parti a décidé de ne pas présenter de candidat pour cette élection présidentielle.

La décision a été motivée par « la nécessité de regrouper des forces convergentes pour refonder la République et continuer la marche vers le développement économique et social du Sénégal ». Le communiqué a également souligné « le rôle historique du président Talla Sylla et son engagement dans la consolidation de notre système démocratique ». Le parti a ainsi approuvé la décision du président de retirer sa candidature.

En accord avec ces résolutions, le congrès a élu à l’unanimité Talla Sylla en tant que président de l’Alliance Jëf Jël. Le parti lui a confié la mission de « continuer à explorer toutes les voies possibles de regroupement des forces convergentes pour une refondation de la République et la consolidation de notre démocratie dans un contexte régional de crise ».

Le conseil national de l’Alliance Jëf-Jël a exprimé sa gratitude envers Talla Sylla et a réaffirmé son soutien, l’encourageant à poursuivre « le combat qu’il mène avec des sacrifices énormes en faveur du peuple sénégalais ». Cette décision pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais en vue des élections présidentielles à venir.

Affaire de viol sur une déficiente mentale : Un charlatan arrêté à Mbacké

Mbacké, une localité sénégalaise, est secouée par une affaire de viol impliquant un charlatan, identifié comme S.B.Kane. Les faits se sont déroulés vers 03h du matin dans un bâtiment inachevé, et le présumé violeur a été appréhendé par les autorités locales.

S.B.Kane, déjà déféré en 2019 pour des accusations similaires, a été une nouvelle fois arrêté par les hommes du commissaire Alioune Fall. Le charlatan, résidant dans le quartier Mbacké Dimb, a justifié ses actions en affirmant agir sous l’emprise d’esprits malveillants, selon des sources proches du parquet.

La nouvelle affaire a été portée à l’attention des autorités dans la nuit du 1er janvier vers 03h. L’information faisait état d’un individu surpris dans un bâtiment inachevé en compagnie d’une femme déficiente mentale.

Les éléments de la brigade de recherches du commissariat urbain de Mbacké ont réagi immédiatement, se rendant sur les lieux pour interpeller le mis en cause. Interrogé lors de la procédure, S.B.Kane a nié les accusations de viol mais a admis avoir eu l’intention d’avoir des relations sexuelles avec la femme déficiente mentale âgée d’une quarantaine d’années.

Cependant, la victime a contredit ses déclarations en affirmant qu’elle avait été traînée dans le bâtiment inachevé où des rapports sexuels ont eu lieu. La déficiente mentale a été placée sous la responsabilité du service de l’action sociale pour une prise en charge appropriée.

À la suite de l’enquête, le charlatan S.B.Kane a été déféré mercredi dernier devant le tribunal de grande instance de Diourbel pour répondre des accusations de viol sur une déficiente mentale. L’affaire a suscité l’indignation et la préoccupation au sein de la communauté locale.

Trafic de drogue et d’ecstasy aux Parcelles Assainies : Arrestation d’un vendeur de pièces détachées et d’un dealer

Les services de la Brigade de Recherches de la police des Parcelles Assainies ont récemment effectué des arrestations significatives liées au trafic de drogue, mettant en lumière l’implication inattendue d’un vendeur de pièces détachées dans ces activités illicites.

A. Dieng, principalement connu en tant que vendeur de pièces détachées, a été appréhendé par les forces de l’ordre avec 4 comprimés d’ecstasy. L’enquête a révélé que le suspect, tout en exerçant dans la vente de pièces détachées, était également impliqué dans le trafic de drogue pendant ses temps libres. Il a été placé en garde à vue et déféré au parquet pour détention et trafic d’ecstasy.

Dans une autre affaire, les limiers des Parcelles Assainies ont également réussi à mettre fin aux agissements présumés d’un individu identifié comme M. Ndiaye. Il a été interpellé en possession de 19 comprimés d’ecstasy devant un restaurant local. Bien que le suspect ait prétendu que la drogue était destinée à sa consommation personnelle, les autorités ne l’ont pas convaincu, et il a été conduit en détention à la prison de Rebeuss.

Ces arrestations soulignent l’engagement continu des forces de l’ordre dans la lutte contre le trafic de stupéfiants, en particulier dans les quartiers où de telles activités illicites peuvent prospérer. La police des Parcelles Assainies intensifie ses efforts pour maintenir la sécurité et la tranquillité publique dans la région.

Droits civiques de Sonko : Les Clarifications d’Amadou Ba (Pastef)

Le statut des droits civiques d’Ousmane Sonko est au cœur d’une clarification apportée par Amadou Ba, membre de Pastef, suite à l’ordonnance du président du Tribunal d’Instance Hors Classe de Dakar (TIHCD).

Selon Amadou Ba, Ousmane Sonko a été réinscrit dans le fichier en vertu de l’ordonnance du président du TIHCD. Cette réinscription s’est basée sur la contumace, et actuellement, il est expliqué que pour que Sonko soit rendu inéligible, une nouvelle procédure de radiation doit être entreprise. Cependant, cette fois-ci, elle ne serait pas basée sur la contumace, mais sur la condamnation pour diffamation.

Il est important de noter qu’officiellement, Sonko a été radié pour contumace lors de la révision du fichier électoral. La condamnation pour diffamation ne prendrait effet qu’à la prochaine révision ordinaire du fichier en 2024.

Amadou Ba souligne qu’il est actuellement impossible de rouvrir le fichier pour intégrer la condamnation pour diffamation, car la commission de révision n’est plus en activité. La révision du fichier n’est pas un processus continu, mais se fait par périodes déterminées par décret.

Ainsi, Amadou Ba insiste sur le fait que les droits civiques de Sonko restent intacts, et le Conseil constitutionnel devrait statuer indépendamment de la condamnation pour diffamation.

Cette clarification intervient dans un contexte politique tendu, marqué par des enjeux électoraux cruciaux, et souligne l’importance de comprendre les procédures juridiques entourant la radiation et les droits civiques des candidats politiques.

Guerre à Gaza : Le bilan des victimes suscite des controverses

Depuis le début des opérations militaires dans la bande de Gaza le 7 octobre dernier, le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé un bilan de 22 600 morts. Cependant, ces chiffres sont fortement contestés, et des doutes persistent quant à leur exactitude.

Selon le ministère de la Santé du Hamas, 162 personnes ont été tuées au cours des dernières 24 heures, portant le nombre total de décès à 22 600 depuis le début du conflit. Le ministère a également signalé 57 910 personnes blessées au cours de cette période.

Il est important de souligner que ces chiffres sont remis en question par plusieurs parties, y compris des observateurs internationaux, qui soulignent la difficulté d’obtenir des données précises dans un contexte de conflit. De plus, les chiffres officiels peuvent être manipulés à des fins politiques, et différentes parties prenantes peuvent avoir des intérêts divergents dans la présentation des bilans des victimes.

Les autorités israéliennes n’ont pas tardé à réagir en mettant en doute la véracité de ces chiffres. Elles soulignent la complexité de déterminer les responsabilités exactes des pertes humaines dans un conflit caractérisé par des attaques de part et d’autre.

Cette controverse souligne la nécessité de prendre avec précaution les bilans des victimes dans les zones de conflit. Les chiffres peuvent être influencés par des considérations politiques, et une évaluation objective des pertes humaines nécessite une enquête approfondie et indépendante.

Les organisations internationales et les défenseurs des droits de l’homme sont appelés à surveiller de près la situation et à travailler ensemble pour obtenir une image plus claire des conséquences humaines de ce conflit complexe. En attendant, la controverse persistante souligne la nécessité d’une transparence accrue dans la communication des données relatives aux pertes civiles lors de conflits armés.

Saisie historique de bois à la frontière Sénégalo-Gambienne : 22 billons interceptés par le service des Eaux et Forêts

Les agents des Eaux et Forêts du secteur départemental de Bounkiling ont réalisé une saisie majeure de bois à la frontière entre le Sénégal et la Gambie. Cette opération, menée sous les ordres du commandant du secteur des Eaux et Forêts de Bounkiling, Amadou Bâ, a abouti à la confiscation de 22 billons, de charrettes et de matériel de coupe de bois lors de deux interventions distinctes les 27 et 29 décembre.

Détails des Opérations :

La première opération a eu lieu à Moukoutala, un village dans la commune de Tankon, où un convoi de trafiquants de bois a été intercepté. Le convoi comprenait 9 charrettes à traction asine, 18 ânes, et 18 billons, dont 16 de kapokiers et 2 de dimb.

La seconde opération s’est déroulée à la frontière commune de Diamalathiel, avec l’interception de deux camions immatriculés en Gambie transportant 4 billons, dont 2 de linke (Afzelia Africana) et 2 de Khaye (Khaya senegalensis) mesurant 5 mètres de long. De plus, du matériel de coupe, comprenant des machettes et des tronçonneuses, a également été saisi lors de cette intervention.

Combat Contre le Trafic International de Bois :

Ces saisies représentent une avancée significative dans la lutte contre le trafic international de bois dans la région sud du Sénégal. Les autorités, par le biais du service des Eaux et Forêts, ont démontré leur engagement à préserver les ressources forestières et à combattre les activités illégales de coupe de bois à la frontière sénégalo-gambienne.

Impacts Environnementaux et Conséquences Légales :

Le trafic de bois, en plus de menacer la biodiversité et les écosystèmes forestiers, peut avoir des répercussions graves sur l’équilibre écologique. Les personnes impliquées dans ces activités illégales sont susceptibles de faire face à des poursuites judiciaires conformément aux lois en vigueur.

Efforts Continus pour la Protection des Ressources Naturelles :

Cette saisie marque un pas de plus vers la préservation des ressources naturelles du Sénégal, soulignant l’importance des efforts continus dans la lutte contre la déforestation et le trafic de bois à l’échelle nationale et internationale

Classement des grosses fortunes d’Afrique en début d’année 2024 : Aliko Dangote Cède sa place à Johann Rupert

Selon le dernier classement publié par le magazine Forbes, le paysage des grosses fortunes d’Afrique en ce début d’année 2024 voit Aliko Dangote, qui a dominé la liste pendant plus de 12 ans, céder sa place au Sud-Africain Johann Rupert.

Perte de 4 Milliards de Dollars pour Dangote :

Aliko Dangote a connu une chute significative dans son classement en perdant 4 milliards de dollars sur une seule année civile. Sa fortune est passée de 13,5 milliards de dollars à 9,5 milliards de dollars, le plaçant désormais juste derrière Johann Rupert, évalué à 10,3 milliards de dollars et occupant la deuxième place mondiale dans le secteur du luxe.

Facteurs Contributifs :

Plusieurs facteurs sont attribués à cette dégringolade financière, notamment l’impact de politiques économiques défavorables au Nigeria, la dévaluation du naira et des problèmes de gouvernance. Ces éléments ont influencé négativement la position d’Aliko Dangote dans le classement des grandes fortunes africaines.

Possibilité de Reprise en 2024 :

Cependant, Aliko Dangote pourrait retrouver le leadership au cours de l’année 2024, car il a diversifié ses activités en investissant dans le secteur pétrolier. Sa récente raffinerie à Lagos, l’une des plus grandes du continent, a commencé à fonctionner, et ses activités dans le secteur pétrolier pourraient contribuer à un rebond financier.

Classement Actuel :

Johann Rupert occupe actuellement la première place avec une fortune évaluée à 10,3 milliards de dollars, suivi d’Aliko Dangote à la deuxième place avec 9,5 milliards de dollars. La troisième position est occupée par Nick Oppenheimer, un magnat du diamant sud-africain, avec une fortune de 8,3 milliards de dollars, suivi par l’Égyptien Nassef Sawiris avec 7,4 milliards de dollars. À la cinquième place, on retrouve Abdulsamad Rabiu du Nigeria, avec une fortune de 5,9 milliards de dollars.

Contrôle du parrainage : Momar Ndao (Ascosen) écarté de la Présidentielle 2024

Le Conseil Constitutionnel a pris la décision d’écarter la candidature de Momar Ndao, représentant de l’Ascosen, lors du processus de contrôle du parrainage pour l’élection présidentielle de 2024.

Dossier Non Conforme :

La candidature de Momar Ndao a été rejetée en raison de plusieurs facteurs. Avec seulement 1 246 parrains valides, le nombre nécessaire pour satisfaire aux exigences minimales n’a pas été atteint. En outre, le Conseil Constitutionnel a identifié un nombre étonnant de 41 748 doublons externes dans les parrainages, ajoutant à l’invalidation du dossier.

Réaction du Conseil Constitutionnel :

Le Conseil Constitutionnel a justifié sa décision en déclarant que la candidature de Momar Ndao ne répondait pas aux critères légaux établis pour le parrainage. Les doublons externes ont été considérés comme une irrégularité majeure, renforçant la position du Conseil dans le rejet de la candidature.

Conséquences pour Momar Ndao :

Cette décision place Momar Ndao en dehors de la course présidentielle de 2024. Malgré ses aspirations, le non-respect des conditions de parrainage a mis fin à ses espoirs de participer à l’élection présidentielle.

L’Ascosen et les partisans de Momar Ndao sont confrontés à la réalité de cette exclusion, et la décision du Conseil Constitutionnel souligne l’importance cruciale de satisfaire aux exigences du parrainage pour garantir la légitimité des candidatures.

Cheikh Oumar Sy explique son indécision pour l’élection présidentielle, réagit aux attaques contre Amadou Ba et critique le parrainage

Cheikh Oumar Sy, ancien député de Bès Du Niakk et conseiller spécial d’Amadou Ba, a abordé plusieurs sujets lors d’une récente interview. Il a exprimé son indécision quant à l’élection présidentielle de 2024, soulignant les enjeux indécis avec un président sortant sans affiliation claire. Il a également répondu aux attaques au sein de la coalition au pouvoir et critiqué le mécanisme de parrainage.

Indécision pour l’Élection Présidentielle :

Cheikh Oumar Sy a souligné que l’élection présidentielle de 2024 s’annonce indécise en raison de la situation particulière du président sortant, Macky Sall, sans affiliation idéologique claire. Il a mentionné qu’Ousmane Sonko, bien que confronté à des problèmes juridiques, reste une force à prendre en compte.

Changement de Position et Soutien à Amadou Ba :

Interrogé sur son changement de position, Cheikh Oumar Sy a expliqué qu’il est resté fidèle à ses convictions et principes. Son soutien à Amadou Ba repose sur la conviction que Ba peut relever les défis actuels, en particulier dans les domaines judiciaire, administratif et de gestion publique.

Attaques au Sein de la Coalition au Pouvoir :

Concernant les attaques contre Amadou Ba de la part de certains membres de la coalition au pouvoir, Cheikh Oumar Sy a souligné qu’il s’agit d’une compétition interne. Certains membres de la coalition qui n’ont pas été choisis comme candidats ont manifesté leur mécontentement.

Critique du Parrainage :

Cheikh Oumar Sy a critiqué le mécanisme de parrainage, le qualifiant de problématique. Il a soulevé des points d’inquiétude, notamment le tirage au sort et l’absence de voie de recours pour les candidats. Il a plaidé en faveur d’une réforme du parrainage, suggérant des ajustements pour assurer une légitimité démontrée des candidats.

En résumé, Cheikh Oumar Sy a abordé divers aspects liés à la politique sénégalaise, exprimant ses préoccupations et appelant à des réformes pour améliorer la transparence et l’équité dans le processus électoral.

Disqualification de Mamadou Dièye pour la présidentielle 2024 : Dossier incomplet et attestation manquante

La candidature de l’ex-capitaine Mamadou Dièye pour l’élection présidentielle de 2024 a été disqualifiée par le Conseil Constitutionnel lors du contrôle du parrainage.

La raison principale de cette exclusion est le dossier incomplet de Mamadou Dièye, notamment l’absence de l’attestation de la Caisse des Dépôts et Consignation (CDC). Cette attestation, qui certifie la solvabilité financière du candidat, est une pièce cruciale dans le processus de contrôle du parrainage.

La disqualification de Mamadou Dièye souligne l’importance pour les candidats de veiller à la complétude de leur dossier et à la fourniture de tous les documents requis pour maintenir leur éligibilité à l’élection présidentielle.

Me Moussa Diop confronté à un obstacle majeur : Son dossier de parrainage jugé incomplet

Le candidat Me Moussa Diop fait face à une mauvaise nouvelle dans le cadre du contrôle du parrainage en vue de l’élection présidentielle de 2024. Le Conseil Constitutionnel a déclaré que son dossier est incomplet, entraînant ainsi l’invalidation de sa candidature.

Le parrainage, instauré pour garantir la transparence et l’équité du processus électoral, impose à chaque candidat de recueillir un nombre spécifique de signatures provenant d’élus locaux et nationaux.

Dans le cas de Me Moussa Diop, le Conseil Constitutionnel a précisé que le candidat n’avait pas fourni l’attestation de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), ce qui a automatiquement conduit à l’invalidation de sa candidature.

L’attestation de la CDC, certifiant la solvabilité financière du candidat, est considérée comme une pièce essentielle dans le processus de contrôle du parrainage. Cette situation pose un défi majeur pour Me Moussa Diop, qui devra rapidement régulariser son dossier pour maintenir ses aspirations présidentielles.

Bougane Gueye face à un défi de taille : 19 000 parrains à régulariser pour sauver sa candidature

La candidature de Bougane Gueye, leader du mouvement Gueum Sa bopp, est confrontée à une sérieuse menace après la vérification de ses parrainages le 5 janvier. Il apparaît que le patron de Dmedia doit régulariser 19 000 parrains s’il souhaite demeurer dans la course à la présidentielle, n’ayant validé que 25 000.

Selon le mandataire de Bougane Gueye, la situation découle en partie de la position obtenue lors du tirage au sort. Malgré cela, la validation de seulement six régions sur le minimum requis de sept ajoute à la complexité de la situation. Un déficit régional supplémentaire nécessite également d’être comblé.

Le mandataire de Bougane Gueye affirme qu’ils disposent d’un stock de parrains suffisant pour relever ce défi. « Nous avons un stock suffisant, donc nous allons nous mettre au travail dès maintenant », assure-t-il.

Cette situation place Bougane Gueye devant un défi de taille, nécessitant une mobilisation rapide et efficace pour rassembler les parrainages requis et garantir la pérennité de sa candidature à l’élection présidentielle de 2024.

Alioune Tine interroge la crédibilité de l’élection présidentielle sans la participation d’Ousmane Sonko

Dans un tweet récent, Alioune Tine soulève des interrogations essentielles quant à la crédibilité de l’organisation d’une élection présidentielle au Sénégal sans la participation du leader de l’opposition, Ousmane Sonko. Sonko est largement reconnu comme l’homme politique le plus populaire du pays.

« Peut-on organiser une élection présidentielle crédible, inclusive et apaisée sans le leader de l’opposition, qui est l’homme politique le plus populaire de ce pays ? », s’interroge Alioune Tine dans son tweet.

La question posée par Tine soulève des préoccupations importantes quant à l’équité et à la représentation démocratique dans le processus électoral sénégalais. La participation du leader de l’opposition est souvent considérée comme cruciale pour garantir une compétition politique équilibrée et la représentation des diverses opinions au sein de la société.

Alioune Tine pousse plus loin en se demandant s’il est justifié d’écarter Ousmane Sonko sur la base d’un prétexte aussi léger que la diffamation. Cette interrogation souligne les préoccupations quant aux motifs sous-jacents des procédures judiciaires qui pourraient avoir des implications majeures sur la scène politique sénégalaise.

L’interrogation d’Alioune Tine met en lumière le débat en cours sur la démocratie, la participation politique et l’équité dans le contexte des élections présidentielles à venir au Sénégal.

https://twitter.com/aliounetine16/status/1743193719895887998?s=20

Tentative de fraude au parrainage : Thierno Cissé avoue ses méfaits et risque des poursuites judiciaires

Thierno Cissé, un candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2024, a été arrêté jeudi pour avoir soumis une liste de 13 faux députés lors du processus de parrainage au Conseil constitutionnel. L’informaticien âgé d’une cinquantaine d’années a reconnu les faits sans réserve lors de son interrogatoire, indiquent des sources de Seneweb.

Thierno Cissé a déclaré aux enquêteurs qu’il était déterminé à participer coûte que coûte à l’élection présidentielle de 2024. Bien qu’il n’ait affilié à aucun parti politique, il a avoué avoir présenté une liste de parrains fictifs dans l’espoir de s’assurer une place sur le bulletin de vote. Il a affirmé être prêt à assumer les conséquences de ses actions.

Le candidat indépendant a également retiré un chèque de 30 millions de francs CFA, déposé comme caution pour sa candidature. Après son interrogatoire, Thierno Cissé a été placé en garde à vue pour fraude sur le parrainage et faux et usage de faux.

En attendant son passage devant le parquet de Dakar, qui pourrait avoir lieu ce vendredi matin, Thierno Cissé risque des poursuites judiciaires pour tentative de fraude électorale. Cette affaire souligne l’importance des mesures de vérification rigoureuses mises en place pour garantir l’intégrité du processus électoral.

Procès Ousmane Sonko – Mame Mbaye Niang : Dr Cheikh Tidiane Dièye dénonce un verdict politique et reste confiant dans l’éligibilité de Sonko

La confirmation par la Cour suprême de la condamnation d’Ousmane Sonko à six mois de prison avec sursis et à une amende de 200 millions de francs CFA dans le cadre de l’affaire l’opposant à Mame Mbaye Niang a suscité une réaction ferme de la part de Dr Cheikh Tidiane Dièye. Candidat validé au parrainage par le Conseil Constitutionnel et adversaire politique d’Ousmane Sonko, Dr Cheikh Tidiane Dièye a exprimé son indignation face à ce verdict, qualifiant l’affaire de « procès politique ».

Dans une déclaration, Dr Cheikh Tidiane Dièye a déclaré : « J’exprime toute mon indignation devant le verdict rendu ce jour par la Cour Suprême dans le procès politique opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang. » Il a souligné que le pouvoir en place a utilisé diverses manœuvres politico-judiciaires pour priver Sonko de liberté et l’empêcher de participer à l’élection présidentielle.

Dr Cheikh Tidiane Dièye a affirmé que Sonko avait remporté le soutien populaire partout où la justice a été rendue équitablement et a exprimé sa confiance dans l’éligibilité de Sonko malgré la condamnation. Il a conclu en déclarant : « Il reste éligible. Le peuple vaincra. Ce n’est qu’une question de temps. »

Cette réaction de Dr Cheikh Tidiane Dièye souligne les tensions politiques entourant le verdict et annonce des développements futurs dans le paysage politique sénégalais. La bataille judiciaire et politique autour de la candidature de Ousmane Sonko continue de susciter des réactions passionnées au sein de la classe politique et de la société civile au Sénégal.

El Malick Ndiaye : « Ousmane Sonko maintient sa candidature

Après la condamnation d’Ousmane Sonko, El Malick Ndiaye prend la parole pour assurer que le leader de l’ex Pastef reste candidat à la présidentielle. Il critique également la nature politique des audiences et dénonce une tentative d’élimination du favori par des procès.

Suite à la décision de la Cour Suprême condamnant Ousmane Sonko, El Malick Ndiaye s’exprime pour réaffirmer la détermination du leader de l’ex Pastef. Malgré la condamnation, El Malick Ndiaye soutient que « Ousmane Sonko maintient sa candidature à la présidentielle. Nous sommes convaincus que sa candidature sera maintenue. »

Cependant, il exprime son mécontentement face à la décision de la Cour Suprême, qualifiant ces audiences de « politiques ». Il affirme que l’objectif est d’éliminer Ousmane Sonko et considère le verdict comme non courageux en raison du non-respect de l’exception d’inconstitutionnalité.

« Ces audiences sont éminemment politiques mais rien d’autre. C’est une honte qu’on essaie d’éliminer le favori de la présidentielle par des procès. L’objectif c’est d’éliminer Ousmane Sonko. Ce verdict n’est pas courageux parce que l’exception d’inconstitutionnalité devrait être respectée par la Cour Suprême », conclut El Malick Ndiaye, exprimant ainsi son mécontentement vis-à-vis de la décision judiciaire. La situation politique au Sénégal reste tendue, et l’issue de cette affaire continue de susciter des réactions passionnées. Restez à l’écoute pour plus de développements.

Inéligibilité de Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor Ly appelle à la prudence et dénonce un complot d’État

La confirmation par la Cour suprême de la condamnation de Ousmane Sonko pour diffamation et injures, rendue publique le 4 janvier 2024, a des implications directes sur son éligibilité à la présidentielle prévue le 25 février. Me Ciré Clédor Ly, avocat d’Ousmane Sonko, a réagi fermement à cette décision et a conseillé la prudence quant aux conclusions hâtives.

Me Ciré Clédor Ly a exprimé des regrets quant au timing de la décision, soulignant qu’elle intervient à un moment crucial, à quelques semaines seulement de l’élection présidentielle. Il a souligné que si la décision avait été rendue plus tard, Ousmane Sonko aurait pu maintenir sa candidature, mais la rapidité de la décision a modifié la donne.

L’avocat a critiqué le gouvernement, affirmant que la décision de la Cour suprême était politiquement motivée et qu’elle violait les principes de l’État de droit et de la démocratie. Il a accusé l’État de conspirer contre Ousmane Sonko, mais a souligné que malgré les obstacles, Sonko a gagné le soutien de l’opinion publique nationale et internationale.

En ce qui concerne l’éligibilité de Sonko, Me Ciré Clédor Ly a appelé à la prudence, rappelant que la loi électorale rend inéligible toute personne condamnée pour un délit de 3 à 6 mois avec sursis. Cependant, il a souligné que selon l’article 34 du code pénal, la juridiction de jugement a le pouvoir de prononcer ou de dispenser des cas d’incapacité en cas de délit.

La bataille juridique autour de l’éligibilité de Ousmane Sonko s’annonce complexe, et les avocats devront explorer toutes les voies légales disponibles pour contester cette décision et protéger les droits politiques de leur client.

Séismes au Japon : la recherche des disparus se poursuit, le bilan s’alourdit

Des milliers de secouristes tentent toujours jeudi de retrouver des survivants après les séismes qui ont fait au moins 84 morts dans le centre du Japon il y a près de 72 heures. Des dizaines de milliers de foyers se trouvent par ailleurs sans électricité et sans eau.

Les conditions météo et les dégâts matériels rendent très difficile la tâche des sauveteurs. Plusieurs dizaines de personnes sont toujours portées disparues jeudi 4 janvier dans le centre du Japon après le puissant séisme du Nouvel An qui a fait 84 morts selon un bilan provisoire.

« Il s’agit de la plus grave catastrophe » de l’ère Reiwa, commencée en 2019 avec l’accession au trône de l’actuel empereur japonais, a estimé jeudi le Premier ministre Fumio Kishida lors d’une conférence de presse.

La secousse de magnitude 7,5, ressentie jusqu’à Tokyo à 300 km de là, a ébranlé la péninsule de Noto dans le département d’Ishikawa, une étroite bande de terre qui s’avance d’une centaine de kilomètres dans la mer du Japon, faisant s’écrouler des bâtiments et dévastant les routes.

Au moins 330 personnes ont été blessées par le séisme et les centaines de répliques qui l’ont suivi, dont certaines très fortes. Un tsunami a également frappé la côte, des vagues de plus d’un mètre balayant nombre de bateaux sur les quais ou les routes du bord de mer.

Risques de glissements de terrain

Selon la chaîne de télévision publique NHK, une personne a été emportée par le tsunami près de Suzu, à la pointe de la péninsule, et les garde-côtes étaient à sa recherche.

Toujours selon NHK, un groupe de chercheurs a estimé que le tsunami avait touché la ville de Suzu moins d’une minute après le tremblement de terre, laissant peu de temps pour évacuer les bords de mer.

Près de soixante-douze heures se sont désormais écoulées depuis la catastrophe, une fenêtre considérée comme cruciale pour retrouver des survivants. Les autorités d’Ishikawa ont publié jeudi matin les noms de 79 personnes toujours portées disparues.

« La situation est très difficile mais (…) je vous demande de déployer tous les efforts possibles pour sauver autant de vies que possible d’ici ce soir », a déclaré le Premier ministre Fumio Kishida lors d’une réunion du gouvernement jeudi.

Tandis que le département d’Ishikawa fait état de 78 morts, le bilan pourrait encore s’alourdir car des centaines de bâtiments ont été détruits dans la catastrophe, notamment dans un énorme incendie dans la ville de Wajima.

La pluie rendait encore plus ardue les recherches menées par plusieurs milliers de membres des Forces d’autodéfense, de pompiers et de policiers venus de tout le Japon, et les services météorologiques ont mis en garde contre les risques de glissements de terrain.

Des foyers sans eau ni électricité

Ces conditions compliquaient l’acheminement de vivres et de matériel aux sinistrés, dont 300 personnes réfugiées dans une école à Suzu. Les Forces d’autodéfense devaient employer des hélicoptères pour atteindre les zones les moins accessibles.

Quelque 29 000 foyers étaient par ailleurs toujours sans électricité à Ishikawa, et plus de 110 000 foyers étaient privés d’eau dans ce département et deux autres.

Tôt jeudi dans la ville de Nanao, au centre de la péninsule, des policiers régulaient la circulation, informant les automobilistes que l’une des routes principales menant au port de Wajima, au nord, était réservée en priorité aux véhicules d’urgence.

Non loin de là, une longue file de voitures attendait l’ouverture d’une station-service où l’essence était rationnée à 16 litres par véhicule bien qu’il n’y ait pas de pénurie pour l’instant, a expliqué une employée à l’AFP.

« Je pense que beaucoup d’entre eux sont extrêmement prudents et veulent simplement être parés à toute éventualité », a ajouté cette employée, qui n’a pas souhaité donner son nom.

Situé sur la ceinture de feu du Pacifique, le Japon est l’un des pays où les tremblements de terre sont les plus fréquents au monde.

L’archipel nippon est hanté par le souvenir du terrible séisme de magnitude 9,0 suivi d’un tsunami géant en mars 2011 sur ses côtes nord-est, une catastrophe qui a fait quelque 20 000 morts et disparus.

Ce désastre avait aussi entraîné l’accident nucléaire de Fukushima, le plus grave depuis celui de Tchernobyl en 1986.

Cette fois, la série des séismes n’a provoqué que des dégâts mineurs dans les centrales nucléaires installées le long du littoral, selon leurs opérateurs.

AFP

🔴 En direct : le ministre israélien de la Défense annonce une nouvelle phase de guerre à Gaza

Le ministre de la Défense, Yoav Gallant, a exposé les plans d’Israël pour une nouvelle étape de la guerre à Gaza, ciblant davantage la partie nord de l’enclave, tout en continuant la poursuite des dirigeants du Hamas dans le sud. À Beyrouth, plus d’un millier de personnes ont participé aux funérailles du numéro 2 du Hamas et de deux de ses compagnons, tués dans une frappe attribuée à Israël. Suivez en direct la situation au Proche-Orient.

L’essentiel à retenir

  • Le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Volker Türk, s’est dit « très inquiet » après les commentaires de hauts responsables israéliens appelant les Palestiniens à quitter Gaza. « Le droit international interdit le transfert forcé de personnes protégées à l’intérieur d’un territoire occupé ou leur expulsion de ce territoire », a-t-il rappelé.
  • L’armée israélienne a dit mener depuis hier une vaste opération de ratissage dans le camp de réfugiés de Nour al Chams, près de la ville de Tulkarem en Cisjordanie occupée et avoir arrêté des centaines de personnes soupçonnées d’être liées à des groupes armés palestiniens.
  • Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken part pour une nouvelle tournée au Moyen-Orient dans l’espoir d’éviter une expansion de la guerre à Gaza après l’élimination au Liban du numéro deux du Hamas et des explosions mortelles en Iran.
  • Le ministre de la défense, Yoav Gallant, a exposé les plans d’Israël pour une nouvelle étape de la guerre à Gaza, ciblant davantage la partie nord de l’enclave, tout en continuant la poursuite des dirigeants du Hamas dans le sud.
  • À Beyrouth, plus d’un millier de personnes ont assisté jeudi aux obsèques de Saleh Al-Arouri, numéro 2 du Hamas tué dans une frappe attribuée à Israël dans la capitale libanaise.
  • Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a dénoncé mercredi soir dans un discours « l’attaque israélienne » à Beyrouth, et prévenu que le Hezbollah « combattra sans retenue » si Israël déclarait la guerre au Liban.
  • Le Hezbollah a par ailleurs annoncé la mort de quatre de ses combattants, parmi lesquels un responsable local, dans le sud du Liban.

Projets pétroliers contestés en Ouganda et Tanzanie: TotalEnergies lance une évaluation du volet foncier

Le groupe français TotalEnergies a annoncé ce 4 janvier 2024 lancer une «mission d’évaluation» sur le volet foncier de ses projets pétroliers en Ouganda et en Tanzanie, East African Crude Oil Pipeline (EACOP) et Tilenga, qui sont vivement contestés par des associations environnementales et de défense des droits humains. Cette « mission d’évaluation du programme d’acquisitions foncières mené en Ouganda et en Tanzanie dans le cadre des projets Tilenga et EACOP » est confiée « à Lionel Zinsou, personnalité reconnue pour son expertise en matière de développement économique de l’Afrique », a précisé TotalEnergies dans son communiqué.

TotalEnergies annonce que son programme d’acquisition foncière dans le cadre du développement de son projet pétrolier en Ouganda et en Tanzanie touche à sa fin. Dans ce cadre, elle a décidé de mandater Lionel Zinsou, économiste, ancien Premier ministre du Bénin, pour évaluer ce qui a été fait sur le terrain.

Lionel Zinsou aura pour tâche d’évaluer à la fois le programme d’acquisitions foncières du projet Tilenga/EACOP, les conditions de consultation, d’indemnisation et de relocalisation des populations impactées, ainsi que le traitement des griefs, détaille TotalEnergies dans un communiqué ce jeudi matin. Il devra également donner son appréciation sur les programmes mis en place pour contribuer à l’amélioration des conditions de vie de ces populations et proposer si nécessaire des actions complémentaires à mettre en œuvre.

Si en Tanzanie, le processus d’acquisition a été mené rapidement et sans grande opposition, en Ouganda la tâche a été plus compliquée. La société civile et les ONG ont dénoncé tout au long du processus ces dernières années des pressions faites aux populations, l’expropriation, l’empêchement abusif de l’usage de leurs terres ou encore des dédommagements inappropriés.

Le projet a nécessité au total l’achat d’environ 6 400 hectares au nom des États ougandais et tanzaniens, selon la major, ce qui impacte selon elle toujours plus de 19 000 foyers.

Les ONG, elles, avancent le chiffre de 100 000 personnes touchées : des cas qui vont du rachat d’une parcelle agricole à l’expropriation d’une maison.

Total affirme qu’aujourd’hui 98% des foyers concernés ont signé les accords de compensations. Cependant des actions en justice concernant ce volet foncier sont encore en cours en Ouganda et en France…

Guinée: le porte-parole du gouvernement assure qu’une tentative de coup d’État «a été tuée dans l’œuf»

En Guinée, le porte-parole du gouvernement assure ce 4 janvier 2024 qu’une tentative de coup d’État a bel et bien « été tuée dans l’œuf ». Ousmane Gaoual Diallo répond aux accusations concernant la véracité de ce putsch qui aurait avorté il y a déjà plusieurs mois, comme celles portées par Cellou Dalein Diallo. Le président d’une des principales forces d’opposition a déploré un retour aux pratiques du régime de Sékou Touré, père de l’indépendance guinéenne, et adepte des complots fictifs.

En Guinée, l’annonce d’une tentative de coup d’État continue de faire réagir. Le 2 janvier 2024, la télévision nationale a présenté les auteurs d’un putsch qui aurait été avorté il y a déjà plusieurs mois. Mais ce reportage de 15 minutes qui détaille l’opération manquée a laissé beaucoup de téléspectateurs dubitatifs, notamment sur sa crédibilité, voire sur la véracité même des faits présentés.

Le porte-parole du gouvernement Ousmane Gaoual Diallo a insisté au micro de Sidy Yansané sur le fait que cette tentative de putsch a bel et bien eu lieu : « C’est une opération qui a été tuée dans l’œuf. Cela ne fait l’objet d’aucun doute. Maintenant, qu’il y ait des questionnements, c’est une société qui a été nourrie depuis son indépendance par des vrais et des faux coups d’État qui ont emporté souvent certains de nos compatriotes. Donc, quand on parle de coups d’État, fondamentalement, il y a une frange de notre population qui peut se poser des questions. »

Il poursuit : « Avec le temps, on pourra aussi comprendre ce qui s’est passé parce que les auteurs sont là. Et puis, les informations peut-être plus structurées pourront être mises à disposition des populations, et ça permettra de dissiper les doutes des uns et des autres. Ce sont des doutes qui sont légitimes dans une société qui n’a connu que des règlements très durs de ce type d’action. »

Du côté de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), principale force d’opposition et actuellement en exil, avait déploré un retour aux pratiques du régime de Sékou Touré, le père de l’indépendance guinéenne, et adepte des complots fictifs.

« En 1970, 1971, 1972, moi, j’étais encore à l’université, raconte-t-il au micro de Sidy Yansané. J’ai vu ces jeunes femmes, ces dames, ces militaires, reconnaître avoir comploté, sollicité l’indulgence du président, le remercier pour sa clémence. Ça m’a rappelé, il ne manquait plus que l’ardoise sur laquelle était inscrit leur nom ».

Il accuse : « Je pense qu’on est en train d’assassiner la liberté de la presse. Je vois ce qui se passe, on a coupé internet, on a coupé les principales radios. J’ai des doutes, personnellement, je ne sens aucune volonté politique de rétrocéder le pouvoir au civil, parce qu’aujourd’hui, on n’a pas de fichier électoral. On n’a pas de code électoral, on n’a pas d’opérateur technique, on n’a pas de découpage. Tout ce qui concourt à l’organisation des élections, rien n’a été fait encore. »

Pour rappel, le 5 septembre 2021, le colonel Mamadi Doumbouya avait conduit un coup d’État qui avait renversé le président Alpha Condé, au pouvoir depuis plus de 10 ans. Après ce putsch, le colonel Doumbouya s’était fait investir président et s’était engagé à remettre le pouvoir à des civils élus fin 2024.

Affaire Ousmane Sonko vs Mame Mbaye Niang : La réaction ferme de me Ciré Cledor Ly à la décision de la cour suprême

La Cour suprême sénégalaise a rendu son verdict aujourd’hui, statuant sur l’affaire de diffamation impliquant Ousmane Sonko et Mame Mbaye Niang. La cour a confirmé la condamnation de six mois de prison avec sursis pour Ousmane Sonko, une décision qui pourrait avoir des conséquences sur sa participation à l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024.

Me Ciré Cledor Ly, l’avocat d’Ousmane Sonko, a réagi de manière catégorique à cette décision de la Cour suprême. Il a souligné les implications graves de cette condamnation sur les droits politiques de son client et a exprimé son désaccord avec la décision rendue.

Dans sa réaction, Me Ciré Cledor Ly a insisté sur le fait que la condamnation d’Ousmane Sonko est politiquement motivée et vise à entraver sa participation à la présidentielle. Il a dénoncé le caractère injuste de cette décision et a affirmé que toutes les voies légales seront explorées pour contester cette sentence et protéger les droits politiques d’Ousmane Sonko.

La condamnation d’Ousmane Sonko intervient dans un contexte politique tendu au Sénégal, avec des élections présidentielles imminentes. L’avocat a également souligné que cette affaire reflète les tensions politiques croissantes dans le pays et la manière dont la justice peut être utilisée de manière sélective pour atteindre des objectifs politiques.

Le dossier risque de prendre une tournure encore plus complexe à mesure que les avocats d’Ousmane Sonko chercheront des voies de recours et contesteront cette décision devant les instances appropriées.

CAN 2023 : Boulaye Dia donne des nouvelles de sa blessure, «ça va aller»

L’attaquant de l’Equipe Nationale du Sénégal a rejoint le rassemblement des Lions mais ne peut pas s’entraîner pour l’instant à cause d’une blessure.

Boulaye Dia (27 ans) devrait, comme Ismaïla Sarr en 2022, très probablement faire une croix sur le premier tour de la Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire. Blessé en club le 22 décembre 2023, l’attaquant de la Salernitana souffre d’une lésion musculaire de taille moyenne au niveau du biceps fémoral gauche. Son absence estimée entre 4 à 5 semaines, il devrait donc être forfait pour la phase de groupes.

Convoqué par Aliou Cissé, l’ancien joueur du Stade de Reims et de Villarreal a depuis rejoint le rassemblement des Lions, à Diamniadio, où il a donné des nouvelles de sa blessure à l’occasion d’un open presse qui s’est tenu ce jeudi au Radisson Hotel Dakar. « Mon état de santé actuellement ? Ça s’améliore. Je suis dans la phase ouu je fais beaucoup de vélo. Il y a du mieux. Inchallah, ça va aller », confie-t-il à notre micro.

« Que les supporters viennent nous encourager contre le Niger »

Auteur de six apparitions lors de la dernière CAN remportée par le Sénégal, celui qui compte cinq buts en 26 sélections se projette bien sur la compétition qui arrive. « On la prépare comme la précédente. On est là et on ne se prend pas la tête. On applique les consignes. On est une famille, on rigole ensemble. On se prépare bien. On n’est pas encore au complet, on attend les autres mais on sera prêts », a-t-il indiqué.

Boulaye Dia a également adressé un message aux supporters sénégalais avant le match amical contre le Niger, lundi 8 janvier au Stade Abdoulaye-Wade. « Qu’ils viennent nous encourager, parce que ce sera la dernière fois qu’ils nous verront à Diamniadio avant le départ. Ce serait bien qu’ils viennent tous au stade nous encourager et nous dire au revoir une dernière fois pour ceux qui ne pourront pas être en Côte d’Ivoire. »

Saudi Pro League : Edouard Mendy élu meilleur gardien du mois de décembre

Édouard Mendy été désigné meilleur gardien du championnat Saoudien du mois de décembre. Une distinction qui témoigne sa belle forme du moment.

Le portier sénégalais, qui disputé sa toute première saison dans le golfe, a été élu meilleur gardien du mois de décembre. Au cours du dernier mois de l’année 2023, le champion d’Afrique en titre présent dans tanière en vue de la préparation du Sénégal pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, n’a pas encaissé le moindre but sur quatre rencontres. D’ailleurs le portier est nominé par wiwsport.com pour le trophée du meilleur joueur sénégalais du mois de décembre avec Sadio Mané et Abdallah Sima.

Boy Niang : « Ama Baldé est mon frère et il m’a soutenu dans ce combat (…) je suis prêt à rebondir »

Battu par Modou Lô le 1er janvier, Boy Niang 2 est sorti de son mutisme pour évoquer sa cinquième défaite en carrière avant d’adresser ses remerciements aux lutteurs Pikinois particulièrement Ama Baldé qui malgré les tensions qui se murmurent l’a soutenu lors de ce choc face au roi des arènes.

« Je rends grâce à Dieu, je félicite Modou Lô et j’encourage mes supporters. On s’était bien préparé pour le combat avec tout le staff. On s’est sacrifié en étant loin de notre famille pour pouvoir mieux se concentrer sur ce combat. On a investi en temps et en argent dans ce combat mais malheureusement on a perdu. Le soutien de Eumeu Sène lors du combat royal ? Je le remercie parcequ’il agit en tant que grand frère. Il essai d’unir tous les lutteurs de Pikine. J’ai également eu le soutien de Nguer bou Zap, An 2000, Bathie Sèras, Boy Sèye et même ceux qui ne sont pas venus comme mon frère Ama Baldé. J’ai toujours eu un discours unificateur pour que tous les lutteurs Pikinois soient un et indivisible. Le futur de Boy Niang dans l’arène ? Il ne faut pas perdre du temps. Je vais retourner à l’entraînement et essayer de corriger mes lacunes avec l’aide de mon entourage. Je suis prêt à affronter tous les lutteurs de ma catégorie et de ma génération pour rebondir. Je n’ai pas le choix. Je reste à l’écoute de mon staff et des mes proches. S’ils sont d’accord sur l’adversaire à affronter, j’accepterai le combat »

Affrontements entre le MFDC et l’armée sénégalaise : La Gambie appelle à l’arrêt des balles perdues sur son sol

Le ministre gambien de la Défense, Serign Modou Njie, a récemment visité les villages de Foni Kansala pour discuter avec les habitants inquiets des affrontements entre l’armée sénégalaise et le Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC). Les villageois ont exprimé leur préoccupation quant aux balles perdues qui atterrissent souvent dans la région, causant des perturbations et mettant en danger la sécurité des résidents.

Le ministre a assuré aux habitants que l’État gambien prendra des mesures pour protéger ses citoyens et empêcher que les affrontements entre l’armée sénégalaise et le MFDC ne perturbent davantage la paix dans la région frontalière.

Serign Modou Njie a expliqué que bien que la Gambie soit un pays souverain et ne puisse dicter au Sénégal quand mettre fin à ses opérations militaires, elle a le devoir de protéger son peuple. Il a souligné que des actions seront entreprises pour s’assurer que les incidents tels que les tirs de mortiers et les balles perdues cessent d’atteindre le sol gambien.

« Notre tâche en tant que membres du Conseil national de sécurité (NSC) est d’assurer la sécurité de notre peuple et de nous engager davantage avec nos homologues sénégalais pour nous assurer que ces tirs de mortier et ces balles perdues cessent d’atterrir sur notre sol », a déclaré le ministre.

L’autorité gambienne était accompagnée du chef de l’armée gambienne, Mamat Cham, et du conseiller à la sécurité nationale, Aboubacar Jeng, qui font tous partie du Conseil national de sécurité. Cette démarche souligne l’importance de la collaboration entre les deux pays pour maintenir la stabilité et la sécurité dans la région frontalière.

Aminata Touré dénonce une prétendue tricherie au conseil constitutionnel et menace de porter plainte

Aminata Touré, candidate à l’élection présidentielle, a accusé le Conseil constitutionnel d’une « grande tricherie » lors de la vérification de ses parrainages. La commission de contrôle de parrainages aurait signalé une région manquante dans les parrainages d’Aminata Touré, en particulier à Saint-Louis. Cependant, Mimi Touré conteste vigoureusement cette allégation, affirmant avoir remis tous ses parrainages des 14 régions sur une clé USB au greffe de la juridiction constitutionnelle.

Face à la presse, Aminata Touré a demandé des éclaircissements sur cette situation, menaçant de porter plainte contre X si des explications satisfaisantes ne sont pas fournies. Elle a également réfuté l’information selon laquelle son dossier contiendrait « 10 400 parrains non retrouvés sur le fichier électoral » après le contrôle.

Confiante de la validité de sa candidature, Aminata Touré a promis d’apporter le double du nombre de parrainages manquants dans les 48 prochaines heures. Elle a affirmé avec assurance que le président Macky Sall ne peut pas l’empêcher d’être candidate.

La situation souligne les tensions croissantes autour du processus de vérification des parrainages et met en évidence l’importance cruciale de chaque détail dans la course présidentielle. La menace de porter plainte met en évidence la détermination d’Aminata Touré à défendre sa candidature contre toute irrégularité alléguée.

Élimination sans appel : Hamidou Thiaw disqualifié de la présidentielle pour doublons de parrainages

La route présidentielle pour Hamidou Thiaw a atteint une impasse, sa candidature ayant été rejetée par le Conseil constitutionnel lors du contrôle de ses parrainages. Malgré la validation de 21 515 parrains, la présence de 18 981 doublons a scellé définitivement le sort de sa participation à la course présidentielle.

Ce verdict éliminatoire sonne comme un coup dur pour Hamidou Thiaw, mettant fin abruptement à ses aspirations présidentielles. L’invalidation de son dossier souligne l’importance cruciale de la rigueur dans le processus de collecte de parrainages, un élément déterminant pour la qualification des candidats à la plus haute fonction du pays.

La présence massive de doublons dans les parrainages de Hamidou Thiaw soulève des questions sur les défis auxquels sont confrontés les candidats lors de la collecte de soutiens. Ce rejet sans appel met en lumière l’impératif pour les candidats de mettre en œuvre des stratégies efficaces pour éviter les erreurs et garantir la validité de leurs dossiers.

Alors que d’autres candidats continuent de faire face à la vérification des parrainages, l’élimination de Hamidou Thiaw rappelle la sévérité des critères imposés par le Conseil constitutionnel et souligne l’importance pour les candidats de naviguer avec précaution à travers ce processus crucial.

Abdourahmane Diouf face à un défi crucial : Échec à la validation des parrainages pour la Présidentielle 2024

La course présidentielle de 2024 prend une tournure décisive pour Abdourahmane Diouf du parti Awalé, alors que la commission de contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel révèle un résultat décevant. En ce quatrième jour d’évaluation, le candidat n’a pas réussi à satisfaire aux exigences minimales en matière de parrainages.

Abdourahmane Diouf se retrouve dans une position délicate, ayant validé seulement 30 439 parrainages sur un seuil requis de 44 231. Cette situation met en évidence l’urgence pour le candidat de mobiliser rapidement un soutien supplémentaire afin de garantir sa participation à la course pour la présidence.

La balle est maintenant dans le camp d’Abdourahmane Diouf, qui doit agir avec promptitude pour surmonter ce revers. La nécessité de rassembler un nombre significatif de parrainages supplémentaires devient impérative pour maintenir sa candidature présidentielle en lice.

Cette situation souligne également les défis auxquels sont confrontés les candidats lors de la vérification des parrainages, un processus qui peut jouer un rôle déterminant dans le sort politique des aspirants à la présidence. La réponse d’Abdourahmane Diouf à cette épreuve définira l’avenir de sa participation à cette compétition présidentielle cruciale.

Bassirou Diomaye Faye à la croisée des chemins : Un déficit de parrainages remet en question sa candidature présidentielle

La candidature de Bassirou Diomaye Faye pour l’élection présidentielle de 2024 se retrouve à un point critique alors que la commission du Conseil constitutionnel examine les dossiers de parrainage. Au quatrième jour du processus, la commission se concentre sur la vérification des parrainages, et les résultats pour Bassirou Diomaye Faye ont suscité des inquiétudes.

Lors de l’examen des dossiers de parrainage le 4 janvier, Bassirou Diomaye Faye a validé 40 012 parrains, soit en deçà du minimum requis de 44 231. Cette situation place Bassirou Diomaye Faye dans une position délicate, le forçant à régulariser sa situation en obtenant des parrainages supplémentaires pour satisfaire aux exigences.

Bassirou Diomaye Faye, affilié à l’ancien parti dirigé par Ousmane Sonko, est désormais confronté à deux scénarios possibles. S’il réussit à combler le déficit de parrainages, il pourra maintenir sa candidature à l’élection présidentielle, à condition que les autres documents de son dossier soient également conformes. En revanche, s’il échoue à obtenir le nombre requis de parrainages, il sera éliminé d’office, avant même une vérification approfondie des autres documents de son dossier.

Cette situation met en lumière les défis et les enjeux auxquels les candidats à la présidence sont confrontés lors du processus de vérification des parrainages. Bassirou Diomaye Faye devra mobiliser ses partisans et intensifier ses efforts pour assurer sa participation à l’élection présidentielle, illustrant ainsi la complexité du paysage politique. L’issue de cette épreuve déterminera le destin politique de Bassirou Diomaye Faye dans cette compétition présidentielle.

Amadou Seck : Échec au contrôle de parrainage, un revirement inattendu dans sa course présidentielle

La candidature d’Amadou Seck pour l’élection présidentielle de 2024 connaît un revirement inattendu avec son rejet lors du contrôle de parrainage effectué par le Conseil constitutionnel. Malgré la validation de 10 029 parrains, un obstacle majeur a mis fin à ses aspirations présidentielles : la présence massive de 48 783 doublons externes.

Le Conseil constitutionnel a déclaré le dossier de parrainage d’Amadou Seck invalide, soulignant la nécessité de garantir l’intégrité du processus électoral. Cette décision place Amadou Seck face à une réalité décevante, obligeant le candidat à réévaluer sa stratégie politique.

Le rejet du parrainage met en lumière l’importance cruciale de la gestion minutieuse des détails dans le processus électoral. Les doublons externes, en grand nombre, ont été le point de rupture, mettant en évidence l’importance de la vigilance dans la collecte des parrainages.

Pour Amadou Seck, cela signifie une réévaluation rapide de sa position politique et une éventuelle décision sur la marche à suivre. La compétition présidentielle est intense, et chaque candidat doit naviguer à travers des obstacles administratifs rigoureux pour maintenir sa candidature.

L’échec au contrôle de parrainage représente un défi inattendu, mais il reste à voir comment Amadou Seck réagira à cette situation. La politique est souvent parsemée d’obstacles imprévus, et la manière dont un candidat réagit à l’adversité peut définir son avenir dans le paysage politique.

Mame Boye Diao : Échec au contrôle de parrainage, une course contre la montre pour régulariser

La commission de contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel a rendu son verdict, et pour Mame Boye Diao, candidat à la Présidentielle de 2024 sous la bannière de la Coalition pour un Sénégal Nouveau, c’est une déception. En ce quatrième jour d’examens, il n’a pas réussi à réunir le minimum requis de parrainages, se retrouvant ainsi en situation délicate.

Mame Boye Diao, également maire de Kolda, a validé 32 278 parrainages sur un seuil fixé à 44 231, laissant son dossier incomplet face aux exigences électorales. Cette situation met le candidat devant une course contre la montre pour régulariser sa candidature avant la clôture officielle du processus.

La bataille pour la collecte de parrainages est une étape cruciale pour tous les candidats, nécessitant une organisation méticuleuse et un effort soutenu. L’échec initial de Mame Boye Diao souligne l’importance de la rigueur dans la préparation des dossiers de candidature et de la mobilisation pour obtenir le soutien nécessaire.

La situation actuelle oblige le candidat à intensifier ses efforts afin de compléter son dossier dans les délais impartis. Dans le contexte politique tendu de la course présidentielle, chaque détail compte, et la régularisation rapide du dossier devient impérative pour Mame Boye Diao s’il souhaite maintenir ses ambitions présidentielles pour l’élection de 2024.

Ibrahima Abou Nguette : Invalidation de sa candidature après contrôle de parrainage

La candidature d’Ibrahima Abou Nguette pour l’élection présidentielle est compromise suite à l’invalidation de son dossier de parrainage par le Conseil constitutionnel. La raison principale de cette décision est un dossier incomplet, le candidat ayant omis de joindre une attestation à la quittance de la Caisse des Dépôts et des Consignations.

Le contrôle de parrainage, étape cruciale du processus électoral, a révélé cette lacune dans le dossier de candidature d’Ibrahima Abou Nguette. Cette omission a conduit à l’invalidation de sa candidature, mettant ainsi fin à ses aspirations présidentielles pour le scrutin à venir.

Cette décision souligne l’importance de la rigueur dans la préparation des dossiers de candidature, en particulier lorsqu’il s’agit de fournir les documents requis par les autorités électorales. Les candidats sont tenus de respecter scrupuleusement les exigences légales et administratives pour garantir la validité de leur participation à l’élection présidentielle.

Le Conseil constitutionnel, en tant qu’organe chargé de superviser le processus électoral et de garantir la conformité aux lois électorales, a pris cette décision en accord avec les dispositions en vigueur. L’invalidation d’une candidature pour des raisons administratives met en lumière l’importance du respect des procédures électorales pour tous les candidats.

Cour suprême : Validation du gré à gré de 71 milliards FCFA malgré les recours des sociétés médicales

La Cour suprême a rendu une décision affirmant la validité du marché de gré à gré de 71 milliards FCFA attribué à ACD, malgré les recours déposés par neuf sociétés spécialisées dans la vente de matériel médical. Ces sociétés avaient sollicité l’annulation du contrat par entente directe pour les travaux de relèvement des plateaux techniques des services d’Imagerie médicale des hôpitaux, de construction et d’équipement de l’hôpital de Bakel, du Centre de diagnostic et d’imagerie (Cdim) au Centre hospitalier régional de Fatick, ainsi que la fourniture de matériel roulant (ambulances médicalisées).

La Chambre administrative de la Cour suprême a rejeté hier le référé des sociétés médicales, refusant l’acte d’approbation du marché. La Cour a estimé que la demande des sociétés n’était pas pertinente, motivant ainsi son rejet.

Le ministère de la Santé avait justifié le recours à l’entente directe par « l’urgence impérieuse occasionnée par les événements du 21 mars 2021 et du 1er juin 2023 entre autres ». Le ministre de la Santé prétendait ainsi vouloir prévenir des menaces d’épidémies, citant la Dengue, le Coronavirus, la fièvre de Grimée-Congo, et d’autres épidémies. Cependant, les sociétés contestataires ont réfuté cette justification, soulignant que le dossier avait fait l’objet d’une proposition par Siemens avec le même bailleur, Kfw. Cette proposition avait été transmise en date du 02 février 2017, confirmant l’engagement financier à hauteur de 84 millions d’euros pour le projet.

La décision de la Cour suprême soulève des questions sur la transparence des procédures d’attribution de marchés publics et met en évidence les tensions entre l’urgence déclarée par le gouvernement et les contestations des acteurs du secteur privé. L’affaire met également en lumière les défis persistants liés à la gouvernance des contrats publics dans le secteur de la santé au Sénégal.

Affaire de séquestration à Liberté-6 : La police de Dieuppeul met fin au calvaire d’une élève de 14 ans

La cité Baraka à Liberté-6 est secouée par une affaire troublante d’enlèvement suivi de séquestration, impliquant une jeune élève de 14 ans. Le commissariat de Dieuppeul a réussi à libérer la victime des griffes de son ravisseur, un individu impliqué dans plusieurs affaires criminelles.

L’incident a été porté à l’attention de la police de Dieuppeul par le frère de la victime, H. Barry. Les forces de l’ordre ont immédiatement entamé des recherches qui ont abouti à l’arrestation du ravisseur à la cité Baraka, après des investigations approfondies.

La victime, B. B, a initialement déclaré volontairement se rendre dans la chambre du ravisseur, fournissant des déclarations contradictoires lors des premières auditions. Cependant, lors d’une deuxième audition, elle a révélé avoir été conduite à la Zone de Captage par le ravisseur, où elle a été séquestrée pendant une semaine. Elle a néanmoins nié tout rapport sexuel avec son agresseur.

L’enquête en cours a conduit à la réquisition d’un examen gynécologique pour éclaircir les circonstances de la séquestration. Les résultats de cet examen restent en attente.

L’individu, identifié comme B. A. Diallo, a vu son passé criminel compliquer davantage son dossier. Il a été déféré au parquet pour des accusations multiples, notamment kidnapping, séquestration, détournement de mineure, et vols en réunion avec usage d’arme blanche.

Il a été révélé que B. A. Diallo était déjà sous le coup d’une plainte pour vol en réunion avec violence, commis la nuit et avec détention d’arme blanche. Ses antécédents criminels ajoutent une dimension inquiétante à cette affaire, soulignant la nécessité d’une réponse judiciaire rigoureuse pour garantir la sécurité des citoyens.

L’affaire met également en lumière les complexités des enquêtes sur les crimes contre les mineurs et souligne l’importance d’une coordination efficace entre les services de police et les professionnels de la santé dans de telles situations.

Amadou Ba valide ses parrainages : Une option singulière dans la course présidentielle

Le processus d’examen des candidatures pour l’élection présidentielle de février 2024 est actuellement en cours, et parmi les candidats, Amadou Ndombo Ba a opté pour une voie singulière en validant ses parrainages avec le soutien exclusif d’élus locaux.

La commission du Conseil constitutionnel, dans son quatrième jour de travail, a mis l’accent sur la vérification des parrainages, une étape cruciale du processus électoral. Cependant, Amadou Ba a réussi cette étape en obtenant le soutien de 120 élus locaux, une option moins fréquemment choisie par les candidats.

Dans le contexte sénégalais, les candidats ont trois options pour présenter leurs parrainages : les parrainages citoyens, le soutien de députés (au moins 13 députés), ou le soutien d’élus locaux tels que les maires et les présidents de régions. Amadou Ba a choisi la troisième option, un choix qui semble s’avérer fructueux, éliminant ainsi l’obstacle des parrainages pour sa candidature à la présidence.

Cette décision stratégique met en évidence la diversité des approches des candidats dans la course présidentielle et souligne la complexité du paysage politique sénégalais. Alors que la plupart des candidats optent pour les parrainages citoyens ou le soutien parlementaire, Amadou Ba a délibérément choisi de s’appuyer sur le soutien d’élus locaux pour asseoir sa candidature.

Avec cette étape franchie avec succès, Amadou Ba se positionne comme l’un des rares candidats à avoir surmonté l’obstacle des parrainages. L’efficacité de cette stratégie particulière sera observée de près par les observateurs politiques, car elle pourrait influencer les futures campagnes électorales et les choix tactiques des candidats.

Il convient également de noter la participation d’Aminata Touré à l’élection présidentielle, représentant la COALITION BENNO BOKK YAAKAAR. Les développements ultérieurs de cette course présidentielle promettent d’être captivants, avec des candidats adoptant des approches variées pour atteindre leurs objectifs électoraux.

Alpha Thiam écarté de la Présidentielle 2024 : Un contrôle de parrainage sans clémence

Dans un revirement brutal du destin, les aspirations présidentielles d’Alpha Thiam pour 2024 sont anéanties, le Conseil constitutionnel ayant prononcé un verdict implacable lors du contrôle de parrainage.

Malgré des efforts acharnés et la validation de 6312 parrains, Alpha Thiam fait face à une dure désillusion. La candidature du politicien a été compromise en raison de la présence de 27 767 doublons, mettant fin abruptement à son rêve de participer à l’élection présidentielle.

Ce coup dur souligne les enjeux cruciaux du processus de parrainage, une étape incontournable pour tout candidat aspirant à la plus haute fonction de l’État. Les doublons détectés ont jeté une ombre sur la légitimité de la candidature d’Alpha Thiam, laissant la porte grande ouverte à des spéculations sur les raisons de cette anomalie.

L’écartement d’Alpha Thiam de la course présidentielle 2024 souligne également l’importance d’une organisation rigoureuse dans la collecte des parrainages, une leçon précieuse pour les candidats futurs. L’annonce de son recalage est susceptible d’avoir un impact significatif sur la scène politique, suscitant des réactions et des interrogations au sein de l’opinion publique.

Pour Alpha Thiam, cette déconvenue représente un obstacle majeur, mettant en lumière les défis inhérents à la participation à une élection présidentielle. La manière dont il réagit à cette situation délicate et les décisions qu’il prendra dans les jours à venir restent à observer, car elles pourraient façonner le cours de sa carrière politique.

Cette élimination prématurée souligne la nécessité pour les candidats de naviguer avec prudence et efficacité à travers les différentes étapes du processus électoral. La politique, en particulier dans le contexte d’une élection présidentielle, reste un terrain exigeant où la résilience et la stratégie sont souvent mises à l’épreuve.

En conclusion, le revers subi par Alpha Thiam lors du contrôle de parrainage pour la présidentielle 2024 souligne les défis et les exigences rigoureuses du processus électoral au Sénégal, offrant une réflexion sur la complexité de la voie vers la plus haute magistrature du pays.

Seyni Diaw, fondateur de FANII Groupe : Le visionnaire qui bâtit un empire de la mode en Afrique

Dans l’univers dynamique de la mode en Afrique, Seyni Diaw, entrepreneur ivoirien, émerge comme une figure de proue. À la tête de FANII Groupe, il s’est taillé une place de choix en conjuguant audace et détermination. Cet homme polyvalent, originaire de Korhogo en Côte d’Ivoire, s’est aventuré avec succès dans divers secteurs, de la mode à la vente de véhicules, en passant par l’import-export, les médias en ligne et l’immobilier.

L’histoire de Seyni Diaw est celle d’un touche-à-tout ambitieux qui a transformé chaque défi en opportunité. À travers ses sociétés prospères telles que FANII GROUPE, SENAUTO, SPACE TRANSIT et My APPART, il trace un parcours remarquable dans le monde de l’entrepreneuriat africain.

Enfance et Premières Entreprises :

Né le 2 novembre à Koko-Ton Korhogo, Seyni Diaw a grandi dans une famille de commerçants et d’aventuriers. Inspiré par son père commerçant sénégalais et sa mère commerçante ivoirienne, Seyni a acquis des compétences commerciales dès son jeune âge. Son parcours académique brillant en Côte d’Ivoire l’a ensuite conduit à Dakar, au Sénégal, où il a entrepris des études en administration des affaires.

La Genèse du Businessman :

Doublé d’un baroudeur assoiffé de savoir, Seyni Diaw suspend ses études pour se lancer dans le monde des affaires. FANII GROUPE voit le jour, spécialisé dans la vente de vêtements et d’accessoires, avec une ambition claire : devenir un acteur majeur de la mode africaine. Malgré des débuts difficiles et une première boutique en faillite, Seyni Diaw persévère et transforme son entreprise en succès, ouvrant la voie à des ventes privées internationales et à une expansion rapide.

Polyvalence et Expansion : Au fil des ans, Seyni Diaw a élargi son horizon en fondant SPACE TRANSIT, une entreprise d’import-export, SENAUTO, spécialisée dans l’achat et la vente de véhicules, une entreprise de médias en ligne et My APPART, une entreprise immobilière. Son approche audacieuse et sa stratégie numérique ont propulsé FANII GROUPE au-delà des frontières, avec des produits présents dans 10 pays de la sous-région africaine et en Europe.

Vision et Persévérance : Seyni Diaw, surnommé « l’infatigable » ou le « Che », incarne la persévérance et la vision entrepreneuriale. Sa philosophie repose sur la qualité des produits et des services, une approche qui a porté ses fruits malgré les défis rencontrés en cours de route. Obsédé par la réussite, il ne dort que quelques heures par jour, travaillant sans relâche pour faire de FANII GROUPE l’une des plus grandes entreprises du monde.

Un Homme Qui Change le Monde : Seyni Diaw rêve de changer le monde avant la fin de sa vie. Sa réussite éclatante est un modèle de courage et de réussite dans l’entrepreneuriat, où l’échec est perçu comme le revers nécessaire de la réussite. Son histoire inspire ceux qui osent rêver grand et croient en la puissance de la persévérance.

Seyni Diaw, le visionnaire, continue de bâtir un empire de la mode en Afrique, laissant derrière lui un héritage d’ambition, de détermination et de succès.

Drame à Bakel : Un homme succombe après une bagarre, un éleveur de 18 ans arrêté

La commune de Bakel, située dans la région de Tambacounda, est plongée dans l’émoi et la consternation à la suite d’un incident tragique. Une bagarre qui a éclaté a malheureusement conduit au décès d’un homme, plongeant la communauté dans le chagrin.

Selon les premiers éléments de l’enquête, la victime, un maçon du nom de I. D, résidant à Fandelé, aurait reçu un violent coup à la jambe provenant d’un objet qui n’a pas encore été retrouvé. L’auteur présumé de cette agression est un éleveur âgé de 18 ans, résidant dans le quartier HLM de Bakel.

Transporté en urgence à l’hôpital de Ourossogui, la victime a malheureusement succombé sur place en raison d’une hémorragie grave.

L’annonce de ce décès a provoqué une vive émotion au sein de la communauté de Bakel. Le présumé meurtrier a été remis aux enquêteurs de la brigade de gendarmerie locale, et aurait confessé le crime, évoquant des motifs de vengeance.

Une enquête approfondie a été immédiatement lancée afin de déterminer les circonstances réelles de ce meurtre. Le suspect sera présenté ce jeudi devant le parquet du tribunal de grande instance de Tambacounda. Il est susceptible de faire face à une session de chambre criminelle pour le crime de meurtre, à moins que les faits ne soient disqualifiés au cours de l’enquête.

Ce drame souligne une fois de plus l’importance d’une résolution pacifique des conflits et met en lumière les conséquences tragiques que peuvent avoir les affrontements violents au sein d’une communauté. Les prochains développements de l’enquête fourniront davantage d’éclaircissements sur les causes et les implications de cette tragédie à Bakel.

Aminata Touré face à un défi majeur : Le marathon pour combler le fossé des parrainages

La commission du Conseil constitutionnel, engagée dans l’examen des candidatures pour l’élection présidentielle de février 2024, met actuellement en lumière la situation complexe de la candidate Aminata Touré. Au quatrième jour de cet examen minutieux, l’attention se concentre particulièrement sur la vérification des parrainages, révélant un défi de taille pour la candidate.

Le 4 janvier, la commission a poursuivi son travail en examinant les dossiers de parrainage, dont celui d’Aminata Touré. Sur un minimum requis de 44 231, seuls 25 251 parrainages ont été validés pour sa candidature. Un déficit significatif qui place la candidate sous la bannière de « MPC MIMI 2024 » dans une situation délicate, nécessitant des efforts considérables pour combler ce fossé.

Aminata Touré se trouve désormais confrontée à deux scénarios distincts. Si elle parvient à rassembler le nombre nécessaire de parrainages manquants, elle pourra continuer sa participation à l’élection présidentielle, à condition que les autres documents de son dossier soient également conformes. En revanche, si elle échoue à obtenir le quota requis de parrainages, elle sera éliminée d’office, sans même qu’une vérification approfondie des autres éléments de son dossier ne soit entreprise.

Ce défi majeur pose des questions cruciales sur la capacité d’Aminata Touré à mobiliser un soutien suffisant dans le laps de temps restant avant la clôture des vérifications. La rapidité avec laquelle elle pourra réagir et corriger ce déséquilibre décidera de sa participation à la course présidentielle.

La situation d’Aminata Touré illustre parfaitement les enjeux critiques liés au processus de parrainage dans le paysage politique sénégalais. Alors que d’autres candidats voient leurs candidatures validées, la candidate de « MPC MIMI 2024 » se retrouve face à une course contre la montre pour maintenir ses aspirations présidentielles. Les prochains jours seront déterminants pour savoir si Aminata Touré pourra surmonter ce défi et continuer sa marche vers la présidentielle de 2024.

Anta Babacar Ngom Diack exprime sa gratitude après la validation de ses parrainages : Un pas crucial vers la présidentielle

Suite à la décision du Conseil Constitutionnel de valider ses parrainages pour la présidentielle prévue le 25 février 2024, Anta Babacar Ngom Diack, présidente et candidate d’Alternative pour la relève citoyenne (ARC), a réagi avec gratitude, saluant le soutien massif dont elle a bénéficié à travers le pays.

Dans un communiqué officiel, Anta Babacar Ngom Diack a exprimé son profond sentiment de reconnaissance envers tous ceux qui ont contribué à cette étape cruciale de sa campagne présidentielle. Les milliers de citoyens ayant apporté leur parrainage ont témoigné d’un soutien indéfectible à la candidate, renforçant ainsi la dynamique de son mouvement citoyen ARC.

Le communiqué souligne le rôle essentiel joué par les militants d’ARC, dont le dévouement et l’engagement ont été déterminants dans la collecte des parrainages. Cette mobilisation exemplaire témoigne de la force et de la vitalité du mouvement citoyen, dont Anta Babacar Ngom Diack est la porte-étendard.

Anta Babacar Ngom Diack a également tenu à saluer le Conseil Constitutionnel pour avoir accompli sa mission avec rigueur et impartialité, assurant ainsi le respect des règles démocratiques dans le processus de validation des candidatures. Cette reconnaissance envers l’institution souligne l’importance de la transparence et de la légitimité dans le cadre du processus électoral sénégalais.

Enfin, le communiqué adresse un immense merci à l’ensemble des soutiens, qu’ils soient individus, organisations ou partis politiques, pour leur confiance et leur engagement continu en faveur d’une vision de progrès et de renouveau pour le Sénégal. Cette déclaration de gratitude souligne l’unité et la solidarité qui entourent la candidature d’Anta Babacar Ngom Diack, ouvrant ainsi la voie à une campagne présidentielle porteuse d’espoir et de changement pour le pays.

Anta Babacar Ngom, première dame de la Présidentielle 2024 : La réussite du parrainage ouvre la voie à une campagne remarquée

Alors que l’examen des dossiers de candidature pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 se poursuit au Conseil constitutionnel, une candidate a particulièrement retenu l’attention. Anta Babacar Ngom a franchi avec succès l’épreuve du parrainage, validant ainsi son ticket pour la course à la présidence.

Ce jeudi, quatrième jour de la commission de contrôle des parrainages, Anta Babacar Ngom, entrepreneure et Présidente du mouvement Alternative pour une relève citoyenne (ARC), a réussi brillamment cette étape cruciale. Son dossier de candidature a été approuvé avec un impressionnant total de 45 238 parrainages, couvrant 10 régions du pays.

La validation de sa candidature la propulse parmi les candidats retenus pour l’élection présidentielle, rejoignant ainsi le groupe des admis comprenant des figures telles que Boubacar Camara, Cheikh Tidiane Dièye, Déthié Fall, Pr Daouda Ndiaye, Khalifa Ababacar Sall, Habib Sy, et Karim Wade.

Agée de 39 ans, Anta Babacar Ngom, directrice générale du groupe Sedima et fille du fondateur du groupe, se positionne désormais comme l’une des forces majeures dans la compétition présidentielle de février 2024. Son leadership à la tête du mouvement ARC et son expérience en tant qu’entrepreneure apportent une dynamique nouvelle à la scène politique.

La réussite d’Anta Babacar Ngom au processus de parrainage ouvre la voie à une campagne électorale potentiellement remarquée. Sa candidature apporte une diversité d’idées et de perspectives, promettant un débat électoral riche et animé dans les semaines à venir.

Alors que la présidentielle de 2024 se profile à l’horizon, Anta Babacar Ngom incarne l’esprit de renouveau et de diversité dans la course à la magistrature suprême. Les électeurs sénégalais peuvent s’attendre à des débats passionnants et à une compétition électorale stimulante avec l’entrée en lice de cette nouvelle candidate, ouvrant ainsi de nouvelles possibilités pour l’avenir politique du pays.

Échec au contrôle de parrainage : Fin de course présidentielle pour Al Hassane Ould Aliou Niang

Dans une tournure inattendue, le candidat Al Hassane Ould Aliou Niang voit son rêve présidentiel prendre fin à la suite de son échec au contrôle de parrainage. Malgré une première validation de 5857 parrains, la candidature d’Al Hassane Ould Aliou Niang est irrémédiablement écartée en raison de la détection de 20 109 doublons externes.

Cet épisode marque un tournant décisif dans la course à la présidence pour Al Hassane Ould Aliou Niang, soulignant l’importance cruciale du processus de contrôle de parrainage dans le paysage politique sénégalais.

Le contrôle de parrainage, mis en place pour garantir la légitimité des candidatures présidentielles, a révélé des irrégularités majeures dans le dossier d’Al Hassane Ould Aliou Niang. Malgré une première validation encourageante de plus de 5 800 parrains, la découverte de 20 109 doublons externes a été jugée rédhibitoire par les instances compétentes, conduisant à l’élimination de sa candidature.

Les doublons externes, qui désignent probablement des cas de parrainages multiples et non conformes aux règles électorales, soulèvent des questions sur la rigueur du processus de collecte des signatures de soutien. Cette affaire met également en lumière l’importance de la vigilance dans la vérification des listes de parrainage afin de préserver l’intégrité du processus électoral.

La réaction du candidat Al Hassane Ould Aliou Niang et de son équipe face à cette disqualification potentielle reste à observer. Il est probable que des recours légaux soient envisagés pour contester cette décision, ce qui pourrait prolonger les débats autour de cette élimination controversée.

Ce rebondissement dans la campagne présidentielle souligne l’importance cruciale du respect des règles électorales et de la transparence dans le processus démocratique. Alors que d’autres candidats poursuivent leur course vers la présidence, cette élimination rappelle aux acteurs politiques l’impératif de conformité absolue aux exigences légales pour éviter des désillusions de dernière minute. La suite des événements dans cette affaire pourrait également susciter des discussions plus larges sur la réforme électorale et la nécessaire amélioration des mécanismes de contrôle pour garantir des élections justes et équitables au Sénégal.

Cour Suprême : Le juge établit les règles du jeu dans l’affaire Sonko/Mbaye Niang

La Cour suprême du Sénégal a été le théâtre d’une audience cruciale concernant le pourvoi en cassation de Mame Mbaye Niang contre Ousmane Sonko. L’enjeu majeur de cette séance était la contestation de la condamnation de Sonko à 6 mois de prison avec sursis et une amende de 200 millions pour des accusations de « diffamation et injures ».

La séance, présidée par le Président AbdouRahmane Diouf, a débuté avec l’invitation aux parties à se mettre d’accord sur la durée des plaidoiries, se référant à l’article L46 de la loi organique de la Cour.

Me Ousseynou Fall, avocat de la défense, a vivement contesté la limitation du temps de parole, arguant que cela constituait une entrave aux droits de la défense. Me Clédor Ly a soutenu cette position, réclamant un minimum de 1h30 pour s’exprimer, suggérant que le temps proposé par le juge était insuffisant pour un développement complet des arguments.

En réponse, Me Elhadji Diouf, représentant la partie adverse, a accusé la défense de chercher à prolonger inutilement les débats. Il a souligné l’incohérence dans le nombre d’avocats présents et a exprimé son accord avec le temps de parole proposé par le juge.

Finalement, le Président Abdourahmane Diouf a tranché en faveur de la défense, accordant la latitude demandée pour s’exprimer sans préciser la durée exacte.

Cette décision du juge souligne l’importance accordée à la préservation des droits de la défense dans le cadre de cette affaire sensible. L’équilibre entre les intérêts de la justice et le respect des droits fondamentaux des parties en présence a été au cœur des débats, reflétant la complexité de cette affaire hautement médiatisée.

Le pourvoi en cassation de Mame Mbaye Niang contre la condamnation d’Ousmane Sonko demeure un sujet de grande attention au sein de la société sénégalaise. Les développements à la Cour suprême soulignent l’importance d’une procédure équitable et transparente, tout en mettant en lumière les divergences d’opinions entre les parties concernant la gestion du temps imparti aux plaidoiries. L’issue de cette affaire aura des répercussions significatives sur la perception de la justice et des droits individuels au Sénégal.

Comprendre la question d’inconstitutionnalité dans l’affaire Sonko/Mbaye Niang pour les enfants

La question d’inconstitutionnalité dans l’affaire impliquant Ousmane Sonko et Mbaye Niang, notamment en ce qui concerne les enfants, soulève des préoccupations importantes quant à la conformité des mesures prises avec les principes fondamentaux de la Constitution du Sénégal. Pour comprendre pleinement cette question complexe, examinons les éléments clés de l’affaire et les implications constitutionnelles liées à la protection des droits des enfants.

Contexte de l’affaire : L’affaire Sonko/Mbaye Niang concerne probablement des allégations graves ou des incidents qui ont attiré l’attention publique. Les détails précis de l’affaire peuvent varier, mais il est essentiel de se concentrer sur les aspects liés aux enfants pour comprendre la question d’inconstitutionnalité.

Protection constitutionnelle des droits des enfants : La Constitution du Sénégal, comme de nombreuses constitutions modernes, accorde une attention particulière à la protection des droits des enfants. Cela inclut des dispositions spécifiques garantissant le droit à la vie, à la santé, à l’éducation, et à la protection contre toute forme de violence ou de traitement inhumain.

Principe de l’État de droit : Un élément clé de la Constitution est le principe de l’État de droit, qui implique que toutes les actions gouvernementales et judiciaires doivent être conformes aux normes constitutionnelles. Cela garantit que les droits fondamentaux des citoyens, y compris ceux des enfants, sont respectés et protégés.

La question d’inconstitutionnalité : Si, au cours de l’affaire, des mesures sont prises qui semblent violer les droits constitutionnels des enfants ou contredire les principes de l’État de droit, cela soulève une question d’inconstitutionnalité. Il peut s’agir de l’application de lois qui ne respectent pas les normes constitutionnelles ou de décisions judiciaires qui ne sont pas en accord avec les droits fondamentaux énoncés dans la Constitution.

Recours devant la Cour constitutionnelle : Lorsqu’une question d’inconstitutionnalité est soulevée, les parties concernées ont la possibilité de saisir la Cour constitutionnelle. Celle-ci est chargée d’examiner la conformité des actes législatifs et administratifs avec la Constitution. Si une mesure est jugée inconstitutionnelle, elle peut être déclarée nulle et non avenue.

L’importance de la protection des droits des enfants : Dans le contexte de l’affaire Sonko/Mbaye Niang, la question d’inconstitutionnalité liée aux droits des enfants revêt une importance particulière. La société doit garantir la protection des enfants contre toute forme de préjudice et veiller à ce que les actions entreprises respectent les normes constitutionnelles et les obligations internationales en matière de droits de l’enfant.

La question d’inconstitutionnalité dans l’affaire Sonko/Mbaye Niang pour les enfants soulève des préoccupations cruciales quant à la protection des droits fondamentaux. Il est essentiel que toutes les parties impliquées, y compris les autorités judiciaires, respectent les principes constitutionnels et veillent à ce que les droits des enfants soient pleinement pris en compte dans le cadre de la procédure juridique.

Ligue 1 : Le Casa Sports arrache la victoire contre Teungueth et s’offre son deuxième succès de la saison

Le Teungueth FC n’est plus invincible. Le club rufisquois a essuyé sa première défaite de la saison sur la pelouse du Casa Sports ce mercredi (3-2).

Battu par l’AS Pikine lors de la journée précédente, un peu plus d’une semaine après une première victoire contre Génération Foot, le Casa Sports a remporté son deuxième succès de la saison. Au Municipal de Kolda, où elle accueille depuis le début de cet exercice, la formation de Cheikh Tidiane Cissé, l’entraîneur intérimaire de cette équipe ziguinchoroise, a puni le Teungueth FC ce mercredi (3-2), en match en retard de la 10e journée de Ligue 1.

Contre une équipe du TFC qui n’avait pas encore connu la moindre défaite et qui ambitionnait de virer en tête du classement à l’issue de cette rencontre, le Casa Sports a eu besoin d’un but de Mouctar Diallo à la 88e minute. Avant, en première période, Nfally Sagna (17e) et Mamadou Coly (22e) avaient mis les Casaçais sur les bons rails. Mbaye Jacques Ndiaye (45e+2) et Youssou Sayang (59e) avaient permis à Teungueth de revenir dans la partie.

Avec cette victoire, le Casa Sports reste toujours à la dernière place du classement à un point du premier non relégable, le Jamono de Fatick. De son côté, le Teungueth FC manque donc l’occasion de passer devant le Dakar Sacré-Cœur. Le TFC occupe toujours la deuxième position dans ce Championnat bien plus que serré puisque quatre petits points séparent le leader DSC et le sixième, à savoir la Linguère de Saint-Louis. Plus que serré.

Tentative de vol de bétail à Touba : Les malfaiteurs échappent à un lychage populaire

Aujourd’hui vers 14 heures à Tawfekh, une localité en périphérie de Touba, des individus à bord d’une Peugeot 406 ont tenté de dérober du bétail, principalement des moutons. Cependant, les bergers locaux ont rapidement réagi pour défendre leur troupeau, déclenchant ainsi une confrontation intense.

Face à la résistance farouche des bergers déterminés à protéger leur patrimoine, les voleurs de bétail ont été contraints d’abandonner leur véhicule de fuite, une Peugeot 406. Les poursuites ont conduit à l’abandon du véhicule, qui a ensuite été incendié par la foule indignée.

Cet incident souligne la vigilance et la détermination de la communauté locale à protéger ses ressources contre les actes criminels. Il met également en lumière les défis auxquels sont confrontés les éleveurs et la nécessité d’une sécurité renforcée pour prévenir de telles tentatives de vol de bétail dans la région.

Il est à noter que malgré l’issue violente de cette tentative de vol, la communauté a évité un lynchage des malfaiteurs, privilégiant plutôt la remise de ces derniers aux autorités compétentes pour une action judiciaire appropriée.

Communiqué du conseil des ministres du 3 janvier 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 03 janvier 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’État, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

En début de séance, le Président de la République a présenté ses meilleurs vœux de santé, de prospérité, et de bonheur aux Sénégalaises, Sénégalais et aux hôtes étrangers. Il a également formulé ses vœux de succès au Premier Ministre et au Gouvernement dans son ensemble.

La communication du Président de la République a mis l’accent sur l’organisation de l’élection présidentielle du 25 février 2024 et la nécessité d’assurer la continuité des services publics pendant cette période. Le Ministre de l’Intérieur, chargé des élections, a été instruit de prendre les mesures nécessaires en collaboration avec la CENA et toutes les parties prenantes pour garantir un processus électoral optimal sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger.

Le Président de la République a rappelé l’urgence de publier le rapport-bilan intégral des actions sectorielles de l’État, couvrant la période d’avril 2012 à décembre 2023, courant janvier 2024. Ce document sera présenté au public, aux médias nationaux et internationaux, ainsi que sur les réseaux sociaux.

Par ailleurs, le Chef de l’État a souligné l’importance de finaliser les grands travaux prioritaires pour l’aménagement durable du territoire, de renforcer les souverainetés alimentaire, sécuritaire, budgétaire, et pharmaceutique, et de préparer le pays à exploiter efficacement ses ressources pétrolières et gazières. Il a également encouragé le renforcement du secteur culturel, avec une attention particulière à l’augmentation des ressources allouées à la Culture et au Patrimoine.

Le Conseil des Ministres a également abordé des sujets tels que la prévention des incendies et feux de brousse, la régulation du secteur de la boulangerie, et le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale, avec notamment le lancement du programme d’activation du BRT et d’inauguration des autoponts, le vernissage de l’exposition sur le patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba, et la situation des importations de races bovines.

Au titre des mesures individuelles, plusieurs nominations ont été décidées, notamment des nominations de Directeurs d’hôpitaux et d’autres responsables dans le domaine de la santé.

Enfin, des projets de décrets ont été examinés et adoptés, portant notamment sur l’organisation du Ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, l’érection du Centre hospitalier régional Henrich Lübke de Diourbel en Etablissement public de Santé de niveau III, la dénomination du Centre hospitalier régional de Fatick, et la création du Commissariat à la Sécurité alimentaire et à la Résilience, entre autres.

Le Président de la République a conclu en annonçant l’inauguration prochaine du Mémorial-Musée dédié aux victimes du naufrage du bateau « le Joola » à Ziguinchor et la pose de la première pierre du Mémorial de Gorée, prévue pour le samedi 06 janvier 2024.

Mamadou Diop decroix : Rejet des parrainages et absence à la Présidentielle 2024

Le leader du parti And Jef/PADS, Mamadou Diop Decroix, ne participera pas à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Sa candidature a été invalidée par la Commission de Contrôle des Parrainages en raison du nombre insuffisant de parrains validés.

Selon les informations disponibles, Mamadou Diop Decroix n’a réussi à valider que 5616 parrainages, un chiffre nettement en deçà du minimum requis. La principale cause de cette invalidation réside dans le nombre élevé de doublons externes, qui se chiffre à 33674. Cette situation a conduit à l’élimination de la candidature de Mamadou Diop Decroix.

Son mandataire, Sagar Diouf, a souligné que Mamadou Diop Decroix avait toujours exprimé son opposition au système de parrainages, le jugeant incapable d’approfondir la démocratie.

Actuellement, seuls les candidats ayant obtenu le parrainage des élus ont réussi à franchir avec succès l’étape des parrainages pour l’élection présidentielle de 2024. La compétition électorale continue avec un nombre réduit de candidats en lice.

Nominations du Conseil des ministres du 3 janvier 2024 : Renforcement des responsabilités dans le secteur de la santé

Lors du Conseil des ministres du 3 janvier 2024, le Président de la République a annoncé plusieurs nominations, visant à renforcer les responsabilités au sein du secteur de la santé. Les décisions individuelles prises sont les suivantes :

Cheikh Tacko DIOP : Administrateur des services de santé, anciennement Directeur du Centre hospitalier national de Fann, est nommé Directeur de l’Hôpital général Idrissa POUYE de Grand Yoff. Il remplace Monsieur Saliou TALL, qui a été admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Khadidiatou SARR KEBE : Administrateur des services de santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima NIASS de Kaolack, est nommée Directeur du Centre hospitalier national de FANN, en remplacement de Monsieur Cheikh Tacko DIOP.

Ousmane GUEYE : Administrateur des services de santé, ancien Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Ourossogui, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima NIASS de Kaolack, en remplacement de Madame Khadidiatou SARR KEBE.

Abdou CISSE : Cadre de gestion, anciennement Chef du Service administratif et financier du Centre hospitalier national Matlaboul Fawzeïni de Touba, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Ourossogui, en remplacement de Docteur Ousmane GUEYE

Abdoulaye KANE : Administrateur des services de santé, précédemment Chef du Service de la Pédiatrie de l’hôpital de Richard TOLL, est nommé Directeur de l’Institut d’Hygiène sociale (IHS), en remplacement de Monsieur Mamadou Lamine NDIAYE.

Ces nominations reflètent l’engagement continu du gouvernement à renforcer les structures de santé et à mettre en place des professionnels qualifiés pour assumer des responsabilités importantes dans le secteur médical.

Affaire « Keur Yeurmandé » : Inquiétudes sur la santé des bébés retirés de la pouponnière, des experts alertent

L’affaire de la pouponnière « Keur Yeurmandé » continue de susciter des préoccupations, notamment en ce qui concerne la santé des 50 nourrissons retirés de cet établissement. Interrogé sur leur état de santé, un médecin a livré des nouvelles peu rassurantes, soulignant que la plupart de ces bébés sont exposés à des risques sérieux qui pourraient compromettre leur survie.

Selon le médecin, ces nourrissons ont subi un stress sévère, nécessitant une prise en charge rigoureuse. Il a averti que si ces bébés ne bénéficient pas d’une attention particulière, ils pourraient faire face à des problèmes de santé graves, voire mortels, avant l’âge de 5 ou 6 ans. Le stress toxique vécu par ces bébés aurait endommagé leur cerveau, nécessitant un suivi médical et psychologique approprié.

Le professionnel de la santé a appelé les médecins et le personnel hospitalier, en particulier dans les établissements comme l’hôpital Gaspard Camara, où les bébés ont été pris en charge, à accorder une attention particulière à ces nourrissons. Il a souligné l’importance non seulement de la nutrition, mais aussi de l’amour et de l’interaction pour aider ces bébés à surmonter les séquelles de la maltraitance qu’ils ont subie.

L’affaire « Keur Yeurmandé » souligne la nécessité d’une vigilance accrue et d’une intervention holistique pour assurer le bien-être et la santé mentale de ces nourrissons vulnérables.

Pénurie des bonbonnes de gaz de 6 kg au Sénégal : L’interchangeabilité au cœur des problèmes

La pénurie des bonbonnes de gaz de 6 kg fait son retour au Sénégal, suscitant des inquiétudes parmi les consommateurs. Selon les informations de la Rfm, la bonbonne de gaz de petite taille est introuvable depuis quelques jours, créant des difficultés d’approvisionnement pour de nombreux ménages.

La Commission de Régulation du Secteur de l’Énergie (CRSE) a réagi à cette situation, assurant qu’il n’y a pas de tension sur le gaz et que le stock actuel est de 22 jours. Cependant, la CRSE pointe du doigt le problème persistant de l’interchangeabilité des bonbonnes de gaz entre les distributeurs comme source de perturbations dans la distribution.

De son côté, le ministère du Commerce attribue cette tension à des « problèmes techniques au niveau de l’usine d’un des distributeurs ». Le chef du service régional de Dakar évoque également un « manque de confiance entre les opérateurs » après les incidents récents liés aux explosions de gaz au Sénégal.

Le ministère du Commerce prévoit un retour à la normale d’ici la fin de la semaine. Cependant, la situation souligne les défis persistants liés à l’interchangeabilité des bonbonnes de gaz, un problème récurrent qui impacte l’approvisionnement en gaz butane dans le pays.

Bambali : Sadio Mané inaugure son terrain et livre un discours plein de sens

L’attaquant d’Al-Nassr a fait ses premiers pas en football à Bambali. Il est revenu ce mercredi sur ses terres pour inaugurer un terrain qu’il a lui-même financé.

« C’est avec une immense fierté et un cœur rempli de joie que je me tiens devant vous, sur ce terrain de football aux normes FIFA qui a beaucoup de sens pour moi ». C’est un joli cadeau de début d’année que Sadio Mané a offert les populations de Bambali. Alors qu’il se trouve actuellement en regroupement avec l’Equipe Nationale du Sénégal pour la CAN 2023, l’attaquant d’Al-Nassr est revenu, ce mercredi 3 janvier 2024, dans son village natal pour inaugurer le terrain qu’il a lui-même financé.

« C’est le symbole de notre unité, notre force et notre passion du football »

Vêtu d’un beau boubou bleu et d’une casquette noire, le champion d’Afrique 2022 a fait irruption à l’aérodrome de Sédhiou dans les coups de 12 heures accompagné de son conseiller Bakary Cissé et de quelques autorités locales. Comme plusieurs jeunes qui sont venus accueillir leur idole, l’ancien joueur du Bayern Munich et de Liverpool, natif de Bambali bien évidemment, a fait ses premiers pas en football dans ce petit village, avant de devenir l’un des meilleurs footballeurs de la planète.

« Je suis vraiment très heureux d’être avec vous aujourd’hui et de vous accueillir chez-moi, dans mon village natal de Bambali, là où tout a commencé, dit-il avec toujours son sourire. C’est avec une immense fierté et un cœur rempli de joie que je me tiens devant vous, sur ce terrain de football aux normes FIFA qui a beaucoup de sens pour moi. Il ne s’agit pas seulement d’un cadeau de ma part à mon village bien aimé. C’est surtout le symbole de notre unité, de notre force et de notre passion pour le football. »

« Je continuerai à soutenir et à investir »

Dans un discours court mais plein de sens, le meilleur buteur de l’histoire de l’Equipe Nationale du Sénégal a adressé quelques messages à la jeunesse. « A vous, les jeunes, ce terrain est pour vous. Cultivez vos talents, vivez vos rêves et dépassez-vous. Je vous encourage surtout à développer vos compétences, à travailler dur et à toujours croire en vos capacités », ajoute celui qui a également offert un hôpital à son village. Sadio Mané n’est pas prêt à en rester sur un terrain de football et un établissement sanitaire.

« Je fais cette promesse aujourd’hui : je continuerai à soutenir et à investir dans notre communauté pour que d’autres jeunes puissent suivre leurs rêves comme je l’ai fait. Ensemble, bâtissons un avenir où chaque enfant aura la chance de devenir la meilleure version de lui-même. Merci de croire en ce projet et en notre avenir. Que ce terrain soit le témoin de notre passion, de notre détermination et de notre succès collectif ». Décidemment, le Nanthio a un grand cœur. Mais maintenant, place à la Coupe d’Afrique.

Issiar Dia encourage le changement de mentalité d’Aliou Cissé concernant les joueurs évoluant au Qatar

Issiar Dia, ancien international sénégalais, s’est exprimé sur le changement de perspective d’Aliou Cissé concernant les joueurs évoluant au Qatar. Dans un entretien avec L’Observateur, Dia a partagé ses propres expériences, soulignant les raisons qui l’ont poussé à rejoindre le championnat qatari.

Issiar Dia a évoqué les difficultés auxquelles il faisait face en Turquie à l’époque, notamment les problèmes liés aux matchs truqués et les complications entourant le club Fenerbahce. C’est dans ce contexte qu’il a décidé de répondre favorablement à l’offre du club qatari Lekhwiya en 2012.

L’ancien attaquant de Nancy a également rappelé une offre précédente du club qatari, qui avait été refusée, car il cherchait un championnat plus attractif à l’époque. Il a souligné que la vie ne se limite pas au football et que des considérations familiales ont également joué un rôle dans son choix.

Issiar Dia a relevé que son choix initial n’était pas approuvé par Aliou Cissé, l’actuel entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal. Cissé aurait exprimé des préoccupations quant à la qualité du championnat qatari. Cependant, Dia s’est félicité du changement d’attitude d’Aliou Cissé envers les joueurs évoluant au Qatar, soulignant les réussites de joueurs tels que Sadio Mané et Kalidou Koulibaly, capitaines de l’équipe nationale.

L’ex-international sénégalais a conclu en saluant le changement de mentalité d’Aliou Cissé, notant qu’à une époque, les joueurs évoluant au Qatar ou en Arabie saoudite étaient souvent écartés de l’équipe nationale, mais cette perception semble évoluer favorablement.

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