Les bus de Dakar Dem Dikk arborent un nouveau look : vers un transport inclusif et durable

Dakar Dem Dikk, société emblématique du transport public au Sénégal, s’offre un nouveau visage. Lors de l’ouverture des Assises du transport le 21 octobre, une série d’initiatives a été lancée pour « bâtir un système de transport inclusif, moderne et durable », et parmi elles, la présentation des nouveaux bus de la société a fait sensation. Ce changement marque un tournant dans l’approche du transport public au Sénégal.

Les bus de Dakar Dem Dikk, jusqu’alors reconnaissables à leurs couleurs marron et beige, arboreront désormais un design aux couleurs nationales. Le vert, le jaune et le rouge, posés sur un fond blanc, incarnent l’identité sénégalaise et témoignent d’un engagement en faveur de l’inclusivité. Cette refonte visuelle a été pilotée par El Malick Ndiaye, le ministre des Transports, dans un souci de transparence et de neutralité des services publics. « Ce changement vise à briser l’image de monopolisation des biens publics par les partis au pouvoir et à ancrer Dakar Dem Dikk dans une démarche républicaine et inclusive », explique le ministre.

L’initiative s’inscrit dans le cadre des Assises du transport, qui ambitionnent de redéfinir le système de mobilité urbaine au Sénégal en le rendant plus accessible et écologique. Les nouveaux bus sont équipés de technologies visant à réduire leur empreinte carbone et à garantir une meilleure accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. Cette modernisation est une réponse aux besoins croissants d’une population urbaine en pleine expansion, qui dépend de plus en plus des transports publics.

La présentation des nouveaux bus aux couleurs du Sénégal par le président de la république, Bassirou Diomaye Faye, marque un engagement fort du gouvernement pour un service public plus équitable et performant. Ce projet est aussi un appel aux citoyens pour qu’ils se réapproprient leur patrimoine public, avec l’espoir que ces nouvelles initiatives contribuent à renforcer la cohésion sociale.

Ce changement de design, au-delà de l’esthétique, symbolise une ambition : celle d’un transport public où chacun trouve sa place, où l’on respecte l’environnement, et qui reflète une nation en marche vers un avenir moderne et durable.

Keur Yoro Soumbou : Coupée du reste du monde, les populations alertent l’État du Sénégal

Keur Yoro Soumbou, une localité de la commune de Ndiaffate, dans le département de Kaolack, risque de disparaître de la carte du Sénégal en raison de la négligence des autorités territoriales et étatiques. C’est le constat amer de ses habitants.

« Nous sommes à quelques encablures de Ndiaffate, le chef-lieu de la commune, mais cette zone est confrontée à tous les problèmes, simplement en raison de la négligence des autorités étatiques. Depuis longtemps, notre localité est abandonnée, ce qui fait que nous manquons de piste praticable pour relier Ndiaffate ou les autres parties du département de Kaolack. Actuellement, les habitants ne peuvent plus sortir de la zone à cause de l’état de cette piste. Depuis plus de quatre ans, pendant la période des récoltes, nous avons toutes les difficultés du monde pour acheminer nos produits vers les grands marchés de la région. Nous n’avons jamais bénéficié d’un programme de réhabilitation des pistes de production dans le cadre du PUDC », a dénoncé Saidou Diallo, imam ratib de Keur Yoro Soumbou, face à la presse ce samedi.

« Nous ignorons les raisons de cette négligence de la part des autorités étatiques et communales. Ce qui est encore plus grave, c’est l’évacuation de nos malades vers les structures sanitaires. Aucun véhicule ne peut accéder à notre village, et encore moins les taxis-motos « Jakarta », » a-t-il ajouté.

« Bientôt la période des récoltes arrive, et déjà, nous craignons de ne pas pouvoir transporter nos produits vers les centres de vente. Si cette situation persiste, nous ne saurons quoi faire. Les autorités ne considèrent pas Keur Yoro Soumbou comme faisant partie de la commune de Ndiaffate et ne se préoccupent même pas de notre survie. Si le Président Bassirou Diomaye Faye ne vient pas à notre secours, Keur Yoro Soumbou risque de subir des maux que nous ne souhaitons pas, car les pauvres paysans n’ont pas les moyens de réhabiliter cette piste », a alerté Saidou Diallo.

Nomination de Samba Ndiaye : Le ministre Balla Moussa Fofana se défend et appelle à l’unité

La nomination de Samba Ndiaye continue de susciter des vagues au sein des cercles politiques, mettant sous les feux des projecteurs le ministre de l’Urbanisme, Balla Moussa Fofana. Accusé d’avoir proposé cette nomination controversée au président Diomaye, le ministre a finalement décidé de sortir de son silence pour clarifier la situation.

Le ministre Fofana a fait face à des accusations lourdes, le présentant comme celui qui aurait influencé le Président Diomaye dans cette décision. Cependant, le débat a pris un nouveau tournant lorsque le Premier ministre Ousmane Sonko, par une déclaration remarquée, a affirmé que la proposition de nomination de Ndiaye provenait d’alliés politiques. Cette précision a eu pour effet d’atténuer les critiques adressées au ministre de l’Urbanisme, tout en soulevant des questions quant à l’origine exacte de cette initiative.

Dans une déclaration apaisante, Balla Moussa Fofana a souligné la transparence de sa démarche : « Après la révélation de l’origine véritable de la proposition de nomination par mes supérieurs, beaucoup m’appellent pour me présenter des excuses. Mes chers, je tenais à vous dire que j’accorde mon pardon à ceux qui m’ont accusé à tort. »

Avec ces mots, le ministre semble vouloir tourner la page des accusations pour appeler à une unité retrouvée. « Vous étiez dans votre rôle salutaire de sentinelle, Pastef est une famille que personne ne peut diviser », a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité de rester solidaires malgré les tensions internes.

Dans le contexte actuel, cette affaire met en lumière les défis liés à la cohésion des alliances politiques et les risques de division. Le ministre de l’Urbanisme a, pour sa part, choisi de répondre par la réconciliation, dans l’espoir que cette polémique ne ternisse pas l’unité du mouvement.

CAN de Beach Soccer Égypte 2024 : Le Sénégal écrase la Mauritanie en finale et décroche son 8e titre continental

Le Sénégal continue de dominer le Beach Soccer en Afrique avec une nouvelle victoire éclatante lors de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de Beach Soccer, disputée ce samedi 26 octobre 2024 en Égypte. Après une défaite surprise face à la Mauritanie en phase de poules, les « Lions du sable » ont su prendre leur revanche en triomphant de leurs voisins mauritaniens sur un score sans appel de 6-1.

Dès le coup d’envoi, les Sénégalais ont imposé leur rythme, sous la houlette de leur entraîneur Ngalla Sylla. Mamour Diagne a ouvert le score en début de match, donnant ainsi le ton d’une finale maîtrisée. Seydina Laye Gadiaga a rapidement doublé la mise, plaçant le Sénégal en tête dès la première pause. Cette entame parfaite a permis aux champions en titre de renforcer leur confiance face à une équipe mauritanienne qui n’a pas su contenir l’élan offensif sénégalais.

Le deuxième tiers-temps a été particulièrement intense avec une pluie de buts. Ninou Diatta a marqué dès la 3e seconde de jeu, une frappe spectaculaire depuis le rond central. L’équipe sénégalaise a continué sur sa lancée, Gadiaga marquant à nouveau pour porter le score à 4-0. La Mauritanie a tenté de réagir avec un but de Wedou, mais le Sénégal a repris le contrôle avec deux nouvelles réalisations signées Mamour Diagne et Mandione Diagne. À la fin du deuxième tiers-temps, le score était de 6-1, assurant quasiment la victoire des « Lions du sable ».

Le dernier tiers-temps n’a vu aucun but inscrit, les Sénégalais se contentant de gérer leur avantage pour finalement s’imposer 6-1. Ce succès marque le cinquième titre continental consécutif du Sénégal et le huitième de leur histoire, confirmant leur suprématie en Beach Soccer africain.

Les « Lions du sable » entrent ainsi un peu plus dans l’histoire de cette discipline, et leur performance en Égypte restera marquée par leur résilience après le revers en poules. Avec ce nouveau sacre, le Sénégal consolide son statut de référence sur le continent et envoie un message fort en vue des prochaines compétitions internationales.

Grève de 72 heures au Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor : le Syntras persiste face au silence des autorités

Le Syndicat national des travailleurs de la santé (Syntras) du Centre hospitalier régional de Ziguinchor a annoncé un mouvement de grève de 72 heures à compter du lundi 28 octobre 2024. Cette action vise à interpeller les autorités sénégalaises sur les conditions de travail des agents de santé, souvent marquées par des infrastructures insuffisantes, des salaires non alignés avec les exigences du métier et un manque de matériel médical.

Dans un communiqué, Siméon Faye, secrétaire général du Syntras, a exprimé son regret face à ce qu’il qualifie d’indifférence des autorités malgré les précédentes mobilisations. « Devant l’indifférence des autorités après la reprise de nos plans d’action, le Syntras se voit dans l’obligation de poursuivre le mot d’ordre de grève pour le lundi 28 octobre 2024, le mardi 29 octobre 2024 et le mercredi 30 octobre 2024 », a-t-il déclaré dans une interview accordée à Les Échos.

Le mot d’ordre de grève se déroulera de 08 heures le matin jusqu’à la même heure le lendemain, chaque jour de cette période. Un service minimum sera assuré par les agents de santé, reconnaissables à leur brassard rouge, pour garantir une continuité des soins de base. Cette disposition, souligne le Syntras, vise à minimiser l’impact de la grève sur les patients tout en permettant aux agents de faire entendre leurs revendications.

La grève, qui s’inscrit dans une série de mobilisations initiées par le Syntras, met en lumière des demandes récurrentes : l’amélioration des infrastructures hospitalières, une revalorisation salariale et un approvisionnement suffisant en matériel médical de qualité. Selon le syndicat, ces conditions sont cruciales pour le bon fonctionnement du secteur de la santé, particulièrement dans une région aussi stratégique que Ziguinchor, où les besoins en soins sont élevés.

Les agents de santé déplorent les promesses non tenues et l’inaction des autorités malgré les précédentes actions syndicales. « Nos conditions de travail sont précaires. Comment offrir des soins de qualité aux patients si nous-mêmes n’avons pas les outils nécessaires ? » interroge un infirmier mobilisé pour l’occasion.

Les Échos rappelle que ce n’est pas la première fois que le Syntras mène une mobilisation de cette envergure. Ces derniers mois, plusieurs appels à la grève ont déjà eu lieu sans qu’aucune mesure concrète ne soit adoptée par les autorités pour répondre aux doléances des agents de santé.

Le Syntras espère que cette nouvelle grève de 72 heures permettra enfin de débloquer la situation. « Nous ne demandons rien d’exceptionnel, seulement des conditions décentes pour accomplir notre mission », conclut Siméon Faye.

Chroniqueur de Sen TV en garde à vue : les dessous de l’affaire

Le chroniqueur bien connu de la Sen TV se retrouve au cœur d’une affaire judiciaire qui suscite l’attention. Actuellement en garde à vue dans les locaux de la Brigade de Sébikotane, il est poursuivi pour défaut de permis de conduire et pour faux et usage de faux. Selon les informations rapportées par le quotidien Source A, il a été auditionné vendredi, accompagné de ses avocats.

Dès le début de son audition, le chroniqueur a insisté sur la présence de ses avocats avant de répondre à toute question, une exigence qui a été respectée par les enquêteurs. Durant l’interrogatoire, l’employé de D-Média a fermement rejeté les accusations portées contre lui, déclarant détenir un permis de conduire en règle. D’après ses dires, ce permis aurait été retiré lors d’une contravention par un policier dans le quartier de la Médina.

Pour appuyer ses propos, le chroniqueur a fourni le document de la contravention. Cependant, malgré cette preuve, les enquêteurs n’ont toujours pas pu mettre la main sur le fameux permis de conduire, qui reste « introuvable », comme le souligne Source A.

L’affaire, qui mêle des accusations de fraude et de non-possession de permis, reste donc ouverte à de nombreuses interprétations. Les autorités devront déterminer si le chroniqueur possède bien un permis valide ou s’il y a eu effectivement une infraction.

Ce nouvel incident risque d’ajouter une dose de pression médiatique autour de l’affaire, tout en posant des questions sur la transparence et la véracité des documents administratifs de certains citoyens influents.

Annulation des galas de lutte : Un coup dur pour les promoteurs Badiane et Mbewane Productions

La nouvelle est tombée comme un couperet pour les amateurs et professionnels de la lutte sénégalaise : les galas prévus ce week-end sont annulés. C’est dans une note officielle que la ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a informé les promoteurs concernés de cette décision. Parmi eux, Ibra Diouf, patron de Badiane Productions, et le dirigeant de Mbewane Productions, se retrouvent aujourd’hui sans événement à organiser, malgré des mois de préparation.

Selon le quotidien Record, cette annulation est liée à l’expiration du mandat du Comité national de gestion de la lutte (CNG) et de son président, Bira Sène. L’institution, chargée de la régulation et du développement de ce sport emblématique, a vu son mandat expirer le 30 septembre. Afin d’éviter toute perturbation des événements en cours, la ministre des Sports avait temporairement prolongé la mission du CNG jusqu’au 23 octobre pour permettre la gestion des affaires courantes.

Cependant, l’échéance étant désormais atteinte, le Sénégal se retrouve sans direction officielle pour sa lutte nationale. Et, sans nomination d’un nouveau président et d’une équipe dirigeante, aucune manifestation ne peut légalement être organisée.

Cette situation inattendue constitue un coup dur pour les deux promoteurs de lutte, qui avaient déjà finalisé leurs préparatifs pour les galas de ce week-end. Ces événements, attendus par des milliers de fans et représentant un investissement considérable pour les organisateurs, sont reportés sans nouvelle date fixée. « Un coup dur pour les promoteurs qui avaient déjà finalisé leurs projets », déplore Record, qui souligne l’impact financier et logistique de cette décision.

La nomination d’un nouveau président du CNG est maintenant cruciale pour éviter un blocage prolongé des activités de lutte. La ministre des Sports est sous pression pour trouver une solution rapide, d’autant que la lutte occupe une place prépondérante dans la culture sénégalaise et attire un public fidèle.

En attendant, l’incertitude plane sur le calendrier des manifestations de lutte et sur les perspectives des promoteurs, qui espèrent pouvoir reprogrammer leurs galas prochainement.

Bassirou Diomaye Faye : « Je suis le président de tous les Sénégalais, sans distinction »

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est adressé à la nation dans un discours marquant, rappelant son engagement envers chaque citoyen sénégalais, indépendamment de ses opinions politiques. Faisant écho aux valeurs de cohésion nationale, il a insisté sur sa volonté de se placer au-dessus des intérêts partisans pour incarner une présidence de rassemblement.

« J’ai pris l’engagement de servir solennellement chaque Sénégalais sans distinction que vous ayez voté pour moi ou non, je suis votre président », a déclaré le chef de l’État. Dans une démonstration de cette volonté d’unité, Bassirou Diomaye Faye a annoncé sa décision de renoncer à ses fonctions de secrétaire général du Parti Pastef Les Patriotes, montrant ainsi son désir de se détacher de tout lien partisan.

Cette décision, perçue comme une preuve de maturité politique, vise à garantir que son mandat s’articule autour des intérêts de la nation dans son ensemble et non d’une partie. « Afin de me placer au-dessus des querelles partisanes, consacrant toute mon énergie au service exclusif de ma nation », a-t-il affirmé avec conviction.

Conscient des nombreux défis économiques, sociaux et sécuritaires auxquels le pays fait face, le président Faye a invité les Sénégalais à faire preuve d’unité et de solidarité, dénonçant les divisions et manipulations qui pourraient affaiblir le tissu social national. « Face aux nombreux défis qui se dressent devant nous, j’exhorte chaque Sénégalais à résister aux tentatives de la division et aux manipulations. C’est dans l’unité que nous trouverons la force nécessaire pour relever ces défis. Ensemble, dans la solidarité et le respect, nous serons plus forts. »

Ce message fort de Bassirou Diomaye Faye résonne comme un appel à dépasser les clivages pour construire ensemble un Sénégal plus fort, plus juste, et plus solidaire. En rappelant son rôle de président de tous les Sénégalais, il souhaite insuffler une nouvelle dynamique fondée sur le respect mutuel et la coopération nationale.

En plaçant son mandat sous le signe du rassemblement et de l’inclusivité, Bassirou Diomaye Faye affirme sa vision d’un Sénégal uni, où chaque citoyen, quelle que soit son appartenance politique, se sent représenté et respecté.

Tensions politiques au Sénégal : Bassirou Diomaye Faye réagit à l’arrestation de Bougane Gueye Dany

Les tensions autour de la récente arrestation de Bougane Gueye Dany, leader du mouvement « Guem Sa Bopp » et candidat aux prochaines élections législatives, ont suscité une réaction officielle du président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye. Ce dernier a tenu à rappeler son attachement à la présomption d’innocence, précisant que « la justice doit trancher » et réaffirmant son engagement à respecter l’autorité judiciaire dans cette affaire qui divise l’opinion publique.

L’incident remonte à la visite de Bougane Gueye Dany à Bakel, malgré une interdiction temporaire de la gendarmerie, qui assurait la sécurité de la région en raison de la présence du président Faye. Cette arrestation a rapidement alimenté le débat public, où les partisans de Bougane dénoncent ce qu’ils considèrent comme une pression politique visant à entraver les activités d’un opposant influent. Pour sa part, Bougane Gueye Dany a exprimé sa frustration, affirmant que sa détermination à défendre ses idées l’expose fréquemment à des interventions sécuritaires.

Dans une déclaration officielle, Bassirou Diomaye Faye a encouragé les responsables politiques à faire preuve de retenue, surtout en période électorale. « Les responsables politiques sont invités à faire preuve de responsabilité. Lors de mes déplacements, une sécurité appropriée est assurée. Quant à la loi, elle suit son cours, et je peux jurer que jamais je n’interférerai avec elle », a déclaré le président Faye, insistant sur l’importance du calme et de la stabilité dans un contexte où la population sénégalaise est de plus en plus polarisée.

En réponse aux critiques quant aux mesures de sécurité entourant ses déplacements, le président Faye a précisé que ces mesures sont essentielles pour éviter des confrontations et garantir la sécurité des citoyens. « Ma sécurité n’est pas de mon ressort ; elle incombe aux services compétents. Chaque jour, je me déplace dans Dakar sans provoquer de heurts, grâce à la responsabilité que les forces de l’ordre exercent autour de moi. La demande qu’ils formulent est donc légitime », a-t-il affirmé.

En conclusion, le président a tenu à souligner l’importance de la présomption d’innocence, déclarant : « En attendant, la présomption d’innocence demeure, et la justice se prononcera. Je lui souhaite de pouvoir rejoindre sa famille. » Cette déclaration vise à rappeler à tous les Sénégalais que la justice doit suivre son cours sans ingérence politique, une position que le président dit défendre avec fermeté.

Alors que le pays s’approche d’échéances électorales importantes, cette affaire souligne les tensions croissantes autour des questions de sécurité et de liberté politique au Sénégal. Le dénouement judiciaire de cette arrestation est désormais attendu, tandis que l’appel au calme et à la responsabilité des acteurs politiques résonne comme un rappel crucial pour préserver la stabilité dans le pays.

Le Forum Civil s’engage pour de meilleures conditions de détention : Visite à Bougane Guèye Dany à la prison de Tambacounda

Le Forum Civil, organisation sénégalaise de veille citoyenne, a récemment rendu visite à Bougane Guèye Dany, leader du mouvement politique « Geum Sa Bop », actuellement incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Tambacounda. Cette initiative visait à s’enquérir des conditions de détention du responsable politique, tout en prenant la mesure des conditions de vie des détenus dans cette prison.

Dans un communiqué, le Forum Civil a exprimé sa gratitude envers Bougane Guèye Dany pour avoir accepté de rencontrer ses membres. Cette visite a permis de rassurer l’organisation sur l’état d’esprit du leader, malgré les difficultés inhérentes à sa détention. Néanmoins, la délégation a exprimé une vive inquiétude face à l’état préoccupant des infrastructures de la prison de Tambacounda, marquées par la vétusté, le délabrement et une forte promiscuité. Ces conditions, selon l’organisation, exposent les détenus et le personnel à des risques sanitaires et sécuritaires graves.

Le Forum Civil a également tenu à remercier le régisseur de la prison pour ses efforts, en l’encourageant à persévérer dans la gestion des lieux malgré le manque de moyens. Saluant son professionnalisme, l’organisation citoyenne a reconnu les défis auxquels il fait face pour subvenir aux besoins de tous les détenus dans un environnement aussi dégradé.

Suite à cette visite, le Forum Civil a affirmé son engagement à œuvrer pour la modernisation des infrastructures carcérales au Sénégal. En collaboration avec les entités compétentes, l’organisation prévoit de mener un plaidoyer en faveur d’une réforme des lieux de détention sur l’ensemble du territoire national. Une telle modernisation serait essentielle pour garantir des conditions de vie dignes et respectueuses des droits humains pour les détenus, ainsi qu’un environnement de travail sécurisé pour le personnel pénitentiaire.

Ce plaidoyer rejoint les préoccupations exprimées ces dernières années par de nombreux acteurs de la société civile et des organisations internationales de défense des droits de l’homme, concernant l’amélioration des conditions de détention dans les prisons sénégalaises.

Ousmane Sonko réagit à la polémique autour de la nomination de Samba Ndiaye et appelle ses partisans à la vigilance

« Chers militants et sympathisants,

Nous accusons réception des multiples expressions de votre indignation suite à une nomination intervenue récemment.

En tant que président du parti, je me réjouis de votre vigilance qui témoigne de la maturité de notre démocratie interne et prend sa source de ce douloureux souvenir des épreuves auxquelles nous avons été soumis pour en arriver là où Dieu a bien voulu.
Soyez convaincus que ce souvenir est plus vivant et tenace en nous qu’en chacun de vous.
Je puis vous assurer que le Président Diomaye, qui a certainement pris la décision sur proposition alliée, n’avait aucune connaissance des faits dénoncés.

Je rappelle la position historique de notre parti : il reste ouvert à collaborer avec tous les Sénégalais convaincus par le projet et soucieux de son succès. En revanche, il reste fermé à toute personne impliquée dans une gestion scandaleuse d’une responsabilité publique, ou ayant fait montre d’un zèle excessif dans l’inimitié contre le parti, ses leaders ou ses membres.

Je ne doute pas que les mesures correctives idoines seront apportées au plus vite.

Chers militants et sympathisants,

À 48 heures du début de la campagne pour les élections législatives, je vous demande à tous de rester mobilisés et concentrés pour garantir une victoire éclatante et une majorité écrasante au soir du 17 novembre 2024. »

Communiqué de Presse du Mouvement des Élèves et Étudiants Franco-Arabes du Sénégal (MEEFAS)

Le MEEFAS, une structure engagée depuis une dizaine d’années pour la défense des intérêts des arabophones et franco-arabophones, exprime sa vive inquiétude face à l’annonce récente concernant le concours de l’École Nationale d’Administration (ENA). Sur 125 places disponibles, seulement 3 sont réservées aux candidats arabophones.

Cette situation illustre une lacune inacceptable dans la prise en compte de la diversité linguistique au Sénégal. L’arabe est non seulement une langue essentielle pour des millions de citoyens, mais il constitue aussi une part intégrante de notre patrimoine culturel et de notre identité collective. Ignorer cette réalité en limitant les opportunités pour les arabophones dans des concours aussi cruciaux est une forme d’exclusion qui nuit à l’équilibre et à la représentativité dans notre administration.

Nous appelons les autorités à maximiser les chances des candidats arabophones dans tous les concours organisés au Sénégal. La diversité linguistique doit être valorisée et intégrée dans les processus de sélection, afin de garantir que tous les citoyens, quelle que soit leur formation, aient une chance équitable de contribuer à la gouvernance de notre pays.

Nous demandons également une révision immédiate des politiques d’attribution des places pour assurer une représentation adéquate des arabophones. Il est essentiel d’engager un dialogue constructif avec les acteurs concernés pour créer des conditions favorables à l’inclusion de toutes les communautés linguistiques.

Nous ne cesserons de défendre ces principes avec détermination et appelons à l’unité pour une société plus juste et inclusive.

Mactar FALL, Président National du Mouvement des Élèves et Étudiants Franco-Arabes du Sénégal (MEEFAS)

Les militants de Pastef s’opposent fermement à la nomination de Samba Ndiaye à la SN-HLM

La récente nomination de Samba Ndiaye en tant que Président du Conseil d’Administration de la Société Nationale des Habitations à Loyer Modéré (SN-HLM) a suscité un vif tollé parmi les militants et sympathisants du parti Pastef Les Patriotes. Ces derniers s’opposent avec fermeté à ce choix, qualifiant cette nomination de « transhumance politique » inacceptable, et appellent de manière catégorique à son limogeage.

Un mouvement de contestation s’est rapidement organisé, et une pétition intitulée « Non à la transhumance et oui au limogeage de Samba Ndiaye » a été lancée. En moins de 48 heures, elle a recueilli plus de 25 123 signatures de partisans de Pastef, exprimant leur mécontentement et leur rejet de la décision. Le communiqué de la section Pastef de Grand Dakar reflète cette indignation collective, soulignant que l’arrivée de Samba Ndiaye à la tête de la SN-HLM est perçue comme une trahison des valeurs du parti.

La nomination de Samba Ndiaye est perçue par de nombreux partisans comme un acte de transhumance politique, une pratique que le Pastef a toujours dénoncée dans son discours. Ce terme de transhumance désigne, au Sénégal, les changements fréquents d’allégeance politique en fonction des opportunités, un phénomène critiqué pour sa déloyauté envers les idéaux partisans. Pour les partisans de Pastef, ce recrutement est une concession aux pratiques politiques qu’ils ont combattu, et qui va à l’encontre de l’image d’intégrité défendue par le parti.

La réaction des militants illustre le malaise profond qui semble diviser certains cadres du parti et la base militante. Pour de nombreux sympathisants, Pastef doit maintenir sa ligne politique intransigeante face aux pratiques classiques du champ politique sénégalais. C’est pourquoi cette nomination, perçue comme un reniement, est particulièrement mal acceptée.

Pour Ousmane Sonko, le leader du Pastef, cette affaire s’annonce complexe. Devra-t-il céder face à la pression de sa base militante ou défendre cette nomination ? Le leader de l’opposition, toujours très suivi, est aujourd’hui placé devant un dilemme : entendre l’appel de ses militants, qui réclament une pureté idéologique, ou adopter une approche plus pragmatique de la politique. Face aux accusations de transhumance, Ousmane Sonko est contraint de jongler entre les valeurs du parti et les nécessités politiques.

En tout état de cause, la mobilisation des militants semble démontrer que cette question ne peut pas être ignorée. Si Ousmane Sonko souhaite maintenir l’unité et l’engagement de ses sympathisants, il lui faudra sans doute prendre une décision rapide. Le choix de maintenir ou de révoquer Samba Ndiaye pourrait constituer un tournant dans l’orientation future du Pastef et dans la manière dont il est perçu par ses propres partisans.

Alors que les partisans du Pastef attendent une réponse, le parti fait face à une épreuve de cohésion interne. Cette mobilisation autour de la pétition démontre l’importance de la transparence et de la fidélité aux valeurs prônées. En fin de compte, le traitement de cette situation par Ousmane Sonko et les instances dirigeantes de Pastef pourrait bien déterminer la suite des événements.

CAN 2025 : Duel pour la première place entre le Sénégal et le Burkina Faso

Déjà qualifiés pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 qui se déroulera au Maroc, les équipes nationales du Sénégal et du Burkina Faso s’affrontent le 14 novembre prochain. Cette rencontre, comptant pour la 5e journée des éliminatoires, revêt un enjeu crucial : décrocher la première place du groupe B.

C’est au stade du 26 Mars de Bamako, au Mali, que les « Lions de la Teranga » et les « Étalons » se retrouveront pour ce duel au sommet. La décision de jouer à Bamako a été prise par la Fédération burkinabé de football, qui avait déjà délocalisé le match de la 4e journée contre le Burundi à Abidjan, en Côte d’Ivoire, en raison de l’indisponibilité des infrastructures locales.

Abdoulaye Seydou Sow, premier vice-président de la Fédération sénégalaise de football, a confirmé cette information, marquant ainsi la volonté des deux fédérations de garantir les meilleures conditions de jeu pour cet affrontement attendu.

Les deux équipes sont à égalité dans le groupe B avec un parcours sans faute, assurant ainsi leur présence à la CAN Maroc 2025. Ce match est l’occasion de s’assurer une meilleure position dans le classement, un avantage psychologique avant de retrouver la compétition l’année prochaine.

Le Sénégal, fort de sa victoire à la CAN 2022 et de ses joueurs de renommée mondiale, est motivé pour conserver son statut de leader. De son côté, le Burkina Faso, qui a fait preuve de régularité dans les dernières éditions, aspire à se hisser en tête du groupe et à prouver sa valeur sur le continent africain.

Le choix du Mali comme terrain d’accueil pour cette rencontre entre les deux géants de l’Afrique de l’Ouest témoigne des liens sportifs solides entre les trois pays. Bamako, avec son stade du 26 Mars, devient ainsi l’épicentre du football ouest-africain pour cette journée décisive.

Le 14 novembre s’annonce donc comme une date marquante pour les supporters et observateurs du football africain. Le Sénégal et le Burkina Faso, bien que qualifiés, se livreront une bataille intense pour défendre leur rang dans le groupe B, et sans doute affirmer leur ambition pour la CAN 2025. Les regards seront tournés vers Bamako pour voir quel pays prendra l’ascendant avant le grand rendez-vous au Maroc.

En attendant, les fans des « Lions » et des « Étalons » espèrent assister à un match à la hauteur de leurs attentes, entre deux équipes prêtes à en découdre pour la suprématie du groupe B.

Anta Babacar Ngom minimise le départ de Déthié Fall et affirme la solidité de la coalition Samm Sa Kaddu

Après le départ de Déthié Fall, ancien président du Parti républicain pour le progrès (PRP), de la coalition Samm Sa Kaddu pour rejoindre celle de Pastef, Anta Babacar Ngom, présidente du parti Alternative pour la relève citoyenne (Arc), réagit avec assurance. Investie en deuxième position sur la liste de la coalition, elle affirme dans un entretien avec L’Observateur que ce départ n’affaiblira en rien la dynamique de leur campagne. Ngom se dit résolue à maintenir le cap sur les objectifs fondamentaux de la coalition.

Selon elle, chaque leader politique est libre de faire ses choix, et Samm Sa Kaddu repose sur des principes et des valeurs solides, bien plus que la simple alliance de personnalités. « Notre coalition incarne une mission collective : répondre aux aspirations des Sénégalais et servir leurs intérêts », affirme-t-elle, soulignant l’importance des valeurs de transparence, d’intégrité et de justice sociale dans leur programme politique.

La présidente du groupe Sedima révèle que le départ de Déthié Fall ne l’a pas surprise. Elle mentionne des « signes de distanciation » de sa part au cours des dernières semaines, illustrés par son absence répétée lors de réunions stratégiques et un désengagement progressif dans les activités de la coalition. Elle considère cette rupture comme regrettable, mais anticipée, et assure que des mesures avaient été prises pour que la campagne reste structurée et fluide.

Anta Babacar Ngom a également commenté l’arrestation de Bougane Guèye Dani, un autre leader de l’opposition, dénonçant « une tentative d’instrumentalisation de la justice pour faire taire l’opposition ». Cette prise de position reflète la détermination de la coalition Samm Sa Kaddu à se maintenir comme une force politique cohérente et engagée malgré les turbulences internes et les tensions avec les autorités.

Face aux défis actuels, Ngom conclut en affirmant que la coalition est concentrée sur « l’essentiel », soit la défense des intérêts du peuple sénégalais, et que le départ d’un membre ne remettra pas en cause leur mission collective ni leur détermination.

Déclaration de presse du Président Bassirou Diomaye Faye ce vendredi à 21h00

Ce vendredi 25 octobre à 21h00, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’adressera à la presse pour aborder divers sujets de grande importance.

Bougane Gueye Dany en grève de la faim : Une crise politique en plein cœur de la campagne électorale sénégalaise

La scène politique sénégalaise est secouée par la situation alarmante de Bougane Gueye Dany, président du mouvement Gueum Sa Bopp et candidat aux prochaines élections législatives. Depuis le 19 octobre, ce leader politique est détenu suite à une arrestation controversée, alors qu’il se rendait à Bakel pour venir en aide aux victimes des inondations dans la région orientale du Sénégal. En signe de protestation, Bougane Gueye Dany a entamé une grève de la faim depuis le début de la semaine, une décision qui illustre la tension croissante entre son mouvement et les autorités.

Dans un post publié sur sa page Facebook, Alioune Coumba Diop, chef de protocole du mouvement Gueum Sa Bopp, a lancé un cri d’alarme en révélant que Bougane Gueye Dany refuse de s’alimenter depuis lundi. Selon lui, cette grève de la faim témoigne d’une profonde méfiance envers les autorités sénégalaises, perçues comme les instigatrices de son incarcération pour des raisons politiques. Alioune Coumba Diop a également adressé un message cinglant aux personnes qui pourraient se réjouir de cette situation : « Pour ceux qui jubilent, calmez-vous. Dites à vos supérieurs que le président Bougane Gueye Dany refuse de s’alimenter par méfiance ».

La situation de Bougane Gueye Dany prend un tour particulièrement grave dans le contexte actuel des élections législatives, prévues pour le 17 novembre. Candidat très en vue et critique acerbe du pouvoir en place, son arrestation a suscité des réactions vives de la part de son avocat, Me El Hadj Diouf, qui dénonce une « volonté manifeste » d’entraver la campagne électorale de son client. Selon Me Diouf, l’incarcération de Bougane Gueye Dany s’inscrit dans une stratégie visant à fragiliser un opposant de poids à la veille d’échéances électorales cruciales.

La prochaine audience de Bougane Gueye Dany, fixée au 30 octobre, sera suivie de près par l’opinion publique et les acteurs politiques. D’ici là, l’incertitude plane autour de l’évolution de sa grève de la faim, et les implications de cette crise s’étendent au-delà de sa propre personne pour toucher les fondements même du débat démocratique au Sénégal.

Alors que les partisans de Gueum Sa Bopp dénoncent un acharnement politique, les sympathisants du président Bougane Gueye Dany appellent à la solidarité et à la vigilance face à une situation de plus en plus tendue. Alioune Coumba Diop a tenu à rappeler aux « jubilants » que cette grève de la faim est avant tout un acte de défiance. Cette crise soulève d’importantes questions sur l’équilibre des forces politiques et les pratiques de gestion de la contestation au Sénégal, à un moment où le climat politique est déjà fragile et marqué par des enjeux cruciaux pour l’avenir du pays.

L’affaire Bougane Gueye Dany rappelle ainsi les défis liés à la consolidation démocratique dans un contexte où les libertés politiques sont parfois perçues comme menacées. Le déroulement de sa prochaine audience et l’issue de cette grève de la faim seront des indicateurs forts du climat politique sénégalais en amont des élections législatives.

Fadilou Keita s’engage à restaurer la transparence dans les nominations contestées au sein de Pastef

En réponse aux tensions récentes au sein de son parti, Fadilou Keita, conseiller influent du Pastef et proche collaborateur d’Ousmane Sonko, a pris la parole ce vendredi pour apaiser les inquiétudes. La nomination de Samba Ndiaye, ancien Directeur général des Grands Trains du Sénégal (GTS), au poste de Président du Conseil d’administration de la Société nationale des Habitations à Loyer Modéré (SN-HLM) a suscité de vives critiques parmi les militants de Pastef, certains d’entre eux dénonçant un processus de sélection opaque et sans concertation.

Cette décision, officialisée mercredi en Conseil des ministres, a rapidement provoqué un tollé, certains cadres et militants estimant que les valeurs de transparence, au cœur du programme de Pastef, n’ont pas été respectées. En réaction, Fadilou Keita a cherché à rassurer les membres du parti, affirmant que la nomination de Samba Ndiaye serait réévaluée. Selon Keita, cette nomination aurait été proposée sans un examen complet des informations nécessaires, et il a promis une révision du processus pour éviter de telles incompréhensions à l’avenir.

Pour restaurer la sérénité au sein de Pastef, Fadilou Keita a également souligné que les personnes ayant recommandé la nomination de Samba Ndiaye devront expliquer leurs choix et clarifier les objectifs de leurs décisions. Dans ses déclarations, il a insisté sur l’importance de maintenir un climat de confiance et de cohérence, rappelant que Pastef prône des valeurs de transparence et de sérieux dans la gestion publique.

« Cette nomination sera revue. Ceux qui ont fait ces recommandations devront justifier leurs motivations pour démontrer la conformité de leurs choix avec nos valeurs et nos principes, » a-t-il déclaré.

Keita a conclu en réaffirmant son engagement pour un processus de nomination plus rigoureux, mettant l’accent sur la transparence. Il a assuré que le parti s’efforcera de corriger les décisions qui pourraient paraître contraires aux idéaux de Pastef, en vue de maintenir la confiance de sa base militante.

Avec cette prise de parole, Fadilou Keita espère désamorcer les tensions et rétablir un climat d’harmonie, en promettant des ajustements concrets.

Affaire Jérôme Bandiaky : Détention provisoire et mesures d’expulsion pour l’ex-garde de l’Apr

L’ex-garde rapproché de l’Alliance pour la République (Apr), Jérôme Bandiaky, connu sous le surnom de « Sniper », se trouve désormais sous les verrous. Inculpé pour des faits d’escroquerie, de détention illégale d’arme à feu et d’usurpation de fonction, il a été placé sous mandat de dépôt le 25 septembre dernier. Dans cette affaire qui secoue les cercles politiques sénégalais, des accusations lourdes pèsent sur celui qui était autrefois un membre influent du dispositif sécuritaire de l’ancien président Macky Sall.

Figure emblématique des «Marrons du feu», les gros bras qui assuraient la sécurité du parti Apr, Bandiaky aurait abusé de sa position pour occuper illégalement une maison de fonction en plein centre-ville de Dakar, selon le journal Les Echos. Cet ancien homme de main, également accusé d’usurpation de fonction, est soupçonné d’avoir utilisé son statut de manière frauduleuse pour maintenir sa résidence dans cette villa réservée aux fonctionnaires de l’État. La justice sénégalaise a dès lors pris la décision de récupérer cette propriété.

Cette affaire ne concerne pas uniquement Jérôme Bandiaky : les autorités sénégalaises ont en effet pris des mesures visant également sa famille. Les Echos rapporte que l’épouse de Bandiaky a reçu, ce jeudi, une notification d’expulsion. Elle et ses proches devront donc quitter les lieux occupés de manière illicite dans les jours qui viennent. Ce développement souligne l’intention des autorités judiciaires de mettre fin à toutes les formes de privilèges illégitimes et d’usurpations de biens publics.

Le cas Jérôme Bandiaky reflète les défis posés par les pratiques parfois controversées dans le domaine de la sécurité et du maintien de l’ordre en politique. Au sein du Sénégal, l’implication d’un ancien membre influent de l’Apr dans de telles activités jette une lumière crue sur les pratiques de gestion des privilèges dans les hautes sphères politiques.

Cette affaire soulève également des questions sur l’intégrité de certains membres des réseaux de sécurité et sur la nécessité de garantir la transparence et la rigueur dans la gestion des biens publics et des postes de fonction.

Quatre nouveaux ambassadeurs présentent leurs lettres de créance au Président du Sénégal

Quatre nouveaux diplomates ont officiellement pris leurs fonctions en tant qu’ambassadeurs au Sénégal. Ce jeudi, les ambassadeurs de l’Argentine, du Canada, du Luxembourg et du Mali ont présenté leurs lettres de créance au Président de la République, dans un cérémonial de rigueur au Palais présidentiel de Dakar.

Cette cérémonie traditionnelle, symbole de l’amitié et de la coopération internationale, marque l’entrée en fonction officielle des ambassadeurs. Ces lettres de créance, envoyées par les chefs d’État respectifs, leur confèrent le statut de représentants officiels de leur pays. En présence des autorités sénégalaises et de membres du corps diplomatique, le cérémonial s’est déroulé dans une ambiance empreinte de solennité.

Chaque diplomate accrédité aura pour mission de renforcer les relations bilatérales entre son pays et le Sénégal. Ces nouvelles nominations témoignent du dynamisme des relations diplomatiques du Sénégal, et soulignent l’importance des échanges économiques, culturels et politiques avec des partenaires de diverses régions du monde.

Le Président a exprimé, à cette occasion, l’intérêt que le Sénégal porte à la coopération internationale, rappelant les nombreux domaines où des collaborations peuvent être approfondies, notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de la sécurité, et du développement économique.

  • L’Argentine : Le nouvel ambassadeur argentin a réaffirmé l’intérêt de son pays pour le renforcement des liens économiques et culturels avec le Sénégal. Les deux nations, bien que distantes géographiquement, partagent des valeurs communes et un attachement à la coopération Sud-Sud.
  • Le Canada : L’ambassadeur du Canada a quant à lui mis en avant la continuité des programmes de développement en matière d’éducation et de santé, dans le cadre de la coopération canadienne au Sénégal, qui a toujours été particulièrement active.
  • Le Luxembourg : L’ambassadeur luxembourgeois a souligné l’importance de l’appui au développement durable et aux initiatives sociales, deux domaines où le Luxembourg s’engage depuis longtemps au Sénégal, notamment dans les zones rurales.
  • Le Mali : L’ambassadeur malien a insisté sur l’amitié fraternelle entre le Mali et le Sénégal. Ces deux pays voisins partagent une histoire et des cultures imbriquées, rendant la coopération transfrontalière et sécuritaire essentielle pour le bien-être de leurs populations.

La présence de ces nouveaux ambassadeurs reflète l’engagement renouvelé de leurs pays à travailler en étroite collaboration avec le Sénégal pour relever les défis communs et renforcer les liens d’amitié qui unissent leurs peuples.

Kaolack / Politique : La jeunesse de Kaolack recadre les jeunes du parti PASTEF qui s’opposent à la nomination de Samba Ndiaye

Suite à sa nomination comme président du Conseil d’administration de la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN-HLM), Samba Ndiaye, ancien maire de la commune de Ndoffane (Kaolack), fait face à des critiques de la part des militants du PASTEF.

« Il est temps de mettre fin aux accusations infondées et aux attitudes d’ingratitude à l’égard de Samba Ndiaye. Monsieur Ndiaye est un digne fils du Saloum qui a servi notre pays avec loyauté et dévouement pendant plus de 20 ans, sous les régimes de Me Abdoulaye Wade et du président Macky Sall. Il est important de reconnaître que M. Ndiaye a consacré toute sa carrière à l’amélioration des infrastructures et au développement de notre nation », a souligné Cheikh Tidiane Diaw, membre de Mankoo Yessal Kaolack.

Ses compétences et son engagement envers l’État ne sont plus à prouver. Si le président Bassirou Diomaye Faye souhaite instaurer une dynamique de développement harmonieux et en synergie, la nomination de Samba Ndiaye est un choix judicieux et mérité, a rappelé M. Diaw.

« Le développement de notre pays ne se fera pas dans la division ou la haine. Je vous invite à mettre de côté les querelles inutiles et à nous concentrer sur l’essentiel », a plaidé Cheikh Tidiane Diaw

Interpellation d’Ahmed Ndoye, chroniqueur à Sen TV : Mystère autour des raisons de son arrestation

Ahmed Ndoye, chroniqueur à la chaîne Sen TV, a été interpellé par des agents de la Brigade de recherches (BR) de Faidherbe. L’arrestation est survenue peu après un point de presse animé par Cheikh Yerim Seck auquel Ndoye prenait part nous dis DakarActu .

À l’heure actuelle, aucun détail officiel n’a été communiqué concernant les motifs de cette interpellation. Ndoye a été conduit dans les locaux de la BR à Faidherbe, et l’incertitude plane sur les circonstances exactes de cet événement. Plusieurs hypothèses circulent déjà, mais rien n’a été confirmé par les autorités.

L’affaire a rapidement suscité des réactions, tant dans les médias que sur les réseaux sociaux, où les soutiens au chroniqueur affluent. La chaîne Sen TV, pour l’instant, n’a pas fait de déclaration publique.

Ce type d’arrestation en plein événement public attire l’attention, surtout lorsqu’elle concerne des personnalités médiatiques. Affaire à suivre de près, alors que l’on attend plus de clarté de la part des autorités compétentes.

Kawéthiane : Le parti « En Avant » de Pape Biram Ciss améliore les conditions de vie des populations rurales grâce au projet des 250 papayers par commune

« Dans le cadre du projet du parti En Avant, intitulé Chaque commune 250 plants de papayers, ce projet a été lancé par le président Pape Biram Ciss. Après les régions de Thiès et de Fatick, nous sommes aujourd’hui dans celle de Kaolack pour voir comment accompagner les populations à travers ce projet ambitieux. La bénéficiaire de ces 250 plants de papayers se nomme Madame Karlou Diallo, originaire du village de Kawéthiane, commune de Keur Socé, département de Kaolack », a expliqué Alassane Diallo, coordonnateur régional du parti En Avant.

Cette initiative vise à garantir la sécurité alimentaire des personnes vivant en milieu rural dans la région de Kaolack. De plus, ces 250 plants de papayers permettront non seulement la vente de produits frais sur les marchés locaux, mais aussi l’approvisionnement des unités locales de transformation. Il s’agit donc d’un écosystème complet que nous souhaitons construire, afin de valoriser les terres locales, a-t-il ajouté.

« Toutefois, au nom des populations, nous plaidons pour la construction d’infrastructures sociales de base, d’une chambre froide, et de pompes scolaires. Un autre point de plaidoyer est de demander aux autorités locales de permettre aux femmes d’accéder à la terre, compte tenu de l’importance du projet dans la région. Ce projet nourrira non seulement les villageois, mais améliorera également leurs capacités techniques et financières, tout en luttant contre l’immigration irrégulière. La vision du parti En Avant est de permettre à la population de vivre dans les meilleures conditions possibles », a conclu Alassane Diallo, coordonnateur régional du parti En Avant dans la région de Kaolack.

Zahra Iyane Thiam réplique fermement aux critiques d’Ousmane Sonko contre Amadou Ba

Après les propos incisifs d’Ousmane Sonko à l’encontre du Premier ministre Amadou Ba, Zahra Iyane Thiam, ancienne Directrice générale de l’ASEPEX et soutien de Ba, n’a pas tardé à réagir. Elle critique vivement les déclarations de Sonko, affirmant son désaccord avec ses positions et défendant le bilan du chef du gouvernement.

« Vous avez été grandement surpris par l’acceptation de votre invitation à un débat public par le candidat de la coalition JÀMM AK NJARIÑ. Votre publication est la mise à nu ultime de ce que vous avez vous-même avoué au monde entier et au peuple sénégalais, lors de votre prestation à l’Arena. Tel un gladiateur sans glaive, vous manipulez et fabulez pour avancer. Monsieur le PM,  donnez les éléments et avançons, sans dérobade ni raillerie. Le Sénégal vous observe et se désole chaque jour un peu plus. J’espère ardemment que vous ne ferez pas subir à ce débat, auquel vous avez appelé Amadou Ba, le même sort que celui de la DPG. Amadou Ba est Maître de son agenda », a-t-elle écrit sur X.

Nomination de Mame Samba Ndiaye à la SN/HLM : polémique au sein du Pastef

La nomination de Mame Samba Ndiaye, ancien maire de Ndoffane, comme Président du Conseil d’Administration de la Société Nationale des Habitations à Loyer Modéré (SN/HLM) par le Président Bassirou Diomaye Faye, a suscité une vive controverse au sein du parti Pastef. Ce choix est particulièrement décrié par plusieurs membres influents du parti, notamment en raison du passé politique de Ndiaye, marqué par son opposition virulente à Ousmane Sonko, leader de Pastef.

En effet, Mame Samba Ndiaye était membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar et s’était illustré par des attaques virulentes contre Sonko. Lors d’un meeting, il avait même publiquement accusé le président de Pastef d’homosexualité, une déclaration qui avait provoqué de vives réactions à l’époque.

Cette nomination, perçue comme un affront par les militants de Pastef, a été immédiatement dénoncée. Galissa Boully, secrétaire général de Pastef West Coast (États-Unis), a été l’une des premières voix à s’élever contre cette décision. Sur le réseau social X (anciennement Twitter), il a qualifié cette nomination de « sabotage », exigeant une révision rapide de cette décision. « Je ne sais pas qui a inséré le nom de cet énergumène dans la liste. Mais il faut corriger ça le plus rapidement possible », a-t-il déclaré.

L’indignation de Galissa Boully ne s’est pas arrêtée là. Dans une nouvelle publication accompagnée d’une vidéo montrant les propos insultants de Samba Ndiaye à l’encontre d’Ousmane Sonko, il a lancé un ultimatum de 72 heures pour exprimer leur désaccord et exiger le retrait de cette nomination. « Nous décrétons 72 heures pour exprimer notre désaccord suite à la nomination de Samba Ndiaye. Il doit sauter et les responsabilités doivent être situées. Respectez notre conscience un peu waay. Patriote un jour, patriote pour toujours », a-t-il martelé.

En parallèle, la section Pastef/Grand Dakar a également publié un communiqué exprimant son indignation. Le texte qualifie la nomination de Mame Samba Ndiaye d’« affront » envers le parti et ses militants, et appelle à une rectification immédiate de cette décision.

Cette affaire met en lumière des tensions internes au sein de Pastef, déjà fragilisé par les récentes turbulences politiques au Sénégal. Le choix de Mame Samba Ndiaye, figure autrefois alliée de la majorité présidentielle, semble raviver les divisions et suscite un sentiment de trahison parmi les patriotes les plus fidèles à Sonko.

Reste à voir si les protestations du Pastef et de ses partisans suffiront à provoquer un revirement dans cette nomination ou si cette décision marquera un nouveau tournant dans les relations internes du parti.

Débat public : Ousmane Sonko dénonce les exigences de son opposant Amadou Bâ

Alors que le débat public attendu entre l’ancien Premier ministre Amadou Bâ et le Premier ministre Ousmane Sonko tarde à se concrétiser, Sonko est revenu sur sa page Facebook pour clarifier sa position. Selon lui, son camp n’a posé aucune condition pour la tenue de ce face-à-face, contrairement à son adversaire. Une nouvelle sortie qui relance les tensions autour de cet échange crucial pour la scène politique sénégalaise.

Voici son post.

Je me réjouis de l’acceptation annoncée par M. Amadou BA du débat auquel je l’ai convié.
Je suis étonné qu’il ait attendu des rumeurs d’interdiction du débat par le CNRA pour donner une réponse somme toute timorée, et enrobée de conditionnalités et dérobades, comme à son habitude.

Les éventuelles lacunes du code électoral ou de la loi sur le CNRA avec des dispositions obsolètes quant à l’organisation des débats à l’occasion des élections au Sénégal, ne sauraient constituer un obstacle dirimant à sa tenue. Nous n’avons posé aucune condition à M. Amadou Ba, qu’il en fasse de même.

Chacun présentera ses arguments au peuple sénégalais le jour J, et je puis vous promettre, que les stigmates de mauvaise gestion de l’ancien Premier ministre seront aussi criards que les rayures d’un zèbre.

Tout est référencé, sourcé et renseigné à partir de documents officiels irréfutables (y compris des rapports qui l’ont mis en cause) et sera mis à la disposition du peuple sénégalais.

Samba Ndiaye nommé Président du Conseil d’Administration de la SN-HLM

Lors du conseil des ministres de ce mercredi, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a nommé Samba Ndiaye, ingénieur en génie civil, à la tête du Conseil d’administration de la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN-HLM). Ancien maire de Ndoffane (Kaolack), il succède à Moustapha Fall dans cette fonction stratégique.

Le Sénégal domine à nouveau l’Égypte et se qualifie pour la finale de la CAN Beach Soccer 2024

Ce jeudi, les « Lions du Sable » du Sénégal ont une nouvelle fois affirmé leur suprématie sur les Pharaons d’Égypte lors de la demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations de Beach Soccer 2024, organisée en Égypte. Grâce à une performance solide et un match acharné, les Sénégalais se sont imposés 2-1 et ont décroché leur place en finale.

Dès les premières minutes, le Sénégal a pris l’avantage. Mandione Diagne, l’une des figures phares de cette équipe, a rapidement ouvert le score. Quelques minutes plus tard, Ninou Diatta a creusé l’écart avec un second but à la 9e minute, permettant aux « Lions » de mener 2-0 à la fin de la première période.

Les Égyptiens, malgré une résistance constante, n’ont pu réduire le score qu’à la suite d’un penalty transformé par Paulo en seconde période. Malgré quelques tentatives offensives, le score est resté inchangé, permettant aux Sénégalais de l’emporter et de se qualifier pour leur septième finale de CAN Beach Soccer.

En s’imposant face à l’Égypte, le Sénégal confirme non seulement sa place parmi les géants du beach soccer africain, mais assure également sa qualification pour la prochaine Coupe du monde de Beach Soccer. Avec un palmarès impressionnant de sept titres de champions d’Afrique, les « Lions du Sable » continuent de faire la fierté de tout un pays et d’écrire l’histoire du sport africain.

La finale à venir promet d’être spectaculaire, alors que le Sénégal vise un nouveau sacre continental.

Amadou Bâ accepte le défi d’Ousmane Sonko pour un débat public : vers une confrontation d’idées

L’ancien Premier ministre Amadou Bâ a officiellement accepté l’invitation de l’opposant Ousmane Sonko à un débat public, marquant ainsi un tournant significatif dans la scène politique sénégalaise. Cette réponse intervient après que Sonko lui a lancé le défi lors d’une déclaration publique, exprimant son souhait de débattre sur des sujets essentiels pour le pays.

Dans sa réponse, Amadou Bâ a manifesté son intérêt pour ce face-à-face, tout en faisant une allusion subtile à ce qu’il décrit comme une « nostalgie légitime » de Sonko à vouloir se mesurer à lui. « J’accepte volontiers son invitation à un débat public et contradictoire », a déclaré Amadou Bâ, ajoutant que leurs équipes respectives se rencontreront pour déterminer les modalités pratiques du débat.

Le débat annoncé ne se contentera pas de répondre aux sujets définis par Ousmane Sonko. Amadou Bâ a demandé à ce dernier de fournir les rapports mentionnés dans ses récentes interventions, afin que la discussion puisse être éclairée et fondée sur des faits tangibles. « J’espère qu’il mettra à ma disposition les rapports qu’il a évoqués et rendra publics tous les échanges entre le Premier ministre que j’étais et les ministres concernés par les allégations », a-t-il affirmé.

Amadou Bâ propose d’élargir le champ de la discussion, au-delà des thèmes économiques et des ressources naturelles évoqués par Sonko. Il souhaite aborder des questions touchant l’ensemble des aspects de la vie nationale : l’économie, les finances publiques, l’emploi, les libertés publiques, les institutions, la justice, la sécurité, et même les défis liés aux inondations. Pour lui, ce débat doit permettre de confronter les idées afin de proposer des solutions concrètes aux problèmes auxquels fait face le Sénégal.

Cette invitation à un échange approfondi reflète la volonté de l’ancien Premier ministre de replacer le débat politique sur le terrain des idées et des propositions, loin des polémiques stériles. Ce face-à-face s’annonce donc comme un moment clé, offrant aux citoyens sénégalais une opportunité unique d’évaluer les visions des deux leaders sur l’avenir du pays.

En acceptant ce défi, Amadou Bâ semble prêt à défendre son bilan et ses propositions face à un adversaire déterminé. Le débat, dont les détails pratiques restent à définir, pourrait devenir un moment charnière dans la course politique au Sénégal, en particulier à l’approche des prochaines échéances électorales.

Affaire de mœurs à Torodio : un homme agressé par son voisin dans une chambre conjugale

Le calme habituel du village de Torodio, dans la commune de Thiamène (département de Louga), a été perturbé par une affaire de mœurs qui a frôlé le drame. Dans la nuit, un jeune homme identifié comme D.S. s’est introduit dans la chambre conjugale de son voisin, S.B., déclenchant une violente altercation.

Tout a commencé aux alentours de 22 heures, lorsque D.S., soupçonné d’entretenir une liaison avec la femme de S.B., a profité de l’obscurité pour pénétrer dans la maison de ce dernier. Persuadé que son voisin était absent, il s’est introduit discrètement dans la chambre. Cependant, S.B. se trouvait sur place, et l’irruption inattendue a rapidement tourné à la confrontation.

Surpris et paniqué, D.S. aurait sorti une machette pour se défendre face à S.B., qu’il a grièvement blessé à plusieurs reprises avant de prendre la fuite sous le couvert de la nuit. S.B., gravement touché, s’est effondré, perdant beaucoup de sang. Il a été rapidement évacué au centre de santé de Coki, où les médecins ont constaté des blessures lui occasionnant une incapacité temporaire de travail (ITT) de 10 jours.

Suite à cette agression, S.B. a déposé plainte auprès des gendarmes, identifiant clairement son voisin comme l’agresseur. « Je l’avais déjà averti à plusieurs reprises au sujet de sa relation avec ma femme, mais il a persisté. Cette nuit-là, il m’a attaqué avec une machette », a déclaré S.B. lors de son témoignage.

Malgré les dénégations de D.S., qui a affirmé que l’obscurité avait pu semer la confusion, un témoin clé a confirmé avoir vu D.S. entrer chez S.B. peu avant l’incident. Face à ces éléments, D.S. a été arrêté et inculpé pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une ITT de 10 jours. Il a été placé sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Louga, en attendant son procès.

Cette affaire a provoqué un vif émoi dans le village de Torodio, où l’adultère et la violence qui en a découlé ont secoué la communauté locale.

L’affaire Déthié Fall : Barthélémy Dias dénonce une stratégie de déstabilisation électorale

Dans un entretien accordé au Quotidien, Barthélémy Dias, maire de Dakar et tête de liste nationale de la coalition Samm Sa Kaddu pour les élections législatives du 17 novembre, s’est exprimé avec fermeté sur ce qu’il appelle « l’affaire Déthié Fall ». Selon lui, le retrait de Déthié Fall de la coalition Samm Sa Kaddu pour rejoindre celle du Pastef est le fruit d’une manœuvre politique orchestrée par le pouvoir en place.

L’édile dakarois impute cette situation au tandem formé par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, figures emblématiques de la coalition Pastef. Il estime que cet épisode n’est pas anodin et constitue, selon ses termes, « une opération visant à saborder [leurs] bases électorales ».

Barthélémy Dias s’indigne du fait que pour la première fois, un Premier ministre ait publiquement reçu un membre d’une liste concurrente, une action qu’il qualifie de « coup de communication ». Pour lui, ce geste traduit l’état d’inquiétude du gouvernement actuel, qui craint de perdre du terrain lors des prochaines législatives. « L’affaire Déthié Fall est un bon baromètre et une mesure de l’état d’affolement des tenants du pouvoir », déclare-t-il.

Dias dénonce également les tentatives de débauchage de maires et d’élus locaux par le pouvoir en place, une stratégie qu’il juge inefficace. « Je peux vous assurer qu’ils se trompent de stratégie », martèle le maire de Dakar, confiant dans les chances de son camp aux prochaines élections.

Alors que la campagne électorale s’intensifie, cette affaire vient jeter une lumière crue sur les tensions entre les différentes coalitions en lice et sur les stratégies employées pour séduire les électeurs.

Le mouvement Gueum Sa Bopp mobilisé pour la libération de Bougane Guèye Dany

Le mouvement Gueum Sa Bopp a réaffirmé son engagement dans la défense des libertés politiques en soutenant fermement son leader, Bougane Guèye Dany, arrêté récemment à Bakel lors d’une mission humanitaire. Dans un communiqué rendu public, le mouvement a informé de l’envoi d’une délégation au siège du Forum du Justiciable pour appeler à la libération de son président, candidat à la prochaine élection présidentielle.

Au cours de cette rencontre, Babacar Bâ, président du Forum du Justiciable, a dénoncé l’arrestation de Bougane Guèye Dany, qu’il juge incompatible avec les principes d’un processus électoral libre et équitable. « Nous avons interpellé le gouvernement lors de l’arrestation de Bougane Guèye Dany. Il est essentiel de protéger un candidat à l’élection », a-t-il déclaré. Babacar Bâ a également rapporté les propos de Ndiaga Sylla, expert électoral, qui a critiqué la décision de maintenir en détention un leader politique pour des motifs qu’il qualifie de « banals », alors que les autorités avaient affirmé leur engagement pour une liberté de candidature.

De son côté, Seydi Gassama, directeur d’Amnesty International, a exprimé sa préoccupation face à cette arrestation, soulignant que Bougane Guèye Dany doit pouvoir participer pleinement à la campagne électorale, au même titre que les autres candidats. Il a appelé à la libération immédiate du leader de Gueum Sa Bopp.

Le mouvement s’est également réjoui du soutien exprimé par le Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), qui a dénoncé la détention de Bougane Guèye Dany. Gueum Sa Bopp a appelé à une mobilisation générale pour exiger la libération immédiate de son président et pour garantir un environnement politique libre et équitable, essentiel au bon déroulement de la campagne électorale.

Cette arrestation soulève des interrogations sur l’espace accordé aux candidats de l’opposition dans la course à la présidentielle et sur la volonté des autorités de respecter les règles démocratiques. Pour Gueum Sa Bopp, il est urgent de rétablir Bougane Guèye Dany dans ses droits afin qu’il puisse participer pleinement à l’élection, et par extension, garantir la transparence et l’équité du scrutin.

Le Sénégal condamne fermement l’attentat en Turquie : le président Bassirou Diomaye Faye exprime solidarité et soutien

Le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a fermement dénoncé l’attentat tragique survenu ce mercredi 23 octobre en Turquie, qui a causé la mort de cinq personnes et fait 22 blessés. L’attaque, perpétrée devant le siège de Turkish Aerospace Industries (TUSAS) à proximité d’Ankara, a bouleversé la communauté internationale.

Dans un communiqué, le président Faye a exprimé son indignation face à cet « acte lâche et barbare », réaffirmant son rejet total du terrorisme. Il a tenu à adresser un message de compassion et de solidarité au peuple turc et à son homologue, le président Recep Tayyip Erdogan.

« Je condamne fermement l’attaque terroriste en Turquie. C’est un acte lâche et barbare. Au nom du peuple sénégalais, j’exprime notre compassion et notre solidarité au président Erdogan, aux familles des victimes et au peuple turc ami », a déclaré Bassirou Diomaye Faye.

Le président sénégalais a également prié pour le repos des âmes des victimes et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Il a réaffirmé la volonté du Sénégal de continuer à soutenir les efforts internationaux pour éradiquer le terrorisme sous toutes ses formes.

Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions croissantes en Turquie, où les forces de sécurité poursuivent des efforts intenses pour contenir les menaces terroristes. La solidarité exprimée par le Sénégal vient renforcer les liens entre les deux pays, déjà unis par des relations diplomatiques et économiques de longue date.

Le Sénégal, tout en partageant la douleur du peuple turc, réitère son engagement en faveur de la paix et de la sécurité dans le monde, dénonçant toutes formes de violences extrémistes.

Kaolack : Octobre Rose – Les animateurs relais volontaires du service civique s’engagent dans la lutte

Comme chaque année, le mois d’octobre est une occasion pour le monde d’organiser des campagnes de sensibilisation, de prévention et de dépistage des cancers, sous le nom d’« Octobre rose ». Les animateurs relais volontaires du service civique s’engagent activement dans ce grand rendez-vous mondial de lutte contre les cancers du sein et du col de l’utérus.

« C’est notre première participation à cette activité qu’est « Octobre rose ». Une activité de grande importance, initiée par les animateurs relais volontaires du service civique, qui sont des collaborateurs du CDPS de Kaolack. Ils ont compris que le cancer fait des ravages à travers le monde. Au niveau de la région de Kaolack, ils ont jugé nécessaire d’organiser cette activité de sensibilisation et d’orientation, afin de toucher un maximum de jeunes, leur cible principale », a expliqué Aliou Badara Sarr, chef du service départemental de la jeunesse et directeur du CDPS de Kaolack.

Selon Aliou Badara Sarr, ces animateurs relais volontaires du service civique vont continuer à multiplier les causeries dans les établissements scolaires, afin de sensibiliser les jeunes sur les dangers du cancer du sein et du col de l’utérus, a-t-il ajouté ce mercredi lors de la journée dédiée à la célébration d’Octobre rose.

« Une autre mission de ces animateurs relais volontaires du service civique est de former une jeunesse unie, soudée, ambitieuse, responsable, engagée et solidaire, fière de défendre et de construire son pays. J’apprécie les initiatives de ces jeunes qui se réveillent, qui veulent prendre leur destin en main, et qui tentent d’apporter un changement positif. Nous savons tous que les jeunes peuvent également avoir leur mot à dire sur cette maladie qu’est le cancer du sein et du col de l’utérus, et, ensemble avec leurs partenaires, trouver des solutions urgentes », a conclu M. Sarr.

Affaire Dieynaba Ndiaye : Le Procureur de Matam Passe à l’Action, le Docteur Alioune B. Mbacké Arrêté

Dans une affaire qui a récemment secoué les réseaux sociaux, le nouveau procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Matam a pris des mesures rapides suite à la plainte déposée par Dieynaba Ndiaye contre son mari, le docteur Alioune B. Mbacké. Selon des sources recueillies par Seneweb, le chef du parquet local a donné l’ordre d’arrêter le médecin-chef du district de Matam, accusé de coups et blessures volontaires.

Les policiers du commissariat central de Matam, sous la direction du commissaire Abdou Faye, ont procédé à l’arrestation du docteur Mbacké. Ce dernier est poursuivi pour avoir causé des blessures ayant entraîné une incapacité temporaire de dix jours à la plaignante.

L’affaire, initialement confiée à la police de Matam, a pris une nouvelle tournure avec l’implication directe du procureur, qui a rapidement réagi face à l’indignation générale suscitée sur les réseaux sociaux. Après avoir auditionné les parties, le dossier avait été transmis au parquet sous forme de renseignement judiciaire. Toutefois, le procureur a décidé d’agir en ordonnant l’arrestation du docteur Mbacké, qui sera déféré devant le Tribunal de Grande Instance demain, jeudi.

Sauf changement de dernière minute, Alioune Badara Mbacké pourrait être directement incarcéré dans les jours à venir. Cette affaire, qui a attiré l’attention du public, continue de susciter des réactions dans la région et au-delà.

Les prochaines étapes judiciaires seront suivies de près, alors que la justice est appelée à faire la lumière sur les faits reprochés.

Kaolack / Sport Handball : Le président du Centre de formation Sine Saloum Académie Club souhaite réformer le handball

Le Centre de Formation Sine Saloum Académie Handball Club, qui se concentre sur les petites catégories, est une étape clé dans la carrière de nos futurs professionnels et représente une véritable pépinière de talents pour la région de Kaolack.

« Nous avons souhaité construire notre projet sportif autour de la formation, mais aussi permettre à la région de retrouver son lustre d’antan en ayant une équipe régionale de handball », a expliqué Mamadou Ba, président du club.

Selon lui, à travers la formation de jeunes joueurs professionnels, l’objectif est de permettre à ces jeunes talents d’accéder au plus haut niveau et ainsi de renouveler l’équipe professionnelle régionale de Kaolack, qui aujourd’hui ne compte plus de bonnes équipes de handball évoluant en première et deuxième division. Il l’a rappelé lors d’une conférence de presse ce mercredi.

« Notre philosophie est d’offrir aux jeunes talents et aux joueurs locaux l’accès à une structure de formation vers le haut niveau, et de participer au renouvellement des élites du handball national. Nous visons à intégrer un maximum de joueurs issus du centre de formation au sein des grands clubs de handball du pays », a conclu Mamadou Ba.

Le Débat Ba-Sonko Suscite la Réaction de Mamoudou Ibra Kane

Le journaliste Mamoudou Ibra Kane a réagi avec fermeté à la décision du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) de s’opposer à un débat public entre le Premier ministre Amadou Bâ et l’opposant Ousmane Sonko. Dans une déclaration publiée sur le réseau social X, il a exprimé son avis sur cette interdiction, tout en émettant des critiques acerbes à l’encontre des deux protagonistes.

D’après Mamoudou Ibra Kane, la décision du CNRA, rapportée par le journal L’Observateur, ne devrait pas être un obstacle pour un débat entre les deux figures politiques. Il a même suggéré qu’Amadou Bâ pourrait se faire assister s’il éprouvait des difficultés à affronter Sonko : « Si le Premier ministre a peur, il peut se faire assister par le président Bassirou Faye », a-t-il ironisé, soulignant le climat tendu autour de cette confrontation qui n’aura finalement pas lieu.

En se tournant vers Sonko, Kane a insisté sur ce qu’il perçoit comme une faiblesse dans sa capacité à affronter des échanges contradictoires. « Il sait qu’il n’est pas à l’aise dans un débat contradictoire. Face au maître, l’élève connaît sa place. Fin ! », a-t-il conclu, martelant l’idée que Sonko ne saurait se mesurer à Amadou Bâ dans un véritable débat d’idées.

Cette déclaration vient ajouter une couche supplémentaire à la polémique entourant le refus du CNRA d’autoriser un débat télévisé, ce qui divise l’opinion publique sénégalaise. Tandis que certains estiment que le débat aurait permis un échange d’idées crucial à l’approche des élections, d’autres, comme Mamoudou Ibra Kane, questionnent les capacités des deux candidats à mener un débat fructueux.

Le débat, s’il avait eu lieu, aurait été l’un des événements les plus médiatisés de la scène politique sénégalaise, mettant en lumière les visions diamétralement opposées d’Amadou Bâ et d’Ousmane Sonko sur l’avenir du pays. Toutefois, avec l’intervention du CNRA et les déclarations de figures influentes telles que Mamoudou Ibra Kane, il semble que cette opportunité n’ait pas encore trouvé sa place dans le paysage politique national.

Nouvelle tragédie à Matam : Un jeune homme emporté par les eaux de crue à Dondou

La région de Matam, au nord du Sénégal, est une fois de plus endeuillée par les inondations. Un jeune homme de 23 ans a tragiquement perdu la vie après que sa pirogue a chaviré en tentant de traverser le fleuve à Dondou. Selon les informations rapportées par la Rfm, la victime, à bord d’une petite embarcation, n’a pas pu résister à la puissance des eaux de crue, qui continuent de monter sous l’effet des pluies torrentielles. Déséquilibrée par la forte pression des flots, la pirogue a basculé, précipitant le jeune homme dans les eaux.

Les habitants du village se sont mobilisés rapidement pour retrouver son corps. Après plusieurs heures de recherches, ils ont réussi à repêcher le corps sans vie, qui a ensuite été remis aux sapeurs-pompiers.

Cet incident marque la deuxième victime des inondations dans cette localité en moins de quelques jours. En effet, une fillette de 9 ans avait déjà été retrouvée noyée à Matam, plongeant les populations dans une douleur profonde.

La situation dans la région reste critique, alors que les eaux continuent de monter, menaçant de nombreuses habitations et exacerbant la souffrance des sinistrés. Ces inondations répétitives mettent en lumière les défis auxquels fait face cette partie du Sénégal, où les infrastructures peinent à contenir les effets dévastateurs des pluies saisonnières.

Les autorités locales et les organisations humanitaires sont appelées à renforcer les efforts pour apporter secours et assistance aux populations touchées, tout en trouvant des solutions durables pour prévenir ces drames à répétition.

Le Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) dément sa sortie de la coalition Samm Sa Kaddu et réaffirme son soutien à Bougane

Dans un communiqué transmis à la presse, le Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) a démenti les rumeurs circulant concernant son éventuelle sortie de la coalition politique Samm Sa Kaddu. Le parti a déclaré avoir « constaté avec regrets des rumeurs faisant état de sa sortie de la coalition », qualifiant ces allégations d’infondées. Le PUR a tenu à rappeler qu’il demeure un membre fondateur et un acteur essentiel de cette coalition, réaffirmant ainsi son engagement aux côtés de Samm Sa Kaddu.

Le parti, dans un souci de clarification, a insisté sur son ancrage au sein de la coalition et a exhorté ses militants à rester mobilisés pour une campagne électorale réussie en vue des échéances politiques à venir. « Nous invitons nos militants et sympathisants à faire bloc et rester engagés », peut-on lire dans la note.

En soutien au leader de la coalition, Bougane Gueye Dany, actuellement en détention, le PUR a demandé sa libération immédiate, appelant également à une élection « transparente et apaisée » pour garantir la stabilité et l’intérêt supérieur de la nation. Ce message est un écho à l’appel à l’apaisement du climat politique que le parti juge nécessaire pour éviter toute tension électorale.

Ce communiqué vise non seulement à démentir les rumeurs de dissensions au sein de la coalition, mais aussi à montrer que le PUR reste fermement aligné sur ses objectifs de campagne et ses alliances, tout en œuvrant pour des élections démocratiques et pacifiques.

Dethié Fall réaffirme son alliance avec Ousmane Sonko et le Pastef lors d’une conférence de presse

Lors d’une conférence de presse tenue le 23 octobre 2024, Dethié Fall, leader du Parti Républicain pour le Progrès (PRP), a réitéré l’importance des relations d’amitié et de sincérité qu’il entretient avec Ousmane Sonko, président du parti Pastef. Cet échange s’inscrit dans le cadre de leur engagement commun au sein de la coalition Yewwi Askan Wi.

Dethié Fall a tenu à rappeler que sa relation avec Ousmane Sonko repose sur une solidarité politique qui s’est construite au fil des ans. En évoquant les trois dernières années, il a souligné la force de cette alliance entre sa formation politique et le Pastef, unies par des valeurs et des objectifs communs pour l’avenir du Sénégal. Ce partenariat, au sein de Yewwi Askan Wi, a permis de porter un projet politique qui aspire à un changement profond dans le pays.

Malgré les défis politiques rencontrés, Fall a insisté sur la persistance de leur engagement partagé. Il a également évoqué une période de six mois sans contact avec les leaders de Pastef, en raison des tensions qui ont secoué la scène politique sénégalaise. Cependant, il a affirmé que cela n’a pas entamé leur volonté de coopérer, ni les bases solides de leur relation.

L’alliance entre le PRP et Pastef ne repose pas uniquement sur des calculs politiques, mais également sur une sincérité mutuelle. Selon Dethié Fall, leur amitié a été forgée par des années de lutte politique commune, renforcée par leur vision partagée d’un Sénégal plus juste et démocratique. Il a souligné que cette amitié transcende les désaccords et les périodes de distance.

Ce discours montre leur détermination à maintenir leur coopération politique, malgré les défis. Les deux leaders entendent continuer à œuvrer ensemble pour concrétiser les idéaux défendus par Yewwi Askan Wi, notamment en faveur d’une gouvernance transparente, de la justice sociale et d’une meilleure gestion des ressources nationales.

Cette conférence de presse a permis de mettre en lumière l’importance de l’alliance entre Dethié Fall et Ousmane Sonko, deux figures majeures de l’opposition sénégalaise. Face aux incertitudes politiques actuelles, leur engagement commun pourrait jouer un rôle décisif dans les prochaines échéances électorales.

En réaffirmant leur solidarité et leur volonté de poursuivre leur combat pour un changement profond, Dethié Fall et Ousmane Sonko envoient un signal fort à leurs partisans et à la classe politique sénégalaise. Leur alliance pourrait s’avérer cruciale pour la dynamique politique du Sénégal dans les mois à venir.

Lat Diop : Entre Enjeux Judiciaires et Lutte pour la Défense

Lat Diop, ancien ministre des Sports et ex-directeur général de la Lonase, est au centre d’une affaire judiciaire de grande ampleur depuis son inculpation le 26 septembre dernier. Il est poursuivi pour des faits présumés de détournement de deniers publics, extorsion de fonds et blanchiment de capitaux. Le montant global des malversations serait estimé à 8 milliards de francs CFA, un chiffre qui a rapidement soulevé des réactions au sein de l’opinion publique.

Le juge d’instruction du pool judiciaire financier, en charge du dossier, a pris des mesures conservatoires contre Lat Diop. Celles-ci incluent, dans un premier temps, le blocage de ses comptes bancaires. Cependant, selon ses avocats, ces comptes ne contiennent que des « sommes modestes destinées à l’entretien de la maison » de leur client, minimisant ainsi la portée de cette première mesure.

La tempête judiciaire ne s’arrête pas là pour l’ancien responsable de la Lonase. En plus du gel de ses comptes, la saisie de plusieurs véhicules lui appartenant a été ordonnée, dont certains seraient en possession de membres de sa famille, précise le quotidien L’Observateur. Une procédure est également en cours pour la saisie de sa résidence principale ainsi que d’autres biens immobiliers.

Face à cette série de sanctions, les avocats de Lat Diop dénoncent ce qu’ils qualifient de « sanctions excessives » et accusent les autorités judiciaires de vouloir l’« asphyxier financièrement » afin de l’empêcher de se défendre convenablement. Ils annoncent une lutte acharnée pour obtenir la libération de leur client, arguant que les mesures prises visent uniquement à le priver de sa capacité de réponse juridique.

Cette affaire met en lumière la question des détournements de fonds publics et soulève des débats sur les méthodes employées par la justice sénégalaise dans ce type de dossiers. L’évolution du cas de Lat Diop sera scrutée de près, tant par ses partisans que par ses détracteurs, alors que la défense se prépare à multiplier les recours pour annuler les mesures prises contre lui.

Le PRP quitte la coalition Sàm Sa Kàddu pour rejoindre Pastef : Une nouvelle donne dans la politique sénégalaise

Ce matin, lors d’une conférence de presse tenue à Dakar, le président du Parti Républicain pour le Progrès (PRP), Déthié Fall, a annoncé une décision majeure qui pourrait bouleverser le paysage politique sénégalais à l’approche des élections législatives. Le PRP a officiellement quitté la coalition Sàm Sa Kàddu et s’est aligné avec le parti Pastef pour les prochaines échéances électorales.

« Après avoir échangé avec tous les responsables et au regard de la situation politique nationale et des urgences, nous avons décidé de quitter la coalition Sàm Sa Kàddu et de rejoindre le Pastef pour les élections législatives prochaines », a déclaré Déthié Fall. Il a justifié cette décision par une nécessité stratégique et une volonté de mieux répondre aux attentes des Sénégalais dans un contexte de crise politique et sociale.

Cette alliance avec Pastef, le parti d’opposition dirigé par Ousmane Sonko, marque un tournant pour le PRP, qui était jusqu’ici membre d’une coalition aux orientations politiques plus modérées. Le changement de cap est perçu par plusieurs observateurs comme une volonté de Déthié Fall de renforcer son influence en s’alliant à une force politique montante, dont la popularité ne cesse de croître, particulièrement chez les jeunes et dans la diaspora.

Déthié Fall a également lancé un appel solennel à ses militants et sympathisants : « J’invite tous les membres du PRP à envahir les cellules de Pastef dans toutes les localités du Sénégal et de la diaspora ». Ce geste montre la volonté du PRP d’intégrer pleinement le dispositif du Pastef, en consolidant leur base commune pour les législatives.

Cette annonce soulève plusieurs interrogations quant à l’avenir de la coalition Sàm Sa Kàddu et à son poids électoral sans l’appui du PRP. De plus, cette nouvelle alliance PRP-Pastef pourrait redéfinir les rapports de force au sein de l’opposition, voire dans tout le paysage politique sénégalais, déjà marqué par une polarisation accrue à l’approche des élections.

Il reste à voir comment cette décision influencera le soutien populaire pour le PRP et le Pastef, et si d’autres partis au sein de Sàm Sa Kàddu suivront cette trajectoire ou renforceront leur cohésion en réponse à cette défection. Le départ du PRP pourrait également fragiliser la coalition en place, tout en renforçant la dynamique de Pastef en tant que pôle majeur d’opposition face à la majorité au pouvoir.

Les semaines à venir seront cruciales pour évaluer l’impact de ce changement stratégique sur l’échiquier politique national.

Alioune Sarr, ancien ministre, interpellé pour une affaire d’escroquerie foncière

Alioune Sarr, ancien ministre du Commerce puis du Tourisme et des Transports aériens sous la présidence de Macky Sall, a été interpellé mardi par la Section de recherches (SR) de Thiès, selon les révélations du journal Libération. Cette arrestation intervient dans le cadre d’une affaire d’escroquerie foncière, dans laquelle des promoteurs immobiliers accusent Sarr de leur avoir promis des terrains en échange d’un paiement.

Toujours selon Libération, pour éviter une procédure judiciaire, l’ancien ministre aurait tenté de régler l’affaire à l’amiable en émettant un chèque en faveur des plaignants. Toutefois, ce chèque aurait été rejeté pour insuffisance de fonds, ce qui a relancé les accusations.

Présenté devant le juge du deuxième cabinet du tribunal de Thiès, Alioune Sarr aurait cependant échappé à la détention grâce à une médiation pénale. Les deux parties seraient parvenues à un accord en présence du magistrat, à condition que Sarr respecte ses engagements envers les plaignants.

L’affaire, bien que marquée par une tentative d’entente à l’amiable, met en lumière les difficultés rencontrées dans la gestion des transactions foncières au Sénégal, un secteur souvent source de litiges et de controverses. Quant à Alioune Sarr, il semble avoir évité des poursuites judiciaires, mais il devra honorer ses promesses pour clore définitivement ce dossier.

Tentative d’agression à Mermoz : un agresseur mortellement percuté par un véhicule

Un incident dramatique s’est déroulé hier soir près du magasin Auchan de Mermoz, en face de l’ambassade du Maroc à Dakar. Trois individus, impliqués dans une tentative d’agression visant une femme enceinte et un homme, ont vu leur plan virer au cauchemar lorsqu’ils ont été percutés par un véhicule, provoquant des scènes de choc parmi les témoins.

Selon les premières informations recueillies par L’Observateur, l’un des agresseurs est mort sur le coup, tandis qu’un autre a été grièvement blessé et se trouve actuellement dans un état critique. Le troisième suspect a réussi à prendre la fuite et reste activement recherché par les forces de l’ordre.

Les témoignages des riverains soulignent que l’intervention du véhicule a probablement empêché un scénario encore plus tragique. « Si la voiture n’était pas intervenue, les victimes auraient pu subir des blessures graves, voire pire », a déclaré un témoin sous le choc.

Les autorités ont ouvert une enquête afin de faire la lumière sur les circonstances exactes de l’accident et de retrouver le suspect en fuite. Cette agression, survenue dans un quartier pourtant habituellement calme, a plongé les résidents dans la stupeur et ravivé les préoccupations concernant la sécurité.

La scène, marquée par la violence inattendue de la situation, laisse place à de nombreuses questions sur les motivations des agresseurs et les actions décisives du conducteur du véhicule.

Enquête sur l’affaire ONAS : Cheikh Dieng maintient sa position lors d’une confrontation décisive

Le Dr Cheikh Dieng, ancien directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), a été une nouvelle fois entendu par la Section de recherches (SR) dans le cadre de l’enquête portant sur des accusations de faux et usage de faux. Cette étape a pris une tournure décisive hier avec une confrontation attendue entre le Dr Dieng, Kader Konaté, chargé du projet Hann-Fann, et le directeur administratif et financier de l’ONAS.

Selon les informations rapportées par Libération, cette confrontation a vu chacun des protagonistes maintenir fermement ses déclarations, refusant de céder face aux accusations. L’affaire, qui concerne des allégations graves de malversations autour du projet Hann-Fann, représente un enjeu majeur pour l’assainissement de la baie de Dakar. Ce projet, destiné à améliorer les conditions environnementales et sanitaires d’une zone cruciale de la capitale sénégalaise, est au cœur des préoccupations.

Malgré la tension palpable durant cette rencontre, le Dr Cheikh Dieng a été remis en liberté à l’issue de l’audition, signe que l’enquête suit son cours. Toutefois, les autorités judiciaires continuent de rassembler les éléments nécessaires pour déterminer les responsabilités de chacun dans cette affaire complexe.

Ce dossier retient une attention particulière en raison de l’importance du projet Hann-Fann pour l’avenir de la baie de Dakar et des possibles implications économiques et environnementales. Tandis que l’enquête progresse, les observateurs attendent avec intérêt les prochaines décisions des autorités judiciaires.

Décès tragique de Ibrahima Ndiaye : Un incident bouleversant pour le MIAAE

Le Ministère de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères (MIAAE) a annoncé, avec une vive émotion, le décès tragique d’Ibrahima Ndiaye, survenu ce mardi 22 octobre. L’ancien agent contractuel du ministère est décédé après une chute depuis le 17ème étage de l’immeuble FAHD à Dakar, un bâtiment abritant la Direction générale de l’assistance aux Sénégalais de l’Extérieur.

Dans un communiqué empreint de tristesse, le ministère a tenu à rendre hommage à M. Ndiaye, qui, bien que n’étant plus administrativement lié à l’institution depuis cinq ans, continuait à entretenir des liens amicaux avec plusieurs de ses anciens collègues. Selon les informations partagées, son contrat n’avait pas été renouvelé, mais cela ne l’empêchait pas de fréquenter régulièrement l’immeuble FAHD, lieu de travail de nombreux employés du ministère.

Le MIAAE a exprimé ses condoléances les plus sincères à la famille de M. Ndiaye, ainsi qu’à tous ceux qui l’ont côtoyé. L’institution, profondément bouleversée par cette perte, a également assuré que les autorités compétentes avaient déjà ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances exactes de cette tragédie.

« Nous avons pleine confiance en les conclusions de cette enquête », a déclaré le ministère dans son communiqué. En attendant, il a adressé ses pensées et prières aux proches d’Ibrahima Ndiaye, en espérant le repos éternel de son âme.

L’incident a soulevé une vague d’émotion parmi ses anciens collègues, qui se souviennent de lui comme d’un homme apprécié et respecté.

L’annulation probable du débat entre Ousmane Sonko et Amadou Bâ : Les raisons invoquées par le Cnra

Alors que de nombreux Sénégalais attendaient avec impatience un face-à-face entre Ousmane Sonko et Amadou Bâ, candidats majeurs aux législatives de novembre, il semble que ce débat tant espéré n’aura pas lieu. Mamadou Oumar Ndiaye, le nouveau président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), a clarifié la position de son institution dans une déclaration à L’Observateur.

Le président du Cnra s’est appuyé sur les principes d’égalité de traitement entre les candidats pour justifier l’impossibilité d’un débat à deux. « L’un des principes cardinaux de la loi, c’est l’égalité de traitement entre les candidats à quelque élection que ce soit », a-t-il souligné, ajoutant que permettre un débat entre seulement deux candidats créerait une rupture de cette égalité. La loi sénégalaise en matière de régulation des médias insiste, selon lui, sur trois points essentiels : l’égalité, l’équité, et l’équilibre dans le traitement médiatique des candidats.

Mamadou Oumar Ndiaye a aussi posé la question suivante : « Pourquoi deux seuls candidats auraient le droit de débattre et pas les autres ? » Une interrogation qui met en lumière la nécessité, selon le Cnra, d’inclure tous les candidats dans ce type d’initiative. D’autres personnalités politiques, comme Thierno Alassane Sall et Barthélémy Dias, ont déjà exprimé leur souhait de participer à un éventuel débat.

Pour le moment, le Cnra reste en attente d’une sollicitation formelle concernant cette proposition de débat. Bien que le défi ait été lancé par Sonko et validé par Amadou Bâ, le Conseil ne se sent pas encore concerné, considérant l’initiative comme appartenant encore au domaine du « virtuel ». Mamadou Oumar Ndiaye précise que ce n’est que si un diffuseur médiatique décidait officiellement d’organiser ce débat que le Cnra prendrait position.

Cette prise de position du Cnra souligne les contraintes imposées par la loi électorale en matière de débat politique, rendant improbable, du moins avant les législatives du 17 novembre, un débat uniquement entre Ousmane Sonko et Amadou Bâ.

Alioune Tine appelle à la libération de Bougane Gueye Dani et à des élections législatives transparentes

Alioune Tine, fondateur de l’Afrika Jom Center et expert indépendant des droits de l’homme, milite pour la libération immédiate et sans condition de Bougane Gueye Dani, afin de lui permettre de participer aux prochaines élections législatives. Dans une déclaration récente, il a insisté sur la nécessité de replacer cette affaire dans le cadre d’une campagne préélectorale normale. Selon lui, la justice sénégalaise doit à nouveau jouer un rôle crucial pour sauvegarder la démocratie, comme elle l’avait fait lors des élections présidentielles de 2024, avec la libération de figures politiques telles que Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko.

« Il faut vite dédramatiser l’affaire Bougane Gueye Dani en le replaçant dans le contexte d’une campagne préélectorale, et le libérer immédiatement et sans condition. La justice avait sauvé la démocratie pendant la présidentielle de 2024, il faut que la justice, par une décision lucide et opportune, libère Bougane et lui permette de faire la campagne comme tous les autres candidats », a affirmé Alioune Tine. Il a ajouté que Bougane Gueye Dani aurait dû être libéré après sa garde à vue.

Concernant les élections législatives à venir, Alioune Tine insiste sur l’importance de garantir un climat de sérénité et de transparence. Il plaide pour des débats ouverts entre les candidats, soulignant le rôle que les journalistes devraient jouer dans l’organisation de ces échanges. « Nous avons absolument besoin de législatives transparentes et apaisées dans un contexte de sérénité avec des débats qui opposent les principaux candidats », a-t-il déclaré.

Tine a également salué la nomination de Mamadou Oumar Ndiaye à la tête du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), estimant que son parcours journalistique exceptionnel pourrait permettre une « rupture épistémologique ». Il a ainsi encouragé le nouveau président du CNRA à prendre l’initiative d’organiser ces débats essentiels pour la démocratie sénégalaise, en citant en exemple un débat potentiel entre Ousmane Sonko et Amadou Ba, ainsi que d’autres figures politiques importantes.

Pour Alioune Tine, la justice sénégalaise joue un rôle clé dans la protection des processus démocratiques. Il rappelle que sa capacité à garantir des élections libres et transparentes est essentielle pour éviter les tensions et renforcer la confiance des citoyens dans les institutions du pays. Il appelle donc à une décision rapide et éclairée concernant Bougane Gueye Dani, afin d’éviter que cette affaire ne perturbe davantage la campagne électorale.

Avec ce plaidoyer, Tine réaffirme son engagement pour une démocratie inclusive où chaque acteur politique doit avoir la possibilité de s’exprimer et de participer librement aux échéances électorales.

Pape Djibril Fall recadre Ousmane Sonko : « Ce n’est pas à toi de disculper qui que ce soit »

Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi 22 octobre 2024, Pape Djibril Fall, leader au sein de la coalition Sam Sa Kaddu, a adressé un message sans équivoque à l’encontre d’Ousmane Sonko, leader du Pastef. Le journaliste et homme politique a vivement critiqué Sonko pour ses récentes déclarations, notamment celles faites lors d’un rassemblement à Dakar Arena, où ce dernier avait évoqué des scandales présumés impliquant l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (ASER) et l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS).

Pape Djibril Fall a rappelé que ce n’était pas au chef du Pastef de se prononcer sur les affaires judiciaires en cours. « Le Premier ministre n’a pas cette prérogative. Ousmane Sonko, ce n’est pas à toi de disculper les gens, même si l’on t’envoie des messages pour savoir si on doit arrêter ou non », a-t-il déclaré, affirmant que ces décisions relèvent exclusivement de la justice sénégalaise. Il a souligné la nécessité de laisser les enquêtes judiciaires suivre leur cours sans ingérence politique.

Le ton ferme adopté par Fall laisse entrevoir une profonde divergence au sein de l’opposition quant à la manière de gérer les affaires publiques et les scandales présumés. En déclarant « Tu connais parfaitement ceux qui te parlent, tu nous connais très bien », il a insinué qu’Ousmane Sonko entretiendrait des relations avec des personnes influentes pour obtenir des informations ou des avantages.

Cette intervention de Pape Djibril Fall met en lumière les tensions croissantes au sein de l’opposition sénégalaise, où la bataille pour le contrôle du discours et la protection de l’intégrité des institutions judiciaires semble être au centre des préoccupations.

Point de presse de la coalition  »Samm Sa Kaddu » : Soutien à Bougane Guèye Dany et dénonciation des injustices

La coalition « Samm Sa Kaddu », regroupant plusieurs leaders politiques sénégalais, a tenu un point de presse pour exprimer son soutien à Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Geum Sa Bopp, actuellement sous mandat de dépôt. Bougane, en route vers Bakel, a été interpellé par la gendarmerie lors d’une visite du Président Bassirou Diomaye Faye dans la région, et fait face à plusieurs accusations, dont refus d’obtempérer, outrage à agent, et rébellion. Il sera jugé le 30 octobre.

Selon Thierno Bocoum, membre de la coalition et leader du mouvement Agir, les accusations portées contre Bougane sont infondées et relèvent d’une manœuvre politique visant à faire taire un opposant. « Nous continuerons à mener des combats contre l’injustice », a affirmé Bocoum, dénonçant une tentative de répression orchestrée par les autorités. Il a notamment contesté le rapport de la gendarmerie, qualifiant de « mensonges inacceptables » les accusations portées contre Bougane.

Présent lors de l’interpellation, Bocoum a démenti les accusations d’outrage à agent, affirmant que Bougane n’avait jamais refusé de montrer ses papiers et n’avait à aucun moment manqué de respect à l’agent. « Bougane n’a jamais été interrogé à ce sujet dans le procès-verbal qu’il a signé. Cette nouvelle accusation a été ajoutée par la suite », a-t-il dénoncé.

Bocoum a également souligné l’injustice d’interdire à des citoyens d’accéder à certaines zones sous prétexte de la présence du Président de la République, rappelant qu’une telle restriction serait inapplicable à Dakar.

Le point de presse a également été l’occasion pour les leaders de la coalition de critiquer la gestion politique actuelle, accusant les autorités de « calculs politiques » visant à faire taire l’opposition. Ils ont dénoncé une « stratégie de diversion » pour détourner l’attention des véritables problèmes auxquels les Sénégalais font face.

« Nous avons à la tête de ce pays des incompétents qui utilisent les pouvoirs régaliens pour régler des comptes politiques », a déclaré Bocoum, avant de conclure en affirmant que la coalition ne cédera pas aux intimidations et continuera à se battre pour la justice et la vérité.

Barthélémy Dias interpelle l’administration pénitentiaire sur les conditions de détention de Bougane Gueye

Le maire de Dakar, Barthélémy Dias, a vivement critiqué les conditions de détention du leader du mouvement Gueum Sa Bopp, Bougane Gueye Dany, actuellement incarcéré à la maison d’arrêt et de correction de Tamba. Lors de la conférence des leaders de la coalition Samm Sa Kaddu, Dias, ancien détenu lui-même dans plusieurs établissements pénitentiaires du pays, a exprimé son inquiétude quant au traitement réservé à Bougane Gueye.

Selon un membre du cabinet de Bougane, qui a récemment rendu visite au leader politique, celui-ci est détenu dans une cellule surpeuplée, abritant 48 personnes. Cette situation, perçue comme une atteinte à la dignité humaine, a suscité de nombreuses critiques de la part de ses partisans.

Dias, qui avait été emprisonné en 2005 à Tamba, n’a pas mâché ses mots pour décrire les conditions de détention dans cette prison. Il a qualifié l’établissement de « enclot pour chevreaux », soulignant l’inadéquation des infrastructures pour accueillir dignement des détenus. « Il est anormal d’emprisonner un leader politique d’un tel niveau dans des cellules insalubres et surpeuplées », a-t-il déclaré.

Cette prise de position intervient alors que la question des conditions carcérales au Sénégal devient de plus en plus préoccupante, avec plusieurs rapports mettant en lumière la surpopulation, l’insalubrité, et le manque de soins de santé dans les prisons du pays. Barthélémy Dias a ainsi appelé l’administration pénitentiaire à prendre des mesures urgentes pour améliorer la situation de Bougane Gueye et de l’ensemble des détenus.

En attendant, les partisans de Gueum Sa Bopp continuent de manifester leur soutien à leur leader, tout en espérant une amélioration de ses conditions de détention.

Baptême du Patrouilleur « Le Cayor » : Une Étape Historique pour la Marine Sénégalaise

le Président de la République a présidé la cérémonie de baptême du nouveau patrouilleur de la marine nationale sénégalaise, « Le Cayor ». Cet événement marque un tournant décisif dans le renforcement des capacités de défense maritime du Sénégal, à un moment où les enjeux sécuritaires en mer n’ont jamais été aussi cruciaux.

Le patrouilleur « Le Cayor » se distingue par son équipement de pointe. Construit avec les technologies les plus récentes, ce navire incarne une montée en puissance de la marine nationale sénégalaise. Sa conception vise à faire face à une large gamme de menaces et à relever les défis contemporains, tels que la protection des ressources halieutiques, la lutte contre la pêche illicite et la migration clandestine. Le navire jouera également un rôle clé dans la sécurisation des installations pétrolières et gazières, secteurs stratégiques pour le développement économique du pays.

Lors de la cérémonie, le Président de la République a exprimé toute sa reconnaissance aux marins et aux forces armées sénégalaises pour leur dévouement exemplaire. Leur engagement dans la protection du territoire maritime sénégalais est un gage de souveraineté et de sécurité nationale. Le Président a salué le professionnalisme de ces hommes et femmes qui, chaque jour, veillent à la sécurité des côtes sénégalaises face aux menaces de plus en plus complexes.

Le patrouilleur « Le Cayor » s’impose désormais comme un symbole fort de la souveraineté maritime du Sénégal. En plus de sa mission de surveillance des eaux territoriales, il sera un outil déterminant dans la coopération régionale et internationale pour la sécurité maritime, un enjeu majeur pour la paix et la stabilité en Afrique de l’Ouest.

Le Sénégal peut être fier de sa marine nationale, véritable sentinelle de nos frontières maritimes et garante de notre sécurité. Avec cette nouvelle acquisition, le pays renforce son rôle de leader en matière de défense dans la région, tout en assurant la protection durable de ses ressources maritimes.

Amadou Bâ prêt à affronter Ousmane Sonko en débat : Une proposition sous conditions

La scène politique sénégalaise pourrait bientôt être le théâtre d’un face-à-face entre deux figures emblématiques. Amadou Bâ, candidat de la coalition « Jam a Ndiariñ », a déclaré par l’intermédiaire de sa mandataire Zahra Iyane, qu’il est prêt à débattre avec Ousmane Sonko, s’il juge cela nécessaire. Cependant, cette ouverture au dialogue est assortie d’une mise en garde quant aux véritables priorités nationales.

Zahra Iyane a clarifié la position d’Amadou Bâ, affirmant que, bien que disposé à participer à un débat, le chef de file de « Jam a Ndiariñ » estime que la priorité devrait être la gestion des urgences nationales, notamment les crises que vivent de nombreuses populations sénégalaises. Elle a évoqué la situation alarmante dans plusieurs régions du pays, particulièrement de Tamba à Podor, en passant par Bakel et Matam, où des Sénégalais font face à des difficultés liées aux inondations et à d’autres problématiques.

Amadou Bâ souligne que son agenda principal est orienté vers ces défis urgents. Toutefois, s’il s’avère que, pour Ousmane Sonko, l’enjeu prioritaire est un débat politique, Bâ se dit prêt à lui accorder cette opportunité, même s’il n’est pas le demandeur initial. La balle est donc dans le camp de Sonko, qui peut désormais fixer le jour, le lieu et l’heure de cette confrontation, s’il le souhaite.

Ainsi, le possible duel verbal entre Amadou Bâ et Ousmane Sonko, deux poids lourds de la politique sénégalaise, pourrait se concrétiser dans les semaines à venir, sur fond de préoccupations nationales pressantes.

Nabou Lèye dépose une demande de liberté provisoire dans l’affaire du double meurtre

L’affaire entourant la danseuse et comédienne Nabou Lèye prend une tournure décisive avec le dépôt, hier, d’une demande de liberté provisoire par ses avocats. Après plus de deux mois de détention, l’artiste, accusée de complicité dans le double meurtre d’Aziz Ba, alias Aziz Dabala, et de Boubacar Gano, dit Wally, espère obtenir une libération en attendant son procès.

Nabou Lèye, connue pour ses talents d’artiste, maintient fermement son innocence. Selon elle, aucun élément du dossier ne justifie son implication dans les meurtres tragiques survenus à Pikine Technopôle en août dernier. « Je n’ai jamais été impliquée, de près ou de loin, dans ces crimes », affirme-t-elle dans sa requête. En outre, elle souligne qu’aucun des autres inculpés n’a mentionné son nom comme étant impliqué.

Pour appuyer sa demande, la défense de l’artiste a soulevé des doutes sur la validité des preuves fournies par les enquêteurs, notamment les incohérences présumées dans les données de localisation de son téléphone. Nabou Lèye affirme que le bornage des heures, utilisé pour la placer près de la scène du crime, contient des erreurs significatives. « Mon téléphone se trouvait à proximité du lieu à 12 heures, pas à minuit », soutient-elle, remettant ainsi en cause une des principales preuves contre elle.

Le double meurtre d’Aziz Dabala et de Wally avait choqué la communauté de Pikine et suscité de vives réactions. Les corps des deux hommes avaient été retrouvés sans vie dans leur appartement, entraînant l’arrestation de plusieurs de leurs proches, dont Nabou Lèye. Inculpée pour association de malfaiteurs, assassinat et acte de barbarie, l’artiste doit encore être entendue sur le fond de l’affaire.

Si certains estiment que la demande de liberté provisoire intervient prématurément, avant même l’examen des charges, la défense de Nabou Lèye mise sur l’absence de preuves directes contre elle pour convaincre le magistrat instructeur.

La décision finale de libérer ou non Nabou Lèye est désormais entre les mains du juge. Ce dernier devra évaluer les arguments de la défense et déterminer si la danseuse peut être remise en liberté en attendant son procès. Le dépôt de cette demande marque ainsi un tournant important dans une affaire qui continue de captiver l’attention du public.

La suite de la procédure judiciaire, et la réponse du juge, seront cruciales pour la suite de la carrière de cette artiste talentueuse, qui espère tourner la page de cet épisode tragique.

Manifestations à l’UCAD : Les étudiants en Master 1 persistent malgré les tensions

La situation reste tendue à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), où les étudiants en Master 1 maintiennent leur mouvement de protestation. Après une journée agitée la veille, marquée par des affrontements violents, le collectif des étudiants prévoit de nouveaux rassemblements et un arrêt des cours dans toutes les facultés. Ce mouvement est motivé par le non-paiement des allocations d’études et la situation critique des inscriptions en Master.

Hier matin, la manifestation, initialement pacifique, a rapidement dégénéré en échauffourées avec les forces de l’ordre. Après avoir délogé leurs camarades des amphithéâtres, les étudiants ont convergé vers le portail principal de l’université, où des projectiles ont été lancés contre les policiers déployés sur l’avenue Cheikh Anta Diop. Ces derniers ont répondu par des tirs de gaz lacrymogène, déclenchant des affrontements qui ont duré près de deux heures. Bien que quelques manifestants aient subi des blessures légères, aucun n’a été interpellé, selon Pape Daouda Sarr, membre du collectif des étudiants en Master 1.

Face à la fatigue et à la répression, les étudiants ont changé de stratégie en se rendant au restaurant Central pour exiger des repas gratuits. Après une brève résistance, les responsables du restaurant ont finalement cédé à leurs revendications, permettant ainsi aux étudiants de manger sans payer.

Le collectif reste déterminé à poursuivre la lutte. Selon Pape Daouda Sarr, les étudiants demandent une autorisation d’inscription pour leurs camarades qui n’ont pas pu intégrer le Master, ainsi qu’un paiement exceptionnel des allocations au plus tard le 30 novembre. Le syndicat a annoncé qu’il maintiendra ses actions de protestation toute la semaine en attendant une réponse des autorités.

Le directeur général du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) a exprimé son souhait de rencontrer les étudiants pour entamer un dialogue, mais ces derniers préfèrent mener une discussion interne avant de définir leur prochaine stratégie. Pour l’instant, les étudiants en Master 1 sont fermement décidés à continuer leur combat pour obtenir gain de cause, malgré la pression croissante.

Démantèlement d’un réseau de traite de personnes à Dakar : une alerte sur les fausses promesses d’emploi en Afrique de l’Ouest

Un vaste réseau de traite de personnes a été récemment démantelé à Dakar, révélant l’ampleur d’un phénomène inquiétant dans la région. Cette opération policière a permis la libération de vingt-quatre étrangers séquestrés, dont onze Guinéens. Le cerveau présumé du réseau, un Ivoirien nommé A. Kindrebegou, a été arrêté, mettant ainsi fin à des mois d’exploitation de victimes attirées par de fausses promesses d’emploi.

Le réseau attirait ses victimes, principalement originaires d’Afrique de l’Ouest, avec des offres d’emploi fictives à Dakar. Les recruteurs exigeaient des sommes importantes, allant de 100 000 à 900 000 FCFA, en échange de ces opportunités alléchantes. Cependant, une fois sur place, les victimes se retrouvaient piégées : séquestrées dans une villa, elles étaient forcées d’investir dans des achats ou des transactions via des plateformes telles que Qnet, un réseau de marketing pyramidal, plutôt que de bénéficier des emplois promis.

C’est une plainte déposée par l’ambassade du Burkina Faso à Dakar qui a permis de lever le voile sur cette organisation criminelle. L’attaché de l’ambassade a alerté les autorités sur la disparition d’une compatriote, R. Lompo, convoyée à Dakar sous de faux prétextes. Grâce à cette dénonciation, les enquêteurs ont minutieusement retracé le parcours des recruteurs et localisé leur base d’opérations dans une villa de la capitale sénégalaise.

Lors de l’intervention, les policiers ont non seulement libéré R. Lompo, mais ont également découvert vingt-trois autres ressortissants étrangers, principalement de Guinée, tous victimes du même stratagème. Les témoignages recueillis ont confirmé que le réseau opérait selon un modèle d’escroquerie basé sur des fausses promesses d’une vie meilleure.

A. Kindrebegou, accusé d’être à la tête du réseau, a été placé en garde à vue. Il fait face à plusieurs chefs d’accusation, notamment pour association de malfaiteurs, escroquerie, séquestration, trafic de migrants et séjour irrégulier. Son modèle d’exploitation s’appuyait sur un système de marketing pyramidal, sous couvert de fausses opportunités d’emploi, où les victimes étaient contraintes d’investir sans aucun retour.

Cette affaire met en lumière la nécessité d’une vigilance accrue face aux réseaux criminels qui exploitent la vulnérabilité de nombreuses personnes cherchant à améliorer leurs conditions de vie. Le recours aux réseaux sociaux pour diffuser ces fausses offres d’emploi rend d’autant plus difficile la détection de ces escroqueries. La prolifération des plateformes comme Qnet, régulièrement dénoncées pour leurs pratiques trompeuses, souligne l’urgence de sensibiliser davantage les populations à ces dangers.

Les autorités sénégalaises, en collaboration avec les ambassades et la communauté internationale, continuent de lutter contre ces formes modernes d’exploitation humaine, tout en intensifiant la sensibilisation pour prévenir de nouvelles victimes.

Tribunal de Dakar : Mamadou Diop condamné pour chantage à des vidéos compromettantes

Le Tribunal des flagrants délits de Dakar a récemment jugé une affaire poignante mettant en lumière les dérives dangereuses des relations toxiques et du chantage émotionnel. Mamadou Diop, commerçant de son état, a comparu devant la justice pour extorsion de fonds et détention d’images contraires aux bonnes mœurs. Ce dernier avait menacé sa petite amie, Aminata Sall, de diffuser des vidéos compromettantes d’elle sur les réseaux sociaux si elle ne cédait pas à ses demandes financières. Ce cas, qui s’est soldé par une condamnation, soulève des préoccupations quant à la manipulation et à l’abus de confiance au sein des relations amoureuses.

Tout a commencé lors d’une rencontre fortuite à une foire à Rosso. Mamadou Diop et Aminata Sall, tous deux commerçants, se sont rapprochés et ont rapidement entamé une relation amoureuse. La jeune femme, persuadée de la sincérité des intentions de son partenaire, a accepté de lui prêter une somme de 500 000 FCfa, destinée à constituer la dot nécessaire pour officialiser leur union. Cependant, après avoir reçu l’argent, Mamadou n’a plus montré d’intérêt pour le mariage, détournant cette somme pour ses besoins personnels.

Consciente d’avoir été trompée, Aminata a exigé le remboursement de l’argent prêté. C’est à ce moment que la relation a pris une tournure inquiétante. Mamadou, plutôt que de restituer la somme, a menacé de publier des vidéos intimes qu’elle lui avait envoyées au cours de leur relation, exigeant d’elle des montants supplémentaires sous la menace.

Sous la pression, Aminata a d’abord cédé, versant à Mamadou près de 700 000 FCfa, en puisant dans ses économies et en sollicitant l’aide de ses proches. Cette situation de chantage, devenue insupportable pour la jeune femme, a finalement été dénoncée aux autorités, conduisant à l’arrestation de Mamadou Diop en septembre 2024.

Au cours de son procès, Mamadou a reconnu les faits, admettant qu’il n’avait jamais eu l’intention de rendre publiques les vidéos compromettantes. Cependant, il avait utilisé ces menaces pour extorquer de l’argent à Aminata, expliquant qu’il traversait une période financièrement difficile. « Il n’a jamais été question de publier les images, je voulais juste récupérer de l’argent », a-t-il affirmé devant le tribunal.

Face à la gravité des accusations et après délibération, le tribunal a condamné Mamadou Diop à deux ans de prison avec sursis et l’a sommé de rembourser la somme restante de 127 000 FCfa à Aminata Sall. Le procureur, ayant requis une peine ferme de deux ans, avait souligné la nature pernicieuse du chantage et ses conséquences psychologiques sur la victime.

Cette affaire, bien qu’elle se soit soldée par une condamnation, met en lumière un problème social préoccupant : l’utilisation des moyens numériques à des fins de chantage dans les relations intimes. Il rappelle également la nécessité pour les victimes de ce type de manipulation de chercher de l’aide et d’oser dénoncer les abus subis.

Les cas de chantage à des images compromettantes, souvent appelés « revenge porn », sont en augmentation au Sénégal, à mesure que les technologies de communication se répandent. Ce phénomène met à mal l’intégrité des relations amoureuses et pose la question de la protection de la vie privée à l’ère numérique. Si cette affaire a connu un dénouement judiciaire, elle illustre également le chemin à parcourir pour sensibiliser la société aux dangers de la manipulation émotionnelle et aux abus de confiance dans les relations amoureuses.

Face à cette situation alarmante, il est essentiel de renforcer l’éducation et les mécanismes de protection autour des droits à l’intimité et de mettre en place des mesures pour prévenir et punir ces dérives.

Affaire de l’ONAS : l’ex-Directeur général Dr Cheikh Dieng convoqué pour une nouvelle audition

L’enquête en cours sur les présumées malversations à l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) prend un nouveau tournant ce mardi 22 octobre 2024. Dr Cheikh Dieng, ancien Directeur général de l’office, est attendu à la Section de recherches (SR) de la Gendarmerie de Colobane pour une nouvelle audition, selon les révélations du quotidien Source A. Cette convocation fait suite à une première audition, tenue le 14 octobre dernier, durant laquelle l’ancien responsable avait rejeté toutes les accusations pesant sur lui.

L’un des principaux points de l’enquête concerne un véhicule de fonction d’une valeur de 80 millions de francs CFA, qui aurait été transféré à son nom personnel. Dr Cheikh Dieng, qui avait succédé à Mamadou Mamour Diallo à la tête de l’ONAS, a nié toute irrégularité dans cette affaire, soutenant que cette transaction s’était déroulée dans le respect des procédures.

Les enquêteurs cherchent à faire la lumière sur les conditions de cette acquisition, ainsi que sur d’autres éléments relatifs à sa gestion à l’ONAS. Cette affaire intervient dans un contexte où la lutte contre la corruption et la gestion des biens publics est de plus en plus au cœur des débats publics au Sénégal.

L’évolution de cette enquête est suivie de près, car elle pourrait avoir des répercussions importantes non seulement sur l’image de l’ONAS, mais aussi sur celle des dirigeants impliqués dans la gestion des ressources publiques du pays.

Sénégal : Le secteur ferroviaire en quête de revitalisation malgré les inquiétudes syndicales

Alors que le Sénégal s’apprête à entamer une phase ambitieuse de redynamisation de son secteur ferroviaire entre 2025 et 2029, le Syndicat Autonome des Travailleurs du Rail (Satrail) tire la sonnette d’alarme. Mbène Sène, secrétaire générale du Satrail, a exprimé de vives préoccupations face à la gestion du patrimoine ferroviaire et à l’absence de mesures concrètes pour soutenir l’industrie locale, malgré les réformes attendues.

Dans une récente déclaration, relayée par le quotidien Libération, Mbène Sène a dénoncé la vente inattendue du siège de la Direction des chemins de fer. Ce bien, jugé stratégique pour le développement futur du secteur, a été cédé, alors que l’administration ferroviaire continue de payer des sommes conséquentes en location pour d’autres locaux. « On se lève un jour et on nous informe que le bâtiment a été vendu. Nous demandons des mesures conservatoires pour récupérer ce patrimoine essentiel au développement des infrastructures ferroviaires à venir », a-t-elle déploré.

Par ailleurs, la question de la réouverture de l’usine de traverses à Thiès figure également parmi les priorités défendues par le Satrail. L’usine, fermée malgré une demande croissante en traverses pour les projets ferroviaires nationaux, symbolise un manque de soutien à l’industrie locale. Mbène Sène a rappelé qu’avec le lancement du Train Express Régional (TER), le Sénégal a importé près de 398 000 traverses, alors que la production locale aurait pu répondre à ce besoin. « Il nous en faudra 4 millions pour les projets à venir. Il est donc urgent de relancer cette usine, à la fois pour préserver des emplois et garantir notre souveraineté industrielle », a-t-elle plaidé.

Ces revendications interviennent dans un climat de concertations nationales autour du secteur des transports. Lors des états généraux du transport, 55 propositions ont été soumises, mais des désaccords persistent sur 12 d’entre elles. Cependant, le ministre des Infrastructures et des Transports s’est montré optimiste quant à l’issue de ces discussions, estimant que des solutions concrètes devraient bientôt émerger.

Le rail est perçu comme un levier stratégique pour le développement économique du Sénégal, mais son avenir dépendra des décisions à venir, tant sur la gestion du patrimoine que sur les investissements à réaliser. La relance de l’usine de Thiès, la récupération des infrastructures stratégiques et la mise en œuvre des réformes annoncées seront cruciales pour faire du rail un moteur de croissance et de mobilité.

En attendant, les acteurs du secteur restent mobilisés pour faire entendre leur voix et assurer une gestion plus proactive des ressources et du patrimoine ferroviaire, face aux défis de modernisation du réseau.

Amadou Bâ s’explique sur la présidentielle et se projette vers les législatives

Lors d’une conférence de presse à la Maison du Parti socialiste, Amadou Bâ, leader de la coalition Jamm ak Njariñ, a profité de l’occasion pour revenir sur la dernière élection présidentielle. Se positionnant comme un homme de loyauté, il a tenu à clarifier les événements qui ont marqué cette période et à exprimer sa déception face à ceux qui, selon lui, ont trahi leur engagement.

« En tant que candidat de la majorité sortante, j’avais fait preuve de la plus grande loyauté », a déclaré Amadou Bâ, insistant sur le fait qu’il avait mené sa campagne avec détermination, tout en restant guidé par l’intérêt supérieur du Sénégal. Il a évoqué des valeurs de paix, de stabilité et de concorde qu’il considère comme essentielles pour le pays. Cependant, il n’a pas manqué de souligner les obstacles rencontrés, évoquant des accusations qu’il juge « grotesques » de corruption contre les juges du Conseil constitutionnel ainsi que des tentatives de déstabilisation.

Malgré tout, Amadou Bâ affirme avoir agi avec droiture : « Pour ma part, je n’ai jamais posé un seul acte de déloyauté. J’ai toujours respecté mes engagements et assumé mes responsabilités. Aujourd’hui, les Sénégalais savent qui a trahi qui. » Ce dernier commentaire laisse entendre une fracture au sein de la majorité sortante et des tensions politiques non résolues.

Virage vers les législatives

S’il semble avoir tourné la page de la présidentielle, Amadou Bâ se projette désormais vers la bataille des législatives. Il a annoncé son engagement dans cette nouvelle étape politique, évoquant son intention de bâtir une inter-coalition élargie. Dans ce contexte, il n’a pas hésité à faire référence à certains anciens alliés qui, durant la présidentielle, auraient selon lui, manqué de loyauté. « Certains membres de notre ancienne coalition avaient refusé de s’investir pleinement, voire avaient travaillé contre le candidat de notre camp », a-t-il précisé.

Dans un esprit de rassemblement, Amadou Bâ a mis l’accent sur les discussions en cours pour créer une inter-coalition en vue des législatives. Il reconnaît toutefois que des divergences subsistent parmi les différents partis, ce qui n’a pas permis de conclure un accord global. « Malheureusement, les exigences divergentes des uns et des autres n’ont pas permis d’aboutir à un consensus total », a-t-il expliqué. Néanmoins, il s’est montré optimiste, affirmant que des accords partiels ont déjà été conclus.

Amadou Bâ a tenu à réitérer son engagement ferme et sa volonté de respecter les accords convenus. Il a conclu son discours en réaffirmant que pour lui, la parole donnée est sacrée et que l’intérêt de la nation prime sur toute autre considération.

Ainsi, malgré les tensions persistantes issues de la présidentielle, Amadou Bâ reste déterminé à jouer un rôle de premier plan lors des prochaines élections législatives, espérant renforcer son influence politique et porter haut les valeurs qu’il défend.

Thierno Alassane Sall interpelle Ousmane Sonko pour un débat public sur les dossiers clés de la nation

Dans une réaction postée sur le réseau social X, le leader de la République des Valeurs, Thierno Alassane Sall, a lancé un défi direct à Ousmane Sonko, l’actuel Premier ministre du Sénégal, l’invitant à un débat public sur des sujets de haute importance pour le pays. Ce geste intervient suite à une sortie récente du Premier ministre, qui avait proposé un débat, mais avec des choix précis de thèmes et de débatteurs.

S’exprimant fermement, Thierno Alassane Sall a contesté l’idée d’un débat sélectif, suggérant que de nombreux dossiers méritent d’être abordés. Il a notamment pointé du doigt des sujets brûlants comme les scandales autour de l’ONAS (Office National de l’Assainissement du Sénégal), de l’ASER (Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale) et les questions liées à la banque JP Morgan. « Monsieur le Premier ministre veut choisir ses débatteurs et ses thèmes ? Pourtant, il y a matière à faire entre les dossiers ONAS, ASER ou encore JP Morgan », a-t-il déclaré. Il a également rappelé que son invitation pour un échange approfondi avec les différentes têtes de liste, notamment sur les programmes électoraux et sur l’Agenda Sénégal 2050, reste ouverte.

Thierno Alassane Sall a ensuite interpellé Pape Alé Niang, directeur général de la RTS, l’appelant à innover en organisant un débat réunissant toutes les têtes de liste ayant présenté leur programme pour la présidentielle de 2024. Selon lui, une telle initiative serait un signe fort pour la démocratie sénégalaise. « La démocratie s’épanouit à travers le débat », a-t-il souligné, avant d’inviter Ousmane Sonko à participer activement à cette confrontation d’idées.

Cette sortie de Thierno Alassane Sall vient confirmer son engagement pour un débat inclusif et transparent, dans une période où la campagne électorale sénégalaise s’intensifie. En attendant la réponse d’Ousmane Sonko, cette proposition de débat public pourrait bien s’imposer comme un moment clé de cette élection présidentielle, alors que les Sénégalais cherchent des réponses concrètes aux défis économiques et sociaux du pays.

Amadou Ba réagit aux accusations d’accaparement des biens publics par Ousmane Sonko

Le climat politique au Sénégal s’est une nouvelle fois enflammé après que le Premier ministre, Amadou Ba, a été la cible d’accusations formulées par le leader de l’opposition, Ousmane Sonko. Ce dernier l’accuse d’avoir profité de sa position pour s’approprier des biens publics. Des accusations que le Premier ministre a formellement rejetées lors de sa dernière intervention.

Dans une déclaration publique, Amadou Ba a tenu à clarifier sa position et à répondre fermement aux allégations. « Depuis mon entrée au gouvernement en septembre 2013, aucun terrain ne m’a été attribué, aucun immeuble, aucun appartement, aucune villa de l’État ne m’a été cédée ou octroyée sous quelque forme que ce soit », a affirmé le leader de la Nouvelle Responsabilité.

Visiblement irrité par ces accusations, le Premier ministre a qualifié ces propos de « calomnie », déplorant leur caractère infondé. « Ces accusations d’accaparement de biens publics me concernant sont injustifiantes et relèvent de la pire calomnie. Je n’ai jamais détourné les biens de l’État, ni failli à ma mission de service public », a-t-il ajouté, affirmant son engagement envers l’éthique et la transparence dans la gestion des affaires publiques.

Cette sortie intervient dans un contexte politique tendu, marqué par une escalade de critiques et de contre-critiques entre les partisans du pouvoir et ceux de l’opposition. Ousmane Sonko, figure clé de l’opposition, a intensifié ses attaques contre le gouvernement en vue des élections prochaines, alimentant ainsi les débats sur la transparence et la gestion des ressources publiques.

Amadou Ba, quant à lui, se présente comme un serviteur de l’État irréprochable, et affirme qu’il ne laissera pas de telles accusations entacher son parcours. Sa défense vigoureuse laisse entendre que ces allégations ne sont que des manœuvres politiques destinées à nuire à son image à l’approche des échéances électorales.

Le Premier ministre a conclu son intervention en réitérant sa fidélité aux valeurs de la République et son engagement à œuvrer pour le bien commun, malgré les tentatives de déstabilisation. Reste à voir comment cette nouvelle bataille politique influencera la scène publique sénégalaise dans les semaines à venir.

Accusations de falsification des chiffres : Amadou Ba répond à Sonko, « Je n’ai jamais manipulé … »

Amadou Ba, tête de liste de la coalition Jamm ak Njerign, a tenu une conférence de presse à la Maison du Parti Socialiste, abordant plusieurs sujets liés aux élections législatives prévues pour le 17 novembre 2024. Au-delà des considérations électorales, l’ancien Premier ministre en a profité pour répondre aux accusations portées à son encontre par l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko. Il a également évoqué sa relation personnelle avec celui-ci, marquée par un passé professionnel partagé.

Lors de cette rencontre avec la presse, Amadou Ba a retracé son parcours, notamment son passage en tant que directeur général des Impôts et Domaines en 2006. Il a précisé qu’au cours de cette période, il a eu l’opportunité de former de nombreux inspecteurs des impôts, dont Ousmane Sonko. Cependant, il a souligné que les deux hommes n’ont pas eu de contact depuis 2017. « Je connais bien ses parents, mais nous ne nous sommes pas vus depuis », a-t-il affirmé.

Amadou Ba a par ailleurs tenu à dissiper toute rumeur de tensions personnelles entre lui et Sonko. « Je n’ai aucun problème avec lui », a-t-il assuré, ajoutant sur un ton ironique : « On passait des journées entières ensemble à discuter jusqu’à l’aube. Peut-être que ces discussions lui manquent aujourd’hui. » L’ancien Premier ministre a ainsi minimisé les divergences politiques actuelles, les replaçant dans un cadre de respect mutuel, malgré les enjeux des élections à venir.

L’intervention d’Amadou Ba, figure incontournable du paysage politique sénégalais, vise à renforcer sa position face aux critiques et à consolider l’unité au sein de sa coalition. À quelques semaines des élections législatives, les échanges entre ces deux personnalités politiques, marquées par un passé commun, ajoutent une dimension particulière à la campagne.

Les prochaines semaines s’annoncent décisives, alors que les différentes formations affûtent leurs stratégies pour les législatives de novembre.

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Kaolack / Éducation : Un CDD sur le partage du modèle du projet PAAME comme prétexte aux préparatifs des foras communaux

Les autorités administratives et éducatives, les élus territoriaux ainsi que les parents d’élèves de la commune et du département de Kaolack ont organisé ce lundi un Comité Départemental de Développement (CDD) dans le cadre des préparatifs des foras communaux, prévus du 27 au 30 novembre 2024 dans les communes de Kaolack, Kahone, et celles du département. Ces foras communaux auront pour thème : « Quelles actions entreprendre pour appuyer la consolidation et le maintien des performances des élèves en mathématiques, en collaboration avec la communauté ? ». L’État du Sénégal, en partenariat avec la JICA (Agence japonaise de coopération internationale) à travers le programme PAAME 2, soutient cette initiative.

Le PAAME 2 est un projet qui vise à améliorer l’enseignement des mathématiques à l’école élémentaire depuis maintenant deux ans. « Il faut comprendre que l’enseignement des mathématiques à l’élémentaire englobe l’activité numérique, la géométrie et la résolution de problèmes », a expliqué l’inspecteur Thiendella Fall, point focal du projet PAAME 2 à l’Inspection de l’Éducation et de la Formation de la commune de Kaolack, en marge du CDD.

Ce comité départemental de développement s’inscrit dans les préparatifs des foras communaux en impliquant la communauté. « On ne cesse de le dire : l’école appartient à la communauté », a rappelé M. Fall. Selon lui, l’implication de la communauté contribuerait grandement à l’amélioration des performances en mathématiques au niveau élémentaire.

« Le Sénégal s’est engagé dans un processus d’émergence économique et sociale qui repose essentiellement sur un capital humain performant, fortement tributaire d’une éducation et d’une formation de qualité », a poursuivi l’inspecteur. Cet engagement national se manifeste dans diverses orientations politiques, notamment la décision présidentielle N°1 issue des Assises de l’Éducation et de la Formation de 2015, qui exige de « réorienter le système éducatif vers les sciences, les mathématiques, le numérique, entre autres ».

En conclusion, l’inspecteur Thiendella Fall a appelé la population à s’impliquer davantage dans l’enseignement des mathématiques, soulignant que cet effort collectif est essentiel pour assurer la réussite des élèves.

Barthélemy Dias dénonce le placement sous mandat de dépôt de Bougane Gueye Dani : « Une décision politique »

Le maire de Dakar, Barthélemy Dias, a vivement réagi à la décision du procureur de Tambacounda de placer sous mandat de dépôt Bougane Gueye Dani, leader du mouvement Gueum Sa Bopp. Ce dernier est accusé d’infractions qui seront jugées en flagrant délit le 30 octobre prochain. Sur les antennes de SeneNews TV, Barthélemy Dias a exprimé son indignation, affirmant que cette décision « vient d’en haut » et qu’elle est motivée par des raisons politiques.

Pour Dias, Bougane Gueye Dani est victime d’une manœuvre du gouvernement, qu’il qualifie de « régime de Mimi », en référence à Aminata Touré, ancienne Première ministre et figure politique influente au sein du pouvoir actuel. Selon lui, Bougane, dont la candidature a été validée par le Conseil constitutionnel, dérange le pouvoir en place, et son arrestation serait une tentative de l’écarter de la scène politique.

« Bougane est un otage politique du régime, et cette arrestation montre à quel point il dérange », a martelé le maire de Dakar. Il s’est également insurgé contre les procédures judiciaires en cours, qualifiant d’injuste l’absence d’audience rapide pour un jugement en flagrant délit. « Si toute cette semaine aucune audience n’a lieu à Tambacounda, c’est comme si cette ville ne faisait plus partie du Sénégal », a-t-il ajouté.

Cette sortie de Barthélemy Dias reflète un climat politique tendu, alors que l’arrestation de Bougane Gueye Dani intervient dans un contexte où plusieurs opposants accusent le régime en place d’instrumentaliser la justice pour affaiblir leurs adversaires. Le jugement de Bougane Gueye Dani sera suivi de près, alors que le Sénégal se prépare à des échéances électorales cruciales.

L’affaire continue de susciter de nombreuses réactions au sein de la classe politique et dans l’opinion publique.

Bougane Guéye Dani, leader du mouvement Geum sa Bopp, placé sous mandat de dépôt

Le leader du mouvement « Gueum sa Bopp », Bougane Guéye Dani, a été placé sous mandat de dépôt à la suite de son audition devant le juge, après son arrestation survenue samedi dernier sur la route de Bakel. L’arrestation de Bougane, personnalité politique influente et candidat aux prochaines élections législatives prévues le 17 novembre, a suscité des interrogations sur le contexte politique de cette interpellation.

Selon des informations rapportées par Seneweb, Bougane Guéye Dani a expliqué qu’il a été arrêté sous prétexte que le président de Pastef, Bassirou Diomaye Faye, se trouvait également à Bakel. Pourtant, Bougane a tenu à préciser qu’il avait choisi la route terrestre pour se rendre dans cette région, alors que Bassirou Diomaye Faye aurait opté pour un voyage par voie aérienne. Cette divergence aurait, selon lui, dû amener les forces de l’ordre à le laisser poursuivre son chemin.

Dans ses déclarations, Bougane Guéye Dani a dénoncé l’instrumentalisation des forces de sécurité par le régime en place, visant à l’écarter des élections législatives à venir. « J’ai passé trois sales minutes comme punching-ball entre les mains des gendarmes », a-t-il affirmé, soulignant le traitement violent qu’il aurait subi lors de son interpellation.

Le leader de Gueum sa Bopp a également mis en avant le caractère humanitaire de son déplacement à Bakel. Il se rendait en effet dans cette région pour venir en aide aux populations affectées par les crues du fleuve Sénégal, dans le cadre de ses actions de soutien social. Malgré cela, Bougane estime que son arrestation s’inscrit dans une manœuvre politique visant à entraver son engagement et sa participation active à la scène électorale sénégalaise.

Alors que le pays se prépare pour les élections législatives, cette affaire pourrait avoir des répercussions sur le climat politique et renforcer les tensions entre l’opposition et le pouvoir en place. Bougane Guéye Dani, de son côté, semble déterminé à ne pas se laisser intimider et à poursuivre son combat pour faire entendre sa voix dans le débat national.

Ameth Suzanne Camara, membre du Réseau des enseignants de l’APR, libéré provisoirement après plus de deux mois de détention

Ameth Suzanne Camara, membre actif du Réseau des enseignants de l’Alliance pour la République (APR), a été remis en liberté provisoire ce lundi 21 octobre par le juge du 3e cabinet. Cette décision intervient après plus de deux mois d’incarcération à la prison de Rebeuss, où il avait été placé sous mandat de dépôt depuis le 24 juillet dernier.

Camara faisait face à des accusations liées à des propos qu’il aurait tenus à l’encontre des plus hautes autorités de l’État. Ces propos, jugés offensants et discréditants, visaient notamment le président de la République et le Premier ministre, qu’il avait accusés de mensonge. En plus de ces déclarations, il lui était reproché d’avoir incité les citoyens à enfreindre les lois, ce qui a motivé son arrestation et son incarcération.

Malgré ces accusations, l’octroi de la liberté provisoire marque une étape importante dans le processus judiciaire en cours. Cette décision a été accueillie avec soulagement par ses proches et partisans, qui avaient dénoncé la sévérité de sa détention.

L’affaire d’Ameth Suzanne Camara illustre une fois de plus la sensibilité des relations entre les figures publiques et les autorités, dans un contexte politique où les discours critiques peuvent rapidement entraîner des poursuites judiciaires. Cependant, sa libération provisoire ne met pas fin à la procédure judiciaire, et il reste à voir comment évoluera l’affaire dans les semaines à venir.

Pour rappel, Camara est un membre influent du Réseau des enseignants de l’APR, et ses positions politiques franches ont souvent fait de lui une figure controversée dans le paysage politique sénégalais. Sa libération est suivie de près par l’opinion publique, notamment au sein de son parti, où certains expriment leur soutien face à ce qu’ils considèrent comme une attaque contre la liberté d’expression.

Abdoul Mbaye rappelle les principes de la justice indépendante face aux accusations du pouvoir actuel

Dans un contexte politique tendu au Sénégal, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a pris position contre les récentes déclarations du Premier ministre Ousmane Sonko, qui avait accusé le régime de Macky Sall de corruption. Mbaye, aujourd’hui leader de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT) et candidat aux législatives sous la bannière de la coalition « Sénégal Kessé », a tenu à rappeler les principes fondamentaux de la justice indépendante et de la présomption d’innocence.

« Une justice indépendante, dans un pays normal, c’est aussi un pays où le Premier ministre ne décrète pas qui est voleur ou qui est innocent avant le travail de la justice », a déclaré Abdoul Mbaye, cité par le quotidien L’Observateur. Selon lui, le Sénégal, qui s’enfonce dans une continuité politique marquée par des crises, doit veiller à ne pas compromettre ces principes essentiels, au risque de voir le pays s’enliser davantage.

Cette sortie intervient à un moment où les figures de l’ancien régime, dont Macky Sall et ses compagnons, sont sous le coup de procédures judiciaires menées par les nouvelles autorités en place. Cependant, Abdoul Mbaye a souligné que ce n’est pas au pouvoir exécutif de dicter le sort des accusés avant que la justice ne fasse son travail, laissant entendre que les actuelles pratiques politiques pourraient accentuer les divisions et conduire le pays vers des dérives.

Cette déclaration pourrait bien être perçue favorablement par Macky Sall et ses partisans, qui se retrouvent dans le collimateur des nouvelles autorités, souvent vilipendés dans les discours politiques. Alors que la tension monte sur la scène politique, Abdoul Mbaye semble vouloir s’imposer comme un défenseur des institutions et des principes de droit, à l’heure où la scène politique sénégalaise est en pleine recomposition.

Sa prise de parole met également en lumière les défis auxquels est confronté le Sénégal, un pays où l’équilibre entre les pouvoirs est souvent mis à l’épreuve dans un climat d’accusations et de procédures judiciaires fortement politisées.

Affaire Bougane Gueye Dany : Barthélémy Dias, Pape Djibril Fall et Thierno Bocoum dans l’attente de l’audition par le procureur au Tribunal de Tamba

L’actualité politique sénégalaise continue de faire la une avec le cas de Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bopp et figure influente dans le paysage médiatique et entrepreneurial du pays. Son arrestation récente a suscité un vif intérêt, particulièrement au Tribunal de Tamba où plusieurs personnalités politiques attendent des développements dans cette affaire.

Parmi les figures présentes à Tamba en soutien à Bougane, nous retrouvons Barthélémy Dias, maire de Dakar et fervent défenseur de nombreuses causes citoyennes. Son engagement politique et son opposition aux autorités actuelles en font une voix incontournable dans ce genre de situation. Il est accompagné de Pape Djibril Fall, député et leader du mouvement Les Serviteurs, connu pour son combat pour la justice sociale, ainsi que de Thierno Bocoum, ancien député et fondateur du mouvement AGIR.

Ces trois personnalités attendent avec impatience l’audition de Bougane Gueye Dany par le procureur, qui pourrait bien influencer les prochaines étapes du processus judiciaire. Le climat est tendu au Tribunal de Tamba, alors que plusieurs sympathisants du leader de Gueum Sa Bopp se sont également mobilisés pour réclamer sa libération.

Bougane Gueye Dany, souvent considéré comme un entrepreneur à succès, a su se frayer un chemin dans le monde des affaires et des médias avec son groupe D-Media. Toutefois, son implication dans la politique et sa prise de position contre certaines pratiques gouvernementales lui ont valu des démêlés judiciaires. Ses partisans estiment que cette affaire est un acte politique visant à freiner ses ambitions pour les prochaines élections.

Le procureur est désormais attendu pour auditionner Bougane et clarifier les charges qui pèsent contre lui. Plusieurs observateurs politiques soulignent que cette affaire pourrait avoir des répercussions importantes sur l’équilibre politique du Sénégal, surtout en cette période de pré-campagne.

Pour Barthélémy Dias, Pape Djibril Fall et Thierno Bocoum, l’audition de Bougane Gueye Dany par le procureur représente un moment clé. Leur présence au tribunal illustre l’importance de cette affaire pour l’opposition sénégalaise, qui y voit une lutte pour les libertés et contre l’intimidation politique.

Alors que le Sénégal se dirige vers des élections cruciales, cette affaire pourrait bien marquer un tournant dans la mobilisation des forces politiques d’opposition. L’issue de cette audition sera suivie de près non seulement par les sympathisants de Bougane, mais aussi par l’ensemble du paysage politique sénégalais.

UCAD : Les étudiants en Master 1 en grève pour réclamer leurs bourses

Les étudiants en Master 1 de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar ont entamé, ce lundi, un mouvement de contestation pour exiger le paiement intégral de leurs bourses d’études pour l’année universitaire 2023-2024. Insatisfaits des actions du collectif des Amicales, ces étudiants refusent catégoriquement le paiement partiel proposé par les autorités et dénoncent une « négligence intolérable » qui dure depuis plus d’un an.

Dans un communiqué, ils expriment leur exaspération face à la mauvaise gestion de leurs bourses et demandent le versement intégral de leurs allocations pour une période de 12 mois. « Nous exigeons que le ministre de l’Enseignement supérieur intervienne immédiatement pour résoudre cette crise », précisent-ils. En cas d’inaction, ils menacent d’intensifier leur mouvement avec des actions plus radicales, incluant des manifestations dans les rues de Dakar.

Daouda Sarr, membre du collectif des étudiants de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, a souligné leur détermination à bloquer les cours si aucune réponse satisfaisante n’est apportée. « Nous ne pouvons pas accepter que le ministre veuille nous faire croire qu’il n’y a pas d’argent. Nous voulons un paiement intégral », a-t-il martelé, pointant du doigt le manque de transparence des autorités.

En plus du volet financier, les étudiants dénoncent les exclusions dues à des erreurs administratives ayant affecté plusieurs d’entre eux, les empêchant de s’inscrire à temps pour le Master. Ils fustigent également le manque de communication de l’université, qu’ils jugent responsable de cette situation chaotique.

Le collectif des Amicales, qui avait obtenu la promesse du Directeur des bourses d’un début de paiement progressif dès ce lundi, est sévèrement critiqué par les étudiants en Master 1. Ces derniers estiment que le collectif n’a pas pris en compte leurs revendications spécifiques et ont donc décidé de mener leur propre mouvement, en dehors des structures syndicales habituelles.

Les prochains jours seront décisifs pour l’évolution de la crise, alors que les tensions montent sur le campus de l’UCAD. Les étudiants sont déterminés à se faire entendre, et une intervention des autorités semble inévitable pour éviter une paralysie totale des activités académiques.

Perturbations prévues dans la fourniture d’électricité : Senelec annonce des interruptions dans plusieurs localités

La Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) a informé sa clientèle de possibles perturbations dans la fourniture d’électricité dans plusieurs localités, à partir du mardi 22 octobre jusqu’au samedi 26 octobre 2024. Ces interruptions seront dues à des travaux d’amélioration de la qualité du réseau de distribution électrique.

Les coupures d’électricité devraient intervenir quotidiennement entre 8h et 16h30 et concerneront plusieurs localités, dont Mbour, Somone, Khombole, Sindia, Keur Moussa, Tivaouane, Louly, Mboulème, et Thiès, entre autres.

Senelec précise que ces travaux visent à améliorer la qualité et la fiabilité du service électrique, mais reconnaît les désagréments que cela pourrait occasionner pour les populations concernées. Dans un communiqué officiel, l’entreprise présente ses excuses pour les inconvénients qui découleront de ces coupures programmées, tout en assurant que les interventions seront effectuées dans les délais prévus.

Les clients sont invités à prendre leurs dispositions pour minimiser l’impact de ces coupures sur leurs activités quotidiennes. Senelec recommande de surveiller les canaux de communication officiels pour toute information complémentaire ou mise à jour sur les travaux.

Ces efforts d’amélioration s’inscrivent dans une stratégie plus large de modernisation des infrastructures électriques du Sénégal, avec pour objectif de répondre aux besoins croissants en énergie dans le pays.

En attendant la fin des travaux, les habitants des localités concernées devront se préparer à ces interruptions temporaires de service.

Abdoulaye Sylla dénonce des accusations de blanchiment de capitaux et appelle à l’unité nationale

Abdoulaye Sylla, leader de la coalition AND BEESAL Sénégal, a réagi avec fermeté aux accusations de blanchiment de capitaux qui le visent, dans le cadre d’une affaire entourant une opération liée à l’or. Lors d’un discours passionné, il a fermement rejeté ces allégations, qu’il a qualifiées d’« infondées » et motivées par le désir de ternir sa réputation à l’approche des élections législatives du 17 novembre.

« Ce n’est pas simplement une rencontre qui justifie qu’on convoque quelqu’un. Accuser une personne d’avoir transporté de l’or alors qu’elle n’était même pas dans le pays relève de l’absurde. Comment transporter de l’or sans être physiquement présent ? » s’est-il indigné, pointant du doigt l’incohérence des accusations portées contre lui.

Sylla a également pris le soin de rappeler les strictes réglementations en vigueur en France, particulièrement en matière de blanchiment d’argent. Il a rejeté les rumeurs selon lesquelles il aurait déposé 2 millions d’euros en espèces sur un compte bancaire, déclarant que de telles affirmations ne tiennent pas la route. « Même entendre cela est louche », a-t-il ironisé, tout en maintenant un ton serein malgré la gravité des faits reprochés.

Se déclarant victime d’une tentative de déstabilisation politique, Abdoulaye Sylla s’est montré résolu à défendre son honneur. « Je suis un homme digne, et je garde ma foi en la vérité. Rien de ce qu’ils disent n’est vrai », a-t-il assuré, avant d’appeler ses partisans à la vigilance.

En conclusion, à quelques semaines des élections législatives, Sylla a exhorté les Sénégalais à soutenir sa coalition afin de renforcer le contrôle du gouvernement et de réorienter le pays vers un avenir plus prometteur. « Ensemble, nous pouvons construire un tout nouveau Sénégal basé sur la démocratie », a-t-il déclaré, dans un appel à l’unité et à l’action citoyenne.

Le scrutin du 17 novembre s’annonce crucial, avec des enjeux majeurs pour l’avenir du Sénégal, et le leader de la coalition AND BEESAL Sénégal se positionne en acteur clé du changement politique dans le pays.

Lancement officiel de la coalition AND BEESAL Sénégal : Abdoulaye Sylla dévoile ses ambitions pour les législatives de 2024

La coalition AND BEESAL Sénégal a officiellement lancé sa campagne en vue des élections législatives anticipées de 2024, marquant l’événement par un discours inspirant de son leader, Abdoulaye Sylla. Candidat à l’élection présidentielle avortée d’avril 2024, Sylla, désormais tête de liste nationale de la coalition, a exprimé sa détermination à participer activement à la transformation politique du Sénégal.

Lors de la cérémonie, Sylla est revenu sur son parcours politique, évoquant les obstacles ayant empêché sa participation à l’élection présidentielle, mais soulignant que l’enjeu des législatives à venir est tout aussi crucial. « La présidentielle est derrière nous, mais devant nous se profile une échéance tout aussi cruciale : l’élection de nouveaux députés suite à la dissolution de l’Assemblée nationale », a-t-il déclaré. Pour lui, l’objectif est clair : renouveler une Assemblée nationale capable de représenter pleinement les citoyens et de s’assurer que le gouvernement reste responsable devant le peuple.

Abdoulaye Sylla a rappelé l’importance des valeurs fondamentales qui fondent la société sénégalaise, telles que la dignité humaine, le respect des institutions et la solidarité nationale. Ces principes, selon lui, doivent guider l’action des futurs députés pour créer une Assemblée qui légifère dans l’intérêt de tous. « Cette identité est notre plus grande richesse », a-t-il insisté.

L’aspect économique a également été au cœur de son discours, avec un plaidoyer en faveur d’un secteur privé fort, capable de stimuler l’emploi et la croissance économique du pays. En tant qu’opérateur économique, Sylla a mis en avant son expérience et son engagement à soutenir les jeunes à travers des initiatives favorisant la création d’emplois. « Nous devons donner aux jeunes les moyens de leur dignité et de leur responsabilité », a-t-il affirmé.

Sa vision pour une Assemblée nationale renouvelée repose sur une liberté d’entreprendre protégée et un climat de respect et de sérénité. Il a appelé à l’unité et à l’engagement collectif pour construire un Sénégal prospère et équitable : « Ensemble, avec foi, intelligence et courage, nous forgerons un nouveau Sénégal ».

La cérémonie a réuni les membres titulaires et suppléants de la coalition AND BEESAL Sénégal, reflétant ainsi l’ampleur du mouvement et l’enthousiasme qui anime ses partisans à l’approche des élections législatives. Ce lancement marque une étape déterminante pour cette coalition, qui espère peser de manière significative sur la scène politique sénégalaise dans les mois à venir.

Scandale commercial à Dakar : Trois hommes d’affaires iraniens impliqués dans une affaire de cargaison de fer

Un scandale d’envergure secoue actuellement le milieu des affaires à Dakar, impliquant trois hommes d’affaires iraniens autour d’une cargaison de fer estimée à quatre milliards de francs CFA. L’affaire, révélée par L’Observateur, met en lumière un différend commercial complexe et des manœuvres douteuses qui menacent de compromettre des relations d’affaires internationales.

L’histoire commence avec un influent homme d’affaires iranien qui avait confié à son associé, D. Jagar, la mission de vendre une importante cargaison de fer, arrivée au port de Dakar en provenance d’Oman. Cependant, au fil de l’enquête, D. Jagar a affirmé que son partenaire commercial, un autre homme d’affaires iranien nommé Nihad, aurait agi dans son dos. Selon ses déclarations, Nihad aurait retiré la cargaison sans son accord, puis l’aurait vendue à son insu avant de disparaître.

Après plusieurs semaines de flou, Nihad a été retrouvé et placé sous mandat de dépôt. Cependant, l’importateur de la cargaison ne se satisfait pas des explications fournies par D. Jagar. Il accuse ce dernier d’être complice dans la vente illicite du fer, ce qui a conduit à son arrestation vendredi dernier. En détention, D. Jagar a bénéficié de deux retours de parquet et sera de nouveau présenté devant le procureur ce lundi 21 octobre.

Les déclarations de D. Jagar lors de l’enquête pointent vers une confiance aveugle accordée à son partenaire Nihad, sans se douter des manigances en cours. Cependant, des pièces à conviction ont été ajoutées au dossier pour tenter de démontrer son innocence. L’enquête suit toujours son cours, mais le préjudice financier, estimé à quatre milliards de francs CFA, a déjà des répercussions notables.

Au-delà des implications juridiques, cette affaire pourrait impacter durablement les relations commerciales entre les parties impliquées, notamment entre le Sénégal et ses partenaires iraniens. Les résultats des prochaines audiences sont attendus avec impatience, car ils devraient apporter plus de clarté sur cette affaire aux multiples rebondissements.

Alors que l’enquête se poursuit, l’industrie du commerce à Dakar reste en alerte, attendant de voir quelles seront les conséquences pour l’avenir des relations commerciales entre le Sénégal et les entreprises internationales.

Mimi Touré engage des poursuites contre Cheikh Yérim Seck après un texte accusateur

L’ancienne Première ministre du Sénégal, Aminata Touré, plus connue sous le nom de Mimi Touré, a annoncé sa décision de porter plainte contre le journaliste Cheikh Yérim Seck. Ce dernier avait publié un texte vivement critique intitulé « Les mesquineries du trio Diomaye-Sonko-Mimi contre Macky Sall », dans lequel il accuse Mimi Touré, ainsi que Ousmane Sonko et Diomaye Faye, d’agir en coulisses pour nuire au président Macky Sall.

Dans cet article, largement repris par les médias sénégalais, Seck affirme que Mimi Touré aurait participé à une réunion secrète au Palais, visant à trouver des moyens d’empêcher le retour de Macky Sall au Sénégal. Il va plus loin en prétendant que la ministre des Affaires étrangères, Yassine Fall, serait influencée par Mimi Touré pour rendre difficile la gouvernance de l’actuel président.

Mimi Touré, indignée par ces accusations, a réagi sur son compte Facebook en qualifiant les propos de Seck de diffamatoires. Elle a annoncé avoir mandaté ses avocats pour servir une citation directe au journaliste, signifiant ainsi son intention de laver son honneur devant les tribunaux.

Ce développement met en lumière les tensions politiques croissantes au Sénégal, où l’opposition et les partisans du président Macky Sall s’affrontent de manière de plus en plus frontale à l’approche des prochaines échéances électorales. Le geste de Mimi Touré, qui entend faire respecter son image et son intégrité, pourrait marquer un tournant dans le débat public sénégalais.

Reste à voir comment cette affaire sera traitée par la justice et quel impact elle aura sur le paysage politique déjà polarisé du pays.

GOUDOMP/Culture : Cinéma – Ibrahima Biaye, directeur d’Ibara TV, réforme le secteur

Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service public a déclaré ce samedi à Goudomp, lors de la cérémonie officielle de clôture de la session de formation sur les métiers du cinéma et de l’audiovisuel, qu’il est rare de voir un jeune comme Ibrahima Biaye investir dans un secteur presque inexploité. « Dans les grandes villes, cela aurait été compréhensible, mais ici à Goudomp, il faut être entrepreneur et très courageux pour lancer un tel projet et le réussir », a affirmé Olivier Boucal, qui a tenu à féliciter le jeune Ibrahima Biaye pour avoir révolutionné le secteur à Goudomp.

Toutes les autorités présentes à la cérémonie de remise des attestations de fin de formation, notamment le maire de Kaour et le préfet du département, ont salué ce projet et se sont engagées à l’accompagner pour le bien des jeunes du département et de la région. Si le maire lui a déjà octroyé une parcelle pour abriter son service, Aliou Keba Badiane, secrétaire permanent du Fonds de promotion des industries cinématographiques et de l’audiovisuel, s’est engagé à soutenir financièrement la construction de l’édifice d’intérêt public, sans toutefois préciser le montant.

En marge de la cérémonie, le ministre Olivier Boucal s’est exprimé sur l’actualité, notamment concernant le débat sur le référentiel des politiques publiques à l’horizon 2050, lancé le 14 octobre 2024 à Diamniadio. Selon Olivier Boucal, ce référentiel « est une réponse à une économie fragilisée et à un tissu social déstructuré ». Il a rejeté les accusations de plagiat du Plan Sénégal Émergent, affirmant que, bien au contraire, le référentiel 2050 prend en compte les préoccupations de toutes les couches sociales sénégalaises.

Prolongation de la garde à vue de Bougane Guèye Dany : Vers un déferrement au procureur

La garde à vue de Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Gueum sa Bopp, se prolonge à la gendarmerie de Bakel. Selon son avocat, Me El Hadji Diouf, Bougane Guèye Dany devrait être déféré demain, lundi, devant le procureur de Tambacounda.

Arrivé ce dimanche à Bakel pour assurer la défense de son client, Me Diouf a informé la presse de cette évolution, tout en annonçant que Bougane Guèye Dany envisage de porter plainte contre la gendarmerie. Selon lui, le leader du mouvement Gueum sa Bopp accuse la gendarmerie de diffamation à travers un communiqué qu’il qualifie de mensonger.

Pour rappel, Bougane Guèye Dany a été arrêté le 19 octobre 2024 par la brigade territoriale de gendarmerie de Bakel. Il est accusé de refus d’obtempérer lors d’un contrôle de sécurité établi sur la route reliant Semme à Bakel, une zone où des mesures de sécurité avaient été renforcées en raison du déplacement du président Bassirou Diomaye Faye dans la région.

Cette affaire pourrait prendre une tournure juridique importante dans les prochains jours, alors que Bougane Guèye Dany conteste les circonstances de son arrestation et dénonce ce qu’il perçoit comme une atteinte à son image.

Anta Babacar Ngom dénonce l’injustice faite à Bougane Gueye Dany : « Un régime qui trahit ses engagements »

La présidente de l’Alternative pour la relève citoyenne (ARC), Anta Babacar Ngom, accompagnée de Thierno Bocoum et Bougane Gueye Dany, s’est exprimée avec indignation depuis Bakel, dénonçant l’interpellation et la mise en garde à vue de Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Guem Sa Bopp. Selon le communiqué de la gendarmerie, cette détention est justifiée par le refus de coopération du leader. Toutefois, pour Anta Babacar Ngom, il s’agit d’une « injustice flagrante » infligée par un régime qui s’était pourtant engagé à combattre l’injustice sous toutes ses formes.

La candidate à la dernière élection présidentielle a fermement condamné la répétition des erreurs du passé par le pouvoir en place. « Il est inacceptable que ce régime, qui a obtenu l’adhésion populaire en promettant de défendre la justice, agisse maintenant en trahissant les aspirations du peuple par des actes de répression et de violence », a déclaré Anta Babacar Ngom. Elle a insisté sur la nécessité d’un gouvernement qui respecte ses engagements envers le peuple sénégalais, soulignant que la répression politique ne devrait pas être la réponse aux revendications citoyennes.

Bouagane Gueye Dany, président du mouvement Guem Sa Bopp et membre fondateur de la coalition Sàm Sa Kaddu, est toujours en détention au moment où cet article est écrit. Un de ses avocats a été dépêché à la brigade de la gendarmerie de Bakel pour assister son client.

Seydi Gassama demande la libération de Bougane Gueye Dani et appelle à la sérénité en période préélectorale

Le directeur exécutif d’Amnesty International, section Sénégal, Seydi Gassama, a réagi à l’arrestation de Bougane Gueye Dani, leader politique et homme d’affaires, interpellé samedi alors qu’il se rendait à Bakel. Selon les autorités, M. Dani a été arrêté pour « refus d’obtempérer » après un incident routier avec la gendarmerie nationale.

Dans une publication sur le réseau social X (anciennement Twitter), Seydi Gassama a plaidé pour la libération immédiate de Bougane Gueye Dani, qualifiant l’incident de mineur et précisant qu’il n’avait pas mis en danger la vie des personnes impliquées. Selon lui, cet événement doit être analysé dans le contexte sensible de la période préélectorale que traverse actuellement le Sénégal.

« Nous demandons la remise en liberté de M. Bougane Gueye Dani », a-t-il affirmé. Pour Gassama, il est crucial que l’apaisement et la sérénité dominent à l’approche des élections législatives, appelant les acteurs politiques à la responsabilité. « Cet incident mineur ne doit pas perturber les efforts pour maintenir un climat électoral libre et pacifique », a-t-il ajouté.

En outre, le défenseur des droits de l’Homme a mis en avant l’importance de la solidarité nationale, notamment envers les populations sinistrées du nord-est du pays, touchées par des inondations. Selon lui, cette solidarité doit transcender les divisions politiques et sociales, et renforcer l’unité nationale en ces moments critiques.

Cette sortie de Seydi Gassama s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes à l’approche des élections législatives, avec des appels répétés à la modération et au respect des droits fondamentaux pour éviter des débordements pouvant affecter le processus électoral.

Mobilisation record du Pastef : 15 000 partisans réunis au Dakar Arèna pour un Giga meeting

Le stade Dakar Arèna a vibré sous l’élan des sympathisants du Pastef, réunis pour un Giga meeting en vue des élections législatives anticipées du 17 novembre. Plus de 15 000 personnes se sont rassemblées physiquement pour écouter le discours de leur leader, Ousmane Sonko, tandis que des milliers d’autres ont suivi l’événement en ligne.

L’événement, qui marque un tournant dans la campagne électorale du Pastef, a également permis de lever des fonds conséquents. Selon El Malick Ndiaye, Secrétaire national à la communication du parti, une somme de 500 millions de francs CFA a été collectée lors de ce meeting. « Cette mobilisation impressionnante témoigne de l’adhésion populaire à notre PROJET pour la transformation du Sénégal à l’horizon 2050 », a-t-il déclaré.

Ousmane Sonko, tête de liste pour ces législatives, incarne selon Ndiaye « la dynamique qui mobilise autour de la vision du président de la République, son Excellence Bassirou Diomaye Faye ». Le meeting a été l’occasion pour le Pastef de réaffirmer son ambition de rassembler le peuple sénégalais autour d’un programme de réformes profondes, axé sur un développement durable et inclusif.

Dans son discours, Ndiaye a exhorté les militants à poursuivre la mobilisation dans les semaines à venir. « Il est essentiel que cet engagement se traduise en une forte participation aux élections du 17 novembre, afin de garantir au gouvernement une majorité légitime pour mener à bien les réformes nécessaires », a-t-il souligné.

Le Pastef, fort de cette démonstration de force, espère capitaliser sur cet élan pour conquérir une majorité parlementaire lors des législatives à venir. Le parti appelle ses militants à intensifier la campagne dans les foyers, les marchés et les lieux publics pour rallier un maximum d’électeurs. « Ensemble, nous gagnerons », a conclu El Malick Ndiaye.

Arrestation de Bougane Guèye Dany : Pape Djibril Fall dénonce un « recul démocratique »

Depuis hier, le département de Bakel est au cœur de l’actualité avec l’arrestation du leader de Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye Dany, dans le cadre de sa caravane humanitaire. Une mobilisation de ses camarades de la coalition Sam Sa Kaddus’est formée pour lui apporter soutien. Parmi eux, Pape Djibril Fall, figure de proue de la coalition, qui s’est rendu au poste de gendarmerie pour dénoncer cette interpellation, la qualifiant de « recul démocratique ».

L’ancien député Fall n’a pas mâché ses mots, estimant que cette arrestation est purement politique et vise à museler l’opposition. « Bougane est un otage politique », a-t-il déclaré, accusant le gouvernement d’utiliser les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour réprimer les voix dissidentes. Pour lui, ces actions s’inscrivent dans une dynamique de répression systématique menée par l’État à l’encontre de ses opposants.

Pape Djibril Fall a également pointé du doigt le président Bassirou Diomaye et son Premier ministre Ousmane Sonko, les tenant pour responsables de cette situation. Selon lui, leur volonté de réduire au silence toute opposition politique est flagrante à travers cette interpellation, qu’il qualifie de honte nationale.

Cette situation à Bakel soulève une nouvelle fois des interrogations sur la liberté d’expression et le respect des droits politiques au Sénégal, dans un contexte déjà tendu à l’approche des prochaines échéances électorales.

L’arrestation de Bougane Guèye Dany et les tensions qui l’entourent continuent d’attirer l’attention de l’opinion publique nationale et internationale, rappelant les défis auxquels la démocratie sénégalaise fait face.

Interpellation de Bougane Gueye Dany : La Gendarmerie Clarifie les Circonstances

Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Gueum sa Bopp et membre de la coalition Sam Sa Kaddu, a été interpellé par la gendarmerie territoriale de Bakel pour « refus d’obtempérer ». La Gendarmerie nationale a rapidement publié un communiqué expliquant les circonstances de l’incident qui s’est déroulé aux environs de 13h40.

En provenance de Semmé, Bougane Gueye Dany se rendait à Bakel à bord d’un cortège composé de 13 véhicules. Lorsqu’il est arrivé au poste de Gendarmerie de Bondji, il a été informé par les gendarmes qu’il devait marquer un arrêt momentané afin de laisser passer le convoi du président de la République, pour des raisons de sécurité. Cependant, Bougane Gueye Dany a refusé de se plier à ces instructions et a décidé de forcer le passage avec son cortège.

Face à ce refus d’obtempérer, le commandant de la compagnie de la Gendarmerie de Bakel a sollicité l’intervention de l’Escadron de Surveillance et d’Intervention (ESI), qui est parvenu à intercepter le convoi au niveau du village de Tourime, à 12 km de Bondji. Bougane Gueye Dany a été arrêté et conduit à la brigade de gendarmerie de Bakel.

Le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Tambacounda a été immédiatement informé de la situation. Cet incident survient dans un contexte où Bougane Gueye Dany est activement engagé dans la sphère politique, avec des positions critiques vis-à-vis des autorités en place.

La Gendarmerie a souligné que l’interpellation de M. Gueye Dany s’est déroulée conformément aux règles, et que l’affaire suit son cours auprès des autorités judiciaires compétentes.

Pastef organise un giga meeting à Dakar Arena : Ousmane Sonko rend hommage aux martyrs

Le parti politique Pastef a organisé un giga meeting à Dakar Arena dans le cadre d’une collecte de fonds en vue de la préparation de la campagne électorale qui s’ouvrira le 27 octobre. Cet événement marquant a rassemblé des milliers de partisans venus exprimer leur soutien au candidat Ousmane Sonko, qui a profité de l’occasion pour rendre un hommage poignant aux « martyrs » du Sénégal.

Dans son discours, Ousmane Sonko a salué la mémoire de ceux qu’il considère comme des héros ayant sacrifié leur vie pour des idéaux de justice et de démocratie. « Nous devons honorer la mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour nos idéaux de justice et de démocratie. Leur combat est le nôtre, et il continue », a déclaré le leader du Pastef. Ces paroles ont suscité une vive émotion dans l’assemblée, qui a manifesté son soutien par des applaudissements nourris.

Le discours de Sonko a mis en lumière un thème central de sa campagne : la mémoire des luttes passées et présentes pour un Sénégal plus juste et démocratique. Il a exhorté ses militants à ne pas oublier les sacrifices consentis et à continuer à se mobiliser pour l’avenir du pays.

« Nous ne devons jamais tourner le dos à ceux qui sont tombés pour notre cause. Leur engagement nous inspire, et nous devons poursuivre leur combat avec détermination », a-t-il ajouté.

Le meeting avait également pour objectif de lever des fonds pour financer la campagne électorale imminente. Le parti Pastef, qui se veut proche des préoccupations populaires, a appelé à une contribution citoyenne pour soutenir la candidature de Sonko. L’organisation de cette collecte de fonds dans un cadre aussi symbolique que Dakar Arena témoigne de la volonté du parti de marquer les esprits à l’approche des élections présidentielles.

L’ambiance au Dakar Arena était électrique, avec des chants, des slogans et des messages de soutien scandés par une foule en liesse. Les partisans de Pastef ont montré une unité et une détermination sans faille en vue des défis qui les attendent.

À mesure que la date du lancement officiel de la campagne approche, il est clair que Pastef compte sur une base militante active et mobilisée. Ce giga meeting aura sans doute marqué une étape clé dans la préparation de la campagne d’Ousmane Sonko, qui s’annonce décisive pour l’avenir politique du Sénégal.

Pour le Sénégal, je suis prêt à tous les sacrifices : le combat continue (Bougane Guéye Dany)

Je renouvelle mon appel à la résistance face à l’oppression que PASTEF a fini d’installer dans ce pays.

Empêcher une mission humanitaire de l’opposition, conformément à son devoir d’assistance pour exprimer sa solidarité aux sinistrés, est la dernière des forfaitures qu’on veut nous imposer.

Nous avons constaté l’indifférence de PASTEF, enivré dans une jouissance festive entre le Grand Théâtre, le CICAD et Dakar ARENA depuis le 26 septembre, sans aucune compassion à l’égard des milliers de sinistrés privés de tout moyen de survie et abandonnés à eux-mêmes.

Je condamne ce gouvernement incompétent et insouciant, qui, ayant pleine et claire conscience de la montée des eaux du fleuve, n’a pris aucune mesure de précaution pour anticiper cette catastrophe pourtant prévisible.

Ne devons-nous pas reconnaître la pertinence de ceux qui soupçonnent une stratégie électorale savamment planifiée pour empêcher le vote dans les circonscriptions électorales du nord, perdues d’avance par PASTEF aux prochaines législatives du 17 novembre ?

À tous les Sénégalais d’ici et ceux de la diaspora, je demande de rester debout pour combattre la dictature rampante de PASTEF, qui n’épargnera personne si l’on y prend garde.

Nous avons été à Bakel et serons partout où ce sera nécessaire sur le territoire sénégalais.

Les droits et libertés de circuler, consacrés par la constitution sénégalaise, s’imposent au Président de la République, à son Gouvernement et à toutes les institutions, même judiciaires.

Le Sénégal ne sera jamais le titre foncier de Sonko ou de Diomaye. Et nous ne comptons pas renoncer ou céder devant l’arbitraire, encore moins négocier l’exercice des libertés qui nous sont conférées par la Constitution et le Pacte de 1966 sur les droits civils et politiques.

Je suis prêt à l’ultime sacrifice pour la préservation des libertés publiques et la dignité de notre nation.

Bougane Guéye Dany
Mouvement Gueum Sa Bopp « les Jambaars »

Kaolack / Élections législatives : Abdou Salam Dieng, candidat départemental de la coalition Mankoo Liggéeyal Sénégal, sollicite une majorité

Le candidat départemental à l’élection législative de 2024, Abdou Salam Dieng Farrakhan, a pris la parole ce samedi. Représentant la coalition Mankoo Liggéeyal Sénégal (MLS), il a déclaré : « La coalition Mankoo Liggéeyal Sénégal est une alliance politique regroupant des partis politiques, des mouvements citoyens et des personnalités indépendantes, tous déterminés à œuvrer pour un Sénégal prospère, équitable et inclusif. En tant que candidat départemental de cette coalition, je suis pleinement conscient des enjeux sociaux, économiques et environnementaux majeurs auxquels le département de Kaolack est confronté. »

Il a ajouté : « Je suis le candidat de la rupture et de la jeunesse. Mon objectif est de défendre et de porter les préoccupations de mon département (Kaolack) à l’hémicycle, une fois élu le 17 novembre 2024. L’Assemblée nationale doit être un véritable reflet des aspirations et des préoccupations des citoyens sénégalais. Notre coalition, composée d’hommes et de femmes engagés, est déterminée à œuvrer pour le bien supérieur de la nation. »

M. Dieng a conclu en appelant à une majorité en faveur de sa coalition à l’Assemblée nationale : « L’avenir est entre nos mains. Nous vous exhortons à faire les bons choix. »

Cheikh Abdou Mbacké Dolly rompt avec Ousmane Sonko : les raisons d’une rupture politique retentissante

Cheikh Abdou Mbacké Dolly, figure influente de la confrérie mouride, a provoqué un véritable séisme dans le paysage politique sénégalais en annonçant publiquement sa rupture avec Ousmane Sonko et le parti Pastef, après avoir longtemps soutenu le régime de Diomaye. Ses déclarations, fermes et détaillées, révèlent une fracture profonde avec les leaders de l’opposition, accusés d’incompétence et de manquement aux valeurs fondamentales du pays.

La première source de discorde, selon Cheikh Abdou Mbacké Dolly, est liée à une déclaration de Cheikh Omar Diagne, ministre conseiller à la présidence, qui a suggéré que les écrits de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride, devaient être « révisés et réécrits ». Cette prise de position a heurté de plein fouet les sensibilités religieuses de Cheikh Abdou Mbacké Dolly, qui a jugé ces propos « blasphématoires » et inacceptables. « Remettre en question l’héritage spirituel de Cheikh Ahmadou Bamba est inenvisageable », a-t-il martelé, exigeant la révocation immédiate de Cheikh Omar Diagne pour cette offense.

Mais cette rupture ne se limite pas à une question de religion. Les récentes inondations ayant causé la mort de plusieurs Sénégalais ont également cristallisé les critiques de Cheikh Abdou Mbacké Dolly. Il s’en est pris au ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, pour sa gestion de la crise. Selon Dolly, le ministre a minimisé l’ampleur des dégâts en accusant les régimes précédents, une attitude qu’il dénonce comme étant une fuite de responsabilités. « Trois morts, et il ose encore rejeter la faute sur Macky Sall ? C’est indigne d’un leader », a-t-il dénoncé, ajoutant que cette incapacité à assumer la gestion de crises révèle une faiblesse générale au sein de l’appareil d’État.

Touba, ville sainte et centre spirituel du Sénégal, figure également au cœur des préoccupations de Cheikh Abdou Mbacké Dolly. Selon lui, la ville souffre d’un manque de soutien pour la jeunesse, d’une détérioration des services publics et de la qualité des infrastructures, notamment en ce qui concerne l’eau potable. Il a exprimé son indignation en comparant la situation de Touba à celle de Ziguinchor, où l’État a injecté 54 milliards de francs CFA pour résoudre une crise locale. « Pourquoi ne pas consacrer de tels moyens pour la ville sainte, qui joue un rôle si crucial dans l’équilibre spirituel et social du pays ? », s’est-il interrogé.

Malgré ses critiques acerbes, Cheikh Abdou Mbacké Dolly n’a pas totalement fermé la porte à un éventuel rapprochement avec Ousmane Sonko. Toutefois, il a énoncé des conditions strictes. Pour qu’un soutien soit envisageable, Ousmane Sonko devra destituer Cheikh Omar Diagne, et si le Pastef accède à la majorité à l’Assemblée nationale, il devra prendre des mesures législatives en faveur de la criminalisation de l’homosexualité, l’abrogation de la loi d’amnistie, et la réintroduction d’une loi sanctionnant l’offense aux chefs religieux.

Ce discours montre une prise de position claire : Cheikh Abdou Mbacké Dolly ne soutiendra plus aveuglément un camp politique, mais exigera des réformes profondes en phase avec les attentes des citoyens, tant sur le plan religieux que social. En somme, les législatives de 2024 s’annoncent comme un moment décisif pour le Sénégal, où les questions de gouvernance, de respect des traditions et de modernisation de l’État seront au cœur du débat. La fracture entre Cheikh Abdou Mbacké Dolly et Ousmane Sonko, symbolique des tensions plus larges entre modernité et tradition au Sénégal, pourrait bien redéfinir l’avenir politique du pays.

Bougane Guéye Dany et son cortège stoppés par la gendarmerie à l’entrée de Bakel : une tension palpable

Hier, lors d’une conférence de presse, Bougane Guéye Dany, président du mouvement Gueum Sa Bop, avait annoncé son intention de se rendre à Bakel en compagnie de Thierno Bocoum et de la cheffe d’entreprise Anta Babacar Ngom. Leur objectif était de constater de visu les dégâts causés par le débordement du fleuve Sénégal, qui a englouti plusieurs hectares de terres, y compris des zones habitées par la population locale.

Cependant, à environ 10 kilomètres de leur destination, le cortège a été stoppé net par la gendarmerie nationale. Une vive altercation s’en est suivie entre le leader politique et les forces de l’ordre, qui ont refusé l’accès à la ville. Les gendarmes, agissant selon des « ordres venus d’en haut », ont fermement interdit l’entrée du convoi dans Bakel, sans donner plus de détails sur la nature de ces ordres.

Cet incident survient alors que la ville est en proie à une crise liée aux inondations, lesquelles ont affecté des centaines de personnes. Bougane Guéye Dany et ses accompagnateurs espéraient offrir un soutien moral et attirer l’attention sur les besoins pressants des sinistrés.

Par ailleurs, il est à noter que le président Bassirou Diomaye Faye est également attendu à Bakel dans le cadre d’une visite officielle pour évaluer l’ampleur des dégâts. Cette intervention gouvernementale pourrait expliquer la volonté des autorités de réguler l’accès à la zone sinistrée, bien que la situation reste confuse et tendue.

Le refus d’accès de Bougane Guéye Dany et son cortège soulève des questions sur la gestion de la crise à Bakel, alors que les habitants continuent de faire face aux conséquences dévastatrices des inondations.

Kaolack/Éducation : L’association « TA3G1 » au chevet de l’administration du lycée Valdiodio Ndiaye

Comme de nombreuses associations impliquées dans des projets éducatifs locaux, l’association « TA3G1 », composée d’anciens élèves du lycée Valdiodio Ndiaye, promotion 1996, s’engage concrètement pour lutter contre les problèmes ayant freiné le développement du pays, notamment l’accès à l’éducation.

« Il s’agit d’une association d’anciens élèves du lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack, dénommée TA3G1. Ce sont des membres de la génération de 1996, aujourd’hui devenus cadres et désireux de servir leur pays. Cette association intervient dans plusieurs domaines de développement. Aujourd’hui, ils ont pris l’initiative de rendre hommage à leur lycée et de redonner à ce temple du savoir ce qu’il leur a offert », a expliqué Assane Diallo, professeur de Lettres modernes, qui s’est exprimé au nom de Malick Thiam, Censeur au lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack.

Le matériel offert comprend, entre autres, des rames de papier pour permettre à l’administration du lycée de fonctionner correctement, notamment dans le traitement des dossiers des élèves, ainsi que des produits détergents, dont tous les établissements scolaires du pays ont un besoin constant. L’administration du lycée a salué ce « geste de haute portée » et s’est engagée, devant les donateurs, à accompagner l’association TA3G1 dans toutes ses initiatives, en particulier celles visant à améliorer les conditions de travail de l’administration du lycée Valdiodio Ndiaye, a informé Assane Diallo.

Réunion politique à Dakar Arena : El Malick Ndiaye critique l’entrée payante du rassemblement de Pastef et galvanise ses militants

Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, a vivement critiqué l’organisation d’un meeting politique avec entrée payante, lors d’un rassemblement du parti Pastef tenu à Dakar Arena. S’exprimant ce samedi devant les militants de son propre parti, il a qualifié cette initiative de « du jamais vu », soulignant l’anomalie d’exiger une participation financière pour assister à un événement politique.

Dans son discours, El Malick Ndiaye n’a pas manqué de rendre hommage à la détermination des militants présents. « Vous êtes la force de ce pays, et chaque jour, vous le prouvez. Ce que vous faites, c’est plus que du militantisme, c’est un combat pour l’avenir de notre nation », a-t-il lancé, affirmant que leurs actions perturbent profondément leurs adversaires politiques. Selon lui, l’impact des militants se fait sentir à la fois « dans leur chair et leur conscience », car « ils savent que le temps de leur système est compté ».

Le ministre a ensuite souligné que le changement en cours n’était pas qu’un simple slogan, mais une réalité tangible façonnée par les efforts des militants. « Vous êtes en train de changer l’histoire, et cela se voit dans chaque regard, chaque geste. Cette force collective est invincible », a-t-il ajouté, saluant l’engagement continu des membres du parti.

En conclusion, El Malick Ndiaye a fait appel à la responsabilité civique de ses partisans, en les encourageant à maintenir la propreté du lieu. « Nous sommes des patriotes, nous sommes responsables. Nettoyons Dakar Arena avant de rentrer. Ce lieu doit rester aussi propre que notre engagement pour un Sénégal meilleur », a-t-il insisté, avant de remercier les militants pour leur force et leur dévouement.

Ce discours galvanisant s’inscrit dans un contexte de rivalité politique marquée, où chaque parti cherche à mobiliser ses troupes tout en affirmant sa légitimité sur l’échiquier national.

Sanctions dans la production des bulletins de vote : le ministère de l’Intérieur frappe fort à quelques semaines des législatives anticipées

À quelques semaines des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, le ministère de l’Intérieur a décidé de sévir en sanctionnant trois imprimeurs chargés de la production des bulletins de vote. Parmi eux, Baba Tandian, patron de l’imprimerie Tandian, s’est vu réduire son quota d’impression après que la Direction générale des élections (Dge) a relevé des manquements dans la qualité de ses livraisons.

Baba Tandian, à l’origine chargé de l’impression de trois listes électorales, a perdu l’une d’entre elles en raison de bulletins jugés non conformes. Selon L’Observateur, les couleurs imprimées ne correspondaient pas aux Bon à tirer (BAT) validés, un défaut particulièrement noté sur les bulletins multicolores, considérés comme complexes à réaliser sans un matériel de haute précision. Tandian avait proposé une correction, mais la Dge a refusé de prolonger les délais, estimant que la date limite du 7 novembre ne permettait pas de rectifier les erreurs à temps. Toutefois, il conserve la production des deux autres listes, dont les bulletins sont jugés plus simples, avec des fonds blancs.

Deux autres imprimeurs, M. Sall de l’imprimerie Sodic et M. Sambou, ont vu leurs agréments retirés en raison de retards répétés et d’un équipement jugé inadéquat. La visite inopinée de la Brigade spéciale de la Dge a révélé que les machines de M. Sall étaient trop lentes pour garantir le respect des délais, ce qui a conduit à cette sanction sévère.

Ces mesures rigoureuses témoignent de la volonté du ministère de l’Intérieur d’assurer une organisation irréprochable des élections. La supervision continue des imprimeurs, avec des contrôles surprises, vise à garantir la conformité aux cahiers des charges. Toute autre défaillance dans les semaines à venir pourrait entraîner de nouvelles sanctions, allant jusqu’à la suppression des quotas ou la perte complète des agréments.

Avec cette fermeté, la Dge cherche à éviter tout retard ou irrégularité dans la production des bulletins, afin d’assurer des élections transparentes et sans accrocs, essentielles pour la stabilité du processus électoral à l’approche du scrutin crucial du 17 novembre 2024.

Nouveau Coup de Filet Anti-Drogue à Dakar : Arrestation de Deux Cerveaux du Narcotrafic

Dans une opération audacieuse menée par l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis), deux figures clés d’un réseau de narcotrafiquants opérant entre Ngor, Almadies, Yoff et Plateau ont été arrêtées. Parmi les suspects figuraient un ressortissant américain, identifié comme C. Von Hoover, un agent de joueur, et son acolyte sénégalais B. Ndiaye, connu sous le nom de Kader, administrateur de société.

L’arrestation, survenue le 16 octobre dernier près du Monument de la Renaissance à Dakar, a été le point culminant de semaines de surveillance intense et de filatures. Les autorités, agissant sur une information fiable, ont intercepté Kader et Von Hoover alors qu’ils s’apprêtaient à distribuer une importante quantité de drogues dures.

Selon les rapports, le duo était impliqué dans le trafic de cocaïne, d’héroïne et de e-cannabinoïdes, alimentant une clientèle privilégiée dans les quartiers huppés de la capitale sénégalaise. L’opération a été marquée par des accrochages et des tentatives de fuite infructueuses de la part des suspects.

Les suspects ont été placés en garde à vue et seront présentés à la justice pour répondre de leurs actes présumés. Cette arrestation représente un coup majeur dans la lutte contre le trafic de drogue à Dakar, démontrant l’efficacité des forces de l’ordre dans la démantèlement des réseaux criminels opérant dans la région.

Barthélemy Dias attaque Abass Fall et le Pastef sur la gestion de Dakar

Dans une intervention teintée de sarcasmes et d’accusations virulentes, Barthélemy Dias, maire de Dakar, s’est attaqué à Abass Fall, tête de liste de Pastef à Dakar, ainsi qu’au parti de l’opposant Ousmane Sonko. Lors d’un rassemblement politique, Dias n’a pas mâché ses mots, déclarant fermement : « Nous n’allons pas confier Dakar à un voleur. C’est la ville des ‘Ndananes’. Dakar ne donnera pas d’immunité parlementaire à quelqu’un qui a soutiré les sous de notre pays. Il faut une clarté dans l’affaire Aser. »

Ces propos visent directement les membres de Pastef, que Dias accuse d’avoir détourné des fonds publics, faisant allusion à l’Affaire Aser, une affaire de corruption qui continue de faire couler beaucoup d’encre au Sénégal. Le maire de Dakar a également évoqué la possible implication de la Haute Cour de Justice dans ce dossier, déclarant que « la Haute Cour de Justice va juger les voleurs d’aujourd’hui et ceux d’hier. »

Barthélemy Dias a poursuivi ses critiques en dénonçant ce qu’il considère comme les promesses non tenues de Pastef. « Nous allons partager les Var pendant la campagne, parce qu’ils ont beaucoup dit et n’ont rien respecté », a-t-il affirmé. Faisant référence à des dispositifs de vidéo-assistance pour arbitrer les débats, il a souligné les nombreux engagements pris par Pastef qu’il juge non réalisés.

Dans une dernière pique, Dias a qualifié ses adversaires politiques de « menteurs, incapables, manipulateurs et incompétents », renforçant ainsi son attaque contre la gestion et la crédibilité du parti. Alors que les élections approchent, cette sortie souligne l’intensité des tensions politiques autour de la gestion de Dakar et des enjeux nationaux.

Le ton acerbe de Barthélemy Dias annonce une campagne électorale sous haute tension, où les questions de transparence, de gestion publique et d’imputabilité risquent d’être au cœur des débats.

Ousmane Sonko organise un giga meeting à Dakar Arena pour financer sa campagne électorale

À l’approche des élections législatives du 17 novembre, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef et tête de liste, organise ce samedi après-midi un événement de grande envergure à Dakar Arena. Ce meeting de collecte de fonds, qui se veut un tournant dans la préparation de sa campagne électorale, promet d’attirer une foule importante.

Selon le journal Les Echos, les billets d’entrée, proposés au prix de 1000 F CFA, se vendent rapidement, témoignant de la popularité du leader parmi ses partisans. Dakar Arena, d’une capacité de 1500 places, pourrait donc être rapidement pleine à craquer. Les organisateurs, confiants dans leur capacité à mobiliser massivement, ont pris l’initiative d’installer des écrans géants à l’extérieur du stade pour permettre aux participants de suivre le meeting même depuis l’extérieur.

Ce meeting intervient à quelques jours du démarrage officiel de la campagne électorale, prévu pour le 27 octobre. Ousmane Sonko et son parti espèrent galvaniser leurs sympathisants et renforcer leurs moyens financiers pour une campagne intense, marquée par des enjeux politiques importants.

La participation massive à cet événement pourrait indiquer l’engouement autour du Pastef à cette étape cruciale du processus électoral. Reste à voir si cette mobilisation se traduira en résultats concrets lors des législatives, dans un contexte politique où les tensions sont palpables et les attentes fortes.

Cet événement marque une étape clé pour Ousmane Sonko, qui se prépare à une campagne intense avec l’espoir de renforcer son influence sur la scène politique sénégalaise.

Barthélémy Dias avertit contre la manipulation politique : « Le temps est révolu »

Dans un discours empreint de fermeté, Barthélémy Dias, tête de liste nationale de la coalition Sàm Sa Kàddu, a vivement critiqué ses adversaires politiques lors de sa récente prise de parole. Intervenant aux côtés du maire de Hann Bel Air, il a tenu à féliciter ce dernier, également tête de liste du département de Dakar, avant de s’attaquer directement à ceux qu’il accuse de manœuvres malhonnêtes.

« Nous n’allons pas confier la capitale aux voleurs », a-t-il martelé, dénonçant l’absence de transparence dans certaines affaires financières. Dias a exigé que toute la lumière soit faite sur l’origine des fonds évoqués dans des dossiers controversés, tout en appelant à cesser de tromper la population. Il a ainsi dépeint ses opposants comme des acteurs « qui ne font que râler » sans apporter de réelles solutions, tout en se disant satisfait que ces derniers évoquent enfin la question de la Haute Cour de justice, un organe judiciaire souvent au centre des débats sur la redevabilité des responsables publics.

Le maire de Dakar a conclu son intervention en soulignant que « le temps de la manipulation est dépassé », mettant en garde ceux qui tenteraient d’abuser de la confiance des citoyens. Barthélémy Dias, connu pour son franc-parler, continue ainsi de tracer une ligne claire contre les pratiques qu’il juge trompeuses, renforçant sa position comme un acteur incontournable de la scène politique sénégalaise à l’approche des prochaines échéances électorales.

Bougane Guèye Dany critique le téléthon de Sonko et annonce une initiative pour Bakel

Dans une déclaration récente, Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bopp, a vivement critiqué le téléthon organisé par Ousmane Sonko, le qualifiant de démarche centrée sur sa propre personne plutôt que sur les besoins pressants des populations sénégalaises. Selon Bougane, ce téléthon ne profite pas aux habitants de régions comme Touba ou Bakel, où de nombreuses écoles sont inondées par les eaux de pluie, empêchant la rentrée scolaire.

En réponse, Bougane a annoncé le lancement d’un téléthon en faveur des populations de Bakel, une région durement touchée par les inondations. « C’est ma réponse aux arrivistes, aux amateurs et quémandeurs », a-t-il déclaré avec fermeté, en référence à ceux qu’il perçoit comme des acteurs politiques opportunistes.

Pour le leader de Gueum Sa Bopp, le Sénégal est actuellement dirigé par « deux incapables », pointant du doigt la situation difficile que traversent de nombreux citoyens. Il a affirmé que « les Sénégalais sont fatigués » et que les pères de famille se sentent démunis face à l’état actuel du pays. Malgré cela, Bougane voit en la coalition Samm Sa Kaddu une source d’espoir pour le peuple sénégalais, affirmant que « les Sénégalais ont déjà choisi ».

Lors d’une réunion publique, il a expliqué que, bien que le lancement du téléthon pour Bakel n’ait pas été fait en grande pompe à cause des difficultés que traverse la région, l’engouement populaire autour de la coalition est indéniable. « Tout le monde sait que cette salle ne peut contenir tout ce monde que draine la coalition », a-t-il souligné.

Bougane a également abordé la question de la corruption et promis une enquête approfondie sur les affaires controversées telles que l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) et l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser). Il a insisté sur l’importance de rendre des comptes, qu’il s’agisse des anciens ou des nouveaux responsables. Quant aux changements brusques de position politique, il a critiqué les opposants qui deviennent subitement ministres, dénonçant ce qu’il appelle des comportements opportunistes.

En somme, Bougane Guèye Dany se positionne comme un défenseur des causes populaires, dénonçant à la fois la gestion du pays et les manœuvres politiques qu’il juge contraires aux intérêts du peuple.

« Inondations à Saint-Louis : Le quartier Khar Yalla submergé par les crues du fleuve Sénégal »

Le nord du Sénégal continue de faire face à une situation alarmante. Après les récentes inondations à Matam, Bakel et Podor, c’est maintenant Saint-Louis qui subit les conséquences de la crue du fleuve Sénégal. Le quartier de Khar Yalla, selon les informations de la Radio Futurs Médias (RFM), est actuellement envahi par les eaux, forçant de nombreuses familles à évacuer leurs habitations pour chercher refuge dans d’autres zones de la ville.

Saint-Louis, souvent décrite comme une presqu’île, est particulièrement vulnérable face aux montées des eaux, ce qui accentue la gravité de la situation. En effet, la ville, bordée par le fleuve Sénégal et l’océan Atlantique, se retrouve fréquemment sous la menace de catastrophes naturelles, notamment pendant la saison des pluies. La crue du fleuve, déjà responsable de nombreuses destructions dans les villes voisines, pourrait encore s’aggraver si des mesures d’urgence ne sont pas prises.

Les habitants des autres quartiers, eux aussi sous la menace imminente des inondations, lancent un cri d’alarme pour éviter que la situation ne dégénère davantage. La population, impuissante face à l’avancée inexorable des eaux, interpelle les autorités pour un soutien immédiat et des solutions pérennes. Les familles sinistrées, qui ont dû abandonner leurs maisons inondées, se trouvent dans une grande détresse, appelant à une intervention rapide pour éviter une catastrophe humanitaire dans cette région historique.

La situation à Saint-Louis met une fois de plus en lumière la nécessité d’une meilleure gestion des eaux et d’un renforcement des infrastructures pour prévenir ces drames récurrents. Avec des prévisions météorologiques toujours incertaines, la mobilisation des autorités locales et nationales est urgente pour garantir la sécurité des populations et éviter une catastrophe dans cette ville qui fut autrefois la première capitale du Sénégal.

Alors que le SOS des populations continue de retentir, la solidarité nationale et internationale pourrait jouer un rôle clé dans la réponse à cette crise.

Macky Sall intègre le jury du prestigieux Prix Zayed pour la fraternité humaine 2025

L’ancien président du Sénégal, Macky Sall, a annoncé avec fierté son inclusion au sein du jury du Prix Zayed pour la fraternité humaine 2025. Ce prix prestigieux, qui célèbre l’héritage de feu Cheikh Zayed, fondateur des Émirats Arabes Unis, rend hommage aux individus et organisations œuvrant pour la promotion des valeurs de solidarité, de dialogue et de paix dans le monde.

Dans un message publié sur X (anciennement Twitter), Macky Sall s’est dit « honoré » de faire partie du comité de jugement pour cette édition. Il a souligné la grande importance de ce prix, qui incarne les idéaux que le Cheikh Zayed a défendus tout au long de sa vie. Le Prix Zayed, créé pour reconnaître les efforts visant à favoriser un avenir plus pacifique, met en lumière des personnes et des entités qui, par leurs actions, contribuent de manière significative à la fraternité humaine.

Le comité de jugement, dont Macky Sall fait désormais partie, a la lourde tâche d’examiner les différentes candidatures et de choisir les lauréats qui seront récompensés en 2025. Ces lauréats sont choisis pour leur rôle actif dans la promotion de la compréhension entre les peuples et la résolution des conflits à travers des initiatives concrètes de solidarité et de partage.

Cette distinction s’inscrit dans une lignée d’actions mondiales visant à promouvoir la paix et l’harmonie. Le Prix Zayed est ainsi un rappel puissant de l’importance du dialogue et de la compréhension mutuelle dans un monde de plus en plus interconnecté mais parfois divisé.

Avec cette nomination, Macky Sall rejoint une élite mondiale dédiée à l’amélioration des relations humaines à travers les frontières culturelles et religieuses. Ce rôle s’aligne parfaitement avec ses engagements passés en tant que dirigeant d’un pays connu pour son hospitalité et son ouverture au dialogue interreligieux, comme en témoigne la cohabitation pacifique des différentes communautés religieuses au Sénégal.

Le Prix Zayed pour la fraternité humaine est un symbole fort de ce que la coopération internationale et les valeurs humaines peuvent accomplir, et Macky Sall, avec son expérience et sa vision, apportera sans aucun doute une contribution précieuse au jury de cette édition.

Inondations à Bakel : une tragédie humaine et matérielle aggravée par la montée des eaux

La situation à Bakel, dans l’est du Sénégal, s’est profondément dégradée avec la montée dramatique des eaux du fleuve Sénégal, qui a quitté son lit pour envahir les habitations, champs et infrastructures vitales de la région. Depuis plusieurs jours, les populations locales subissent les conséquences dévastatrices de ces inondations, marquées par des pertes humaines et matérielles considérables.

Le drame a atteint son apogée avec la tragique disparition d’un enfant de 7 ans à Kidira. Parti se baigner avec des camarades sous un pont, l’enfant a été emporté par les eaux impétueuses. Les recherches menées par les habitants et les autorités n’ont malheureusement pas pu sauver la vie du garçon, dont le corps a été retrouvé après une journée d’angoisse. Cette perte humaine vient s’ajouter à une longue liste de tragédies dans la région, exacerbant l’angoisse et le désespoir des familles touchées.

Bien que les services hydrologiques aient annoncé une légère baisse du niveau des eaux, avec une diminution de 31 centimètres, passant de 10,17 mètres à 9,86 mètres à Kidira, cette réduction est loin de suffire à apaiser les souffrances des populations. Les dégâts matériels sont colossaux : des habitations détruites, des champs dévastés et des routes principales, comme la route nationale, bloquées pendant plus d’une semaine. Les habitants, déjà éprouvés, lancent des appels désespérés à l’aide, déclarant : « Nous avons tout perdu dans les eaux. »

Face à cette catastrophe, l’inaction des autorités est dénoncée par plusieurs voix locales. Cependant, la solidarité entre les villages s’est renforcée. Des chaînes d’entraide s’organisent pour soutenir ceux qui ont tout perdu, mais l’ampleur de la crise dépasse les capacités locales. La région de Bakel est confrontée à une urgence humanitaire, et l’aide de l’État, ainsi que des organisations internationales, est indispensable pour soulager les populations en détresse.

Ces inondations rappellent une fois de plus la vulnérabilité des régions fluviales du Sénégal face aux aléas climatiques, exacerbés par le changement climatique. Elles appellent à une action urgente et coordonnée pour éviter que ces tragédies ne se reproduisent, avec des solutions durables en termes de gestion des eaux et de protection des communautés rurales.

En attendant, les habitants de Bakel continuent de vivre sous la menace des eaux, dans une attente incertaine, espérant un soutien qui tarde à venir.

Akbess libéré après quatre mois de détention : Un retour attendu pour la scène hip-hop sénégalaise

Le rappeur Akbess, figure emblématique du rap sénégalais, vient d’être libéré après avoir passé quatre mois en détention, à la suite d’accusations de trafic international de drogue et d’association de malfaiteurs. Cette affaire avait plongé ses fans dans l’incertitude quant à son avenir musical, tout en suscitant une vive mobilisation sur les réseaux sociaux.

L’arrestation du rappeur avait provoqué une onde de choc au sein de la scène musicale et de la jeunesse sénégalaise. Dès l’annonce de son emprisonnement, de nombreuses voix s’étaient élevées pour défendre Akbess, mettant en avant son engagement artistique et social. Des campagnes ont rapidement vu le jour, regroupant des fans, des artistes et des figures publiques, réclamant justice et la libération du rappeur.

Connu pour ses textes engagés et son style percutant, Akbess est apprécié pour son analyse fine des inégalités sociales et des injustices qui minent la société sénégalaise. En mêlant critique sociale et engagement politique, il s’est imposé comme une voix incontournable dans le paysage du rap sénégalais. Ses morceaux, empreints d’une révolte lucide, dénoncent la corruption, les abus de pouvoir et les inégalités persistantes.

Durant son absence, la scène hip-hop locale a ressenti un vide, tant artistique que symbolique. Pour beaucoup, la libération d’Akbess marque un tournant, et la communauté attend avec impatience son retour en studio et sur scène. Plusieurs artistes du mouvement hip-hop sénégalais ont d’ailleurs exprimé leur joie face à cette nouvelle, soulignant l’importance de sa voix dans la lutte pour les droits et les libertés au Sénégal.

Si ces quatre mois ont été éprouvants pour Akbess et ses proches, ils ont également révélé la force de l’attachement de ses fans et de la communauté musicale. Plus qu’un simple artiste, Akbess incarne un espoir pour toute une génération, et sa libération est perçue comme une victoire pour le mouvement hip-hop sénégalais.

Le rappeur, encore sous le coup de l’émotion, n’a pas encore fait de déclaration publique, mais ses proches laissent entendre qu’il compte très bientôt s’exprimer et reprendre sa carrière là où il l’avait laissée. La scène sénégalaise se prépare déjà à retrouver l’une de ses voix les plus emblématiques, prête à écrire un nouveau chapitre de son parcours musical et militant.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en visite à Kédougou pour soutenir les zones touchées par les inondations

Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a quitté Dakar pour une visite de deux jours dans la région de Kédougou, lourdement affectée par les inondations causées par les crues des fleuves Sénégal et Gambie. Ce déplacement s’inscrit dans le cadre de son engagement à apporter une réponse rapide et efficace aux catastrophes naturelles qui frappent le pays.

À son arrivée dans la matinée, le chef de l’État a visité le camp militaire de Kédougou, marquant ainsi son soutien aux forces de sécurité locales, essentielles dans la gestion de crise et la protection des populations.

L’agenda présidentiel prévoit ensuite une visite à 13h30 des sites d’orpaillage de Kharakhéna, où se déroulent des activités d’exploitation artisanale de l’or, ainsi que de Sansamba, un site d’exploitation semi-mécanisée. Ces sites sont d’une importance capitale pour l’économie locale, et le président entend s’assurer de leur bonne gestion, tout en évaluant les défis environnementaux et sociaux liés à ces activités.

Le samedi, Bassirou Diomaye Faye se rendra à Sabodola pour visiter l’usine Soredmines, acteur majeur de l’exploitation minière dans la région. La production aurifère y contribue de façon significative aux recettes nationales. Ensuite, il décollera à 11h30 pour Bakel, où il effectuera un survol des zones les plus touchées par les récentes inondations. Un bref entretien avec les autorités locales et administratives est prévu afin de discuter des mesures urgentes à mettre en place pour venir en aide aux populations sinistrées.

La visite du président se conclura avec son départ prévu de la région à 13h30, après avoir apporté son soutien aux populations et souligné l’engagement de l’État à répondre aux défis économiques et humanitaires de la zone.

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