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Bachar al-Assad quitte le pouvoir et la Syrie après une défaite militaire majeure : un tournant historique pour la région

Dimanche, le Kremlin a annoncé que le président syrien, Bachar al-Assad, avait démissionné de son poste et quitté la Syrie. Cette décision intervient à la suite d’une offensive fulgurante menée par des groupes rebelles, incluant des factions islamistes radicales, qui a sévèrement affaibli l’armée syrienne.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a confirmé cette information dans une déclaration officielle :
« Suite aux négociations entre Bachar al-Assad et un certain nombre de participants au conflit armé sur le territoire de la Syrie, il a décidé de démissionner de son poste présidentiel et a quitté le pays, en donnant l’instruction de procéder au transfert du pouvoir de manière pacifique. »

Cette annonce marque un tournant décisif dans le conflit syrien, qui dure depuis 2011. Pendant plus de dix ans, Bachar al-Assad a résisté à une opposition multiforme, soutenu militairement et politiquement par ses alliés, notamment la Russie et l’Iran. Cependant, cette démission semble indiquer que même ce soutien ne pouvait compenser les pertes récentes subies par son armée face à une offensive combinée des forces rebelles.

Le départ d’Assad soulève plusieurs questions quant à l’avenir du pays. Sa sortie pourrait ouvrir la voie à des négociations de paix, mais elle laisse également craindre une intensification des luttes de pouvoir entre les différentes factions présentes sur le terrain.

Selon le Kremlin, Bachar al-Assad aurait donné des instructions pour assurer un transfert pacifique du pouvoir. Toutefois, les détails de ces négociations restent flous. On ignore qui pourrait prendre les rênes de la Syrie à court terme, ni comment les forces rebelles et les acteurs internationaux réagiront à cette nouvelle donne.

Le départ de Bachar al-Assad pourrait transformer les dynamiques géopolitiques dans la région. Les alliés traditionnels du régime, tels que la Russie et l’Iran, devront ajuster leur stratégie, tandis que les pays occidentaux et leurs partenaires régionaux, qui appelaient depuis longtemps à son départ, pourraient voir cela comme une opportunité pour relancer les pourparlers de paix.

Cependant, des inquiétudes subsistent quant à la montée en puissance des groupes islamistes radicaux, qui pourraient exploiter ce vide de pouvoir.

Alors que Bachar al-Assad quitte la scène politique, la Syrie reste à un carrefour. Ce départ pourrait amorcer une nouvelle phase dans l’histoire du pays, mais il reste à voir si cette transition conduira à la paix ou à une fragmentation accrue.

La communauté internationale et les acteurs locaux devront agir rapidement pour éviter un vide de pouvoir qui pourrait aggraver une situation humanitaire déjà catastrophique.


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