La Confédération africaine de football (CAF) a publié ce jeudi 21 décembre 2023 la liste des arbitres principaux, assistants et des arbitres VAR sélectionnés pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui démarre le 13 janvier en Côte d’Ivoire.
Vingt-six arbitres principaux sont inscrits sur cette liste, où figure un seul sénégalais. Il s’agit d’Issa SY. L’international sénégalais qui avait été retenu lors du mondial des moins de 17 ans va donc enchaîner avec la plus grande des compétitions de football du continent Africain. Son homologue Maguette Ndiaye, un habitué de cette compétition n’y figure pas. L’instance faîtière africaine a également retenu 30 arbitres assistants dont les deux sénégalais : Nouha Bangoura et Djibril Camara. Par contre aucun arbitre sénégalais ne figure dans la liste des 12 arbitres VAR.
L’autre remarque est la présence de cinq femmes dans cette liste : la Rwandaise Salima Radhia Mukansanga, la Camerounaise Carine Atezambong, la Marocaine Karboubi Bouchra, la Zambienne Diana Chicotesha et la Mauritanienne Rivet Maria Pakuita Cinquela. Avec 7 chacun représentants, le Maroc et l’Egypte sont les pays dont les arbitres ont été les plus sollicités. Les deux nations sont suivies par l’Algérie qui compte 5 arbitres et le trio Côte d’Ivoire-Gabon-Sénégal dont chacun est représenté par trois arbitres. Pour rappel, la Coupe d’Afrique des Nations prévue du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’ivoire.
Grâce à son attaque de feu et sa défense hermétique, Al-Hilal a littéralement corrigé Abha (7-0), jeudi soir dans le cadre de la 18e journée de Saudi Pro League. De quoi s’échapper complètement au classement.
Une fois encore, Al-Hilal n’a pas fait de détail face à son adversaire. Jeudi soir, pour la 18e journée du Championnat saoudien, les hommes de Jorge Jesus ont survolé le premier relégable, Abha (7-0). Sergej Milinković-Savić a marqué un triplé et Aleksandar Mitrović, Salem Al-Dawsari, Mohamed Kanno et Ruben Neves ont signé les autres buts de cette victoire qui permet à Al-Hilal de prendre 13 points d’avance sur Al-Nassr (2e).
Le Premier ministre, Amadou Ba, par ailleurs candidat à la Présidentielle du 25 février prochain, a été officiellement investi, ce jeudi 21 décembre, par l’Alliance pour la république (Apr).
Lors de sa prise de parole, Amadou Bâ a exprimé sa gratitude et son engagement envers le parti et le Sénégal : « Mesdames et messieurs, je tiens à exprimer ma reconnaissance au président de la République, Son Excellence Macky Sall, ainsi qu’à l’ensemble des responsables, militants, et sympathisants de l’Alliance pour la République pour la confiance placée en ma personne en me choisissant comme candidat à l’élection présidentielle de 2024. Je suis honoré de vous dire que j’accepte d’être votre candidat. Le candidat de l’Alliance pour la République, et le seul candidat de l’élection. J’accepte votre investiture volontiers, avec honneur et fierté, d’autant plus qu’elle me place sur les traces de mon mentor, mon leader, un homme d’État exceptionnel, un visionnaire, le bâtisseur du Sénégal nouveau. » Continuant son argumentaire, Amadou Ba a promis de poursuivre l’héritage du chef de l’Etat Macky Sall : « Je sais que les Sénégalais souhaitent avoir comme successeur du président de la République, Macky Sall, quelqu’un qui saura consolider ce qu’il a fait, quelqu’un qui puisera dans son héritage pour aller encore plus loin, faire encore plus, faire encore mieux et plus vite. Mais vous avez aussi eu la chance d’être à côté d’une grande dame, militante dès les premières heures, une mère protectrice, fédératrice, souffrant de la souffrance de son peuple et solidaire de celles et ceux qui sont sous le poids du besoin. Cette dame présente en avant-poste, c’est Mariam Faye Sal » . Le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar a également fait un beau témoignage à l’endroit de la Première dame : « Et je voudrais ici lui dire mon salut déférent et toute ma gratitude pour son soutien et ses égards fraternel. ‘Monsieur le président, nga baal ma, Marième Faye Sall, kou baakh la’ » .
Amadou Ba, candidat investi par la coalition au pouvoir lors du Conseil national de l’Alliance pour la République (APR), a exprimé son engagement à poursuivre la politique initiée par le président de la République Macky Sall. Lors de son investiture en tant que candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024, Amadou Ba a accepté l’investiture « avec honneur et fierté ».
Le Premier ministre a affirmé son engagement à continuer le Plan Sénégal Émergent, soulignant sa volonté de favoriser l’investissement pour stimuler la croissance économique et promouvoir un développement durable. Amadou Ba s’est également exprimé sur la question de la sécurité nationale, s’engageant à renforcer les forces de défense et de sécurité pour faire face au terrorisme et autres menaces sécuritaires, notamment avec l’exploitation imminente des ressources minières telles que le pétrole et le gaz.
En ce qui concerne l’emploi des jeunes, Amadou Ba aspire à être reconnu comme le « président de l’emploi et de l’épanouissement de la jeunesse ». Il a promis des avancées significatives et une mobilisation des ressources pour offrir de bons emplois et du bien-être aux jeunes.
L’ancien ministre des Finances et du Budget a saisi l’occasion pour exprimer sa gratitude envers les membres fondateurs et les leaders de la coalition Benno Bokk Yaakaar, soulignant leur capacité à se concerter pour l’intérêt du Sénégal. Son investiture marque le début de sa campagne présidentielle, avec un engagement fort en faveur de la continuité et du développement du pays.
Ciré Aly Ba a souligné l’importance de la réforme, mais a également mis en garde contre les conséquences potentielles d’une remise en liberté prématurée, en particulier pour des crimes odieux. Il a affirmé : « Oui à la justice avec célérité, mais pas à une justice bâclée. »
L’appel à la prudence du Premier Président de la Cour Suprême met en lumière la nécessité de trouver un équilibre entre la célérité judiciaire et la préservation des intérêts de la société. La réduction de la durée de la détention provisoire vise à améliorer l’efficacité du système judiciaire, mais il est crucial de prendre en compte les implications spécifiques de chaque affaire, en particulier pour les crimes graves.
Ciré Aly Ba a souligné l’importance de la réforme, mais a également mis en garde contre les conséquences potentielles d’une remise en liberté prématurée, en particulier pour des crimes odieux. Il a affirmé : « Oui à la justice avec célérité, mais pas à une justice bâclée. »
L’appel à la prudence du Premier Président de la Cour Suprême met en lumière la nécessité de trouver un équilibre entre la célérité judiciaire et la préservation des intérêts de la société. La réduction de la durée de la détention provisoire vise à améliorer l’efficacité du système judiciaire, mais il est crucial de prendre en compte les implications spécifiques de chaque affaire, en particulier pour les crimes graves.
L’ancien capitaine de l’AS Pikine, El Hadji Adama Mbaye, s’attend à une rude rivalité entre les Banlieusards et le Casa Sports, dimanche en match comptant pour la 9ème journée de Ligue 1.
«J’ai souvent gagné contre le Casa Sports, même si j’ai eu à faire un match nul. Lors de la saison 2013-2014, j’ai marqué deux fois contre cette équipe dans des matchs décisifs. J’ai inscrit l’unique but de notre victoire (0-1) en demi-finales de Coupe du Sénégal chez eux (les Ziguinchorois, au stade régional de Kolda). C’était sur un coup-franc direct. J’ai aussi marqué le but du succès (1-0) en championnat». En parlant du duel entre l’AS Pikine et le Casa Sports, El Hadji Adama Mbaye s’en remémore facilement. L’ancien capitaine des Rouge et Vert donne même certains détails.
«Ce genre de rencontre aide à grandir»
Adama Mbaye est une légende à l’AS Pikine et dans notre Ligue 1. Très talentueux et très classe, cet ancien joueur capable d’évoluer comme milieu ou attaquant fait partie des leaders qui ont offert le doublé (Coupe du Sénégal-championnat) au club de la banlieue de Dakar lors de l’exercice 2013-2014. Évidemment, l’affiche qui se tiendra dimanche prochain, il la garde dans la tête. «C’est un match particulier. Déjà, on savait que ce serait un très bon match, avec l’animation des supporters. On savait qu’il aurait de l’ambiance et du jeu. C’est pour cela que ce n’est jamais simple. Comme je le dis, un joueur doit prier de vivre ce genre de rencontre car ça aide à grandir en tant que footballeur», estime l’ancien international sénégalais A’, vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2011.
«On s’attend à un match de haut niveau»
Retraité et devenu entraîneur de l’ASC Jakarlo (Zone 3 de Guédiawaye), une équipe du Championnat national populaire (navétane), Adama Mbaye suit de très près les matchs de l’élite du football sénégalais. Il avertit l’AS Pikine (4ème, 12 points) face aux Casamançais (14èmes, 5 points), lanterne rouge après 8 journées. «Le Casa Sports est, certes, mal classé, mais je ne pense pas que le club a des problèmes. Ce n’est qu’un début et il sort d’une victoire. Donc, vous savez donc qu’il va venir avec confiance. Nous aussi, on viendra avec confiance, après avoir tenu tête au Jaraaf. Et surtout, l’AS Pikine joue à domicile. Donc, on s’attend à un match de haut niveau», soutient-il, avant de poursuivre : «Que le meilleur gagne, dans le fair-play. J’appelle à la non-violence car nous sommes tous des Sénégalais. Que le meilleur gagne, mais je prie pour que Dieu nous donne la victoire, nous AS Pikine».
Dimanche, El Hadji Adama Mbaye va certainement être derrière les Pikinois, pour les pousser à battre le champion du Sénégal 2022. «On préparait ce genre de match en étant soudés, on n’acceptait jamais que le groupe soit pollué. Ensuite, on écoutait bien les conseils de l’entraîneur. Dans certains grands matchs, les conseils de l’entraîneur sont très importants. Après, c’est aux joueurs, surtout les cadres, de prendre leurs responsabilités».
Rebondissent au sein de l’Opep+ qui regroupe les pays exportateurs de pétrole. L’Angola, poids lourd du pétrole sur le continent africain, a décidé de se retirer de l’organisation. La raison : des désaccords sur la baisse des quotas souhaitée par les principaux producteurs mondiaux.
La décision de l’Angola a été annoncée ce jeudi 21 décembre par le ministre des Ressources naturelles, du Pétrole et du Gaz, Diamantino Pedro de Azevedo à la suite d’un Conseil des ministres. Le président João Lourenço a signé dans la foulée un décret présidentiel.
Une sortie de l’Opep qui couvait depuis quelque temps. L’Angola avait déjà quitté la table des négociations à plusieurs reprises. Se concentrer sur ses objectifs de production et de raffinage, voilà la principale raison invoquée par Diamantino de Azevedo
« Ce n’est pas une décision irréfléchie, intempestive », a précisé le ministre. « Jusqu’à présent, nous n’avons pas eu d’influence sur les quotas, mais si nous devions rester dans l’Opep, nous subirions les conséquences de la décision de respecter les quotas de production », a-t-il déclaré à la télévision publique TPA.
« L’un des mécanismes de l’Opep est l’attribution de quotas de production pour ses pays membres. Et il est certain qu’en poursuivant au sein de ce mécanisme, tôt ou tard, l’Angola aurait été obligé de réduire sa production, ce qui va à l’encontre de nos objectifs de stabilisation de celle-ci », a expliqué le ministre.
Car la stratégie des pays de l’Opep, c’est de refermer un peu plus le robinet d’or noir pour faire monter les prix.
Pour Philippe Sébille-Lopez, spécialiste des questions de géopolitique énergétique, cette décision sera plus lourde de conséquences pour Luanda, dont la production est en déclin que pour l’Opep : « Pour l’Opep, peu de conséquences, c’est même un avantage d’intégrer le Brésil. Et le départ de l’Angola, ce n’est pas significatif pour eux. Par contre, pour l’Angola, c’est récupérer en théorie une certaine liberté, mais ce n’est pas ça qui va faire que la production angolaise va s’améliorer. »
Le Nigeria, également frondeur sur les quotas de production, ne devrait pas suivre l’Angola. Lagos a trop besoin de l’Opep pour asseoir sa stature de premier producteur d’Afrique, un pays meneur également important pour l’organisation pétrolière.
Fin novembre, l’Angola et le Nigeria, les deux poids lourds pétroliers du continent africain, s’étaient montrés mécontents de leurs quotas. L’Opep avait établi un quota de 1,11 million de barils/jour pour l’Angola. Luanda avait clairement indiqué vouloir maintenir sa production à 1,18 million de barils/jour.
Fondée en 1960, l’Opep, qui réunit 13 membres sous la houlette de l’Arabie saoudite, a noué en 2016 une alliance avec dix autres pays, dont la Russie, sous la forme d’un accord appelé Opep+, dans l’optique de limiter l’offre et soutenir les cours face aux défis posés par la concurrence américaine.
Ce départ de l’Angola pourrait entrer dans la stratégie du président João Lourenço « qui consiste à favoriser des liens étroits avec les États-Unis », souligne Marisa Lourenço, analyste en risques politiques et économiques spécialisée sur la région, citée par l’AFP.
« On s’est aimé comme on se quitte… » Cette année 2022 n’a pas été épargnée par les séparations et divorces de couples de stars emblématiques du show biz. Le grand public les croyait inséparables, mais la vie commune en a décidé autrement, constate kawtef.come
Astou Dione et Cheikh Yerim Seck ouvrent le bal des divorces
Le célèbre journaliste Cheikh Yerim Seck et Astou Dione se sont séparés en début 2023. Un divorce qui a suscité beaucoup de polémiques sur les réseaux sociaux, car l’union n’a duré que quatre mois. Après son divorce avec le journaliste, Astou Dione s’est remariée avec un cadre de la Sonatel
Bijoux Ngoné, le 4e divorce
Bijou Ngoné, l’animatrice phare de l’émission « Confrontation » sur la 2sTV, a mis fin à son mariage avec Ibou Ndao, après trois ans de vie commune. Il s’agit du quatrième divorce de l’animatrice
Ndeye Ndiaye Banaya divorce deux mois après son mariage
L’ex danseuse de Sidy Diop, Ndeye N’diaye Banaya a divorcé avec son mari Maguette Fall après juste deux mois de mariage.
Coumba Bou Ndaw jette son mari après 5 mois de mariage
Connue sous le nom de « Coumba Bou Ndaw » dans la série sénégalaise « Infidèles », Khady Ndiaye de son vrai nom, a mis fin à son mariage avec M. Ndiaye après 5 mois de vie commune.
Le couple Ndakhté Lo et Mario Mbaye bat de l’aile.
La chanteuse Ndakhté Lo a quitté définitivement son mari Mario Mbaye après 11 mois de mariage. Selon plusieurs sources concordantes, la starlette de Sen Petit Gallé reproche à son mari une infidélité.
Apres un an de mariage: Penda Guissé divorce pour la deuxième fois
L’impensable s’est aussi produit entre Pendo Guissé et son mari. Le couple qui reflétait un parfait amour sur les réseaux sociaux est au point mort. La chanteuse a mis fin son union avec Pape Diouf.
Rita Hora et Feuneu se séparent après 5 mois de mariage
Connue sous le nom de «Nathalie » dans la série sénégalaise «Karma », Maguette Fall, de son vrai nom, Rita Hora sur les réseaux sociaux a divorcé avec Feuneu, célèbre producteur français d’origine ivoirien. La planète people a été secouée par l’annonce de leur divorce
La Directrice Générale de la Société d’Exploitation des Marchés à Intérêt Général (SEMIG), Mme Fatoumata Niang Ba, a accueilli une délégation des autorités administratives de la région de Dakar, dirigée par le Gouverneur de Dakar et le Président de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar (CCIAD).
La réunion, qui s’est tenue ce jeudi 21 décembre 2023, a également réuni des représentants du ministère du commerce de la consommation et des PME, des acteurs du sous-secteur du transport routier, ainsi que d’autres représentants de structures associées. L’objectif de cette rencontre était de mener une réflexion stratégique sur les modalités d’exploitation effective et optimale de la Gare des Gros Porteurs (GGP) de Diamniadio.
La GGP, une infrastructure routière associée au Marché d’Intérêt National, avec ses aires de stationnement pour les gros porteurs, est destinée à contribuer de manière significative à l’amélioration et à la fluidité du trafic intra-urbain. Cette initiative s’inscrit dans l’engagement du Président de la République, Macky Sall, à faciliter le commerce intérieur en régulant de manière plus efficace le trafic routier.
Les échanges au cours de la réunion ont été fructueux, et à la fin de la rencontre, un comité restreint a été constitué pour approfondir la réflexion et élaborer un calendrier d’exécution des points de diligence évoqués. Cette démarche vise à assurer une exploitation optimale de la Gare des Gros Porteurs de Diamniadio, en accord avec la vision du gouvernement sénégalais visant à renforcer les échanges internes pour promouvoir une économie prospère en vue de l’émergence du Sénégal.
Dimanche 24 décembre, six matchs seront au programme de la 9e journée de Ligue 1, le jour du réveillon de Noël. Le Dakar Sacré-Cœur a ainsi sollicité le report des ces rencontres. Refus catégorique de la LSFP.
La décision ne devrait pas manquer de susciter beaucoup de réactions. La Ligue Sénégalaise de Football Professionnel a refusé le report des matchs (six au total) du dimanche 24 décembre, soit le jour du réveillon de Noël, comptant pour la 9e journée de Ligue 1, après la demande formulée par le club du Dakar Sacré-Cœur. L’actuel troisième du Championnat en a fait part dans un communiqué diffusé sur son site, ce jeudi 21 décembre.
« L’AS Dakar Sacré-Cœur a introduit un courrier le mardi 19 décembre 2023 à destination du bureau de la Ligue Sénégalaise de Football Professionnelle (LSFP) sous couvert de son président, Monsieur Djibril Wade. Il s’agissait pour nous de demander le report des matchs de Ligue 1 prévus le dimanche 24 décembre 2023 (six rencontres sur sept), peut-on lire. Dans cette lettre, nous avons insisté sur la place que les religions occupent dans notre société et notamment leurs contributions multiples pour un développement harmonieux de notre nation ».
La LSFP s’est étonnement défendue
Dans son communiqué, le Club de la SICAP ajoute que « malgré le caractère laïc de nos structures, nous devons aussi nous rappeler le rôle essentiel et positif du spirituel dans l’encadrement de notre jeunesse. Le respect du sacré et de la foi est un legs important au Sénégal, qu’il nous paraît essentiel de protéger. Nous devons le transmettre aux nouvelles générations, qui parfois banalisent certains fondements de notre jeune nation. A titre de rappel, la foi figure en particulier dans la devise de notre pays. »
De son côté, la LSFP a voulu se défendre, avançant ces deux arguments, toujours diffusés sur le site du DSC : « le fait d’avoir préservé la journée du 25 décembre et le fait d’avoir déjà programmé des rencontres la veille de la Tabaski ou de la Korité ». Deux raisons qui n’ont pas manqué d’étonner au sein de la direction du Dakar Sacré-Cœur. « Cette observation est étonnante dans notre société ou bien des familles sénégalaises sont composées de parents musulmans et chrétiens ». Et d’ajouter : « sur ce point (du second argument de la LSFP), nous estimons que si tel est le cas, cela a été une erreur grave, et ne doit en aucun cas justifier ce type de programmation ».
Vers une intervention de la FSF et du Ministère des Sports ?
Face à cette situation, le Dakar Sacré-Cœur interpelle la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) mais également le Ministère des Sports pour qu’il n’y pas de matchs en Ligue 1 le jour du réveillon de Noël. « nous demandons solennellement au Président de la Fédération Sénégalaise de Football, Maître Augustin Senghor, mais aussi au Ministre des Sports, Monsieur Lat Diop, d’agir en demandant à la LSFP de reprogrammer cette journée, et de prendre des dispositions en interne pour définitivement interdire les programmations autour de ces rendez-vous spirituels qui rythment la vie de notre nation ».
La Brigade de Recherches (BR) de la compagnie de Gendarmerie de Keur Massar a réussi un coup important en démantelant un réseau de trafic de drogue dure. Trois individus, identifiés comme les principaux acteurs de ce réseau, ont été arrêtés en possession de 200 pièces d’ecstasy, selon des sources proches du parquet.
Le Major Abdou Aziz Kandji, à la tête de cette unité d’élite, a supervisé l’opération après avoir reçu des renseignements sur les activités illicites du réseau dirigé par un individu du nom de B. Mbaye. Une infiltration a été planifiée, avec un agent en civil entrant en contact avec le cerveau de la bande pour exprimer son intention d’acheter de la drogue dure.
B.Mbaye, pensant traiter avec un client potentiel, a envoyé l’un de ses complices à l’unité 5 des Parcelles-Assainies de Keur Massar pour discuter des modalités d’achat. Après avoir présenté trois pièces d’ecstasy à l’agent infiltré, une commande de 200 pièces a été passée.
L’émissaire a conduit le gendarme infiltré à l’appartement de B.Mbaye à Tivaouane Peulh, où la drogue a été livrée. C’est à ce moment que les forces de l’ordre ont procédé à l’arrestation de B.Mbaye et de ses complices A.Mbengue et Y.Sall. Des biens, dont un véhicule, ont été saisis lors de l’opération.
Le trio a été déféré devant le tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye ce jeudi matin. B.Mbaye aurait avoué avoir acquis la drogue en Gambie, selon des sources proches du parquet. Cette opération marque un succès significatif dans la lutte contre le trafic de drogue à Keur Massar.
La Présidence de la République du Sénégal a annoncé la confirmation de sa certification ISO 9001:2015 par AFNOR Certification, suite à l’audit de surveillance 2 réalisé le 24 octobre 2023. Selon le communiqué officiel, la Direction des Moyens généraux de la Présidence a reçu la confirmation du certificat (n° 96 510), témoignant de son engagement continu envers des normes élevées de gestion de la qualité.
Le Président de la République, Macky Sall, a salué cette « performance exceptionnelle et inédite en matière de gestion publique », exprimant ses félicitations au Secrétariat général de la Présidence de la République, au Cabinet, à la Direction des Moyens généraux, ainsi qu’à l’ensemble du personnel impliqué dans le maintien d’un système de management de qualité exemplaire pour les services présidentiels.
Le rapport met en lumière la contribution du secteur extractif à l’économie sénégalaise, représentant 32,16% des exportations, 4,50% du PIB, 6,85% des recettes de l’État et 0,17% de l’emploi.
Le rapport souligne également que les entreprises du secteur extractif ont déclaré avoir payé plus de 2034 milliards de FCFA à des fournisseurs en 2022, dont 728 milliards à des entreprises nationales. Cependant, la présidente du CN-ITIE a noté que bien que cette proportion ait augmenté, des améliorations sont nécessaires pour renforcer davantage le contenu local.
En conclusion, le rapport de l’ITIE pour 2022 marque le dixième anniversaire de la mise en œuvre de l’ITIE au Sénégal et est salué comme un pas supplémentaire vers une gestion transparente des ressources naturelles du pays. Eva Marie Coll Seck a également plaidé pour une intégration du comité national de suivi du contenu local dans le périmètre de réconciliation de l’ITIE afin de soutenir activement le renforcement des capacités de production locales.
Chouala Bayaya Haidara, éminent prédicateur au Mali, a été placé sous mandat de dépôt mercredi dernier après avoir comparu devant le procureur en charge de la lutte contre la cybercriminalité. Il est accusé d' »atteinte au crédit de l’État et de propos tendant à troubler l’ordre public ». Cette décision fait suite à son arrestation par la Brigade d’investigation judiciaire (BIJ) le 19 décembre 2023.
Le prédicateur, membre du Haut Conseil Islamique du Mali, affirme avoir été arrêté en raison de ses critiques sur la gestion de l’électricité à Bamako. Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux avant son arrestation, il déclarait qu’il pensait que le pays pourrait fournir de l’électricité tout en étant en guerre. Il est prévu que son procès ait lieu le 12 mars 2024, et d’ici là, il restera en détention préventive à la maison centrale d’arrêt de Bamako.
Chouala Bayaya Haidara a exprimé sa détermination à ne pas se taire sur ce qu’il perçoit comme des dangers pour la société, même au prix de sa liberté. Il a dénoncé la répression croissante contre les voix critiques du régime au Mali, soulignant que d’autres figures publiques telles que l’influenceuse « Rose vie chère » et le polémiste Ras Bath avaient également été privées de leur liberté.
Les arrestations de personnalités critiques du gouvernement suscitent des préoccupations croissantes quant à la liberté d’expression au Mali, avec le prédicateur appelant les dirigeants actuels à réfléchir avant qu’il ne soit trop tard. La situation sera surveillée de près alors que le pays continue de faire face à des défis politiques et sociaux complexes.
Le King Fahd Palace de Dakar vibre au rythme de l’effervescence alors que les militants de l’Alliance pour la République (APR) se rassemblent pour célébrer l’investiture d’Amadou Bâ. Une ambiance festive envahit les lieux, marquée par des chants, des danses, et une grande ferveur parmi les partisans d’Abdoulaye Diouf Sarr et d’Abdou Karim Sall à l’entrée du salon.
Les roulements de tambours résonnent, créant une atmosphère électrique alors que la mouvance présidentielle annonce le début d’une étape cruciale sur la route des élections présidentielles prévues pour le 25 février 2024. L’investiture d’Amadou Bâ, candidat du Parti, revêt une importance particulière, incitant les responsables politiques à mobiliser et galvaniser leurs troupes.
Le Président de la République, Macky Sall, jouera son rôle en procédant à l’investiture d’Amadou Bâ conformément aux statuts et au règlement intérieur du parti. Tous les membres de l’instance, responsables, militants et sympathisants sont pleinement engagés pour faire de cet événement un moment mémorable.
Cette cérémonie marque le coup d’envoi officiel de la campagne présidentielle, et l’ambiance vibrante au King Fahd Palace reflète l’enthousiasme et la détermination de l’APR à faire de cette élection un succès pour leur candidat. Les regards sont désormais tournés vers les élections à venir, avec la conviction que cette investiture renforcera la cohésion et la mobilisation au sein du parti.
La France a récemment adopté une nouvelle loi sur l’immigration, suscitant des interrogations sur son impact, notamment pour les étudiants sénégalais. Bien que les lois spécifiques puissent évoluer, examinons quelques aspects généraux qui pourraient être influencés par ces changements.
1. **Critères de Visa :** Les modifications de la législation pourraient entraîner des ajustements dans les critères d’obtention de visas étudiants. Les étudiants sénégalais devront peut-être se familiariser avec de nouvelles exigences ou des procédures actualisées pour garantir l’obtention de leur visa d’études en France.
2. **Conditions de Séjour :** La loi pourrait également toucher les conditions de séjour des étudiants étrangers en France. Des modifications dans les règles de prolongation de séjour, les exigences en matière d’assurance maladie et d’autres aspects pratiques pourraient être envisagées.
3. **Travail Étudiant :** Les étudiants sénégalais travaillant en France pourraient être affectés par des changements éventuels dans les politiques de travail étudiant. Des ajustements dans les heures de travail autorisées, les secteurs d’emploi, ou d’autres restrictions possibles pourraient résulter de la nouvelle législation.
4. **Perspectives Après les Études :** La loi pourrait également influencer les possibilités offertes aux étudiants étrangers pour rester en France après l’obtention de leur diplôme. Des changements dans les conditions d’obtention d’un permis de travail post-études ou d’un visa de travail pourraient être envisagés.
Pour obtenir des informations détaillées et actualisées sur les impacts spécifiques de la nouvelle loi sur l’immigration en France pour les étudiants sénégalais, il est fortement recommandé de consulter les sources officielles, telles que le site du gouvernement français, le ministère de l’Intérieur, ou de contacter les services consulaires français au Sénégal. Ces ressources fourniront des informations précises et à jour pour guider les étudiants sénégalais dans leur parcours en France.
Selon le rapport de l’année 2021 de l’ITIE ( Initiative relative à la transparence des Industries extractives), les revenus générés par le secteur extractif ont atteint 223,15 milliards de FCFA, comparativement aux 185,2 milliards de FCFA de l’année précédente. Parmi ces revenus, 206,04 milliards de FCFA ont été alloués au budget de l’État.
Au cours du premier semestre de 2022, le secteur extractif a généré un total de 110,8 milliards de FCFA, dont 93,59 milliards de FCFA ont été alloués au budget de l’État. Cette augmentation des revenus témoigne du dynamisme du secteur et de la stratégie de mobilisation des recettes mise en place par l’État, d’après la note de l’ITIE
Actuellement, le secteur extractif sénégalais se compose principalement d’exploitations minières et de carrières axées principalement sur les exportations, notamment l’or, les phosphates, les sables minéralisés et les calcaires utilisés dans la production de ciment. Cependant, selon la présidente de l’ITIE, Eva Marie Colle Seck, le secteur présente un potentiel limité en termes de création d’emplois, avec environ 10 249 employés dans le secteur formel et 31 000 dans le secteur informel, principalement dans les mines artisanales. Les chaînes de valeur sont peu développées, à l’exception de celle du ciment.
La transformation sur place des produits miniers en produits finis ayant une plus grande valeur ajoutée, et le renforcement des liaisons intersectorielles pouvant accélérer le développement industriel pourraient pallier cette faiblesse.
A ce titre, le secteur privé extractif est invité à veiller à une plus grande implication des nationaux dans la sous-traitance et la fourniture de biens et services, qui constituerait un bon levier pour pallier la faiblesse des emplois directs et la contribution du secteur au PIB.
Après la robe noire Me Saïd Larifou et l’ancien capitaine Seydina Oumar Touré, le journaliste d’investigation Pape Alé Niang a envoyé une lettre ouverte au Secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) Antonio Guterres.
Voici l’intégralité de la lettre !
« Appel Urgent à l’Action Internationale pour Sauver la Démocratie au Sénégal
Lettre ouverte à Monsieur Antonio Guterres Secrétaire général des Nations unies
Monsieur le Secrétaire Général,
Je m’adresse à vous aujourd’hui en tant que citoyen profondément préoccupé par la détérioration alarmante de la situation politique au Sénégal. Les événements récents dans ce pays appellent à une attention internationale immédiate pour prévenir une crise qui pourrait mettre en péril la stabilité démocratique.
La fondation même de l’état de droit au Sénégal semble être ébranlée, avec des signes inquiétants de non-respect des décisions de justice. Les autorités, en refusant d’appliquer ces décisions, sapent la confiance du peuple envers les institutions judiciaires, jetant ainsi les bases d’une instabilité politique croissante.
Les rapports faisant état de l’implication de groupes de nervis et de forces de sécurité dans la mort de 80 jeunes innocents sont choquants et nécessitent une enquête approfondie. Les arrestations arbitraires, les détentions politiques, et les violations systématiques des droits à la défense sont des motifs d’inquiétude sérieux qui ne peuvent être ignorés.
La situation des journalistes mis sous contrôle judiciaire sans raison apparente soulève des questions sur la liberté de la presse et la protection des professionnels des médias dans le pays. Ces arrestations arbitraires sapent la voix indépendante de la presse et restreignent l’accès à l’information, compromettant ainsi la transparence démocratique.
L’élimination douteuse de candidats à des élections est une menace directe pour le processus démocratique. La suppression de la diversité des opinions et la manipulation du processus électoral mettent en péril la légitimité des résultats et affaiblissent la confiance du peuple dans le système électoral.
Le Sénégal est actuellement à un point critique, risquant une implosion qui pourrait avoir des conséquences désastreuses non seulement pour le pays, mais aussi pour la stabilité régionale. Nous appelons instamment la communauté internationale, sous votre leadership, à prendre des mesures immédiates pour mettre fin à ces pratiques inacceptables.
Nous sollicitons votre intervention urgente pour faire pression sur les autorités sénégalaises afin qu’elles respectent l’état de droit, garantissent la protection des droits fondamentaux, et s’engagent dans un dialogue inclusif pour résoudre les tensions politiques actuelles.
Le Sénégal mérite une démocratie forte et prospère, et nous espérons que, grâce à votre intervention, nous pourrons éviter le pire et œuvrer ensemble pour un avenir pacifique et démocratique pour ce pays.
Veuillez agréer, Monsieur le Secrétaire Général, l’expression de mes salutations distinguées.
Pape Alé Niang Journaliste Administrateur Dakar Matin
Urgent Appeal for International Action to Preserve Democracy in Senegal
Dear Secretary-General of the united nations,
I am writing to you today as a deeply concerned citizen regarding the alarming deterioration of the political situation in Senegal. Recent events in this country call for immediate international attention to prevent a crisis that could jeopardize democratic stability.
The very foundation of the rule of law in Senegal appears to be shaken, with troubling signs of non-compliance with judicial decisions. By refusing to implement these decisions, authorities undermine the people’s trust in the judicial institutions, thus laying the groundwork for increasing political instability.
Reports of the involvement of thugs and security forces in the deaths of 80 innocent youths are shocking and require a thorough investigation. Arbitrary arrests, political detentions, and systematic violations of the right to defense are serious concerns that cannot be overlooked.
The situation of journalists placed under judicial control without apparent reason raises questions about press freedom and the protection of media professionals in the country. These arbitrary arrests undermine the independent voice of the press and restrict access to information, compromising democratic transparency.
The dubious elimination of election candidates is a direct threat to the democratic process. The suppression of diversity of opinions and manipulation of the electoral process jeopardize the legitimacy of results and weaken the people’s trust in the electoral system.
Senegal is currently at a critical juncture, risking implosion that could have disastrous consequences not only for the country but also for regional stability. We urgently call on the international community, under your leadership, to take immediate action to end these unacceptable practices.
We seek your urgent intervention to pressure Senegalese authorities to uphold the rule of law, ensure the protection of fundamental rights, and engage in inclusive dialogue to resolve current political tensions.
Senegal deserves a strong and prosperous democracy, and we hope that through your intervention, we can avert the worst and work together towards a peaceful and democratic future for the country.
La commune de Guédiawaye, au Sénégal, est le théâtre d’une situation tendue alors que plus de 700 mécaniciens se trouvent confrontés à une sommation de quitter leurs garages, déclenchant ainsi une forte opposition de leur part contre ce déguerpissement. Cette mesure, dont l’origine semble découler d’une décision des autorités locales, a suscité des inquiétudes et a donné lieu à des manifestations de la part des mécaniciens concernés.
La communauté de mécaniciens, principalement composée de petites entreprises familiales, exprime son opposition en arguant que le déguerpissement aurait des conséquences désastreuses sur leurs moyens de subsistance et sur des entreprises établies de longue date. Certains soulignent que ces garages jouent un rôle essentiel non seulement en tant que sources de revenus, mais aussi en tant que piliers de la vie communautaire, offrant des services indispensables à la population locale.
À ce stade, les autorités locales n’ont pas officiellement communiqué sur les motifs sous-jacents de cette décision de déguerpissement, laissant les mécaniciens dans l’incertitude quant aux raisons de cette mesure. Les professionnels du secteur insistent sur le fait qu’ils n’ont pas été correctement informés ou consultés avant cette sommation.
La situation évolue rapidement, avec des manifestations de la part des mécaniciens et des discussions en cours entre les autorités locales et les représentants de la communauté mécanique. Il est probable que cette question soulève des débats plus larges sur les politiques de développement local, les droits des travailleurs et la gestion des espaces urbains dans la commune de Guédiawaye. Les développements futurs seront attentivement suivis pour comprendre les implications de cette décision de déguerpissement sur la dynamique locale.
Dans un acte symbolique marquant une nouvelle étape dans la course à la présidence sénégalaise, Idrissa Seck, ancien Premier ministre et leader politique émérite, déposera formellement son dossier de candidature ce jeudi en vue de l’élection présidentielle de 2024.
C’est avec une détermination palpable qu’Idrissa Seck entreprend cette démarche administrative, officialisant ainsi son engagement à participer activement à la compétition présidentielle qui s’annonce comme un moment clé pour le Sénégal. Son dépôt de dossier intervient dans un contexte politique où les candidats cherchent à présenter des alternatives et des visions nouvelles pour le développement du pays.
Le leader politique, connu pour son expérience en tant que Premier ministre et pour son engagement envers les questions cruciales du pays, devrait accompagner son dépôt de dossier d’une déclaration officielle. Celle-ci permettra à Idrissa Seck de présenter de manière détaillée ses priorités politiques, son programme électoral et sa vision pour l’avenir du Sénégal.
L’élection présidentielle de 2024 est déjà le sujet de nombreuses spéculations, et la candidature d’Idrissa Seck ajoute une dimension significative à ce scrutin. Les électeurs, les analystes politiques et la communauté internationale surveilleront de près les développements ultérieurs, notamment les alliances politiques éventuelles et les réactions du public.
Une lueur d’espoir brille pour les Agents de sécurité publique (ASP) au Sénégal, alors que le ministre des Finances, Moustapha Ba, a annoncé que tous les salaires des ASP seront versés au plus tard le 31 décembre 2023. Cette nouvelle intervient suite aux retards de paiement de leur pécule, qui ont suscité des inquiétudes parmi cette catégorie de travailleurs.
Moustapha Ba a informé les députés que la loi de finances initiale avait prévu une rallonge budgétaire de l’ordre de 3,75 milliards de francs CFA, portant la dotation finale à 11 milliards de francs CFA. Cette injection financière vise à régulariser la situation des ASP et à garantir le versement de leurs salaires avant la fin de l’année.
Les Agents de sécurité publique, qui jouent un rôle crucial dans le maintien de l’ordre et la sécurité, pourront ainsi envisager des fêtes de fin d’année plus sereines, sachant que leurs préoccupations financières temporaires seront résolues. Cette annonce du ministre des Finances offre un soulagement bienvenu à cette catégorie de travailleurs qui attendait avec impatience la résolution de la situation de paiement en suspens.
La nouvelle permet également d’apaiser les inquiétudes au sein de la communauté des ASP et de renforcer la confiance dans le système de paiement des salaires. Alors que la fin de l’année approche, cette intervention financière contribuera à garantir que les Agents de sécurité publique puissent célébrer les fêtes de fin d’année dans des conditions plus favorables.
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme demande à Israël d’ouvrir une enquête sur « la possible commission d’un crime de guerre » par ses forces armées à Gaza.
L’agence onusienne a reçu des informations préoccupantes sur la mort de « 11 hommes palestiniens non armés » lors d’une intervention de l’armée israélienne dans un immeuble résidentiel à Gaza. Selon des témoignages, les soldats israéliens auraient séparé les hommes des femmes et des enfants avant de tirer et de tuer au moins 11 hommes sous les yeux de leurs familles.
Bien que les circonstances des meurtres soient en cours de vérification, l’ONU appelle à une enquête indépendante, approfondie et efficace de la part des autorités israéliennes. Israël, de son côté, se dit ouvert à une trêve mais exclut tout cessez-le-feu avant « l’élimination » du Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Israël, les États-Unis, et l’Union européenne.
Depuis le début de l’offensive israélienne à Gaza, plus de deux mois, les critiques envers l’armée israélienne s’intensifient, et les pressions internationales en faveur d’une trêve augmentent. Selon le Hamas, environ 20 000 personnes, majoritairement des femmes, des enfants et des adolescents, ont perdu la vie à Gaza.
En vue de l’élection présidentielle de février 2024, le candidat de Taxawu Sénégal, Khalifa Sall, a franchi une étape importante en rassemblant les fonds nécessaires pour déposer sa caution. L’ancien maire de Dakar a réussi à collecter les 30 millions de francs CFA requis au cours d’une cérémonie organisée au QG de la coalition à Sacré Cœur.
Selon les informations rapportées par Les Échos, les fonds ont été obtenus grâce aux contributions enthousiastes des partisans de Khalifa Sall. Les femmes du mouvement Taxawu ont généreusement contribué pour un montant de 8 millions de francs CFA, tandis que la vente d’articles aux couleurs du mouvement et à l’effigie de son leader a permis de récolter 15 millions de francs CFA. Cette initiative de vente a été coordonnée par Soham Wardini, précise la même source. Les 7 millions de francs CFA restants ont été versés par « les anciens, les élus et autres mouvements ».
La diversité des sources de financement démontre la mobilisation de différents segments de la société en faveur de la candidature de Khalifa Sall. Les fonds collectés, ajoutés aux parrainages déjà obtenus, ont été officiellement remis à Khalifa Sall, mettant ainsi en avant la solidité de son soutien financier à l’approche de la présidentielle.
Cette réussite financière témoigne de la capacité de Khalifa Sall à mobiliser ses partisans et à obtenir le soutien financier nécessaire pour sa campagne présidentielle. Alors que la course à la présidentielle s’accélère, la manière dont ces fonds seront utilisés pour influencer la dynamique électorale reste à voir.
Un événement choquant a secoué le monde des célébrités aujourd’hui, alors qu’une personnalité bien connue a été arrêtée dans le cadre d’une affaire impliquant la saisie de 3 milliards de Fcfa en faux billets. Les détails précis de l’incident et l’identité de la célébrité ne sont pas encore clairement établis, mais l’arrestation a déjà suscité un vif intérêt et des spéculations dans les médias et l’opinion publique.
Les forces de l’ordre ont lancé une opération d’envergure qui a abouti à la saisie de cette somme importante en faux billets, entraînant l’arrestation de la célébrité, qui est actuellement en garde à vue pour être interrogée sur son implication présumée dans cette affaire de contrefaçon.
Les autorités ont été relativement discrètes quant aux détails de l’enquête en cours, mais des sources proches de l’affaire indiquent que des perquisitions ont été menées au domicile de la célébrité et que des éléments de preuve liés à la fausse monnaie ont été découverts.
Cette arrestation a provoqué une onde de choc dans les médias et les réseaux sociaux, où les spéculations et les commentaires fusent de toutes parts. Certains observateurs se demandent comment une personnalité aussi en vue aurait pu être impliquée dans une affaire aussi sérieuse, tandis que d’autres soulignent le caractère inattendu de cet événement.
Les autorités judiciaires n’ont pas encore communiqué sur la suite des procédures, mais la célébrité devrait comparaître devant un tribunal pour faire face aux charges qui pèsent contre elle. L’ampleur de cette affaire souligne l’importance de la lutte contre la criminalité financière et la contrefaçon, et son impact sur la réputation de la célébrité concernée reste à voir dans les jours à venir.
Le ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang, a exprimé son désaccord concernant la candidature d’Amadou Ba, actuel Premier ministre, désigné par le président Macky Sall pour représenter le camp du pouvoir lors de l’élection présidentielle de 2024. Dans une interview diffusée ce jeudi sur la chaîne TFM, Mame Mbaye Niang a révélé qu’il n’était même pas informé de l’investiture d’Amadou Ba prévue au King Fahd Palace.
Mame Mbaye Niang dit être l’un des membres fondateur du parti APR, a souligné que le choix d’Amadou Ba aurait pu être judicieux s’il avait réussi à unir tous les militants du parti. « Est-ce que vous me croirez si je vous dis que je viens seulement d’être informé de l’investiture ? Oui, je viens de l’apprendre. Moi, je fais partie de ceux qui ont presque fondé le parti APR. Ils m’ont demandé mon avis sur le choix porté sur Amadou Ba. J’ai répondu que cela aurait pu être un bon choix s’il avait réuni tous les militants du parti. Maintenant, la question à se poser est de savoir s’il a vraiment uni tous les militants. S’il les avait réunis, il aurait remporté les élections dès 8h30. La réponse est non ; il ne les a pas tous rassemblés.« , a-t-il déclaré,
Malgré son désaccord, Niang a reconnu qu’en tant que membre loyal du gouvernement, il respecte les décisions de Macky Sall, bien qu’il encourage les militants à exprimer leurs préoccupations. Il a questionné l’efficacité actuelle du choix de Ba : J’ai dit à Macky Sall que je serais d’accord avec n’importe quel choix de sa part, étant donné que je suis en accord avec toutes ses décisions. Maintenant, je ne peux plus rien faire. Cependant, les gens doivent aller le voir et lui dire que son choix n’est pas le bon et qu’il doit en choisir un autre. Vous le voyez vous-même, pensez-vous que son choix est actuellement efficace ? Non, il ne prend pas », constate le Ministre.
Suite à l’incendie tragique survenu [préciser le lieu], le président de la République de Guinée a décrété un deuil national de trois jours en signe de deuil et de solidarité envers les victimes et leurs familles endeuillées. Cet incident, qui a coûté la vie à un nombre important de citoyens et a provoqué des pertes matérielles considérables, a profondément ému la nation guinéenne.
Dans une déclaration officielle, le président [nom du président] a exprimé ses condoléances les plus sincères aux familles des victimes et a assuré que toutes les mesures nécessaires seraient prises pour soutenir les personnes affectées et enquêter sur les circonstances de l’incident. Il a également souligné l’importance de la solidarité nationale en de telles circonstances difficiles.
Cet événement douloureux met en lumière la nécessité de renforcer les normes de sécurité et les mécanismes de prévention des incendies dans le pays. Les autorités envisagent des mesures pour améliorer la sécurité des infrastructures et prévenir de tels incidents à l’avenir.
En ces moments difficiles, la Guinée se rassemble pour soutenir ceux qui ont perdu des proches et pour travailler collectivement à la reconstruction des communautés touchées par cette tragédie.
Des tensions politiques ont émergé au Sénégal alors que les leaders alliés d’Ousmane Sonko ont vivement critiqué et disqualifié Sidiki Kaba, accusé de partialité dans l’organisation de l’élection présidentielle à venir. Cette déclaration marque un nouveau développement dans le paysage politique sénégalais, mettant en lumière les préoccupations croissantes concernant la transparence et l’équité du processus électoral.
Les leaders alliés de Sonko ont exprimé leur mécontentement lors d’une conférence de presse conjointe, affirmant que la présence de Sidiki Kaba en tant qu’acteur clé dans l’organisation de l’élection compromettait l’intégrité du processus démocratique. Ils ont pointé du doigt des liens présumés entre Sidiki Kaba et le parti au pouvoir, insinuant que sa neutralité était remise en question.
Le porte-parole des leaders alliés a déclaré : « Nous avons des préoccupations sérieuses quant à l’impartialité de Sidiki Kaba dans l’organisation de cette élection cruciale. Les signes de partialité en faveur du parti au pouvoir sont évidents, compromettant ainsi la crédibilité du processus électoral. »
Cette déclaration intervient à un moment critique, alors que le Sénégal se prépare pour l’élection présidentielle. Les appels à une supervision indépendante du processus électoral se multiplient, certains demandant même le remplacement de Sidiki Kaba par une figure considérée comme plus neutre et impartiale.
En réaction, les partisans de Sidiki Kaba rejettent ces allégations, affirmant qu’il est parfaitement qualifié et impartial dans l’accomplissement de ses responsabilités. Le gouvernement a également souligné que toutes les mesures sont prises pour garantir un processus électoral transparent et équitable.
Cette situation souligne la nécessité pour le Sénégal de trouver un équilibre délicat entre la garantie d’élections justes et transparentes et la préservation de la confiance du public dans le système démocratique du pays. Les développements ultérieurs et les mesures prises par les autorités électorales seront suivis de près alors que le pays se dirige vers un moment politique crucial.
Le scandale a pris une ampleur médiatique, suscitant l’attention du public et des autorités. Les détails exacts des allégations n’ont pas été clairement définis, mais des rumeurs persistent quant à des pratiques inappropriées au sein de la pouponnière.
Elle a également souligné l’importance de la transparence et de la coopération avec les autorités compétentes pour mener une enquête approfondie et impartial. « Nous collaborerons pleinement avec les autorités pour faire la lumière sur ces allégations et prouver notre engagement envers la protection des enfants », a-t-elle ajouté.
Le scandale a déclenché un débat public sur la responsabilité et la surveillance des établissements dédiés à la protection de l’enfance au Sénégal. Les défenseurs des droits de l’enfant appellent à une enquête approfondie et à des mesures strictes pour assurer la sécurité et le bien-être des enfants au sein de ces institutions.
Les députés sénégalais ont adopté deux projets de loi importants lors d’une session à l’Assemblée nationale. Ces projets de loi concernent le code de l’urbanisme et le code de la construction. L’adoption de ces lois reflète probablement une volonté de réguler et de normaliser le développement urbain ainsi que les activités de construction dans le pays.
Le ministre a également souligné que ces réformes législatives sont faites dans l’intérêt du futur et qu’elles ne sont pas limitées à son propre mandat. Il a exprimé la vision à long terme derrière ces réformes, soulignant que d’autres réformes pourraient être nécessaires dans le futur et que chaque législation contribue à jeter les bases d’un environnement urbain durable.
Malheureusement, les détails spécifiques des projets de loi, tels que les modifications apportées aux codes de l’urbanisme et de la construction, ne sont pas fournis dans votre message. Pour obtenir des informations plus détaillées, je vous recommande de consulter les textes officiels des projets de loi adoptés, les déclarations du gouvernement sénégalais ou les rapports de presse locaux.
Le Sénégal et le Maroc ont signé un protocole de coopération parlementaire, mercredi, à Dakar, a appris l’APS de ladite institution sénégalaise.
L’accord a été signé par le président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Amadou Mame Diop, et son homologue de la Chambre des représentants du royaume du Maroc, Rachid Talbi El Alami.
Ce dernier a entamé une visite officielle de trois jours à Dakar, le même jour.
Les deux personnalités ont tenu une séance de travail avant la signature de l’accord, qui, selon Amadou Mame Diop, ‘’s’inscrit parfaitement dans le cadre du renforcement de nos concertations et échanges, ainsi que du dialogue fructueux entre nos parlements frères’’.
‘’Unité nationale’’ et ‘’sagesse politique’’
L’accord signé par les parlements des deux pays va les conduire à ‘’un certain nombre d’actions, dans les domaines de la coopération technique ou du renforcement de compétences des cadres parlementaires, entre autres’’, a dit M. Diop en louant une ‘’collaboration dynamique, pragmatique et gagnant-gagnant’’ entre son pays et le Maroc.
Rachid Talbi El Alami a salué ‘’les liens séculaires et la longue tradition de coopération entre le Sénégal et le royaume du Maroc, sous l’impulsion de leurs dirigeants’’.
Il s’est réjoui de ‘’l’unité nationale’’ et de ‘’la sagesse politique’’ que partagent les deux pays.
Ce sont là deux atouts leur permettant de prévenir ‘’les menaces transfrontalières, le terrorisme, le séparatisme, l’extrémisme, la fuite des cerveaux, la traite des êtres humains, ainsi que les trafics en tous genres’’, a dit M. Alami.
Amadou Mame Diop ‘’salue et encourage le partenariat dynamique noué entre le Sénégal et le royaume du Maroc, qui se traduit par des avancées significatives dans des secteurs nombreux et variés’’.
Il a tenu à apprécier ‘’la convergence de vues entre les deux pays, notamment sur les questions internationales d’intérêt commun, comme les questions relatives au maintien de la paix et de la sécurité en Afrique et au Proche-Orient’’.
‘’Une démocratie spécifique, adaptée à nos contextes et à nos cultures’’
‘’Nous nous reconnaissons dans nos principes intangibles de défense résolue de notre intégrité territoriale et de notre souveraineté nationale. Vous l’avez deviné, je pense tout naturellement à la marocanité pleine et entière du Sahara occidental’’, a ajouté le président de l’Assemblée nationale du Sénégal.
Le Sénégal et le Maroc partagent des ‘’modèles de stabilité sociale, constituent des piliers de la stabilité régionale, continentale et internationale’’, a dit Rachid Talib El Alami.
‘’Le chemin tracé par nos bâtisseurs a pu concevoir un modèle de stabilité sociale, qui a engendré une stabilité politique, ainsi qu’une démocratie spécifique, adaptée à nos contextes et à nos cultures’’, a souligné le président de la Chambre des représentants du royaume du Maroc.
Aux ‘’nombreuses menaces transfrontalières’’ auxquelles sont confrontés le Sénégal et le Maroc ‘’s’ajoutent les challenges du développement économique et social’’, les ‘’déséquilibres climatiques’’ et le ‘’retard technologique’’, a relevé M. Alami.
Les deux pays ont toutefois de ‘’grandes opportunités et un potentiel inestimable pour réaliser les progrès souhaités’’, a-t-il assuré en se réjouissant des ‘’emplacements stratégiques ouverts sur l’océan Atlantique’’, dont jouissent les deux pays.
Un ‘’partenariat dynamique’’
‘’Par une élévation des esprits, Marocains et Sénégalais se retrouvent dans un même idéal pour contribuer au progrès de leur peuple, sous l’impulsion et la vision éclairée de Sa Majesté le roi Mohammed VI et de Son Excellence Monsieur le président Macky Sall’’, a souligné Amadou Mame Diop.
‘’Le partenariat dynamique noué entre les deux pays se traduit par des avancées significatives dans des secteurs nombreux et variés’’, a-t-il poursuivi.
Il s’agit, selon lui, des banques, des services, des transports terrestres, maritimes et aériens, de l’agriculture, de l’éducation, etc.
‘’Je pense à nos actions communes pour le maintien de la paix dans des théâtres d’opérations. Des soldats marocains et sénégalais sont notamment en République démocratique du Congo pour contribuer à la restauration de la paix et la sécurité’’, a-t-il rappelé.
Habib Beye, l’entraîneur du Red Star, a salué la qualité de la rencontre entre son équipe et celle de Versailles ce lundi soir, en clôture de la 16e journée de National.
Le spectacle était au rendez-vous ce lundi 18 décembre au stade Jean-Bouin devant près de 5.000 spectateurs. Dans un match qui a connu une intensité folle notamment appréciée par les deux coachs, les deux formations se sont quittées sur le score nul (2-2).
Mais malgré ce match nul rageant et le sort de son défenseur central expulsé Paolo Gozzi (62e), l’entraîneur du Red Star, Habib Beye a semble-t-il apprécié la qualité de la rencontre face au voisin des Yvelines. « J’ai pris du plaisir à voir jouer mon équipe, a tout d’abord salué le technicien auprès du Parisien. Dans une ambiance et face à bel adversaire, on a été à mon sens supérieur sur la rencontre en qualité de jeu de la première à la dernière seconde même quand on s’est retrouvé à dix. Je suis très fier de mon équipe. Le spectacle proposé par les deux équipes donne une belle promotion du National. Le but de Basque m’a détaché un petit sourire car si vous aimez le foot vous aimez ce but-là. Comme le but d’Eickmayer. Ce sont deux buts fantastiques ! », s’est extasié le consultant Canal+, imité par son homologue versaillais. « On a kiffé avec Habib de voir un tel match avec une grande intensité », a pour sa part affirmé Grégory Vignal.
À mi-parcours, le FCV78 occupe le neuvième rang du classement, avec 21 points (et un match en retard). Le Red Star, de son côté, est en tête avec 36 unités et seulement deux défaites.
Le projet de loi n°10/2022 portant loi de règlement pour l’année 2021 a été adopté par la majorité des députés à l’Assemblée nationale ce mercredi 20 décembre après son examen en plénière. Cet exercice de reddition des comptes revêt une importance cruciale, celle de garantir la sincérité et la régularité des comptes publics, gage de transparence de la situation financière de l’État vis-à-vis du Parlement, des citoyens et des observateurs internationaux, estime le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.
« Cette conjoncture défavorable a nécessité la prise de mesures appropriées avec notamment la révision à la baisse de certaines dépenses (charges financières de la dette publique de 12,7 milliards de FCFA, dépenses en capital sur ressources extérieures de 11 milliards de FCFA…) et l’augmentation des dépenses d’intervention sociale et économique.
Au titre des réalisations budgétaires 2021, les recettes budgétaires ont été recouvrées à hauteur de 95%. Sur des prévisions de 3 269,48 milliards FCFA, les réalisations s’établissent à 3 119,09 milliards de FCFA.
De façon spécifique, les recettes fiscales et non fiscales s’établissent à 2 622,56 milliards FCFA en 2021 contre 2 455,88 milliards FCFA en 2020 », a-t-il indiqué.
Malgré des engagements fermes, les promesses des partenaires techniques et financiers n’ont pas eu le même niveau de décaissements. Selon le ministre des Finances et du Budget, les décaissements attendus des partenaires techniques et financiers n’ont été mobilisés qu’à hauteur de 51%, enregistrant une baisse de 91 % par rapport à l’année 2020 pour laquelle le Sénégal avait reçu plus de 600 milliards FCFA des partenaires techniques et financiers et des bonnes volontés du pays pour combattre la pandémie de la Covid-19.
En sus, des recettes exceptionnelles ont été recouvrées à hauteur de 166% par rapport aux prévisions et passent de 20,97 milliards FCFA en 2020 à 99,51 milliards FCFA en 2021, soit un quadruplement en glissement annuel.
« Les autres dépenses courantes sont exécutées à hauteur de 88,3% des crédits de la gestion pour un montant de 1 282,01 milliards FCFA, tandis que les dépenses d’investissement sont exécutées pour un montant de 1375,27 milliards FCFA en 2021 contre 1 426,71 milliards FCFA en 2020 », renseigne-t-on
Cheikh Koureyssi Ba a vivement critiqué le non-respect délibéré, pour la deuxième fois en deux mois, d’une décision de justice sénégalaise rétablissant les droits civiques et politiques d’Ousmane Sonko. Cette décision, émanant du tribunal d’instance de Dakar, ordonnait la réinscription du leader politique sur le fichier électoral. Cependant, l’administration électorale refuse d’appliquer cette ordonnance sous prétexte d’un recours en cours, bien que ce recours ne suspende pas la décision.
Il a mis en lumière le droit à l’exécution des décisions judiciaires, soulignant que même si ce droit n’est pas explicitement stipulé dans les conventions internationales sur les droits de l’homme, il découle logiquement du droit d’accès à un juge et du droit au recours effectif.
Cheikh Koureyssi Ba a critiqué le silence de l’État sénégalais, en particulier celui du ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, qualifiant son inertie d’inadmissible. Il a insisté sur le fait que le respect des décisions de justice est crucial pour la crédibilité du processus électoral et a appelé le ministre à agir avec dignité et responsabilité, compte tenu de son parcours en tant qu’avocat et militant des droits de l’homme.
En référence aux instruments juridiques internationaux, notamment les directives de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ainsi que la jurisprudence internationale, Cheikh Koureyssi Ba a plaidé en faveur du respect du droit à l’exécution des décisions judiciaires par l’État sénégalais.
Il a conclu en soulignant qu’il est temps que l’État du Sénégal respecte ses obligations internationales et garantisse le droit à un procès équitable, mettant en garde contre le déni persistant des droits des citoyens et appelant à un rétablissement de la primauté du droit dans le pays.
À quoi sert la justice en tant qu’organe de régulation en période électorale et surtout sur la question cruciale de l’éligibilité, si sa décision n’est pas mise en œuvre par les institutions concernées, notamment l’administration ? », s’est interrogé Alioune Tine, exprimant ainsi son inquiétude quant au rôle effectif de la justice dans le processus électoral.
Il a jugé « inadmissible » le silence du ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, et a insisté sur le fait que celui-ci doit fournir des explications et agir pour garantir le respect de la décision de justice. Alioune Tine a souligné que cette situation met en péril la crédibilité du processus électoral et interpelle la responsabilité personnelle de Sidiki Kaba, compte tenu de son parcours remarquable en tant qu’avocat et militant des droits de l’homme.
La Cour suprême du Sénégal a annoncé la date du 4 janvier 2024 pour l’examen du pourvoi en cassation lié à l’affaire opposant Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko. Cette affaire fait suite à la condamnation en appel d’Ousmane Sonko à six mois de prison avec sursis, assortis d’une amende de 200 millions de francs CFA, pour diffamation et injure publique. En cas de confirmation de cette décision, cela pourrait entraîner l’inéligibilité de Sonko et sa radiation permanente des listes électorales.
Il convient de noter que cette affaire est distincte d’une autre controverse impliquant Ousmane Sonko, où l’État sénégalais avait tenté de le radier des listes électorales en raison d’une condamnation dans une affaire différente.
La décision de la Cour suprême revêt une importance cruciale, car elle pourrait avoir des implications significatives sur le paysage politique sénégalais, notamment en modifiant la participation d’Ousmane Sonko aux élections futures. Les accusations de diffamation et d’injure publique ont été au cœur de cette affaire, mettant en lumière les tensions politiques existantes au Sénégal.
L’ancien attaquant international argentin, Ezequiel Lavezzi, qui a évolué au PSG au début de l’ère QSI, a été hospitalisé en Uruguay après avoir été poignardé lors d’une dispute.
Il souffre d’une « petite plaie perforante à l’abdomen ainsi que d’une fracture au niveau de la clavicule ». Retraité depuis plus de quatre ans, Lavezzi avait connu quelques incidents, dont un chantage à la sex-tape en mai 2020. Hospitalisé cette fois, bien que ses jours ne soient pas en danger, il reste en observation à l’hôpital après cet incident.
Selon les premières informations, la blessure de Lavezzi aurait été causée lors d’une dispute avec un proche lors d’une fête à son domicile. Une version alternative évoque une chute de l’ancien footballeur d’une échelle alors qu’il changeait une ampoule, se blessant à l’abdomen et à la clavicule en heurtant un meuble pendant sa chute.
Ezequiel Lavezzi a marqué les esprits lors de ses cinq années à Naples en Italie et a été une figure emblématique du Paris Saint-Germain de 2012 à 2016, remportant quatre titres de champion de France. Après son passage au PSG, il a joué en Chine entre 2016 et 2019 avant de prendre sa retraite.
2023 a été une année particulièrement meurtrière pour les journalistes travaillant dans les zones de conflit; le nombre de victimes ayant presque doublé par rapport aux trois années précédentes, selon un bilan de l’UNESCO.
En 2023, au moins 38 journalistes et professionnels des médias ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions dans des pays en conflit, contre 28 en 2022 et 20 en 2021. Une grande majorité des meurtres liés aux conflits découlent des affrontements en cours au Moyen-Orient.
L’UNESCO a signalé 19 décès en Palestine, 3 au Liban et 2 en Israël depuis le 7 octobre. L’Afghanistan, le Cameroun, la Syrie et l’Ukraine ont également enregistré au moins deux meurtres chacun.
Ces chiffres n’incluent pas les décès de journalistes et de professionnels des médias dans des circonstances sans rapport avec leur profession, qui ont aussi été signalés en grand nombre en 2023, d’après le communiqué parcouru par Senenews, relevant que ces tragédies ne sont par ailleurs que la partie émergée de l’iceberg : les infrastructures et les bureaux des médias ont été largement endommagés et détruits.
Le dernier trimestre de l’année totalise à lui seul 27 décès de journalistes en zones de conflit, soit le trimestre le plus meurtrier depuis au moins 2007.
Même si le nombre global de journalistes tués dans l’exercice de leur métier est passé de 88 en 2022 à 65 en 2023, cette tendance « cache un phénomène très alarmant : la forte hausse du nombre de journalistes tués en zones de conflit », selon la Directrice générale de l’UNESCO Audrey Azoulay.
Le Sénégal est en train de mener des études avec des institutions universitaires pour voir les déterminants réels de l’anémie qui se présente avec acuité dans toutes les régions du pays, a déclaré mercredi à Dakar, Nafissatou Bâ Lo, coordinatrice du secrétariat exécutif du conseil national de développement de la nutrition (SE-CNDN) des projets de recherche sur l’anémie.
‘’L’État du Sénégal est en train de mener des études avec plusieurs institutions universitaires pour voir les déterminants réels de l’anémie au Sénégal. Nous avons beaucoup investi et fait beaucoup d’efforts avec les partenaires techniques et financiers mais le problème [de l’anémie] reste constant », a-t-elle dit.
Mme Lo présidait l’atelier national de partage des résultats du projet approche multisectorielle pour lutter contre la malnutrition et l’anémie au Sénégal ‘’Lucky Iron fish’’ mis en œuvre dans le district de Tambacounda.
Le projet a proposé une technologie chez les groupes vulnérables notamment les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans, a t-elle indiqué.
Selon elle, les pouvoirs publics vont combiner les résultats de cette recherche avec les autres études menées pour ‘’voir quel modèle mettre en place pour lutter contre l’anémie au niveau du Sénégal’’.
‘’Nous avons vu que depuis 2010, les prévalences que nous avons nous classent dans des situations critiques parce que dépassant les 40% chez les plus vulnérables aussi bien chez les femmes que chez les enfants’’, a déploré Nafissatou Ba Lo également conseillère en nutrition.
A l’en croire, l’ONG Catholic relief services (CRS), partenaire de mise en œuvre, a réalisé ce projet à Tamba, dans sa zone d’intervention, mais le problème reste entier pour les autres régions du pays également confrontées à cette problématique.
‘’L’anémie, quand vous prenez la carte, partout c’est rouge au Sénégal. […]. On n’a pas une zone où nous avons des prévalences d’anémie les plus élevées. L’anémie constitue encore une priorité et on l’a encore inscrit comme axe d’intervention dans le plan stratégique multisectoriel 2 qui va aller de 2024 à 2028’’, a-t-elle encore indiqué.
Selon elle, la nature expérimentale du projet ‘’Lucky Iron fish’’ va permettre de prouver sa pertinence avant de passer à l’échelle nationale.
Pour Fatoumata Bintou Lo, chercheure à l’Institut de santé et développement (ISED), »les différentes évaluations ont pu montrer que c’est un bon produit (Lucky Iron fish) ».
Elle considère que le projet doit être étendu dans les autres régions afin de pouvoir conclure de sa pertinence sur les communautés cibles.
‘’Pour l’instant, les résultats nous réconfortent. Ces bons résultats du produit +Lucky Iron Fish+ ont pu corriger l’anémie chez les femmes en âge de reproduction et c’est un produit qui est utilisé dans le ménage de manière globale par toutes les personnes qui consomment le repas familial’’, a assuré la chercheure.
L’association agricole « Aar Sa Momel » exprime un profond mécontentement envers l’État, l’accusant d’avoir causé d’importantes pertes financières pour les agriculteurs en fixant le prix du kilogramme d’arachides à 280 francs CFA. Selon cette organisation paysanne, cette tarification entraîne une perte totale de 300 milliards de francs CFA pour les agriculteurs, en prenant en compte le volume des récoltes et le prix qui aurait dû être appliqué.
En novembre dernier, le Premier ministre Amadou Ba avait annoncé les conditions de commercialisation de l’arachide pour la campagne 2023/24, visant à résoudre le problème récurrent d’approvisionnement en graines des huileries. En effet, les arachides sont souvent exportées en raison de rémunérations plus attractives sur les marchés internationaux.
Le président du Conseil départemental, Mamadou Saliou Sow, a apporté son soutien à la délégation de Kédougou devant participer à la Semaine tripartite, prévue à partir de jeudi en Guinée Conakry. Un geste symbolique a été effectué par M. Sow, qui a remis une enveloppe de 5 millions de francs CFA au Bureau exécutif de la tripartite (BET) de Kédougou, mardi dernier.
Cette initiative vise à appuyer la participation des représentants de Kédougou à la treizième édition de la Semaine tripartite, un événement qui rassemble des jeunes venant du Sénégal, du Mali et de la Guinée autour d’activités culturelles, artistiques et sportives. L’objectif central de cette semaine est de renforcer l’intégration entre ces trois pays de la sous-région.
Moussa Yéro Dansokho, président du Bureau exécutif de la tripartite de Kédougou, a souligné que cette rencontre offrait une opportunité de communion à travers des activités artistiques et culturelles. Pour le président du Conseil départemental de Kédougou, la Semaine tripartite représente un grand rendez-vous culturel sous-régional, soulignant ainsi l’importance de cet événement pour le rapprochement et la compréhension mutuelle entre les peuples de la région.
Le drapeau national a été présenté mercredi aux élèves de la quarante-troisième promotion de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (ENSOA), a constaté l’APS.
Arrivée à l’école le 20 octobre 2023, cette promotion forte de cent-treize stagiaires dont neuf filles, compte quatre-vingt-dix-huit sénégalais et quinze autres du Burkina Faso, de la Côte-d’Ivoire, de la Gambie, du Gabon, de la Guinée, du Mali, du Niger et de la Guinée Bissau.
La cérémonie qui s’est tenue dans l’enceinte de l’école, à Koutal, un village de la commune de Ndiaffate (Kaolack, centre), a été présidée par le colonel Diouma Sow, commandant de la zone militaire numéro 3, en présence des personnalités militaires, paramilitaires, administratives, religieuses et coutumières.
Elle marque, selon le commandant de l’ENSOA, le colonel El Hadji Oumar Faye, la fin de la formation initiale, ‘’une phase importante dans la formation des sous-officiers’’ qui, pendant quarante-cinq jours, ont subi l’initiation menée par des anciens de l’école.
»Ils (ces élèves) sont soumis à des activités qui leur permettent de s’intégrer à la communauté militaire et de renforcer la cohésion de la promotion. Au terme de la phase de formation initiale du combattant, cette promotion a montré une aptitude à subir la formation pendant les deux années qui sera parachevée par la reconnaissance de leur capacité à commander nos soldats’’, a assuré le colonel Faye.
Le talentueux footballeur sénégalais, Sadio Mané, continue d’émerveiller sous les couleurs d’Al-Nassr en Arabie saoudite, apportant ainsi une bouffée d’optimisme pour le Sénégal à l’approche de la CAN 2023.
En 23 apparitions toutes compétitions confondues, Mané a inscrit 10 buts et délivré 6 passes décisives, démontrant ainsi sa forme exceptionnelle sur le terrain. Cette performance remarquable suscite des espoirs considérables pour l’équipe nationale sénégalaise à quelques semaines du coup d’envoi de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations qui se tiendra en Côte d’Ivoire.
Après une période plus délicate avec le Bayern Munich, Sadio Mané semble avoir retrouvé son meilleur niveau avec Al-Nassr, ce qui constitue une nouvelle encourageante pour les supporters sénégalais. Alors que le tirage au sort a positionné le Sénégal dans la poule C aux côtés du Cameroun, de la Guinée et de la Gambie, la forme étincelante de Mané renforce l’optimisme quant aux chances de son équipe dans la compétition continentale.
Cumulant déjà 100 matchs sous le maillot des « Lions » du Sénégal, Mané, avec 39 buts et 22 passes décisives à son actif, demeure un atout majeur pour son équipe. Architecte principal de la victoire sénégalaise lors de la dernière CAN, Mané aspire à répéter cet exploit et à guider son équipe vers un deuxième sacre continental consécutif.
En somme, la forme éblouissante de Sadio Mané offre un élan d’optimisme et de confiance aux supporters sénégalais, renforçant ainsi les aspirations de la nation à briller lors de ce prestigieux tournoi continental.
La situation a rapidement dégénéré, et les deux amis se sont violemment disputés près du terminus du Train Express Régional (TER). C’est à ce moment qu’Omar Baldé a sorti un couteau et a infligé quatre coups à Cheikh. Malheureusement, la victime n’a pas survécu à ses blessures et a succombé pendant son transfert à l’hôpital principal de Dakar.
Le présumé meurtrier avait initialement pris la fuite, mais les forces de police de Reubeus ont réussi à l’appréhender. Omar Baldé est actuellement en détention, et une enquête judiciaire est en cours pour faire la lumière sur les circonstances exactes de ce tragique incident.
L’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba s’apprête à renforcer ses capacités médicales en ouvrant, au cours du premier trimestre 2024, une unité spécialisée dans la prise en charge des grands brûlés. Cette initiative vise à offrir des soins avancés et spécialisés pour les patients souffrant de brûlures graves.
Cette initiative vient renforcer la position de l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim en tant qu’établissement de référence, prêt à relever les défis médicaux complexes et à offrir des solutions innovantes pour le bien-être de la population. La date précise de l’ouverture de cette nouvelle unité sera communiquée ultérieurement.
Le tribunal d’instance de Dakar a récemment ordonné la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales en vue de la présidentielle de 2024. Cependant, la Direction générale des élections (DGE) persiste dans son refus de remettre au mandataire du président de Pastef, Ayib Daffé, les fiches de parrainages nécessaires.
Malgré la décision du juge Ousmane Racine Thione en faveur de Sonko, Ayib Daffé a de nouveau essuyé un refus de la part de la DGE le mardi 19 décembre. Invité à se rapprocher de la Direction de l’automatisation du fichier (DAF) par la DGE, il n’a pas réussi à obtenir la réinscription de Sonko sur les listes électorales.
Face à cette situation, les avocats du leader des Patriotes ont publié un communiqué exprimant leur protestation contre cette nouvelle violation des droits de leur client et un refus d’exécution d’une décision de justice. Sonko et ses partisans envisagent maintenant de porter l’affaire devant le Conseil constitutionnel et la Commission électorale nationale autonome (CENA). Des rumeurs circulent également sur leur intention de saisir la Cour pénale internationale, considérant l’entrave à une décision judiciaire comme une menace sérieuse susceptible de provoquer des tensions dans le pays, assimilable à un crime contre l’humanité.
Dans le cadre de cette démarche, les avocats de Sonko, accompagnés de son mandataire, prévoient de se rendre successivement aux ministères de la Justice et de l’Intérieur, ainsi qu’à la Caisse de dépôts et consignations. Un huissier de justice sera présent pour constater les faits. Une fois ces démarches accomplies, ces éléments seront ajoutés au dossier qui sera déposé auprès du Conseil constitutionnel. Ousmane Sonko demeure déterminé à surmonter ces obstacles pour défendre sa candidature présidentielle.
Les grévistes ont précisé que la reprise des activités était conditionnelle à des engagements financiers concrets. Suite à des concertations approfondies avec les autorités du secteur du nettoiement et après la prise d’engagements par le Ministre des Finances, la décision a été prise de mettre fin au mouvement. Un communiqué officiel a ainsi annoncé la reprise des services à compter de 8 heures le mercredi 20 décembre.
Néanmoins, les concessionnaires du nettoiement soulignent la nécessité impérieuse de respecter les engagements financiers pris par les autorités, notamment les paiements en attente et une réunion prévue le 5 janvier 2024, portant sur les factures accumulées de juillet à décembre 2023. Dans cette optique, ils réclament également une augmentation du budget alloué pour l’année 2024 afin de mettre un terme définitif à cette situation précaire.
La population de Dakar, qui a fait face à des rues jonchées de déchets au cours de ces trois jours de grève, espère désormais que les autorités tiendront leurs engagements financiers afin d’éviter toute interruption future des services de collecte des déchets. La nécessité de maintenir la propreté de la ville est cruciale pour la santé publique et le bien-être des citoyens, et les concessionnaires du nettoiement mettent en avant l’importance d’une planification budgétaire adéquate pour assurer la continuité des services essentiels.
Abdou Karim Fofana plaisantait-il, histoire de détendre l’atmosphère, ou laissait-il transparaître un mal-être ? Alors qu’il présidait le Conseil national de l’entrepreneuriat (CNE), ce mardi 19 décembre, le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, a lâché, à propos de sa casquette de porte-parole du gouvernement, une phrase qui a fait se plier de rire une bonne partie de l’assistance et déclenché des applaudissements. «Ça, j’en suis fatigué. C’est un honneur, mais c’est difficile», a-t-il déclaré.
Abdou Karim Fofana est depuis plus d’un an la voix du gouvernement. Entre autres activités de sa mission, il formule le communiqué du Conseil des ministres, met en lumière les réalisations de ses collègues et monte au créneau pour éteindre le feu lorsque des foyers d’incendie se déclenchent à l’intérieur et autour de son cercle de compétence. À propos du caractère parfois ingrat du poste, un de ses prédécesseurs, Abdoulatif Coulibaly, l’avait prévenu : «Tu es le porte-parole du gouvernement lorsque tout va mal; tout le monde est porte-parole lorsque tout va bien.»
Le procès des policiers impliqués dans la mort de Mohamed Dramé, le migrant sénégalais abattu en août 2022 à Dortmund, a débuté ce mardi 19 décembre devant le tribunal de la ville allemande. Les cinq agents accusés comprennent deux femmes et trois hommes, parmi lesquels le tireur présumé, Cristoph Krekeler.
Selon Les Échos, le parquet a vivement critiqué les accusés. Le procureur principal, Carsten Dombert, aurait déclaré que l’intervention de la police était « illégale » et que les coups de feu constituaient « une erreur de jugement fatale ».
Le récit du parquet, relayé par Les Échos, indique que lorsque la police est arrivée dans la cour de l’église le 8 août 2022, le Sénégalais se tenait debout, apathique, tenant un grand couteau (lame de 20 cm) contre son ventre. Le jeune homme venait de sortir de l’hôpital psychiatrique en raison d’expressions répétées d’intentions suicidaires.
En se basant sur le journal de bord de la police, le procureur reproche aux policiers deux choses : ils n’auraient pas demandé de manière « spécifique » au jeune migrant de ranger le couteau, et ils ne se seraient pas identifiés en tant que policiers, les deux premiers officiers déployés étant en civil.
L’équipe égyptienne, Alexandria Sporting Club, a triomphé en finale face à Kenya Ports Authority (KPA) avec un score impressionnant de 103-59.
Cierra Dillard, meneuse de l’équipe nationale sénégalaise, a été l’une des principales contributrices à cette victoire, accumulant 17 points au cours du match. La compétition, qui a duré neuf jours, a rassemblé dix équipes venues de différents pays.
Cette victoire revêt une importance particulière, mettant en lumière le talent exceptionnel des joueuses sénégalaises et renforçant la réputation grandissante du basketball féminin en Afrique. La performance remarquable de Cierra Dillard, Yacine Diop et Fatou Diagne témoigne de leur dévouement et de leur habileté sur le terrain, propulsant le basketball féminin sénégalais sur la scène continentale.
Parmi les réalisations notables, Modou Diagne Fada a mentionné la concrétisation de 412 kilomètres de pistes, représentant un investissement de 23,5 milliards de francs CFA, et améliorant la mobilité de 386 752 personnes dans 865 villages polarisés.
Selon le ministre, l’évaluation à mi-parcours a révélé que « la réalisation des pistes ainsi que la mise en place d’infrastructures de soutien à l’économie locale ont eu des impacts positifs substantiels dans les domaines du transport, de la santé, de l’agriculture, de l’éducation, de la parité hommes-femmes, entre autres services ».
Modou Diagne Fada a souligné l’importance de cette revue pour tous les acteurs impliqués et a rappelé l’appel du chef de l’État à la territorialisation des politiques publiques dans le cadre de l’Acte 3 de la décentralisation. Il a souligné que le PDZP/PNDL s’appuie sur ce gisement pour déployer ses activités, reconnaissant que malgré l’évolution des moyens de transport, la piste demeure le principal mode de mobilité pour 90% des Sénégalais et le moyen de transport de trois quarts des marchandises en milieu rural.
Le mardi dernier, à Saint-Louis, le directeur de cabinet du ministre de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’insertion a officiellement lancé le programme Écoles-entreprises pour l’année 2023-2024. Cette initiative s’inspire du modèle suisse et vise à créer des opportunités d’apprentissage et d’insertion professionnelle pour les jeunes.
Lors de la cérémonie qui s’est déroulée à la place Bayeu Ndar, Cissé Kane Ndao a annoncé l’ouverture de 45 Écoles-entreprises réparties dans dix régions du pays. Ces établissements accueilleront plus de 8000 jeunes apprenants, offrant ainsi une perspective prometteuse pour l’avenir professionnel de ces derniers.
Cissé Kane Ndao a adressé un appel aux jeunes bénéficiaires du programme, les encourageant à faire preuve de ponctualité et d’assiduité. Il les a invités à se positionner en modèles pour les générations futures qui suivront le même parcours.
Le directeur de cabinet a également exprimé sa gratitude envers la coordonnatrice du projet de formation Écoles-entreprises, saluant son leadership qui a conduit à ces résultats exceptionnels. Il a tenu à remercier les coopérations suisse et allemande qui apportent un soutien essentiel à la mise en œuvre de ce programme novateur.
La cérémonie de lancement a été honorée par la présence de Diegane Wane Ly, coordonnatrice du Programme de Formation Écoles entreprises (PF2E), soulignant ainsi l’importance accordée à cette initiative au niveau national. L’événement a suscité un enthousiasme palpable quant aux opportunités offertes par le programme Écoles-entreprises pour l’avenir professionnel des jeunes au Sénégal.
Dans son discours, le DG de la SN HLM a également partagé sa vision de répliquer ce succès dans d’autres localités, soulignant l’engagement continu en faveur du développement équilibré à travers le pays. Parallèlement, le ministre Abdoulaye Saydou Sow a donné le coup d’envoi des travaux de la deuxième phase du projet, témoignant de l’élan et de la détermination du gouvernement à fournir des solutions de logement adéquates à l’ensemble de la population.
Ce projet emblématique, sous la houlette du Président Macky Sall, confirme ainsi la volonté du gouvernement de répondre aux besoins de logement de manière inclusive, tout en stimulant le développement économique et social à travers le pays.
Le président sénégalais, Macky Sall, a récemment donné son feu vert au budget de l’équipe nationale en vue de sa participation à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2023) qui se tiendra en Côte d’Ivoire.
Le processus de conception du budget destiné à la participation des Lions à la CAN 2023 a été finalisé par le Sénégal, et le document a été soumis au ministère des Sports. Après cette étape, le dossier a été présenté au chef de l’État pour validation, comme l’a annoncé le ministre des Sports, Lat Diop, dans une déclaration au journal Les Echos.
En ce qui concerne le montant exact du budget alloué pour la participation à la CAN 2023, le ministre des Sports s’est abstenu de fournir des détails précis, déclarant : « Je ne peux pas encore parler de la somme. Nous avons mobilisé les ressources et c’est l’essentiel. On va communiquer là-dessus bientôt. » Il a toutefois assuré que ces informations seront rendues publiques dans un avenir proche.
Il est à noter que lors de la CAN 2021 au Cameroun, le Sénégal avait attribué un budget de 5 milliards de Fcfa pour soutenir les Lions dans leur quête du titre continental.
Dans le cadre de sa mission de contrôle du respect des dispositions législatives et réglementaires, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), en collaboration avec la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS), a mené des rencontres avec les professionnels des médias à travers le pays. Migui Maram Ndiaye, président du CJRS, a exhorté les journalistes à faire preuve d’une plus grande responsabilité dans le traitement de l’information à l’approche de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Il a exprimé ces sentiments mardi à la Maison de la Presse de Dakar.
Cette tournée, initiée en prélude à l’élection présidentielle, vise à dialoguer avec les techniciens des médias, à les sensibiliser aux réglementations applicables pendant la période électorale et à souligner l’importance du respect de ces règles.
Le CNRA a dispensé une formation à plus de 1 000 journalistes pour garantir une compréhension approfondie de la couverture médiatique de l’élection présidentielle. « Grâce à l’initiative du CNRA, cette tournée a permis à 260 reporters de bénéficier d’une formation de qualité. De plus, indirectement, plus de 1000 reporters ont été équipés grâce au Compendium du Reporter, disponible depuis quelques années », a rappelé Migui Maram Ndiaye.
Voici le discours complet de Migui Maram Ndiaye :
« L’atelier qui nous réunit ici ce matin à la Maison de la Presse Babacar Touré marque la dernière étape de la tournée de sensibilisation et de renforcement des capacités sur la couverture médiatique en période électorale ! C’est l’occasion idéale pour évaluer et discuter des perspectives !
Cette tournée, initiée par le CNRA, a permis à 260 reporters de bénéficier d’une formation de qualité. De plus, plus de 1000 reporters ont été équipés grâce au Reporter’s Compendium, grâce à notre partenaire le CNRA. Cette année, 1000 gilets supplémentaires ont été distribués aux journalistes pour leur protection pendant la campagne électorale ! Je tiens à exprimer mes sincères remerciements au président du CNRA pour sa collaboration et son soutien continu.
Il a exhorté les professionnels des médias à être beaucoup plus responsables dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information.
Mesdames et Messieurs,
Nous sommes dans la dernière ligne droite ! Depuis le 11 décembre, les candidats déclarés déposent leurs dossiers au Conseil constitutionnel et nous entrerons bientôt dans la période de pré-campagne. Une période importante du calendrier électoral que l’on néglige souvent ! Durant la pré-campagne, le code électoral interdit toute propagande déguisée soutenue par les médias nationaux publics et privés.
Les actes de propagande électorale déguisée comprennent toute manifestation publique ou déclaration de soutien à un candidat, un parti politique ou une coalition de partis politiques, faite directement ou indirectement par toute personne, association ou groupe de personnes, quelles que soient leur qualité, leur nature ou leur caractère. .
Nous appelons tous les journalistes, ainsi que les rédacteurs en chef et les éditeurs, à respecter scrupuleusement cette disposition du code électoral !
Nous vous invitons également à faire preuve de beaucoup plus de responsabilité dans le traitement de l’information alors que cette élection présidentielle se déroule dans un contexte particulier. Comme vous le savez, nous sommes confrontés à la multiplication des discours de haine dans l’espace public. Face à cette situation, les professionnels des médias doivent être beaucoup plus responsables dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information.
Un autre aspect important est la vérification des faits ! La campagne ne doit pas être une période où l’on met de côté les fondamentaux de notre métier. Dans leur empressement à diffuser l’information les premiers, certains médias ne prennent même pas le temps de vérifier l’exactitude des faits. Une erreur impardonnable à mes yeux ! Ensemble, nous devons remédier à bon nombre de ces problèmes avant l’élection présidentielle de février 2024.
Le dernier appel que nous réitérerons s’adresse aux propriétaires de médias ! Nous l’avons souligné lors des étapes précédentes. La période électorale est à la fois délicate et dangereuse pour le travail journalistique. Les entreprises médiatiques doivent donc prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre leurs reporters dans des conditions optimales pour mener à bien leur mission. Il s’agit non seulement d’une exigence pour garantir la sécurité des journalistes, mais également pour leur permettre de travailler efficacement.
Monsieur le Président,
Avant de conclure mon propos, permettez-moi de vous remercier encore une fois, ainsi que toute votre équipe ! Nos formateurs IBRAHIMA Bakhoum, MATAR Sall, et IBRAHIMA Sane ! Nous avons bénéficié de leur expérience lors de cette campagne de sensibilisation. Il y avait aussi une équipe qui travaillait en coulisses. Nous pensons à Doyen Ndiaye, Madame Diallo, Madame Diop, Mame NDIACK Wane, Souleymane, le Colonel Mame Balla, sans oublier ceux qui ont facilité notre déplacement et assuré notre sécurité !
Mention spéciale à Cheikh Hassana Fall et Absatou Hane, qui ont brillamment coordonné cette tournée ! Deux figures qui incarnent l’avenir de cette convention ! Félicitations à tous, et bonne couverture médiatique de l’élection présidentielle à tous. »
Ousmane Sonko, leader du parti politique dissous Pastef, continue de se heurter à des obstacles dans son parcours politique car il n’a pas encore reçu les formulaires de parrainage requis pour sa candidature. Malgré une récente décision de justice favorable du Tribunal d’instance de Dakar, la Direction générale des élections (DGE) n’a pas rétabli les droits électoraux de Sonko, laissant son représentant, Ayib Daffé, et son avocat, Ciré Clédor Ly, frustrés et ignorés.
Lors d’une récente visite à la DGE, l’avocat d’Ousmane Sonko, Me Ciré C. Ly, a fait état d’un incident de brutalités policières à son encontre. Cet incident a suscité des inquiétudes quant au traitement réservé à l’équipe juridique de Sonko et met l’accent sur la question plus large des violations des droits politiques.
« La communauté internationale n’a pas le droit de garder le silence. Il est grand temps que des observateurs soient dépêchés et que des émissaires de la communauté internationale interviennent », a exprimé Me Ciré C. Ly. Il a en outre remis en question le silence notable des chefs religieux et de la communauté internationale face à ces défis.
« Au-delà de la communauté internationale, ce que l’on peut appeler les « grands électeurs », en particulier les chefs religieux, doivent s’exprimer. Ils ne peuvent pas continuer à garder le silence face à ces violations. Ils ne peuvent pas abandonner les talibés [disciples] à leur sort. « , a souligné Ly.
La bataille juridique et le retard dans le rétablissement des droits électoraux d’Ousmane Sonko ont suscité des inquiétudes croissantes quant à l’état de la démocratie et des droits politiques dans le pays. L’appel à l’implication des chefs religieux et de la communauté internationale souligne l’urgence de la situation et la nécessité d’un soutien plus large pour garantir un processus électoral juste et transparent.
Alors que le paysage politique en [Pays] reste tendu, le rôle des différentes parties prenantes, notamment de la communauté internationale et des chefs religieux, sera probablement soumis à une surveillance accrue. Les observateurs attendent de nouveaux développements dans le cas d’Ousmane Sonko et les réponses des acteurs locaux et internationaux aux défis politiques actuels dans le pays.
Le nouvel entraîneur de l’équipe nationale féminine de basketball du Sénégal, Alberto Antuña Leal, sera en visite à Dakar vendredi prochain. Sa visite vise à établir un premier contact avec la Fédération sénégalaise de basketball. Alberto Antuña Leal a été nommé sélectionneur en novembre dernier, succédant à Moustapha Gaye.
En marge de sa visite, le nouveau sélectionneur tiendra une conférence de presse le samedi 23 décembre 2023 à partir de 11 heures. Alberto Antuña Leal a précédemment entraîné l’équipe nationale de l’Ouganda, les conduisant à l’Afrobasket 2023.
Ce mercredi 20 à 20h TU, le PSG, champion en titre et leader de la Ligue 1 française, reçoit le FC Metz de l’international sénégalais Lamine Camara. L’occasion de voir à l’œuvre, ce milieu de terrain, désigné meilleur Jeune joueur 2023 par la CAF, et qui est sur une ascension fulgurante depuis un an. Rien d’étonnant pour ceux qui ont suivi ses débuts au Sénégal et qui ne le voient surtout pas s’arrêter en si bon chemin.
Il n’a inscrit qu’un but en Ligue 1 cette saison. Mais quel but ! Une frappe de 58 mètres lors de Monaco-Metz comptant pour la 9e journée du championnat de France. Un bijou qui a fait le tour des réseaux sociaux dans l’Hexagone, mais surtout à 5 000 km, au Sénégal, où Lamine Camara a souvent tenté ce genre de frappes osées. « Cela ne me surprend pas du tout de sa part », lâche Olivier Perrin, formateur historique du FC Metz, qui a contribué à la relation entre le club lorrain et Génération Foot, ancien club de Lamine Camara. Le technicien, qui a partagé pendant des mois le quotidien de Camara parle d’un gamin qui « toujours le feu en lui ». À raison, car, le joueur de 19 ans a l’air de tout emporter sur son passage depuis presque un an. En 2023, Lamine Camara, c’est en effet un CHAN et une CAN U20 remportés, une adaptation expresse à Metz et en Ligue 1, une convocation en sélection, un premier but avec les Lions, et maintenant ce trophée de meilleur Jeune joueur africain.
Surnommé « maçon »
Une fulgurante trajectoire qui constitue quasiment un « non-évènement » du côté de Génération Foot où il a été formé. « Il n’a pas brûlé les étapes, tempère Talla Fall, directeur marketing et membre fondateur de Génération Foot. Lamine a simplement une progression linéaire par rapport à son grand talent et même sa présence en équipe nationale n’est qu’une suite logique ».
Le natif de Diouloulou n’a jamais semé le doute dans l’esprit de ses formateurs sur sa capacité aller toujours plus haut. Ce « feu » en lui a tout de suite illuminé les yeux de Salam Lam qui l’a découvert lors d’un tournoi régional au Sénégal. « Il m’a immédiatement séduit par sa réactivité, son rayonnement au milieu de terrain, ses prises d’initiatives et surtout sa grinta », se souvient celui qui a à son palmarès la découverte des pépites comme Idrissa Guèye, Pape Matar Sarr, ou encore Amara Diouf.
Au Burkina Faso, quatre Français sont détenus à Ouagadougou. Ils sont présentés comme des agents du renseignement extérieur français. Ils ont été arrêtés au début du mois à Ouagadougou. Côté français, on dément qu’il s’agit d’espions.
Selon une source diplomatique contactée par RFI, c’est le 1er décembre dernier à Ouagadougou que les quatre Français ont été arrêtés. Selon la même source, ces ressortissants sont des fonctionnaires techniciens, détenteurs de passeports diplomatiques en règle et en mission pour une opération de maintenance informatique au profit de l’Ambassade de France.
Toujours selon la source de RFI, les quatre Français ont été mis en examen deux semaines plus tard puis incarcérés à la Maco, la maison d’arrêt de la capitale.
D’après les informations de Jeune Afrique, il s’agirait d’agents de la DGSE, les services extérieurs français, qui auraient donc été arrêtés pour « espionnage ». Le magazine affirme que les agents étaient arrivés dans le pays en règle pour une mission officielle.
Malgré les rapports de plus en plus tendus entre la France et le Burkina Faso, la publication soutient que les renseignements des deux pays continuaient à entretenir des relations de coopération technique et opérationnelle.
Une information appuyée par l’AFP qui précise, citant une source diplomatique européenne, que les quatre Français sont connus de leurs collègues burkinabè. Des pourparlers seraient en cours pour obtenir leur libération.
Près de 44 millions d’électeurs sont appelés à élire leur président mais aussi leurs députés nationaux et provinciaux et leurs conseillers communaux ce mercredi. Le président sortant, Félix Tshisekedi, brigue un second mandat de cinq ans face à une opposition morcelée.
Au total, 19 candidats, dont une seule femme, sont en lice pour la présidentielle. Mais sur les bulletins de vote présentés aux électeurs, ils sont toujours 26. Les ralliements durant la campagne étant arrivés après impression des bulletins.
Pour voter, 75 400 bureaux de vote sont disposés sur l’ensemble du pays mais dans trois territoires, deux dans le Nord-Kivu et un dans le Maï-Ndombé, il ne sera pas possible de voter à cause de l’insécurité. Les équipes de la commission électorale n’ont pas pu procéder à l’enregistrement des électeurs.
Concernant l’élection présidentielle, il s’agit d’un scrutin à un tour durant lequel le chef de l’État est élu à la majorité simple. Cette année, ce scrutin est couplé à l’élection des députés nationaux et provinciaux. Pour ces deux scrutins, les électeurs vont devoir choisir parmi plus de 25 000 candidats leurs prochains représentants au Parlement à Kinshasa et parmi plus de 44 000 prétendants leurs députés provinciaux. Ils sont parfois plus de 900 candidats à briguer un même poste. Enfin, dans les chefs-lieux des 26 provinces, il faudra aussi choisir les conseillers communaux, une première dans le pays depuis 34 ans.
Défi logistique
Plus de 100 000 candidats sont donc sur les rangs pour ces quatre scrutins dont l’organisation représente un vrai défi dans ce pays de 2,3 millions de km2 largement dépourvu d’infrastructures. Jusqu’à la dernière minute, le doute a subsisté sur la capacité de la Commission électorale (Céni) à équiper en « machines à voter », bulletins et autres matériels tous les bureaux de vote à temps. Le budget total est estimé à plus d’1,1 milliard de dollars.
La Commission électorale a annoncé bénéficier d’appui aérien pour son déploiement : assistance de l’armée congolaise, mais aussi de la mission de l’ONU dans le pays, la Monusco, d’avions de l’armée égyptienne ainsi que d’hélicoptères venus du Congo-Brazzaville.
La grande difficulté, c’est le nord du pays : le Grand équateur et l’ancienne province orientale où se trouvent des zones particulièrement isolées et difficile d’accès. D’ailleurs, la Céni reconnait que le matériel continuera à être déployé même le jour du vote. Des bureaux pourront ouvrir en retard, prévient-on du côté de la présidence, mais la durée des opérations sera garantie pour les électeurs.
Ces scrutins seront observés par plusieurs missions internationales et nationales. Les plus importantes, celle des églises catholique et protestante, ainsi que celle d’un regroupement d’organisations de la société civile annoncent avoir chacune déployé plus de 20 000 observateurs pour le Jour J. Faute de contraintes techniques concernant des équipements de communication satellite jugés sensibles par les services de sécurité, l’Union européenne a, elle, décidé d’annuler sa mission d’observation électorale en RDC.
Le projet de loi du gouvernement sur l’immigration a été approuvé mardi par les députés, à 349 voix contre 186, ouvrant la voie à une promulgation par le président Emmanuel Macron et à l’entrée en vigueur d’un texte qui aura mis l’exécutif en grandes difficultés.
Le Parlement français a définitivement adopté ce mardi le projet de loi sur l’immigration, 349 députés votant pour et 186 contre, après un vote favorable du Sénat plus tôt dans la soirée, un épilogue victorieux pour la majorité, mais porteur de lourdes conséquences politiques.
Députés et sénateurs s’étaient accordés plus tôt dans la journée sur une version commune du texte, après des débats longs et difficiles. Dans l’hémicycle, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a vanté un texte qui mérite d’être voté pour la « protection des Français ».
Le ministre s’est félicité du vote définitif par le Parlement de son projet de loi obtenu « sans les voix des députés RN ». « Le texte immigration est voté définitivement. Un long combat pour mieux intégrer les étrangers et expulser ceux qui commettent des actes de délinquance. Un texte fort et ferme. Sans les voix des députés RN », a-t-il écrit sur le réseau social X à l’issue du vote.
Texte controversé
Ce texte controversé, promis depuis dix-huit mois par le ministre de l’Intérieur, n’est « certes pas parfait, mais c’est un texte très difficile qui a été voté sans 49-3 », l’arme constitutionnelle qui aurait permis une adoption sans vote, s’est félicité Gérald Darmanin devant les médias à la sortie de l’hémicycle.
Sur le fond, le texte adopté mardi ne comporte pas de mesure de suppression de l’Aide médicale d’État, réservée aux sans-papiers et dont le sort a été retiré du projet de loi immigration et renvoyé vers un nouveau texte début 2024 par le gouvernement, s’est satisfait le ministre de l’Intérieur. « Il y a au contraire des mesures de régularisations », a-t-il déclaré, après avoir promis plus tôt dans la soirée de doubler le nombre de régularisations de sans-papiers au titre du travail dès l’an prochain.
Divisions au sein de la majorité
Le RN et la droite ont voté pour le texte, la gauche contre, chaque groupe faisant le plein de ses voix sauf le groupe communiste où il a manqué une voix. La majorité s’est en revanche divisée avec 20 voix contre et 17 abstentions chez Renaissance, 5 voix contre et 15 abstentions au MoDem, et 2 voix contre chez Horizons.
Le chef de file de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a pour sa part dénoncé une « écœurante victoire » acquise grâce aux voix de l’extrême droite. « Sans les 88 voix du RN = 261, soit moins que la majorité absolue (qui était à 265, NDLR)! (…) Un nouvel axe politique s’est mis en place », a-t-il réagi sur X.
Le PS a annoncé immédiatement après le vote un recours du Conseil constitutionnel, une démarche que le président de la République avait par ailleurs déjà annoncée.
Et les divisions montent jusqu’au gouvernement même. Peu de temps après le vote du texte, le ministre de la Santé Aurélien Rousseau a remis une lettre de démission à Élisabeth Borne, qui n’a pas annoncé si elle l’acceptait, a déclaré à l’AFP une source ministérielle confirmant une information du Figaro. Il avait fait savoir son opposition à la version du texte considérablement durcie par la droite. Comme M. Rousseau, plusieurs ministres défavorables au projet de loi, comme Clément Beaune (Transports) ou Sylvie Retailleau (Enseignement supérieur), ont été reçus dans la soirée à Matignon, selon des sources gouvernementales concordantes.
L’international U17 a assisté depuis les gradins de Stamford Bridge au quart de finale de League Cup entre Chelsea et Newcastle ce mardi. De quoi donner signe d’un futur joueur des Blues ?
Il y avait pas mal de grand talent à Stamford Bridge ce mardi 19 décembre, lors du quart de finale de League Cup entre Chelsea et Newcastle (1-1, 4-2 tab). Pas seulement celui de Mykhaïlo Mudryk et Nicolas Jackson sur la pelouse, deux autres pépites étaient également présentes dans les gradins de l’enceinte du club londonien. Il s’agit de Kendry Páez (16 ans) et… Pape Daouda Diongue (17 ans).
Mais que faisait là milieu de terrain de l’AF Darou Salam ? C’est la question que tous les supporters de Chelsea se posent actuellement. Le jeune international équatorien et joueur d’Independiente del Valle a officiellement été acheté par les Blues et doit débarquer en 2025. Alors, la présence du Sénégalais à Stamford Bridge peut-elle être les prémices d’une future signature en Angleterre ? Affaire à suivre…
Malgré la décision du tribunal de Dakar en faveur de la réintégration d’Ousmane Sonko dans les listes électorales, son mandataire, Ayib Daffé, éprouve des difficultés à récupérer les fiches de parrainage nécessaires pour la présidentielle de février 2024. Lors d’une récente tentative à la Direction générale des élections (DGE), ils se sont vu refuser l’accès. Face à cette situation, le constitutionnaliste Mouhamadou Ngouda Mboup appelle l’Union des Magistrats du Sénégal à rappeler à l’ordre la DGE, soulignant que l’administration est tenue d’exécuter les décisions de justice. Il affirme également que malgré les obstacles, Ousmane Sonko sera candidat et participera à l’élection présidentielle.
Mamadou Mbacké Fall et Mikayil Faye ont été aperçus à l’entraînement avec l’équipe première du FC Barcelone. Mamadou Mbacké Fall, né le 21 novembre 2002 à Rufisque, est un défenseur central sénégalais actuellement en prêt au Barcelona Atlètic en provenance du Los Angeles FC. Quant à Mikayil Ngor « Mika » Faye, âgé de 19 ans, il joue également comme défenseur central pour le Barcelona Atlètic. L’éventualité d’une association de Mikayil Faye et Mamadou Mbacké Fall en tant que titulaires en défense centrale pour les prochains matches du Barça Atlètic semble se profiler.
Suite à son investiture le week-end dernier, Bougane Guèye a franchi une nouvelle étape cruciale en vue de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Le leader du mouvement Gueum Sa Bopp a déposé, ce mardi, une caution de 30 millions de francs CFA à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), représenté par son mandataire Mamadou Guèye, selon des informations de Seneweb.
À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 en Côte d’Ivoire, l’international guinéen Mohamed Bayo a évoqué la poule B, qui comprend la Guinée, le Sénégal, le Cameroun et la Gambie. Le joueur, actuellement prêté au Havre, souligne que bien que la poule soit difficile, même les grandes équipes peuvent éprouver des difficultés en Afrique. Il estime que la Guinée a les atouts nécessaires pour réaliser une belle compétition et met en avant l’importance de l’engagement et de la performance individuelle. Un avertissement que les favoris du groupe B, comme le Sénégal et le Cameroun, devraient prendre au sérieux.
Le lutteur Ada Fass, récemment victorieux de Zoss, a annoncé qu’il se rendrait bientôt à l’INSEP Paris pour se préparer en vue de son combat contre Gouy Gui. Ada Fass a exprimé son intention de prendre sa carrière en main et de démontrer qu’il peut devenir un grand champion. La date précise du combat contre Gouy Gui reste à déterminer.
Le milieu de terrain sénégalais Cheikh Niasse, qui s’est distingué avec les Young Boys de Berne cette saison, attire l’attention de plusieurs clubs européens. Des équipes de renom en Espagne, en France, en Allemagne et même en Angleterre sont sur les rangs pour s’attacher les services du joueur de 23 ans. Malgré son absence de convocation en équipe nationale du Sénégal, Niasse, un milieu récupérateur de talent, est évalué entre 10 et 15 millions d’euros. Les prétendants comprennent l’Olympique Lyonnais, Cadix, Girona, Wolfsburg, Francfort, Nottingham Forest, et Luton, mais avec un contrat jusqu’en 2026, un transfert pendant le mercato hivernal semble peu probable pour l’instant.
En clôture de l’année 2023, le Rayo Vallecano de Pathé Ciss a subi une nouvelle défaite à domicile contre Valence lors de la 17e journée de LaLiga. Malgré une domination apparente, l’équipe de Francisco Rodriguez n’a pas réussi à trouver le chemin des filets, concédant ainsi une défaite 0-1.
Pathé Ciss, présent pendant toute la rencontre, n’a pas pu inverser la tendance pour son équipe, qui n’a pas remporté de victoire en championnat depuis fin octobre. Valence a profité d’un superbe but de Sergi Canos à la 61e minute pour sceller le sort du match. Au classement, le Rayo Vallecano se positionne à la 11e place, devancé par Valence, classé 10e. La série de résultats délicats du club madrilène souligne les défis qu’il devra relever pour améliorer sa performance en LaLiga.
Le solde global de la balance des paiements du Sénégal a enregistré un déficit de 62,2 milliards de francs CFA en 2022, marquant un changement par rapport à l’excédent de 142,2 milliards en 2021, d’après les données de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Cette situation s’explique principalement par un déficit commercial accru, résultant notamment des importations de produits pétroliers et alimentaires, impactées par la flambée des cours mondiaux.
Malgré ces défis, le Sénégal a réussi à tirer profit du dynamisme des transferts des migrants et de la confiance des bailleurs de fonds, contribuant à couvrir une partie des besoins de financement du pays. Les investissements directs étrangers ont également connu une forte progression, reflétant l’attractivité de l’économie sénégalaise.
Des réflexions sont en cours pour mieux organiser les ressources provenant des transferts d’argent des Sénégalais vivant à l’étranger, afin de les orienter vers des investissements productifs. Les projections pour 2023 anticipent une réduction du déficit du compte courant et un niveau soutenu d’entrées de capitaux, avec la perspective du démarrage de la production des gisements de pétrole et de gaz en 2024.
Le Plan Sénégal émergent (PSE), mis en œuvre depuis 2014, a stimulé la croissance économique du pays, enregistrant une croissance annuelle moyenne de 5,6 % entre 2014 et 2023, selon le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.
Ayib Daffé, mandataire d’Ousmane Sonko, a rencontré un nouveau refus de l’administration électorale ce mardi 19 décembre lorsqu’il a tenté d’obtenir les fiches de parrainage nécessaires à la candidature du maire de Ziguinchor à la présidentielle de 2024.
Accompagné de Me Ciré Clédor Ly, le mandataire de la coalition Sonko2024 s’est vu refuser l’accès à la Direction générale des Élections (DGE). Bien que Ousmane Sonko ait obtenu une victoire judiciaire avec sa réintégration sur les listes électorales, la DGE persiste dans son refus de remettre les documents de parrainage à son mandataire.
Malgré une demande de la Commission Électorale Nationale Autonome le 1er novembre, demandant à la DGE de rétablir Sonko sur les listes et de lui délivrer les fichiers de parrainages, la DGE maintient sa position, arguant que les décisions judiciaires ne sont pas encore définitives, l’État ayant décidé de se pourvoir en cassation.
Cette situation soulève des questions sur la transparence du processus électoral et suscite des préoccupations quant à la possibilité pour Ousmane Sonko de participer à l’élection présidentielle de 2024.
Plus de 1 200 journalistes ont déjà bénéficié d’une formation sur la couverture médiatique en période électorale en préparation de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024, selon Migui Marame Ndiaye, président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS).
La CJRS a organisé des ateliers de partage d’informations dans les 14 régions du Sénégal en collaboration avec le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA). Ces ateliers visaient à fournir aux acteurs des médias les outils nécessaires pour une couverture médiatique responsable et équitable des activités des différents candidats.
Migui Marame Ndiaye a souligné l’importance du respect des principes d’équité, d’équilibre et d’égalité entre les candidats dans la couverture médiatique. La CJRS a également distribué 1 000 gilets de protection aux journalistes en collaboration avec le CNRA.
Le président de la CJRS a appelé les acteurs des médias à faire preuve de responsabilité dans le traitement de l’information, en évitant de diffuser des messages haineux dans l’espace public. Il a insisté sur les fondamentaux du journalisme, notamment la vérification des faits, et a exhorté les entreprises de presse à mettre en place des conditions optimales pour que les reporters puissent mener à bien leur mission lors de la campagne présidentielle.
Babacar Diagne, président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel, a rappelé que tous les médias sont sous la compétence du CNRA en période électorale, couvrant aussi bien la presse écrite que la presse en ligne, les télévisions et les radios.
Le Président du Tribunal Départemental de Ziguinchor, le Juge Sabassy Faye, a récemment effectué une visite inattendue à la Mairie de la commune pour inspecter les registres de l’État-Civil, notamment ceux relatifs aux naissances, déclarations et décès.
Selon Bassirou Coly, adjoint à la mairie de Ziguinchor, le Juge Sabassy Faye a exprimé ses félicitations à l’équipe de l’État-Civil pour leur travail exemplaire après la vérification.
Cette initiative souligne l’importance du contrôle régulier des registres de l’État-Civil pour garantir la fiabilité des informations et renforcer la confiance des citoyens dans le système administratif.
Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, a annoncé la création d’un géoportail visant à fournir des informations sur les terrains aménagés et leur constructibilité. Il a fait cette déclaration lors d’un atelier de restitution des résultats de la cartographie des surfaces inondables et des risques d’inondation dans la zone pilote du triangle Dakar-Tivaouane-Joal.
Le projet, d’un coût global de 10 milliards de francs CFA, comprend une composante cartographique évaluée à environ 4 milliards FCFA. Cette initiative vise à réaliser un modèle numérique de terrain au niveau national, permettant de comprendre le sens de l’écoulement des bassins versants.
Serigne Mbaye Thiam a souligné que la zone pilote a utilisé le Lidar, un système permettant de connaître les altitudes et le sens de l’écoulement des eaux sur de courtes distances. Cela a permis de créer un outil de simulation pour des pluies de 10 à 1 000 ans, une première en Afrique subsaharienne.
Le géoportail permettra aux autorités, aux services publics et aux populations d’accéder à des informations pour déterminer la constructibilité d’un terrain. Le représentant de l’Agence française de développement a salué cette initiative, soulignant qu’elle offre une capacité d’adaptation et de prévention des catastrophes.
Ces résultats seront utilisés comme outil de pilotage de la politique publique pour assurer un suivi efficace de la gestion des inondations au Sénégal.
Le candidat déclaré à la présidence sénégalaise, Seydina Oumar Touré, a exprimé avec force ses préoccupations concernant la situation politique actuelle, en prévision de l’élection du 25 février 2024. Ses commentaires s’adressent directement à l’opposition et à l’administration électorale.
Le Capitaine Touré a d’abord abordé le cas d’Ousmane Sonko, dont le mandataire Ayib Daffé n’a toujours pas reçu les fiches de parrainage nécessaires malgré une décision de justice favorable : « Monsieur Ayib Daffé n’a toujours pas reçu de fiches de parrainage malgré la décision de justice enjoignant l’administration de procéder au rétablissement, dans ses droits, de monsieur Ousmane Sonko », a-t-il déclaré.
Il accuse ensuite directement le Directeur général des élections et les services centraux du ministère de l’Intérieur d’abus de pouvoir : « Le Directeur général des élections qui refuse de s’exécuter ainsi que les services centraux du ministère de l’intérieur impliqués sont dans un abus manifeste de pouvoir. Ils le savent, nous le savons et ils savent que nous le savons. »
Le Capitaine Touré critique également l’inaction générale face à cette situation : « Et pourtant, personne ne fait rien pour les en empêcher. »
Il met en garde contre l’illusion que l’exclusion de Sonko puisse bénéficier à d’autres candidats, affirmant que cela constituerait une régression démocratique : « A ce rythme, nul besoin, pour nous autres, d’aller déposer nos candidatures au conseil constitutionnel. Nous sommes nombreux à penser que l’exclusion du candidat Ousmane Sonko nous profitera à l’échéance. Mais le croire c’est réellement de marcher à l’envers, la tête sur terre les pieds en l’air. Parce que tout simplement, si ce forcing passe avec monsieur SONKO, il passera avec tous les autres candidats et adversaires sérieux du régime en place. »
Il conclut en soulignant la portée de la candidature de Sonko, qui dépasse les frontières partisanes : « La candidature de monsieur Ousmane Sonko dépasse désormais un combat de parti politique. Elle est devenue une exigence démocratique pour l’élégance républicaine au Sénégal. »
Ayib Daffé, le mandataire du candidat Ousmane Sonko, s’est rendu à la Direction Générale des Élections (DGE) et à la Direction de l’Automatisation des Fichiers (DAF) accompagné d’un huissier de justice. Après sa visite, il a vivement critiqué ce qu’il considère comme des manœuvres dilatoires de la part des services du ministère de l’Intérieur.
Muni de l’ordonnance du tribunal d’instance de Dakar, Ayib Daffé affirme avoir d’abord tenté de rencontrer le directeur de l’Automatisation du Fichier, Bruno Badiane, qui aurait refusé de le recevoir. Ensuite, il s’est rendu auprès du directeur général des élections, Thiédella Fall, qu’il accuse de jouer la montre en refusant de le recevoir.
Ayib Daffé était venu demander l’intégration d’Ousmane Sonko dans le fichier électoral et la délivrance des fiches de parrainages, conformément à l’ordonnance du tribunal d’instance de Dakar.
« Nous sommes là, depuis 14 heures. D’abord, ils disaient qu’ils étaient en pause. Mais depuis lors, on ne nous a pas reçus. Actuellement, il est presque 18 heures. On m’a aussi proposé d’entrer, mais sans mon huissier. Je trouve que c’est du dilatoire. Je vais revenir autant de fois qu’il faut », a réagi Ayib Daffé.
Il accuse également le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, de déployer un important dispositif sécuritaire, « avec des éléments du commissariat de la Médina et le GIGN, juste pour l’empêcher de rencontrer la DGE et la DAF ».
L’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk, Me Moussa Diop, a été incarcéré après ses déclarations controversées sur un contrat opaque d’exploitation d’une mine de diamant dans le nord du Sénégal, impliquant le président Macky Sall, l’industriel Jean-Claude Mimran, son bras droit Mamadou Diagna Ndiaye et l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye. Il est poursuivi pour des actes susceptibles de discréditer les institutions de la République et la diffusion de fausses nouvelles.
En réaction à cette affaire, le leader du mouvement Tekki, Mamadou Lamine Diallo, estime que l’avocat a tort. « Maître Moussa Diop doit reconnaître qu’il s’est trompé », a-t-il déclaré dans sa question écrite du mardi 19 décembre 2023. « Le diamant est plus puissant que l’or dans la symbolique de la richesse matérielle. Évoquer son exploitation soulève forcément des passions dans un pays où l’aspiration au mieux-être concerne au moins 95 % de la population. Il ne peut pas y avoir de diamant au nord, sauf peut-être, disent les géologues, au fond de la mer. Ceci doit être connu de la classe politique de ce pays. C’est un minimum », souligne d’emblée Mamadou Lamine Diallo.
Le candidat à la candidature à la Présidentielle de février 2024, qui s’est efforcé dans le Réseau parlementaire pour la bonne gouvernance des ressources minérales (RGM) de pousser ses camarades députés à acquérir la bonne information sur ces ressources naturelles, ajoute : « Les rapports ITIE font le point de la situation des permis de recherche et d’exploitation délivrés par l’État. Le dossier concernant le diamant y figure. Sans doute, cela ne suffit pas pour l’information du public et les besoins de transparence. »
C’est pourquoi, poursuit M. Diallo, qui dénonce par ailleurs la judiciarisation excessive du débat politique, « l’Assemblée nationale et les populations locales concernées doivent participer à la gestion des ressources naturelles. Cela aurait évité des situations à la Moussa Diop marquées par la confusion qui portent atteinte à l’honneur de citoyens non concernés. »
Ce dimanche, l’Institut islamique de Dakar a été le théâtre de la première édition de la conférence religieuse organisée par l’Association des Serviteurs du Saint Coran. Les deux thèmes centraux abordés lors de cet événement étaient l’importance du Coran dans la vie d’un musulman et le rôle crucial des femmes dans l’éducation religieuse des enfants. Composée principalement de femmes enseignant le Coran, cette association a partagé son expérience avec les « ndongo daaras », ou apprenants.
La porte-parole de l’association a souligné que l’éducation du Saint Coran au sein des familles devrait être portée par les mères de famille. Selon Seyda Khadidiatou Sylla, présidente de l’association, le Coran renferme toutes les connaissances nécessaires pour un musulman, permettant de mieux comprendre sa religion, de se connaître soi-même et de comprendre le monde qui l’entoure. Elle a expliqué que la conférence visait à permettre aux apprenants et à leurs parents de mieux comprendre le rôle central des mères dans cette éducation.
Seyda Khadidiatou Sylla a souligné l’importance du Coran comme solution à tous les problèmes de la société, soulignant qu’il purifie et rend plus tolérants envers les autres. L’association, créée en février 2021, a commencé ses activités par des rencontres informelles avant de se structurer davantage sous le nom de « Xaadimatoul Quran ».
Le parrain de l’événement, Serigne Mboup, a exprimé son soutien envers ces femmes dévouées, soulignant la responsabilité importante des femmes dans les « daaras ». Il a promis de consacrer une part importante de son programme à l’éducation religieuse, soulignant son expérience personnelle en tant que produit des « daaras » et sa candidature à l’élection présidentielle.
Les objectifs de l’association comprennent l’éducation religieuse des enfants, en particulier des filles, considérées comme les premières concernées, étant donné que la femme est la première école de la vie. « Xaadimatoul Quran » regroupe des maîtresses coraniques, majoritairement jeunes, possédant des « daaras » dans différentes localités du pays. Le financement de leurs activités provient de cotisations collectées et de soutiens financiers de bienfaiteurs. La présidente a conclu en exprimant des prières pour tous ceux qui contribuent à promouvoir l’enseignement du Coran.
L’enquête déclenchée suite à l’arrestation de Baye Modou Fall dans la nuit du 5 au 6 décembre sur l’autoroute « Ila Touba » a mis en lumière le rôle de ce dernier en tant que cerveau derrière plusieurs cambriolages perpétrés au cours des deux derniers mois à Dakar, selon les révélations de l’Observateur.
Le lundi 18 décembre, Boy Djinné et ses complices présumés ont été présentés devant le procureur après avoir bénéficié d’un retour de parquet, révèle l’article du mardi, revenant sur le déroulement de l’arrestation et des événements qui ont conduit à cette chute.
Le Braquage Avorté à Colobane
L’arrestation du gang a eu lieu sur l’autoroute Ila Touba vers 4 heures 30 du matin alors qu’ils étaient en route pour cambrioler une villa à Touba. L’enquête a ensuite révélé que Boy Djinné et ses acolytes étaient également impliqués dans le braquage d’un point de transfert de fonds à Colobane dans la nuit du 9 au 10 novembre.
Selon les informations recueillies, Boy Djinné, stratège du groupe, a émis des réserves quant à l’idée de commettre le braquage en plein jour dans le quartier populaire de Colobane. Finalement, l’attaque a eu lieu à 3 heures du matin, mais le groupe n’a pas réussi à ouvrir le coffre-fort, malgré avoir neutralisé le vigile à coups de machette.
Les tentatives de fuite ont été entravées par l’intervention de jeunes du quartier, entraînant l’échec du braquage. Les membres du gang ont été capturés par les caméras de surveillance, conduisant à l’ouverture d’une enquête par la Sûreté urbaine.
La Chute des Lieutenants
Le dossier a ensuite été transmis de Thiès à Diourbel, puis à la Sûreté urbaine, déjà sur la piste du braquage à Colobane. Les images des caméras de surveillance ont permis d’identifier les membres du gang rôdant autour du fourgon de transport de fonds avant l’attaque.
L’enquête a progressé avec l’arrestation du chauffeur du gang, Amadou Ndiaye, qui a rapidement fait des aveux, incriminant Boy Djinné. Les arrestations successives de Mamadou Lamine Diallo et de Mamadou Ndiaye ont mis au jour un pistolet, une cagoule et des gants.
Le Casse de la Cité Fayçal
Au cours des interrogatoires, Boy Djinné et ses complices ont révélé leur implication dans d’autres cambriolages, dont celui perpétré dans une villa de la Cité Fayçal la nuit du 26 au 27 novembre. Le butin de cette opération s’élevait à 2 millions de francs CFA en espèces et des bijoux en or d’une valeur de 15 millions.
L’article rapporte que Boy Djinné, récemment libéré de prison, a avoué être le cerveau de cette série de braquages, motivé par le désir de se « refaire une santé financière ». Les membres du gang, majoritairement des repris de justice, font actuellement face à des accusations de plusieurs délits, notamment association de malfaiteurs, vols multiples commis la nuit avec usage de véhicule, et port d’arme à feu sans autorisation.
Malgré la décision immédiate du Tribunal Hors classe de Dakar rendue le 14 décembre ordonnant la réintégration d’Ousmane Sonko sur le fichier électoral, la Direction générale des élections (DGE) refuse toujours d’appliquer cette décision. Me Said Larifou, membre de l’équipe d’avocats d’Ousmane Sonko, saisit le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, et révèle une note adressée par le Président Macky Sall en juillet dernier.
Selon l’article 47 du code électoral, l’intégration de Sonko devrait être automatique. Cependant, le mandataire de l’opposant s’est vu refuser l’accès à la Direction générale des élections le lundi 18 décembre.
Me Said Larifou, exprimant sa colère et son inquiétude, a saisi António Guterres pour rappeler les promesses du Président Sall en matière d’indépendance de la justice, en brandissant la note adressée à Guterres.
« Je rappelle que lors de la visite du Président Macky Sall en juillet dernier pour rencontrer, à sa demande, le Secrétaire Général des Nations-Unies, il avait, de surcroît, indiqué qu’il était respectueux des règles de droit en vigueur et de l’indépendance de la justice, tout en précisant à l’encontre du parti de l’opposition, le PASTEF, et de son Président, son principal opposant Ousmane Sonko, que les décisions judiciaires devraient elles aussi être respectées », a révélé Me Larifou sur Presafrik.
Cette démarche souligne les tensions persistantes entre le gouvernement sénégalais et l’opposition, mettant en lumière la question cruciale du respect des décisions judiciaires dans le contexte politique du pays.
L’ex-Premier ministre Idrissa Seck, ancien allié du président Macky Sall et actuel leader du parti Rewmi, a franchi une étape cruciale en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal. Après plusieurs mois de discrétion médiatique marquée par son absence dans le débat public, Idrissa Seck a confirmé son intention de se présenter à la présidence en déposant officiellement sa candidature au Conseil Constitutionnel le 21 décembre.
Sa candidature, annoncée il y a huit mois, a été caractérisée par un silence médiatique notable. À l’exception d’une intervention lors des funérailles de l’épouse d’Aly Saleh Diop il y a quatre jours, Seck n’a pas participé à des sorties médiatiques et n’a pas formulé de promesses électorales.
Le dépôt officiel de la candidature d’Idrissa Seck, rapporté par le journal Les Echos, fait suite au paiement de sa caution et marque ainsi une étape clé dans sa campagne présidentielle. Les observateurs politiques suivront de près les développements ultérieurs, notamment comment cette officialisation influencera le paysage politique sénégalais et les dynamiques électorales à l’approche de l’élection présidentielle.
L’avocat d’Ousmane Sonko, leader de l’opposition sénégalaise, Me Saîd Larifou, a pris une mesure significative en interpellant formellement António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies. Cette action découle du refus de l’administration sénégalaise d’appliquer une décision de justice ordonnant la réintégration de Sonko sur les listes électorales.
Le tribunal d’instance de Dakar a émis une décision favorable à la réinscription de Sonko le 14 décembre, considérant sa radiation initiale des listes électorales comme irrégulière. Malgré cela, l’administration, sous la direction du Président Macky Sall, n’a pas mis en œuvre cette ordonnance, en dépit de son caractère immédiat prévu par l’article 47 du code électoral.
Me Larifou, dans une lettre adressée à Guterres, a exprimé son indignation et sa préoccupation face à cette situation, la qualifiant de mépris envers l’autorité judiciaire et de déni de justice. Il rappelle les engagements du Président Sall envers Guterres, exprimés lors de leur rencontre en juillet dernier, concernant le respect de l’indépendance de la justice et des règles de droit.
Cette démarche auprès du Secrétaire général de l’ONU intervient dans un contexte où, selon Me Larifou, plusieurs décisions de justice en faveur de l’opposant n’ont pas été mises en œuvre, intensifiant ainsi les tensions politiques. L’avocat met en garde contre le risque de frustration et de perturbation potentielle de l’ordre public si de tels manquements persistent. La situation souligne les défis persistants liés à l’indépendance judiciaire et aux règles démocratiques au Sénégal.
Après une période de calme relatif, le secteur de la justice au [pays non spécifié] est actuellement en ébullition avec deux syndicats, le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) et l’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ), lançant des mouvements de grève distincts.
La première étincelle a été allumée par le SYTJUST qui a déclaré une grève de 48 heures à partir du mardi 19 décembre. Cependant, la situation s’est encore intensifiée avec l’adhésion de l’UNTJ à ce mouvement.
La cause de ces actions syndicales est la réponse du ministère de la Fonction publique concernant le reclassement à la hiérarchie A2 pour tous les greffiers, une décision que le ministère ne prévoit pas d’appliquer. Selon un communiqué de l’UNTJ, cette mesure va à l’encontre des accords signés le 28 avril 2023 avec les autorités du ministère de la justice.
Ces accords comprenaient l’intégration de l’UNTJ en tant qu’entité syndicale représentative des travailleurs de la justice au Comité de gestion du Fonds commun des greffes. L’UNTJ exige également le reclassement à la hiérarchie A2 pour tous les greffiers, la résolution de l’existence insoutenable de deux hiérarchies dans un même corps, l’enrôlement des agents autres que les greffiers et interprètes judiciaires dans le corps des assistants des greffes et parquets, la pérennisation et le paiement des primes, le virement des fonds communs de greffe, l’octroi d’une indemnité de logement pour tous les travailleurs de la justice, et l’audit du Fonds commun du greffe.
Le communiqué de l’UNTJ indique que malgré deux correspondances datées du 30 novembre 2023, adressées respectivement au ministre de la Justice et à celui de la Fonction publique, appelant à la résolution des problèmes, aucune action n’a été entreprise. En conséquence, l’UNTJ se réserve le droit de déterminer la suite à donner à la suspension de son mot d’ordre de grève dans les prochaines heures.
Cette situation tendue dans le secteur de la justice souligne les préoccupations des travailleurs quant à la gestion de leurs carrières et aux questions indemnitarises. Les prochains développements restent incertains, mais les deux syndicats appellent leurs membres à se tenir prêts à lutter pour la survie et l’honorabilité du greffe. »
Il est tragique d’apprendre la perte de ces soldats sénégalais dans l’explosion de la mine en Casamance. Le soldat de première classe Arouna Sidibé semble avoir eu un parcours académique prometteur avant de rejoindre l’armée.
Né le 2 octobre 1999 à Tambacounda, Arouna Sidibé a suivi sa scolarité dans son quartier des HLM de la commune. Après avoir obtenu son baccalauréat en 2021, il a choisi de poursuivre ses études à la Faculté de Droit de l’UCAD (Université Cheikh Anta Diop) pendant une année. Cependant, en septembre 2022, il a décidé de s’engager dans l’armée.
Après avoir complété sa formation initiale de combattant au 12e Bataillon d’instruction, Arouna Sidibé a été affecté au Bataillon de parachutistes le 1er janvier 2023. Malheureusement, il a perdu la vie le 13 mars 2023, lorsqu’un véhicule transportant des militaires a sauté sur une mine antichar en Casamance.
Les opérations de sécurisation menées par l’armée contre les rebelles du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) soulignent les défis persistants auxquels la région est confrontée. Les actions du soldat Arouna Sidibé, ainsi que de ses frères d’armes, témoignent du courage et du dévouement des forces militaires engagées dans la protection et la sécurité de la région. Les pensées vont aux familles et aux proches des soldats décédés, ainsi qu’aux blessés, dans cette période difficile.
Le gardien des « Lions » du Sénégal, Sény Dieng, a été blessé en fin de match contre Swansea le 16 décembre 2023. Son entraîneur à Middlesbrough a partagé des nouvelles sur son état de santé, mais sans donner de garanties. L’équipe médicale attend les résultats des examens pour déterminer la gravité de la blessure. Cette situation inquiète à quelques jours du début de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023. Le sélectionneur du Sénégal surveille attentivement la situation et évaluera ses options en fonction de l’évolution de la blessure de Dieng.
Au village de Sinthiou Mbadane, dans le département de Mbour, un maçon du nom d’Ablaye Faye a brûlé vif l’amie de son épouse, Amy Diallo, pour une dispute concernant un ventilateur. Le mari avait demandé à son épouse de renvoyer Amy Diallo, mais cette dernière a refusé. Enragé, le maçon a vidé le carburant de sa moto-Jakarta, aspergé Amy Diallo de liquide inflammable, et mis le feu à sa chambre. La victime a été secourue par des voisins et transportée à l’hôpital. Ablaye Faye a été arrêté et a reconnu sa culpabilité. Il a été déféré pour « blessures volontaires par liquide inflammable et mise en danger de la vie d’autrui ».
Vingt-cinq personnes ont reçu des attestations à l’issue d’une formation en pâtisserie initiée par le groupement d’intérêt économique (GIE) « Niacko Wally production » en partenariat avec le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT). La présidente du GIE, Aïda Mandiang, a souligné que la formation, qui a duré cinq jours, a bénéficié à une majorité de femmes. Elle a exprimé la volonté du groupe de travailler à l’autonomisation des femmes, et a remercié le 3FPT et le centre de formation professionnelle de Sédhiou pour leur soutien.
Un guide de la sécurité routière destiné aux enfants a été officiellement lancé lundi à Dakar, selon l’Agence de Presse Sénégalaise (APS). Le document a été élaboré par le comité de pilotage de l’initiative pour la sécurité routière (SEN-RSI) en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale et l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER).
Le président du comité de pilotage de l’initiative pour la sécurité routière, Mactar Faye, a expliqué que l’objectif est de renforcer les connaissances des enfants et des acteurs éducatifs afin d’intégrer l’éducation à la sécurité routière dans les programmes scolaires. Le guide vise à enseigner aux enfants des notions telles que la voie publique, les usagers, les panneaux de signalisation, les sens interdits, contribuant ainsi à établir une véritable culture de la sécurité routière.
Mactar Faye a souligné l’importance de cette initiative en citant des données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), rappelant que 186 300 enfants dans le monde meurent chaque année dans des accidents de la circulation.
Quelque cinquante-huit enfants talibés (élèves des écoles coraniques) de la commune de Kaolack (centre) ont été circoncis à l’occasion de la huitième édition de la journée de circoncision collective gratuite organisée par l’Association ‘’Conscience agissante pour l’entraide sociale » (CAES).
Cette activité initiée récemment est inscrite dans le plan d’actions annuel de l’association qui mène régulièrement des activités d’investissement humain par des journées d’assainissement, de causeries sur les maladies transmissibles, entre autres.
»Nous avons initié cette activité sociale, qui est à sa huitième édition, pour appuyer les parents qui n’ont pas les moyens de faire circoncire leurs enfants. Pour cette année, nous avons ciblé les talibés. Nous avions un objectif de cinquante enfants mais, finalement, cinquante-huit en ont bénéficié’’, a confié à l’APS la présidente de CAES, Ndèye Madjiguène Diouf.
Le poste de santé de Thioffack a été mis à contribution pour la circoncision de ces enfants, avec le soutien des autorités médicales, administratives et sécuritaires.
»Pour cette activité, nous travaillons avec les délégués de quartier, la direction régionale de la santé (DRS), le médecin-chef du district sanitaire, l’urgentiste, l’urologue, le chirurgien et le cardiologue de l’hôpital régional de Kaolack, pour une bonne prise en charge des enfants circoncis’’, a expliqué la présidente de CAES.
Le tribunal d’instance de Dakar a ordonné, jeudi 14 décembre, la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales. Dès le lendemain, vendredi 15, la décision du juge Ousmane Racine Thione a été notifiée aux parties.
Le président de Pastef pouvait ainsi espérer pouvoir commencer à accomplir dans les délais les dernières formalités relatives à sa candidature pour la présidentielle de février prochain. Mais l’Agent judiciaire de l’État (AJE) semble décidé à jouer avec ses nerfs. Les Échos informent, en effet, que jusqu’à ce lundi 18 décembre, Yoro Moussa Diallo n’avait pas introduit le pourvoi en cassation annoncé par les avocats de l’État pour anéantir la décision du tribunal de Dakar.
Certes, l’AJE dispose de dix jours pour déposer son recours. Mais il ne semble pas pressé de le faire. Contrairement à sa précédente requête devant la Haute juridiction pour contrer la décision du magistrat Sabassy Faye. «C’est avec promptitude qu’il avait agi pour ce qui est de l’ordonnance du juge du tribunal de Ziguinchor», qui avait ordonné la réintégration de Sonko sur les listes électorales, rappelle le journal.
«Probablement, conjecture Les Échos, Yoro Moussa Diallo ne va pas se presser et va attendre le dernier jour pour le faire. Mais cela n’arrange pas du tout Ousmane Sonko. (…) L’Agent judiciaire a jusqu’au 26 décembre pour déposer son recours. (Alors) que le Conseil constitutionnel clôture le 26 décembre le dépôt des pièces pour les candidats.»
Le Conseil national de l’Alliance pour la République (APR) se prépare pour un événement majeur de sa vie politique : l’investiture du Premier Ministre Amadou BA en tant que candidat pour l’élection présidentielle de 2024. Cette réunion, prévue le jeudi 21 décembre 2023 à l’Hôtel King Fahd Palace à Dakar, est convoquée par le Président de l’APR, Macky Sall, conformément aux dispositions statutaires du parti.
Selon un communiqué parvenu à la Rédaction de Senego, souligne que l’événement, présidé par Macky Sall, mettra en lumière Amadou BA, candidat unique de la coalition Benno Bokk Yaakaar. Le Premier Ministre est mis en avant pour ses compétences, sa compréhension approfondie du Plan Sénégal Emergent et sa capacité à unifier. Le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’APR a exprimé son soutien ferme à sa candidature, soulignant l’engouement notable qu’il a suscité depuis son annonce par la coalition.
La réunion est perçue comme une étape clé dans le renforcement de la dynamique de la Majorité présidentielle, avec un appel à une mobilisation générale des membres, responsables, militants et sympathisants de l’APR. Le SEN met l’accent sur l’importance de maintenir et d’amplifier l’élan déjà créé, notamment à travers la campagne de parrainages.
En outre, le SEN a tenu à remercier et féliciter les partis de la coalition BBY, ainsi que les mouvements alliés et partenaires, pour leur engagement dans le processus d’investiture et leur soutien indéfectible. Ces remerciements soulignent la nature collaborative et unifiée de la démarche de la Majorité présidentielle, essentielle pour aborder avec confiance les élections de février 2024.
Air Sénégal a informé que les perturbations sur certaines liaisons de son réseau seront résolues d’ici mardi 19 décembre à 12h GMT. Ces perturbations ont entraîné d’importants retards en raison de problèmes opérationnels sur le vol A319. La compagnie aérienne a pris des mesures préventives pour garantir le respect des règles réglementaires et prend en charge tous les passagers affectés par ces perturbations. Air Sénégal exprime ses regrets pour les désagréments subis par les passagers et s’engage à minimiser l’impact de ces perturbations en mettant en œuvre tous les moyens nécessaires. Elle encourage les passagers affectés à contacter le service client pour toute information complémentaire ou assistance.
Le Sénégal a envoyé une mission d’appui en Guinée après l’explosion du principal dépôt de carburant à Conakry. La mission est composée de 15 personnels spécialisés du Service de santé des Armées et de 8 membres de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers. L’objectif de ce déploiement est d’apporter une assistance aux structures guinéennes compétentes dans la gestion de la situation. Le détachement est arrivé à Conakry et a été accueilli par les autorités sanitaires du pays.
Un séisme de magnitude 5,9 a frappé les provinces de Gansu et de Qinghai dans le nord-ouest de la Chine, causant la mort d’au moins 111 personnes. Le tremblement de terre a eu lieu à une profondeur de dix kilomètres et a été suivi de nombreuses secousses. Les opérations de recherche et de secours ont commencé, avec le président chinois Xi Jinping appelant à mobiliser tous les efforts possibles pour assurer la sécurité des survivants. Des images partagées montrent des dégâts importants, avec des bâtiments effondrés et des débris jonchant les rues.
Boy Djinné, récemment sorti de prison en juillet dernier, a été de nouveau interpellé dans le cadre d’une série de braquages violents qui ont commencé début novembre 2023. Les enquêteurs ont fait une découverte majeure, révélant que ces actions violentes étaient le fait d’une bande de multirécidivistes formée en prison, avec Boy Djinné à sa tête.
L’enquête sur un braquage suivi d’une fusillade à la Médina a permis de mettre en lumière cette bande criminelle. Les membres de cette bande, dirigée par Boy Djinné, ont été impliqués dans plusieurs incidents criminels, dont un cambriolage à Colobane, un autre à Golf, et une attaque en plein jour à la Médina, au cours de laquelle une personne a été ciblée après avoir effectué une opération financière de cinq millions de FCFA.
Le modus operandi de la bande incluait des attaques violentes, des vols d’argent, des vols de bijoux précieux, et même des violences physiques à l’encontre de victimes innocentes. Boy Djinné, qui avait été libéré légalement en juillet, n’a pas réussi à se détourner de la délinquance, mettant ainsi fin à sa liberté.
Karim Wade, candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds), a réagi au décès de l’émir du Koweït, Sheikh Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, dans un post sur les réseaux sociaux. Voici l’intégralité de sa publication :
« C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le rappel à Dieu de l’émir du Koweït, Sheikh Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, un leader respecté et un ami cher du Sénégal.
En ces moments de deuil, je tiens à exprimer mes plus sincères condoléances à l’émir Sheikh Mishal Al-Hamad Al-Jaber Al-Sabah, à la famille royale, au peuple koweïtien et à tous ceux qui l’ont connu et respecté. Sa disparition est une grande perte pour la Ummah Islamique, pour la communauté internationale et pour tous ceux qui œuvrent en faveur de la paix et de la coopération entre les nations.
J’ai encore en mémoire le soutien significatif qu’il a apporté au Sénégal, notamment dans l’organisation de la Conférence de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) en 2008, un moment historique pour notre pays.
En reconnaissance de son rôle essentiel dans le succès du sommet de l’OCI à Dakar, et en honneur de l’amitié profonde qu’il a toujours manifestée envers le Sénégal, le Président Abdoulaye Wade et moi-même enverrons une délégation représentant le Parti Démocratique Sénégalais à l’Ambassade du Koweït à Dakar pour présenter nos condoléances les plus sincères, rendre un hommage digne à sa mémoire et exprimer notre solidarité avec le peuple ami du Koweït.
Je garderai toujours à l’esprit son héritage de sagesse, de leadership et son engagement envers des valeurs de paix et de coopération. Que son âme repose en paix. »
Lundi à Dakar, Christopher Gascon, directeur régional de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a déclaré que la migration irrégulière a causé plus de 60 000 décès dans le monde entre 2014 et 2023.
Il a souligné que ce chiffre est probablement sous-estimé, notant que plus de 22 000 vies ont été perdues lors de migrations irrégulières, dont plus de 2 000 sur la route de la Méditerranée centrale et plus de 2 000 dans le désert du Sahara depuis 2014.
Christopher Gascon a également mentionné que plus de 2 000 vies ont été perdues sur les routes de l’Atlantique, principalement en raison de naufrages, depuis 2014.
Ces statistiques mettent en lumière la nécessité d’une action collective contre la migration irrégulière, a souligné le directeur régional de l’OIM pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, déplorant des « familles brisées » à cause de ces nombreuses pertes. Il a insisté sur l’urgence de renforcer les mesures pour protéger la vie de ceux qui entreprennent ces voyages périlleux et a réaffirmé l’engagement de l’OIM en faveur d’une migration sûre, ordonnée et régulière.
James Porteous, expert à l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), a souligné que les paris illégaux sont désormais le « facteur numéro un qui alimente la corruption dans le sport ». Ses remarques ont été formulées lors d’une session sur le sport et la corruption à la conférence internationale sur la lutte contre la corruption à Atlanta, aux États-Unis, organisée par l’ONUDC.
M. Porteous, également responsable de la recherche au Conseil de la Fédération asiatique des courses, a évoqué la menace croissante que représentent les paris illégaux pour l’intégrité du sport. Il a mis en garde contre l’ampleur du problème, soulignant que jusqu’à 1 700 milliards de dollars sont mis en jeu sur les marchés de paris illicites contrôlés par le crime organisé, comme indiqué dans un rapport de l’ONUDC en 2021.
Ce rapport mettait en lumière l’augmentation spectaculaire des paris illégaux, alimentée par les milliards de dollars impliqués dans le sport professionnel, ainsi que par la mondialisation et les progrès technologiques. La lutte contre les paris illégaux est donc devenue une priorité pour contrer la corruption et protéger l’intégrité des compétitions sportives à l’échelle mondiale
L’Alliance pour la République (APR), le parti politique dirigé par Macky Sall, a annoncé son intention de procéder à l’investiture de son candidat, Amadou Ba, pour l’élection présidentielle du 25 février 2024. La cérémonie se déroulera jeudi à 15 heures, au King Fahd Palace de Dakar.
Selon un communiqué du secrétariat exécutif national de l’APR, l’investiture d’Amadou Ba se fera « conformément aux dispositions statutaires du parti ». La haute instance de l’APR, présidée par Macky Sall, mènera la procédure d’investiture du Premier ministre, Amadou Ba, qui est également le candidat unique de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) à cette élection présidentielle.
Le communiqué appelle tous les membres du parti, ainsi que les responsables, les militants et les sympathisants, à se mobiliser pour assurer le succès de ce conseil national. Cette investiture revêt une importance particulière dans le parcours du parti en vue de la grande victoire escomptée le 25 février 2024.
La décision d’investir Amadou Ba confirme son statut de candidat soutenu par l’APR et la coalition BBY, marquant ainsi le début officiel de sa campagne présidentielle pour l’élection à venir.
Laurent Ndiago, qui a subi sa première défaite en carrière contre Tapha Gueye 2 ce dimanche, a partagé son profond chagrin à la suite de ce revers. Le jeune lutteur a exprimé des regrets quant à son approche pendant le combat.
« C’est la plus grosse déception de ma vie. Cette défaite est très douloureuse, mais je rends grâce à Dieu. J’ai fait tout ce que je devais faire, et tout le monde sait que je me suis entraîné très dur. Malheureusement, j’ai perdu. La seule chose que je regrette, c’est qu’on ne m’a pas laissé lutter à ma manière, car je savais que si j’avais battu Tapha Gueye, ma carrière aurait pris son envol. Mais c’est ainsi, le coup est déjà parti. Je félicite mon adversaire et lui souhaite le meilleur (…) Aujourd’hui, si on ne me propose pas un bon adversaire, je ne vais pas lutter. J’ai dépassé tous les lutteurs de ma catégorie, je veux titiller le sommet. »
Laurent Ndiago, malgré la défaite, montre déjà une détermination à revenir plus fort. Sa volonté de ne pas accepter des combats sans enjeu souligne son désir de se mesurer aux meilleurs et de continuer à progresser dans sa carrière de lutteur. Les amateurs de lutte attendent avec impatience de voir comment il rebondira après cette défaite décevante.