Explosion de bonbonne de Gaz à Ngor : deux blessés dans un incident évité de Peu

Une explosion de bonbonne de gaz survenue à Ngor a fait deux blessés, évitant de justesse une tragédie similaire à celle survenue à Derklé en septembre dernier, où huit membres d’une famille ont perdu la vie.

Le journal Libération rapporte que l’incident s’est produit le 6 décembre dernier vers 13 heures dans un appartement situé au rez-de-chaussée d’un immeuble en face du stade. La dame A. Guèye, rencontrant des difficultés pour déclencher la bonbonne de gaz dans sa cuisine, a sollicité l’aide du gardien de l’immeuble, M. Diané. Cependant, lorsque ce dernier a ouvert la bonbonne, elle a pris feu subitement, propageant les flammes dans la cuisine.

Les voisins ont réussi à maîtriser le feu à l’aide de sable avant d’évacuer les deux blessés, A. Guèye et M. Diané, à l’hôpital Philippe Maguiléne Senghor.

L’enquête ouverte par les gendarmes a révélé que l’origine du feu était une fuite au niveau de la bonbonne de gaz. Contrairement à l’accident de Derklé, la bonbonne n’était pas de la marque Total gaz.

Arrestation pour Escroquerie au Visa : Un Opérateur Économique Entre les Mains de la DIC

L’opérateur économique A. A. Diouf a été appréhendé par la Division des Investigations Criminelles (DIC) suite à plusieurs plaintes déposées pour escroquerie au visa. Le procureur de la République a initié l’action des limiers, et le préjudice total subi par les plaignants est estimé à 73 millions de francs CFA.

Selon les informations fournies par L’Observateur, B. Barry, l’une des plaignantes, a expliqué que Diouf s’était engagé à obtenir 5 visas pour l’Italie pour des membres de sa famille moyennant la somme de 35 millions. Cependant, accuse le plaignant, après avoir encaissé l’argent, Diouf a disparu.

D’autres victimes, M. Diome, A. Kébé, et A. K. Sène, ont déclaré avoir respectivement versé 5,5 millions, 3,7 millions et 29,5 millions à Diouf avant que ce dernier ne se volatilise.

Déféré récemment, Diouf a avoué les faits tout en précisant qu’il avait versé les montants reçus à son collaborateur et agent de joueur en Italie, N. Datzi.

D’autres victimes réclamant 29 millions à l’opérateur économique ne se sont pas présentées à l’audition à la DIC, rapporte L’Observateur.

Scandale au CMS Sénégal : un réseau mafieux étendu

Après les 540 Millions, un Nouveau Dossier Révèle 810 Millions et 4,6 Milliards F CFA Disparus

Nouvelles révélations à Tivaouane et Ouakam
Crédit illégal et implications étendues
Détournement à Tivaouane et liens avec
l’affaire des Bijoux
Réformes urgentes pour restaurer la confiance

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Le Dakarois Quotidien N°052 – du 09 et 10/12/23

🔴Scandale au CMS Sénégal : un réseau mafieux étendu

Enseignement Supérieur : Le Ministre Moussa Baldé Approuve la Poursuite des Cours en Ligne à l’UCAD et à Ziguinchor

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Moussa Baldé, a confirmé aujourd’hui la décision prise par l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) et le Conseil Académique de continuer les enseignements en ligne. La décision intervient en réponse aux préoccupations soulevées par la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep), exprimant des inquiétudes quant à la dégradation du climat scolaire.

Lors d’une conférence de presse convoquée dans un hôtel de la place en présence du recteur de l’université de Bambey, des cadres, et des militants de la mouvance présidentielle, le Ministre a souligné que l’UCAD et le Conseil Académique sont souverains dans leurs décisions. Il a déclaré : « Le Conseil Académique et l’UCAD ont décidé de poursuivre les enseignements en ligne en attendant de réunir les conditions nécessaires pour une réouverture sereine et paisible des enseignements en présentiel. »

Moussa Baldé a également souligné que les cours en ligne ont prouvé leur efficacité et peuvent être pérennisés, constituant une alternative structurelle pour faire face à la croissance de la population estudiantine. Il a évoqué la possibilité de mettre en place un dispositif d’enseignement bimodal, combinant l’enseignement numérique avec l’enseignement présentiel, pour répondre aux besoins variés des étudiants.

Cette annonce intervient après les appels de divers acteurs de l’enseignement pour une reprise des cours en présentiel, mais le ministre souligne que le gouvernement soutient les décisions prises par l’UCAD et le Conseil Académique.

Accident Mortel à Fatick : Un Jeune Homme Tué par un Camion Qui Prend la Fuite

Le quartier Darel de Fatick est plongé dans la tristesse après qu’un camion de ramassage d’ordures a heurté mortellement un jeune homme à l’intersection du campus de l’USSEIN. Sonlon Dakaractu le conducteur du camion a pris la fuite pour éviter une réaction hostile des témoins. L’incident a nécessité l’intervention des sapeurs-pompiers pour extraire le corps de la victime qui était coincé sous le véhicule pendant plusieurs heures.

Un camion DL 4090 C, utilisé pour le ramassage des ordures par l’UCG, a heurté mortellement un jeune homme au quartier Darel.

Le conducteur a pris la fuite pour éviter d’être lynché par les témoins de l’accident.

Le corps de la victime est resté coincé sous le véhicule à proximité d’un atelier métallique. Les sapeurs-pompiers, appelés sur les lieux, ont dû utiliser une grue pour extraire le corps, nécessitant plusieurs heures de manœuvres.

Un policier présent sur les lieux a échappé de justesse, mais son véhicule a subi des dommages sérieux.

Le camion impliqué dans l’accident est actuellement sous la garde du commissariat central de Fatick.

La tristesse et la désolation prévalent dans le quartier Darel. Les populations réclament des mesures de sécurité, notamment l’installation de ralentisseurs sur les routes de la commune de Fatick.

Cet accident tragique a causé la mort d’un jeune homme à Fatick, suscitant l’émotion des habitants qui appellent à des mesures pour améliorer la sécurité routière dans la région


Reprise des activités au marché Tilène de Ziguinchor : L’incendie de Saint-Maur va servir d’accélérateur, affirme Yaye Fatou Diagne

La coordonnatrice du Programme de modernisation et de gestion des marchés, Yaye Fatou Diagne, a exprimé son optimisme quant à la reprise prochaine des activités au marché Tilène de Ziguinchor. Elle a souligné que malgré les retards liés à divers facteurs, la pose des dalles est en phase finale, et une délégation est attendue la semaine prochaine pour une visite. Elle considère que l’incendie survenu au marché Saint-Maur agira comme un accélérateur pour la réouverture du marché Tilène.

Les retards ont été attribués à des facteurs tels que l’exécution budgétaire, les procédures d’exécution, l’impact du Covid-19, et l’hivernage.

La pose des dalles a été retardée en raison de l’hivernage, mais a repris après la saison des pluies.

Yaye Fatou Diagne voit l’incendie au marché Saint-Maur comme un élément qui accélérera la réouverture du marché Tilène.

La ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équité sociale et territoriale, Thérèse Faye Diouf, a visité Ziguinchor pour manifester la solidarité du gouvernement envers les sinistrés du marché Boucotte.

Le président Macky Sall a instruit d’apporter une aide financière de 50 millions de francs CFA aux commerçants touchés par l’incendie, accompagnée de 10 tonnes de riz pour répondre aux besoins urgents.

Le gouvernement travaille sur un chantier essentiel pour la vie économique à Ziguinchor, notamment la construction du marché Tilène, inscrit dans le Programme de modernisation des marchés sous le ministère du Commerce.

Les efforts pour la reprise des activités au marché Tilène se poursuivent malgré les défis passés. L’incendie à Saint-Maur est perçu comme une opportunité d’accélérer le processus de réouverture, tandis que le gouvernement affirme son engagement envers les commerçants sinistrés.

Amadou Bâ réaffirme la continuité de l’État malgré le contexte préélectoral

En mission à Paris pour le 5e séminaire intergouvernemental Franco-sénégalais, le Premier ministre Amadou Bâ a répondu à ses détracteurs, notamment ceux de l’opposition, qui remettent en question sa présence en France à quelques semaines des élections présidentielles.

Amadou Bâ a souligné que le contexte préélectoral ne devrait pas entraver la continuité de l’État. Dans une déclaration faite depuis la France, il a affirmé : « Le contexte préélectoral, électoral ou le contexte d’une élection ne doivent pas être des obstacles quant à la continuité de l’État. Nous travaillons pour les Sénégalais et donc, un projet qu’on a démarré, il faudra en assurer le suivi pour l’intérêt du Sénégal. »

Le Premier ministre a également exprimé sa satisfaction quant à la réunion interministérielle avec son homologue française, Elisabeth Borne. Il a souligné l’importance de la coopération franco-sénégalaise, notamment dans les domaines des infrastructures, de l’agriculture, et la préparation des jeux olympiques de la jeunesse.

Cette déclaration intervient alors que le Premier ministre et d’autres membres du gouvernement séjournent en France depuis le 7 décembre 2023 dans le cadre de la coopération entre les deux pays.

Le Maire Papiss Ansoumana Diemé de Mlomp, Bignona, vise l’autosuffisance en riz avec seulement 2 hectares exploités sur 11 hectares disponibles

Dans le département de Bignona, au sein de la communauté de Mlomp Blouf, le maire, Papiss Ansoumana Diemé, se mobilise activement pour atteindre l’autosuffisance alimentaire en riz. Malgré la disponibilité de 11 hectares de terres cultivables, seulement 2 hectares sont actuellement exploités pour la production de riz.

Engagé dans la récolte du riz, le maire Diemé lance un appel au gouvernement du Sénégal et à ses partenaires pour soutenir le remembrement des terres agricoles. L’objectif est d’optimiser l’utilisation des ressources disponibles afin d’augmenter la superficie cultivée et ainsi contribuer à la sécurité alimentaire de la communauté.

Cette initiative souligne l’importance de maximiser les terres agricoles pour répondre aux besoins alimentaires locaux. La collaboration avec le gouvernement et d’autres partenaires pourrait permettre une expansion significative de la superficie cultivée, renforçant ainsi la résilience alimentaire de la communauté de Mlomp Blouf.

Nous suivrons attentivement les développements de cette initiative et fournirons des mises à jour sur les progrès réalisés.

Oustaz Omar Sall condamné à six mois de prison avec sursis pour injures publiques

Dans le verdict rendu ce vendredi 8 décembre 2023 par le Tribunal des flagrants délits, Oustaz Omar Sall a été condamné à une peine de six mois de prison avec sursis. La décision des juges s’appuie sur la reconnaissance de sa culpabilité pour les faits d’injures publiques.

Le prévenu a cependant été relaxé du délit d’incitation à la haine, soulignant une nuance dans les charges qui pesaient contre lui.

Par ailleurs, le tribunal a déclaré irrecevable la constitution de partie civile de l’association de disciples tidianes, à l’origine de la procédure judiciaire. Cette décision pourrait influencer la manière dont l’affaire a été traitée et le déroulement du procès.

Cette condamnation à une peine de prison avec sursis marque la conclusion d’un chapitre dans l’affaire Oustaz Omar Sall. Nous continuerons de suivre de près les développements éventuels de cette affaire et de fournir des mises à jour au besoin.

Affaire Omar Sall : Les avocats des plaignants maintiennent leur position et rejettent les excuses partielles

Les développements de l’affaire Omar Sall ont pris une tournure inattendue lors des débats d’audience. Maître Abdoulaye Tall, avocat d’Omar Sall, a tenté une démarche de réconciliation en suggérant une entente entre les parties. Cependant, les avocats des plaignants, dont Ousmane Guèye et Assane Kandji, ont rejeté les excuses partielles, exposant les conditions non remplies.

Maître Abdoulaye Tall a pris l’initiative de proposer une réconciliation, soulignant l’interpellation de son client par des proches influents.

Les avocats des plaignants ont précisé que le pardon était envisageable à condition qu’une délégation avec des membres de la famille d’Omar Sall soit reçue, et que des excuses publiques soient présentées. Cependant, ces conditions n’ont pas été remplies selon eux.

Les avocats ont expliqué que la délégation devait revenir après concertation, mais jusqu’à présent, aucune démarche en ce sens n’a été entreprise.

Le prêcheur Oustaz Oumar Sall a été arrêté pour avoir dénigré des pratiques cultuelles de la confrérie des tidianes, notamment la Wazifa et I’Hadaratoul Jummah.

Il est poursuivi pour diffamation et insulte à l’égard d’un groupe de personnes distinguées par la religion, ainsi que pour provocation d’actes d’intolérance entre des personnes de sectes religieuses différentes, le tout commis par le biais d’un système informatique.

L’affaire reste tendue, avec les avocats des plaignants maintenant leur position sur les excuses partielles proposées par l’avocat d’Omar Sall. L’évolution de la situation dépendra de la réponse à ces conditions spécifiques énoncées par les avocats des plaignants.

Face au Procureur, Oustaz Omar Sall admet ses propos controversés

Oustaz Omar Sall, prêcheur jugé pour diffamation et injures via un moyen informatique, a été confronté à un interrogatoire rigoureux du Procureur de la République au Tribunal des flagrants délits de Dakar. Accusé d’avoir tenu des propos controversés devant les caméras, le prêcheur a été exhorté à assumer ses déclarations.

Le Procureur a vivement réprimandé Oustaz Omar Sall, l’incitant à assumer ses propos et à ne pas nier ce qui avait été dit publiquement.

Oustaz Omar Sall a réagi en contestant l’idée d’être jugé sur des insinuations, affirmant qu’on ne devrait pas lui faire dire ce qu’il n’a pas prononcé.

Malgré la défense du prêcheur, le Procureur a persisté, utilisant une expression populaire pour souligner la nécessité d’assumer ses paroles.

Confronté à nouveau, Oustaz Omar Sall a finalement reconnu avoir prononcé les propos en question, reconnaissant ainsi la pression du Procureur.

Un avocat de la défense a dénoncé un prétendu acharnement contre son client, suscitant une intervention de la Présidente d’audience pour rétablir le calme.

Le Procureur, après le calme retrouvé, a ironisé sur la situation en soulignant que même si des secours arrivaient, Oustaz Omar Sall était coincé et devait assumer ses actes.

L’affaire a mis en lumière les tensions lors de l’interrogatoire, avec Oustaz Omar Sall reconnaissant finalement ses déclarations sous la pression du Procureur. La défense dénonce un acharnement, soulignant les défis auxquels le prêcheur est confronté dans cette affaire de diffamation et d’injures.

Prochaines étapes du procès Oumar Sall : Renforts juridiques des plaignants et suspension temporaire du dossier

L’affaire impliquant Oustaz Oumar Sall a été évoquée ce vendredi 8 décembre devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Accusé de diffamation et d’injures par le biais d’un système informatique suite à une plainte déposée par une association de disciples tidjanes, le prévenu s’est présenté vêtu d’un kaftan jaune.

À ce stade, le juge a pris la décision de mettre le dossier de côté, en raison de la constitution de nouveaux avocats du côté des plaignants. Cela témoigne d’un renforcement du pool d’avocats de la partie plaignante, suggérant une stratégie juridique plus robuste pour cette affaire.

En attendant que les nouveaux représentants légaux se familiarisent avec l’affaire, les audiences se poursuivent dans une salle comble, soulignant l’importance de l’affaire aux yeux du public.

Notons que le prêcheur Oustaz Oumar Sall a été arrêté le 15 novembre, marquant le début d’une série d’événements qui mènent à ce procès en cours. Nous resterons attentifs aux développements ultérieurs de cette affaire et vous tiendrons informés des mises à jour.

Faible mobilisation en France: le « Paris » manqué de Amadou Ba

Amadou Ba a été glacialement accueilli hier matin à Paris, à sa descente d’avion. A rebours, lorsqu’il foula le sol français au mois de novembre dernier, Macky Sall a eu droit à un accueil chaleureux. Ce qui prédispose à la suspicion légitime, quant à des manœuvres de sabotage pour amener à réserver peu d’intérêt au séjour tricolore du candidat de Benno bokk yakaar…

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Rencontre fructueuse entre Amadou Ba et Bruno le Maire : un renforcement majeur de la coopération Sénégalo-Française

Le Premier Ministre sénégalais, Amadou Ba, a tenu une séance de travail d’envergure avec Bruno Le Maire, le Ministre français de l’Économie des Finances et de la Souveraineté Industrielle et Numérique. La réunion, marquée par la participation de membres clés du gouvernement sénégalais, a été l’occasion de discuter des termes de la coopération financière entre la France et le Sénégal, mettant en lumière plusieurs projets cruciaux pour le développement des deux nations.

Coopération Financière Réussie :

Les deux parties ont salué la mise en œuvre réussie de plusieurs projets intégrés au Plan Sénégal Émergent (PSE), tels que le projet KMS3, le PACASEN, le PROMOGED, le PAVIE/FJ, le DELTA, et d’importants projets d’infrastructures.

Projets clés à venir :

Les perspectives à court terme ont été explorées, mettant l’accent sur des projets majeurs comme le PREFERLO (Projet de résilience des écosystèmes du Ferlo) et la construction de l’autoroute Dakar – Tivaouane – Saint-Louis.

Suivi du programme d’appui budgétaire :

Le suivi du Programme d’appui Budgétaire de l’AFD, avec un financement de 150 millions d’euros approuvé en juillet 2023, a été au centre des discussions.

TER et défis rencontrés :

La deuxième phase du Train Express Régional (TER) a vu son bouclage financier effectif, malgré les défis rencontrés lors de la première phase. Le gouvernement sénégalais s’est engagé à apporter des réponses concrètes pour renforcer ce projet emblématique.

Engagements Financiers Récents :

Les récents financements accordés par la BID, la BADEA et la BOAD pour la deuxième phase du TER ont été soulignés, marquant un pas significatif dans le renforcement des partenariats économiques.

Cette rencontre a mis en évidence l’engagement continu des deux nations à consolider leur partenariat économique et financier. Les projets réussis et à venir illustrent la vitalité de la coopération sénégalo-française et ouvrent la voie à de nouvelles opportunités de développement. Un dialogue constructif qui renforce les liens bilatéraux et offre des perspectives prometteuses pour l’avenir.

Rencontre entre Amadou Ba et Élisabeth Borne à Paris : retour sur les points clés

Le Premier Ministre sénégalais, Amadou Ba, et la Première Ministre française, Élisabeth Borne, ont tenu des entretiens fructueux à Paris le 7 décembre 2023 dans le cadre du suivi de la 5e édition du Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais. Cette rencontre a été l’occasion de discuter de la feuille de route issue du dernier séminaire, avec l’objectif de renforcer la coopération entre les deux nations.

Dynamisme de la Coopération :

Les deux parties ont souligné le niveau stratégique de leur coopération et ont envisagé des perspectives prometteuses dans les domaines économique, sécuritaire, et sportif, notamment en vue des Jeux Olympiques de 2024 à Paris et des Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2026 à Dakar.

Bilan Positif Bilatéral :

Les chefs de gouvernement ont salué la qualité et le dynamisme de la coopération entre les deux pays, soulignant la volonté constante des Chefs d’État de consolider les relations multiséculaires d’amitié et de fraternité entre les peuples sénégalais et français.

Coopération Financière :

Plusieurs mécanismes, tels que l’Agence Française de Développement (AFD), soutiennent la coopération. Des financements importants ont été accordés à divers projets dans des secteurs prioritaires, dont l’agriculture, l’hydraulique, la santé, l’énergie, l’éducation, le sport, l’habitat, et les infrastructures.

Investissements dans les Infrastructures : Amadou Ba a mis en avant la mise en œuvre de la deuxième phase du Train Express Régional (TER), un projet d’infrastructures structurantes crucial pour le Sénégal.

Coopération dans l’Éducation :

La rétrocession du terrain de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) au Campus franco-sénégalais (CFS) a été un sujet de satisfaction. Les objectifs de développement et de diversification des formations dans le but de répondre aux besoins économiques et d’accroître l’employabilité des jeunes ont été soulignés.

Souveraineté Alimentaire :

La stratégie de souveraineté alimentaire du Sénégal a été abordée, avec un financement de l’AFD visant à accompagner sa mise en œuvre.

Préparation des JOJ 2026 :

Les préparatifs des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) de 2026 à Dakar ont été salués, avec un financement de l’AFD à hauteur de 15 millions d’euros pour soutenir la coopération sportive.

Stratégies Prospectives :

Les deux Chefs de Gouvernement ont souligné l’importance de s’accorder sur des stratégies prospectives, en particulier pour la migration légale, la migration de la main-d’œuvre, et les programmes d’échanges.

Cette rencontre au sommet a permis de consolider les liens entre le Sénégal et la France, jetant les bases d’une coopération renforcée dans divers domaines cruciaux pour le développement des deux nations. Les résultats concrets des discussions devraient se traduire par des avancées significatives dans les mois à venir.

Opération de Sécurisation Nationale : 541 Individus Interpellés par la Police

Dans le cadre de la lutte contre la délinquance et la criminalité, la police nationale du Sénégal a récemment lancé une vaste opération de sécurisation sur l’ensemble du territoire. Plus de 700 agents, en uniforme et en civil, ont été mobilisés pour cette opération nocturne, ciblant les zones sensibles du pays. Les résultats de cette initiative dirigée par la Direction de la Sécurité publique ont conduit à l’interpellation de 541 individus, soulignant l’effort continu des autorités pour garantir la sécurité nationale.

Selon des sources de Seneweb, les interpellations se répartissent comme suit :

  • 333 individus pour vérification d’identité.
  • 110 individus pour ivresse publique et manifeste.
  • 31 individus pour nécessité d’enquête.
  • 10 individus pour détention et usage de chanvre indien.
  • 4 individus pour offre et cession de chanvre indien.
  • 2 individus pour usage de produits cellulosiques.
  • 8 individus pour rixe sur la voie publique.
  • 18 individus pour racolage.
  • 1 individu pour coups et blessures volontaires.
  • 1 individu pour détention de chanvre indien.
  • 3 individus pour association de malfaiteurs.
  • 2 individus pour escroquerie.
  • 1 individu pour tentative de vol.
  • 1 individu pour abus de confiance.
  • 9 individus pour non-inscription sur le fichier sanitaire et social.

Cette opération de sécurisation a été conçue pour lutter contre diverses formes de délinquance, allant de l’ivresse publique à la détention de substances illicites, en passant par les infractions liées à la santé publique. Les autorités soulignent ainsi leur engagement continu envers la sécurité nationale et la protection des citoyens.

Les résultats de cette opération soulèvent des questions sur les prochaines étapes et le suivi des individus interpellés. Les réactions de la population et des acteurs politiques à ces mesures de sécurité renforcées seront également cruciales pour évaluer l’efficacité de telles initiatives dans le contexte sénégalais.

Lionel Mandeix photographe de Macky Sall est décédé : Le président exprime sa consternation

La triste nouvelle du décès de Lionel Mandeix, photographe officiel du Président de la République Macky Sall, a suscité une profonde consternation au sein de la présidence. Le Président Sall a exprimé sa peine face à cette perte inattendue.

Dans un communiqué émis suite à l’annonce du décès, le président a partagé son chagrin : « J’ai appris avec consternation, le décès de M. Lionel Mandeix, photographe officiel à la Présidence de la République. Je rends un hommage particulier à un grand professionnel de l’image, passionné et serviable. Mes condoléances émues à sa famille et au personnel de la Présidence de la République. Paix à son âme ! »

Lionel Mandeix, en tant que photographe officiel, a capturé de nombreux moments significatifs de la présidence de Macky Sall, immortalisant des événements historiques et des moments clés du mandat présidentiel. Sa passion pour son métier et son dévouement ont été salués par le Président lui-même.

La disparition de ce talentueux professionnel de l’image est ressentie non seulement comme une perte au sein de la présidence, mais aussi dans le domaine de la photographie où il a laissé une empreinte indélébile.

En exprimant ses condoléances à la famille de Lionel Mandeix et au personnel de la Présidence, Macky Sall reconnaît la contribution exceptionnelle du photographe à la documentation visuelle de son mandat. La mention d’une « paix à son âme » souligne le respect et l’appréciation profonde du président pour le défunt.

La communauté politique et artistique pleure la perte de Lionel Mandeix, rappelant ainsi l’impact significatif qu’il a eu en tant que témoin visuel de l’histoire présidentielle.

Affaire du Supposé Financement Occulte de Sonko : Le Sénégal en ébullition, des preuves attendues

Le Sénégal se trouve au cœur d’une tourmente politique alors que des allégations de financement occulte visant Ousmane Sonko secouent la scène politique. L’affaire, initiée par les déclarations du député Matar Diop, prend une dimension complexe, soulignant les enjeux politiques cruciaux à l’approche des élections. Cette analyse approfondie tentera de démêler les fils de cette intrigue politique.

Cliquez pour Lire Gratuitement !!! Le Dakarois Quotidien N°050 – du 07/12/23

Sonko et ses présumés « créanciers » : mythe ou réalité ?

–     Le gouvernement tenu de donner suite aux révélations de Matar Diop, Yérim Seck et Madiambal Diagne

Madiambal Diagne presse Birahim Seck et Cie de réagir aux révélations du député Matar Diop, concernant Ousmane Sonko. Toutefois, compte tenu de la gravité des allégations, c’est le gouvernement qui est tenu d’éclaircir la lanterne des Sénégalais, sous peine d’être à son tour accusé d’instrumentaliser le terrorisme dans une démarche de diversion.

En mars 2021, l’alors ministre de l’Intérieur, Félix Antoine Diome, indexait, sans les nommer, des « forces occultes », consécutivement aux manifestations violentes et sans précédent liées à l’affaire Adji Sarr-Sonko.  

En 2022, la terminologie évolue et l’on parle de « forces spéciales ».

A lire Gratuitement !!!
sur Telegram Le Dakarois Quotidien N°049 – du 06/12/23
🔴Sonko et ses présumés « créanciers » : Mythe ou réalité ? / Le gouvernement tenu de donner suite aux révélations de Matar Diop, Yérim Seck et Madiambal Diagne

Violent incendie au marché de Ziguinchor: « la présence de bouche d’incendie nous ont permis de… » Erasme SAMBOU commandant du groupe d’incendie et de secours

Macky Sall – « Nous avons des ennemis communs “Le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent”

Le Sénégal accueille, du 3 au 5 décembre, le Sommet Renew Europe, Pacific, Africa and Caribbean (RENEWPAC) 2023. Lors de la cérémonie d’ouverture, le président de la République, Macky Sall, a prononcé un discours dans lequel il a livré un message fort.
En abordant la préservation du régime démocratique, il estime que celle-ci repose sur le partage du pouvoir, favorisant ainsi la stabilisation des institutions et la pacification de l’espace politique. « Comme nous avons des idéaux communs, nous avons aussi des ennemis communs. Ces ennemis, c’est le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent. Ce sont les pires menaces à la démocratie et à la stabilité des États », a-t-il déclaré.
Le chef de l’État a lancé un appel à tous les États africains pour qu’ils fassent preuve de solidarité, afin de lutter contre cette doctrine. « C’est le prix à payer pour que vivent les idéaux qui nous rassemblent. J’y reste, pour ma part, engagé », a conclu Macky Sall.

Le Dakarois Quotidien N°048 – du 05/12/23

🔴Macky Sall – « Nous avons des ennemis communs : Le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent”

Sonko et ses «créanciers» : Madiambal Diagne interpelle Birahim Seck, Alioune Tine, «Y’en a marre», «Nio lank»…

Madiambal Diagne interpelle ceux qu’il désigne par un soupçonneux «directeurs de conscience». «Des personnalités de la Société civile comme Birahim Seck (Forum civil), Seydi Gassama (Amnesty international), Alioune Tine (Africajom Center) ainsi que les dirigeants de ‘Y’en a marre’, de ‘Nio Lank’ ou du F24, entre autres activistes et fondateurs de ‘Sam Sunu Momel’, sont en droit, avec toutes leurs exigences pour une gestion transparente et responsable des ressources naturelles, d’exiger une enquête claire et exhaustive pour situer les responsabilités et mettre la lumière sur une situation d’une extrême gravité», lance l’auteur des «Lundis de Madiambal», chronique paraissant chaque début de semaine dans Le Quotidien.

De quoi s’agit-il ? «Le député Matar Diop de la coalition Bennoo Bokk Yakaar (…) a évoqué devant les parlementaires le cas des turpitudes de Ousmane Sonko, (qui) aurait reçu des fonds de bailleurs qui étaient principalement intéressés par une remise en cause d’accords et de contrats sur l’exploitation du pétrole et du gaz découverts au large du Sénégal, rapporte le journaliste. L’honorable député dira que c’est contre une promesse de renégociation de contrats pétro-gaziers que des sommes conséquentes auraient été versées à l’opposant sénégalais.»

Madiambal Diagne rappelle que «le député (…) ira jusqu’à balancer l’existence d’une correspondance, signée de la propre main de Ousmane Sonko, adressée au Président Macky Sall, et demandant assistance et protection pour sa famille qui subirait des menaces et risquerait des représailles».

Le chroniqueur suggère que cette affaire s’est incrustée dans l’agenda du chef de l’État lors de son séjour à Dubaï pour la Cop28. Il écrit : «Un ballet d’audiences et de prises de contact avec le président de la République, Macky Sall (…) a consisté pour des opérateurs de certains milieux d’affaires qui sont venus se confesser à lui sur des ressources qu’ils avaient distribuées au Sénégal pour la poursuite de différents agenda.»

Madiambal Diagne de poursuivre : «Un voile a donc pu être levé sur l’étendue des sommes, les modes d’opération, les canaux de transmission et les facilitateurs de telles opérations qui visaient à terme, à nuire gravement à la paix civile.»       

Le journaliste pointe que l’accusation du député Matar Diop, qui «vaut son pesant d’or», «soulève des lièvres qu’il faudrait pourchasser», soit accueillie «par une certaine indifférence et un désintérêt tant par la Société civile que l’opposition politique, qui ont fait du débat sur la transparence dans la gestion des hydrocarbures leur cheval de bataille». «Pourtant, regrette le journaliste, tout s’offre à l’ouverture d’une enquête pour révéler, au grand jour, toutes les connexions troubles et desseins sombres qui ont pu s’élaborer pour spolier le Sénégal de ses hydrocarbures et les servir à des opérateurs tapis dans l’ombre.»

Madiambal Diagne interroge : «Le poisson est-il tellement gros qu’on chercherait à le noyer coûte que coûte ?» Il ajoute : «Au-delà de l’assurance dont le député Matar Diop a fait montre (…), le silence de ces derniers laisse encore pantois.»

Affaire Sonko-Affaire Karim : violent clash entre le patron de Jeune Afrique et Mimi Touré

Le Directeur de Publication du magazine Jeune Afrique, Marwane Ben Yahmed, s’est attaqué à l’ancien Premier ministre et candidate de la coalition « Mimi 2024 », Aminata Touré. D’après Les Échos, le journaliste a réagi à une publication de l’ancien ministre de la Justice sur X (ex-Twitter) dénonçant « l’excès de zèle » de l’administration pénitentiaire qui lui a refusé de rendre visite à l’opposant Ousmane Sonko.

Marwane Ben Yahmed de demander à Aminata Touré : « Et envoyer Karim Wade en prison sans éléments valables si ce n’est les enquêtes minables de la Crei, pas de problème ? »

La réaction de Mimi Touré n’a pas tardé : « Enquêtes minables de la Crei dites vous Marwane Ben Yahmed ? Même en politique, la politesse reste une vertu. Si cela vous intéresse tant, vous êtes journaliste, accordez une interview aux magistrats qui avaient en charge la Crei, bon nombre sont encore en vie et répartis de l’obligation de réserve. Ils vont diront généreusement ce qu’il en est des éléments valables et enquêtes dont faites état. »

Elle embraie : « Et, ils vous diront certainement que la ministre de la Justice que j’étais n’avait pas pour rôle de donner des ordres aux magistrats – peut être que les rôles ont évolué – mais de s’assurer qu’ils puissent faire leur travail convenablement ».

Macky Sall : « Nous avons des ennemis communs : le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent»

Le Sénégal accueille, du 3 au 5 décembre, le Sommet Renew Europe, Pacific, Africa and Caribbean (RENEWPAC) 2023. Lors de la cérémonie d’ouverture, le président de la République, Macky Sall, a prononcé un discours dans lequel il a livré un message fort. 
En abordant la préservation du régime démocratique, il estime que celle-ci repose sur le partage du pouvoir, favorisant ainsi la stabilisation des institutions et la pacification de l’espace politique. « Comme nous avons des idéaux communs, nous avons aussi des ennemis communs. Ces ennemis, c’est le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent. Ce sont les pires menaces à la démocratie et  à la stabilité des États », a-t-il déclaré.
Le chef de l’État a lancé un appel à tous les États africains pour qu’ils fassent preuve de solidarité, afin de lutter contre cette doctrine. « C’est le prix à payer pour que vivent les idéaux qui nous rassemblent. J’y reste, pour ma part, engagé », a conclu Macky Sall.

Semaine nationale de la petite enfance : Macky Sall appelle à la culture de la paix dès le berceau

A l’occasion de la Semaine nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits, le Président de la République a adressé un message fort aux parents ainsi qu’au corps professoral.  « Cultivons la paix dès le berceau ! La Semaine Nationale de la Petite Enfance et de la Case des Tout-petits célèbre les valeurs d’éducation à la paix dès le plus jeune âge », lance le Chef de l’Etat.  

 Ouverte ce lundi 4 décembre jusqu’au 11 sur toute l’étendue du territoire national, la 17eme édition    est centrée sur « L’éducation dès le la petite enfance ». 
Ainsi, Macky Sall appelle à la culture de la paix, la tolérance, le dialogue et l’amour pour un monde meilleur pour nos tout-petits. Car ajoute-t-il, « l’avenir de nos enfants interpelle notre Nation »

Emprisonné en France : les détails de l’affaire Kabirou Mbodjie

Inculpé le 13 octobre pour viols présumés, le fondateur de Wari, Kabirou Mbodjie a été placé sous contrôle judiciaire avant que le Parquet, évoquant des risques de fuite, n’ordonne son incarcération. Il croupit en prison depuis le 3 novembre 2022. Libération révèle, toutefois, que le 30 novembre 2022, le juge en charge du dossier avait pris une ordonnance de mise en liberté provisoire sous réserve de paiement d’une caution fixée à 600 000 euros (environ 400 millions F CFA) dont 400 000 (260 millions F CFA) en guise de réparation des dommages causés.

Selon les obligations fixées, détaille le journal, Kabirou Mbodjie ne devait pas sortir du territoire métropolitain ni de son domicile sis à l’avenue d’Iéna entre 20 et 07 heures. Il devait se présenter tous les jours au commissariat du 16e arrondissement, à partir du 12 décembre 2022, s’abstenir d’entrer en contact avec les plaignantes.

En plus des trois présumées victimes qui l’accusent de viol et soutiennent que les faits en cause ont eu lieu le 7 octobre 2022, lors d’une soirée très arrosée dans l’appartement parisien du prévenu, une quatrième victime prétend avoir subi le même sort le 21 mai 2022. Kabirou Mbodjie devait aussi verser 200 000 euros (130 millions F CFA) au titre de cautionnement libératoire et remettre avant le 15 décembre 2022 ses pièces d’identité au greffe des voies de recours du tribunal de Paris.

Sauf que le fondateur de Wari est toujours en prison. Pourquoi l’ordonnance n’a pas eu d’effet ? La source suggère deux hypothèses : le Parquet s’est-il opposé à la décision ? Kabirou Mbodjie peine-t-il a remplir les conditions notamment financières ? Des sources judiciaires penchent pour la première, souffle Libération.

France: Dix associations d’étudiants sénégalais réclament la réouverture de l’UCAD

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Education

France: Dix associations d’étudiants sénégalais réclament la réouverture de l’UCAD

La situation actuelle de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD)  continue  de préoccuper les populations. C’est le cas d’une coalition de dix associations sénégalaises basées en France. En effet, pour des raisons de sécurité l’université a été fermée. Cela, depuis les émeutes des 1er et 2 Juin 2023 qui ont entraîné des dégâts considérables.
Dans un communiqué, ces étudiants sénégalais en France, au même titre que leurs camarades au Sénégal, estiment que « l’accès à l’éducation et à l’enseignement supérieur ne doit en aucun cas être relégué au second plan et sont conscients de l’enjeu qu’il représente pour l’émergence de notre société ». C’est pourquoi, disent-ils dans le document, qu’ils sont « unis dans la volonté de voir l’UCAD rouvrir ses portes dans les plus brefs délais et dans des conditions totalement inclusives des personnes en situation de handicap et de garantir la poursuite de l’année universitaire 2022-2023 ».
Par ailleurs, ils demandent »aux autorités compétentes de prendre rapidement toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des étudiants et du personnel universitaire, tout en veillant à ce que l’accés à l’éducation supérieure ne soit pas compromis ». 
Non sans condamner « la violence et la destruction des biens matériels, patrimoines et archives de l’université pour des raisons politiques et appeler à une sensibilisation active des étudiants, qui doivent distinguer leur lieu d’exercice idéologique et leur lieu d’apprentissage, sur leur rôle en tant qu’apprenants et futurs acteurs du développement du Sénégal.
« Cette situation difficile incite certains jeunes à envisager l’émigration irrégulière comme une alternative pour trouver de meilleures opportunités ailleurs », ajoute le texte.
En outre, ces étudiants  attirent également l’attention de la communauté internationale sur la situation de l’éducation supérieure en Afrique. »L’Objectif de Développement Durable relatif à l’éducation doit être soutenu par des investissements plus importants pour renforcer les opportunités d’éducation, de formation et d’emploi au Sénégal, afin de donner aux jeunes des perspectives d’avenir et de réduire les incitations à l’émigration irrégulière » ont-ils conclu.

seneweb

Mali: l’armée affirme avoir repoussé quatre attaques jihadistes

L’armée malienne a affirmé dimanche avoir repoussé quatre attaques « terroristes » dans quatre localités du nord du pays, dont une dans la ville de Ménaka, encerclée par les jihadistes de l’Etat islamique. « Les Forces armées maliennes (Fama) ont repoussé successivement des attaques terroristes contre quatre postes (militaires) dans les localités de Labbezagan, Gossi, Tessalit et Ménaka », dit un communiqué publié dimanche soir. 

A Ménaka, ville importante du nord-est du Mali proche de la frontière nigérienne, « malgré une concentration importante de combattants terroristes décidés à en découdre avec nos forces, les Fama leur ont infligé une sanglante défaite avec la neutralisation de plusieurs dizaines de terroristes et l’interpellation d’une vingtaine », a assuré l’armée malienne. 
L’antenne-relai de l’opérateur de téléphonie Orange-Mali dans la ville a été endommagée lors de l’attaque, selon un fonctionnaire du gouvernorat, rendant les communications sur place très difficiles. La collecte et la vérification de l’information est compliquée par la difficulté d’accès à des sites éloignés et à des sources indépendantes dans un contexte globalement dégradé. Le Mali est en proie depuis 2012 aux agissements des groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’organisation Etat islamique, aux violences des groupes proclamés d’autodéfense et au banditisme. 
La crise sécuritaire se double d’une crise humanitaire et politique profonde. Le nord en particulier est en proie depuis août à une intensification des confrontations militaires. Le retrait de la mission de l’ONU, poussée vers la sortie par la junte au pouvoir, a déclenché une course pour le contrôle du territoire entre l’armée, les jihadistes et les séparatistes qui ont repris les armes contre l’Etat central. 
La crise sécuritaire dans ce pays dirigé par une junte depuis 2020 s’est propagée au centre ainsi qu’au Burkina Faso et au Niger voisins, deux pays également aux mains de régimes militaires depuis des coups d’Etat respectivement en 2022 et 2023.

Bus de l’As Pikine attaqué : Les supporters du Jaraaf au banc des accusés

A l’occasion du match comptant pour la sixième journée qui les a opposés à l’Us  Gorée, les pikinois disent avoir été victimes d’attaques.En effet, le bureau du Comté Supporters accuse les supporters du Jaraaf d’être les auteurs des jets de pierres sur le bus du club de la banlieue.
Dans une note, le  bureau du Comté Supporters de l’AS Pikine appelle la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) et la Ligue de Football Professionnel (LSFP) à « prendre toutes ses responsabilités face à cette situation qui ne cesse de se produire à chaque fois que l’As Pikine se déplace au Stade Iba Mar Diop de Dakar ».
Pour rappel les supporters pikinois n’ont pas fait le déplacement au stade Iba Mar  Diop de Dakar.  Ils ont installé une fanzone au Complexe Léopold Sédar Senghor de Pikine dans le but d’éviter des affrontements.

Ligue des champions CAF: le TP Mazembe se relance contre Mamelodi, victoires historiques pour Nouadhibou et Medeama

Les ténors du continent africain peuvent trembler ! Cette seconde journée de la Ligue des champions CAF 2023-2024 a réservé son lot de performances surprises, laissant présager une phase de groupes particulièrement relevée cette saison.

Après sa défaite d’entrée la semaine dernière, le TP Mazembe s’est bien relancé à domicile face à Mamelodi Sundowns (1-0) grâce au seul but de la rencontre inscrit de la tête par Likonza en seconde période (60e). Un très bon résultat pour les Congolais face au club sud-africain, qui s’est affirmé comme l’un des nouveaux favoris de la compétition depuis la saison passée. Dans l’autre rencontre du groupe A, les Mauritaniens de Nouadhibou ont dominé le FC Pyramids (2-0), signant une première victoire historique dans la compétition. Une réalisation très rapide d’Amar (4e) et une seconde d’Oubeid dans les dernières secondes (90e+4) ont assuré leur succès, alors qu’ils ont pourtant dû jouer la moitié de la rencontre en infériorité numérique après le carton rouge reçu par Denine dès le début de la seconde période (48e).

Autre sensation, les Ivoiriens de l’ASEC Mimosas ont infligé une seconde défaite de suite au Wydad Casablanca (1-0), déjà surpris lors de la première journée par les Botswanais du Jwaneng Galaxy. Karamoko Sankara a trouvé la faille dans les vingt dernières minutes de la rencontre, bien servi par Gbakre (72e). De son côté, le Jwaneng Galaxy n’a pas réussi à capitaliser sur sa victoire de prestige arrachée la semaine dernière, en signant seulement un match nul face au Simba SC (0-0).

Autre succès historique pour Medeama

Les Soudanais d’Al Hilal Omdurman se sont eux aussi imposés avec la manière face à un grand du continent africain en dominant largement l’Espérance Tunis (3-1). Meriah a lancé malgré lui le match du club soudanais avec un but contre son camp dans les premières minutes (8e), suivi dans la foulée par un pénalty transformé par Abdel Raman (15e). Sowe a tenté de redonner espoir aux Tunisiens en réduisant la marque (59e), mais Ndiaye a mis les siens hors de portée en inscrivant le troisième but soudanais (78e). Le Petro Luanda a quant à lui battu l’Étoile du Sahel (2-0) grâce au Portugais Alexandre Guedes, qui a d’abord vu son premier but être refusé après l’intervention de la VAR en raison d’une faute (45e+2). Il s’est ensuite rapidement corrigé en inscrivant un doublé (45e+4 et 67e).

L’autre performance de cette deuxième journée revient sans doute aux Ghanéens de Medeama, qui ont également décroché la première victoire de leur histoire en Ligue des champions CAF face au CR Belouizdad (2-1). Pourtant punis avant la mi-temps par Benguit sur pénalty (39e), ils ont immédiatement recollé au score grâce à Lomotey (45e). Kamaradin a finalement arraché ce succès historique pour le club ghanéen dans le temps additionnel de la rencontre (90e+4). Les Égyptiens d’Al Ahly ont de leur côté laissé filer leurs premiers points cette saison face aux Young Africans (1-1). Tau a pourtant cru obtenir la victoire en marquant dans les dernières minutes du match (86e), mais les Tanzaniens ont égalisé cinq minutes plus tard grâce à Zouzoua (90e+1).

Attaque à Paris: l’assaillant avait prêté allégeance à l’État islamique dans une vidéo

S’exprimant en langue arabe dans cette vidéo, Armand Rajabpour-Miyandoab, un Franco-Iranien de 26 ans, apportait « son soutien aux jihadistes agissant dans différentes zones », a déclaré en conférence de presse Jean-François Ricard. « Cette vidéo était notamment mise en ligne sur son compte X (ex-Twitter) », ouvert début octobre et qui comportait « de nombreuses publications sur le Hamas, Gaza et plus généralement la Palestine », selon le magistrat.

La mère de l’assaillant, un Franco-Iranien de 26 ans, avait fait remonter aux autorités qu’elle s’inquiétait pour son fils qui « se repliait sur lui-même », a rapporté en conférence de presse Jean-François Ricard.

Armand Rajabpour-Miyandoab était fiché pour radicalisation islamiste après avoir été condamné à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte de terrorisme, à la suite d’un projet d’action violente en 2016 dans le quartier d’affaires de la Défense, dans l’ouest de Paris.

L’homme de 26 ans, né à Neuilly (Hauts-de-Seine) en 1997, présentait des troubles psychiatriques, a également déclaré le procureur devant la presse. Une enquête a été ouverte des chefs « d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste, tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation de crimes d’atteintes aux personnes », a-t-il également précisé.

Darmanin réclame que les autorités puissent «demander une injonction de soins»

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a réclamé dimanche soir que les autorités « puissent demander une injonction de soins » pour une personne radicalisée suivie pour troubles psychiatriques afin de prévenir des passages à l’acte comme celui de l’assaillant du pont Bir Hakeim. « Ce qu’il faut sans doute changer – on l’a vu autour de la Première ministre (Elisabeth Borne) -, c’est que le pouvoir public, les préfets, les policiers puissent demander, exiger une injonction de soins, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui », a-t-il poursuivi.

L’assaillant « est adhérent à l’islam radical et il est malade psychiatrique. Il avait arrêté les soins à la demande de certains médecins », a déclaré M. Darmanin. Le ministre de l’Intérieur s’exprimait sur TF1 à l’issue d’une réunion à Matignon consacrée à la sécurité.

Les investigations ont été confiées à la police judiciaire de Paris et la Direction générale de la Sécurité intérieure.

Soulignant que les « policiers n’étaient pas des médecins », il a fait valoir qu’ils avaient « à gérer des personnes aux troubles psychotiques et adhérant à l’islam radical ». Le ministre a insisté sur le fait que la France était « durablement sous le coup de la menace islamiste radicale ». « Il faut avoir une réponse pénale extrêmement ferme », a-t-il ajouté.

Cette attaque au couteau a des répercussions mondiales. Le lieu tout d’abord, près de la tour Eiffel, connue partout dans le monde et symbole de la France. Cette attaque s’est déroulée à Paris à moins d’un an des Jeux olympiques. Et enfin, en raison de la nationalité de la victime et des blessés. Un jeune touriste germano-philippin tué et un touriste britannique blessé à l’œil par un marteau. 

Exécutif sous pression

Le gouvernement se retrouve donc plus que jamais sous pression pour contrer la menace terroriste. À la demande du président de la République, Elisabeth Borne a tenu une réunion sécuritaire en fin de journée ce dimanche. Étaient convoqués le garde des sceaux Eric Dupond-Moretti, le ministre de la Santé Aurélien Rousseau, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran et le ministre de l’Intérieur.

Gérald Darmanin, en première ligne après cette nouvelle attaque terroriste, estime qu’il n’y a pas eu de faille dans le suivi de l’assaillant par les services antiterroristes. Droite et extrême droite n’ont pas tardé à réagir. En déplacement à Florence, le président du RN a proposé de rouvrir le débat sur la rétention de sûreté en France.

MENACE PAR SONKO, HARCELE PAR IDY : Quelle Remontada pour Karim ?

Que d’élucubrations sur le retour d’exil programmé de Karim ! Mais, le plus difficile pour Wade-fils, s’il opère son come-back, sera de chercher à éclipser Idrissa Seck, mais surtout Ousmane Sonko.

On semble l’oublier, mais le Parti démocratique sénégalais, qui a de beaux de restes, a obtenu aussi bien aux locales qu’aux législatives de 2022, un score qui dépasse les 400 000 voix, là où Yewwi Askan Wi (ex-Pastef, le PUR, le Grand Parti, Taxawu Sénégal et le reste de la coalition) n’ont obtenu que 700 000 voix aux locales et il fallut l’’inter-coalition pour porter ce score à un peu plus d’un million de voix.

C’est dire que le parti fondé par Me Abdoulaye Wade demeure une identité remarquable en direction des prochaines échéances électorales.

Toutefois, à quelques encablures de la présidentielle de 2024, Karim Wade est l’absent le plus présent. Plusieurs fois entre juin 2016 (quand il s’envolait pour le Qatar) et l’élection de 2019, les cancans ont annoncé le come-back de Wade-fils, mais ce dernier brillera par son absence.

Entre temps, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts : le Pds a participé au dialogue et semble avoir adouci sa ligne dure contre Benno bokk yakaar.

A rebours, Ousmane Sonko, qui s’est radicalisé, fait la place étroite au parti libéral dans l’opposition et lui ravit la vedette. Mais jusqu’à  quand ?

L’emprisonnement du maire de Ziguinchor est de l’huile au coude du fondateur de la Génération du Concret qui peut opérer sa remontée et permettre à sa formation politique de reprendre sa place de chef de file l’opposition comme ce fut le cas entre 2012 et 2017.

Non seulement l’absence programmée de Ousmane Sonko pourrait brusquer l’éclatement de Pastef qui se perd de « Plan B » en « Plan C » vers l’infini, mais si jamais Sonko négocie avec le régime de Macky Sall, pour se tirer d’embarras, l’impopularité que va susciter sa démarche fera l’affaire du candidat du Parti démocratique sénégalais qui n’hésitera pas à combler le vide.

Le cas échéant, Karim Wade lui-même devra  alors composer avec la donne Idrissa Seck qui manœuvre, en tapinois, pour se poser en porte-étendard de la famille libérale.  D’où les attaques de Idy géométriquement centrées sur le fils de son ancien mentor, qu’il cherche à fragiliser.

En définitive, Karim Wade, en plus de devoir rassurer ses troupes en opérant son retour, devra chercher à éclipser Idrissa Seck et Ousmane Sonko pour reconstituer le leadership du Pds.

Dakarois Quotidien N°047 – du 04/12/23

A la Une : MENACE PAR SONKO, HARCELE PAR IDY : Quelle Remontada pour Karim ?

Décret fixant la date de l’élection présidentielle : Le 25 février 2024, les Sénégalais choisiront leur 5e président

Par décret n°2023-339 du 16 février 2023, le président de la République a fixé à la date du 25 février 2024 pour la tenue de l’élection présidentielle.

« La fixation de cette date a permis la tenue d’une révision exceptionnelle des listes électorales instituée par le décret n°2023-464 du 7 mars 2023, tant sur l’étendue du territoire national qu’à l’étranger pour le vote des Sénégalais de l’extérieur. A présent que toutes les opérations de la révision des listes électorales ainsi que les actes réglementaires nécessaires à l’organisation du scrutin sont en train d’être exécutés, il convient de convoquer le corps électoral à la date ci-dessus indiquée comme le prévoit l’article L0.137 du Code électoral », lit-on dans le communiqué du projet de décret portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, signé par le ministre Sidiki Kaba.

Cette convocation concerne les électeurs sénégalais vivant sur le territoire national et ceux établis à l’étranger.

Le message d’Ousmane Sonko aux personnes vivant avec un handicap

À l’occasion de la Journée internationale des personnes vivant avec un handicap, Ousmane Sonko leur a adressé un message. Le Dakarois vous livre l’intégralité de son message.

« Ils sont pour nous, pères ou mères, amis (es) ou compagnons, camarades ou collègues; en un mot, frères ou sœurs en humanité. À toutes ces personnes, nous voulons souhaiter une très belle célébration et à tous nos concitoyens en situation de handicap, nous voulons particulièrement dire ceci : nous savons que vous déplorez que peu de politiques s’intéressent à votre sort. Nous savons que vous êtes fort désireux de vous accomplir et de servir le Sénégal, mais que l’État vous en donne rarement la possibilité.Nous savons que vous êtes des milliers à être écartés de la voie du savoir, de nombreux diplômés à être mis à la lisière de l’emploi. Nous savons que vous attendez toujours que l’effectivité du droit à l’éducation soit garantie à tous les enfants vivant avec un handicap, notamment ceux déficients visuels comme verbo-auditifs à travers la multiplication d’instituts spécialisés dans l’enseignement par la méthode braille et le langage des signes, ainsi que l’accès à une éducation inclusive de qualité.Nous savons que vous attendez toujours, que l’article 29 de la loi d’orientation sociale relatif au recrutement de 15% de personnes vivant avec un handicap dans la Fonction publique soit effectivement appliqué, et les dossiers de candidature déposés par des diplômés handicapés à la direction de la fonction publique diligentés.
Nous savons que vous attendez toujours, que l’effectivité de la gratuité des soins pour les personnes vivant avec un handicap dans les services publics de santé prévue à l’article 8 de la loi d’orientation sociale soit enfin une réalité ; que la couverture maladie universelle (CMU) vous soit tous accordée et effectivement garantie, de même que vos familles.
Nous savons que vous attendez toujours, que la Haute Autorité chargée de la promotion et de la protection des droits des personnes vivant avec un handicap soit mise en place ; que le fonds d’appui destiné à financer et à promouvoir votre pleine participation, votre intégration et vos activités économiques soit une réalité tangible.
Nous savons que vous attendez toujours, que votre cadre de vie soit amélioré, à travers notamment la mise aux normes d’accessibilité des édifices publics, voire privés, ainsi que des moyens de transport en commun.Nous savons que vous ne comprenez toujours, que seuls 3/11 décrets d’application prévus par la loi d’orientation sociale relative à la promotion et à la protection des droits des personnes vivant avec un handicap aient été publiés en 13 ans ; que vous attendez toujours, que le président de la République publie les 8 autres décrets d’application de ladite loi, pour la pleine jouissance de vos droits.Nous savons que vous ne souhaiteriez plus compter sur le bien vouloir d’une autorité quelconque pour jouir de vos droits, mais plutôt sur un dispositif réglementaire et institutionnel cohérent qui vous garantit la pérennité de vos droits.
Parents, pères et mères de personnes vivant avec un handicap, nous savons que vous êtes nombreux à ressentir le besoin d’être soutenus, orientés et accompagnés dans l’éducation de vos enfants. Aussi êtes-vous nombreux à nourrir une inquiétude quant à l’avenir de vos enfants vivant avec un handicap et une crise de confiance en la capacité de la République à pouvoir leur donner une chance.Chers compatriotes, nous constatons avec vous, tant d’attentes de nos concitoyens vivant avec un handicap et leur famille, auxquelles le gouvernement du Sénégal doit s’honorer de répondre. Nous l’invitons à aller au-delà des simples déclarations d’intention, à inscrire la question du handicap dans ses priorités et à s’engager, devant les cibles et devant tout le peuple sénégalais, à sa prise en charge effective et durable, pour un Sénégal juste, qui donne une chance à tous ses fils !
Pour un Sénégal juste, qui donne une chance à tous ses fils, nous rappelons le Gouvernement à son devoir d’éducation et de formation de tous les enfants vivant avec un handicap par des écoles publiques dont l’effectivité est garantie par la Constitution (art 21 et 22). Nous l’invitons à tenir cette promesse constitutionnelle concrétisée par la loi d’orientation sociale relative à la promotion et à la protection des droits des personnes vivant avec un handicap, notamment par la construction d’autres instituts d’éducation et de formation.
Pour un Sénégal juste, qui donne une chance à tous ses fils, nous exhortons le Gouvernement à assurer le respect du droit des personnes vivant avec un handicap à l’emploi. Parce que l’accès à l’emploi n’est nullement une faveur faite à la personne vivant avec un handicap remplissant les conditions de formation et de qualification professionnelle requises, mais un de ses droits absolus et indispensables à sa participation active à la société.
Pour un Sénégal juste, qui donne une chance à tous ses fils, nous invitons M. Macky Sall à aller au-delà des déclarations d’intention, et à allouer le budget nécessaire aux politiques et programmes de prise en charge du handicap, dont le programme national de réadaptation à base communautaire et le dispositif de la carte d’égalité des chances. Nous l’appelons , solennellement, devant tout le peuple sénégalais et dans l’intérêt exclusif de nos concitoyens vivant avec un handicap, à publier l’ensemble des décrets d’application de la loi d’orientation sociale. À défaut, nous les Sénégalais patriotes, nous engageons à élaborer et à publier, une fois à la tête du Sénégal, dans un délai de deux ans au maximum, l’ensemble des textes réglementaires d’application prévus par la loi d’orientation sociale.
Hommes et femmes vivant avec un handicap du Sénégal, qui refusez la fatalité, qui vous battez sans relâche avec vos organisations, souvent face à l’indifférence et l’inertie des pouvoirs publics.
Nous comprenons votre peine. Mais sachez pouvoir compter sur nous pour nourrir de belles ambitions dans votre pays. 
Nous vous voyons, nous vous entendons, nous savons que vous êtes plus que jamais debout, pour défendre vos droits, pour prendre toute votre part à la construction de notre nation, pour faire face aux défis du monde moderne. À vous tous et toutes que l’humanité honore ce 3 décembre, nous vous témoignons nos sentiments de respect et d’admiration. Nous vous manifestons notre volonté de lutter contre toutes les formes d’exclusion et de stigmatisation. Nous nous engageons, à vos côtés, pour vous permettre de prendre toute votre part au développement de notre nation.
Élever la personne vivant avec un handicap à sa juste valeur d’être humain, la considérer avec ses forces et ses faiblesses, c’est l’honorer fort justement. C’est ce que l’on doit à tout humain. 
Si nous voulons effectivement intégrer les personnes vivant avec un handicap, il nous faudra manifester une réelle volonté politique, il nous faut faire preuve d’intelligence et de vision. Si nous voulons éradiquer la mendicité demain, il nous faut éduquer aujourd’hui et donner ainsi les armes pour la récuser. Le culte de la main tendue est révolu ! 
Les personnes vivant avec un handicap nous en administrent la preuve, chaque jour un peu plus, et à chaque fois qu’une chance de lever les obstacles des idées reçues leur est offerte, à chaque fois que la nation leur donne une chance de se réaliser par l’école, par leur talent et par leur mérite. Oui, elles sont juristes, politologues, informaticiennes, économistes, professeurs, expertes en tous domaines.Nous appelons donc l’État du Sénégal à garantir l’effectivité du droit à l’éducation à tous les enfants vivant avec un handicap, et à égaliser ainsi les chances entre ses citoyens à travers une éducation de qualité pour tous.
Vous autres compatriotes ne vivant pas avec un handicap, nous vous exhortons à agir ensemble, à cultiver le vivre ensemble quelles que soient nos différences. C’est avec nos différences que nous construirons, tous ensemble, un Sénégal prospère, solidaire et ancré dans des valeurs fortes. »

Mondial handball féminin : Le Sénégal tombe face à la Suède, tombe face à la Suède, pays hôte

Après le match nul (22-22)  concédé lors de leur première sortie dans la poule A du Mondial féminin 2023 face à la Croatie, vendredi dernier, les Lionnes étaient à la recherche d’un exploit, ce dimanche, devant le public de la Suède, pays organisateur. Hélas, elles ont été dominées sur la marque de 26-18.
Les Sénégalaises ont tenu tête aux Suédoises jusqu’à la fin de la première période, avant de lâcher prise. Ce qui permet au pays hôte de creuser l’écart dans les 10  dernières minutes de la partie.
Le Sénégal affronte la Chine,le  mardi, à 17 h, pour sa dernière sortie dans cette poule.    

Ligue 1 – 6e journée : Le Jaraaf et Teungueth assurent, le Casa Sports dans le dur

La 6e journée de Ligue 1 a pris fin ce dimanche. Bien que Dakar Sacré-Cœur ait conservé sa première place grâce à son match nul face au Stade de Mbour (0-0), le Jaraaf et le Teungueth FC ont été les équipes les plus performantes de la journée. 
En effet, au stade Iba Diop, les Vert-Blanc ont dominé Génération Foot (3-0). Grâce à cette victoire, le Jaraaf occupe désormais la 3e place avec 10 pots. 
En déplacement au stade Lat Dior, le Teungueth FC a pris le dessus sur Diambars (2-0). Cette victoire à l’extérieur permet aux Rufisquois de consolider leur deuxième place avec 12 pts.
 À Saint-Louis, la Linguère a renoué avec la victoire, en battant Ouakam (1-0). Ce qui positionne le club nordiste à la 4e place avec 9 pts. 
À Thiès, la Sonacos a infligé au Casa Sports sa 4e défaite de la saison (1-0). Le club ziguinchorois, auteur d’un doublé Coupe-Championnat il y a deux ans, est lanterne rouge du championnat avec 2 pts.
Au stade Amadou Barry, le Guédiawaye FC a été accroché par Jamono Fatick (2-2). Avec ce partage de points, les deux équipes occupent respectivement la 6e et la 5e place avec 8 pts. 
À la recherche de son premier succès, l’US Gorée a été tenue en échec par l’AS Pikine (1-1).
 Résultats complets 6e journée Ligue 1 :
 Jaraaf / Génération Foot 3-0
Diambars / Teungueth FC 0-2
US Gorée / AS Pikine 1-1
Guediawaye / Jamono Fatick 2-2
Linguère / US Ouakam 1-0
Sonacos / Casa Sports 1-0
Dakar Sacré-Cœur / Stade de Mbour 0-0

« La soif d’équité et de justice transcende les clivages sociaux et politiques », (Khalifa Ababacar Sall)

En  tournée à Matam depuis quelques jours, le leader de Taxawu Sénégal,  Khalifa Sall,  dont le cortège a été immobilisé hier par la gendarmerie de Ourossogui, en relation avec un « arrêté préfectoral » interdisant toute circulation de cortège, vient encore de subir un autre revers. 

Cette fois-ci, c’est à l’entrée de la ville de Matam, que le déclaré candidat à la candidature à la Présidentielle de 2024 a vu son cortège empêché de circuler par la police. Contre toute attente, le responsable politique, accompagné de toute sa délégation, a pris l’option de rallier la ville à pieds afin de rencontrer ses partisans. 
Dénonçant les « fouilles et contrôles injustifiés » des forces de l’ordre, le leader de Taxawu Sénégal  annonce adopter une attitude de sérénité face aux différentes exactions dont il fait l’objet. 
Pour Khalifa Sall, « la détermination des populations de Matam défie toute tentative d’intimidation. L’adhésion massive des Sénégalais à notre candidature révèle un désir profond de changement, une soif d’équité et de justice qui transcendent les clivages sociaux et politiques. C’est l’émergence d’une force collective, unie dans la quête d’un avenir radieux et porteur d’espoir ».

Les Mamelles Jaboot : 12 agents arrêtés après le vol de 104 millions F CFA

Le limier en chef du commissariat de Diamaguène Sicap-Mbao et ses hommes ont démantelé une grosse mafia aux Mamelles Jaboot.Des employés de cette sociétésituée à Sicap-Mbao détournaient des produits qu’ils bazardaient dans le marché. L’affaire s’est ébruitée lorsque le directeur général a été informé que  des produits de la société sont en train d’être détournés frauduleusement par ses employés. Le patron de cette grande sociétéindustrielle du secteur de l’agrobusiness au Sénégal a mené une enquête interne. Et c’est pour constater un trou de 104 millions F CFA. Il dépose alors une plainte sur la table du procureur de la République pour vol, abus de confiance et recel à l’encontre des nommés  P. D., J. B., J. T., B. B. et X. Le chef du parquet de Pikine-Guédiawaye transmet le dossier au chef de service du commissariat de Diamaguène Sicap-Mbao pour enquêter et procéder à l’arrestation de toutes personnes impliquées.

C’est ainsi que les hommes du commissaire Ousmane Diop ont entendu l’auteur de la plainte. Le PDG des Mamelles Jaboot a évalué les pertes à 104 millions F CFA. Pour lui, ses employés incriminés ont coupé 197 bons de transfert de produits finis pour brouiller les pistes.

Les aveux sur procès-verbal

L’enquête policière a permis de mettre la main sur 12 agents.   J. T., B. B., G. M., M. G., E. D., L. I. N., J. C., M. D., M. T., N. S., O. S. et S. N.,  ont fini par avouer les faits. « M. G. reconnait les faits en déclarant qu’il a effectivement déchiré des factures dans ses carnets de facturation, ceci, après avoir commis des erreurs dans les factures concernées. Par contre, les nommés J. T., B. B., J. B. et P. D. sont à l’origine des manquants des produits finis, de connivence avec les commerciaux. Ils ont réussi à faire sortir des produits depuis un bon moment en les vendant dans le circuit normal de la société et se sont partagé les gains issus de ce deal », confient des sources de Seneweb proches du parquet.

Interrogé à nouveau, J. T. a finalement reconnu son implication dans cette soustraction frauduleuse constatée au sein des Mamelles Jaboot, entre janvier et septembre 2023. Il précise qu’il a eu à déchirer plusieurs bons de transfèrement de produits finis au lieu de les transmettre au service commercial, sciemment, pour échapper au contrôle effectué par le service sur les produits.

J. T. appelait les commerciaux sur le terrain pour leur proposer ces produits. Comment ? En les défalquant sur les marchandises vendues et en retour, ils se partageaient les gains obtenus indument avec les autres magasiniers, notamment les nommés J. T., B. B., J. B. et P. D., sans oublier la part du commercial concerné qui est au courant du circuit emprunté par ces produits pour ne pas dire qu’il était impliqué dans cette soustraction frauduleuse.

De plus, J. T. a confié que tous les magasiniers étaient au courant de ce trafic, de même que les commerciaux E.D., I. N., J. C., M. D. M. T., N. S., O. S. et S. N.

Au terme de l’enquête policière, les 12 agents de la société Les Mamelles Jaboot ont été déférés au parquet pour association de malfaiteurs et vol en réunion au préjudice de leur employeur.

Chemins de fer, agriculture, emplois, accès à l’eau potable… : Alioune Sarr décline son ambitieux programme pour le Sénégal

La transparence à tous les niveaux du processus électoral. Ce point tient à cœur, le candidat de la Coalition Alioune Président en 2024 (CAP-2024). Cette formation politique a tenu ce week-end, son congrès d’investiture à l’élection présidentielle du 25 février à Thiès.  « Si je suis élu Président de la République, je veillerai scrupuleusement à la crédibilité et à la fiabilité de notre processus électoral », a promis le candidat. Mieux, il entend donner aux chemins de fer, ses lettres de noblesse. Le fixe comme priorités dans un horizon court, la construction des chemins de fer Dakar-Saint-Louis et Dakar-Tambacounda et Kidira.

Aussi il déploiera toute son énergie pour les consolidations des acquis démocratiques obtenus de hautes luttes et ouvrira pour la stabilité du Sénégal. « Notre famille politique se mobilisera avec tous les Sénégalais pour préserver et consolider notre démocratie acquise de haute lutte par nos pères et que nous devons léguer à la prochaine génération pour l’intérêt général et pour la stabilité de notre cher pays, le Sénégal », s’est engagé Alioune Sarr.

Une autre politique de l’assainissement et de l’eau potable

La Coalition Alioune Président CAP-2024 offrira une politique d’accès aux services d’eau potable et d’assainissement. IL s’engage, s’il est élu en février 2024, à « résilie les concessions avec Aquatec, rediscute les conventions avec la SEHO et Sen’Eau, pour mettre au cœur de ces contrats, la satisfaction de nos concitoyens ». « Il n’est pas acceptable qu’il y ait une discrimination entre les citoyens, pour l’accès à une denrée aussi essentielle comme l’eau. Je mettrai en œuvre une véritable stratégie nationale d’assainissement et d’accès à l’eau potable, qui assurera de manière équitable et juste, la fourniture cohérente de l’eau aux usagers, du monde rural comme ceux du milieu urbain », dit-il.

Son ambitieux programme d’assainissement comportera la construction des stations d’épuration, les eaux traitées seront réutilisées pour l’agriculture et l’arrosage des espaces verts dans toutes les grandes villes et des cités religieuses. Parmi ces villes, il cite Rufisque, Dakar et sa banlieue, Touba, St Louis, Kaolack, Thiès, Tivaouane, Ziguinchor, Kolda.

Ngaye Mékhé approvisionnera le marché sénégalais et celui de l’Afrique de l’Ouest

Il projette de moderniser la fabrication des chaussures par les artisans de Ngaye Mékhé situé dans le département de Tivaouane. Ngaye Mékhé regorge de cordonniers talentueux qui éprouvent toutes les peines du monde pour écouler leurs chaussures.

« J’ai rencontré des cordonniers talentueux dans la confection de chaussures. Ils rencontrent des difficultés d’écoulement de leurs produits et de formation. Nous allons construire dans le département une Zone Économique Spéciale dédiée à la fabrication et la commercialisation. Ngaye Mékhé va approvisionner le marché sénégalais et celui de la sous-région », ambitionne Alioune Sarr.  

Des usines de raffinage à Kaolack, Diourbel, Ziguinchor

Le candidat entend apporter des réponses aux problèmes des agriculteurs et des producteurs du Saloum. Il ne comprend pas pourquoi le Sénégal importe 200.000 tonnes d’huile de consommation sur le marché international alors que nous produisons de l’arachide. En outre, cette formation modernisera le système de production agricole des femmes de le département de Vélingara, du Dandé Mayo, dans la région de Matam, Kounkané, ainsi que les femmes de Diembéring dans le département Oussouye où l’on fait encore recours au Kadiandou pour le labour des rizières.« Nous allons régler la problématique des tracteurs, de panneaux solaires et du matériel agricole spécialisé en riziculture de tous ces jeunes et femmes de Ziguinchor, Kolda, Sédhiou, Bakel, Tambacounda, Kaolack, Matam, Dagana et Saint Louis », a relevé le candidat qui a promis d’aménager 300.000 hectares pour la production du riz, du maïs, du blé, l’arachide et l’élevage. « C’est près de mille milliards de FCFA qui seront injectées dans l’économie nationale, créant ainsi des millions d’emplois pour nos jeunes dans le secteur de l’agroalimentaire, avec le matériel agricole qui ne sera pas importé, mais fabriqué par nos artisans locaux à travers des partenariats et des transferts de technologies avec de grands fabricants de matériels agricoles », a préconisé le candidat Alioune Sarr. La nouvelle politique agricole sera accompagnée par la création des usines de raffinage de l’huile d’arachide dans les villes de Diourbel, à Kaolack et à Ziguinchor. « Le raffinage industriel de l’huile d’arachide sera réinstallé dans les bassins arachidiers, à Diourbel, à Kaolack et à Ziguinchor, générant ainsi pas de 400 milliards de FCFA par an, pour nos producteurs d’arachide et nos industriels et commerçants d’huile de consommation », a déduit Alioune Sarr.

A New York, un homme tue quatre membres de sa famille, blesse deux policiers avant d’être abattu

Quatre membres d’une même famille ont été tués au couteau dans la nuit de samedi à dimanche à New York par un proche, qui a ensuite blessé deux policiers sur place avant d’être abattu, ont annoncé dimanche les autorités.

Aucune des motivations du suspect n’ont pour l’instant été établies par les enquêteurs, qui semblent privilégier à ce stade une affaire familiale.
Le drame a eu lieu dans un quartier éloigné du centre de la mégapole, Far Rockaway, où les services de police ont été appelés à l’aube dimanche par l’une des victimes, « une jeune femme disant qu’un cousin était en train de tuer des membres de sa famille », a décrit un responsable policier, le chef Jeffrey Maddrey.
Arrivés près de la résidence, deux policiers ont croisé un homme et l’ont interrogé. L’individu de 38 ans les a alors attaqués et blessés au couteau, avant qu’un des policiers ne lui tire dessus et le blesse mortellement.
Sur place, alors qu’un incendie s’était déclaré dans la résidence, la police a d’abord découvert une enfant de 11 ans grièvement blessée devant la maison, qui est décédée ensuite à l’hôpital. A l’intérieur, dans deux chambres, trois autres personnes décédées ont été retrouvées, « un enfant de 12 ans, une femme de 44 ans et un homme d’une trentaine d’années », a indiqué le chef des inspecteurs de la police de New York, Joseph Kenny.
Une autre victime âgée de 61 ans, grièvement blessée, a été hospitalisée.
Les policiers blessés ont également été hospitalisés mais leurs jours ne sont pas en danger, selon la police.
Le suspect, un habitant de l’arrondissement du Bronx, était connu de la police pour une précédente affaire de violences familiales.

L’assaillant de la Tour Eiffel, converti à l’islam radical avec des troubles psychiatriques

Le jeune Franco-Iranien qui a poignardé à mort un touriste près de la Tour Eiffel à Paris était sorti il y a trois ans de prison, condamné pour préparation d’un acte terroriste. Présentant des troubles psychiatriques, il affichait une relation fluctuante à l’islam radical.

Armand Rajabpour-Miyandoab, 26 ans, né près de Paris de parents réfugiés iraniens chez qui il vivait en banlieue parisienne, a été arrêté samedi soir après avoir tué un touriste de nationalité allemande et philippine, et blessé légèrement deux hommes à coups de marteau.
En 2016, il avait déjà été interpellé pour un projet d’attentat dans le quartier d’affaires de La Défense, à la périphérie ouest de Paris.
Alors étudiant en biologie, il avait également formé le projet de rejoindre le groupe Etat islamique en zone irako-syrienne et entretenait des contacts avec « trois terroristes récidivistes », d’après le tribunal de Paris qui l’a jugé en mars 2018.
Condamné à cinq ans de prison dont un avec sursis, pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte de terrorisme, Armand Rajabpour-Miyandoab avait retrouvé la liberté en 2020 après quatre ans de détention.
Fiché pour radicalisation islamiste (FSPRT), selon une source proche de l’enquête, il avait suivi un traitement médical psychiatrique tout au long de sa détention et après sa sortie, où il était placé sous contrôle judiciaire renforcé visant à prévenir des actes de terrorisme.
« Les premiers mois étaient encourageants », il semblait s’être « détaché de la religion » après sa remise en liberté, selon une source sécuritaire.
Mais samedi, peu après 21H00 (20H00 GMT), au moment de l’attaque près du pont Bir Hakeim enjambant la Seine, il a crié « Allah akbar » à plusieurs reprises, selon le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

– « Auto-déradicalisé » –
Armand Rajabpour-Miyandoab s’était « intéressé » à l’islam en 2014 puis s’y était converti après avoir rencontré l’année suivante un jihadiste, Maximilien Thibaut, par l’intermédiaire d’un site de graffitis, selon la justice.
Il se définissait comme « salafiste », selon un de ses amis de lycée, qui l’a dépeint en 2016 comme « clairement pour l’idéologie de l’organisation de l’Etat islamique ».
« Son besoin de repères » avait accéléré la radicalisation, avait estimé, au cours de l’enquête en 2017, un psychologue l’ayant suivi, « l’Etat islamique lui donnant notamment des critères directifs de son mode de vie ».
Lors de son interpellation en 2016, il affirmait pourtant: « Je me suis radicalisé et auto-déradicalisé ». « Je ne suis plus musulman mais je m’intéresse quand même à ce qui se passe là-bas », disait-il, en référence à la Syrie.
En juin de la même année, le jeune homme faisait encore des recherches en ligne sur « des bombes au phosphore » ou sur Adel Kermiche, assassin du père Hamel assassiné par deux islamistes en pleine messe à Saint-Etienne-du-Rouvray (ouest), selon la justice.
Confrontré à ses contradictions, il avait reconnu avoir « encore des idées noires » – « l’attentat de Nice ne (lui) a pas déplu » – et estimait avoir « besoin d’un suivi ».
Le 14 juillet 2016 à Nice (sud-est), un Tunisien avait foncé dans la foule avec son camion, tuant 86 personnes et en blessant plus de 400, attaque revendiquée par l’EI.
En 2020, selon le magazine L’Obs, il s’était présenté au commissariat après la décapitation du professeur Samuel Paty en octobre pour signaler qu’il avait échangé avec l’assaillant Abdoullakh Anzorov, un jeune jihadiste, sur les réseaux sociaux deux semaines plus tôt. Il avait alors été placé en garde à vue, mais n’avait pas été poursuivi.
A nouveau, il y avait assuré être devenu « anti islamistes radicaux ou non-radicaux » après son passage en prison.
Cet homme à la personnalité « très influençable », « très instable », avait suscité à nouveau des inquiétudes à partir de 2022, selon la source sécuritaire.

– « Aucune dangerosité » –
Après son arrestation samedi soir, il a déclaré aux policiers « qu’il en voulait à ce qui se passait à Gaza, que la France serait complice de ce que faisait Israël. Il aurait dit qu’il en avait marre de voir des musulmans mourir, tant en Afghanistan qu’en Palestine », selon le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
Les enquêteurs vont aussi se pencher sur son suivi médical.
En mars 2022 il avait arrêté son traitement médicamenteux (neuroleptique), en accord avec son médecin, selon une source proche de l’enquête. Mais en août 2022, une expertise psychiatrique avait conclu à une injonction de soins, un mois plus tard par un juge, selon la même source.
Dans ses rapports successifs, le médecin coordonnateur n’avait pas conclu à la nécessité de reprendre un suivi médicamenteux. Le 21 avril dernier, il notait « aucune dangerosité d’ordre psychiatrique identifiée ».
Armand Rajabpour-Miyandoab avait, par ailleurs, une activité numérique importante.
Très peu de temps avant son attaque, une vidéo de revendication de son acte a été postée sur les réseaux sociaux. Il y évoque notamment « l’actualité, le gouvernement ou le meurtre de musulmans innocents ». Il porte un bonnet noir, des lunettes de soleil noires, une longue barbe noire et un masque chirurgical et s’y exprime en arabe.

Ligue 2 – 6e journée : Ndiambour et Oslo mènent la course en tête, HLM enchaîne

La 6e journée de la Ligue 2 a vécu. Le Ndiambour de Louga, qui est allé chercher un point au CNEPS de Thiès (1-1) conserve la tête du classement. Cependant, le club lougatois (12 pts) ne devance Oslo qu’à la différence de buts. 
En effet, Oslo FA (2e), qui a battu Demba Diop FC (1-0) compte le même nombre de points (12) que le Ndiambour. 
En déplacement dans la Petite Côte, HLM de Dakar a enchaîné un deuxième succès, en battant Keur Madior (3-2). Grâce à cette victoire, HLM de Dakar occupe la 7e place avec 8 pts.
 Au stade Ngalandou Diouf, AJEL s’est donné un bon bol d’air en battant l’AS Douanes (2-1). Au stade municipal des HLM, la Renaissance sportive de Yoff a pris le dessus sur le DUC (1-0). Ce précieux succès permet au Yoffois (9 pts) de s’emparer de la 5e place. Niary Tally, qui convoitait la première place, a été tenu en échec par Amitié FC (1-1). Malgré tout, il occupe la 3e place avec 10 pts. 
Au stade Maniang Soumaré, le derby thiessois entre Wallydaan et Thiès FC n’a pas connu de vainqueur (1-1). Avec ce partage des points, les deux clubs de Thiès occupent respectivement la 9e et la 11e place.
 Résultats complets 6e journée Ligue 2 :
 CNEPS Excellence / Ndiambour 1-1
Oslo F.A / Demba Diop FC 1-0
Niary Tally / Amitié 1-1

Keur Madior / HLM de Dakar 2-3
DUC / RS Yoff 0-1
AJEL de Rufisque / AS Douane 2-1
Thiès / Walydaan 1-1.

Situation de Ousmane Sonko : Pape Mahawa Diouf écarte l’accusation de règlement de compte politique

Ousmane Sonko, leader de l’ex-pastef, est en prison. Sa candidature est jusque-là compromise. D’ailleurs ses partisans parlent de « volonté manifeste de l’Etat d’empêcher sa candidature ». Invité du Jury du dimanche sur I Radio, Pape Mahawa Diouf écarte la thèse du règlement de compte politique. « Il s’agit plutôt d’un bras de fer entre M. Sonko et l’institution judiciaire », affirme-t-il. Le Directeur de l’Agence Sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT) et membre de la cellule de communication de Benno Bokk Yaakar souligne qu’en “démocratie, il y a des limites infranchissables”. « On ne peut pas menacer les institutions publiques, puis menacer les institutions en général, semer le désordre dans le pays. La violence verbale n’a pas suffi, on est passé à la violence physique, à la destruction des biens privés et des biens publics pour finalement attenter à la vie humaine dans ce pays pour finir par faire recours à cette même justice », a-t-il fustigé. Interpellé sur ses allusions concernant l’attentat sur les vies humaines, il a rétorqué : « Il ne nous appartient pas de mettre ceci ou cela sur le dos de qui que ce soit. Nous avons constaté des faits. Il appartient à la justice de dire le droit au nom du peuple Sénégalais et de clarifier toutes ces questions-là »En conclusion, Pape Mahawa Diouf a rappelé que des soupçons graves pèsent sur Ousmane Sonko : « Les faits sont très simples. Il faut revoir la conférence de presse du procureur sur les faits qui sont reprochés à Sonko. Il doit y répondre au nom du droit sénégalais, au nom de la justice sénégalaise. Il attend d’être jugé pour ces faits, mais pour le moment, je pense qu’il n’y a pas encore de décision définitive qui ait été rendue dans ce sens.

3 millions emportés à Touba: Nouvelles révélations sur le braquage de l’entreprise Henan Chine

De nouvelle révélations sur l’affaire du braquage spectaculaire perpétré dans  la base de l’entreprise Henan Chine située à Touba sur la route de Darou Mousty. Selon nos sources, une dizaine de malfaiteurs ont trompé la vigilance des vigiles préposés à la porte centrale.


Le film du braquage spectaculaire !
Ces assaillants ont escaladé le mur d’arrière avant d’accéder à l’intérieur où ils ont surpris un seul vigile. Ce dernier a été aussitôt ligoté, d’après des témoignages recueillis par Seneweb.
Les bandits lourdement armés ont entamé la fouille des locaux pour rechercher de l’argent. Ils ont défoncé puis dépouillé deux coffres-forts avant d’emporter une somme évaluée à 3 millions F CFA, d’après des sources proches de l’enquête.
Pourquoi le cuisinier chinois a reçu une balle
Ayant entendu le bruit dans la nuit du vendredi au samedi vers 03h du matin, un cuisinier de nationalité chinoise s’est levé de son lit pour s’enquérir de la situation.
Un des bandits a, alors, ouvert le feu sur lui. Il a été blessé par la balle de plomb. Évacué au centre hospitalier national Cheikh Ahmadou Khadim de Touba, le ressortissant chinois a été transféré à Dakar pour extraire complètement les résidus de tir dans son corps, sur la demande de ses proches.
L’enquête ouverte par la gendarmerie suit son cours !   

seneweb

Le Nigeria appelle le Niger à libérer Mohamed Bazoum

Le Nigeria, qui préside actuellement la Communauté ouest-africaine, a appelé les militaires au pouvoir au Niger à libérer le président déchu Mohamed Bazoum et à l’autoriser à se rendre dans un pays tiers, a indiqué le ministre nigérian des Affaires étrangères.
Depuis qu’il a été renversé le 26 juillet par un coup d’Etat militaire, il est séquestré dans sa résidence présidentielle à Niamey avec sa femme et son fils.
« Nous leur demandons de libérer Mohamed Bazoum pour qu’il puisse quitter le Niger », a indiqué le ministre Yusuf Tuggar à la chaîne de TV locale Channels Television dans un entretien diffusé dimanche sur son site internet.
« Il ne sera (alors) plus en détention. Il se rendra dans un pays tiers convenu d’un commun accord. Et ensuite, nous commencerons à parler de la levée des sanctions », a-t-il ajouté.
« L’opportunité est là. Nous sommes toujours prêts et disposés à les écouter, la balle est dans leur camp », a-t-il souligné.
Des membres de la famille du président renversé ont affirmé jeudi être sans nouvelles de Mohamed Bazoum depuis le 18 octobre et ont dénoncé des « arrestations et perquisitions abusives » visant certains d’entre eux.
Le Niger est dirigé depuis le putsch du 26 juillet par un régime militaire mené par le général Abdourahamane Tiani.
La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), avait menacé d’intervenir militairement pour rétablir le président Bazoum dans ses fonctions – ce qu’elle n’a pas fait – et a imposé de lourdes sanctions économiques et financières à l’encontre du Niger.
Les dirigeants de la Cedeao doivent se réunir le 10 décembre dans la capitale nigériane Abuja pour discuter de la situation dans la région où depuis 2020 des militaires ont pris le pouvoir par des coups d’Etat au Mali, au Burkina Faso, en Guinée et au Niger.
Fin novembre, une tentative de coup d’Etat en Sierra Leone, membre de la Cedeao, a fait 21 morts.
Et samedi, Umaro Sissoco Embalo, président de Guinée-Bissau, autre pays membre, a dénoncé une « tentative de coup d’Etat » après des affrontements entre l’armée et des éléments des forces de sécurité qui ont fait au moins deux morts

Afrique du Sud: sept criminels présumés brûlés vifs par une foule

Sept criminels présumés ont été arrêtés, ligotés et brûlés vifs par une foule dans un des plus violents townships d’Afrique du Sud, a-t-on appris auprès de la police et des habitants.
Selon le porte-parole de la police, Mavela Masondo, « l’enquête préliminaire indique que les victimes ont été attaquées et brûlées par la foule ». Des renforts de police ont été envoyés sur place.
« Ils ont été poursuivis, attrapés et attachés avant d’être tués. Oui, c’était un collier », a précisé un habitant en référence au « supplice du collier », c’est-à-dire à l’utilisation d’un pneu (ou de cordes) placé autour du cou de la victime, aspergé d’essence avant d’être incendié.
La police « condamne fermement les actes d’autodéfense et le fait de se faire justice, car cela constitue une infraction pénale grave », selon le porte-parole.
L’Afrique du Sud affiche un taux de criminalité parmi les plus élevés du monde. Mais les responsables du township à majorité noire de Diepsloot, une ville de plus de 350.000 habitants au nord de Johannesburg avec de nombreux meurtres et viols, affirment que la ville a été abandonnée par les autorités.
Le pays, qui compte environ 60 millions d’habitants, a enregistré en moyenne 68 meurtres par jour au deuxième trimestre 2023, soit une augmentation de près de 20% par rapport à la même période en 2019.   

Ziguinchor, le conseil régional de la jeunesse veut lutter contre les violences électorale.

Le conseil national de la jeunesse de Ziguinchor a tenu hier samedi 02 décembre, un grand forum de sensibilisation sur les violences électorale, ceci en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer

« Nous sommes ici en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer pour organiser ce premier forum de sensibilisation des jeunes sur les violences électorale. » à fait savoir khadim Diop président du conseil national de la jeunesse. »

Pour lui les jeunes sont les acteurs et victimes de toutes les formes de violences liées à l’élection présidentielle « raison pour laquelle le conseil national de la jeunesse a décidé d’organiser ce forum pour les sensibiliser par rapport à ces violences là. Les jeunes représentent plus de 75% des populations et nous avons des responsabilités avant pendant et après les élections raison pour laquelle nous sommes là pour sensibiliser l’ensemble des démembrements du conseil régional de la jeunesse au niveau de la région de Ziguinchor mais aussi inviter les jeunes des partis politiques et coalitions de partis pour faire des recommandations locales mais aussi des autorités nationales pour maintenir la paix autour de la région de Casamance. » A-t-il précisé

Le travail de sensibilisation a démarré depuis les inscriptions sur les listes électorales en passant par le parrainage, toutefois il précise, « Nous devons tout faire pour analyser les programmes des différents candidats pour que ces candidats là puissent prendre en compte les préoccupations de la jeunesse sénégalaise et parmi mes préoccupations de la jeunesse sénégalaise nous avons l’emploi et l’insertion des jeunes. Chaque année plus de trois cent mille jeunes sortent des écoles de formation et des universités publiques. »

« Nous avons aussi le défi de la migration irrégulière aujourd’hui nous demandons aux futurs candidats à l’élection présidentielle de 2024 d’apport des solutions pour éradiquer ces fléaux. Il y a aussi la participation des jeunes aux instances de prise de décisions, nous sommes 75% de la population mais si vous allez dans les instances de prise de décisions nous représentons moins de 1%. C’est la raison pour laquelle nous voulons pousser à l’élection présidentielle d’adopter le projet de loi instituant un quotas d’au moins 30% dans les assemblées électives et semi électives. D’abord la jeunesse doit se mobiliser pour analyser les projets et programmes et non pas pour aller vers des violences, je pense qu’aujourd’hui les jeunes sénégalais sont conscients de leur rôle et leur représentativité. » 

Le conseil national de la jeunesse demande à tous les jeunes de se mobiliser pour que les préoccupations des jeunes soient prises en compte au niveau des projets de programmes et non pas pour aller faire la violence lors de la campagne électorale, mais aussi sensibiliser au respect des engagements aux différents candidats à l’élection présidentielle.

« Une de nos axes stratégiques c’est la participation et la représentation entre autres nous avons encore deux autres, c’est la décentralisation et la sécurité mais dans cet aspect de participation et de représentation. Il est important d’entendre la jeunesse qui représente un grand lot de la population sénégalaise donc, se sont eux qui vont participer aux élections aussi en se formant. Le conseil national de la jeunesse c’est un partenaire de la fondation depuis 2018, il s’inscrit justement dans toutes les politiques de la jeunesse donc c’est pour ça cela va de soi participation et représentation le conseil national de la jeunesse qui justement s’approche beaucoup avec son projet de loi mais aussi avec tous les programmes étatique pour améliorer les conditions de la jeunesse au Sénégal » affirme Caroline Hauptmann représentante résidente de la Fondation Konrad Adenauer.

DIP dévoile les titres de son nouvel album

Dominique Preira plus connu sous le nom de DIP vient de révéler sur ses réseaux sociaux la liste des chansons qui vont composer son nouvel album intitulé « LFLF – Lepp Fi La Ñu Fekk ».

18 titres sont attendus par les mélomanes et autres amoureux du hip-hop. Parmi les surprises de Dip des featurings avec Faada Freddy, Ouse Zik Buzz, Bm Jaay, Bilou XIV, AsHs The Best et Mohrei.

 Pour rappel, le dernier album de Dip date de 2019.

Pape Djibril Fall sur la violence politique : « C’est totalement suranné et ringard… »

Le spectre de violence plane à l’approche d’élections. Selon le député Pape Djibril Fall, la violence doit être bannie au sein de la politique. Le député président du Mouvement Les Serviteurs invoque les valeurs qui doivent accompagner la politique. 
« Le football est un moment de partage de valeurs cardinales. Nous, en politique, on convoque ces valeurs, on cheville ces valeurs à notre pratique quotidienne du point de vue de notre approche politique. La politique a trop souffert de la violence, nous disons halte, nous disons basta. Stop à la violence politique. C’est totalement suranné et ringard de faire de la politique et en même temps de faire de la violence. Le football est une belle illustration pour endiguer la violence. La politique aussi a été inventée pour lutter contre toutes les formes de violences », a soutenu Pape Djibril Fall. 

Venu présider une finale zonale de navétane dans sa ville natale, le député Pape Djibril a profité de cette occasion pour plaider pour la réalisation d’infrastructures sportives adaptées pour la jeunesse de son terroir.
« C’est une très belle fête de la jeunesse. Nous avons énormément de talents dans le département de Mbour, dans Thiadiaye principalement. Nous avons eu à avoir de très grands joueurs dans la commune de Mbour. Aujourd’hui, il est évident que le défi infrastructurel reste l’un des grands chantiers qui est presque entier du point de vue des normes au niveau international. S’il y a un déficit infrastructurel, il est évident que pour prétendre arriver là où les grands jouent aujourd’hui ce sera extrêmement difficile », a jugé Pape Djibril Fall. Il promet de résoudre les carences des infrastructures sportives de sa commune dès son accession à la magistrature suprême.    

Ranérou : un feu emporte environ 100 hectares, des cases, des hangars et une salle de classe à Diongré

Un feu de brousse s’est déclaré à Diongré, dans la commune de Vélingara-Ferlo, dans le département de Ranérou (nord-est), emportant environ 100 hectares de végétation, a appris l’APS du service des eaux et forêts de Matam (nord-est), dimanche.

Les flammes ont également ravagé des cases en banco, des hangars et une salle de classe de l’école primaire en abri provisoire, a indiqué le capitaine Chérif Diallo de l’inspection régionale des eaux et forêts de Matam.

 »L’incendie a débuté, samedi à 5 heures du matin, mais les agents des eaux et forêts n’ont été informés que vers 12 heures 30 minutes. Pour les dégâts, nous avons noté des cases en bacon, des hangars et une classe en abri provisoire de l’école élémentaire du village, qui ont été emportés, de même que le tapis herbacé qui a été brûlé », a-t-il dit.

Après avoir été informés de l’incendie, des agents du service des eaux et forêts se sont rendus sur les lieux avec des citernes. Sur place, ils ont été aidés dans leur tâche par les populations pour éteindre le feu.

C’est vers 17 heures que le feu a été maîtrisé, souligne le capitaine Diallo. Citant des témoins trouvés sur place, il a indiqué que ‘’le feu a été aperçu entre 3 et 4 heures du matins, dans le village de Payer, une localité du département de Koumpentoum, dans la région de Tambacounda ».

 »Mais, c’est seulement quand le feu est arrivé à hauteur du village de Diongré que les populations ont alerté le service des eaux et forêts de Matam », a-t-il expliqué.

 »Nous lançons un appel solennel à toute la population pour une bonne collaboration afin de combattre les feux de brousse qui causent d’importants dégâts. Si cette tendance continue, avertit il, les statistiques annuelles pourront dépasser de loin celles enregistrées l’année passée. »

Aps

Bundesliga : opéré avec succès, Bouna Sarr réagit sur ses comptes sociaux

L’international sénégalais du Bayern Bouna Sarr a été ‘’opéré avec succès d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche’’, a annoncé le Bayern, dans un communiqué rendu public samedi.

‘’Bouna Sarr a été victime à l’entraînement d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche. Le défenseur latéral sénégalais a été opéré dès vendredi avec succès et sera absent les prochains mois’’, indique l’équipe allemande dans un communiqué.

Après cinq apparitions seulement avec le Bayern toutes compétitions confondues, le défenseur de 31 ans est forfait pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football en Côte d’Ivoire (13 janvier-11 février) et pour le reste de la saison.

Arts et lettres : Amadou Lamine Sall propose un « Grand Prix de la République’’ pour remplacer la dénomination actuelle

L’écrivain et poète sénégalais Amadou Lamine Sall a invité à une réforme du Grand Prix du Président de la république pour les arts et les lettres devant notamment permettre de le rebaptiser ‘’Grand Prix de la République’’

Ce Grand Prix est une récompense attribuée par le chef de l’Etat à une personnalité distinguée dans ces deux domaines.

‘’J’ai demandé de retourner à la formule +Grand Prix de la République+ ! La République nous gouverne tous et c’est elle seule qui restera après nous ! Je suis un fou de la République ! Elle est sacrée et rien ne doit être au-dessus d’elle !’’, a -t-il expliqué à l’APS pour justifier sa proposition.

Cette distinction, instituée en 1990 à son instigation sous le règne  du président Abdou Diouf, est dénommée ‘’Grand Prix du chef de l’Etat pour les arts et les lettres’’.

La dernière fois que ce prix a été remis remonte à 2017, année où l’écrivaine Rahmatou Seck Samb avait été honorée pour son roman ‘’Le fagot de la mémoire’’, ainsi que le cinéaste Ousmane William Mbaye et le musicien-chanteur Baaba Maal.

M. Sall est revenu sur la genèse de ce prix, mis en place alors que Moustapha Ka occupait le poste de ministre de la Culture. ‘’J’avais proposé l’appellation +Grand Prix de la République pour les arts et les lettres+ ! Nous attendions la réponse du président Diouf qui vint de monsieur le secrétaire général de la présidence de la République de l’époque, Jean Collin. Il indiquait +Grand prix du président de la République+ ! Cette option fut notée et acceptée !’’, s’est-il souvenu.

Trente ans après, Amadou Lamine Sall appelle à le réformer avec un jury ‘’soigneusement choisi’’ et une hausse de la dotation à cinquante millions de francs CFA au moins.

‘’J’ajoutais que le jury de ce +Grand prix+ devait également être intraitable, pour ne pas en dire plus ! Un ami a proposé la création du +Grand Prix du plus mauvais livre de l’année+ ! Génial ! Il risque d’être mieux acheté et mieux lu que l’autre’’, ironise-t-il.

Le commissaire général du Mémorial de Gorée a aussi invité les capitaines d’industrie sénégalais très fortunés à rester dans l’histoire en créant de grands prix internationaux fortement dotés, comme le Nobel et récompensant nombre de disciplines.

‘’C’est le cas du prix Goncourt. L’Etat doit être relayé’’, suggère-t-il.

Festival de Marrakech : Ramata-Toulaye Sy remporte le prix de la mise en scène pour « Banel & Adama »

La réalisatrice franco-sénégalaise Ramata-Toulaye Sy a remporté le prix de la meilleure mise en scène pour son film « Banel & Adama », samedi soir à l’issue de la 20-ème édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM).

L’étoile d’or du FIFM, grand prix de la manifestation, est allée à la Marocaine Asmae El Moudir pour son film « La mère de tous les mensonges ».

« Banel & Adama », tourné à Podor (nord) en langue pulaar – un choix de Ramata Toulaye Sy qui a voulu rendre hommage à cette culture – raconte une histoire d’amour impossible dont l’action se déroule au Fouta, terroir traditionnel du nord du Sénégal.

Le film, sélectionné en mai dernier au Festival international du cinéma de Cannes (France), est le premier long métrage de Ramata Toulaye Sy. Il est coproduit par le Sénégal, le Mali et la France, et a été projeté en septembre dernier à Dakar et à Donaye, village situé à 9 kilomètres de Podor, où il a été tourné.

« Banel et Adama » a été sélectionné pour représenter le Sénégal dans la catégorie long métrage international de la 96e cérémonie des Oscars prévue en mars 2024 à Los Angeles, aux Etats-Unis.

Ramata-Toulaye Sy a aussi réalisé « Astel », un court métrage primé dans plusieurs festivals, dont les Journées cinématographiques de Carthage où il a remporté le Tanit de bronze en 2022.

APS

Braquage à Touba : 3 millions FCfa emportés, un chinois atteint par balle

Des individus lourdement armés ont fait irruption dans la base de l’entreprise Henan Chine située à Touba sur la route de Darou Mousty.
Les malfaiteurs ont tiré des coups de feu pour commettre  leur forfait. Un cuisinier de nationalité chinoise a été atteint par balle. Il a été évacué à l’hôpital.

Selon des sources de Seneweb proches du dossier, les braqueurs ont emporté presque trois millions de francs CFA  lors de cette attaque à main armée perpétrée dans la nuit du vendredi à samedi vers 03h du matin. Les bandits ont occasionné des dégâts matériels dans cette base de l’entreprise Henan Chine.

Informée du braquage, la gendarmerie a effectué le constat avant d’ouvrir une enquête.

Les ONG peinent à acheminer leur aide humanitaire au Niger

Un peu plus de quatre mois après le coup d’État, le Niger est toujours sous sanctions de la Cédéao, les frontières avec le Bénin et le Nigeria fermées. Parmi les conséquences qui se font sentir : les difficultés rencontrées par les organisations internationales et ONG pour acheminer l’aide humanitaire dont ont besoin un peu plus de 4 millions de Nigériens, selon les chiffres des Nations unies. Il y a deux semaines, le Programme alimentaire mondial annonçait l’arrivée de six camions. Une première depuis le 26 juillet, mais qui est loin de combler tous les besoins.

L’arrivée de ces six camions est une bonne nouvelle, pour le Programme alimentaire mondial. Ces produits nutritionnels doivent permettre de prendre en charge plus de 47 000 enfants pendant deux mois. Mais c’est aussi une goutte dans l’océan, avertit l’organisation.

Six camions seulement depuis fin juillet, alors que l’équivalent de 200 autres sont encore bloqués à l’extérieur, selon le PAM. Mi-novembre, des produits similaires manquaient dans plus de 1 200 centres de santé.

Pour arriver au Niger, les camions sont partis du Togo, puis passés par le Burkina Faso, sous escorte, suite à un accord entre les autorités nigériennes et burkinabè. Une alternative à la route du Bénin, avec lequel les frontières sont fermées, mais que les organisations humanitaires ne jugent pas viable en raison des coûts élevés, des contraintes sécuritaires, et donc, d’un rythme insuffisant par rapport aux besoins humanitaires du Niger.

Certaines organisations, qui avaient reçu leur approvisionnement annuel avant le coup d’État, voient leurs stocks commencer à s’amenuiser. Celles qui le peuvent se tournent vers les marchés locaux, mais tous les produits n’y sont pas disponibles. Elles plaident aussi pour une réouverture de la route béninoise

rfi

Le Niger et le Burkina Faso annoncent leur retrait du G5 Sahel

Après le Mali, le Burkina Faso et le Niger claquent la porte du G5 Sahel. Dans un communiqué, les responsables de ces deux pays estiment notamment que l’organisation créée il y a neuf ans pour lutter contre le terrorisme dans l’espace sahélien peine à atteindre ses objectifs.

Cette décision des deux pays de quitter la force G5-Sahel n’est pas une surprise. En septembre dernier, après la signature d’une charte de défense de l’alliance des États du Sahel composé du Mali, du Niger et du Burkina, les observateurs avaient bien noté que l’attelage s’éloignait davantage de la force du G5 Sahel réduite aujourd’hui à ses deux piliers : le Tchad et à la Mauritanie.

Et pour annoncer leur départ de l’organisation, le Niger et Burkina Faso utilisent la même rhétorique que leur allié le Mali, qui a déjà claqué en mai 2022 la porte de cette force sous régionale antiterroriste : l’inefficacité de l’organisation neuf ans après sa création, précise le communiqué conjoint qui ajoute « son instrumentalisation par l’extérieur ».

Le G5 Sahel n’a pas eu de véritables moyens sur le terrain pour combattre le terrorisme. Les cinq pays qui composaient au début la force n’ont jamais pu mobiliser les troupes annoncées. De son côté, La communauté internationale n’a jamais voulu donner à la force, les véritables moyens et mandat robuste qu’elle demandait.

RFI

Après le Mali, le Burkina et le Niger quittent la force antijihadiste G5 Sahel

Après le Mali l’an dernier, le Burkina et le Niger, également gouvernés par des régimes militaires, ont annoncé leur départ de l’organisation antijihadiste G5 Sahel qui semble désormais vouée à disparaître, neuf ans après sa création.

A sa naissance en 2014, pour lutter contre le jihadisme au Sahel, l’organisation était composée du Mali, du Burkina, du Niger, de la Mauritanie et du Tchad.

Samedi, le Burkina et le Niger ont décidé « en toute souveraineté » de se retirer « de l’ensemble des instances et organes du G5 Sahel, y compris la Force conjointe ». Une décision qui a pris effet dès le 29 novembre, indiquent les deux pays dans un communiqué conjoint.

Selon Ouagadougou et Niamey, « l’organisation peine à atteindre ses objectifs ».

« Pire, les ambitions légitimes de nos Etats, à faire de l’espace du G5 Sahel une zone de sécurité et de développement sont contrariées par des lourdeurs institutionnelles, des pesanteurs d’un autre âge qui achèvent de nous convaincre que la voie de l’indépendance et de la dignité sur laquelle nous sommes aujourd’hui engagés, est contraire à la participation au G5 Sahel dans sa forme actuelle », poursuivent-ils.

Ils affirment avoir pris une « responsabilité historique » en quittant une organisation  qui « saurait servir les intérêts étrangers au détriment de ceux des peuples du Sahel, encore moins accepter le diktat de quelque puissance que ce soit au nom d’un partenariat dévoyé et infantilisant qui nie le droit à la souveraineté de nos peuples et de nos Etats ».

En mai 2022, le Mali, également gouverné par des militaires depuis 2020, avait quitté le G5 Sahel, invoquant une organisation « instrumentalisée par l’extérieur ».


– Dégradation sécuritaire –

Les cinq pays du G5 Sahel avaient créé en 2014 cette organisation puis lancé en 2017 sa force militaire alors que l’étau des jihadistes se resserrait autour de ces Etats, aux armées sous-équipées. Seuls le Tchad et la Mauritanie sont désormais membres de cette organisation qui semble vouée à disparaître.

Largement financée par l’Union européenne, cette force représentait aux yeux des partenaires internationaux du Sahel une porte de sortie dans une région en proie aux violences jihadistes.

Mais les opérations conjointes sont restées peu nombreuses et la situation sécuritaire au Sahel n’a cessé de se dégrader.

Fin novembre, au moins 40 civils ont été tués dans une attaque jihadiste massive contre une base militaire, à Djibo dans le nord du Burkina Faso, selon l’ONU.

Les régimes militaires du Mali, du Niger et du Burkina, pays sahéliens les plus touchés par les violences jihadistes et dont les relations avec la France sont exécrables, se sont rapprochés ces dernières semaines pour former l’Alliance des Etats du Sahel.

Les chefs de la diplomatie des trois pays ont proposé vendredi soir la création d’une confédération, avec pour ambition de parvenir à terme à une fédération.

Les trois ministres ont insisté sur la diplomatie, la défense et le développement « pour consolider l’intégration politique et économique » entre les trois pays.

Le Burkina a connu deux coups d’Etat militaires en 2022, tandis que le Niger est gouverné par des généraux qui ont pris le pouvoir par la force en juillet 2023.

Samedi, à Ouagadougou, plusieurs centaines de personnes ont manifesté en soutien au régime de transition conduit par le capitaine Ibrahim Traoré, aux slogans de « A bas l’impérialisme », notamment.

CICES : la gendarmerie tâte le terrain pour une bonne couverture sécuritaire du FIDAK

A une semaine de l’ouverture de la 31e Foire Internationale de Dakar, la gendarmerie nationale a procédé ce samedi à sa traditionnelle visite de terrain au CICES. Une reconnaissance des lieux pour assurer une bonne couverture sécuritaire de la 31e édition de la Foire Internationale de Dakar (FIDAK) prévue du 07 au 31 décembre 2023. 

La gendarmerie, qui collabore depuis longtemps avec le CICES, va déployer les gros moyens pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens aux alentours et à l’intérieur de la foire avec des ressources humaines en quantité suffisante. 

Des mesures qui ont rassuré le Directeur Général du CICES, Dr. Salihou Keita, qui accorde une importance capitale à la bonne gestion des airs de parking pour une bonne fluidité de la circulation. 

M. Keita a donné des assurances aux forces de l’ordre pour faire convenablement leur travail.

Euro-2024 : la composition des six groupes

La composition des six groupes lors de l’Euro-2024 (14 juin – 14 juillet en Allemagne), après le tirage au sort effectué samedi à Hambourg:

Groupe A

Allemagne, Hongrie, Écosse, Suisse

Groupe B

Espagne, Albanie, Croatie, Italie

Groupe C

Angleterre, Danemark, Slovénie, Serbie

Groupe D

France, Autriche, Pays-Bas, un barragiste (Pologne, Estonie, pays de Galles ou Finlande)

Groupe E

Belgique, Roumanie, Slovaquie, un barragiste (Israël, Islande, Bosnie ou Ukraine)

Groupe F

Portugal, Turquie, République tchèque, un barragiste (Géorgie, Luxembourg, Grèce ou Kazakhstan)

Troubles en Guinée-Bissau: le président Embaló dénonce «une tentative de coup d’État»

Le président bissau-guinéen a dénoncé samedi 2 décembre une « tentative de coup d’État » qui aura « de lourdes conséquences » après des affrontements entre l’armée et des éléments des forces de sécurité qui ont fait au moins deux morts.

« J’étais à Dubaï où j’ai pris part à la COP28. Je ne pouvais pas rentrer à cause de la tentative de coup d’État. Je tiens à vous dire que cet acte aura des conséquences graves », a déclaré à son retour à Bissau le président Umaro Sissoco Embaló à la presse. « Il y avait des indices, nous allons vous les montrer. Ce coup d’État a été préparé avant le 16 novembre (date des célébrations du 50ᵉ anniversaire des forces armées) », a-t-il poursuivi.

Les éléments de la Garde nationale ont fait irruption jeudi soir 30 novembre dans les locaux de la police judiciaire pour en extraire le ministre de l’Économie et des Finances, Souleiman Seidi, et le secrétaire d’État au Trésor public, Antonio Monteiro. Les deux membres du gouvernement étaient interrogés par la police judiciaire, sur instruction du procureur général nommé par le président, à propos d’un retrait de dix millions de dollars des caisses de l’État.

Retranchés dans une caserne du sud de la capitale Bissau, les éléments de la Garde nationale ont affronté les forces spéciales de la Garde présidentielle, dans la nuit de jeudi à vendredi, faisant au moins deux morts, selon un responsable militaire. Le calme est revenu vendredi en milieu de matinée avec l’annonce de la capture ou la reddition du commandant de la Garde nationale, le colonel Victor Tchongo.

Samedi, le dispositif sécuritaire a été allégé à Bissau, mais des militaires étaient toujours visibles autour de certains édifices stratégiques comme le palais présidentiel, la direction de la police judiciaire et certains ministères, a constaté un correspondant de l’AFP

« Le colonel Tchongo n’est pas un fou. Il a été envoyé par quelqu’un pour entrer dans les installations de la PJ exfiltrer Souleiman Seidi. L’empire des lois doit fonctionner. Le procureur général est l’avocat de l’État », a dit M. Embaló. « On n’organise pas un coup d’État contre le président de l’Assemblée nationale, encore moins contre un Premier ministre, mais contre le président de la République, commandant en chef des armées », a-t-il asséné.

Le président a annoncé qu’une commission d’enquête sera constituée lundi 4 décembre.

Certains officiers et soldats de la Garde nationale se sont dispersés à l’intérieur du pays, a indiqué samedi un communiqué de l’armée bissau-guinéenne sans préciser leur nombre. « L’état-major général des forces armées les informe par la présente qu’ils doivent rejoindre leur lieu d’affectation », poursuit-il

Le Burkina Faso suspend la diffusion du média français «Le Monde»

«Le gouvernement a décidé en toute responsabilité de la suspension de tous les supports de diffusion du journal Le Monde au Burkina Faso à compter de ce samedi 2 décembre 2023», a écrit dans un communiqué le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, évoquant «un article tendancieux» au sujet d’une attaque jihadiste sanglante dans le nord du pays.

Attaque au couteau à Paris: une personne tuée et une autre blessée, l’assaillant interpellé

Une personne a été tuée au couteau samedi soir à Paris, une autre a été blessée. L’attaque a eu lieu dans le 15e arrondissement de Paris, à proximité du pont de Bir Hakeim. L’auteur des coups mortels est « né en France » en 1997 et est « Français », selon une source policière à l’Agence France-Presse. Il aurait crié « Allah akbar », selon cette même source, citée par l’AFP. Il était connu pour islamisme radical et troubles psychiatriques.

Turquie: le président Erdogan rejette les appels de Washington à rompre les liens avec le Hamas

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a opposé samedi 2 décembre une fin de non-recevoir aux appels de l’administration américaine pressant la Turquie de rompre ses liens avec le mouvement islamiste palestinien Hamas. En visite cette semaine dans le pays, le sous-secrétaire au Trésor chargé du terrorisme et de l’intelligence financière, Brian Nelson, a fait part de la « profonde » inquiétude de Washington au regard des liens entretenus par Ankara avec le Hamas. Des liens et un soutien revendiqués par le président Erdoğan.

Vis-à-vis du Hamas, la position de la Turquie ne souffre d’aucune ambiguïté : les autorités d’Ankara le considèrent comme un acteur légitime. Un « parti politique qui a gagné des élections », selon le président Erdoğan, qui qualifie aussi le mouvement islamiste palestinien de « groupe de libérateurs qui protègent leur terre ». 

L’incursion sanglante du 7 octobre contre Israël n’y a rien changé : la Turquie a certes condamné toutes les attaques contre les civils, mais sans jamais citer nommément le Hamas dans ses condamnations. Et alors qu’il qualifie Israël « d’État terroriste », le président turc a déclaré ce week-end qu’il ne « considèrerait jamais le Hamas comme un groupe terroriste, quoi qu’ils en disent ». Autrement dit, malgré les pressions américaines, la Turquie ne fermera pas les bureaux du Hamas installés sur son territoire et n’expulsera pas ses membres.

Depuis le début du conflit, les États-Unis n’ont pas détecté de flux financiers en direction du Hamas via la Turquie. Mais l’existence de tels liens est connue depuis longtemps. Ces dernières années, des ONG, des banques et des entreprises turques ont été accusées, voire condamnées par la justice américaine ou sanctionnées par le Trésor américain pour soutien financier au Hamas. 
RFI

COP28 : les Etats-Unis annoncent 3 milliards de dollars de contribution au plus grand fonds climatique (Kamala Harris)

La vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, a annoncé samedi à la COP28 à Dubaï une contribution de trois milliards de dollars au Fonds vert pour le climat, rattrapant des années de non-contribution de la part du pays le plus riche du monde.

« Je suis fière d’annoncer un nouvel engagement de 3 milliards de dollars au Fonds vert pour le climat, qui aide les pays en développement à investir dans la résilience, les énergies propres et les solutions fondées sur la nature », a déclaré Kamala Harris, dépêchée à la 28e conférence de l’ONU sur le changement climatique à la place du président Joe Biden.

La dernière annonce de contribution de Washington, pour un montant de 3 milliards de dollars également, date de 2014 et émanait du président démocrate de l’époque, Barack Obama, alors que de nombreux autres pays ont renouvelé leur contribution entre temps.

« Nous sommes à un moment charnière. Notre action collective ou, pire, notre inaction, aura des conséquences pour des milliards de gens pendant des décennies », a déclaré la vice-présidente, arrivée le jour-même aux Émirats arabes unis pour la conférence.

Cette annonce, même si elle est conditionnée à l’approbation périlleuse du Congrès américain, était un signal très attendu pour espérer apaiser les tensions entre le Nord et le Sud sur la finance internationale, qui constituent un nœud majeur des négociations onusiennes sur la lutte contre le changement climatique.

Si la promesse est tenue, les États-Unis deviendraient le premier contributeur au fonds en valeur absolue avec 6 milliards de dollars. Mais le Royaume-Uni (5,1 milliards, selon l’ONG NRDC), l’Allemagne (4,9 milliards) et la France (4,6 milliards) contribuent bien davantage, proportionnellement à leur population.

Né en 2010, le Fonds vert pour le climat est le plus grand en fonctionnement aujourd’hui.

Il finance aussi bien des panneaux solaires au Pakistan que des projets agricoles aux Philippines ou toutes autres initiatives liées visant à aider les pays en développement à se passer des énergies fossiles, ou à s’adapter à un climat plus dangereux.

Selon le fonds, plus de quatre milliards de dollars ont été déboursés à ce jour et 13,5 milliards engagés. Mais ses ambitions sont plus grandes: il veut doper son capital, actuellement de 17 milliards de dollars, pour le porter à 50 milliards d’ici 2030.

Depuis l’accord de Paris en 2015, il joue un rôle clé pour réaliser une partie de l’engagement des pays développés de fournir 100 milliards de dollars par an d’aide climatique, une promesse qui n’a probablement été atteinte que l’an dernier, et devenue un chiffon rouge des négociations internationales.

Football : Zinedine Zidane révèle la plus grande déception de sa carrière

Dans un entretien accordé au Skweek Show au micro de Tony Parker, l’ancienne gloire de l’équipe de France et du Real Madrid n’hésite pas à revenir sur sa carrière dans le football, avant d’évoquer sa vie après sa carrière de joueur. Interrogé sur le pire moment vécu en tant que footballeur, le champion du monde 1998 n’a pas mentionné son dernier match en Bleu, achevé par un coup de boule sur Marco Materazzi en finale de la Coupe du Monde 2006. 

Au contraire, le natif de Marseille, aujourd’hui âgé de 51 ans, est revenu sur une relégation au début de sa carrière à Cannes. « La plus grosse déception que j’ai eue, c’est plus jeune, quand je suis descendu (en deuxième division, ndlr) avec l’AS Cannes. (…) Je n’ai pas joué. Comme j’étais un espoir, ils m’ont vendu tout de suite. Je suis allé à Bordeaux (en 1992). J’étais jeune. Ma plus grande déception était de descendre avec un club », a déclaré le Ballon d’or 1998.

Coupe d’Afrique des nations 2024: La RTS rafle la mise sur les droits TV !

La Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) a acquis les droits free to air exclusifs de diffusion de la Coupe d’Afrique des Nations de Football, Côte d’Ivoire 2024 qui se déroulera du 13 janvier au 11 février 2024. 

La 34éme édition est une compétition essentielle pour tous les pays qualifiés, car ils ont chacun, une chance réelle de devenir champion d’Afrique de football. Les meilleures équipes du continent Africain s’affrontent dans des matchs qui s’annoncent époustouflants. A l’annonce de cet accord Racine TALLA, Directeur général de la RTS, a déclaré : « la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise a acquis les droits exclusifs de retransmission de « la Coupe d’Afrique des Nations de Football, Côte d’Ivoire 2023 » en free to air sur tout le territoire du Sénégal. Après l’exceptionnelle « Coupe du monde de la FIFA Qatar 2022 », la Coupe d’Afrique des Nations de Football 2023 sera l’occasion pour les lions du Sénégal, champions d’Afrique en titre de communier à nouveau avec le peuple Sénégalais. Par ailleurs, cette compétition sportive est une belle opportunité de communication pour l’ensemble des partenaires et annonceurs commerciaux de la RTS.» 

Nimonka KOLANI, Directeur Général de New World TV, ajoute : « New World TV se réjouit de ce nouvel accord avec la RTS, qui démontre la poursuite d’une coopération fructueuse et bénéfique pour les supporters de l’équipe Nationale de football du Sénégal. NWTV poursuit son projet de démocratisation de l’accès à tous aux compétitions premium en Afrique Sub-Saharienne ». Aussi, les matchs seront diffusés en direct et en exclusivité par la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise sur tous ses supports (Télévision, Radio, plateformes digitales géo-bloquées sur le territoire du Sénégal…), en français et en wolof. Les droits acquis par la RTS incluent les cérémonies d’ouverture et de clôture, la diffusion des temps forts (Highlights) et les rediffusions des matchs (replays). Des espaces de visionnages publics (Fanzones) seront organisés sur l’ensemble du territoire sénégalais.

Grande Muraille Verte : Macky Sall souligne la contribution du Sénégal et liste les défis à l’échelle continentale

Le Président de la République Macky Sall a pris part, ce samedi 2 décembre à Dubaï, à un Panel présidentiel sur la Grande Muraille verte (GMV). Durant son discours,  le chef de l’État a listé les objectifs du Sénégal en termes de contribution à ce programme : “Nous voulons protéger 500 000 hectares de forêts, réaliser 500 000 hectares de plantations diverses et réduire à hauteur de 90% les superficies vulnérables aux feux de brousse”.
Macky Sall a rappelé qu’en 2021 le Sénégal a participé à hauteur  400 millions FCFA en appui à l’Agence panafricaine, en plus de ses cotisations statutaires.
Lors de son intervention, il a par ailleurs évoqué les initiatives à concrétiser à l’échelle continentale pour “combattre la désertification en restaurant la biodiversité dans la zone sahélo saharienne de Dakar à Djibouti sur près de 8000 km”. 
Il a, tout d’abord,  souligné la nécessité d’accélérer le “développement résilient de l’Union africaine en faisant appel aux sources de financement publics et privés”. 
Macky Sall a ensuite relevé l’importance de soutenir les  “activités agrosylvopastorales”  face à la désertification.  
Le chef de l’État a également rappelé que “l’action de mise en œuvre de la GMV nécessite d’abord une mobilisation soutenue des pouvoirs publics, des gouvernements locaux, des communautés de bases surtout en milieu rural et des organisations de la société civile engagées dans la lutte pour la préservation de l’environnement “.
Enfin, il a invité le “secteur privé à soutenir davantage la réalisation de la GMV dans le cadre de la responsabilité sociétale de l’entrepris

Un garçon de 14 ans meurt par pendaison

Médina Chérif  Extension,  ce quartier de la commune de Kolda est dans l’émoi et la consternation. Et pour cause, Alassane Barry, habitant cette localité,  s’est pendu à travers la fenêtre de son domicile en jouant avec un morceau de tissu. 

Ce garçon, âgé de 14 ans, est élève en classe de 5e au CEM Sikilo Ouest, un établissement d’enseignement public général situé à la périphérie de la ville de Kolda. 

Les faits se sont déroulés ce samedi après-midi en l’absence de ses parents de la maison. 

Le corps sans vie a été récupéré par les sapeurs pompiers qui l’ont déposé  à la morgue de l’hôpital régional, en passant par le commissariat central pour des formalités administratives.

Aby Ndour contre-attaque : Viviane Chidid auditionnée à la Division Spéciale de cyber-sécurité

La bataille judiciaire fait rage entre deux célèbres chanteuses ! Suite à la plainte déposée contre lui par Viviane Chidid, Aby Ndour a aussi saisi la justice. La sœur du chanteur Youssou Ndour a été victime d’insultes sur les réseaux sociaux.
C’est dans ce cadre que la reine du Djolof Band a été interrogée longuement sur procès-verbal par les enquêteurs de la Division Spéciale de Cybersécurité, selon des sources de Seneweb.
Au terme de son interrogatoire, Viviane Chidid a regagné hier vendredi son domicile. Les éléments de cette unité d’élite de la police nationale mènent l’enquête lentement mais sûrement.
Pour rappel, Aby Ndour et sa fille B.N avaient été auditionnées à la Brigade de Recherches de Dakar-Faidherbe suite à une plainte déposée par Viviane Chidid. Au terme de l’enquête, le dossier a été transmis au parquet sous forme de renseignement judiciaire, selon des sources de Seneweb. Ainsi la balle est maintenant dans le camp du procureur.
Mais avec la plainte de Aby Ndour, un nouveau feuilleton judiciaire vient de démarrer.

Ourossogui : Le convoi de Khalifa Sall bloqué par la gendarmerie

La gendarmerie  de Ourossogui a arrêté le convoi du candidat Khalifa Sall, ce samedi 2 décembre. 
Ce dernier est depuis vendredi dans la région de Matam pour  une visite de 5 jours. L’administration territoriale locale a brandi l’arrêté préfectoral interdisant les cortèges comme motif de ce blocage. Du côté du camp de Khalifa Sall, on dénonce des « fouilles et des contrôles injustifiés » depuis l’arrivée du leader de Taxawu Sénégal à Matam.
Khalifa Sall est sur place pour rencontrer les militants. 

Bouna Sarr opéré d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche

Le défenseur du Bayern Munich, Bouna Sarr, a été opéré avec succès vendredi d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche, a annoncé le club allemand dans un communiqué, une blessure qui va nécessiter de longs mois de pause.
« Bouna Sarr a été victime à l’entraînement d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche. Le défenseur latéral sénégalais a été opéré dès vendredi avec succès et sera absent les prochains mois », a expliqué le Bayern.
Le Sénégalais de 31 ans est arrivé en Bavière début octobre 2020 en provenance du club français de l’Olympique de Marseille. Il est sous contrat au Bayern jusqu’au 30 juin 2024. En trois saisons et demie avec le Bayern, il n’a joué que 33 rencontres, avec un temps de jeu limité (une grosse demi-heure par rencontre disputée).
Il a souvent été ralenti par de nombreuses blessures (rotule, adducteurs) et avait été opéré du genou gauche en début de saison dernière.
L’international (13 sélections), titulaire lors du sacre à la CAN-2022, a remporté trois titres de champion d’Allemagne avec le Bayern (2021, 2022, 2023), ainsi qu’une Supercoupe d’Allemagne (août 2021) et un Mondial des clubs (février 2021).
Il était absent lors du Mondial-2022 et va manquer la CAN-2024 (13 janvier-11 février) en Côte d’Ivoire.

Plainte de Mimi Touré : la réplique de Yaxam Mbaye

Ce sera plainte contre plainte. Le Directeur de publication du quotidien national Le Soleil porte la réplique à l’ancien Premier ministre, Aminata Touré. Celle-ci a saisi la justice pour diffusion de fausses nouvelles. La candidate de la coalition « Mimi 2024 » reproche à Yaxam Mbaye sa Une titrant « Amadou Ba est à 3 782 052 parrains ». Cette information ne reflète pas la réalité, accuse l’ancienne présidente du Conseil économique, sociale et environnemental (Cese) et ex Envoyée spéciale du chef de l’État, Macky Sall, invoquant l’article 255 du Code pénal. Qui stipule : « la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, sera punie d’un emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 F CFA. »
Le journaliste n’a pas tardé à répondre. Il n’exclut pas d’actionner à son tour le parquet contre Mimi Touré pour diffusion de fausses nouvelles jetant le discrédit sur « les justes nouvelles » qu’il affirme avoir diffusées, souligne L’Observateur de ce samedi 2 décembre. 
« Depuis cette annonce, j’ai posé à nombre d’interlocuteurs la question que voici : quand est-ce que l’ancien Premier ministre, ancien ministre de la Justice, Garde des Sceaux, ancien membre du Secrétariat exécutif national (Sen) est revenue au sein de la formation politique qui l’a fait connaître des Sénégalais pour entrer en possession des vrais chiffres de collecte de parrainages de la coalition présidentielle, Benno Bokk Yakaar (BBY) et ainsi pouvoir prétendre me démentir ? », ironise Yaxam Mbaye, pointant du doigt « l’incohérence » de son accusatrice. 

Guédiawaye : le faux mari de Soumboulou Bathily envoyé en prison

K. Gueye, né en 1984, a été condamné à six mois ferme. Il lui est reproché d’avoir usurpé l’identité du tradipraticien et mari de l’actrice Soumboulou Bathily, Serigne Abdoulaye Diop Khass.

Dans son édition de ce vendredi 1er décembre, Le Soleil rapporte que la dame M. Thiam, à la recherche d’une assistance mystique, est tombée sur l’annonce du prévenu faite sur les réseaux sociaux. Les deux ont convenu d’un rendez-vous.

Flairant le piège dès son entrée au domicile du marabout, la cliente s’enquiert des nouvelles de Soumboulou. Son hôte lui répond sans sourciller qu’elle se porte comme un charme. Loin d’être convaincue, M. Thiam prétexte un achat urgent de crédit mais, elle revient avec la police.

Arrêté, le faux Abdoulaye Diop Khass a été attrait devant la barre du tribunal des flagrants délits de Pikine. Ses dénégations n’ont pas empêché sa condamnation. Le représentant du Procureur a requis l’application de la loi pénale.

Seneweb

Migrants: la Tunisie, terre de transit, refuse de jouer les «garde-côtes» de l’Europe

En Tunisie, la question des migrations est centrale. C’est des villes côtières du littoral tunisien que partent désormais l’essentiel des embarcations de migrants en quête d’Europe. Des candidats au rêve européen qui déchantent en Tunisie, terre de transit.

C’est un véritable calvaire que vivent les migrants désireux de rallier les côtes européennes depuis la Tunisie. Fuyant des guerres – comme les Soudanais par exemple – ou encore des situations économiques difficiles – comme les Ivoiriens – ils se retrouvent pour beaucoup dans une situation inextricable sur le territoire tunisien. Et c’est d’autant plus douloureux pour eux à accepter que certains ports tunisiens ne se trouvent qu’à une petite centaine de kilomètres des premières îles italiennes.

Ne souhaitant pas ou ne pouvant pas rentrer chez eux si près du but, ces migrants ne peuvent pas non plus mener d’existence apaisée en Tunisie. Car le pays ne ménage pas ses efforts pour les dissuader de rester sur le territoire national au point même de les traquer. C’est ce qui s’est passé cet été, quand des centaines de migrants ont été déportés par cars entiers dans des zones désertiques et isolées, sans eau ni vivres. L’affaire avait fait grand bruit et scandalisé à l’échelle internationale.

Depuis, la situation ne s’est pas beaucoup améliorée. Pas plus tard que le week-end dernier, des violences ont éclaté dans la région de Sfax entre migrants et forces de l’ordre tunisiennes après que celles-ci ont détruit des embarcations en fer qui avaient vocation à prendre la mer vers l’Europe. Des opérations qui ont contribué à sortir de leurs gonds des grappes de candidats au départ qui ont pris d’assaut et saccagé une camionnette de la garde nationale tunisienne. Des images qui ont amplement circulé et choqué en Tunisie, d’autant que dans la confusion, un fusil a été dérobé aux forces de l’ordre, créant des craintes de règlements de comptes sanglants.

La Tunisie, prête à accueillir un sommet sur le thème des migrations

La Tunisie a très mal pris d’être pointée du doigt par les ONG de défense des droits de l’homme et par la presse internationale cet été. Pour protester, mais aussi redorer son image, le pays a convié, la semaine dernière, des agences de presse et des journalistes étrangers à un colloque de deux jours à Tunis sur la thématique de la couverture médiatique de la migration illégale.

Au niveau politique, c’est par la voix de son Président que Tunis a martelé qu’elle ne deviendrait pas le garde-côte de l’Union Européenne. C’est ce qu’a dit en substance cette semaine encore, Nabil Ammar, ministre des Affaires étrangères tunisien. De passage à Barcelone pour le sommet de la Méditerranée, il en a profité pour donner une interview au quotidien espagnol El Pais dans laquelle il explique qu’aucun pays ne peut résoudre seul le problème de la migration illégale.

Tunis souhaiterait que des solutions soient trouvées à la racine, dans les pays de départ, pour endiguer les flux plutôt que d’avoir à les subir en tant que terre de transit. La Tunisie se dit prête à accueillir un sommet sur cette thématique, réunissant les pays du sud et ceux du nord.

rfi

Mali: à Tombouctou, des camions arrivent d’Algérie, les premiers depuis le blocus du Jnim

Au Mali, la situation s’améliore à Tombouctou. Des camions de marchandise en provenance d’Algérie sont entrés jeudi 30 novembre dans la ville, les premiers depuis début août. Le Jnim (Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans), avait alors imposé un blocus sur la ville. L’arrivée de ces camions est évidemment un signe positif pour les habitants, qui témoignent d’une relative amélioration, quoique limitée et fragile.

Ils ont livré du sucre, des pâtes, du carburant et même des tapis. Cela faisait près de quatre mois que des camions en provenance d’Algérie n’étaient plus entrés à Tombouctou.

Les jihadistes n’ont pas officiellement levé le blocus imposé sur la ville depuis le 8 août. Fin septembre, le groupe jihadiste avait promis son allègement avant de faire machine-arrière et d’en imposer d’autres dans le nord et dans le centre du Mali

L’arrivée de ces premiers camions venus d’Algérie a-t-elle été permise par les opérations récentes de l’armée ? Les jihadistes du Jnim, qui ont tué la semaine dernière plusieurs dizaines de soldats maliens à Niafunké et Goundam, dans la même région de Tombouctou, concentrent-t-il ailleurs leurs efforts ? Certaines sources croient savoir que la levée du blocus pourrait être annoncée prochainement. D’autres estiment que les transporteurs n’ont pu passer qu’en payant les jihadistes. Impossible à ce stade de savoir précisément ce qui a permis leur retour, ni s’ils pourront continuer de passer de manière durable. 

Approvisionnement par le fleuve 

L’arrivée de ces camions, alors que beaucoup de produits habituellement consommés à Tombouctou viennent d’Algérie, constitue en tous cas un soulagement pour les habitants joints par RFI, qui témoignent d’une relative amélioration ces dernières semaines et veulent croire à une dynamique de long terme.

Certains prix demeurent plus élevés qu’à l’habitude – certains accusent les commerçants de faire de la spéculation – mais les produits ne manquent pas. 

Si les routes reliant Tombouctou au sud du pays sont toujours incertaines et peu fréquentées – aucun camion n’arrive plus de Mopti ni de Bambara-Maoudé par exemple -, les pinasses approvisionnent la ville par voie fluviale.  

Les gros bateaux de la Compagnie malienne de navigation (Comanav) n’ont en revanche pas repris leur circulation depuis l’attaque de septembre dernier, au cours de laquelle au moins une soixantaine de personnes avaient été tuées. Une reprise pourrait être envisagée. Mais, à partir de janvier, la baisse du débit du fleuve ne permettra plus les liaisons, indique la Comanav.

Retour de la population arabe 

La compagnie aérienne Sky Mali indique quant à elle qu’elle reprendra sa desserte hebdomadaire jeudi prochain. Les vols étaient suspendus depuis début septembre, pour des raisons de sécurité.  

Dernier signe positif : la population arabe, qui avait en partie fui Tombouctou à cause du blocus, mais aussi par crainte de représailles de l’armée malienne et de ses supplétifs du groupe russe Wagner, a commencé à revenir dans la ville.  

Les autorités militaires et politique maliennes ont toujours nié l’existence de ce blocus, tout en assurant prendre les mesures nécessaires pour sécuriser et approvisionner la ville.

Guinée-Bissau: l’armée annonce une situation «sous contrôle» et l’arrestation du chef de la Garde nationale

L’état-major bissau-guinéen a dit, ce 1er décembre 2023, détenir le chef de l’unité des forces de sécurité impliquée dans une nuit d’affrontements dans la capitale, et a assuré que l’armée contrôlait la situation.

En Guinée Bissau, l’armée annonce que la situation est « totalement sous contrôle », après l’arrestation du chef de la garde nationale. Depuis cette nuit, cette unité, retranchée dans une caserne de Bissau, affrontait les forces spéciales. Ces échanges de tirs faisaient suite à ce qui s’apparente à une tentative d’évasion de deux hautes personnalités de l’État soupçonnées de corruption.

Le commandant qui dirigeait cette opération s’est finalement rendu. Il s’agit du colonel Victor Tchongo. Il commandait donc les éléments de la garde nationale qui ont exfiltré de leur cellule le 30 novembre 2023 le ministre de l’Économie Souleiman Seidi et le secrétaire d’État au Trésor public Antonio Monteiro. Les hommes armés s’étaient ensuite retranchés dans une caserne située dans le quartier Santa Luzia.

Éviter un bain de sang

Ce matin du 1ᵉʳ décembre résonnaient encore dans Bissau des tirs nourris entre cette unité et les forces spéciales, jusqu’à ce que le colonel Tchongo décide de se rendre pour éviter un bain de sang, a-t-il expliqué.

Plusieurs de ses éléments ont aussi été arrêtés. Les autres sont en fuite. Le ministre Seidi et le secrétaire d’État Monteiro ont tous les deux été récupérés sains et saufs. Ils ont été remis dans leur cellule. Pour l’heure, il n’y a pas de bilan en termes de morts ou de blessés. L’armée sillonne les rues, et les accès à la présidence ont été fermés.

Des événements qui se sont déroulés alors que le président du pays, Umaro Sissoco Embalo, est en déplacement à Dubaï pour la COP 28.

Un bilan provisoire fait état de 2 morts et de plusieurs blessés dont six ont été évacués au Sénégal. Plusieurs membres du gouvernement sont restés injoignables vendredi. Le président de l’Assemblée nationale et la ministre de l’Intérieur notamment. Dans un communiqué, l’état-major a appelé la population au calme. L’ONU, elle, a demandé le respect de l’État de droit et exhorté les membres des forces de sécurité à s’abstenir de toute ingérence dans la vie politique. 

Convocation

À l’origine de ces événements, les deux membres du gouvernement avaient été convoqués jeudi matin par la justice, avant d’être placés en garde à vue. Ils étaient interrogés sur le retrait suspect de 10 millions de dollars des caisses de l’État.

Lundi déjà, le ministre était questionné par les députés sur ce retrait effectué sans l’aval du gouvernement. Il a répondu avoir reversé la somme à des opérateurs économiques pour soutenir le secteur privé.

Le problème, c’est que ces opérateurs sont tous des soutiens de certains membres de la coalition du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), majoritaire à l’Assemblée nationale depuis les législatives de juin dernier. Selon un chercheur au CNRS, cette nuit de tirs s’explique par des rivalités anciennes entre la présidence et le PAIGC.

Saudi League : Kalidou Koulibaly prend le dessus sur Sadio Mané

La 15ème journée du championnat d’Arabie saoudite a offert ce vendredi un duel 100% sénégalais entre Al Hilal SFC de Kalidou Koulibaly et Al Nassr de Sadio Mané. Une rencontre au sommet qui a tourné en faveur de Kalidou Koulibaly.

En effet, l’équipe d’Al Hilal SFC du capitaine des Lions, s’est imposée nettement (3-0). Ce sont les internationaux serbes Sergej Milinkovic-Savic (64e) et Aleksandar Mitrovic (89e et 90+2) qui ont marqué les buts d’Al Hilal SFC. Grâce à cette victoire, Al Hilal SFC (1er,41 pts) compte désormais sept points d’avance sur sa victime du jour (2ème, 34 pts).

[Document] La Cour suprême inflige un nouveau revers à Ousmane Sonko

La Cour Suprême a rejeté, ce vendredi 1 décembre, le recours déposé par les avocats de Ousmane Sonko.

Ceux-ci avaient déposé mardi dernier un rabat d’arrêt devant cette jurdidiction. Ce dépôt intervenait quelques jours seulement après la publication de l’arrêt de la Cour suprême cassant et annulant la décision du tribunal de Ziguinchor qui avait ordonné la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales.

Hôpital Roi Baudouin Guédiawaye : Le Sames décrète une grève de 24h renouvelable lundi 4 décembre

Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames), section hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye va observer  ce lundi 4 décembre une grève de  24 heures renouvelables. Le syndicat dénonce une absence de transparence dans la gestion du budget de 2022 et 2023.L’organisations syndicale s’insurge également contre les agressions et acharnements contre les praticiens  (médecins, pharmaciens et chirurgiens dentistes). 
Le Semes pose comme préalable aux négociations le changement du mode de gestion et l’humanisation des relations entre les agents de santé et la direction.

Un prêt de plus 48 milliards FCFA de la BAD au Sénégal pour soutenir son tissu industriel

La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, vendredi, avoir accordé un prêt de plus de 74,5 millions d’euros (48 421 067 500 de francs CFA) au Sénégal pour appuyer la mise en œuvre de la première phase du Programme d’appui à la mobilisation des ressources et au développement industriel (PAMRDI-I).

« Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a accordé, le 1er décembre 2023 à Abidjan, un prêt de 74,5 millions d’euros (48 421 067 500 de francs CFA)  au Sénégal pour appuyer la mise en œuvre de la première phase du Programme d’appui à la mobilisation des ressources et au développement industriel (PAMRDI-I) », indique un communiqué reçu à l’APS.

L’institution bancaire panafricaine précise que « le programme cible plusieurs objectifs : élargir l’assiette fiscale, améliorer l’efficience dans le contrôle et le recouvrement des impôts et taxes, rendre le pays plus attractif aux investissements privés, promouvoir le secteur privé et sa formalisation, et renforcer la compétitivité industrielle ».

Le PAMRDI-I ‘’permettra également de mettre en œuvre la stratégie de développement du secteur privé, la Politique et la stratégie industrielle du pays, ainsi que la Stratégie nationale intégrée de formalisation de l’économie informelle’’, peut-on lire dans le texte.

« Le nombre d’opérateurs économiques du secteur informel ayant le statut d’entreprenant devrait s’accroître pour passer de 0 en 2022 à 30 000 en 2024, dont 30 % de femmes.  De même, la part du secteur manufacturier dans le produit intérieur brut du pays devrait passer de 15,6 % en 2021 à 17,6 % en 2024 », indique-t-on dans le communiqué.

« Ce nouveau programme (…) vise à améliorer le cadre macroéconomique et financier du Sénégal à travers l’amélioration de la mobilisation des ressources domestiques », souligne Mohamed Chérif, responsable du bureau-pays de la BAD au Sénégal, cité dans le texte.

Son objectif, a-t-il fait savoir, est de « permettre au gouvernement de disposer davantage de ressources pour financer les projets et programmes structurants du Plan Sénégal émergent et améliorer ainsi les conditions de vie des populations ».

Le Sénégal dispose de potentialités qui offrent d’importantes perspectives de développement industriel à travers notamment les Zones économiques spéciales et les agropoles.

« Le 31 octobre 2023, le Groupe de la Banque africaine de développement disposait d’un portefeuille actif de 35 projets dans le pays, pour des engagements de 2,1 milliards d’euros », rappelle l’institution financière.

aps

Le Sénégal « préoccupé » par l’interdiction du financement des énergies fossiles, selon Macky Sall

 Le Sénégal demeure « préoccupé par les mesures unilatérales visant à interdire le financement à l’étranger des sources d’énergies fossiles (…) », a affirmé, vendredi, à Dubaï, le président Macky Sall lors du panel des chefs d’Etat et de gouvernements à la 28ème Conférence des Nations unies sur le climat.

‘’Le Sénégal reste préoccupé par les mesures unilatérales visant à interdire le financement à l’étranger de sources d’énergies fossiles y compris le gaz pendant que les principaux pollueurs continuent de faire usage de sources d’énergies plus polluantes comme le charbon’’, a-t-il dit.

Il a rappelé que conformément à la déclaration de Nairobi (Kenya) issue du Sommet africain sur le climat,  »nous appelons à une transition énergétique juste et équitable ». ‘’Nos pays ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement’’, a-t-il dit.

Il a expliqué que c’est dans cet esprit que le Sénégal a signé un partenariat pour une transition juste, dont l’ambition est de porter la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique de 31 % à 41% d’ici à 2030.

Macky Sall a remercié le groupe des pays partenaires internationaux qui accompagnent la mise en œuvre de cette directive pour mobiliser 2,5 milliards d’euros, soit près 1639 milliards FCFA.

Le président Macky Sall a rappelé que les Etats africains s’endettaient à prix fort pour lutter contre le réchauffement du climat. C’est la raison pour laquelle  »nous nous sommes beaucoup mobilisés pour le reboisement dans le cadre de la mise en œuvre de la Grande Muraille verte, un programme qui regroupe 11 pays africains », a-t-il expliqué.

Pour le cas du Sénégal, il a cité, dans le cadre de la réalisation de projets sobres en carbone et résilients au changement climatique, le Train express régional (TER) et le Bus transit rapide (BRT).

aps

COP 28 : Macky Sall appelle à prendre les bonnes décisions

Le président sénégalais Macky Sall a appelé, vendredi, à Dubaï, la communauté internationale à prendre les bonnes décisions en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

« Si nous voulons que cette 28ème COP ne soit pas juste une COP de plus (….), il nous faut en fin prendre les bonnes décisions en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre », a-t-il dit lors d’un panel de haut niveau à la 28ème conférence des Nations unies sur le climat.

Il a invité à « prendre les bonnes décisions en matière de gestion des pertes et dommages, de mobilisation des ressources, de transition énergétique juste et équitable et de mobilisation des ressources financières ».

Pour Macky Sall, la communauté internationale doit faire en sorte que les financements annoncés soient disponibles et accessibles selon des procédures diligentes et transparentes.

Il a rappelé qu’au titre des engagements convenus, il y a le doublement du financement de l’adaptation tel que décidé à la COP 26 à Glasgow pour mobiliser 40 milliards de dollars d’ici 2025.

« Il y a également l’opérationnalisation effective du fonds créé à la COP 27 et dédié aux pertes et dommages associés au changement climatique », a-t-il ajouté.

Macky Sall a en outre relevé qu’avec un bilan mondial aussi faible et déficitaire, l’heure est au constat du réchauffement climatique, à l’action urgente et solidaire pour « sauver la planète, notre habitat commun ». « Ce qui fera de cette COP 28, le succès attendu par nos peuples », a-t-encore soutenu.

APS

Le procès de Oustaz Oumar Sall renvoyé

Initialement prévu ce 1er décembre au tribunal de la grande instance de Dakar, le procès du prêcheur Oumar Sall a été renvoyé jusqu’au 8 décembre 2023.

Le célèbre prêcheur a été arrêté le 17 novembre 2023 et placé en garde à vue par la Division spéciale de cybersécurité de la police nationale à la suite d’une plainte de disciples Tidianes.

Oustaz Oumar Sall est poursuivi pour des faits de diffamation et insulte commis par le biais d’un système informatique et provocation par un moyen de diffusion publique d’actes d’intolérance entre des personnes.

Madiambal Diagne : “Comment je suis devenu riche…”

Dans un portrait que lui consacre Jeune Afrique, Madiambal Diagne lève le voile sur sa trajectoire personnelle. On y découvre des anecdotes croustillantes comme la manière dont le patron du groupe de presse Avenir Communication a acquis sa richesse. 

En 1996, Madiambal Diagne travaille pour la branche sénégalaise de l’USAID, avant que son contrat ne soit rompu par son son employeur. Le journaliste décide alors de saisir la justice américaine. 

En 1999, l’administration américaine reconnaît sa faute et lui propose un règlement à l’amiable. Jackpot !

« Ils m’ont proposé une transaction, qui était à mon avantage, et je suis devenu subitement un homme riche», raconte-t-il à nos confrères. 

Madiambal Diagne ne dit pas cependant le montant de la somme reçue. Mais elle était suffisamment rondelette pour lui permettre d’acheter un immeuble qu’il mettra en location, de construire sa propre maison et de fonder le journal Le Quotidien.

Mondial handball féminin : Les Lionnes concèdent le nul face à la Croatie

Pas de victoire pour les Lionnes, pour leur première sortie dans la poule A du Mondial-2023 de handball. Elles ont été accrochées ce vendredi par la Croatie (22-22).
 Le Sénégal, qui menait au score, a été rejoint dans les dernières secondes de la partie. 

La prestation de Doungou Camara (10 buts), qui a été désignée Meilleure joueuse de la rencontre, n’a pas permis aux Lionnes de démarrer avec une victoire. 
Pour sa deuxième sortie, le Sénégal fera face à la Suède, demain dimanche à 17 h. 

Avec 1,84 milliard de personnes impactées par la sécheresse : Le président Macky Sall plaide pour une action solidaire

Selon le chef de l’État Macky Sall, le fléau de la sécheresse touche désormais 1,84 milliard de personnes dans le monde, dont 85 % vivent dans des pays à faible ou moyen revenu.


Le président du Sénégal s’exprimait en marge de la 28e Conférence de l’ONU pour le climat (COP28) qui s’est tenu ce vendredi 1er décembre à Dubaï. 


Macky Sall a, en effet, participé à cette réunion de l’Alliance internationale pour la résilience à la sécheresse à Dubaï. Pour lui, les États ont intérêt à engager une action solidaire face à l’urgence de la situation.
Le président sénégalais propose également, entre autres priorités, que les États s’accordent pour « une transition énergétique juste et équitable, tenant compte des besoins spécifiques de l’Afrique en matière d’industrialisation et d’accès universel à l’électricité.

Diffusion de fausses nouvelles : Aminata Touré porte plainte contre Le Soleil

Aminata Touré vient de traîner le quotidien national Le Soleil devant la justice. L’ancien Premier ministre a saisi, ce vendredi 1er décembre 2023, le procureur de la République d’une plainte contre l’astre de Hann. Elle pointe un délit de diffusion de fausses nouvelles. En effet, la candidate à l’élection présidentielle du 25 février 2024, reproche à Yakham Codou Mbaye et sa rédaction sa Une du 27 novembre dernier qui ne reflète pas la réalité, selon elle.

Le journal avait titré « Amadou Ba est à 3 782 052 parrains ». Dans sa plainte, Mimi Touré estime qu’à ce jour, « aucun candidat à la candidature ne peut réunir un tel nombre qui correspondrait dans les faits à plus de la moitié des électeurs inscrits sur le fichier électoral ».

Ainsi, Aminata Touré invoque l’article 255 du code pénal sénégalais qui dispose : « la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, sera punie d’un emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 francs Cfa ».

Dette et Justice climatique : Macky Sall porte-voix de l’Afrique à la Cop28

 Le Président de la République, Macky Sall, a proposé la “réorientation des ressources prévues pour le remboursement de la dette vers le financement de l’action climatique”, ce vendredi 1 décembre à Dubaï dans le cadre de la Cop28. M. Sall s’exprimait lors d’une réunion sur le financement de l’adaptation pour l’Afrique. 

“Les pays africains s’endettent pour financer leurs projets verts, ce qui constitue une double peine pour le continent qui pollue le moins, a déclaré Macky Sall. L’Afrique ne demande pas une faveur particulière mais une approche juste et équitable de la lutte contre le réchauffement climatique”. 

“Quand nos pays sont appelés à renoncer aux schémas pollueurs que d’autres ont empruntés pendant plusieurs siècles pour mettre la planète dans son état d’urgence actuel, il est juste qu’en contrepartie, le coût de l’adaptation soit équitablement partagé”, a-t-il souligné.

Poursuivant son plaidoyer, Macky Sall a relevé que les pays africains “ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement. Le bon choix, c’est se développer en protégeant l’environnement”.

Il appelle ainsi à une mobilisation effective du financement international de l’adaptation aux risques climatiques dans les pays en développement, soit 40 milliards de dollars d’ici 2025, comme convenu à la COP26 de Glasgow

“Nos pays ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement. Le bon choix, c’est se développer en protégeant l’environnement”, a-t-il lancé.

Gabon : Ali Bongo ne peut plus payer ses factures d’électricité, révèle son entourage

Ali Bongo est-il vraiment libre de ses mouvements, comme le prétend son tombeur Oligui Nguéma ? Dans l’entourage de l’ancien président, on répond par la négative. L’ex-dirigeant est plutôt surveillé. « Il n’est pas du tout libre…Un garde républicain est constamment là pour écouter ses propos. Ses sorties dans le jardin sont limitées », expliquent ses proches à RFI.

« Il ne peut pas payer, car ses chèques sont refusés »

Ali Bongo serait également dans la gêne. En effet, selon son entourage l’ex-chef d’Etat n’a plus accès à ses comptes bancaires. Ils auraient été gelés. La conséquence immédiate est l’accumulation d’arriérés de factures d’électricité. « Il ne peut pas payer, car ses chèques sont refusés. On a peur d’une coupure » s’inquiètent ses proches.

« Il ne veut pas partir sans sa femme et son fils »

Il faut dire que l’ex-président aurait pu s’épargner ce train de vie inconfortable s’il avait accepté de quitter le pays. Mais l’homme n’envisage aucunement l’exil sans sa femme et son fils aîné. « Il ne comprend pas cette violence contre lui. L’armée lui a proposé de s’exiler il y a environ un mois. Un avion était prêt, mais il a refusé de quitter le Gabon. Preuve de sa solidité. Il ne veut pas partir sans sa femme et son fils », a expliqué  un  proche de la famille à RFI. Le président déchu estime que Sylvia et Noureddin « n’ont rien fait ».

Suppression de la 3e tranche de woyofal : Le régulateur donne le feu vert à Senelec

Le ministre du Pétrole et des énergies avait annoncé une suppression de la troisième tranche de Woyofal. Pour matérialiser la mesure, la Senelec a soumis une nouvelle grille tarifaire à la Commission de Régulation du secteur de l’Energie (Crse) qui validé ladite grille. À présent la mesure entre en vigueur ce vendredi.

Après avoir saisi la Commission de régulation du secteur de l’Énergie, la Senelec a reçu le feu vert pour pouvoir supprimer la troisième tranche du Woyofal. Dans a décision N° 2023-28 en date du 30 novembre 2023, le régulateur a validé la nouvelle grille tarifaire que Senelec lui a soumise. «Cette nouvelle grille annule et remplace celle appliquée depuis le 1er janvier 2023 pour le post paiement et le 09 janvier pour le prépaiement. Elle entre en vigueur à partir du 1er décembre 2023», indique Mademba Bitteye, Directeur général de Senelec, dans un communiqué de presse.

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